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Jacques Darmon - Filière 3e

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752 - JANVIER/FÉVRIER 2006 • 3

our mieux appréhender l’évolution des besoins

technologiques et des solutions en matière de

réseaux d’énergie et de communication, le magazine

J3E multiplie les contributions lui permettant

d’aller au-devant des lecteurs. Trois événements

en témoignent dans l’immédiat :

- tout d’abord, le 16 février, à Metz, à l’occasion du Forum des réseaux

de communication résidentiels organisé par le SIEM (Syndicat des

installateurs électriciens de Moselle ; membre de la FFIE). Jacques

Darmon, directeur des rédactions de J3E (et du journal Electricien Plus)

y a animé, notamment, deux tables rondes : l’une a étudié “comment

l’offre répond au besoin ?” ; l’autre a permis de traiter du “contrôle

des installations” (voir www.j3e.com à la date du 05/02/06) ;

- ensuite, le 6 avril, à Toulouse, dans le cadre de la série des

séminaires LPQI (Leonardo Power Quality Initiative) auxquels

participent traditionnellement le J3E ;

- enfin (tout au moins pour cette première partie de l’année),

du 19 au 26 mai, dans le cadre du 10e Symposium “Réseaux Data

& Telecom Networks” organisé par Acome et 3M, Jacques Darmon y

animera le “Forum Haut Débit dans le résidentiel” (voir home page

www.j3e.com).

Autant de participations riches en échanges permettant une adaptation

éditoriale permanente conforme aux besoins d’information des

professionnels concepteurs, installateurs et exploitants de réseaux

d’énergie et de communication.

Jacques DarmonDirecteur des rédactions

É D I T O

Directeur de la publication : Jacques Darmon

RÉDACTIONSEPP23, rue Galilée, F-75116 ParisTél. + 33 (0) 1 44 92 50 50Fax + 33 (0) 1 44 92 50 51Éditeur - Rédacteur en chef : Jacques DarmonRédacteur en chef adjoint : Michel Laurent (50 47)Secrétaire de rédaction : Veronica Velez (50 70)Conseillers éditoriaux : Michel Chiral, Gilles Delcourt,Philippe Fesaix, Franck Lesage, Jean-Marc Molina, Jean Perret, Cherif Sayah, Roland Talon.Ont également collaboré à ce numéro : Julie Lainé (produits), Dominique Roche (réglementation –normalisation « réseaux et communication »), Eric Sorlet (tertiaire et collectivités), Bernard Lepetit (normalisation) - Jocelyne Gantois.

DIFFUSIONPromotion : Brigitte Arnoud (50 72)Abonnements : Joëlle Labrune (50 60)L’abonnement annuel comprend : • 9 numéros du magazine• Les suppléments au rythme de leurs parutions• Les plus abonnés sur www.j3e.com pour le prix de :– en France : 99 €dont TVA 2,1 % incluse : 1,95 €– à l’étranger : 105 € HT franco ;

125 € HT par avionPrix au numéro : 11 €Bulletin d’abonnement en page 4-5

PUBLICITÉÉCHANGES MÉDIA23, rue Galilée, F-75116 ParisTél. + 33 (0) 1 44 92 50 50Fax + 33 (0) 1 44 92 50 51Chefs de publicité : Jeannine Hémon (50 66),Assistante de publicité : Joëlle Daemen (50 66)À collaboré à cette édition, Carmen Costa i Montal (50 66)

Pour joindre vos correspondants : Téléphone : composez le 01 44 92 suivi des 4 chiffres mentionnés.E-mail : @cpi-media.com précédé de l’initiale du prénom et du nom entier (en minuscule)

Une publication du

J3E est un périodique inscrit à la Commission paritaire des publications et agences de presse sous le no 0709 T 85793. Il est édité par la Sociétéd’Éditions et de Publicités Professionnelles SEPP, société anonyme au capital de 40 000 euros, durée de 99 ans ; siège social à 75116 Paris, 23, rue Galilée ; représentant légal M. Jacques Darmon, président-directeur général ;principal associé, CPi Média.

© SEPP, Paris.Reproduction interdite.Toutefois, des photocopies peuventêtre réalisées avec l’autorisationde l’éditeur.Celle-ci pourra être obtenueauprès du Centre Français duCopyright, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris, auquelSEPP a donné mandat pour lereprésenter auprès des utilisateurs.Tél. : + 33 (0) 1 44 07 47 70.Dépôt légal : février 2006.Conception graphique et PAO :

75017 Paris.

Impression : Imprimerie Chirat 42540 Saint-Just-la-Pendue.

Entre nous !

P

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• OLIVIER SEZNEC « La nouvelle télécommande duchauffage, c'est peut-être un téléphone IP ! » 6 - 7La généralisation du protocole IP(Internet Protocol) dans l'ensemble des systèmes decommunication favoriseun rapprochement de réseaux tradition-nellement distincts. Cette tendance, quis'observe en premier lieu dans les systèmes d'information des entreprises, commence às'étendre aux systèmes de contrôle-commande et de sécurité desbâtiments. Olivier Seznec, Cisco Systems France nous en commenteles évolutions.

• Konnex : l'offre s'étoffe en 2006 8Commentée par Jacques Lemercier, Président Konnex France• En 2006, LonUsers France migre vers LonMark France 10Commentée par Serge Le Men, Président de Lonmark France• Six mois après sa création, Alterna prend son envol 12Commentée par Rémi Cousin, Directeur Général de la SICAP

• Qualité du courant : séminaire Léonardo à Toulouse.• Entreprise : En quatre ans, ETDE a plus que doublé son activité• Intégrateur : Actemium étend son réseau en Grande-Bretagne• Symposium : Les acteurs de la chaîne des télécoms se retrouvent en Inde• Contrôle technique : les vérifications réglementaires en question• Appareillage : Legrand et Schneider Electric se placent en Asie• Réaction et résistance : l'obligation du 01/01/2006

4 • 752 - JANVIER/FÉVRIER 2006 • WWW.J3E.COM

JANVIER / FÉVRIER 2006 - N° 752

L ’ A C T U A L I T É

Consulter les compléments d’informations aux articles publiés dans la rubrique “Expertises” du magazine J3E.

Télécharger gratuitementles suppléments thématiques.

Accéder aux archives du magazine J3E.

CONDITIONS D’ABONNEMENT EN PAGE 4/5

SSoommmmaaiirree

AGENDA • BIBLIOGRAPHIE 13PRODUITS • SÉLECTION J3E 38-46SERVICE-LECTEURS 45-46LISTE DES ANNONCEURS 46PETITES ANNONCES 46

VOTRE CODE D’ACCÈS PERMET DE :

P R O D U I T S & S E R V I C E S

Couverture : Moteurs : le haut rendements’impose doucement

(Photo : ABB)

www.j3e.comsurL ’ A C T U A L I T É C O M M E N T É E

L’ACTUALITÉ AU JOUR LE JOUR 8-12SUR WWW.J3E.COM

LE MULTIMÉDIA DES CONCEPTEURS, INSTALLATEURS ET EXPLOITANTS D’ÉQUIPEMENTS ÉLECTRIQUES

Ce mois-ci dans J3E : gros plan sur les entraînements électriques

En gagnant quelques points de rendement, les moteurs électriquesvont contribuer à la maîtrise de l'énergie au travers de nombreusesapplications (voir en pages 20 à 23 du J3E). L'ajout d'un variateur devitesse contribue également à l'utilisation rationnelle de l'énergie, tout en apportant une grande souplesse d'utilisation (voir le supplément).

L ’ A C T U A L I T É E N Q U E S T I O N S

Supplémént réservé aux abonnés.Variateur de vitesse :

le maillon indispensable

Encart Flir jété libre, placé en début de revueEncart Symposium Acom/3M placé sous 1re de couverture.

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ET COMMUNICANTS DANS LES INFRASTRUCTURES, LES BÂTIMENTS INDUSTRIELS ET TERTIAIRES

WWW.J3E.COM • 752 - JANVIER/FÉVRIER 2006 • 5

S T R A T É G I E & M A R C H É S

TENDANCES 14-15Gestion technique des bâtiments : l'offre s'organiseÀ l'occasion du salon Interclima+Elec Home & Building (du 17 au 20 janvier2006), une certaine dynamique animait les offreurs autour de solutionsd'automatismes du bâtiment et de gestion des équipements techniques.

HABITAT 16-17Tour du monde de la maison communicanteLa maison communicante n'est pas une spécificité française. De nombreuxautres pays sont engagés dans ce développement.

AUTOMATISMES DOMESTIQUES 18Marché européen : des dynamiques diversifiéesSelon une étude Basic Consultants, le marché européen des automatismesdomestiques représentait 3,5 milliards d'euros en 2004 et devrait connaîtreune croissance légèrement inférieure à 8 % par an pour atteindre un peuplus de 5 milliards d'euros à l'horizon 2009.

É F F I C A C I T É É N E R G É T I Q U E & E N V I R O N N E M E N T

INDUSTRIE & BATIMENT 20-23Moteurs à haut rendement : bilan et perspectivesVéritablement introduit par les actions du Cemep et de la Commissioneuropéenne, le moteur électrique à haut rendement a réussi en quelquesannées à pénétrer le marché.

DISTRIBUTION 24Économies d'énergie : le rôle des distributeursQu'il s'agisse des grandes enseignes ou des grossistes indépendants,les distributeurs de matériel électrique s'impliquent de plus en plus...

I N S T A L L A T I O N & E X P L O I T A T I O N

ETABLISSEMENTS RECEVANT DES TRAVAILLEURS 26-28Précisions sur les alimentations et l'éclairage de sécuritéAbrogeant l'arrêté du 10 novembre 1976, le nouvel arrêté du 26 février 2003induit cependant certaines situations difficilement applicables aux réalitésdu terrain.

PROTECTIONS 30-32Masse et terres : pour s'y retrouver…Beaucoup de choses sont dites à propos des "mises à la terre". Ellessont souvent exposées sans justification, se basant sur de vaguesintuitions, sur des formations ou publications mal documentées...

M A I N T E N A N C E & R É N O V A T I O N

ACCIDENTOLOGIE 34-35Maintenance et accidents du travailL'INRS vient de publier les résultats d'une étude visant à mieux évaluerl'importance des accidents liés à la maintenance;

LES SOLUTIONS• Gérer la distribution électrique et les équipements des ports

de plaisance 22• Un margarinier belge expérimente la cogénération verte 28• Fournir un courant de qualité aux charges capacitives 38• Câblage : pour ne pas perturber les onduleurs ! 39• Machines tournantes : mettre fin à la corrosion électrique 39

E X P E R T I S E S

> 20-23

> 14-15

> 34-35

> 26-28

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CONVERGENCE IP

LE RÉSEAU DEVIENTSTRUCTURANTLa généralisation du protocole IP

(Internet Protocol) dans l'ensemble

des systèmes de communication

favorise un rapprochement

de réseaux traditionnellement

distincts. Cette tendance, qui

s'observe en premier lieu dans

les systèmes d'information des

entreprises, commence à s'étendre

aux systèmes de contrôle-commande

et de sécurité des bâtiments.

La nouvelle vague sera la

convergence de ces deux mondes

au sein d'un système global de

gestion informatisée. Cette étape

est déjà engagée.

AUJOURLEJOUR SUR WWW.J3E.COMLe 03/02/2006

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L ’ A C T U A L I T É E N Q U E S T I O N S

J3E - Au-delà des possibilités ouvertes par l'évolution technologique, quelles sont lesraisons qui doivent aujourd'hui inciter lesentreprises à faire évoluer les infrastructuresde communication dont elles disposent dansleurs bâtiments ?Olivier Seznec - Le principal moteur du change-ment en matière de réseaux et de services dansun bâtiment communicant, c'est l'évolution desbesoins des entreprises. Plusieurs grandestendances se dégagent.En premier lieu, les modes de travail changent.Le travail est de plus en plus collaboratif. Le tra-vail en équipe devient la règle et le travail indivi-duel se réduit au fil des ans. Dans le mêmetemps, le pourcentage du travail de l'individu quidépend du travail d'équipe ne cesse de croître.Conséquence de cette première tendance forte,il existe dans les entreprises une demandecroissante d'espaces flexibles, adaptés autravail en groupe, ce qui incite à réduire lesespaces de travail individuels. Aujourd'hui, cesderniers représentent 70 % des surfaces contre30 % pour les espaces collectifs. Demain, la pro-portion s'inversera et les deux types d'espacess'intégreront sans séparation nette.Une deuxième motivation est d'ordre écono-mique. Aujourd'hui, il est indispensable de

mieux utiliser les dépenses pour créer de lavaleur. Si les ressources humaines représen-tent le premier poste de coûts annuels d'uneentreprise, les coûts “immobiliers” et ceux liésaux technologies de l'information et de lacommunication se disputent la seconde et latroisième place. D'où l'intérêt de définir uneapproche intégrant immobilier et technologiesde l'information et de construire les concepts de“Net Office” (le bureau connecté) et de “NetBuilding” (l'immobilier connecté). Dans uneentreprise de 10 000 employés, les économiesgénérées par cette approche peuvent être del'ordre de 3 à 5 M$ par an.Enfin, toutes les entreprises sont confrontées àun défi : comment résoudre la question de lagestion de l'information ? Le quotidien, c'est 200 mails par jour, des réunions toute lajournée, des messages vocaux sur le téléphone,des appels qui n'aboutissent pas, etc. Chaqueutilisateur est aujourd'hui écartelé entresurcharge d'informations (trop de systèmes,partout/tout le temps) et limites technologiques(solutions multiples, accès hétérogènes).J3E - En pratique, quels sont les outils à mettreen place pour relever ce triple défi ? O. S. - Cette approche intégrée repose sur desoutils, mais aussi sur des process pour en tirer

L’AVENIR DU WIFI+

www.j3e.com

votre code d’accés en couverture

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WWW.J3E.COM • 752 - JANVIER/FÉVRIER 2006 • 7

approche convergente, la nouvelle télécomman-de du chauffage, c'est peut-être un téléphone IP !L'utilisation de ces solutions favorise l'émergen-ce de nouvelles formes de travail et transformela gestion immobilière pour réaliser des gains deproductivité. Elle s'intègre dans la vision de Ciscode l'évolution des réseaux appelée IIN (IntelligentInformation Network) qui verra dans les 3 à 5 anscette simplification s'enrichir de capacités d'allo-cation dynamique des ressources pour construi-re une infrastructure temps réel en lien directavec l'activité de l'entreprise. Les bénéfices :réduction des coûts et agilité business.J3E - Cette vision est-elle seulement concep-tuelle ou est-elle déjà mise en pratique dans lesentreprises ?O. S. - Le bien-fondé de cette approche a étédémontré dans de nombreuses réalisations àtravers le monde. Chez Cisco, nous avons réali-sé un projet-pilote depuis juin 2004 dans unimmeuble à San Jose - notre siège social - et quia été rapidement adopté à travers le monde.L'espace de travail a été reconfiguré pour permet-tre le travail collaboratif et mobile. Il est supportépar les technologies avancées (communication IP,sans fil, etc.). Les impacts financiers de cetteexpérience sont sensibles : 37 % d'économies surles loyers, 37 % d'économies sur la gestion desfacilités, 32 % de réduction des coûts d'agence-ment dans les nouveaux projets. En outre, lesdépenses en investissement sont réduites (pourun environnement sans fil) de 40 à 50 % tant auniveau de l'infrastructure de câblage qu'à celui del'équipement des salles informatiques (soit 1 à 2 % de la surface de l'immeuble). En parallèle, cette restructuration s'accompa-gne d'une augmentation de la productivité des utilisateurs qui, grâce au déploiement desréseaux sans fil, restent connectés 3,5 heures deplus par jour et sont ainsi 27 % plus productifs.De plus, 40 % des salariés indiquent que letélétravail a augmenté leur productivité enmoyenne de 30 %.Au final, nous concilions des conditions de travailde pointe avec la performance économique. ■

Propos recueillis par Eric Sorlet

ParcoursOlivier Seznec est directeur de laStratégie technologique de CiscoSystems France.

Ingénieur civil de l'École des mines deParis, il travaille chez Cisco Systemsdepuis 1998. Son expérience aaccompagné le déploiement destechnologies de l'information et desréseaux informatiques auprès desgrandes entreprises et des opérateurslors des quinze dernières années. Il estnotamment intervenu sur des designsde réseaux multiprotocoles, sur desinfrastructures LAN et WAN et sur lesstratégies d'évolution et de migrationde ces réseaux, notamment sur le sujetdu MPLS, de la communication sur IP etde la convergence des applications surles infrastructures multiservices. Il intervient actuellement sur lesdomaines en pleine mutation : évolutiondu bâtiment connecté, transformationde la santé, évolution desinfrastructures communicantes...

Cisco Systems est le premierfournisseur mondial de solutionsréseaux pour Internet. Dès sa créationen 1984 par des scientifiques del'université américaine de Stanford,l'entreprise a été le moteur dansl'avancement du développement d'IP, le langage élémentaire pourcommuniquer à travers l'Internet et les réseaux privés.

L ’ A C T U A L I T É E N Q U E S T I O N S

Le futur se conjugue au présentDe nombreux exemples témoignent d'ores et déjà de la tendance forte à laconvergence des réseaux techniques et decommunication : installations de câblageunifié réalisées par de grands intégrateurs,réduction du nombre de prises decommunication par poste de travail,développement de la vidéosurveillancenumérique, intégration du protocole IPdans les réseaux de contrôle de typeLonWorks ou Konnex, travaux autour del'initiative oBIX (Open Building InformationXchange), positionnement de nouveauxacteurs issus de la filière informatique et télécoms… comme Cisco. ■

La nouvelle télécommandedu chauffage, c'est peut-êtreun téléphone IP ! ”

Olivier Seznec

parti. Notre expérience montreque la technologie seule n'appor-te qu'une amélioration marginale.Il faut d'abord concevoir lesprocess pour rendre les outilspertinents. Ensuite, l'utilisationdes nouvelles technologies inno-vantes permet de répondre à cesbesoins tout en réalisant desgains massifs de productivité. Quatre briques de technologiespermettent de redéfinir la palettedes services : - un réseau IP fédérateur ; - la communication sur IP (afin depouvoir utiliser les nouvellesapplications voix et vidéo, tous lesnouveaux terminaux multimédia

et les offres de collaboration émergentes) ;- la mobilité totale ;- la sécurité omniprésente.En pratique, la mise en œuvre de ces technologiesdoit se réaliser suivant deux principes : une basearchitecturale consolidée pour garantir que lesservices sont disponibles partout à grande échel-le et des systèmes qui intègrent nativement lesquatre briques de technologies. Les applicationsdemandent en effet à être accessibles de partout(réseau IP et mobilité), à partir de terminaux mul-tiples (communication sur IP) et en toute sécurité. J3E - Les systèmes de gestion technique dubâtiment sont-ils également concernés par cesévolutions ?O. S. - Effectivement, le rapprochement dusystème d'information de l'entreprise et dessystèmes de gestion technique du bâtimentconstituent la nouvelle vague de convergence...Jusqu'à présent, les différents lots techniquesétaient supportés par plusieurs réseauxpropriétaires distincts et leur contrôle étaitassuré par plusieurs environnements.Désormais, il est possible de mettre en œuvre uncâblage unifié sur lequel tous les lots techniquescommuniquent grâce à des standards ouverts ausein d'un seul réseau IP, le même que celui quisupporte le système d'information. Dans cette

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L ’ A C T U A L I T É C O M M E N T É E

BATIMENTS INTELLIGENTSKonnex : l'offre s'étoffe en 2006

AUJOURLEJOUR SUR WWW.J3E.COMdu 08/12/05 au 09/02/06

ÉQUIPEMENTCooper lancesa gamme''fixations''À l'occasion du salonInterclima+Elec, legroupe Cooper lan-çait officiellementsur le marché fran-çais les accessoiresde fixations de safiliale nord-américaineB-Line. Autre nouveauté : legroupe Cooper prendégalement en chargela gamme de fusiblesde protection et d'ap-pareillage Bussmann.(23/01/2006)

• BATIMENT INTELLIGENTS(voir ci-contre)Konnex : l'offre s'étoffe en 2006

À l'occasion du salon Interclima+Elec,plusieurs offreurs dévoilaient unlancement ou un développement de gamme sous Konnex, pour lesmarchés du résidentiel haut de gammeet du tertiaire. ABB-Entrelec lance enFrance son catalogue d'installationcommunicante i-bus/KNX, SchneiderElectric annonce des produits pour les prochaines mois, Hager dote Tebisd'une famille d'appareillage d'installation…(09/02/2006)

• SALONParticipez à des travaux pratiques sur Industrie 2006Venu tout droit des États-Unis, le conceptdes séances de travaux pratiquesaccessibles aux visiteurs d'un salon faitson entrée à Industrie 2006 (du 27 au 31 mars 2006). Sur inscription, lesvisiteurs pourront manipuler en dehorsde toute démarche commerciale.(02/02/2006)

• DISTRIBUTIONBelle croissance pour RexelEn 2005, le groupe Rexel a connu une fortecroissance organique : + 7,3 % pour un CAde près de 7,4 milliards d’euros. Toutes leszones géographiques y ont contribué etparticulièrement l'Amérique du Nord.(24/01/2006)

• SUPERVISION, IHM ET MESArc Informatique annonce la créationde sa filiale allemandeArc Informatik GmbH est implanté àBruckberg près de Munich. Cette filialeassure la promotion, la vente et lesupport de l'offre Arc Informatique en Allemagne.(12/01/2006)

• RECORD DE CONSOMMATIONRTE a enregistré un appel depuissance de 86,28 GW le 27 janvier(31/01/2006)

• ANALYSE DE RÉSEAUXFluke Networks rachète VisualNetworks(08/12/2005)

• RÉSEAUX DE CONTROLEEchelon organise la premièreconférence mondiale des développeurs(12/12/2005)

« À coté d'un marché européen de l'installa-tion électrique estimé à 10 milliards d'euro, le potentiel d'installation sur la base d'unetechnologie bus se chiffre à 2,5 milliardsd'euro Aujourd'hui, l e marché, se montequant à lui à environ 350 M€. Toujours àl'échelle européenne, la part de Konnex estévaluée à 50 % de ce marché accessible, soit175 M€. En France, Siemens BuildingTechnologies et Hager se placent actuelle-ment dans une dynamique de 5 000 installa-tions par an, avec l'objectif de doubler ce volu-me dans les deux à trois ans à venir, sanscompter avec les nouveaux arrivants. Cetteprogression sera vraisemblablement liée auxoutils de configuration. De plus, une offreradio disponible depuis quelques mois permetd'aborder plus facilement le marché de larénovation. Ainsi, en considérant l'ensembledes offreurs Konnex, on peut imaginer à l'ho-rizon 2010, atteindre en France un volant de20 000 à 30 000 installations par an. Toutefois,le marché de masse ne se fera pas dans lecadre de grands projets, mais bien dansl'habitat et le petit tertiaire…Les marchés de l'immotique et de la domo-tique ont souffert d'un retard, principalementcausé par les divergences d'approche desindustriels. Aucun offreur ne disposait del'ensemble du catalogue de fonctions !Aujourd'hui, de la même façon, un industrielne peut toujours pas proposer, sans faille, latotalité des fonctions.

