Intro à la Grâce-Principes de Croissance Spirituel · 2 Introduction Dans cette étude, nous mettrons l'accent sur « la grâce de Dieu », car il y a toujours eu une tendance dans

Fellowship Bible Church

Deuxième Partie« Introduction à la Grâce »

&« Principes de Croissance Spirituelle »

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Table des Matières

Introduction

« Le plus grand besoin de l’Homme »1 – Une véritable connaissance de Dieu 42 – Le premier amour 73 – Nous ne sommes pas sous la loi, mais sous la grâce 114 – Comme Jésus a été envoyé dans le monde, de même Il nous envoie

dans le monde13

5 – L’exemple donné par Christ de la marche par la foi 156 – Hors de l’Egypte, mais errant dans le désert 187 – Moïse, un homme avec la moitié d’un message 218 – Hors de l’Egypte et enfin dans la Terre Promise 24

« Principes de Croissance Spirituelle »1 – La foi 272 – Le temps 303 – L’acceptation 334 – Le dessein de Dieu 365 – La préparation 396 – La plénitude en Lui 417 – L’appropriation 448 – L’identification 489 – La consécration 5310 – Le « moi » 5611 – L’abnégation 5912 – La croix 6213/14 – Le discipolat/processus du discipolat 7015 – Le repos 7316 – L’aide 7517 – La culture 7918 – La continuation 8319 – La position par opposition à la condition 8720 – Le chrétien charnel, l’homme spirituel 9221 – Du charnel au spirituel/La valeur du sang 9622 -- Du charnel au spirituel/La valeur de la croix 10023 – Du charnel au spirituel/Remplis de l’Esprit 10424 – Du charnel au spirituel/En Christ 110

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Introduction

Dans cette étude, nous mettrons l'accent sur « la grâce de Dieu », car il y atoujours eu une tendance dans le corps de Christ à enseigner le salut par la grâce àtravers la foi et ensuite à tenter de vivre une vie sainte et juste à travers toute formeimaginable de légalisme. Cependant, le légalisme pousse les chrétiens dans une lutteconstante pour éviter l'échec, tandis que la grâce, de son côté, élimine la peur del'échec.

Dieu nous est révélé en tant que « le Dieu de toute grâce» et la position danslaquelle nous sommes placés est celle de bénéficiaires de Sa grâce... Le terme faveurest le synonyme biblique le plus proche du mot grâce. La grâce, c'est la faveur et lafaveur, c'est la grâce ; et elle trouve son plus grand triomphe et sa plus grande gloiredans la sphère de l'impuissance humaine. La grâce cesse d'être grâce si Dieu estcontraint de la retirer à cause de l'échec ou du péché de l'homme. En fait, la grâce nepeut pas être exercée là où il y a le moindre degré de mérite humain à reconnaître.Dieu ne peut pas proposer de faire moins dans la grâce pour celui qui est rempli depéché qu'il n'aurait fait si cet homme avait moins de péché dans sa vie. La question dupéché a été mise de côté pour toujours, et une grâce/faveur égale est étendue à tousceux qui croient. Ainsi, la grâce ne peut pas être augmentée ni être diminuée.

Romains 5:17 déclare : « ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du donde la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul ». Cette compréhensionde la Grâce de Dieu est fondamentale pour le christianisme. De plus, la grâce seulepeut nous libérer, non seulement du châtiment du péché, mais aussi du pouvoir dupéché. Romains 6:14 dit : « Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisquevous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce ».

Il est possible que le plus grand besoin dans l'église de Jésus-Christ aujourd'huic'est un « réveil de grâce » et notre désir, c’est qu'en étudiant les leçons qui vontsuivre, vous puissiez « [croître] dans la grâce et dans la connaissance de notreSeigneur et Sauveur Jésus-Christ ». 2 Pi. 3:18.

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Leçon 1

« Le grand besoin de l'homme : une véritable connaissance de Dieu »

A. Introduction La vie chrétiennen'est autre qu'une marche de foi. Cependant, pour que la foi puissefonctionner, il faut connaître la Parole, et ceci grâce à l'Esprit. Nous devonsd'abord savoir ce que Dieu a fait, avant de croire en Lui et de compter sur Luipour le faire.

B. Un exemple de l'Ancien TestamentJosué 2:9-11 - Jéricho était une ville vaincue, mais les Israélites ne« savaient » pas ce que Dieu avait fait. Ils n'avaient aucune idée que leshabitants de cette ville, pendant quarante ans, avait été paralysé de peur. Levrai problème c'est qu'ils ne connaissaient pas leur Dieu ; c'est pourquoi ilssont restés dans le désert.

C. Le rôle de l'EspritL'Esprit de vérité nous enseigne la vérité par le moyen de notre pensée, la penséespirituelle, qui compte sur Lui. Cette connaissance dans la tête nous donne les faits surlesquels nous exerçons notre foi ou comptons. Avec le temps, à travers une compréhensionplus profonde de la vérité, il y a, à la fois, la connaissance dans la tête et la connaissancedans le cœur ; non seulement nous croyons, mais maintenant nous savons par expérience.Pro 24:3 - Un verset intéressant à prendre en considération - Pro 23:7

D. Notre grand besoin Il serait utile de réfléchir sérieusement à ce qui est probablement l'un des plus grands

besoins des chrétiens. Il y a une chose sur laquelle repose la fondation de la foichrétienne. C'est un facteur très important dans cette vie et dans cette marche de lafoi : c'est la connaissance... En fait, nous pourrions être plus spécifiques en disant quel'homme a un grand/énorme besoin d'une VRAIE CONNAISSANCE DE DIEU. Jean17:3. Notez que Jésus définit la vie éternelle, non pas comme une durée de temps,mais plutôt une connaissance de Dieu...

Ep. 1:17 - Ceci est la prière de Paul pour l'Eglise d’ Ephèse. Notez qu'il ne prie paspour quelque chose de nouveau, mais plutôt pour que Dieu Se révèle à eux. Ensuitedans le verset 18, Paul poursuit sa prière en demandant que Dieu ouvre les yeux deleur entendement (cœur) afin qu'ils CONNAISSENT...

E. Notre confiance sera toujours proportionnelle à notre connaissance Nous pourrions dire ceci : Nous sommes incapables de faire confiance à quelqu'un

que nous ne connaissons pas ; mais d'autre part, nous ne pouvons que faireconfiance à celui que nous connaissons vraiment. Aucun effort n'est nécessaire ; celase fait naturellement.

Réfléchissez à ceci : Notre confiance sera toujours proportionnelle à notreconnaissance ; ce qui signifie que moins nous connaissons Dieu, plus nousferons confiance à d'autres choses. Romains 10:14 : « comment croiront-ils encelui dont ils n’ont pas entendu parler ? »

Voyons quelques autres passages bibliques : Col. 1:9, 10. Ici encore Paul est en trainde prier pour une « connaissance de Sa volonté, une connaissance de Dieu ». Phi.3:7, 8

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F. Nous ne pouvons Le connaître qu'à travers Sa Parole Dieu nous a donné Sa Parole afin de Se révéler à nous, et c'est seulement à travers

Sa Parole que nous pouvons Le connaître, connaître Sa sagesse, Sa volonté, Sonamour infini, Sa toute-puissance, Sa fidélité, Sa sainteté, Sa vérité, Sa bonté, Sa grâce

et Sa miséricorde. C'est seulement à travers SaParole que nous pouvons savoir ce qui Lui plaît et cequi ne Lui plaît pas ; il n'y a pas d'autre moyen. Phi.3:10 Réfléchissez un peu à ceci : Supposons quenous devons nous rendre dans un pays étranger, pourapprendre une autre langue et une autre culture, dansle but d'expliquer notre Dieu à ceux qui n'en ontjamais entendu parler. Comment pourrons-nousexpliquer un Dieu que nous ne connaissons pas ?

Esaïe 1:2, 3« Le boeuf connaît son possesseur… Israël ne CONNAIT rien ». Osée 4:6a... Nousconstatons le même problème aujourd'hui, des gens qui sont en train d'être détruitsà cause du manque de connaissance.

G. Jésus - Le monde ne L'a point connu Jean 1:10-11 Notez « Les siens ne L'ont point reçu... » Pourquoi ? Parce qu'ils ne

L'ont pas connu. D'autre part, 2 Pi. 3:18 ; Jé. 9:23-24

H. Quelques pensées en prendre en considération 2 Pierre 1:2, 3 annonce très clairement notre besoin de LE CONNAITRE. La vie chrétienne victorieuse n'est pas une méthode ou une technique ; elle n'est pas

non plus une imitation de Jésus-Christ par l'homme ; ce n'est pas une imitation deChrist, mais une participation de Christ. C'est Jésus-Christ vivant Sa vie en nous et àtravers nous. Mais si nous ne savons pas à la fois ce qu'Il a fait et ce qu'Il est en trainde faire, nous finirons tout comme ceux du temps d'Osée, DETRUITS PAR MANQUEDE CONNAISSANCE...

I. Une grande mise en garde - Certains ne connaissent pas, maisbeaucoup rejettent la vérité

Romains 1:18 « des hommes quiretiennent/suppriment la vérité dans l'injustice »

Il apparaît plutôt clairement de ce que dit l'Ecriture quel'homme rejette souvent la vérité.

Revenons à Osée 4:6. Comme nous l'avons déjà mentionné, la première partie duverset parle d'un « manque de connaissance ». Cependant, dans la seconde partiedu verset, on parle du rejet de la connaissance : « Puisque tu as rejeté laconnaissance, je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce ». L'idéeétant : ils avaient rejeté la connaissance, alors Dieu les empêchera d'être prêtres,leaders et témoins pour Christ. Le gros problème ici c'est que du fait qu'ils ont rejetéla vérité, ils ne marchent plus par la foi, alors ils se sont mis à dépendre d’eux-mêmes, suivant leur propre voie et faisant leur propre volonté.

Cela ne veut pas dire que Dieu n'est pas plein de grâce. Le fait est tout juste le

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contraire. Il est absolument plein de grâce, mais au même moment Il est juste.

J. Quelques exemples de ceux qui, dans la Bible, ont rejeté la vérité Ge. 3:6 - Adam a rejeté la vérité (ou les instructions de Dieu) et a mangé le fruit. Dieu

était plein de grâce/patient envers Adam et lui a parlé. (v. 8-13) Mais ils n'ont pasreconnu ce qu'ils avaient fait ; ils ont plutôt marché dans l'incrédulité, en rejetant lavérité ; et ils ont fini par tenter de rejeter leur culpabilité sur quelqu'un d'autre ; et toutcela a entraîné la mort/séparation/destruction.

Ge. 4:3-10 - Il est plutôt clair dans la Bible que Caïn et Abel savaient quel type desacrifice Dieu voulait. Abel, par la foi, a suivila voie de Dieu, mais Caïn n'a pas cru enDieu et a donc rejeté la vérité et suivi sapropre voie. La conséquence est que lesacrifice de Caïn n'a pas été acceptable auxyeux de Dieu. Remarquez la patience, labonté et la grâce dont Dieu a fait preuve enraisonnant avec Caïn dans les versets 6 et7. Cependant, le fait que Caïn a continué arejeter Dieu et Ses tentatives de le raisonneront conduit à sa mort/séparation/destruction.Ge. 4:9-16

Passons maintenant à Noé et au temps dudéluge dans Ge. 6-7. Les gens étaient trèsméchants et leur façon de vivre n'était pas

celle que Dieu voulait. Ge. 6:5, 11, 12. Comme Adam, Eve, Caïn et Abel, ils avaientégalement rejeté Dieu et la vérité. Dans les versets 3, 6, 7 et 13, nous voyons Dieu,patiemment, gracieusement et dans l'amour, en train de les avertir qu'Il allait leurdonner 120 ans pour changer de mentalité et accepter Sa vérité, sinon, ils ensubiraient les conséquences. Evidemment, nous connaissons la suite ... Seuls Noé etsa famille qui ont cru en Dieu et se sont reposés dans Sa vérité, n'ont pas été détruitspar le déluge.

Ge. 11:1-11 - Les gens de Babel - Dans Ge. 9:1, 7, Dieu avait demandé à Noé et auxautres d'être féconds, de multiplier et remplir la terre. Mais ici encore, nous voyonsl'homme en train de rejeter la vérité et suivant sa propre voie ; et la conséquence, unefois de plus, c'est la mort/séparation/destruction.

K. La vérité biblique est centrée sur Jésus-Christ

Il est « le chemin, la vérité et la vie » - Jean 14:6. Christ est venu « plein de grâce etde vérité » - Jean 1:14-17. Si nous rejetons la vérité, c’est qu’au fond, nous sommesen train de rejeter Jésus-Christ Lui-même et en train de « Le crucifier de nouveau etde L'exposer ouvertement à la honte » Hé. 6:6.

Paul donne un sérieux avertissement : Gal. 1:6-9 - Et encore dans le chapitre 3,les versets 1 à 3. Ne nous laissons pas tromper ; ne nous laissons pas induire enerreur et ne rejetons pas la vérité.

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Leçon 2

« Le premier amour »

A. L'Eglise d'Ephèse était une bonne église

Ap. 2:1-3 - Un message à l'Eglise d'Ephèse. Notez encore les versets 2 et 3. C'étaitune bonne église, l'église avec laquelle l'Apôtre Paul a passé plus de temps qu'avecn'importe quelle autre. Les membres étaient serviables, ilsétaient fermes ; ils s'étaient mis à part et prêts à sesacrifier ; ils faisaient beaucoup de bonnes choses.Cependant, verset 4 - ils avaient abandonné, non pasperdu, mais abandonné leur premier amour ...

QU'EST-CE QU'UN PREMIER AMOUR ? Le premieramour est cette relation initiale (amour de lune de miel)avec Christ après le salut, et dont le résultat est une foisemblable à celle d'un enfant.

Notez trois choses qu'on nous dit dans le verset 5 :1. « Souviens-toi donc d’où tu es tombé ». Rappelez-vous comment c'était au début,

quand nous avons fait la connaissance de Christ : nous étions impatients de passerdu temps dans la Parole, à apprendre davantage sur Lui ; nous étions impatients deprier et d'aller à l'église.

2. « Repens-toi ». Ce mot « repentir » veut dire changer de mentalité. Changez votremanière de penser et revenez à votre mentalité du début.

3. « Et pratique tes premières œuvres ». Le temps passé dans la prière, dans laParole, à jouir de notre relation avec le Sauveur ; c'étaient des temps spéciaux ;nous n'avions pas à forcer les choses, cela se faisait tout naturellement.

Notez la fin du verset 5 : « sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier ». Leschrétiens doivent être du sel et de la lumière, et je crois que ce que le Seigneur veutdire ici c'est que nous ne serons plus la lumière pour ceux qui nous entourent.

B. Aujourd'hui, beaucoup de chrétiens ont abandonné leur « premier amour »

En ceci se trouve une image de beaucoup de chrétiens et debeaucoup d'églises aujourd'hui, et en regardant un peu partoutdans le monde, nous voyons le même problème. Des bonschrétiens pleins d'amour qui sont en train de lutter dans leurrelation avec le Seigneur ; luttant dans leur service pour Lui ;luttant dans leurs relations les uns avec les autres. Ce sontdes gens qui sont fidèles à l'église, qui sont abattus par lesproblèmes de la vie. Beaucoup ont perdu leur joie et leur zèlepour le Seigneur et, comme le dit Ap. 2, ont abandonné leurpremier amour..., par conséquent, Dieu a éteint leur lumière.

Dans beaucoup d'églises qui enseignent bien la Bible, il y a uncertain nombre de familles qui étaient à une époque des piliers de l'église. Certainsétaient pasteurs, d'autres des anciens ; ils dirigeaient des études bibliques dans leursmaisons et enseignaient à l'école du dimanche ; ils amenaient des gens à Christ, et

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amenaient des gens à l'église, mais aujourd'hui, ils n'ont plus aucun intérêt pour leschoses spirituelles. Beaucoup se sont séparés de leurs conjoints ; leurs familles se sontdisloquées, leurs enfants sont en train de lutter, et pour la plupart, ils ne lisent plus laBible et ne vont plus à l'église... ils ont abandonné leur premier amour.

C. Une lettre triste, mais vraie

Ce qui suit est une portion d'une lettre émanant d'un séminariste en Inde :« Je me porte bien, sauf que je suis constamment frustré à cause de mes défaites et échecs.Je suis en lutte avec le péché. Je sais que c'est le péché et je ne veux pas le commettre,mais c'est devenu une contrainte . Je sens cette soudaine obligation, et voilà, je tombededans. Le manque d'une relation appropriée avec d'autres croyants est un fait qui ajoute àma frustration. Je me sens seul presque chaque jour. Ici, les étudiants parlent théologie,pensent théologie et argumentent théologie, mais nul ne semble avoir fait l'expérience del'amour de Dieu. Nous sommes tous victimes de l'intellectualisme et avons sérieusementbesoin du médicament d'amour mutuel et de préoccupation les uns pour les autres. Dansquatre mois, j'aurai mon diplôme, mais je n'ai presque rien appris dans ma vie chrétiennepratique. J'ai bourré ma tête avec beaucoup de théologie, mais ma vie sociale, spirituelle etmorale s'est dégradée. Comment pourrai-je annoncer la Parole de Dieu aux autres alors quela Parole n'est pas réelle en moi ? Je n'ai jamais eu autant besoin de prière qu'aujourd'hui.Je suis en train de perdre ma foi. J'ai l'impression que le christianisme est une liste de cequ’il faut faire ou ne pas faire. Je n’ai encore goûter au vrai christianisme, alors priez pourmoi. »

D. Le christianisme du terrain de courses

Il apparaît que Romains 10:2 touche le problème. J'ai entendu un homme décrire ceverset comme « christianisme du terrain de courses » ; il y abeaucoup d'activités mais pas d'avancement. Nous nefaisons que tourner en rond, sans aller nulle part. Lechristianisme du terrain de courses conduit à une chose -des chrétiens épuisés, abattus, sans foi et infructueux, quin'ont aucune puissance dans leurs vies pour continuer laroute.

Il y a aujourd'hui un mot souvent utilisé dans lechristianisme ; ce mot c'est engagement. Ce motengagement porte en lui l'idée de servir le Seigneur àtravers nos propres efforts, par notre propre force -

consacrez-vous au Seigneur, nous dit-on ; re-consacrez votre vie ; dédiez votre vie ;re-dédiez votre vie. Il est clair dans la Bible que ce n'est pas ainsi que Dieu nousdemande de vivre la vie chrétienne. (Ro. 7:18 ; Jean 6:63)

E. Le même problème de tous les temps

Ceci n'est pas un problème nouveau, mais plutôt un problème dont souffre l'églisedepuis le commencement. Galates 3:1-3 ; Galates 5:7 - (Situation similaire à celle del'Eglise d'Ephèse que nous avons vue dans Ap. 2)

F. Le remède de Dieu au dilemme de l'homme

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Quelle est la réponse au christianisme du terrain de courses ? Nous sommes conçuspour courir par la force de Dieu, et non par la force que nous pouvons dégager…Ci-après sont certains passages bibliques qui pourront nous aider : 1Co. 15:9, 10 ;Col. 1:29 ; Phi. 2:13.

Voyons encore notre commentaire précédent : « Nous sommes conçus pour courir parla force de Dieu, et non la force que nous pouvons dégager ». 2 Co. 12:9, 10 ; Es.40:29-31.

Il y a aujourd'hui beaucoup de chrétiens qui chutent misérablement dans le ministère,du fait qu'ils courent par leur propre force. Les pasteurs, missionnaires et enseignantsde l'école du dimanche, partout dans le monde, sont des chrétiens épuisés, abattus,sans foi et infructueux. Jean 15:4-6 ; Actes 5:38, 39. Je veux mettre l'accent sur ceci :SI C'EST UNE ŒUVRE DE L'HOMME, CELA N'ABOUTIRA A RIEN. MAIS SI C'ESTUNE ŒUVRE DE DIEU, VOUS NE POUVEZ PAS L'ARRETER.

G. Notre grand besoin d'un « Réveil de Grâce »

Il est possible que le plus grand besoin dans l'église de Jésus-Christ aujourd'hui soitun réveil de grâce… 2 Pierre 3:18 -« Mais croissez dans la grâce ». La grâce est le

canal que Dieu a choisi non pas seulement pour noussauver, mais aussi pour donner de la force à nos vies. Lagrâce est un don gratuit de Dieu, une faveur imméritée, Dieutravaillant pour l'homme ... nous ne faisons rien pour cela.Partout où nous nous tournons dans nos Bibles, nousvoyons la grâce de Dieu. 2 Co. 9:8-14 ; Jean 1:14,16-17 ;Tite 3:5-7

La vraie grâce biblique est beaucoup plus qu'une simpleprière qui est dite à table ; Romains 5:17 dit : « Ceux quireçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice

régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul ». Cette compréhension de lagrâce de Dieu sert de fondation pour le christianisme… De plus, la grâce seule peutnous libérer, non seulement du châtiment du péché, mais aussi du pouvoir du péché...Romains 6:14.

H. La grâce définie et expliquée

Dieu nous est révélé comme étant « le Dieu de toute grâce », et la position danslaquelle nous sommes placés est celle des bénéficiaires de Sa grâce... Le terme «faveur » est le synonyme biblique le plus proche du mot « grâce ». La grâce, c'est lafaveur ; la faveur, c'est la grâce ; et cela trouve son plus grand triomphe et gloire dansla sphère de l'impuissance humaine. La grâce cesse d'être grâce si Dieu est obligé dela retirer à cause de l'échec ou péché de l'homme. En fait, la grâce ne peut pas êtreexercée là où il y a le moindre degré de mérite humain à reconnaître. Ro. 11:6

Dieu ne peut pas proposer de faire moins dans la grâce pour celui qui est rempli depéché qu'Il n'aurait fait si cet individu avait été moins pécheur. La question du péché aété mise de côté pour toujours, et une grâce/faveur égale est étendue à tous ceux qui

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croient. Ainsi, la grâce ne peut pas être augmentée, ni diminuée.

I. L'accent que Paul met sur la grâce

La grâce de Dieu est notre plus grand besoin. Si nous observons les 13 épîtres de Pauldans le Nouveau Testament, nous verrons qu'il commence chacune par le mêmemessage et termine par le même message. Dans chaque épître, après les salutations,il fait ce commentaire : « Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieunotre Père et du Seigneur Jésus-Christ ». Et il termine chaque épître avec ceci : « Quela grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ».

La première fois, nous voyons ceci dans :Romains 1:7 ; Romains 16:241 Co. 1:3 ; 1 Co. 16:232 Co. 1:2; 2 Co. 13,14Galates 1:3 ; Galates 6:18Ep. 1:2 ; Ep. 6:24Phi. 1:2 ; Phi. 4:23Col. 1:2 ; Col. 4:181 Thess. 1:1; 1 Thess. 5:282 Thess. 1:1, 2 ; 2 Thess. 3:181 Ti. 1:2 ; 1 Ti. 6:212 Ti. 1:2 ; 2 TI. 4:22Tite 1:4 ; Tite 3:15Philémon 3 ; Philémon 25

Même Pierre fait la même chose : 1 Pierre 1:2 ; 2Pierre 1:2. Enfin, remarquez comment le Seigneur a choisi de conclure la Bible. Ap.22:21

J. Conclusion Comment obtenons-nous la grâce de Dieu ? Par la foi enfantine. Col. 2 :6 ; Ro. 5 :2.

J'aimerais vous laisser avec cette dernière pensée: LA SEULE CHOSE QUI NOUS QUALIFIE POUR LE SERVIR C'EST LA GRACE, ET

NOTRE SEULE RESPONSABILITE C'EST DE CROIRE. Jean 6:28, 29

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Leçon 3

« Nous ne sommes pas sous la loi, mais sous la grâce »

A. Les chrétiens ne sont pas sous ce « vieux système de la loi juive » Commençons par Romains 6:14. « Nous ne sommes pas

sous la loi, mais sous la grâce ». Il serait utile de définir leterme « loi » employé ici dans Ro. 6:14.

Fondamentalement, le terme « loi » tel qu'il est employé ici,fait référence à ce vieux système légal des Juifs, quidemandait au peuple d'écouter la parole, d'obéir, pourensuite recevoir la bénédiction. De. 28:1-2.Fondamentalement, nous pouvons dire que jusqu'au tempsde Christ, les Juifs travaillaient pour Dieu, parce que la loicommence par poser la question : « que doit fairel'homme » ? Cependant, comme nous pouvons le voir dans Ro. 6:14, les chrétiens nesont sous aucun « système légal » pour gagner l'acceptation ou l'approbation de Dieu.

B. Un mot d'avertissement N'étant pas sous la loi, cela ne veut pas dire que nous somes libres de satisfaire nos

désirs charnels - Gal. 5 :13. Mais cela veut dire que nous sommes libres de marcheravec Dieu et de mener une vie exempte du pouvoir du péché, à travers Sa force et nonpas par notre force. Ro. 6:14a

C. Une erreur courante dans le christianisme Il semble y avoir une erreur courante dans le

christianisme aujourd'hui, et qui consiste à mélanger laloi et la grâce. Lewis Sperry Chafer, dans son livre «Grace the Glorious Theme » (Grâce, thème glorieux),fait ce commentaire : « Si ce n'est pas 100% grâce,alors c'est la loi. »

D. Il est impossible de mélanger la loi et la grâce Nous ne voyons nulle part dans la Bible un mélange de

loi et de grâce... c'est impossible. Romains 11:6 ; Mt. 9: 16, 17 - Jésus n'est pas venu pour rapiécer (reparer)l'ancien ; Il offrait quelque chose de tout à fait nouveau. Le nouvel enseignement de lagrâce ne peut pas avoir sa place dans l'ancien enseignement de la loi.

E. Exemple - Le double ministère de Christ Ces deux principes, loi et grâce, sont totalement séparés, même dans les

enseignements de Christ. Romains 15:8, 9. Notez le v. 8 - pour les Juifs, Il devaitaccomplir les promesses faites à leurs pères, mais dans le v. 9, Il était le dispensateurde la miséricorde aux Païens. Jésus avait une relation unique avec la nation d'Israël.C'est Lui qui a accompli les grandes promesses messianiques faites au peuple juifseul. Je trouve très intéressant ce qu'Il a dit au début de Son ministère. Mt. 15 :24. Il afait un commentaire similaire à Ses disciples dans Mt. 10:5-7. En tant que Juif, Il apersonnellement reconnu, gardé, enseigné et mis en application la loi. Cependant, en

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tant que Sauveur et espérance du monde, Il a établi une nouvelle manière de vivre quiappartient aux croyants sous la grâce.

S'adressant à un chef des juifs, Jésus a fait ce commentaire : Mt. 19: 17. Mais ens'adressant à un groupe de personnes qui seraient sauvées par la grâce, Il a dit : Jean6:27-29.

Réfléchissons un peu à ceci : La loi commence par poser la question : que doit fairel'homme ? Luc 10:28. La grâce, de son côté, commence avec la question : qu'est-ceque Dieu a fait ? Jean 3:16 serait un parfait exemple. « Car Dieu a tant aimé lemonde, qu'Il a donné ... » Ces deux principes opposés, loi et grâce, ne doivent pasêtre réconciliés – il y a une division claire et nette entre eux.

F. Le grand débat Tournons-nous maintenant vers un passage biblique

plutôt intéressant : Actes 15:1, 2 et 6-10.L'argumentation ici concerne la loi, et la placer surles enfants de la grâce, c'est tester ou provoquerDieu. Notez le v. 10 encore : c'est un jouginsupportable ... C'est insupportable!

G. Le joug de Christ est un joug léger Cependant, voyez ce que Jésus dit concernant la

marche par la foi et la vie sous la grâce. Matthieu 11:28-30. J'aimerais relever deuxchoses dans ce passage biblique :1. Verset 29 - « ... prenez mon joug sur vous ». Quel est le seul joug que Jésus met

sur nous ? C'est un joug de foi. Encore Col. 2:6Dans le même verset, Il dit : « ... recevez Mes instructions, car Je suis doux ethumble de cœur ». Jésus n'exige pas beaucoup de choses de nous. 2 Pierre 1:3. -N.B. L'expression « RECEVEZ MES INSTRUCTIONS », dans Mt. 11:29 et « aumoyen de la connaissance de celui qui… », dans 2 Pi. 1:3

2. Verset 30 - Son joug est léger, contrairement à l'insupportable « joug de la loi »dans Actes 15:10.

H. Conclusion La Bible est très claire : les chrétiens ne doivent pas être embrouillés avec le joug de

servitude (la loi). J'aimerais terminer par ce passage biblique - Galates 5:1.

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Leçon 4

« Comme Jésus a été envoyé dans le monde, de même Il nous envoie dans lemonde »

A. Introduction Commençons en disant que le christianisme est plus qu'une religion. C'est une

manière de vivre... Et Jésus-Christ est le contenu même de la vie dans la foichrétienne.

B. Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est Lui qui le fera 1 Thess. 5:24 - Notez que celui qui nous appelle, est celui-là même qui accomplira

ce qu'Il nous appelle à faire. Un exemple parfait de ceci se trouve dans 1 Thess.4:7 qui dit : « Dieu nous a appelés à la sainteté ». Cependant, « Le Seigneur estfidèle, Lui qui vous a appelés à vivre une vie de sainteté, et c’est Lui qui le fera(paraphrase) ». 2 Thess. 3:3-5

Un autre passage biblique qui clarifie bien ceci c'est Phi. 2 :13. Nous devonscommencer à croire en Jésus-Christ, non pas seulement à cause de la mort qu'Il asubie pour nous racheter, mais aussi à cause de la vie qu'Il vit et qu'Il desire de vivre àtravers nous.

Romains 5:10 - Notez que nous sommes réconciliés (ramenés de la position d'ennemià la position d'ami) par Sa MORT ; cependant, ce verset continue en disant que noussommes sauvés (une autre version traduit ce mot « sauvé » comme une délivrancequotidienne de la domination du péché) par Sa vie.

C. Tout comme nous avons cru en Christ, de même nous devons marcher Nous devons devenir dépendants de la VIE DE CHRIST en nous. Un verset clé dans

tout ceci c'est Colossiens 2:6. Comment sommes-nous arrivés à Le connaître ?

Le premier pas c'était de savoir que nous ne pouvons pas nous sauver nous-mêmes

Deuxièmement, rappelez-vous la leçon 1 : Nous avons dû avoir CONNAISSANCEde ce que Jésus-Christ a fait pour nous.

Troisièmement, nous avons cru et reçu la grâce de Dieu -- la vie éternelle.Maintenant, le Seigneur est en train de nous dire ici dans Col. 2:6 de marcher de lamême manière, ce qui commence quand nous arrivons à la fin de nos efforts pour

vivre la vie chrétienne ; puis nous devons SAVOIR ce que Christ a fait pour nous etcroire pour recevoir.

Réfléchissez un peu à ceci : S'il est effectivement vrai que Jésus vivra Sa vie en nouset à travers nous sur la terre aujourd'hui comme Il a une fois vécu Sa propre vie surcette terre, alors il est à la fois intéressant et nécessaire de découvrir comment Il avécu à l'époque, afin que nous puissions savoir comment Il vivra à travers nousaujourd'hui.

D. Tout comme Jésus a été envoyé dans le monde par le Père, de même Il nous envoie

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Quelques passages bibliques à prendre en considération : Jean 6:57 ; Jean 17 :18 etJean 20 :21.Tous ces passages nous disent que comme Jésus a été envoyé dans le monde parle Père, de même Il nous envoie dans le monde.

E. L'exemple donné par Christ en ce qui concerne une vie de dépendance Maintenant, la question devient : Comment Jésus a-t-Il été envoyé ? Ces 3

passages bibliques clarifient bien qu'Il a été envoyé, totalement dépendant duPère. Jean 5:19 et 30 ; Jean 6:38 ; Jean 8:28.

Maintenant, je voudrais dire ceci : Nous ne pouvons pas faire plussans Jésus, que Lui n'a pu faire sans le Père. (Jean 15:5)Maintenant, qu’est-ce que le Père a pu faire à travers le Fils ?Tout. Jean 14:10. Qu'est-ce que Jésus-Christ peut faire à traversvous et moi ? Tout. Phi. 4 :13 Comment Jésus a-t-Il été envoyé ?En toute dépendance du Père. Comment sommes-nous envoyés ?Jean 6:28, 29

F. Jésus était homme, exactement comme Dieu voulait que l'hommesoit

Jésus-Christ est tout ce que nous devons savoir de Dieu : Jean1:1. Malgré qu'Il était au commencement avec Dieu et était Dieu et est Dieu, en venantsur la terre, Il est devenu homme ; mais Il est devenu homme exactement comme Dieuvoulait que l'homme soit et a agi exactement comme Dieu veut que l'homme agisse –marchant jour après jour dans cette relation avec le Père que Dieu veut voir existerentre l'homme et Lui.

De la même manière, Jésus-Christ nous envoie dans le monde pour vivre nos viescomme Dieu veut que l'homme vive sa vie, et agir comme Dieu veut que l'hommeagisse – marchant jour après jour dans cette relation avec Jésus-Christ que Dieu atoujours voulu voir exister entre l'homme et Lui.

Réfléchissez un peu à ceci : toute la grâce inépuisable de Dieu est disponible pourl'homme qui, par la foi, se rend disponible pour Dieu. Romains 12:1. Et Jésus-Christétait ce type d'homme. Jean 8:28, 29. Totalement disponible pour le Père –dépendance totale – foi parfaite. Philippiens 2:6-8

G. Conclusion Romains 11:36 - Du Père - A travers le Père - Pour le Père. Voilà la vie de Christ sur

la terre, depuis Bethlehem jusqu'au Mont des Oliviers. Et comme le Père a envoyé leFils, de même Il nous envoie. Notre relation avec Jésus-Christ doit être ce qu'a été Sarelation avec le Père.

La volonté de Dieu pour nos vies ne peut se réaliser que dans l'énergie et la puissancede Jésus-Christ qui demeure en nous, comme Il a marché, à l'époque, dans l'énergieet la puissance du Père qui demeurait en Lui.

C'est de Lui, par Lui et pour Lui... voilà ce que Paul voulait dire dansPhilippiens 1:21.

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Leçon 5

« L'exemple donné par Christ dans la marche par la foi - Les cinq mille personnesnourries »

A. Introduction Un jour, quelqu'un a dit : « Ce n'est pas difficile de vivre la vie chrétienne ; c'est

impossible... C'est-à-dire sans Jésus-Christ ». Cependant, Romains 8:17 - Cohéritiers de Jésus - Tout ce qu'Il est et tout ce qu'Il

a est à nous si, tout simplement, nous croyons, nous nous reposons et marchonspar la foi en dépendant de Lui. Nous devons croire pour recevoir tout ce qui a déjàété fait pour nous. Hébreux 4:2 et Romains 5:2 (Accès par la foi à la grâce danslaquelle nous nous tenons présentement.)

B. La foi est tout ce qu'il faut pour vivre la vie chrétienne Tout ce que Jésus est, est à notre disposition si nous marchons par la foi, et la foi

est tout ce qu'il faut pour vivre la vie chrétienne. Col. 2:6, 7 Au tout commencement, dans le livre de Genèse, Abraham a appris cela, et ce que

Paul a eu à dire de lui est très intéressant. Ro. 4:19-21. Encore, la foi est tout cequ'il faut pour vivre la vie chrétienne, et c'est cette leçon que Jésus a vouluenseigner à Ses disciples en nourrissant 5000 personnes ; mais eux, comme nous,étaient très lents à apprendre.

C. Cinq mille personnes, et toutes ces personnes avaient faim

Dans Marc 6, nous avons le récit de Jésus nourrissant 5000 personnes. Mc. 6:34-36 - Pour les disciples, cela semblait être la seule chose raisonnable à

faire... renvoyer les gens pour qu'ils aillent chercher à manger. Mt. 14:21 (5000 hommes, plus les femmes et les enfants) C'était là un grand

nombre de personnes et, pour les disciples, il n'y avait apparemment pas d'autrealternative que de les renvoyer... mais ... notez la réponse de Jésus dans le verset37a: « Donnez-leur vous-mêmes à manger ». Voyez la réponse des disciples dansle verset 37b. En réalité, ce qu'ils étaient en train de dire, c'est ceci: Il est impossiblepour nous de trouver assez de nourriture pour tous ces gens ... Impossible, eh bien,oui, c'est vrai, humainement parlant, et c'est exactement pourquoi Jésus allait lefaire. Il allait leur montrer comment faire l'impossible.

D. S'il y existe une quelconque explication humaine pour nos vies, nous nesommes pas en train de vivre la vie chrétienne

La vie chrétienne ne peut être expliquée qu'en termes de Jésus-Christ. S'il y a unequelconque explication humaine pour nos vies, si nous pouvons expliquer nos viesen termes d'effort humain ou force de la volonté ou talents ou argent ou courage ouintellect ou dévouement ou sacrifice, alors, bien que nous puissions posséder la viechrétienne, nous ne la vivons pas.

Si la manière dont nous vivons nos vies en tant que chrétiens peut être expliquéeen termes humains, alors il n'y a pas de différence entre nous et nos voisins oucollègues non sauvés, parce que la manière dont ils vivent leurs vies peutégalement être humainement expliquée. Ainsi donc, la seule différence qu'ilsvoient c'est que nous sommes religieux.

E. La solution de Philippe

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Tournons-nous vers Jean 6 et un autre récit de la manière dont les 5000 personnesont été nourries, pour voir comment Jésus a fait cela. Jean 6:5, 6. Notez la réponse

de Philippe dans le verset 7. Iln'y avait absolument aucuneidée concernant le miraculeuxdans sa tête ; sa seule solutionétait l'argent. En ce qui leconcerne, Jésus n'entrait pasdans cet ordre d’idée. Si, à laplace de Philippe, un athéematérialiste avait été consulté, lapremière question qu'il auraitposée serait : « De quellesomme d'argent disposez-vous ? » Aucune différencedonc entre l'athée et Philippe.

Philippe n'avait pas appris àdépendre de Jésus. Pour lui,

leurs ressources financières étaient tout ce qu'il y avait d'important. .. Jésus-Christn'était pas important.

Il serait bon de s'arrêter ici et de demander : « Au cours des dernières 48 heures,dans chaque situation de la vie, avons-nous pris Jésus-Christ en considération ouL'avons-nous, comme Philippe, considéré non important ? »

F. Un garçon et son repas Revenons à Marc 6 et aux disciples. V. 38a - Notez la réponse de Jésus aux

disciples : « ALLEZ VOIR ». Quand ils sont allés pour voir, André a trouvé un petitgarçon avec un repas, mais, commePhilippe, notez sa réponse. Jean 6 :8, 9 - Iciencore, aucune dépendance de Christ.Jean 6 :10-13. Pourquoi 12 paniers ?Probablement un pour chacun desdisciples douteurs.

G. Un miracle Jean 6 : 14 - UN MIRACLE - Absolument aucune explication humaine. Il y a un

secret à ce miracle que Jésus a opéré. Un secret qu'Il voulait partager avec Sesdisciples et qu'Il veut également partager avec nous ... passer à côté de ceci, c'estpasser à côté de l'objet de tout ce passage biblique.

H. Par la foi Voyons encore Jean 6 :11. Qui Jésus a-t-Il remercié ? De qui était-Il en train de

dépendre ? Dieu, le Père. Vous vous rappelez Jean 5 :19 et 30 dont nous avonsparlé dans la leçon précédente ? Dans tout ceci,quelle leçon Ses disciples ont-ils apprise ?AUCUNE ! Ils n'ont rien appris de cela ; et nousallons le voir bientôt.

