Communiqué de presse Jeudi 25 novembre 2010

Contacts presse Région Bretagne : Odile Bruley & Gaël Le Saout 02.99. 27. 13. 54

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XXIèmes Trophées du sport : La Région est fière de ses ambassadeurs sportifs Chaque année, la Région rend hommage aux femmes et aux hommes qui portent haut les couleurs bretonnes sur les podiums nationaux et internationaux. La cérémonie de remise des XXIèmes Trophées du sport est l’occasion pour le Président de Région, Jean-Yves Le Drian, de récompenser celles et ceux qui, tout au long de l’année, sont des ambassadeurs exemplaires de la Bretagne.

Ils sont 14. Quatorze champions désignés lauréats dans les six catégories de ces Trophées du Sport 2010 : la sportive, le sportif, l’espoir féminin, l’espoir masculin, l’équipe féminine et l’équipe masculine de l’année. C’est un jury composé d’élus régionaux, de représentants de la Direction régionale de la jeunesse des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS), de journalistes et de membres du Comité régional olympique et sportif (CROS) qui les a élus sportifs bretons de l'année. Jean-Yves Le Drian et Daniel Gilles, Vice président chargé des sports, sont heureux de leur remettre aujourd’hui les 6 trophées 2010 auxquels est venue s’ajouter une mention toute spéciale.

Les sportifs de l’année Sandra Lévénez. La duathlète carhaisienne, licenciée au TOC Cesson, le Triathlon Olympic Club, a décroché, pour la deuxième année consécutive, le titre de vice-championne du monde de duathlon courte distance. Arnaud Hybois. A 28 ans, le jeune kayakiste morbihannais, licencié au club nautique de Baud, vient d'accomplir un exploit en remportant deux titres de champions du monde, cet été en Pologne, en K2 et K4.

Les espoirs Anaïs Eudes. La jeune pentathlonienne trégorroise enchaîne les podiums mondiaux et européens depuis le début de l’année.

Olivier Le Gac. Alors qu’il ne fait du cyclisme que depuis trois ans, le jeune licencié du VS Plabennec est devenu champion du monde junior cet été en Italie, à 16 ans.

Les équipes Quimper Cornouaille Tennis de table féminin. Jamais une équipe féminine bretonne de tennis de table n’avait atteint ce niveau de compétition. Les pongistes quimpéroises l’ont fait en accédant à la Pro A, l’élite du Championnat de France.

Le Triathlon Olympic Cesson (hommes). Il ne manquait plus qu’eux en D1 pour que le TOC Cesson affiche quatre équipes en élite cette saison. L’équipe masculine de triathlon, en terminant championne de D2, permet au club, figure de proue du triathlon en Bretagne, de réaliser cet exploit.

La mention spéciale 2010 Le Stade brestois 29. Après 19 années d’absence à ce niveau, le club brestois renoue enfin avec la L1. Et de quelle manière, puisque pendant trois semaines, l’équipe en a même été leader avant de céder sa première place le week-end dernier à Lille.

La consécration d’une passionnée, compétitrice dans l’âme

e clin d’œil est sympathique mais surtout symbolique. Symbolique d’une carrière sportive construite avec efficacité et sur la durée. Il y a 12 ans, Sandra Lévénez était désignée lauréate des Trophées du sport breton : à

19 ans, elle avait été élue Espoir féminin 1998. Une décennie et quelques foulées plus tard, elle est donc sacrée, cette année, Sportive bretonne de l’année 2010. Une consécration.

« Toutes les secondes places n’ont pas la même saveur ». Pour la deuxième année consécutive, la Carhaisienne Sandra Lévénez a terminé sur la deuxième marche du podium mondial au mois de septembre.

Après un premier titre de vice-championne du monde en duathlon courte distance, décroché en 2009 à Concord aux Etats-Unis, la jeune licenciée du TOC Cesson (le Triathlon Olympic Club) a donc récidivé, avec la manière, il y a deux mois.

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Sandra Lévénez élue sportive de l’année 2010

Vice-championne du monde duathlon courte distance 2010 3e au Championnat de France de Cross 2010

C’était cette fois sur les routes d’Edimbourg en Ecosse. « Mon objectif, en m’alignant au départ de cette course, était bien évidemment de faire mieux que l’an passé et donc de décrocher le titre de championne du monde», explique Sandra Lévénez, « mais la course, cette fois, était bien plus dense. Cette deuxième place était plus difficile à décrocher qu’en 2009. Je suis extrêmement fière de ce que j’ai réalisé». La jeune femme, professeur d’éducation physique et sportive en Ille-et-Vilaine, a surtout démontré que son titre 2009 ne devait rien au hasard. Elle fait aujourd’hui partie des spécialistes incontournables de la spécialité.

« J’ai eu une réussite insolente » Une ascension fulgurante dans une discipline qu’elle a découverte il y a quatre ans seulement. « J’ai eu une réussite insolente, c’est vrai, puisque, dès 2007, j’étais championne de France. Ma chance a été de rapidement intégrer la logique de la discipline où il ne faut pas privilégier le vélo plus que la course, et vice-versa. Il faut faire un effort qui dure deux heures, avoir la patience nécessaire pour attendre, savoir se cacher à certains moments de la course mais aussi conserver toute sa lucidité pour savoir partir quand il le faut. C’est une discipline très tactique, où il faut trouver le juste équilibre en permanence, l’harmonie parfaite ».

Les résultats rapides ont encouragé la licenciée du TOC qui s’est tout de suite prise au jeu et a repoussé ses limites, sans pour autant renier ses premiers amours : le cross-country.

Début à Carhaix, dès 11 ans, avec le cross-country Une discipline qu’elle a découverte alors qu’elle avait tout juste 11 ans et qu’elle faisait son entrée au collège à Carhaix. « C’était un peu la spécialité de l’établissement, c’était même culturel. Les profs d’EPS étaient vraiment motivés par cette discipline. Un petit groupe de copines s’est monté et on a commencé en UNSS… ça m’a plu rapidement et j’ai pris une licence à l’amicale laïque de Carhaix-Plouguer ».

La jeune femme y est toujours licenciée pour le cross. C’est avec eux, et pour eux, qu’elle est montée cette année, une fois encore, sur le podium des Championnats de France (3e). C’était en mars à la Roche-sur-Yon… Mais déjà en 1996, alors qu’elle n’avait que 17 ans, elle décrochait une place de vice-championne de France cadette dans la discipline.

Rendez-vous à Gijon en septembre 2011 Douée certainement. Travailleuse acharnée indéniablement, Sandra Lévénez est aussi une passionnée. Le mot n’est pas galvaudé en ce qui la concerne. « C’est vrai que mon moteur, c’est la passion. L’entraînement fait partie de ma façon de vivre, j’y vais sans aucune contrainte et avec, à chaque fois, autant de plaisir ». Un moteur qui conduit celle qui se définit comme « une compétitrice dans l’âme », 15 à 20 heures par semaine sur les routes bretonnes pour s’entraîner et repousser ses limites.

Avec au bout du chemin, un objectif : décrocher ce titre de championne du monde qui lui tend les bras. Elle fera tout ce qu’il faut pour que ce vœu s’exauce en septembre prochain à Gijon, en Espagne. D’ici là, elle aura mis les bouchées doubles dans ses entraînements.

En repoussant ses limites. Toujours. Avec harmonie. En permanence.

