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N° 035 juin 2015 Mensuel d’Information de l’Université d’Abomey-Calavi Editorial Pr Brice SINSIN ISSN 1840 - 6998 Disponible sur le site web de l’UAC : www.uac.bj RÉDUCTION DES FRAIS DE REPRISE D’U.E. U ne fois encore et, comme c’est de tradion désormais à l’UAC, nous avons tenu le Comité de Direcon (CODIR) non pas au Rectorat mais, cee fois-ci, à l’Ecole Naonale d’Administraon et de Magistrature (ENAM), sur le Campus Universitaire d’Abomey- Calavi. Le principal dossier débau par les membres était relaf à l’harmonisaon de la mise en œuvre du système LMD. La principale décision issue de cee réunion est la réducon des frais de reprise d’Unité d’Enseignement (UE). Ainsi, ces frais, inialement de 7500F dans les Ecoles et de 3500F dans les Facultés classiques, sont ramenés à 3000F par UE dans toutes les entés de l’UAC. A cee occasion, chaque responsable d’établissement s’était prononcé sur la situaon de la mise en œuvre du LMD dans son enté. Il ressort des différentes intervenons que le défi est progressivement relevé en ce qui concerne le basculement des offres de formaon qui sont devenues professionnalisantes. Toutefois, si la mise en œuvre est bien en marche dans les entés à effecfs réduits, elle pose quelques problèmes dans les établissements à gros effecfs. D’une manière générale, la mise en œuvre réussie du système LMD nécessite de meilleures condions d’encadrement des apprenants, la construcon d’infrastructures en nombre plus important et leur équipement en matériels didacques modernes, la mise aux normes de la bibliothèque universitaire sans occulter le recours aux technologies de l’informaon et de la communicaon (TIC). Nous nous employons à tout cela dans la limite des moyens du Rectorat. Tout au moins, nous pouvons nous froer les mains pour les efforts faits pour doter l’UAC de Zones-Masters, c’es-à-dire, des espaces avec des salles de cours modernes en matériaux préfabriqués que nos braves diplômés du Service des Volontaires de l’UAC ont montés avec beaucoup de professionnalisme et de doigté. Le CODIR a également abordé la geson des notaons dans le cadre des examens, l’amélioraon du service des relevés de notes, la geson harmonisée des heures supplémentaires et des heures de vacaon, les condions d’évaluaon, les condions de passage, les condions de recrutement des étudiants boursiers selon le système LMD, etc. Notre objecf est d’offrir les meilleures condions de formaon à notre jeunesse, fer de lance du développement de la Naon. Albert EINSTEIN a indiqué à juste tre : « Si vous voulez avoir une belle vie, liez-la à un objecf, pas aux gens ou aux choses ». Pages 4 Impéraf d’assurance qualité à l’UAC : le personnel des universités formé à l’autoévaluaon par l’AUF Epidémiolo- gie des virus des plantes, racines et tu- bercules : le projet Wave- Bénin pour la préservation de la sécurité alimentaire Page 8 Page 2 Page 10 CODIR DU 28 MAI 2015 A L’ENAM : APPEL A L’HARMONISATION DE LA MISE EN œUVRE DU SYSTEME LMD Actualité CAMES Conférence à l’UNESCO : «Enseignement supérieur et numérique: quelles attentes pour les sociétés africaines ?»

ISSN 1840 - 6998 Editorial196.192.16.5/uacweb/uac_info/UACINFO_35.pdf2 Echos cabinEt Serge A. ATTENOUKON codir du 28 mai 2015 a l’Enam : appEl a l’harmoni-sation dE la misE En

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N° 035 juin 2015Mensuel d’Information de l’Université d’Abomey-Calavi

Editorial Pr Brice SINSIN

ISSN 1840 - 6998

Disponible sur le site web de l’UAC : www.uac.bj

Réduction des fRais de RepRise d’u.e.

Une fois encore et, comme c’est de tradition désormais à l’UAC, nous avons tenu le Comité

de Direction (CODIR) non pas au Rectorat mais, cette fois-ci, à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM), sur le Campus Universitaire d’Abomey-Calavi. Le principal dossier débattu par les membres était relatif à l’harmonisation de la mise en œuvre du système LMD. La principale décision issue de cette réunion est la réduction des frais de reprise d’Unité d’Enseignement (UE). Ainsi, ces frais, initialement de 7500F dans les Ecoles et de 3500F dans les Facultés classiques, sont ramenés à 3000F par UE dans toutes les entités de l’UAC. A cette occasion, chaque responsable d’établissement s’était prononcé sur la situation de la mise en œuvre du LMD dans son entité. Il ressort des différentes interventions que le défi est progressivement relevé en ce qui concerne le basculement des offres de formation qui sont devenues professionnalisantes. Toutefois, si la mise en œuvre est bien en marche dans les entités à effectifs réduits, elle pose quelques problèmes dans les établissements à gros effectifs. D’une manière générale, la mise en œuvre réussie du système LMD nécessite de meilleures conditions d’encadrement des apprenants, la construction d’infrastructures en nombre plus important et leur équipement en matériels didactiques modernes, la mise aux normes de la bibliothèque universitaire sans occulter le recours aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Nous nous employons à tout cela dans la limite des moyens du Rectorat. Tout au moins, nous pouvons nous frotter les mains pour les efforts faits pour doter l’UAC de Zones-Masters, c’es-à-dire, des espaces avec des salles de cours modernes en matériaux préfabriqués que nos braves diplômés du Service des Volontaires de l’UAC ont montés avec beaucoup de professionnalisme et de doigté. Le CODIR a également abordé la gestion des notations dans le cadre des examens, l’amélioration du service des relevés de notes, la gestion harmonisée des heures supplémentaires et des heures de vacation, les conditions d’évaluation, les conditions de passage, les conditions de recrutement des étudiants boursiers selon le système LMD, etc. Notre objectif est d’offrir les meilleures conditions de formation à notre jeunesse, fer de lance du développement de la Nation. Albert EINSTEIN a indiqué à juste titre : « Si vous voulez avoir une belle vie, liez-la à un objectif, pas aux gens ou aux choses ».

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Epidémiolo-gie des virus des plantes, racines et tu-bercules : le projet Wave-Bénin pour la préservation de la sécurité alimentaire

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codir du 28 mai 2015 a l’Enam : appEl a l’harmonisation dE la misE En œuvrE du systEmE lmd

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conférence à l’unEsco : «Enseignement supérieur et numérique: quelles attentes pour les sociétés africaines ?»

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Serge A. ATTENOUKON

codir du 28 mai 2015 a l’Enam : appEl a l’harmoni-sation dE la misE En œuvrE du systEmE lmd Le CODIR a eu lieu à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) sur le Campus Universitaire d’Abomey-Calavi. Le prin-cipal dossier débattu par les membres était : l’harmonisation de la mise en œuvre du système LMD. La principale décision issue de cette réunion est la réduction des frais de reprise d’Unité d’Enseignement (UE). Ainsi, ces frais, initialement, de 7500F dans les Ecoles et de 3500F dans les Facultés classiques sont ramenés à 3000F par UE dans toutes les entités de l’UAC.