I. Par la foi, Jésus ressuscite Lazare Avant de poursuivre notre étude, il serait utile

pour nous d'examiner un autre exemple decomment Jésus accomplit l'impossible.

Dans Jean 11, Jésus est face à une autresituation impossible. Son ami Lazare est mort -Jean 11:38-44. Comme nous l'avons dit, une

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autre situation impossible. Cependant, tout comme Il a nourri les 5000 personnes,Jésus, ici encore, a simplement remercié Son Père (v. 41) et ensuite, en totaledépendance de Son Père, Il s'est tenu devant la tombe et a crié : « Lazare, sors ! »Un sujet de méditation très intéressant : Et si Jésus n'avait pas prononcé le nom deLazare ? Jean 5:28 nous donne notre réponse : toutes les tombes de la terreauraient été vidées.

J. Jésus demande aux disciples de partir Revenons dans Marc 6:44, 45. Pourquoi, selon vous, Jésus a-t-Il demandé aux

disciples de partir ? Eh bien, il se pourrait qu'Il leur a demandé de partir sans Luiparce qu'ils n'ont rien appris du miracle des 5000 personnes nourries. Marc 6 :51,52 - Leurs cœurs étaient devenus insensibles et durs, et ils avaient perdu leurcapacité à comprendre. Marc 8 :17-21 - Les voici, appelés à être apôtres, lescompagnons les plus proches de notre Sauveur ; ils vivaient et marchaient etparlaient avec Lui, et pourtant, leurs cœurs étaient devenus durs et insensibles.Mais, ô grâce, miséricorde et patience de Jésus-Christ. Après avoir, dans unpremier temps, vu le miraculeux sans rien en tirer comme leçon, Jésus a, trèspatiemment donné aux disciples une autre opportunité d'apprendre la même leçon.Seulement, cette fois, dans un cadre différent.

K. Par la foi, Jésus, aussi bien que Pierre, ont marché sur l'eau Après avoir reçu l’ordre de partir sans Jésus, ils se sont retrouvés au milieu d'une

tempête en mer. Mt. 14 :21-24 - Le dos péniblement courbé et tous leurs musclesdouloureux, ils luttèrent contre cette tempête ; et à la quatrième veille de la nuit (3heures du matin), Jésus vint vers eux en faisant l'impossible. Mt. 14 :25 - Commenta-t-Il fait l'impossible ? Comment a-t-Il marché sur l'eau ? Il l'a fait de la mêmemanière qu'Il a nourri les 5000 personnes et ressuscité Lazare d'entre les morts.Dans la foi, Il dépendait du Père un pas à la fois. Mt. 14 :26-29 - Quand Jésus dit àPierre : « Viens », par la foi, ce dernier a enjambé la barque et a fait l'impossible ...par la foi en Jésus-Christ, l'impossible devient possible.

L. La foi de Pierre a vacillé, et il a sombré Cependant, v. 30 - devenant tout d'un coup conscient de toutes ses circonstances

incontrôlables, le centre d'intérêt/la foi de Pierre a dévié de Christ et il s’estenfoncé. V. 31 - « O, homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Les disciplesont-ils cette fois appris quelque chose ? Je pense que oui - v. 32, 33.

M. Une question pour conclure Une question plutôt intéressante : Sommes-nous en train de croire, de nous

reposer, de marcher par la foi endépendant de Jésus, ou sommes-nous,comme Philippe et André, en train de Levoir comme n'étant pas important ?1 Co. 2:1, 2

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Leçon 6

« Hors de l'Egypte, mais errant dans le désert »

A. Introduction L'une des histoires les plus remarquables dans la Bible c'est le récit de la manière

dont Dieu a fait sortir Son peuple Israël de l'Egypte, les a conduits à travers ledésert pour les faire entrer dans le pays de Canaan (la Terre Promise). Il apparaîtque le Saint-Esprit, à travers cet épisode, est en train de nous donner une clé pourcomprendre comment Dieu agit dans nos vies aujourd'hui. (Un exemple physiquequi enseigne une vérité spirituelle.)

Romains 15 :4 nous dit que l'Ancien Testament a été rédigé pour que nouspuissions en tirer des leçons.

1 Co. 10:6 et 11 dit qu'il a été écrit à titre d'exemple et d'admonestation ouavertissement. Qu'est-ce que cela signifie d'être dans le pays d'Egypte ? Quesignifie être dans le désert ? Que veut dire être à Canaan ?

B. Une situation désespérée Les enfants d'Israël ont été esclaves des Egyptiens pendant plus de 400 ans. Ils ont

souffert amèrement entre les mainsdes cruels chefs des corvées et,malgré leur grand nombre, lesHébreux sont demeurés impuissants,incapables de se libérer de cetesclavage. Ex. 1 :8-16... Vraimentune situation désespérée... Mais ceciest une image d'un homme sanssalut. Ep. 2 :11, 12.

C. Né spirituellementmort/séparé de Dieu

Après la chute, quand Adam a péché,Dieu a retiré Son Esprit Saint de

l'esprit humain de l'homme et, bien que l'homme ait conservé son corps et son âme,il était spirituellement mort ; vide de Dieu, car Dieu l'avait quitté. Tout commel'absence de vie physique signifie mort physique, de même l'absence de viespirituelle signifie mort spirituelle ; et c'est dans cette condition de mort spirituelleque nous sommes nés. Nous sommes nés ennemis de Dieu, avec une nature depéché ou de méchanceté innée. Ro. 5 :6-10a.

Marc 7 :20-23 – Dans ce passage, Jésus fait référence à la nature de péché/lachair. Dans l'Ancien Testament, la nation d'Egypte représente la condition naturelleou sans salut de l'homme ; l'Egypte était un ennemi de Dieu, une nation méchante.Nous pourrions même aller jusqu'à dire que les chefs des corvées égyptiensreprésentent la chair et son contrôle cruel qu'elle a sur notre âme. Romains 7:19,20 - C'est évident, dans la Bible, que Dieu ne veut plus que nous vivions dans cettemort spirituelle, tout comme Il n'a plus voulu que les Israélites continuent de vivredans la servitude en Egypte. C'est pourquoi Dieu a suscité Moïse, un type de Christ,et a ordonné au peuple de prendre un agneau sans défaut et de l'immoler. Ex. 12:1-13

D. Par la foi, passez le sang

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Tout ce que Dieu voulait de Son peuple, c'est que, par la foi, ils passent le sang surles poteaux et le linteau de laporte et se reposent dans Sapromesse. Tout ce que Dieu nousdemande c'est d'appliquer lamort/le sang de Christ, par la foi,à notre propre situationdésespérée (incapables de noussauver

nous-mêmes) et ensuite de nousreposer dans Sa promesse de pardon.Jean 1:29 ; 1 Co. 5:7

E. Hors de l'Egypte et, en toutesécurité, à travers la place de la mort

Revenons aux Israélites... Dieu,par la main de Moïse, a conduit

Son peuple hors de l'Egypte et à travers la Mer Rouge, mais quand les chefs descorvées égyptiens ont essayé de les poursuivre, ils ont été noyés. L'ennemi a étéenseveli dans ce lieu de mort, mais le peuple de Dieu a poursuivi son chemin àtravers le lieu de mort, pour entrer dans une nouvelle vie dans un nouveau pays. 1Co. 10: 1, 2... Comparez ce passage biblique à Romains 6:3, 4...

Tout comme les chefs des corvées égyptiens sont restés ensevelis dans le lieu demort d'où les enfants de Dieu ont été sortis miraculeusement, de même, par la foi,nous nous identifions avec Jésus-Christ et allons avec Lui, positionnellement, dansce lieu de mort pour y laisser l'ancienne nature de péché.

Deux choses se sont passées à la croix :1. Nous sommes sauvés du châtiment du péché... Christ est mort pour nous

(salut).2. Nous sommes sauvés du pouvoir du péché, Romains 6 :6, 11, 14... notre

nature de péché est morte avec Lui.

F. Au moment du salut, Dieu restitue l'Esprit à l'homme Selon l'Ecriture, ma vieille nature (chef des corvées) qui avait l'habitude de contrôler

mon comportement (âme : pensée, volonté, émotions), a été crucifiée. Par la foi, jedois reconnaître qu'il en est ainsi. Si cela est vrai, alors qu'est-ce qui doit prendre saplace en tant que facteur de contrôle de ma vie ? Jean 14:17 ; Col. 1:27-29 ; Gal.5:16

Au moment du salut, Dieu restitue à notre esprit humain le Saint-Esprit qui a étéretiré au moment de la chute.

En réalité, le Saint-Esprit produit la vie de Christ moment après moment, jour aprèsjour, à mesure que, par la foi, nous marchons en dépendant de Lui. Nous devenonspartisans de Sa nature divine. 2 Pierre 1 :3, 4 - Et tout ce qui est possible à Jésus,est maintenant possible pour moi. Phi. 4 : 13 ; Ro. 8 : 17.

G. Notre terre promise est un lieu d'abondance spirituelle Un sujet de méditation intéressant c'est que le Saint-

Esprit, qui nous donne tout ce qui a trait à la vie et à lapiété (2 Pierre 1 :3), y compris le fruit de l'Esprit (Gal. 5:22-23) aussi bien que la production de la vie de Christen chaque croyant pendant que nous sommes sur cetteterre, est notre Terre Promise, notre pays de Canaan.Dans la Bible, Canaan, pour les Israélites, ce n'était pasle ciel, mais plutôt un lieu d'abondance physique. Notre

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Canaan n'est pas non plus le ciel, mais plutôt un lieu d'abondance spirituelle. C'estJésus-Christ, maintenant même, vivant Sa vie victorieuse en nous et à travers nous.Il donne Sa force pour notre faiblesse ; Sa sagesse pour notre folie ; Sa joie pournotre chagrin ; voilà notre Canaan... sortis de la servitude pour entrer dans unenouvelle vie dans un nouveau pays. C'était là le dessein de Dieu pour Son peuple àl'époque et pour Son peuple aujourd'hui. Hors de l'Egypte/à travers la MerRouge/marchant en nouveauté de vie.

H. L'incrédulité produit un désert auto-infligé sous l'influence d'un ennemi vaincu, lachair

Pourquoi donc, tant de chrétiens n'arrivent-ils pas à entrer en Canaan (ce lieud'abondance spirituelle) et par contre vivent dans le désert ? Pour répondre à cettequestion, nous devons poser la question suivante : pourquoi les Israélites ont-ilspassé 40 ans dans le désert ? Nombres 13 :1-14 :34

Les Israélites, tout comme beaucoup de chrétiens aujourd'hui, ont vécu dans undésert auto infligé. Chaque jour qu'ils ont passé dans le désert était un jour qu'ilsauraient pu passer à Canaan, car Dieu leur avait donné cette terre. (Tout comme Ilnous a donné 2 Pi. 1 :3). Cependant, les Israélites ont refusé de croire que le Dieuqui les a fait sortir de la servitude était le Dieu qui pouvait les faire entrer dans laTerre Promise.

Le désert est une image d'un chrétien charnel. Il est sauvé. Le Saint-Esprit demeureen lui ; mais, malgré tout cela, il vit dans une pauvreté qu'il s'est imposée sousl'influence d'un ennemi vaincu (la chair) que Christ a emmené avec Lui au tombeau(Romains 6 :6). Nous sommes semblables aux enfants d'Israël qui ont vécupendant 40 ans sous le contrôle d'un ennemi que Dieu avait enseveli dans lesprofondeurs de la Mer Rouge. L'incrédulité des enfants d'Israël les a empêchés dejouir d'une vie bénie par Dieu, une vie que le Seigneur a préparée pour eux àCanaan. De la même manière, il n'y a rien d'aussi pathétique (triste) qu'un chrétienà qui il a été donné tout ce qui a trait à la vie et à la piété et qui pourtant, à traversl'ignorance et l'incrédulité, patauge dans cette vie, sans savoir où il va, parce qu'iln'arrive pas à s'approprier la grâce de Dieu, par la foi. (Une bonne définition duterme « s'approprier » : prendre possession de ce qui nous appartient déjà.)

I. La foi, du départ jusqu'à l'arrivée Il a fallu quarante épuisantes années avant que Dieu, à travers Josué, n'ait pu être

en mesure d'enseigner Son peuple que pour entrer, il faut la même foi que poursortir. Ceci nous rappelle Col. 2:6 que nous avons mentionné auparavant.

Pour terminer, examinons le passage biblique suivant - Gal. 3:1-3

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Leçon 7

« Moïse, un homme avec la moitié d'un message »

A. Introduction Le livre de Deutéronome pourrait être considéré comme le plus

triste des livres de la Bible, parce que c'est la dernière volonté et le testament d'unhomme plutôt déçu (Moïse).

C'est, en fait, le récit de tout ce que Moïse avait à dire aux enfants d'Israël aupremier jour du 11ème mois de la 40ème année de leur errance dans le désert.

B. Dans le désert De. 1:1 - Notez où ils se trouvaient : de ce côté du Jourdain dans le désert, à Araba

(qui est la plaine vis-à-vis de la Mer Rouge). Les voici, du mauvais côté duJourdain, et à peine du bon côté de la Mer Rouge, et ceci 40 ans après que Moïseles a fait sortir d'Egypte. De ceux qui sont morts dans le désert, il est écrit dansHébreux 3 qu'ils n'ont pas pu entrer à cause de leur incrédulité. Hébreux 3:17-19

C. Des croyants incrédules Cela fait réfléchir de réaliser que Moïse aussi est mort dans le désert, compté parmi

les croyants incrédules... Ceux qui avaient eu assez de foi pour sortir de l'Egypte,mais pas assez de foi pour entrer dans le pays promis. A bien des égards, Moïseétait ce que bon nombre de gens pourraient qualifier de géant spirituel. Nombres12:3 ; Nombres 12:6-8 ; De. 34:10.

On pourrait dire que si quelqu'un méritait d'aller sur la terre promise, c'était Moïse.Mais il est mort dans le désert. De. 34 :7 - Notez qu'il n'y a pas eu de causephysique pour sa mort... Moïse est mort trop jeune. De. 34:5, 6 - Il est évident queDieu aimait Moïse, et je pense que quand nous serons au ciel, il sera compté parmiles plus grands saints de tous les temps. Son nom est mentionné dans la cour desgrands chez Dieu, dans la demeure de Dieu dans Hébreux 11. Il est égalementévident, selon Luc 9:18-31 que Dieu le tient en grande estime, et pourtant danstout cela, nous voyons le traitement sévère que Dieu a réservé à Moïse, ce qui metclairement l'accent sur l'importance que Dieu accorde à la foi. Hébreux 11:6 ;Hébreux 10:38

Hébreux 11:24-29 - Il apparaît dans l'Ecriture, que Moïse pouvait seulement faireconfiance à Dieu jusqu'à ce point. « Par la foi, Moïse ; par la foi ; par la foi ; par lafoi : toute sa vie, jusqu'à la sortie de la Mer Rouge, et puis l'Ecriture passeimmédiatement à Josué. Cela me rappelle Pierre, dans Matthieu 14, qui, « par lafoi » pouvait marcher sur l'eau jusqu'au verset 30 qui dit qu' « [il vit] que le vent étaitfort », jusqu'à ce qu'il se rende compte de toutes ses circonstances incontrôlables etil commença à s'enfoncer.

D. Moïse est mort, déçu Une idée plutôt intéressante à prendre en compte concernant Moïse c'est que, voici

un homme qui était un grand leader, un grand prédicateur, un grand administrateur,un homme de caractère noble, un homme ayant de grandes et saintes ambitions, etpourtant, malgré tout cela, il est mort déçu, fatigué de son ministère, fatigué desgens qu'il conduisait et qui étaient eux aussi fatigués de lui. Que s'est-il passé ?

E. Du désert de Sinaï au désert de Tsin Vous vous rappelez quand Moïse a conduit les Israélites à travers la Mer Rouge et

qu’ils vinrent à manquer d'eau ? Dieu lui a ordonné de frapper le rocher. Cela s'estpassé dans le désert du péché... puis, 38 ans plus tard, les Israélites sont arrivés au

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désert de Tsin et là encore, ils n'y avait pas d'eau ... En 38 ans, tout ce que Moïseavait accompli était de conduire son peuple d'un endroit à un autre dans le désert.Du désert du Sinaï au désert de Tsin, mais toujours dans le désert.

Souvent, nous entendons des gens dire avoir besoin d'un changement dans leursvies. Ils pensent qu'un appel à un nouveau pastorat ou un changement de champ

missionnaire ou d'occupations ou desituation géographique ferait l'affaire.Cependant, si nous vivons dans le désert,nous serons aussi inutiles, aussi frustrés etaussi ennuyés à un endroit du désert qu'àun autre.

F. Pourquoi nous as-tu conduits à cet endroitmaléfique ?

Nombres 20 :2-5 - Après s'être soumis auleadership et à l'enseignement de Moïsependant près de 40 ans, tout ce qu'ils ont

trouvé à dire de l'endroit où il les avait conduits c'est que c'était un endroitmaléfique. Qu'en est-il des pasteurs, des missionnaires, des enseignants de l'écoledu dimanche et des parents aujourd'hui ? Les gens que nous sommes en train deconduire, sont-ils aussi déçus... sommes-nous en train de les conduire vers unendroit maléfique ?

G. Parler au rocher Nombres 20 :7-8 - Ici, Dieu demande à Moïse de parler au rocher. 1 Co. 10:4.

Qu'est-ce que Moïse a reçu l'ordre de faire 38 ans plus tôt à Horeb (désert du Sinaï)? Frapper le rocher, ce qui était, dans l'Ancien Testament, une image de « Jésus-Christ et de Sa crucifixion ». A présent, le Seigneur lui demande de parler au rocher.Par la foi, demandez seulement et faites confiance à Jésus. Une image du Jésusressuscité qui est monté auprès du Père et intercède pour nous. Hé. 7:24-25 et10:12. Les instructions de Dieu étaient très claires ... le Rocher (Jésus) ne devaitplus être frappé ou crucifié une seconde fois. Hébreux 10:14

H. « A présent, rebelles, écoutez ! » Revenons à Moïse. Nombres 20:10 – Est-ce ainsi que Dieu nous demandera de

parler à nos gens après près de 40 ans de ministère ? Notez encore ce qu'il a dit :« Ecoutez donc, rebelles ! Est-ce de ce rocher que nous vous ferons sortir del’eau ? » Dieu n'a jamais demandé à Moïse d'aller puiser (effort humain) de l'eaudans le rocher ; Dieu lui a simplement demandé de parler au Rocher et le Rocherdonnerait toute l'eau dont ils avaient besoin. Jean 7:38

Christ le Rocher :1. Nous sommes réconciliés avec Dieu par la mort de Jésus (le

Rocher Frappé). Ro.5:10, 112. Nous marchons en nouveauté de vie (entrons dans le pays

promis) par Sa vie vécue en nous et à travers nous. (LeRocher Vivant) Romains 6:3, 4

I. La moitié d'un message produit la moitié d'une tâche Nombres 20:11 – Moïse était très semblable à bon nombre

de prédicateurs et d'enseignants d'aujourd'hui. Il était unhomme porteur de seulement la moitié d'un message, c'estpour cela qu'il n'a pu faire que la moitié du travail. Il les afait sortir, mais il n'a pas pu les faire entrer. Sauvés, maisne marchant pas en nouveauté de vie.

Moïse a prêché, les a menacés, réprimandés, encouragés et,

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avec une intégrité infatigable, s'est tenu au milieu pour intercéder pour eux ;mais, à plusieurs reprises, ils ont murmuré et grommelé et se sont détournés duSeigneur dans l'incrédulité.

Il apparaît que ceci est un avertissement solennel de Dieu pour nous tous. Si nousprêchons la moitié du message, nous ferons la moitié du travail et, commeMoïse, nous serons chargés d'un tas de bébés spirituels, passant notre tempsà remplir leurs biberons et à les faire tourner en rond dans le désert.

J. Le ciel un jour, mais le désert maintenant Nombres 20 :12 - « Parce que vous n'avez pas cru en moi ». Un croyant

incrédule... voilà le péché de Moïse... son évangile n'allait jamais au-delà de « venezà Jésus pour vous faire pardonner vos péchés »... c'était un message du genre « leciel un jour, mais le désert maintenant ». Il a laissé Christ sur la croix ; il ne savaitrien de la vie de Christ qui sauve. Le Christ qui est mort pour nous, est ressuscitépour vivre en nous. Gal. 2:20

K. Conclusion Josué 1:1, 2 - Notez ce que Dieu a dit... « Moïse, mon serviteur, est mort ;

maintenant, lève-toi pour partir… ». En d'autres termes, parce que mon serviteur estmort, à présent tu peux partir. Il apparaîtrait presque que le dernier obstacle àl'accès à la Terre Promise par les Israélites était Moïse lui-même. L'homme qui abâti l'église dans le désert, l'a enterrée dans le désert. Moïse a fait de son mieux,vraiment de son mieux ; et c'était là sa plus grande erreur - car Dieu s'attendait àaccomplir Son meilleur et à donner ce qui pouvait être donné seulement par leRocher Vivant ressuscité. (Une nouvelle vie sur une nouvelle terre.)

Jean 10:10 Qu'est-ce qui a empêché Moïse d'entrer ? L'INCREDULITE. Qu'est-ce qui a permis

à Josué d'entrer ? LA FOI. Jn. 6:28-29

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Leçon 8

« Hors de l'Egypte et enfin dans la Terre Promise »

A. Introduction Ce serait bon de commencer par un verset très familier : Jean 8:32. La liberté

spirituelle a lieu dès que nous connaissons la vérité et que nous nous reposons encette vérité.

Revenons maintenant à Josué 1:1-3. Quarante ans se sont écoulés depuis queDieu avait fait sortir les enfants d'Israël de l'Egypte et, à présent, Moïse, leur leader,est décédé ; mais Dieu n'avait pas changé d'avis concernant le fait de conduire lesIsraélites dans la Terre Promise. Nombres 23:19

B. Comme J'ai été avec Moïse, de même Je serai avec toi Josué 1:5 - Le principe que Dieu a utilisé pour faire sortir les Israélites de l'Egypte

est le même principe qu'Il utiliserait pour les faire entrer dans le pays promis. « Jeserai avec toi, comme j’ai été avec Moïse ». Josué 1:9b - Voilà tout ce que nousavons besoin de savoir. Dieu est avec moi... 1 Thess. 5:24/Hébreux 13:5

C. La Terre Promise

La Terre promise à Israël était un lieu physique ; un endroit où tout était beau, toutétait à leur disposition et il y avait la paix entre eux et leurs ennemis. De. 8 :7-9 –Toutefois, n'oubliez pas que notre Terre Promise n'est pas ainsi ; notre TerrePromise n'est pas un lieu physique, mais plutôt un lieu d'abondance spirituelle. Unlieu où le fruit de l'Esprit est produit (amour, joie, paix, etc. Galates 5:22, 23). NotreTerre Promise n'a rien à voir avec nos circonstances physiques, mais comme PaulI’affirme dans Philippiens 4:11 : « J'ai appris à être content dans l’état où je metrouve ».

D. Josué pouvait-il faire en trois jours ce que Moïse n'a pas pu faire en quaranteans ?

Revenons aux Israélites. Josué 1 : 10, 11 – Pouvez-vous imaginer ce à quoicertains de ces gens devaient penser ? Ce jeune homme gonflé va-t-il essayer defaire en trois jours ce que Moïse n'a pas pu faire en 40 ans ? Evidemment, laréponse est que Josué n'allait pas essayer de faire quoi que ce soit, mais il faisaittout simplement confiance à Dieu d'accomplir ce qu'Il avait promis accomplir.

E. L'ennemi est un ennemi vaincu Ainsi, le troisième jour, tôt le matin, ils allaient y entrer. Rappelez-vous ce qui s'est

encore passé le troisième jour tôt le matin. Entre-temps, Josué a envoyé quelqueshommes pour espionner le territoire. Josué 2:1, 9-11. Il est intéressant de réfléchirà ce que le Seigneur semble nous dire ici. Pendant 40 ans, les habitants de Canaanfurent un ennemi vaincu. Ils avaient abdiqué le jour où ils avaient appris comment leSeigneur a séché la Mer Rouge pour eux. Ils étaient devenus convaincus que leDieu d'Israël était le Dieu du ciel en haut et de la terre en bas... La seule chose quiles avait étonnés c'est que les Israélites avaient mis aussi longtemps pour prendrepossession de ce que Dieu leur avait donné.

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Là se trouve un exemple et un avertissement pour nous. La plupart d'entre nous leschrétiens, nous nous trichons, en nous privant de la victoire que Jésus-Christ aobtenue pour nous il y a de cela plus de 2000 ans en ressuscitant d'entre les mortspour vivre Sa vie en nous et à travers nous. Une pensée intéressante, c'est que nosennemis : le monde, la chair et le diable savent aussi qu'ils sont vaincus. Col. 2:15 ;Ro. 8:37 ; 1 Co. 15:57

F. Finalement, ils sont entrés Josué 3:13-17 - Ils étaient dehors et, à présent, ils sont dedans. Vous vous

rappelez quand ils sont passés à travers la Mer Rouge ? Comment sont-ils passés àtravers la mer ? Ils ont simplement marché jusqu'à l'eau et se sont immobilisés, setenant tranquilles, et Il a séparé les eaux et ils sont passés sur la terre sèche.Comment ont-ils traversé le Jourdain ? Ils ont mis leurs pieds dans l'eau et se sonttenus tranquilles, puis Il a séparé les eaux et ils sont passés sur la terre sèche. Enquoi était-ce plus difficile d'entrer à Canaan que de sortir d'Egypte ? Ce n'était pasplus difficile, mais il leur a fallu 40 ans pour le découvrir.

G. Comme ce fut le cas pour les Israélites, il en est de même pour nous Voyons un verset important servant de base pour cette vie chrétienne - Col. 2:6.

Comme ce fut le cas pour les Israélites, il en est de même pour nous... c'est aussisimple que cela.

Comment sommes-nous sortis de notre Egypte (sauvés)/ Comment entrons-nous ? Col.2:6

Comment sommes-nous sortis ? Romains5:1 - Comment entrons-nous ? Romains5:2

H. Josué et les murs de Jéricho Avant de poursuivre, il y a une autre

pensée à propos des Israélites. Josué5:13-15 – Josué était parti sonder la ville deJéricho entourée d'un mur et pour faire desplans pour la conquête de cette ville.Soudain, il sentit la présence d'un hommetenant une épée et, en termes clairs, Josuélui demande : « De quel côté es-tu ? Es-tude notre côté ou de leur côté ? » Notez la réponse de cet homme – Josué 5:14a –sa réponse fut : « Non, je ne suis ni de ton côté ni de leur côté ; je suis venu en tantque Chef de l'Armée de l'Eternel ». En d'autres termes : «Je ne suis pas venu pourprendre parti, je suis venu pour prendre contrôle ». Josué 5:14b, 15.

I. Quelques remarques pour conclure Il est intéressant de considérer que sur la terre promise, nous n'avons pas à faire

des plans, en espérant que Dieu sera de notre côté. Jéricho n'est pas notreproblème, mais le problème de Dieu ; et tout ce que nous avons à faire c'est deprésenter, par la foi, nos corps comme des sacrifices vivants (Romains 12:1) àl'homme qui tient l’épée. Josué se prosterna donc et adora (présenta son coprscomme un sacrifice vivant) ; et, évidemment, nous connaissons la suite... Josué6:1-21.

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PRINCIPES DE CROISSANCE SPIRITUELLE - N°1

« La foi»

A. IntroductionNotre centre d'intérêt pour cette étude, ce sera les PRINCIPESDE CROISSANCE SPIRITUELLE...Un verset qui pourrait nous aider au début de notre étude c'est 2 Pi. 3 :18 - Notez que ceci est un processus de croissance - Contrairement ausalut qui est un événement, la maturité spirituelle est un processus. Es.28 :9-13

Il semble y avoir aujourd'hui une faiblesse commune dans noséglises. De bons chrétiens qui vivent la vie de piété en luttant dansleur relation avec le Seigneur, luttant dans leur service pour Lui,luttant dans leurs relations avec leurs prochains ; ce sont desgens qui sont réguliers à l'église et qui sont abattus par les

problèmes de la vie - nombreux sont ceux qui ontperdu leur joie et leur zèle pour le Seigneur. Aulieu de marcher par la foi et en dépendant du Seigneur pour avoir laforce de vivre la vie chrétienne, beaucoup comptent sur leurs propresefforts pour mener cette marche, ce qui résulte inévitablement endéfaite et il n'y a aucun progrès significatif dans le domaine de lacroissance spirituelle.

B. Nous sommes conçus pour fonctionner par la puissance de Dieu

Considérons un peu l'affirmation suivante...NOUS SOMMES CONÇUS POUR FONCTIONNER PAR LA FORCE DE DIEU, ET NONPAR LA FORCE QUE NOUS POUVONS PRODUIRE...

C. Sans la foi, il est impossible de Lui être agréableCommençons aujourd'hui par ce qui est probablement le principe le plus important pour lacroissance spirituelle, et ce principe c'est la foi... Sans la foi, tout désir de notre part demarcher avec le Seigneur et de croître dans la grâce et la connaissance du SeigneurJésus-Christ est absolument sans espoir. Hé. 11:6 ; 10 :38. Ro. 14 :23 - Nous pourrionsprobablement dire que la vie chrétienne n'est rien d'autre qu'une marche de foi.

D. L'Eglise d'Ephèse était une bonne égliseVoyons ensemble un passage biblique plutôt intéressant dans le livre d'Apocalypse.Lisez Ap. 2: 1-3 - Un message adressé à l'Eglise d'Ephèse. Notez encore dans lesversets 2 et 3 que c'était une bonne église ; c'était l'église dans laquellel'Apôtre Paul a passé plus de temps qu'avec n'importe quelle autre église.Les membres de cette église étaient serviables, ils étaient fermes,séparés et prêts à se sacrifier ; ils faisaient beaucoup de bonneschoses. Cependant, verset 4 - ils avaient abandonné, non pas perdu, maisabandonné leur premier amour. Or, le premier amour c'est cette foi enfantine que nousavons juste après avoir fait la connaissance de Christ (1 Ti. 5 : 12) et malgré que lessaints d'Ephèse faisaient beaucoup de bonnes choses, ils ne faisaient pas confiance à,ne se reposaient pas en, et ne dépendaient pas du Seigneur ; ainsi, ils ne Lui étaient pasagréables.

E. Le Seigneur vient en aide à ceux qui Lui font confianceLa vie chrétienne n'est pas une marche dans laquelle je produis, mais c’est le fait derecevoir par la foi. Col. 2 :6 ; Ro. 5 :2Une pensée intéressante à prendre en compte est la suivante : Ce n'est que naturel dans

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cette société orientée vers la production de résister l’idée d’une marche de la foi. Dès lepremier jour, on nous apprend à produire/faire les bonnes actions sinon les choses n'irontpas bien dans la vie.Nous entendons des choses du genre « le Seigneur vient en aide à ceux qui s'aident eux-mêmes ».Cette affirmation n'est pas vraie... Ce qui est vrai et que nous voyons à plusieurs reprisesdans la Bible, c'est que le Seigneur vient en aide à ceux qui Lui font confiance...

F. Un problème de vieille dateIl est important que nous sachions que ceci n'est pas un problème unique au 21ème siècle,mais un problème qui a miné l'église et les chrétiens depuis le commencement. Gal. 3:1-3

G. La foi, du départ jusqu'à l'arrivéeLa foi par laquelle nous sommes sauvés est la même foi parlaquelle nous devons nous tenir (1 Co. 16:13) ... et marcher (2Co. 5 :7) ... et vivre (Gal. 2:20b).

H. La semence des graines du douteSouvent, l'un des plus grands obstacles à notre croissancespirituelle s'avère être des chrétiens bien intentionnés qui ont semédes graines du doute dans nos pensées concernant la Bible etconcernant Dieu Lui-même... Ps. 3 :1-2

I. Quelques saints de l'Ancien Testament et Jésus, pour nous encouragerQuel encouragement et réconfort représentent pour nous David, Daniel, Elie, Néhémie etJésus Lui-même !

Dans 1 Sa. 17, Goliath a maudit David par ses dieux en disant : « Je donnerai ta chair auxoiseaux du ciel ». David a répliqué en disant : « Je marche contre toi au nom de l'Eterneldes armées ». Goliath n'a jamais su ce qui l'a frappé.

Qu'en est-il de Néhémie ... Ridiculisé par Tobija et Sanballat. .. Qui a bâti le mur en 52jours ? Qui a gagné en fin de compte ?... Ce n'était pas le vieux Tobija.

Et qu'en est-il d'Elie, seul contre 450 prophètes de Baal, avec comme spectateurs tout lepeuple d'Israël ?... Ils étaient sûrement en train de rire et de se moquer de lui... Mais quelDieu s'est manifesté en dévorant le sacrifice ? Certainement pas Baal !

Et maintenant Daniel… Jeté dans la fosse aux lions parce qu'il continuait à prier sonDieu... Ne trouvez-vous pas très intéressante la question que le roi lui a posée lelendemain en venant à la fosse aux lions pour se rendre compte de ce qui était arrivé àDaniel ? « Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu a-t-Il pu te délivrer des lions ? » »Probablement un long moment de silence s'est écoulé, puis vint la réponse de Daniel : « ORoi, mon Dieu a envoyé les anges pour fermer la gueule des lions ».

Tournons-nous maintenant dans Mt. 27:39-44 - Qui est assis à la droite de Dieu ?Sûrement pas ces grands prêtres ou scribes.

J. Revenons au Jardin, là où tout a commencéTout a commencé dans le Jardin d'Eden, quand Satan a dit à Eve : « Eh bien, Dieu a-t-ildit ? » Tout ce qu'il a fait c'était de semer une graine de doute dans la pensée d'Eve et,aujourd'hui, il continue de semer des graines de doute dans les pensées des Chrétiens.

K. Son action dans nos vies est directement proportionnelle à notre foiVoyons Ps. 33:22 ; Mt. 8: 13 ; Mt. 9:29. Chacun de ces passages bibliques dit qu' « ilnous sera fait selon notre foi ». En d'autres termes, Son action dans nos vies est

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directement proportionnelle à notre foi.

L. Quelques exemplesIl serait bon pour nous de terminer aujourd'hui en voyant, dans la Bible, deux hommes quiavaient divers degrés de foi... L'un avait beaucoup de foi ; l'autre a bien commencé, maisen cours de chemin, il s’est mis à douter. Josué 10 :5-14; Mt. 14 :22-31.

M. Quelques pensées pour conclureUn autre passage biblique intéressant à prendre en considération... Ps. 119:89Notez que Sa parole est établie dans le ciel... Je ne peux rien y changer, vous ne pouvezrien y changer, Satan ne peut rien y changer, et Dieu ne va pas la changer... C'ESTETABLI.

Ce livre est plein de la sagesse de Dieu... C'est plein d'encouragement de sa part... C'estrempli de Sa consolation, Sa bonté, Son amour, Sa grâce et Sa force, et c'est entièrementétabli dans le ciel et nous pouvons placer notre foi et notre confiance en cela ici sur cetteterre.

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« Le temps »

A. IntroductionAujourd'hui, nous allons étudier le «Principe de Croissance spirituelle» du «TEMPS ». Bonnombre de chrétiens ont du mal à réaliser et à faire face au fait que Dieu ne se presse pasdans le développement de notre vie chrétienne. Il travaille depuis l'éternité pour l'éternité.Phi. 1:6

B. Notre désir est de trouver un raccourci au processus de croissance établi parDieu

Ce sujet du « timing » (temps) de Dieu dans la vie descroyants est un sujet souvent difficile à comprendre.Nous vivons dans une société « micro-ondes » qui estconstamment à la recherche de résultats rapides. Noussommes des gens orientés vers le temps. Nous avonstendance à appliquer cette mentalité à notre viechrétienne... Notre désir c'est de trouver un raccourci auprocessus de croissance établi par Dieu. Cependant, iln'est pas possible de trouver un raccourci au processusde croissance établi par Dieu...

C. Dieu Lui-même règle l'allure de notre croissanceIl est très important que nous comprenions que c'est Dieu Lui-même qui règle l'allure denotre croissance. Dans Marc 4, le Seigneur nous livre la parabole de la croissancespirituelle. Mc. 4 :26-28... Puisque la vie chrétienne mûrit et devient fructueuse par leprincipe de la croissance spirituelle, il faut beaucoup de temps et, à moins que nouscomprenions l'œuvre de Dieu dans nos vies concernant cet élément temps, nousconnaîtrons la frustration et résisterons à Son processus de développement.La tendance à raccourcir le processus de maturité établi par Dieu est particulièrementforte, sauf si nous voyons la valeur et la nécessité de l'élément temps.Il y a une tendance chez les chrétiens à regarder d'autres chrétiens qui sontspirituellement plus matures et à prier que Dieu les fasse mûrir de façon miraculeuse,s'attendant à ce qu'Il use de Sa puissance d'une manière soudaine pour les placer dansune position de maturité spirituelle. Telle n'est pas la voie de Dieu...Mais la manière dont Il exauce cette prière est décrite dans Ex. 23:29, 30 ; Es. 28:10.

D. La piété est un mystère1 Ti. 3:16 - « Grand est le mystère de la piété » - Il est très important que nouscomprenions que la piété (le fait de ressembler à Dieu) est un mystère. (Une chose qui estau-dessus de l'intellect humain. Quelque chose qui ne peut pas être intellectuellementcompris, mais spirituellement compris.)Une question intéressante à prendre en considération : Qu'est-ce que la piété ? Quandest-ce qu'un homme est pieux ? Est-ce quand il imite Dieu ; quand il imite Christ ? NON.La piété, ce n'est pas l'homme imitant Dieu ; il n'y aurait aucun mystère en cela. Maisplutôt, la piété ( le fait de ressembler à Dieu), c'est Dieu se reproduisant en l'homme.Le façonnant miraculeusement et mystérieusement en l'image de Jésus-Christ. Voilà lemystère de la piété...

E. Le rôle du Saint-Esprit2 Co. 3:18 - Notez celui qui nous change : le Saint-Esprit. Dès que nous réalisons queDieu seul peut rendre un homme pieux, il ne nous reste plus aucune option que de nousabandonner/nous présenter/demeurer/nous reposer. Ps. 46 :10 ; Ps. 4 :4-5 ; Jn 15 :5 ;Ro. 12 : 1 ; Jn 3 :30.

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Si nous n'arrivons pas à entrer dans ce mystère de piété pour y demeurer et nous yreposer, en faisant confiance à Dieu qu'Il nous façonnera à Son image, en Son temps,alors, nous chercherons à être pieux par nos propres efforts. (Obéissant aux règles etnous conformant à des modes de comportement qui nous sont imposés par la sociétéchrétienne que nous avons choisie.)