Carte d’identité

Nom : Lévénez Prénom : Sandra Date de Naissance : 05 juillet 1979 Lieu de Naissance : Carhaix Club actuel : Triathlon Olympic Cesson

Palmarès :

2010 Vice-championne du monde de Duathlon courte distance 2010 (Edimbourg en Ecosse) 3e au Championnat de France de cross 2010 (La Roche-sur-Yon)

2009 Vice-championne du Monde de Duathlon Courte Distance 2009 (Concord, USA) 6e au Championnat d'Europe de Duathlon Courte Distance 2009 (Budapest, Hongrie) Vice-championne de France de Duathlon 2009 (Vendôme) Championne de France des clubs 2009 avec le T.O. Cesson-Sévigné Vainqueur de la Coupe de France des clubs 2009 avec le T.O.Cesson-Sévigné

2008 Vice-championne de France de duathlon Championne de France des clubs avec TOC Cesson 6e au Championnat d’Europe de duathlon courte distance (Serres en Grèce) 13e au Championnat du monde de duathlon courte distance (Rimini en Italie)

2007 Championne de France de duathlon 7e au Championnat d’Europe de duathlon courte distance (Edimbourg en Ecosse)

Sportive de l’année : les nominées

Claire Leroy Carte d’identité Née le 9 mars 1980 à Nantes Discipline : voile Match Racing féminin Club : Sport nautique de Saint-Quay-Portrieux (22) Performances sportives 2010 Championne de France en match racing Vainqueur de la Coupe du monde

Un titre national et une Coupe du monde pour la skipper costarmoricaine C'est au bord des digues du Portrieux, son terrain de jeu favori, que la skipper, chef de file de la société nautique de Saint-Quay-Portrieux, a décroché au mois d'octobre son second titre de championne de France en Match Racing. Claire Leroy a mis à profit sa parfaite connaissance du plan d'eau, associée à sa science de la navigation, pour s’emparer, à 30 ans, d’un nouveau titre national après douze manches sur lesquelles elle a régné sans partage avec ses trois coéquipières.

Mais la jeune femme a également remporté, dans la foulée, la Coupe du monde à l'issue des cinq régates auxquelles elle a participé (sur les 6 possibles) en terminant quatre fois sur le podium : 2e à Kiel et Weymouth, 3e à Miami et Hyères, et 7e à Palma.

Le palmarès de cette jeune Nantaise, qui habite au Hézo dans le Morbihan, peut faire des envieux. Double championne du monde en 2007 et 2008 (4e en 2010), elle a commencé la voile très jeune, lorsqu'elle passait ses vacances à Bugueles (22) chez ses grands-parents La suite : début de la compétition à 9 ans sur un dériveur double, puis sur 420 avant de découvrir le monde de l'habitable en participant au Trophée des lycées.

« Le Match Racing, la révélation ! » « Je n'ai découvert le Match Racing qu'en 2000 » explique la jeune femme, « et ce fut la révélation ! Comme on dit : je mords ! Dès 2001, j'ai commencé à naviguer comme tacticienne ». Ce qui l'a séduite : le jeu avec l'adversaire. « C'est un beau mélange entre les échecs, où l'anticipation sur les coups est la carte maîtresse, et la boxe, où il faut tuer son adversaire, du tac-au-tac ! Il faut pour cela maîtriser l'abc de la voile : vitesse, tactique, anticipation météo... ». Et seul l'équipage peut faire la différence. Il n'y a pas de notion de matériel, tout le monde navigue à armes égales puisque les organisateurs fournissent les bateaux et les équipages les tirent au sort à chaque jour de compétition.

Prochain objectif pour Claire : une qualification pour les JO de Londres où sa discipline fera son entrée. Accompagnée d'Elodie Bertrand (CV Arcachon), de Claire Pruvot (CR Courseulles) et de Marie Riou (Usam Brest), elle va relever le défi pour décrocher l'or olympique, un métal largement à la portée de cette championne exemplaire.

Eugénie Le Sommer

Carte d’identité Née le 18 mai 1989 Discipline : football Club : Olympique lyonnais depuis l’été (Stade briochin jusqu’en 2010) Performances sportives 2010

Trophée de meilleure joueuse de D1 féminine saison 2009-2010 Meilleure buteuse du championnat de France 26e sélection en équipe de France A

L'une des meilleures joueuses de l'Hexagone, en route pour la Coupe du monde 2011 Elle n'a que 21 ans, un palmarès long comme le bras d'un basketteur et une ambition sans limite. Après trois saisons au cours desquelles elle a été alignée comme titulaire indiscutable, le Stade briochin n'a pas réussi à conserver sa pépite. Eugénie Le Sommer a signé l'été dernier à l'Olympique lyonnais. Paris était également sur les rangs... La jeune femme, née à Grasse, est à l'image de son poste de prédilection : offensive !

Elle fait du foot depuis son plus âge, tout simplement « parce que c'est le seul sport qui m’attirait ! A deux ans, je jouais déjà avec un ballon dans le jardin alors que je n'avais jamais vu un match... Je crois que c'était inné chez moi ».

Elle saura vaincre les réticences de sa maman qui ne voit pas forcément d'un bon oeil sa fillette évoluer dans ce monde très masculin. Mais la volonté de la jeune fille fera la différence. Eugénie débutera à l'âge de 5 ans à Trélissac (Dordogne) avant d'arriver dans le pays de Lorient.

Troisième meilleure buteuse de la coupe du monde au Chili en 2007 Elle signe à l'AS Guermeur de 1998 à 2004 puis direction le FC Lorient où elle intègre pour la première fois une équipe féminine... Une telle joueuse est rapidement repérée au niveau national. Eugénie connaîtra sa première sélection en équipe de France à 15 ans. Tout s’enchaîne ensuite très rapidement : la 1ère division avec Saint-Brieuc, une coupe du monde au Chili (demi-finale) avec les moins de 20 ans... Elle finit même troisième meilleure joueuse du tournoi !

Trois mois plus tard, la jeune femme intègrera l'équipe de France A qu'elle n'a pas quittée depuis, après 26 sélections et un titre de meilleure buteuse du championnat de France en 2010. Avec ses coéquipières, elle s'est qualifiée pour la future coupe du monde qui aura lieu l’année prochaine en Allemagne.

Mais Eugénie Le Sommer voit déjà plus loin... Elle regarde de l'autre côté de la Manche... Londres plus précisément, et les JO qui s'y tiendront en 2012.

Le Trophée pour un champion exceptionnel qui rêve du graal olympique

l en fait une finalité pour sa carrière sportive : un titre olympique en kayak en 2012 au JO de Londres. Ses deux titres mondiaux décrochés brillamment cet été, en l’espace d’un week-end à Poznan, en font déjà l’un des favoris

dans sa catégorie. Arnaud Hybois est donc logiquement élu Sportif breton de l’année 2010. Le môme de Baud a fait du chemin en l’espace de deux décennies. Il n’avait que 8 ans lorsqu’il a découvert, lors d’une colonie de vacances à Quiberon, les joies du kayak de mer. Immédiatement séduit par le côté aquatique et plein air de l’activité, il s’inscrit dès la rentrée suivante au club nautique de Baud. Arnaud Hybois a aujourd’hui 28 ans et a déjà accroché trois breloques mondiales serties d’or autour de son cou.

Des résultats qui ne doivent rien, bien évidemment, au hasard. Mais à un travail acharné quelles que soient les conditions météo. Car il faut parfois se faire violence, en plein hiver,

I

Arnaud Hybois élu sportif de l’année 2010 Champion du monde de course en ligne en k4 Champion du monde de course en ligne en k2

lorsqu’il fait un froid à ne pas mettre un pied dehors. « C’est vrai que certains matins, il faut se convaincre que le jeu en vaut la chandelle » explique le Baldivien. « Heureusement que j’ai rapidement eu des résultats. On sait pourquoi on y va, même quand les conditions sont extrêmement dures ».

Porté par d’excellentes performances départementales puis régionales, le jeune homme décroche une première médaille de bronze au championnat de France en 1999. Il n’a que 17 ans. Un avant-goût du grisement qu’un titre apporte et la reconnaissance qui l’accompagne. Dès 2001, il intègre le Pôle France à Cesson.