La phase protocolaire d’accueil des membres du CODIR, à leur arrivé a été observée, comme à l’accoutumée. Les apprenants bien disposés, ont formé une haie d’accueil

scandant des slogans et ovationnant les arrivants. Un petit comité d’accueil se chargeait, en bonne intelligence avec des hôtesses (apprenantes improvisant pour la circonstance ce rôle), de diriger les participants jusqu’à la salle de conférence. A son arrivée sur les lieux où attendaient déjà les deux Vice-Recteurs, le Secrétaire général et l’Agent comptable de l’UAC, le Recteur a été accueilli par un tonnerre d’applaudissements. Après les salutations d’usage sur la cour et dans la salle destinée au CODIR, il n’a pas tardé à lancer les travaux. Une fois la proposition d’ordre du jour adoptée, le présent compte-rendu présente le résumé des différentes interventions. Le CODIR, se penchant essentiellement sur l’harmonisation de la mise en œuvre du Système LMD à l’UAC, c’est le 1erVice-Recteur chargé des Affaires Académiques et de la Recherche Universitaire qui a présenté le tableau global de la mise en œuvre du LMD dans les différents Etablissements. Il a abordé tour à tour la gestion des notations dans le cadre des examens, l’amélioration du service des relevés de notes, la gestion harmonisée des heures supplémentaires et des heures de vacation, les conditions d’évaluation, les conditions de passage, les conditions de recrutement des étudiants boursiers selon le système LMD, etc. Chaque responsable d’entité s’est alors prononcé sur la situation de la mise en œuvre du LMD dans son établissement.La FLASH/UAC : le Professeur Flavien GBETO a notamment exposé au CODIR la décision de grève des étudiants depuis plus d’un mois suite à l’option retenue par le Décanat et le Conseil Pédagogique de ne plus poursuivre avec l’organisation de trois sessions d’examen par an et qui pose un sérieux problème amenant à passer le plus clair du temps à faire des examens plus qu’à enseigner. Avant même la finalisation des décisions du CODIR-Flash, les étudiants, ont déclenché un mouvement de grève illimitée sans passer par une grève d’avertissement. « Ce que nous avions proposé est de faire mettre en place des mesures d’accompagnement définies par une commission qui a été mise sur pieds. Le Recteur et les partenaires sociaux les ont reçus, mais à chaque fois, c’est toujours eux qui veulent avoir raison : nous voulons la session de remplacement ou rien. Aussi, ont-ils pris l’habitude de profaner les lieux avec des excréments, en urinant là où il ne fallait pas, en déposant des branchages un peu partout, en mettant de la colle « super

glue » dans les cadenas. En grève depuis le 15 avril, ils ne veulent écouter personne. Les examens du premier semestre sont complètement finis » a-t-il confirmé. A la FLASHd’Adjarra, la situation est encore plus grave avec des étudiants prêts à en découdre avec la police. Ils ont même barricadé les bureaux du Doyen et du personnel administratif. En ce qui concerne le service de la délivrance des relevés et notes, le Doyen de la FLASH-UAC, le Professeur Flavien GBETO a indiqué que la plupart des entités utilisent le logiciel Excel pour le traitement des résultats mais les services concernés suivent déjà des séances de formation sur le logiciel OKAPI à l’initiative du 2e Vice-Rectorat. Il a souligné qu’il n’y a pas de frais de reprise à la Flash. FLASH-APLAHOUE : difficultés dans la mise en œuvre du système LMD. Les enseignants n’en ont pas toujours la même compréhension. La mise en stage des apprenants est également un gros souci.L’IRSP : à l’IRSP qui est très en avance dans la mise en œuvre du système LMD, tout se passe relativement bien. Aucune dif-ficulté jusque-là en ce qui concerne le redoublement ou les ex-clusions. Le premier semestre est déjà complètement validé, les apprenants se préparent pour le stage et la date des pro-chaines soutenances de mémoires est déjà connue. Les rares difficultés résident dans le manque de célérité dans le retour des copies à corriger comme la plupart des enseignants vien-nent en mission d’enseignement. L’ENEAM : les résultats du premier semestre déjà validés avec une proportion avoisinant 10% de taux de réussite. Les adap-tations sont en cours pour trouver une modalité de calcul des moyennes afin de classer les apprenants par ordre de mérite à la fin des examens et ce, pour répondre au besoin des entre-prises et des recruteurs qui s’intéressent aux meilleurs et aux majors de promotion. La FSS : de toutes les entités de la FSS, seule l’UFR de Nutrition a véritablement pris le train du LMD depuis 5 ans avec déjà deux promotions de Licence (note de passage, 12 par UE). La barre de passage est de 12 ici alors qu’ailleurs, elle est de 10. D’où, en médecine, nous avons ramené la moyenne de passage à 10. L’enjambement à partir de 85%. Les résultats étaient critiques et le palliatif a été trouvé avec les examens de remplacement. En guise de passerelle, une mission dépêchée à Lomé a révélé que chez eux, le passage est à 10, l’enjambement à 60% des EU et pourtant, les apprenants répètent plusieurs années de suite. Globalement, au niveau de la FSS, la validation des règlements pédagogiques au niveau de toutes les entités est en voie de finalisation en vue d’une harmonisation des meilleures pratiques sur l’ensemble de la FSS. La FSA : la FSA est dans le LMD depuis 2008. Tout se fait conformément à l’arrêté du Ministère organisant le LMD. 7500F CFA à payer par reprise d’UEA. La lenteur dans le retour des copies à corriger est une difficulté et nous n’avons de cesse de sensibiliser les collègues. Réouverture du cycle d’Ingénieur. La FASEG : Les frais de reprise par UE sont fixés à 3500F CFA. Nous avons déjà fini tous nos enseignements des deux semestres. Les examens prévus pour le samedi 23 mai dernier ont été perturbés par les étudiants qui tiennent à imposer

