ISDND DE PRECILHON - Valorisation des déchets · 1.2. Présentation du quai de transfert La station de transit a pour but de permettre la rupture de charge au cours du transport

Valor Béarn – Rapport annuel ISDND de Précilhon 2016

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RAPPORT D’ACTIVITE 2016

ISDND DE PRECILHON

(Décret n°93-1410 du 29/12/1993, article R 125 du Code de l’Environnement)


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1. Présentation générale du site Technique de Précilhon ..................................................... 5

1.1. Présentation de Valor Béarn (S.M.T.D. du Bassin Est du Béarn) ............................................... 5

1.2. Présentation du quai de transfert ............................................................................................... 5

1.3. Présentation de l’Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (I.S.D.N.D.) de

Précilhon ............................................................................................................................................. 5

2. Bilan d’exploitation de l’exercice 2016 ............................................................................... 8

2.1. Quantité de déchets traités en 2016 ............................................................................................ 8

2.2. Gestion des eaux de site ............................................................................................................. 12

2.2.1. Gestion des lixiviats ............................................................................................................. 12

2.2.2. Gestion des eaux de ruissellement ..................................................................................... 12

2.3. Gestion du biogaz ....................................................................................................................... 12

2.4. Évènements particuliers ............................................................................................................. 13

2.5. Travaux réalisés .......................................................................................................................... 16

3. Contrôles et analyses .......................................................................................................... 18

3.1. Gestion des lixiviats traités in situ .............................................................................................. 18

3.1.1. Unité de traitement des lixiviats ......................................................................................... 18

3.1.2.Contrôles et analyses : eaux résiduaires .............................................................................. 18

3.2. Eaux de ruissellement ................................................................................................................ 20

3.2.1. Analyses mensuelles ............................................................................................................ 20

3.2.2. Analyses annuelles .............................................................................................................. 21

3.3. Eaux souterraines ....................................................................................................................... 21

3.4. Qualité du Labérou (physico chimique, hydro biologique, inventaire piscicole) ....................... 26

3.5. Gestion du biogaz ....................................................................................................................... 27

3.5.1. Unité de traitement de destruction du biogaz .................................................................... 27

3.5.2. Analyse annuelle ................................................................................................................. 27

4. Suivi du SME ...................................................................................................................... 29

4.1. Les performances environnementales annuelles ...................................................................... 29

4.2. Suivi des indicateurs des performances environnementales ..................................................... 31

4.2.1. Suivi du fonctionnement de la torchère .............................................................................. 31

4.2.2.- Suivi de la qualité du rejet en DCO-COT ............................................................................. 32

4.2.3. Suivi consommation de gasoil ............................................................................................. 33

4.2.4.- Suivi consommation électrique .......................................................................................... 34

4.2.5. Suivi consommation d'eau potable ..................................................................................... 35


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5. Perspectives 2017 ................................................................................................................ 37

GLOSSAIRE .......................................................................................................................... 38

ANNEXES ............................................................................................................................... 42


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1. Présentation générale du site Technique de Précilhon

1.1. Présentation de Valor Béarn (S.M.T.D. du Bassin Est du Béarn) Le Syndicat Mixte de Traitement des Déchets (S.M.T.D.) a été créé en 2001 et gère le traitement des déchets ménagers du bassin Est qui représente une population d’environ 285 000 habitants. Les compétences du S.M.T.D. sont :

-la gestion du transfert des déchets : exploitation des stations de transfert et organisation du transport des déchets des stations de transfert aux centres de traitement, -le tri des déchets recyclables issus des collectes sélectives, -l’incinération des ordures ménagères (U.I.O.M.), -le stockage dans une I.S.D.N.D. (Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux), -le compostage des déchets verts fermentescibles.

Depuis fin 2015, le SMTD s’appelle Valor Béarn.

1.2. Présentation du quai de transfert La station de transit a pour but de permettre la rupture de charge au cours du transport des ordures ménagères ou du sélectif entre la zone de collecte et le centre de traitement. Ainsi, les ordures ménagères et les collectes sélectives collectées par le S.I.C.T.O.M. du Haut Béarn et par la Communauté de communes de la vallée d’Aspe sont apportés et déchargés au quai de transfert de Précilhon pour être dirigés vers l’U.I.O.M. de Lescar ou le centre de tri de Sévignacq. Les collectes sélectives comprennent : les « sacs jaunes » et le « vrac » collectés en porte à porte et les corps creux/corps plats collectés au Points d’Apports Volontaires. La durée de séjour des ordures ménagères n’excède pas les 24 heures. Les produits issus de la collecte sélective sont enlevés au minimum 2 fois par semaine.

1.3. Présentation de l’Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (I.S.D.N.D.) de Précilhon L’I.S.D.N.D. de Précilhon permet d’accueillir les déchets ménagers et assimilés ultimes

générés par les différentes filières de Valor Béarn et de ses adhérents. L’exploitation est

régie par les arrêtés préfectoraux (AP) du 08 décembre 2003 et du 22 août 2016.

L’autorisation d’exploiter au-delà du 30 juin 2016 est accordée par arrêté préfectoral n°

6327/16/37 du 22 août 2016 sous la condition de déposer avant le 31 décembre 2016 un

dossier de demande d’autorisation (DDAE). Le DDAE a été déposé en préfecture le 22

décembre 2016.


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La quantité annuelle maximale autorisée est de 30 000 tonnes. L’emprise totale du site est

de 13,5 ha dont 3.7 ha environ consacrés à l’exploitation de 2 casiers.

Les déchets admissibles sont répartis en plusieurs catégories : -les encombrants ménagers : rebus de tri provenant du réseau des déchetteries et ne pouvant être valorisés en raison de leur taille ou de leur nature, -les refus de tri : fraction non valorisable des déchets recyclables issus des chaînes de tri, -les ordures ménagères uniquement en cas d’arrêts technique de l’usine d’incinération d’ordures ménagères (U.I.O.M.) de Lescar, -les déchets banals non valorisables, industriels communaux ou commerciaux.

Le 1er casier d’enfouissement a été mis en service le lundi 31 janvier 2005 et a été fermé fin

2011. Le 2nd et dernier casier est en exploitation depuis septembre 2011.

Depuis juin 2008, aucune ordure ménagère issue des arrêts techniques de l’U.I.O.M de Lescar n’a été enfouie à l’I.S.D.N. de Précilhon. En effet la nouvelle gestion des arrêts techniques de l'UIOM permet de ne plus évacuer vers l’I.S.DN.D. de Précilhon. Depuis décembre 2009, le système de management environnemental mis en place sur le site de

Précilhon est certifié ISO 14001 par AFNOR CERTIFICATION.


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2. Bilan d’exploitation de l’exercice 2016

2.1. Quantité de déchets traités en 2016

Au cours de l’année 2015, l’Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux de Précilhon a

accueilli 9 034.340 tonnes de déchets.

La répartition des déchets est la suivante :

- encombrants de déchetterie : 4 834,680 tonnes,

- Déchets Industriels Banals (D.I.B.) : 1 405,460 tonnes,

- refus de tri des mâchefers et imbrûlés UIOM Lescar :

1 749,400 tonnes,

- déchets de voirie :

50,400 tonnes,

- Graves de mâchefers stockables :

994,400 tonnes.

Remarque : au cours de l’année 2016, l’Installation de Stockage de déchets Non Dangereux de

Précilhon a accueilli en plus des tonnages ci-dessus 563.54 tonnes de graves de mâchefers

valorisables (ayant servi pour les recouvrements intermédiaires et la préparation des pistes et quai

de déchargement à l’intérieur du casier en exploitation).

