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EDITO PAR SAUVEUR LAGOURGUE, PRÉSIDENT DE LA CMA 64 L’artisanat avance ! Le 30 novembre 2012 nous inaugurons le nouveau site de la Chambre de métiers et de l’artisanat des Pyrénées- Atlantiques à Bayonne. Une réalisation voulue par les élus de la CMA64 et soutenue par les représentants de l’Etat. Je profite de cet éditorial pour renouveler mes remerciements à nos partenaires financiers et techniques. Mais aussi rappeler que cet espace dédié à l’artisanat représente un atout considérable, destiné à mettre en valeur les savoir- faire des entreprises de nos territoires et révéler les talents. Le bâtiment, construit sur un site accessible, a été conçu pour être un lieu de partage pour les publics que nous accueillons et de ressources. Le centre de documentation, l’amphithéâtre de démons- tration, destinés aux artisans et aux apprenants en sont une illustration. Outre l’infrastructure, nous proposons des outils que nous mettons à disposition des entreprises artisanales, ainsi qu’à tous les publics intéressés par sa dynamique. Ils concernent l’emploi, la formation, la création, le développement, la trans- mission... Derrière chaque service, chaque prestation, des équipes d’élus et d’agents consulaires œuvrent pour accompagner nos entrep- rises, et les vocations tout au long de leur existence. Ce numéro du Journal de l’Artisanat vous présente les actions que nous mettons en place ainsi que les initiatives originales soutenues par nos partenaires. Je vous souhaite une bonne lecture et vous invite à être curieux de l’Artisanat. C inq ans après leur création, seules 45 % des entreprises créées sont toujours en activi- té. Pour la même durée, ce sont 75 % des sociétés reprises qui poursuivent leur chemin » : ces chiffres d’une grande dureté devraient modifier l’entrepreneuriat dans la période de crise et de difficultés que nous traversons. Pourtant, seule- ment 20 % des immatriculations sont des reprises. Quelles sont les raisons de ce manque d’intérêt de la part de ceux qui ont décidé de « se lancer » ? Principalement, elles tiennent dans l’incompa- tibilité apparente entre créativité-liberté et reprise d’entreprise. Cette conception masque cepen- dant les avantages offerts par la transmission. Ils sont de taille ! Tout d’abord, le financement sera bien plus facilement accordé par les banques qui peuvent se garantir sur le fonds, d’autant que les investissements sont souvent très lourds dans certains métiers. Ensuite, le plan d’affaires repose sur une situation existante et non sur une étude de marché qui, le plus souvent, n’épouse pas complètement la réalité et les évolutions de l’environnement de l’entrepreneur. De plus, dans le cas d’une reprise, le personnel est en place et cela évite les difficultés et les risques du recrutement. Enfin, et nombre de candidats ne le savent pas, les aides à la reprise sont plus variées et plus importantes que dans le cas de la création. Une aide très importante peut même, dans certains cas, venir du cédant qui apporte sa connaissance de la clientèle et des fournisseurs. Ce sont principalement ces raisons qui expliquent que la reprise est très courante dans le secteur de la coiffure et celui des métiers de bouche (le bâtiment connaît cependant une montée des transmissions). Dans le cadre d’un vaste projet financé par le conseil régional, la CMA64 apporte un important soutien aux candidats. Ses techniciens explorent en permanence le tissu des entreprises, préparent les cédants à la transmission, aident à établir les procé- dures et diagnostiquent très