Je continue à survoler pour vous le magnifique livre de Marie-Paule Roc, publié aux Editions Libris.

Je dis bien "survoler" car, même si je m’en inspire fortement, je suis bien loin de vous en révéler toutes les richesses et tous les secrets, ne voulant pas gâcher le plaisir de celles et ceux d’entre vous qui se le procureraient ; à ceux-là, je promets encore bien des découvertes passionnantes !

La primevère farineuse

Un nom bien curieux pour cette fleur aux mœurs particulièrement "montagnardes" !

En fait, cette ravissante petite plante vit en touffes. L’envers de ses feuilles, le pédoncule des fleurs et le sommet de ses tiges sont recouverts d’une fine poudre blanchâtre, d’où son nom. Mais sa couleur éclatante contribue à la beauté des paysages de nos montagnes.

L’aster

La "fleur en étoile" de nos mots croisés… La parure de nos jardins d’été et d’automne…

L’aster fleurit en été sur les pelouses rases et sèches, en touffes basses couvertes de fleurs en étoile.

Elle fait partie de la grande famille des astéracées, comme les marguerites, les centaurées, les carlines et les pissenlits… !

Des fleurs très diverses dans une même famille !

Le géranium sanguin

Il existe de multiples espèces de géraniums sauvages, cantonnées dans les prairies humides ou les sous-bois.

Le géranium sanguin, lui, préfère les pentes ensoleillées, sèches et semées de cailloux.

Sa couleur pourpre lumineuse éclaire le paysage, et les jardiniers le cultivent pour ses belles touffes rondes et si colorées. Le jardinage en général, et l’horticulture en particulier ne sont souvent que l’art d’acclimater pour le commun des mortels les beautés de la création !

La Pulsatille blanche

Elles fleurissent tôt dès le printemps. Allez savoir pourquoi la pulsatille blanche fleurit aussi en jaune ou rose… Certaines se dissimulent timidement dans l’herbe, d’autres dominent fièrement les gentianes et les crocus de leurs gracieuses corolles.

Bientôt, les fleurs deviendront de gros panaches plumeux qui persisteront jusqu’en été. Les graines agglomérées, chacune pourvue d’un aigrette, seront dispersées par le vent.

La pulsatille blanche est plus petite et moins velue que sa cousine la pulsatille des Alpes.

Anémone à fleur de narcisse

Pour compliquer le tout, cette anémone à fleur de narcisse ressemble aux pulsatilles.

Mais non, c’est une anémone : ses graines ne portent pas d’aigrette.

Comment voulez-vous que le commun des mortels s’y retrouve !!!

La Pulsatille des prés

Et voici la pulsatille des prés ; il est vrai qu’elle est en couleur ! Une couleur qui varie du mauve au violet clair ou foncé. Elles sont de petite taille et particulièrement timides, laissant pendre leur corolle duveteuse vers la terre.

Une variété, appelée "anémone souris" pousse la timidité jusqu'à cacher ses fleurs sous un feuillage particulièrement fourni. Alors, si vous la découvrez, c’est que vous avez beaucoup de chance… ou beaucoup de patience !

Le lis de Saint-Bruno

Toutes les fleurs ne sont pas aussi discrètes ! Regardez la beauté du lis de Saint-Bruno ! Je me demande si ce n’est pas ce que ma mère cultivait sous le nom de "lis de Saint-joseph"

Quoi qu’il en soit, cette magnifique plante vivace à bulbe a besoin de lumière et d’un sol riche. Ses fleurs blanches et pures poussent toutes du même côté de la tige.

Lis martagonC’est sans doute la plus imposante fleur de nos montagnes. J’étais tentée de dire "la plus solennelle". Mais, bien sûr, le terme est impropre pour une fleur ! Dès fin juin, il dresse sa somptuosité, jusqu’à 600 m d’altitude, dans certaines prairies ou en sous-bois. Son bulbe pourvu d’écailles s’enfonce très profondément dans le sol à mesure qu’il grandit.

Mais sa beauté n’est pas sans contrepartie ! Il est vénéneux, et dégage une odeur désagréable qui, dit-on, donne des cauchemars à celui qui s’endort près d’un bouquet.

Gentiane jaune Vous aviez déjà remarqué

qu’elle était jaune ! Mais la précision vient peut-être du fait que ses fleurs, pourtant peu décoratives, si elles sont vues à contre-jour, dégagent une grande luminosité ; Elle a une racine énorme (de 6 à 10 kgs !) qui sert à fabriquer une eau-de-vie ou un apéritif amer ;

Il ne faut pas confondre avec le vératre blanc qui est très toxique. Les feuilles de la gentiane sont opposées sur la tige, alors que celles du vératre sont alternes.

Aconit "Casque de jupitrer" ou aconit napelTous les aconits sont très

toxiques. D’instinct, le bétail évite de les consommer. La variété la plus redoutable porte le nom évocateur d’aconit "tue-loup".

Sa grande taille, sa forme originale, sa couleur, qui varie du bleu clair au violet, font qu’elle est souvent cultivée dans nos jardins.

CampanuleFausse raiponce Extrêmement répandue dans

toutes les zones montagneuses, depuis les plaines jusqu’à l’étage alpin, cette plante présente de multiples variétés, presque toujours bleues ou violettes. Dans mon Béarn, elles agitent gaiement leurs clochettes sur chaque talus, dans chaque fourré.

Ne vous fiez pas à leur apparence fragile ! Ces fleurs résistent fort bien au froid ou à la chaleur, et tiennent tête au vent. Elles carillonnent un peu plus fort, et puis voilà…

Aquarelles extraites du beau livre de Marie-Paule Roc, qui m’a été offert par Bernadette Gossein, que je ne remercierai jamais assez.Documentation puisée dans ce même livre, textes de JackyMusique originale de Michel Carrillo : la margelle

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la PaixJacky.questel@gmail.comhttp://jackydubearn.over-blog.com