F. Un exemple de l'Ancien Testament - MoïseJe pense que l'un des plus grands exemples d'un homme qui n'était pas disposé àattendre le « timing » de Dieu était Moïse... Actes 7 : 17-22.Environ 400 ans avant Moïse, Dieu avait annoncé à Abraham qu'Il allait susciter unLibérateur pour son peuple et les sauver du méchant pharaon... Et voilà que le tempsapproche rapidement...Par la grâce de Dieu, Moïse avait été sauvé de la mort quand il était encore un bébé. Ex.1 :22-2 :10.Maintenant, Moïse est placé dans la maison de Pharaon, ayant été adopté par la fille dece dernier et bénéficiant de tous les privilèges de la royauté, y compris une magnifiqueéducation.Il a été formé comme homme d'état, soldat et administrateur et, à l'âge de 40 ans, il étaitun homme raffiné et instruit qui pouvait occuper sa place dans n'importe quelle société.Voyons encore Actes 7:22.C'est l'image que Dieu nous donne d'un homme dans la fleur de l'âge, hautement qualifié,qui, semble-t-il, avait devant lui une brillante carrière.Cependant, en réalité, il était un homme qui, quelques heures plus tard, allait commettreune tragique maladresse qui allait lui apporter de la frustration en ce qui concernait sesambitions et le rendre inutile à la fois pour Dieu et les hommes pendant 40 ans. Ex. 2:11-15.Nous avons ici l'exemple d'un homme qui essayait de faire le travail de Dieu selon lavoie de l'homme et selon le « timing » de l'homme.

Nous les chrétiens d'aujourd'hui nous ne sommes pas différents deMoïse ; nous devons cesser d'établir notre propre programme etcalendrier et laisser Dieu être Dieu. Malheureusement, à ce stade,Moïse n'avait pas appris cette leçon et ainsi, en son temps et par sapropre force, il a essayé de s'attaquer à la tâche. Le résultat c'est qu'iln'a même pas été capable de bien enterrer un Egyptien... sûrement queles orteils du cadavre n'ont pas été recouverts par le sable. Mais, 40 ans plus tard, autemps fixé par Dieu, Dieu Lui-même s'est chargé du travail et a enterré toute l'arméeégyptienne dans la Mer Rouge.

G. Les conséquences liées à l’accomplissement de l'œuvre de Dieu selon lavoie de l'hommeMoïse a essayé d'accomplir l'œuvre de Dieu selon la voie de l'homme et, avec lesmeilleures intentions, il est devenu un meurtrier plutôt qu'un missionnaire.Ainsi, durant les 40 années qui ont suivi, nous voyons Moïse au fond du désert, pendantque le Seigneur accomplissait toute la tâche importante : celle de l’amener à la maturité.

H. Qu'en est-il pour vous et moi ?Pouvons-nous attendre Dieu ou allons-nous, comme Moïse, céder au découragement àcause du temps qui passe et prendre nous-mêmes les choses en main ?

I. Dieu prend plaisir à notre foi/dépendance enfantineIl ne semble y avoir rien de plus agréable à Dieu que le fait de dépendre du Père commedes enfants et de nous contenter entièrement d'attendre que les choses se fassent enSon temps. Ps. 27 :13, 14; Ps. 62 :1, 2 et 5; Ps. 123 :1, 2; Es. 30 :18 ; Es. 40:31.Certaines de nos plus grandes bénédictions et sursaut de croissance nous viennent

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quand nous espérons en notre Seigneur. De. 8 : 16 ; 1 Pi. 5 : 10 ; Es. 50 : 10, 11.

J. L'Esprit est fidèleLe fait de parvenir à une véritable maturité spirituelle ne dépend pas de nous mais duSaint-Esprit. Ce n'est pas une question de capacités ou d'efforts personnels mais defidélité absolue de l'Esprit de Dieu. Pouvons-nous dépendre de Lui de faire tout le travailqui Lui a été confié, en Son temps ? Jn. 16 :13, 14.

K. La croissance spirituelle est un processus graduel et parfois douloureux : Un fruitmûrit lentement ; les jours ensoleillés et les jours d'orage sont tous nécessaires.La méthode de croissance spirituelle établie par Dieu implique à la fois la douleur et la

joie, la souffrance et le bonheur, l'échec et le succès,l'inactivité et le service, la mort et la vie.La croissance spirituelle est un processus graduel et plusl'organisme est fin, plus le processus est long. Si Dieu veutproduire un kapokier, Il y consacre beaucoup d’années, maispour produire une tige de mais, Il y consacre seulement troismois. Cependant, nous vivons dans une société impatiente ;nous sommes des gens qui veulent des résultats rapides. Il ya beaucoup de livres chrétiens qui promettent une maturitéspirituelle immédiate... mais cela n'est pas la voie de Dieu.

Pour Dieu, le temps n'est pas un facteur. 2 Pi. 3 :8.

L. « Une grande nuée de témoins »Le paragraphe suivant est tiré de l'ouvrage « Les lettres vertes » de Miles Stanford.« Nous pourrions prendre en considération certains noms familiers de croyants que Dieu amanifestement conduits à la maturité et a utilisés pour Sa gloire, des noms tels quePierson, Chapman, Tauler, Moody, Goforth, Mueller, Taylor, Watt, Trumbull, Meyer,Murray, Havergal, Guyon, Mabie, Gordon, Hyde, Mantle, McCheyne, McConkey, Deck,Paxson, Stoney, Saphir, Carmichael et Hopkins. Il a fallu pour ces gens en moyenne 15ans à compter de leur entrée dans leur vie professionnelle pour qu'ils commencent àconnaître le Seigneur Jésus comme étant leur vie et cessent d'essayer de travailler pourLui et commencent à Lui permettre d'être leur Tout en tous et de faire Son œuvre à traverseux. Cela ne doit nous décourager en aucune façon, mais nous aider plutôt à nousinstaller, nos regards fixés sur l'éternité. »1.

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« L'acceptation »

A. Deux questions à titre d'introductionLe troisième principe de croissance spirituelle que nous allons étudier c'est

« l’acceptation »...Il y a deux questions auxquelles chaque croyant en croissance doitrépondre le plus tôt possible.

1) Dieu m'accepte-t-Il pleinement ?2) Si oui, sur quelle base ? (Ep. 1:3-6)

B. Définition du légalismeJe me demande combien d'entre nous ont grandi dans une famillelégaliste...(Le légalisme, c'est le fait d’œuvrer sous un ensemble de statuts et

règlements dans le but d'être approuvé)...Par exemple, si nous obéissons à un ensemble de règles établies par nos parents ouenseignants, alors ces gens qui ont de l'autorité sur nous portent un regard favorable surnous.Il y a une forte probabilité que plusieurs d'entre nous ont vécu dans un tel environnement :un foyer légaliste, avec des parents légalistes, qui nous ont envoyés dans des écoleslégalistes et, plus tard, nous avons obtenu des emplois et travaillé dans un environnementde travail légaliste.Maintenant, la grande question, c'est combien d'entre nous, après avoir grandi dans un telenvironnement et ayant ensuite fait l'expérience de la grâce de Dieu dans le salut, nousnous sommes placés à nouveau sous la loi et sommes présentement en train de nousefforcer à mener une vie de sainteté et de justice, afin d'être acceptables devant Dieu ?Gal. 3:1-3

C. Soit c'est la loi ou soit c'est la grâceTournons-nous maintenant vers Ro. 6:14 (nous ne sommes pas sous la loi, mais sous lagrâce).Il semble y avoir une erreur commune dans le christianisme aujourd'hui, qui est demélanger la loi et la grâce.Lewis Sperry Chafer, dans son livre intitulé « Grace the Glorious Theme », fait lecommentaire suivant: « Si ce n'est pas 100% grâce, alors c'est la loi ».Nulle part dans l'Ecriture, nous ne voyons la loi mélangée à la grâce... c'est impossible.Ro. 11:6.

D. Les Galates « insensés »Dieu nous accepte-t-Il pleinement ? Oui... sur quelle base ? La grâce... faveur imméritée.Cependant, dans cette société orientée vers la production dans laquelle nous vivons, il estseulement naturel pour nous de sentir que ce sont nos efforts pour chercher Dieu, nosefforts pour Le servir qui nous rendent acceptables.

Tout comme les Galates dans Gal. 3:1-3, nous avons débuté par la grâce, mais d'unecertaine manière, après le salut, nous commençons à imaginer que c'est à nous de vivrecette vie chrétienne et servir fidèlement, afin qu'Il nous approuve.

E. Le grand débatActes 15: 1, 2 et 6-10 – Le débat ici porte sur la loi et, la placer sur les enfants de lagrâce, c'est tester ou provoquer Dieu.

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Notez encore le verset 10. C'est un joug insupportable... c'est insupportable ! Cependant,voyez ce que Jésus dit concernant la marche par la foi et la vie sous la grâce. Mt. 11:28-30.Son joug est doux, contrairement au joug insupportable de la loi dans Actes 15:10 ;Gal. 5:1-7.L'Ecriture est très claire : les chrétiens ne doivent pas s'embrouiller avec le joug deservitude (la loi).

F. Beaucoup de chrétiens recherchent l'acceptation de Dieu à travers la productionMais, d'une certaine façon, nous évoluons dans la vie en dépendant de nos efforts (loi)plutôt que de la grâce de Dieu, pour notre acceptation.Nos cœurs recherchent l'acceptation à travers la production... le service devient notre vieet tant que notre service marche bien, nous, les serviteurs, nous nous sentons acceptés.Mais notez ce que dit Gal. 4:7 (nous ne sommes plus des serviteurs, mais des fils)

G. L'acceptation est basée sur la position et non laperformanceUn missionnaire, qui travaille avec une tribu de l'Asie du Sud-est, arécemment écrit une lettre concernant le travail dans cettelocalité et j'aimerais partager avec vous une portion de cette lettre.« Dieu n'a pas cessé de me faire comprendre mon besoin dedépendre continuellement du Saint-Esprit ! Comme notrenouvelle église a commencé ici et que nous voyons de potentielsleaders, je me retrouve en train de prier et de réfléchir beaucoupdernièrement à propos de leur formation et de leur préparation.En jetant un regard observateur sur notre champmissionnaire, il n'y a vraiment qu'un seul travail qui comporteun solide leadership. Le reste en a peu ou pas du tout. Je crois que nous pouvonsobserver d'autres champs missionnaires et voir, au fond, la même chose, un manque debon et solide leadership pour nos églises. De toute façon, je crois que les raisons pourcet état de chose, sont doubles : la première, c'est un manque d'enseignement sur lagrâce. La grâce est enseignée pour le salut, ça c'est vrai, mais pas pour la sanctification.Il est impératif que ces gens sachent qu'ils sont des fils, et non des esclaves, etque par conséquent leur acceptation est basée sur la position et non laperformance.

H. CohéritiersRo. 8:17 dit que nous sommes cohéritiers de Jésus.Tout ce qu'Il est et tout ce qu'Il a devient le nôtre dès que nous sommes sauvés... Il estpour toujours accepté par Dieu et nous sommes pour toujours acceptés en Lui.

Ro. 7:18 - « Rien de bon n’habite dans notre chair » Il n'y a rien qu'un chrétien est ou faitqui puisse le rendre acceptable à Dieu.Et tant que nous ne comprenons pas, ne croyons pas et ne faisons pas confiance à ceverset, nous ne pourrons pas nous reposer dans notre position d'acceptation complète enJésus. Jn. 6:63 ; Phi. 3:3.

I. Remplacer notre effort par la confianceNous devons cesser d'essayer de nous rendre nous-mêmes acceptables et commencerà croire en Son acceptation... C'est pour nous un privilège accordé par Dieu dans la foide consentir d'être aimés bien qu’étant indignes de cet amour.A maintes reprises dans l'Ecriture, nous nous retrouvons face à face avec des gensinacceptables qui, par la grâce de Dieu et rien que par la grâce de Dieu, ont été rendusacceptables et que le Seigneur a beaucoup utilisés. Un grand exemple, c'est l'ApôtrePaul... Actes 7 :54-60 ; 8: 1 ; 9: 1-2; 22:4.

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J. Un grand exemple bibliqueIl n'y a absolument rien concernant Paul ou sa vie qui puisse le rendre acceptable auSeigneur. Actes 9 :1-2 - Cependant, Actes 9:3-15. Notez ceci - Il est un vase élu. 1 Co.15:9-10

K. Quelques remarques pour conclure« La base fixée par Dieu pour l'acceptation doit être notre base pour l'acceptation. Il n'y ena pas d'autre. Nous sommes « acceptés dans le Bien-aimé ». Notre Père est pleinementsatisfait de Son Fils Bien-aimé en ce qui nous concerne, et il n'y a pas de raison que nousne le soyons pas.Croire et consentir à être aimé bien qu'étant indigne de cet amour, voilà le grandsecret.

Voici un commentaire plutôt intéressant de Les Lettres Vertes - « Etre déçu de soi-même,c'est avoir cru en soi-même ».

Ps. 62:6 – Notez ceci : « de Lui vient mon espérance ».En croissant dans la grâce et la connaissance du Seigneur, nous commencerons àattendre de plus en plus de Lui, et de moins en moins de nous-mêmes.

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2.


« Le dessein de Dieu »

A. IntroductionBeaucoup de croyants semblent plutôt confus en ce qui concerne le dessein de Dieu pourleur vie. Est-ce que le dessein de Dieu est que je me marie ou que je reste célibataire ?Son dessein est-il que je fasse de l'évangélisation ou même une œuvre missionnaire ?Souvent, les messages du dimanche matin ou lesconférenciers des missions bibliques ont tendanceà ajouter à cette confusion. Par exemple :

1. Après avoir écouté un message sur lalouange à Dieu, l'individu pourrait êtreconvaincu que le dessein de Dieu pour savie c'est de Le louer.

2. Ou peut-être, après avoir écouté unmessage plutôt émotionnelle surl'évangélisation, beaucoup de genspourraient repartir excités et convaincusque le dessein de Dieu pour eux c'est departager l'Evangile ou d'aller sur le champmissionnaire.

3. Un autre grand favori est notre service pour Lui. Des fois, nous concluons que ledessein de Dieu pour nous c'est de Le servir.

B. Le dessein de Dieu révéléGloire soit rendue à Dieu, du fait qu'Il nous a montré, dans Sa Parole, exactement cequ'est Son dessein pour nos vies. Dans Ro. 8, Dieu révèle son dessein pour chacun denous personnellement. Ro. 8:28, 29.Un ingrédient clé pour la croissance spirituelle c'est de savoir et de s'établir sur la véritéénoncée dans ces versets. Le dessein de Dieu dans toutes nos vies c'est de nousfaçonner à l'image de Christ. Gal. 4 :19

C. Retournons au commencement, dans le Jardin d'Eden, pour voir le desseinoriginel de DieuDans Ge. 1 :26, nous lisons: « Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selonnotre ressemblance »... Ainsi, Adam, la tête de la race humaine, a été fait à l'image deDieu. Ge. 1 :27Maintenant, la grande question est la suivante : Quelle était cette image ? La réponse laplus logique serait : un corps physique. Cependant, Jean 4:24 dit : « Dieu est Esprit » etles esprits n'ont pas de corps physiques. Ainsi donc, l'image de Dieu doit être vueautrement. (L'âme) Notre âme c'est notre pensée, notre volonté et nos émotions.Réfléchissez un peu à ceci : Nous avons une pensée semblable à celle de Dieu. Il estintéressant de considérer que nous ne savons pas tout ce que Dieu sait, mais parce quenous avons une pensée semblable à la sienne, Il peut nous enseigner. Il en est demême avec nos enfants. Ils ne savent pas tout ce que nous savons, mais puisqu'ils ontune pensée comme la nôtre, nous pouvons les enseigner.Nous avons également une volonté semblable à celle de Dieu. Nous pouvons nous aussiprendre des décisions comme Dieu le fait.Enfin, nous avons des émotions comme Dieu. La Bible dit que Dieu éprouve lessentiments suivants : la joie, le chagrin, la colère et l'amour qui sont des sentiments quenous les humains nous éprouvons.

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D. Les effets de la chuteCependant, avec la chute, l'âme de l'homme est devenue égocentrique, au lieu d'êtrecentrée sur Dieu ; pour cela, au lieu de dépendre de Dieu, nous devenons indépendantset, dans cette condition, nous voyons qu'Adam a engendré une race humainepécheresse, impie et égocentrique, née spirituellement morte dans l'iniquité et le péché,Ge. 5 :3 ; et c'est exactement ainsi que nous venons dans le monde : spirituellementmorts. Ep. 2 :1

E. Finalement, après des milliers d'années, l'image de Dieu est de retour sur la terre

Toutefois, Hé. 1 :1-3 ; Col. 1:14, 15 (Jésus-Christ est l'image du Dieu invisible).Finalement, après des milliers d'années, l'image de Dieu est de retour sur la terre en lapersonne de Jésus-Christ.

F. Définition de l' « image de Dieu »Une question intéressante à prendre en considération : Quelle est l'image de Dieu ? Aquoi ressemble-t-elle lorsque nous la portons ? L'image de Dieu/Christ est une image dela mort... Mourir au « moi ». Phi. 3 : 10 ; Phi. 2:5-8.Imaginez le parfait chrétien. A quoi ressemble-t-il ? Il est patient, bon, ne recherche passon propre intérêt, n'est pas enflé d'orgueil, ne se laisse pas provoquer facilement,supporte tout, endure tout.Voyons encore Luc 9:23. Que coûte-t-il d'être patient avec celui qui est irraisonnable ?Cela coûte la mort au « moi ». Que coûte-t-il d’être bon envers celui qui, selon nous, nemérite pas notre bonté, etc. ? La mort au « moi ». Jean 12 :24; 1 Co. 15:36 ; 2 Co. 7:3. -Notez ce que Paul dit : « vous êtes dans nos cœurs à la mort et à la vie ». Mourir et vivre,cela est contraire à la nature.Il faut toujours vivre d'abord et mourir ensuite, mais ce n'est pas le cas pour nous leschrétiens ; nous devons mourir afin de pouvoir vivre. Voilà le principe de la mort et de larésurrection, et qui ne peut avoir lieu qu'à la croix... Ro. 6 :6 ; Gal. 2 :20.

G. Jésus, notre exempleIl est intéressant de noter que la vie de Jésus a produit peu ou pas de fruit ; bien sûr, Il aguéri quelques personnes et nourri 5000 et 4000 personnes, mais c'est Sa mort qui nousdonne la vie éternelle. Si nous voulons ressembler à Jésus, si nous voulons devenir desdisciples de Christ qui portent du fruit, alors nous devons renier le « moi » ou mourir au«moi ».

H. Quelques mots sur le processus de DieuC'est une chose de savoir ce qu'est le dessein de Dieu, mais une autrechose est de connaître la procédure qu'Il utilise...L'un des moyens les plus efficaces par lesquels Dieu nous façonne à l'image deChrist c'est l'échec... L'échec dans notre vie et services chrétiens est permis etsouvent occasionné par Dieu, en vue de nous détourner du « moi » vers Jésus-Christ qui n'échoue jamais...

Ne perdons tout de même pas de vue notre sujet de ce matin... Le dessein deDieu pour chacun de nous consiste à nous conformer ou à nous façonner àl'image de Christ. Comment cela se réalise-t-il ? 2 Co. 3:18

I. Quelques remarques pour conclureDieu a une loi naturelle en effet selon laquelle nous devenons ce sur quoi nous focalisons

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notre attention. – Exemple : On m'a dit que nous pouvons savoir le genre de musiquequ'aime écouter un adolescent rien qu'en observant sa coiffure. En focalisant son attentionsur un groupe particulier, cet adolescent finira par se conformer à leur image (habillement/coiffure, etc.)

Si nous sommes attirés par le présent monde du mal, nous devenons de plus en plusmondains ; si nous nous choyons le « moi » et vivons pour lui, nous devenons de plus enplus égocentriques ; mais quand nous regardons à Jésus-Christ, nous devenons de plusen plus semblables à Lui.

Si nous regardons continuellement à Lui à travers la Parole, le Saint-Esprit,silencieusement et sans difficulté, changera le centre d'intérêt et la source de nos vies, lesfaisant passer du « moi » au Christ.

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« La préparation »

A. IntroductionDans le chapitre précédent, nous avons parlé du dessein de Dieu pour chacun de nouspersonnellement et nous avons vu que Son dessein était de nous façonner à l'image deChrist. Comment cela se réalise-t-il ? 2 Co. 3:18Dieu a une loi naturelle en vigueur : c’est que nous devenons ce sur quoi nous focalisonsnotre attention.Si nous sommes attirés vers le présent monde plein de mal, nous devenons de plus enplus mondains ; si nous nous choyons le « moi » et vivons pour lui, nous devenons deplus en plus égocentriques.Mais si nous regardons à Jésus-Christ, nous devenons de plus en plus semblables à Lui.Si nous regardons à Lui continuellement à travers la Parole, le Saint-Esprit changerasilencieusement et sans difficulté le centre d'intérêt et la source de nos vies, les déplaçantdu « moi » vers Christ.

B. Le problèmeCependant, il y a un problème majeur dans tout ceci...Laissés à nous-mêmes, nous ne regarderons jamais à Jésus, donc nousne pourrons jamais être façonnés à la ressemblance de Christ. Sansl'intervention de Dieu, nous ne fixerons jamais notre regard sur Jésus.Il faut donc que Dieu nous y prépare, en orchestrant des événements quidéplaceront notre attention du « moi» vers Christ. Dieu accomplit cela àtravers des moments difficiles.

C. Nous avons besoin de nos besoinsL'ingrédient de base que Dieu a fourni pour la croissance spirituelle, pournous façonner à l'image de Christ, c'est tout simplement le besoin.Sans le besoin, nous n'irons nulle part dans notre vie chrétienne.Ps. 63 :1 ; Phi. 3 :10; 1 Pi. 5 :10Sans la faim spirituelle, qui ne vient que par les besoins tels que les épreuves, la douleur,la maladie, etc., sans cette faim spirituelle, nous ne nous nourrirons jamais du SeigneurJésus-Christ. Mt. 5 :6Trop souvent, les enseignants de la Bible, les pasteurs et même les parents essayent deforcer la croissance dans la vie d'un individu avant qu'il n'y ait une prise de conscience dubesoin ; avant qu'il n'y ait une véritable faim spirituelle. Cela est futile. Ps. 94 :12 ; Os.5:15.

D. La méthode de Dieu c'est de démolir, avant de bâtir

Il doit y avoir une préparation... une démolition, avant qu'il ne puisse y avoir uneédification. Os. 6 :1 ; Job 5 :17, 18C'est réconfortant lorsque nous arrivons finalement à réaliser que c'est ceux qui ont connules profondeurs de l'échec que Dieu appelle à paître Son troupeau. Jn. 13 :37-38 ; Luc.22:54-62 ; Jn. 21 :15-17C'est intéressant de noter que Jésus n'a pas confié cette charge à Pierre de « paître Sesbrebis » après avoir entendu sa déclaration de confiance en soi : « Je donnerai ma viepour Toi » dans Jn. 13 :37, mais Il la lui a confiée après que Pierre a échoué en n'ayantpas pu respecter son vœu et qu'il a pleuré amèrement dans les rues de Jérusalem.

Dans 1 Co. 1, le Seigneur nous dit que ce n'est pas les sages ni les puissants ni les

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nobles qu’Il utilise - Il a plutôt choisi les faibles. 1 Co. 1:26-28

Il y a quelques années, j'ai appris une histoire vraie d'un vieux Professeur homme deDieu qui a enseigné au Florida Bible College. Un jour, un jeune s'est présenté à sonbureau et lui a dit : « Professeur, j'espère qu'un jour, je serai exactement commevous ». Le vieux professeur dit au jeune homme : « Prions ». Et il s'est mis à dire :« Seigneur, je prie que ce jeune homme ait une vie très difficile.Je prie qu'il soit gravement blessé dans un accident d’automobile.Je prie qu'il ait de sérieux problèmes conjugaux, qu'il perde sonemploi ». « Une minute ! », dit le jeune homme... « Que faites-vous ? Pourquoi demandez-vous ces choses ? » A cette question,le vieux professeur a repondu : « Je pensais que tu voulais êtrecomme moi ». Le jeune homme dit : « Bien sûr ! » « Commentcrois-tu que je sois arrivé là ? » lui demanda le professeur.Jacques 1 :2-4 ; Ro. 5:3-4

E. Dieu Lui-même occasionne souvent l'échec dans nos vies

L'écrivain Miles Stanford déclare ce qui suit :« Pour que nos vies soient centrées sur Christ et ressemblent à Christ, et pour que nosœuvres soient contrôlées par le Saint-Esprit et pour que notre service puisse glorifierDieu… tôt ou tard, le Seigneur commencera à occasionner l'échec, à orchestrer desbesoins dans nos vies.On pourrait presque dire que le moyen le plus efficace qu'Il utilise dans le processus defaçonnement de notre vie à Son image, c’est en effet l'échec.Cependant, nous cherchons, pour la plupart, à tout faire pour éviter l'échec, et ce faisant,nous sommes tout le temps en train de résister au principal instrument que détient le Pèrepour nous conformer à l'image de Son Fils.

F. Nous pouvons tirer beaucoup de leçons de l'exemple de l'Apôtre PaulCe serait utile d'examiner certains des besoins et échecs dans la vie de l'Apôtre Paul. 2Co. 12 :7-10; 2 Co. 11:24-30; Actes 14 :19-22 ; Actes 16:22-25

G. Jésus : notre plus grand exempleQu'en est-il de Jésus ? Les passages bibliques suivants pourraient être plutôt choquantspour certains : Hé. 2:10 ; Hé. 5:8

H. A présent, que disent les Ecritures nous concernant ?Hé. 12:5-11. Notez particulièrement le verset 11. Le but pour lequel le Seigneur nouschâtie c'est de produire le fruit paisible de la justice, mais seulement pour ceux quisontbnbb formés par cela. De. 8:16 ; Ps. 66:10-12

I. Le Roi David et SchimeïUne histoire plutôt intéressante est rangée dans 2 Sa. 16. C'est l'histoire du Roi Davidfuyant Absalom, son fils irraisonnable. Cependant, il y a un autre petit personnageirraisonnable dans ce récit qui s'appelle Schimeï, que le Seigneur semble être en traind'utiliser dans le but de façonner David à Son image (la mort au « moi »).2 Sa. 16:5-14 - Notez la confiance et la foi que David a eues en Dieu.

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« La plénitude en Lui »

A. IntroductionDans ce chapitre, nous étudierons Col. 2 et le thème : « Nous avons laplénitude en Lui ».Col. 2 :6-10 - Nous mettrons l'accent ici sur le verset 10 et l'expression« Nous avons tout pleinement en Lui ». Dieu veut que nous sachions(comprenions pleinement) cette vérité... NOUS AVONS LA PLENITUDEEN LUI.

B. Nous devons d'abord apprendre que noussommes complets en Adam - (Selon son espèce)Très souvent, dans l'Ecriture, le Seigneur utilise une image naturelle ou physique pournous enseigner une vérité spirituelle et, en ce qui concerne le fait d'être complets en Lui, Ilnous enseigne premièrement que nous sommes complets en Adam avant que nous nepuissions comprendre ce que c'est que d'être complets en Christ.La clé pour comprendre tout cela c'est une petite expression utilisée à plusieurs reprisesdans Ge. 1, à savoir : «selon son espèce ». Ge. 1 :11-12 et 21-25 - Il en est de mêmepour l'homme comme pour les plantes et les animaux - « selon Son espèce ». Ge. 1 :26,27

Cependant, après la chute, Ge. 5:3... chaque croyant doit d'abord apprendre qu'il estcomplet en Adam (selon son espèce). Nous descendons de lui et nous lui ressemblons.En chacun de nous se trouve une nature pécheresse égocentrique, la chair, un désirintérieur de faire le mal et, dans le livre de Romains, le mot pécheur, que nous sommestous, est porté à notre attention dans le chapitre cinq et il est important de noter commentil a été présenté. Voyons encore ensemble le verset 19. Nous voyons qu'un pécheur estun pécheur parce qu'il est né pécheur, non pas parce qu'il commet le péché.Dans la première moitié du verset 19, il est très clair que dans le naturel, nous sommescomplets en Adam, mais à présent voyons de plus près la dernière partie de ce verset...Rappelez-vous Col. 2:9 et 10a : « Car en Lui habite corporellement toute la plénitude dela Divinité. Vous avez tout pleinement en Lui ». Par Lui, nous sommes rendus justes.

C. Quelques pensées à prendre en compte1. Jésus-Christ est la source de notre vie chrétienne – nous sommes nés en Lui et Dieunous a rendus complets en Lui. 2 Co. 5 :17a2. Quand, par la foi, nous nous reposons dans cette vérité, cela devient une réalité dansnos vies quotidiennes (petit à petit) et nous recevons ce qui est déjà à nous. La choseimportante que nous devons savoir c'est que tout est à nous, nous sommes complets enLui maintenant même. 2 Pi. 1 :3 ; Ro. 8 : 17 ; Ep. 1 :3

D. Nés completsNous pourrions exprimer la chose de la façon suivante : Quand quelqu'un naît de nouveaudans la famille de Dieu, il naît complet en Christ.Ce serait utile d'y réfléchir de la façon suivante : Christ est-Il complet ? Oui. Il n'y a rien àajouter à Christ, parce qu'Il est déjà la plénitude (Co. 2:9) de Dieu ; et quand nous, lescroyants, nous nous reposons dans la plénitude de Christ, nous sommes aussi remplis detoute la plénitude de Dieu. Ep. 3:17-19

E. On ne peut rien ajouter à ce qui est completPuisque nous sommes complets en Jésus, ce n'est pas la peine de chercher à ajouter à

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cette œuvre accomplie.Notre rôle ce n'est pas de produire, mais de recevoir notre vie en Christ.Il s'agit en réalité de transférer la vie de Christ à l'homme... Ce qui, en réalité, est laformation des hommes de Dieu.

F. « Grand est le mystère de la piété »Tournons-nous ensemble vers 1 Ti. 3 – Il serait utile de nous arrêter un moment pourexaminer un verset qui a une grande signification en ce qui concerne « la plénitude enLui ».1 Ti. 3:16 - LE MYSTERE DE LA PIETE EST GRAND - Il est très important que nouscomprenions que la piété (le fait de ressembler à Dieu) est un mystère. (Une chose quidépasse notre intelligence humaine. Quelque chose qu'on ne peut pas comprendreintellectuellement, mais qu'on peut comprendre spirituellement.)

G. Définition de la « piété »Une question intéressante à prendre en compte : Qu'est-ce que la piété ? Quand est-cequ'un homme est pieux ? Est-ce quand il imite Dieu, quand il imite Christ ? Non. La piété,ce n'est pas l'homme en train d'imiter Dieu ; il n'y aurait aucun mystère en cela. Maisplutôt, la piété ou ressemblance à Dieu, c'est Dieu en train de Se reproduire en l'homme.Le façonnant miraculeusement et mystérieusement à l'image de Jésus-Christ. VOILA LEMYSTERE DE LA PIETE.

H. Dieu seul peut rendre un homme pieux2 Co. 3:18 - Notez celui qui nous change : le Saint-Esprit. Dès que nous réalisons queDieu seul peut nous rendre pieux, nous n'avons pas d'autre option que de nousabandonner/nous présenter/demeurer/nous reposer. Ps. 46:10; Jean 15 :5 ; Ro. 12:1Si nous n'arrivons pas à entrer dans le mystère de la piété pour y demeurer et nousreposer, faisant confiance à Dieu pour nous façonner à Son image, alors nouschercherons à être pieux par nos propres efforts. (Obéissant aux règles et nousconformant aux modèles de comportement qui nous sont imposés par la sociétéchrétienne que nous avons choisie.)Quelques exemples :

1. Eglise Catholique – la confession2. Eglises charismatiques – le parler en langues ou la guérison3. Eglises libérales – être membre d'une église et y assister régulièrement4. Eglises légalistes – les femmes ne doivent pas porter des pantalons ; on ne doit pas

regarder les films (cinéma interdit)Un passage biblique plutôt intéressant concernant cela se trouve dans Col. 2:20-23.

I. Créés à Son imageAllons un peu plus loin dans le mystère de la piété en examinant encore Ge. 1:26,27.Quand Dieu a fait l’homme à Son image, cela ne voulait pas dire que l’homme a été créépour ressembler physiquement à Dieu... Dieu est un Esprit (Jean 4:24) et les espritsn'ont pas de corps.Retournons un peu à Ge. 1 : L'homme a été fait pour porter l'image de Dieu, mais DieuLui-même était-Il visible ? Non. Alors, ce n'était pas une image physique qui allait révélerDieu, mais quelque chose d'autre. Dieu a conçu en l'homme quelque chose qui devait Lerévéler et cette chose c'est l'âme de l'homme (pensée, volonté et émotions). L'âme del'homme est faite à l'image de Dieu. Nous avons une PENSEE qui peut raisonner commeDieu ; nous pouvons faire des CHOIX (volonté) comme Dieu ; nous avons desEMOTIONS (amour, joie, tristesse, haine) comme Dieu.

J. Révélation du mystère de piétéLa piété (le fait de ressembler à Dieu) est le résultat direct de Dieudemeurant activement en et contrôlant l'âme (pensée, volonté et émotions)qui contrôle le comportement de l'homme.C'est ainsi que l'image de Dieu peut être vue en Jésus-Christ, tandis que lapersonne de Dieu demeurait invisible ... ENCORE, LE MYSTERE DE LAPIETE… Il a été fait à la ressemblance physique de l'homme, mais onpouvait voir Dieu dans le comportement de Son âme.

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Réfléchissez un peu à ceci : Personne n'a vu l'électricité (nous ne parlons pas de l'éclair,mais du courant électrique), pourtant l'ampoule électrique a été conçue de sorte qu'enrecevant le courant invisible, elle produise la lumière. Son comportement en tant queproductrice de lumière est le résultat direct de l'activité du courant électrique invisible. Dela même manière, notre Dieu veut que notre comportement soit l'image exacte de Sadivine nature (la lumière) et c'est seulement l'Esprit invisible de Dieu agissant en nous (lecourant) qui nous permet de nous comporter comme Dieu le désire : PIEUX.

K. Finalement, après des milliers d'années, l'image de Dieu est de retour sur la terre2 Pi. 1:3 - Sa divine puissance est tout ce qu'il faut pour être pieux. C'est un faitintéressant que Dieu ait créé l'homme pour être habité par Dieu Lui-même. Jean 1:4 - EnLui (Jésus) était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière dépendait dequoi? De la vie. Une fois que la vie a été retirée au moment de la chute (Ge. 3), la lumières'est éteinte et il n'y avait plus d'image de Dieu sur la terre. Ge. 5:3 - Notez qu'Adam aengendré un fils à son image (l'image de l'homme pécheur). Il n'y a plus eu d'image deDieu sur la terre jusqu'à Hébreux 1: 1-3. Finalement, après des milliers d'années, voici ànouveau l'image de Dieu sur la terre en la personne de Jésus-Christ.Et maintenant, après avoir cru en Christ comme notre Sauveur, Dieu recommence denouveau à nous façonner à Son image. C'est intéressant de considérer que Sa divinepuissance est tout ce qu'il faut pour être pieux. 2 Pi. 1:3

L. Nous n'avons pas d'autre option que de croire et de nousreposerRappelez-vous le chapitre sur le temps. Ne soyez pas pressés... Luin'est pas pressé.L'essentiel de ce que nous avons partagé jusqu'ici est le suivant: Dèsque nous réalisons que positionnellement nous sommes complets enLui et que c'est Dieu seul qui peut réaliser cette plénitude dans nosvies quotidiennes, nous n'avons pas d'autre option que de croire, denous reposer, de dépendre de Lui et de marcher.

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« L'appropriation »

A. Définition de l'appropriationLe chapitre sept du livre « Les Lettres vertes » est simplement intitulé « l'appropriation ».Le mot appropriation ne signifie pas nécessairement gagnerquelque chose de nouveau, mais plutôt prendre possession dequelque chose qui nous appartient déjà pour un usagespécifique.,B. Hetty GreenUn grand exemple de ce fait est une dame qui a vécu vers la fin desannées 1800 et le début des années 1900. Dans l'histoireaméricaine, elle est connue comme étant la plus avare. Pourtant, enmourant en 1916, Hetty Green a laissé derrière elle des biens évalués à plus de 100millions de dollars.Elle mangeait des flocons d'avoine sans les chauffer, parce que cela lui coûterait del'argent de le faire.Son fils a dû subir une amputation de la jambe parce qu'elle a tellement perdu du tempsen cherchant une clinique pour des soins gratuits que le mal de son fils était devenuincurable.Elle était riche, mais a vécu comme une pauvre. Excentrique (Bizarre) ? Certainement !Folle ? Peut-être, mais Hetty Green est une illustration d'un trop grand nombre dechrétiens aujourd'hui.Nous avons des richesses illimitées à notre disposition, et pourtant nous vivons commedes pauvres.C'est aux Hetty Green du christianisme que Miles Stanford écrit le septième chapitre deson ouvrage « Les Lettres vertes » qui parle de l'appropriation.

C. Deux éléments essentiels et d'importance capitaleM. Stanford débute ce chapitre d'importance capitale par cette déclaration :« Pour nous approprier quelque chose en vue de notre marche quotidienne en Christ, il ya deux éléments essentiels : voir ce qui est déjà à nous en Christ et savoir que nous enavons besoin ». Sur ces deux facteurs repose la capacité à tendre la main dans la foi pournous approprier ou recevoir ce qui nous appartient en Christ.

D. La prière de PaulTournons-nous ensemble vers un passage biblique que nous avons abordé brièvement lasemaine passée. Ep. 1 :16-19. Notez que Paul ne demande pas ce qu'ils n'ont pas, maisplutôt que Dieu révèle ce qu'ils ont déjà.

E. Notre position en ChristIl est intéressant que dans les trois premiers chapitres de ce livre d'Ephésiens, Paul nedemande rien d'autre à ces chrétiens que de s'asseoir et d'écouter pendant qu'il proclamequi ils sont en Christ.Comme il était bon pour les Ephésiens de s'asseoir et d'écouter, de même il serait bonpour nous aujourd’hui d'entendre qui nous sommes en Christ.Dans le chapitre 1, verset 1, Paul nous appelle des saints. Gardez en mémoire qu'unsaint dans le Nouveau Testament n'est pas une personne sans péché, mais un pécheursauvé.v. 3 – bénisv. 4 – choisis pour être saints et irrépréhensibles (irréprochables) devant Lui.v. 5 – des fils adoptésv. 6 – acceptés dans le Bien-aimé

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v. 7 – rachetés et pardonnésv. 9 – nous fait connaître Sa volontév. 11 – nous avons reçu un héritagev. 13 – scellésv. 14 – nous avons reçu une garantiev. 2:4 – nous a aimésv. 2:5 – nous a rendus vivants avec une nouvelle viev. 2:7 – objets de Sa grâce éternellev. 2:10 – nous sommes Son chef-d'œuvrev. 2:19 – citoyens du ciel/membres de la famille de Dieu

M. Stanford fait ce commentaire dans « Les Lettres vertes » - « Notre premièrepréparation pour l’expérimentation de la vie contrôlée par Christ, c’est de savoir ce quesont déjà notre position, nos possessions et nos privilèges en Christ ».

F. Un aiglon et quelques dindonsIl y a quelque temps, j'ai entendu le récit d'un aiglon qui est tombé de son nid et qui a étéadopté par une famille de dindons. Toute sa vie, il s'est promené en picorant sur le sol,cherchant de quoi manger, au lieu de voler haut de le ciel, parce que personne ne lui a ditqu'il était un aigle. La plupart des chrétiens sont comme ce jeune oiseau ; nous sommesici-bas, picorant ça et là sur la terre, au lieu d'être assis dans les lieux célestes avecJésus, parce que personne ne nous a expliqué qui nous sommes en Christ.

