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MOYEN-ORIENT LES ARABES FACE À L’IRAN GUINÉE SUR LA CORDE RAIDE ÉCONOMIE LE CONTINENT REPREND ESPOIR CÔTE D’IVOIRE BÉDIÉ A-T-IL CHANGÉ? HEBDOMADAIRE INTERNATIONAL INDÉPENDANT • 49 e ANNÉE • N° 2544 • du 11 au 17 octobre 2009 www.jeuneafrique.com Les Libanais d’Afrique Enquête sur une communauté secrète, enviée et influente Cet exemplaire vous est offert et ne peut être vendu. | Not for sale.

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ja 2544 du 11 au 17 octobre 2009 avec le dossier informatique

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MOYEN-ORIENT LES ARABES FACE À L’IRAN

GUINÉESUR LA CORDE RAIDE

ÉCONOMIELE CONTINENTREPREND ESPOIR

CÔTE D’IVOIREBÉDIÉ A-T-IL CHANGÉ ?

HEBDOMADAIRE INTERNATIONAL INDÉPENDANT • 49e ANNÉE • N° 2544 • du 11 au 17 octobre 2009 www.jeuneafrique.com

Les Libanaisd’AfriqueEnquête surune communautésecrète, enviéeet influente

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L̓Afrique, nouveaufilonmondial

INFORMATIQUE

Conscientes de son formidable potentiel de dévelop-pement, les grandes firmes internationales s’intéres-sent de plus près au marché continental, qu’elles pla-cent au cœur de leur stratégie. Elles s’y positionnenten redéfinissant le pilotage de leurs opérations localeset s’y enracinent en étendant leurs réseaux de dis-tribution. Chacune a néanmoins sa propre méthodepour profiter de ce nouveau gisement de croissance.

MULTINATIONALES

Les géants enordredebataillep. 88

MAGHREB

LeMarocmultiplieles technopôlesp. 90

SÉCURITÉ

Marchéverrouillép.92

PRODUITS NOMADES

Quel terminalchoisir?p. 94

INTERVIEW

RogerAdom,ex-DSI dʼOrangeCôtedʼIvoirep. 96

LE DOSSIERDE JEUNE AFRIQUE

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JEUNE A FRIQUE N ° 25 4 4 • DU 11 AU 17 OC TOBRE 20 0 9

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Le 24 septembre dernier,l’américain IBM a frappéun grand coup pour relan-cer la « guerre » en Afri-que entre le logiciel libre(bon marché) et celui, plus

courant, de constructeur (plus cher).Le groupe informatique a annoncé lelancement d’un « paquet » de logicielsaccessibles sur Internet pour le marchéafricain, « afin d’aider les entreprises àcombler le fossé numérique en évitantles logiciels traditionnels ». On y trouveune messagerie électronique, un trai-tement de texte, un tableur et diversoutils de communication. Selon IBM,ces applications utilisent le systèmed’exploitation Ubuntu de la société sud-africaine Canonical, dérivé du logiciellibre Linux. Le groupe vise notammentles mini-PC à bas prix, ou netbooks, à lapopularité croissante, « pour rendre leslogiciels accessibles à un nouveau mar-ché de masse sur le continent ». L’offre,alléchante, ne coûtera que 10 dollars parmois et par utilisateur.

L’offensive du géant américain de l’in-formatique traduit surtout sa volonté deconcurrencer directement l’offre payan-te de son rival Microsoft. Selon le WallStreet Journal, la suite logicielle propo-sée revient moitié moins cher que cellecomparable de Microsoft, qui équipemassivement entreprises et particuliersafricains. La riposte d’IBM viserait éga-lement « à étouffer le développementde l’offre concurrentielle de logicielslibres ou bien à contrecarrer un désin-térêt général progressif pour les logicielspropriétaires », analyse un spécialiste.Mais l’Afrique n’en est pas encore là.Une majorité d’utilisateurs, entrepriseset particuliers, emploie toujours les logi-ciels traditionnels des constructeurs, audétriment des logiciels libres. Même si,par choix technologique ou par nécessité

d’économie, des administrations centra-les africaines ou de grands organismesprivés se sont orientés depuis plusieursannées vers les logiciels libres. Cetteconcurrence reste néanmoins limitéeen raison d’une pénurie de compéten-ces et de profils techniques spécifiques.« Contré par des solutions plus matures,le “libre” est en perte de vitesse », ren-chérit Denis Gadonnet, directeur com-mercial pour l’Afrique d’IronPort, filialedu leader mondial des équipements deréseaux Cisco Systems.

