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La vie en Métropole Métropole n° 521 • 22 avril - 5 mai 2009 Spectacles Opéra et théâtre : la MCA crée l’excellence Finances La Métropole à la rescousse des assos Hommage Écouter et honorer les déportés JDA À L’heure des réderies Amiens chine dimanche 26

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Hommage La vie en Métropole Spectacles Finances Écouter et honorer les déportés La Métropole à la rescousse des assos Opéra et théâtre : la MCA crée l’excellence n° 521 • 22 avril - 5 mai 2009

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La vie en Métropole

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SpectaclesOpéra et théâtre : laMCA crée l’excellence

FinancesLa Métropole à la rescousse des assos

Hommage Écouter et honorer les déportés

JDA

À L’heure des réderiesAmiens chine dimanche 26

La vie en Métropole• JARDINS FAMILIAUXPetits coins de paradis......................p. 4

• RÉDERIELe nouvel an chineur............................p. 5

• MARCHÉ100 % sain pour Sains..….......…...…........p. 6

• TÉMOIGNAGESDevoirs de mémoire..............…..…...…....p. 7

• COMMÉMORATIONMatricule 6811, de Sydney....................p. 10

Actifs ensemble• DÉPLACEMENTSLouer ou partager sa voiture.............p. 11

Actifs ensemble• POLITIQUE DE LA VILLELa survie des associations en jeu.....p. 13

Sports• CYCLISMELe vélo tourne en rond...................p. 14

Culture et loisirs• EXPOSITION ET CONCERTC’est comme ça à Calcutta......................... p. 16

• THÉÂTRE ET OPÉRA L’excellence, deux fois sur les planches.......................................p. 17

• ET AUSSIAgenda des sortiesProgramme des cinémas

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JOURNAL D’AMIENS MÉTROPOLE

BP 2720 - 80027 Amiens CEDEX Fax : 03 22 97 12 12 - http://www.amiens.fr • Direction de la publication : Annick Carbonnier • Rédaction en chef : Claire Moreau-Shirbon • Secrétariat de rédaction : Laurence Dubarle • Rédaction : Antoine Caux, Jean-Christophe Fouquet, Ingrid Lemaire et Lysiane Voisin

• Maquette : Audrey Jamme• Photos : Laurent Rousselin • Iconographie : Sébastien Coquille • Ont collaboré à ce numéro : Coline Bergeon, Candice Cazé, Kaltoume Dourouri, Léandre Leber (photo) et David Monet

• Conception graphique : Créa-Com Communication Créative

• Impression : CirclePrinters, Mary-sur-Marne• Pour communiquer des informations au JDAInfos Métropole et Sports : 03 22 97 12 17Infos Amiens : 03 22 97 12 10Infos associations et culture : 03 22 97 12 14Infos Métropole : 03 22 97 12 19

• Le JDA Métropole est une publication hebdomadaire de la Communauté d’agglomérations Amiens Métropole

• Par mail et pour réagir à un article :initialedupré[email protected]

• Si vous ne recevez pas le JDA, appelez le 03 22 97 40 40.

JDA Métropole • n° 521 • 22 avril 2009 • 3

L’équipe rédactionnelle est en vacances. Prochain JDA le 6 mai.

La vie en MétropoleArrêts sur images

Nostalgie

Samedi, notre collabora-trice Kaltoume Dourouriétait en dédicace à la librairie Martelle. Amiensd’antan, dont elle signeles textes, regroupe prèsde 400 cartes postales dudébut du siècle conser-vées par le collectionneurPierre Chevin.

Top chrono… Au cours du troisièmespeed-business mee-ting, organisé à lachambre de commerceet d’industrie d’Amiens,une cinquantaine d’en-trepreneurs ont dû pré-senter leurs activités et leur savoir-faire enmoins d’une minute…Les cartes de visite ontvalsé autour des tables.

Trois jours de blocage à Valeo

Jeudi 16, chez l’équipementier automobile Valeo, les cadres hostiles au débrayage sont venus éteindre les braseros des ouvriers grévistes. Des salariés bloquaient depuis trois jours les entrées du site qui emploie 944 personnes. Ils protestaient contre les 1 600 licenciements prévus en France dont 68 à Amiens.

Beau départ pour Amiens ForumL‘encre à peine sèche, le nouveau mensuel d’Amiens a été distribuédevant les arrêts d’autobus. Prochain numéro à la mi-mai.

Une ville pour tous

Un square, près de la gare, porte désormais le beau nom d’Aimé Césaire. Un an tout juste après la mort du poèteet homme politique martiniquais, né en 1913, Amiens honore son combat pour l’égalité .

Oh les filles,oh les filles !

À un match du termede la saison, les fillesde l’Amiens LongueauMétropole Volley-Ballont mis toutes leschances de leur côté.Et ont réussi à monteren Nationale 2 pourl’exercice 2009-2010en s’imposant, le 19 avril, face à Bou-logne-Billancourt, 3 sets à 0. Une habi-tude cette année.

2 • JDA Métropole • n° 521 • 22 avril 2009photos : Jean-Marie Faucillon, Léandre Leber et Laurent Rousselin

4 • JDA Métropole • n° 521 • 22 avril 2009

La vie en Métropole

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La vie en Métropole

À LONGUEAU,LES JARDINSDE L’INSERTION

C’est le moment de récolterla rhubarbe dans les Jardinsde l’espace de Longueau. Soit 4 000 m2 de terre atte-nants aux 77 parcelles des jardins cheminots, nommésJardinots. Ces Jardins de l’espace sont « un chantierd’insertion, indique ColetteFinet, maire de la cité chemi-note. Des RMistes viennent,au moins une journée par semaine, pour travailler laterre. L’essentiel de ce qu’ilsproduisent leur revient, et lesurplus est distribué auprèsde l’Espace solidaire de Lon-gueau ou du CCAS ». Ce chan-tier d’insertion existe depuisdouze ans. Nouveauté péda-gogique à l’étude : une plate-forme de compostage dedéchets verts, équivalant àl’emploi de deux salariés en contrat aidé. Ces dernierssuivront une formation qua-lifiante et enseigneront lecompostage aux riverains.Pour que la main verte se généralise à Longueau.

JARDINS FAMILIAUX

La Ville d’Amiens dispose de 1 154 parcelles de jardins familiaux. Laissée en friche juridique ces dernières années, cette tradition plus que centenaire est aujourd’hui reprise en main par la municipalité.

Petits coins de paradis

Les jardins familiaux étaientsans cadre juridique depuis2004. Et l’herbe devenait unpeu folle sur ces 410 000 m2

détenus par la Ville, dont 97 %sont occupés. Serge Raïs, adjoint au maire d’Amiensaux espaces verts a donc ren-contré tous les amoureux de la bêche pour retailler leschoses avec eux. À la clef :une convention type liant laquinzaine d’associations dejardins familiaux d’Amiens à

la Ville. Pour l’utilisation des1 154 parcelles, lesdites as-sociations doivent reverser àla municipalité les allocationsperçues auprès des loca-taires. Conséquence logiquede cette convention : la créa-tion d’un règlement intérieurdes jardins familiaux. « Plusincitatif que répressif », pré-cise Serge Raïs. Ce règlementrappelle notamment aux uti-lisateurs qu’ils doivent entre-tenir leurs parcelles, ne pas y

laisser de déchets et respec-ter leurs voisins. L’accent estmis sur le développement durable. Les produits nocifssont montrés du doigt. Et collecte des eaux de pluie ou compostage encouragés.« Actuellement, entre 25 et30 % des jardiniers organi-sent leur compostage. Afinque cette proportion aug-mente, la mise à dispositionde composteurs à prix avan-tageux est étudiée », déve-

loppe l’adjoint au maire. Quiprend plaisir à rencontrertous ces « gens très attachésà leur terre. Plus de 95 % desjardiniers entretiennent bienleur jardin. C’est tout justes’ils n’enlèvent pas les mau-vaises herbes à la pince à épi-ler ! » Avec la mise en placede cette nouvelle réglementa-tion, objectif 100 % de jardinsbien entretenus.

Jean-Christophe Fouquet

Une convention lie dorénanant la quinziane d’associations des jardins à la Ville.

Le nouvel an chineurRÉDERIE

Près de 80 000 visiteurset 2 000 exposants sont attendus dans lecentre-ville amiénoispour la réderie de printemps le 26 avril. Cejour-là, Ying Liu, uneChinoise de 14 ans, seraderrière son stand.

Des Barbie et quelques pou-pées “made in China”. Desjouets, devenus obsolètes pourune ado, qui feront à coup sûr lebonheur de petites filles, raviesd’offrir une seconde vie à lafemme de Ken. Les deux mè-tres de stand réservés par lamaman de Ying Liu, 14 ans, sefondront sans doute dans lamasse des 2 000 exposants, dimanche 26 avril, pour la réde-rie de printemps d’Amiens.

On y apprend le contact

Le business de la journée de-vrait glisser un peu d’argentdans la poche de cette jeunecollégienne amiénoise, arrivéede Chine il y a neuf ans. Maispour sa mère, l’intérêt est ail-leurs : « Les réderies sont unlieu formidable. On y apprend lecontact avec les gens, le sens du

Je trouve que ces rendez-vousfont partie de la culture fran-çaise. Les familles se promè-nent et sont contentes ». L’andernier, Ying Liu avait déjà tenuson stand. Ce qui ne l’avait pas empêchée d’aller chiner

ailleurs. Au grand dam demaman : « Elle avait acheté bien plus d’objets qu’elle n’enavait vendus ». C’est l’expé-rience de rédeux qui rentre.

Antoine Caux

relationnel ». La maman de Yings’enthousiasme d’autant plusque le principe des brocantesn’existe pas en Chine, selon elle. « J’ai découvert ça quand je faisais mes études en Alle-magne. Puis, surtout à Amiens.

Selon l’association des commerçants du quartier des Halles, organisatrice de l’événement, la première réderie d’Amiens a eu lieu en 1909. En photo, la place Louis-Dewailly.