précisément la valeur et les potentialités des entreprises. Restera – mais ce n’est pas le moindre – aux repre- neurs de faire preuve d’adaptabilité dans un premier temps et de créativité ensuite pour développer leurs affaires. Et là, par rapport aux créateurs, ils bénéfi- cient de l’avantage du passé de leur entreprise. La reprise d’entreprise est plus durable que la création » DOSSIER » LE JOURNAL DE A RTISAN T L A SUPPLÉMENT DE LA CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT N° 8 - NOVEMBRE 2012 Publi communication Une semaine d’information est consacrée à cette forme d’entrepreneuriat EN CHIFFRES 8 étapes pour réussir une reprise Accompagnés par les responsables du Programme Transmission travaillant au sein de la Chambre de métiers, les candidats à la reprise doivent, pour multiplier les chances de réaliser leur projet, respecter huit grandes règles : - déterminer le profil de l’entreprise à reprendre le plus proche possible du projet avant de lancer la recher- che ; - diagnostiquer le plus précisément possible l’avenir de l’entreprise, sans pessimisme et optimisme excessifs; - évaluer au plus juste l’entreprise ; - se faire accompagner tout au long de la négociation ; - choisir la structure juridique la plus adaptée ; - établir les différents prévisionnels (plan d’affaire, financement) en restant réaliste ; - sécuriser la vente; - trouver les financements les plus abordables et ne négliger aucune piste d’aides financières. TÉMOIGNAGES... « D’abord satisfaire la clientèle existante» Stéphanie Lecuona, salon Parme Coiffure à Biarritz. «J’ai préfé- ré la reprise pour avoir un fond de clientèle. Je me suis adaptée à ses habitudes et ai patien- té avant de proposer d’autres coiffu- res. Mais le plus difficile est de bien prendre ses marques : dans mon cas, j’ai succédé à un artisan qui avait 40 ans d’ancienneté». «On sait où l’on s’engage» Benoît Auger, boucherie Xibero à Mauléon. « J’ai eu le coup de cœur pour la Soule et j’ai trouvé une bonne base de clien- tèle. En deux ans, j’ai augmenté de 30 % le chiffre d’affai- res en créant de nouveaux produits comme la charcuterie et le traiteur, amené des nouvelles pratiques profes- sionnelles et embauché un salarié ». CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT 64 11 rue de Solférino - BP 608 64006 Pau cedex Tél.0559838362-Fax :0559276548 www.cm64.com Comitéderédaction :ChambredeMétiers et de l’Artisanat. Photos : Théâtre à la Carte / G. Léglise. DR Publicité : Sud Ouest Publicité Tél. 05 59 82 20 20. 90 dossiers de diagnostics d’entreprises à céder, examinés par les services de la CMA64 en 2011. Reprendre, c’est aussi entreprendre ! ©ARCHIVES M. Z. « 12 mois telle est la durée moyenne de présence des entreprises à céder avant leur reprise. Contact : Service économique Pau : 05 59 83 83 62 Bayonne : 05 59 55 12 02 www.artisanat-aquitaine-transmission-reprise.com. L’évènement Le Conseil régional et le réseau des Chambres de métiers proposent cinq représentations avec la troupe «Théâtre à la carte» (notre photo) lors de la Semaine aquitaine de la transmission et de la reprise d’entre- prises artisanales du 19 au 23 novembre. Les étapes clé d’une transmission et d’une reprise seront mises en scène, et des échanges entre experts et candidats à la reprise et la cession seront organi- sés. Le 19 novembre à Pau: inscrip- tions gratuites auprès de Maïder Sicre 05 59 83 83 62. Pour réussir votre projet de reprise d’entreprise artisanale ou de transmission, le Conseil régional d’Aquitaine et le réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat vous accompagnent.