TÉLÉCOMS ET BANQUES VORACESEN INFORMATIQUE

En attendant la nouvelle bataille quis’annonce, une autre se poursuit. Celletout aussi stratégique qui consiste pourles grands groupes à redéfinir leur orga-nisation pour mieux aborder ou se posi-tionner sur le marché africain. Ils mani-festent en effet un net regain d’intérêtpour un continent qui constitue un relaisde croissance important grâce à l’im-plantation ou à l’émergence de puissantsgroupes bancaires et de télécommuni-cations, voraces en équipements et ensolutions informatiques. Sans compterl’augmentation des besoins des services

publics. Du coup, lesgéants du secteurabandonnenten général leurancien modèlegéographiqueconsistant à rat-tacher leurs acti-vités africaines àun managementeuropéen chargéde la zone EMEA(Europe, Middle Eastand Africa), plus large.« Ce découpage, caduc, n’ajamais été pertinent car lesdynamiques de ces divers marchésn’étaient pas homogènes », soulignePierre Diouf, directeur technique deCisco pour l’Afrique subsaharienne.Le groupe, à l’instar de ses homolo-gues mondiaux, adopte désormais uneapproche dénommée emerging market(« marché émergent » ).

Ce nouveau découpage regroupe desmarchés plus homogènes tels que l’Afri-que, le Moyen-Orient, l’Amérique latine,l’Europe de l’Est et la Russie. Mais chacuna sa propre stratégie. Pour s’enraciner enAfrique, Cisco fixe ses critères de choix

LES GÉANTS EN ORLES GÉANTS EN OR DRE DE BATAILLEL’ÉNORME BESOIN D’INFORMATISATION DES ACTEURS DES TÉLÉCOMS ET DE LA FINANCE,EN PLEIN ESSOR SUR LE CONTINENT, CONDUIT LES MULTINATIONALES À MIEUX

SE POSITIONNER EN AFRIQUE AFIN DE SE DISPUTER LES PLUS GROSSES PARTS

D’UN MARCHÉ INFORMATIQUE QUI PÈSERA 4,5 MILLIARDS DE DOLLARS EN 2010.

MOHAMADOU DIALLO et BRUNO MOULY

CISCO SYSTEMS, LEADER MONDIAL DES ÉQUIPEMENTS DE RÉSEAUX,s’empare de son homologue en vidéoconférence et téléprésence en ligne,le norvégien Tandberg, pour un montant de 2 milliards d’euros. C’est cequ’ont annoncé les deux groupes le 1er octobre. Cette « offre amicale »devrait aboutir au premier semestre 2010. Une acquisition judicieuse pourCisco, qui récupère un leader en progression de 15 % à 20 % en 2009, alorsque lui-même a accusé une baisse de 9 % de ses revenus sur son dernierexercice. Si Cisco trouve ainsi un solide relais de croissance, l’américaincourt-circuite surtout ses concurrents dans le domaine Microsoft et HP.Celui-ci a lancé le 22 septembre son nouveau produit de vidéoconférenceSkyRoom. Alors que le rachat de Tandberg par Cisco devrait créer destensions avec Microsoft en raison de la compatibilité des produits dunorvégien avec l’environnement Microsoft Office. ■ B.MO.

