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L’ostéosynthèse percutanée en radiologie interventionnelle.
Etude de faisabilité
V. Bousson*, M. Elkaim, F. Zadegan, B. Hamzé, C. Parlier, H. Verwaerde, D. Petrover, D.
Hannouche, R. Nizard, Jean‐Denis Laredo
Services d’Orthopédie et de RadiologieHôpital Lariboisière, Paris
* Pas de conflit d’intérêt
Introduction
• Ostéosynthèse percutanée
– Procédure mini invasive
– Stabilisation vertébrale sans libération ni arthrodèse
• Technique récente habituellement réalisée par les chirurgiens du rachis au bloc opératoire.
• Dans notre centre, depuis plus d’un an, ces interventions sont réalisées en radiologie grâce àune étroite collaboration entre radiologues et orthopédistes.
Matériels et méthodes
• Analyse rétrospective d’une série de 10 patients qui ont eu une ostéosynthèse percutanée en radiologie entre décembre 2010 et décembre 2011.
Objectifs
• Présenter notre expérience récente de l’ostéosynthèse percutanée seule ou couplée à la vertébroplastie‐cyphoplastie : indication, faisabilité, résultats à court terme
• Une salle de radiologie, arceau. Air ambiant contrôlé tous les 2 mois. Filtres de ventilation changés tous les mois. Asepsie de type bloc opératoire. Matelas et coussins d’installation
• 3 équipes médicales – manipulateurs radio – infirmiers
– Orthopédistes
– Radiologues
– Anesthésistes
• Technique d’ostéosynthèse percutanée
– Sextant (un niveau), Medtronic
– Longitude (plusieurs niv.), Medtronic
– Mantis, Striker
• Cimentoplastie ‐ cyphoplastie
Matériels et m
étho
des
• Anesthésie générale
• Décubitus ventral
• Position de réduction de la fracture
Matériels et m
étho
des
Abord des pédicules sus et sous‐jacentsAbord des pédicules sus et sous‐jacents
Matériels et m
étho
des
DilatateursDilatateursMatériels et m
étho
des
Taraudage Mise en place des vis
cannulées montées sur pièce d’extension
Taraudage Mise en place des vis
cannulées montées sur pièce d’extension
Matériels et m
étho
des
Raccordement des pièces d’extension. Fixation du porte‐tige sur les pièces d’extension. Raccordement des pièces d’extension. Fixation du porte‐tige sur les pièces d’extension.
Mise en place des tiges et des bouchons et serrage final.Mise en place des tiges et des bouchons et serrage final.
Matériels et m
étho
des
– Fracture traumatique, mécanisme à haute énergie
• H, 50 ans, éthylisme chronique, épilepsie, chute du 2ème étage : fracture de L1, OS sextant T12‐L2 + temps antérieur – A2
• F, 43 ans, chute à ski, fracture T12, OS sextant T11‐L1 – A3
• F, 55 ans, chute en vélo, fracture de L4, OS sextant L3‐L5 + cyphoplastie – A3
• F, 41 ans, chute de cheval, fracture de T12, OS sextant T11‐L1 – A2• F, 41 ans, chute de cheval, fracture de L1, OS sextant T12‐L2 + cyphoplastie – A3
• H, 22ans, maladie de Lobstein, AVP, Réa : polytraumatisme avec fracture T6‐T7 OS longitude T3‐T9 ‐ C
Matériels et m
étho
des
– Fracture sur rachis ankylosé• H, 79 ans, spondylarthrite axiale avec ankylose, chute six mois auparavant, fracture transversale oblique de T12 : OS longitude T10‐L2 + cyphoplastie
• H, 77 ans, ankylose sur Forestier, AVP, Réa, polytraumatisme avec fracture transversale oblique T8‐T9, OS longitude T5‐T10
Matériels et m
étho
des
– Fracture maligne
• Métastase : H, 32 ans, fracture pathologique de L3 sur métastase d’un mélanome malin, OS L2‐L4 + stent et ciment
• Myélome : H, 65 ans, ostéolyse majeure de T10, OS longitude T11‐T12 + vertébroplastie
Matériels et m
étho
des
• Paramètres étudiés :
– Indications
– Durée d’intervention,
– Douleurs post‐opératoires
– Durée d’hospitalisation,
– Evolution clinique à court et moyen terme,
– Scanner post opératoire : position des visMatériels et m
étho
des
• Population très hétérogène : patients de réanimation, patient fragile, patients jeunes en bon EG
• Indications : basée sur l’évaluation de la stabilité (Magerl) et de la capacité à réparer sans risque d’instabilité et de perte de correction. ART = cyphose régionale – angulation physiologique
– Fracture thoracolombaire en compression (A) avec cyphose modérée (ART = Cyph régionale – angulation physiologique)
– Pas de signe neurologique
– Sténose canalaire < 50%
– Fracture pathologique avec instabilité vertébrale (CV + arc postérieur)
– Pas de signe neurologique
Résultats
• Durée d’intervention :
• « Matinée »
• Fonction du nombre d’étages à fixer, cyphoplastieassociée ou pas
Résulta
ts
Femme 41 ansChute de chevalFemme 41 ansChute de cheval
Homme 23 ansMaladie de Lobstein, AVP
Homme 23 ansMaladie de Lobstein, AVP
T6T6
– Douleur en post‐opératoire : antalgiques simples – pas de délabrement musculaire – 1 cruralgie transitoire
Résulta
ts
Femme 55 ansChute de véloFemme 55 ansChute de vélo
– Lever dès le lendemain de l’intervention [sauf 2 patients de réa], avec appui
– Pas de corset
– Durée d’hospitalisation : • 2‐5 jours pour 7 patients• Prolongée pour les 2 patients de réa (dont un décès) et un patient avec hémothorax
– Evolution clinique à 6 mois – 1 an pour 8 patients : • Très favorable . Une extrémité de tige gênante
• Aucun déplacement en cyphose
– Scanner post opératoire : 58 vis, 57 transpédiculaire, 1 un peu décalée
Résulta
ts
Homme 79 ansChute 6 mois plus tôt
Spondylarthrite connue
Homme 79 ansChute 6 mois plus tôt
Spondylarthrite connue
Conclusion
• Ostéosynthèse percutanée seule ou associée à la vertébroplastie ou à la cyphoplastie permet de :
• Réduire le délabrement musculaire• Réduire le saignement• Réduire la durée d’intervention• Réduire le risque infectieux• Réduire les douleurs post‐opératoires en minimisant le traumatisme musculaire
• Favoriser une reprise précoce d’activité et réduire les durées d’hospitalisation
• Elargir les indications de l’ostéosynthèse et notamment traiter des patients plus fragiles
• Polytraumatisé en réanimation, fracture sur rachis ankylosé, fracture instable sur métastase et myélome