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BOOK LOOK ISOLA GRAPHIC STUDIO ISOLA EDICIONES s L A o e d

ISOLA GRAPHIC STUDIO BOOK - WordPress.com · 2015. 5. 18. · touchais avec ce personnage une idée, que je connaissais intimement, de malaise avec les gens, la communauté : se sentir

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  • BOOKLOOK

    ISOLA GRAPHIC STUDIO

    ISOLA EDICIONES

    sLAo ed

  • 00 AFFICHES01 ÉDITION02 IDÉNTITÉS VISUELLES03 SIGNALÉTIQUES04 TYPOGRAPHIES05 IDÉNTITÉS VISUELLES

    & PACKAGING

    06 ÉDITION WEB07 WEB DESIGN08 ILLUSTRATIONS

    & CROQUIS

    09 PUBLICITÉ10 PHOTOGRAPHIE

    SOMMAIRE

    ISOLA EDICIONESwww.isola-ediciones.com

    ISOLA GRAPHIC STUDIO© 2015 maite díaz gonzález

  • 04 05

    00 AFFICHES

  • 06 07

    JosepPla

    Viajeautobús

    en

  • 08 09

  • 011

    écouter

    commu

    niquer

    libérer

    créer

    vérité

    développer

    partager

    imaginer

    donner

    découvrir

    liberté

    a 25 ans

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    informer-former1983-2008

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    aglutinador-country presenta durante la XI Bienal de La Habana

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    w w w. e s p a c i o a g l u t i n a d o r. c o mCalle 25 # 602 esquina a 6. Vedado. La Habana tél . 537- 8302147 móvil. 05 2913215 V I S I T A S D E L U N E S A S Á B A D O D E 1 : 0 0 p m a 8 : 0 0 p m

    YA

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    de

    MUSEO

    ARTE

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    giselle

    victori

    a

    natalia

    triana

    samuel

    riera

    chago

    armada

  • 012 013

    à table !• artichauts farcis • bavette à l’échalote • cassoulet • daube à la provençale •• estouffade de boeuf • foie-gras • gratin de courgettes • hacchis provençal •

    • jalousie aux mirabelles • lasagnes aux boeuf haché • méli-mélo façon barbara • • nouilles chinoises • onglet de boeuf • parmentier de boeuf truffé •

    • quiche lorraine • riz au chocolat • sauté de veau • truffes au chocolat • hUUUmmm ! bon appétit !!! • velouté de melon glacé • wok • xeres • yahourts au miel •

    • zzzzzzzzzz.......sieste..................

    à table !à table

    !à ta

    AFFICHE - CARTESCONCEPTION GRAPHIQUE,

    RÉALISATION DES IMAGES PHOTOGRAPHIQUES, MISE EN PAGE

  • 014 015

  • 016 017

    01 ÉDITION

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    ? la voix l'écouteTRAVERSES / 20

    Revue trimestrielle du Centre de création Industrielle

    ,Centre Georges Pompidou

    TRAVERSES / 20

    Revue trimestrielle du Centre de Création Industrielle

    Centre Georges Pompidou

    la v

    oix

    l'éco

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  • 030 031

    02 IDÉNTITÉS VISUELLESD D&

    GNOSTIC & DÉVELOPPEM

  • 032 033

    RÉGIE DE QUARTIER3e ARTS ET MÉTIERS

    D D&DIAGNOSTIC & DÉVELOPPEMENT

  • 034 035

    I S O L AGRAPHICS T U D I O

    ISOLA EDICIONESwww.isola-ediciones.com

  • 036 037

    INSTI

    TUT DE BEA

    UT

    ÉIN

    STITU

    T DE BEAUTÉ

    nature & spa

  • 038 039

    i nst i t u t orelacional

  • 040 041

    05 IDÉNTITÉ VISUELLE& PACKAGING

    BEGINNERSWELCOME !

    Smmm

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    BEGINNERSWELCOME !

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    BEGINNERSWELCOME !

    BEGINNERSWELCOME !