Le tableau 1 exprime la répartition des tonnages entrant à l’I.S.D.N.D. au cours de l’année 2016.

Les figures 1 et 2 montrent l’évolution des tonnages mensuels et des tonnages cumulés des déchets

enfouis en 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


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Tableau 1 : répartition des tonnages entrant à l’I.S.D.N.D. de Précilhon en 2015

JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE TOTAL

Encombrants 378,220 438,960 477,420 496,200 485,200 436,820 416,200 430,000 333,500 351,660 321,240 269,260 4 834,680

DIB 71,620 85,180 104,820 115,300 92,400 82,960 238,720 238,520 139,880 78,700 85,400 71,960 1 405,460

Déchets de voirie 37,480 8,360 4,560 50,400

Refus de mâchefers 507,400 190,860 113,960 92,740 44,920 22,600 133,740 411,880 231,300 1 749,400

Mâchefers Stockable 359,320 229,420 292,520 113,140 994,400

TOTAL 994,720 524,140 781,460 611,500 577,600 993,060 977,080 713,440 788,500 681,800 818,520 572,520 9 034,340


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Figure 1 : évolution du tonnage mensuel des déchets enfouis en 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016


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Figure 2 : évolution du tonnage mensuel cumulé des déchets enfouis en 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016


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2.2. Gestion des eaux de site

2.2.1. Gestion des lixiviats

Production de lixiviat brut :

Les lixiviats produits par les anciens casiers (Central et Ouest), le casier Est (fermé depuis fin 2011) et par le casier en exploitation (Talweg) sont collectés puis dirigés vers un bassin de rétention. Le volume de lixiviat produit en 2016 est de 16 140 m3 environ.

En 2016, la pluviométrie enregistrée par Météo France pour Oloron Sainte Marie est de

1 328 mm, ce qui représente un apport direct d’eau pluviale d’environ 1 086m3 dans le bassin de

collecte des lixiviats bruts. En termes de quantité d’effluent à traiter, ce volume est à ajouter au

volume de lixiviat brut collecté.

Traitement et évacuation des lixiviat produit :

Le volume de lixiviat traité sur site est en 2016 de 16 284 m3.

Ces effluents ont fait l’objet de contrôles analytiques conformément à l’arrêté préfectoral n°03/IC/588 du 08/12/2003 dont les résultats sont présentés au paragraphe III 1- de ce rapport.

2.2.2. Gestion des eaux de ruissellement

Durant l’exercice 2016, les eaux de ruissellement du site, conformes aux normes de rejets, ont été

collectées et rejetées de façon régulière vers le milieu naturel.

Ces eaux de ruissellement ont fait l’objet de contrôles analytiques conformément à l’arrêté préfectoral n°03/IC/588 du 08/12/2003 dont les résultats sont présentés au paragraphe III 2- de ce rapport.

2.3. Gestion du biogaz

Le biogaz issu de la méthanisation des déchets enfouis dans les casiers Ouest, Est (dernier casier

exploité) et Talweg (casier en cours d’exploitation) est capté via des puits et drains de collecte puis

dirigé vers une torchère où il est détruit.

Le biogaz a fait l’objet de contrôles analytiques conformément à l’arrêté préfectoral n°03/IC/588 du

08/12/2003 dont les résultats sont présentés au paragraphe III 5- de ce rapport.


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2.4. Évènements particuliers

Arrêté préfectoral d’exploitation n° 6327/16/37 du 22 août 2016

Considérant que l’ISDND présente un vide de fouille de 70 000 tonnes (au 30/06/2016, soit près de la moitié de la capacité du casier), Valor Béarn a demandé auprès du préfet une autorisation de prolonger l’exploitation de l’ISDND de Précilhon au-delà du 30 juin 2016 pour combler ce vide de fouille. Cette décision de demander la prolongation a été prise à l’unanimité par le Comité Syndical de Valor Béarn du 24/05/2016, après avis de la Commission de travail du 27/04/2016 et de la commission Déchets du 23/05/2016. Ce projet a ensuite été présenté à la Commission de suivi de site réunie le 03/08/2016 par M. le Sous-Préfet d’Oloron-Sainte Marie. Cette commission réunit les maires de Précilhon et communes voisines, l’association des riverains, la SEPANSO, la fédération de pêche, … . Après avis du CODERST (Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques) du 21/07/2016, un nouvel arrêté préfectoral n°6327/16/37 a été établi le 22/08/2016 dans lequel Valor Béarn est astreint à déposer une nouvelle demande d’autorisation avant le 31 décembre 2016.

Dossier de Demande d’Autorisation d’Exploiter

Comme Valor Béarn s’était engagé, le dossier de demande d’une nouvelle autorisation d’exploiter a été déposé à la préfecture le jeudi 22 décembre 2016. Cette demande porte sur le comblement du vide de fouille, soit une dizaine d’années de fonctionnement selon nos estimations compte tenu du fait que les prospectives de tonnages enfouis devraient continuer à décroitre suite au développement des nouvelles consignes de tri et des filières de traitement pour une économie circulaire. Cette prolongation nécessaire aurait également pour conséquence l’amortissement des moyens déjà investis.

Nouvelles mesures :

o Surveillance des eaux souterraines

L’article 4 de l’arrêté préfectoral du 22/08/2017 modifie les paramètres et les fréquences d’analyses

concernant la surveillance des eaux souterraines.

Ces modifications ont été prises en compte et les premiers prélèvements ont été réalisés le 8

décembre 2016 (voir § 3-3 et annexe 7).

o Contrôle du biogaz

L’article 5 de l’arrêté préfectoral du 22/08/2017 modifie la fréquence et les analyses de la

composition du biogaz capté dans son installation. Pour répondre à cette nouvelle prescription, Valor

Béarn a fait l’acquisition :

- d’un nouvel analyseur portable permettant de mesurer le CH4, CO, CO2, O2, H2S et H2

- de tubes réactifs avec pompe adéquat permettant de mesure l’H2O.


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o Cartographies des émissions diffuses de méthane

L’article 6 de l’arrêté préfectoral du 22/08/2017 impose à l’exploitant de réaliser une cartographie

des émissions diffuses de méthane à travers les couvertures temporaires ou définitives mises en

place au plus tard 3 mois à compter de la notification de l’arrêté préfectoral.

Les mesures ont été réalisées du 14 au 16 novembre 2016 par une société tiers compétente, Société

Riquier Etudes Environnement).

L’intervention de mesures a pu se dérouler dans des conditions météorologiques clémentes et une surface de sol suffisamment sèche. Les mesures effectuées ont permis de relever plusieurs zones à émissions sur le casier Talweg mais sur la zone exploitée et non recouverte (partie Nord du Casier Talweg). Sur le casier Est, aucune anomalie n’a été observée durant cette intervention.

Le rapport est présenté en annexe 11.

o Mesures de radioactivités sur les eaux souterraines

L’article 4 de l’arrêté préfectoral du 22/08/2017 impose à l’exploitant de réaliser, tous les 5 ans, une

analyse de la radioactivité par spectrométrie gamma afin de contrôler le bruit de fond radiologique

des radionucléides présents dans les eaux souterraines.