Pour accompagner cette croissance estiméeet palier au frein, au niveau de Konnex Franceun groupe de travail réfléchi à la création deformations dispensées dans des les établis-sements d'enseignement technique, centresprofessionnels et organismes de formation.Le salut vient de l'interopérabilité totale desoffres de produits. Konnex est normé auniveau européen EN50090. Le bus communi-cant inter opérable représente la plus grandeavancée permettant d'ouvrir le marché. À Interclima+Elec nous avons démontré qu'unplombier et qu'un électricien pouvaient secomprendre au travers du bus communicant !Les gammes de produits disponibles pour des applications tertiaires, offrent de grandesperformances. Par déclinaison, le marché du résidentiel et du petit tertiaire voit dès à présent arriver une génération d'offresissues de ces gammes, mais allégées enfonctionnalités, d'où un coût matériel réduit.Notons qu'un des axes de développement du marché est lié au fait que les fonctions"intelligentes" sont aujourd'hui de plus enplus intégrées dans les équipements tech-niques, de façon intrinsèque. L'exploitant oul'utilisateur décide ensuite d'activer ou non la fonction… Mais cela reste possiblesimplement, même après l'investissementinitial. Enfin, précisons que la présence desoffres chez les distributeurs contribuefortement à accroître le marché. » ■

Jacques LemercierPrésident, KONNEX FRANCE

QUALITÉ DU COURANTSéminaire Léonardo à ToulouseDans le cadre de sa mission d'information auprès des professionnels, le Centre d'information du cuivre organise, avec ses partenaires indus-triels et avec J3E, des rendez-vous techniques pour mieux comprendreles mécanismes des perturbations électriques et leurs conséquences.En charge pour la France du programme LPQI (Leonardo Power QualityInitiative), le Centre du cuivre a notamment organisé au cours del'année deux séminaires pour faire le point sur les perturbations dansles installations industrielles et tertiaires (1). Le tour de France se pro-longe en 2006, avec ses trois partenaires industriels que sontFluke/LEM, MGE UPS Systems et Schneider Electric, sans oublier J3E.Le premier rendez-vous aura lieu à Toulouse, le 6 avril prochain. Leprogramme de ce séminaire Léonardo inaugurera une nouvelle formule"à la carte" : une journée composée d'une matinée de présentationsthéoriques et d'une après-midi avec un choix d'ateliers proposés par les différents partenaires.

Renseignements : Olivier Tissot au 01 42 25 25 67. ■(1) Nantes le 1er mars 2005 et Lille le 27 octobre 2005.

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WWW.J3E.COM • 752 JANVIER/FÉVRIER 2006 • 9

L ’ A C T U A L I T É C O M M E N T É E

• DISTRIBUTIONGénie climatique : CSO ouvre un show-room à MérignacL'agence CSO de Mérignac (groupeSonépar France) ouvre un show-roomdédié au génie climatique. Cet espace esten partie orienté "énergies renouvelables".(05/01/2006)

• CONJONCTUREFin 2005 : prolongement de la ''tendance positive''Selon le Gimelec, l'activité des industriesde l'équipement électrique, du contrôle-commande et des services associéscontinue fin 2005 sur une tendancelégèrement positive, malgré un semblantde ralentissement de certains secteurs enFrance. L'international reste favorable.(02/01/2006)

• AMIANTE67 % des chantiers en infraction !(13/12/2005)

AUJOURLEJOUR SUR WWW.J3E.COMdu 13/12/05 au 05/01/06

ACQUISITION AU ROYAUME-UNI Alors que les grandes manœuvres se poursuivent au niveau des"majors" de l'installation électrique, ETDE vient d'acquérir le groupe Icel, confortant ainsi sa position auRoyaume-Uni. Basé dans le Kent, Icel compte deux entités. D'une part, Icel Maidstone, qui intervient sur lamise en œuvre, l'entretien et la maintenance d'installations électriques, mécaniques et d'instrumentation,avec notamment une compétence forte en maintenance de salles blanches. D'autre part, Icel PowerSystems, spécialisé dans le dimensionnement, l'installation, l'entretien et la maintenance de groupesélectrogènes et d'onduleurs.

ENTREPRISEEn quatre ans, ETDE a plus que doublé son activitéDe 2001 à 2005, la filiale électricité et maintenance de Bouygues Construction a fait croître son chiffred'affaires de 425 M€ à 1 milliard d'€, pendant que les effectifs passaient de 4 000 à 10 000 collabora-teurs. En janvier 2006, l'ensemblier-intégrateur de solutions techniques et de services acquiert 4 nou-velles sociétés (soit 60 M€ de chiffre d'affaires supplémentaires) :- Aygobere, qui permet à ETDE de renforcer ses implantations dans le Sud-Ouest, notamment dans le métier des réseaux d'énergies ; Gilbert Frères, spécialisée dans l'installation électrique ferroviaire ;Technitelec, spécialisée en téléphonie dans le Sud-Est ; Imatec, une société intervenant dans le nordde la France en conception, installation et maintenance d'équipements thermiques et climatiques.Objectif de cette stratégie : compléter le maillage géographique pour accroître la proximité aux clients,et acquérir de nouvelles compétences pour proposer des offres plus globales. Le chiffre d'affaires totalse répartit aujourd'hui en 60 % de clientèle publique et 40 % de clientèle privée. En 4 ans, ETDE a ainsiintégré 34 entreprises, étendu son implantation à 21 nouveaux départements en France, démarré lerachat d'entreprises en Europe et acquis des compétences, notamment en maintenance industrielle,génie climatique et traitement de l'air, robotique, automatismes industriels… L'entreprise prévoit derecruter plus de 1 000 collaborateurs en 2006, dans tous les métiers de l'entreprise. ■

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L ’ A C T U A L I T É C O M M E N T É E

AUJOURLEJOUR SUR WWW.J3E.COMdu 13/12/05 au 05/01/06

INTÉGRATEURS-ENSEMBLIERSActemium étend son réseau en Grande-Bretagne et en EspagneActemium l'avait annoncé en mai 2005 : son« nouvel élan vise à affirmer sa position deleader en France et à placer la marque, àl'horizon 2007, parmi les 3 premiers intégra-teurs de solutions pour l'industrie dans tousles pays où elle est présente ». Elle confirmeaujourd'hui ses objectifs.Après la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Suède, l'Autriche, la Pologne et la Suisse,Actemium s'implante en Grande-Bretagne eten Espagne. Répondant notamment aux atten-tes des grands comptes à la recherche departenaires locaux pour l'intégration de produitset systèmes dans leurs usines européennes. Au Royaume-Uni, trois entités rejoignent le réseau Actemium. Les deux premières àBirmingham dans le secteur automobile pourl'une et les secteurs manufacturier et agroali-mentaire pour la seconde. La troisième àGloucester, spécialisée dans les équipementsélectriques.Actemium s'ancre également géographique-ment au cœur du marché espagnol : elleannonce l'ouverture à Valladolid d'une entitéproposant aux industriels de l'automobile desréponses technologiques innovantes dans lessecteurs de l'assemblage, de la carrosserie, de la mécanique, des bancs d'essais et de lamanutention. ■

Pour la 10e éditiondu "SymposiumRéseaux", lesorganisateurs,Acome et 3M, ontchoisi de se rendreen Inde. J3E, quisera du voyage, se fera l'écho desavancées et deséchanges issus de ces rencontres. Du 19 au 26 mai, le programme dusymposium aborderades problématiquesd'installation, deservices et detechnologies autourdu câblage tertiaire,du 10 GigaBit, duhaut débit enrésidentiel…J3E vous propose de

découvrir le détaildes interventions,les conférences, et de vous inscrire...soit en consultantl'encart joint à cetteédition du journal,soit sur le siteInternetwww.j3e.com (saisir"Symposium" dansla zone derecherche).Les organisateursAcome et 3MTelecommunicationsespèrent accueillir àcette manifestation,ouverte à tous, tousles acteursinternationaux de la chaîne destélécoms.(www.j3e.com) ■

GTB/GTCEn 2006, LonUsersFrance migre vers

LonMark France

« Il y a 6 mois encore, LonMark était unique-ment un label "produits", par exemple pourun pilote d'éclairage ou de ventilo-convecteur.L'interopérabilité reconnue par LonMark selimitait au niveau terrain. Concentrateurd'étage et logiciels n'entraient pas dans cechamp. Aujourd'hui, notamment vis-à-vis desdéveloppements BacNet/Lon, LonMark enga-ge un important mouvement de standardisa-tion des niveaux automation et management.L'interopérabilité de type "système" est enmarche. Demain, un système LonMark seconstruira avec des produits, des routeurs,des matériels d'infrastructure, des automatis-mes et des logiciels tous certifiés LonMark.Le tout intégré par un intégrateur systèmecertifié LonMark.Trois groupes de travail défi-nissent actuellement les différents niveaux decertification. Depuis 6 mois, un groupe de tra-vail "connectivité" s'intéresse à la certificationdes routeurs, répéteurs et autres produitsassurant une liaison entre les niveaux auto-matisation et gestion. Plusieurs sous-groupesdéfinissent l'interopérabilité des différentsprofils fonctionnels appelés aussi profilsmétiers (HVAC, éclairage, contrôle d'accès,vidéosurveillance, ascenseurs, hôtellerie…).Les premiers profils “connectivité” et “outils”devraient voir le jour dès septembre 2006. Ungroupe de travail "outils", dont la mission estd'assurer l'interopérabilité des logiciels pourla totalité des fonctions LonMark est égale-ment activé. Les premières avancées sur cesujet ne devraient être livrées début 2007.Enfin, un groupe de travail "intégrateurs desystèmes" va s'attacher à certifier les intégra-teurs systèmes LonMark. » ■

Serge Le MenPrésident,

LONMARK FRANCE

BÂTIMENTNaissance du salon EcoBuilding PerformanceDu 15 au 17 novembre 2006 (Paris Porte deVersailles Hall 5.1), Ecobuilding Performance, salonannuel de la performance énergétique et du déve-loppement durable des bâtiments, ouvrira ses por-tes pour la première fois…Ecobuilding Performanceest un salon professionnel européen à caractèretechnique, économique et commercial présentantles offres de produits, solutions transversales etservices répondant aux problématiques d'écono-mies d'énergie et de cadre de vie durable et perfor-mant. L'événement se déroulera sur 6 000 m2 desurface d'exposition (pour 130 exposants).(www.ecobuilding-performance.com) ■

• GTB/GTC (voir ci-contre)En 2006, LonUsers France migrevers LonMark France

Derrière cette évolution de structurepour laquelle 2006 sera une année detransition, le futur LonMark Franceengage plusieurs nouveaux projets :certification des intégrateurs, certifica-tion des systèmes multitechniques etconquête de nouveaux marchés…(09/01/06)

• SALONEducatec 2005 : bilanLe Salon des équipements, systèmes,produits et services pour l'éducation etla formation, qui s'est déroulé du 23 au25 novembre derniers, a accueilli plusde 16 400 visiteurs.(03/01/2006)

• AUTOMATISME ET RÉSEAUXAdvantech ouvre un centre de R & D européenLe spécialiste taïwanais des solutionsd'application réseaux et d'automatismeouvre un centre de R & D européen en Allemagne. Objectif : consoliderl'accompagnement des projets locaux.(03/01/2006)

• INTERCLIMA+ELECPalmarès des Trophées de l'InnovationOrganisés à l'occasion du salon, lesTrophées de l'Innovation ont récompen-sé les produits et systèmes les plusinnovants mis sur le marché depuismoins de deux ans.(19/01/2006)

• ONDULEURSGestion et supervision de l'énergiesous LinuxÀ l'occasion du Salon Solution Linux (du31/1 au 1/2/06), MGE UPS Systems a pré-senté sa première offre d'administrationdes onduleurs entièrement basée sur lecode OpenSource Linux.(27/01/2006)

• MACHINES-OUTILSWeïdmuller reçoit le Trophée CNOMO 2005(15/12/2005)

• HVACJohnson Controls finalise le rachat de York International(19/12/2005)

• RÉSEAUX DE COMMUNICATIONLonWorks équipe les grands magasins russes(20/12/2005)

SYMPOSIUM RÉSEAUX DATA&TELECOMSLes acteurs de la chaîne destélécoms se retrouvent en Inde

Page 11: Jacques Darmon - Filière 3e

WWW.J3E.COM • 752 JANVIER/FÉVRIER 2006 • 11

• ÉCOLES / ENTREPRISESSignature d'une convention cadreentre le Serce et l'Esme-SudriaÀ l'occasion du salon Interclima+Elec, le 19 janvier à 11 h 30, a eu lieu lasignature de la première conventioncadre entre le Serce et l'Esme Sudria.(23/01/2006)

• SUPERVISION ET MESCitect, Schneider Electric… et Areal ?Suite à l'annonce du rachat de l'éditeurde logiciels de supervision Citect parSchneider Electric, Areal, lui-mêmeéditeur de logiciels de supervision par-tenaire de Schneider, rappelle quelleest sa position…(04/01/2006)

• MESUREVaisala renforce sa présence française(04/01/2006)

• ÉCLAIRAGE PUBLICMarseille choisit Citéos(18/01/2006)

AUJOURLEJOUR SUR WWW.J3E.COMdu 04/01/06 au 23/01/06

Le COPREC-AT (1), à la lecture de l'article parudans le J3E de novembre 2005 "Vérifications :bilan 5 ans après l'arrêté du 10/10/2000" (2), asouhaité apporter un complément d'informa-tion sur “une position mettant les organismesde contrôle en cause”.Philippe Jamin, président de la Commissionélectricité du Coprec-AT : « Les vérificationsréglementaires des installations électriquessont précisément définies par l'arrêté du10/10/2000, qui a été commenté par le minis-tère de l'Emploi, du Travail et de la Cohésionsociale dans sa lettre circulaire no 2004-12parue en août 2004.Même si ces règles peuvent présenter, danscertains cas, quelques difficultés d'applica-tion, les commentaires apportés sont néan-moins extrêmement clairs. L'étendue desvérifications et le contenu des rapports ysont fixés sans ambiguïté dans chaque casde figure.Lorsque le vérificateur intervient pour la pre-mière fois dans un établissement et ne peut

CONTRÔLE TECHNIQUECoprec-AT : les vérifications réglementaires en question

disposer du rapport de vérification initiale del'installation et des rapports de vérificationpériodiques successifs, il mène sa vérificationcomme une initiale. Dans le cas contraire, levérificateur s'appuie sur les documents qui luiont été remis, réalise une vérification pério-dique et établit un rapport de vérificationpériodique.Que l'on ne s'y trompe pas, l'acte techniquedu vérificateur reste celui d'un professionnelqui s'attache non seulement à respecter lesexigences du référentiel réglementaire appli-cable, mais aussi à offrir une prestation dequalité à son client.Les conditions d'agrément du ministère etd'accréditation du Cofrac ne lui permettent,en aucun cas, de fixer à son gré les limites de ces vérifications, "premières périodiques"incluses. »(1) Syndicat professionnel des organismes decontrôle.(2) Voir l'article publié dans le J3E 750 denovembre 2005, page 8. ■

L ’ A C T U A L I T É C O M M E N T É E

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12 • 752 - JANVIER/FÉVRIER 2006 • WWW.J3E.COM

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ENTREPRISES LOCALES D'ÉLECTRICITESix mois après sa création, Alterna prend son envol

« Plutôt qu'opérer un rapprochement avec l'un des fournisseurs de dimension nationale,nous avons préféré nous joindre à des entreprises ayant le même profil, la même histoire etles mêmes préoccupations que la Sicap.La structure d'Alterna nous permet à présent de mutualiser des moyens afin de gérerl'approvisionnement d'électricité en gros, les relations avec les bourses d'électricité ouencore l'équilibre entre consommations des clients et injections sur le réseau… Cette structure nous évite d'investir lourdement en terme de moyens et de compétencesdans la gestion de nouveaux mécanismes liés à l'ouverture du marché de l'électricité. Parailleurs, sous la marque Alterna, nous pouvons dès maintenant répondre à des sollicitationsde clients situés au-delà de notre zone historique de desserte, notamment dans le cadre deconsommateurs multi sites souhaitant mutualiser la fourniture d'électricité, de gaz, ou desdeux énergies.En nous regroupant avec d'autres Entreprises Locales de Distribution, nous pouvons aborderplus facilement le marché de l'énergie et mieux gérer les opportunités liées à l'ouverture. »

(1) La Sicap (Société coopérative d'intérêt collectif agricole de la région de Pithiviers) compte aurang des entreprises locales d'électricité aujourd'hui adhérentes et actionnaires d'Alterna. En 2005, la Sicap a distribué 400 GWh sur 95 communes (www.sicap-pithiviers.net).

Remi CousinDirecteur Général , SICAP(1)

AUJOURLEJOUR SUR WWW.J3E.COMdu 15/12/05 au 30/01/06

RÉACTION ETRÉSISTANCE AU FEUL'obligation du01/01/2006Rappelons que, appli-cable depuis janvier2005, le classementEuroclasse, portant surla réaction et la résis-tance au feu des pla-fonds, est obligatoiredepuis janvier 2006.En cas d'incendie, laréaction au feu est défi-nie par l'apport calori-fique d'un matériau aufeu et au développe-ment de celui-ci. Les tests de réactionau feu ont pour objec-tif d'accorder ou non aux produits testés unclassement M0, M1,M2, M3 et M4.La résistance au feu,quant à elle, définit letemps pendant lequelles éléments de cons-truction peuvent jouerle rôle qui leur estdévolu malgré l'actionde l'incendie. La résis-tance au feu comportetrois classements : sta-bleau feu, pare-flammeset coupe-feu. ■

• ENTREPRISES LOCALESD'ÉLECTRICITE (voir ci-contre)Six mois après sa création, Alternaprend son envol

À présent, le réseau rassemble 22 entreprises locales d'énergie dontles initiateurs du groupement, GazElectricité de Grenoble et Sorégies. Ce rapprochement se traduit par lacréation d'une marque commerciale. La réelle commercialisation de l'offrecommence…(13/01/06)

• COURANTS PORTEURSAppel d'offres du Sipperec… rien n'estencore décidé !En date du 5 janvier, le dossier n'esttoujours pas clôturé, alors que lesconclusions étaient attendues débutdécembre 2005. Affaire à suivre… surJ3E.com.(06/01/2006)

• VISION INDUSTRIELLECognex célèbre ses 25 ansPour Cognex, tout a commencé le 12 janvier 1981 avec 3 personnes et86 000 dollars… À cette époque, “lessystèmes de vision étaient des curiosi-tés que l'on ne rencontrait que dans les laboratoires universitaires ougouvernementaux…”(12/01/2006)

• PRODUCTION & TRANSPORTBilan électrique français 2005En ce début 2006, RTE dresse un bilande l'activité électrique en France sur2005, tant du point de vue des moyensde production que du transport ou desdifférents marchés, professionnels oudomestiques.(11/01/2006)

• LOGICIELSPartenariat entre ABB-Entrelec et ALPIDans le cadre du logiciel d'étude, dedevis et de commande d'installationélectrique, ABB-Entrelec et l'éditeurAlpi viennent de signer un accord departenariat. (30/01/2006)

• ÉLÉMENTS DE CHAUFFAGEDeltron France distribue le fabricantallemand DBK(05/01/2006)

APPAREILLAGELegrand et Schneider Electric se placent en AsieA quelques jours d'intervalle, Legrand et Schneider Electric annon-cent des acquisitions en Asie dans le domaine de l'appareillage d'ins-tallation, des équipements VDI et des automatismes du bâtiment.Acte I : Legrand et TCL, fabricant chinois d'électronique et de systè-mes télécommunications, nouent une alliance stratégique selonlaquelle les divisions TCL International Electrical et TCL BuildingTechnology intègrent le groupe Legrand. Selon la signature d'unaccord (1), Legrand rachète 100 % du capital des activités des divisionsInternational Electrical et Building Technology de TCL Corporation enChine, TCL International Electrical y étant le leader de l'appareillage,tandis que TCL Building Technology est la première marque chinoisede systèmes de câblage voix-données-images (VDI). Ces deux entités,basées à Huizhou (sud-est de la Chine), réalisent un chiffre d'affairesnet de plus de 60 M€ et emploient plus de 3 000 personnes.Acte II : Schneider Electric vient d'annoncer le rachat de la participa-tion de 50 % de son partenaire CIH Ltd dans leur joint-venture com-mune Clipsal Asia.Clipsal Asia réalise un chiffre d'affaires de plus de 115 M€ dans 14pays d'Asie. Il développe, fabrique et commercialise sous la marqueClipsal une gamme de produits de distribution ultra-terminale, detransmission voix-données-images et d'automatismes pour le marchérésidentiel. (www.clipsal.com)

(1) Sous réserve de l'approbation du gouvernement chinois. ■

Qui est TCL ?

Fondé en 1981, TCL Corporation (www.tcl.com) dispose d'unportefeuille d'activités allant du multimédia à la téléphonie mobile, de l'informatique grand public à l'électroménager, de l'éclairage aux technologies numériques, et s'est largement développé àl'international..

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WWW.J3E.COM • 752 JANVIER/FÉVRIER 2006 • 13

S E R V I C E S

SIDEC22 au 23 mars 2006 Marseille – Parc Chanot

[email protected]

NORD BAT22 au 24 mars 2006 Lille - Grand Palais

www.nordbat.com

INDUSTRIE PARIS 200627 au 31 Mars 2006Paris Nord Villepinte

www.industrie-expo.com

SRN / SALON DE LARECEPTION NUMERIQUE29 au 31 mars 2006 Paris Palais des Congrès– Porte Maillot

[email protected]

SÉMINAIRE LÉONARDO6 avril 2006 Toulouse

Té.: 01 42 25 25 67

POWERTEK 20065 au 7 avril 2006Centre des congrès deMoscou – Russie

[email protected]

LIGHT+BUILDING23 au 27 avril 2006Francfort sur le Main -Allemagne

www.messefrankfurt.com

FACTORY AUTOMATION24 au 28 avril 2006 Hanovre – Allemagne

www.hannovermesse.de

INTERMAT24 au 29 avril 2006Paris Nord Villepinte

www.intermat.fri

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LES NUISANCES DÛES À LA LUMIÈRE AFEEditions LUX Prix : 29 € TTC (+2,79 € frais de port)C'est par un florilègede points de vue queles acteurs les plus compétents et lesplus concernés par les nuisanceslumineuses se sont exprimés libre-ment dans cet ouvrage.Éclairagistes en permanenterecherche de solutions techniquesinnovantes satisfaisant au sacro-saintprincipe “d'éclairer juste” ;Usagers qui ont exprimés leurs appré-ciations, leurs besoins, leurs sugges-tions (questionnés par le laboratoire de psychologie de l'environnement de l'université de Nanterre) ;Astronomes contraints de s'éloignerdes centres urbanisés pour observerun ciel affranchi de pollutionatmosphérique et de halo lumineux ;Concepteurs lumière à la redécou-verte des ombres qui permettent unemeilleure lisibilité de leurs “mises enlumières” ; écologues s'exprimant surles effets de la lumière sur le mondeanimal et végétal ; ingénieurs descollectivités territoriales, arbitresentre les surenchères lumineuses, etl'instauration du principe du dévelop-pement durable, au travers des pres-sions politiques, économiques, sécuri-taires et sociales ; enseignistesrépondant à des cahiers des chargesrigoureux.À chacun de ces points de vue, l'AFEapporte la pertinence de son exper-tise en éclairage extérieur. Le guidepropose une méthode de calcul inno-vante qui permet d'exprimer mathé-matiquement et, par conséquent,informatiquement, le flux maximumpotentiellement perdu dirigé vers leciel dans tous les types d'éclairagesextérieurs (routier, ambianceurbaine, illuminations, mâts degrande hauteur). Grâce à cetteméthode, il devient possible d'identi-fier par calcul, parmi les solutionsperformantes, celle qui génère leminimum de flux dirigé vers le ciel.