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EDITO

PAR SAUVEUR LAGOURGUE,PRÉSIDENT DE LA CMA 64

L’artisanatavance !

Le 30 novembre 2012 nousinaugurons le nouveau site dela Chambre de métiers et del’artisanat des Pyrénées-Atlantiques à Bayonne.Une réalisation voulue par lesélus de la CMA64 et soutenuepar les représentants del’Etat. Je profite de cetéditorial pour renouveler mesremerciements à nospartenaires financiers ettechniques. Mais aussirappeler que cet espace dédiéà l’artisanat représente unatout considérable, destiné àmettre en valeur les savoir-faire des entreprises de nosterritoires et révéler lestalents.Le bâtiment, construit sur unsite accessible, a été conçupour être un lieu de partagepour les publics que nousaccueillons et de ressources.Le centre de documentation,l’amphithéâtre de démons-tration, destinés aux artisanset aux apprenants en sont uneillustration.Outre l’infrastructure, nousproposons des outils quenous mettons à dispositiondes entreprises artisanales,ainsi qu’à tous les publicsintéressés par sa dynamique.Ils concernent l’emploi, laformation, la création, ledéveloppement, la trans-mission... Derrière chaqueservice, chaque prestation,des équipes d’élus et d’agentsconsulaires œuvrent pouraccompagner nos entrep-rises, et les vocations tout aulong de leur existence.Ce numéro du Journal del’Artisanat vous présente lesactions que nous mettons enplace ainsi que les initiativesoriginales soutenues par nospartenaires. Je vous souhaiteune bonne lecture et vousinvite à être curieux del’Artisanat.

Cinq ans après leur création, seules 45 % desentreprises créées sont toujours en activi-té. Pour la même durée, ce sont 75 % dessociétés reprises qui poursuivent leur

chemin » : ces chiffres d’une grande dureté devraientmodifier l’entrepreneuriat dans la période de criseet de difficultés que nous traversons. Pourtant, seule-ment 20 % des immatriculations sont des reprises.Quelles sont les raisons de ce manque d’intérêt dela part de ceux qui ont décidé de « se lancer » ?

Principalement, elles tiennent dans l’incompa-tibilité apparente entre créativité-liberté et reprised’entreprise. Cette conception masque cepen-dant les avantages offerts par la transmission. Ilssont de taille ! Tout d’abord, le financement serabien plus facilement accordé par les banques quipeuvent se garantir sur le fonds, d’autant que lesinvestissementssontsouventtrèslourdsdanscertainsmétiers. Ensuite, le plan d’affaires repose sur unesituation existante et non sur une étude de marchéqui, le plus souvent, n’épouse pas complètementla réalité et les évolutions de l’environnement del’entrepreneur. De plus, dans le cas d’une reprise,le personnel est en place et cela évite les difficultéset les risques du recrutement. Enfin, et nombre de

candidats ne le savent pas, les aides à la reprise sontplus variées et plus importantes que dans le cas dela création. Une aide très importante peut même,dans certains cas, venir du cédant qui apporte saconnaissance de la clientèle et des fournisseurs. Cesont principalement ces raisons qui expliquent quela reprise est très courante dans le secteur de lacoiffure et celui des métiers de bouche (le bâtimentconnaît cependant une montée des transmissions).

Dans le cadre d’un vaste projet financé par leconseil régional, la CMA64 apporte un importantsoutien aux candidats. Ses techniciens explorent enpermanence le tissu des entreprises, préparent lescédants à la transmission, aident à établir les procé-dures et diagnostiquent très précisément la valeuret les potentialités des entreprises.

Restera – mais ce n’est pas le moindre – aux repre-neursdefairepreuved’adaptabilitédans unpremiertemps et de créativité ensuite pour développer leursaffaires. Et là, par rapport aux créateurs, ils bénéfi-cient de l’avantage du passé de leur entreprise.

La reprise d’entreprise est plus durable que la création»DOSSIER»

LE JOURNAL DE’ARTISAN TL A

SUPPLÉMENT DE LA CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT

N° 8 - NOVEMBRE 2012

Publi communication

Une semaine d’information est consacrée à cette forme d’entrepreneuriatEN CHIFFRES

8étapes pour réussir une repriseAccompagnés par les responsablesdu Programme Transmissiontravaillant au sein de la Chambre demétiers, les candidats à la reprisedoivent, pour multiplier les chancesde réaliser leur projet, respecter huitgrandes règles :- déterminer le profil de l’entrepriseà reprendre le plus proche possibledu projet avant de lancer la recher-che ;- diagnostiquer le plus précisémentpossible l’avenir de l’entreprise, sanspessimisme et optimisme excessifs;- évaluer au plus juste l’entreprise ;- se faire accompagner tout au longde la négociation ;- choisir la structure juridique la plusadaptée ;- établir les différents prévisionnels(plan d’affaire, financement) enrestant réaliste ;- sécuriser la vente;- trouver les financements les plusabordables et ne négliger aucunepiste d’aides financières.