Brocante, vide grenier… En pi-card, on dit réderie. Un motdont l’origine fait débat. Pourcertains, la réderie signale unobjet de peu de valeur, ayantdéjà servi. « Le rédeu pouvaitdésigner une personne auxrevenus faibles, contrainte detroquer quelques objets pourgagner un peu d’argent », ima-gine Gilbert Lefeuvre, mem-bre de l’ensemble musical desMénétriers picards. Mais ceféru d’histoire locale cite éga-lement Jules Corblet. Lequel,

dans son glossaire du patoispicard paru en 1851, reprendl’orthographe “reiderie”, quiveut dire engouement enlangue romane, et la définitcomme la manie de collec-tionner certains objets. Le rei-deur est donc celui qui reide,c’est-à-dire l’amateur qui col-lectionne. À moins que réde-rie ne vienne du mot wallonridant. Lequel signifie tiroir…La réderie ne servirait-elle pasà désencombrer les pla-cards ?

En été et en hiver, les stands envahissent le centre amiénois. Objets oubliés et découvertes incroyables à chaque coin de rue.

POURQUOI RÉDERIE ?IL Y A CENT ANS

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La vie en Métropole La vie en Métropole

ALIMENTATION

Le vendredi rime avec marché à Sains-en-Amiénois. Fruits, fromages, poissons…Les produits frais d’une dizaine de commerçants tentent le chaland à l’heure de la sortie d’école.

100 % sain pour Sains

Amiens

• Place Gorliz : le mardi, de 8h à 13h et le vendredi, 13h à 19h.

• Place Maurice-Vast : le mercredi, de 8h à 17h et le samedi,de 8h à 17h30.

• Place de Bourgogne : le deuxième mercredi de chaquemois, de 8h à 17h.

• Place Parmentier : le jeudi, de 8h à 13h et le samedi, de 6h à 13h.

• Esplanade Édouard-Branly : le vendredi, de 8h30 à 13h.

• Place du Colvert : le vendredi et le dimanche, de 8h à 13h.

• Avenue de Picardie : le samedi, de 8h à 13h.

Camon

• Place du Général-Leclerc : le jeudi, de 8h30 à 12h30.

Dury

• Institut médico-éducatif route nationale 1 : le vendredi, de 8h à 13h30.

Longueau

• Place Louis-Prot : le mercredi de 8h à 13h.

Rivery (marché bio)

• Impasse Marcel : le vendredi, de 16h à 19h.

Sains-en-Amiénois

• Derrière la mairie : le vendredi, de 15h à 19h.

Bonne nouvelle : chaque vendredi, les habitants de la commune et des alentours disposent d’un marché.

Dans le panier de madame, unmelon, « le premier de l’an-née ». Dans le sac de mon-sieur, « des huîtres, on lesdégustera demain ». Venuchercher le petit-fils à l’école,le couple Dehays est arrivé enavance, le temps de réaliserquelques emplettes en ce ven-dredi après-midi.

Les producteurs au rendez-vous

Car Sains-en-Amiénois, 1 237habitants, a succombé à l’envied’un marché et dispose désor-mais de son rendez-vous heb-domadaire, derrière la mairie.Pour le premier, une dizaine de marchands ont réponduprésent. « J’ai pris mon bâtonde pèlerin et j’ai fait le tour des

marchés du coin pour solliciterdes producteurs », raconteDenis Blondel, adjoint au mairequi insiste : « Nous avons enmajorité, des commerçants quiproduisent eux-mêmes pourproposer une vente directe auxconsommateurs. Cette offrerépond à une demande desgens. Cela amène aussi de lavie dans le village. » Outre lesparents ou grands-parentsd’écoliers, le créneau du vendredi après-midi se veut attractif pour les personnesqui sortent du travail en cedébut de week-end. Qu’ellesviennent d’Estrées-sur-Noye,de Rumigny ou de Gratte-panche, elles ont jusqu’à 19hpour remplir leur cabas.

Antoine Caux

LES MARCHÉS DANS LA MÉTROPOLE

TÉMOIGNAGES

La Journée nationale des déportés, le 26 avril, rend hommage aux millions de personnes envoyéesdans les camps de concentration et d’extermination nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Gilles Demailly a remis la médaille de la Ville à Violette Jacquet-Silberstein, qui fut déportée à Auschwitz à 17 ans. Il décernera aussi, le 25, la médaille citoyenne à neuf déportés de la Métropole. Une exposition leur est consacrée à l’accueil de l’hôtel de ville, samedi 25 et dimanche 26 avril.

Devoirs de mémoire

JDA : Après avoir survécuplus d’un an à Auschwitz d’oùl’on vous a évacuée en octobre1944 pour le camp de Bergen-Belsen, comment avez-vousfait pour vous reconstruire ?Violette Jacquet-Silberstein :Je suis rentrée à Paris le22 mai 1945. J’ai retrouvé mononcle de Lille et mon cousingermain, prisonniers de guerre.J’ai gambergé pendant deuxans. J’avais le choix entre lesuicide et l’avenir. Finalement,j’ai décidé de ne pas me laisserabattre. J’ai arrêté le violon etje me suis mise à chanter dansles cabarets parisiens puisdans un restaurant que j’ai ou-vert à Toulon. Je n’avais plusd’ascendance, je me suis crééune descendance avec mesdeux enfants. Mais je suis une

orpheline de 84 ans, j’ai été pri-vée de mes parents trop tôt. En2005, j’ai raconté mon histoiredans Les Sanglots longs desviolons de la mort, un livre pourenfants adapté au théâtre sousle titre Vis au long de la vie.

JDA : Comment avez-vousparlé de l’extermination devos parents par les nazis à vos enfants ?V. J.-S. : Je ne leur ai jamaisrien caché. Ma fille a posé lapremière question à 3 ans envoyant le numéro tatoué surmon bras. Je me suis servi de lasérie Thierry La Fronde. J’aicomparé les Anglais qui enva-hissaient la France dans le film,aux Allemands de la SecondeGuerre mondiale. Pendantlongtemps, je leur ai appris

Pendant plus d’une heure, leslycéens l’ont écoutée sans unbruit, avant de lui poser timi -dement mille questions. À Robert-de-Luzarches, la ren-contre avec Violette Jacquet-Silberstein, 84 ans, a marquéles jeunes consciences. Juivehongroise arrivée en France àla fin des années 30 avec sesparents émigrés de Roumanie,madame Jacquet Siberstein futélevée au Havre. Fuyant la Ges-tapo, réfugiée à Paris puis àLille chez un oncle, la familleest dénoncée aux Allemandspar un Italien avec qui elle faitdu marché noir. En juillet 1943,Violette Jacquet-Silberstein etses parents sont déportés aucamp de concentration d’Aus-chwitz, en Pologne. Plus d’unmillion de personnes, principa-lement des juifs y seront exter-

minés par les nazis. Ni sonpère, ni sa mère ne survivront.Violette est sauvée par AlmaRosé, nièce de Gustav Mahler etchef d’orchestre des femmesdu camp d’Auschwitz, qui lachoisit comme violoniste pourconduire les marches mili-taires. Chevalier de la Légiond’honneur, médaillée de la Ville d’Amiens, elle a parlé à 120 élèves du lycée Robert-de-Luzarches jeudi 16 avril. Uneaprès-midi qui a permis à Violette Jacquet-Silberstein detémoigner, de transmettre. Extraits de paroles d’élèves sor-tis de l’amphithéâtre enrichis et bouleversés, osant à peineregarder le bras tendu de la déportée. Debout sur l’estrade,elle a voulu qu’ils s’arrêtent devant ce numéro, le 51 937,encore tatoué sur sa peau.

André Sellier, historien né àAmiens en 1920, figure parmiles déportés de la Métropolereçus par Gilles Demailly le25 avril. La médaille citoyennelui sera remise à l’hôtel deville. Cet ancien professeurd’histoire a participé à la fabri-cation des V2 en Allemagne,de janvier 1944 à avril 1945. Cesbombes fusées qui frappèrentParis, Londres et Anversétaient des armes secrètes allemandes réalisées en sériepar de nombreux Français àDora, dernier camp de concen-tration construit par les nazisen août 1943. Situé à en Thu-ringe, en Allemagne, il abritaitune usine souterraine. Les V2 y ont été assemblés de décembre 1943 à mai 1945. Réfractaire au Service du tra-vail obligatoire (STO), instauré

ANDRÉ SELLIER CONTRE LE STO

par les nazis à la recherched’une main-d’œuvre françaisequalifiée pour leurs usines,André Sellier fut arrêté par laGestapo en août 1943. Il étaitaccusé, avec son père, de cacher son beau-frère qui vivait sous une fausse identité.Résidant à Salouël, cet anciendéporté fait connaître la véritéà travers ses livres* et son travail auprès de l’Associationdes déportés internés et des fa-milles de disparus.

(*) Images de Dora, 1943-1945 :voyage au cœur du IIIe Reich d’Yves Le Maner et André Sellier (éd. La Coupole).

Violette Jacquet-Silberstein, 84 ans, a rencontré 120 lycéens.

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« À la Libération, les gens ne voulaientpas connaître cette partie de l’Histoire. »

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La vie en Métropole

JDA Métropole • n° 521 • 22 avril 2009 • 9

La vie en Métropole

ÉGALITÉ

Pour conforter sa politique de lutte contre les discriminations, la collectivité choisit la prévention. Elle a donc lancé des séances de formation pour son personnel. Membres du service des ressourceshumaines, directeurs d’écoles ou du zoo, mais aussi élus et syndicats. Tout le monde y passe.