L’équipe rectorale au complet présente au CODIR

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leur propre calendrier des examens sans oublier les velléités constantes d’insécurité du genre de l’incendie qui a eu raison du service de scolarité de la FASEG il y a déjà deux mois.La FAST : Manque d’enseignants de mathématiques, de physique et de chimie. Difficulté pour la mise en stage des apprenants des licences professionnels. Manque cruel de techniciens de laboratoire (1/1000 pour le moment), manque de laboratoire, de matériel didactique. Un problème très important de grève perlée des étudiants ayant quasiment plombé le premier semestre. A la date d’aujourd’hui, les enseignements du premier semestre sont terminés. L’IFRI : premier semestre terminé et résultats communiqués. Difficultés au niveau de l’enjambement et du redoublement. L’INMeS : mise en œuvre effective du LMD. Cycle Licence en cours et ouverture imminente du cycle Master. Principal pro-blème : absence d’enseignants permanents de l’INMes. La va-cation occasionne des difficultés budgétaires. Problème aussi de supervision des stages en zones rurales et du déplacement des enseignants vacataires en zones rurales. La note passable et la moyenne de passage sont fixées à 12/20.EPAC : Il a été décidé d’appliquer le système LMD en commençant par les Licences. L’INJEPS : LMD applicable depuis 2010 en Licences et Masters professionnels. Programme en cours de restructuration et tables de spécification en cours d’adoption. Le plus gros problème : concerne les sorties pédagogiques sans moyens de déplacement. Souhait d’un bon logiciel pour le calcul des notes. L’ENAM : application progressive par promotion du LMD.Sortie de la dernière promotion de l’ancien système cette année. Le premier semestre sans problème, les résultats déjà proclamés et taux de succès en hausse. Innovations : le programme de tutorat, correction en pool et sur place. Souci de logiciel de calcul des résultats. Problématique de la note de conduite. Rat-trapage sans frais. CIPMA : Rien à signaler au plan pédagogique sauf des difficultés avec le compteur d’électricité de la SBEE. Les responsables étudiants (FNEB, UNEB, UNSEB) : ce système crée des soucis financiers au niveau des étudiants qui doivent payer lors des enjambements. Nous souhaitons également une harmonisation de la mise en œuvre au niveau de tous les établissements. Nous plaidons pour que les coûts soient revus à la baisse. Invitent les Décanats et Directions à mieux respecter l’Arrêté rectoral fixant les frais de délivrance des pièces. Quel pourcentage de diplômés arrive-t-il à s’insérer professionnellement ? Les partenaires sociaux (SNES, SYNARES,SYNAPATSU): LMD, un problème national. Ils ont déploré certains comportements des étudiants suite à leur réaction après le séminaire de Grand-Popo. Ils sont revenus sur la question de la nécessité de faire le bilan de la mise en œuvre du système LMD. Il faut un séminaire-atelier national d’harmonisation du LMD. Les difficultés se posent par rapport aux infrastructures au niveau des Facultés à gros effectifs. Ils ont félicité l’Equipe rectoral pour le séminaire de Grand-Popo et ont formulé le souhait qu’il y ait une suite en vue de la rencontre nationale. Par ailleurs, ils ont invité les responsables d’étudiants et les étudiants à un minimum de confiance en leurs enseignants et en leurs autorités décanales, surtout en guise de mesure de sortie de crise de la grève qui prévaut à la FLASH. La mise aux normes de la bibliothèque universitaire et de l’Internet ont été cités comme deux grands préalables à l’application du système LMD qui pose plus problème dans les entités à gros effectifs. Est-ce

que le personnel administratif est suffisamment informé pour le rôle à jouer dans sa mise en œuvre ? Synthèse duRecteur : c’est un cycle d’atelier et donc Grand-Po-po n’est pas une fin en soi. C’est un premier pas et nous devons coûte que coûte poursuivre pour des résolutions sur chaque point progressivement par rapport aux différents problèmes que pose le système LMD. Le taux d’échec élevé dans les fa-cultés et surtout dans les écoles devient inquiétant. Il n’est pas admissible que les entités descendent leurs standards d’excel-lence. C’est un label. Il faut trouver la solution dans les cours préparatoires. Le LMD, c’est pour éviter trop de chômeurs qui ne savent quoi faire. Raison pour laquelle toutes les formations sont à professionnaliser. Deux questions ont été soumises au vote du CODIR par le Rec-teur : (i) faut-il faire payer les enjambements ? (ii) Et si oui, à quel taux harmonisé et sans discrimination entre Faculté et Ecole ? A ces sujets, il a été retenu le principe du paiement des frais d’enjambement. Le taux harmonisé retenu est de 3000F CFA sur toute l’UAC et ce à partir de la rentrée 2015-2016. Il a été retenu l’élaboration et la mise à disposition des nouveaux étudiants des syllabus et des offres de formation de chaque établissement ainsi que la mise à disposition du Règlement pédagogique. Le CODIR a souligné la nécessité d’indiquer sur les relevés de notes l’année de validation des crédits. Il a été décidé un travail de réflexion sur les possibilités de passerelles aussi bien au sein des entités et avec les autres entités en vue d’offrir plus de perspectives ou d’issues de secours aux étudiants en difficulté dans une formation. Aussi a-t-il été retenu le principe de la reddition des comptes après les réunions dans les 72heures. Divers autres sujets ont été débattus, pêle-mêle, en divers :

Le point sur les rétrocessions : le point de ce qui est déjà - reçu et du reste à rétrocéder est prêt au niveau de l’Agence comptable du Rectorat. la FSS manque de personnel, c’est le même qui intervient - à la faculté de médecine de Parakou, de Porto-Novo et à l’INMes ;Interdiction de payer des primes de formation aux - enseignants permanents en poste dans les entités concernées pour les Licences ;Evitez la massification dans les Masters ;- Que les autorités décanales prennent leur responsabilité en - ce qui concerne le retour en retard des notes (correction des copies) ;Nécessité de faire un bilan du recrutement des étudiants - boursiers des écoles et institut au niveau du Ministère et non plus par test.

Fin du CODIR à 15h17mn.

Présence effective des trois responsables (ici au fond sur la photo) de la FNEB, de l’UNEB et de l’UNSEB

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Les exigences du monde actuel contraignent le milieu de l’enseignement supérieur et de la

recherche à amorcer des réformes tant institutionnelles que pédagogiques. C’est pourquoi, du 08 au 12 juin 2015, a été organisé à l’immeuble des tours jumelles de Calavi un atelier de formation du personnel des universités publiques du Bénin sur les méthodes de préparation et de réalisation d’un audit interne ou auto-évaluation, démarche qualité. C’est en présence du 1er Vice-Recteur de l’UAC, Professeur Maxime da CRUZ et du Directeur du Bureau Afrique de l’Ouest de l’Agence Universitaire de la Francophonie, le professeur Jemaiel BEN BRAHIM que cet atelier a été lancé. Cette formation s’inscrit dans la perspective d’un accompagnement des responsables des Universités publiques en vue de la modernisation du système d’enseignement supérieur et de la recherche. Au début de cette cérémonie, l’occasion a été donnée au Professeur Jemaïel Ben BRAHIM de faire son allocution. Selon lui, L’Assurance

Impératif d’assurance qualité à l’UAC : le personnel des universités formé à l’autoévaluation par l’AUFL’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) ont organisé le lundi 8 juin 2015, à la salle de conférence de l’ASMAB à Abomey-Calavi, un atelier de formation du personnel des universités sur les méthodes de préparation et de réa-lisation d’un audit interne ou autoévaluation, démarche qualité. Cet atelier, qui a duré trois jours, a permis de renforcer les compétences des acteurs de l’enseignement supérieur du Bénin en général et ceux de l’Université d’Abomey-Calavi en particulier. C’est le 1er Vice-recteur de l’UAC Maxime da CRUZ, en présence du Directeur régional de l’AUF, le professeur Jemaiel BEN BRAHIM et du représentant du Directeur général de l’enseignement supérieur, qui a présidé la cérémonie d’ouverture.

Brice HOUMBIE

qualité repose entre autres sur l’auto-évaluation. Laquelle auto-évaluation est un outil d’aide à la décision qui fait émerger les changements nécessaires et qui dégage les voies d’amélioration de l’institution afin qu’elle s’adapte aux mutations du monde. Poursuivant son propos, il a également ajouté que le renforcement des capacités des responsables s’inscrit dans une démarche constructive qui vise à renforcer les compétences des acteurs de l’enseignement supérieur du Bénin en général et ceux de l’Université d’Abomey-Calavi en particulier en matière d’Assurance Qualité et Auto-évaluation.

Avant de procéder au lancement des travaux, le 1er Vice-Recteur, Professeur Maxime da CRUZ, a expliqué que le pre-mier pas de toute démarche qualité est l’auto évaluation qui elle-même se base sur la collecte et le traitement de don-nées statistiques sur les actions d’une institution. Aussi, l’UAC a-t-elle très tôt compris l’importance de données fia-bles pour sa planification. C’est pour-quoi depuis 2012, elle s’est engagée

dans une démarche qualité à travers la mise en place d’un Centre de Pédagogie Universitaire et d’Assurance Qualité.