TÉMOIGNAGES...

« D’abord satisfairela clientèle existante»

Stéphanie Lecuona,salon Parme Coiffure

à Biarritz. «J’ai préfé-ré la reprise pour avoirun fond de clientèle. Jeme suis adaptée à seshabitudes et ai patien-té avant de proposer d’autres coiffu-res. Mais le plus difficile est de bienprendre ses marques : dans mon cas,j’ai succédé à un artisan qui avait 40ans d’ancienneté».

«On saitoù l’on s’engage»

Benoît Auger,boucherie Xibero àMauléon. « J’ai eu lecoup de cœur pour laSoule et j’ai trouvé unebonne base de clien-tèle. En deux ans, j’aiaugmenté de 30 % le chiffre d’affai-res en créant de nouveaux produitscomme la charcuterie et le traiteur,amené des nouvelles pratiques profes-sionnelles et embauché un salarié ».

CHAMBRE DE MÉTIERSET DE L’ARTISANAT 6411 rue de Solférino - BP 60864006 Pau cedexTél.0559838362-Fax :0559276548www.cm64.comComitéderédaction :ChambredeMétierset de l’Artisanat.Photos : Théâtre à la Carte / G. Léglise.DRPublicité : Sud Ouest PublicitéTél. 05 59 82 20 20.

90dossiers de diagnosticsd’entreprises à céder, examinés parles services de la CMA64 en 2011.

Reprendre, c’est aussi entreprendre !

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12moistelle est la durée moyenne deprésence des entreprises à céderavant leur reprise.

Contact : Service économiquePau : 05 59 83 83 62Bayonne : 05 59 55 12 02www.artisanat-aquitaine-transmission-reprise.com.

L’évènementLe Conseil régional et le réseau desChambres de métiers proposentcinq représentations avec la troupe«Théâtre à la carte» (notre photo)lors de la Semaine aquitaine de latransmissionetdelareprised’entre-prises artisanales du 19 au 23novembre. Les étapes clé d’unetransmission et d’une reprise serontmises en scène, et des échangesentre experts et candidats à lareprise et la cession seront organi-sés. Le 19 novembre à Pau: inscrip-tions gratuites auprès de MaïderSicre 05 59 83 83 62.

Pour réussirvotre projet de reprise

d’entreprise artisanaleou de transmission,

le Conseil régional d’Aquitaineet le réseau

des Chambres de métierset de l’artisanat

vous accompagnent.

Pyrénées-AtlantiquesLE JOURNAL DE L’ARTISANAT2

L’actualité dans le 64 N° 8 - NOVEMBRE 2012

PNEUMATIQUES - SUSPENSIONGÉOMÉTRIE - FREINAGE - VIDANGE

BAYONNE Tél. 05 59 55 04 72

CASTETIS ORTHEZTél. 05 59 69 06 15

BAUDORRE PNEUS - LONSTél. 05 59 32 43 85

MONT DE MARSANTél. 05 58 05 50 50

MONT DE MARSANTél.05 58 75 01 18

ST VINCENT DE TYROSSETél. 05 58 77 00 88

5330

8070

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Réparer: économCONSOMMATION

Nos habitudes de consom-mation changent ! Alorsque, depuis la fin desTrente Glorieuses, nos

objets, pour la plupart rapidementobsolètes et déclarés irréparables,étaient jetés sans autre forme deréflexion, la crise actuelle sembleavoir modifié les comportementsdes consommateurs français. Selonune récente étude du Credoc, pourdes raisons financières mais aussiécologiques, les objets connaissentde plus en plus une seconde vie, quiprend la forme de don, de revente,demiseencommunouderecyclage.Livres, CD, vêtements d’enfants etbicyclettes forment le peloton de têtede la réutilisation après, le plussouvent, une remise en état.

