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Performance et labels immobiliers Actualités Poitou-Charentes, Vendée, Limousin Les entreprises qui bougent ! p. 18 p. 23 p. 28 ACTUALITÉS IMMOBILIER ENTREPRISES JdP Journal des Professionnels des Professionnels LES POINTS DE PRESSE DE L’ENTREPRISE ÉDITION POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE N° 106 Mon ENTREPRISE un mental offensif ! Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

Journal des professionnels 106

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Journal des professionnels 106

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Performance et labels immobiliers

Actualités Poitou-Charentes, Vendée, Limousin

Les entreprises qui bougent !

p. 18

p. 23

p. 28

ACTUALITÉS

IMMOBILIER

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JdP

LES POINTS DE PRESSE DE L’ENTREPRISE

ÉDITION POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE N° 106

Mon ENTREPRISE

un mental offensif !

Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 2 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

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SOMMAIRE

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de permettre aux éco-citoyens

de venir découvrir en famille la

nouvelle consommation, autour de

très nombreuses animations, pour

petits et grands.

Salon de la Croissance Verte et des Éco-Industries

Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 3 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

■ IL N’Y A PAS DE MORALITÉ EN POLITIQUE !

Rien n'est vraiment sincère ni authen-tique dans l'ensemble de notre monde politique.

Si les dernières affaires médiatisées font grand bruit, elles ne représentent que la toute petite partie émergée de l’iceberg. Dans le clair-obscur des pratiques des gens au pouvoir, ce sont en réalité des centaines, voire des milliers d’affaires, du même gaba-rit qui nous sont cachées par la complicité active ou passive des médias, par la pres-sion et la peur exercées sur les intervenants directs, par la mise à l'écart des acteurs qui en disent ou en savent un peu trop.

Le constat républicain est simple : il n’y a pas de moralité en politique qui ne soit d’abord exercée au profi t des intérêts en jeu et, si celle-ci existe, elle est forcément inversement proportionnelle aux idéaux démocratiques de loyauté, d’équité, de partage et de modestie. Il y a tellement de choses à dire et à écrire sur tout cela que ça commence à saturer, tant nous sommes voyeurs quotidiens d’une théâtralité sans fi n et sans grand intérêt, que les médias mettent régulièrement en scène pour vendre du papier, défendre leurs héros et/ou faire de l’audience. Pour changer tout cela, il faut changer les hommes au pou-voir et pour changer les hommes au pou-

voir, il faut changer le modèle républicain actuel (Ve République née le 28/09/1958) qui a maintenant atteint l’âge de la re-traite anticipée.

La prochaine élection présidentielle (et législative qui va suivre) doit contribuer à ce début de changement.

Sans cela, nous sommes repartis, quels que soient les élus de gauche ou de droite, sur un principe physique décrit par Eins-tein pour qui l’erreur est de «Refaire chaque fois la même chose en espérant que les conséquences seront différentes».

Il faut souhaiter que les prochaines pro-messes présidentielles en matière d’écono-mie, d’emploi, de chômage, de croissance, de pouvoir d’achat, de social, de sécurité… ou de plan d’austérité, ne viennent pas, une fois de plus, masquer l’ébranlement inquié-tant de nos fondamentaux démocratiques !

■ ENTROPIE OU MONDE NOUVEAU ?

La vraie problématique des sociétés mo-dernes n’est plus le terrorisme, la réduction de 1 point ou 2 du chômage, les moyens uti-lisés contre la délinquance marginale ou la mise en place de telle opération sécuritaire destinée à rassurer les populations.

C’est encore moins les remèdes multiples et contradictoires de ces nouveaux méde-cins, que sont les experts économiques, penchés en permanence au chevet de nos sociétés malades mais qui restent «nuls avant» (pour anticiper vraiment), «moyens pendant» (pour solutionner effi cacement) et «bons après» (pour expliquer trop tard).

La vraie problématique est dans l’im-péritie de nos dirigeants, prisonniers de procédures administratives et juridiques

trop contraignantes, s’engageant dans une gouvernance étatique court-termiste relayée par des cohortes de technocrates et d’élus intelligents mais mal voyants.

Des gens qui essaient d’utiliser sans grand succès les méthodes «linéaires» d’hier face à une complexité «non li-néaire» s’amplifi ant davantage chaque jour qui passe.