Ces analyses ont été réalisées le 20 octobre 2016 (voir annexe 12). Les résultats ne montrent aucune

anomalie.

o Surveillance de la qualité de l’air

L’article 8 de l’arrêté préfectoral du 22/08/2017 impose à l’exploitant d’assurer une surveillance de la

qualité de l’air par la mise en place en limite de propriété d’un réseau de suivi des retombées

atmosphériques de poussières totales (solubles et insolubles). Ces mesures doivent être réalisées au

moins une fois par an par un organisme indépendant.

Ces mesures ont été réalisées avec une collecte type par jauge de type Owen effectuée du 28

septembre au 20 octobre 2016. Les résultats mesurés sur les 5 points sont inférieurs à la valeur limite

réglementaire fixée dans l’arrêté du 15 février 2016 (voir annexe 13).

o Mesure de l’IBD (Indice Biologique Diatomées) du Labérou

Pour répondre à une demande du CODERST du 21/07/2016, cet indice a été déterminé pour la

première fois en septembre 2016 (voir résultats en 2 4-)

Nouvel arrêté ministériel du 15 février 2016

Un nouvel arrêté ministériel du 15 février 2016 relatif aux installations de stockage de déchets non

dangereux fixe les prescriptions techniques applicables aux installations relevant de la rubrique 2760

de la nomenclature des installations classées. Le texte, entré en vigueur le 1er juillet 2016, a été repris

dans l’arrêté préfectoral du 22/08/2016.

Certification ISO 14001

Valor Béarn a choisi de mettre en place un système de management environnemental sur son

installation de Stockage de Déchets Non Dangereux de Précilhon conformément à la norme ISO


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14001. Cette démarche volontaire vise à mieux maîtriser l'activité de transit et d’enfouissement des

déchets et à améliorer les résultats environnementaux en matière de maîtrise de nos rejets et de

limitation des nuisances pour le voisinage.

L’audit de suivi du 25 novembre 2016 effectué par l’AFNOR a permis de maintenir la certification

ISO 14 001 pour le système de management mis en place par Valor Béarn.

Cette certification a été maintenue depuis la date de première obtention en décembre 2009.

Incendie du 21 octobre 2016

Le vendredi 21 octobre 2016 à 22h, un départ de feu a été détecté par la caméra thermique au niveau de l’alvéole 8 du casier Talweg (casier en cours d’exploitation). Les agents d’astreinte de Valor Béarn arrivent sur site dans les 5 minutes qui suivent. Le SDIS est présent dès 22h30 et quitte le site le samedi 22 octobre à 10h30. Le samedi 22 octobre à 18h, des fumées se dégagent à nouveau puis des premières flammes apparaissent. Le SDIS en collaboration avec une entreprise de terrassement extérieure interviennent sur la zone jusqu’à 21h00. Ils quittent le site à 21h30. De par la localisation de l’incident et les conditions d’exploitation, les causes de cet incident pourraient être : - un phénomène d’auto combustion, - une réaction entre déchets / produits - un acte de malveillance (d’autant plus qu’un trou dans le grillage périphérique a été détecté). Des fumées se sont dégagées pendant la période intense de l’incendie (du vendredi soir 22h au samedi matin 1h30). Une partie du complexe d’étanchéité a été détériorée. Il s’agit de la géomembrane qui se trouve au-dessus de la piste d’accès donc pas de risque de pollution (pas d’exfiltration possible de lixiviat en dehors du casier). Les eaux d’extinction sont rentrées dans le massif de déchets et ces eaux résiduelles sont collectées par le réseau lixiviat en fond de casier. Suite à cet incendie : - L’enfouissement dans l’alvéole 7, alvéole qui n’a pas été touchée par l’incendie, a repris le

lundi 24 octobre 2016, - Valor Béarn a renforcé la surveillance et a rappelé les consignes préventives aux sociétés

extérieures intervenant sur le site, - Valor Béarn a déposé plainte à la gendarmerie d’Oloron-Sainte-Marie. -

Le rapport de l’incident complet se trouve à l’annexe 1 du rapport.

Refus de benne

Des refus de bennes ont lieu quand les contrôles réalisés systématiquement sur toutes bennes

révèlent des produits non autorisés. En 2016, aucun refus de bennes n’a été comptabilisé. Toutefois,

il a eu 9 rapports de non conformités établis concernant la présence de déchets non conformes du

type : ferraille, ordures ménagères, gravats, pneus, bidons de combustible, déchets verts, bidons de

carburant, déchets électronique.


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Commission de Suivi du Site du 03/08/2016

Trois sujets ont été présentés à la Commission : - Bilan d’exploitation 2015 et 2016 (1er semestre), par Valor Béarn, - Justification de la prolongation d’exploitation du site, par Valor Béarn, - Cadre réglementaire appliqué, par la DREAL.

2.5. Travaux réalisés

- Réalisation du réseau biogaz niveau 2 de l’alvéole 4 : semaine 8 - Réalisation du réseau biogaz niveau 1 de l’alvéole 8 : semaine 41

Le casier Talweg est constitué de 4 alvéoles, toutes 4 divisée en 2 niveaux (soit 8 sous-unités numérotées de A1 à A8) :


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3. Contrôles et analyses

Toutes les analyses présentées dans le présent rapport sont des analyses réalisées par des

laboratoires agréés indépendants, à savoir pour 2016, les Laboratoires des Pyrénées et des Landes.

3.1. Gestion des lixiviats traités in situ

3.1.1. Unité de traitement des lixiviats

Dès la fin du mois d’octobre 2004, le S.M.T.D. a mis en fonctionnement la station de traitement de

lixiviat.

Cette station comporte :

- un étage de traitement biologique : l’épuration biologique aérobie est réalisée dans un bassin de boues activées associé à un bassin anoxie permettant la dénitrification et l’élimination de l’azote, - un étage de traitement physico-chimique : coagulation / floculation de l’effluent puis traitement via une cellule de flottation assurant la séparation des boues.

Mars 2008, le S.M.T.D. a mis en place un aérateur de surface ainsi que 2 hydro-éjecteurs dans le

bassin des lixiviats bruts.

Avril 2009, le S.M.T.D. a mis en place un aérateur de surface dans le bassin des lixiviats traitées.

Les objectifs sont d’une part de fournir l’oxygène nécessaire à la dégradation (amélioration du

traitement) et d’autre part d’optimiser l’homogénéité du bassin.

Afin d’améliorer le rendement épuratoire de la station de traitement en terme de DCO et de COT,

des aménagements ont été réalisés en 2011. Les travaux ont concerné des modifications sur les

étapes de traitements existants (étages biologique et physico-chimique) et l’ajout de traitement

tertiaire (traitement par filtration sur charbon actif). Le bureau d’étude retenu pour ce projet a été

ANTEA. D’août à décembre 2011, OVIVE, société spécialisée dans le traitement des lixiviats, a réalisé

les travaux d’aménagement. La mise en service industrielle a débuté en janvier 2012.

3.1.2.Contrôles et analyses : eaux résiduaires

L’effluent traité (ou eaux résiduaires) est dirigé vers un bassin tampon de collecte avant d’être rejeté

vers le milieu naturel. Conformément à l’arrêté préfectoral n°03/IC/588, ce rejet est modulé en

fonction du débit du ruisseau le Labérou (quand le débit du Labérou est inférieur à 10 l/s le rejet est

interdit). Le fonctionnement du dispositif de rejet est asservi automatiquement à la mesure en

continu du débit du ruisseau.

Le tableau 2 répertorie l’ensemble des paramètres à mesurer conformément à l’article 19.2 de

l’arrêté préfectoral n°03/IC/588.