Après cette cérémonie protocolaire, l’atelier proprement dit a démarré.

Le préalable à cette importante activité a été la présentation interactive du Pro-fesseur KOUMARE sur la méthodologie qui sera adoptée tout au long de cette formation. A cette occasion, 3 groupes de travail ont été constitués.

Au total 9 modules de formation ont été exécutés. Le module, programmé pour la première journée intitulé « Introduc-tion à la démarche qualité dans l’en-seignement supérieur » a été déroulé par le Professeur KOUMARE. Les parti-cipants ont suivi avec intérêt ce module qui a mis en exergue la notion de Qua-lité et de Démarche qualité, le but, les objectifs et les étapes essentielles de la démarche qualité. Les notions : Audit, Evaluation, Accréditation et Assurance qualité ont également été abordés avec une forte adhésion des participants.

Les travaux de la journée du 9 juin

Photo de famille de la cérémonie d’ouverture

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ont été abordés autour de deux présentations relatives à l’« Initiation à la gouvernance » et « La Cellule Interne d’Assurance Qualité ». Elles ont été respectivement assurées par les Professeurs Jean Sylvain BONNY et KOUMARE.

La première communication, animée par le Professeur Jean Sylvain BONNY, a permis de retenir essentiellement que : (i) l’Enseignement Supérieur s’oriente de plus en plus vers un système de gouvernance dans lequel les forces du marché et les pouvoirs de l’État s’associent selon des modalités nouvelles dont l’Assurance Qualité est le socle ; (ii) l’État et tous les acteurs de terrain doivent adopter des politiques qui favorisent les objectifs nationaux et internationaux afin de fournir des incitations pour stimuler l’amélioration continue et mobiliser les ressources nécessaires pour atteindre les objectifs en matière d’enseignement supérieur.

La seconde communication, présentée par le Professeur KOUMARE, a fait le tour d’horizon de la démarche à suivre pour mettre en place une Cellule In-terne d’Assurance Qualité (CIAQ). Elle a également mis l’accent sur la place prépondérante de la CIAQ dans la dé-marche qualité. La principale recom-mandation a été l’exhortation de toutes les entités des Universités Publiques à créer leur Cellule Interne d’Assurance Qualité (CIAQ) dans un délai d’un mois aux termes de cette formation afin d’as-surer et de garantir la qualité de l’ensei-gnement et de la recherche dans leurs institutions respectives. Le clou de cet-te communication a été la réalisation de travaux de groupe sur l’élaboration d’un document administratif portant création, mission, organisation et fonc-tionnement d’une CIAQ. Les résultats de ces passionnants travaux ont été présentés et discutés en plénière. Les formateurs ont apprécié la qualité des projets élaborés et ont fait des remar-ques et suggestions pertinentes dans le sens de leurs améliorations.

Les enseignements de la troisième journée, dispensés par le professeur Jean Sylvain BONNY, se sont articulés essentiellement autour de trois modules.

S’agissant du module 1 intitulé : « Les outils d’une auto-évaluation : Partie I : Roue de Deming, Remue-méninges,

diagramme Causes-Effet et les Cinq Pourquoi », il présente un certain nom-bre d’outils d’autoévaluation tels que : (i) la Roue de Deming qui est un outil basé sur le PDCA (Plan, Do, check, Act) c’est-à-dire Prévoir-Faire-Vérifier et Améliorer. Ce PDCA ne s’applique pas uniquement dans le cadre des Institu-tions d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR), mais peut également servir dans la vie quotidienne ; (ii) Re-mue-méninge : il est un moyen pour les groupes de générer très rapidement le maximum d’idées en mettant à profit la dynamique du groupe et la créativité des participants ; (iii) le diagramme Cau-ses-Effets encore appelé diagramme d’Ishikawa, du nom de son inventeur, permet, à partir d’un effet considéré comme problème, de redescendre aux causes. Pour ce faire on peut se ser-vir de la méthode des « 5M » ou des « 7M ». il faut également souligner que le diagramme d’Ishikawa est à nuancer avec l’arbre à problèmes ; (iv) La mé-thode des «Cinq Pourquoi» permet de remonter jusqu’aux causes premières d’un problème en posant la question du Pourquoi 5 fois de suite.

Faisant suite au 1er, le deuxième mo-dule intitulé : « Les outils d’une autoé-valuation : Partie II : analyse SWOT, QQCOQPC, outils statistiques et réfé-rentiels » présente également un cer-tain nombre d’outils à savoir : (i) l’ana-lyse SWOT qui consiste à identifier les forces et faiblesses, les opportunités et menaces d’une institution en vue d’améliorer la qualité de ses produits et services ; (ii) la méthode du QQCQPC est une suite de questions permettant de cerner le plus complètement possi-ble un problème. Il s’agit de se poser les questions Quoi ? Qui ? Comment ? Où ? Quand ? Pourquoi ? Combien ?

Enfin le troisième module intitulé : « Les référentiels CAMES » s’appuie sur un standard structuré autour des points essentiels tels que les domaines d’ap-plication, les références normatives, les termes et définitions et les lignes directrices. Les travaux des deux der-nières journées étaient conduits par le Professeur Papa GUEYE à travers trois modules.

Dans sa première communication inti-tulée « la réalisation d’une autoévalua-tion : Partie I : objectifs, procédures », il a mis l’accent sur les 4 principaux

objectifs dont il faut absolument tenir compte dans cette démarche. Il s’agit : (i) d’effectuer des examens d’autocriti-que ; (ii) d’initier un processus d’amé-lioration de la qualité en instaurant une dynamique de correction, de ren-forcement et adopter une stratégie de développement ; (iii) de faire maîtri-ser par l’institution les procédures de mesure, de garantie et d’amélioration de la qualité ; (iv) de fournir une base à l’évaluation externe et aux requêtes de financement. Ensuite, il a exposé la procédure conduisant à la réalisation d’une autoévaluation. Il s’agit : (i) de se baser sur les outils des référentiels, des questionnaires, des outils de pla-nification et d’analyse (le SWOT, Roue Deming…) ; (ii) de mettre en œuvre une politique d’évaluation au sein de l’institution ou par le programme selon son dispositif interne, ses missions ; (iii) d’avoir une agence nationale, interna-tionale / CAMES ; (iv) de déclencher la procédure qui consiste à prendre une décision formelle de la part des auto-rités des établissements ou des respon-sables des programmes ; (v) d’attribuer les responsabilités.

Poursuivant sa communication, le Pro-fesseur a proposé la mise en place d’un comité de pilotage composé de 05 à 10 personnes tenant compte de tou-tes les parties prenantes. Le président du comité doit avoir certaines quali-tés telles que : une expérience avérée, une connaissance de l’institution ou du programme. La Cellule Interne d’Assu-rance Qualité appuie alors le processus dans le but du respect des procédures et est représentée au sein du comité. Elle peut être aussi le responsable de la rédaction du rapport. Les autorités de l’institution ou du programme quant à elles doivent assurer la caution admi-nistrative, fournir les moyens, endosser le rapport et veiller à la mise en œuvre des recommandations issues du pro-cessus et de l’exploitation du rapport.

Ainsi donc la collecte des données, le système d’information, les entrevues, les enquêtes, les revues documentai-res, l’exploitation, le traitement, etc. sont autant de moyens pour réaliser une auto-évaluation parfaite.