De l’ensemble de ces postures «petits bras», irresponsables sous l’angle d’une pro-jection historique (que dirons-nous de tout cela dans 20 ou 30 ans), il ne peut résulter des engagements politiques pris, que des rustines, pansements, plans de sauvegarde éphémères, réformettes budgétaires rapide-ment oubliées et autres coups médiatiques à répétition sans réelle vigueur (Europe, G20…).

En fait, rien de bien puissant qui puisse stopper radicalement la montée en tempé-rature du «mal mondial».Tout économiste sait pertinemment qu’une société redevient sereine lorsque son économie marchande se développe et se porte bien dans un juste par-tage social. Pourtant, c’est actuellement tout le contraire qui se déroule devant nos yeux avec…

... un capitalisme fi nancier qui s’est transformé en prédateur et sangsue (vampire) de l’économie du réel faisant la pluie et le beau temps sur les marchés et les gouvernances étatiques ;

… des dirigeants politiques qui n’arrivent pas à sortir de leurs formatages culturels conservateurs et conformistes, sans trou-ver de solutions fortes et communes de grande ampleur ;

… un système qui étouffe, à la source, l’initiative, la motivation individuelle et collective, par une technocratisation na-

tionale et européenne protégée et bien payée, ainsi que par une administration omniprésente en tout domaine ;

… la trop faible relève du modèle indus-triel par les technologies de l’information (informatique, Internet, dématérialisation, virtuel…) qui se sont rapidement concen-trées aux mains d’hyper-groupes (surtout américains) bridant ainsi le dynamisme et l’essor concurrentiel ;

… un modèle de révolution verte qui peine à s’imposer, squatté d’un côté par les idéologues de l’écologie et de l’autre, par un green business qui n’arrive pas à produire de technologies vraiment vertes dignes de ce nom.

Lorsque le politique, la fi nance, l’écono-mie, les institutions deviennent défaillantes, il n’y a alors que 3 options possibles : le maintien forcé et entropique (chaos, déli-quescence) du système actuel via des rac-commodages successifs et la prise régulière de bonnes doses de «snif» à base de can-nabis médiatique et de cocaïne télévisuelle pour oublier la réalité ; le recours à la force armée autoritaire avec pour prix à payer la régression démocratique, économique et sociale ; la prise en main citoyenne intelli-gente avec pour perspective des avancées démocratiques probables et un rééquili-brage sociétal des pouvoirs.

De ce constat macro sociétal, se pré-sente devant nous un véritable choix de société entre la persistance morbide d’un ancien monde bourré de certitudes et l’aventure d’un nouveau monde incertain à reconstruire mais porteur d’espoir !

Didier Reuter

par Didier Reuter

ÉDITORIAL

REVUES DE PRESSE

---------■ des professionnels 4

---------■ de l'entreprise 5

---------■ internationale 6

---------■ européenne 7

ACTUALITÉS

---------■ Poitou-Charentes 18

---------■ Limousin 21

---------■ Vendée 22

---------■ Les Entreprises qui bougent 28

DOSSIERS

--------■ Mon entreprise Avoir l’esprit de conquête - Quel statut pour le conjoint ? 11 conseils pour reprendre une affaire 8--------■ ImmobilierLa maison écologique ou comment habiter autrement ? - Diagnostic et label dans l’immobilier - La mesure de la performance dans l’immobilier d’entreprise 23

--------■ Transports Les transport en FranceLe contrat couvrant le transport de biens 34 --------■ FraudeLutter contre les arnaquesLes techniques frauduleuses de la fi nance 37

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 4 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