La Métropole à l’écolecontre les discriminations

La discrimination est un délit.Voilà ce qu’auraient dû répondrespontanément les chefs de ser-vice d’Amiens Métropole à leurformateur curieux, en début decours, de connaître leur défini-tion du mot discrimination. Eneffet, personnel et direction desservices des ressources hu-maines ou de l’urbanisme, directeurs d’écoles, du zoo oudes musées, tous les métiers dela collectivité précèdent les représentants syndicaux et lesélus pour leur formation à laprévention des discriminations.Cette initiative prouve l’implica-tion de la municipalité danscette question. Plus de 150 per-sonnes y passent ou y pas -

seront. C’est Michel Daumin, directeur général des services,qui invite chacun à participer. Et Maryse Lion-Lec, adjointe àl’égalité des droits, accueilletout le monde. Lors de ces jour-nées financées par l’agence decohésion sociale pour l’égalité,le formateur Khalid Hamdanipropose des pistes pour bienmanager une équipe et recruteren toute légalité. En effet, la loin° 2001-1066 du 16 novembre2001 interdit la discriminationen s’appuyant sur dix-huit cri-tères. Pendant les cours, desexemples concrets sont évo-qués. Telle grande entreprisenationale, par exemple, accuséede limiter l’évolution de carrière

d’un salarié noir a été condam-née, en 2008, pour discrimina-tion raciale. Chaque participantaux séances aura dû planchersur les notions de diversité, sur l’égalité de traitement et des chances, dans l’emploi, le logement, l’éducation, etc.Les formes de discriminationsanctionnées par la loi sonténumérées, et accompagnéesd’exemples. Ainsi, refuser unecandidature en se basant sur le lieu d’habitation, l’origine

ethnique, la religion ou l’orien-tation sexuelle est un acte dis-criminatoire. Dix-huit critèresexistent comme la situation familiale, le sexe, l’apparencephysique, le handicap, les acti-vités syndicales, etc. Et KhalidHamdani de conclure : « Il existedéjà bien trop d’inégalité socialeen France, n’y ajoutons pas l’ar-bitraire ni les délits dans lesprocédures de recrutement ».

Lysiane Voisin

• La discrimination est définie par la loi n° 2001-1066 du 16 novembre 2001.

• La loi sanctionne le fait de traiter différemment, dans une situation comparable, une personne d’une autre, en raison de critères interdits.

• Jugé aux prud’hommes, au tribunal civil, administratif oupénal, ce délit peut entraîner des réparations, une amende ou une peine d’emprisonnement.

• La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pourl’égalité (Halde) accompagne et oriente dans leurs démarchesles victimes de discrimination. Un correspondant local de la Halde est disponible à la Maison de la justice et du droit (03 22 22 29 90) et à la Maison des personnes handicapées (03 22 97 24 10). Enfin, la Ville d’Amiens a mis en place une mission interne “égalité”.

EN QUELQUESDATES

• 1997 : l’article 13 du traitéd’Amsterdam impose une législation contre les discrimi-nations dans l’Union euro-péenne.

• 16 novembre 2001 : loi n° 2001-1066 relative à la lutte

contre les discriminations.

• 2004 : création à Paris de laHaute autorité de lutte contreles discriminations et pourl’égalité (Halde). Instance indépendante chargée de pré-venir et de sanctionner les discriminations.

• 2008 : la Halde s’installedans les régions.

Le 9 avril, des exemples concrets ont ponctué cette première journée de formation à la lutte contre toutes les discriminations.

Les médecines complémentairespassées au crible

SANTÉ

« En terme de santé, la Villeveut informer et prévenir. À la demande du public par -ticipant chaque mois aux Rencontres santé d’Amiens,l’attention s’est portée sur lesmédecines complémentaires.La Mission santé répond doncà cette attente », précise Guillaume Bonnet, adjoint aumaire en charge de la santé.La conférence sur ce thème,organisée le 5 mai, se veutdonc informative. « Ni promo-tionnelle ni apologique, pré-vient l’adjoint. Nous avons unemission de vigilance contre lesdérives et les excès. Nous vou-lons donner les clés pour évi-ter les pièges de certainespratiques qui doivent fairel’objet d’une attention parti -culière et qui ne doivent pas se substituer à la médecineconventionnelle ». En effet,selon l’Organisation mondiale

de la santé, au moins la moitiédes Français ont déjà recouruà des médecines complémen-taires. « Le simple usage deplantes, par exemple peut serévéler néfaste et interagiravec un traitement thérapeu-tique, explique Guillaume Bon-net. L’avis d’un médecin estprimordial ». Que choisir ? Quedit la loi ? Des professionnels :acupuncteur, ostéopathe et juriste apportent des éclair-cissements. Car parmi toutesles pratiques de bien-être an-noncées comme douces et naturelles, le public doit s’y retrouver.

Ingrid Lemaire

Rencontres santé d’AmiensMédecines complémentairesMardi 5 mai, 18hEspace DewaillyEntrée gratuite

Acupuncture, ostéopathie, homéopathie sont des disciplines complémentaires à la médecineconventionnelle. Certaines pratiques reconnues parmi d’autres, non réglementées. La Ville informe.

QUATRE PIÈGES À ÉVITER

1.Un médecin, en plus des diplômes, doit être obligatoirementinscrit au tableau de l’ordre des médecins, sous peine de pour-suites pour exercice illégal de la médecine.

2.Un médecin conventionné vous garantit un remboursementdes honoraires. Toutefois il existe deux secteurs.

3. Certains médecins peuvent être non conventionnés.

4. Il est possible de trouver l’adresse du professionnel de santéde votre choix, avoir une indication des tarifs et savoir s’il ac-cepte la carte vitale sur ameli.fr rubrique “assurés”.

À SAVOIR

Pour qu’un ostéopathe soit reconnu par la loi, il faut qu’il aitl’autorisation définitive d’user du titre d’ostéopathe, délivréepar la Ddass ou par la Drass. Par ailleurs, il est recommandéqu’il soit inscrit soit à l’Union fédérale des ostéopathes de France, soit au Registre des ostéopathes de France.

mon histoire, pensant quec’était la meilleure solution. Iln’y a pas de meilleure solution.Tous les deux sont meurtrisalors qu’ils ne sont pas respon-sables. C’est le plus injuste.

JDA : Comment s’est dérou-lée la libération du camp deBergen-Belsen ? V. J.-S. : Nous avons été libérésle 15 avril 1945 par les Britan-niques. Les Allemands s’étaientenfuis trois jours avant. Per-sonne ne croyait à notre libéra-tion. Nous pensions que lesAllemands ne laisseraient au-cune trace de leur passage etnous extermineraient. C’estpourquoi, il n’y a eu aucun écla-tement de joie. Les soldats ontdécouvert des montagnes decadavres. Un poids est tombésur nos épaules : nous pensionsà tous ceux qui y sont restés.

JDA : Qu’avez-vous ressentiaprès le procès de Nurem-berg en 1946 ? V. J.-S. : J’ai été heureuse quedes nazis soient reconnus cou-pables de crime contre l’hu-manité. C’est la sentence laplus attendue qui soit. On au-rait même dû châtier tous lesresponsables. Y compris ceuxqui disaient exécuter unique-ment des ordres.

JDA : Vous a-t-on toujourslaissé témoigner librement ?V. J.-S. : Non. Au début, dansles premières années d’après-guerre, on ne nous croyait pas.Les gens ne voulaient pas

savoir et ne s’intéressaient pasà cette partie de l’Histoire. C’estseulement depuis une vingtained’années que l’on me demandede témoigner.

JDA : Que pensez-vous despropos de Jean-Marie Le Pen :« Les chambres à gaz ne sontqu’un détail de l’Histoire de laSeconde Guerre mondiale » ?V. J.-S. : Que voulez-vous queje vous dise ! Que cela melaisse de glace et que je trouvecela très bien ? Malheureuse-ment, il y a encore des néga-tionnistes. À l’image de RobertFaurisson qui se présentecomme un chercheur scienti-fique, un historien venu appor-ter la vérité au monde : « Leschambres à gaz n’auraient jamais existé et seraient uneinvention des juifs ». Il faut se réjouir de la baisse des voixpour le Front national.

JDA : Quels rapports entrete-nez-vous avec les Allemands ?V. J.-S. : Mes premiers rap-ports avec les Allemandsétaient violents. Puis un jour,j’ai lu le poème L’Affiche rouged’Aragon. C’était comme undéclic. On allait construirel’Europe, j’étais pour. J’aipensé que c’était une manièrede se repentir de ce qu’ilsavaient fait. Aujourd’hui, je n’aiplus de problèmes avec eux.Mais bagarrez-vous pour quecela ne se reproduise plus.

Propos recueillispar Lysiane Voisin

HOMMAGE AUX DÉPORTÉS

Les 25 et 26 avril, la municipalité rend hommage à ses déportés.Près de 60 portraits de ces personnes envoyées dans les campsde concentration nazis durant la Seconde Guerre mondiale se-ront à l’honneur grâce à une exposition. À l’accueil de l’hôtelde ville, photographies des déportés d’Amiens Métropole ac-compagnés d’un texte rappelant leur parcours. On y découvreleurs actes de bravoure et le lieu de leur déportation. Des cita-tions de résistants nés hors de la Métropole et des extraits desdernières lettres de fusillés à leur famille sont aussi présentées.Cette exposition accompagne la remise de médaille citoyenneà neuf anciens déportés le 25 avril à l’hôtel de ville.

Exposition dédiée aux victimes du nazismeSamedi 25 et dimanche 26 avrilAccueil de l’hôtel de ville

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JDA Métropole • n° 521 • 22 avril 2009 • 11

Vingt heures de vol depuis l’Australie.Vers Villers-Bretonneux, Pozières ou Péronne, théâtres de la Première Guerremondiale, avec étape à Amiens. JohnGrove et son fils, de la banlieue de Syd-ney, ont passé la nuit du 9 au 10 avrildans un hôtel amiénois. Telle une avant-garde anticipant un déferlement massifd’Australiens pour l’Anzac Day (voir en-cadré). En 2008, l’office de tourismed’Amiens Métropole a ainsi reçu 1 260demandes d’information de la partd’Australiens. D’où l’installation, cetteannée, d’un chalet de l’office sous la ver-rière de la gare. Afin d’orienter tous cesAustraliens qui, à l’instar de John Grovepère et fils, sont venus rendre hommageà leurs courageux ancêtres. Pour John et John, il s’agit de Norman Powell, matricule 6811, « grand-oncle de monépouse, mort sous les bombes à 19 ansdans les tranchées le 17 septembre1917, près d’Ypres, en Belgique », confieJohn senior. Norman appartenait à l’Aus-tralian and New Zealand Army Corps(Anzac), armée australienne et néo-zélandaise qui prit part à la der des ders. Résultats : 60 000 soldats austra-liens, et 18 000 Néo-Zélandais, furenttués ou portés disparus. « Presquetoutes les familles australiennes ont été touchées par ce conflit, reprendJohn. Le pays mit du temps à s’en remet-tre. Quand les survivants revinrent, ils durent se battre pour recommencer à vivre et trouver du travail. » Cette bataille-là, le maréchal-ferrant NormanPowell ne l’a hélas pas menée…

Jean-Christophe Fouquet

Dimanche 26 avril, à partir de 16h, la place Alphonse-Fiquet accueille l’Orchestre de cuivresd’Amiens et le Unley Concert Band d’Adelaïde (Australie) pour un grand concert.