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Kola PAQUI

Pour le porte-parole de l’Intersyndicale, le Professeur Fulgence AFOUDA, les trois universités ont été créées pour

satisfaire à des intérêts électoralistes. Il en tient pour preuve le fait que la création des-dites universités est intervenue à la veille de la campagne électorale des législatives de 2015. Mais les syndicalistes ont d’autres rai-sons pour dénoncer l’ouverture de ces univer-sités. C’est ainsi que le Professeur Fulgence AFOUDA a précisé que ce sont des universités créées pour regrouper des centres universi-taires existants qui avaient déjà de multiples problèmes comme le manque d’infrastructu-res et l’insuffisance d’enseignants. A propos précisément de l’insuffisance d’enseignants, les efforts du gouvernement pour en recru-ter ne comblent pas les besoins. Ces recrute-ments sont en plus contraires aux normes, a-t-il précisé. Pour cause, il a expliqué que l’Etat a pris l’initiative de recruter 100 enseignants pour les universités par an pour combler le déficit de quelques 2500 postes. Cet effort du gouvernement a tout l’air d’une goutte d’eau dans la mer selon l’Intersyndicale. Les 100 enseignants recrutés, par exemple en 2015, l’ont été pour les anciennes universités, mais ils sont maintenant repartis entre celles-là et les trois nouvelles. Mais les syndicalistes jugent lesdits recrutements contraires aux normes établies. Ils n’auraient pas respecté la procédure requise. En principe, a précisé le responsable syndical Fulgence AFOUDA, ce sont respectivement les Départements des Facultés et Ecoles, les Comités scientifiques sectoriels des entités puis le Conseil scienti-fique de l’Université qui étudient les dossiers des candidats, les valident pour soumettre la

La création des nouvelles universités publiques béninoises ne répond pas aux normes et certains recteurs nommés à leur tête ne sont pas qualifiés pour les diriger. C’est la substance du message de protestation de l’Intersyndicale des Universités Nationales du Bénin délivré au cours d’une conférence publique à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) le jeudi 21mai 2015. Face à la presse et soutenus par une vingtaine de collègues, les responsables de l’Intersyndicale ont porté à l’attention de l’opinion les irrégularités qui entachent, à leurs yeux, la création des nouvelles universités à Porto-Novo, Natitingou et Lokossa.

liste des méritants au Ministère en charge de la Fonction publique. Cette méthode a gagné du crédit auprès du Ministère en charge de la Fonction publique. L’Intersyndicale ne com-prend pas alors pourquoi le Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur a fait changer des noms dans la liste de candidats soumise cette année par les Conseils scientifiques.

Appréciation du cas du Recteur Jean-Claude HOUNMENOULors de la conférence publique, le porte-parole de l’Intersyndicale des universités nationales du Bénin s’est longuement attardé sur la no-mination du Recteur de la jeune université de Porto-Novo. Dans une lettre ouverte datant du 15 mai, ses collègues avaient déjà dénoncé la nomination de Dr Jean-Claude HOUNMENOU pour deux raisons. D’une part, il n’est pas qua-lifié pour ce poste. Avec son grade de Maître de Conférences, il ne serait pas habilité à diriger une université comprenant des entités ayant à leur tête des professeurs titulaires. D’autre part, le Recteur désavoué faisait l’objet de dé-nonciations quand il était Directeur de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de Porto-Novo et une procédure pour sa rétrogradation était en cours.L’intersyndicale menace alors d’autres mouve-ments d’envergure si les irrégularités dénon-cées ne sont pas corrigées «sans délai». Une prochaine assemblée générale décidera de la suite à donner au mouvement si rien n’est fait a-t-il martelé. L’heure n’est plus au dialogue, a averti le Professeur AFOUDA. Car avant ladite conférence de presse, une session de la com-mission du dialogue social n’avait pas trouvé de solutions aux problèmes soulevés.

Réponse de la Task-Force Ouémé /Plateau à l’intersyndicale des universitésDans une lettre ouverte adressée au Vice Premier Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique le 15 mai 2015, l’Intersyndicale a dénoncé des agissements contraires aux principes fixés et propres aux universités au Bénin. Elle a fait allusion aux cas récents de recrutement des enseignants, la nomination des Recteurs et surtout celui de l’université de Porto-Novo, Dr Jean-Claude HOUNMENOU. Task Force Ouémé /Plateau s’est insurgée contre cette dénonciation et a félicité plutôt le Vice Premier Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Professeur François A. ABIOLA. En effet, c’est par un point de presse organisé au Jardin des plantes et de la Nature de Porto-Novo, le vendredi 29 mai 2015 que Task force a voulu se faire entendre. De la déclaration liminaire, on retient que le Task Force a fait un retour dans l’histoire de la création des universités au Bénin. Ainsi la question de la première université du Dahomey qui aurait été destinée pour Porto-Novo en 1970, détournée à Abomey-Calavi et qui a servi de pôle de développement pour cette ville, a été abordée. Task-force Ouémé/Plateau juge les membres de l’Intersyndicale des universités trop jeunes en son temps pour savoir les amertumes avalées par les populations de l’Ouémé à l’époque. Pour lui, depuis lors, Porto-Novo est restée la seule capitale au monde sans institutions universitaires malgré la réparation demandée par toutes les générations de citoyens de la région Ouémé/Plateau. En ce qui concerne la nomination du nouveau Recteur proposé pour l’Université de Porto-Novo, Task-Force a fait comprendre que l’Intersyndicale parle de fautes lourdes sans autres précisions. Ainsi, il estime que seul le grade académique peut justifier le retrait de cette proposition et en laisse l’entière responsabilité à l’autorité ministérielle. Task-Force qualifie cette lettre ouverte de l’intersyndicale des universités, d’acte de défiance à l’endroit de l’autorité ministérielle. Il considère que le gouvernement actuel a réparé une injustice historique en créant l’Université de Porto-Novo. C’est pour cela qu’il en est reconnaissant au Président de la République et a salué le Vice Premier Ministre ABIOLA pour sa combativité et son courage politique. Il est à noter que Task-Force est une association des fils et filles des départements de l’Ouémé et du Plateau née pour la défense des intérêts de ces deux départements.

réactions au sujet de la création des nouvelles universi-tés publiques : des irrégularités dénoncées

Le SG du SYNARES, le Professeur Fulgence AFOUDA pendant sa communication

7c a m p u s à l a l o u p e

L’association des secrétaires généraux des universités du Bénin a vu le jour le jeudi 7 mai 2015. Les cinq membres du bureau exécutif ont été présentés aux autorités universitaires dans l’Amphi Houdégbé de l’Université d’Abomey-Calavi. L’objectif de ce creuset est de permettre aux différents responsables des universités du Bénin de se retrouver pour discuter des défis liés à leurs établissements et de les relever ensemble.