REVUE DE PRESSE DES PROFESSIONNELS

■ MANAGEMENT

LES VERTUS DU TRAVAIL EN ÉQUIPE

Une équipe de 5 chercheurs en écono-mie de l’université californienne Santa Barbara confi rme que l’idée de «Ne pas laisser tomber l’équipe» au sein d’un groupe est plus fort que l’envie de rece-voir une prime ou une augmentation in-dividuelle. Une expérience menée avec des étudiants confi rme l’existence d’«Un mécanisme social agissant sur la volonté des travailleurs» plus fort que les inci-tations fi nancières. Il semble, en effet, que la motivation dominante au sein de l’équipe soit d’abord de «Se surpasser pour ne pas pénaliser ses collègues» en privilégiant le collectif avant sa propre personne. Pour le démontrer, le test a reposé sur un système de rémunération croissante en fonction de la fréquentation d’une salle de sport pendant 6 semaines. Deux groupes d’étudiants ont été formés, dont l’un devait s’y rendre seul et l’autre en binôme, sachant que les personnes du premier groupe étaient rémunérées pour chaque visite alors que le second groupe l’était à condition d’aller faire du sport ensemble. Au sein de chaque groupe se trouvaient des sportifs réguliers (actifs) et des réfractaires au sport (inactifs). Au bout de 6 semaines de test, les inactifs faisant partie d’un binôme se sont ren-dus 1,6 fois plus à la salle de sport que les inactifs «seuls». Ils ont même été 25% de plus à atteindre la barre des 5 visites donnant lieu au versement d’une prime particulière. Cela est d’autant plus éton-nant que la rétribution des binômes était plus faible que celle des individuels. Selon ces chercheurs, le casse-tête récurrent de la motivation des troupes désengagées vient peut-être de trouver là un axe de solution plus pertinent que l’habituelle réponse par les primes et augmentations individuelles !

■ MOTIVATION

7 CONSEILS POUR MOTIVER

Lorsque les salariés sont motivés, même en période de crise, l’entreprise en retire toujours des bénéfi ces : Moins de turn over, amélioration de la productivité, augmentation de la satisfaction client… Aussi, pour faire face à un niveau de dé-sengagement quasi général, 1 salarié sur 4 en France se dit totalement désengagé, Philippe Korda, fondateur du cabinet de conseil en formation Korda & Partners, propose 7 conseils à suivre au sein de chaque entreprise :

1. Ecouter vraiment ses collaborateurs en leur posant 3 questions : «Qu’est-ce que la direction peut vous apporter ?» ; «Qu’est-ce que votre manager pourrait vous apporter ?» ; «Vous et vos collègues que pourriez-vous apporter ?»

2. Partager et rendre claires les va-leurs et la vision de l’entreprise dans des termes simples qui donnent du sens à l’ac-tivité de chacun en privilégiant l’humain et non pas le fi nancier

3. Mesurer l’engagement des salariés au niveau le plus élémentaire de leur ac-tivité (service, centre de profi t) sachant qu’il existe une corrélation étroite entre la performance des unités opérationnelles (rentabilité, satisfaction client…) et le taux de réponses positives à la question «Au cours de la semaine dernière, quelqu’un vous a-t-il félicité pour la qualité de votre travail ?»

4. Identifi er les meilleures pratiques (best practices) de management prove-nant de tous les services de l’entreprise puis les diffuser, sans les imposer, auprès de tous les managers, afi n de leur donner l’opportunité de prendre de nouvelles ini-tiatives en les adaptant chacun dans leur service ou domaine.

5. Ne pas négliger les actions symbo-liques notamment celles qui ont un im-pact visuel auprès des salariés concernés (repeindre un atelier, les vestiaires…). A côté de ces actions «coup de peinture» qui donnent un signal fort de respect, il est également possible d’inviter un col-laborateur de l’opérationnel à devenir «membre du jour» du comité de direction afi n de donner son avis de personne du terrain. Le bouche-à-oreille qui s’ensuit contribue à dégonfl er bien des mythes et des fantasmes sur la direction.

6. Favoriser un climat de confi ance, chaleureux, bienveillant et affectif, entre les collaborateurs eux-mêmes. En effet, les collaborateurs qui déclarent «avoir un meilleur ami au travail» sont 7 fois plus nombreux à se déclarer «totalement en-gagés dans leur vie professionnelle».

7. Communiquer régulièrement de ma-nière émotionnelle en s’adressant au cœur plutôt que de manière convention-nelle et abstraite. Par exemple, au lieu de présenter les avantages et inconvénients d’un produit, d’une opération ou de l’en-treprise elle-même, à partir de slides en PowerPoint, mieux vaut organiser une mise en scène destinée à marquer les es-prits autour d’un «faux procès», avec pro-cureur et avocat se disputant l’accusation et la défense, dans le but de faire rire et applaudir.