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Tableau 2 : paramètres mesurés conformément à l’arrêté préfectoral : eaux résiduaires

* période de non rejet car débit Labérou insuffisant. Le prélèvement pour analyse est alors ponctuel dans le bassin des eaux traitées (alors qu'en période de rejet le prélèvement est réalisé sur 24 heures)

S.R. : seuil réglementaire

Les rapports originaux établis par les laboratoires extérieurs accrédités sont répertoriés en annexe 2.

√ Les conditions de rejet au milieu récepteur sont conformes à l’arrêté préfectoral excepté pour le COT où nous observons 2 dépassements faibles en

avril et mai 2016. Les valeurs du COT des mois de juillet, août et octobre qui sont supérieures au seuil réglementaire correspondent à des périodes de

non rejet (prélèvement ponctuel).

Depuis fin 2016, le pilotage de la station a évolué afin de respecter le seuil réglementaire en terme de COT.

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S

DC

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DB

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s m

éta

ux

co

nd

uctivité

unités mg N/L mg N/L mg NO3/L mg NO2/L mg NH4/L mg/L

S.R. (mg/L) 100 300 100 70 10 0,1 0,1 0,2 0,5 0,05 0,1 15 0,1 10 1 2,4 <15 microS/cm

14/01/2016 32 163 14 37,60 144,2 96,9 1,700 <0,01 <0,005 <0,001 <0,005 <0,0001 0,0148 3,54 <0,01 <0,05 0,0454 46,60 1,03 96,60 0,94428 341

04/02/2016 30 143 10 28,40 145,6 36,5 1,740 <0,01 <0,005 <0,001 <0,005 <0,0001 0,011 <0,1 <0,01 <0,05 0,0371 108,00 1,05 36,50 1,61010 3330

11/03/2016 11 116 9 32,6 223,267 175,7 0,866 0,01 <0,005 <0,001 0,0178 0,000121 0,0143 2,47 <0,01 <0,05 0,0421 46,90 0,67 175,00 0,98949 2757

05/04/2016 49 199 32 71 278,5 197,0 1,280 <0,05 <0,005 <0,001 0,0124 0,000396 0,0118 3,79 <0,01 <0,05 0,1040 79,20 2,33 176,20 0,69350 4310

13/05/2016 88 289 27 72,50 141,94 62,1 2,360 <0,01 <0,005 0,00103 0,0161 0,000354 0,0280 3,95 <0,01 0,05 0,0427 76,50 3,34 56,40 1,57868 3840

27/06/2016* 7,6 169 6 66,7 158,08 8,02 2,900 <0,01 <0,005 <0,001 0,0184 <0,0001 0,0280 3,78 <0,01 <0,05 0,0885 148,00 2,06 3,30 0,69220 3310

29/07/2016* 24 218 32 77,2 133,01 7,53 2,170 <0,01 <0,005 <0,001 0,0216 <0,0001 0,0296 3,95 <0,01 0,05 0,0347 123,00 2,48 4,10 0,55750 3500

31/08/2016* 34 180 6 85,80 96,7 7,3 0,425 0,014 <0,005 <0,001 0,0103 <0,0001 0,0182 3,77 <0,01 0,05 0,0212 85,90 3,52 <1 0,30921 3510

septembre

19/10/2016* 25 214 16 80,90 <19,82 16,5 1,800 <0,01 <0,005 <0,001 0,0063 <0,0001 0,0203 3,84 <0,01 <0,05 0,0138 <0,1 3,2200 9,60 0,25684 3460

25/11/2016 38 125 17 38,50 100,624 23,5 1,750 <0,01 <0,005 <0,001 <0,005 <0,0001 0,0164 3,41 <0,01 <0,05 0,0183 335 4,8600 27,60 0,70114 3020

08/12/2016* 22 185 8 46,50 162,583 105,0 2,420 <0,01 0,0107 <0,001 0,00906 <0,0001 0,0194 3,28 <0,01 <0,05 0,0111 250,000 3,720 134,00 0,55591 3720,000

mg/L mg/L

pas de mesures


20

3.2. Eaux de ruissellement

3.2.1. Analyses mensuelles

Le tableau 3 répertorie l’ensemble des paramètres à mesurer conformément à l’article 19.1 de l’arrêté préfectoral n°03/IC/588.

Tableau 3 : paramètres mesurés conformément à l’arrêté préfectoral : eaux pluviales

S.R. : seuil réglementaire

√ L’ensemble des résultats analytiques est conforme aux seuils de rejet imposés par l’arrêté préfectoral d’autorisation.

Les rapports originaux établis par un laboratoire extérieur accrédité sont répertoriés en annexe 3.

conduct. DCO DBO5 MES Pb Cu Zn Cr Ni Mn Sn Cd Fe Al Hg

μS/cm mg/L mg/L mg/L mg/L μg/L μg/L μg/L μg/L μg/L μg/L mg/L μg/L μg/L mg/L

300 100 100 <0,2 <0,05

13/01/16 8,50 372 77 21,0 23 <0,005 21,4 17,9 6,46 <5 80,50 <5 <0,001 1010,00 643,00 <0,0001

03/02/16 8,50 384 33 3,0 29 <0,005 25,9 33,90 2,66 <5 77,90 <5 <0,001 1060,00 640,00 <0,0001

10/03/16 8,00 376 <30 1,2 16 <0,005 16,3 17,30 <2 <5 40,80 <5 <0,001 961,00 758,00 <0,0001

04/04/16 8,00 376 <30 1,4 14 <0,005 12,1 22,30 <2 <5 92,70 6,95 <0,001 708,00 347,00 <0,0001

12/05/16 8,20 324 <30 2,4 13 <0,005 8,95 10,80 2,13 <5 54,40 <5 <0,001 481,00 608,00 <0,0001

07/06/16 8,20 349 <30 2,3 2,4 <0,005 <5 <10 <2 <5 26,70 <5 <0,001 75,70 64,70 <0,0001

08/07/16 7,90 320 30 4,0 9,4 <0,005 9,03 <10 <2 <5 77,10 <5 <0,001 386,00 94,00 <0,0001

10/08/16 8,20 295 <30 1,9 8,1 <0,005 9,17 <10 <2 <5 59,10 <5 <0,001 255,00 84,80 <0,0001

15/09/16 8,40 294 <30 2,6 8,9 <0,005 8,94 <10 <2 <5 57,20 <5 <0,001 288,00 56,20 <0,0001

19/10/16 8,40 306 <30 1,9 4,2 <0,005 <5 <10 <2 <5 28,60 <5 <0,001 109,00 73,00 <0,0001

24/11/16 8,10 381 <30 1,5 29 <0,005 13,1 10,50 <2 7,5 25,30 <5 <0,001 1150,00 1150,00 <0,0001

08/12/16 8,4 405 51 2,8 11 <0,005 <5 <10 <2 <5 20,50 <5 <0,001 350 491 <0,001

S.R. Eaux résiduaires

(mg/L)

date pH


21

3.2.2. Analyses annuelles

Le tableau 4 répertorie l’ensemble des paramètres à mesurer conformément à l’article 19.1 de


Tableau 4 : paramètres mesurés conformément à l’arrêté préfectoral : eaux pluviales

Les rapports originaux des résultats analytiques sont répertoriés en annexe 4. Ces paramètres ne

sont pas soumis à des seuils réglementaires.

3.3. Eaux souterraines

Les tableaux 5, 6, 7, 8 et 9 répertorient l’ensemble des paramètres mesurés trimestriellement.