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    SmSSmmmmmmmmmmmmson miróoli d’olivamontuïri

    oli demallorca

    Varietat Arbequinai Piqual

    Collita pròpia

    500 ml

    Smmmoli d’

    oliva

    verge extra

    SmSSmmmmmmmmmmmmson miróoli d’olivamontuïri

    oli demallorcaVarietat Arbequina

    i PiqualCollita pròpia

    750 ml

    Smmmoli d’

    oliva

    verge extra

    Smmm

  • 050 051

    03 SIGNALÉTIQUESsecouttesfemmes

    salle

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    salle

    salle

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    salle

    salle

    salle

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    salle

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    sortie de secours

    cafétéria

    toilettesfemmes

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    04 TYPOGRAPHIES

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    SÉLECTIF

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    ixe ans F S domicile

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    06ÉDITION WEB

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    07 WEB DESIGN

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    08 ILLUSTRATIONS & CROQUIS

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    la grande villela machine infernale

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    un jardin

    extraordinaire... le portrait

  • 092 093

    Ibsen, c’est une dramaturgie exceptionnelle et très abstraite surtout. Dans Petit Eyolf, Ibsenmet sur scène une femme à la maison qui n’a pas d’amour pour son fils et un amour sensueltrop exigeant pour son mari ; le mari parti éprouver le vertige de l’altitude sur les cimes et quirevient dans la bonbonnière plein de bonnes intentions ; une institutrice prise dans le carcanet l’amour sans frein de son frère ; un constructeur de route optimiste (ma réplique préféréedans la pièce : ) ; et enfin le petit estropié qui est tombé de la table à langer pendant que sesparents faisaient l’amour. Avec la noyade de l’enfant, il enlève à ces quatre personnages leursujet majeur d’existence et les fait tous tomber dans le vide. Ensuite, tout conduit à un gestefinal : Rita et Allmers se serrent la main à la fin de la pièce. C’est là qu’est l’abstraction. Maison a envie de raconter ça aux gens parce qu’ils le vivent aussi, bien sûr. La pièce a des vertuslibératrices exceptionnelles. Ibsen est un auteur nécessaire. On a envie de dire directementce qu’il écrit. On jouait dans une simplicitéabsolue, comme j’aime, sur un tréteau : unpetit plateau, qui s’ouvrait en deux pourfigurer le fjord au deuxième acte, pour lesalon juste un plancher, un canapé, unechaise et les costumes. Dans ce petitespace, cette simplicité permettaitune rapidité de l’échange vertigineuse.Le jeu pouvait être rapide ou lent : audébut, la rapidité vient del’aveuglement de Rita, elle tient unobjet et ne le lâche plus, elle ne voitque ça et tout est joué sur ce motifavec le même tempo. Parfois, l’objetperd son sens, se dérobe au sujet,provoquant des écarts et une fragilitéextrême dans le comportement, quiaccroît la rapidité : aller vite dansl’espoir et dans la crainte et ne pas selaisser le temps de voir, comme unefeuille dans une tourmente. Onjouait à un train d’enfer, avecdes retournements decomédie, des passages à latragédie. Ce sont des retourne-ments comme on n’en voitqu’au théâtre. Le plaisir del’interprétation est aussi dansces changements d’itinéraires.Ils ne sont pas abstraits maisnécessaires et libérateurs pourles scènes. C’est amusant deles faire apparaître commedans une continuité — parceque la continuité de nos viesn’est qu’une série de retournements. Les retournements sont très serrés et il faut les traduire.J’imposais des gestes surprenants qui sortaient de la continuité et finissaient par fabriquerun poème interprétatif que les spectateurs pouvaient recevoir. Alain découvre la pièceavec les acteurs en répétition, même s’il l’a beaucoup travaillée avant. Il rend le terrain lisse,sans écueil, pour que ceux-ci n’accrochent pas sur des difficultés. Il met en espace rapide-ment, mais de façon très étudiée, parce qu’il sait très bien quelle image il veut constituer. Iln’a vraiment besoin des acteurs que dans un deuxième temps. Il ne fait pas immédiatementles choses, mais petit à petit, il serre. Alors, il commence à faire les notes. Il a l’art des notes,jusqu’au dernier jour. Il trouve les mots pour déplacer l’acteur au cas où il se serait nichéquelque part. Des mots incontournables, valables pour tous. On ne parle pas tellement dusens avec lui, c’est étrange ; il y a comme un accord pour faire les choses. Il effleure telle-ment à la surface qu’on pourrait très bien ne pas s’apercevoir de ce qu’il fait. Mais il voit vrai-ment tout. Dominique Valadié, février 2 CH