Au quotidien, ce comportementconcernedeplusenplusdeconsom-mateurs qui décident de prolongerla vie et l’usage de leurs objetscourants ou plus sophistiqués. Il fautle plus souvent y voir une décisiondictée par l’économie et la rigueurde ces temps de crise, bien que, dansdifférentes catégories de la popula-tion (les jeunes diplômés, les plus decinquante ans notamment) lespréoccupations écologiques d’unecroissance plus durable soientprésentes.

Mais, pour que cette évolution sepoursuive et s’amplifie, il ne suffitpas d’une prise de conscience desconsommateurs ! Il faut absolumentqu’ilspuissents’adresseràdesprofes-sionnels capables de réparer lesobjets, de prolonger leur vie, voirede leur en offrir une seconde. Il n’ya guère que les artisans qui puissent

Pour la bonne santé de laplanète, la réparation reprendun peu de terrainsur le « bon à jeter » :une évolution qui s’appuieen grande partiesur les compétencesdes artisans.

Jean-Louis Roujou, artisan à la Cordonneravec son collègue Manuel Rodriguez, à la Sl’autocollant sur sa vitrine.

VITE LULe nouveau site de la CMA64 sera inauguréà Bayonne le 30 novembre

Le 30 novembre, la CMA64 inaugure son nouveau sitede Bayonne, situé 25, boulevard d’Aritxague, en présencede ses partenaires. La vocation de cette réalisation estde relever les défis de l’artisanat en valorisant les syner-gies entre les métiers, les compétences et les diffé-rents publics : adultes, jeunes, formateurs, porteursde projet.Ce bâtiment vient affirmer la place de l’artisanat dansl’économie du département. Sa raison d’être : appor-ter les services attendus par les entreprises artisana-

les : création, reprise, développement, formation etemploi.Le bâtiment représente 10 000 m² de superficie deplancher, il a été conçu par Patrick Arotcharen et acoûté 21 millions d’euros.L’Université des métiers Bayonne Pays basque, estl’outil de formation de la CMA64 où sont inscrits 521étudiants en apprentissage suivant des parcours dansles secteurs de l’alimentaire, des services – soins à lapersonne, et de l’auto-moto.

«Demandeaccrue depuisun an»

Sandrine Duchet. Du fer au fil àMontaut. « Depuis un an, je fais de plusen plus de retouches. La couture estdevenue ma première activité alorsqu’avant c’était le repassage. J’ai noté queles clients faisaient beaucoup plus atten-tion à leurs vêtements et n‘hésitaient pasà leur donner une seconde vie avec desteintures par exemple ».

«Toutes lesgénérationsintéressées»

Christophe Maurizy. Save’Me à Anglet.« Nous notons que les clients plus âgésnous amènent des plus jeunes pour établirdes diagnostics et faire réparer. Ainsi, levolume du travail sur le gros électromé-nager est stable. Nous devons toutefoistout faire pour réduire les délais. Il fautcréer des postes, mais trouver des techni-ciens formés est difficile. »

Ce mois-cisur le sitecma64.fr

l La semainede la réparationl Des subventionspour les entreprisescamboardesl Le soutien à lafilière du machinismeagricole

l A la rencontre dumeilleur jeune boulan-ger d’Aquitainel La Fête du Gâteau

basque

Prix Stars & Métiers 2012: les lauréatsont reçu leurs trophées

Jeudi 11 octobre dernier, quatre chefs d’entreprise du département ont reçule Prix Stars & Métiers de la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlanti-que. Organisé en partenariat avec la Chambre de Métiers et de l’Artisanatdes Pyrénées-Atlantiques et la Société de Caution Mutuelle Artisanale duSud Ouest (SOCAMA), le prix Stars & Métiers récompense des artisanspour leur réussite en matière de stratégie globale d’innovation, de dynami-que des ressources humaines, d’innovation technologique et de dynami-que commerciale. Le jury, composé de personnalités économiques, a étudié31 dossiers.Les lauréats sont : dans la catégorie « Innovation technologique » : MM.Ferreret Humeau, représentants de la SARL Hortzegilea spécialisée en prothèsedentaire à Saint-Pée-sur-Nivelle.Dans la catégorie « Dynamique commerciale » : M. et Mme Exposito del’entreprise Les Couteliers Basques spécialisée dans la création et lafabrication de couteaux d’art à Bidart.Dans la catégorie « Stratégie globale d’innovation » M. Brana,responsable de l’EARL Brana spécialisée dans le commerce de détail deviande à Navarrenx.Et dans la catégorie « Dynamique Ressources Humaines » : M. Sepe,responsable de la SARL Sepe, spécialisée dans la carrosserie et lamécanique rapide à Igon.