Le guide 2006 AFE est un nouvel outilde travail, qui permet aux maîtresd'ouvrages, maîtres d'œuvres, ingé-nieurs, projeteurs, de définir et dejustifier leurs choix en terme, à la foisde développement durable, d'unmeilleur usage de l'énergie, et deréduction des nuisances dûes à lalumière.Tél. : 01 45 05 72 72 / Fax. : 01 45 05 72 70

ELECTROTECHNIQUEINDUSTRIELLE De Guy SÉGUIERet FrancisNOTELETJanvier 2006 3° Édition552 pages Prix : 60,00 €Depuis 1977, date de sa premièreédition, Électrotechnique industriellen'a cessé de s'affirmer comme l'ou-vrage de référence pour tous lesingénieurs et techniciens supérieursqui l'ont utilisé. Son caractère uniqueréside dans ses trois grands pointsforts : complet, il aborde l'ensembledes domaines de l'électrotechnique,depuis les notions de base jusqu'auxdivers types de machines électriqueset leur alimentation par les conver-tisseurs de l'électronique de puis-sance , accessible, il a la particula-rité de tenir compte du niveau deconnaissances recherché par sonlecteur : chaque partie est structuréede telle sorte que chacun, selon l'ap-profondissement désiré, puisse ytrouver ce qu'il cherche, clair, il estillustré par de nombreux schémas ougraphiques et complété par desremarques ou annexes qui viennentprolonger les développements théo-riques et pratiques. Cette troisièmeédition s'adresse à tous ceux quiétudient l'électrotechnique quel quesoit leur degré de spécialisation :étudiants de BTS, IUT, licence,maîtrise et doctorat ou élèves enécole d'ingénieurs. Il sera égalementd'une précieuse utilité dans lesmilieux professionnels où sarenommée n'est plus à faire.www.lavoisier.fr

AGENDA BIBLIOGRAPHIE

R E T R O U V E R L’ I N T E G R A L I T É D E L’ A G E N D A

accèslibresur www.j3e.com

Salons, congrès, conférences...

PRÉVENTICA BASSINMÉDITERRANÉEN1er au 2 mars 2006 Marseille – Parc Chanot

www.preventica.com

FACILITY MANAGEMENT7 au 9 mars 2006Francfort s/ le Main

www.fm-exhibition.com

SIDEC8 au 9 mars 2006 Lyon Eurexpo

[email protected]

TP-BAT9 au 11 mars 2006Toulouse – Parc des expositions

www.toulousexpo.com

SALON DE L’INDUSTRIEET DE LA SOUS-TRAITANCEGRAND OUEST14 au 16 mars 2006Nantes – La Beaujoire

www.industrie-nantes.com

HQE’EXPO 200615 au 17 mars 2006 St-Malo - Palais du GrandLarge

www.areopage.fr

BATISUD16 au 18 mars 2006Montpellier – Parc des expositions

[email protected]

EASTPO20 au 23 mars 2006Shanghai – Chinewww.rhena-fair.com

RF&HYPER EUROPE 200621 au 23 mars 2006Paris-Cnit Paris la Défense

www.RFHyper.comi

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AGENDA • BIBLIOGRAPHIE • STAGES

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installés. ABB i-bus/KNX est aussi bien adapté auxbâtiments neufs qu'existants.L'offre raccordable au bus s'étend des prises decourant et interrupteurs élémentaires, jusqu'auxappareils électroniques, à l'éclairage, aux stores ouaux systèmes de sécurité des biens et despersonnes. Elle comporte également des élémentsde commande (capteurs) et des appareils d'exécu-tion (actionneurs).« Nos premières propositions concrètes serontformulées dès le second semestre 2006, préciseFrédéric Stuckelberger, directeur marketing de la

Plusieurs annonces et grands lancementsont résonné dans le hall 5.2 du parc desexpositions de Paris porte de Versailles.À commencer par ABB-Entrelec, qui intro-

duira sur le marché français, au second semestre2006, une offre au standard Konnex (1). Cette gamme"bâtiment intelligent" provient tout droit du cata-logue Busch Jaeger, filiale allemande d'ABB. Lelancement aura lieu dans le grand tertiaire, sur labase d'une gamme également adaptée à l'habitatde standing… “Cœur de marché avoué”.L'offre Busch Jaeger existe en Allemagne depuisdéjà quelques années. Les produits sont doncéprouvés et ne sortent pas fraîchement du labora-toire. Les Belges pratiquent quant à eux cette offredepuis maintenant plus de 2 ans (ce qui expliquenotamment la disponibilité immédiate de catalo-gues en langue française).La gamme i-bus/KNX , bientôt proposée en France,permettra à l'utilisateur de piloter et de surveillerà distance toutes les fonctions du bâtiment à partird'un seul panneau de commande (IHM graphique).Le système d'installation en réseau régule,programme et commande l'éclairage, les ferme-tures, les écrans de projection, le confort thermique,le système d'alarme… Il permet de visualiser lesvaleurs mesurées telles que la température, laluminosité, la vitesse du vent... selon les capteurs

GESTION TECHNIQUE DES BÂTIMENTS :L'OFFRE S'ORGANISE

TENDANCES À l'occasion

du salon Interclima+Elec Home

& Building (du 17 au 20 janvier

2006), une certaine dynamique

animait les offreurs autour

de solutions d'automatismes

du bâtiment et de gestion

des équipements techniques.

Si l'offre universelle n'existe

pas encore, de sérieux progrès

tendent à rapprocher les

catalogues de constructeurs

autour de standards.

Voici la première partie

d'un article en deux volets.

E X P E R T I S E S STRATÉGIE & MARCHÉS

Le temps des bus propriétaires est révolu. Place à présent aux solutions inter-opérables.

De "Home & Building" à "EcoBuilding"

Du 15 au 17 novembre 2006 (Paris porte deVersailles Hall 5.1), Ecobuilding Performance,salon professionnel annuel de la performanceénergétique et du développement durable desbâtiments, ouvrira ses portes pour lapremière fois. Ce salon européen à caractèretechnique, économique et commercialprésentera les offres de produits, solutionstransversales et services répondant auxproblématiques d'économies d'énergie et de cadre de vie durable et performant.

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division commerciale France d'ABB pour lesproduits basse tension. Quatre ans après la fusionABB - Entrelec, ABB passe au bâtiment intelligent.À présent, le marché ainsi que nos forces de ventesont prêts ! »Quant à la distribution de cette offre relativementlarge, rien n'est encore figé… À suivre.

MERLIN GERIN & KNX : LE RETOURDe son côté, Schneider Electric prévoit bientôtl'introduction d'une gamme KNX dans les tableauxMerlin Gerin. Schneider Electric finalise actuelle-ment un projet mené avec Sirlan afin de pouvoiroffrir, courant 2006, des appareillages modulairesde tableaux dotés de fonctions de gestion au stan-dard Konnex (KNX). Un prototype en fonctionne-ment était d'ailleurs visible sur le stand Konnex àInterclima+Elec.Hormis dans le cadre de sa filiale TAC (offre KNXs-Mode), Schneider Electric ne disposait pas d'offreKNX à sa gamme. Se profile pour les prochains moisune gamme de solution de tableau en remplace-ment de l'ex-famille Batibus. Premier objectif :simplifier la mission de l'installateur ! Il s'agira deproduits de tableau de type entrées "Tout ou rien"(TOR), sorties TOR, variateurs de lumière,commandes de volets roulants et, un peu plus tard,de commandes pour le chauffage et la climatisation.Tout comme pour la gamme KNX proposée parHager via Tebis, l'offre sera proposée au format"KNX / Easy-Mode", c'est-à-dire que l'installationet la configuration s'effectuent directement dans letableau, avec toutefois la possibilité d'utiliser unconfigurateur mobile dédié. (Le choix du format"KNX / S-Mode" nécessiterait quant à lui d'utiliserun logiciel sur PC.)Le partenariat avec Sirlan conduit à l'intégrationdans le tableau, dès l'origine, d'un contrôleur spéci-fique permettant d'effectuer des opérations decomptage, d'horodatage ou encore un lien entre lebâtiment et un réseau extérieur. Ce contrôleur Sirlanpermet aussi de configurer le réseau dans le cadred'applications de grande taille.

L'INTERFACE INDISPENSABLE !Toujours au standard Konnex, Hager étoffe son systèmed'installation communicante Tébis en lançant la gammed'appareillage mural Kallysta, dédiée aux applicationsrésidentielles (neuf et rénovation). La communications'établit par bus filaire ou par liaison radio. L'offreglobale s'articule autour des fonctions traditionnelles(commandes, commandes confort, prises de courant,prises de communication… associées à une soixan-taine de mécanismes). En complément de l'offreKallysta traditionnelle, Hager propose Kallysta Tébis,un ensemble composé de boutons-poussoirs et dedétecteurs, entrant en synergie avec Tébis.Une seconde gamme voit également le jour, à lafois pour le marché du bâtiment tertiaire et de

E X P E R T I S E SSTRATÉGIE & MARCHÉS

À suivre dans la prochaineédition de J3E

Dans son édition no 753 de mars 2006, J3Epoursuivra le passage en revue des solutionsde gestion technique "vues" au salonInterclima+Elec. Au programme : Wago,Siemens Building Technologies, LonMarck…

WWW.J3E.COM • 752 JANVIER/FÉVRIER 2006 • 15

l'habitat. Systo se décline en une famille d'appa-reillage mural modulaire, posé en encastré ou dansune goulotte. Il est disponible au pas de 22,5 ou 45 mm et convient aux installations neuves ourénovées. Sa mise en œuvre s'effectue sans vis.De plus en plus, au travers de l'offre "d'installa-tions communicantes" ou de "gestion technique deséquipements", l'appareillage mural gagne enfonctionnalités et en importance. Il semble en toutcas devenir l'allié indispensable (il faut bien unminimum d'interface entre l'utilisateur et l'instal-lation) d'une offre de gestion "intelligente". Commeon le voit ici, Hager complète son catalogue jusqu'àl'"IHM" avec Systo et Kallysta.Chez Siemens, le catalogue basse tension s'enri-chit, au premier semestre 2006, d'une gammed'appareillage d'installation Delta Vita. Distribuéepartiellement en GSB depuis un an, cette gammearrivera progressivement chez les distributeurs.Toutefois, Delta Vita ne sera pas dotée dansl'immédiat de fonction "domotique" : « SiemensBuilding Technologies et Siemens A&D n'ont pasencore atteint un niveau de convergence suffisantpour cela. » À suivre… Du point de vue design, unesérie de cadres en verre dépoli (d'autres matériauxsont attendus) peuvent équiper les mécanismesDelta Vita, sous l'appellation Delta Miro.Ces deux offres d'appareillage d'installation serontdiffusées via les réseaux Coaxel et CGED (potentielde 200 points de vente), selon les volontés localesdes distributeurs.Sous d'autres cieux, Schneider Electric, déjà présentsur le marché de l'appareillage ultra-terminal autravers de Arnould, prend le contrôle de la totalitéde Clipsal Asia. Implanté sur le marché asiatique,ce fabriquant propose une gamme de produits dedistribution ultraterminale, de transmission voix-données-images et d'automatismes pour le marchérésidentiel.Quant à ABB-Entrelec, la vision de l'interface utilisa-teur est un peu différente. Localement, les fonctionssont accessibles à partir de panneaux de commande.Ces panneaux, à vocation industrielle, tertiaire ou rési-dentielle, permettent de réguler jusqu'à 100 fonctions,par écran tactile ou télécommande infrarouge. ■

Michel LAURENT(1) Voir l'actualité commentée par Jacques Lemercier,président de Konnex France..

Téléphone IP : la future commande?En pages 6 et 7 du journal,Olivier Seznec, directeur de laStratégie Technologique de CiscoSystems France, accorde uneinterview dans laquelle il décritles évolutions des réseaux decommunication au service del’entreprise. La différence entreréseaux de communication etréseaux techniques n’est plus sigrande : « la nouvelle télécom-mande du chauffage c’est peut-être un téléphone sur IP !. »

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À l'échelon européen, trois organisations profession-nelles d'installateurs sont particulièrement impli-quées dans le développement du marché de la maisoncommunicante et du Smart House, il s'agit de la FFIE(France), de l'ECA (Grande-Bretagne) et de la FENIE(Espagne).

EN AMÉRIQUEÉtats-Unis : domine l'approche produits, avec des fonc-tions en kit et des communications sans fil. Les archi-tectures sont le plus souvent fondées sur des PC etdes passerelles (gateways). Les applications clés sontliées à la surveillance et à la sécurité avec un usagegénéralisé des caméras. Mais la vidéosurveillance secontente souvent du “noir et blanc”. Autre applicationcourante : la diffusion de la musique dans toutes lespièces et l'interphonie. Au niveau gestion du bâtiment,il n'est pas question d'économie d'énergie, mais plutôtde maintien de la température. Notons aussi quelquesusages spécifiques comme la commande du systèmede filtration de l'eau ou le dégivrage des miroirs. Un projet Smart Home est conduit par l'IEEE.Mexique : des projets sont pilotés par une associa-tion “filiale” d'organisations nord-américaines.Cependant, les systèmes et les produits d'origineeuropéenne sont souvent privilégiés, notamment enraison de leur fiabilité.

EN ASIE-PACIFIQUECorée : une agence gouvernementale (KETI), dépen-dant du ministère de l'Industrie, assure la coordina-tion des programmes de communication autour duxDSL et de la fibre optique. 90 % des foyers sontconnectés. La principale motivation est le jeu en réseau.Japon : le pilote est le MITI. Un projet à Omiya, dans labanlieue de Tokyo, porte sur une centaine de maisons.La principale motivation d'équipement est la mise ensécurité de la maison et de ses habitants lors de trem-blements de terre ou de séismes. En cas d'alerte, lessystèmes disposent de 60 secondes pour réagir. Lesactions prioritaires sont la fermeture des électrovannesde gaz, le déverrouillage des issues, l'allumage del'éclairage et de la TV sur le canal d'urgence. Les archi-tectures s'appuient sur des câblages en fibre optiqueplastique et des automates fiables (avec possibilité defonctionnement en mode dégradé). Les autres appli-cations fréquentes sont le contrôle d'accès (avec dessystèmes biométriques) et la gestion du confort de lasalle de bains. La vidéo est au cœur des systèmes. Australie : il existe un projet d'architecte “TempoUrbane” dans la région de Melbourne. Utilisant le

Sortons quelques instants de l'hexagonepour comprendre quels sont les évolutionsdes automatismes et des réseaux decommunication dans l'habitat… Le tout

tenté d'une vision marketing.

EN EUROPERoyaume-Uni : le projet TAHI (The Application HomeInitiative) travaille, en liaison avec le programmeeuropéen Smart House II, sur un concept d'architec-ture ouverte pour relier les systèmes entre eux viale protocole IPv6. Les mots clés sont : environnement, sûreté/sécurité,économie (gestion des énergies, comptages), usagespratiques et loisirs (y compris des jeux d'argent). Desexpérimentations concernent environ 600 maisonsavec une approche services autour la télévision. Undes arguments mis en avant est que les seniorspeuvent utiliser le système. Espagne : le programme el Hogar Conectado, conduitpar un consortium d'entreprises, est une démarchemassive d'équipements reposant sur une offre de kitsà des prix attractifs (de l'ordre de 1 000 euros). L'accès aux services est assuré par un portail Internet“SempreEnCasa” (Toujours chez soi) accessible parun téléviseur ou par le biais d'un PC, d'un PDA ou d'untéléphone mobile. Le cœur du système, développé parEneo Labs, repose sur une architecture à trois couchescomprenant les appareils (lecteurs DVD, machines àlaver, etc.), le Middleware (qui permet de contrôler lesappareils et d'accéder aux services) et les services(qui incluent des scénarios multiples pour l'adapta-tion à chaque personne). L'ensemble s'appuie sur leprotocole OSGi. Six kits sont disponibles : sécurité,communication, multimédia et jeu, santé, confort et“automotive” (gestion du confort de l'automobile).Italie : la société Sistema Casa propose une plate-forme multistandards pour la gestion du confortdomestique associant des équipements aussi diversque le portier vidéo, la télévision ou la machine à café.Modulaire, le système intègre des dispositifs de détec-tion infrarouge et de mouvement pour la commandede l'éclairage, du chauffage et de la détection d'intru-sion. Une collaboration existe avec Microsoft pourintégrer cette solution avec Windows XP MediaCenter.Belgique : la maison de Vilvorde est un projet mondialconstruit autour de l'architecture MediaCenter deMicrosoft. Il est représentatif d'une approchecentrée sur le PC (avec tous les problèmes liés aurisque de “bugs”). Les applications multimédias ysont très présentes. (Voir photo p.17)

TOUR DU MONDE DE LA MAISON COMMUNICANTEHABITAT La maison

communicante n'est

pas une spécificité française.

De nombreux autres pays

sont engagés dans

ce développement.

À l'occasion de la dernière

assemblée générale

de l'ADDI (Association

pour le développement de la

domotique et de l'immotique),

Luc Baranger, responsable

des affaires techniques et de

la normalisation à la FFIE,

a proposé une visite de

quelques projets domotiques

dans le village planétaire…

E X P E R T I S E S STRATÉGIE & MARCHÉS

16 • 752 - JANVIER/FÉVRIER 2006 • WWW.J3E.COM

Ce qui fait vendre…Il n'y a pas de réponseuniverselle. Chaque pays réagiten fonction de sa propreculture, de ses centres d'intérêtou contraintes. Les réponsessont donc multiples et le plussouvent non transposables :- Japon : la prévention des

tremblements de terre ;- Corée : le multimédia pour

les jeux en réseau ;- Etats-Unis : le marché

de la peur ;- Italie : le multimédia (football !)

et l'habitat “cosy” ;- Royaume-Uni : la distribution

des services domestiques etmunicipaux ;

- Espagne : la gestion de larésidence secondaire ;

- et en France ?

Page 17: Jacques Darmon - Filière 3e

E X P E R T I S E SSTRATÉGIE & MARCHÉS

WWW.J3E.COM • 752 JANVIER/FÉVRIER 2006 • 17

“Ces différentsprojets se

distinguent par

l'architecturemise en œuvre

et lesapprochesclients.”

système domotique C-Bus de Clipsal, un pilotage partablettes Crestron et des technologies “versatiles”,l'ensemble repose sur un empilement de produitsvariés autour d'un PC.

TROIS APPROCHES TECHNIQUESGlobalement, deux grandes remarques s'imposent :la maison communicante suscite des intérêts finan-ciers importants (avec de nouveaux entrants issus dumonde de l'informatique et des communications) etplusieurs modèles économiques sont en jeu. Selon les pays, trois familles de systèmes serencontrent : - les systèmes “fédéraux” composés d'assemblagede produits divers issus de la pratique (exemple :australien) ;- les systèmes centralisés autour d'une plate-formeWindows/Intel, source prévisible de nombreux conflits(exemples : américain ou belge) ;

- les systèmes centralisés autour d'un automate, à lafiabilité à toute épreuve (exemple : japonais).

ENQUÊTE EUROPÉENNEUne enquête de l'AIE auprès des installateurs élec-triciens apporte des résultats riches d'enseignementsur le contexte européen. Ainsi, par exemple, à la ques-tion “Quels sont les obstacles au développement enEurope?”, les deux premières réponses sont lemanque de qualification des installateurs et les diffi-cultés d'interopérabilité entre les systèmes. Les argu-ments susceptibles de stimuler le marché sont d’abord,la possibilité de rendre la vie plus facile (ou plus indé-pendante) et en suite, de permettre à la maison des'adapter aux besoins des occupants. Contrairement àune idée généralement admise, la sécurité arrive endernière place. Les cibles privilégiées sont la famille etles personnes handicapées, avec une forte proportion(deux tiers) de maisons neuves. ■ Eric Sorlet

La maison Vilvorde 3en Belgique dans le cadre du programme Living Tomorrow.

Page 18: Jacques Darmon - Filière 3e

La France et l'ensemble Royaume-Uni + Irlandeapparaissent proches, avec cependant des compo-santes de marché très différentes : poids desmotorisations en France, alarme et régulation auRoyaume-Uni.La Scandinavie, le Benelux et l'Espagne pèsent unpoids équivalent, avec ici encore de fortes dispa-rités : très fort dynamisme de l'alarme en Espagne,importance du marché de l'éclairage au Benelux,bonne dynamique sur l'ensemble des marchés auBenelux (ou Scandinavie ?).

SEGMENTATION PAR NIVEAUXD'ÉQUIPEMENTUn nombre important de ménages européensdisposent d'un parc de plusieurs automatismes àleur domicile. 8,7 millions de ménages possèdenttrois automatismes ou plus, 10,2 millions en dispo-sent de deux et 8,6 millions d'un seul (l'alarme enreprésentant près de la moitié). La régulation seuleconcerne 36,5 millions de foyers. À l'inverse, 77,7 millions de ménages européensne disposent d'aucun automatisme et constituentun marché potentiel qui reste à séduire !L'interopérabilité de ces automatismes pourraitse développer au cours des prochaines annéesgrâce à deux facteurs : - un effet d'offre par l'élargissement des gammes(par exemple : motorisation + alarme + contrôled'accès) ;- des bénéfices utilisateurs plus clairement perçus(par exemple, mise en œuvre de scénarios). ■

Eric Sorlet

Les dynamiques des différents segmentsde marché apparaissent diversifiées :

- les marchés de l'alarme (2 à 12 % de taux depénétration selon les pays) et de la régulation (21 à 48 %) paraissent avoir atteint une certainematurité, avec des taux de croissance proches de 5 % par an ;- les motorisations des volets (3 à 18 %) et desportails (1 à 8 %) ont vu leur croissance se ralentirau cours des dernières années, mais devraientnéanmoins continuer à progresser à un rythmesoutenu ;- quoique ancien, le marché du contrôle d'accès (6 à 30 % de taux de pénétration) demeure dyna-mique, n'ayant pas encore atteint son seuil desaturation, notamment dans l'habitat individuel ;- enfin, la gestion de l'éclairage (avec un taux depénétration inférieur à 1 %) apparaît comme unmarché en phase de décollage.Selon les pays, les dynamiques nationales appa-raissent également très différenciées selon le typed'automatisme considéré. La prise en compte despositionnements globaux des pays sur le marchéobère donc des différences très sensibles selonles marchés considérés.Avec 19 % du marché européen, l'Allemagnedemeure la zone la plus importante. Elle doitessentiellement cette position au dynamisme dumarché de la régulation.

E X P E R T I S E S STRATÉGIE & MARCHÉS

Marché européen des automatismes domestiques

(source Basic)

(source Basic)

18 • 752 - JANVIER/FÉVRIER 2006 • WWW.J3E.COM

MARCHÉ EUROPÉENDES DYNAMIQUES DIVERSIFIÉES

14,0 %

0,0 %0 % 5 % 10 % 15 % 20 % 25 % 30% 35%

1 % PortugalGrèce 1%

Suisse + Autriche 5 %

Espagne 9 %

Bénélux 9 %

Scandinavie 10 %

Italie 12 %

17 % France

19 % Allemagne

17 % Royaume-Uni

+ Irlande

2,0 %

4,0 %

6,0 %

8,0 %

10,0 %

12,0 %

% du marché total

Éclair 393 m€

Cont. Accès560 m€

Motorisation1037 m€

Régularisation1099 m€Alarme

436 m€

Poids des pays sur le marché Européen en 2004AUTOMATISMESDOMESTIQUES Selon une

étude Basic Consultants,

le marché européen des

automatismes domestiques

représentait 3,5 milliards

d'euros en 2004 et devrait

connaître une croissance

légèrement inférieure à 8 %

par an pour atteindre un peu

plus de 5 milliards d'euros

à l'horizon 2009

Page 19: Jacques Darmon - Filière 3e

COMMENT... réduire

les frais d'exploitation

des réseaux d'éclairage

et de distribution

d'électricité dans

les ports et marinas,

tout en apportant

une grande souplesse

d'utilisation pour

les utilisateurs ?