    APXXX

    TITREYYYY/PAGES7/7

    CHAPITRE R SAISON 2004-2005IBSEN ET LES AUTRES FONDATEURSDU CONTEMPORAIN En plus de Tchekhov, la Colline s’ouvritaux dramaturgies parentes de ce tournant du XIXe-XXe siècle qui ont posé les donnéeset les options dont le théâtre d’aujourd’hui se nourrit toujours. En premier lieu celled’Ibsen, qu’Alain Françon servit lui-même. En 1987, il avait monté une Hedda Gablermémorable, avec Dominique Valadié dans le rôle-titre et dans une traduction trans-gressive de Michel Vittoz. Seize ans plus tard, avec les mêmes, il créa Petit Eyolf, quin’avait encore jamais été représenté sur une scène française. Joué d’abord dans la petitesalle et sur un tout petit plateau, le spectacle revient dans la grande la saison suivante,avant d’entamer une longue tournée. Dès sa première saison à la Colline, Françoninvita Claude Stratz à présenter Un ennemi du peuple. Les années suivantes on put voirla mise en scène de Richard Brunel d’Hedda Gabler avec Cécile Garcia-Fogel, etl’incroyable relecture de Maison de poupée par Lee Breuer dans son Mabou MinesDollhouse, invité de New York par le Festival d’Automne. La saison 2004-2005 vit laréalisation d’un vieux projet de Françon : confronter le Norvégien avec son voisin d’enface le Suédois August Strindberg, en mettant côte à côte leurs deux grandes piècesépiques, démesurées et réputées impossibles à mettre en scène : Brand et Le Chemin deDamas. La première était montée par Stéphane Braunschweig, qui poursuivait là satraversée attentive de l’œuvre d’Ibsen, la seconde par Robert Cantarella, qui traital’ampleur de la pièce par une impressionnante recherche plastique. De Strindberg onvit également, l’année suivante, Père, monté par Christian Schiaretti.

    Alain Françon m’avait proposé de jouer Hedda Gabler après m’avoir vu jouer Macha danLaMouette montée par Antoine Vitez. J’ai joué Macha comme un personnage oublié, qui adépassé l’endroit de la crise — je jouais un sentiment d’oubli. Alors qu’avec Vitez, le jeu étaittrès extraverti, je disais mes phrases de la façon la plus banale qui soit, lentement. Heddaaussi a, comme Macha, une sorte d’identité blessée. Malgré une apparente gaieté (que jeportais comme une actrice boulevardière et pétulante dans un théâtre intellectuel), jetouchais avec ce personnage une idée, que je connaissais intimement, de malaise avec lesgens, la communauté : se sentir trop ou pas là, quelque chose de glacial, d’antipathique, quirejoint l’intouchable — d’ailleurs, je n’entrais pas franchement sur le plateau, je rasais lesmurs. C’est une figure du désespoir féminin, du mutisme et du retrait, du dégoût de l’autre.Mais paradoxalement elle se raccroche à une image de la beauté, comme les fleurs du maldans un milieu bourgeois dégoulinant de bonté. La traduction de Michel Vittoz n’avaitrendu les phrases ni élégantes ni possibles : avec leurs tirets, elles étaient abruptes, raides,rocailleuses. Elles crissaient toutes. Elles nous forçaient à une élocution heurtée qui éloignaitd’une logique vulgaire-psychologique. Alain demandait de jouer vite, ou plutôt de penservite. Il trouvait que le développement de l’humeur tuait le sensible, qu’on n’y voyait qu’uneespèce de complaisance qui se décomposait et se vidait de son sens. Il proposait un typede jeu assez nouveau, qui traitait le texte comme une matière à modeler et architecturait leséchanges par segment de répliques avec des points forts. Ce jeu rendait le texte très clair,avec des sonorités syllabiques, comme une musique qui faisait résonner le salon bourgeois ;on découvrait quelque chose de nouveau chaque soir. J’ai reconnu cette approche du jeu avec lespièces de Bond : jouer en chœur, jouer le centre de la pièce, traduire les affects sans implicationpersonnelle, frapper sur des répliques précises plutôt que de monter en puissance, etc.

    Moi je trouve quetoute la vie est un jeu

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    Contact :ISOLA GRAPHIC STUDIO

    Maite Díaz Gonzálezhttps://maitediaz.wordpress.com/isola-ediciones/

    [email protected]él : 33 (0) 6 16 40 73 10

    I S O L AGRAPHICS T U D I O

    2013

    FELIZ NAVIDADMERRY CHRISTMAS

    JOYEUSES FÊTES

    2013

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