Souvenirs australiens 1916-1918Exposition à l’Historial de la Grande Guerre de PéronneJusqu’au 28 juinwww.historial.orgwww.amiens-tourisme.com

Matricule 6811, de SydneyCOMMÉMORATION

John Grove père et fils ont séjourné en France à l’occasion de l’Anzac Day. Comme eux, nombreux sont les Australiens qui font le déplacement en avril pour rendre hommage à leurs compatriotes disparus pendant la Première Guerre mondiale.

L’Anzac Day rend hommage à deux 25 avril, ceux à la fois de 1915 et de 1918. Datesd’une défaite et d’une victoire pour les troupes australiennes et néo-zélandaises(Anzac) engagées dans le conflit mondial. La défaite est celle de Gallipoli, en Tur-quie, en 1915, face aux Ottomans, alliés de l’Allemagne. Un exemple de courage im-médiatement célébré : dès 1916, les Britanniques désignèrent le 25 avril comme“jour de l’Anzac”. Aujourd’hui, l’Anzac Day commémore également la bataille deVillers-Bretonneux, victoire décisive remportée le 25 avril 1918 sur les troupes alle-mandes. C’est elle qui permit de sauver Amiens.

ANZAC DAY : DU 25 AU 25

11 000 noms de soldats disparus sont inscrits sur le mémorial australien de Villers-Bretonneux, inauguré en 1938.

John Grove compte revenir en France et en Belgique pour, à nouveau, se rendre sur la tombe de l’oncle de sa femme, mort en 1917.

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• En plein volGrand week-end festif à l’aéro-drome d’Amiens-Glisy du 1er au3 mai. L’entrée est libre, lesanimations s’enchaînent de10h30 au coucher du soleil.L’opération 20 000 Lieues dansles airs décline la découvertede l’aéronautique sous toutesses formes : baptêmes de l’air,ULM, planeur, aéromodélisme,stands de l’armé de l’air, cerfs-volants. Mais on se baladeaussi sur terre en Jeep ou encôtoyant la cinquantaine de véhicules de collection. Ras-semblés le 2mai, de 10h à 11h,au kiosque de la Hotoie, ils rejoindront l’aérodrome à 13h.03 22 97 11 67

• Les seniors à leur plumeLes seniors sont invités à livrer leurs souvenirs grâce au concours d’écriture duCCAS. Chacun peut retracerson histoire sur le thème Partagez votre mémoire, ra-contez votre quartier d’hier à aujourd’hui. Les récits de dix pages maximum doiventêtre adressés au CCAS de laVille d’Amiens, service per-sonnes âgées, unité animationseniors, 4, rue Léon-Blum,avant le 10 juillet. Un travailavec des lycéens ou des collé-giens accompagnera ce projetafin de favoriser la transmis-sion de l’histoire entre les générations.03 22 97 11 67

Louer ou partager sa voitureDÉPLACEMENTS

AMIENS

Chantal Duchène, directrice générale de l’association du Groupement des autorités responsables de transport en France, animait un débat sur la place de la voiture en ville, le 15 avril. Aux élus et aux habitants, cette experte propose des solutions pour limiter l’usage de l’automobile.

JDA : Quelles sont les solu-tions alternatives à la voiture ?Chantal Duchène : La moitié denos déplacements font moinsde trois kilomètres. Il est doncpossible de remplacer la voiturepar la marche, le vélo ou le bus.D’ailleurs la petite reine re-prend du service dans nosvilles. À Strasbourg, elle repré-sente 11 % des déplacements,à Paris 5%. Concernant les tra-jets plus longs, du domicile autravail par exemple, le transportpublic est une solution adaptéeet quand il n’existe pas, le covoi-turage est à exploiter.

JDA : Faudrait-il supprimer lavoiture en ville ?C. D. : C’est impossible mais ilfaut limiter son usage. Pour lespetits trajets, opter pour lamarche, le bus ou le vélo. Lesfamilles peuvent s’organiser etaller chercher les enfants àl’école à pied. Le développe-ment des itinéraires cyclablespermet aussi aux jeunes de serendre au lycée à vélo en toutesécurité. Pour les courses, les

parkings comme à Strasbourgou à Fribourg en Suisse. L’ave-nir, c’est de ne plus posséder

de voiture mais d’en louer uneen fonction de ses besoins. Leséconomies réalisées pour-raient alors servir à l’achat debillets de train et à la locationd’une auto sur son lieu de va-cances, par exemple.

JDA : La crise nous aide-t-elleà changer nos habitudes ?C. D. : L’utilisation de la voiturea baissé avant la crise, depuis2005. Grâce à une prise deconscience de ses effets né-fastes sur la santé et l’environ-nement, les gens ont comprisles bienfaits de la marche et duvélo. Et bien sûr, entretenirune voiture coûte cher. Or, 80 % du temps, les automo-biles sont à l’arrêt. Elles occu-pent de l’espace et cela conduità construire d’onéreux par-kings. Selon les dernières en-quêtes de l’Insee, 13,4 % desFrançais et 23,4 % des Amié-nois ne possèdent pas de voi-ture. Peut-être la sagesse…

Propos recueillis parLysiane Voisin

invitations chez les amis, onpeut louer des voitures pourune courte durée dans des

■Faubourg-de-HemLa cérémonie du 8 Mai 1945 vibrera au son de la fanfare de Dreuil-lès-Amiens. Ce seraà partir de 9h45, place del’Église, avec un dépôt degerbe par les enfants du quar-tier suivi d’un verre de l’amitiéà la salle Gabet.

■MarivauxLes chineurs se donnent ren-dez-vous à la réderie dimanche3 mai. On se rue sur les ins-criptions les 25 avril et 2 mai,de 14h à 17h, ainsi que du 27 au30 avril, de 18h à 19h30. Tout se passe au local du comité de quartier, centre commercialMarivaux. 4 € le mètre. 03 22 44 77 79

■Saint-Maurice• On découvre le charme deSaint-Maurice lors de la réde-rie du 1er Mai. Du pont Blanc àl’Esiee en passant par lesquais et la rue des Teinturiers,badauds et brocanteurs serencontrent. Un manège, unebuvette et un spectacle dedanse et de percussions afri-caines animeront la journée. 09 54 01 14 06

■Saint-RochSaint-JacquesLes habitants du quartier sontde nouveau de sortie le 29 avril.Au programme de cette jour-née parisienne : visite de l’As-semblée nationale et du muséede l’Armée aux Invalides. 06 70 57 20 80

80 % du temps, les automobiles sont à l‘arrêt et occupent de l’espace.

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Actifs ensemble

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Actualités locales

OFFRE D’EMPLOIAmiens Métropole et la Ville d’Amiens souhaitent participer à l’effort nationald’insertion en milieu professionnel des personnes handicapées et étudierontdonc plus particulièrement les candidatures des personnes relevant de l’articleL 323-3 du Code du travail.

AMIENS MÉTROPOLE RECRUTEPOUR LE COLISEUM

● UN RESPONSABLEDU SECTEUR TECHNIQUE PISCINE (H/F)

MissionEffectuer la maintenance des installations du traitementde l’eau. Réparer le matériel et contrôler le robot de nettoyage desbassins. Vérifier le carnet sanitaire, les relevés d’analyse et les ins-tallations de traitement de l’eau (pompes, filtres…) et l’étalonnagedes appareils. Participer à la préparation des manifestations orga-nisées dans l’établissement. Gérer administrativement l’équipe etencadrer ponctuellement des stagiaires.

Profil Titulaire d’un CAP/BEP ou d’un baccalauréat professionneld’électromécanicien spécialité dans les métiers de l’eau. Expé-rience dans le domaine ainsi que dans l’utilisation des différentsmatériels de piscine. Aptitude aux règles d’hygiène et de sécurité,et expérience dans l’encadrement. Le poste nécessite une bonnecondition physique. CACES nacelle souhaité.

Merci d’adresser lettre de motivation (en rappelant la référence n° 1386) +CV + photocopies des titres ou diplômes (les dossiers incomplets ne serontpas examinés) à Monsieur le Président d’Amiens Métropole – Direction desressources humaines – BP 2720 80027 Amiens Cedex 1, avant le 29 avril 2009.

NAISSANCES Baghdadi Nesryne • Bertino Diana • Bigot-DulieuxLouis • Chaib Joselito • Choquet Maya • Correia MoreiraChouaib • Cotrel Lucie • Courtois Lilou et Quentin • Delan-chy-François Enzo • Delouard Yanis • Demarquois Gauthier •Dembsky Ksenia • Derambure Virginia • Dramé Mariama • Durieux-Menage Léandre • El Makdad Nawel • Epinay Yulen• Gallois Emma • Gamard Eva et Louna • Lespinasse Marius •Lutonadio Makanzu Manoa • Mann Simon, Creuse • PillonSoël • Platin Clémentine • Spicher-Verbuecken Charlotte.