Tableau 5 : Ensemble des résultats analytiques trimestriels concernant le piezo 1 aval Est

Tableau 6 : Ensemble des résultats analytiques trimestriels concernant le piezo 2 aval Central

Tableau 7 : Ensemble des résultats analytiques trimestriels concernant piezo 3 aval Talweg

Azote

KjedhalNGL Nitrates Nitrites coliformes

Escherichia

coliEnterocoques

mg/L mg/L mg/L mg/L NPP/100mL NPP/100mL NPP/100mL

21/05/2012 <1 0,149 0,149 <0,01 1800 828 1089 absence

03/05/2013 <1 0,11 0,11 <0,006 1000 <60 60 absence

06/05/2014 3,8 4,975 1,1 0,0748 1000 <15 15 absence

12/05/2015 <1 <1,106 <0,1 <0,006 380 15 94 absence

04/04/2016 <1 <1,178 0,165 0,0126 présence 1350 720 absence

datesRecherche

salmonelles

pouvoir oxydo-

réducteurrésistivité COT DCO DBO5 NH4 Fer

rH ohm/cm mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L

10/03/16 6,90 25 1253 1,85 <5 <0,5 0,0894 0,283

07/06/16 7,00 22 1272 1,95 <5 0,6 0,197 0,319

15/09/16 6,80 20 1280 2,57 5 0,6 0,067 0,378

08/12/16 6,7 25 1258 2,06 <5 <0,5 <0,039 0,113

dates pH

pouvoir oxydo-



10/03/16 6,40 27 1479 1,38 <5 <0,5 <0,05 0,306

07/06/16 7,50 29 1406 1,41 <5 <0,5 0,149 0,237

15/09/16 6,50 20 1222 2,37 <5 0,6 <0,05 0,593

08/12/16 6,4 25 1351 1,65 <5 <0,5 <0,039 0,395

dates pH

pouvoir oxydo-



10/03/16 7,00 29 1408 1,57 <5 <0,5 <0,05 0,258

07/06/16 7,10 26 1307 1,55 <5 <0,5 0,189 0,162

15/09/16 6,90 22 1230 2,26 <5 0,50 <0,05 0,299

08/12/2016 6,9 25 1231 1,54 <5 0,7 <0,039 0,166

dates pH


22

Tableau 8 : Ensemble des résultats analytiques trimestriels concernant le piezo 4 aval Ouest

Tableau 9 : Ensemble des résultats analytiques trimestriels concernant le piezo 5 amont

Ces paramètres ne sont pas soumis à des seuils réglementaires.

Le plan de situation des piézomètres est répertorié en annexe 5.

Les rapports originaux des résultats analytiques sont répertoriés en annexe 6.

pouvoir oxydo-



10/03/16 6,90 30 2584 1,24 21 0,8 <0,05 1,39

07/06/16 6,80 25 1510 3,29 22 2,6 0,273 0,315

15/09/16 6,70 17 1801 5,21 14 1,2 0,49 1,55

08/12/2016 6,70 24 1639 1,52 <5 <0,5 <0,039 0,174

dates pH

pouvoir oxydo-



10/03/16 6,90 29,00 2924 0,98 <5 <0,5 <0,05 0,476

07/06/16 7,30 27,00 1897 1,13 <5 0,5 0,236 0,77

15/09/16 6,8 22,00 1776,00 1,08 <5 0,9 <0,005 0,291

08/12/2016 6,9 24 1675 0,546 <5 <0,5 <0,0039 0,287

dates pH


23

Le tableau 10 répertorie l’ensemble des paramètres mesurés annuellement (7 juin 2016).

Tableau 10 : Ensemble des résultats analytiques annuels : eaux souterraines

hyd

ro.

tota

ux

nitri

tes

nitra

tes

am

mo

niu

m

ch

loru

res

su

lfa

tes

ort

ho

ph

osp

ha

tes

po

tassiu

m

so

diu

m

ca

lciu

m

magnesiu

m

Cr

Cr

VI

Fe

Cd

mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L

P1 <0,05 0,0117 <0,1 0,197 11,2 46,3 <0,06 1,28 8,24 161 5,01 <0,002 <0,005 0,319 <0,001

P2 <0,05 0,0121 <0,1 0,149 6,72 35,8 <0,06 0,531 6,04 150 2,54 <0,002 <0,005 0,237 <0,001

P3 <0,05 0,0131 0,209 0,189 15,9 61,5 <0,06 1,21 6,95 153 7,03 <0,002 <0,005 0,162 <0,001

P4 <0,05 0,0066 0,172 0,273 97,1 13 <0,06 2,15 2,83 128 2,47 <0,002 <0,005 0,315 <0,001

P5 <0,05 0,00794 0,298 0,236 10,7 6,81 <0,06 0,578 3,46 103 2,19 <0,002 <0,005 0,377 <0,001

Pb

Cu

Ni

Hg

Zn

Sn

Ar

Mn

PC

B2

8

PC

B5

2

PC

B1

01

PC

B1

18

PC

B1

38

PC

B1

53

PC

B1

80

microg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L microg/Lmicrog/Lmicrog/L microg/L microg/L microg/L microg/L

P1 <0,002 <0,005 0,00666 <0,0001 <0,005 <0,002 <0,002 0,933 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01

P2 <0,002 <0,005 <0,005 <0,0001 <0,005 <0,002 <0,002 0,33 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01

P3 <0,002 <0,005 <0,005 <0,0001 <0,005 <0,002 <0,002 0,0197 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01

P4 <0,002 <0,005 <0,005 <0,0001 <0,005 <0,002 <0,002 0,0634 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01

P5 <0,002 <0,005 <0,005 <0,0001 <0,005 <0,002 <0,002 0,0238 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01

flu

ora

nth

èn

e

be

nzo

(b)

flu

ora

nth

èn

e

be

nzo

(k)

flu

ora

nth

èn

e

be

nzo

(a)p

yrè

n

e

be

nzo

(gh

i)p

éry

lèn

e

ind

én

o(1

,2,3

,c

d)p

yrè

ne

tota

l 6

HA

P

be

nzè

ne

tolu

èn

e

eth

yl b

en

zè

ne

xylè

ne

s

co

lifo

rme

s

esch

eri

ch

ia

co

li

str

ep

toco

qu

es

féca

ux

rech

erc

he

sa

lmo

ne

lle

s

microg/Lmicrog/Lmicrog/L microg/L microg/Lmicrog/L microg/L microg/Lmicrog/Lmicrog/Lmicrog/LNPP/100mLNPP/100mLNPP/100mL

P1 <0,005 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,105 <0,5 <1 <1 <1 23000 5000 1080 absence

P2 <0,005 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,105 <0,5 <1 1,34 1,29 10 10 0 absence

P3 <0,005 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,105 <0,5 <1 <1 <1 40 10 3 absence

P4 <0,005 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,105 <0,5 <1 <1 <1 1400 0 0 absence

P5 <0,005 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 0,027 <0,5 1,28 <1 1,53 850 850 110 absence


24

Le tableau 11 répertorie l’ensemble des paramètres mesurés semestriellement (nouvel arrêté du 28/08/2016), mesures réalisées le 8/12/2016.

pHpotentiel

redoxrésistivité COT NH4+ Fer conductivité NO2- NO3- NTK SO42- Cl- PO43- K+ Ca2+ Mg2+

ohm.cm mg/L mg/N/L mg/L μS/cm mgN/L mgN/L mgN/L mgSO4/L mg/L mgP04/L mg/L mg/L mg/L