Présentée à l'occasion dudernier Salon nautique(Paris - décembre 2005),l'offre de gestion Pass'Port

proposée par Indigo Instruments s'a-dresse aux exploitants des ports etmarinas soucieux de réduire leursdépenses énergétiques et de contrô-ler au mieux la distribution des diffé-rents "fluides" aux plaisanciers.Basé sur la technologie Echelon, lasolution d'Indigo Instruments per-met, localement ou à distance, decommander et de surveiller les instal-lations, afin de réduire les coûts liésà l'énergie et les coûts d'entretien etégalement pour augmenter la sécu-rité et la sûreté en gérant le contrô-le d'accès. Selon le concepteur dePass'Port, les coûts de fonctionne-ment pourraient être réduits de 25 %.« Les responsables des ports et mari-nas cherchent à augmenter leurniveau de service afin de rendre leursports plus attrayants aux propriétai-res de bateaux à travers le réseaudes ports de plaisance. Nous appor-tons aussi aux exploitants une solu-tion contre le vol, permettant de fidé-liser les clients via des services àvaleur ajoutée tels que les alarmesà distance commandées sur lesbateaux », ajoute Emmanuel Baret,directeur d'Indigo Instruments.Indigo Instruments s'appuie sur unlogiciel de chez DotVision, encombinaison avec la technologieEchelon : « Nous estimons cettecombinaison relativement fiable etefficace pour la télésurveillance et lacommande de dispositifs. »L'augmentation des coûts d'exploi-tation des marinas est liée à plusieursfacteurs typiques, tels que le vold'électricité par les propriétaires debateaux, qui n'hésitent pas à se bran-cher au réseau de distribution sansautorisation. « Cela représente jus-qu'à 10 % de tous les coûts énergé-tiques ! » Par ailleurs, la procédured'inscription requise à l'arrivée pourl'établissement et la coupure desservices d'électricité et d'approvision-

nement en eau représente approxi-mativement 15 % des coûts annuels.D'autres postes de coûts font grim-per la facture, comme ceux relatifs àla surveillance, à l'accès, à la sécu-rité et à l'éclairage du port, qui nepermettent généralement aucunepersonnalisation en dehors du pro-gramme "marche/arrêt" standard.Du point de vue de l'installation,Pass'Port est composé de coffrets dedistribution installés sur des piliersou des pylônes. Utilisables par 4 bateaux simultanément, ces coff-rets à usage multiple répondent auxbesoins locaux d'alimentation enélectricité et ceux en eau potable.Le réseau LonWorks identifie danschaque coffret les éléments présentssur le réseau tels que les commuta-teurs, les contrôleurs de vanne et lescompteurs d'énergie. L'ensemble despoints peut être consulté par l'inter-médiaire du serveur Internet i.LON100 e3 d'Echelon. D'autres disposi-tifs sont également installés, commedes contrôleurs de portes, des

Gérer la distribution électrique et les équipements des ports de plaisance

S O L U T I O N S

E X P E R T I S E SSTRATÉGIE & MARCHÉS

WWW.J3E.COM • 752 JANVIER/FÉVRIER 2006 • 19

L'ensembledes pointspeut êtreconsulté par l'inter-médiaire du serveurInterneti.LON 100 e3d'Echelon.

Utilisation du câblage existant

L'installation utilise lecâblage électrique existantafin de réduire les coûts demise en application dusystème et pour réaliser lesconditions de fiabilité liées à ce large marché.

Bientôt dans les campingsLe système sera adapté pour l'usage dans les campings afin de permettre des inscriptions en libre-service pour des campeurs et leur camping-car, permettant la distribution de l'électricité, l'eau, le contrôle d'accès, l'Internet sans fil et l'automation de piscine à toute heure du jour ou de la nuit sansemployer de personnel supplémentaire, créant ainsi une épargnesubstantielle (temps/argent ) pour les propriétaires de camps et les locataires d'emplacements.

cartes d'accès et des contrôleursd'éclairage (pour l'éclairage exté-rieur), des capteurs de températu-re pour l'eau et l'air et des capteursde vitesse de vent. Le logicield'interface homme/machine (IHM)de DotVision fournit l'accès web inté-gré pour analyser la consommationd'énergie, identifier des défautsd'alimentation ainsi que les outilsvidéo de surveillance.La solution permet aux responsablesde ports de se connecter à distanceet connecter/déconnecter l'alimen-tation électrique des bateaux, demesurer les consommations d'éner-gie et de facturer chaque client, toutcomme d'assurer le contrôle d'accèsde sécurité et la gestion de d'éclai-rage pour le port entier.La capitainerie peut ainsi gagner enefficacité dans sa gestion quotidien-ne en identifiant et en résolvant desdéfauts ou des alarmes, ou en pré-voyant des réparations et des tempsd'arrêt pour entretien.www.indigo-instruments.com ■

Page 20: Jacques Darmon - Filière 3e

20 • 752 - JANVIER/FÉVRIER 2006 • WWW.J3E.COM

Plus de 97 % du coût de cycle de vie d'unmoteur se rapportent à la consommationd'énergie. Restent 3 % du coût de cycle devie relatifs à l'achat, à l'installation et à la

maintenance ! De ces premiers chiffres et du poten-tiel d'économies découlent de lourdes conséquen-ces à l'échelon européen : un gisement d'économieannuel de 10 milliards d'euros d'électricité, de 5 à 10milliards d'euros de coûts d'exploitation et de main-tenance, de 6 milliards d'euros d'un point de vueenvironnemental… Indirectement, cela représenteaussi une diminution de capacité de productiond'électricité de 45 GW pour les 20 prochaines années(Europe des 25) et une diminution de 6 % des impor-tations d'énergie. Rappelons enfin que les moteursconsomment 65 % de l'énergie électrique utiliséedans l'industrie. C'est donc une part importante qui,eu égard au prix croissant de l'énergie, recèled'énormes potentialités d'économies : rien qu'auxÉtats-Unis, une part non négligeable (entre 15 et 25 %) de la consommation électrique pourrait êtreéconomisée, simplement en optimisant lesperformances des moteurs électriques.En France, les moteurs à haut rendement représen-tent un potentiel d'économie de 4 TWh/an. Toutefois,n'oublions pas que l'application des technologies devitesse variable représente un gisement d'économiede 8 TWh/an. Enfin, l'application aux systèmes

MOTEURS À HAUT RENDEMENT :BILAN ET PERSPECTIVES

Bien qu’il ne soit pas seul à participer aux économies d’énergie, dans la chaîne d’entraînement, le moteuréléctrique devrait encore accroître son éfficacité dans les prochaines années.

INDUSTRIE & BÂTIMENTVéritablement introduit par

les actions du Cemep et de

la Commission européenne,

le moteur électrique à haut

rendement a réussi en quelques

années à pénétrer le marché.

Néanmoins, il lui reste encore

un long chemin à parcourir

face aux habitudes de certains

décideurs, pas toujours

directement intéressés par

des avantages économiques

pourtant indéniables !

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votre code d’accés en couverture

(pompes, ventilateurs et compresseurs) représente19 TWh/an. Ainsi, au total, l'approche moteur à hautrendement + variation de vitesse mobilise un poten-tiel de 31 TWh d'économie !Cela fait maintenant plusieurs années que lesmoteurs électriques à haut rendement sont propo-sés aux catalogues des fabricants. Certains offreursont même rayé de leurs tablettes les familles demoteurs à faible rendement (EFF 3)… Les moteurs àrendement augmenté (EFF2) devenant ainsi l'offrede base. Où en sommes-nous aujourd'hui ?

ACTIONS ORGANISÉESComité regroupant les constructeurs de machinesélectriques, le Cemep (1) a signé en 1999 un accordavec la Commission européenne afin d'élever leniveau de rendement moyen des moteurs élec-triques en Europe. Accessible volontairement parl'ensemble des fabricants, cette démarche a mar-qué d'une première pierre, une structuration de l'of-fre disponible sur le marché. Effectivement, lepotentiel d'économie était très grand, très diffusmais relativement facile à exploiter. Appliquée auxmoteurs électriques à 2 et 4 pôles d'une puissancede 1,1 à 90 kW, la partie visible de l'action a pris laforme que l'on connaît aujourd'hui au travers detrois classes de rendement : EFF1 (moteurs à hautrendement), EFF2 (moteurs à rendement augmenté)

© P

hoto

AB

B

LOGICIEL D’AIDE AU CHOIX

CERTIFICATS D'ÉCONOMIE D'ÉNERGIE

LES 36 CONSTRUCTEURSMEMBRES DU CEMEP

LES CONSTRUCTEURSRÉFÉRENCÉS PAR EURODEEM

LES OUTILS DE DIAGNOSTICET DE SIMULATION

DÉFINITION DES CLASSES EFF

LE MARCHÉ DES CLASSES EFF

LES POTENTIELS D'ÉCONOMIED'ÉNERGIE EN EUROPE

TÉLÉCHARGEZ LA PLAQUETTEDE "PROMOT" (FORMAT PDF)

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WWW.J3E.COM • 752 JANVIER/FEVRIER 2005 • 21

constat est plutôt positif. Au niveau des entreprisesmembres du Cemep, nous estimions, en 1998, lapart des moteurs EFF3 à 78 %, alors qu'elle a chutéà moins de 10 % en 2003 sur le marché européen,ajoute Philippe Faye, responsable marketingDivision IHP moteurs industriels (Integral HorsePower) chez Leroy-Somer. Pour l'année 2004,l'économie d'énergie réalisée en Europe grâce àl'évolution des rendements serait équivalente à 4,5 TWh en comparaison à 1997. »

EFF1 À LA TRAÎNE…En revanche, les objectifs fixés aux moteurs EFF1 (lesplus efficaces) ne semblent pas atteints en totalité.Bien que les chiffres absolus traduisent une crois-sance des ventes de 90 % entre 1999 et 2003 (demoins de 90 000 à plus de 180 000 unités vendues paran), la part relative reste faible. En 2003, la pénétra-tion se limitait à 5,2 % (moteurs 4 pôles) et à 7,8 % (moteurs à 2 pôles). Le Cemep insiste pourtantsur le fait que le gain apporté par les moteurs EFF1vis-à-vis des moteurs EFF2 est bien supérieur à celuiapporté par les moteurs EFF2 sur les équipement debase EFF3. Mais en vain, les moteurs les plus effica-ces sont aussi ceux qui embarquent le plus de cuivre(dont le cours flambe). Cela explique notamment uncoût supérieur de 25 % (comparativement à unmoteur de puissance équivalente EFF2) que les utili-sateurs et les intégrateurs ne sont généralement pasprêts à prendre en compte ! Les gains de rendementrésultent également d'une meilleure qualité destôles, d'un système de ventilation mieux dimensionnéet d'une optimisation des produits par la CAO. Malgréles efforts des constructeurs, la Commission euro-péenne ne pourra que difficilement aller plus loinsans autres artifices… Rappelons simplement qu'enGrande-Bretagne comme aux Etats-Unis, des aidessont attribuées aux industriels utilisant des moteursà haut rendement.Pour Leroy-Somer, les ventes de moteurs à hautrendement (EFF1) s'effectuent presque exclusive-ment dans les industries du process continu (pape-terie, sidérurgie…). Constat similaire chez ABB, avectoutefois un élargissement à l'industrie agroalimen-taire, même pour des moteurs de petite puissance.Le moteur à haut rendement a en revanche plus dedifficultés à pénétrer les autres secteurs de la pro-duction. Les industriels estiment que le retour surinvestissement n'est pas suffisamment rapide,sachant qu'un temps de retour sur l'investissementde moteurs EFF1 supérieur à 2 ou 3 ans est difficile-ment accepté. Mais la sensibilité liée à la hausse descoûts énergétiques semble faire évoluer le débat… « Ce contexte influence également notre approcheclient, explique Philippe Faye. Les estimations théo-riques font aujourd'hui place à de véritables analy-ses sur site, en lien avec les utilisateurs, pour déter-miner les potentiels d'économies réels. Nous n'hé-sitons pas à réaliser des tests et des simulations sur

et EFF3 (moteurs standard). Les marques EFF1,EFF2 et EFF3 (propriété du Cemep) sont apposéespar les seuls fabricants inscrits au Cemep et dispo-sant de la licence. Actuellement, 36 constructeurs(voir la liste dans les Plus Abonnés) sont autorisés àutiliser la marque commerciale EFF.Initialement conclu pour 4 ans, l'accord entre leCemep et la Commission européenne s'est arrêté fin2003. Toutefois, propriété du Cemep, la marque EFFperdure. Ainsi, depuis 2 ans, les actions technolo-giques et marketing des constructeurs se poursui-vent donc sur la lancée de l'accord de 1999. Celaexplique que l'on trouve toujours des moteursmarqués EFF.La saga des moteurs à haut rendement devraitpourtant se raccrocher à une "locomotive" permet-tant d'adapter la politique engagée aux évolutions dumarché, tout en tenant compte des retours d'expé-rience accumulés depuis 1999. Assistera-t-on à unrenouvellement de l'accord passé entre le Cemep etla Commission européenne ou à la naissance d'unedirective européenne dans la lignée de la directiveEUP (2) ? Rien n'est encore décidé. Dans l'attente dela mise en place d'une directive européenne (dans lalignée EUP), on pourrait aussi assister à un renou-vellement de l'accord… tout en palliant ses pointsfaibles. Notamment en supprimant des tableaux lesmoteurs EFF3, en élargissement les gammes depuissance concernées au-delà de 90 kW ou en ren-forçant les conditions d'accès à la marque EFF. Deréels contrôles conditionnant l'attribution du niveaude rendement, la fourniture de rapports d'essais ouencore des prélèvements de produits seraient uneétape supplémentaire. Rien de cela n'est aujourd'huidemandé aux offreurs (à la différence du systèmemis en place aux Etats-Unis). Par ailleurs, le renou-vellement de l'accord volontaire ne serait plusaujourd'hui envisageable sans tenir compte desaspects environnementaux des moteurs, autresqu'énergétiques, au cours de leur cycle de vie :production, exploitation, fin de vie.

EFF2 BIEN IMPLANTÉEntre 1999 et 2003, les statistiques de vente desmoteurs montrent une progression sans équivoquedes équipements à haut rendement dans les venteseuropéennes. Ainsi, en 5 ans, le moteur 4 pôles EFF3(le moins efficace) passe d'une part de marché de68 % à 11 % (de 43 à 9 % pour les moteurs 2 pôles).La plus grande variation s'observe sur la période1998/2001. Ce recul résulte principalement de l'im-plantation massive des moteurs EFF2 qui, entre1998 et 2003, passent de 30 à 84 % de part de mar-ché. En France, dans la pratique, sous la barre de 30 kW (environ 200 mm de hauteur d'axe), le choixd'un moteur ira vers l'offre classée EFF2. En compa-raison, les habitudes allemandes situent cette limiteà environ 11 kW. « À propos des ventes de moteursà haut rendement réalisées ces dernières années, le

E X P E R T I S E SEFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE & ENVIRONNEMENT

EFF1 chez PSAL'intérêt de la démarched'optimisation a été démontré parPSA Peugeot Citroën qui, à l'issue d'une étude énergétique, aimposé le recours à des moteurs àhaut rendement EFF1 pour l'atelierde peinture de son usine de Trnava,en Slovaquie, dont le démarrage estprévu cette année. (Source Siemens)

Europe / États-Unis : Deux démarchesEn Europe, le Cemep (1) proposela classification des rendementsselon trois marques (EFF1, EFF2,EFF3) sur une plage de 1,1 à 90 kWpour les moteurs 2 ou 4 pôles.Les fabricants membres duCemep emploient "librement" les marques mises à leurdisposition.Aux États-Unis, la loi fédéraleaméricaine EPAct (Energy PolicyAct) impose des moteurs à hautrendement pour les moteurs à cage 60 Hz à 2, 4 et 6 pôles de 1 à 200 HP (0,75 à 150 kW). Le rendement doit être mesuréet documenté par un laboratoired'essai agréé par le NVLAP.

>>>

Page 22: Jacques Darmon - Filière 3e

l'échauffement de ce dernier. Compte tenu de cephénomène, nous avons développé une gamme demoteurs électriques à induction dédiée à l'utilisationsur variateur autorisant une utilisation sans déclas-sement et optimisant de fait la consommationd'énergie.»

LE MOTEUR DE DEMAIN« En parallèle de la technologie à induction, nous tra-vaillons sur les moteurs à aimants permanents. Surun moteur inférieur à 5 kW, la technologie desmoteurs à aimants permet de gagner plusieurspoints de rendement par rapport à un moteur classéEFF2 et même EFF1. Son principal inconvénientreste son prix, supérieur à celui d'un moteur EFF1classique. »Cela s'explique notamment par les niveaux d'inves-tissements engagés autour de cette technologie etpar des moyens de production qui n'ont pas encoreatteint ceux des moteurs asynchrones standard…Rappelons également que le moteur à aimants per-manents se pilote via un variateur, sans lequel (casd'une alimentation directe du réseau) il perd sesavantages. Sur une plage de puissance de quelqueswatts à plusieurs centaines de kW, le marché des moteurs à aimants semble ouvert à de grandesperspectives pour les années à venir !De son côté, Siemens prépare la sortie d'une nouvel-le famille de moteurs électriques à haut rendement.

LES FREINSDevant autant d'évidences, il subsiste pourtant denombreux freins, pas seulement économiques, limitant la diffusion des moteurs à haut rendement.L'idée d'investir pour des équipements moinsconsommateurs d'électricité entre en jeu lorsqu’in-tervient une panne ou une réparation.Malheureusement, la solution retenue est souventcelle qui permet un redémarrage le plus rapide pos-sible… mais avec un rendement faible (en particulieraprès un rebobinage). Dans d'autres cas, les indus-triels disposent d'un stock de moteurs, qu'ils utilisenten priorité. « Tant pis si le moteur n'offre pas un ren-dement satisfaisant, l'essentiel est de redémarrer ! »Le problème peut également provenir du manque de

le terrain pour démontrer les atouts du haut rende-ment. Cette démarche concerne les moteurs depetite ou de forte puissance. »Enfin, chez ABB, on signale de fortes ventes demoteurs EFF1… en Chine.

ANALYSE DU CYCLE DE VIETrop souvent encore, le principal critère de choixd'un moteur électrique est son coût initial à l'achat,sans examiner le critère essentiel qu'est son coût depossession. On ne tient pas suffisamment comptedes économies susceptibles d'être réalisées parl'acquisition d'un moteur à haut rendement toutcomme d'un variateur de vitesse.Un moteur EFF1 permet de réduire de près de 40 %les pertes énergétiques. Pour un moteur EFF1 (ren-dement 91,8 %, contre 88,2 % pour un moteur stan-dard) de 15 kW à 4 pôles, actionnant une pompe derefroidissement, et fonctionnant durant 6 000 heurespar an, l'économie se monte à 4 MWh/an, soit plusde 200 €/an, pour un prix du kWh de 0,05 €. « Enoutre, la durée de vie d'un moteur EFF1 est plus lon-gue, car il met en œuvre des matériaux de meilleu-re qualité. De plus, le moteur est moins sollicité, etsa maintenance est réduite », ajoute MichelMetzger, en charge des moteurs électriques chezSiemens Automation & Drives France.Cependant, l'utilisation d'un moteur EFF1 ne sejustifie pas dans tous les cas. Sous un seuil de 2 000 heures de fonctionnement par an, un modèleà rendement augmenté EFF2 sera plus approprié. À partir de 2 000 heures de fonctionnement par an,le moteur à haut rendement EFF1 reste le pluséconomique.

LE MOTEUR N'EST PAS SEULDans un esprit d'intégration, le moteur et la machineentraînée peuvent présenter séparément un très bonniveau de rendement… Pourtant, la machine entraî-née n'est pas à l'abri d'un rendement global médioc-re ! Les différents composants peuvent se perturbermutuellement.C'est le cas par exemple dans la ventilation où le fluxd'air créé par une hélice peut être perturbé par lamécanique d'un moteur. Par conséquent, dans lecadre d'une série de machines, il devient avantageuxde concevoir un moteur spécifique doté d'un profiladapté à l'application… pour concevoir au final unesolution globale à haut rendement.Le moteur n'est pas seul dans son environnement. Lesystème complet est primordial. De l'alimentationélectrique à la transmission mécanique, on retrouveles réducteurs, les multiplicateurs, les variateurs devitesse... « Plus de 40 % des ventes de nos moteurssont associés à la variation de vitesse, précisePhilippe Faye. Dans le cadre d'une utilisation moteur+ variateur, l'électronique génère une chute de ten-sion aux bornes du moteur augmentant le courantdans les mêmes proportions et par conséquent

MOTEURS À HAUTRENDEMENT : BILAN ET PERSPECTIVES

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Motor Challenge :ça redémarre !Lancé à l'initiative de laCommission européenne, le pro-gramme "Motor Challenge" apour objectif d'aider le secteurde l'industrie à améliorer l'effi-cacité énergétique des systèmesintégrant des moteurs élec-triques. Ce programme concerneles systèmes de compression, deventilation et de pompage, systè-mes pour lesquels il est démon-tré qu'il existe un potentiel tech-nique et économique importantd'économies d'énergie.En France, l'Ademe (Jacques-Olivier Budin, [email protected]) contri-bue à la diffusion du programmede formation et d'information. Ilest prévu de décerner des labelsaux industriels "engagés" :- Un label utilisateur "partenai-re" : pour les industriels mettanten pratique des actions d'amé-lioration en terme de bonnespratiques, depuis l'achat jusqu'àla maintenance ;- Un second label "parrain"implique les intégrateurs,bureaux d'études, ingénieries,fabricants, organismes de for-mation… faisant preuve d'unengagement dans la promotiondu programme.(http://energyefficiency.jrc.cec.eu.int/Motorchallenge/)

Lors d’une réparation : vérifiez si un moteur à hautrendement n’est plus économique !

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vendus à travers ces canaux. Face à cela, ce sontsouvent les utilisateurs eux-mêmes qui manifestentleur intérêt pour des équipements à haut rendementet qui n'hésitent pas à les imposer aux constructeurs.Cette démarche est d'autant plus vraie que les puis-sances engagées sont grandes. Lorsqu'il s'agit depompes ou de ventilateurs, certains utilisateursachètent eux-mêmes les moteurs et les font monterpar le constructeur ! » ■ Michel Laurent

connaissance de la charge mécanique exacte appli-quée au moteur. Un surdimensionnement (ce qui estrelativement fréquent) peut mettre à plat le rende-ment du système.« Il est aujourd'hui difficile pour un intégrateur oupour un constructeur de machines de garantir le ren-dement de son équipement, souligne Vincent Hurel,directeur stratégie, marketing communication d'ABBEntrelec. Cela explique le peu de moteurs EFF1

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À LIRE EN COMPLÉMENT avec la présente édition, J3E éditepour ses abonnés un supplément

sur la variation de vitesse.

(1) European Committee of Manufacturers ofElectrical Machines and Power Electronics.(Comité européen de constructeurs demachines électriques et d'électronique depuissance).

(2) La directive EUP (Energy Using Products),également appelée "Eco-Design", concerneles fabricants de produits fonctionnant avecde l'énergie. Les produits prioritairementvisés étant ceux qui présentent le plus fortpotentiel de réduction des émissions de gaz àeffet de serre. Cette proposition de directive apour but de rendre obligatoire la mise enplace de démarches d'Eco-conception.

(3) Source : Centre européen du cuivre(European Copper Institute). Voir tableaucomplet dans les Plus Abonnés.

(4) Références : colloque EEMODS 2002(Energy Efficiency in Motor Driven Systems) :- "rewindind Induction Motors up to 225 kWwith Minimum Loss of Efficiency : a jointAEMT/EASA Project (John Sheppard Allen,Austin Herbert Bonnet, Keith John Bradley,David Graham Walters)"."The effect of Rewinding on Induction MotorLosses and Efficiency (Ziba Kellum)".

Rebobinage ou remplacement ?Aujourd'hui, les moteurs sont généralementrebobinés pour des puissances supérieures à 11 kW. Mais lors d'une réparation, il devientnécessaire de vérifier si un moteur à haut ren-dement n'est pas plus économique. En effet, àcôté des coûts attachés à la réparation, il fautconsidérer qu'un rebobinage entraîne unedépréciation du rendement de quelques pourcents. Par ailleurs, les anciens moteurs sontquasiment recyclables à 100 %… « Toutefois,des études (4) ont démontré que certainesméthodes de rebobinage pouvaient limiter labaisse de rendement, explique Jacques-OlivierBudin, du département Industrie de l'Ademe.Cela est une question de procédures d'interven-tion et d'outillage parfaitement adapté. Quoi

qu'il en soit, on peut imaginer que les bobinierspuissent participer activement à la diffusion desmoteurs à haut rendement en offrant des servi-ces de proximité, qu'il s'agisse de montage, de remplacement ou de la fourniture de piècesdétachées sur ce type de moteur, parexemple. » Alors que faire ? D'autant plus queles bobiniers sont des interlocuteurs indispen-sables aux industriels. Ces professionnelsconnaissent parfaitement le monde des moteurset dépannent les exploitants dans les plus brefsdélais en cas d'avarie. Devant la transformationdu marché, nombre d'entre eux reconvertissentune partie de leur chiffre d'affaires dans lenégoce d'équipements d'entraînement et dansla maintenance.