G. Passons maintenant à la deuxième étapeUne fois que nous voyons ce qui est à nous en Christ, le Seigneur commencera àoccasionner dans nos vies des besoins qui nous pousseront à nous approprier, à recevoirla provision de Dieu pour ce besoin. Un grand exemple se trouve dans 2 Ch. 20:1-24.

La vie est destinée à apporter une succession de découvertes de notre besoin de Christ,et à mesure que nous voyons qui nous sommes en Christ et devenons conscients de nosbesoins, nous passerons d'une vie d'errance enfantine à une marche de foi responsable.

Cela nous conduira du « O, Dieu, aide-moi » à une attitude de confiance et de repos... dela mendicité à l'appropriation. Souvent, nous nous retrouvons en train de crier vers Dieuau lieu de nous taire et Lui faire confiance... Es. 30:15.

H. Des commentaires de L. L. Letgers, fondateur de Wycliffe Bible TranslatorsIl serait utile pour nous de noter ce que L. L. Letgers, co-fondateur de Wycliffe BibleTranslators a à dire sur Ep. 1:3 : « Notez ‘Dieu a’ ! Tout est fait. C’est fini. Dieu nous abénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes ! Ce qui fait le plus pitié danstout cela, c’est que nous continuons à prier : ‘O Dieu, bénis-nous, bénis-nous en ceci,bénis-nous en cela’, alors que c’est déjà fait. Il nous a bénis de toute bénédiction spirituelledans les lieux célestes. »

Le livre intitulé « Les Lettres vertes » fait un excellent travail en exposant tout ceci d'unemanière simple. Le croyant voit ce qu'il possède en Christ et le besoin le rend capable detendre la main et de s'approprier et accepter en toute confiance ce que le Seigneur a fait.

I. Voici maintenant la phase critique, la clé de toutDans la plupart des cas d'appropriation, il y a une période d'attente entre l'acceptation etle recevoir – souvent des années. Notre seule responsabilité c'est d'attendre patiemmentle temps qu'il faut pour qu'Il accomplisse tout cela dans notre vie. Rappelez-vous lechapitre sur le temps – Ps. 27:13, 14.

J. La pause perturbatrice

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Es. 64:4b – Miles Stanford a écrit une suite du livre « Les Lettres vertes » intitulée« Position to Person ». Il en a intitulé le chapitre trois « The Pause and the Problem ».Chapitre 4 « The Cause of the Pause » - M. Stanford nous livre quelques penséesprécieuses concernant ce fossé très important entre la réelle appropriation et l'expériencepratique.A un certain point, il fait référence à « cette pause perturbatrice ». Il écrit : « Au milieu dece réveil de grâce, beaucoup de chrétiens commencent à faire l'expérience d'unrelâchement spirituel, un vague vide, une pause embarrassante, une torpeur (arrêt)inexplicable ».L'effet de cette « pause embarrassante » c'est le sens profond de frustration et ce malaiseet trouble intérieur est intensifié par la conclusion torturante que le Seigneur ne fait rien àpropos de cette situation et que personne ne semble comprendre ou ne semble êtred'aucune aide véritable.

K. Les problèmes augmententDes problèmes personnels se développent, pour ne s'aggraver que pardes difficultés dans les relations de famille ou d'église, et celles-cisemblent être aggravées par le monde qui nous entoure avec tous sesproblèmes. Cette combinaison finit par être de trop pour notre présentecondition spirituelle. 1 Pi. 5:10Ici, vacille un nombre croissant de croyants réveillés aujourd'hui. Ils ontgrandi jusqu'à un certain point; ils ont fait l'expérience d'un certain degréde libération du règne du péché, ajouté à la croissance dans la viecontrôlée par Christ (Christ-life)... Gal. 2:20 ; Phi. 1:21Pourtant, la capacité spirituelle ne semble pas se maintenir au même

rythme que le besoin.

L. Se plaire dans le désertC'est à ce point que beaucoup deviennent frustrés etcommencent à regarder «les mets d'Egypte » en arrière. Lesversets de conclusion du premier chapitre de Josué nousdonnent une base pour une pensée plus profonde concernantceci. Josué a parlé durant ces trois jours aux deux tribus et demide Ruben, Gad et la demi tribu de Manassé. L'histoire de cesdeux tribus et demi se trouve dans Nombres 32... Au cours duvoyage dans le désert, les descendants de Ruben, Gad etManassé arrivèrent à une portion de terre qui était très fertile. Ilsy ont vu de merveilleux pâturages pour leurs troupeaux. C'était

une terre potentiellement très riche. Ils étaient riches, possédaient de grands troupeaux debœufs, alors ils s'approchèrent de Moïse et dirent : « Nous préférons rester ici, à l'est duJourdain. Ce lieu est tout ce qu'un homme puisse désirer. Nous ne voulons pas allerà Canaan pour être dérangés par tous les problèmes que vous rencontrerez là-bas.Ce serait beaucoup plus facile de rester ici... No. 32:2-5Moïse sembla être d'accord avec leur décision. Il n'y avait vraiment pas grand-chose qu'ilpouvait faire. De manière fondamentale, Dieu a laissé à l'homme de décider du niveau devie qu'il veut avoir. Ainsi, il leur a été permis de rester du côté est du Jourdain et hériter decette portion fertile du désert, mais à une condition - avant d'hériter de cette terre du côtédu désert, ils devaient prendre part au combat que le peuple de Dieu allait faire sur la terrepromise…, No. 32:6-23Ce qui est intéressant c'est que Moïse leur a même donné le privilège de prendre la têtede l'armée. Les tribus de Ruben, Gad et Manassé devaient entrer premièrement àCanaan et, après avoir goûté au fruit du pays et à la sensation de la victoire, Josué leurpermettrait de retourner dans le désert s'ils y tenaient toujours.Quel moment ce fut, quand Josué s'adressa aux deux tribus et demi, leur rappelant leurdécision et leur demandant : « qu'allez-vous faire... » Jos. 1:12-15 Ce qui est intéressant,

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c'est qu'ils étaient parfaitement disposés à remplir leur part du contrat en se rendant sur laterre promise, en prenant la tête de l'armée et en goûtant aux victoires, mais ils étaientdéterminés à retourner vers le confort et les plaisirs du désert.

Il serait intéressant de voir le récit de toutes les conséquences qui ont découlé de cettedécision prise par les deux tribus et demi dans 1 Ch. 5:25-26... Ce que nous découvronsc'est que ces tribus qui avaient goûté le meilleur de Dieu et de la victoire de Dieu, quiavaient pris la tête de l'Armée de Dieu du peuple de Dieu dans le pays de bénédiction,étaient les premiers à être emmenés en captivité par les Assyriens quand ces derniers ontenvahi Israël. On voit qu'ils ont été vaincus et réduits à l'esclavage et qu'ils ne sont jamaisrevenus... Ils étaient allés dans la terre promise et ont goûté à la bénédiction, maisils sont revenus aux plaisirs charnels dans le désert et ont été piégés dedans. Hé.6:4-6Fondamentalement, ce qui compte, ce n'est pas comment un homme débute sa viechrétienne, mais comment il la termine. C'est une chose d'avoir un réveil de grâce, maisce qui compte vraiment c'est si, par la foi, nous traversons le Jourdain avec le Seigneur...Nous devons nous rappeler que la traversée du Jourdain illustre le passage du chrétiend'un niveau de vie chrétienne à un autre. Cela marque la fin de la vie dominée par le« moi » et le début de la vie contrôlée par Christ... La fin d'une vie menée par lesefforts de l'homme et le début de la vie menée par la foi... Et, entre les deux, coule legrand fleuve du Jourdain en temps de crue - Un fleuve d'impossibilité...

M. Pas de raccourcisEn matière de développement du chrétien, il n'y a pas de raccourci, pas de voie rapide etfacile. Dieu est en train de bâtir un témoignage en nous. Lui seul connaît les cœursmeurtris que nous allons rencontrer dans la vie. Nous ne pouvons enseigner que lesleçons que nous avons apprises. 2 Co. 1:3, 4

D’où le troisième élément nécessaire pour notre appropriation. (1) - Après avoir vu nospossessions en Christ et (2) - après avoir pris conscience de notre besoin, (3) - nousdevons Lui donner le temps nécessaire pour réaliser cette appropriation dans notremarche quotidienne. Si nous cherchons à ce que nos besoins soient satisfaits au cours dela prochaine entrevue, dans le prochain livre de dévotion, au cours des prochaines sériesde réunions spéciales, alors la réalité n'aura jamais lieu.

N. Quelques pensées pour conclureIl serait utile de terminer en examinant un verset dans Hé. 12, qui expose plutôt clairementles conséquences du fait de ne pas s'approprier et prendre possession de la grâce deDieu... Les conséquences du retour vers les plaisirs du désert... Hé. 12:15

Encore, nous pouvons parler de la foi et du timing de Dieu, l'acceptation, Son dessein,Ses méthodes pour nous façonner à l'image de Christ et notre plénitude pour le reste denos vies, mais si nous ne commençons pas à nous en approprier, tout cela ne nous serad'aucun profit.

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« L'identification »

A. IntroductionDans cette leçon nous étudierons notre huitième principe decroissance spirituelle, qui est l'identification. L'identificationest une vérité biblique qui semble être, pour les croyants encroissance, l'une des plus difficiles à comprendre et às'approprier. Il nous serait probablement plus sûr de dire quebeaucoup de chrétiens ne cerneront (comprendont) jamaiscette vérité de notre identification avec Christ.

B. Le problème de l'homme : la chairPour bon nombre d'entre nous, le moment où nous avons commencé à voir ces véritéspour la première fois, pourrait être plusieurs années auparavant, quand le Seigneur créedes circonstances dans la vie qui révèlent clairement combien terriblement pécheresse lachair qui demeure en nous est en réalité. Un passage biblique intéressant à prendre enconsidération, c'est Ro. 7:18, Ro. 7:15-20, 24.La chair qui, fondamentalement, est le pouvoir du péché qui demeure en nous, n'est autreque le désir interne de faire le mal. Nous l'avons héritée d'Adam, nous l'avons eue dès lanaissance, et elle restera avec nous jusqu'à la mort. Elle est horrible, excessivementpécheresse et elle ne changera jamais.

C. La provision de Dieu pour la victoire sur la chairMais Dieu a trouvé un moyen pour nous d'avoir la victoire sur la chair, et cette voie deDieu nous est expliquée dans le huitième chapitre du livre « Les Lettres vertes », intitulé« l'identification ».Il serait utile de commencer par la lecture d'un paragraphe ou deux du chapitre huit del’ouvrage « Les Lettres vertes » :« En passant des vérités de substitution (naissance) (Christ est mort pour nous) auxvérités d’identification (croissance) (nous sommes morts avec Christ), il serait bon deprendre brièvement en considération ce que des leaders chrétiens ont à dire surl’identification qui constitue le point central de Romains chapitre 6.Evan H. Hopkins fait ce commentaire : « Le problème avec lequel nous luttons, nous lescroyants pour la plupart, ce n’est pas le péché et son châtiment, mais le péché en tant queforce gouvernante ; le péché en tant que maître.Afin de connaître la voie de Dieu pour être délivrés de la domination du péché, nousdevons bien comprendre la vérité contenue dans le sixième chapitre de Romains. Là,nous voyons ce que Dieu a fait, non pas de nos péchés – Paul a traité cette question dansles chapitres précédents – mais de nous-mêmes. Nous sommes en réalité des esclavesdu péché. Cependant, Dieu a placé notre nature pécheresse là où Il a placé nos péchés, àsavoir, sur la croix avec Christ. « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui »Ro. 6:6. Nous les croyants, nous ne devons pas seulement voir que Christ est mort pournous – substitution – mais que nous sommes morts avec Christ – identification.

R. Paxson : « Le ‘Moi’ de la vieille nature qui est en nous a été crucifié avec Christ. ‘ ‘Levieil homme’, le ‘Moi’ fut porté à la croix avec Christ, crucifié, transporté à la tombe etenseveli avec Christ. L’assurance de la délivrance de la sphère de la ‘chair’ et dudétrônement du ‘vieil homme’ repose sur l’acceptation de ce fait de la co-crucifixion ».

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J. Penn-Lewis : « Si la différence entre Christ, mourant pour nous et nous, mourantavec Lui n’a pas été reconnue, acceptée et appliquée, nous pouvons affirmer que le‘moi’ est encore le facteur dominant dans notre vie ».

D. Plus moi, mais ChristTournons-nous vers Galates, chapitre 2. Ici, l'Apôtre Paul nous donne sa définition de lavie chrétienne dans Gal. 2:20 – « Ce n'est plus moi, mais Christ ». Il n'est pas en trainde déclarer un haut niveau de vie chrétienne ici, mais il est plutôt en train de présenter ceque devrait être normal pour chaque chrétien. Ce n’est plus moi qui vis, mais c’estChrist qui vit en moi.Dieu dit clairement dans Sa parole qu'Il n'a qu'une seule réponse pour chaque besoinhumain, et cette réponse c'est Jésus-Christ. 1 Co. 2:1-2

E. Retour au problème

Revenons maintenant à Ro. 5.Comme cela a été mentionné plus tôt, en chacun de nous se trouve une naturepécheresse égocentrique, la chair, un désir interne de faire le mal. Rappelez-vous quenous avons examiné il y a quelques semaines le mot péché. Ro. 5:19. Vous voussouvenez peut-être que dans une leçon précédente le commentaire suivant a été fait :« un pécheur est un pécheur parce qu’il est né pécheur, et non pas parce qu’ilcommet le péché ».

F. La voie de Dieu vers la victoire c'est à travers la crucifixionCe verset 19 dit clairement que notre servitude au péché et au « moi » vient par lanaissance ; donc, la délivrance du péché et du « moi » vientseulement par la mort.La voie de Dieu vers la victoire sur le péché et le « moi » ne passepas par la suppression des désirs égocentriques, ni par laconfession des péchés ; la voie de Dieu vers la victoire, c'est par lacrucifixion... la délivrance vient seulement par la mort. Ro. 6:1-14

G. Un bref commentaire sur Romains 6v. 1 - Paul aborde le problème de l'abus de la grâcev. 2 - Nous les chrétiens, nous sommes morts (temps passé), non pas pour le péché, maisau péché (au pouvoir du péché).v. 3 & 4 - Le mot baptême dans le v. 4 signifie identification ; nous pouvons donc lire leverset 4 comme ceci : Nous sommes ensevelis avec Lui par l'identification dans la mort,de sorte que comme Christ est ressuscité d'entre les morts, nous aussi nous puissionsmarcher en nouveauté de vie.v. 6 - Le mot « sachant » ici c'est comprendre entièrement.v. 11 – Reconnaître ( compter sur, se reposer sur-- Une illustration—la confiance qu’on adans une chaise qui nous permet de s’asseoir dessus). Beaucoup de chrétiens, quand ilscommencent à comprendre leur union avec Christ, essayent de mettre l'accent sur lareconnaissance... Nous devons réaliser que le v. 11 est inutile sans le v. 6. Le secret de lareconnaissance c'est la révélation. Nous devons avoir une révélation de la part de Dieu.Mt. 16:13-17v. 13 - Ici, nous voyons le mot «livrer ». D'un premier coup d'œil, il semblerait que nousdevons, à travers l'effort humain, livrer ou présenter nos membres, mais cela est loin de lavérité que Paul est en train de mettre devant nous. Il y a une progression ici dans lesversets 6-13 et, passer à côté de cela, c'est passer à côté du point clé du texte. Laprogression se trouve dans les mots « savoir » dans le v. 6, « se regarder » dans le v. 11

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et maintenant « livrer » dans le v. 13. Si nous savons (comprenons entièrement) quelquechose comme étant vrai, alors naturellement nous le reconnaissons comme tel ou ycroyons ou comptons là-dessus, et il s'ensuit que nous allons tout naturellement nouslivrer, nous présenter.v. 14 - Notez le résultat de tout ceci : le péché n'a plus de domination ou de pouvoir surnous et la raison pour laquelle le péché n'aura pas de pouvoir sur nous, c'est que nous nesommes pas sous la loi (la loi, c'est l'homme en train de travailler pour Dieu), mais sous lagrâce (la grâce c'est Dieu travaillant pour l'homme). La loi commence par la question :Qu'est-ce que l'homme doit faire ? Et la grâce commence par poser la question : qu'est-ceque Dieu a fait ?

H. La même Ecriture qui dit qu'Il est mort, dit également que nous sommes morts.Revenons un moment en arrière et examinons une fois encore notre mort avec Christ.Comme nous l'avons déjà mentionné, beaucoup de chrétiens ont des difficultés aveccela.La même Ecriture sainte qui dit qu'Il est mort pour nous, Ro. 5:8, dit également que noussommes morts avec Christ. Gal. 2:20 ; Ro. 6:8.Voici un sujet de réflexion : Si je crois en la mort de Jésus, alors je peux croire en mapropre mort aussi sûrement que je crois en la Sienne. Posons-nous cette question :Pourquoi croyons-nous que Jésus est mort ? Parce que la parole de Dieu le dit.Voici un autre sujet de réflexion : Quand Jésus a été crucifié, deux brigands ont étécrucifiés au même moment. Nous n'avons pas de doute quant à leur crucifixion.Pourquoi ? Parce que l'Ecriture le dit. Nous croyons en la mort du Seigneur Jésus et nouscroyons en la mort des deux brigands ; qu’en est-il de notre propre mort ? Voir encoreGal. 2:20.

I. Nous qui sommes morts, nous sommes libérés du péchéChrist est mort, et ça c'est un fait ; les brigands sont morts, et ça c'est un fait ; noussommes morts, et ça c'est également un fait. Nous étions en Christ au moment de Samort. 1 Co. 1:30. Le « moi » que nous haïssons a été sur la croix en Christ, et nous quisommes morts, nous sommes délivrés du péché. Ro. 6:7La voie par laquelle Dieu nous délivre est totalement différente de la voie de l'homme. Lavoie de l'homme c'est d'essayer de supprimer le péché en cherchant à le vaincre, mais lavoie de Dieu c'est d'enlever le pécheur.

J. Le grand échangeTout changement positif qui a lieu dans la vie d'un chrétien ne se fait pas par l'améliorationde la chair, mais par sa crucifixion et son remplacement par le Saint-Esprit. La vieillenature est gâtée complètement et ne pourra jamais s'améliorer ; elle est entièrement sansremède ; elle n'est bonne qu'à la mort.

K. Le cochon, c'est le cochon et la chair, c'est la chairImaginez, si vous voulez, que je sois arrivé à la conclusion queles cochons ont été mal jugés et qu'ils n'aiment pas vraimentse vautrer dans la boue. Je suis arrivé à être pleinementpersuadé que tout ce dont ils ont besoin c'est un meilleurenvironnement et une meilleure éducation. Je décide doncd'adopter un petit cochon dans ma famille, pour prouver quej'ai raison. Je rentre alors chez moi et j'explique à ma familleque nous allons adopter ce petit cochon et que je veux qu'ilsoit traité comme n'importe quel autre membre de la famille.

Nous donnons au petit cochon un tricot portant l'inscription «Chicago Bulls » et de petits « jeans » délavés sur les côtés.

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Nous lui apprenons à essuyer ses pieds avant d'entrer dans la maison, à se tenircorrectement à table, à baisser la tête pendant que nous prions, et à dormir la nuit entreles draps et les couvertures de son propre petit lit.Il devient tout à fait évident pour nous que nous n'allons pas tarder à constater notresuccès. Malheureusement, c'est juste à ce moment que quelqu'un laisse la porte d'entréeouverte et, comme une balle de fusil, le petit cochon passe cette porte à toute vitesse,traverse la cour et saute dans le trou le plus boueux qu'il trouve et après avoir roulé etroulé dedans, il se couche sur le dos dans la boue avec ses « jeans » et autres.

Voyez-vous, le fait de changer son environnement, de lui apprendre à porter des « jeans »et des tricots ne changera jamais sa nature, parce qu'un cochon est un cochon.

A la moindre occasion, la nature du cochon c'est de retourner à sa place et nousconstatons qu'il en est de même dans nos propres vies... La chair en nous n'a jamaiscessé d'aimer le péché et ne cessera jamais. A la moindre occasion, elle aussi retourneradirectement à l'endroit qui lui convient pour se vautrer dans la boue. 2 Pi. 2:22 ; Pr. 26:11

L. Même les hommes les plus pieux ont un terrible potentiel pour le mal

C'est pourquoi les plus grands hommes de Dieu ont toujours en eux le plus terriblepotentiel pour le mal. En réalité, ce sont les hommes les plus pieux qui savent mieux cela.Ils ont appris par expérience que la chair ne change pas en mieux par le fait de l'améliorer,mais plutôt par le fait de la crucifier et, comme un cochon est un cochon, de même lachair, c'est la chair. Jn. 3:6

K. Une grande nuée de témoinsAbraham a découvert cela quand il est allé en Egypte et a menti à Pharaon - Ge. 12.Moïse a découvert cela quand il a frappé le rocher - No. 20:1-12. Samson l'a découvertdans les bras de Dalila - Juges 17. David a fait cette découverte quand il a envoyé Urie àla mort et a commis l'adultère avec Bath-Schéba - 2 Sa. 11. Pierre a découvert cela quandil a renié Christ et a pleuré amèrement dans les rues de Jérusalem - Luc 22.

L. L'homme a une capacité étonnante pour le péchéNous ne devons jamais être choqués par la capacité étonnante qui est en nous pour lepéché, car c'est notre nature. Un cochon est un cochon, la chair c'est la chair - Encore,Jn. 3:6Le Seigneur Jésus-Christ a mis dans le lieu de mort tout le potentiel dont nous avonshérité pour le mal (la chair) et Il nous offre en remplacement tout Son potentiel illimité pourle bien, à travers l'énergie et la puissance de Son Esprit Saint, et notre seuleresponsabilité c'est de croire. Col. 2:6

M. Libérés par la crucifixionBeaucoup de chrétiens demandent à Dieu de les rendre plus forts afin de vaincre lepéché, mais cela n'est pas la voie de Dieu. La voie par laquelle Dieu nous délivre dupéché, ce n'est pas de nous rendre de plus en plus forts, mais de nous rendre de plus enplus faibles. 2 Co. 12:9, 10 ; Es. 40:29. Dieu nous libère de la domination du péché, nonpas en fortifiant le vieil homme, mais en le crucifiant.Rappelez-vous le jour où nous avons vu clairement que Christ est mort pour nous ; ilfaut que tout soit également clair pour nous tous en ce qui concerne le moment où nousvoyons finalement que nous sommes morts avec Christ, et le reconnaître pour tel.Notez les déclarations répétées dans le chapitre 6 concernant notre identification réelleavec la mort de Christ. Les versets 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 11, 13 et aussi Col. 2:20 ; Col. 3:1-3.

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Voici deux passages bibliques intéressants : Gal. 6: 14 ; Ro. 7:4 - morts au péché ;morts au monde ; morts à la loi.

N. Citons Miles Stanford

« Le fruit découle de la mort. L’égocentrisme est toujours stérile et solitaire. La voie de lavictoire, c’est la voie de la croix. Les noms de chrétiens qui ont été honorés dans l’histoiresont des noms qui se trouvent au-dessus des tombes où le vieil homme a été ensevelilongtemps avant que le corps ne meure ».

O. Quelques commentaires pour conclureIl n'y a pas d'autre moyen pour être libérés du pouvoir du péché... Se détourner dansl'incrédulité de la vérité biblique selon laquelle nous sommes morts avec Christ, c'est setourner à nouveau vers quoi ? Vers la lutte épuisante et sans espoir d'une vie pesante etinfructueuse remplie de culpabilité, de frustration et de défaite. Selon les Epîtres de Paul, ilest évident que toute sa vie tenait au fait qu'il a été crucifié avec Christ.

Ro. 6 est la base d'une vie de sainteté et Jn. 8:32 semble tout mettre en perspective.

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« La consécration »

A. IntroductionDans cette leçon, nous allons nous focaliser sur le chapitre 9 du livre « Les Lettresvertes » et sur le sujet de la consécration... Une bonne définition de la consécration c'estdédier quelque chose ou quelqu'un à un usage sacré ; ou, pour être plus spécifique, àl'usage de Dieu.

B. La consécration est un terme qui est fréquemment mal comprisIl serait utile d'examiner de plus près une portion clé de l'Ecriture qui semble être malcomprise par beaucoup de chrétiens. Ro. 6:12-13. Le mot clé ici, c'est « livrer »

ou « présenter » et nous le voyons utilisé cinq fois dans les versets 13, 16 et19.Beaucoup de gens ont pris ce mot « livrer/présenter » comme impliquant laconsécration (qui, une fois encore, signifie « dédier à l'usage de Dieu »).Donc, naturellement, beaucoup croient que Paul est en train de dire ici quenous devons nous dédier au Seigneur pour Son service, ce qui impliquel'effort humain.

En fait, certains chrétiens n'aiment pas enseigner le fait de « demeurer » dans Jean 15 etle fait de « se présenter » dans Ro. 12:1, parce qu'ils ne comprennent pas entièrement laconsécration biblique.

C. Définition de la sanctificationAvant de bien comprendre la consécration biblique, il est nécessaire que nous examinionsnotre position de sanctification. Etre sanctifié signifie être mis à part pour être possédéet utilisé par Dieu. Examinons deux passages bibliques pour voir comment Dieu utilise cemot. Ge. 2:3 ; Jn. 17:17, 19.

Il est encourageant de savoir que notre sanctification a lieu au moment du salut et quec'est la volonté et l'œuvre de Dieu. 1 Co. 1:2 ; 1 Thess. 5:23, 24 ; 1 Thess. 4:3

D. La consécration est un fruit de la foiRéfléchissez encore à notre sujet de la consécration. Rappelez-vous que notre définitionde la consécration, dédier à l'usage de Dieu, implique une certaine action de notre part.Cependant, comme nous l'avons mentionné à plusieurs reprises durant ces études, notreseule responsabilité c'est de croire... Pour cela, la consécration biblique n'est autre que lefruit de la foi. Jacques 2:18b - Consécration, le fait de nous dédier, présenter,abandonner, est simplement une réponse naturelle à notre foi/confiance en notresanctification. (être mis à part pour être possédé et utilisé par Dieu).La consécration n'exige de nous aucune action, sauf de nous reposer dans notresanctification. Positionnellement, nous sommes sanctifiés (mis à part pour être possédéset utilisés par Dieu) au moment de notre salut et, à mesure que nous nousreposons/demeurons dans cette position, le Saint-Esprit nous donne la force et le désird'abandonner, de présenter, de dédier nos vies à l'usage de Dieu. Phi. 2:13

E. Romains 6 revuComme nous l'avons mentionné dans la leçon précédente, il y a un ordre divin dans Ro. 6.1. CONNAITRE - v. 6 ; 2. SE REGARDER - v. 11 ; 3. LIVRER - v. 13Connaître, c'est le premier pas dans Romains 6. Tout comme nous devons avoirconnaissance de la crucifixion de Christ pour notre justification, nous devons également

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avoir connaissance de notre co-crucifixion pour notre sanctification. Le fait de se regarderest une réponse naturelle à la vraie connaissance biblique et le fait de livrer est le résultatfinal de l'ordre divin et n'est pas un effort du croyant dans le modèle de Romains 6, maisplutôt une simple réponse naturelle. Paul nous rappelle plus tard dans le livre de Romainsl'importance de cette étape finale de se livrer/présenter - Ro. 12:1.

F. L'amour et la gratitude ne peuvent pas donner la force de vivre la vie chrétienneComme nous l'avons déjà mentionné, le sujet de la consécration est fréquemment malcompris par beaucoup de croyants... souvent, nous écoutons un message du genre –« Jésus a tout donné pour vous ; maintenant, le peu que vous puissiez faire c'est de toutdonner pour Lui ». 2 Co. 5:14, 15. Nous sommes exhortés et forcés à nous consacrer ou ànous dédier ou à livrer nos vies à Christ sur la base de notre amour et notre gratitude pource qu'Il a fait pour nous. Je peux vous assurer que votre amour et votre gratitude nepeuvent pas procurer la force de vivre la vie chrétienne (là encore, il s'agit d'un effortpersonnel).

G. Citons Andrew Murray« Le motif d’amour qui pousse le croyant à mener la vie chrétienne et à servir le Seigneur,c’est une bonne chose, c’est louable, mais ce n’est pas adéquat – en particulier parce quece n’est pas la motivation prescrite par le Seigneur ». (Cependant, bon nombre de fois,ilest supposé que la raison pour laquelle certains ont échoué dans le ministère ou échouédans la vie chrétienne, c'est qu'ils ont perdu leur amour pour le Seigneur),En tant que chrétiens en croissance, il est probablement temps pour nous de voir lanécessité d'aller au-delà du motif d'amour pour arriver au motif de vie. Phi. 1:21a

H. La prière non plus ne peut pas donner la force de vivre la vie chrétienneTout comme l'amour et la gratitude ne peuvent pas donner la force de vivre la viechrétienne, la prière non plus ne peut pas donner cette force ; aussi indispensable que soitla prière, elle ne suffit pas.

I. Témoignage d’un missionnaire« Lorsque mon épouse et moi nous nous sommes rendus en Asie du Sud-est en tant quemissionnaires, nous aimions vraiment le Seigneur et étions extrêmement reconnaissantspour tout ce que le Seigneur avait fait pour nous. Nous passions plusieurs heures chaquejour dans la prière, mais à la fin, nous n'avions plus de force pour continuer. »

J. Pas moi, mais ChristLa clé de la consécration biblique, de l'abandon et de la présentation, ce n'est pas moi, nil'amour que je peux réunir, ni les prières que je peux faire... Ce n'est plus moi, maisCHRIST. Gal. 2:20 ; Phi. 1 :21 ; Phi. 2:13

Tant de chrétiens bien intentionnés, dont nous faisons partie, cherchent à consacrer, àdédier, à livrer et à donner à Dieu ce qu'Il a totalement rejeté : le « MOI ». Notreraisonnement, c'est que si nous cherchons le Seigneur assez fort et si nous prions assez,notre vieil homme deviendra spirituel et par-là utile dans Son service. Nous devonscomprendre que la « vie dominée par le moi » ne peut pas être améliorée.

K. Des exemples de l'Ancien TestamentRo. 15:4 – L’A.T. est écrit pour que nous en tirions des leçons1 Co. 10:6, 11 – L’A.T.est écrit pour nous servir d’exemple et d’avertissement. Revenonsen arrière pour voir certains exemples de piété dans l'Ancien Testament, des hommes quiont essayé très dur de se consacrer (se présenter/s'abandonner/se dédier)Vous vous rappelez certainement un homme appelé Noé... Voyez ce que Dieu dit de luidans Ge. 6:5-8. Cependant, Ge. 9:20.Puis, il y a le Roi Asa - 2 Ch. 14:1-5. Cependant, 2 Ch. 16:7-12

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Qu'en est-il de Salomon ? 1 Rois 10:1-6, 23, 24. Cependant, 1 Rois 11:1-10, 14.N'oublions pas les disciples - Mt. 26:30-56. Les disciples ne purent pas se consacrer eux-mêmes, même avec Jésus à leurs côtés.Un passage biblique plutôt intéressant dans tout cela, c'est 2 Co. 10:18.

L. La consécration ne vient que par la mortNotre raisonnement naturel et l'enseignement moderne sur laconsécration qui nous demande de consacrer nos vies à Christ àtravers l'effort personnel, contournent Ro. 6:6 et la sentence de mort.Rappelez-vous Gal. 2:20... « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis,ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ».

Un fait intéressant dans Lévitique 8, quand Dieu consacrait lesPrêtres de l'Ancien Testament. Notez comment Il a donné desinstructions à Moïse... Lév. 8:22-30... Le sang était appliqué surl'oreille droite, le pouce de la main droite, le gros orteil droit, et à la fin, le Prêtre en étaitentièrement aspergé... La mort était écrite partout sur eux... Leur consécration venaitseulement de la mort.

M. Vivre la vie chrétienne comme quelqu'un qui est ressuscité des mortsLa consécration biblique vraie et acceptable est montrée le plus clairement dans Ro. 6:13.C'est la déclaration clé dans toute l'Ecriture à ce sujet : « COMME ETANT VIVANTS DEMORTS QUE VOUS ETIEZ ».Paul nous dit de nous présenter à Dieu comme étant vivants de morts que nousétions. Rappelez-vous Ro. 6:7 : « celui qui est mort est libre du péché ».Rien de la vieille création ne peut être consacré, abandonné ou présenté, mais seulementce qui est passé de la mort à la résurrection.Lorsque nous CONNAISSONS (comprenons entièrement) et reconnaissons, le fait denous présenter/livrer à Lui ne peut que suivre naturellement... 1 Co. 15:9, 10

N. ConclusionLa vie chrétienne, la vie contrôlée par Christ, commence avec Ro. 12:1 - le simple fait denous présenter et, à mesure que nous nous reposons, par la foi, dans cette vérité, Dieu faitle reste. Comme le déclare Phi. 2:13, Il nous donne la force et le désir de faire Son bonplaisir, et non le nôtre.

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PRINCIPES DE CROISSANCE SPIRITUELLE – N°10« Le moi »

A. IntroductionSouvent dans nos vies, nous rencontrons des chrétiens qui sont trèsintelligents, plutôt habiles, forts et qui paraissent être justes... en fait,peut-être un peu trop brillants et un peu trop habiles et, fréquemment, ilsemble y avoir tellement du « moi » dans leur justice que cela paraîtd'une certaine manière être juste.

B. L'horrible vie dominée par le « moi »Luc 9:23, 24 ; Luc 14:26, 27 – L'un des facteurs les plus importantsdans la croissance spirituelle c'est le Saint-Esprit nous révélant l'horriblevie dominée par le « moi »... Le « moi » est la nature charnelle égocentrique que nousavons héritée d'Adam ; totalement corrompue - Gal. 5:19-21 ; « La vie en laquelle il n'y arien de bon aux yeux de Dieu » - Ro. 7:18-24 (vue d'ensemble). Ce ne sont pas tous leschrétiens qui arrivent au stade de Ro. 7:24... L'agonie que cause le fait de réaliserqu'en nous demeure la nature pécheresse égocentrique qui n'est encline qu'à fairele mal.

La base de la vie pour l'homme non sauvé et le chrétien chamel est ceci...1. La volonté personnelle ; 2. L'amour de soi ; 3. La confiance en soi ; et 4. L'auto-exaltation ; et sur cette fondation est bâtie la vie qui n'est qu'un gigantesque « JE »majuscule.Egocentrisme - effort personnel - prétention personnelle - indulgence personnelle - le faitde plaire à soi-même – le fait de ne rechercher que ce qui profite à soi - pitié de soi - auto-défense - autosuffisance - conscience de soi - auto-justice - glorification de soi.

C. Le chrétien le plus nécessiteux est celui qui n'est pas conscient de sa chairDe tous les chrétiens nécessiteux de ce monde, les plus nécessiteux ne sont pas ceuxqui sont en train d'avoir une lutte pénible et agonisante à propos de l'égocentrisme (lachair), mais plutôt ceux qui ne font aucune lutte et qui ne le savent pas et qui sontsatisfaits et continuent la route sans en être conscients. Aucun croyant ne peut arriver àconnaître Jésus comme sa vie tant qu'il n'aura pas réalisé, comme Paul, à quel point lavie dominée par le « moi » est misérable.Le premier pas vers le salut c'est de savoir que nous sommes pécheurs et le premier pasvers la maturité spirituelle/le fait de devenir disciples de Christ c'est de découvrir Ro.7:24.

D. Deux catégories de chrétiensIl serait utile d'examiner de plus près la vie dominée par le « moi »... 1 Co. 3 1-3Il y a deux catégories de chrétiens dans l'Ecriture et il est très important que chacund'entre nous sache dans quelle catégorie il se trouve. Paul, dans 1 Co. 3 dit que leschrétiens sont soit charnels (centrés sur eux-mêmes) ou spirituels(centrés sur Dieu).Quelle catégorie de chrétien suis-je ? Dans quelle catégorie êtes-vous ?Charnels ou spirituels ? Comment pouvons-nous savoir que noussommes charnels ?

E. Les marques/caractéristiques d'un chrétien charnelIl serait bon de prendre du temps pour examiner les marques oucaractéristiques d'un chrétien charnel/ égocentrique.1. La vie d'un chrétien chamel est une vie de conflit continuel, au dedanscomme au dehors. Ro. 7:22, 23 ; Gal. 5:17

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Ce que nous voyons ici, ce sont deux natures diamétralement opposées, engagées dansune guerre dans la vie du chrétien. Parfois, l'Esprit est au contrôle de tout et le croyantprofite de certains moments d'amour, de joie et de paix (Gal. 5:22, 23). Cependant, leplus souvent, la chair prend le dessus et les actes de la chair sont très évidentes. Gal.5:19, 20. Ce conflit interne entraîne également un conflit externe. 1 Co. 3:3, 4 ; 3 Jn. 9,10.

2. C'est une vie de défaite répétée. Marc 14:26-38 & 50Dans Ro. 7, Paul dit très clairement qu'il a eu un très grand désir et qu'il tentait de vivreune vie sainte et juste, mais qu'il était de façon répétée confronté à une défaite écrasante.Ro. 7:15. Il serait bon pour nous de réfléchir un peu à nos propres vies. Combien de foisavons-nous décidé de cesser de nous inquiéter, de nous mettre en colère ou d'êtreimpatients ? Combien de fois nous sommes-nous emportés ? Combien de fois avons-nous été remplis d'orgueil et d'égoïsme ? Combien de fois avons-nous négligé la Bible etla prière et combien de fois avons-nous manqué de désir ou de force de partagerl'Evangile avec les autres ?

3. C'est une vie d'enfance prolongée. 1 Co. 3:1, 2Le chrétien charnel ne grandit jamais. Il n'y a sur la terre rien d'aussi joyeux pour lesparents qu'un nouveau-né... mais, quel chagrin ce serait pour ces parents de voir que leurenfant demeure un bébé physiquement et mentalement ! Il en est de même avec Dieu.

Quel chagrin ce serait pour Lui de voir Ses enfants demeurer dans uneenfance prolongée !Quelles sont certaines caractéristiques d'un bébé ? 1) Un bébédépend entièrement des autres. 2) Un bébé désire toute l'attention desautres et est totalement centré sur lui-même. 3) Un bébé vit dans ledomaine des sentiments, est extrêmement circonstanciel : si tout vabien, il est heureux, mais si jamais ses désirs ne sont pas satisfaits...Pour revenir à la première caractéristique d'un bébé, il dépendentièrement des autres. Hé. 5:12-14.Une des raisons pour lesquelles tant de chrétiens demeurent danscette enfance prolongée, c'est qu'ils ont le regard fixé sur les

enseignants humains, au lieu de le fixer sur le Saint-Esprit pour leur nourriture spirituelle.Nous devenons des parasites spirituels, qui se nourrissent d'aliments prédigérés, ce quifait que nous sommes sous-alimentés.Je me rappelle une période dans ma propre vie, quand j'écrivais à Miles Stanford pouravoir des réponses à des questions auxquelles nous aimerions tous qu'un saint hommede Dieu réponde pour nous. Je lui avais envoyé deux lettres et, immédiatement, il m'aécrit en répondant à mes questions. Mais à ma troisième lettre, voici la réponse que j'aieue de sa part : « Frère, pour l'instant, je ne vais plus répondre aux questions. Si vousavez reçu une lourde responsabilité, il est nécessaire pour vous de réfléchir, de creuser etd'étudier ; et si vous n'êtes pas prêt, il vaut mieux le reconnaître pour le bien des autres. »

4. C'est une vie infructueuse. Jn. 15:2Le point central ici c'est le fait de porter du fruit : pas de fruit del'Esprit, pas de ministère fructueux.