Ce mois-cisur la webTVartisanat64.tv

Pyrénées-AtlantiquesLE JOURNAL DE L’ARTISANAT 3

L’actualité dans le 64N° 8 - NOVEMBRE 2012

Les petites entreprises aussi ont droit à leur

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LES FAÇONNABLES

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mique et écolo !OPPORTUNITÉSARTISANALES

La responsabilité des chefsd’entreprise engagée sur leursbiens propres a été le plussouvent un frein important à lacréation. Depuis le 1er janvier2011, les créateurs et repreneursd’entreprises artisanales, ainsiqueleschefsd’entreprisesouhai-tant modifier leur statut juridi-que, disposent d’un atout impor-tant pour s’engager dans l’entre-preneuriat ou poursuivre leuractivité selon de nouvellesmodalités. L´EIRL permetd’investir dans de bonnes condi-tions tout en protégeant le patri-moinepersonnel. L’EIRLinstaureune égalité de traitement avecles entreprises en société.Ce nouveau statut répond àquatre attentes majeures del’artisanat:

• la simplification : ce statutrépond à l’attente des chefsd’entreprise artisanale qui n’ontpasl’obligationdeconstituerunesociété.C’estune mesureimpor-tante de simplification pour lesentreprises ;

• un régime fiscal favorable àl’investissement : ce dispositiflibèrel’investissementenpermet-tant d’opter soit pour l’impôt surle revenu, soit pour l’impôt surles sociétés ;

• la protection du patrimoinepersonnel.Avantl’EIRL, lesentre-preneursindividuelsengageaientleurs biens propres et étaientlourdement pénalisés en cas dedifficultés ;

• des relations mieux organi-sées avec les banques. L’EIRL, enmodifiant le système de garan-ties personnelles, a déjà permisde renforcer des garantiesmutuellespardesétablissementsde type Siagi, Oséo, Socamaet l’engagement de la fédérationdes banques françaises demieux financer les entreprisesartisanales.

EIRL: entreprendredevient plus simple !

JURIDIQUE

remplir ce rôle et soient accessiblespartout et directement. Fort heureu-sement,aprèstrenteannéesd’hyper-consommation, de nombreuxspécialistes ont résisté. Ainsi, dansles Pyrénées-Atlantiques, près de 730artisans réparent ou entretiennentdes objets aussi différents que lespianos (7), la coutellerie (5), les

appareils de communication (7), lesmontres et horloges (25), les chaus-sures et articles en cuir (37) ou lesobjets d’art (10). Les domaines lesplus « riches » couvrent la réparationde motos et cycles (80), l’électromé-nager (51), la retouche de vêtements(57), lesappareilsélectroniques, infor-matiques et électriques (plus de 250entreprises). Dans de nombreuxsecteurs, les artisans réparateurs ontnoté une évolution des clients qui,depuis un an et demi, choisissent unpeu plus les produits en fonction despossibilités de réparation (les chaus-sures par exemple) que sur le seulprix, prennent plus soin des objets.De plus, grâce à internet, l’accès auxinformationstechniquesestplusaiséet les consommateurs demandentplus facilement un devis. Denombreux artisans spécialisés dansla réparation de l’électroménageront d’ailleurs bâti des sites trèscomplets pour mieux capter cetteclientèle. Reste que le seuil des 30 %du prix du matériel neuf pour le coûtd’uneréparationesttoujoursvalable.Autant dire que le discount ou le prixtrès bas de certains matériels tellesles imprimantes ne favorisent pas laprogression de la réparation.