P1 6,7 25 1258 2,06 <0,039 0,113 795 <0,006 <0,1 <1 43,9 7,9 <0,06 1,24 166 5,08

P2 6,4 25 1351 1,65 <0,039 0,395 740 <0,006 <0,1 <1 39 4,76 <0,06 0,622 158 2,72

P3 6,9 25 1231 1,54 <0,039 0,166 812 <0,006 <0,1 <1 68,8 16,8 <0,06 1,26 161 7,47

P4 6,7 24 1639 1,52 <0,039 0,174 610 <0,006 <0,1 <1 11,6 2,45 <0,06 2,06 135 2,45

P5 6,9 24 1675 0,546 <0,0039 0,287 597 <0,006 0,237 <1 12,9 7,76 <0,06 0,526 116 2,25

trimestriel semestriel

Pb Cu Cr Ni Zn Mn Sn Cd Hg As DCO MES AOX

μg/L μg/L μg/L μg/L μg/L μg/L μg/L μg/L μg/L μg/L mg/L mg/L μg/L

P1 <0,5 <5 <1 2,61 <5 413 <2 <0,05 <0,1 <0,5 <5 <2 19,1

P2 <0,5 <5 <1 3,19 <5 435 <2 0,061 <0,1 <0,5 <5 35 <10

P3 <0,5 <5 <1 <2 <5 23,3 <2 <0,005 <0,1 <0,5 <5 26 18,7

P4 <0,5 <5 <1 <2 <5 51,3 <2 <0,05 <0,1 <0,5 <5 14 <10

P5 0,705 <5 <1 <2 <5 12,2 <2 <0,005 <0,1 <0,5 <5 8,8 <10

semestriel

PCB 101 PCB 118 PCB 138 PCB 153 PCB 180 PCB 28 PCB 52somme des

PCB

P1 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,07

P2 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,07

P3 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,07

P4 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,07

P5 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,07

semestriel

μg/L


25

Tableau 11 : Ensemble des résultats analytiques semestriels : eaux souterraines

√ L’ensemble des résultats montre une bonne qualité des eaux souterraines

Les rapports originaux des résultats analytiques sont répertoriés en annexe 7.

acénaphtylèn

eacénaphtène

benzo(a)pyrè

ne

benzo(b)fluor

anthène

benzo(a)anth

racène

benzo(ghi)pé

rylène

nezo(k)fluora

nthènechrysène

dibenz(ah)ant

hracènefluoranthène fluorène

indéno(123c

d)pyrènenaphtalène phénantrène pyrène

somme des

HPA

P1 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 0,01 <0,005 <0,005 <0,005

P2 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 0,011 <0,005 <0,005 0,011

P3 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 0,013 <0,005 <0,005 0,013

P4 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 0,01 <0,005 <0,005 0,01

P5 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 0,01 <0,005 <0,005 0,01

semestrie

μg/L

benzène ethylbenzène toluènesomme des

BTEX

xylène

(méta+para)xylène (ortho) DBO5

escherichia

coli

bactéries

coliformes

entérocoque

ssalmonelles

hauteur

d'eau

μg/L μg/L μg/L μg/L μg/L μg/L mgO2/L /100mL /100mL /100mL m

P1 <0,5 <1 <1 <4 <1 <0,5 <0,5 <10 360 0 absence 6,7

P2 <0,5 <1 <1 <4 <1 <0,5 <0,5 0 0 4 absence 4,5

P3 <0,5 <1 <1 <4 <1 <0,5 0,7 10 40 4 absence 8,35

P4 <0,5 <1 <1 <4 <1 <0,5 <0,5 36 160 1200 absence 6,35

P5 <0,5 <1 <1 <4 <1 <0,5 <0,5 <10 30 15 absence 6,63

semestriel


26

3.4. Qualité du Labérou (physico chimique, hydro biologique, inventaire piscicole)

La qualité hydro biologique en amont du Labérou est caractérisée comme moyenne. La qualité hydro biologique en aval du Labérou (par rapport au rejet des lixiviats traités et des eaux de ruissellement de l'ISDND) est également caractérisée comme moyenne (cf. rapports en annexe 8). La qualité hydro biologique du Labérou a été déterminée le 23 septembre 2016 : La note IBGN de la station amont est : 11/20 La note IBGN de la station aval est : 11/20 Nous n’observons pas d’évolution quant à la qualité hydro biologique du Labérou en amont et en aval du site en comparant avec l’année précédente. Pour répondre à la demande du CODERST du 21/0/2016, un indice biologique supplémentaire a été ajouté au suivi du Labérou : l’IBD (Indice Biologique Diatomées). Celui-ci a été déterminé pour la première fois le 23/09/2016 avec comme résultat : 1.07 (très bon) en amont et 0.92 (bon) en aval (voir rapport annexe 8).

La qualité physico-chimique du Labérou a été déterminée à deux reprises :

- campagne du 12 mai 2016, - campagne du 24 novembre 2016.

Le suivi de la qualité physico-chimique du cours d’eau en amont comme en aval ne montre pas de pollution. L’inventaire piscicole réalisé les 2 et 3 novembre 2016 par la société Pedon Environnement & Milieux Aquatiques fait l'objet d'un rapport (cf. annexes 9) qui conclut que l’activité de l’ISDND de Précilhon ne semble pas avoir d’incidence sur le peuplement piscicole. Cependant, le peuplement échantillonné à la station aval 1 décrit un état écologique moyen alors que la morphologie et la capacité d’accueil différent peu des stations situées en amont. L’impact peut être localisé en aval immédiat et amenuisé en aval lointain.


27

3.5. Gestion du biogaz

3.5.1. Unité de traitement de destruction du biogaz

Dès le mois d’octobre 2004, le SMTD a mis en fonctionnement une unité de destruction composée :

- d’un surpresseur de 450 m3/h, - de 2 torchères de 150 m3/h.

Le biogaz capté puis détruit provient du casier Est (recouvert fin 2011) et du casier Talweg en cours

d’exploitation.

Le taux de disponibilité de la torchère sur l’année 2016 est de 95.75 %.

3.5.2. Analyse annuelle

Le tableau 12 répertorie l’ensemble des paramètres à mesurer conformément à l’article 25 de


L’intervention a eu lieu le 17 novembre 2016.

COMPOSITION BIOGAZ REJETS TORCHERE

CH4 CO2 O2 H2 H2O SO2 CO HCl HF Poussières

% % % mg/

m3

% mgSO2/m3 mg/m3 mgHCl/m3 mgHF/m3 mg/m3

VL* 150 < 10

mesure 30.7 22.5 1.5 8.7 2

mesure 233.54 2.84 <0.33 0.62 39.3

Tableau 12 : Ensemble des résultats analytiques annuels : biogaz et émissions

* VL : valeur limite

Le rapport original est répertorié en annexe 10.


28


29

4. Suivi du SME

4.1. Les performances environnementales annuelles

Le système de management environnement (SME) permet de faire un suivi des indicateurs

environnementaux liés aux impacts environnementaux définis comme significatifs et d’en tracer les

« non conformités ». Ces « non conformités » éventuelles sont des non conformités au regard du

SME et des cibles (c'est à dire des objectifs) que le SMTD s'est fixé dans le cadre du programme du

système.