DÉCÈS Ansart Evelyne, 58 ans • Bourgeois Suzanne, veuve Denoyelles, 94 ans • Boursin Yvette, 91 ans • Carton Bruno, 63 ans • Clabaut Martine, épouse Spicher, 43 ans • Cossin Yves,99 ans • Creuset Lucien, 74 ans • Deguehegny Ginette, 83 ans •Drieux Gabrielle, veuve Bisiaux, 88 ans • Ducrocq Nicole, épouseMathon, 80 ans • Dulin Suzanne, veuve Hébert, 79 ans • Joly Robert, 86 ans • Pourchez Thérèse, épouse Manessiez, 83 ans •Rochmanski Michel, 60 ans • Soudan Marie, veuve Amory, 103ans • Springer Ernest, 86 ans • Tosato Marie, veuve Folchi, 83ans • Vertriest Godelive, épouse Tanghe, 81 ans.

> ÉTAT CIVIL

Des prixpas très francs

Presque + 85% pour la baguetteentre 2000 et 2008. Et + 183 %pour le litre de lait… Au bar Le Monitor, en face de la Maisonde la culture d’Amiens, le café aun goût amer. La hausse desprix s’expose, tout simplement,tout naïvement, sur les murs de l’établissement. Camembert,kilo de patates… pour chaqueproduit, un montage graphiquesommaire expose l’augmenta-tion du prix depuis l’arrivée de l’euro. Une démonstrationefficace qui fait froid dans le

porte-monnaie. « Chacun saitque ça augmente. Mais là on se rend compte », gouaille JPderrière son zinc. Les clientssurpris grimacent entre deuxgorgées en parcourant ces inflations. Comme celle du revenu annuel du président dela République : + 218 % en huitans. Dans le même temps, lesalaire moyen des Français abaissé de 0,5 %. Le p’tit kawapasse vraiment mal.

Antoine Caux

Au bar du Monitor, la hausse des prix s‘expose.

• Réderie le 17 maiEn attendant la réderie, les rive-rains de la rue du Bout-de-Villeet de la Grande Rue sont priori-taires pour les inscriptions samedi 25 avril, de 10h à 12h,salle de la bibliothèque. Pour lereste des Allonvillois, ça sepasse les jeudis 30 avril et 7 mai,de 17h30 à 19h, même endroit.

• Réderie le 3mai

ABC organise une réderie sur la place du village, dimanche 3 mai, dès 6h30. 03 22 38 19 36 / 03 22 38 18 41 [email protected]

• Réderie le 31 maiGrande réderie de printemps le31 mai, place la mairie. Inscrip-tion en mairie, à partir du 4 mai.

• 1870 en expoDes stèles et une inscription surle fronton de l’église rappellentque la commune fut le théâtrede la bataille du 27 novembre1870 opposant armées françaiseet prussienne. Plus d’un siècleplus tard, une expo ravive le sou-venir dans le préau de la mairiele 7 mai, entre 10h et 20h.

• Forum emploiPermettre aux demandeursd’emploi de rencontrer des en-treprises ou des organismes de formation, c’est l’objectif duForum emploi, préparé par le Centre communal d’actionsociale jeudi 14 mai, salle Daniel-Féry, de 10h à 12h et de14h à 16h30. Bâtiment, aide àdomicile, agence d’intérim… De nombreux secteurs sont représentés. Venir avec son CV.

• La ville à véloLa commune encourage seshabitants à monter en selle. Le29 avril, profitez de différentsateliers comme un parcoursde maniabilité, de contrôlestechniques, de marquagecontre le vol… C’est tout lajournée, de 10h à 18h, salleDaniel-Féry et place Louis-Prot. Et on n’oublie pas la sortie, à 15h30, pour partir à la découverte de Longueau.

ALLONVILLE

CAGNY

HÉBÉCOURT

LONGUEAUBLANGY-TRONVILLE

> > > POLITIQUE DE LA VILLE

La survie des associations en jeuLe 17 avril, le conseil d’Amiens Métropole attribuait les subventions aux associations duContrat urbain de cohésion sociale. 1 471 200 €pour compenser le désengagement de l’État.

L’augmentation est significative.Entre 2008 et 2009, les subven-tions de la Métropole octroyéesaux associations dans le cadredu Contrat urbain de cohésionsociale (Cucs) ont augmenté de17 %. Passant de 1 255 224 € à1 471 200€. Ce contrat, élaboréen partenariat avec l’État et leconseil général, a pour objectifde réduire les inégalités dansles territoires prioritaires* etd’accompagner la rénovationurbaine. « Les associations sontun relais indispensable pournous aider à promouvoir l’éga-lité des chances. Tout l’enjeu est d’assurer leur survie face audésengagement financier del’État », souligne Francis Lec,

vice-président chargé de la politique de la Ville. Un appel àprojets a été lancé en octo-bre 2008 pour inciter le milieuassociatif à travailler en fonctiondes orientations du Cucs. Cinqthématiques sont abordées :l’habitat et le cadre de vie, l’em-ploi et le développement écono-mique, la réussite éducative, lasanté ainsi que la citoyenneté etla prévention de la délinquance.Ainsi, pour l’année 2009, 313dossiers ont été déposés contre298 pour 2008. Une augmenta-tion saluée par Francis Lec quiregrette néanmoins le nombrerestreint de projets qui traitentde l’habitat et du cadre de vie.Pour autant, les initiatives aug-

mentent. Notamment à Étouvie et à Amiens nord. À ne pas manquer prochainement donc :l’animation du Grand Marais parProlifik Records ou l’ouverturede l’atelier coiffure et maquil-lage de l’association Joane.

Lysiane Voisin

(*) Amiens nord, Alpilles/Rollin, Elbeuf/Lescouvé, îlot Blanchard, Victorine-Autier, La Salamandre, Philéas-Lebesgue, Condorcet, îlot de la Délivrance, Longueau,Camon, Étouvie, Saint-Maurice, Renancourt et Faubourg-de-Hem.

En décembre 2008, les associations ont présenté, pour l’année 2009, plus de 300 projets concernant le Contrat urbain de cohésion sociale.

■Vie citoyenne• Mieux comprendre l’autisme.Automutilations, agressivité,comportements alimentairesdéroutants : les familles maisaussi les professionnels desanté et d’éducation reçoiventdes réponses. Cette journée du14 mai, lancée par Autisme Picardie 80, est animée parEric Willaye, directeur du ser-vice universitaire spécialisédans l’autisme et DominiquePasquet, directeur du foyer La Ferme au bois, à Genech(Nord). Rendez-vous à lagrande salle Dewailly03 22 76 15 [email protected]

• L’ARD, Afrique recherche et développement, agit pour la protection de l’environne-ment, et anime une confé-rence-débat sur l’intérêt,entre autres, des forêts tropi-cales du bassin du Congo dansl’équilibre écologique le 7 mai,de 17h à 21h, au pôle univer-sitaire cathédrale.06 23 34 02 78 et 06 16 41 74 74

■Chant• Dominique Braux, musicien,percussionniste et comédienavec la compagnie Instinct tubulaire invite à un ateliervocal les 9 et 10 mai, au Cen -tre culturel Léo-Lagrange.Tarif : 60 €, les deux jours.03 22 80 82 [email protected]

■Loisirs• Dessin, gravure et magie du27 au 30 avril, au Centre cultu-rel Léo-Lagrange (12, placeVogel). Dès 7 ans.03 22 92 39 11• Poterie à l’Atelier de Bertan-gles (1 bis, rue de l’Église), du27 au 30 avril, de 14h à 17h. De 6 à 14 ans. Tarif : 70 €.03 22 93 68 64 [email protected]

■Randonnées• Saint-Sauflieu est la destina-tion choisie par le club Cœur etSanté d’Amiens pour une ran-donnée de 12 km, le 6 mai. RV à13h45, près de l’église.03 22 92 26 06 / 03 22 95 64 54

• Les marcheurs de Rando Picardie se retrouvent à la sallepolyvalente de Estrée-sur-Noye, dimanche 26 avril. Deuxdéparts : 9h et 13h30. 03 22 89 79 26

■Sorties• L’association Caps et des étu-diants de l’IUT d’Amiens lanceun concours chorégraphique,samedi 9 mai, de 17h à 22h, aulycée de La Providence (boule-vard de Saint-Quentin). Tous lesstyles, du modern’jazz en pas-sant par la danse de salon et lehip-hop sont les bienvenus. 03 22 46 38 85 / 06 30 78 05 87

• Le Club des seniors deSaint-Fuscien sort à Berguesmardi 26 mai. Départ depuis lasalle polyvalente de la com-mune, à 7h. Tarifs : 40 et 45 €.Renseignements au n° 8, LePetit-Many et au n° 4, rési-dence Verte, à Saint-Fuscien.

• Destination la Turquie pourL’UNRPA (Union nationale desretraités et des personnes

âgées) de Camon. Quand ? Du16 au 23 juin ou du 16 au 30 juin.03 22 49 62 45

• L’Association pour le respectdes droits du piéton organisela Journée des peintres. Artistes et chevalets s’instal-lent rue des Trois-Cailloux samedi 9 mai, de 9h à 19h. 03 22 43 11 63http://groseil.canalblog.com

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SportsSports

Retour d’une tradition avec le Prix d’Amiens Métropole. C’est le dernier dimanche d’avril et plus de 150 coureurs sont attendus.

CYCLISME

Le vélo tourne en rond

Piscine du Coliseum03 22 71 12 12Jeudi 23 8h-20hVendredi 24 8h-21h Samedi 25 8h-18hDimanche 26 9h-13h 14h-17hLundi 27 12h-20hMardi 28 8h-21hMercredi 29 8h-20h Piscine Le Nautilus 03 22 44 44 66Jeudi 23 8h-19h15Vendredi 24 8h-11h45 14h-19h15Samedi 25 9h-12h15 14h-17h15Dimanche 26 9h-12h15 14h-17h15Lundi 27 14h-19h15Mardi 28 8h-19h15Mercredi 29 8h-11h45 14h-19h15

Piscine Vallerey 03 22 22 24 60 Jeudi 23 FerméeVendredi 24 FerméeSamedi 25 FerméeDimanche 26 FerméeLundi 27 17h-19h45Mardi 28 8h-9h10 17h-19h45Mercredi 29 8h-19h45

Patinoires du Coliseum03 22 71 12 12Jeudi 23 14h-17h 20h30-23hVendredi 24 14h-17h 20h30-23hSamedi 25 14h-17hDimanche 26 10h-12h 14h-17h Lundi 27 14h-17h Mardi 28 14h-17hMercredi 29 14h-17h

Depuis quatre-vingts ans, cette course remporte un vif succès.