CISCO LORGNELA VISIOCONFÉRENCE EN LIGNE

88 DOSSIER INFORMATIQUE

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en fonction du potentiel et du niveau dematurité de chaque pays. L’Afrique duSud, le Sénégal et le Kenya servent ainside hubs régionaux pour respectivementl’Afrique australe, l’Afrique de l’Ouest etl’Afrique de l’Est. Le groupe dispose ausside bureaux au Cameroun, en Angola… et

au Maghreb. Ciscoopte même pourune stratégie ver-ticale. « Nous sépa-rons le pilotage des

opérations par seg-ments de marché, celui

des télécommunicationset celui de la finance par

exemple », révèle PierreDiouf. De son côté, IBM a une

organisation géographique pluscomplexe. Le groupe gère l’Afri-

que subsaharienne depuis l’Afriquedu Sud, l’Afrique du Nord depuis

Dubaï, ces deux entités reportantleurs affaires au « hub » de Shanghai,en Chine, chargé de couvrir l’ensembledes pays émergents. Quant à Sage, lenuméro 3 mondial de l’informatique degestion, il a créé en 2007 une filiale auMaroc, qui gère tout le Maghreb. Maisla couverture de l’Afrique francophonesubsaharienne s’effectue toujours depuisla France. « On n’exclut pas de créer deux

hubs régionaux en Afrique de l’Ouest eten Afrique centrale », précise FabienPoggi, directeur export de Sage France.Lexmark, spécialiste mondial de l’im-pression, joue davantage la proximité.

« Nous avons créé en 2008notre filiale au Maroc pourcouvrir, hormis l’Algérie,l’ensemble de nos activités

africaines », explique Daniel Vionnet,DG de Lexmark Africa.

La dynamique africaine pousse éga-lement les grands groupes à reconsi-dérer leur plan de distribution sur lecontinent. Pour s’y renforcer, Hewlett-Packard (HP) a entrepris une vasteexpansion géographique en multipliantles filiales et les bureaux régionaux.En outre, il s’offre une large couver-ture commerciale en s’appuyant sur unmaillage de 14000 partenaires distri-buteurs, appelée à s’élargir davantagepour accompagner sa croissance. « Nousenregistrons des résultats qui dépassenttoutes nos prévisions », reconnaît RainerKoch, DG de HP Afrique.

NOUVELLE DISTRIBUTIONDepuis le 1er août dernier, Cisco a, de

son côté, élaboré une nouvelle stratégiede distribution, appelée paterled, consis-tant à réorienter vers ses distributeurslocaux tous les comptes clients qu’iltraitait en direct. « Les commerciaux deCisco n’auront plus qu’un rôle de sup-port, excepté pour les grands comptes »,précise Zouhir el-Kamel, distributeur deCisco en Afrique. Le groupe américain– comme IBM, Oracle, HP… – confieégalement à CFAO Technologie unepart de sa distribution. « Nous sommesimplantésdans10payset actifsdans22»,indique-t-on chez CFAO.

EMC, leader mondial du stockage dedonnées, se mobilise aussi. « On a aug-menté nos ressources pour couvrir lesbesoins et accru notre réseau de parte-naires pour mieux répondre à la deman-de », résume Mohamed Amin, son direc-teur Afrique et Moyen-Orient. Les géantsmondiaux se livrent manifestement àune course effrénée à l’enracinement surle continent, prérequis pour rafler la plusgrosse part d’un gâteau africain, nouveleldorado de l’informatique mondiale. ■

R DRE DE BATAILLELES GÉANTS EN OR DRE DE BATAILLE

C. C

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UV

IN/J.A

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89DOSSIER

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Q uartier d’affaires de SidiMaârouf, à Casablanca, en cejour ensoleillé de septembre.S’érige parmi d’autres buildings