Le Dr Léon Bani BIO BIGOU, Secrétaire général de l’Université d’Abomey-Calavi est l’initiateur de cette association. Pour lui, plusieurs objectifs spécifiques sous-tendent la création de l’organisation. Il s’agit, entre autres, de la définition d’une politique d’échanges, du renforcement de la collaboration et de la mise en commun des compétences des secrétaires généraux des universités membres. La mise en commun d’actions de formation professionnelle continue et adaptée à l’évolution de l’enseignement supérieur et de la recherche

l’association des secrétaires Généraux des universités du Bénin (asGuB) portée sur les fonds baptismauxL’Association des Secrétaires Généraux des Universités du Bénin (ASGUB) a été officiellement lancée le Jeudi 7 mai 2015 sous la houlette du 2ème Vice-Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), le Professeur Souaïbou FAROUGOU. Porté sur les fonts baptismaux à l’Amphi Houdégbé de l’Université d’Abomey Calavi, cette association s’appuie sur le Réseau africain des secrétaires généraux des universités franco-phones. Elle a pour but de regrouper les secrétaires généraux des universités pour des échanges et le partage d’expériences. Il sera essentiel-lement question de diagnostiquer les maux dont souffrent les universités et de proposer des approches de solutions.

Serge A. ATTENOUKON

scientifique et l’organisation de colloques thématiques font partie également des ambitions de la toute nouvelle association.

L’association contribuera aussi à faire évoluer les réflexions sur le sort difficile réservé aux établissements privés notamment en matière de reconnaissance de diplômes. «Beaucoup d’établissements privés éprouvent des difficultés dans ce domaine là», a reconnu Dr Léon Bani BIO BIGOU. «L’association que nous sommes en train de mettre en place aura pour rôle de diagnostiquer les différents maux qui minent les rapports entre le public et le privé, les maux dont souffrent les privés aujourd’hui par rapport à la délivrance et à la reconnaissance des diplômes», a-t-il insisté.

Cette association sera présidée par le Secrétaire général de l’UAC, le Professeur Léon Bio BIGOU.

Enfin, il sera question de faire un exa-men de stabilisation du pré rapport par le comité de pilotage, la rédaction finale, et la transmission du rapport aux autorités responsables.

En ce qui concerne sa deuxième com-munication dont le titre est : « La réa-lisation d’une autoévaluation : Partie II : rapport d’autoévaluation », le pro-fesseur Papa GUEYE a expliqué qu’à ce niveau, il faut retenir essentiellement 5 points à savoir : (i) la forme du rap-port ; (ii) le contenu du rapport ; (iii) la répartition des responsabilités ; (iv) les méthodes de rédaction ; (vi) les ca-ractéristiques d’un bon rapport.

Enfin le dernier module qu’il a pré-senté a porté sur le Guide d’auto-éva-luation. Le Professeur GUEYE a indi-qué que le Guide d’autoévaluation est l’ensemble des informations, des indi-cations et des recommandations qui

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réactions au sujet de la création des nouvelles universi-tés publiques : des irrégularités dénoncées

concourent à garantir le bon déroule-ment de l’autoévaluation. Il a ensuite énuméré et expliqué les rubriques devant figurer dans un guide d’autoé-valuation. Il s’agit de : objectifs, outils, répartition des responsabilités, sensi-bilisation et engagement des acteurs, méthodologie, position vis-à-vis des standards et rapport d’autoévalua-tion.

Notons qu’à la fin de chaque module de formation, des travaux de groupes ont été donnés puis les résultats discutés et adoptés en plénière pour une meilleure appropriation des thèmes et concepts.

Au terme de cet atelier, l’AUF espère avoir renforcé les capacités des participants qui devront contribuer à la mise en œuvre de l’assurance qualité au sein de leurs différentes institutions. Aussi, les résultats issus

de cette formation vont-ils permettre aux décideurs d’adopter et de mettre en œuvre des politiques et stratégies efficaces au sein des instituts, écoles ou facultés.

A l’occasion de la cérémonie de clôture des cinq jours de cet atelier de formation, le représentant des experts, dans son intervention, a fait la synthèse et l’évaluation des travaux puis a qualifié les participants en des termes élogieux. S’agissant des représentants des participants, ils ont unanimement reconnu la pertinence de la formation et ont émis le vœu que de telles initiatives soient davantage pérennisées. L’allocution du 1er Vice Recteur Maxime da CRUZ a mis fin aux travaux.

8V e i l l e s c i e n t i f i q u e

(Source Educaction )Quelques résultats de recherches appliquées dans les laboratoires de l’UAC

Epidémiologie des virus des plantes, racines et tubercules : le projet Wave-Bénin pour la préservation de la sécurité alimentaire

D’un coût global de 3 millions de dollars, le Projet « Epidémiologie des virus des plantes,

racines et tubercules en Afrique de l’ouest » (Wave), financé par « Bill et Melinda Gates Foundation » est une initiative mise en œuvre par des chercheurs de six pays de l’Afrique de l’Ouest. Constituant une véritable nuisance pour les plantes et tubercules des producteurs africains, ces chercheurs ont initié ce projet pour freiner et anticiper sur les effets dévastateurs de ce virus. Présent en Afrique de l’Est, ce virus est actuellement en migration vers

les pays ouest africains. Le Bénin, le Togo, le Nigéria, le Burkina-Faso, le Ghana et la Côte-d’Ivoire sont les pays impliqués dans ce projet dont la phase pratique sera composée de la formation des producteurs, de la création, de la réfection et de l’équipement des laboratoires. « Nous avons voulu faire de la prévention, dans une approche sous-régionale car les virus n’ont pas de frontière. Ce virus peut détruire toutes sortes de productions », a expliqué le Dr Justin PITA, coordonnateur régional du projet, dans son allocution de lancement. Soulignant le bien fondé de ce projet, le Professeur Félix HOUNTONFINDE, Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques (FAST), a développé le bienfait que ce projet peut apporter à chaque citoyen. Les maladies dues aux virus et autres pathogènes, poursuit-il, freinent l’essor de la filière tubercule. « Pour cette raison, ce projet qui sera dirigé par une équipe pluridisciplinaire sous-régionale, dans un esprit de mutualisation, est un succès qu’il faut soutenir, » a-t-il indiqué.

« Ces jeunes chercheurs se sont inspirés des problèmes d’agriculture de leurs milieux, pour innover et mettre sur pied ce projet qui est financé à trois millions de dollars américains. C’est ce pas que les scientifiques doivent suivre pour être utiles dans leurs milieux et c’est ça le vrai développement ; il faut s’investir dans la recherche», a encouragé le Recteur Brice SINSIN, qui a trouvé noble cette démarche de recherche qui vient combler un vide dans le domaine agricole.

Pour le coordonateur national dudit projet, le Professeur Corneille AHANHANZO GLELE, les recherches dans le cadre de ce projet commenceront par le manioc pour le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire et la patate pour le Burkina Faso. Il a exposé dans sa présentation que les pathologies liées au manioc sont peu ou pas connues des producteurs et chercheurs. Selon lui, les études ont révélé que c’est une espèce de mouche qui est vectrice du virus. Avec ses travaux, il a pu donner de l’aide à quelques producteurs. «Nous avons voulu faire de la prévention, dans une approche sous-régionale car les virus n’ont pas de frontière. Ce virus peut détruire toutes sortes de productions», a-t-il conclu.

Le Professeur Corneille AHANHANZO GLELE

Sous le parrainage du Professeur Brice Augustin SINSIN, Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, le projet sur l’Epidémiologie des virus des plantes, racines et tubercules en Afrique de l’Ouest (West African Virus Epidemio-logy) a été lancé le vendredi 29 mai 2015. C’était en présence de plusieurs enseignants et chercheurs ouest-afri-cains et des apprenants. Serge A. ATTENOUKON

9c o o p é r a t i o n

discours de la directrice générale de l’unEsco, irina BoKova, à l’occasion de la fermeture du Forum mondial sur l’éducation 2015 à incheon (république de corée), le 21 mai 2015.