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exemple, nous n'orienterons pas le projet vers unesolution de chauffage électrique si l'enveloppe n'estpas correctement isolée », souligne Guy Legros,responsable de l'activité Climatic… Le conseil client intervient également pour la VMCdes locaux résidentiels et tertiaires. « À ce sujet, il y aencore beaucoup à faire en terme d'information.D'autant plus que les solutions technologiques sontaujourd'hui disponibles, de l'offre basique à la solu-tion hygroréglable. Nous allons jusqu'à proposer dessolutions double flux, dotées d'échangeurs statiquesà plaques ou thermodynamiques. » Toujours à proposdu renouvellement d'air, il existe pour les applicationstertiaires, des solutions intelligentes d'adaptation dudébit d'air renouvelé à l'occupation des locaux.« Pour les projets faisant intervenir la gestion del'énergie dans sa globalité, dans le cadre d'une GTBpar exemple, nous travaillons en aval avec l'installa-teur ou le bureau d'études pour trouver la meilleureadéquation aux besoins. Si nous sommes parfoisconsultés de concert avec le bureau d'études, nousn'endossons pas la responsabilité de la conception.Nous assurons surtout un rôle de "facilitation" avecl'installateur, sur des dossiers souvent peu précis. »Sur les projets de gestion technique, Sonepar SudEst travaille avec des offreurs tels que Delta Dore,Hager, Sauter, Schneider Electric (Merlin Gerin) ouSiemens Building Technologies…

PAC, ÇA REPART !Sonepar Sud Est s'implique fortement, depuis main-tenant deux ans, dans la promotion des énergiesrenouvelables, notamment avec l'installation de bal-lons d'eau chaude sanitaire reliés à un capteur solai-re thermique. « En 2004, nos équipes ont reçu uneformation interne. Cela nous a permis de générerquelques réalisations de référence et de fidéliserplusieurs installateurs impliqués dans cette démar-che. 2006 sera l'année du développement ! »Quant aux PAC (pompes à chaleur), Sonepar Sud-Estobserve une croissance des ventes importante.« Depuis 4 ans, nous redéployons l'offre, expliqueGuy Legros. Aujourd'hui, nous dépassons un chiffred'affaires d'1 M€ sur seulement une vingtaine depoints de vente (sur 176). De plus, chaque enseigne,dispose d'un spécialiste en génie climatique. »« Nous essayons de proposer une approche "systè-me" tout en restant dans une enveloppe donnée. Parailleurs, au-delà de notre rôle de distributeur, noussouhaitons développer des actions de prédia-gnostic », conclut Guy Legros. ■

Cette prise de conscience a fait naître un slo-gan au sein du groupe Rexel : "Rexel, distri-buteur d'économies d'énergie". Le groupede distribution de matériel électrique a

souhaité prendre une part active à la maîtrise desconsommations d'énergie en partenariat avecl'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtri-se de l'énergie) et plusieurs fournisseurs.

PARTENARIAT AVEC L'ADEMERexel a souhaité s'impliquer dans la maîtrise desconsommations d'énergie, en s'engageant aux côtésde l'Ademe, dans le cadre de la campagne "Faisonsvite, ça chauffe", et de cinq fabricants :1) Pour l'éclairage, Osram et Philips proposent troisgrands principes : tout d'abord, utiliser des luminai-res performants équipés de lampes à faible consom-mation permettant d'économiser jusqu'à 80 %d'énergie ; penser à modifier les apports gratuits dela lumière du jour, associés à des automatismessimples évitant les consommations inutiles ;raisonner en coût d'achat et, surtout, en consomma-tion d'énergie et coûts de remplacement des lampes.2) Pour la régulation et la gestion du chauffage et del'éclairage, Flash (groupe Hager) conseille, à la foisdans l'habitat et le petit tertiaire, d'installer des pro-duits permettant de gérer : le niveau d'éclairementen tenant compte des apports lumineux naturels ;l'éclairage, uniquement quand il est nécessaire, encas de présence ou de passage ; la température deslocaux en tenant compte de la présence des person-nes ; le délestage du chauffage en tenant compte dela puissance souscrite ; la consommation du chauf-fage, du chauffe-eau et du gros électro-ménageravec un indicateur de consommation.3) Pour le chauffage, Atlantic propose de préserverl'énergie grâce à des convecteurs visés par la norme"NF Electricité performance", dont le thermostatélectronique numérique est précis.4) Pour la ventilation, Unelvent préconise : la régula-tion de l'air extrait avec la VMC hygroréglable et lanouvelle génération de VMC consommant 20 %d'énergie en moins ; la récupération des caloriesextraites avec la VMC double flux (jusqu'à 70 % derécupération de la chaleur de l'air vicié) ou avec laVMC flux tertiaire.

LA SOLUTION "ÉNERGÉTIQUEMENT" BONNEChez Sonepar Sud-Est, on s'efforce de communiquersur les "bonnes solutions" autour de la RT2005, afind'accompagner au mieux le choix des clients. « Par

ECONOMIES D'ÉNERGIE : LE RÔLE DES DISTRIBUTEURSDISTRIBUTION Qu'ils'agisse des grandesenseignes ou des grossistesindépendants, les distributeursde matériel électriques'impliquent de plus en plus dans le conseil et dansl'étude du cahier des chargesde leurs clients. De ce fait, la notion d'efficacité énergé-tique des solutions proposéesinfluence de plus en plus le choix final…

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Sidec : quandSonepar tient salon

À Lyon les 8 et 9 mars 2006 età Marseille les 22 et 23 mars2006, le groupe Sonepar Sud-Est organise son rendez-vous biennal : le Sidec. Ce salon rassemble lesoffreurs diffusés aux traversdes différents comptoirs de distribution du groupe. Les visiteurs retrouverontquatre thématiques :- Industrie (automatisme,mesure, contrôle) : 64 exposants ;- Domotic (courants faibles,sécurité, VDI, communication) :34 exposants ;- Eclairage (technique et design) : 20 exposants ;- Climatic (chauffage, climati-sation, gestion de l'énergie,traitement d'air) : 36 exposants.Chaque jour, seront donnéesdeux conférences : sur les problématiques ATEX et au sujet de la RT2005.www.salon-sidec.fr

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COMMENT... produire

de l'électricité avec des

huiles et des graisses

végétales ou animales ?

C'est possible !

Aigremont, fabricant belge

indépendant de margarine,

exploite depuis 6 mois

une cogénération "verte",

utilisant uniquement un

combustible renouvelable.

Aigremont prévoit de

dupliquer ce concept.

Un margarinier belge expérimente la cogénération verte

S O L U T I O N S

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La production des pre-miers kWh remonte àavril 2005. À présent,depuis le mois de juillet,

nous tournons à plein régime 24 h/24 et 7j/7 », explique Paul Rase, directeur techniqued'Aigremont. L'industriel ache-tait initialement son électricité audistributeur historique et produi-sait son énergie thermique à l'ai-de d'une chaudière au fioul léger.« C'est surtout la mise en placedu mécanisme de certificatsverts (1) qui a rendu cette aventureéconomiquement possible, faceà un investissement initial relati-vement lourd. » Effectivement,Aigremont a remis totalement àplat sa stratégie énergétique eninjectant 2 M€, dont l'amortisse-ment devrait s'étaler sur 5 à 7 ans.

17,8 MWh/JOURAujourd'hui, le moteur thermiquede 1 000 CV délivre une puissanceélectrique nominale après alter-nateur de 780 kW, et autant depuissance thermique utilisée auniveau du process de fabricationde margarine. « En semaine, nousproduisons une puissance élec-trique de 770 kW, que nous rédui-sons à 750 kW le week-end, avecle souci technico-économique delimiter l'usure du moteur. Ainsi,nous produisons chaque jourenviron 17,8 MWh électriques »,précise Paul Rase. Au-delà de sesbesoins propres, Aigremontproduit de l'électricité pour larevendre au distributeur via leréseau de distribution. Ainsi, ennovembre dernier, l'industriel a vendu 200 MWh de surproduc-tion et n'a acheté que 2 MWh pourpallier un arrêt machine.Côté carburant, le fait de brûlerdes huiles alimentaires (raffinéesou non) et des huiles et graissesde friture fait basculer cette expé-rience pilote dans le monde

des énergies renouvelables.Précisons également qu'un systè-me performant de traitement desfumées est installé avant rejet àl'atmosphère.

CHASSE AUX"CERTIFICATS VERTS"Le système de comptage de l'é-lectricité produite est agréé par larégion wallonne et contrôléchaque année par un organismede contrôle. Ce comptage permetde déterminer le nombre de "cer-tificats verts" attribué au produc-teur, sachant qu'un certificatéquivaut à 1 MWh électrique. Surle marché wallon, de tels certifi-cats sont valorisés à une valeurmoyenne de 92 €.Producteur de 32 000 tonnes degraisses végétales par an (princi-palement de la margarine, mais

aussi des huiles et des graisses),Aigremont rebondit sur ses choixénergétiques pour en extraire un argumentaire commercial : “Green energy, home madeenergy”(2); « Notre entreprise fonc-tionne à l'aide d'énergie renouve-lable. En achetant nos produits,vous contribuez à la sauvegardede notre planète. » Au-delà durendement énergétique, cetteaventure montre qu'une cogéné-ration peut aussi améliorer unrendement commercial ! ■

(1) Développé en Belgique, le mécanisme

de certificats verts vise à encourager la

production d'électricité à base d'énergie

renouvelable. Aux producteurs d'énergie

renouvelable, sont attribués des certifi-

cats verts. Ces certificats peuvent ensui-

te se vendre sur le marché.

(2) Énergie verte, autoproduction.

Une partie de l’électricité produite est revendue sur le réseau de distribution.

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Aigremont se diversifie et lance Ecolma

En créant sa filiale Ecolma en février 2005, Aigremont necomptait pas s'arrêter à sespropres besoins énergétiques. Cette première expérience estavant tout un projet développéen interne et avec l'aide d'un bureau d'études externe,permettant de valider leconcept. « Nous souhaitonsoffrir aux industriels desinstallations de productiond'énergie clés en main, entiers investissement,complète Paul Rase. Sur la base d'implantations auplus proche des besoins sur les sites de production,nous vendrons électricité etchaleur aux industriels. »Ecolma a développé un parte-nariat avec le motoriste MAN. En complément, d'autresmotoristes devraient intégrerl'offre, pour constituer unegamme de puissance de 50 kW à 6 MW. (Contact : [email protected])

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CAS DES ERT ATYPIQUESDe la même façon, qu'advient-il des bâtiments d'ha-bitation comportant des locaux où sont exercées desactivités relevant du code du travail, par exemple dansle cas des professions libérales (médecins, avocats…) ?L'arrêté du 26 février 2003 impose l'éclairage d'éva-cuation au même titre que tout ERT. On peut alors sedemander qui va prendre en charge l'éclairage d'éva-cuation à installer dans les parties communes (couloirset cages d'escalier) ? Se pose la même question ausujet de l'accès aux cellules des opérateurs de télé-phonie mobile, disposées en toiture ou en sous-solsdes immeubles d'habitation… Sachant que l'éclairageportatif n'est plus admis. Dans un tel cadre, il estdommage de constater que la notion de présencepermanente ou occasionnelle de travailleurs n'ait pasété portée au texte de 2003.Ces interrogations ont été soumises par les bureauxde contrôle au ministère de l'Emploi et de la Solidarité,ce dernier n'étant pas en mesure d'y apporter uneréponse immédiate eu égard à la réflexion plus géné-rale que ces questions impliquent. Par conséquent, lamajeure partie des bureaux de contrôles a pris uneposition pour mettre fin à la situation ambiguë danslaquelle se trouvaient les exploitants.

L’arrêté du 26 février 2003 concerne lesinstallations nouvelles. La mise en confor-mité des installations existantes au 18 mars2003 n'est pas requise, sous réserve que

celles-ci aient été conçues et réalisées selon lesexigences énoncées dans l'arrêté du 10 novembre1976. En revanche, pour l'exploitation et la mainte-nance, les règles à respecter sont désormais cellesprescrites par le nouveau texte.Plusieurs points font du nouvel arrêté un texte pluscomplet, mais parfois imprécis. Dans certains cas,ce texte impose aux ERT une alimentation des instal-lations de sécurité plus contraignante que celle miseen œuvre dans les établissements recevant du public(ERP), pourtant réputés plus difficiles à évacuer encas de sinistre.Le texte du 26 février 2003 présente cependantl'avantage de se rapprocher du règlement de sécu-rité incendie et de la conception de ces installations.Cela évite de prendre en considération deux textespas toujours cohérents… Toutefois, les installationsde sécurité dans les établissements recevant dupublic (ERP) sont relatives à un type d'établisse-ments (restaurant, magasin, maison de retraite…).En appliquant la même démarche aux établisse-ments recevant des travailleurs (ERT), le nouveautexte impose des équipements d'éclairage de sécu-rité dans des situations pouvant paraître étonnantes :égouts, traversées de ponts, montées en pylônes,bâtiments de chantier préfabriqués ou tous typesde locaux recevant des travailleurs une ou deux foispar an pour des besoins de maintenance… Bref, lagrande famille des locaux atypiques est à présentmise au rang de l'ensemble des ERT !L'arrêté du 10 novembre 1976 introduisait l'instal-lation d'éclairages de sécurité dans les ERT souscertaines conditions : local présentant des risquesd’incèndie ou d’explosion, établissement employantplus de 20 personnes et nécessitant plus de 30 métres à parcourir pour atteindre une issue.L'arrêté du 10 novembre 1976 stipulait que si lesconditions ci-dessus étaient respectées, l'établis-sement devait être équipé de lampes portatives àpile. Ces lampes ont été écartées du nouveautexte, bien qu'il existe à présent sur le marché desblocs autonomes portatifs d'intervention (BAPI).Le BAPI sera-t-il un jour considéré ? Il apparaîtnaturellement comme un compromis pour les ERTatypiques décrits plus haut. Mais seul un arrêtéou une circulaire pourra statuer sur son rôle. À suivre…

PRÉCISIONS SUR LES ALIMENTATIONSET L'ÉCLAIRAGE DE SÉCURITÉETABLISSEMENTS RECEVANT DES TRAVAILLEURS Paru

au J.O. du 18 mars 2003,

l'arrêté du 26 février 2003 fixe

les règles d'établissement,

d'alimentation, d'exploitation

et de maintenance des

installations de sécurité

des établissements recevant

des travailleurs (ERT).

Abrogeant l'arrêté

du 10 novembre 1976,

le nouvel arrêté induit

cependant certaines situations

difficilement applicables

aux réalités du terrain.

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L'ARRÊTÉ DU 26 FÉVRIER 2003

LA CIRCULAIRE DRT N° 2003-07

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votre code d’accés en couverture

Pour les établissements de faible étendue, ne compor-tant qu'un seul local, est-il vraiment pertinent d'exigerune installation fixe d'éclairage de sécurité sachantque les travailleurs n'y vont qu'occasionnellement etpour des périodes très courtes ?

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rendant que pour des rondes. Pour ces emplacements,sans occupation permanente, peut-on encoreraisonner selon les principes appliqués antérieure-ment, […/…] à savoir ne pas mettre en place d'instal-lation fixe d'éclairage de sécurité ? »3) Pour les établissements de faible étendue, ne comportant qu'un seul local (Article 3)« Il s'agit d'établissements de surface et de faibleeffectif, souvent réduits à un local donnant directe-ment sur l'extérieur. C'est par exemple le cas debureaux préfabriqués ou de bungalows. Dans l'annexede l'arrêté, à l'article 3, paragraphe 3.3, la nécessitéd'avoir un éclairage de sécurité d'évacuation dépenddes locaux (effectif, superficie, dégagement). Peut-onconsidérer que pour un établissement se composantd'un seul local, répondant aux dispositions du para-graphe 3.3 de l'annexe, on peut se dispenser d'éclai-rage de sécurité ? »Pour sa part, le ministère considère que ces questionsrelèvent plus spécifiquement de la mise en œuvre desdispositions de l'article R. 232-12-7 (1) du code du travailau cas de ces locaux. Il n'est pas en mesure d'y apporterune réponse immédiate, eu égard à la réflexion plusgénérale que cette question implique.Dans l'attente de réponse ultérieure du ministère,des positions ont donc été prises par plusieursbureaux de contrôle :1) Pour les locaux ou emplacements exploitéssans présence humaine permanente« Il ne s'agit pas, d'une façon générale, d'un cas dedérogation à l'exigence d'une installation fixe d'éclai-rage de sécurité, sauf dans les cas 2 ou 3 ci-dessous. »2) Pour les emplacements de travail extérieurs àfaible fréquentation« Il s'agit d'unités de production extérieures et où lepersonnel ne se rend, par exemple, qu'à l'occasion derondes. On peut déroger à l'obligation de mise en placed'une installation fixe d'éclairage de sécurité. »3) Pour les établissements de faible étendue, necomportant qu'un seul local« On peut se dispenser d'éclairage de sécurité si lelocal reçoit moins de 20 personnes et qu'on a toujoursmoins de 30 mètres à parcourir pour accéder à uneissue directe sur l'extérieur. »

DÉSENFUMAGE ET ASCENSEURS POURHANDICAPÉSConcernant l'alimentation des installations de désen-fumage et des ascenseurs accessibles aux handicapés(Article 2), dans la circulaire DRT n° 2003-07, parmiles installations dont le maintien en service est néces-saire pour assurer la sécurité des travailleurs en casde sinistre, on cite, entre autres, le désenfumage etles ascenseurs accessibles aux handicapés.Sur ces deux points, l'avis de la Direction des relationsdu travail a également été sollicité en octobre 2004 :Au sujet des ascenseurs : « Doit-on comprendre qu'ils'agit uniquement des bâtiments dont le plancher basdu dernier niveau est à plus de 8 m du sol ? La parution

GROUPE ÉLECTROGÈNE OU BRANCHEMENT ?L'arrêté du 26 février 2003 traite également des instal-lations de sécurité (équipements d'alarme, désenfu-mage, ascenseurs, surpresseurs incendie…) Celles-ci permettent de maintenir la sécurité à l'intérieur d'unbâtiment pendant un sinistre. La situation est à présentplus contraignante pour les ERT, alors qu'il sembleplus simple de procéder à une évacuation dans un ERTque dans un ERP, où le public ne connaît pas les lieux.L'arrêté du 26 février 2003 impose, par exemple, lamise en œuvre d'un groupe électrogène de sécuritépour l'alimentation de l'ensemble des installations desécurité, alors que cette démarche n'est pas systéma-tique dans un ERP.A ce sujet, le ministère n'a jusqu'à présent pas apportéde précisions, hormis pour le désenfumage pour lequelsont acceptées les mêmes dispositions que celles durèglement de sécurité incendie, c'est-à-dire la repriseen amont du tableau de distribution.Peut-on également alimenter les ascenseurs pourhandicapés en amont du tableau de distribution géné-rale ? Il pourrait être décidé d'adopter les mêmesexigences que pour le règlement incendie. Il faut savoirque dans le règlement de sécurité incendie, la réali-mentation des ascenseurs handicapés par un groupeélectrogène de sécurité est obligatoire à condition quel'établissement reçoive "un certain pourcentage depersonnes handicapées". Or il se trouve que pour lesétablissements de bureaux (classés W), ce pourcen-tage est "sans limitation" !

INSTALLATIONS D'ÉCLAIRAGE DE SÉCURITÉAfin de mieux comprendre la situation, il semble impor-tant de rappeler les interrogations pour lesquelles laprofession a souhaité apporter des réponses concrètes.Fin 2004, dans un courrier adressé à la Direction desrelations du travail du ministère de l'Emploi et de laSolidarité, les bureaux de contrôle posaient trois ques-tions relatives aux installations d'éclairage de sécuritédans le cadre de l'annexe à l'arrêté du 26 février 2003.1) Pour les locaux ou emplacements exploités sansprésence humaine permanente« Il s'agit par exemple des galeries et locaux techniques,des relais de téléphonie mobile. Est-il vraiment perti-nent d'exiger une installation fixe d'éclairage de sécu-rité sachant que les travailleurs n'y vont qu'occasion-nellement et pour des périodes très courtes ? De plus,pour les établissements ou les locaux exploités sansprésence humaine, une coupure de la source normalerisque de mettre hors d'usage les installations d'éclai-rage de sécurité (décharge des blocs autonomes) aumoment où on en a besoin (intervention). Ne pourrait-on pas maintenir, dans ce cas particulier, la solutiondes éclairages portatifs à pile ou à accumulateur ? »2) Pour les emplacements de travail extérieurs à faible fréquentation« Dans certains établissements, par exemple en chimieou pétrochimie, il n'existe pas de locaux de produc-tion mais des unités extérieures, le personnel ne s'y

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Alimentation des ascenseurs pourhandicapés en ERT en cas de défaillanced e l a s o u rce n o r m a le : d o i t - o n mettre en oeuvre un groupe moteurthermique-générateur ou une dériva-tion issue directement du tableauprincipal et sélectivement protégé ?

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de l'arrêté susvisé modifie-t-elle l'arrêté du 27 juin1994 "relatif aux dispositions destinées à rendre acces-sibles les lieux de travail aux personnes handicapées"article 3 (a) et (b) qui propose deux solutions pour l'ali-mentation des ascenseurs équipant un bâtiment dontle plancher bas du dernier niveau est à plus de 8 m dusol et non IGH :- soit par un groupe moteur thermique-générateurqui, à partir de la défaillance de la source normale,doit pouvoir assurer l'alimentation de l'ascenseur dansun délai inférieur à une seconde ;- soit par une dérivation issue directement du tableauprincipal et sélectivement protégé. Ce dernier moded'alimentation est-il toujours autorisé ? »Au sujet du désenfumage : « Les règles des installa-tions de désenfumage sont définies dans un arrêté du5 août 1992 (modifié). Dans son article 14, l'arrêtéindique que les règles sont celles de l'instruction tech-nique relative au désenfumage des établissementsrecevant du public. La dernière parution de l'instruc-tion technique 246 annexe III de l'arrêté du 22 mars2004 modifiant le règlement de sécurité (dispositionrelative au désenfumage) ne donne plus de règles surl'alimentation électrique (ancien paragraphe 4.9) ; parcontre, l'article DF3 paragraphe 3 propose 2 solutions :- par une alimentation électrique de sécurité (AES) ;- si le type d'établissement n'impose pas de groupeélectrogène, par une dérivation issue directement dutableau principal du bâtiment ou de l'établissement,sous condition de puissance.Au même principe que ci-dessus, la parution de l'ar-rêté du 26 février 2003 modifie-t-elle ces dispositions ?Il est à noter que la réglementation du code du travaildeviendrait ainsi plus contraignante que celle desétablissements recevant du public. »Quant aux points spécifiques concernant l'alimenta-tion électrique des installations de désenfumage etdes ascenseurs accessibles aux handicapés, le minis-tère de l'Emploi et de la Solidarité tiens à préciser qu'ilne peut y avoir de divergence à leur sujet, entre la circu-laire DRT no 2003-07 qui apporte des commentairesà l'arrêté du 26 février 2003, et d'autres textes régle-mentaires émanant du ministère du Travail, tels quel'arrêté du 5 août 1992 relatif à la prévention des incen-dies et au désenfumage de certains lieux de travail etl'arrêté du 27 juin 1994 relatif à l'accessibilité des lieuxde travail aux personnes handicapées.En effet, le commentaire b) de l'article 2 de l'arrêté du26 février 2003 auquel il est fait allusion dans la ques-tion posée ne cite les installations de désenfumage etles ascenseurs accessibles aux handicapés que commeexemples possibles, en se référant, par cohérence, àl'énumération des installations de sécurité utiliséesen cas de sinistre figurant dans l'article EL3 du règle-ment de sécurité dans les ERP. Par ailleurs, le but del'arrêté du 26 février 2003 est de définir commentréaliser une alimentation de sécurité à l'aide d'ungroupe électrogène, et non de définir dans quels typesd'installations une telle alimentation doit être prévue.