celui futuriste de Casablanca Technopark,le premier technoparc marocain créé en2001 et spécialisé dans les technologiesde l’information et de la communication(TIC). Installée au sein de ce technopôledepuis huit ans, GéoConseil, entreprise de25 personnes, s’apprête à lancer MyWay,son nouveau GPS de navigation couvrantle Maroc. Spécialisée dans la géolocalisa-tion et le tracking de véhicules, GéoCon-seil a su profiter au départ des facilitésoffertes par le technoparc, « notammentd’un bas coût de location, surtout pour lesstart-up, et d’un accès gratuit à Internet etaux services de sécurité », indique du boutdes lèvres Hassan Tazi, son DG. La sociétéfait partie des 160 entreprises, start-upou PME qui occupent le Casablanca Tech-nopark où fourmillent chaque jour 1400salariés. « Notre chiffre d’affaires cumuléest supérieur à 700 millions de dirhams,soit 15 % du secteur des TIC au Maroc »,revendique Omar Balafrej, DG de Casa-blanca Technopark. Sur ses 30000 m²,le technoparc abrite aussi une salle deconférences, des locaux de formation etdivers services (assurance maladie com-plémentaire…). L’Institut national des

postes et télécommunications (INPT,école d’ingénieurs) de Rabat a notam-ment décidé d’y ouvrir une annexe.

Néanmoins, GéoConseil se montrecritique sur le fonctionnement de cecomplexe technologique. « Aujourd’hui,le débit Internet ne suffit plus. Considé-rés désormais comme une PME, nousavons des tarifs locatifs plus élevés et lesrelations entre entreprises ne s’opèrentpas », regrette Hassan Tazi. « Le techno-parc est une pépinière d’entreprises quin’ont pas vocation à y rester », rétorqueOmar Balafrej. Depuis peu, le Casablan-ca Technopark tente cependant de s’in-

suffler une nouvelle dynamique. OmarBalafrej veut créer un lien étroit entreles TIC et la création artistique commele Web design, les arts graphiques, lesjeux vidéo…, activités qu’il incite à déve-lopper.

CINQ PETITS TECHNOPARCSEn attendant, la société de gestion du

technoparc, la Moroccan InformationTechnopark Company (MITC), détenuepar l’État (35 %) et par des banquesmarocaines, envisage de dupliquer unpeu Casablanca Technopark, en modèleréduit, en ouvrant 5 petits complexesdans de grandes villes marocaines d’icià 2015. « L’idée est de récupérer des bâti-ments publics disponibles pour accueillirentre 20 et 50 entreprises au maximumliées aux TIC. L’expérience montre queles pépinières d’entreprises fonctionnentmieux », souligne Omar Balafrej.

Dans le Sud, à Agadir, changement dephilosophie et de dimension. Le techno-parc, qui doit démarrer ses activités l’anprochain, est adossé à l’Institut supérieurd’informatique appliquée et de Manage-ment (Isiam) pour constituer un vérita-ble technopôle, alliant enseignementuniversitaire, recherche scientifique etentrepreneuriat.

De leur côté, Casanearshore (2,7 mil-liards de dirhams) et Rabat Technopo-lis déclinent leurs activités en TIC surle mode offshore, drainant de grandsgroupes (Logica, SQLI, BNP Paribas,GFI, Ubisoft) dont 80 % de l’activité està l’export. La construction de Fès Shore(1,2 milliard de dirhams) a, elle, été lan-cée début 2009. Dédié aux sociétés offs-hore, ce parc (131000 m² de bureaux)devrait ouvrir en 2015. Le futur techno-pôle d’Oujda, à l’est du pays, lui emboî-tera le pas à terme. ■

CHRISTELLE MAROT, à Casablanca

POUR DOPER SON SECTEUR DES SCIENCES DE L’INFORMATION,LE PAYS S’EST DOTÉ DE TECHNOPÔLES À CASABLANCA, À RABAT,ET BIENTÔT À AGADIR, FÈS ET OUJDA. REPORTAGE.

MAGHREB

LeMaroc multiplieLeMaroc multiplieles technopôlesles technopôles

VILLE DANS LA VILLE, RABAT TECHNOPOLIS, développée par Medz,filiale de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), occupe 107 ha. Parmi lessociétés offshore installées: Logica, Sofrecom, EDS, Cegedim, Devoteam,Axa France Vie… Pour les attirer, le technopôle a pris des mesures incitati-ves: un taux d’imposition sur le revenu de 20 % contre 40 % normalement,des coûts télécoms jusqu’à 30 % moins chers et des loyers compétitifs. Àterme, 300 ha seront consacrés au développement des nouvelles tech-nologies et des industries hi-tech. Objectif: faciliter le transfert de tech-nologie entre les entreprises, la recherche et développement et le pôleuniversitaire. Rabat Technopolis d’un coût de 3,3 milliards de dirhamsmet l’accent sur les filières à haute valeur ajoutée: nanotechnologies,ingénierie des réseaux, génie logiciel, microélectronique… ■ C.M.