Cinq ans plus tard, le jeune homme monte d’un étage et s’installe sur le toit du monde en devenant, en 2004, champion du monde de descente en kayak individuel. « En 2007, j’ai décidé de changer de discipline en passant à la course en ligne parce que c’est une discipline olympique. Ce qui n’est pas le cas de la descente. Et remporter un titre olympique, c’est tout de même la consécration pour un athlète de haut niveau, c’est ce qui peut justifier tous les sacrifices que l’on accepte de faire ». Un changement qui le conduit donc du Pôle France de Cesson à celui de Toulouse, spécialisé en course en ligne.

Comme un pilote qui remporterait le titre mondial en rallye et en F1 Terminé ou presque l’individuel, il faut désormais jouer collectif. « Ça n’a pas été difficile pour moi de m’adapter parce que j’ai toujours aimé m’entraîner avec les autres. En K2 ou en K4, il faut d’abord se mettre au service du bateau plutôt que de penser à soi, ça ne m’a posé aucun problème ». Les résultats en témoignent : trois ans à peine après son changement de discipline, Arnaud Hybois a déjà deux titres mondiaux dans son escarcelle.

Deux titres décrochés lors d’un week-end de folie au mois d’août à Poznan en Pologne. « Avec Sébastien Jouve, qui est à mes côtés en K2 et en K4, on espérait décrocher un titre mais deux… Je crois qu’on a vraiment été portés par la première médaille d’or ! Ça nous a donné des ailes ! » Concrètement, pour mesurer la valeur de cette performance, c'est comme si un pilote remportait le titre de champion du monde des rallyes, puis celui de F1. Du jamais vu encore.

A l’aube de ses trente ans, le licencié du Club nautique de Baud n’aspire désormais qu’à une seule chose : décrocher l’or olympique, graal de tout compétiteur hors pair. A raison de 25 heures d’entraînement par semaine, il a aménagé son emploi du temps à la SAUR où il est salarié, pour s’investir à 100% dans cet objectif olympique. Ensuite, quoi qu’il arrive, il tirera sa révérence sportive en 2012, à l’issue des Jeux de Londres. « J’ai envie d’autres challenges, dans le monde de l’entreprise cette fois ».

Carte d’identité Nom : Hybois Prénom : Arnaud Date de Naissance : 26 janvier 1982 Club actuel : Club nautique de Baud Palmarès : 2010 Champion du monde en K2, course en ligne de 200 m en kayak,

à Poznan, Pologne. Champion du monde en K4, course en ligne de 1 000 m en

kayak à quatre, à Poznan en Pologne.

2004 Champion du monde de descente.

1999 3e en descente au Championnat de France.

Sportif de l'année : les nominés

Armel Le Cléac'h Carte d’identité Né le 11 mai 1977 Discipline : voile Club : Club nautique de Saint-Pol-de-Léon Performances sportives 2010

Vainqueur de la Solitaire du Figaro

Vainqueur de la Transat AG2R-La Mondiale

2e de la Route du Rhum dans la catégorie IMOCA

Le « Chacal » confirme tout son talent Il est arrivé le 10 novembre dernier à Pointe-à-Pitre, port d’attache de cette 9e édition de la Route du Rhum. A la clé, une deuxième place dans la catégorie très disputée des IMOCA (18,28m) -remportée huit heures plus tôt par Roland Jourdain- avec son monocoque Brit Air. Armel Le Cléac’h a confirmé une fois de plus qu’il est bel et bien l’étoile montante de la nouvelle génération de coureurs océaniques français. Le «Chacal », son surnom dans le milieu, a démontré de nouveau cette année qu’il ne lâchait rien.

Son palmarès depuis dix ans le prouve. Le jeune Morlaisien vogue de succès en succès depuis 1999, date à laquelle il a choisi de devenir skipper professionnel après avoir remporté le « Challenge Espoir » qui lui permettait de se voir confier un Figaro Bénéteau, pour participer durant deux saisons à ce circuit... Une première victoire qui ponctuait déjà 13 ans de pratique en amateur.

Envie de s’aligner une seconde fois au départ du Vendée Globe en 2012 Pour Armel Le Cléac’h, la voile, c’est en effet une histoire de famille. Baigné dès son enfance dans les courants de la Baie de Morlaix, il s’est rapidement passionné pour la discipline au point de se lancer dans la compétition en Optimist dès l’âge de 9 ans. Puis tout s’enchaîne : il intègre très vite l’équipe du Finistère, se fait un nom, passe au 420 puis au Figaro.

Depuis, celui qui est désormais membre du centre d’entraînement de Port-La-Forêt et du pôle France de Course au large nourrit chaque année son palmarès de nombreuses victoires : vainqueur du Tour de France à la voile en Mumm 30 (2000), double vainqueur de la Solitaire du Figaro (2003 et 2010), double vainqueur de la Transat AG2R (2004 et 2010), vainqueur du championnat de France solitaire de course au large (2003). Sans oublier l’an dernier, sa seconde place au Vendée Globe. C’est désormais son futur objectif : s’aligner à nouveau en 2012 au départ de cette course mythique en solitaire.

Alexis Contin

Carte d’identité Né : le 19 octobre 1986 à Saint-Malo Discipline : patinage de vitesse sur glace Club : Association Bretonne des Patineurs de vitesse sur glace de Locminé (Asbre Pavig)

Performances sportives 2010 4e au JO de Vancouver sur le 10 000 m 6e au JO de Vancouver sur le 5 000 m

La révélation française des Jeux olympiques de Vancouver Il fut la révélation française des Jeux olympiques de Vancouver en février dernier. Le Malouin Alexis Contin, quintuple champion du monde de roller-skating depuis 2004, venait, de terminer au pied du podium sur le 10 000 mètres en patinage de vitesse sur glace.

Pour sa première participation à des J.O, le jeune athlète venait, à 23 ans, de montrer toute l’étendue de son talent... et de ses ambitions. Car cette 4e place était une réelle déception pour Alexis Contin qui souhaitait rapporter une médaille de ces olympiades canadiennes. Elle lui échappe de peu : de six petites secondes seulement !

C’est donc assez logiquement que le patineur malouin compte abandonner progressivement le roller, son sport de cœur pour lequel il était déjà champion du monde senior avant ses 18 ans, pour se consacrer uniquement au patinage de vitesse sur glace qu’il ne pratique que depuis cinq saisons.

Objectif : Sotchi en 2014 Le 14 novembre, Alexis Contin a pris la sixième place du 5 000 mètres (division A) de la première manche de la Coupe du monde à Heerenveen, aux Pays-Bas. Avec un chrono de 6'22"67, le Malouin se place à sept secondes de son record de France, établi à Salt Lake City en 2009 (6'15"74) et à cinq secondes du vainqueur, le Néerlandais Bob de Jong.

S’entraînant au Canada (avec Alain Nègre, l’entraîneur de l’équipe de France de roller) et aux Pays-Bas (avec une équipe professionnelle néerlandaise), il avait prévenu qu’il ne fallait pas attendre de sa part de chronos retentissant en début de saison car il manque encore de repères.

Il devrait être au pic de sa forme en février prochain pour les Championnats du monde toutes distances qui se tiendront à Calgary. Mais il voit plus loin... « Février, c’est aussi la période à laquelle se déroulent généralement les Jeux olympiques... Car mon but, ce sont les JO de Sotchi (en Russie) en 2014. Je veux aller là-bas pour viser des médailles ». Et gagner ainsi la première médaille française dans cette discipline.

A 21 ans, de la graine de championne lle n’a que 21 ans mais son palmarès laisse déjà augurer à Anaïs Eudes, l’une des spécialistes françaises du pentathlon moderne, un avenir prometteur. Celle qui se surpasse lors des grands rendez-vous, rêve

désormais d’or olympique… De la graine de championne.