Déjà plus de quatre-vingts ans qu’Amiens Sport Cycliste organise une journée entièreconsacrée au vélo. Cette coursedésormais légendaire se tenaità ses débuts le 14 Juillet. Viteconcurrencés par le Tour deFrance, les organisateurs del’époque prirent le parti d’avan-

cer cette fête de quelques semaines. De mémoire deJimmy Binet, 73 ans et presqueautant d’amour pour la petitereine, le Prix d’Amiens Métro-pole a toujours remporté un vif succès. « J’ai moi-mêmegagné ce Prix en 1962. C’estune course dynamique où l’onva chercher la victoire. Le toutdans une ambiance festive etbon enfant », assure cet ancienentraîneur et directeur sportifde l’Amiens Sport Cycliste, cluborganisateur de cette compéti-tion. Le parcours de La Hotoieest prêt. Les tours sont ainsifaits : allée centrale, puis alléedu bassin de Tivoli, et celle du51e RI avant de revenir au pointde départ. Soit un circuit de1,180 km à boucler soixante-dix

fois dans l’épreuve principalede l’après-midi. Passage obligéde nombreux cyclistes français,cette course est devenue uneréférence.

Kaltoume Dourouri

Prix d’Amiens MétropoleDimanche 26 avril, de 9h à 19hLa HotoieGratuitAmiens Sport Cycliste03 22 46 10 45

■Triathlon• Viennot vini, vidi, vici200 mètres de nage, 6 kilomè-tres de vélo et 1 kilomètre decourse à pied, le tout à parcou-rir 3 fois. À ce jeu-là, Cyril Vien-not s’est montré le plus fort.Licencié à Vesoul, il a remportéle triathlon disputé dimanche12 avril autour du Coliseum.182 triathlètes étaient présentsà cette neuvième édition.

■Rugby• On n’arrête plus les AmiénoisesMême avant le dernier tournoiorganisé le week-end dernierau stade Charassain, les fillesdu rugby club amiénois étaientassurées de terminer pre-mières de leur groupe. Direc-tion maintenant Goussainvillele 10 mai pour la finale du secteur Nord-Est.

■Cyclotourisme• Pique-nique au muguetL’Union des randonneurs Pi-cards nous traîne jusqu’au

Plan d’eau de Loeuilly le1er mai pour un pique-nique.Les plus courageux partirontdès 9h du kiosque de La Hotoiepour 62 km aller-retour. Sinon,départ à 10h pour 38 km aller-retour. Retour prévu vers 17h.Port du casque obligatoirepour les mineurs.06 19 43 18 91

■Roller• Dimanche en rollerPetits et grands s’adonnent àleur passion les dimanches 3,17 et 31 mai pour une sortie entoute quiétude. RV à 9h30 de-vant le Coliseum. Pour les plusaguerris, on n’oublie pas larandonnée d’une vingtaine dekilomètres, le 24 avril à 19h30.Même RV au Coliseum.03 22 71 12 12

■Automodélisme• Sensations à 1/8eChampionnat de ligue d’auto-modélisme, le 3 mai. Plus de 80 pilotes venus du Nord de la

France seront présents de 9h à18h30 pour tenter de se quali-fier pour la Coupe des liguesprévue fin juillet et pour celle deFrance en août. C’est le SaveuseAutomobiles Radio Comman-dées (SARC) qui reçoit au stadede football de la commune. Avec leurs buggys à l’échelle1/8e et une vitesse moyenne de80 km/h, les pilotes se fabri-quent de belles sensations.SARC : 03 22 54 84 53

■Escrime• En garde !Le Cercle d’Escrime d’Amiens(CEA) accueille dimanche 3 mai,dès 9h, les Masters de Picardie.Les six meilleurs tireurs desclubs de la région sont attendusau gymnase Janvier. 104 escri-meurs rêvent de devenir cham-pion de Picardie dans leurcatégorie de benjamin à junior.Le Cercle d’Escrime d’Amiensrisque une nouvelle fois de rafler de nombreux podiums.Une dizaine l’an passé. CEA : 03 22 91 84 65

ÉQUITATION

Riche semaine pour les amoureux du cheval. Avec la 10e édition du concours d’attelage international à Conty et du dressage au Poney club d’Amiens. Brèves rencontres.

L’homme et son meilleur ami

« Il faut monter dans une voi-ture d’attelage pour mieuxcomprendre », confie Jean-Jacques Lemaire, 60 ans,amateur, depuis vingt ans, deces équipages d’un autretemps. Originaire de l’Oise, ilconnaît là-bas le moindrechemin forestier où rencon-trer chevreuils, perdrix et au-tres lièvres. Pour ce retraitépassionné, ce sport est vitedevenu un loisir quotidien. De-puis 1996, il attelle régulière-ment son cheval Goliath qu’ilgarde chez lui dans sa cam-pagne de Breuil-le-Sec. Sonattelage est composé d’unevoiture hippomobile à quatreroues de 220 kg dans laquellepeuvent prendre place quatrepersonnes. « En pratiqueamateur comme c’est moncas, l’attelage demande unepetite logistique. Un cheval,un harnais et une calèchepour commencer. Il faut aussi

disposer d’un deuxième che-val en cas de blessure et d’ungroom qui accompagne le me-neur pour faire contrepoids.C’est un loisir unique », com-mente Jean-Jacques Lemaire.Et cette discipline a-t-elleaussi ses héros ? FrançoisDutilloy, déjà plusieurs foischampion de France et égale-ment d’Europe cette saisonest de ceux-là. Et commechaque année, il prendra partau Concours international deConty avec deux magnifiqueschevaux lusitaniens. « J’aicommencé ce sport à l’âge de12 ans avec des chevaux detrait. C’est, avant tout, beau-coup de plaisir. On apprendtous les jours avec les che-vaux », poursuit le champion.À 43 ans, cet habitant de Contymènera son équipage sur lestrois épreuves phare de lacompétition. Primo, le mara-thon, épreuve d’endurance sur

un circuit chronométré avechuit obstacles naturels. Lapartie la plus spectaculaire duconcours. Deuxio, la maniabi-lité implique un parcours avecplusieurs portes à franchirdans un temps limité. Cetteépreuve souligne l’équilibredes chevaux et la dextérité du meneur. Enfin, l’épreuve de dressage comprend des figures et des allures imposées.

Monkey, Papillon,Nayade et les autres

Pas moins d’une centaine decompétiteurs sont attendus au concours de dressage duPoney club d’Amiens à Sa-louël. Âgés de 8 à 26 ans, ilsviennent de toute la France etseront accueillis sur les deuxcarrières et le grand manègede cette association créée en1972. Ce jour-là poney et che-vaux seront présentés avec

leurs cavaliers. « Je serai làavec Nayade, mon poney fran-çais de selle de 6 ans. Nousserons jugés sur un enchaîne-ment de figures imposées etsur un programme libre, enmusique. Le plus difficile estd’adapter la musique aux allures de la monture », com-mente Estelle Petit, Amiénoisede 25 ans qui a fait ses débutsau club dès l’âge de 6 ans.

Kaltoume Dourouri

Championnat d’attelage international de ContyDu 29 avril au 3 mai, de 8h30 à 17h3003 22 41 63 30www.cai-conty.com

Concours de dressage au poney club d’Amiens à SalouëlDimanche 26 avril, 9h06 86 70 55 74

Un concours basé sur trois épreuves : le marathon, la maniabilité et le dressage.

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Découverte

C’est comme ça à CalcuttaFin mars, Alexis Charrières revenait d’Inde où il poursuit son initiation à la musique classique. Grâce à sa bourse Défi jeunes, il monte au Centre culturel Jacques-Tati, une expo et le concert d’une grande instrumentiste indienne. Rencontre.

JDA : C’est votre secondvoyage pour l’apprentissagedu sitar, instrument indientraditionnel à vingt cordes.Avez-vous progressé ?Alexis Charrières : Pendant cescinq mois, j’ai essentiellementvécu à Calcutta. Je pratiquais le sitar entre cinq à six heurespar jour. Un enseignement trèscompliqué et lent. Le niveau esttellement élevé que mes pro-grès restent minimes ! Il mefaudra encore huit ans de travailpour que mon professeur m’au-torise à me produire en concert.Il est lui-même l’élève d’un sitariste mondialement connu,Ustad, qui signifie maestro,Shahid Parvez, que j’ai eu lachance d’entendre plusieursfois. Une superbe expérience.

JDA : Quel regard portez-voussur l’Inde ? A. C. : La mondialisation n’a pasépargné ce pays complexe. Cal-cutta est très peuplée, polluéeet hiérarchisée. Cette ville ré-vèle les dérives et les excès dela société de consommation.Les plus intégrés au capita-lisme demeurent les riches

issus des castes supérieures.Entre eux, ils parlent anglaispour marquer leur supériorité…Je n’ai pas fait de tourisme carje passais beaucoup de tempsavec mon professeur. La rela-tion entre maître et disciple estétroite, et le rapport à la mu-sique dévotionnel, quasi sacri-ficiel. On m’a raconté que lejour du décès de sa fille, UstadImdad Khan n’a pas changé sapratique quotidienne. Il conti-nua de jouer en pleurant.

JDA : Comment comptez-vousfaire profiter les Amiénois de votre expérience ?A. C. : J’ai mis sur pied une ex-position au Centre culturelJacques-Tati, avec peinturessur soie, miniatures, photos demon voyage et six instruments.L’exposition sera couronnéepar un concert de SudeshnaBhattacharya, une prestigieusejoueuse de sarode, le luth indien. J’ai le projet de créerune association pour promou-

voir la grande musique clas-sique indienne. Et bien sûr maîtriser le sitar !