5. C'est une vie de double mentalité et d'hypocrisie. Mt. 23:1-28Le chrétien charnel dit une chose et fait autre chose. Jacques1:6-8

6. C'est une vie d'orgueil rebelle. Voyons un passage bibliqueplutôt intéressant. Ex. 8:4-10. Je suis étonné du fait que Pharaon n'a pas demandé àMoïse de retirer les grenouilles immédiatement... Pourquoi aurait-il voulu passer encoreune nuit avec ces grenouilles puantes ? Oui, bien évidemment, Pharaon n'est pas sauvé

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et, pour cette raison, ceci n'est pas une bonne analogie... Mais en jetant un regardrétrospectif sur nos vies chrétiennes chamelles, nous nous verrons probablement trèssemblables à Pharaon. Il y a le conflit continuel et la défaite répétée, l'infertilité et ladouble mentalité... mais au-delà de cela, il y a cet orgueil rebelle (Ce n'est pas grave selonmoi ; vous pouvez les retirer demain si vous voulez).Luc 4:33-35 – Notez cette dernière rébellionMarc 9:25, 26 – Combien nous remarquons ceci chez les chrétienségocentriques/charnels !

F. Citons J. C. Metcalfe« Dans toute notre vie, Dieu doit nous révéler notre nature extrêmement pécheresse etnotre besoin, avant de pouvoir nous conduire dans les sphères de la grâce ».

G. La révélation de soi précède la révélation divineLe croyant qui traverse des luttes et échecs, c'est le chrétien en qui Dieu est à l'œuvre. Hé.12:56. Dieu utilise mille et une choses pour faire ressortir le pire en nous, afin que nouspuissions voir la chair/le « moi» telle qu’elle est... rien de bon. Ps. 66:10-12.

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« L’abnégation »

A. RévisionFaisons rapidement une révision des dix dernières leçons concernant notre étudeintitulée : « Principes de Croissance Spirituelle ».1. La foi2. Le temps3. L'acceptation4. Le dessein de Dieu5. La préparation6. La plénitude en Lui7. L'appropriation8. L'identification9. La consécration10.Le « moi »

B. IntroductionLe chapitre 11 est simplement intitulé « L’abnégation ».Il serait utile de commencer en disant qu'en tant que chrétiens nous allonsêtre influencés et en fin de compte contrôlés par l'une de deux forces : Lavie dominée par le « moi » ou l'esprit de la vie en Jésus-Christ. La premièrefera de la vie un enfer et le second le ciel.

Dans notre dernière leçon, nous avons vu que le « moi» est la naturecharnelle égocentrique que nous avons héritée d'Adam. C'est vilain, c’esthorrible - nous l'avons eue par la naissance. Elle demeurera avec nousjusqu'à notre mort et ne changera jamais. Voici la définition que Vinesdonne de la chair ou du «moi» : «Nature humaine dépourvue del'Esprit de Dieu et dominée par le péché. »

C. Dieu ne voit rien de bon dans la chairDieu ne voit rien de bon dans la chair. Ro. 7:18a. Dieu rejette même le

meilleur que la chair puisse produire.

D. La chair de PaulNotez ce que Paul dit concernant sa chair - Phi. 3:4-6. La chair de Paul était éduquée,cultivée, morale et même religieuse; pourtant, elle était totalement inacceptable aux yeuxde Dieu. Ro. 8 :8

E. Beaucoup sont aveugles, vis-à-vis de la chairIl est intéressant que contrairement à Paul, peu de chrétiens sont disposés à admettreque la chair/le « moi» est en train de contrôler leurs vies. Ils sont aveugles en ce quiconcerne les œuvres subtiles, malignes et trompeuses de la chair. Si les péchés plushorribles sont absents de nos vies, alors nous avons tendance à nous reposer dans unsens complaisant de bonté (justice personnelle). Nous n'arrivons pas à réaliser combiensont odieux devant Dieu les péchés plus « culturellement » acceptables tels que :Embellissement des histoires, le sarcasme, l’impatience, l’inquiétude, etc.).Peu de gens arrivent à decouvrir Ro. 7 :24.

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F. Martin Luther a une fois dit :« J’ai plus peur de mon propre cœur que du Pape et tous ses cardinaux. J'ai en moi legrand Pape qui est le 'moi' ».Quelle est la solution ? Comment détrônons-nous le « Pape ‘moi’ » ?

G. Les voies de l'hommeIl est intéressant de voir que l'homme a tant de voies par lesquelles il essaie de détrônerle «moi », mais ce ne sont pas les voies de Dieu. Voyons quelques-unes de voies del'homme que l'écrivain Miles Stanford fait ressortir dans « Les Lettres vertes ».1. Beaucoup, beaucoup de chrétiens sont en train de travailler très, très dur pour renier le« moi» et abandonner certaines choses (un moine qui jeûne), mais le fait de renier le«moi» à travers un effort personnel n'est même pas proche de la réponse. (vaincre la chairpar la chair).2. D'autres parmi nous essayent de conquérir ou de contrôler le «moi »... Davantage deréunions d’église ; davantage d'étude biblique; plus de prière. Là encore, ce n'est pas lasolution de Dieu.3. La formation est un autre élément favori qui a été essayé sans succès. Une bonneformation chrétienne, dans de bons foyers chrétiens, de bonnes églises chrétiennes et debonnes écoles chrétiennes; mais tout cela ne ramènera pas la vieille nature/le « moi» surle droit chemin.4. Un autre échec est le réveil spirituel. Nous prions pour le réveil et confessons nospéchés et prenons de nouvelles résolutions dans l'espoir que quelque chose va changer,mais il est rare qu'un changement s'opère effectivement.5. D'autres ne font que poursuivre le chemin à travers la routine d'une multitude d'activitéset devoirs religieux, s'attendant qu'avec le temps le «moi» pourra changer positivement...mais le «moi» ne change jamais en rien d'autre que le «moi ». Jn. 3:6 ; Jn. 6:63 ; Phi.3:3. La seule chose que la chair peut produire c'est toujours la chair.6. La confession au fur et à mesure est une autre méthode que beaucoup d'entre nousont utilisée pendant un certain nombre d'années. 1 Jn. 1:9. Ceci a affaire avec les péchésdéjà commis et non pas avec le problème à la source ou à la racine. (le « moi »).Ce sont là quelques-unes seulement des nombreuses voies que l'homme utilise pouressayer de vaincre le « moi ».

H. La voie de DieuEs. 55:8, 9. Quelle est donc la voie de Dieu pour affronter le « moi » ? Il n'a qu'une seuleVoie...C'est sur la croix du Calvaire que Dieu a affronté pleinement et une fois pour toutes le« moi ». Luc 9:23 ; Luc 14:27... notre vieux « moi » a été cloué à la croix, afin que nousne soyons plus esclaves du péché. Ro. 6:6, 14 ; Gal. 2:20.Réfléchissez un peu à ceci: le «moi »/chair/nature de péché, etc. est entré par lanaissance, alors il est clair qu'il doit sortir par la mort. Dieu a fait le travail. C'est fini. Notreseul rôle c'est de croire.

I. La chair ne peut céder qu'à la croixVoici une pensée surprenante à prendre en considération: la chair,le « moi », la nature de péché, ne peuvent céder qu'à la croix, etnon pas au reniement de soi ou au contrôle ou au réveil spirituel ouaux résolutions ou aux activités chrétiennes ou à la confession;mais seulement à la croix. Notre vieux « moi» a été crucifié avecChrist.

J. Il ne peut y avoir de vie fructueuse sans la mortJn. 12:23-24 – Ici, le Seigneur utilise la nature et les graines pourillustrer la vérité spirituelle selon laquelle il ne peut y avoir de vie

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fructueuse sans la mort. 1 Co. 15:36. La vie d’un chrétien a la mort comme source, ainsidonc, la croissance de notre nouvelle vie vient de la tombe de notre ancienne vie. 2 Co.7:3.

K Le principe de la « mort et résurrection »L'un des plus grands de tous les principes bibliques, c'est ce « principe de la mort et de larésurrection ». Il est applicable à chaque domaine de la vie.

LE MONDE DIT DIEU DIT1. Soyez forts/luttez pour vos droits/cherchez 1. 2 Co. 12:9, 10 ; Es. 40:29

à atteindre le sommet.2. Soyez fiers de vous/sentez-vous 2. Pr. 29:23 ; Ro. 7:24

bien dans votre « moi ».3. Exigez des droits/faites entendre votre voix. 3. Es. 30:154. Le Seigneur aide ceux qui s'aident 4. Le Seigneur aide ceux qui

eux-mêmes. Lui font confiance.

L. La croix est la voie de DieuC'est sur la croix du Calvaire que Dieu, en Christ, s’est occupé pleinement etdéfinitivement du « moi ». La chair ne pourra céder qu'à la croix; non pas aux résolutionsou efforts personnels, mais seulement à la co-crucifixion; crucifiée ensemble avec Christ.(Gal. 2:20)

M. Une pensée de J. Penn Lewis pour conclure« Si notre mort avec Christ n'a pas été reconnue, acceptée et appliquée, nous pouvonsêtre certains que le ‘moi’ est toujours le facteur dominant dans nos vies. »

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PRINCIPES DE CROISSANCE SPIRITUELLE - N°12« La croix »

A. IntroductionLe thème de cette leçon: « La croix » pourrait être le plus difficile àcomprendre de tous les concepts bibliques. L'écrivain Miles Stanfordcommence le chapitre 12 de son ouvrage « Les Lettres vertes » par lecommentaire suivant : « Le Saint-Esprit n’accorde pas rapidement etfacilement les trésors de la parole (un abîme appelle un autre abîme). Ilfaut beaucoup de temps, de recherches, de prière, de méditation, deconfiance et d’expérience. La vraie croissance spirituelle n’est accessiblepar aucune autre voie mais, Dieu soit loué, elle est certainementaccessible. Comprendre et s’approprier les faits de la croix, voilà l’une desphases les plus difficiles et les plus éprouvantes pour le chrétien qui granditspirituellement ».

B. Des passages bibliques qui font référence à la croixIl serait utile d'examiner certains passages bibliques qui parlent de la Croix.

1 Co. 1: 17, 18 - Notez que la Croix est présentée comme une folie divine pour le non-croyant en ce qui concerne le salut et elle apparaît également comme une folie pourbeaucoup de chrétiens en ce qui concerne le domaine de notre co-crucifixion avec Christ.

Ep. 2:16 - Elle est présentée comme moyen de réconciliation. Col. 1:20.

C. Deux événements se sont produits à la croixIl est si important que nous comprenions que Jésus est allé seul à la croix, sans nous,pour payer le prix du châtiment de nos péchés. Il a été notre représentant.) Mais Il nous aégalement amenés à la croix avec Lui et là, aux yeux de Dieu, nous sommes tous mortsensemble avec Lui. Gal. 2:20.

D. A la croix, nous avons été libérés du pouvoir du péchéA travers la crucifixion de notre vieil homme avec Christ, nous les croyants, nous avonsété rendus morts au péché. Nous avons été libérés du pouvoir du péché. Ro. 6:6, 7, 14.

E. Nous pouvons nous glorifier dans la croixGal. 6:14 - Nous devons nous glorifier dans la croix. (paradoxe) (Notez qu'à la croix, lemonde est crucifié à moi et moi au monde) Ce ne sont là que quelques pensées nonsystématiques sur la signification de la croix.

F. L'homme, chef-d'œuvre de DieuAvant de poursuivre, il serait utile de jeter un rapide coup d'œil sur la manière dont leSeigneur a fait l'homme et l'équipement qu'Il a donné à l'homme afin de pouvoir Sereproduire en cet homme.

G. L'homme est une trinité, composé de trois parties (1 Thess. 5:23)Voyons d'abord le « corps ». Quel est son but? 2 Co. 5:1 Le corps de l'homme n'est riend'autre que notre maison terrestre... une demeure temporaire, et nul d'entre nous ne saitvraiment combien de temps il nous servira de demeure. Etant chez nous, dans notrecorps, il nous fournit un moyen de communiquer. Avec mon corps, je peux parler etécouter, serrer les mains ou donner un coup de poing au nez de quelqu'un, rire ou pleurer.Nos corps ont donc été conçus par Dieu pour nous servir de moyen de communication.

Cependant, l'homme a un mécanisme pour contrôler le comportement du corps et cemécanisme c'est l' « âme ». Autant que nous puissions comprendre, l'âme est également

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une trinité (pensée, volonté et émotions).

Il y a une grande différence entre l'homme et toute autre forme de vie créée, et c'estl' « esprit » de l'homme (la partie de l'homme qui communique avec Dieu).L'esprit humain est ce que Dieu a donné à l'homme et qui lui permet de recevoir la vie deDieu. Au moment du salut, le Saint-Esprit vient demeurer en l'esprit de l'homme.Un verset intéressant est Pr. 20:27. L'esprit humain est la lampe (ampoule électrique) deDieu. Le Saint-Esprit est l'électricité. Ce que l'électricité est pour la lampe électrique ou lepétrole pour la lampe à pétrole, c'est ce qu'est le Saint-Esprit pour l'esprit humain. 1 Co.2:11.Voici une pensée intéressante : Quand l'esprit humain est sans le Saint-Esprit, l'âmedevient abandonnée comme un bateau sans gouvernail et il devient une proie facile pourtoute mauvaise influence.

H. Spirale décroissante du péchéEp.4:17-19 - Notez la progression décroissante ici. 1. Marche dans la vanité ; 2.Entendement assombri ; 3. Eloigné de Dieu ; 4. Dureté (Insensibilité) ; 5. Evoluerdans l’impureté.

I. Au moment de la chute, l'homme est devenu un instrument d'injusticeEvidemment, tout cela a commencé avec la chute d'Adam. Au moment de la chute,l'homme est devenu égocentrique au lieu d'être centré sur/dépendant de Dieu.La Bible a beaucoup de noms pour cet égocentrisme ... 1) nature de péché ; 2) vieilhomme ; 3) la chair ; 4) pouvoir du péché... (De manière fondamentale, c'est un désirinterne de faire le mal).

Revenant une fois encore à la chute, lorsque l'homme s'est détourné de Dieu, Dieu S'estretiré de l'homme et, étant maintenant sans Dieu et le Saint-Esprit ne contrôlant plus lemécanisme de comportement de l'homme (âme) avec la vérité, Satan - qui est le père dequoi ? du mensonge (Jn. 8:44) - a commencé à corrompre et à mal utiliser le mécanismede comportement de l'homme (âme). Ainsi, le corps de l'homme est devenu un instrumentd'injustice plutôt que de justice et l'homme est devenu infiniment pire qu'un animal,parce que maintenant, vide de Dieu et envahi par cette nature de péché, son corpset son âme pouvaient être contrôlés par le diable lui-même.

J. L'Ancien Testament est souvent une image physique d'une vérité spirituelle duNouveau TestamentMaintenant, avec tout cela en tête, tournons-nous vers Ro. 15:4 (L’A.T. est pour notreinstruction) ; 1 Co. 10:6, 11 (L’A.T. est un exemple et un avertissement).L'Ancien Testament est souvent une image physique d'une vérité spirituelle du NouveauTestament.

K. Le livre d'Esther est une image physique des œuvres de la chairAllons dans le livre d'Esther. Il n'y a probablement pas dans la Bible un livre qui illustremieux que le livre d'Esther la chair et notre besoin de la croix, et il n'y a pas non plus delivre qui démontre plus clairement comment l'on doit marcher dans l'Esprit et devenirefficace pour Dieu.

L. Le roi Assuérus représentera « l'âme de l'homme »Esther 3:1, 2 - Le roi Assuérus a régné, comme nous le dit le verset un du chapitre un« Depuis l’Inde jusqu’en Ethiopie sur cent vingt-sept provinces ». Comme le roi dans sonpalais, Assuérus représentera pour nous l'âme de l'homme, car c'était le roi qui prenaitles décisions et faisait les lois pour le royaume.

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M. Le royaume de 127 provinces représentera le corps humainA travers tout le territoire, ces décisions et lois provenant du roi dans le palais ont eu unvaste effet sur les 127 provinces. De la plus grande ville au plus petit village, la conduite etle comportement des populations ont été affectés par les décisions du roi. De même, c'estdans notre âme que le comportement/la conduite humaine est déterminée. Par exemple:

1. Avec ma pensée, je raisonne, je veux faire quelque chose...2. Avec mes émotions, j'ai envie de...3. Avec ma volonté, je décide de...

N. Haman représentera ce que le Nouveau Testament appelle la chairUne fois encore, la chair est un désir interne de faire le mal et ce désir habite en noustous. (Ro. 7:18) Nous noterons que depuis le commencement du récit, Haman est déjàprofondément retranché dans le palais, fermement établi dans les affections du roi etbénéficiant de toute sa confiance. Notez encore le verset un : le roi a établi son trône au-dessus de tous les princes. Verset deux: En présence de Haman (la chair), en signe derespect, tout le monde devait baisser la tête.

Haman (la chair), de l'intérieur du palais, avait constamment accès au roi (âme) et rien nepouvait l'en empêcher et, de manière subtile, il contrôlait le raisonnement du roi, ce quiinfluençait les décisions du roi à tel point que par toute décision royale qui était prise, lepersonnage de ce méchant homme avait son impact sur la nation (le corps).

O. Mardochée représentera le Saint-EspritDe l'autre côté, assis à la porte du roi à l'extérieur du palais et n'ayant aucun accès au roiet n'ayant aucune influence, se trouvait un homme qui refusait de se baisser en présencede Haman - cet homme s'appelait Mardochée. Est. 3:2b, 3.Mardochée représentera la Personne du Saint-Esprit. Or, le Saint-Esprit (Mardochée) estl'ennemi de la chair (Haman) - Gal. 5:17.L'ensemble de l'image jusqu'ici c'est l'image de l'homme non sauvé. Son âme est dominéepar la chair et est sans le Saint-Esprit, tout comme le roi était dominé par Haman et estprivé des conseils de Mardochée.

P. Qu'y a-t-il de si mauvais chez Haman ?Vous pensez peut-être que nous sommes trop durs avec Haman ... qu'a-t-il fait pourmériter cela? Eh bien, la vérité c'est que Haman est plein de haine et, caché en son cœur,sous ce charme trompeur, il y a le meurtre. Ses voies sont les voies de la mort. L'Ecriturenous montre clairement qu'il haïssait les Juifs. Es. 3:10 ; 8 :1 ; 9:10 ; 9:24.

Pourquoi Haman haïssait-il les Juifs? Sans aller trop dans les détails, si nous devionsremonter les générations jusqu'à Haman, nous trouverions ceci...Vous vous rappelez les deux fils d'Isaac (Jacob et Esaü) ? Pensez à l'époque... Dieu a ditdans Ro. 9:13 : « J’ai aimé Jacob et J’ai haï Esaü ». Pourquoi Dieu a-t-Il haï Esaü ? C'estparce que Esaü avait eu peu de considération pour son droit d'aînesse qu'il a rejeté. Sonattitude était : A quoi me servirait le droit d'aînesse que Dieu m'accorde ? Ge. 25:29. Jesuis indépendant et je me suffis à moi-même. Et ce que nous voyons dans l'Ecriture c'estque Dieu n'a rien à faire avec celui qui refuse d'admettre avoir besoin de Dieu.

Esaü a rejeté la grâce de Dieu. Il a méprisé son droit d'aînesse et Dieu ne le lui a jamaispardonné. Ceci est l'attitude fondamentale du péché. Cela rend Dieu hors de propos. Esaüa un petit-fils du nom d'Amalek et Malachie nous dit que les descendants d'Esaü étaient unpeuple contre lequel Dieu a un ressentiment perpétuel. Mal. 1:4 et Ex. 17:16 nous disentque Dieu était en guerre avec les descendants d'Amalek de génération en génération.Pourquoi? Parce que, en ces Amalécites habitait le péché d'Esaü, l'homme qui a refuséson droit d'aînesse.

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Il n'y avait rien de bon en Amalek. Il n'y avait absolument rien de récupérable en Amalek.Il n'y avait en Amalek rien sur lequel Dieu pouvait jeter un regard favorable. C'est pourquoiDieu a envoyé le roi Saül pour détruire complètement Amalek. 1 Sa. 15:1-3. Cependant,versets 7-9.

Réfléchissons à ceci. Le roi Agag était un descendant d'Esaü, celui qui a méprisé son droitd'aînesse. Agag était également le roi des Amalécites et Haman était un Amalécite.Comment le savons-nous? Esther 3:1. Or, les Amalécites étaient les ennemis de longuedate d'Israël (le peuple de Dieu). Donc, ici encore, dans le livre d'Esther, en la personnede Haman, descendant d'Agag, roi des Amalécites - Amalek était encore à l'œuvre.Il est intéressant de noter que Hérode le Grand qui, dans sa tentative de tuer le SeigneurJésus, a ordonné la destruction de tous les enfants de deux ans et moins à Bethléhem,était lui-aussi un descendant d'Esaü, et voici maintenant Haman, fidèle à sa lignée, et deson cœur rempli de méchanceté, monta cette inimitié héritée de ses ancêtres contre Dieuet Son peuple.

Q. Haman avait un problème de colèreRevenons à Esther et Haman. S'il y avait une chose qui excitait la colère de Haman,

c'était le fait qu'à la porte du palais du roi, il y avait quelqu'un quile regardait droit dans les yeux et qui ne baissait jamais la têteen sa présence. Esther 3:2b-6 & 8-9.

Notez ce que Haman a dit au roi dans le verset 8 : « leurs loissont différentes ». Que voulait-il dire par là ? Je crois que Hamanfaisait référence à la loi de Dieu (la Bible).

Ainsi, Haman (la chair) a approché le roi Assuérus (représentantl'âme humaine) et l'a persuadé par ses voies trompeuses quel'introduction de la loi de Dieu dans les affaires du royaume nepouvait que causer plus de problèmes au roi et qu'il fallait réglerle sort des Juifs, qui représentaient cette loi.

Le roi Assuérus s'était laissé avoir par Haman, tout comme l'âme de l'homme non sauvése laisse avoir par la chair. Esther 3:12, 13. La loi meurtrière fut publiée « suivant tout cequi fut ordonné par Haman ». Notez « Ce fut au nom du roi Assuérus que l’on écrivit, et onscella avec l’anneau du roi ». Quelle image exacte cela donne de l'âme humaine, dominéepar la chair et devenant une partie de chaque ambition de la chair qui résiste à Dieu ! Lasituation n'était pas fameuse pour les Juifs.

R. La Reine Esther entre en scèneConsidérons un moment le rôle que devait jouer Esther. La reine Esther représenteral'esprit humain et, avant que Mardochée ne puisse entrer dans la vie du roi, il devaitd'abord entrer dans la vie d'Esther, tout comme le Saint-Esprit doit d'abord habiter l'esprithumain au moment du salut avant de pouvoir commencer à influencer et à contrôler l'âmehumaine.

Il est intéressant de découvrir comment Mardochée est entré dans la vie d'Esther. Esther2:7. Mardochée est entré dans la vie d'Esther sur la base de l'adoption. Quelle belle imagedu Saint-Esprit ! Ro. 8:14, 15 ; Gal. 4:4-7.

Après l'adoption, Mardochée avait la responsabilité d'éduquer et de prendre soin desa fille adoptive et de guider ses pas, comme c'est la responsabilité du Saint-Espritd'accomplir ces choses dans nos vies. Jn. 14:16, 26 ; 16:13.

S. Le Saint-Esprit attristéVoici une autre chose à prendre en considération. Dans le verset d'introduction du

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chapitre 4 du livre d'Esther, nous avons une autre image - celle du Saint-Esprit chagriné.Esther 4:1 ; Ep. 4:30. (n’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu.) Notez qu'Esther a fait deson mieux pour consoler Mardochée, mais rien n'y fit. Elle a envoyé des vêtements pourl'habiller et pour qu'il se débarrasse de son sac mais il ne les a pas acceptés. (4:4). Iciencore, l'image est claire, car bien qu'étant entré dans la vie d'Esther, Mardochée n'avaitpas encore accédé à la présence et à la confiance du roi. Là, Haman continuait dedominer la scène. Ceci est une image d'un chrétien charnel. (Sauvé, mais ne marchantpas et n'étant pas contrôlé par l'Esprit).Esther, n'ayant pas réussi dans sa tentative à consoler Mardochée par ses propres efforts,a décidé que la seule chose sensée à faire serait de demander à Mardochée de luiexpliquer la situation et de lui donner ses instructions. (4:5). Mardochée a immédiatementrépondu, tout comme le Saint-Esprit nous répond immédiatement dès que nous cessonsde compter sur notre propre entendement et commençons à regarder à Lui pour nousguider dans la vérité. (4:7, 8a).

T. Révélation de la chairEsther devait découvrir le genre de compagnie qu'elle faisait dans le palais - et ce n'étaitpas une découverte agréable. C'est toujours une mauvaise expérience quand le Saint--Esprit nous fait prendre connaissance de notre propre « Haman » et révèle le mal quil'habite. Ro. 7:18.

U. Retour à EstherElle a été choquée de découvrir que les affaires du royaume avaient été placées entre desi méchantes mains; cependant, elle était encore plus alarmée par les instructions queMardochée lui avaient données - 4:8, 9. La raison pour laquelle Esther fut choquée parles instructions de Mardochée, c'est que le prix à payer pour se présenter devant le roisans avoir été convoqué était la mort. C'était la loi du pays. Les gens qui dépassaient lesbornes en se présentant devant le roi sans avoir été appelés n'étaient même pas jugés –la sentence était automatique. Dès que Esther franchirait la ligne défendue, ellesavait qu'elle allait mourir, sauf si, de façon inattendue, le roi lui tendait sonsceptre en or. On comprend alors pourquoi les instructions de Mardochée furent un chocpour elle. Elle lui envoya donc sa réponse. 4:10, 11.

Pouvez-vous imaginer ce que Esther a dû ressentir? Selon le verset 20 du chapitre 2,nous comprenons qu'Esther n'avait pas encore révélé qu'elle était juive, mais maintenantelle devait se révéler et s'identifier avec le peuple de Dieu. Ce faisant, elle allait s'exposerà la haine que Haman nourrissait contre les Juifs. Je me demande si elle ne se disait pas:« Si Haman est aussi méchant et aussi rusé que le prétend Mardochée, alors je doissurvivre, pour le bien de mon peuple. C’est possible que je sois plus maligne que lui ». Jevoudrais dire ceci: La leçon à retenir était aussi dure pour Esther à l'époque, qu'elle l'estpour nous aujourd'hui. Ce n'était pas sa responsabilité à elle de pendre Haman (la chair).C'était à Mardochée (Saint-Esprit) de le faire - Gal. 5:17. Esther devait mourir à sespropres efforts de pendre Haman ; de même, nous aussi nous devons mourir à notrepropre effort de régler le problème de la chair. La chair, c'est le problème de Dieu.

Esther 4:15, 16. Esther était maintenant vivante à Dieu et morte au « moi ». Notez : troisjours et trois nuits. Seul le sceptre d'or pouvait la ressusciter desmorts ce troisième matin où elle se présenta devant le roi sansavoir été invitée.

V. Trois jours et trois nuitsQuelle image étonnante! Trois jours et trois nuits. Le matin dutroisième jour. Ceci est mentionné dans divers passages del'Ecriture. C'est au matin du troisième jour que Josué a conduitson peuple à l’endroit de la mort dans les profondeurs du

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Jourdain.Pendant trois jours et trois nuits, Jonas est resté dans le ventre de la baleine, après qu'il aété jeté par-dessus bord à sa propre demande, mourant à sa propre volonté, pour n'êtreressuscité que le matin du troisième jour et ramené sur la plage pour sauver un peuple quiétait en train de périr. C'était au matin du troisième jour qu'Abraham a levé ses yeux et avu le lieu de très loin - Ge. 22:4. Le lieu où un couteau devait être plongé dans le cœur deson fils unique Isaac et, pendant que le couteau scintillait sous la lumière du soleil cematin du troisième jour, Dieu fournit un bélier dans les buissons en tant que substitut, etressuscita Isaac des morts. Hé. 11:18, 19.La mort au « moi » est le prix que nous devons payer si nous voulons être ressuscités desmorts le matin du troisième jour pour vivre et marcher et partager la vie de résurrection deJésus-Christ sur la terre. Col. 3:1-4 ; Ro. 6:4.

W. Revenons de nouveau à EstherAinsi, les lèvres frémissantes, les jambes tremblantes et avec un cœur sur le pointd'éclater dans sa poitrine, c'était une petite fille timide, au visage pâle, qui franchit, aumatin de ce troisième jour, les limites de la cour du roi, pour se présenter devant le roi,sans avoir été invitée. Elle n'avait rien à perdre, car elle était déjà morte. Pouvez-vous voirl'importance, la liberté dans tout ceci ? Jn. 12:24 ; 1 Co. 15:36.

Esther 5:1, 2 - Dieu l'avait ressuscitée d'entre les morts. Morte au « moi » et vivante àDieu. Ro.6:11 & 13.

Revenons à Esther. .. A ce point, toute responsabilité reposait à présent sur les épaulesde Mardochée. Tout ce que Esther pouvait encore faire, c'était de dépendre de lui. Esther5:3-6 ; Ro. 15:13.

X. Haman (la chair) gonflé d'auto-importanceInutile de dire que Haman était rempli de fierté à cause de cette double invitation à dîneravec la reine et « il sortit ce jour-là, extrêmement heureux» - 5:9a. Arrivé à la maison,Haman fit appeler ses amis et Zéresch, son épouse, et leur fit une exhibition typique de lachair (5:10-12). Gonflé de l’importance de sa personnalité, Haman raconte à ses amis età son épouse qu'il n'était plus seulement le préféré du roi, mais aussi celui de la reine.Cependant, dans tout ceci, il y avait juste une chose qui gâchait son bonheur - 5:9b.

Il y avait une personne qui continuait à ne pas se baisser en sa présence et qu'iln'impressionnait pas et, dans une subite crise de colère, Haman protesta devant sonépouse et ses amis. Esther 5:13.

A ce stade, la situation n'était pas du tout rose pour Mardochée; il y avait une potencedans le jardin et on dirait que Mardochée allait être pendu.

Y. L'insomnie du roiNous avons mentionné plusieurs fois le timing et l'orchestration des événements parDieu... 6:1. Cette nuit-là précisément – la nuit entre les deux banquets, juste au momentoù Mardochée semblait être vraiment en danger et à la veille de sa probable exécution,cette nuit précisément, le roi avait du mal à dormir. Il bougeait sans cesse dans son lit,tirait les couvertures et les dégageait, se couchait tantôt sur le côté, tantôt sur le dos,comptait ses brebis, mais rien n'y fit, il ne trouvait pas le sommeil. Finalement, désespéré,il demanda qu'on apporte le livre des événements importants et on lui en fit la lecture. 6:2.Du coup, le roi constata que Mardochée lui avait sauvé la vie dans le passé. Le récit setrouve dans les trois derniers versets du deuxième chapitre (2:21-23). Pour une raison ouune autre, le roi n'a jamais pris le temps de penser que sans l'intervention de Mardochée,il aurait été assassiné. Surpris par cette pensée, le roi dit... 6:3.

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La réponse à cette question était foudroyante pour le roi. Rien n'a été fait pour lui.Ressentant une certaine urgence de la question, le roi décida qu'il fallait faire quelquechose dans l'immédiat pour remédier à cette erreur et le roi chercha quelqu'un à quiconfier cette responsabilité. Notons comment une fois encore le « timing » de Dieu.L'image que nous avons ici est magnifique. Voyez celui qui est venu au palais en cemoment précis. (6:4-5)

Z. L'étonnant timing de DieuRéfléchissez au timing de tout ceci. Juste au moment où le roi s'apprêtait à honorerMardochée, Haman arriva pour demander la permission de le pendre. Le roi étaitencore entièrement convaincu de l'intégrité de Haman ; et à qui d'autre pouvait-il confieren toute confiance la responsabilité d'honorer Mardochée à part Haman lui-même? (6:6).Tout à fait égocentrique et totalement gonflé de l'importance de sa propre personnalité,Haman ne pouvait pas concevoir que le roi veuille honorer quelqu'un d'autre que lui. C'estpourquoi, toutes les suggestions qu'il fit, il les fit en pensant à lui-même. 6:7-9.

AA. Haman était le préféré du roi, n'est-ce pas ?Haman s'imaginait en train d'être promené dans les rues de la ville. Après tout, quepouvait-il y avoir de plus logique que cela? N'était-il pas le préféré du roi? (6:10)Imaginez l'expression du visage de Haman.

C'est intéressant de considérer que le roi était sincère en sélectionnant Haman pourhonorer Mardochée, parce qu'il ignorait le caractère de cet homme. Pour la même raison,nous aussi nous pouvons tenter d'utiliser l'énergie de la chair dans un vrai désir d'honorerle Seigneur, mais ce que nous allons découvrir maintenant c'est ce que le roi avaitdécouvert à l'époque, à savoir que la chair nous accompagnera. Elle est bien préparée às'engager dans toute forme d'activité chrétienne, bien qu'elle puisse sembler honorerChrist, si cela n'est que la seule chance de survie.

La chair chantera dans la chorale de l'église, enseignera dans l'école du dimanche, seprésentera à la chaire pour prêcher, suivra une formation dans une école d'enseignementbiblique et se portera volontaire pour partir sur le champ missionnaire. Si seulement ellepouvait garder son cou hors du nœud... 6:11-13.

BB. Haman est exposé et penduContinuons la lecture. 6:14-7:7 - L'ennemi avait été découvert et, pour le roi, c'étaitmaintenant clair. C'était le moment de vérité - vous savez, il en est de même pour nous,quand le Saint-Esprit, à travers l'esprit humain, révèle la méchanceté de la chair. 7:8-10.

CC. La chair exposée et crucifiéeComme nous l'avons mentionné auparavant, en mourant pour nous, le Seigneur Jésus-Christ n'a pas seulement payé le prix de notre rédemption, mais cette vieille nature depéché, la chair qui, pendant si longtemps a dominé notre âme, a été identifiée avec Lui eta été clouée à Sa croix.

Il serait une fois encore utile d'examiner Ro. 6:6 ; Gal. 2:20 - Ceci est la vérité qui est entrain d'être exprimée dans le livre d'Esther, lorsque Haman a été pendu. Il ne pouvait plusinfluencer ou contrôler le roi (l'âme) et le royaume, représentant le corps humain, n'allaitplus être l'instrument de ses mauvais actes. Ro. 6:13.

DD. Le grand échangeC'est intéressant de considérer que le changement remarquable qui a eu lieu dans lecaractère du roi ne s'est pas produit par l'amélioration de Haman, mais par le fait de leremplacer par Mardochée. Ce n'était pas une question de changement, mais plutôtd'échange. Haman était complètement gâté et il n'a jamais changé. Il était tout à fait sansremède; il ne méritait que la mort sur sa propre potence.

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C'est exactement ce que Dieu a à dire sur cette vieille nature appelée la chair, quidemeure en chacun de nous.

EE. Une pensée pour conclureIl n'y a pas de force ou de pouvoir en nous-mêmes contre la chair/notre Haman quidemeure en nous. Le Père nous a laissés dépendants de l'œuvre de la croix autant pournotre délivrance quotidienne de la chair que pour notre salut. Voici mes parolesd'encouragement pour vous : chaque fois que vous sentez la chair/Haman en traind'influencer votre âme et finissant par contrôler le comportement de votre corps, retournezà la Croix. La chair a été crucifiée (pendue), rendue impuissante (et notre rôle dans toutceci c'est de croire).

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PRINCIPES DE CROISSANCE SPIRITUELLE - N° 13/14

« Le discipolat et le processus du discipolat »

A. IntroductionAujourd'hui, nous allons parler du discipolat et du processus du discipolat. Commençonspar Gal. 2:20 et la définition que Paul donne de la vie chrétienne.

Manifestement, la croix est un ingrédient de base pour la croissance spirituelle et j'espèreque ce matin, nous commencerons à voir à quel point cela est important.

B. Mettons l'accent sur l'importance de la croixIl serait utile de bien réfléchir à la déclaration suivante : « Rien ne peut nous mettre à partpour Dieu ; rien ne peut faire de nous des disciples, à part la croix, car seule la croix peutmaintenir la chair/le ‘moi’ à la place de la mort ». Là où Jésus a été le plus clair là-dessusc'est dans Son enseignement sur le discipolat dans Luc 9:23.

C. Définition du terme « disciple »Il est probablement nécessaire que nous nous arrêtions unmoment pour définir le terme « disciple ».Un disciple est un apprenant, un élève, celui qui suit lesenseignements d'un autre. Nous ne serons jamais desapprenants, ce qui se réduit vraiment à être disposés à recevoirdes enseignements, tant que nous ne nous débarrassons pasdu « moi », et nous ne pouvons nous débarrasser du « moi »qu'à la croix.

D. La clé du discipolat c'est la croixRappelez-vous Luc 14:27. Portez la croix, l'abandon quotidien de la vie dominée par le« moi », qui ne peut avoir lieu qu'à la croix. Prenez Sa croix ... reniant le « moi »/mourantau « moi », ce qui ne peut avoir lieu qu'à la croix. Phi. 2:5-8

Comment pouvons-nous avoir une telle mentalité de façon conséquente ? Cela ne peut sepasser qu'à la croix. Il ne s'agit pas d'une croix, mais de la croix... non pas ma croix, maisSa croix. La croix du croyant c'est la croix du Calvaire, la croix sur laquelle nous avons étécrucifiés avec Jésus-Christ. Gal. 2:20.

E. Si le vieux « je » est actif, alors Christ ne l'est pasRéfléchissez un peu à ceci : Si le vieux « je »/ « moi »/ la chair est actif, alors Christ nel'est pas, mais si nous marchons par la foi dans le fait que nous avons été crucifiés avecChrist, alors le « moi» est rendu impuissant par le Saint-Esprit et, à mesure que Jésusnous guide, nous Le suivrons... (disciples).

Cependant, pour la plupart d'entre nous, nous ne marchons pas par la foi dans le fait quela chair a été crucifiée et rendue impuissante... C'est pourquoi Jésusest incapable de nous guider et nous ne sommes pas en train desuivre.

Alors, que fait le Seigneur ? Se contente-t-Il de céder à l'impatience etd'abandonner ? Non, pas du tout; ce n'est tout simplement pas aussifacile.

F. Une longue session de croissance2 Pi. 3:18 ; Jacques 5:7 - Pour beaucoup d'entre nous, ce fut une longue session de

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croissance. Phi. 1:6 – Notez : Celui qui a commencé une bonne œuvre en vous… Ill'accomplira.Je vous prie de réfléchir un peu à ceci : Il est tellement important que nous comprenionsque Dieu est tout-puissant et souverain. Pas vous, pas moi, pas Satan, mais Dieu. Luiseul fait ce qui Lui plaît. Ps. 115:3 ; Ps. 135:6.

G. Dieu n'est pas limité par ce que l'homme fait ou ne fait pasTout système de pensée religieuse qui laisse entendre que Dieu est limité par les pensées,les prières ou les actions de l'homme n'est que folie. L'ordre de vérité est vu dans lapremière phrase de la Bible - « Au commencement, Dieu… ». C'est Dieu qui a planifié; c'estLui qui a exécuté et c'est Lui qui fera Son bon plaisir. Phi. 2:13 ; Hé. 13:20, 21.