■ ENVIRONNEMENTUN FAIBLE ENGAGEMENT

Contrairement aux clichés écologiques, les Français peinent à faire régulièrement des efforts destinés à préserver leur envi-ronnement quotidien. Un sondage réalisé par France Pub et No-Logic révèle que ceux-ci ont du mal à renoncer à l’usage de leurs voitures, à payer plus d’écotaxes, à

faire des économies d’énergie en chauf-fant moins leur logement ou encore à réduire leur consommation d’eau du ro-binet. Selon Xavier Guillon, directeur de France Pub, «On observe un relâchement du comportement citoyen, une perte d’en-vie et de conviction. La crise est passée par là. Dans un climat morose et de repli sur soi, les gens ont moins envie de faire des efforts pour les autres». Une situation qui montre que la préservation des liber-tés individuelles est bien plus forte que les incitations écologiques à «sauver la planète».

C’est également l’avis de Michel Hébert, directeur général de No-Logic pour qui «Malgré tout ce qui est fait pour sensi-biliser l’opinion, nous reculons. La prise de conscience est réelle mais le passage à l’acte demeure diffi cile». Il est vrai que si l’obligation de mettre la main au por-tefeuille est un frein important pour plus de 80% des Français, il s’agit également et tout particulièrement en France d’une forme de saturation vis-à-vis des mes-sages politiques jouant sur le clientélisme écolo. Seul le tri des déchets semble être entré dans les mœurs nationales avec 83% des personnes interrogées qui se di-sent disposées à s’y soumettre.

Principaux résultats de l’en-quête concernant ceux qui se disent «tout à fait prêts» à…

… utiliser des ampoules basse consom-mation (59%)

… apporter ses déchets triés dans les lieux appropriés (55%)

… économiser l’eau du robinet (53%)… ne pas chauffer son logement à plus

de 19° (36%)… renoncer à sa voiture pour les dépla-

cements de tous les jours (18%)… payer plus d’écotaxes (4%)

Principales sources utilisées : Sciences Et Avenir - L’Entre-prise - L’Expansion

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 5 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

■ RÉMUNÉRATIONVERS UNE NOUVELLE STRATÉGIE DE RÉTRIBUTION

Selon une étude réalisée par le cabinet Deloitte Conseil, il semble que «Les an-nées de croissance avec leurs augmenta-tions de salaire automatiques et linéaires soient bien bel et bien fi nies».

Au-delà des traditionnelles rémunéra-tions fi xes ou variables se développent de nouvelles méthodes fondées sur l’ef-fi cacité réelle des politiques de rémuné-ration.

De plus en plus, la rémunération varie en fonction des cibles de salariés en te-nant compte de l’impact réel des princi-pales composantes de la rétribution glo-bale.

Pour Philippe Burger, associé chez Deloitte Conseil, «Dorénavant, les en-treprises élaboreront leur politique de rémunération en lien direct avec leur stratégie générale. Mais attention, compte tenu de la reprise économique et des exigences en matière de salaire qui devraient s’ensuivre, les entreprises ont intérêt à trouver les bons leviers. On ne motivera plus les salariés de la même fa-çon selon que l’on cherche à accroître le chiffre d’affaires, à améliorer les marges, à créer un climat de confi ance ou encore à valoriser les actifs de l’entreprise».

Selon lui, le salaire peut être modulé en fonction des problématiques internes faisant, par exemple, que «Dans une entreprise qui souffre d’un fort absen-téisme, on peut distribuer une prime de présence et/ou accorder des augmenta-tions plus rapides aux salariés assidus. Il est également possible de condition-ner un bonus à la réalisation d’objectifs d’image ou de responsabilité sociale».

Les entreprises vont dorénavant de-voir jouer fi nement sur les 4 principaux critères de satisfaction et de mobilisa-

tion des salariés à savoir : l’attraction (faire venir de nouveaux candidats), la rétention (rester dans l’entreprise), la motivation (dynamisme ponctuel), la performance (obtention de résultats quantitatifs ou qualitatifs).

■ MÉDIASLA TÉLÉVISION EN TÊTE

Le Baromètre 2011 de l’Université sué-doise de Göteborg montre une évolution notable dans la répartition du temps consacré aux différents médias dans la population française.