Propos recueillis par Jean-Christophe Fouquet

Raga : du 27 avril au 7 mai Vernissage et concert, mercredi 6 mai, 17hCentre culturel Jacques-Tati03 22 46 01 14www.myspace.com/sudeshnabhattacharya

Pour fêter ses 65 ans, Holidayon Ice a osé le sensationnel. Pasune once de ringardise. Envolé,le côté démodé du patinage artistique. Que de moyens tech-niques déployés pour nous fairerêver ! Jeux de lumières, pro-jections d’images, costumesoriginaux et chorégraphies en-

traînantes. Celles de Kevin Cot-tam, qui avait mis en scène lacérémonie de clôture des Jeuxolympiques de Calgary en 1988.Le résultat est finalement mo-derne, futuriste même. Dans ceshow à l’américaine, on se sur-prend à applaudir à chaque figure, voire à rire avec Ein

et Stein, les deux clowns fan-tasques qui n’hésitent pas àprendre à partie les specta-teurs. Le voyage est énergisant !

Kaltoume Dourouri

Holiday on IceEnergiaMardi 5 mai, 20h30 Mercredi 6 mai, 14h, 17h30 et 21hZénith d’AmiensNuits d’artistes0 820 88 87 86

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Pas de temps pour le tourisme. La relation entre maître et disciple implique un travail à plein-temps.

Energia, rêve et féerie.

Tournée

Show sur glaceUne étiquette kitsch colle souvent à la peau du patinage artistique. Pas cette fois. Energia, le spectacle anniversaire d’Holiday on Ice, convainc.

L’excellence, deux fois sur les planchesCette saison, la Maison de la Culture a produit et aidé à la création d’une dizaine de spectacles. Deux d’entre eux se jouent en mai. Le Cas Jekyll, adaptation inédite où Denis Podalydès s’empare du mythique personnage de Stevenson. Puis Le Médecin malgré lui, opéra-comique de Gounod, d’après Molière, mis en scène avec fantaisie par Sandrine Anglade, qui promet de bien beaux moments de divertissement. Un début du mois de mai flamboyant.

Théâtre et opéra

Délire schizophrénique« J’ai vraiment bien de lachance. Et je trouve un réeléquilibre dans la liberté, d’êtreà la fois membre de la troupe dela Comédie-Française, et depouvoir bâtir mes propres pro-jets. » À 46 ans, Denis Podaly-dès n’est pas seulement l’unedes étoiles montantes du théâ-tre et du cinéma français. C’est

une valeur sûre, discrète à lafois. Furieusement inventif, cediable d’homme déborde de ta-lent comique et dramatique. Àl’affiche de presque soixantefilms. Impossible en effet del’avoir manqué dans Commentje me suis disputé… (ma viesexuelle) d’Arnaud Desplechin,La Chambre des officiers deFrançois Dupeyron, Liberté-Oléron de son frère Bruno…Moliérisé pour son rôle dans Le Revizor de Gogol en 1999 àla Comédie-Française, il brillesur les planches dans les regis-tres classique et contemporain.Également metteur en scène, il

se félicite du soutien que lui ac-corde la Maison de la Cultured’Amiens depuis 2007. C’est làqu’il a pu créer son spectacleLe Mental de l’équipe, une in-trospection psychosociale dansl’envers du décor footballis-tique. Cette fois-ci, Podalydèss’attaque à une œuvre my-thique, que Christine Montal-betti a adaptée pour lui, d’aprèsle roman de Robert-Louis Ste-venson (1850-1894) : Le Cas Je-kyll. « L’intérêt, notammentpour les acteurs, est qu’il y aitdeux personnages, deux polari-tés, vice et vertu, Jekyll et Hyde.Que les deux ne fassent qu’un.En ce moment, j’étudie encorele passage de l’un à l’autre »,confie l’artiste. La trame restela même : Jekyll, docteur etgentleman londonien, a mis aupoint une drogue du dédouble-ment de la personnalité, dont ilréalise sur lui-même l’expé-rience. Surgit alors en lui, lesanguinaire Hyde. « Le texte,malgré le genre fantastique,rend compte d’un sentimentque l’on ressent au fond de soi,celui d’être double, ambivalent.C’est aussi une question quiconcerne directement l’acteuret son art », jubile Podalydès.Un exercice de style qui passepar un travail décuplé sur lavoix et le corps : « Un mot, ungeste, un accent, un silence…Hyde est toujours là, tapi en Je-kyll », cède-t-il. Un monologue,certes, mais où le héros n’estjamais seul…

Le Cas JekyllLes 5 et 12 mai, 19h30Le 6, 19h et le 13, 20h30Maison de la CulturePlace Léon-Gontier03 22 97 79 77

Un grain de folie !L’opéra-comique est un pan im-portant de l’histoire de l’opéraet du théâtre en France. Pour-tant, « on ne le représente quetrès peu aujourd’hui », déploreSandrine Anglade, metteuse enscène du Médecin malgré lui,de Charles Gounod. Mêlant dia-logues parlés, sur les textes ori-ginaux de Molière (1622-1673),et interventions chantées, surune partition de Gounod (1818-1893), ce spectacle est menépar neuf jeunes interprètes,dont huit sont à la fois chan-teurs et comédiens. « L’espritde troupe nourrit notre travail,précise la metteuse en scène.Nous sommes dans une trans-

gression permanente des fron-tières et des genres. » Com-mencées en juillet dernier, lesrépétitions se sont déroulées enparfaite adéquation avec PascalVerrot, directeur musical del’Orchestre de Picardie, partieprenante de ce spectacle sur-volté. « Cette œuvre complète-ment folle a donné lieu à unefantaisie débordante, partagéeentre tous les artistes. » Du divertissement par excellence,dans la plus pure tradition del’opéra-comique !

Candice Cazé

Le Médecin malgré luiLe 4 mai, 20h et le 6, 20h45

De l’action, du jeu, un opéra réjouissant et l’Orchestre de Picardie. Le bonheur.

Le costume de Podalydès sera signé Christian Lacroix.

CRÉATION/PRODUCTION : QUI FAIT QUOI ?

Une création est un spectacle pensé et monté pour la premièrefois par une équipe artistique, puis répété dans le lieu de sa pre-mière représentation. Ce dernier assure l’accueil. Quant au pro-ducteur, son rôle est d’accompagner le projet, techniquementet financièrement, durant toute sa gestation, jusqu’à la rencon-tre avec le public. Outre le salaire des artistes, l’accueil et l’or-ganisation des répétitions, le producteur prend en charge larecherche de coproducteurs et met en place la future tournée.Quand un spectacle, à l’affiche d’un théâtre, n’y a été ni produitni créé, on parle de spectacle accueilli.

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* Pensez à réserver

Charlier et Sourissele duo voyage dans la musique de jazz, depuis l’Afrique d’hier à l’Amérique d’aujourd’hui.Leur dernier album : Héritage

vendredi 24 avril 20h30

CENTRE CULTUREL JACQUES-TATI

*

Ben Kweller et Howard Hughes

Ben Kweller vient de New York amenant avec lui, sa pop-rock-folk bricolée. Howard Hughes sillonne des décennies de musique américaine

vendredi 1er mai20h30 LUNE DES PIRATES *

Ch’cot des îles Chés Cabotans jouent Le Chat des îles, d’après le texte de Jacques Varlet

dimanche 26 avril 15h

THÉÂTRE CHÉS CABOTANS D’AMIENS

Monsieur Jean & madame Jeanne

quand monsieur Jean (Hassan Tess), étriqué et enfermé rencontre madame Jeanne (Amélie Vignaux), explosive et anarchique

mercredi 29 avril 17h

BIBLIOTHÈQUE LE PETIT PRINCE

*

Les hommes viennent de mars, les femmes viennent de Vénus

ce spectacle, écrit par John Gray, mis en scène par Thomas Ledouarec et interprété par Paul Dewandre, décrit les comportements forcément bizarres du sexe opposé

samedi 16 mai 20h30 MÉGACITÉ *

Robert Mallet,bâtisseur de l’université

exposition de pièces d’archives en hommage à Robert Mallet, pour le 40e anniversairede la fondation de l’université

jusqu’au 11 mai CAMPUS

Logement, matière de nos villes

chronique de l’habitat collectif en Europe, de 1900 à nos jours du 5 mai au 27 juin MAISON

DE L’ARCHITECTURE

Les Nonos font leur cirque

le Styx théâtre, ce sont des artistes de tous horizons réunis pour inventer un monde délirant, contemporain, surréaliste et complètement “Nono”

du 14 au 16 mai CIRQUE JULES VERNE *

JAZZ ROCK THÉÂTRE ARTS VISUELS (EXPOSITIONS) CIRQUE

d’Arenjuez de Rodrigo puis deuxœuvres composées par Piaz-zola, Libertango et Novitango,sont au programme. Tarifs : 3, 8 et 12 €. Billeterie à Musicaa (3, rue Desprez), les 9 et 13mai.Billeterie sur place le 15 mai.03 22 80 52 50

■Pirateries électroniquesUne première à la Lune des Pirates : la Pirate Schocking

Club. La petite planète desmusiques actuelles se trans-forme en club d’un soir, etreste ouverte exceptionnelle-ment jusqu’à trois heures dumatin. Un début de soirée tonitruant avec Tungstene, etson live electro aux portes del’expérimentation. Suite avecDolby Anol, un duo de Glascowatypique. Et pour finir Huora-tron enflamme le dancefloor.Ce Finlandais dispense l’un

des meilleurs lives electro du moment… Ça promet au 17, quai Bélu, le 7mai, dès 22h.

■Des airsd’opérette

Les trente plus grands succèsd’opérettes sont réunis dansun spectacle de la compagnieTrabucco, mardi 5 mai, à 15h,à Mégacité (avenue de l’Hippo-drome). On se réjouit d’écou-ter les airs de Francis Lopez,Vincent Scotto, Jacques Offen-bach. Tarifs : 21 et 23 €.02 35 86 85 00

Théâtre

■L’art au servicede l’histoireTerres promises évoque lafuite d’une famille hors de la Palestine lors de la créationde l’état d’Israël en 1948. Dansla précipitation, ils laissentderrière eux un fils, retrouvévingt ans plus tard… Ce spec-tacle est adapté du roman deGhassan Kanafani, Retour àHaïfa. Rendez-vous au Centreculturel Jacques-Tati (rue du 8-Mai-1945), le 7 mai, à 19h30.