Directrice générale de l’UNESCO, Irina BOKOVA

Excellence M Hwang Woo-yea, Vi-ce-Premier ministre de la Républi-que de Corée,

Mme Michaëlle Jean, Secrétaire générale de l’Organisation Inter-nationale de la Francophonie,

Mme Julia Gillard, Présidente du Conseil d’administration du Parte-nariat mondial pour l’éducation,

Excellence M Mohammed Amr, Président du Conseil exécutif de l’UNESCO,

Mme Susan Hopgood, Présidente de l’Internationale de l’Education

M. Kishore Singh, Rapporteur spé-cial pour le droit à l’éducation,

M. Georg Kell, directeur exécutif du Pacte mondial, Partenaires des Nations Unies,

Mme Amina Mohammed, Conseillère spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour la planifi-

cation du développement après 2015,

Mesdames et Messieurs les Ministres, Mesdames et Messieurs,

Nous attendions ce moment de-puis longtemps, et nous avons tous beaucoup travaillé pour y parvenir. C’est un moment historique, dont on dira, dans 15 ans, qu’il a mar-qué une inflexion nouvelle dans les politiques mondiales d’éduca-tion. Le mouvement de l’Education pour Tous est né en 1990, à Jom-tien, en Thaïlande. Il s’est accé-léré en 2000, à Dakar, au Sénégal. Aujourd’hui, à Incheon, en Répu-blique de Corée, plus de 130 mi-nistres de l’éducation du monde entier, mais aussi la société civile, les organisations multilatérales et bilatérales, le secteur privé et d’autres partenaires ont tracé une nouvelle voie pour un avenir

meilleur pour tous, s’appuyant sur l’éducation comme notre plus grande force de transformation de nos vies et de nos sociétés.

Partout dans le monde, dans les pays développés et en déve-loppement, en temps de paix et durant des situations de conflit, les enfants, les femmes et les hommes réclament la même chose. Ils réclament une éduca-tion. Ils réclament le respect de ce droit humain fondamental. Ils demandent le respect de leur dignité. Nous voulions faire de ce Forum mondial sur l’éducation 2015 d’Incheon un « tremplin pour l’éducation du futur » - fai-re entendre toutes ces voix, les écouter, et leur répondre. La Dé-claration d’Incheon exprime cette vision et pose les conditions pour en faire une réalité dans le monde entier – pour assurer que chaque enfant, chaque jeune, chaque adulte ait un accès équitable à une éducation inclusive de quali-té. L’éducation pour tous a tracé la route, en fixant un objectif huma-niste d’une portée incomparable. Education 2030 doit terminer le travail et répondre aux nouveaux défis. Nous avons tracé des direc-tions d’action claires, sur la base des leçons de l’expérience : pour at-teindre les plus vulnérables… pour améliorer la qualité de l’apprentis-sage… pour offrir des opportuni-tés à tous tout au long de la vie… pour aider chacun à s’adapter dans un monde en pleine mutation. Nous ne pourrons relever ces défis qu’en agissant tous ensemble, et c’est la plus grande force de cette Déclaration d’Incheon.

10D i V E r s

actualité camEsconférence à l’unEsco : «Enseignement supérieur et numérique: quelles attentes pour les sociétés africaines ?»

Du 6 au 8 mai 2015, l’UNESCO a abrité une conférence dédiée au numérique dans l’enseignement supérieur. Le SG/CAMES y a participé, et a délivré une communication présentant le Programme SILHOUETTE DU CAMES comme cadre d’opportunité pour l’adaptation du CAMES au nouveau contexte de la société de l’information. Il a particulièrement évoqué, les problématiques du Programme, son état d’avancement et ses perspectives. L’urgence d’un basculement au numérique pour résoudre les difficultés inhérentes à l’enseignement supérieur et à la recherche s’est imposée d’elle même. Cette réunion est le prélude d’une autre qui devra concerner notamment, les Ministres de l’Enseignement supérieur.

Formation sur l’Assurance-Qualité Interne en Afrique de l’Ouest (TrainIQAfrica) en AllemagneDu 17 au 22 mai 2015 le Secrétaire Général du CAMES, accompagné du Responsable du Centre d’Information et de Documentation ont participé à Bonn et à Essen, en Allemagne, à la formation sur l’assurance-qualité interne, en Afrique de l’Ouest (TrainIQAfrica), dans le cadre du partenariat avec le DAAD, qui est un service allemand des échanges académiques. Ce cadre a été mis à profit pour signer un protocole d’accord de partenariat avec le DAAD. Le CAMES a saisi cette tribune, pour démontrer comment cette initiative participait bien au soutien et à l’exécution du PSDC. A l’issue des travaux, un chronogramme

Serge A. ATTENOUKON

d’action pour le reste de l’année 2015 a été projeté.Atelier international de formation à l’auto-évaluation des établissements africains d’enseignement supérieur

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’auto-évaluation des universités africaines, porté en partenariat par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et le CAMES, un atelier de formation à l’auto-évaluation des établissements africains d’enseignement supérieur s’est tenu du 27 au 29 mai 2015 à l’hôtel Sissilis de Léo, localité située à environ 140 km à l’Est de Ouagadougou, au Burkina Faso. Les travaux ont été placés sous le parrainage du Vice-Président du Conseil des Ministres du CAMES, le Pr Filiga Michel SAWADOGO.

Pendant trois jours, les participants ont pu recevoir un corpus théorique de formation en assurance qualité; et ont subi activement une immersion aux outils d’évaluation interne et externe du CAMES, avant d’apprendre à faire un rapport d’évaluation qualité ou à élaborer une planification stratégique.

Au sortir de cet atelier, le projet de formation à l’auto-évaluation va être décliné selon un certain phasage qui débutera par une forte sensibilisation de toutes les parties prenantes....

Le Professeur Bertrand MBATCHI, SG/CAMES

11s p e c i a l j c u

à suivre

3ème partie de la communication du Prof. Toussaint Yaovi TCHITCHILes métiers de l’auto-emploi•

En raison des immenses possibilités de succès personnel liées à l’expression artistique, les étudiants et stagiaires du Département des Arts, dont la formation inclut la construc-tion de projets, peuvent, à leur sortie, s’installer à leur pro-pre compte en tant qu’artistes indépendants et faire valoir leurs compétences dans la production, la diffusion et la vente de leurs œuvres d’art, comme le font déjà les artistes formés dans les pays voisins du Bénin.

3.1.5. Département d’allemand

L’objectif général de la licence en études germaniques est de former des personnes ayant des connaissances théori-ques sur la langue, les littératures et les civilisations des pays de l’aire culturelle germanique dans la perspective contrastive et capables d’exercer dans des domaines tels que l’enseignement de l’allemand comme langue étran-gère, le tourisme et la traduction.

Les objectifs spécifiques des études germaniques consis-tent à former des étudiants faisant preuve d’une très bonne maîtrise de l’allemand standard et de l’acquisition des connaissances fondamentales (lecture, écriture, des-cription linguistique) dans la langue maternelle ou locale, sur les pays germanophones et sur le Bénin (histoire, politi-que, géographie, société, littérature). Il doit également être apte pour des activités pratiques : en qualité d’enseignant ; il peut servir dans le secteur du tourisme, dans la branche des médias, en économie. Il doit par ailleurs acquérir une compétence interculturelle, une compétence scientifique et une culture générale susceptibles de l’aider à agir dans d’autres domaines professionnels.