Dans la famille Eudes, je demande le sportif… Concrètement, tout le monde pourrait lever la main. Le père, le frère, la fille… Tous adeptes du pentathlon moderne. Mais c’est la petite qui truste les podiums depuis qu’elle a imité son frère, son aîné de deux printemps, qui venait de se lancer dans cette discipline, il y a déjà onze ans…

Le papa a donc créé un club, il y a trois ans, à Perros-Guirec (22) : le Trégor Pentathlon Moderne. « J’ai commencé le pentathlon à l’âge de 10 ans » raconte Anaïs, « je faisais déjà beaucoup de sport avant : de la gym et de la natation depuis les bébés nageurs ! Le sport a toujours été présent dans ma vie depuis ». En se lançant dans le pentathlon, la fillette ajoute

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Anaïs Eudes élue espoir féminin de l’année

3e en individuel au championnat d’Europe de pentathlon moderne au Portugal

3e par équipe au championnat d’Europe au Portugal è

plusieurs cordes à son arc : l’escrime, l’équitation, le tir au pistolet et le cross-country. A noter qu’aujourd’hui, ces deux dernières disciplines sont regroupées au sein du combiné. Anaïs fut d’ailleurs l’une des pionnières en étant championne du monde en 2005.

Très entourée par sa famille, la jeune fille a rapidement gravi les échelons pour monter sur les podiums nationaux, européens et mondiaux. Ce qui continue de surprendre certains observateurs car, elle le reconnaît volontiers, « les entraînements, ce n’est vraiment pas mon truc. Je suis l’exemple type de la compétitrice. Je fais des choses lors des grands rendez-vous que je n’arrive pas à faire à l’entraînement. On peut dire que j’ai des capacités mais je les exploite peu hors de la compétition ! »

C’est d’ailleurs ce qui l’a séduite dans ce sport : « tout se joue uniquement le jour de la compétition car ça peut par exemple dépendre du cheval que l’on tire au sort… C’est vraiment la meilleure le jour de la compétition qui gagne ; il y a vraiment une grande part de chance. Ce qui me va car il n’y a pas de discipline, sur les cinq, dans laquelle j’excelle vraiment… »

Elle a cependant décidé de mettre les bouchées doubles à l’entraînement en prévision des championnats européens qui vont se tenir l’été prochain. « Je viens de passer senior. Il faut que je sois dans les huit meilleures européennes si je veux me qualifier pour les JO de 2012 ». Une année très spéciale puisque Anaïs envisage même de prendre une année sabbatique. « Je prépare actuellement une licence professionnelle de management à Paris Dauphine parce que ce n’est pas le pentathlon qui fera mon avenir d’une part mais aussi parce que le sport ne suffit pas à nourrir mon esprit. J’ai besoin de cet équilibre. Mais pour bien préparer les JO, je vais faire une parenthèse avant de commencer mon master. Histoire de me donner toutes les chances dans chaque domaine ». Les entraînements à l’INSEP vont donc se multiplier pour la jeune sociétaire du Pôle France qui profite souvent d’un week-end de repos pour venir se ressourcer sur la côte nord bretonne. « Je rentre dès que je peux, j’en ai besoin pour recharger mes batteries… Et je ne me lasse pas de ces escapades bretonnes. Elles font aussi partie de mon bien-être et sont indissociables de tout le reste ! »

Carte d’identité Nom : Eudes Prénom : Anaïs Date de Naissance : 28 septembre 1989 Club actuel : Trégor Pentathlon moderne Palmarès : 2010 3e en individuel au Championnat d’Europe

3e par équipe au Championnat d'Europe au Portugal. 3e par équipe au Championnat du Monde junior en Hongrie 1er par équipe au Championnat du Monde senior en Chine

2009 1ère au Circuit junior Aix en Provence 1ere au Circuit Junior Noyon

2008 2e au championnat de France Junior 1er au championnat d’Europe en relais 3e au championnat d’Europe par Equipe

2007 3e au Championnat d’Europe « Lituanie » 3e au Championnat du Monde (Ancienne formule) « Afrique du sud » Championne de France cadette Championne du Monde cadette (combiné nouvelle formule) à

Espoir féminin de l’année : les nominées Griedge M'Bock Bothy Nka Carte d’identité Née le 26 février 1995 Discipline : Football féminin Club : Stade briochin Performances sportives 2010 Sélections en Equipe de France : deux matchs amicaux et les championnats d’Europe 1er du championnat de DH et montée en DH élite avec l’AS Brestoise Demi-finale de la Coupe nationale avec l’équipe de Bretagne

Le grand espoir du football féminin breton

Elle était toute la fierté de son club, l’AS Brestoise. La saison dernière, à 15 ans, Griedge M’Bock a fait monter son équipe… de garçons de DH en DH élite. Malheureusement, toutes les plus belles histoires ont toujours une fin… Pour la stoppeuse de l’ASB, elle fut contrainte. En effet, atteinte par la limite d’âge pour jouer dans une équipe masculine, elle a du rejoindre l’équipe féminine du Stade briochin à l’inter-saison, non sans beaucoup d’émotion.

Emotion pour ses coéquipiers qui perdaient là celle qui fut un stoppeur infranchissable pendant toute la saison. Emotion aussi pour la fille de Pontanézen qui quitte un club dans lequel elle a appris ses gammes pendant quatre années et qui a fait d’elle la meilleure joueuse bretonne actuelle et l’une des meilleures au niveau national.

L’équipe de France n’est pas passée à côté de cette jeune pousse pleine d’avenir. Elle a déjà été sélectionnée aux championnats d’Europe et rêve désormais de l’Equipe de France A… « Mais je veux aussi poursuivre mes études le plus loin possible », explique la jeune lycéenne qui n’oublie pas de se constituer un solide bagage pour envisager sereinement une carrière professionnelle après le football.

Sa devise : « Quand on veut, on peut ! » Mais elle n’en est pas encore là ! « Elle vit sa passion à 200% », explique sa maman qui jongle tous les week-ends entre les matchs de sa fille et ceux de ses deux garçons, le grand, Erwann, et le petit, Hienga. « C’est auprès de mon grand frère que j’ai commencé le foot », explique Griedge. Le grand frère est d’ailleurs toujours à l’ASB. « J’ai voulu suivre son exemple, c’est pour ça que j’ai commencé dans le club de mon quartier à l’âge de six ans, le SC Ponta, où j’ai joué cinq ans avant de partir à l’ASB où Erwann jouait déjà. C’est de jouer avec des garçons, contre des garçons, qui m’a fait progresser… et me donne envie d’aller encore plus loin aujourd’hui ».

La devise de la jeune femme : « Quand on veut, on peut ». Un adage qu’elle met en application quotidiennement en alliant, avec intelligence, sport de haut niveau et études.

Margaux Rocuet

Carte d’identité Né le 3 mai 1993 Discipline : Equitation, saut d’obstacles Club : Ecurie de Péhou Performances sportives 2010 Médaille d’or au Championnat de France de saut d’obstacles des jeunes cavaliers à Fontainebleau Médaille d’or au Championnat de Bretagne de saut d’obstacles niveau pro à Dinard 6e au Championnat de France de saut d’obstacles niveau pro des Cavalières à Fontainebleau

La jeune cavalière bretonne multi-médaillée se fait un prénom

Fille de Bruno Rocuet, le cavalier de Saint-Hélen (près de Dinan), abonné au haut niveau, Margaux s’est construit un rêve dès son plus jeune âge, après avoir vu le film l’Etalon noir.

« J’ai ensuite rêvé de monter un magnifique et gentil cheval noir » raconte-t-elle sur son blog. Et son rêve est devenu réalité… La jeune cavalière, « passionnée de chevaux depuis toujours » et membre de l’équipe de France junior de jumping, a en effet aujourd’hui rencontré SON étalon noir. Il s’appelle Jaguar Mail et a participé aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008 (il a terminé à la 6e place).