Et encore…

■Un salonqui a du chien365 races sont présentées àl’exposition canine internatio-nale à Mégacité, les 2 et 3 mai,de 9h à 17h30. Deux jours or-ganisés par la Société canineNord-Picardie (27, rue Roger-Salengro, à Camon).03 22 43 43 84 www.asso-scnord-picardie.fr

Musique

■Classiqueen cuivresLes Classiques de Musicca offrent une fois encore l’excep-tion avec les orchestres de cui-vres de Paris dirigé par PierreGillet et d’Amiens mené par ÉricBrisse réunis le 15mai, à 20h30,à l’église Sainte-Thérèse. LaFanfare de Strauss, Danses éli-sabéthaines de Byrd, Concerto

Allonville en fêteLe 6e festival Itinérances s’ins-talle à Allonville les 1er et 2 mai.Artistes, bénévoles et anima-teurs envahissent la place duvillage, Le Petit Théâtre d’argile,la salle des fêtes, les préaux desécoles… Depuis cinq ans, l’as-sociation Balbibus fédère lesgénérations autour de valeurssociales, éducatives et environ-nementales. Son but ? Favoriserl’accès à la culture pour tous etpartout. Théâtre, spectacles derue, goûters, marché écosoli-daire, ateliers culturels et édu-catifs… Un week-end où enfants

et adultes ne sont plus passifsdevant la scène mais acteursdes spectacles. Originalités :une randonnée “biodivertis-sante”, un labyrinthe sensorielet une nuit à observer lesétoiles. Tout au long de l’année,Balbibus, ce sont aussi des ate-liers de musique, d’écriturepour créer, s’émerveiller, com-muniquer et partager. Les 1er et2 mai, en route pour l’aventure.Participation libre la journée, de3 à 6 € la soirée. I. L.03 22 45 16 67 www.balbibus.fr

JDA Métropole • n° 521 • 22 avril 2009 • 1918 • JDA Métropole • n° 521 • 22 avril 2009

DU 22 AU 28 AVRIL Cinéma

JDA Métropole n° 521 22 avril 2009 19

Jean-Pierre Bergeon aime : : un peu - : beaucoup - : passionnément - : à la folie - : pas du tout

Ciné Gaumont Amiens 5, bd de Belfort / 08 92 69 66 96 # 181 (0,34 € la min)www.cinemasgaumont.com

17 ANS ENCORE(2009) vf

De Burr Steers avec Zac Efron, Matthew Perry

Mike O’Donnell, 37 ans, trouve sa vie ennuyante et pathétique. Le lendemain, Mike découvre qu’il a à nouveau 17 ans !

11h15 - 13h30 - 15h45 - 17h55 - 20h05 22h15

COCO AVANT CHANEL (2009)

De Anne Fontaine avec Audrey Tautou, Benoît Poelvoorde

Une visite inédite dans la vie de cette femme qui a révolutionné la mode. 11h10 - 14h30 - 16h50 - 19h15 - 21h35

CELLE QUE J’AIME (2009)

De Elie Chouraqui avec Marc Lavoine, Barbara Schulz

Un trio masculin convoite l’exclusivité d’une seule femme. Une comédie sentimentale sur fond de famille recomposée.

11h - 13h40 - 15h45 - 17h50 - 19h55 22h

OSS 117 : RIO NE RÉPOND PLUS (2009)

De Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin, Louise Monot

Hubert Bonisseur de la Bath, l’agent secret le plus classe de France, part en quête d’un microfilm.

11h15 - 13h35 - 15h45 - 17h55 - 20h05 22h15

DANS LA BRUME ÉLECTRIQUE (2009) vo

De Bertrand Tavernier avec Tommy Lee Jones, John Goodman

Sur fond de tournage en Louisiane, policier et tueur en série sont sur les traces l’un de l’autre. 10h50 - 14h15 - 16h45 - 19h30 - 21h55

PONYO SUR LA FALAISE (2008) vf Film d’animation d’Hayao Miyazaki La jeune princesse Ponyo, du royaume des poissons rouges,

rêve de devenir humaine. Par l’auteur de Totoro.10h55 - 13h40 - 15h50 - 18h00 - 20h10 - 22h15

FAST AND FURIOUS 4 (2009) vf

De Justin Lin avec Vin Diesel, Paul Walker

Deux hommes s’associent malgré leurs différends pour lutter contre un ennemi commun. 11h - 14h20 - 16h45 - 19h40 - 22h10

ERREUR DE LA BANQUE EN VOTRE FAVEUR (2009)

De Michel Munz et Gérard Bitton avec Gérard Lanvin, Jean-Pierre Darroussin

Licencié d’une banque après dix-sept ans de loyaux services, Julien Foucault prépare sa revanche. 17h45 - 20h - 22h10

LE MONDE MERVEILLEUX D’IMPY (2006) vf

Film d’animation de Reinhard Klooss et Holger Tappe

Pour son anniversaire, Impy le dinosaure reçoit un panda qui devient la coqueluche de l’île de Tikiwou. 11h05 - 13h50

SAFARI (2009) D’Olivier Baroux avec Kad Merad, Lionel Abelanski

Six touristes français embarqués pour un safari en compagnie d’un guide qui a peur des animaux. 11h15 - 14h15 - 16h30 - 19h15 - 21h30

DRAGONBALL EVOLUTION (2009) vf

De James Wong avec Justin Chatwin, Emmy Rossum

Sangoku, sa queue de singe, son bâton magique, son nuage, ses boules de cristal… Le manga culte sur grand écran.

14h

MONSTRES CONTRE ALIENS (2009) vf

Film d’animation de Rob Letterman et Conrad Vernon

Les monstres d’une prison top-secrète, Dr Cafard en tête, sont libérés pour combattre un robot. 10h50 - 13h50 - 15h50

PRÉDICTIONS (2009) vf D’Alex Proyas avec Nicolas Cage, Rose Byrne

Un statisticien découvre dans une suite de chiffres les prédictions de cataclysmes. Une course contre la montre s’engage.

11h30 - 16h15 - 19h25 - 21h55

LA PREMIÈRE ÉTOILE (2009)

De et avec Lucien Jean-Baptiste avec Anne Consigny, Firmine Richard

Un homme ne tient pas toutes ses promesses. La dernière en date est d’emmener sa famille au ski.

10h50 - 14h20 - 16h20 - 18h20 - 20h20 22h10

GRAN TORINO (2009) vf De et avec Clint Eastwood avec Bee Vang, Ahney Her

Ancien de Corée empli de préjugés, Walt vit seul. Un jeune tente de lui voler sa Ford… 15h55 - 18h20 - 21h

ADORATION (2009) vo D’Atom Egoyan avec Devon Bostick, Arsinee Khanjian

Simon, un adolescent, réinvente sa vie sur Internet. Ce qui n’est pas sans conséquences.

je 20h / ve 17h15 / sa 22h / di 17h lu 19h / ma 21h30

LES TROIS ROYAUMES (2009) vo

De John Woo avec Tony Leung Chiu Wai

Fresque à grand spectacle dans la Chine du IIIe siècle après J.-C. Film en deux parties condenséespour le public occidental.

me 21h / je 17h / ve 21h30 / sa 19h30 lu 21h / ma 17h

COUNTRY TEACHER (2008) vo

De Bohdan Sláma avec Pavel Liska, Zuzana Bydzovskcá

Un enseignant citadin décide de venir travailler dans un petit village. Cet exil intrigue les habitants.

me 18h30 / je 22h / ve 19h15 / sa 17h30 di 19h / lu 17h / ma 19h30

LE PETIT CHAT CURIEUX (2006) Film d’animation de Tsuneo Goda Cinq courts-métrages mettant en scène le chat

Kumaneko. Par le créateur de la mascotte Domokun.me, je, ve, lu et ma : 10h30 / sa 14h30 di 14h15

LA LÉGENDE DE DESPEREAUX (2009) vf

Film d’animation de Sam Fell, Robert Stevenhagen

Une reine fait la meilleure soupe du monde. Celle-ci enlevée, son royaume se languit. Paraît alors une petite souris.

me 16h30 / je 14h / ve 15h30

BRENDANET LE SECRET DE KELLS (2009)

Film d’animation de Tom Moore Au IXe siècle, Brendan est un jeune moine irlandais.Il doit protéger son abbaye des attaques vikings.

me 14h30 / je 15h30 / ve 14h / sa 16h di 15h30 / lu 14h30 / ma 14h

Ciné St-Leu 33, rue Vanmarcke / 03 22 91 61 23 www.cine-st-leu.com

Ciné Orson Welles place Léon-Gontier / 03 22 97 79 77www.maisondelaculture-amiens.com

BELLAMY (2009) De Claude Chabrol avec Gérard Depardieu, Clovis Cornillac

Pendant ses vacances, Paul Bellamy est accosté par un homme qui lui demande sa protection. La rencontre entre Depardieu et Chabrol.

me 15h - 20h30 / je 18h15 / ve 15h 20h / sa 15h - 22h / di 19h30 lu 18h15 / ma 15h - 20h30

TOKYO SONATA (2008) vo

De Kiyoshi Kurosawa avec Teruyuki Kagawa, Haruka Igawa

Failles dans une famille japonaise où tout le monde a ses secrets. Par le réalisateur de Charisma.

me 18h15 / je 15h - 20h30 ve 18h / sa 20h / di 17h / lu 15h ma 18h15

L’AVENTURE DE Mme MUIR(1947) vo

De Joseph L. Mankiewicz avec Gene Tierney, Rex Harrison

Une jeune veuve hésite entre deux hommes, dont… un fantôme. L’amour fou vu par Mankiewicz, trois ans avant Ève.

ve 22h / sa 17h30 / di 14h30 lu 20h30

Loisirs & culture

20 • JDA Métropole • n° 521 • 22 avril 2009