Le vrai système de pensée biblique commence avec Dieu et l'homme est rendu conformeau plan et au dessein de son Créateur, et non l'opposé.

H. Vous vous rappelez l'histoire de Jonas ?Nous rencontrons souvent des chrétiens qui ressemblent beaucoup à Jonas : brillants,habiles, forts et justes. Il semble y avoir beaucoup de « moi » dans leur force et leur justiceparaît être quelque peu une justice personnelle. Ils ont tout pour être saints, sauf lacrucifixion. Mais s'ils sont vraiment des vases choisis par Dieu, Il a un pressoir à vin, ungros poisson préparé pour eux, à travers lequel ils passeront un jour... 1 Pi. 5:10 ;Jacques 1:2-4 ; Ro. 5:3-4.

I. Descendre de plus en plus dans la mort, jusqu'à ce qu'il ne reste rien d'autre queChrist Eventuellement, nous les chrétiens nous nousretrouvons plongés dans des ténèbres froides et étranges et notre apparence magnifiqueet brillante commence à se désintégrer et à se mettre en pièces. Tout ce qui n'est pasChrist, quelque soit la beauté de son apparence, est révélé tel qu'il est... le « moi »... Il ya un dépouillement plus poussé jusqu'au germe de la vie... Descendant de plus en plusjusqu'à ce qu'il ne reste rien d'autre que Christ qui est notre vie... Descente de plus enplus dans la mort... Job 13:15.

J. Watchman Nee a fait cette déclaration:« Le Seigneur m’a une fois mis de côté de manière gracieuse pendant un certain nombrede mois en me plaçant dans des ténèbres totales. C’était presque comme s’Il m’avaitabandonné, presque comme si rien ne se passait et que j’étais vraiment arrivé à la fin detout. Et puis, par degrés, Il m’a ramené (résurrection)… Il faut une pleine nuit dans lesanctuaire, dans les ténèbres. Il ne faut pas se presser, Il sait ce qu’Il fait ».

En jetant un regard rétrospectif sur nos vies chrétiennes, beaucoup d'entre nous verrontDieu nous conduisant constamment à travers une expérience qui a forcé notre expansionspirituelle. Nous n'avons pas choisi cela, c'est Dieu qui l'a choisi ... Ps. 66:10-12.

K. Commentaires de L. E. Maxwell « Quellebénédiction que notre Père soit patient et plein d’amour et déterminé à nous détachercomplètement des liens terrestres et nous fusionner dans une union vivante avec Lui-même ! Son amour ne L’empêchera pas de nous réduire dans la poussière du désespoiret de la mort. Nous pourrions trouver tout le matériel interne de nos vies submergé et brûléet anéanti à l’extrême de l’endurance, mais ne te dérobe pas, âme craintive, car c’est ainsique le Père te débarrasse de la vie dominée par le ‘moi’ ».

L. Une pensée pour conclureSi nous voulons être disciples de Christ (des apprenants, des adeptes enseignables), il n'ya qu'une seule voie, celle de mourir au « moi » ; non pas à travers un effort personnel,mais par la foi en notre co-crucifixion avec Christ. (Sachant, reconnaissant que le

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« moi »/la chair a été crucifié(e), rendu(e) impuissant(e)). Puis observez le Saint-Espritvous donner le pouvoir et le désir de Le suivre/d'être un disciple.3.

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PRINCIPES DE CROISSANCE SPIRITUELLE - N° 15

« Le repos »

A. IntroductionNotre étude porte sur les principes de croissance spirituelle et, dans la présente leçon,nous allons aborder le chapitre 15 du livre « Les Lettresvertes ». Ce chapitre est intitulé « Le repos ».

B. Témoignage d'un missionnairePs. 37:7a - « Au cours de la première année de formationmissionnaire, mon épouse est tombée sérieusement malade...(mal de tête, vertige). Les médecins étaient incapables dedécouvrir la cause du problème et à mesure que les jours, lessemaines et les mois passaient et que son état s'aggravait,nous étions devenus plutôt inquiets. Nous avons été conseillésd'aller voir un neurologue et le premier diagnostic de ce dernierétait une tumeur au cerveau. Je ne peux pas me mettre à vousdécrire l'inquiétude qui était dans mon cœur ce jour-là. Le personnel du centre deformation a senti que nous étions angoissés et agités, au lieu de faire paisiblementconfiance au Seigneur. Alors, un soir, nous étions au domicile de l'un des membres dupersonnel et ils partagèrent avec nous leur préoccupation du fait que nous ne nousreposions pas dans le Seigneur.Le repos dans le Seigneur..., je n'étais pas certain de savoir ce que cela voulait dire.J'étais familier avec les expressions du genre faire confiance au Seigneur, marcher par lafoi, remettre tout à Dieu... mais se reposer dans le Seigneur semblait être une toutenouvelle dimension. Cela sonnait presque comme si quelqu'un pouvait avoir la paix aumilieu d'une dure épreuve ; qu'on pourrait être content en n'importe quelle situation de lavie.Je suis rentré chez moi le soir-là un peu confus. Une chose dont j'étais sûr, c'est qu'ilsavaient raison... mais j'étais confus en ce qui concerne ce que je devais faire. »

C. Au lieu de faire confiance et de nous reposer, nous nous efforçons, luttons etcourons

Nous, comme la plupart d'autres chrétiens, lorsque nous traversons des momentsdifficiles, lorsque les épreuves surgissent, nous nous focalisons sur les circonstances etnous essayons de sortir de ces circonstances plutôt que de demeurer et de nous reposerdans le Seigneur. Nous nous orientons vers l'action. Nos pensées se précipitent vers ceque nous pouvons faire pour remédier à cette situation. Comment puis-je sortir de cegâchis (problème) ? Au lieu de prier, de croire et de nous reposer, nous nous efforçons,luttons et courons... De. 8:16 ; Hé. 12:11 ; Es. 50:10, 11.

D. Il y a un repos pour ceux qui appartiennent à DieuHé. 3 :8-11 - Bien que l'Ecriture fasse référence à la nation d'Israël et est écrite dans lecontexte de notre règne céleste, je suis persuadé que nous pouvons en tirer uneapplication pour nos vies aujourd'hui. En continuant notre lecture, je vous prie de noter lenombre de fois que le mot « repos » est utilisé, en gardant en mémoire que c'est toujoursdans le contexte de la foi. Hé. 3:12-4:11.« Empressons-nous donc d’entrer dans ce repos »... Il y a beaucoup de lutte etd'étude et de labeur dans le processus de compréhension et d'appropriation des véritésbibliques dans nos vies. Souvent, il semble que nous sommes en train de chercher et de

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travailler, mais en réalité, ce n'est pas nous. Jn. 6:44 ; Col. 1:29 ; 1 Co. 15:10 ; Phi.2:13.

E. La clé, c'est connaître DieuComme cela a été mentionné dans une leçon précédente, dans ce principe vital decroissance spirituelle qu'est le « repos », il est extrêmement important que nousconnaissions Dieu, non pas seulement avoir des connaissances à propos de Lui. 2 Pi. 1:2,3 - « Au moyen de la connaissance de Celui qui… ». Le degré auquel nous faisonsconfiance à d'autres choses et auquel nous nous retrouvons en train de nous « reposer »en ces choses, dépend du degré de notre manque de connaissance de Dieu.

F. Quelques exemples de personnages bibliques qui ont fait confiance auSeigneur Voyons quelques personnes dansl'Ecriture qui ont réellement connu leur Dieu, au point de pouvoir Lui faire confiance etde pouvoir par conséquent se reposer en Lui.1 Ch. 21:1-15 : DavidDa. 3:1-30 : Schadrac, Méschac, et Abed-Nego

Chacun de ces hommes : David, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, ont tous marché parla foi... ils ont connu leur Dieu et Lui ont fait confiance et se sont reposés en Lui. Ce n'estpas par leur foi qui lutte qu'ils ont obtenu la victoire, mais c'est plutôt par leur foi qui serepose.

G. Quel est notre point d’enfoncement ?Pouvez-vous faire confiance à Dieu dans chaque situation de la vie ? Le connaissez-

vous ? Savez-vous qu'Il est un Dieu bon et qu'Il vousaime ? Qu'il désire le meilleur pour vous : santé,finances, relations familiales, emploi ? Etes-vous enmesure de vous reposer en Lui ?Dans Mt. 14, Pierre a fait suffisamment confiance àJésus pour sortir de la barque dans des conditionsnormales... mais quand la tempête s'est levée, la peur aremplacé la foi et il a commencé à s'enfoncer. Mt. 14:22-31.Jusqu'où pouvons-nous faire confiance au Seigneur ?Quel est notre point d'enfoncement ? Il apparaît que

nous en avons tous un.

H. Il serait utile de conclure avec ce passage biblique : Mt. 11:28-30.4.

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« L'aide »

A. IntroductionDans cette leçon nous allons nous concentrer sur le chapitre 16 du livre « Les Lettresvertes », chapitre simplement intitulé « L'aide ». Il serait utile de commencer ce matin enposant deux questions :

1. Dieu a-t-Il besoin de notre aide ? La réponse c'est évidemment non.2. Avons-nous besoin de l'aide de Dieu ? Nous espérons pouvoir répondre à cette

question dans notre étude.

B. Une ville belle, mais stérile2 Rois 2:19 - Voici une belle ville, mais sous cette beauté extérieure, il y a une stérilité.Quand on dit que l'eau est mauvaise, cela veut dire qu’elle n’est plus fraîche ; elle eststagnante... et quand on dit que le sol est stérile, cela ne veut pas dire qu'il ne produit

rien. Si c'était le cas, la ville n'aurait pas été aussi belle... leterme stérile ici signifie avorter. Pensez à ceci. Au printemps,tout est beau et florissant, mais juste au moment où le fruit estsur le point de mûrir, il tombe au sol prématurément pourpourrir et ne jamais se reproduire. C'était là le crève-cœur,l'avortement de cette belle ville... si décevante, et c'est làl'image de beaucoup de chrétiens aujourd'hui. Ce sont desgens bons... ils parlent tout le langage chrétien et sontsincères dans tout ce qu'ils disent... ce ne sont pas deshypocrites, ils sont juste fatigués et accablés par unesensation de défaite, de frustration, de futilité et de stérilité.Extérieurement, personne ne le sait. Ils sourient, vous serrent

les mains et disent « Que Dieu vous bénisse »... ils ont une belle apparence, maisintérieurement, ils connaissent ce que nous ne connaissons pas, à savoir que pendantdes années ils ont travaillé en vain. Le fruit qui apparaît aux autres est tombé au sol. Jn.15:6.

C. Des vies belles, mais stérilesMalheureusement, il y a plusieurs histoires comme celle-ci : Des chrétiens qui ont servi leSeigneur de toute leur force qu'ils pouvaient réunir par sens du devoir, d'amour et dedévouement et, au fur et à mesure que les années passaient, ils devenaient de plus enplus las, vides, défraîchis, stagnants, infructueux, flétris.

D. Une histoire vraieIl y a quelques années, j'ai appris l'histoire de deux hommes nouvellement nés denouveau. Ces deux hommes étaient de très bons amis. Un soir, pendant qu'ils étaientensemble (en train d'étudier la Parole), l'un d'entre eux dit vouloir savoir ce que signifiel'expression « puissant en esprit ». Les deux hommes se mirent d'accord d'étudier celaséparément et de se réunir un jour pour comparer leurs notes. Enfin, le jour de lacomparaison arriva et les deux hommes constatèrent qu'il y avait désaccord entre eux.Pour l'un, l'expression « puissant en esprit » signifiait une marche de foi, et pour l'autre,c'était une marche d'humilité. Les deux hommes étaient d'accord qu'il y avait désaccordentre eux, et ils prirent des voies séparées. L'homme de foi s'en alla faire de grandeschoses pour le Seigneur à mesure que Dieu lui en donnait le pouvoir, tandis que la vie del'autre homme fut remplie de frustration et d'échecs à mesure qu'il se rendait humble.

E. Les efforts de l'homme pour vaincre la vie de désert, vide, stérileIl est intéressant de voir les nombreuses voies différentes par lesquelles nous leschrétiens nous essayons de vaincre la vie de désert, vide et aride - certaines de ces voiessont: beaucoup plus de prière, le jeûne, la confession, l'esprit de responsabilité. Un autregrand favori est le fait de passer plus de temps dans la Parole. Ce sont là de bonnes

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choses, mais ce n'est pas la voie de Dieu. Voyons un autre passage de l'AncienTestament.

F. La manne et la ParoleEn quittant l'Egypte, les Israélites devaient traverser la Mer Rouge et passer directementsur la terre promise, mais à cause de l'incrédulité, ils ont erré dans le désert et Dieu les asoutenus pendant 40 ans dans ce désert avec une petite gaufrette blanche appeléemanne.La manne était la viande spirituelle dont l'église dans le désert se nourrissait durant les 40ans d'errance. La manne avait le goût de l'huile - No. 11:7, 8. Or, dans le langagebiblique, l'huile parle de la présence du Saint-Esprit et chaque jour, en voyant la manne,les Israélites se rappelaient de la présence de Dieu... (Souvenez-vous que l'un desministères du Saint-Esprit c'est de nous rappeler les choses) - Jn. 14:26. C'est intéressantde voir que dans Ex. 16, la manne avait également le goût de miel. Ex. 16:31.L 'huile et le miel - Le Saint-Esprit rappelant au peuple de Dieu une terre qu'ils devaientposséder, là où couleraient le lait et le miel.Une chose à laquelle nous devons réfléchir c'est qu'il n'y a pas grandesubstance dans une gaufrette, juste assez pour stimuler les papillesgustatives et pousser les affamés à désirer davantage.

Voici une pensée intéressante : Souvent, la manne quotidienne estutilisée comme image de notre alimentation quotidienne par la Parole etc'est une bonne image, en ce sens qu'ils sortaient chaque matin pour enramasser et manger. Se nourrir quotidiennement de la Parole. De. 8:2, 3.

Revenons aux Israélites - Plus ils se nourrissaient de la manne, plus ilsen avaient assez et se plaignaient. No. 11:6. C'était devenu morne, monotone,ennuyeux... cela ne décrit-il pas souvent notre alimentation par la Parole ?

Une autre pensée intéressante, c'est que notre lecture quotidienne de la Bible (se nourrirde la Parole) est destinée par Dieu à permettre au Saint-Esprit de stimuler notre appétitpour des vérités plus profondes et plus douces qui finiront par nous conduire vers notreterre promise. Rappelez-vous, notre terre promise n'est pas un endroit physique, maisplutôt un lieu d'abondance spirituelle. Terre promise de l'Ancien Testament - De. 8:7-9 ;Terre promise du Nouveau Testament - Gal. 5:22, 23 ; Ep. 5:18-21. Fondamentalement,nous pourrions dire que la lecture de la parole est destinée à nous montrer notre héritageen Christ et nous conduire en notre Canaan.

Revenons aux Israélites. Plus ils mangeaient de la manne, jour après jour, semaineaprès semaine, mois après mois et année après année, plus ils en étaient dégoûtés. Sinous sommes honnêtes, beaucoup d'entre nous les chrétiens diront : « ça, c'estmoi ! ». La Parole de Dieu est devenue monotone et ennuyeuse et très franchement,j’en ai assez. Mon temps de méditation a dégénéré en une pratique mécanique, etcomme cette ville stérile dans 2 Rois, cela me procure peu ou pas de plaisir ou deprofit.

G. Soutenus par la parole, mais non satisfaitsComme les Israélites, nous sommes soutenus par la Parole, mais nous ne sommes passatisfaits. Il est intéressant de voir que durant toutes ces 40 années dans le désert, lesIsraélites n'ont jamais été satisfaits, parce que la manne était donnée juste pour soutenirla vie (les garder en vie), et non pour satisfaire. Dieu n'a jamais voulu qu'ils soientsatisfaits dans le désert. Ils ne devaient être satisfaits que sur la Terre Promise.

Il en est de même pour nous... Dieu ne nous satisfera jamais dans le désert. (La Parolede Dieu nous soutiendra durant nos errances difficiles dans le désert, mais elle ne nous

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satisfera jamais.)

H. Le remède de Dieu à la vie stérileRevenant une fois encore à 2 Rois 2, nous voyons la solution de Dieupour une vie lasse, vide, défraîchie, stagnante, stérile. 2 Rois 2:20-22.Le sel à la source était la solution d'Elisée. Gardez en mémoire que lesel dans l'Ancien Testament est une image du Seigneur Jésus-Christressuscité... alors quelle est notre solution à une vie lasse, vide,défraîchie, stagnante, stérile ?... Jésus-Christ. Jn. 15:4, 5. Il n'est pasmort seulement pour nous sortir de l'enfer et nous conduire au ciel. Jn.10:10.Il serait utile de prendre en considération Ro. 7:24 en ce moment.« Misérable que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ? »Evidemment, la réponse se trouve dans le verset 25 : Jésus-Christ.

I. Le christianisme est plus qu'une religionVoyez-vous, le christianisme est plus qu'une religion ; c'est une façon de vivre et Jésus-Christ est le contenu vital de la foi chrétienne.1 Thess. 5:24 - Notez que celui qui nous appelle, c'est celui-là même qui accomplira cequ'Il nous appelle à faire. Un bon exemple se trouve dans 1 Thess. 4:7 – « soyez saints,car je suis saint ». Celui qui nous appelle à une vie sainte est fidèle et Il l'accomplira.

J. D'autres preuves bibliquesQuelques autres passages bibliques qui clarifient cela (Phi. 2:13 ; Hé. 13:20, 21). Nousdevons commencer à croire en Jésus-Christ, non seulement pour la mort qu'Il a subie afinde nous racheter, mais aussi pour la vie qu'Il vit et attend de vivre à travers nous.

Ro. 5:10 - Notez que nous sommes réconciliés (ramenés de la position d'ennemis à laposition d'amis par Sa mort ; cependant, ce verset se poursuit en disant que noussommes sauvés (une autre version traduit ce mot « sauvés » par délivrance quotidiennede la domination du péché) par Sa vie. Nous devons devenir dépendants de la vie deChrist en nous.

K. Miles Stanford débute le chapitre 16 intitulé « L'aide» avec ce commentaire :« Pour la plupart d’entre nous, il est temps de cesser de demander de l’aide à Dieu. Il nenous a pas aidés à avoir le salut et Il n’a pas l’intention de nous aider à vivre la viechrétienne. Celui qui est immature considère le Seigneur Jésus comme une Aide. Mais lechrétien mature sait qu’Il est notre vie. »

Quelqu'un a une fois dit : « Ce n'est pas difficile de vivre la vie chrétienne ; c'estimpossible... c'est-à-dire sans Jésus-Christ ».

L. Cohéritiers de JésusRo. 8:17 – « Cohéritiers de Jésus » - tout ce qu'Il est et tout ce qu'Il a est à nous si nousmarchons simplement par la foi en dépendant de Lui. Nous devons croire pour recevoir.Hé. 4:2 ; Ro. 5:2 (accès par la foi à la grâce dans laquelle nous nous tenonsprésentement).

M. La foi est tout ce qu'il faut pour vivre la vie chrétienneTout ce que Jésus est, est à notre disposition quand nous marchons par la foi, et la foi esttout ce qu'il faut pour vivre la vie chrétienne. Col. 2:6, 7.Au tout début, dans le livre de Genèse, Abraham a appris cette leçon et j'aime beaucoupce que Paul avait eu à dire à propos de cet homme. Ro. 4:19-21.

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N. La vie chrétienne, ce n'est pas vivre avec l'aide de ChristLa vie chrétienne, ce n'est pas nous vivant avec l'aide de Christ ; c'est Christ vivant Sa vieen nous. Gal. 2:20. Paul a insisté là-dessus : « Car Christ est ma vie » - Phi. 1:21.

Souvent, nous les chrétiens nous sommes surpris en train de quémander l'aide de Dieu,alors qu'Il nous a clairement montré dans Sa parole qu'Il a déjà fait ce pour quoi nousdemandons de l'aide. 2 Pi. 1:3, 4.

Dieu ne peut jamais exaucer une prière de demande d'aide en ce qui concerne le salut (ôDieu, je te demande ton aide pour mon salut). Le même principe est vrai pour la viechrétienne. Jésus-Christ est notre tout. Col. 2:9, 10.

Dieu n'est pas honoré par nos continuelles demandes de Son aide. Voyons ensemblePhi. 4:19. Comment pouvons-nous quémander de l'aide ? Notre responsabilité c'est devoir dans la Parole tout ce qui est à nous en Christ et ensuite de Lui faire confiance pourtout ce dont nous avons besoin. 1 Co. 3:21, 23.

O. Burgoon, tu ne te contrôles plus !Il y a quelques années, j'ai rencontré un chrétien du nom de Jim Burgoon, à qui j'aidemandé comment il est arrivé à connaître le Seigneur. Il a répondu en disant qu'un jour,son épouse lui avait annoncé, de retour de consultation chez son médecin, qu'elle étaitenceinte pour la septième fois. « Immédiatement », dit-il, « je me suis dirigé vers la sallede bains, me suis regardé dans le miroir en me disant : ‘Burgoon, tu ne te contrôles plus !’Ensuite, je suis sorti, j'ai marché dans la rue et suis entré dans la première église que j'aitrouvée. La secrétaire m'a reconduit dans le bureau du pasteur où je lui ai expliqué monproblème, et il m'a conduit au Seigneur ».

P. Un commentaire pour conclurePour la plupart, nous sommes exactement pareils à Jim Burgoon... nous ne nouscontrôlons pas et ce dont nous avons besoin, ce n'est pas seulement l'aide de Christ, maisnous avons besoin de Sa vie.

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« La culture »

A. IntroductionAujourd'hui, nous allons voir notre 17ème Principe de Croissance Spirituelle qui est « Laculture ». Le mot cultiver signifie en fait raffiner ou améliorer. Par principe, lorsque nousutilisons ce mot, nous ne pensons qu'à la culturedu sol, ce qui inclut labourer et creuser enprofondeur pour raffiner ou améliorer la conditiondu sol.

B. Citons Miles Stanford dans le chapitre 17du livre « Les Lettres vertes »« Etant le Grand Laboureur (cultivateur), Dieucommence d’abord à nous cultiver, nous leschrétiens en nous rabaissant. Patiemment,douloureusement et de manière persistante,notre Père creuse les recoins du ‘moi’ (la chair)et nous révèle exactement ce que nous sommes en nous-mêmes ».

C. Les objectifs de Dieu pour la cultureUne des principales raisons pour lesquelles Dieu a établi ce processus de culture estprobablement mieux constatée dans 2 Co. 4:10, 11. Une pensée intéressante c'est quel'une des principales raisons pour lesquelles Dieu nous cultive/raffine c'est pour le biendes autres. 2 Co. 4:12 ; Col. 1:24. Chacun d'entre nous doit être tout à fait cultivé (raffiné)avant que Dieu ne puisse nous utiliser efficacement pour cultiver les autres. 2 Co. 1:3-5 ;Ps. 40:1-3.

Gardez en mémoire que ce processus de culture s'accomplit par le Saint-Esprit et l'ultimedessein de Dieu c'est de former Christ en nous. 2 Co. 3:18. Son but c'est de voir Christdans les croyants. Gal. 4:19.

D. Des exemples de piétéDonc, ce n'est pas simplement que l'homme fasse certaines choses ou prononcecertaines paroles, mais c'est qu'il soit un certain genre d'homme. Lui-même doit être cequ'il prêche. Trop de chrétiens veulent prêcher sans faire eux-mêmes ce qu'ils prêchent.C'est ce problème que Jésus a eu avec les Pharisiens dans Mt. 23:1-33.Voyez-vous, à long terme, ce qui compte devant Dieu c'est ce que nous sommes et nonpas simplement ce que nous faisons ou disons. Tout se réduit à la piété/ressemblance àDieu, c'est-à-dire Dieu se reproduisant en un homme et, à la fin, cela résulte en ce quenous serons un exemple pieux. 1 Pi. 5:2, 3 ; 1 Ti. 4:12 ; 1 Thess. 2:7-12.

E. Un exemple malheureuxIl y a quelque temps, j'ai appris qu'un adolescent de 15 ans a pointé un fusil sur sa propre

poitrine et a appuyé sur la gâchette. Le père non sauvé de ce garçon ademandé au pasteur qui conduisait les funérailles de partager sespensées ouvertement sur la raison qui a pu pousser son fils à cette finhorrible. En parlant avec les membres de la famille, les enseignants etles amis du garçon, le pasteur a découvert que le jeune homme n'avaitaucun exemple pieux dans sa vie. Il avait fondamentalement lesproblèmes qu'un adolescent de quinze ans a généralement, mais a étédébordé par ces problèmes, parce qu'il n'y avait personne pour partagerun « message d'espérance » ou le vivre devant lui.

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F. Comment devient-on cet exemple pieux ?Rappelez-vous que nous avons dit précédemment que la piété ce n'est pas l'hommeimitant Dieu, mais plutôt Dieu se reproduisant en un homme. De même, « laressemblance à Christ » n’est pas l’homme imitant Jésus, mais plutôt Jésus sereproduisant Sa vie en un homme. Par conséquent, notre réponse peut être vue dansPhi. 1:21. C'est le fait de retourner à la croix et de voir le vieux « moi » crucifié, afin queChrist puisse maintenant vivre en nous et à travers nous. Gal. 2:20. (Notez que lacrucifixion précède la vie contrôlée par Christ.)

G. La vie chrétienne ne peut être expliquée qu'en termes de Jésus-ChristNous avons mentionné dans une étude précédente qu'il est impossible de vivre la viechrétienne, c'est-à-dire, sans Jésus-Christ. C'est intéressant de voir que la vie chrétiennene peut être expliquée qu'en termes de Jésus-Christ. 1 Co. 2:1, 2S'il existe une explication humaine pour nos vies, si nous pouvons expliquer nos vies entermes d'effort ou de volonté ou de talents ou d'argent ou de courage ou d'intellect ou dedévouement ou de sacrifice, alors bien que possédant la vie chrétienne, nous ne la vivonspas.Si la façon dont nous vivons nos vies peut être expliquée en termes humains, alors il n'y apas de différence entre nous et nos voisins ou collègues non sauvés, parce que la façondont ils vivent leurs vies peut être également expliquée humainement. Ainsi, la seuledifférence qu'ils voient c'est que nous sommes religieux.

H. Les images de l'Ancien Testament révèlent souvent des vérités spirituelles duNouveau TestamentAu cours des semaines qui viennent de s'écouler, nous avons eu l'opportunité deretourner dans l'Ancien Testament pour voir comment le Seigneur a utilisé les écrits del'Ancien Testament comme image physique pour nous enseigner des vérités spirituelles.

Nous avons parlé de comment les Israélites sont sortis d'Egypte et que l'intention de Dieuétait qu'ils aillent directement sur la terre promise... Cependant, ils ont passé 40 ans dansle désert à cause de l'incrédulité.La semaine dernière, nous avons parlé de la manne et de comment elle est une imagephysique de notre alimentation quotidiennement par la Parole de Dieu.

I. Prenez en compte la Pâque juiveRevenons aujourd'hui encore aux Israélites dans Ex. 12 où on parle de la Pâque, quidevait être un jour très spécial. Ex. 12:1-10. Cela est une image de l'Ancien Testament quiillustre notre salut. Notez l'agneau de la Pâque dans le verset 5. (Christ, notre Agneaupascal - 1 Co. 5:7)

J. Comment la Pâque devait-elle être célébrée ?Il serait utile de nous concentrer pendant un moment sur la manière dont il fallait célébrerla Pâque - Ex. 12:11. Le jour où le sang devait être appliqué, ils devaient être prêts,équipés pour un voyage, et non seulement un court voyage, mais le commencement d'unenouvelle vie dans un nouveau pays. A partir de ce jour-là, ils ne seraient plus jamais lesmêmes, tout comme cela devrait être au jour de notre salut.

K. On ne sait pas avec certitude s'ils ont célébré la Pâque dans le désertVoici une pensée intéressante : Les Israélites devaient aller directement de l'Egypte aupays de Canaan. Cependant, à cause de l'incrédulité, ils ont erré pendant 40 ans dans ledésert. Il n'est pas dit clairement si l'Eternel leur avait demandé de célébrer la Pâquechaque année pendant qu'ils se trouvaient dans le désert, mais, et si c'était le cas ?Revenons ensemble dans Ex. 13:1-4 et 8. La Pâque devait célébrer leur sortie d'Egypte.Pouvez-vous imaginer la réponse d'un garçon dans le désert, dont le père lui a annoncéqu'ils allaient célébrer la sortie d'Egypte ? Il venait juste de manger la manne au petitdéjeuner, la manne au déjeuner, la manne au dîner, et tout le monde savait ce que le

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garçon allait avoir au petit déjeuner du lendemain. Il a probablement fait ce commentaire àson père : Pourquoi fêtons-nous ?... J'ai appris que la vie était nettement meilleure enEgypte.

L. Un sujet de méditationSerait-ce possible que ce soit la raison pour laquelle tant d'enfants grandissent sans lesalut ou grandissent dans la rébellion dans des familles chrétiennes de nos jours ?Serait-ce parce que tant de parents chrétiens vivent dans le désert et par conséquent nesont pas des exemples pour leur troupeau ? Leurs enfants n'ont pas vu grand-chose dece que cela signifie de marcher avec un Christ ressuscité. Ils n'ont rien vu de la joie de lavie chrétienne (Fruit de l'Esprit).Ils ont probablement promené le regard sur leurs amis non sauvés en disant : « Dis donc,la vie est meilleure en Egypte ! » Il semble plutôt y avoir une simple solution pour éleverdes enfants pieux et cela consiste à être un exemple de piété.

M. Un exemple de la vie pratiqueIl y a quelques années, j'ai entendu parler d'un jeune chrétien qui, autrefois, était rebelle,mais a fini par revenir au Seigneur et est devenu missionnaire. Nous avons demandé ceque Dieu a utilisé dans sa vie pour le ramener et le jeune homme a fait ce commentaire :« Je marche aujourd'hui avec le Seigneur, parce que mon père voyait Dieu dans tout cequ'il faisait. »Quel merveilleux témoignage à l'égard de ce père !

N. A quoi ressemble la piété/la ressemblance à Christ ?On ne mettra jamais trop l'accent sur l'importance du fait d'être un exemple pieux. A quoiressemble la piété lorsque nous nous en revêtons ? A quoi ressemble la ressemblance àChrist ? Phi. 2:5-8 ; 1 Co. 13:4-7 ; Gal. 5:22, 23.

O. Une autre image de l'Ancien TestamentDe. 12:1 - Ce que Moïse est en train de dire aux Israélites ici c'est qu'arrivés sur la TerrePromise, voici ce qu'ils feront. Notez le verset 7 - sur la Terre Promise, ils devaient seréjouir en tout ce qu'ils faisaient. Leurs vies tout entières devaient baigner dans la joie.Verset 8 - Voici une pensée intéressante: Dans le désert, tout homme fait ce qui est justeà ses yeux et, à cause de cela, sa vie chrétienne tend à être une corvée au lieu d'êtrejoyeuse. Pro 1:32. Verset 9 - Tant que nous continuons de faire ce qui est juste à nospropres yeux, nous ne sommes pas entrés dans le repos de Dieu ni dans Son héritage -Pr. 14:12. Lorsque nous entrons dans le repos de Dieu, nous abandonnons le droit defaire ce qui est juste à nos propres yeux.

P. Les chrétiens ont-ils des droits ?Si nous étions honnêtes, la plupart d'entre nous les chrétiens admettraient probablementque nous vivons nos vies en faisant ce qui est juste à nos propres yeux.

1. Réclamons-nous toujours le droit de choisir notre propre carrière ? Avons-nous cedroit ?

2. Réclamons-nous toujours le droit de choisir un compagnon ?3. De dépenser de l'argent ?4. Là où nous allons vivre ?

Nous n'avons pas ce droit, sauf dans le désert.

Q. Un chrétien « mort au 'moi' » est comme une balise (lumière)sur une collineRegardez autour de vous... tout le monde vit pour le « moi »... faisantce qui est juste à ses propres yeux. Cependant, quand un chrétien estmort au « moi », il est comme une balise sur une colline. Les genssont attirés vers lui. Nourrissez le troupeau de Dieu qui est au milieu

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de vous. 1 Pi. 5:2.

R. Les orphelins spirituelsCela devrait nous chagriner de réaliser combien de bébés en Christ abandonnés il y a -des gens qui ont été sauvés et laissés à eux-mêmes pour faire de leur mieux - desorphelins spirituels. Il y a un besoin de plus en plus croissant pour le ministère quiconsiste à nourrir les nouveaux croyants, afin qu'ils puissent être enracinés et édifiés enLui et établis. Col. 2:7

S. Nous ne pouvons enseigner que les leçons que nous avons apprisesLa culture/un processus de raffinage est le préalable pour le ministère de culture desautres. Jn. 15:1, 2.Notre capacité à cultiver les autres dépend du degré auquel nous avons été cultivés,raffinés et taillés par Dieu.

Il serait utile de mettre l'accent sur ceci : nous ne pouvons enseigner que les leçonsque nous avons apprises. Pour que Dieu puisse nous utiliser à accomplir beaucoup dechoses, il n'y a qu'une façon par laquelle Il pourra nous préparer pour ce ministère, et c'està travers des moments difficiles.

T. Quelques remarques pour conclureJe n'oublierai jamais un commentaire qu'a fait un pasteur assistant qui a fait l'expériencedu processus de raffinage/culture de Dieu dans une jeune famille dans son église. Cettefamille avait connu un certain nombre de dures épreuves et, un jour, pendant que cepasteur essayait d'encourager le jeune mari et père au milieu d'une des épreuves les plusdévastatrices, il a fait ce commentaire : « Dieu doit avoir quelque chose de très spécial enréserve pour vous, c'est pourquoi Il vous fait traverser tout ceci. Lui seul connaît les cœursmeurtris auxquels vous allez venir en aide un jour. » Hé. 10:32.

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« La continuation »

A. IntroductionCe matin, nous allons voir le 18ème et dernier principe de croissance spirituelle qui est « la

continuation ». Réfléchissons un peu au terme continuer...Continuer porte l'idée de ne pas abandonner ; demeurer dansn'importe quelle situation dans laquelle nous nous trouvons ; êtrerésistant, persévérer ; tenir ferme ; en d'autres termes, poursuivre laroute dans les tempêtes de la vie.

Je pense que 1 Co. 13:7 nous donne une image de mots de lacontinuation... Ah, comme j'aurais voulu que nous contournions cechapitre ! Si je le pouvais, j'irais à Dieu de la part de nous tous pourLui dire : « Dieu, il y a des mois que nous étudions les principes decroissance spirituelle et nous avons appris beaucoup de choses. Ilest temps que Tu nous conduises miraculeusement dans un lieu de

maturité ». Malheureusement, telle n'est pas la voie de Dieu.

B. Une citation tirée du livre « Les Lettres vertes »Miles Stanford débute le dernier chapitre de son livre « Les Lettres vertes» avec cescommentaires : « Quand, au début nous avons faim de Lui et sommes zélés pour Lui,nous imaginons souvent que nous avons fait un grand progrès, alors que nous ne faisonsque commencer. A mesure que le Seigneur nous conduit au fil des années, nousréalisons petit à petit qu’il y a de vastes et presque infinis domaines de croissance àtravers lesquels Il doit encore nous conduire ».Ex. 23:29, 30 nous donne une image physique de cette vérité spirituelle. « Plusieurs deces domaines de croissance ne sont que du désert – pas d’activité spirituelle, pas deservice, peu ou pas de communion avec Lui ou avec les autres. Nous prions parce quenous sommes forcés de le faire et il se passe des mois où nous ne prions pas du tout.Nous cessons d’étudier la Bible ; tout semble ne mener à rien. C’est souvent pendant cespériodes nécessaires que le croyant a l’impression que Dieu a cessé de jouer Son rôle etque ce n’est pas vraiment ou pas du tout la peine de chercher à continuer. Et pourtant, il ya une faim spirituelle au fond du croyant qui ne lui permet pas d’abandonner ».Ps. 63:1-8 ; Ps. 73:1-26.

C. Citons encore Miles StanfordM. Stanford poursuit en posant cette question : « Devons-nous seulement L’aimer et Luifaire confiance et répondre à Son appel quand Il semble nous ‘bénir’ ? Quel genred’amour serait-ce alors ? Amour de soi ! Notre Père nous dépouille de tout de temps entemps pour nous donner l’opportunité de L’aimer, de Lui faire confiance et de répondre àSon appel, tout simplement parce qu’Il est Dieu. Il nous conduit à un point où nous nenous soucierons plus de rien d’autre que Lui ! » Phi. 3:7-8

Un commentaire intéressant de Paul dans 2 Ti. 4:16-18.

D. Les pieds d'abordIl apparaît que Marie de Béthanie est arrivée à un niveau dans sa vie où tout ce quicomptait pour elle c'était Jésus. C'est intéressant de voir que chaque fois que nous lavoyons dans l'Ecriture, elle est aux pieds de Jésus (ce qui est une position d'humblesoumission). Jn. 12:1-8.Quelques sujets de réflexion concernant Marie :

(1) elle semblait connaître des choses que les autres ignoraient - v. 7 - (Jésus leuravait parlé trois fois de sa mort prochaine; mais seule Marie semblait avoir compris).

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(2) il semble qu'elle était souvent mal comprise - v. 4, 5.(3) chaque fois qu'elle était mal comprise, nous voyons Jésus en train de la défendre -

v. 7, 8.Luc 10:38-42 - 1. A Ses pieds ; 2. Discernement spirituel ; 3. Mal comprise ; 4. Défendue.Jn. 11:28-32

E. Le processus est souvent long et pénibleDieu est en train de nous conduire à un endroit où Lui seul compte ; malheureusement,pour la plupart, ceci est plutôt un processus long et parfois pénible.Il y a quelques années, un homme a partagé avec moi un moment très pénible de sa vie

où sa femme l'avait quitté. Dix-huit jours après qu'elle l'avait quittésans donner des nouvelles, il s'est retrouvé assis sur un vieux fauteuilà bascule dans la cour arrière de sa maison, en train de lire lePsaume 39. Dans le verset 12, il lit ce qui suit : « Tu châties l’hommeen le punissant de son iniquité, Tu détruis comme la teigne cequ’il a de plus cher ».

Plus tard, cet homme m'a confié qu'en lisant ce passage biblique, ilcomprit que Dieu était en train de le parfaire, et ce processuscomprenait le fait de lui arracher ce qu'il avait de plus précieux dans savie. En ce bref moment, il me confia plus tard que Dieu l'avait conduit àun point où plus rien ne comptait, à part Dieu Lui-même et qu'il secontentait de continuer la vie sans sa femme ; seulement lui et Dieu.

C'est intéressant de savoir que sa femme lui a téléphoné pour la première fois ce soir-làet, quelques jours après, est revenue au foyer.

F. Beaucoup d'égocentrisme enfantinAvouons qu’au cours des toutes premières années de notre vie chrétienne, il y abeaucoup d'égocentrisme enfantin que notre Père tolère patiemment. Notre attention estsur nous-mêmes et notre attitude est que Jésus est mort pour mes péchés. Dieu m'asauvé, la croix était là pour moi, pour ma joie et mon soulagement. Il y a beaucoupd'égocentrisme immature qui domine ces toutes premières années. Nous demandons etespérons les bénédictions de Dieu dans tous les domaines de notre vie. Nous cherchonsle soulagement dans les moments difficiles et la libération de la culpabilité et del’inconvénient du péché et désirons de Lui la paix, la joie et une vie confortable.