En matière de profils de sortie, l’apprenant du département d’allemand peut être enseignant de l’allemand comme langue étrangère, traducteur allemand-français et français-allemand, traducteur langue africaine-allemand et allemand-langue africaine, lorsqu’il est titulaire d’une licence ès-Lettres, spécialité, Etudes germaniques. On le retrouve dans l’enseignement secondaire, au tourisme, à l’Ambassade d’Allemagne près le Bénin, Ambassade du Bénin près l’Allemagne, coopération bénino-allemande, ministère des affaires étrangères, journalisme (directeur de publication, rédacteur en chef, etc.), expertise (Etat de droit, décentralisation, économie, environnement, administration, etc.), traduction (travaux scientifiques, films court-développement), création d’entreprise (expériences en Allemagne, Suisse, Autriche).

3.1.6. Département des Sciences du Langage et de la Communication

Les études au DSLC couvrent deux grands domaines scien-tifiques. Il s’agit des sciences du langage et les sciences de la communication.

Au niveau des sciences du langage, les étudiants reçoivent des enseignements dans les domaines suivants : la recherche linguistique, la description et l’analyse des langues, la linguistique différentielle, les études contrastives et comparatives, la terminologie, la traduction, le passage à l’écriture, l’analyse des œuvres orales, la description,

l’analyse et la conservation du patrimoine culturel basé sur les langues béninoises et africaines.

Ils reçoivent aussi des enseignements dans le domaine de la didactique des langues ; ils enseignent le français, d’autres langues étrangères et des langues nationales.

Le deuxième grand domaine que couvrent les études au DSLC est celui des sciences de la communication.

Le monde aujourd’hui est dominé par la communication ; celui de demain le sera davantage. L’instrument privilégié pour entreprendre une communauté est d’abord la langue. Il est donc logique qu’un département s’intéressant aux langues se préoccupe de la communication dans son sens large.

Le terme recouvre de très nombreuses pratiques sociales. Il s’étend sur plusieurs domaines : des médias de masse en passant par des phénomènes comme les campagnes électo-rales jusqu’au dialogue le plus intime.

Le DSCL s’est fixé comme objectif de former des étudiants à mieux comprendre cette société où la communication prend de plus d’importance ; de leur permettre de développer les aptitudes de réflexion et d’analyse des faits de communication par la maîtrise des langues (français et langues africaines) et par l’initiation à certaines techniques de communication.

Les débouchés

La formation donnée au DSLC peut être utile dans de nombreux secteurs. A titre indicatif, on peut citer les secteurs suivants dans lesquels on rencontre déjà certains anciens étudiants du DSLC.

• L’enseignement primaire et secondaire ; autant dans le secteur public que dans le secteur privé au Bénin et dans beaucoup de pays étrangers. Selon plusieurs observa-teur, les étudiants formés au DSLC sont très performants dans l’enseignement du français au secondaire ;

• La recherche scientifique : description et analyse des langues, passage à l’écriture, collecte et analyse des œuvres orales, connaissance et conservation du patrimoine linguistique et culturel ;

• le domaine de l’alphabétisation et de l’éducation des adultes : élaboration de programmes d’alphabétisation et de matériels didactiques, éducation des communau-tés à la base ;

• le domaine de la culture en général : analyse et promo-tion des œuvres culturelles ;

• Le domaine des médias : radio, télévision, presse écrite …

• le domaine de la publicité ;

• Le domaine de la communication en général : communi-cation sociale et politique ;

• Les entreprises culturelles telles que les troupes de théâtre.

12

Editorial Pr Brice SINSIN

As it is established now as a custom the management board meeting took place out of the chancellorship at the National School of Administration on the campus of Abomey-Calavi. The main issue was about the harmonization of the LMD system implementation. What is mainly to be retained is the rebate of the fees to be paid for educational units re-taking. Those fees that were formerly 7500 Fcfa in professional trainings departments and 3500 Fcfa in non-professional colleges, will cost now 3000 Fcfa in all of the UAC teaching institutions.

Taking this opportunity, heads of departments also gave their opinion on the LMD system implementation in their respective institution. It easily appears that the mutation to professional training offers is in a progressive comple-tion.

However even though the implementation is being successfully carried on in short staff departments, top departments with a huge number of students are facing some great challenges. To have things said in one word the LMD system calls for better teaching conditions, more courses buildings with the appro-priate modern didactic tools, the university library upgrading regarding inter-national quality’s criterias and utilization of the ICTs.

Dealing with the limited capacity of the chancellorshipwe are trying to address those concerns. But we could at least be proud of the endeavors we made to have the Masters Zone built, which are modern and comfortable courses rooms; they’ll have been assembled thanks to our skilled graduates of the UAC volunteers service.

The management board was also interested in the exams marks system, the academic transcripts service, the mutual management of extra-hours and on-time teachers’ working hours, the exams conditions, the success conditions, the scholarships attribution in the LMD system.

We aim to provide better learning conditions to young people who are the key point of the Nation development. Albert Einsteinhad it said that « if you are planning to get a memorable life, link with a goal, not with people or things ».

fees mitigation for educational units re-taking

Retrouvez votre bulletin UAC-INFO sur le site web de l’UAC : www.uac.bj

D i V E r s

[email protected]

UACInfoLe vrai visage du Campus

RecteuR Pr Brice A. SINSIN1er Vice-RecteuR

Pr Maxime da CRUZ2e Vice-RecteuR

Pr Souaïbou FAROUGOUSecRétaiRe GénéRal Pr Léon BIO BIGOUaGent comptableM. Célestin ADANGO

Equipe Rectorale

UAC [email protected]

Impression : COPEF

Dépôt légal n°6090, 2ème trimestre 2012Bibliothèque Nationale / ISSN 1840-6998

Directeur de Publication Pr Léon BIO-BIGOU

Rédacteur en chefSerge Armel ATTENOUKON, Ph.D.

Personnes ressources ADJAHOSSOU Sèdami

YANDJOU Gabriel

ZANNOU Elisabeth

SOGBOHOSSOU Etotépé

TEKA Oscar

TOYI Mireille

ZANOU CAPO-CHICHI Laure C.

ATINDEHOU Cynthia M.

PhotoBrice F. HOUMBIE

InfographieRomuald T. SOSSOU

Denis S.HOUNGNIMON

N° d’ordre Nom et Prénoms PériodeUNIVERSITE DU DAHOMEY

1er Edouard ADJANOHOUN 1970-1975UNIVERSITE NATIONALE DU BENIN

1er Edouard ADJANOHOUN 1970-19752e Vincent DAN 1975-19773e Nathanaël MENSAH 1977-19814e Jean PLIYA 1981-19835e Karim L. DRAMANE 1983-19856e Souleymane K. BASSABI 1985-19907e Jean-Pierre EZIN 1990-19928e Lucien Gb. A. CHEDE 1992-19949e Jean Gratien ZANOUVI 1994-1996

10e Kémoko Osseni BAGNAN 1996-2001UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

11e Issifou TAKPARA 2001-200312e Salifou ALIDOU 2003-200613e Norbert Cossi AWANOU 2006-2011 (Elu)

14 Brice A. SINSIN2011-2014 (Elu)2014-2017 (Elu)

Liste des différents Recteurs de l’UAC

Traduction : Hermion DOKOUI