C’est son propriétaire, Bernard Le Courtois, ami des parents de la jeune fille, qui a proposé de confier ce bel étalon brun à Margaux pour les compétitions juniors.

La première compétition de ce nouveau duo avait lieu en juin dernier. Première compétition, premières sensations : « j'ai adoré son envie d'aller sur les barres », raconte la jeune cavalière. C'est un cheval généreux, actif et surtout adorable. Quelques petits réglages sont encore à faire, mais je pense que de belles expériences s'annoncent ».

Un beau présage, en effet, puisque Margaux remportait un mois plus tard le titre de championne de France dans la catégorie jeune cavalier. « L'osmose entre nous était parfaite, l'harmonie était donc là », explique la jeune fille après deux sans-faute magistraux. Suivi par un premier titre régional pour Margaux au Championnat de Bretagne pro et amateur de Dinard le 13 août dernier.

Margaux était le 12 novembre dernier 31e au classement FFE Pro.

Olivier Le Gac élu espoir masculin de l’année 2010

Champion du monde junior de course sur route Champion de France sur piste en poursuite par équipe junior

La révélation 2010 du cyclisme tricolore e fut l’exploit de l’été. Il était signé par un tout jeune homme du Nord-Finistère. Dans la torpeur italienne du mois d’août, le Plourinois Olivier Le Gac était sacré champion du monde de course sur route junior. Il

n’avait pas encore 17 ans.

Submergé par l’émotion. C’est ainsi qu’Olivier Le Gac est monté sur le podium d’Offida en Italie, le 8 août dernier. Une gueule d’enfant qui fond en larmes avant de revêtir le maillot mythique des plus grands champions : le maillot arc-en-ciel.

« Je n’ai pas compris que j’avais gagné en passant la ligne d’arrivée. C’est seulement quand j’ai vu tout le monde autour de moi à l’aéroport de Guipavas lorsque je suis rentré que j’ai vraiment saisi ce qui venait de se passer », raconte le jeune licencié du VS Plabennec.

C

Il a commencé le vélo il y a seulement trois ans On peut ici parler d’exploit, sans que le mot soit galvaudé. Précision : Olivier Le Gac fait du vélo depuis trois ans seulement. Et encore, il a longuement hésité entre la petite reine et le foot et pris sa décision il y a une toute petite année uniquement… Choix judicieux donc.

« A la maison, tout le monde fait du vélo, mon père et mes deux frères. Moi, j’en faisais seulement un petit peu à l’intersaison de foot, mais comme ça ne parlait que de ça à la maison, je me suis dit qu’il valait mieux que je choisisse le vélo ! ». Les premiers résultats ont tout de suite été excellents. « J’ai fait ma première course sur route avec l’équipe de France en juillet dernier. Celle des Championnats du monde était seulement la troisième. Je n’avais eu aucun résultat au niveau national. A aucun moment, je n’ai imaginé que je pouvais remporter une médaille. Encore moins l’or ! »

Les secrets de la réussite de ce jeune lycéen de Terminale S ? Des entraînements poussés, du sérieux et de la motivation. Les trois qualités d’un jeune homme qui aimerait un jour passer coureur professionnel.

L’an prochain, Olivier Le Gac sera Junior 2. Son objectif : conserver son titre de champion du monde.

Carte d’identité Nom : Le Gac Prénom : Olivier Date de Naissance : 27 août 1993 Club actuel : VS Plabennec Palmarès : 2010 Champion du monde junior de course sur route.

Vainqueur du Grand Prix du Général Patton Junior (Coupe des Nations) au Luxembourg

Vainqueur du Challenge national junior Champion de France de poursuite par équipe sur piste

2009 2e de la Coupe de France cadet

Meilleur espoir masculin : les nominés

Raphaël Petit Minuesa Carte d’identité Né en 1993 Discipline : Tir à l’arc Club : Les Archers de Quéven Performances sportives 2010 Champion du monde junior de tir à l’arc (catégorie arc nu) Troisième au Championnat du monde par équipe

A 17 ans, l’archer quévenois est monté sur le toit du monde

Déjà grand avec un titre de Champion d’Europe en 2009, Petit Minuesa est devenu immense en juillet à Budapest. En Hongrie , le sociétaire des Archers de Quéven (56) a décroché le tir de champion du monde de tir à l’arc chez les juniors à l’issue d’une compétition au suspense insoutenable. Insoutenable, car c’est lors de son ultime essai que le Morbihannais s’est adjugé le titre mondial.

Pourtant, la partie était bien mal engagée avec une première flèche signée d’un zéro pointé. Mais grâce à un mental exceptionnel, le jeune homme a su reprendre la compétition à son compte. Cette graine de champion plantée depuis 8 ans sur le sol quévenois, après avoir commencé sa carrière à Brest, est sur une courbe ascendante, non pas fulgurante, mais construite avec persévérance. Doté d’un talent brut, il sait l’utiliser depuis déjà longtemps, puisqu’à 12 ans déjà, il remportait le critérium national en arc nu… Le jeune homme, fort de sa victoire, est également devenu quelqu’un de très prisé sur Facebook avec plus de 300 nouveaux amis dans les jours qui ont suivi sa victoire.

Julian Emonet (hand ball) Carte d’identité Né en 1993 Discipline : handball Club : US Dunkerque (OC Cesson jusqu’en 2010) Performances sportives 2010 Qualifié en équipe de France jeunes 3e au Championnat méditerranéen, nominé dans l’équipe type de la compétition Champion de France des moins de 18 ans, meilleur buteur Médaillé de bronze aux JO Jeunes à Singapour

Julian Emonet, jeune pousse du handball mondial

A bientôt 18 ans, il se rêve handballeur professionnel. Un rêve à sa portée puisque Julian Emonet fait actuellement partie des graines de champion tricolores. Sélectionné en équipe de France depuis déjà deux ans, membre du pôle espoir handball, l’ancien licencié de l’OC Cesson, désormais joueur à Dunkerque, ne cesse d’y briller. Les statistiques de l’année parlent d’elles-mêmes : meilleur ailier au Championnat méditerranéen, nominé dans l’équipe type de la compétition, meilleur buteur du Championnat de France des moins de 18 ans, meilleur buteur d’un tournoi en Pologne…

« Toujours se dépasser » Le jeune homme, arrivé à Cesson à l’âge de 2 ans, a commencé le handball au collège en le pratiquant en UNSS après avoir fait de l’aviron avec son père à la Plaine de Baud, puis du multisports à l’école et de l’athlétisme… Un sportif accompli qui a choisi le hand car « c’est un sport rapide et spectaculaire avec une bonne ambiance collective ». Sa devise : « toujours se dépasser ».

Quimper Cornouaille Tennis de table élue équipe féminine de 2010

2e du Championnat de France de Pro B Accession en Pro A, dans le championnat Elite

Historique : des Bretonnes accèdent en Pro A ! ’est la première fois qu’une équipe de pongistes féminines accède au plus haut niveau français du tennis de table : la Pro A. Les Quimpéroises de Quimper Cornouaille Tennis de Table l’ont fait. Une accession dans l’élite

qui leur vaut d’être élues Meilleure équipe féminine de l’année 2010 et d’être labellisées par l’Etat et la Région « Centre d’entraînement et de formation des clubs phares de Bretagne » (CEFC). Deux belles récompenses à la hauteur de l’exploit accompli.