Mais, dans cette évolution, le nerfdelaguerrerestel’information!Ainsi,dans quelques jours, les consomma-teurs auront toutes les données pourdevenir consommac’teurs avec lesrépar’acteurs.

Lire notre encadré ci-dessous

ie 3000 à Pau, participeraSemaine de la réparation et a apposé

l Informations et stages pour lacréation et reprise d’entreprise(inscription préalable)Réunions d’information pour porteursde projet (gratuit) :Pau : 22 novembre, 6 décembre, 20décembreRenseignements : 05 59 83 83 62Bayonne : 22 novembre, 6 décem-bre, 13 décembreRenseignements : 05 59 55 12 02

l Stages de préparationà l’installation (200€) :Pau : 19 au 23 novembre, du 3 au 7décembre, du 17 au 21 décembreRenseignements : 05 59 83 83 62Bayonne : 26 au 30 novembre, du 3au 7décembre, du 10 au 14 décembreRenseignements : 05 59 55 12 02

l Réunions d’informationauto-entrepreneurs :Pau : le 30 novembre et le 21 décem-breRenseignements : 05 59 83 83 62Bayonne : le 20 novembre et le 21décembreRenseignements : 05 59 55 12 02

l Stages de formation continueCréation de site WebEvaluation des risques profession-nels et Document UniqueCommunication et marketingPhotoShopComptabilité CIEL/EBPComptabilité analytiqueRenseignementsPau : 05 59 14 85 90Bayonne :05 59 55 12 02

SUR L’AGENDAVous êtes artisan de la réparation,votre contac à la CMA64 :Laeticia Martin : 05 59 55 82 [email protected]

Pour en savoir plus :CMA64 Pau: 05 59 83 83 62CMA64 Bayonne: 05 59 55 12 02http://creation-reprise.artisanat.fr

Voici une sélection d’entreprisesartisanales à reprendre.Pour en savoir plus,contactez votre Chambrede métiers et d’artisanatà Bayonne au 05 59 55 12 02 ouà Pau au 05 59 83 83 62. Voir laliste complète sur le sitecma64.fr

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NOUVELLESIMMATRICULATIONSARTISANALES. Rendez-voussur le site cma64.fr

La Chambre de métiers et de l’Artisanat, avec lescollectivités locales, les syndicats spécialisés etl’Ademe, mène une action pour la réduction des déchets que nous produisons. L’undes axes d’action est de contribuer à prolonger la vie des appareils et objets que nousutilisons. Dans ce cadre, la CM464 va diffuser un annuaire des professionnels de laréparation directement aux particuliers et qui sera également disponible sur diffé-rents sites internet.De plus, du 17 au 25 novembre, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat a proposé auxartisans de participer à la Semaine de la réparation: ceux qui ont accepté apposerontun autocollant sur leur vitrine et proposeront un avantage commercial pour la promo-tion de la réparation.

Un annuaire et une Semainede la réparationdu 17 au 25 novembre

Pyrénées-AtlantiquesLE JOURNAL DE L’ARTISANAT4

Métiers N° 8 - NOVEMBRE 2012

> EN PYRÉNÉES-ATLANTIQUES : 13 000 entreprises artisanales animent le tissus économique3 000 créations en 201230 000 salariés1 500 étudiants en apprentissage.

36 élus départementaux défenseurs des intérêts des artisanssur le plan local, régional, national et européen.

Des services mobilisés en Béarn et Pays basque, dédiés à la cause artisanale :formation, création, reprise, transmission et développement des entreprises …

Retrouvez la dynamique artisanale sur www.artisanat64.tvla web TV de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pyrénées-Atlantiques.

PAU PYRÉNÉES-BÉARN : +33 559 838 362 • BAYONNE PAYS BASQUE : +33 559 551 202www.cma64.com • www.artisanat64.tv

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Ceuxquis’ensortentlemieuxsont ceux qui sont le mieuxformés » : fort de cette vérité(passeulementvalablepour

l’artisanat), la Chambre de métiersa construit au fil des ans un servicede formation continue le pluscomplet et le plus adapté possibleaux différentes filières profession-nelles. Avec l’Université des Métiers,les artisans peuvent, que ce soit àBayonne ou à Pau, compter sur desinstallationsparticulièrementperfor-mantes.