Il en ressort un suivi type tableau de bord des performances environnementales ayant une fréquence

mensuelle qui se présente sous la forme suivante (tableau 13) :


30

Tableau 13 : tableau de bord des performances environnementales annuelles


31

4.2. Suivi des indicateurs des performances environnementales

4.2.1. Suivi du fonctionnement de la torchère

Figure 3 : fonctionnement de la torchère 2015– 2016

A partir d'avril 2010, la cible concernant le taux de fonctionnement de la torchère avait été fixée à

97% (auparavant fixée à 95%).

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

% heures de fonctionnement

99.08 98.58 95.11 98.42 98.96 98.67 95.75

Tableau 14 : tableau de suivi du fonctionnement de la torchère

L’objectif des 98 % de taux de fonctionnement de la torchère n’a pas été atteint en 2016 en grande

partie à cause d’importantes coupures secteurs liés à l’incendie d’un transformateur (poste source

électrique à Oloron Sainte Marie) le 14 septembre 2016 (moyenne de 98.41 % avant cet incident de

janvier à août 2016).


32

4.2.2.- Suivi de la qualité du rejet en DCO-COT

Figure 5 : suivi des indicateurs : Qualité du rejet DCO – COT

Cible : Aucune non-conformité en DCO et COT en période de rejet

Deux dépassements en COT ont été constatés en 2016.

Une évolution du pilotage de la station permettra de respecter le seuil réglementaire du COT.

0

1

jan

v.-1

5

févr

.-1

5

mar

s-1

5

avr.

-15

mai

-15

juin

-15

juil.

-15

aoû

t-1

5

sep

t.-1

5

oct

.-1

5

no

v.-1

5

déc

.-1

5

jan

v.-1

6

févr

.-1

6

mar

s-1

6

avr.

-16

mai

-16

juin

-16

juil.

-16

aoû

t-1

6

sep

t.-1

6

oct

.-1

6

no

v.-1

6

déc

.-1

6

DCO COT


33

4.2.3. Suivi consommation de gasoil

Figure 6 : suivi des indicateurs : Consommation de gasoil

En 2016, nous observons une baisse de la consommation de GNR par rapport à 2015 essentiellement

liée à la baisse de l’utilisation du compacteur (baisse des tonnages).

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

31 106 30 184

27 776 26 931

24 139

22 454

24 110

18 826

consommation de gasoil (L)


34

4.2.4.- Suivi consommation électrique

Figure 7 : suivi des indicateurs : Consommation en électricité

Depuis l'ouverture du site jusqu'en 2007, la consommation électrique était assez constante Mais de

2008 à 2011, la consommation électrique sur le site n'a fait qu'augmenter passant de 151115 kWh à

249966 kWh. Cette augmentation se justifie par la mise en place d'un aérateur de surface et de 2

hydroéjecteurs dans le bassin des lixiviats bruts puis d'un aérateur en 2009 dans le bassin des lixiviats

traités très énergivores. De plus, leurs temps de fonctionnement ont été augmentés progressivement

afin de fournir l’oxygène nécessaire aux bactéries pour dégrader la matière.

Fin d'année 2011, les travaux concernant les modifications sur les étapes de traitements existants

(étages biologique et physico-chimique) et l’ajout d’un traitement tertiaire (traitement par filtration

sur charbon actif) ont permis d'améliorer nettement les rendements épuratoires de la station. De ce

fait les aérateurs de surface et des hydroéjecteurs ont été arrêtés mi-juin 2012 et ainsi la

consommation électrique a été réduite. Cependant, en 2013 nous constatons de nouveau une

hausse de la consommation électrique du fait de la mise en fonctionnement du système de maintien

en température des lixiviats utilisé pour optimiser le traitement biologique qui est très énergivore. La

consommation en 2014 se stabilise.

0

50 000

100 000

150 000

200 000

250 000

300 000

350 000

400 000

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

151 115 157 111 152 781

194 380 216 621

235 627 249 988

221 517

389 371 384 057

341 302

281 401

Consommation électrique en kwh


35

En 2016, nous observons une baisse de la consommation de 17 % due à l’optimisation de la gestion

de la station de traitement des lixiviats et aux conditions climatiques.

4.2.5. Suivi consommation d'eau potable

Figure 8 : suivi des indicateurs : Consommation en eau potable

De 2009 à 2013, la consommation en eau potable diminue dû fait que les agents portent une

attention particulière sur l'utilisation de l'eau potable (nettoyage du bas de quai, des engins et de la

station d'épuration). Depuis 2011, l'eau de pluie drainée par la toiture du chalet a été collectée dans

une cuve afin d'être utilisée pour laver les engins.

En 2014, la consommation en eau à fortement augmentée du fait d’une mauvaise gestion de l’eau

potable au niveau de la station de traitement des lixiviats et d’une fuite sur le réseau au niveau du

quai de transfert. Des réunions de sensibilisation ont été mises en place pour une meilleure gestion

de cette ressource. En 2015, 2 cuves de stockage des eaux pluviales ont été mises en place au niveau

de la station de traitement pour une utiliser les eaux pluviales récupérées lors des lavages de la

station et des dispositifs de traitement.

L’implication des agents et l’utilisation d’eaux de récupération ont permis de diminuer la

consommation d’eau de 35 % entre 2015 et 2016.


36


37

5. Perspectives 2017

Conformément à l’arrêté préfectoral du 22/08/2016, Valor Béarn poursuit l’exploitation du casier

Talweg dans l’attente de l’issue de l’instruction de la demande d’une nouvelle autorisation déposée

en fin d’année 2016.

Cette instruction se déroulera dans le courant de l’année 2017.

Le nouveau schéma départemental de coopération intercommunale qui a pris effet début 2017 ne

modifie pas le territoire de Valor Béarn mais a conduit à des regroupements des adhérents d’origine

du Syndicat. Ainsi, la Communauté de Communes du Pays d’Oloron et des vallées du haut-Béarn s’est

substituée au SICTOM du Haut-Béarn et à la Communauté des Communes de la vallée d’Aspe, ce qui

peut avoir des conséquences sur le transfert des déchets de ce territoire, réalisé sur le site de

Précilhon.

Valor Béarn étudiera en 2017 :

- La faisabilité d’une optimisation du quai de transfert (passage éventuel à du transfert par

semi-remorques)

- La faisabilité d’une valorisation du biogaz.

Valor Béarn proposera en 2017 une amélioration de la sécurisation des entrées et sorties des

camions sur la route départementale RD 24


38

GLOSSAIRE

A.O.X : composés organiques halogénés adsorbables sur charbon actif. Ce sont les composés

organiques contenant du chlore, du brome ou de l’iode présent dans un effluent.

Aérobies : caractérise les micro-organismes se développant en présence d'air ou d'oxygène. Ils sont utilisés dans le bassin de traitement des lixiviats dans le but de dégrader la matière organique en gaz carbonique et en eau. Alvéole : subdivision d'un casier de Centre d'Enfouissement Technique. Anaérobies : caractérise les micro-organismes se développant en l'absence d'air ou d'oxygène. Ils sont utilisés en Centre d'Enfouissement Technique pour dégrader la matière organique en biogaz. As : arsenic.

Biodégradable : propriété de la matière susceptible de se dégrader naturellement par les micro-

organismes d'un écosystème.

Biogaz : gaz généré par des micro-organismes anaérobies assurant la dégradation de la matière

organique contenue dans les déchets. Il est constitué de méthane (40 à 70%), de dioxyde de carbone

(10 à 40%), d'hydrogène (1 à 2 %), d'hydrogène sulfuré (0,1 à 0,5 %), de monoxyde de carbone (< 0,1

%) et de gaz à l'état de traces.