PRÉCISIONS SUR LES ALIMENTATIONS ET L'ÉCLAIRAGE DE SÉCURITÉ

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E X P E R T I S E S INSTALLATION & EXPLOITATION

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(1) L'article R. 232-12-7 : Une signalisa-tion conforme à l'article R. 232-1-13 doitindiquer le chemin vers la sortie la plusrapprochée. Les dégagements qui neservent pas habituellement de passagespendant le période de travail doiventêtre signalés par la mention “sortie desecours”. Les établissements doiventdisposer d'un éclairage de sécuritéconforme à la réglementation envigueur, permettant d'assurer l'évacua-tion des personnes en cas d'interruptionaccidentelle de l'éclairage normal.

ERT atypiques : qu'advient-il desbâtiments d'habitation comportantdes locaux où sont exercées des acti-vités relevant du code du travail, parexemple dans le cas des professionslibérales ?

Ce dernier point incombe aux textes qui traitentexpressément des installations à alimenter, parexemple l'arrêté du 5 août 1992 pour le désenfumage,l'arrêté du 27 juin 1994 pour les ascenseurs accessi-bles aux handicapés.Cette précision étant donnée, il convient de remarquerque les deux arrêtés précédents se référaient, danscertaines de leurs dispositions, à des dispositions durèglement de sécurité dans les ERP. Or il s'avère quedans les deux cas - désenfumage et ascenseurs acces-sibles aux handicapés - les dispositions du règlementde sécurité ont changé. […/…]En ce qui concerne l'alimentation des ascenseursaccessibles aux handicapés, l'arrêté du 27 juin 1994,dans son article 3-II.3, prescrit que l'alimentation élec-trique des ascenseurs accessibles aux handicapéspeut être assurée soit par un groupe moteur ther-mique-générateur qui, à partir de la défaillancenormale, permet l'alimentation des ascenseurs dansun délai inférieur à une seconde, soit par une dériva-tion issue directement du tableau principal et sélec-tivement protégée, ce qui reproduit la prescription del'article AS4 §3 du règlement de sécurité dans lesERP, du 25 juin 1980. Or cet article a été modifié parl'arrêté du 19 novembre 2001 du ministère del'Intérieur, la nouvelle rédaction ne retenant plus quela seule possibilité d'alimentation par un groupeélectrogène, mais avec un temps maximal de commu-tation de 10 secondes.Il pourrait être décidé d'adopter la même exigence etde prévoir de remplacer, en conséquence, le texte duparagraphe 3 de l'article 3-II susvisé.En ce qui concerne les installations de désenfumage,l'arrêté du 5 août 1992 renvoie, dans son article 14, àl'instruction technique relative au désenfumage dansles ERP. L'instruction technique visée, n° 246, jointe àla circulaire du 3 mars 1982 du ministère de l'Intérieur,contenait dans son paragraphe 4.9 des prescriptionsrelatives à l'alimentation électrique des ventilateursde désenfumage. Or cette instruction technique vientd'être révisée, et la nouvelle rédaction, jointe à l'arrêtédu 22 mars 2004, ne contient pas de prescriptions rela-tives aux sources d'alimentation des ventilateurs, cesprescriptions étant désormais dans l'article DF3 durèglement de sécurité dans les ERP.Il conviendrait donc de combler le vide ainsi créé dansl'article 14 de l'arrêté du 5 août 1992. Selon le minis-tère, il pourrait être décidé de n'exiger, dans le cas deventilation mécanique, et en l'absence de groupeélectrogène dans l'établissement concerné, qu'unealimentation par une dérivation sélectivement protégéeissue directement du tableau principal du bâtiment oude l'établissement. Dans ce cas, cette prescriptionferait alors l'objet d'un ajout dans l'article 14 susvisé.Plusieurs bureaux de contrôle proposent donc de réali-menter les ventilateurs de désenfumage, tout commeles ascenseurs accessibles aux handicapés, par unbranchement en amont du tableau général bassetension, quelle que soit la puissance mise en jeu. ■

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Tout d'abord, rappelons que les mises à laterre sont préconisées dans trois types deprotection :

1) protection des personnes contre un dangerd'électrocution - Les masses (c'est-à-dire les partiesmétalliques accessibles pouvant être mises soustension par défaut d'isolement) doivent être reliéesau potentiel de la terre avec une résistance suffi-samment faible pour que la tension résiduelle ne soitpas dangereuse ;2) protection des personnes et des matériels contreles surtensions d'origine externe - En cas de fortesurtension due à la foudre, à la réaction d'un appa-reil industriel, à un défaut d'isolement entre la partiehaute tension et basse tension..., il est indispensablede relier entre elles toutes les parties métalliques,y compris celles du bâtiment ;3) protection des matériels électroniques contreles perturbations "électromagnétiques" - Lorsquedes matériels comportent des ensembles électro-niques, ceux-ci peuvent être perturbés par des"tensions parasites" ou des champs magnétiquesou électriques voisins. Les systèmes électroniquesdoivent être protégés par des écrans ou "blindages"reliés à la terre.Bien qu'elles ne soient pas suffisantes, ces disposi-tions sont incontournables ! Sans elles, les dispositifsde protection resteraient inefficaces.

LES CONDUCTEURS "PE"Les conducteurs de protection PE (Protection Earthing)(figure 1) ont pour rôle de relier les masses à un même"conducteur de protection principal". Leur section etmode d'installation sont strictement liés à la sûretéde fonctionnement des appareils de protection installésdans le cadre d'un schéma de liaison à la terre (SLT).Sans la connaissance de ces caractéristiques et sansl'assurance de leur installation conforme, tout calculdes impédances de boucle aboutissant à l'évaluationdes courants de défaut minimaux serait impossible.Le rôle des conducteurs PE est d'assurer qu'entredeux masses, ou qu'entre une masse et la terre, unetension non dangereuse n'apparaisse durant le tempsde fonctionnement des dispositifs automatiques deprotection (figure 2). Cette tension est nommée"tension de contact". Dans la pratique (et pour simpli-fier), cette tension ne peut dépasser environ 120 Vpendant ce temps. Toutefois, si on admet que le corpshumain peut supporter une centaine de volts pendantquelques millisecondes, ce choc électrique peut provo-

quer des réflexes dont les conséquences peuvent êtrefâcheuses.Par ailleurs, imaginons qu'un câble de liaison de busde données informatiques relie deux machines dontles masses peuvent être portées à 120 volts. Dansce cas, on admet facilement qu'il se formera, le longdu blindage du câble, un courant élevé qui le porteraà la fusion et générera par induction une tensiondestructrice.Pour pallier ces effets indésirables, on installe uneliaison équipotentielle (LE) entre les masses etéléments conducteurs simultanément accessibles.

LA TERRE ÉLECTRONIQUE "TE"La "TE" (Terre Électronique) (figure 3) est constituéd'une prise de terre et de son réseau de conducteurs.

MASSES ET TERRE : POUR S'Y RETROUVER…

PROTECTIONS Beaucoup

de choses sont dites à propos

des "mises à la terre". Elles

sont souvent exposées sans

justification, se basant sur de

vagues intuitions, sur des

formations ou publications

mal documentées...

Voici une modeste synthèse,

complémentaire aux normes

existantes, dont le but est de

rassembler les principales

idées force pour les concep-

teurs et metteurs en œuvre

d'installation.

E X P E R T I S E S INSTALLATION & EXPLOITATION

Fig. 2 Une liaison équipotentielle réduit considérable-ment les tensions de contacts entre masses.

Fig. 1 En cas de défaut, il peut apparaître une tensiondépassant 100 V.

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LES FIGURES COMPLÉMENTAIRES.+

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INSTALLATION & EXPLOITATION

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Elle ne serait réservée qu'aux circuits électroniques (baies d'ordinateurs,par exemple). Cette technique consistant à séparer les terres électroniques(dites "propres") des conducteurs PE a été introduite dans les années 80.Elle avait pour objectif de ne pas perturber les circuits électroniques pardes courants de défaut pouvant traverser les conducteurs PE. Cette dispo-sition était efficace tant que les systèmes électroniques ne traitaient quedes fréquences basses. Mais aujourd'hui, elle n'est plus d'actualité, étantdonné que ces systèmes traitent à présent des informations à des fréquencespouvant atteindre plusieurs centaines de mégahertz !De plus, si une surtension s'écoule à la terre de protection, le PE voit sonpotentiel élevé à une valeur dangereuse et fatale pour les équipementsélectroniques…

LES DIFFÉRENTES LIAISONS ÉQUIPOTENTIELLESUne liaison équipotentielle consiste donc à relier des masses et élémentsconducteurs par une connexion dont l'impédance est la plus faible possible.Cette liaison peut avoir pour but :- d'améliorer la sécurité électrique contre les risques de tension de contacttrop élevée ;- de diminuer le risque de propagation des surtensions provoquées par desorages ou des manœuvres ;- de diminuer les risques de perturbations des lignes de communicationsou de mesures ;- de créer un potentiel de référence pour certaines applications électro-niques (mesures et régulations, par exemple).Les deux premières catégories sont nommées "liaisons équipotentiellesde protection" (LEP) (1). Les deux autres sont nommées "liaisons équipo-tentielles fonctionnelles" (LEF) (2).Parmi les LEP, il convient d'installer une liaison équipotentielle principaleà l'entrée de chaque bâtiment. De plus, à chaque étage une liaison équi-potentielle locale doit être installée (3). Dans certains cas, des liaisons équi-potentielles supplémentaires reliant localement deux récepteurs ou plusdevront être installées.

RÈGLE IMPORTANTE :Les conducteurs PE et LEP, qui ont une fonction de protection électrique,doivent être réalisés à l'aide de fils nus ou isolés comportant la double colo-ration "jaune et verte". Les conducteurs LEF, sans fonction de protectionélectrique, doivent être réalisés à l'aide de tresses plates de très faible impé-dance. S'ils sont réalisés en fils isolés, ils ne doivent pas porter la doublecoloration "jaune et verte" (4).

INSTALLATION DE MISE À LA TERRELa norme NF C 15-100 prescrit l'obligation de réaliser pour tout bâtimentune installation de mise à la terre (voir figure 4 dans les Plus Abonnés).Cette installation doit comprendre une liaison équipotentielle principale.Dans chaque bâtiment, le conducteur principal de protection, la borne prin-cipale de terre et les éléments conducteurs suivants doivent être connectésà la liaison équipotentielle principale. Sont concernés :- les canalisations métalliques, par exemple eau, gaz, canalisations dechauffage central et de conditionnement d'air ;- les éléments métalliques de la construction et armatures du béton armé ;- les gaines ou tresses métalliques des câbles de communication.Lorsque de tels éléments conducteurs proviennent de l'extérieur du bâti-ment, ils doivent être reliés à la liaison équipotentielle principale aussi prèsque possible de leur point d'entrée dans le bâtiment. La liaison équipoten-tielle principale permet notamment d'éviter qu'un élément conducteur nepropage un potentiel soit par rapport à la terre résultant d'un défaut d'ori-gine externe au bâtiment, soit le potentiel de la terre lointaine.

Page 32: Jacques Darmon - Filière 3e

Selon la norme (6), il convient que toutes les autresliaisons équipotentielles, telles que celles énoncéesplus bas, soient reliées électriquement au réseau prin-cipal d'équipotentialité afin de former un réseau maillé(voir figure 8 dans les Plus Abonnés). Il s'agit desconducteurs :- de descente des systèmes de protection contre lafoudre du bâtiment ;- de mise à la terre fonctionnelle (voir la CE1 60384-5-548) ;- d'interconnexion des terres (par exemple, d'un bâti-ment voisin) ;- de terres parallèles (voir la série de normes TR61000-5 de la CEI).

SÉPARATION DES CIRCUITS (7)Il s'agit ici de considérer les directives pour l'installa-tion quant à la séparation des circuits de puissanceet des lignes de communication (voir figure 9 dansles Plus Abonnés). La distance minimale entre lescâbles de technologies de l'information et les lampesfluorescentes, néon, à vapeur de mercure (ou autreslampes à décharge haute intensité), doit être de 130mm. II convient que les compartiments pour câblageélectrique et les compartiments pour câblage dedonnées soient dans des enveloppes séparées. Danstous les cas, il convient que les bâtis de câblage dedonnées et les équipements électriques soientséparés. Le croisement des câbles doit se faire à angledroit. II convient également que les câbles à usagedifférent (par ex. câbles d'alimentation électrique etcâbles de technologies de l'information) ne soient pasdans le même faisceau. II convient aussi que les diffé-rents faisceaux soient séparés les uns des autres d'unpoint de vue électromagnétique…Rapprocher les conducteurs des plans de masse (8)Pour éviter les effets de boucle réceptrice entreconducteurs et plans de masse, les câbles de puis-sance, de transmission ou de mesure doivent êtremontés à l'intérieur de chemins de câbles pleins oude gouttières, dont les bords sont suffisamment élevés(voir figures 10 et 11 dans les Plus Abonnés).

Cet article propose une synthèse entre différentesdispositions préconisées par plusieurs normes. Lanorme NF C 15-100 donne des instructions tantôtmaximalistes, tantôt insuffisantes. La norme EN 50174-2 semble présenter une synthèse intéres-sante. Hélas, la partie 2, qui a largement été utilisée,est noyée au milieu d'autres thèmes propres auxréseaux de communication dont le développementtrès complet les réserve aux spécialistes. D'autresnormes, telle la norme machines EN 60204-1, ou celledes ensembles à basse tension EN 60439-1, sont trèsimprécises sur ces points importants, étant donné lacohabitation systématique des domaines évoqués.Espérons, pour le futur, qu'un véritable document desynthèse puisse servir de référence… ■

Jacques-Marie Broust

INFLUENCES DES LIAISONS DE MISE À LA TERREReprenons la configuration d'une installation compor-tant deux "terres" (voir figure 5 dans les Plus Abonnés).La terre du réseau basse tension écoule les surten-sions pouvant provenir de l'effet d'un orage ou d'undéfaut transmis de la haute tension. Le courantprovoqué se transmettra par la liaison du neutre à laterre ou bien par un parafoudre dans le cas d'unschéma IT.Le courant (Ia) peut avoir une valeur de plusieurs kilo-ampères. S'appliquant à la résistance de terre (Rpe),le réseau de terre "PE" subira une élévation de poten-tiel égale à R = Ia x Rpe. La résistance de terre estsouvent de l'ordre de la dizaine d'ohms, la tensionrésultante sera de plusieurs dizaines de kilovolts.Appliquée aux masses des systèmes électroniques,ceux-ci ne résisteront pas !On sait maintenant qu'une forte variation de courantcrée inévitablement un "pic" élevé de champ magné-tique. Si ce champ s'exerce sur une surface récep-trice assez grande, la variation de flux dφ sera élevée(figure 6). Si le front de variation de ce flux est de duréedt très courte, une tension énorme sera générée :E=dφ/dt.Cette tension générera dans la boucle un courantdestructeur ou au mieux très perturbateur. Si uneligne de communication les relient également enempruntant un cheminement légèrement différent,une boucle réceptrice, de surface éventuellementimportante, sera formée. Un fort courant risqued'être induit !En dépit de certains textes un peu anciens, lesspécialistes en matière de protection contre lessurtensions et autres influences externes s'accor-dent à prescrire une solution s'appuyant sur troisrègles de base. Considérons en synthèse la normeEN 50174-2 pour référence :

EQUIPOTENTIALITÉ GÉNÉRALE (5)Le réseau commun d'équipotentialité (CBN) repré-sente le moyen principal pour une liaison équipo-tentielle et une mise à la terre efficaces à l'intérieurd'un bâtiment de télécommunication (voir figure 7dans les Plus Abonnés). C'est l'ensemble deséléments métalliques qui sont intentionnellementou occasionnellement interconnectés pour formerle réseau d'équipotentialité (BN) principal dans unbâtiment. Ces éléments incluent : la structured'acier ou les conducteurs de renforcement, laplomberie métallique, les gaines d'alimentation encourant alternatif, les conducteurs PE, les armoiresde câbles et les liaisons équipotentielles.Lorsque les équipements sont interconnectés et siles conducteurs de terre de protection sont longsou si les équipements sont éloignés les uns desautres, on obtient une impédance commune élevéeentre équipements, de grandes boucles de masseet un état équipotentiel médiocre en particulier àhaute fréquence.

MASSES ET TERRE : POUR S'Y RETROUVER…

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E X P E R T I S E S INSTALLATION & EXPLOITATION

32 • 752 - JANVIER/FÉVRIER 2005 • WWW.J3E.COM

(1) NF C 15-100 §243.2(2) NF C 15-100 §243.3(3) NF C 15-100 §411.3.1.1(4) NF C 15-100 partie 5-51 Annexe A(5) EN 50174-2 §3.1.2(6) EN 50174-2 §6.4.2(7) EN 50174-2 §6.5.3(8) EN 50174-2 §6.9.3

Fig. 3 La "TE" constitue un réseau deterre indépendant du "PE". De plus, siune surtension s'écoule à la terre deprotection, le PE voit son potentielélevé à une valeur dangereuse qui sera fatale pour les équipementsélectroniques.

Fig. 6 Une variation brutale de champmagnétique induit une force électro-motrice importante qui générera uncourant destructeur.

Page 33: Jacques Darmon - Filière 3e

COMMENT... adapter

la production d'une

alimentation électrique

sécurisée pour des charges

capacitives présentant un

taux d'harmonique et un

facteur de crête inférieur

aux charges résistives,

mais avec un courant en

avance sur la tension ?

Avant 2001, les alimenta-tions des équipementsinformatiques absorbaientun courant riche en har-

moniques, dans un contexte où peud'obligations normatives cadraientles fabricants. Ainsi, depuis lesannées 90, les onduleurs ont étédimensionnés pour alimenter descharges riches en harmoniques de rang 3.En revanche, depuis 2001, les ali-mentations doivent être conformesà la norme CEI 61000-3-2 (pour leséquipements inférieurs à 16 A parphase). Cette norme contraint delimiter les émissions de courantsharmoniques. Elle s'applique auxéquipements de classe D (de puis-sance > 50 W et <- 600 W). Un filtrecapacitif est intégré en entrée pourréduire le taux d'harmonique et lefacteur de puissance passe de 0,7 à 0,9.À présent, qu'il s'agisse de ser-veurs, centres de données, télé-coms… la nouvelle génération decharges informatiques absorbeun courant en avance de phase.Autrement dit, le cosinus phi deces charges devient capacitif.« De plus, le faible taux de chargeconstitue un facteur aggravant,souligne Didier Gugliminetti, chefde produit onduleurs triphaséschez MGE UPS Systems. Ce phé-nomène est d'autant plus présentpour les serveurs à double outriple étage dotés d'alimentationsredondantes, ou lorsque des slots restent disponiblespour intégrer des options, lesalimentations sont alors surdi-mensionnées. » Le fait que le courant soit en avan-ce sur la tension a nécessité pourMGE UPS Systems le surdimen-sionnement des composants depuissance de ses onduleurs Galaxy5000 et Galaxy 6000. Sans cetteprise en compte, les onduleursdevraient subir un déclassementen puissance.

batterie directement dans sa cellu-le (autonomie de 5 à 10 minutes).Les premiers essais des onduleursGalaxy 5000 et Galaxy 6000 ont étéconduits dans un data center enEspagne et chez Mediaset en Italie.Le lancement a lieu actuellementen Europe, Moyen-Orient etAfrique. Au second semestre, uneligne de production basée àShanghai alimentera le marchéasiatique. Puis, fin 2006, une ver-sion 60 Hz sera produite et lancéeau États-Unis. ■

Fournir un courant de qualité aux charges capacitives

S O L U T I O N S

E X P E R T I S E SINSTALLATION & EXPLOITATION

WWW.J3E.COM • 752 JANVIER/FÉVRIER 2006 • 33

Contribution à la sélectivitéLes onduleurs Galaxy 5000 et6000 contribuent fortement àla sélectivité de l'installation.L'onduleur devient un puis-sant générateur de courantpermettant aux protections en aval de s'ouvrir avant lesprotections amont.

Puissance initiale multipliée par 6Modulaire par conception, l'onduleur Galaxy 5000 s'adapte àl'évolution des sites et des applications. Sa puissance initialepeut être multipliée par 6. Associé à un système de transfert de source, il peut assurer la redondance de la distributionélectrique. L'autonomie est garantie de 5 minutes à 8 heures, en version standard.

Lancées en remplacement desgammes Galaxy PW et Galaxy, lesfamilles Galaxy 5000 (20 à 120kVA) et Galaxy 6000 (250 à 800kVA) constituent la cinquièmegénération d'onduleurs triphasésde MGE, dédiée aux centresinformatiques et télécoms demoyenne et forte puissance.Outre l'aptitude à supporter sansdéclassement des charges capa-citives, elle bénéficie d'un étaged'entrée équipé d'un redresseurne consommant que 3 % decourants harmoniques.Le rendement électrique atteint94 %, soit un gain de 1,5 à 2 % parrapport à la précédente gamme,notamment grâce au redresseurà IGBT en entrée et au bobinagede lissage en sortie.Autre tendance : la réduction del'encombrement au sol. La nouvel-le offre occupe une surface infé-rieure de 30 % ! De plus, jusqu'à 80 kVA, l'onduleur peut intégrer la

LIEN ENTRE FACTEUR DE PUISSANCE (FP) ET COS OI

Exemple avec Cos oI = 1 et pour une charge de 100 kW

Jusqu’à 20 % de THDI, FP et cos oI sont très prochesPlus le THDI est élevé, plus la différence est grande entre S et P.

THDI représente le rapport de la valeur efficace des harmoniques (n>_2)sur la valeur du fondamental du courant.

FP = Cos oI / (1+ THDF) S(kVA)=P(kW) / FP

THDI Cos phi FP P(kW) S(kVA)10 % 1 0,99 100 10120 % “ 0,98 100 10240 % “ 0,93 100 10860 % “ 0,86 100 117

100 % “ 0,7 100 141

Le rendement électrique atteint 94 %, soit un gain de 1,5 à 2 % parrapport à la précédente gamme,notamment grâce au redresseur àIGBT en entrée et au bobinage delissage en sortie.

Page 34: Jacques Darmon - Filière 3e

Fig 1. Répartition des 179 accidents liés à la maintenance selon le type d'équi-pements impliqués.

MAINTENANCE ET ACCIDENTS DU TRAVAILACCIDENTOLOGIE Dans sa

publication "Hygiène et sécurité

du travail" n° 201 (1), l'INRS (2)

vient de publier les résultats

d'une étude visant à mieux

évaluer l'importance des

accidents liés à la maintenance

et à caractériser les différents

types de situations.

Une étude bibliographique

ainsi qu'une exploitation de la

base de données Epicea (3) ont

été menées.

E X P E R T I S E S MAINTENANCE & RÉNOVATION

base de données Epicea, tend à montrer que, dans 25 % des cas, le dépannage en question était réalisépar le personnel de production. Ce point est d'autantplus important à souligner que, ces dernièresannées, nombre d'entreprises ont transféré destâches de maintenance vers l'exploitation.Le second type de résultats concerne le fait que desaccidents peuvent être liés à des “manquements”dans la maintenance, c'est-à-dire à un défaut ou uneinefficacité de cette dernière, par exemple. Les victi-mes de ces accidents peuvent être les opérateurs demaintenance eux-mêmes. Ces accidents peuventaussi concerner les opérateurs de production, dansla mesure où ils sont amenés à travailler avec deséquipements non maintenus ou défectueux.

FORT DEGRÉ D'INCERTITUDE…Trois points principaux peuvent être retenus del'examen de ces travaux. Le premier concerne lacriticité des activités de maintenance pour lasécurité des opérateurs. Cette criticité peut êtremise en relation avec certaines caractéristiquesde ces activités et leur contexte de réalisation. Le second point est relatif à la relation double etantinomique qu'entretient la maintenance avec lasécurité. Le dernier point porte sur l'importancede la gestion de la maintenance, du contexte orga-nisationnel et des aspects collectifs du travailpour la sécurité.