Alors que la fréquentation des sites so-ciaux progresse chez les adultes de 25 à 44 ans et que la télévision reste domi-nante parmi les seniors et les enfants, l’écoute de la radio, la lecture des maga-zines et des livres sont en chute libre chez les adolescents. Autre constat frappant, de plus en plus d’adultes se détournent de la presse quotidienne.

• Répartition du temps consacré aux médias dans l’ensemble de la popula-tion (base 2011) :

26% Télévision

24% Radio

22% Internet

22% Vidéo/DVD

7% Journaux

6% Livres

5% Mp3

4% Magazines

3% CD

1% TextosSource : Nordicom

■ SERVICE CLIENTLA MOITIÉ DES CONSOMMATEURS MÉCONTENTS

Lorsque l’entreprise crée non pas de la richesse mais des clients mécontents, 64% d’entre eux parlent alors de leur expérience négative à au moins 15 per-sonnes. C’est ce qu’indique le dernier Ba-romètre American Express des services client qui nous apprend, par ailleurs, que 54% des consommateurs jugent que les entreprises ne répondent pas suffi sam-ment à leurs attentes en matière de ser-vice client. Un chiffre en forte augmenta-tion depuis 1 an.

■ EMAILINGLES TENDANCES DE 2011

Une récente enquête de l’Aden (Asso-ciation pour le Développement de l’Eco-nomie Numérique) indique les principales tendances en 2011, pour la France, dans les pratiques liées à l’emailing profession-nel. D’une manière générale, 80% des an-nonceurs jugent la trop grande quantité d’emails reçus par les internautes comme le frein principal de l’emailing. Sous l’angle stratégique, 67% des profession-nels réalisent des campagnes à but prin-cipalement informatif, 47% pour promou-voir leurs événements et 43% sous forme de campagnes de prospection. Si 48% ciblent leurs envois à partir d’une typo-logie précise des contacts, 34% envoient généralement entre 1 et 2 messages par mois et par contact, alors que 11% les sol-licitent plus de 8 fois par mois. Parmi les tendances émergentes, il faut également noter :• Augmentation du budget dédié à l’em-ailing

• ROI plus satisfaisant qu’auparavant (45%)• Système D prédominant dans la collecte

des contacts• Baisse de l’activité dans la location de

fi chiers (19% en 2010 contre 30% en 2009)

• Exploitation des opportunités de contact réalisées sur le site Internet de l’entre-prise (61%)

• Recrutement de nouveaux contacts via les réseaux sociaux (14%)

• Augmentation des échanges de fi chiers (30%)• Maintien des achats d’adresses e-mails (17%)• Baisse des enquêtes et sondages (24%)

■ DÉFAILLANCE D’ENTREPRISES

UN NIVEAU ENCORE HAUT EN 2011

En 2010, le nombre de défaillances d’en-treprises a enregistré une légère baisse de -1,7% pour s’établir à 63 422. En 2011, l’as-sureur-crédit Euler Hermes prévoit environ 61 500 défaillances qui s’expliqueraient par le rythme très modéré de la reprise écono-mique, l’évolution défavorable du prix des matières premières et de l’énergie, ainsi que par la fi n de certaines mesures gouverne-mentales de soutien. D’après Ludovic Séné-caut, président du directoire, «Ce contexte, la baisse des défaillances attendue grâce au rétablissement graduel des volumes d’acti-vité pourrait rester limitée et s’inscrire à -3 % en 2011. Cinq fi lières nous paraissent particulièrement sensibles au choc des ma-tières premières : la fi lière cuivre avec no-tamment toutes les industries électriques ; la fi lière métallurgie ; les industries dérivées du pétrole ; la sous-traitance automobile et enfi n le BTP qui doit faire face à des mar-chés signés dans des conditions de prix bas, avec des prix fermes et non révisables pour les entreprises en aval.»Principales sources utilisées : Challenges - L’Entreprise - Le Point

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REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE

■ FAILLITEVERS L’AN 2044 POUR LA FRANCE

Dans quelle année, les Etats feront-ils théoriquement faillite si rien ne change et s’ils continuent à s’endetter au rythme constaté entre 2006 et 2010 ? C’est la simu-lation effectuée par le magazine L’Expan-sion à partir des chiffres de Moody’s, consi-dérant que la faillite théorique intervient dès que les charges d’intérêt de la dette dépassent 33% des ressources fi scales :