C.O.T : composés organiques totaux (indicateur de pollution).

C.A.C.G. : Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (aménageur du site). Lié au S.M.T.D.

par une Convention Publique d’aménagement.

Casier : subdivision de la zone à exploiter d'un Centre d'Enfouissement Technique délimitée par une

digue périmétrique stable et étanche, hydrauliquement indépendante.

Cd : cadmium.


39

Centre de Stockage : lieu de stockage des déchets en conformité avec l'arrêté du 9 septembre 1997

relatif au stockage de déchets ménagers et assimilés.

CET : Centre d'Enfouissement Technique. Lieu de stockage ultime des déchets sans intention de

reprise ultérieure.

CH4 : méthane.

CLIS : Commission Locale d’Information et de Surveillance

CN (libres) : cyanures libres sous forme CN-.

Coagulation : coagulation des particules colloïdales en suspension dans l’effluent.

CO : monoxyde de carbone.

CO2 : dioxyde de carbone.

Conductivité : mesure de la concentration en sels dissous dans une eau (indicateur de pollution). Plus

la conductivité d’un effluent est élevée, plus celui-ci est pollué.

Couche drainante : ensemble des drains et des matériaux non calcaires assurant le drainage et

l’évacuation des lixiviats issus de la décharge.

Cr : chrome.

Cu : cuivre.

D.B.O.5 : demande biologique en oxygène sur 5 jours. Elle définit les besoins en oxygène nécessaire

pour dégrader une pollution organique, et donc permet d’évaluer le degré de pollution organique

d’un effluent.

D.C.O : demande chimique en oxygène. Elle définit les besoins en oxygène nécessaire pour dégrader

une pollution chimique (oxydation), et donc permet d’évaluer le degré de pollution chimique d’un

effluent.

Dénitrification : réduction biochimique des nitrates en azote moléculaire.

DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement.


40

F : 1° fluor ; 2° fluorures.

Fe : fer.

Fermentation anaérobie : décomposition par voie biologique des déchets biodégradables en

l’absence d’air et en présence d’humidité.

Floculation : après coagulation, les effluents sont floculés par injection en ligne de polymère qui

favorise l’agglomération des particules coagulées.

Hg : mercure.

ICPE : installation classée pour la protection de l’environnement.

I.S.D.N.D. : Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux

Lixiviats : eau (pluies, inondations, eau pour essai de composition définie) ayant circulé au travers

d’un amas de déchets. Elle se trouve chargée de matière minérale et organique qui générera

ultérieurement une pollution chimique et/ou bactériologique si elle n’est pas récupérée pour être

traitée.

M.E.S. : matières totales en suspension (indicateur de pollution).

Mâchefers : résidus solides (scories) de l’incinération des déchets. Ils sont récupérés à la sortie de

l’extracteur du four.

Mn : manganèse.

MO : matières organiques.

N (NH4) : azote contenu dans l’eau sous forme d’ions ammonium.

N (NO2) : azote contenu dans l’eau sous forme d’ions nitrites.

N (NO3) : azote contenu dans l’eau sous forme d’ions nitrates.

Ni : Nickel.


41

NOx : oxydes d’azote définis comme la somme de NO, N2O3, NO2, N2O4 et N2O5 exprimés en µg de

NO2/m3 du gaz considéré (air ambiant, fumées, ...). Dans le cas de combustions, on constate surtout

la présence de NO et NO2. On limite donc en général NOx à la somme de ces deux termes.

O2 : dioxygène.

P : phosphore.

Pb : plomb.

Perméabilité : propriété d’un milieu à se laisser traverser par un liquide (eau, lixiviat, ...) sous l’effet

d’un gradient hydraulique. Elle s’exprime en m/s. Dans les milieux non saturés en liquide, on

considère plutôt la vitesse d’infiltration.

pH : indicateur du caractère acide (pH <7) ou basique ph>7) d’une solution aqueuse. Sa mesure

officielle s’effectue au moyen de la norme NF T 90 008.

Piézomètre ou « piézo » : forage réalisé dans un sol afin d’évaluer le niveau de la nappe phréatique.

Disposé autour des installations classées, il permet de surveiller ou de mesurer la pollution

éventuelle de la nappe au moyen de prélèvements réguliers d’échantillons d’eau destinés à être

analysés. On parle dans ce cas de puits de contrôle.

Résistivité : c’est l’inverse de la conductivité, R=1/C.

S.M.E. : Système de Management Environnemental

Sn : étain.

SO2 : dioxyde de soufre.

Sox : oxydes de soufre (SO2 + SO3).

Torchère : brûleur assurant la destruction de biogaz par combustion avec l’air ambiant.

Zn : zinc.


42

ANNEXES

Annexe 1 : Rapport suite à l’incendie du 21 octobre 2016

Annexe 2 : Rapports réglementaires des analyses mensuelles des

eaux résiduaires

Annexe 3 : Rapports réglementaires des analyses mensuelles des

eaux pluviales

Annexe 4 : Rapports réglementaires des analyses annuelles des eaux

pluviales

Annexe 5 : Plan de situation des piézomètres

Annexe 6: Rapports des analyses trimestrielles des eaux souterraines

Annexe 7 : Rapports des analyses annuelles et semestrielles des eaux

souterraines

Annexe 8 :

. Rapport Laboratoire des Pyrénées d’analyses physico chimique du

Labérou

. Rapport Laboratoire des Pyrénées détermination IBGN du Labérou

. Rapport Laboratoire des Pyrénées détermination IBD du Labérou


43

Annexe 9 :

. Rapport d'inventaire piscicole (Fédération départementale de la

pêche)

Annexe 10 : Rapport réglementaire des analyses annuelles du biogaz

et des rejets sortie unité de destruction

Annexe 11 : Rapport sur la cartographie des émissions diffuses de

méthane

Annexe 12 : Rapport réglementaire des analyses sur la radioactivité

des eaux souterraines

Annexe 13 : Rapport sur la surveillance de la qualité de l’air


44

Annexe 1 :

Rapport suite à l’incendie du 21 octobre 2016


45

Annexe 2 :

Rapports réglementaires des analyses

mensuelles des eaux résiduaires


46

Annexe 3 :


mensuelles des eaux pluviales


47

Annexe 4 :


annuelles des eaux pluviales


48

Annexe 5 :

Plan de situation des piézomètres


49

Piezo 1 : aval Est

Piezo 2 : aval

central

Piezo 3 :

aval Talweg

Piezo 4 :

aval Ouest

n’existe

plus

Piezo 5 :

amont


50

Annexe 6 :

Rapports des analyses trimestrielles des eaux

souterraines


51

Annexe 7 :

Rapports des analyses annuelles des eaux

souterraines


52

Annexe 8 :

Rapports d’analyses physico chimique,

détermination IBGN et IBD du Labérou


53

Annexe 9 :

Rapport d’inventaire piscicole


54

Annexe 10 :

Rapport réglementaire des analyses annuelles

du biogaz et des rejets sortie unité de

destruction


55

Annexe 11 :

Rapport sur la cartographie des émissions

diffuses de méthane


56

Annexe 12 :

Rapport réglementaire des analyses sur la

radioactivité des eaux souterraines


57

Annexe 13 :

Rapport sur la surveillance de la qualité de

l’air

Documents

ISDND DE PRECILHON - Valorisation des déchets · 1.2. Présentation du quai de transfert La station de transit a pour but de permettre la rupture de charge au cours du transport