Dans ce dossier, Corinne Grusenmeyer, dudépartement Homme au travail de l'INRS,met en évidence les résultats de l'étude etconfirme l'importance en nombre des acci-

dents liés à la maintenance. L'étude bibliographiquetout comme la base de données Epicea mettentl'accent sur une sur-accidentabilité, en termes defréquence et de gravité, des techniciens demaintenance par rapport aux opérateurs de produc-tion, et permettent d'identifier des contextes d'inter-vention qui semblent plus accidentogènes qued'autres. Elles conduisent également à souligner lapluri-causalité des accidents liés à la maintenance.Le fait que le travail de maintenance puisse générerdes accidents reste encore rarement considéré. Lesefforts pour prévenir les accidents du travail se sonten effet historiquement focalisés sur les opérationsde production.

RISQUE POUR LES AUTRES OPÉRATEURSQuelques travaux tendent à mettre en évidence le faitque la maintenance peut également être à l'originede risques pour d'autres opérateurs. Deux types derésultats allant dans ce sens peuvent être distingués.Les premiers sont relatifs au fait que les opérateursde production sont également fréquemment acci-dentés, alors qu'ils prennent en charge de tellestâches. Par exemple, l'analyse de la CRAM deNormandie de 93 accidents de dépannage issus de la

La maintenance peut également être à l’origine de risques pour d’autres opérateurs.

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mec

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TROIS GRANDS TYPESDE MAINTENANCE

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Page 35: Jacques Darmon - Filière 3e

EXPLOITATION DEPICEAL'exploitation des dossiers d'accidents du travailmortels permet, en premier lieu, d'identifier, là enco-re, un nombre important d'accidents liés à la main-tenance. Sur 407 accidents mortels répertoriés pourl'année 2000, dans la version 2002 de la base dedonnées Epicea, 179 (soit 44 % d'entre eux) ont eneffet été considérés comme liés à cette dernière. - 110 des 179 accidents identifiés comme liés à lamaintenance (soit 61,5 % d'entre eux) concernent desbâtiments, constructions, infrastructures; les machi-nes, appareils et équipements de travail, et les espa-ces de vie et de travail représentent pour leur partrespectivement 31,8 % et 6,7 % des accidents ;- 98 de ces 179 accidents (soit 54,7 %) sont survenuslors d'interventions à échelle majeure ;- enfin, une part importante des accidents se produitlors d'interventions de maintenance à échelle majeu-re sur des bâtiments, constructions, infrastructures.Ils représentent en effet 85 des 179 accidents étudiés(47,5 % d'entre eux).La catégorie des accidents liés à la maintenance demachines, appareils et équipements de travail metnotamment en évidence que la plupart d'entre euxsurviennent lors d'interventions de type correctif :38,6 % des accidents ont lieu pendant de telles inter-ventions (17,5 % lors d'opérations de type préventif

E X P E R T I S E SMAINTENANCE & RÉNOVATION

Fig 2. Répartition des 179 accidents liés à la maintenance selon le type demaintenance.

Fig 3. Répartition de 57 accidents liés àla maintenance de machines et équi-pements de travail selon le type demaintenance.

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et 21,1 % lors d'interventions à échelle majeure).Dans 22,8 % des cas, le type de maintenance n'a puêtre identifié. Les résultats montrent également queles opérateurs de maintenance constituent les victi-mes les plus fréquentes de ces accidents. Ils sontconcernés par 73,7 % d'entre eux. Les opérateurs deproduction et ceux ayant d'autres fonctions représen-tent respectivement 10,5 % et 12,3 % des accidents.La majorité des accidents ont ainsi lieu lors de laréalisation d'une intervention par un opérateur demaintenance (66,7 % des cas) ou par un opérateurayant une autre fonction (21,1 % des cas). Toutefois,7 % des accidents sont liés à une interdépendancenon gérée entre une activité de maintenance et uneautre activité, et 1,7 % sont liés à un manquementdans la maintenance. Enfin, plus de la moitié des accidents (52,6 %) seproduisent lors de la phase de réalisation del'intervention. Ce texte est extrait du dossier de 13 pages publié parl'INRS (1).

(1) Cahier de notes documentaires : publication trimestriellen° 201 du 4e trimestre 2005, pages 31 à 43.(2) Institut national de recherche et de sécurité (www.inrs.fr).(3) Epicea est une base de données française d'accidents dutravail, constituée suite à une réflexion associant laCNAMTS, les CRAM et l'INRS. Elle est alimentée depuis1988 par l'ensemble des CRAM.

Page 36: Jacques Darmon - Filière 3e
Page 37: Jacques Darmon - Filière 3e

COMMENT... éviter de

mettre en "danger" les ondu-

leurs et les équipements en

observant quelques règles

basiques de câblage ?L

es alimentations inter-ruptibles ont pour objectifde renforcer la sécurité,or elles peuvent rendre

les installations informatiquese n c o r e p l u s s e n s i b l e s a u xperturbations électromagnétiques et engendrer des dysfonctionne-ments incompréhensibles ! »explique Gilles Delcourt, conseilleren CEM. Voici quelques règlesd'installation tirées d'expériencesde terrain.Dans le cadre d'installations équi-pées d'onduleurs, peuvent appa-raître différents problèmes liés àla stratégie de mise en œuvre. Trèssouvent, les câbles transportant lecourant "de qualité" en sortie del'onduleur cheminent aux côtésd'autres câbles "courant fort" nonprotégés par un onduleur. Leproblème survient en cas de

coupure d'alimentation. Cetteaction génère de nombreuxparasites (essentiellement de 1 à 100 MHz) venant perturber parrayonnement le câble "courantprotégé". Ces parasites peuventensuite remonter jusqu'à l'électro-nique de l'onduleur et provoquerun arrêt indésirable de l'installa-tion. Le même phénomène peutégalement se produire en amontde l'onduleur.La mise en place d'une protectioncomme un onduleur ne doit pasfaire oublier certaines règles decâblage, sans lesquelles la dispo-nibilité de l'installation ne sera pascelle espérée.Autre cas de figure : un bâtimentprincipal et un bâtiment annexedotés d'équipements informa-tiques. Supposons que ce bâtimentannexe soit alimenté par un câble

par lequel chemine, depuis lebâtiment principal, un courantprotégé par onduleur. Un coup defoudre peut provoquer laremontée d'un front de courantvers l'onduleur et de cette façonvers l'ensemble du centre infor-matique initialement protégé.Enfin, un onduleur peut être lacause indirecte de dysfonctionne-ments dans la cas précis oùseuls des ordinateurs sont reliésà son réseau de courant secouru.Dans ce cas, imprimantes etautres périphériques réputésmoins critiques sont alimentésvia un circuit électrique nonsecouru. Cette mise en œuvrepeut dans certains cas créer unegrande surface de boucle du faitque les équipements sont reliés entre eux via un câble decommunication… ■

Câblage : pour ne pas perturber les onduleurs !S O L U T I O N S

E X P E R T I S E SMAINTENANCE & RÉNOVATION

WWW.J3E.COM • 752 JANVIER/FÉVRIER 2006 • 37

De nombreuses machinesde haute performance,pour lesquelles les exi-gences en disponibilité et

en sécurité de fonctionnementsont élevées, souffrent dedéfaillances par corrosion élec-trique. Ainsi, dans des conditionsdéfavorables, des roulementsmontés sur des machines tour-nantes peuvent être détériorés aupassage de courants indésirables.Ce phénomène résulte d'un défautd'isolation du blindage du palier oud'une mise à la terre insuffisante,voire défectueuse de la machine.Le type et l'importance d'une dété-rioration de roulement provoquéepar un passage de courant dépen-dent des conditions de fonctionne-ment, comme l'intensité effectivedu courant. Pour les exploitants,ces détériorations se révèlent pardes signes tels que l'augmentationdu bruit du roulement atteint etdes vibrations allant jusqu'à la

défaillance prématurée de l'élé-ment. Les dommages peuvents'étendre d'une zone de fusion (enforme de cratère) visible à l'œil nujusqu'à de nombreuses striesplates d'une coloration parfoisprononcée de la surface du roule-ment concerné.L'isolation suffisante du blindagedu palier n'est souvent réaliséequ'au prix d'une importante chargefinancière. Une amélioration del'isolation des dispositifs existantsest techniquement di f f ic i le .L'alternative consiste à employerdes roulements isolés d'un point devue électrique. L'isolation élec-trique efficace permet d'empêcherun passage de courant. L'isolationélectrique du palier n'est donc plusnécessaire. Cette mise en œuvrede roulements isolés conduit àaccroître la sûreté de fonctionne-ment de l'ensemble de la machine.NKE Bearings, propose unegamme de roulements isolants

dans des tailles standard, pour desdiamètres extérieurs de 80 à 400 mm (dimensions spéciales surdemande). ■

Machines tournantes : mettre fin à la corrosion électriqueS O L U T I O N S

COMMENT... résoudre

les problèmes de corrosion

électrique des roulements

sur les machines tournantes

victimes d'une mauvaise

isolation des paliers ou d'une

mise à la terre défectueuse ?

Les roulements standard sont par-fois victimes de courants en transitentre rotor et stator.

10e SymposiumRéseaux Data &Telecom Networks

Gilles Delcourt développeracet exposé sur les prescrip-tions de câblage visant à nepas interrompre "l'interrup-tible", dans le cadre du 10e Symposium Réseaux Data& Telecom Networks organiséen Inde par Acome et 3M, du 19 au 26 mai 2006.Contact : Cécile Goncalves([email protected]) ou Jean-Luc Rochefort ([email protected]

Isolation encéramique oxydeLes roulements dotés d'uneisolation en céramique oxydesont proposés pour une ten-sion de claquage de 1 kW aumoins (CA ou CC). Dans cecas, l'isolation est réaliséepar projection au plasma(technique en couche mince)sur la bague extérieure. Lesplus petits des roulementssont réalisés avec un corps encéramique oxyde (nitrure desilicium). Leur capacité decharge est identique à cellesdes valeurs normalisées desroulements courants.

Page 38: Jacques Darmon - Filière 3e

MODULES DE SIGNALISATION COMMUNICANTS DE TABLEAU

Compatibles avec tous types d'appa-reillage de tableau, ces modules signa-

lent à distance les états de marche, d'arrêt oude défaut. Ces modules de signalisation ?dotés d'une liaison précâblée ? sont capablesde rapatrier la position de l'appareil à surveiller(disjoncteur, contacteur…). Trois gammes com-posent cette famille de modules :1) Modules de signalisation lumineux pour dia-gnostic visuel de l'état des appareillages detableau. L'opérateur visualise les LED d'indica-tion d'état (vert, orange ou rouge). Cette versionest conçue pour une exploitation locale ;2) Modules avec synthèse "ouverture / ferme-ture" et "signal défaut". Report filaire des infor-mations par contacts secs ;3) Modules de signalisation communicants. Ilspermettent de reporter les informations à dis-tance via un bus RS485 Modbus / JBus.Chaque disjoncteur est reconnu indépendam-ment (maximum de 32 appareils pour unmodule de fin de ligne et de 128 appareils surun même réseau).

> Compatibilité avec tous types d'appareillage.

> Les modules sont livrés précâblés entre eux par nappe, d'où un gain de temps de mise en œuvre.

> Pas de paramétrage ni de programmationpar PC. L'adressage de chaque module s'effectue à l'aide de micro-switchs.

ITEC •••

1

GESTION ÉLECTRIQUE DES CONSOMMATIONS

Le progiciel de GTC Maestro II per-met la visualisation et l'édition de la

consommation électrique par périodes de 10 minutes. Avec cet outil, l'exploitant peuteffectuer l'autodiagnostic des conditions demarche ou d'arrêt de chaque voie. Lienassuré avec des délesteurs-relesteurs sursource normale ou de remplacement.> Progiciel accessible à distance par un

administrateur.> Fonction de simulation de consomma-

tion par atelier selon les plageshoraires de travail souhaitées.

> Programmation temporelle de 32 à 192voies.

SIEMENS •••

2

P R O D U I T S SÉLECTION J3E - PRODUITS VUS À

38 • 752 - JANVIER/FÉVRIER 2006 • WWW.J3E.COM

Alarme avec ou sans transmetteurtéléphonique

Le système d'alarme Safetal se déclineselon deux centrales, Cetb 30 et Cetb,

équipées ou non de transmetteurs téléphoniques.Le système comprend un clavier de commande,des détecteurs volumétriques et des sirènes inté-rieures ou extérieures avec ou sans flash. Cetteoffre, conçue pour des applications tertiaires ourésidentielles, permet de gérer jusqu'à 30 pointsrépartis sur 3 zones. Mémorisation des 1 000 der-niers événements. Liaison par bus 2 fils non pola-risés. Possibilité de liaison radio.

DELTA DORE •••

Distribution d'éclairage surcanalisation souple

Pourvue de 3 ou 5 conducteurs de 2,5mm2 en cuivre, la canalisation électrique

souple Canalis KDP est dédiée à l'alimentationdes luminaires suspendus, fixés à une char-pente ou une dalle, ou encore intégrés en fauxplafond. Connexion par clipsage sur boîte dedérivation connectée tous les 1,5 à 3 m sur lacanalisation. Ce système est également utili-sable pour la distribution de prises de courant.

TELEMECANIQUE •••

Détection et extinction incendieLe système autonome de détection etd'extinction incendie Detarm convient

pour la protection des petits volumes tels queles armoires électriques ou les répartiteurs. Ilest composé d'un détecteur de fumées hautesensibilité et d'une bouteille de gaz extincteurSinorix-Azote. Système adaptable et modulable.

SIEMENS •••

Bornes à commutation négativeConçues pour les intégrateurs qui expor-tent vers les Etats-Unis ou vers l'Asie,

ces bornes d'entrées sorties 8 canaux de lagamme I/O System assurent une commutationnégative. Largeur de 12 mm. Elles sont dispo-nibles en deux versions : filtres antiparasites de0,2 ou 3 ms. WAGO •••

Fluocompacte petite et puissanteLa lampe fluocompacte Clusterlite à bal-last intégré et culot E27 consomme une

puissance de 40 W et offre une luminosité équi-valente à 200 W. Conçue pour remplacer leslampes à iodure, elle ne mesure que 18 cm delong. Elle fonctionne sur une plage de tempéra-tures de - 30 à + 60 °C (utilisation en extérieurou en salle frigorifique). Temps d'allumage infé-rieur à 3 s. Durée de vie : 15 000 heures.

MEGAMAN •••

Appareillage d'installationLa famille d'appareillage mural Kallystaest conçue pour les applications rési-

dentielles, de même que les applications met-tant en œuvre le système communicant Tébis(Kallysta Tébis). HAGER •••

8

7

6

5

4

3

Pour être en relation avec les

fournisseurs2 solutionsLa classique(voir page 45)

La rapidesur www.j3e.com en utili-sant le service-lecteurs J3Egéré par le système S@TI*

Cliquez sur la rubrique « Service-Lecteurs ».

Enregistrez-vous lors dela première utilisation de larubrique « service-lecteurs ». Un code personnel vous seraattribué.

Sélectionnez l'édition dumagazine J3E, puis laissez-vous guider par S@TI.

Cochez au niveau de lagrille électronique, la ou les cases concernées.

Cliquez sur « envoyer ».Vos demandes sont immédia-tement transmises aux four-nisseurs directement.

Retrouvez également,sur www.j3e.com, le produit de la semaine

*S@TI, système automatiséde traitement de l'information.

5

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3

2

1

Page 39: Jacques Darmon - Filière 3e

SÉLECTION J3E

WWW.J3E.COM • 752 JANVIER/FÉVRIER 2006 • 39

Contrôleursd'isolement de terrain

Les contrôleursd'isolement

numériques compacts1507 et 1503 convien-nent aux applicationsde dépannage et demaintenance. Le modè-le 1507 intègre desfonctions de calculautomatique de l'indexde polarisation et dutaux d'absorptiondiélectrique. Une fonc-tion de comparaison"bon / mauvais" faciliteles tests répétitifs. Testspossibles jusqu'à 10Giga ohms, sur 5 ten-sions de sortie, de 50 à1 000 V. FLUKE •••

Appareillaged'installation

Au premiersemestre 2006,

sera lancée, dans lesréseaux de distribu-tion de Siemens, DeltaVita, une familled'appareillage d'instal-lation, distribuée par-tiellement en GSBdepuis un an. Cettefamille ne sera pasdotée dans l'immédiatde fonction "domo-tique". Venant se gref-fer sur les méca-nismes Delta Vita, descadres en verre dépoli(d'autres matériauxsont attendus) appor-tent une finition hautde gamme sous lenom de Delta Miro.

SIEMENS •••

Protection des systèmesphotovoltaïques

Conçus pour laprotection foudre

des panneaux solairesphotovoltaïques, qu'ils'agisse de systèmesautonomes ou de sys-tèmes connectés, lesparafoudres PVD s'ins-tallent sur le réseau decourant continu trèsbasse tension.

SOULE HELITA •••

14

13

12

UNITÉS DE TRAITEMENT LOCALESLa gamme compacte et modulaire

d'unités de traitement locales DesigoPX est associée à une famille de modulesd'entrée et de sortie. Les capteurs et action-neurs sont directement reliés aux unités.Logiciels et bibliothèque de blocs sont fournispour l'ingénierie.

> Blocs conçus en D-Map, langage opti-misé pour les instal-lations techniquesdu bâtiment.

> Interconnexion viaun routeur surréseau Ethernet IP.

> Intégration à l'infra-structure informatique existante.

SIEMENS •••

9

BORNE POUR SURVEILLANCE DES ENTRAÎNEMENTS

Conçue pour les courants jusqu'à 5 A,les bornes d'entrée pour les systèmes

modulaires I/O-System sont particulièrementappropriées pour le raccorde-ment direct des convertisseursutilisés généralement pour lasurveillance des entraîne-ments, comme parexemple les convertis-seurs de 100 A / 5 A.> Contrôle des

grands entraîne-ments par l'inter-médiaire d'un bus de terrain.

> L'utilisation de convertisseurs supplé-mentaires n'est plus nécessaire.

> Pour câblage individuel ou câblage parenfichage direct.

WAGO •••

10

ENREGISTREURS SANS FILLa gamme d'enregistreurs radio Spy RFpermet de mesurer et d'enregistrer,

via une liaison radio, les paramètres de température, hygrométrie,pression… Conforme à la norme EN 12830, le système se composed'un enregistreur à 1 ou 2 voies, de répéteurs, d'un modem et dulogiciel Sirius permettant unetraçabilité sur PC.> Capacité d'enregistrement

de plus de 10 000 points demesure.

> Visualisation directe surécran LCD.

> Déclaration d'événements entemps réel par téléphone, SMS,

e-mail ou alarme sonore ou visuelle.

JULES RICHARD INSTRUMENTS •••

11

LA TELEGESTIONDE VOS

INSTALLATIONSTECHNIQUES

2, rue du Plessis - 35770 Vern-sur-Seiche (Rennes) Tél. +33 (0)2 99 04 89 00 - Fax +33 (0)2 99 04 89 01Web : www.sofrel.com - E-mail : [email protected]

- Réseaux d’eau

- Génie climatique

- Eclairage public

- Sites industriels

- Télémaintenance

Gardez le contactpermanent

avec vos équipements!

Page 40: Jacques Darmon - Filière 3e

P R O D U I T S SÉLECTION J3E - PRODUITS VUS À

40 • 752 - JANVIER/FÉVRIER 2006 • WWW.J3E.COM

Solution pour bâtimentintelligent

Voici introduitpour la première

fois en France la familledes produits communi-cants i-bus/KNX sousprotocole Konnex. Ils'agit d'un bus filaire,disposé en plus duréseau d'alimentationélectrique. L'offre per-met le pilotage et la sur-veillance à distance detoutes les fonctions dubâtiment à partir d'unseul panneau de com-mande.

ABB-ENTRELEC •••

Contacteur BTpour l'énergieéolienne

Le contacteurAF1250 est

conçu pour répondreaux besoins des appli-cations AC-1, tels quela commande de puis-sance du vent, laconduite d'isolement,la déviation, les ondu-leurs et les groupesélectrogènes. Accèsdirect par automate aucontrôle de la bobine.Contacts auxiliairesbasse puissance.

ABB-ENTRELEC•••

Parafoudre type 1Le parafoudreBlue Pro sup-

porte les variationsimportantes de latension du réseau,supérieures à 600 V. Ilécoule les surtensionstemporaires de l'ordrede la milliseconde (jus-qu'à 5 s pour 630 V). Ilse coordonne avec lefusible amont pouréviter des coupures detension intempestives.Doté d'un éclateur etd'une chambre de cou-pure, il est capable desupporter et d'écoulervers la terre, un cou-rant de choc de 25 kA.Adapté au régime deneutre TT.

SOULE HELITA •••

24

23

22

PARATONNERRE SOLAIRE !Conforme à la norme NF C 17-102, leparatonnerre à dispositif d'amorçage

Saint Elme Active 2D puise à présent son éner-gie à l'aide de minicellules photovoltaïques etd'une hélice entraînée par le vent. Cette énergieest employée pour propager le traceur montantsur une grande distance.> Possibilité de comptage des coups de

foudre.> Test du paratonnerre depuis le sol à

l'aide d'une télécommande.> Corps en acier inoxydable.

FRANKLIN FRANCE •••

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QUAND LA CAMÉRA THERMOGRAPHIQUESE BANALISE…

Légère et compacte, la caméraInfracam est le fruit d'une conception

nouvelle. Construit en Suède dans une usineentièrement automatisée, cet outil est proposésur le marché à 6 000 € HT ! Le coût d'inves-tissement rend ainsi la thermographie acces-sible à de nombreuses applications (chez FlirSystems, l'entrée de gamme se situait auparavant autour de 10 k€).> Gamme de mesure de - 10 à + 350 °C.

Résolution thermique < 0,2 °C à 25 °C.> Protection IP54. Interface constituée

de seulement 5 boutons.> Capacité d'enregistrement de 50 images

jpg de résolution 120 x 120 pixels.

FLIR SYSTEMS •••

26

Cellule de distribution évolutive sous tensionLes cellules Prisma Plus système P évolutives soustension comportent les fonctionnalités pour répondre à

l'indice de service 223. Elles présentent des IP et IK au bonniveau de contrainte. Les unités fonctionnelles sont embro-chables directement sur le jeu de barres vertical. Celui-ci esttotalement isolé derrière un écran IP2x permettant le rajout detout type d'unités fonctionnelles dans une zone réservée nonéquipée.

TELEMECANIQUE •••

Accessoires de fixationUne offre complète d'accessoires de fixation arrivent surle marché français : fixations pour poutres, barres,

conduits, plafonds, planchers, tuyaux, serre-câbles… Les pro-duits B-Line sont à présent en vente au travers du réseauCooper. Un catalogue de 94 pages est disponible en français.

B-LINE/COOPER •••

Détecteur de tensionAvec le testeur 1AC-II VoltAlert, le contact direct avecles connecteurs dénudés n'est pas nécessaire. Il suffit de

toucher un bornier, une prise ou un câble avec la pointe dutesteur. En présence de tension, la pointe s'allume en rouge etle testeur émet un bip. L'appareil intègre une fonction d'auto-test continu analysant les performances d'alimentation et l'in-tégrité des circuits. Il génère un double signal visuel régulierpour indiquer que l'appareil testé fonctionne correctement.

FLUKE •••

Génération de schémas électriquesLe logiciel de génération automatique de schémas élec-triques de distribution Auto-Fil permet à présent de

récupérer automatiquement, via une passerelle, les informa-tions saisies sur le plan d'architecture contenant l'implantationélectrique (format AutoCAD). Auto-Fil bénéficie également d'unimport/export bidirectionnel avec le logiciel de calcul Lise(conforme à la norme NF C 15-100).