RABAT TECHNOPOLIS,L’UN DES PÔLES OFFSHORE DU PAYS

A.D

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D’une architecture futuriste, Casablanca Technopark est surnommé Goldorak.

DOSSIER90

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«N ous avons décroché lemois dernier l’appeld’offres de l’opérateurOrange portant sur la

sécurité informatique de son réseau mon-dial, comprenant son réseau africain », setargue d’entrée Franck Couet, directeurgénéral pour le Maghreb et l’Afrique sub-saharienne francophone de l’américainFortinet, l’un des leaders mondiaux dela gestion centralisée de sécurité infor-matique pour les entreprises.

Comme Fortinet, une poignée degrands spécialistes américains de lasécurité informatique, dont les ventessont en majorité tirées par les besoinsdes opérateurs de télécoms et du secteurde la banque-finance, se partagent ainsicette niche de marché sur le continent.Fortinet, IronPort, filiale du géant Cisco,Blue Coat Systems, Websense, JuniperNetworks… en sont les principaux pro-tagonistes. « Trois à quatre gros acteursaméricains, sur une dizaine d’entreprisesen tout, détiennent entre 70 % et 80 %du marché africain. En général, leursfiliales françaises couvrent le Maghrebet l’Afrique de l’Ouest francophone, etleurs homologues britanniques contrô-lent l’Afrique du Sud et l’Afrique austra-le », explique Philippe Birot, directeurgénéral d’Exclusive Networks Afrique,

distributeur sur le continent des solu-tions des principaux spécialistes dusecteur. Chacun a néanmoins son pro-pre positionnement technologique. For-tinet est leader dans les outils Firewallde protection contre les intrusionsmalveillantes dans lessystèmes d’informationdes entreprises, tandisqu’IronPort excelle dansla protection antiviraleet antispam des e-mailset de pages Web véroléessusceptibles, lorsqu’ellessont ouvertes, de contaminer le postede travail. Quant à Blue Coat, il estspécialisé dans la protection du proxy-cache, la chambre d’enregistrement dessites Internet les plus utilisés du serveurProxy de l’entreprise, qui permet de seconnecter indirectement sur la Toile.

En revanche, tout ce petit monde s’ap-puie sur des distributeurs ou des inté-grateurs locaux au Maghreb et en Afri-

que subsaharienne, qui revendent leurssolutions de sécurité clé en main auxclients finaux, opérateurs télécoms, ban-ques, organismes financiers, mais aussiadministrations et industrie. « Ce sontdes sociétés du cru à capitaux locaux ouétrangers. Elles intègrent les solutionssoftware et hardware des constructeurset offrent une panoplie de services d’in-sertion des logiciels des firmes informa-tiques dans les systèmes d’informationdu client final », précise Philippe Birot.Cette approche des marchés peut se faireà un ou deux niveaux. Certains confientdirectement leurs solutions de sécuritéaux intégrateurs et d’autres passentd’abord par un distributeur qui vend sesproduits aux intégrateurs. Les plus grosmarchés? Le Maghreb, bien sûr, « surtoutl’Algérie, un marché à fort potentiel decroissance », selon Franck Couet, et « leSénégal, la Côte d’Ivoire, voire le Came-roun en Afrique subsaharienne », d’aprèsDenis Gadonnet, directeur commercialpour l’Afrique d’IronPort. « Après un flé-chissement du marché africain en 2009,

on sent une reprise des investissementsdans la sécurité informatique », poursuitce dernier. « Le secteur sur le continentva forcément croître en raison du carac-tère indispensable de la sécurité desréseaux des entreprises. Il devrait suivrele taux de croissance européen de 7 %dans les prochaines années », conclutPhilippe Birot. ■

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SÉCURITÉ

Unmarché verrouilléUnmarché verrouillépar les spécialistes américainspar les spécialistes américains

Après une baisse en 2009, lesinvestissements reprennent

dans la sécurité informatique.