Répartis sur les deux sites, lesstagiaires peuvent utiliser cinq «salons » de coiffure et un « cabinet »d’esthétique, un atelier de couture,un laboratoire de prothésie dentaire,sixateliersdemécaniqueauto,quatrede carrosserie, trois cabines depeinture, un atelier de réparation decycles, huit laboratoires de bouche-rie, charcuterie, boulangerie, pâtis-series et chocolat. Un inventaire à laPrévert qui reflète la diversité desmétiers encore présents dans notrerégion. On y ajoutera deux amphi-

théâtres de démonstration de 16placesqui,équipésenvidéo,permet-tent aux animateurs de remettre auxstagiaires le DVD de leur prestation,ainsiquedessallesdecourséquipéesavectouslesoutilsoffertsparlemulti-média.

La formation n’est cependantpas seulement une questiond’équipements. Le service forma-tion agit aussi pour établir avecles organisations professionnellesles plans de formation et la gestionprévisionnelle des emplois, ainsique la collecte des attentesdes artisans et la prescriptiondes stages. Ce même service estégalement celui qui va assurer lalogistique des stages, à Pau et àBayonne.

Mais la formation continue n’estpas facilement accessible pour lesartisans. En effet, pour nombred’entre eux, qui travaillent seuls ouen équipes réduites, une absencepour stage se traduit par une baissedu chiffre d’affaires. Pour éviter cetécueil, depuis quelques temps, leservice a décidé de travailler avecplus de souplesse. Il met désormaissur pied des formations « chrono »avec des programmes par demi-journées ou des « packs-compéten-ces » avec des demi-journées toutesles trois semaines, des rythmes plusadaptés à ceux des professionnels.

Commentse portela filière?« D a n s

l’ensemble,la pâtisseriese porteassez bienen ces temps de crise. Maisil y a tout de même unproblème qui touche,depuis quinze ans, lenombre d’installations.Nous sommes en déficit,car la transmission desentreprises,quinefontquede la pâtisserie, n’est pasfacile».

Quelles sontles difficultés?

«La pâtisserie évolue deplusenplusvitepourcolleraux attentes gustatives etvisuelles des clients.Le repreneur doit doncmodifier ses pratiques,mais aussi, le plus souvent,investir dans le matérielet rénover son point devente. La lourdeur desinvestissements freineles transmissions et lesprojets ».

Quelles sontles évolutionsque connaît le métier?

« De plus en plus, il fautcréer pour répondre auxattentes de la clientèle avecdes modes de saveurs et deprésentations qui s’accélè-rent. Il faut donc acquérirdes techniques et maîtri-ser ensuite la fabricationpour présenter toujours lamême qualité de haut-de-gamme. Et ne pas négligernon plus les classiques quiont, eux aussi, leur clien-tèle. »

Comment pensez-vousagir ?

« C’est la formation quipeut aider les pâtissiers àévoluer, notamment enleur permettant d’investirde nouveaux domainescomme la confiserie etrenouveler les produits duchocolat. L’idéal serait quenous organisions au moinstrois stages par an, enfonction des saisons. Nousrelançons cet objectifqui ne sera pas facile àatteindre ».

QUESTIONS À... Thierry Bamas, MOF,président de la Fédérationdépartementale des pâtissiers

La pâtisserie évolueNouvelles normes, labelset certifications qui évoluent,changement dans lespratiques: pour maîtriser tousces paramètres de réussite, lesartisans disposent d’un servicede formation continue.

La formation continue c’est, pour les pâtissiers, un stage annuelsur la fabrication des bûches de Noël durant lequel ils font connaissanceavec les nouvelles tendances des saveurs.

Publi communication

Contact service formation continue :- Pau : 05 59 14 85 90- Bayonne : 05 59 55 12 02

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