Elles ont décroché leur accession lors du dernier match. La salle de sports d’Ergué-Armel était pleine comme un œuf ce soir-là. Les filles de Quimper Cornouaille affrontaient Beaufou (85) qui était déjà reléguée, pour une 2e place synonyme de Pro A…

« En début de saison, l’objectif était de terminer dans les trois premières places », raconte Emmanuel Palud, l’entraîneur de l’équipe. « Mais nous avons fait une première entame de championnat très laborieuse puisque nous étions 7e à Noël. J’ai donc poussé un coup de gueule et l’on a remonté la pente pour terminer sur la seconde marche du podium ! »

C

Cette soirée de la montée, il s’en souvient encore. « Il y avait beaucoup de soulagement mais aussi énormément d’émotion. C’était un beau sentiment d’avoir finalisé quelque chose avec un collectif constitué d’une équipe mais aussi d’un public, d’avoir donné le sourire à tous ceux qui nous soutiennent depuis le début. Et moi, je me suis dit que le travail avait été bien fait si l’on en arrivait là ».

« Ne pas oublier la formation pour garder les meilleures joueuses bretonnes » Un travail de longue haleine puisqu’une joueuse comme Emmanuelle Lennon, qui a aujourd’hui 23 ans, a commencé à s’entraîner sous la houlette d’Emmanuel Palud quand elle était en classe de 4e. « Il y a une équipe phare mais il y aussi 270 autres licenciés derrière. Les filles sont aujourd’hui une vitrine mais il ne faut pas oublier la formation ». Une analyse que le club a déjà faite depuis longtemps.

« Nous avons un centre de formation depuis trois ans, explique Chantal Pacome, la présidente du club, car on constatait que nos meilleures joueuses bretonnes avaient tendance à partir vers d’autres régions pour progresser. Nous avons donc lancé cette idée de leur offrir des conditions d’entraînement optimales pour les conserver. Et ça marche. Nous en avons six chaque année, elles ont entre 13 et 17 ans, et elles restent ensuite jouer chez nous. C’est l’objectif pour rester dans l’élite ».

Cette philosophie qui a fait ses preuves, a été récompensée cette année par la Région et l’Etat, qui ont labellisé le Quimper Cornouaille Centre d’entraînement et de formation des clubs phares de Bretagne.

Débuts difficiles en Pro A L’équipe, constituée cette saison d’Emmanuelle Lennon, Anne-Sophie Gourin, de la Chinoise Ziqi Li et de la Slovène Biliana Todorovitch, découvre les affrontements sans pitié de l’élite. Le début du championnat s’avère particulièrement difficile avec trois défaites et un match nul.

« Les filles doivent se surpasser à chaque match. C’est très dur mais l’envie est là. L’objectif de la saison, c’est le maintien. Nous en avons les moyens physiques » souligne l’entraîneur. Ce que confirme la présidente pour qui « le club doit aussi profiter de cette place dans le championnat Elite pour développer notre notoriété et attirer davantage de partenaires. Mais avec la Pro A, on les voit qui arrivent. C’est vraiment encourageant. »

La reconnaissance régionale avec le Trophée des sports 2010 Il faudra encore attendre un peu pour atteindre comme Hennebont, leur homologue masculin évoluant en Pro A, la Coupe d’Europe, mais l’idée est dans toutes les têtes. « Nous construisons avec patience cette équipe et ce club. Nous attendrons le temps qu’il faut ! »

Décrocher le Trophée de meilleure équipe féminine bretonne serait aussi une belle récompense pour Emmanuel Palud, qui disait il y a quelques jours : « Ça fait douze ans que je suis au club, on vit tous les jours des moments intenses. Recevoir ce trophée, ce serait une belle reconnaissance régionale du travail accompli… » La reconnaissance est maintenant officielle.

L’équipe de la montée : Ziqi LI, Anne-Sophie GOURIN, Emmanuelle et Charlotte LENNON, Andréa QUELEN. Entraîneur : Emmanuel PALUD

Equipe féminine de l’année : les nominées

L’Université de Rennes 1, l'équipe de basket féminine

Performance sportive 2010 Equipe championne de France universitaire 2010

Les filles de la fac décrochent un deuxième titre national consécutif

Elles ont remis ça ! Après un titre de Championnes de France universitaires conquis en 2009 à Amiens, les filles de l’équipe de basket de l’Université de Rennes 1 ont doublé la mise cette année à Bercy, à l’issue d’une excellente saison. Premières à l’issue de la première phase de l’inter-région où elles affrontaient Brest et Caen, les Rennaises ont assommé le STAPS de l’Université d’Orsay en 8e de finale (102 à 78), avant de battre la rugueuse équipe de l’Université de Strasbourg en quart de finale (77 à 66).

Et la consécration : les phases finales dans l’antre mythique du Palais omnisport de Paris Bercy. Après avoir liquéfié l’équipe de Toulouse Le Mirail en demi-finale, 88 à 50, les filles coachées par Patrice Scléar ont été au bout de leur rêve ; elles ont battu l’équipe d’Aix, complète dans tous les compartiments du jeu et à l’aise à 3 points.

L’entraîneur savourait sa joie « d’avoir eu la chance de coacher un groupe de joueuses disponibles et intelligentes qui se sont mises au service du collectif pour décrocher ce titre. Au-delà de l’aventure sportive, c’était un formidable moment d’échange et de convivialité ».

L’équipe championne de France universitaire : Marie LEFAIT (IUT - Aurore de Vitré), Anaïs EVEILLARD (sciences éco – Vezin Le Coquet), Clémentine SAMSON (sciences éco – Avenir de Rennes), Estelle PAYOUX (IUT – CO Pacé), Karine AKA (sciences éco – Illet BC), Marine LEZORAY (sciences éco - Illet BC), Camille JUS (médecine –Trégueux BC ), Clémentine COLIN (sciences éco – Vezin Le Coquet), Wilka MONTOUT (sciences éco – Avenir de Rennes), Maud MEDENOU (IUT - Avenir de Rennes), Lorraine LOKOKA (IUT – Avenir de Rennes).

Entraîneur : Patrice SCLEAR.

Le Cercle Paul Bert Rennes en sports acrobatiques

Performances sportives 2010 16 médailles au Championnat de France : 4 or, 7 argent et 5 bronze.

Un bilan au-delà de toutes les espérances pour les Rennaises

C’est à Issy-Les-Moulineaux que se tenaient les Championnats de France de trampoline, tumbling et gymnastique. Le Cercle Paul Bert de Rennes, fort d’une délégation de 49 athlètes, a raflé 16 médailles : un bilan au-delà de toutes les espérances pour l’encadrement du club.

En trampoline, le cercle rennais connaît un nouveau souffle avec l’arrivée d’une très jeune et talentueuse équipe qui se place dans quatre finales. La chef de file et internationale Marine Jubert, médaillée aux derniers Championnats d’Europe, achève, avec une médaille d’argent, une saison remarquable.

En tumbling, Jessica Courrèges-Clecq a décroché une magnifique seconde place à Gand, en Coupe du monde en individuel.

En gymnastique acrobatique, le duo espoir Lucile Patin/Laurine Pigeon conclut de très belle manière une saison régulière, en montant sur la 2e marche du podium national. Le trio élite rennais Charlotte Deneuville/Manon Jouet/Océane Kerreneur a réalisé le match parfait et créé la surprise en emportant le bronze. Enfin, en duo féminin, les spectacteurs retenaient leur souffle tant la concourrence était forte. Les Rennaises Alice Le Guennec et Mathilde Deneuville, avec beaucoup de panache et un mental très fort, ont tenu le coup et remportent pour la troisième fois le titre national.

Les filles nominées : En tumbling : Jessica COURREGES-CLERCQ (senior féminin ). En gymnastique acrobatique : Laurine PIGEON et Lucile PATIN (espoir duo féminin), Charlotte DENEUVILLE, Manon JOUET et Océane KERRENEUR (Elite – trio féminin), Mathilde DENEUVILLE et Alice LE GUENNEC (duo féminin). En trampoline : Marine JUBERT (senior féminin).

Entraîneur : Sandrine BOUVET.