PU

RE

ST

OC

K/B

SIP

La majorité des malveillances vientde l’intérieur de l’entreprise.

92 DOSSIER INFORMATIQUE

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L’OLIVE X107 Prix: 350000 F CFA (533 euros).Sa particularité est de posséder un modemintégré compatible avec les normes GPRS,Edge, 3G, wifi et Bluetooth – une optionCDMA (à mi-chemin entre le fixe et lemobile) est disponible. Pas besoin declé de connexion supplémentaire.En Côte d’Ivoire, l’opérateurde téléphonie mobile Comiumprépare un pack Internet sur labase de ce terminal.

LAPTOPS

LE TOSHIBA SATELLITE A 200 Prix: 450000 F CFA (686 euros).Un des laptops les plus prisés, notamment pour la solidité de

la marque. Des fonctionnalités comme lawebcam intégrée et le wifi lui donnent uncôté glamour. Il n’est en général pas intégrédans un « pack » FAI ou opérateur mobile.

Ses possesseurs doivent donc se doterd’une clé GPRS ou CDMA chezun opérateur pour pouvoir êtreconnectés partout.

LE HP 550 Prix: 635000 F CFA (968 euros).La marque HP est généralementconsidérée comme fiable, ce quigarantit un certain succès à ce laptopà écran 15,4 pouces. En Côte d’Ivoire,Aviso et son partenaire Librairie deFrance proposent un pack sur la basedu HP 550 avec un an de garantie

et des possibilités d’éche-lonnement du paiementsur 12, 24 ou 36 mois.

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LE BLACKBERRY BOLD 9000 Prix: 390000 F CFA (595 euros).Ses avantages sont ses fonctionnalités demessagerie permettant de traiter ses mailsaussi simplement que l’envoi de SMS. Uneffort en fonctionnalité multimédia, avecl’incorporation du wifi et de la 3G. Termi-nal avec une nouvelle interface graphiqueet un écran haute définition. Des solutionssont offertes au Maghreb, en Côte d’Ivoi-re, au Cameroun, au Nigeria, au Sénégal,au Burkina et à Madagascar.

LE HTC TOUCH PRO 2 Prix: 570000 F CFA (869 euros).Ce smartphone tourne sous Windows Mobile,dont l’environnement est le plus proche du PC.Facilité d’utilisation des logiciels Word, Excel et

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Équipé aussi d’un clavier intégré.

LE NOKIA N97 Prix: 600000 F CFA (915 euros).Star des portables classiques en Afrique, Nokia a du mal às’imposer dans les smartphones. Le Nokia N97, qui tourne sousSymbian, système d’exploitation mai-son, inverse cette tendance. Clavierintégral coulissant, très ergonomique.Son transmetteur FM permet desfonctions « mains libres » en voituresans kit Bluetooth. Une version mini(écran de 3,2 pouces) est annoncée.

SMARTPHONES

94 DOSSIER INFORMATIQUE

JEUNE A FRIQUE N ° 25 4 4 • DU 11 AU 17 OC TOBRE 20 0 9

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JEUNE AFRIQUE : Quel est le rôleexact de la Direction des systèmesd’informations (DSI) au sein devotre entreprise?

ROGER ADOM: Son rôle est de pilo-ter ses systèmes d’informations, autre-ment dit l’ensemble des systèmes infor-matiques qui permettent de gérer à lafois les postes de travail et le systèmecentral, appelé Backbone. Les systè-mes d’informations sont un dispositiftransversal qui régit l’informatique detous les départements de l’entreprise,des achats aux ventes, en passant par

les services administratif, logistique…La mission de la DSI est d’automatiserainsi les processus de gestion de l’en-treprise et de moderniser les outils detravail. Son directeur dirige une équi-pe de 120 personnes.