G. Pour monter, il faut d'abord descendreCependant, en Son temps, le Seigneur commence à révéler une malveillance pécheressequi habite chacun de nous. Ro. 7:17 et 20. Nous tombons de plus en plus bas, jusquedans la défaite de Ro. 7:23, 24.

H. Une liberté croissante du pouvoir du péchéPar le moyen de cette lutte futile contre le péché, le Seigneur est en train de nous guidervers l'identification de la vérité de Ro. 6. Ro. 6:6, 11. A mesure que nous nousapproprions la vérité de Ro. 6:6, nous commençons à profiter d'une liberté croissante dupouvoir et du règne du péché, Ro. 6:14 et nos vies quotidiennes commencent à refléterde moins en moins les œuvres de la chair et de plus en plus le fruit de l'Esprit.

I. Cependant...J’espère que c'est là que se trouvent beaucoup d'entre nous aujourd'hui. Dieu voulant,nous commençons à expérimenter la libération du pouvoir du péché ; cependant, mêmependant que nous croissons dans la « vérité plus profonde », nous sommes probablementtoujours plus occupés par la vie dominée par le « moi » que par Christ. Malheureusementà ce point, la plupart d'entre nous sont toujours occupés par le moi, se focalisant surl'obtention de la joie et la paix et la maîtrise de soi, plutôt que de se focaliser sur la seule

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Personne capable de nous donner cette joie et cette paix.Pour beaucoup d'entre nous, ce fut : « afin que je puisse connaître la délivrance du péchéet que je puisse connaître la vérité, afin que je puisse connaître la paix », plutôt que « afinque je puisse Le connaître » Phi. 3:10 ; Jn. 17:3.

J. Pour certains d'entre nous, c'est le chemin du prodigueEn vue de nous enseigner à quel point est essentielle notre communion avec Lui, Il nouspermet de dévier du droit chemin (fils prodigue) - Luc 15:11-24.Quelques pensées intéressantes :

1. Notez le principe de la mort et de la résurrection... v. 24. C'estpartout dans la Bible. Ro. 6:3-5

2. Notez également que le fils prodigue est passé de la gloire àune condition misérable, pour passer ensuite à une gloire plusgrande. v. 22, 23 ; Ps. 71:20, 21 ; Job 42:10-12-17 ; Phi. 2:5-11.

3. Revenant encore au fils prodigue, notez comment le Père apermis qu'il tombe et comment cet échec a été utilisé pourquelque chose de bon. Ro. 8:28.

K. Le progrès paradoxal de DieuTout ce progrès paradoxal, pour monter il faut d'abord descendre, a une fortetendance à nous faire croire que le Seigneur nous a abandonnés.Il y a quelques années, le Seigneur a débuté ce processus dans un couple qui se faisaitextrêmement confiance et qui était extrêmement centré sur lui-même. Ce couple était enformation missionnaire. Le mari était si confiant en sa vie de prière qu'il croyait que Dieuferait tout ce qu'il Lui demande et il a partagé cela publiquement un jour à l'église. Plustard, dans l'après-midi du même jour, un jeune homme est venu à lui pour lui poser cettequestion : « Que feriez-vous si un jour Dieu n'exauçait pas votre prière de la manière dontvous le souhaitez ? » Sa réponse fut : « Je ne peux pas imaginer que cela puisse jamaisse produire ». Eh bien, il n'a pas fallu longtemps pour que cela se produise. Une partie dela formation consistait à faire une marche de trois jours/50 kilomètres environ et leshommes se sont mis en route à 5h00 sous la pluie battante, les sacs à provisions bienremplis. Vers 10 heures, notre ami commença à sentir des douleurs dans les jambes etautour de midi, il avait vraiment mal. Mais il se dit : « Pas de panique, il me suffit de prieret le Seigneur fera disparaître cette douleur ». Alors, il pria, pria, mais la douleur devint siintense qu'il finit par s'écrier : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-Tuabandonné ? » Quelque temps après, il a dit : « Je ne peux pas vous dire à quel pointj'étais confus ce jour-là. Je n'ai pas compris le progrès paradoxal de Dieu : pour monter ilfaut d'abord descendre ». Ps. 51:16, 17.

L. La fidèle « Meute Céleste » (un meute = chien de chasse) est implacableLe processus implacable de Dieu nous découragera et nous déconcertera jusqu'à ce quenous arrivions à un point de misère ; jusqu'à ce que nous arrivions à un point où plus rienne compte à part Lui et notre seul désir sera Sa volonté.

M. Là où commence « la vie contrôlée par Christ »Nous avons mentionné un certain nombre de fois que la vie contrôlée par Christcommence par Ro. 12:1. C'est arriver à ce stade où rien d'autre ne compte à part Lui.C'est un point neutre, un point où nous n'avons aucun ordre du jour qui soit lenôtre. Nous sommes prêts à suivre n'importe quelle voie, pourvu que ce soit Savoie. Cependant, très peu de chrétiens semblent arriver à Ro. 12:1.

Paul est arrivé à ce point très tôt dans sa vie chrétienne. Actes 9:1-6. Plus tard, Paul aécrit ceci - 2 Co. 3:4, 5. L'église de la Macédoine est un autre grand exemple - 2 Co. 8:1-5.

N. Quelques pensées pour conclureC'est intéressant de considérer Paul et l'église de la Macédoine. Tous deux étaient arrivés

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à un point où rien ne comptait à part Dieu. Rappelez-vous que leurs circonstancesn'étaient pas bonnes... Paul était aveugle et cette église était pauvre et confrontée à dedures épreuves. Lorsque nous arrivons à ce point où Il est tout ce qui compte, ce qui estvraiment « la fin du ‘moi’ » - et on ne peut y arriver qu'à travers la Croix - tout ce que noustraversons, y compris le désert, semble nous encourager. C'est pourquoi, nous« continuerons », parce que nous savons qu'Il est fidèle pour « continuer » Son œuvreen nous et à travers nous. 1 Thess. 5:24.

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« La position par opposition à la condition »

A. IntroductionIl serait utile d'examiner un livre plutôt intéressant qui a pour auteur Watchman Nee et qui estintitulé « Sit, Walk, Stand »( S’asseoir, Marcher, Se tenir debout). Ce livre est en fait uncommentaire de la lettre de Paul aux Ephésiens. Comme tant d'épîtres de Paul, la lettre auxEphésiens est divisée en deux sections (doctrinale et pratique), mais si nous observons deplus près, nous verrons que la deuxième moitié, la section pratique, est subdivisée encoreselon le sujet traité.

Ainsi, dans l'ensemble, nous pourrions dire que nous avons en fait trois subdivisions:1. Chapitre 1-3 - doctrine (notre position en Christ - s'asseoir).2. Chapitre 4:1-6:9 - pratique (notre vie dans le monde - marcher)3. Chapitre 6:10 à la fin - pratique (notre attitude envers l'ennemi – tenir ferme)

B. La vie chrétienne commence par le fait de s'asseoirDans la première section de la lettre, nous voyons le mot s'asseoir qui esten fait la clé de cette section - Ep. 1:20 ; Ep. 2:6. Dieu a fait s'asseoirJésus... et nous a fait nous asseoir avec Lui. La vraie vie chrétienne necommence pas par la marche; elle commence par le fait de s'asseoir. Ellecommence réellement par l'homme qui, par la foi, en Christ, est assisensemble avec Lui dans les cieux. 1 Co. 1:30 ; Col. 3:1-3.

C. Dieu nous invite à nous asseoir et à nous reposer dans notrepositionDonc, au début de la lettre aux Ephésiens, nous sommes invités à nous asseoir et à nousreposer dans notre position et jouir de tout ce que Dieu a fait pour nous. Ep. 1:16-19.

Dans le domaine spirituel, s'asseoir, c'est simplement poser notre masse, notre charge, nous-mêmes, notre avenir, tout sur le Seigneur et Le laisser porter la responsabilité. 1 Pi. 5:6, 7 ;Mt. 11:28 ; Ps. 55:22 ; Ps. 84:5-7.

Un passage biblique plutôt intéressant concernant cette marche de foi et du repos - Hé. 3:18-4 :11.

D. Depuis le commencement des temps, nous voyons ce principe de l'homme entrantdans le repos de Dieu.Au cours de la création, Dieu a travaillé du premier au sixième jour et s'est reposé leseptième jour. Le septième jour est devenu le Sabbat de Dieu : c'était le repos de Dieu.

Mais qu'en est-il d'Adam ? Où intervient-il ? Il a été créé le sixième jour ; donc le septièmejour de Dieu était en fait le premier jour d'Adam. Tandis que Dieu a travaillé six jours et s'estreposé ensuite, Adam a commencé sa vie avec le repos du Sabbat.

Voici un sujet de réflexion - Dieu travaille avant de Se reposer, tandis que l'homme doitd'abord entrer dans le repos de Dieu, en vue de travailler. Un bon exemple, c'est l'Evangile :Dieu a d'abord achevé l'œuvre du salut et l'homme ne fait autre chose que d’entrer, par la foi,directement dans l'œuvre achevée de Dieu.

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E. « Je crois que Dieu va nous sauver ! »J'ai une fois appris l'histoire d'un missionnaire en Thaïlande qui donnait unenseignement de la Bible à une tribu. Un soir, après avoir enseigné les dixcommandements, les apprenants étaient très silencieux, ce qui était plutôt inhabituelpour ce groupe particulier. Alors le missionnaire leur demanda ce qu'ils pensaient. Ilsrépondirent en disant : « Nous avons fait toutes ces choses, nous avons commistoutes ces choses. Nous irons tous en enfer, que pouvons-nous faire ? » Lemissionnaire les ramena à ce qu’il leur avait déjà enseigné et demanda : « Vous vousrappelez le temps de Noé, quand Dieu était sur le point de détruire le monde à causedes péchés des habitants de la terre ? Noé pouvait-il se sauver lui-même ? » Ilsrépondirent : « Non, c'est Dieu qui l'a sauvé. » « Qu'en est-il de Sodome et Gomorrhe,quand Dieu était sur le point de détruire ces villes à cause du péché des habitants ?Lot pouvait-il se sauver lui-même ? » Là encore, la réponse fut : « Non, c'est Dieu quil'a sauvé ». « Et en Egypte ? » « Non, c'est Dieu qui les a sauvés ». « Et au bord de laMer Rouge ? » « Non, c'est Dieu qui les a sauvés ».Le missionnaire se pencha en arrière, attendit un moment et, soudain, un homme seleva et dit : « Je crois que Dieu va nous sauver » ; un autre le corrigea : « Je crois qu'Ill'a déjà fait ; nous ignorons tout simplement ce qu'Il a fait ».

F. Dieu a tout fait en ChristUn passage biblique plutôt intéressant à examiner - Luc 14:15-17 (venez, car tout est prêt).Le vrai christianisme biblique est ceci : Dieu a tout fait en Christ et tout ce qu'il nous reste àfaire c'est d'entrer par la foi dans la jouissance de Son œuvre achevée.

G. Le fils prodigueDe toutes les paraboles dans les Evangiles, l'histoire du fils prodigue nous donneprobablement l'une des meilleures illustrations de tout ceci... Luc 15:11-32. Dans cesversets, Jésus révèle ce qui réjouit le cœur du Père... ce n'est pas un frère aîné qui travaillecontinuellement pour le Père, mais plutôt un jeune frère qui ne fait rien du tout pour lui etlaisse le père faire tout pour lui. Ce n'est pas un frère aîné qui veut toujours être le donneur,mais un frère cadet qui veut toujours être le bénéficiaire. Quand le fils prodigue est revenu àla maison après avoir gaspillé tout ce qu'on lui avait donné, le père n'a jamais prononcé uneparole de reproche pour ce gaspillage et il n'a pas non plus posé des questions sur sesfinances ; il ne s'est pas soucié de ce qui a été dépensé; il s'est seulement réjoui del'opportunité que le retour de son fils lui a donné de dépenser encore plus. Dans cetteparabole, le jeune frère avait tout à fait tort, mais il est revenu à la maison et a trouvé le reposdans sa position de fils d'un père riche.

H. Toute vie et croissance spirituelle est basée sur le principe de positionIl est intéressant de réfléchir au fait qu'à travers la naissance physique, nous sommes entrésdans notre position de famille humaine (avec une classe sociale, une race, une ethnie, etune citoyenneté particulière) nous sommes le produit de notre position. Le roi de Thaïlandeen est un bon exemple. Il est né dans la famille royale; il n'a rien fait pour gagner cetteposition. Un autre exemple se trouve dans une petite ville située dans les Montagnes de laPennsylvanie : Dans cette ville est née une petite fille dans une famille aisée vivant dans unemaison très confortable dans un beau quartier de la ville, tandis que de l'autre côté, il y avaitdeux jumeaux nés dans une famille si pauvre qu'ils étaient forcés de vivre dans une maisondélabrée, infestée de rats et située près du dépôtoir municipal. Pendant que Betsy dormait etjouait en toute sécurité dans sa belle maison, les jumeaux vivaient dans une situation trèsdangereuse. Laissés à eux-mêmes à six mois d'âge, pendant que leur mère se rendait à

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l'épicerie, les rats en ont profité pour faire la fête, les petits garçons leur servant de repas. Ilsont tellement endommagé le bras d'un enfant que la seule solution fut l'amputation. Aucun deces gens n'a rien fait pour gagner leur position.

I. Nous sommes le produit de notre positionJean 3:3-6 - Comme ce fut dans notre naissance physique, il en est de même dans notrenaissance spirituelle. Quand nous naissons de nouveau dans la famille de Dieu, noussommes positionnés en Christ. 1 Co. 1:30. Notre position est en Lui - Actes 17:28. Lanaissance spirituelle nous a placés dans une position acceptée en Christ.Et à présent 2 Co. 5:17. Telle est la position dans laquelle chaque croyant a été placé(nouvelle création).Voici une pensée clé : Si nous ratons ceci, c'est que nous passons à côté de toute notreétude.Si nous voulons croître et porter du fruit, notre foi doit être ancrée dans notre position enChrist. Notre condition journalière est en réalité un produit de notre position éternelle.Revenons un peu au roi de la Thaïlande et aux jumeauxNotre position - qui nous sommes en Christ.Notre condition - ce que nous sommes dans notre vie quotidienne.Notre position - est inchangeable.Notre condition - est variable.Notre position - affecte notre condition, mais notre condition n'affecte en aucun cas notreposition.

J. MephiboschethRappelez-vous que l'Ancien Testament est souvent une image physique d'une véritéspirituelle... Voyons ensemble 2 Sa. 9. En parcourant ce chapitre, notez comment la positiondans laquelle Mephiboscheth est né a affecté sa condition.

K. Position de justificationVoyons comment la foi dans notre position peut réellement affecter notre condition... Parexemple: notre position de justification Ro. 5:1 – positionnellement, nous sommes déclarésjustes et traités comme tels par Dieu (un fait qui est cru).

Rappelez-vous Gal. 5:22, 23. Quand, par la foi, nous nous reposons dans notre position dejustifiés, nous pouvons cesser d'essayer d'aller au ciel par nos efforts et nous commenceronsà expérimenter la paix, la joie et la liberté qui se trouve dans le Seigneur (nous n’aurons pluspeur de l'Enfer).

K. La foi dans notre position nous donne une profonde assuranceUn autre domaine c'est l'assurance du salut. Cela est basé carrément sur notre position. Ilest rare qu'un nouveau croyant se sente sauvé. Ro. 8:16. L'esprit humain se trouve au-delàde la sphère de la conscience, c'est pourquoi l'assurance du salut ne se gagne pas par lessens.

En nous reposant dans notre position par la foi en les faits bibliques, le Saint-Esprit nousdonne une profonde assurance, la joie, la paix et la liberté. Es. 32:17.

L. La position d'acceptationPositionnellement, nous sommes acceptés. Ep. 1:6. C'est une des vérités positionnelles les

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plus vitales. Quand un croyant se repose dans sa position d'acceptation, il est libéré desefforts personnels. Il est seulement naturel dans sa société de chercher l'acceptation àtravers la production (la loi) plutôt que par le recevoir (la grâce) ; consentir à être aimé touten étant indigne de cet amour est une chose très difficile - Ro. 5:6-10.

En apprenant à nous reposer dans notre position d'acceptation, nous croîtrons pour espérerde moins en moins de nous-mêmes et de plus en plus de Lui. Ps. 62:5 ; 2 Co. 3:4, 5.

M. La position de plénitudeNous avons ici une autre vérité libératrice. Nous avons la plénitude en Lui. Col. 2:6-10. Toutce dont nous aurons besoin pour notre vie chrétienne, maintenant et pour toujours, tout celaest prêt et nous attend dans le Seigneur Jésus complet. 2 Pi. 1:3.

En nous reposant par la foi dans notre position de plénitude, le Saint-Esprit accomplira cetteplénitude dans notre condition... nous ne nous efforcerons plus pour devenir complets. Noussommes complets en Lui. (la lettre de Scott)

N. Eternellement en sécuritéVoici une autre vérité : Notre position de sécurité éternelle... Nous sommesinconditionnellement et éternellement en sécurité. Jn. 10:28, 29 ; 2 Ti. 1:12.Le fait de nous reposer dans notre position d'éternelle sécurité nous libère des effortspersonnels futiles que nous faisons pour éviter le péché en vue de ne pas perdre notresalut. Si Christ peut nous sauver, qu'est-ce qui nous fait penser qu'Il ne peut pas entretenirnotre salut ? Ep.4:30 ; 2 Co. 1:22 ; Jude 24.

O. La position d'identificationVoici une autre grande vérité – notre position d'identification. Le problème auquel nousfaisons face en tant que chrétiens nés de nouveau ce n'est pas le péché en ce qui concerneson châtiment, mais le péché en tant que force dominatrice, le péché en tant que maître.Pour être libérés de la domination du péché, nous devons nous reposer dans notre positiond'identification avec Christ et Sa crucifixion. Ro. 6:6, 11. Le vieux « je » qui est en vous et moia été positionnellement crucifié avec Christ... le vieil homme, le« moi », la chair, le pouvoir du péché, a été porté sur la croix avec ou en Christ pour êtrecrucifié et mis dans la tombe avec Christ pour être enseveli. Gal. 2:20 parle de notre mort.La délivrance du pouvoir du péché repose sur notre acceptation de ce fait de la co-crucifixion. Ro. 6:14.

P. Jésus-Christ est la pleine provision pour notre vie chrétienne2 Co. 3:5. Lorsque nous nous reposons dans notre position, le Saint-Esprit commence à tout

mettre au point dans notre condition. En d'autres termes, notre conditioncommence à refléter notre position. Par la foi, nous demeurons et vivonsen Lui et par la foi Sa vie est développée en nous.

Q. Demeurer dans notre positionTournons-nous ensemble vers Jean 15:1, 2a, 4, 5. Ici, nous voyons qu'Ilproduit du fruit. Si nous nous arrêtons réellement pour y réfléchir, labranche ne produit rien pour la vigne, soit pour les autres ou pour elle-même... la vigne est la source positionnelle de la vie qui produit tout.

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Tout ce qui reste à faire pour la branche c'est de demeurer, se reposer dans sa position,source de la vie. Lorsque nous les croyants nous demeurons dans la vigne, lorsque nousnous reposons dans notre position en Christ, beaucoup de fruit (le fruit de l'Esprit) semanifeste dans notre condition.

R. Un grand exemple qui illustre le fait de nous reposer dans notre position, c'estPaul dans le livre des PhilippiensAu moment où il écrivait cette épître, Paul attendait son exécution et il écrit concernant la joiede la vie chrétienne. Phi. 1:12-18 ; 3:1-3 ; 4:4-7 ; 4:11-13. On ne dirait pas un homme sur lepoint de mourir.

S. ConclusionQuelques passages bibliques intéressants – Jn. 8:32 ; Jn. 11:43-44. Nous devons enleverles vêtements mortuaires qui nous entravent… Le mensonge que nous devons produire oudire pour Dieu, et plutôt nous revêtir de la vérité/vérité positionnelle qui nous déliera et nouslaissera partir.

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« Le chrétien charnel, l'homme spirituel »

A. IntroductionIl serait utile pour nous d'examiner de plus près quelque chose dont nous avons brièvementparlé dans le chapitre 10 du livre « Les Lettres vertes » : le chrétien charnel.Je vous rappelle qu'un chrétien charnel est un chrétien qui marche dans la chair.

En réalité, il serait probablement bon d'aller un peu plus loin et ne pas seulement considérerle chrétien charnel, mais examinons aussi un homme spirituel. A quoi ressemble un chrétiencharnel ? Quelles sont les marques ou caractéristiques d'un chrétien charnel ? Et, quellessont les marques ou caractéristiques d'un homme spirituel ?

En d'autres termes, voici un chrétien charnel et voici un homme spirituel. Comment passons-nous du charnel au spirituel ? Eh bien, le Seigneur voulant, c'est ce que le Saint-Esprit nousrévélera dans les semaines à venir.

B. Deux sortes de chrétiensTournons-nous maintenant vers 1 Co. 3 et commençons par les versets 1 à 3.Ce passage décrit deux sortes de chrétiens et il est très important que chacun de nous sachequelle sorte de chrétien il est. Sommes-nous charnels (centrés sur nous-mêmes) ou spirituels(centrés sur Dieu) ?

C. Les marques ou caractéristiques d'un chrétien charnelQuelle sorte de chrétien suis-je ? Quelle sorte de chrétiens êtes-vous ? Charnels ouspirituels ? Comment pouvons-nous savoir si nous sommes charnels ? Voyons les marquesou caractéristiques d'un chrétien charnel (centré sur lui-même).

1 - La vie d'un chrétien charnel est une vie de conflit continuel, au dedans commeau dehors. Ro. 7:22, 23 ; Gal. 5:17.Ce que nous voyons ici ce sont deux natures totalement opposées, engagées dans un

combat dans la vie du chrétien. Parfois, l'Esprit prend contrôle et le croyant jouitde brefs moments d'amour, de joie et de paix (Gal. 5:22, 23). Cependant, plussouvent, la chair domine la scène et les actes de la chair sont très évidents.Gal. 5:19,20. Ce conflit interne résulte également en un conflit externe. 1 Co.3:3, 4 ; 3 Jn. 9, 10.

2 - C'est une vie de défaite répétée. Marc 14:26-38 & 50. Dans Ro. 7, Pauldit clairement qu'il a eu un grand désir et qu'il tentait de vivre une vie sainte et

juste, mais qu'il était constamment confronté à une défaite écrasante. Ro. 7:15. Réfléchissezun peu à votre propre vie. Combien de fois avez-vous décidé d'arrêter de vous inquiéter oude vous mettre en colère ou d'être impatients ? Combien de fois nous sommes-nous mis encolère, avons-nous été remplis d'orgueil et d'égoïsme ? Combien de fois avons-nous négligéla Bible et la prière ou n'avons-nous pas eu le désir ni la force de partager l'Evangile avec uncollègue ou un ami ?

3 - C'est une vie d'enfance prolongée. 1 Co. 3:1, 2. Le chrétien charnel ne grandit jamais.Rien sur la terre n'est aussi excitant pour les parents qu'un nouveau-né... mais, quel chagrinpour ces parents si cet enfant demeure un bébé physiquement et mentalement ! Il en est de

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même pour Dieu. Comme cela doit Le peiner de voir Ses enfants demeurer dans uneenfance prolongée ! Quelles sont les caractéristiques d'un bébé ? 1) Un bébé estdésespérément dépendant des autres. 2) Un bébé veut que toute l'attention lui soit accordéeet il est totalement centré sur lui-même. 3) Un bébé vit dans les sphères des sentiments ; ilest extrêmement dépendant des circonstances : si tout va bien, il est content, mais que sesdésirs ne soient pas satisfaits, et...

Revenons à la première caractéristique d'un bébé... il est désespérément dépendant desautres. Hé. 5:12-14. Une des raisons pour lesquelles tant de chrétiens demeurent dans cetteenfance prolongée c'est qu'ils ont le regard fixé sur les enseignants humains et non sur leSaint-Esprit pour avoir la nourriture spirituelle. Pendant une période de ma vie, j'étais unparasite spirituel vivant de nourriture prédigérée et par conséquent sous-alimenté.Miles – « Je ne répondrai plus aux questions, pour un temps. Si vous avez reçu une granderesponsabilité, il serait nécessaire pour vous de réfléchir, de creuser et d’étudier, et si vousn’êtes pas prêt, il vaudrait mieux que vous le reconnaissiez pour le bien des autres. »

4 - C'est une vie infructueuse - Jn. 15:1, 2, 16 - L'accent est mis ici sur le fait de porter dufruit. La vie d'un chrétien charnel est une vie infructueuse. Pas de fruit de l'Esprit, pas deministère fructueux - Jean 15:5, 6a ; Marc 11:12-14 & 20-21.

5 - C'est une vie de double mentalité et d'hypocrisie. Le chrétien charnel dit une chose etfait autre chose. Jacques 1:6-8 ; Pr. 24:21. Le chrétien charnel est également un hypocrite.Mt. 23:1-28 ; 1 Rois 13:1-24.

6 - C'est une vie d'orgueil rebelle. Lisons ensemble Ex. 8:4-10. J'ai été surpris pendant desannées du fait que Pharaon n'a pas demandé à Moïse de retirer les grenouillesimmédiatement... Je me suis souvent demandé pourquoi il aurait voulu passer une autre nuitavec ces grenouilles puantes. Je sais que Pharaon n’était pas sauvé et que pour cette raisonceci n'est pas une bonne analogie... mais en jetant un regard rétrospectif sur ma vie dechrétien charnel, je vois d'une certaine façon que je ressemble ici à Pharaon. Il y a le conflitperpétuel et la défaite répétée, l’improductivité et la double mentalité... mais plus que toutcela, il y a l'orgueil rebelle (ce n'est pas une grosse affaire, retire-les demain).Luc 4:33-35 - Notez cette dernière rébellion.Marc 9:25, 26 - Ah, comme je peux voir cette même rébellion chez les chrétienségocentriques/charnels !

D. Commentaire de J. C. MetcalfeCe sont là seulement quelques-unes des caractéristiques d'un chrétien charnel. Voici uncommentaire intéressant de J. C. Metcalfe : « Toute notre vie, Dieu doit nous révéler notrenature pécheresse et notre besoin avant qu’Il ne puisse nous conduire dans les sphères dela grâce. La révélation de soi précède la révélation divine ».

E. Les marques ou caractéristiques d'un homme spirituelVoyons maintenant les marques ou caractéristiques d'un hommespirituel.La vie d'un chrétien spirituel (celui qui marche dans l'Esprit...contrôlé par l'Esprit…) Rappelez-vous Col. 2:6 - Comment avons-nous cru en Jésus-Christ ? Par la foi. Alors, comment devons-nousmarcher en Lui ou marcher en l'Esprit ? Par la foi. Ainsi,fondamentalement, ce que nous sommes en train de dire ici c'estque celui qui marche en l'Esprit ou est contrôlé par l'Esprit, c'est

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celui qui marche par la foi. Notez la dernière partie de Gal. 2:20.

Nous pourrions commencer en disant que la vie d'un chrétien spirituel est une vie remplie dufruit de l'Esprit. Gal. 5:22, 23.

1 - C'est une vie de paix. Rappelez-vous la première marque du chrétien charnel que nousavons examinée: une vie de conflit continuel. La vie de l'homme spirituel est juste l'opposé:c'est une vie de paix. Phi. 4:6, 7 ; Jn. 14:27.Nous n'insinuons pas ici qu'il n'y a pas de problèmes ou d'épreuves dans la vie d'un chrétienspirituel, au contraire... Rappelez-vous, comme nous l'avons déjà dit, que l'un des ingrédientsde base pour la croissance spirituelle c'est le besoin, mais au milieu de tous ces problèmeset épreuves, nous avons la paix, sachant que nous avons la victoire à travers Christ. 2 Co.4:7-9 ; Ro.8 :28 ; Actes 16:22-25.Concernant cette vie de paix, il serait utile de mentionner un domaine qui semble être unproblème pour la plupart d'entre nous ... le PECHE...Un chrétien spirituel n'est plus dominé par le péché (Ro. 6:14) ; donc il est libéré d'une autocondamnation et d'une conscience coupable ; il jouit donc de la paix, de la joie et du reposdans le Seigneur. Ro. 8:1, 6 ; Es. 26:3.

2 - C'est une vie de victoire. Une fois encore, rappelez-vous les défaites répétées duchrétien charnel. 1 Co. 15:57 ; Ro. 8:37 ; 2 Co. 2:14 (Notez le mot toujours)Dans un livre de Ruth Paxson intitulé « Life on the Highest Plane », l'auteur utilise le terme« HabituaI Victory » qui, en réalité, signifie que la victoire est l'habitude d'un chrétienspirituel. 1 Jn. 3:9Gardez en mémoire que la véritable signification de la victoire dans la vie du chrétien ce n'estpas simplement un contrôle extérieur (comme contrôler notre colère/dissimuler notreimpatience, etc.) La vraie victoire ne nous force jamais à dissimuler ce qui est à l'intérieur.

J'ai appris une histoire concernant un petit garçon nommé Johnny, qui se tenait debout dansla salle de classe pendant que tous les élèves devaient être assis. L'institutrice lui dit :« Johnny, assieds-toi, s'il te plaît ». Johnny répliqua : « Non ». L'institutrice répéta son ordred'une voix plus ferme : « Johnny, j'ai dit assieds-toi. » Une fois encore, Johnny répondit :« Non ». L'institutrice s'approcha et se pencha jusqu'à ce que son visage soit au mêmeniveau que celui de Johnny et lui dit : « Johnny, soit tu t'asseois ou je t’amène chez ledirecteur ». S'étant assis, Johnny regarda l'institutrice et dit : « Je suis assis extérieurement,mais intérieurement je suis debout ».

Une vie de victoire habituelle... Voyons encore le domaine du péché. Y a-t-il, sur cette terre,une telle chose que la victoire habituelle sur le péché ? Dieu dit qu'il y en a. Rappelez-vousRo. 6:14 ; 1 Jn. 3:9.Lisons Ro. 8 :2. L'homme charnel est sous le pouvoir de la loi du péché, tandis que l'hommespirituel est délivré de la loi du péché par une puissance plus élevée, la loi de l'Esprit de lavie en Christ Jésus.

3 - C'est une vie de croissance vers la ressemblance de Christ.Rappelez-vous, dans le chapitre sur « le dessein de Dieu », nous avons vu l'ultime desseinde Dieu dans toutes nos vies et nous avons vu que ce dessein c'est de nous former à l'imagede Christ. Et nous avons posé cette question : « Quelle est l'image de Christ ? » C'est l'imagede la mort, de la mort au « moi ». Phi. 2:5-8 ; Phi. 3:10; Luc 9:23 ; Jean 12:24 ; 1 Co.

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15:36 ; 2 Co. 7:3.Pourquoi est-ce si important que nous mourrions au « moi » ? 2 Co. 4:10, 11.Comment cette croissance vers la ressemblance de Christ s'accomplit-elle ? Il semble queDieu a en effet une loi naturelle, c'est que nous devenions semblables à ce sur quoi nousportons notre attention. 2 Co. 3:18.Avec une connaissance grandissante de Lui et une dépendance croissante de Lui, il y auranaturellement une ressemblance croissante à Lui. 2 Pi. 1:3, 4.

4 - C'est une vie de pouvoir surnaturelle.Jean 14:12 - Ces paroles ont été adressées par Christ à un groupe d'hommes illettrés. L'und'entre eux était Pierre, un vieux pêcheur hâlé et rude. Il ne se sentirait probablement pas àl'aise ou ne s'en sortirait pas dans une école ou séminaire biblique de nos jours, mais il faisaitpartie du groupe de croyants à qui cette promesse a été faite et, un jour, cette promesse seréalisa dans sa vie quand, à travers un sermon, il gagna plus d'âmes pour le Seigneur queJésus Lui-même n'en a fait au cours des trois années de Son ministère public. Actes 2:38-41.D'où venait la puissance de Pierre ? Est-elle disponible pour nous aujourd'hui? Actes 1:8 ;Ep. 3:20. Un autre verset intéressant : Actes 4:13.

5 - C'est une vie de séparation.Hé. 7:26 - Christ a mené une vie séparée... Il était dans le monde, mais n'était pas dumonde... Il était directement en contact avec le monde, mais sans se conformer au monde...Quelques passages bibliques intéressants : Luc 21:37, 38 ; Jean 8:1, 2.Le chrétien spirituel a, avec le monde, la même relation que Christ a eue avec le monde. Jn.17:16Le monde aura envers le chrétien spirituel la même attitude qu'il a eue envers Jésus. Jean15:19, 20 ; Gal. 6:14

6 - C'est une vie de sainteté - 1 Pi. 1:15, 16 ; 1 Thess. 4:7 et 5:24 ; Ro. 6:22 ; Hé. 12:10

Voici les marques d'un chrétien spirituel: 1. La paix ; 2. La victoire ; 3. La ressemblance àChrist ; 4. La puissance ; 5. La vie séparée ; 6. La sainteté.

F. Elie - Un homme spirituelL’un des plus grands exemples d'homme spirituel dans l'Ancien Testament, c'est Elie dans 1Rois 18:17-40. Notez la paix en Elie ; la victoire ; la ressemblance à Christ ; la puissance etmême la séparation et la sainteté.

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« Du charnel au spirituel/La valeur du sang »

A. IntroductionCommençons notre étude en nous tournant vers Ro. 15:13

B. L'histoire derrière le Livre de RomainsIl y a quelque chose dans le livre de Romains qui le diffère de toutes les autres épîtres quePaul a écrites... Ceux à qui Paul adressait sa lettre étaient des païens convertis qu'il n'avaitjamais vus et, devant écrire une lettre de recommandation pour Phœbé qui était sur le pointde visiter Rome (Ro. 16:1-2), il a saisi l'opportunité pour leur exposer toute la Bonne Nouvellede Dieu.

Romains chapitre 1 semble indiquer que Paul n'avait jamais été à Rome et qu'il n'avaitjamais rencontré les chrétiens de cette localité (Ro. 1:9-11) et, selon les versets 7 et 8, onvoit qu'il en savait peu sur leur condition spirituelle. C'est pour cela qu'il n'a rien tenu pourcertain et a entamé son épître à la fondation même de la foi chrétienne... Il a refusé de bâtirsur la fondation d'un autre... Ro. 15:20. Il a préféré poser lui-même cette fondation...Son but était de voir les croyants de Rome établis en fonction de ce qu'il appelle « MonEvangile »... Ro. 2:16 ; Ro. 16:25 ; 2 Ti. 2:8

C. Remplis de joie et de paix, et abondant en espéranceAvec tout ceci comme introduction, retournons à Ro. 15:13. Notez que ce verset vient à la finde la partie doctrinale et pratique de cette épître. Paul conclut avec des remarquespersonnelles, mais son réel enseignement se termine par ce verset et il apparaît que c'est lebut de son enseignement dans le livre de Romains.

Dans le chapitre précédent, nous avons parlé brièvement des marques ou caractéristiquesd'un chrétien charnel. Puis nous avons même examiné de plus près les marques ou

caractéristiques d'un homme spirituel et nous avons posé la questionsuivante: comment passons-nous du charnel au spirituel ?

Notre réponse se trouve ici dans le livre de Romains et notre but est le mêmeque celui de Paul. Ro. 15:13 est une image de mots d'un croyant spirituelqui est rempli de toute la joie et la paix et abondant en espérance par la

puissance du Saint-Esprit.

D. Alors, comment y parvenons-nous ?Quelle voie empruntons-nous ? Par où commençons-nous ? Il semblerait sensé de revenir enarrière pour suivre la voie de Paul. Pour commencer, supposons qu'un non croyant souffrantvenait à nous totalement frustré par la vie et désireux de mettre fin à tout cela. Alors nous luimontrons Ro. 15:13 et lui disons que cela peut être sa vie. Il répond en disant : « Je veuxcela, dites-moi un peu plus ». Qu'allons-nous faire ? Comment le faisons-nous passer del'état de non croyant à celui d'un homme spirituel ? Eh bien, évidemment, notre premièredémarche c'est de le voir venir à Christ et, fondamentalement, c'est cela le message de Pauldans les cinq premiers chapitres de Romains. (Nous n'allons pas passer beaucoup de temps

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là-dessus, mais...)Le premier pas vers le salut c'est de savoir que nous sommes pécheurs et Paul expose bienl'état de péché de l'homme dans Ro. 3:10-23. Le verset 24 révèle clairement que le salut eststrictement par la grâce à travers Jésus-Christ. Dans le verset 25, ce mot propitiation signifiesubstitut. (Jésus-Christ est notre substitut à travers la foi en Son sang).

Il y a quelques années, j’ai appris l'histoire d'un jeune non chrétien qui était dans unesituation plutôt difficile dans la vie et qui a fait la prière suivante: « S'il y a vraiment un Dieulà-haut, qu’Il me sorte de ce gâchis ». En l'espace de deux semaines, il était sorti de cettesituation et en réfléchissant à tout cela, il arriva à la conclusion qu'il existe nécessairementun Dieu. Il se procura donc une Bible et se mit à la lire en commençant par la premièrepage. Cela lui a pris un an pour arriver au livre de Romains et dans le chapitre 3 il voit leterme propitiation dont il ne connaissait pas vraiment la signification et il consulta ledictionnaire. Le terme propitiation a plusieurs significations, mais en voyant le mot substitut,il a su que Jésus-Christ était son substitut et il crut en Christ comme son Sauveur. Ro. 3:28.Dieu voulant, notre incroyant est maintenant un croyant ; un croyant qu’on espère est sur lavoie de devenir un homme spirituel.

E. Comprendre la valeur du sangC'est pour cela que l'une des premières choses que nous devons partager avec lui c'estquelque chose qui est de la plus haute importance pour chaque croyant en croissance etc'est la compréhension de l'importance/la valeur du sang de Christ.Si nous demandions combien parmi nous aujourd'hui sont en train de lutter avec lesentiment de culpabilité dans nos vies, je pense que si nous étions honnêtes, presque tout lemonde lèverait la main. La raison, c'est que peu d'entre nous comprennent l'importance et lavaleur du sang.

F. Le sang nous purifie des péchés ; la croix nous libère du pouvoir du péchéLes huit premiers chapitres de Romains sont plutôt intéressants... La section 1:1 à 5:11forme la première moitié de ces huit chapitres et la deuxième moitié va de 5: 2 à 8:31. Uneétude minutieuse nous montrera que le thème des deux moitiés n'est pas le même. Parexemple, dans la première section, nous voyons que le mot « péchés » est utilisé au pluriel.Ro. 4:7 ; 3:25. Dans la seconde section, il y a un changement et le mot « péché » est utiliséau singulier à plusieurs reprises. Ro. 5:12, 13, 20, 21 ; 6:1-2 & 6.Dans la première section, il est question des péchés que nous avons commis, mais dans laseconde moitié, l'accent est mis sur le péché en tant que pouvoir ou loi, qui agit sur nous.Ro. 7:18 & 20. C'est certain que nous avons besoin du pardon pour nos péchés, maiségalement, nous avons désespérément besoin de la délivrance du pouvoir du péché.Dans la première moitié de Ro. 1 à 8, nous voyons qu'il est fait deux fois référence au sangde Christ. Ro. 3:25 et 5:9, mais dans la seconde moitié, une nouvelle idée est introduite etc'est la croix sur laquelle nous sommes déclarés avoir été crucifiés avec Christ. Ro. 6:6.En allant plus loin, nous voyons que le sang traite avec ce que nous avons fait (nos péchés),tandis que la croix traite avec ce que nous sommes (des pécheurs par nature).