TOC Cesson: un grand chelem unique en France u jamais vu ! Le Triathlon Olympic Club de Cesson a vécu un début de saison historique avec des représentants dans les quatre championnats d’élite des disciplines enchaînées1. Le résultat étincelant d'une politique

de formation efficace.

Elle avait échoué à deux reprises au pied du podium. Mais pas cette fois. L'équipe masculine du TOC Cesson est enfin allée au bout de l'objectif annoncé en début de saison : décrocher son ticket pour la Division 1. Cerise sur le gâteau, cet accessit s'accompagne d'un titre de champion de France D2....

Les triathlètes rejoignent ainsi, au plus haut niveau français, leurs homologues féminines cessonaises, ainsi que les deux équipes de duathlètes locales.

1 Au triathlon (natation, cyclisme et course à pied) et au duathlon (course à pied, cyclisme, course à pied)

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Le Triathlon Olympic Club Cesson élu équipe masculine de 2010

Champion de France de D2 Accession en D1

Des purs produits de la formation cessonnaise Un grand chelem tout simplement exceptionnel qui ne doit rien au hasard mais plutôt à un projet de club pensé et réfléchi depuis déjà sept ans par son président, Raphaël Menou, et basé sur la formation des jeunes. La preuve, s'il en faut une : les six triathlètes qui accèdent cette année en première division sont de purs produits de la formation cessonnaise. Encadrés par Laurent Suppi et Nicolas Martin, Yvan Jarrige, Pierre Guilloux, Antoine Le Soz, Rodolphe Boutier et Nick Beer ont 23 ans de moyenne d'âge.

L'accent mis sur les entraînements L'objectif de cette politique offensive de formation : devenir la figure de proue du triathlon dans le Grand Ouest et particulièrement en Bretagne où il y a une vraie culture de course à pied et de cyclisme. L'encadrement du club a donc pensé ses saisons avec justesse : « en triathlon, il y a deux périodes bien distinctes », explique Raphaël Menou. « Une période d'entraînement d'octobre à mars et une de compétition à partir d'avril. Il nous est apparu qu'il fallait privilégier la qualité des entraînements parce qu'ils conditionnent la suite ».

Les résultats ne se sont pas faits attendre puisque l'équipe féminine de triathlon a montré la voie il y a déjà six ans en accédant à la D1. Une vitrine incroyable pour le club qui voit son nombre de licenciés passer de 70 à 190 aujourd'hui. « Nous ne pouvons aller au-delà à cause des créneaux de disponibilité de la piscine. »

Depuis, les deux équipes de duathlon, hommes et femmes, sont aussi montées en D1. A noter, au passage, que les filles ont notamment décroché trois titres.

Coopter des athlètes étrangers Désormais, c'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour le club. « Réussir à se maintenir dans l'élite. Le plus difficile reste à faire ». Avec ses 200 000 € de budget, le TOC n'aura pas les moyens de se payer des mercenaires pour venir compléter ses effectifs. La politique maison reste donc un fondamental : accueillir de nouveaux pratiquants et les former pour les amener au plus haut niveau. Même si pour se maintenir dans l'élite française où s'alignent les meilleurs athlètes mondiaux, il va falloir s'accrocher et recruter quelques étrangers. Nick Beer, seul étranger de l'équipe, a ainsi été mis à contribution pour faire jouer ses relations et inciter certaines d'entre elles à venir faire leurs gammes au TOC.

Décrocher le label CEFC Le club ne veut pas néanmoins se couper de sa base et continue son travail de terrain et de proximité. Une section sportive scolaire a ainsi vu le jour l'an dernier, sous l'égide du comité départemental, au lycée Sévigné et un CLE, club labellisé d'entraînement, a également été mis en place avec le concours de la Région afin d'éviter l'exode des jeunes Bretons. Dernier objectif en date désormais pour le TOC Cesson : décrocher le label CEFC, centre d'entraînement et de formation des clubs phares, décerné par la Région et l'Etat.

L’équipe de la montée :

Yann JARRIGE, Pierre GUILLOUX, Antoine LE SOZ, Rodolphe BOUTIER, Nick BEER.

Entraîneurs : Laurent SUPPI et Nicolas MARTIN.

Equipe masculine de l’année : les nominées

Armor parachutisme (freestyle)

Carte d'identité Sébastien Chambet (1978) et Yohan Aby (1985), équipe Akrostyle Perros Discipline : parachutisme, freestyle Club : Armor parachutisme (22)

Performances sportives 2010 Champions du monde Champions de France Vainqueurs de la Coupe de France

Deux étoiles en harmonie dans le ciel, issues du Pôle espoir de Vannes Ils sont deux, Sébastien Chambet et Yohan Aby. Ce dernier, gymnaste de formation puisqu'il a pratiqué pendant 17 ans dont 10 en sport études, avait une solide expérience en trampoline et gym acrobatique. Et puis un jour, il a découvert « la chute » et l'air... « J'ai réussi à y retranscrire ce que je savais faire en gymnastique. Il ne me manquait qu'un vidéoman performant pour prétendre au titre mondial... ».

Et il l'a trouvé avec Sébastien Chambet. Celui-ci était entré au collectif espoir en tant que performer freefly en 2004. Yohan en tant que performer freestyle en 2005. Leurs équipes respectives se sont arrêtées et c'est en 2008 que les deux hommes se sont trouvés et ont constitué leur équipe actuelle, Akrostyle, Sébastien passant derrière la caméra.

Et le duo a fonctionné. Les raisons ? « J'avais plusieurs années d'expérience en parachutisme, explique Sébastien, et Yoan en gym et trampoline. Nos savoir-faire se sont réunis à la perfection pour créer une chorégraphie aérienne technique et rythmée ».

Les deux champions ont désormais à leur actif plus de 1 000 sauts d'entraînement. Leurs objectifs : « gagner le Championnat d'Europe et la Coupe du monde 2001 et rester champion du monde en 2012 ». Pour cela, ils ont une devise qui fait mouche : « Full, full, double full... A la cool, ça défoule ! » Le secret d'une réussite...

Tennis club de Quimperlé

Performance sportive 2010 Accession à la 1ère division nationale

Après la montée, ils brillent déjà au plus haut niveau

C'est sans doute inespéré. Mais alors que leur équipe vient tout juste de monter en 1ère division nationale, les joueurs du TC Quimperlé ont déjà réalisé deux exploits depuis le début de saison, mais pas trois. Après un nul face à la Villa Primrose suivie d'une victoire fabuleuse et inespérée à Metz, les Quimperlois ont malheureusement chuté le week-end dernier à Paris face au Team Lagardère où jouent quelques habitués du circuit ATP.

Des joueurs formés au club Malgré cette première défaite, les joueurs finistériens ont fait un pas gigantesque vers le maintien, ce qui, on le sait, pour un promu, est toujours un pari difficile.

Les raisons de cet excellent début de saison ? « Sans doute le fait que, dans cette équipe, trois joueurs ont débuté le tennis à Quimperlé », souligne le président Philippe Brézac. « Les frères Brézac et Vincent Stouff y ont été formés et ont donc participé aux montées successives de l'équipe jusqu'à la première division ». Ils ont pu y arriver grâce au désistement du Patton Rennes, ce qui fait de Quimperlé le plus petit club à ce niveau en France.

Petits moyens, gros talents « Cette accession, c'est l'aboutissement d'un projet sportif de plus de vingt ans », souligne Philippe Brézac. S'il y a une leçon à retenir de notre extraordinaire aventure, c'est bien qu'avec de petits moyens et un peu de talent quand même, on peut faire de grandes choses. Le parcours du club en fournit un bel exemple » Composition de l'équipe : Charles Antoine Brézac, n°28 français, 270e ATP ; Vincent Stouff, -30, 1ère série en double, 1 200 ATP ; Ivan Cérovic (Croatie), depuis 3 ans à Quimperlé, -30, ATP ; Eric Counil, -15 ; Jean-Baptiste Dupuy, -4/6 ; Eloi Brezac, 0.