ALGO'TECH INFORMATIQUE •••

Pieuvre tertiaire à dérivation sans visEn complément de la gamme Ecobus (mono et triphaséjusqu'à 40 A), le câble plat Ecoline-P3 (monophasé /

25 A) s'appuie sur un système de dérivation sans vis. Le boîtiers'alimente en perforant l'isolant avec des couteaux. Câblefabriqué sous licence par Nexans. Connecteurs Wago, Ensto ouWoertz. Fin 2006 / début 2007 Ecoline sera enrichie d'une offretriphasée (5 pôles) avec une capacité de 25 A.

WOERTZ •••

Plastron à charnièreCe plastron de tableau à charnière peut à présentéquiper les armoires Prisma Plus de Schneider Electric.

Ainsi, il n'y a plus besoin de déposer en totalité le plastron pouraccéder aux connexions des équipements. Une petite innova-tion bien pratique !

ITEC •••

Enrouleuse de câbles "tourets européens"L'enrouleuse de câbles Bobicab2R a été conçue pourpouvoir s'adapter aux tourets européens, plus larges

que les tourets français. Opérations de réglage intuitives.Trancanage automatique du câble. L'automate dispose d'unécran tactile. Le variateur de vitesse est piloté sous Profibus.

DROUAIRE •••

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15

Page 41: Jacques Darmon - Filière 3e

WWW.J3E.COM • 752 JANVIER/FÉVRIER 2006 • 41

SÉLECTION J3E

Alarme radiocompacte

Alice (AlarmeIntrusion

Centralisée) est unsystème d'alarmeradio intégrant l'en-semble des fonctionsde sécurité : détection,signalisation et trans-mission. La technolo-gie du système dedétection permet defortement atténuer leszones d'ombre. Latechnologie de trans-mission de type "radioFM" en bande étroiteassure des portées deplusieurs centaines demètres en champ libre.

COOPER MENVIER •••

Bloc autonomepour locaux à sommeil

Le bloc autono-me Planète est

conçu spécifiquementpour les locaux à som-meil. Par écoconcep-tion, cet appareil limitel'impact sur l'environ-nement de chaquecomposant interne.L'impact environne-mental a ainsi étéréduit de 75 % et laconsommation énergé-tique de 85 %(consommationinférieure à 1 W).

COOPERMENVIER•••

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UN MULTIMÈTRE PORTATIF

DE LABO ET DE TERRAINLe MTXMobile sur-

prend au premierabord : son écranarticulé se refermesur le clavier…comme pour cer-tains téléphonesportables. Ce designinnovant pour unmultimètre numé-rique facilite notam-ment l'utilisation deterrain (voir photo).L'écran multi-affi-chage informe en temps réel des valeurs miniet maxi. Les incertitudes sont calculées et affichées en même temps que la mesure.Affichage graphique des formes d'ondes.> Pas de bouton rotatif (première source

de panne des multimètres), mais 11touches de sélection et 8 touches defonction. L'ensemble des commandes estprogrammable.

> Trois bornes d'entrée seulement !Mesure du courant en gamme automatique.

> 1 seul fusible HPV capable de résister à30 A pendant 50 secondes !

CHAUVIN ARNOUX / METRIX •••

29

COMMUNICATION CONVERGENTE

Dévoilé sous forme d'un prototype lorsd'Elec 2004, Alvidis est à présent lancé

sur le marché du petit tertiaire et du résiden-tiel. Système modulaire de distribution voix-données-images, Alvidis est un boîtier debrassage automatique ou manuel permettantde connecter indifféremment sur une mêmeprise, un téléphone, un équipement informa-tique ou encore un poste de télévision. Laconvergence s'opère ici avec un câblage enétoile doté en son bout de prises RJ45 ! Trois offres sont disponibles :> Outil de communication efficace entre

le bureau d'études et le tableautier.> Alvidis Automatique permet de brasser

automatiquement 8 prises multiservices.> Alvidis Manuel nécessite la répartition

multimédia par affectation manuelle. Redistribution possible des programmes satellite.

> Alvidis Coaxial distribue la TV sur câble coaxial. Compatibilité satellite, hertzien et câble.

ALOMBARD •••

30

Produits vus à

... À suivredans les pages“Solutions” de la prochaineédition de J3E !

Page 42: Jacques Darmon - Filière 3e

P R O D U I T S SÉLECTION J3E

42 • 752 - JANVIER/FÉVRIER 2006 • WWW.J3E.COM

Communicationsur CPL

L'offre Elektrautilise le réseau

électrique privé pourvéhiculer les donnéesnumériques de troisordres : accès Internet,TV ADSL, téléphone surIP. Au-delà d'applica-tions dans l'habitat, lesystème s'applique auxhôtels, PME, établisse-ments publics… Débit constant de 85Mpbs (théorique) surplus de 300 m. En complément : uneborne d'accès WiFi/CPL(54 Mbps). Transfert de fichiers audio etvidéo possible entreéquipements.

LEA / ANIXTER •••

Centrale de mesuremultifonctions

Les centrales demesure de la

série 2RAE96 se mon-tent en façade (96 x 96),tandis que les centrales1RAEM sont proposéesen version modulaire.Ces deux séries utili-sent des cellules LCDbleues avec une écritu-re en blanc. Elles intè-grent des fonctionsd'oscilloscope pour unevisualisation en modelocal de la forme dessignaux. AccèsBluetooth ou RS485Modbus RTU en option.

MADEP / REVALCO•••

Connecteur depuissance pourentraînements

Ce modulepermet de

coupler des commandescomplexes de soupapespar solénoïde, de ser-vomoteurs à courantalternatif, ainsi que des moteurs internes à courant triphasé.Tension de serviceselon VDE : 1 / 2,5 kV.Transmission jusqu'à 3 x 40 A.

ODU•••

35

34

33

VARIATEURS DE VITESSE À INTÉGRER

Sur une plage de 0,37 à 7,5 kW, les varia-teurs ACS150 et ACS350 s'adressent

principalement au monde des intégrateurs etOEMs. Placés dans la gamme des variateursbasse tension entre l'ACS50 (0,18 à 2,2 kW) etl'ACS550 (1,1 à 355 kW), les deux modèles intro-duits par ABB ont été conçus pour apporter unniveau de fonctionnalités élevé. De 0,37 à 4 kW,l'ACS150 est dédié aux applications simples avecune interface utilisateur intégrée (non déta-chable).De 0,37 à 7,5 kW, l'ACS350 concerne un largeéventail de machines. Il dispose de fonctionnali-tés avancées avec programmation deséquences. Trois interfaces utilisateurs standardsont disponibles : sans micro-console, micro-console avec afficheur de base ou micro-consolemultilingue (14 langues). Possibilité de montageau format livre, à plat ou sur rail DIN. Atout : de0,37 à 7,5 kW, seule la largeur du produit évolue.> Flash drop : un boîtier externe permet la

configuration du variateur hors tension viaun cordon muni d'un connecteur (surACS150 et ACS350).

> Possibilité pour l'intégrateur de cacher desparamètres. Seuls les paramètres essen-tiels sont visibles par l'utilisateur.

> Intégration de macro programmes (parexemple, régulation PID). ABB •••

36

TESTEZ LA CONTINUITÉ

DES FIBRES OPTIQUESLe testeur VFF permetde détecter une dis-

continuité du signal sur unefibre optique ou un connec-teur endommagé. Plus pra-tique qu'un "bricolage mai-son" à l'aide d'un briquet oud'une lampe de poche, ce tes-teur permet le raccordementdirect des fibres dotées de connecteurs ST, SCet FC via une interface universelle 2,5 mm. Letesteur propage une lumière rouge visible dansle câble fibre optique. L'opérateur observeensuite le câble pour détecter une rupture. Àcet endroit précis, il apercevra une "fuite" delumière rouge.> Test possible jusqu'à 3 km (câble multi-

mode) ou 4 km (câble monomode).> Signal 650 nm continu ou modulé (1 Hz).> Alimentation par 2 piles 1,5 V type AA

pour une autonomie de 80 heures.IDEAL INDUSTRIES •••

37

Coffrets associablesLegrand renouvellecette année son offre

d'enveloppes Marina.Conçus pour une utilisationintérieure ou extérieuredans l'industrie, la familled'armoires et de coffretsMarina 2 présente un indicede protection IP66 IK10. Les coffrets sont disponibles en5 dimensions (à partir de 600 x 400 x 250 mm).

> Fixation des coffrets directe traversante, avec pattes de fixation (murs), chaises, socle, tiges filetées et surpoteau (vertical ou horizontal).

>Le kit de jumelage permet d'associer deux coffretshorizontalement ou verticalement, tout en maintenantl'ensemble IP66. Les kits sont associables entre eux.

LEGRAND •••

31

Une porte pratique !La porte de ces coffrets Marina 2réunit à elle seule plusieurs aspectspratiques. Elle est tout d'abord réver-sible avec des axes imperdables.Ensuite, par moulage, elle présenteun quadrillage intérieur facilitant lalocalisation et le centrage d'un perça-ge ou d'une ouverture. L'intérieur dela porte comprend également unporte-torons. La fermeture s'effectue à l'aide d'unedouble barre. Autre nouveauté : l'ajout d'une secondeporte à l'intérieur du coffret permet de limiter l'accèsdes appareillages aux seules personnes autorisées.L'ouverture de la première porte assure l'accès auxorganes de commandes et aux voyants.

Armoires avec plaque ajustableLa gamme d'armoires de conception modulaireMarina 2 présente trois dimensions de 800 x 400

pour une hauteur de 1 200, 1 400 ou 1 800 mm. Chaque modèle peutaccueillir les plaques pleines totales enmontage direct ou avec des montantsverticaux pour les plaques partiellesperforées (Lina 25 ou Lina 12.5).

>Une glissière permet au techniciend'ajuster la profondeur de la plaque.

> L'équipement reste commun auxarmoires Altis Monobloc.

> Socles, toits, anneaux de levage et kits de montage(disponibles en avril 2006) comptent parmi la gammed'accessoires. LEGRAND •••

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ENVELOPPES INDUSTRIELLES

Page 43: Jacques Darmon - Filière 3e

SÉLECTION J3E

WWW.J3E.COM • 752 JANVIER/FÉVRIER 2006 • 43

POUR DES TGBT "EN FORMES" DE 2A À 4B

Chez Legrand, le sur mesure pour lagestion de séparation physique entre

appareillages et barres fait place à une offrestandard répondant directement à la normeEN 60439-1. Le système XL3 présente uneprédisposition naturelle pour la mise enœuvre de tous les types de formes, de 2a à 4b.

> Maintenancedes tableauxfacilité.

> Cloisonnementgraduel desvolumes dans les enveloppes XL3 4000.

> Formes intégrées au logiciel XL Pro2(étude des tableaux de distribution).

LEGRAND •••

38

DÉTECTION PHOTOÉLECTRIQUEPOUR EMBALLAGE ET CONVOYAGE

Cette gamme de détec-teurs photoélec-

triques regroupe plu-sieurs familles de solu-tions. La gamme XUYOsidinel est dédiéeau contrôle de posi-tion ou de présencede pièces dans lesapplications d'em-ballage et deconvoyage. Via diffé-rentes familles, ellerépond aux exigences de domaines industrielstels que : agroalimentaire, packaging, automo-bile, industrie papetière, informatique…

> détecteurs de proximité, format extraplat(13 mm) : ils sont destinés aux applicationsoù le faible encombrement est un facteurdéterminant. Longueur de portée jusqu'à 2mts;

> détecteurs miniatures, en mode barrage ouen mode reflex : ils se caractérisent par uneextrême compacité : 1 x 4 x 1,35 cm. Indicede protection IP67 ;

> détecteurs avec effacement de l'arrière-plan permettant de détecter un objet(quelle que soit sa couleur). Plusieurs tech-nologies sont proposées : émission rougepulsée, visible, infrarouge laser ;

> détecteurs de couleur, contraste etlumière : le réglage de la sensibilité s'ef-fectue par apprentissage ;

> détecteurs à fourches optiques : ils détec-tent le passage d'objets quels que soient lematériau, la forme, la couleur ou le niveaud'opacité.

> amplificateurs fibres optiques mono etmultivoies : ils permettent d'amplifier lesignal provenant de fibres optiques.

TELEMECANIQUE / SCHNEIDER ELECTRIC •••

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Coffret dedistributioncompact

La gamme decoffrets Xboard

Compact convient auxinstallations jusqu'à63 A, avec 1 à 4 ran-gées de 13 modules.D'une profondeur de92 mm (sans porte),ces coffrets de cou-leur blanche sontconçus pour s'inté-grer dans l'habitat.Les portes peuventêtre équipées d'uneserrure. Les prédé-coupes permettent le passage de câblesjusqu'à 35 mm.L'espace entrechaque rangée modu-laire atteint 125 mm.

MOELLER •••

Calibrateur de process

Le calibrateurmultifonction de

précision (précision0,01 %) 726 est conçupour les applications deprocess. Il permet demesurer et de générerdes paramètres cléstels que volts, mA, élé-ments thermorésistifs,thermocouples, fré-quence, résistance etpression. Il peut stockerjusqu'à 8 résultatsd'étalonnage.

FLUKE •••Capteur à fibre optique

Le capteur àfibre optique FX

convient particulière-ment au contrôle desapplications d'assem-blage ou de productionhaute vitesse. Réglagenumérique de la sensi-bilité. Il fonctionne surune plage de tensionallant de 10 à 30 Vcc etoffre une capacité decommutation en sortiede 200 mA.

IMO PRECISIONCONTROLS •••

42

41

40

Page 44: Jacques Darmon - Filière 3e

Connecteur compact "push-pull"Le connecteur Push Pull Power utilise lemécanisme push-pull également employé

dans la famille RJ Industrial. Les dimensionslimitées, un pas réduit de 27 mm, en font unconnecteur compact. Détrompage et options decodage possibles.

> Garantie de 750 cycles de connexion.> Disponible en version 4 contacts / 4 contacts

ou 250 V / 3 contacts.> Degré de protection IP67 / 65.

HARTING •••

43

Connecteur doté de contacts à ressortsLes contacts à ressorts du connecteur EZ 5015 permettent unemise en œuvre plus rapide, sans outillage particulier,

hormis un tournevis. Après avoir dénudé le conducteur, il suffitd'insérer le tournevis, puis le conducteur et retirer letournevis. Trois contacts 23 A.

> Compatibilité avec les connecteurs5015 20-4 du marché.

> La fiche se raccorde sur l'emba-se pour un verrouillage à vis ouà baïonnette.

> Versions IP55 / IP67.

44

Prises industrielles à mise en œuvre rapideCœur de gamme des prises PK, la famille de prises industrielles Pratikaest conçue pour faciliter le câblage. Deux types de raccordement au choix :

par enfichage ou à vis.

> Un serre-câbles autocentreuravec presse-étoupe garantitl'étanchéité et la tenue méca-nique.

> Raccordement à enfichage : nulbesoin de dénuder les fils. Une pression du doigt suffit àréaliser le raccordement.

> Connexion à vis : les vis sontaccessibles du même coté. Unprofil guide-lame empêche ledérapage du tournevis et le risque de blessure.

MERLIN GERIN •••

45

CONNEXION INDUSTRIELLE CONDITIONNEUR DE SIGNAUX POUR CAPTEURS

Les amplificateursindustriels Digiclip

permettent de simplifier l'auto-matisation dans les environne-ments industriels et dans lasurveillance de procédés defabrication. Cette électroniqueest destinée aux raccordementsde capteurs. 99 modules peu-vent être combinés entre euxpar clipsage. Le processeurnumérique interne calcule etcombine le signal de mesure.

> Conçus pour les capteurs de mesure deforce, de déformations, de couple et depression.

> Utilisation de la technologie TEDS pouradapter rapidement les capteurs.

> Interface de communication CANbus ouProfibus-DP.

HBM •••

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P R O D U I T S SÉLECTION J3E

44 • 752 - JANVIER/FÉVRIER 2006 • WWW.J3E.COM

SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALESUR ETHERNET TCP/IP

Le Sensorprobe2 estun équipement

de surveillanceenvironnementalesur IP. Il permetl'acquisition devariables telles quela température, l'hu-midité, l'eau, la fumée, les flux d'air, les cou-rants AC et DC… via Ethernet / Internet.> Système intégré avec un Linux proprié-

taire (incluant piles TCP/IP, serveur web, e-mail).

> Intégration en un seul module d'uncapteur de température et d'humidité.

> Fonctionne avec l'ensemble descapteurs intelligents AKCP.

QL3D / AKCP •••

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MESURE DE CHAMP MAGNÉTIQUE DE ROTOR

Destiné àmesurer,

visualiser et analyserle champ magnétiqued'un rotor, le bancMRM 20 permet dedimensionner ou de

contrôler les moteurs électriques pour lesoptimiser à l'application souhaitée. Un logicield'acquisition de données trace la courbe dechamp tout en pilotant la mesure.> Optimise la conception et la performan-

ce électrique des moteurs.> Contrôle les caractéristiques des

moteurs livrés.> Convient aux diamètres de rotor jusqu'à

40 mm. OMICRON •••

48

AMPHENOL •••

Page 45: Jacques Darmon - Filière 3e

P R O D U I T SSÉLECTION J3E

POUR VOUS METTRE EN RELATION AVEC LES FABRICANTS ET SOCIÉTÉS DE SERVICE

VOUS SOUHAITEZ RECEVOIR DES COMPLÉMENTS D’INFORMATION CONCERNANT UN OU PLUSIEURS PRODUITS ET/OU SERVICES PRÉSENTÉS DANS CETTE RUBRIQUE !

Remplissez la fiche de correspon-sance ci-contre, sans oublier d’indi-quer votre activité et votre fonction.(Cochez une seule case par rubrique)

Cochez, la ou les références dontvous souhaitez recevoir plus d’informa-tion.

Faxez-nous la fiche de correspon-dance au 33-1 44 92 50 51 ou retour-nez-la par courrier à : CPi-Média, AlexGallardo, 23, rue Galilée, 75116 Paris.

Après traitement, les entreprisesconcernées vous adresserontgratuitement leur documentationdans les meilleurs délais (par cour-rier ou par e-mail).

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3

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Installation / Maintenance❒ Électricien❒ Chauffagiste, climaticien❒ Automaticien❒ Instrumentiste❒ Réseaux informatiques, VDI❒ TableautierExploitants❒ Industrie ❒ Tertiaire❒ Infraestructures ❒ Collectivités territorialesEnseignement formation❒ Enseignant ❒ Étudiant❒ StagiareServices❒ Direction générale ❒ Direction commerciale❒ Chargé d’affaires ❒ Direction marketing❒ Direction des travaux ❒ Direction des études❒ Services techniquesEffectif de l’entreprise❒ 1 à 4 ❒ 5 à 10❒ 11 à 50 ❒ 51 à 300❒ 301 à 1000 ❒ + 1000

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POUR TOUT RENSEIGNEMENT OU EN CAS DE NON RÉPONSE, CONTACTEZ ALEX GALLARDOE-mail : [email protected] - Tél. : 01 44 92 50 64 - Fax : 01 44 92 50 51 - CPI Média : 23, rue Galilée, 75116 Paris

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BORNES POUR BOÎTES DE DÉRIVATIONAVEC APPROBATION EXE

Les bornes 2, 4, 6 ou 8 conducteursde la série 773 ont reçu les appro-

bations Exe correspondant à la directiveeuropéenne 94/9 (ATEX) et à la normeaméricaine UL-ATEX. Ainsi, les bornespeuvent être utilisées dans les zones 1 et 2(protection contre les explosions de gaz) oudans les zones 21 et 22 (protection contreles explosions de poussières).

> Connexion par enfichage direct.> Connexion de serrage résistant aux vibra-

tions et sans entretien.> Protection à 100 % contre les contacts

directs. WAGO •••

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Endétailsur www.j3e.com

Détecteurs inductifs métalliques courtsBAUMER ELECTRIC •••

Panorame E2 validé Unity ProEUROP SUPERVISION •••

Impression d’étiquettesrepèresWEIDMULLER •••

Support de relais avec borne à ressortFINDER •••

Alimentations triphaséespour automatesLEGRAND •••

Kit pédagogique Ecran tactileMATLOG / Z-WORLD •••

Logicield’historisationFACTORY SYSTEMS •••

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EXPERTISE DES TERRES

Le contrôleurCA 6470 a été

conçu pour caractéri-ser une terre existante,définir l'implantationd'une nouvelleprise de terre,ou vérifierles bonnesconnexions.Un commu-tateur rota-tif permetd'accéderdirectementà toutes lesmesures. Cet appareil garantit la fiabilitédes mesures effectuées selon la méthodetraditionnelle des piquets.

> Autodiagnostic au démarrage de chaquemesure.

> Couplage de terre : sur la base de 3 mesures, calcul automatique du coefficient de couplage.

> Résistivité du sol : paramétrage des dis-tances utilisées pour calcul automatique de la résistivité.

CHAUVIN ARNOUX •••

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Page 46: Jacques Darmon - Filière 3e

P R O D U I T S SERVICES

Service lecteurs23, rue Galilée

F-75116 Paris Cedex

No 752 JAN/FÉV 2006

Affranchirau tarif

en vigeur

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ITU TELECOM WORLD 3ème de couv

MATELEC 4ème de couv

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AVISS 46

CATU 17

CHAUVIN ARNOUX 9

EATON 23

FLIR 29

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KM EUROP 11

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AVISS recrute de nouveaux collaborateurs …AVISS fabricant NF et installateur APSAD de systèmes de sécurité incendie recherche denouveaux potentiels et de nouvelles compétences afin d’accompagner son développement.Les postes à pourvoir sont :

� Commercial (H/F) sur Paris (réf. CO-05005)� Commercial (H/F) sur Lyon et sa région (réf. CO-05002)� Commercial (H/F) sur la région Sud-Est (réf. CO-05003)� Commercial (H/F) sur la région Sud-Ouest (réf. CO-05004) � Commercial (H/F) sur la région de Bretagne (réf. CO-05006) � Commercial (H/F) sur la région Pays de Loire (réf. CO-05007) � Commercial (H/F) sur autres régions (réf. CO-05000)

Vous aurez en charge le développement d’un portefeuille clients dans votre branche d’activité ainsi que laresponsabilité du suivi et de la réalisation des chantiers dans le respect des textes en vigueur.

Profil : de formation technique et/ou commerciale, vous avez une expérience commerciale réussie enenvironnement technique (si possible en bâtiment ou courants faibles). Rigoureux(se) dans le processusde vente, votre ténacité et votre ambition vous permettent de développer vos résultats de manière mesu-rable. Qualités relationnelles et volonté d'entreprendre sont vos atouts pour réussir dans cette mission.Des connaissances et/ou une expérience dans le secteur de la sécurité incendie seraient un plus.

Tous les postes à pourvoir sont en CDI ; Fixe + primes + véhiculeVous correspondez au profil recherché : contactez nous par e-mail à [email protected]

en mentionnant la ou les références dans votre lettre de motivation accompagnant votre CV, ou, adressez votre candidature (CV+photo+lettre de motivation) par courrier sous référence du poste

choisi à AVISS service RH - Immeuble Tamise -Immoparc - RN10 - 78190 TRAPPES

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Page 47: Jacques Darmon - Filière 3e

La plus grande manifestation mondiale des télécommunications organisée par l'UnionInternationale des Télécommunications, TELECOM WORLD 2006 ne se tiendra

pas à Genève mais à HONG KONG.

outes les nouvelles technologies du monde de l'information et des télécommunications y seront présentées et vous pourrez ainsi découvrir toutes les dernières innovations.

ous rencontrerez les meilleurs experts internationaux, les majors de l'industrie des télécommunications ainsi que vos clients et partenaires.

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du marché et la place que prendront ces innovations.

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e voyage destiné aux différents acteurs des différentes disciplines du monde de l'informationet destélécommunications est soutenu par la presse spécialisée et les associations professionnelles.

T

V

N

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C

Bulletin de Participation

Participant. Nom, Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code Postal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mob . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse personnelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

AccompagnementNom, Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Bulletin à retourner à - [email protected] 23 rue Galillée 75116 Paris - Tél. : +33 (0)1 44 92 50 50 - Fax : +33 (0)1 44 92 50 51

Page 48: Jacques Darmon - Filière 3e