G. Le sang et sa valeur par rapport à nos péchésLe sang est premièrement pour Dieu. Quand le péché a lieu, il cause la mort (séparation) Ro.6:23 ; Es. 59:1, 2. Dieu nous a donné un remède contre cette mort (séparation) et ce remèdec'est le sang. Le sang est pour l'expiation (paiement, satisfaction ou réconciliation) Lé. 17:11.

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Nous avons besoin de pardon pour les péchés que nous avons commis et ils sontpardonnés, non pas parce que Dieu ferme les yeux sur ce que nous avons fait, mais parcequ'Il voit le sang. Le sang est donc principalement pour Dieu. Si nous voulons comprendre lavaleur du sang, nous devons voir la valeur que Dieu lui accorde. 1 Jn. 1:7 ; Hé. 9:22. Danstout l'Ancien Testament, le mot « sang » est utilisé en relation avec l'idée d'expiation et il estutilisé plus de 100 fois dans ce sens.

H. Le jour de l'expiationDans l'Ancien Testament, il y avait un jour spécial qui avait un grandrapport avec les péchés des hommes, et ce jour était le jour de l'expiation.Ce jour-là, personne ne pouvait entrer dans le tabernacle à part le GrandPrêtre. C'était lui seul qui prenait le sang et, s'étant rendu dans le « lieu trèssaint », l'y aspergeait pour faire l'expiation pour le peuple. Il est intéressantde considérer que le grand prêtre était un type de Christ. Hé. 9:11-12.

I. Dieu est totalement satisfait du sangNous devons nous rappeler que c'est Dieu qui exige que le sang soitprésenté en vue de satisfaire Sa propre justice et c'est Lui qui dit : « envoyant le sang, Je passerai par-dessus vous ». Ex. 12:23. DIEU EST PLEINEMENTSATISFAIT DU SANG DE CHRIST.

J. Le sang doit également nous satisfaireLe sang a aussi une deuxième valeur et c'est vis-à-vis de l'homme. Quand le péché a lieu, il

est accompagné d'un sentiment de culpabilité et le sang purifie nos consciences.Hé. 10:22 – Quel que soit ce que nous avons fait, aussi terrible que cela soit,Dieu est satisfait du sang de Christ.

K. La confession n'ôte pas le sentiment de culpabilitéRéfléchissons à ceci pendant un moment. Nous venons de pécher et nous ensommes conscients et nous nous sentons mal ; alors nous le confessons maisnous nous sentons toujours coupables. Bien que Dieu soit satisfait du sang et qu'Ilnous ait pardonnés, nous sommes incapables de nous pardonner nous-mêmes.Ainsi donc, nous vivons par 1 Jn. 1:9, confessant nos péchés, recevant le pardonde Dieu, mais nous sentant toujours coupables, alors confessons encore et encore

et encore.

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L. La foi en le sangJean 8:32 nous dit : « Si nous connaissons la vérité, la vérité nous rendra libres » - Lavérité c'est que Dieu est totalement satisfait du sang et si nous nous reposons dans cettevérité, le Saint-Esprit nous rendra libres.

M. La culpabilité affaiblit notre foi, mais la marche de foi produit une bonne conscienceUn passage biblique qui a été d'une grande aide pour beaucoup de gens c'est 1 Ti. 1:17-19.Selon la traduction Phillips de la Bible (en Anglais), ces versets se présentent comme suit :« Envoyant Timothée se battre, armé seulement de la foi et d'une bonne conscience ». La foiet une bonne conscience dépendent l'une de l'autre. Dès que nous constatons que notreconscience est mal à l'aise, notre foi coule et immédiatement, nous ne pouvons plus faireface à Dieu. Le sentiment de culpabilité affaiblit notre foi, mais la marche de foi produit unebonne conscience.

N. ConclusionPour que nous puissions continuer à marcher avec le Seigneur et croître spirituellement,nous devons avoir une conscience nette ; et cela veut dire connaître la valeur du sang. Labase sur laquelle nous nous approchons de Dieu doit toujours être le sang de Christ.L'acceptation de ce sang par Dieu est la base sur laquelle nous pouvons entrer ; et il n'y en apas d'autres. Hé. 10:19.

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PRINCIPES DE CROISSANCE SPIRITUELLE - N°22« Du charnel au spirituel/ La valeur de la croix »

A. IntroductionDans cette leçon aussi, nous allons commencer par examiner Ro. 15:13 que, dans la leçonprécédente, nous avons déclaré être une image verbale d'un homme spirituel. Ceci est le butde l’enseignement de Paul en Romains et devrait être le but de tout Chrétien.

B. RévisionLa semaine dernière, nous avons posé les questions suivantes : Comment arrivons-nous àce stade dans notre vie ? Quelle voie empruntons-nous ? Ensemble, nous avons décidé quece serait raisonnable de revenir en arrière pour suivre le parcours de Paul comme cela esttracé dans Romains ; et nous sommes revenus en arrière et nous avons examiné sonpremier pas : devenir quelqu'un qui croit en Christ. Ro. 3:24, 25 & 28.

Une fois que nous sommes devenus croyants, nous avons franchi la première grandebarrière et avons bien commencé notre marche vers le but qui est de devenir des chrétiensspirituels. Beaucoup de chrétiens nés de nouveau pensent que quand nous venonsfinalement à Christ et franchissons cette première barrière, nous avons déjà atteint le but.Pour un moment, nous nous sentons heureux et pensons que tout ne sera que joie et qu'iln'y aura plus jamais de nuages dans la vie. COMBIEN NOUS AVONS TORT !Nous ne tardons pas à découvrir que la vie chrétienne n'est pas exempte de problèmes.Cependant, Dieu nous a donné tout ce dont nous avons besoin pour remédier auxproblèmes de la vie. 2 Pi. 1:3.

Ainsi, dans notre dernière leçon, nous avons abordé le problème N°1 : la CULPABILITE.Vous souvenez-vous de ce que Dieu nous a donné pour vaincre le sentiment de culpabilité?LE SANG DE CHRIST. Hé. 10:19, 22.

C. Le mal est présent en nousMaintenant, nous arrivons à une autre difficulté qui semble être même plus insurmontableque la première. Nous commençons à découvrir que le mal est présent en nous, mêmequand nous avons le plus grand désir de faire le bien. Nous voulons être saints et consacrésà Christ, mais nous nous retrouvons si souvent en train de nous vautrer dans la boue et lafange du péché. Nous faisons un grand effort pour sortir de ceci en lisant davantage la Bibleou en priant plus ou par plus de détermination et de consécration, mais tout cela est vain.Il y a, en chacun de nous, un mal terrible qui nous harasse, nous entrave et nous jette dans

la boue malgré tous les efforts que nous faisons pouratteindre le but qui est de devenir des chrétiens spirituels.Ro. 7:15-24.Comment puis-je être rempli de joie et de paix tout en étanttourmenté et retenu en servitude par une force du mal quiest manifestement trop puissante pour moi ?De Ro. 5:12 à la fin du chapitre 8, Paul expose la solution àce problème apparemment insurmontable. Il n'est pasquestion des péchés, mais plutôt le péché. Il n'est pasquestion des péchés que nous avons commis, mais plutôt lepéché en tant que force agissant en nous.

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D. Il y a une guerre en coursRevenons à Ro. 5:1. Paul parle de la « paix avec Dieu » et cela arrive au moment du salut.Cependant, Phi. 4:7. Paul mentionne quelque chose de tout à fait différent : « la paix deDieu ». Peu après le salut, nous découvrons que malgré que nous puissions avoir la « paixavec Dieu », il est clair que nous n'avons pas la « paix de Dieu ». Il y a une guerre àl'intérieur. Gal. 5:17 ; Ro. 7:23.En chacun de nous, il y a un tyran misérable, une nature pécheresse égocentrique, la chair,un désir interne de faire le mal; et nous venons dans ce monde en étant esclave de tout cela.Il est intéressant de considérer que notre servitude au péché et au « moi » vient par lanaissance ; pour cela, la délivrance du péché et du « moi » ne vient que par la mort.

E. La voie de Dieu pour arriver à la victoire n'est pas la voie de l'hommeLa voie du Seigneur pour avoir la victoire sur le péché et le « moi », ce n'est pas à travers lasuppression des désirs égocentriques, ni par le fait de nous rendre plus forts pour vaincre lepéché, ni par la confession de nos péchés. La voie de Dieu pour avoir la victoire c'est àtravers la crucifixion. La délivrance ne vient qu'à travers la mort. Ro. 6:6

F. Deux événements se sont produits à la croix1. Nous sommes sauvés du châtiment du péché... Christ est mort pour nous. (le Salut)2. Nous sommes sauvés du pouvoir du péché. Ro. 6:14... Notre nature de péché a étécrucifiée avec Lui. Ro. 6:6

G. En dépit de tout cela, je continue de vivre dans le désert, sous le contrôle de lachairSi ma vieille nature de péché/la chair (chef des corvées), qui contrôlait mon comportement, aété crucifiée, alors pourquoi est-ce que je continue de vivre sous son contrôle? Ro. 6:2 ; Ro.

6:7Un passage biblique intéressant à prendre en considération, c'est Ro. 6:3-4.Pourquoi tant de chrétiens n'arrivent-ils pas à « marcher dans une nouveauté devie » et, au lieu de cela, vivent dans un désert ? Gardez en mémoire que le désertest une image d'un chrétien charnel. Nous sommes sauvés ; le Saint-Esprit habiteen nous. Mais malgré tout cela, nous vivons dans une pauvreté que nous nousinfligeons, sous l'influence dominatrice d'un ennemi vaincu (la chair) que Christ aemmené avec Lui sur la croix et dans la tombe. Encore, Ro. 6:6.

H. Nous sommes semblables aux enfants d'Israël qui ont vécu 40 ans sousle contrôle d'un ennemi que Dieu avait enseveli dans les profondeurs de la

Mer Rouge

L'incrédulité des enfants d'Israël les a empêchés de profiter d'une vie bénie de Dieu que leSeigneur avait préparée pour eux à Canaan. De la même manière, il n'y a rien de sipathétique qu'un chrétien à qui a été donné tout ce qui est lié à la vie et à la piété et qui,pourtant, par l'ignorance et l'incrédulité, continue d'errer dans un désert sans direction ni but,parce qu'il refuse de s'approprier la grâce de Dieu par la foi.Il a fallu 40 longues années avant que Dieu, à travers Josué, n'ait pu enseigner à Son peupleque pour aller sur la terre promise, il leur faut la même foi qui les a fait sortird'Egypte. Col. 2:6

I. La voie de Dieu pour vaincre le péché, ce n'est pas en nous rendantplus forts

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Beaucoup de chrétiens prient Dieu de les rendre plus forts pour vaincre le péché, mais tellen'est pas la voie de Dieu. La voie de Dieu pour nous délivrer du péché, ce n'est pas en nousrendant de plus en plus forts, mais plutôt en nous rendant de plus en plus faibles. 2 Co. 12:9,10 ; Es. 40:29. Dieu nous libère de la domination du péché, non pas en fortifiant le vieilhomme, mais en le crucifiant.Rappelez-vous le jour où nous avons vu clairement que Christ est mort pour nous. Il doitégalement être clair pour nous le moment où nous avons vu que nous sommes morts avecChrist, et l'admettre comme tel.

J. Un très bref commentaire sur Romains chapitre 6Notez les déclarations répétées dans Romains 6 concernant notre identification avec la mortde Christ. Versets 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 11, 13. Voir aussi Col. 2:20 ; Col. 3:1-3.

Il est évident dans les Epîtres de Paul que toute sa vie tenait au fait qu'il a été crucifiéavec Christ. Gal. 2:20

K. A présent, un bref commentaire sur Romains chapitre 7Romains 7 est un chapitre que beaucoup de gens pensent être presque inutile... D'aucunsont dit que ce chapitre n'est pas au bon endroit; eux l'auraient placé entre les 5ème et 6ème

chapitres, parce que, après le chapitre 6, tout devrait être parfait. Leur raisonnement estque si le chapitre 6 est la base pour la vie de sainteté, alors pourquoi Paul lutte-t-il tant dansles versets 15-24 du chapitre 7 ?

L. Certains ont essayé de donner un autre sens au chapitre 7.Ils enseignent que Paul est en train de parler de sa vie avant le salut et que sa frustration esten tant que Juif qui essaie d’accomplir la loi. Certaines choses qu’il décrit dans les versets15-24 ne semblent pas décrire l’expérience Chrétienne. Cependant beaucoup de Chrétiensles expérimentent. Lire Ro. 7 : 15-24.Il apparaît que là où beaucoup d'entre nous commettons notre erreur dans la compréhensiondu chapitre 7 c'est que nous manquons de voir que le chapitre 6 traite de la libération dupéché, tandis que le chapitre 7 traite avec quelque chose de tout à fait différent: la libérationde la loi. (Notez toutes les références au péché dans Ro. 6:1, 2 et les références à la loi dansRo. 7:1, 2.)

M. Romains 7 est une image d'un croyant qui est extrêmement égocentrique et quiopère sous le pouvoir de la chairNotez qu'à partir du verset 7 jusqu'à la fin du chapitre, les pronoms personnels Je, moi,mon, moi-même sont utilisés 47 fois; une image parfaite d'un chrétien égocentrique, vaincuqui, éventuellement, se retrouvera lancé dans l'expérience de Ro. 7:15-24 sans savoirpourquoi. Voici un sujet de réflexion pour nous. Notre mort avec Christ dans Ro. 6 estadéquate pour couvrir tout notre besoin. Cependant, le gros problème c'est que nous necomprenons pas pleinement Ro. 6:14b : « vous n'êtes pas sous la loi, mais sous la grâce ». Ilsemblerait presque que Romains 7 a été écrit pour expliquer la déclaration de Paul dans leverset 14 du chapitre 6.

N. Définition de la « loi » et de la « grâce »La grâce, c'est Dieu faisant quelque chose pour l'homme. La loi, d'autre part, exige quenous fassions quelque chose pour Dieu. Mais que dit Paul ? « Nous ne sommes pas sousla loi », ce qui veut dire que nous n'avons pas besoin de travailler pour Dieu ; et il continueen disant:« mais nous sommes sous la grâce », signifiant que nous devons marcher par la puissance

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de Dieu et non la nôtre.

O. Clarification du problèmeLe problème dans le chapitre 7, c'est que l'homme, dans la chair (rappelez-vous le nombrede fois que je, moi, mon, moi-même), essaye de faire quelque chose pour Dieu. Dès quenous essayons de plaire à Dieu ou de travailler pour Lui à travers nos propres efforts, nousnous plaçons sous la loi et l'expérience de Ro. 7:15-24 est la nôtre.

P. Quand les ordres sont donnés, notre nature de péché fait surfaceVoici un sujet de réflexion pour nous: Si nous sommes laissés à nous-mêmes, nous avonstendance à être des gens très bons. Mais, c'est quand on nous donne des ordres que notrenature pécheresse se manifeste. Les ordres sont sans problème, mais le problème est avecnous. Nous avons en nous cette chair, la force du mal, ce désir interne de faire le mal.Donnez-lui un ordre et immédiatement il cherchera à violer cet ordre.Quand une loi sainte est appliquée à un homme pécheur, sa nature de péché fait surface.Encore Ro. 7:5. Voilà la raison de l'existence de la loi. Sans la loi, nous n'aurions jamais su àquel point nous sommes pécheurs et faibles. Ro. 7:7.

Q. Dieu ne nous a jamais donné la loi pour que nous l'observionsIl est intéressant de voir que plus nous essayons d'observer la loi, plusnous échouons et plus profondément nous tombons dans Ro. 7jusqu'à ce que nous constations notre impuissance. Ro. 7:24.Nous pourrions probablement dire que Dieu ne nous a jamais donné laloi pour que nous l'observions; Il nous a donné la loi pour que nous laviolions, afin que nous puissions nous rendre compte de notre état depéché. Ro. 5:20.

R. Comparaison entre les chapitres 6 et 7.Revenons à Ro. 6 - Rappelez-vous: Dieu nous a délivrés du péché. Ro. 6:14. Allons àprésent dans Ro. 7 - Il doit nous délivrer de la loi. Ro. 7:6a.Si nous devions comparer les 6 premiers versets du chapitre 6 avec les 6 premiersversets du chapitre 7, nous verrions que le chapitre 6 enseigne que nous sommes mortsavec Christ et que nous sommes morts au péché, tandis que le chapitre 7 enseigne quenous sommes morts avec Christ et que nous sommes maintenant morts à la loi.

S. Quelques remarques pour conclureLe même principe s'applique dans notre délivrance de la loi comme dans notre délivrance dupéché... Si je suis en train de me faire confiance, alors je dois répondre aux exigences de laloi, mais si je meurs, la loi a perdu son droit sur moi.Rappelez-vous Gal. 2:20 – « Nous avons été crucifiés avec Christ ». Ro. 7:4a – « Noussommes rendus morts à la loi ».La dernière phrase dans le verset 4 nous donne le dessein de Dieu dans tout cela : « afin quenous portions du fruit pour Dieu. »

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PRINCIPES DE CROISSANCE SPIRITUELLE – N°23

« Du charnel au spirituel/ Remplis de l'Esprit »

A. IntroductionDans une leçon précédente, nous avons vu les marques ou caractéristiques d'un chrétiencharnel: 1. Conflit continuel ; 2. Défaite répétée ; 3. Enfance prolongée ; 4. Infertilité ; 5.Double mentalité et hypocrisie ; 6. Orgueil rebelle.

Nous avons également été plus loin en examinant les marques ou caractéristiques del'homme spirituel : 1. Vie de paix; 2. Victoire habituelle ; 3. Croissance vers la ressemblance àChrist ; 4. Puissance surnaturelle ; 5. Vie de séparation ; 6. Vie de sainteté.

La semaine suivante, nous nous sommes tournés vers Ro. 15 etnous avons vu que Paul nous donnait une image verbale d'unhomme spirituel dans Ro. 15:13.

Nous avons posé la question : « Comment arrive-t-on à ce stadedans la vie ? Quelle voie emprunterions-nous ? » Nous sommesarrivés à la conclusion que ce serait raisonnable de suivre la voietracée par Paul dans le livre de Romains ; et c'est ce que nous avonsfait.Première étape - Paul nous amène à Christ dans les 5 premiers chapitres.Deuxième étape - Juste après le salut, nous voyons que nous pourrions avoir la PAIX AVECDIEU mais qu'il est clair que nous n'avons pas la PAIX DE DIEU. Nous avons donc passé untemps considérable à examiner la valeur du sang pour effacer le sentiment de culpabilitédans nos vies quotidiennes et produire une conscience nette. Hé. 10:19, 22Troisième étape - La semaine dernière, nous avons découvert que dans chaque êtrehumain/chaque chrétien, il y a un mal terrible qui nous harcèle, nous entrave et nous jettedans la boue et la fange du péché malgré les efforts que nous faisons pour atteindre le butqui est de devenir des chrétiens spirituels. Nous avons posé la question suivante :« Comment pouvons-nous être remplis de joie et de paix tandis que nous sommestourmentés et retenus dans la servitude par une puissance du mal qui est manifestement tropforte pour nous ? » Ro. 6:6, 11 & 14 nous a donné la réponse.Quatrième étape - La semaine dernière toujours, nous avons brièvement étudié Romains 7.Nous avons découvert que Ro. 7 est une image d'un croyant qui est extrêmementégocentrique et qui agit dans la puissance de la chair. Nous avons mentionné que du verset7 à la fin du chapitre, les pronoms personnels Je, Moi, Mon, Moi-même (et leurs dérivés) sontutilisés 47 fois : une bonne image d'un chrétien égocentrique et vaincu qui, éventuellement,se retrouvera lancé dans l'expérience de Ro. 7:15-24.Nous avons également vu que, alors que le chapitre 6 parle de la délivrance du péché, lechapitre 7 traite avec quelque chose de tout à fait différent: la délivrance de la loi.(Références au péché - Ro. 6:1, 2. Références à la loi - Ro. 7:1, 2.) Si nous devionscomparer les 6 premiers versets du chapitre 6 avec les 6 premiers versets du chapitre 7,nous découvririons que le chapitre 6 enseigne que NOUS SOMMES MORTS AVEC CHRISTET NOUS SOMMES MORTS AU PECHE, tandis que le chapitre 7 enseigne que NOUSSOMMES MORTS AVEC CHIRST ET NOUS SOMMES MAINTENANT MORTS A LA LOI. Le

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même principe s'applique dans notre délivrance de la loi aussi bien que dans notre délivrancedu péché. Ro. 7:4a.

B. Enfin, le chapitre de la victoireNous sommes maintenant arrivés à ce important chapitre 8 de Romains qui a souvent étéconsidéré comme étant le « Chapitre de la Victoire ». Romains 8 parle de l'œuvre du Saint-Esprit. Jusqu'à la fin du chapitre 7, le Saint-Esprit a été mentionné une seule fois dans Ro. 5:5, mais dans le chapitre 8, Il est mentionné 19 fois.(Notez le nombre de versets qui mentionnent l'Esprit - 1, 2, 4, 5, 6, 9, 10, 11, 13, 14, 15, 16,23, 26, 27.)

C. Le ministère du Saint-Esprit semble ne pas être clair pour beaucoup de personnesSouvent, il semble que le ministère du Saint-Esprit est l'un des plus confus, excusés,abusés, mal utilisés et rejetés dans tout le christianisme.Le Saint-Esprit n'est pas un quelconque personnage mystique. 2 Co. 13:14 ; Jn. 14:16 ; 1Co. 3:16 & 6:19.

D. Si nous vous demandions : « Etes-vous remplis de l'Esprit ? », qu'est-ce quecela évoquerait dans votre pensée ?Ou, mieux encore, si nous demandions : « Etes-vous baptisés de l'Esprit ? », que penseriez--vous ? Ou bien « Marchez-vous dans l'Esprit ? » Cela est probablement un peu plusacceptable. Et si nous modifiions très légèrement la terminologie en disant : « Etes-vouscontrôlés par l'Esprit ? » Ce serait même encore plus acceptable.

E. Tout le chapitre 8 de Romains parle du Saint-EspritComme nous l'avons déjà mentionné, tout Romains 8 parle du Saint-Esprit/de la vie rempliede l'Esprit. C'est en fait le remède de Dieu au dilemme de l'homme - C'est la vie en Christ,vécue par l'Esprit - Elle est reglémentée par la grâce et vécue par la foi. La réponse à lavie chrétienne victorieuse se trouve avec le Saint-Esprit. Ce n'est pas une question de notrecapacité ou effort, mais il s'agit de la fidélité absolue de l'Esprit de Dieu.

F. Soyez remplis de l'EspritDans cette leçon, nous n'avons pas le temps de faire une étudeapprofondie de Ro. 8. Cependant, il serait utile d'examiner de prèsl'œuvre du Saint-Esprit, d'examiner de près la VIE REMPLIE DEl'ESPRIT. Ep. 5:18 – SOYEZ REMPLIS DE L'ESPRIT.

G. Le plan que Dieu a établi pour que l'homme puisse vivre une vieremplie de l'Esprit est un plan absolument parfaitCependant, nous devons admettre que la majorité des chrétiens vivent une vie chrétiennecharnelle. Ainsi, cette question vient à l'esprit : Le plan de Dieu est-il pratique pour cette viedans ce monde ?... Le plan de Dieu est-il possible dans un monde comme celui-ci ?...Quelqu'un est-il capable de vivre la vie remplie de l'Esprit ?La parole de Dieu dit très clairement que non seulement c'est possible, mais c'est égalementpratique pour chaque chrétien. Jn. 10:10 ; 2 Pi. 1:3

H. Deux grandes déclarations de Jean-BaptisteJean-Baptiste, dans deux grandes déclarations, a exposé tout le ministère de Jésus-Christ

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quand il dit, dans Jn. 1:29 : « Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde ». Et dansJn. 1:33, quand il déclara : « Celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, c’est celui qui baptise duSaint-Esprit ».Le ministère de Christ c'était d'ôter le péché et d’offrir le don du Saint-Esprit à ceux quicroient. Jn. 7:28, 29 - Notez que dans le verset 39, Jésus nous dit trois choses :

1. Ce qu'est le don – « L'Esprit »2. A qui le don est destiné – « Ceux qui croient en Lui »3. Quand le don est fait – « Quand Jésus a été glorifié »

Plus de lumière est faite sur le don spécial dans la dernière conversation que Jésus a eueavec les disciples avant d'être crucifié. Jn. 16:7.

I. Après que Jésus est retourné dans la gloire, Il a tenu Sa promesse et envoyé l'EspritAu jour de Pentecôte, les disciples, qui setrouvaient dans la chambre haute, ont étébaptisés de l'Esprit. Actes 2:1-4. A partirde ce jour-là, quiconque est uni par la foiau Seigneur vivant a reçu le don du Saint-Esprit.

J. Un avertissement1 Co. 1:22 - Des signes et des miraclesont été associés à Israël. Il avait étédemandé au peuple juif dans l'AncienTestament de rechercher des signes pourmarquer ceci comme une œuvreauthentique de Dieu et le signe était quedes hommes non formés communiquaientle message de Dieu dans des langues quileur étaient inconnues. Actes 2:4, 6 (Notez qu'ils parlaient une langue connue, mais quin'était pas la leur.)Il y a 3 occasions séparées où de différents groupes ont parlé en langues dans le livre desActes; c'est dans Actes 2, 10 et 19. Dans chaque cas, c'était toujours quand un nouveaugroupe de personnes venait au Sauveur.Dans Actes 2, c'était les Juifs ; dans Actes 10, il s'agissait des Païens ; et dans Actes 19,c'était un groupe de Saints de l'Ancien Testament (Des disciples de Jean le Baptiste).Pensez à ceci un moment : Que se serait-il passé si le premier groupe de Juifs avait cru enChrist et que cela a été marqué par leur parler en langues et puis un nouveau groupe dePaïens avait fait pareil et que rien ne s’est passé ? Les Juifs auraient dit qu'ils n'ont jamaisété sauvés. C'est pourquoi Actes 10:44-46.Notez dans Actes 11 que Pierre raconte l'histoire des Païens venant à Christ et, dans leverset 1, il fait ce commentaire : « Lorsque je me fus mis à parler, le Saint-Esprit descenditsur eux, comme sur nous AU COMMENCEMENT ».

K. Dès que quelqu'un reçoit Christ comme son Sauveur, il est dans l'Esprit et l'Espritest en luiIl est impossible d'accepter le Fils tout en refusant l'Esprit. Ro. 8:9

L. Dans le plan de Dieu, il y a un but bien déterminé pour le don de l'Esprit, tout

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comme il y a un but déterminé pour le don du FilsA travers le Fils, le pécheur a la vie; à travers l'Esprit, le croyant a une vie plus abondante. Atravers le Fils, le pécheur entre dans la sphère spirituelle; avant, il était spirituellement mort. Atravers l'Esprit, le croyant est élevé vers la vie dans le plan le plus élevé.;

M. Une grande déclarationDans une déclaration, Dieu nous montre le point le plus haut qu'un croyant peut atteindre enrelation avec le Saint-Esprit. Ep. 5:18 - SOYEZ REMPLIS DE L'ESPRIT...Au moment du salut, le Saint-Esprit vient habiter en nous, mais cela ne suffit pas.Au moment du salut, nous recevons tout le Saint-Esprit que nous pouvons recevoir, mais laquestion est: quelle proportion de nous-mêmes le Saint-Esprit aura-t-Il? (Quel degréd'influence, de contrôle, de communion, etc. ?)

N. SOYEZ REMPLIS DE L'ESPRITCeci est le droit d'aînesse de chaque chrétien. Ro. 8:17 Au moment du salut, notre héritagenous donne le droit d'être remplis de l'Esprit. Ce n'est pas le privilège d'une minorité, mais ledroit donné à tous par Dieu. Cependant, beaucoup de chrétiens méprisent leur droitd'aînesse comme Esaü l'a fait. Rappelez-vous qu'il l'a vendu pour un simple potage. Nousaussi, comme lui, nous nous intéressons au plaisir ou à l'argent ou à la position plus qu'à êtreremplis du Saint-Esprit.

SOYEZ REMPLIS DE L'ESPRIT - C'est le besoin de chaque chrétien. Nous n'atteindronsjamais la maturité spirituelle et nous ne pourrons jamais vivre la vie spirituelle sans l'Esprit.120 personnes ont été remplies de l'Esprit ; seulement 11 d'entre eux étaient des apôtres.Les autres étaient des gens ordinaires dont les noms ne sont même pas mentionnés dansl'Ecriture. Il n'y a pas de doute qu'ils sont retournés chez eux et ont été beaucoup utilisés parle Seigneur selon que le Saint-Esprit les en a accordé la puissance. Actes 1:8

SOYEZ REMPLIS DE L'ESPRIT - Ceci doit être le désir de chaque chrétien. Rappelez-vousEp. 5:18 : « ne vous enivrez pas de vin ». Est-ce que nous obéissons à ce commandement?Oui ! « Soyez remplis de l'Esprit ». Est-ce que nous obéissons à ce commandement? Ehbien, non... pas vraiment. Pourquoi pas ? N'est-ce pas tout aussi important ?Supposons/Supposons tout simplement que notre Pasteur est habituellement ivre. L'églisepeut-elle tolérer ce comportement ? Non.Eh bien, supposons qu'il n'est pas rempli de l'Esprit. Allons-nous tolérer cela ? Probablementoui... Mais l'un n'est-il pas aussi important que l'autre ?Tout comme le refus d'accepter Christ comme sauveur est le plus grand péché d'un noncroyant, de même le refus de reconnaître et de faire confiance à l'Esprit est tout autant unpéché pour le croyant.

O. Clarification du terme « Remplis de l'Esprit »ETRE REMPLI DE L'ESPRIT c'est être rempli du Seigneur Jésus-Christ, qui est notrevie. Col. 3:4a ; Phi. 1:21ETRE REMPLI DE L'ESPRIT, c'est avoir Sa vie manifestée dans notre chair mortelle. 2 Co.4:10, 11

P. Le ministère de l'Esprit c'est d’attirer notre attention vers ChristRappelez-vous que précédemment, nous avons dit que le Saint-Esprit est un don de Jésus etque tout, par le Saint-Esprit, vient du Seigneur Jésus ressuscité et mène à Lui. Le Saint-

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Esprit ne descend pas seulement de Christ vers nous, mais Il nous fait monter vers Lui. Jn.16:13, 14. Le SaintEsprit est le lien vivant entre nous et le Seigneur Jésus-Christ. Jn. 15:26

Q. Un autre avertissementNOUS NE DEVONS PAS FAIRE DU SAINT-ESPRIT LE COMMENCEMENT ET LA FIN. Cen'est pas sur Lui que nous devons nous focaliser. Son travail est de remplir toutes choses duSeigneur Jésus-Christ. Il nous pousse à porter le regard sur Lui, ensuite Il nous transforme àSon image. 2 Co. 3:18La vraie croissance spirituelle, c'est le Saint-Esprit gravant le Seigneur Jésus-Christ dans noscœurs, à tel point que nos pensées deviennent réellement Ses pensées et nos voies Sesvoies. 1 Co. 1:30, 31

R. L'expression REMPLIS DE L'ESPRIT est mentionnée une seule fois en tant quecommandement pour les croyants et c'est dans Ep. 5:18Cependant, il est mentionné encore 14 fois dans le Nouveau Testament, rien que dans leslivres de Luc et Actes. Si nous devions examiner la langue grecque, nous verrions quel'expression utilisée dans Luc et dans Actes a une signification différente de celle d'Ep. 5:18.Dans tous les usages de cette expression ailleurs que dans Ep. 5:18, il semble décrire soitl'Esprit venant sur un individu pour lui conférer une capacité spéciale comme dans Actes1:8, ou bien il fait référence à une qualité de vie approximativement équivalente au termeSpirituel selon l'utilisation que nous en faisons aujourd'hui. (Exemple : Actes 6:3)

S. Continuez à être remplis par le Saint-EspritSi nous devions avoir la bonne interprétation du commandement d'Ep. 5:18, nous devonsexaminer l'expression à la lumière du contexte. Il apparaît, selon le Grec et le contexte, quel'interprétation littérale est: « remplis par l'Esprit ». Ainsi, le Saint-Esprit est celui qui fait leremplissage; en fait, dans le Grec, le temps et la voix du verbe place l'accent sur unprocessus continuel à être reçu par le croyant... « Continuez à être remplis par le Saint-Esprit » serait une traduction plus exacte de ce verset.

T. Voyons le contexte dans EphésiensPour commencer, dans Ep. 1, Paul fait référence au fait de résumer toutes choses en Christ- Ep. 1:10. L'idée exprimée c'est que Jésus-Christ est le centre de tout ce que Dieu est entrain de faire pour accomplir Son dessein souverain. Col. 1:18Dans Ep. 1:22, 23, Paul déclare que l'église est le « CORPS DE CHRIST », Sa plénitude quiremplit tout en tous. Ainsi, l'église est quelque chose qui est rempli du Christ Qui remplittoutes choses.

Dans Ep. 3:18, 19, Paul prie que nous puissions connaître « l'amour de Christ », afin quenous soyons remplis de « toute la plénitude de Dieu ». (La piété/ressemblance à Dieu qui estéquivalente à la ressemblance à Christ - être rempli de Dieu c'est être rempli de Christ.)Dans Ep. 4:10, Jésus est déclaré être descendu (s'être fait chair) dans ce but : « afin deremplir toutes choses ».Dans Ep. 4:11-13, le but pour lequel des hommes doués ont été donnés à l'église c'estd'équiper les Saints, afin que nous puissions tous devenir matures, ce qui se manifestera parla « Plénitude de Christ ». En d'autres termes, si nous sommes remplis de Christ, nousdevons devenir semblables à Lui en tous les points de Son caractère.

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U. ConclusionLa signification de « ETRE REMPLIS DE L'ESPRIT » dans Ep. 5:18, c'est que Christ Lui-même est le contenu de la plénitude et cela est produit par le Saint-Esprit.Etre rempli de l'Esprit, ce n'est pas un événement comme le salut, mais plutôt un processusqui s'étend sur une certaine période de temps.Le terme maturité semble détenir la clé du fait d'être REMPLI DE L'ESPRIT.La spiritualité d'un homme est mesurée par ceci: quand il n'y a rien d'autre que leSeigneur Jésus-Christ, c'est que nous sommes REMPLIS DE L'ESPRIT.

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PRINCIPES DE CROISSANCE SPIRITUELLE – N°24« Du charnel au spirituel/ En Christ »

A. IntroductionDepuis quelques semaines, nous parlons de comment on peut passer du charnel au spirituelet, la semaine passée, nous avons vu Ep. 5:18. Nous avons conclu que le fait d' « être remplide l'Esprit » c'est en fait un processus qui consiste à être rempli du Seigneur Jésus-Christ etque ceci s'accomplit par le Saint-Esprit.Etre rempli du Seigneur Jésus-Christ... Il serait utile de voir encore certains passagesbibliques que nous avons brièvement touchés la semaine dernière - Ep. 1:10, 22, 23 ; 4:10,11-13 ; Col. 3:4.

1. Rassembler toutes choses en Christ.2. Il est la tête de toutes choses.3. Il remplit toutes choses.4. Jésus-Christ est notre vie.

B. Au moment du salut, c'est hors d'Adam et en ChristAu moment où nous acceptons Christ comme notre Sauveur, nous sortons de la vie en Adamet entrons dans la vie en Christ. 1 Co. 1:30. L'expression «en Christ» est la clé de tout leNouveau Testament. Cette expression, ou son équivalent, est utilisée 130 fois. Ces deuxmots sont probablement les plus importants jamais écrits pour décrire la relation entre leschrétiens et Christ.

C. Etre « en Christ » détermine notre position, nos privilèges et nos possessions

Etre « en Christ », c'est 1) être là où Il est, 2) être ce qu'Il est, et3) posséder ce qu'Il a.

1. Où est-Il ? Il est dans les lieux célestes. Où sommes-nous ? Dans les lieux célestes. Phi. 3:20 - C'est le désir deDieu pour nous de commencer à vivre au ciel, dèsmaintenant. Col. 3:1, 2.

2. Etre en Christ, c'est être ce qu'Il est - 1 Jn. 4:17.3. Etre en Christ, c'est posséder ce qu'Il a - Ro. 8:17 & 32.

Nous devrions vivre comme des millionnaires spirituels (amour,joie, paix), afin que d'autres personnes puissent désirer notrerichesse spirituelle, mais au lieu de cela, nous vivons comme desindigents spirituels (colère, dépression, frustration, etc.).

D. Christ en vousNous avons parlé de « en Christ », maintenant, tournons notreattention vers « Christ en vous, Christ en nous » - Gal. 2:20. Notez ici la progression :premièrement, j'ai été crucifié et ensuite, Christ vit en moi. La mort du «moi» doit précéder lavie contrôlée par Christ - Luc 9:23.

E. Christ est ma vieLa vraie vie chrétienne, c'est posséder la vie de Christ de sorte que nous puissions dire avecPaul : « Christ est ma vie » - Phi. 1:21. La vraie vie chrétienne, c'est avoir Jésus-Christremplissant notre pensée, notre volonté et nos émotions de telle sorte que mes penséessoient vraiment Ses pensées, que ma volonté soit Sa volonté et que mes émotions viennent

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de Lui. C'est Jésus-Christ remplissant ma vie jusqu'à ce que je n'ai plus aucune vie àpart Lui.

F. Le cœur du message de Paul« Christ en vous » était le cœur du message que Paul a adressé aux églises et il l'a dit trèsclairement dans tous ses enseignements et prédications. Col. 1:27. Paul avait un seul butqui était de voir Christ formé en chaque croyant. Gal. 4:19.

G. Définition de la vie chrétienneLa vie chrétienne (la vie contrôlée par Christ) peut être définie en ces deux expressionssimples :

1) en Christ, et2) Christ en vous.

Ce que Dieu a réellement fait à travers tout cela c'est d'unir Christ et le chrétien de sorte queChrist est à la fois dans les lieux célestes et sur la terre, et le chrétien est à la fois sur la terreet dans les lieux célestes.Christ dans les lieux célestes est la partie invisible du chrétien, tandis que le chrétien sur laterre est la partie visible de Christ.

H. ConclusionRo. 11:36 - Du Père - à travers le Père - pour le Père. C'était cela la vie de Christ sur la terre,de Bethlehem jusqu'au Mont des Oliviers. Comme le Père a envoyé le Fils, de même Il nousenvoie. Notre relation avec Jésus-Christ doit être ce que Sa relation a été avec le Père.

La volonté de Dieu pour nos vies ne peut s'accomplir que dansl'énergie et la puissance de Jésus-Christ Qui demeure en nous, toutcomme Il a Lui-même précédemment marché dans l'énergie et lapuissance du Père Qui demeurait en Lui.C'est de Lui, à travers Lui et pour Lui... c'est ce que Paul voulait diredans Phi. 1:21.

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Intro à la Grâce-Principes de Croissance Spirituel · 2 Introduction Dans cette étude, nous mettrons l'accent sur « la grâce de Dieu », car il y a toujours eu une tendance dans