Mention spéciale Stade brestois 29 : 19 ans d'attente avant de retrouver le goût savoureux de la L1

Presque deux décennies de « purgatoire ». Et puis le bonheur retrouvé. Celui de fouler à nouveau les pelouses du plus haut niveau du championnat de France. On l'appelait D1 en 1990. On l'appelle L1 désormais. Les lettres changent, la saveur reste. Le Stade brestois 29, que l'on appelait autrefois Brest Armorique, a retrouvé l'élite du football français pour le plus grand bonheur de toute une ville.

Curieusement, c'est à l'aube de son 60e anniversaire que le club retrouve sa jeunesse et renoue ainsi avec son passé. Un passé qui l'a conduit à flirter avec les plus grands clubs français dix années durant, la première accession en D1 ayant eu lieu en 1979.

Le mythique, on peut l'appeler ainsi, Stade Francis Le Blé résonne donc à nouveau des cris de supporters fiers comme jamais de dire aux équipes visiteuses : « Ici, c'est Brest ». Un slogan devenu quasiment une exhortation populaire. Et ça marche !

Le promu a bien montré à ses adversaires qu'il n'entendait pas jouer les mal classés et a séjourné en tête du championnat pendant trois semaines avant de perdre sa place de leader le week-end dernier face à Rennes.

La Région Bretagne et le sport de haut niveau Dans le cadre de sa politique sportive, la Région accompagne la filière du haut niveau, elle y consacre 650 000 € par an. Présent auprès des athlètes dans la recherche de performance, le Conseil régional veille aussi à la protection de leur santé et à la préparation de leur future insertion professionnelle.

Une aide aux compétitions et événements sportifs majeurs organisés en Bretagne Le Conseil régional contribue à l’accueil et à l’organisation d’événements sportifs sur le territoire breton. Il est le partenaire privilégié des compétitions sportives de niveau national et international : championnats fédéraux, tournois, trophées, meetings… inscrites aux calendriers des fédérations sportives. Les aides sont élargies aux événements majeurs d’une discipline, s’il n’existe pas cette année-là, de compétitions nationales ou internationales dans le sport concerné, et aux événements permettant un rassemblement populaire exceptionnel.

Des aides aux structures La Région favorise activement le sport de haut niveau en participant au fonctionnement des structures qui en permettent l’accès. Son aide se concentre sur les pôles espoirs, le réseau des centres régionaux d’entraînement de voile et les centres d’entraînement et de formation des clubs phares de Bretagne (CEFC).

Onze clubs labellisés CEFC Avec le label "Centre d’entraînement et de formation des clubs phares" (CEFC), la Région Bretagne et la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la Cohésion sociale (DRJSCS) souhaitent apporter un signe de reconnaissance aux centres de formation de qualité et garantir ainsi les prestations offertes aux jeunes sportifs et futurs champions bretons dans les clubs majeurs de Bretagne. Cette année, les 10 clubs labellisés l’an dernier ont conservé leur titre et un onzième les a rejoints :

• L’Avenir de Rennes (basket-ball féminin)

• l’UJAP Quimper (basket-ball masculin)

• l’Etendard de Brest (basket-ball masculin)

• Pleyber-Christ (basket-ball féminin)

• le Rennes Volley 35 (volley-ball masculin)

• le Goëlo SBCA à Saint-Brieuc (volley-ball masculin)

• l’OC Cesson (handball masculin)

• l’Arvor 29 à Brest (handball féminin)

• le Stade Briochin (football féminin)

• la Garde du Vœu d’Hennebont (tennis de table masculin)

• Quimper Cornouaille Tennis de Table féminin (nouveau)

Des aides aux sportifs de haut niveau Depuis 2005, les aides accordées aux sportifs de haut niveau restent liées à la performance sportive mais prennent aussi en compte la situation personnelle de chaque sportif. Ce nouveau dispositif d’aide a été mis en place en collaboration avec la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports et le Comité Régional Olympique et Sportif de Bretagne. Il vise à prendre en charge l’épanouissement des sportifs, source de résultats, mais aussi l’équilibre de la personne.

Des aides aux déplacements La Région Bretagne participe aux déplacements des sportifs de haut niveau lors des phases finales des championnats de France seniors et cadets/juniors (15/18 ans) et lors des championnats de France annuels pour les équipes des 2 plus hauts niveaux de championnat (hors professionnel).

1991-2009 : les lauréats des Trophées du sport

SPORTIF ESPOIR EQUIPE 1991 Hervé Phelippeau

(athlétisme) Equipe juniors Stade Brestois

(football) 1992 Marie-Pierre Duros

(athlétisme) Emmanuelle Joncourt (natation)

Equipe seniors Stade Plabennec (football)

1993 Franck David (planche à voile)

Benoît Salmon (cyclisme) CN Brest (natation)

1994 Audrey Astruc (natation) Khalid et Taoufik Lachheb (saut à la perche)

Equipe Bretagne minimes G et F (natation)

1995 Jean-Charles Gicquel (saut en hauteur)

Stéphane Jaouen (planche à voile)

Equipe féminine CN Brest (natation)

1996 Anne Boixel (canoé-kayak) Sébastien Joncourt (natation)

GSI Pontivy - seniors (football)

1997 Maud Herbert (planche à voile)

Johann Le Bihan (natation)

Garde du Voeu d’Hennebont (tennis de table)

1998 Vincent Le Quellec (cyclisme)

Sandra Lévenez (athlétisme) R.C. Vannes (rugby)

1999 Tanguy Cariou et Gildas Philippe (voile)

Mickaël Quemener (cyclisme)

Hockey-Club de Quévert (rink-hockey)

2000 Benoît Petit et Jean-François Cuzon (voile)

Jenny Le Bihan (planche à voile)

La Quimpéroise (gymnastique rythmique sportive)

2001 Johann Le Bihan (natation) Katarin Quelennec (natation)

Olympic Club Cesson-Sévigné (hand-ball)

2002 Michel Desjoyeaux (voile solitaire)

Florent Chaigneau et Jacques Faty (football)

Entente athlétique de Rennes (athlétisme - cross)

2003 Yann Le Pennec et Philippe Quemerais (Canoë kayak biplace – slalom)

Arnaud Gérard (Cyclisme)

Football Club de Lorient (Equipe première – section professionnelle)

2004 Bertrand Hemonic (canoë kayak solo en ligne)

Camille Lecointre et Gwendolyn Lemaitre (voile 4.20 junior)

Goëlo Côtes d'Armor Volley Ball (Pro A – Masculin)

2005 (janvier)

Faustine Merret (planche à voile)

Vincent Le Crubier (Canoë kayak)

UJAP Quimper – Basket ball – Seniors masculins

2005 Vincent Riou (voile) Elodie Guégan (athlétisme) Garde du Voeu d’Hennebont- seniors masculins (tennis de table)

2006 Frédéric Guesdon (Cyclisme)

Nicolas Boukhelif (Athlétisme – Cross)

Squash de l’Hermine de Montgermont

2007 Féminins & masculins

Carole Vergne (esrime-sabre) Sébastien Combot (kayak)

Fanny Bouvet (plongeon) Pierre Le Coq (planche à voile)

Claire Leroy (match racing en équipage) Stade Rennais FC (-18 ans)

2008 Laëtitia Le Corguillé (BMX), Francis Joyon (voile)

Cécilia Berder (escrime), Johan Le Bon (cyclisme)

Handball Arvor 29 féminin L’équipage Jourdren / Larhant / Vimont

2009 Laëtitia Le Corguillé (BMX), Vincent Lecrubier (kayak)

Charlotte Bonnet (natation) Joseph Guéguen (planche à voile)

L’équipe de Gymnastique acrobatique du Cercle Paul Bert L’OC Cesson Sévigné Handball