Comment cette fonction a-t-elle évo-lué ces dernières années?

L’importance accrue de l’informati-que dans le fonctionnement de l’entre-prise donne à la DSI un rôle concur-rentiel important. Les informationsclés de gestion de l’entreprise doivent

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96 DOSSIER INFORMATIQUE

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être disponibles de plus en plus rapide-ment. C’est d’autant plus crucial pourun opérateur comme Orange Côted’Ivoire, dont les sites sont très décen-tralisés. Nous faisons en sorte que lescollaborateurs puissent travailler demanière efficace et avoir accès à tou-tes les données à tout moment, depuisn’importe quel endroit. Notre réseauinformatique et nos applications doi-vent être disponibles 7 jours sur 7 et24 heures sur 24.

Quelle place l’entreprise donne-t-elle aujourd’hui au DSI et quellerelation entretient-il avec les autresmétiers?

Le DSI doit être en parfaite adéqua-tion avec la stratégie de l’entreprise. Sonservice est un support et transversalepour les autres directions. Tout investis-sement nécessite d’être lié à un besoind’une direction ou d’un départementutilisateur. C’est le meilleur moyen derentabiliser les investissements dansles systèmes d’informations. Le DSI sedoit d’être à l’écoute des autres dépar-tements et d’en recenser les besoins,de les analyser et de trouver la solutionla plus adéquate en tenant compte deséquilibres financiers de l’entreprise.

Quelle est la principale difficulté dumétier de DSI?

La première difficulté est d’ordretechnique. Les systèmes d’informa-tions qui contribuent à la productivitéde l’entreprise sont considérés par lesutilisateurs comme un dispositif « zérodéfaut ». Dès lors qu’il y a un problèmeou un bug sur le réseau, le DSI doitintervenir pour rétablir au plus vite lebon fonctionnement du système infor-matique. Trop souvent, les entreprisesmisent tout sur les systèmes d’infor-mations en considérant qu’il suffitd’informatiser pour que les problèmessoient résolus. La seconde difficulté estde sortir du vase clos dans lequel lesinformaticiens sont tentés de fonction-ner. Il faut qu’ils se détachent de leurtechnicité pour travailler en étroitecollaboration avec les directions opé-rationnelles.

Quel profil est recherché pour recru-ter un DSI, a-t-il évolué?

Il a évolué et sera amené à changerdavantage. Le DSI n’est plus un simpleinformaticien-chef de projet accompli.Il doit aussi se comporter comme ungestionnaire d’entreprise en respec-tant ses équilibres financiers. Établir

un budget est désormais une tâchequi lui incombe. Il doit aussi l’exécuteret, surtout, le tenir. Son managementest également important. Gérer uneéquipe de collaborateurs, les former etles faire évoluer relève aussi de sa mis-sion quotidienne. Des compétences demanagement et de gestionnaire serontde plus en plus requises. Le DSI peutainsi être amené à avoir une fonctionplus importante au sein de la directiongénérale, comme en témoigne monparcours.

Ce qui le positionne à un niveau hié-rarchique élevé?

Le DSI est avant tout membre ducomité de direction en charge des sys-tèmes d’informations. Son rôle est doncde participer aux objectifs de l’entre-prise en s’appuyant sur son savoir-faireet sur la valeur ajoutée que sa fonctionpeut apporter à la compétitivité de l’en-treprise. Il doit impliquer son équipedans les enjeux majeurs de celle-ci etsurtout la faire adhérer aux besoins etaux objectifs de chacune des entitésopérationnelles. L’important, ce n’estpas les contraintes des informaticiensmais les contraintes de l’entreprise. ■

Propos recueillis parMOHAMADOUDIALLO

BIO EXPRESS

Depuis 2009 DGAOrange Côte d’Ivoire

2003-2008 DSI d’OrangeCôte d’Ivoire et de CIT

1997-2003 Directeurde mission chezErnst & Young

1990-1997 Ingénieurd’études puis directeurde projet chez Capgemini

1990 MBA IAE deParis après un diplômed’ingénieur à l’Écolecentrale de Nantes

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