2014 Irlande

2017 Roumanie

2019 Grèce, Pologne

2022 Espagne

2025 Russie

2027 Egypte

2030 Mexique, Royaume-Uni

2033 République tchèque

2039 Australie

2040 Etats-Unis, Pays-Bas

2044 France

2055 Chine

2076 Japon

2079 Allemagne

Source : L’Expansion

■ RICHESSE UNE FORTE PROGRESSION EN ASIE-PACIFIQUE

En 2010, les personnes disposant d’un patrimoine de plus de 1 million de dollars sont 10,9 millions à l’échelle de la planète. La France occupe le 6e rang derrière les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, la Chine

et le Royaume-Uni. C’est toutefois en Asie-Pacifi que que l’augmentation du nombre de millionnaires a été la plus rapide avec 6 pays dans le top «10» affi chant un taux de progression compris entre 20 et 33%. L’an-née dernière, le nombre de millionnaires en France n’a progressé que de 3,4% !

• Pays enregistrant la plus forte crois-sance du nombre de millionnaires entre 2009 et 2010 :

33,3% Hongkong

33,1% Vietnam

28,7% Pologne

27,1% Sri Lanka

26,1% Suède

25% Koweit

24% Bahrein

23,8% Indonésie

21,3% Singapour

20,8% Inde

Source : Reuters

■ LIBERTÉS INDIVIDUELLES

L’UKRAINE EN PREMIER

Un psychologue de l’Université du Ma-ryland a publié une étude sur le degré de restriction des libertés individuelles et collectives, c’est-à-dire comment on pu-nit dans chaque Etat les comportements jugés antisociaux et revendicatifs. Parmi les 32 pays analysés, l’Ukraine, Israël, les Pays-Bas ou encore la Grèce, arrivent en tête des pays où la contestation et la li-berté individuelle sont les mieux tolérées. A l’inverse, le Pakistan, l’Inde, la Norvège ou encore le Japon, sont ceux qui ont le modèle politique le plus autocratique. La France se classe au milieu avec une 16e

place (6,3 sur 12) prouvant que la Répu-blique peut encore faire de gros progrès en matière de démocratie !

•Classement des 12 premiers pays dont le degré de «restriction des libertés» est jugé faible (du niveau 2 à 5) et des 12 der-niers pays ayant un fort degré de restric-tion (du niveau 12 au niveau 9) :

Faible Haut

1. Ukraine 32. Pakistan

2. Estonie 31. Malaisie

3. Hongrie 30. Inde

4. Israël 29. Singapour

5. Pays-bas 28. Corée Sud

6. Brésil 27. Norvège

7. Venezuela 26. Turquie

8. Nlle-Zélande 25. Japon

9. Grèce 24. Chine

10. Australie 23. Portugal

11. Etats-Unis 22. Mexique

12. Espagne 21. R.-Uni

Source : Science

■ QUALITÉ DE VIEQUAND BONHEUR ET SUICIDE COÏNCIDENT !

Une étude américano-britannique me-née par le Hamilton Collège de New-York et l’Université de Warwick révèle un fort paradoxe en matière de bonheur. Il semble que les pays où les habitants se déclarent les plus heureux soient aussi ceux où le taux de suicide est le plus important. C’est notamment le cas avec Hawaï aux USA qui est classé au 2e rang des Etats dont les habitants s’estiment les plus sa-tisfaits de leur existence mais qui affi che aussi le 5e taux de suicide le plus élevé des Etats-Unis. A l’inverse, alors que le New Jersey arrive en queue de palmarès pour sa qualité de vie (47e rang), le taux de suicide est l’un des plus bas des States

(47e rang). L’explication selon les auteurs de l’étude est que «Les gens déprimés ressentent d’autant plus cruellement leur malheur dans un cadre idyllique».

• Corrélation entre l’indice de bonheur et le taux de suicide (base 2010) :

Indice debonheur

Taux de Suicide

Danemark 41 23.8

Irlande 39 21.2

Suisse 36 35.4

Canada 34 22.6

Autriche 33 31.3

Etats-Unis 29 22.3

Belgique 23 36.7

Finlande 22 38

Allemagne 20 24

France 19 34.5

Source : Hamilton College

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Principales sources utilisées : Challenges - L’Express - Pro-blèmes Economiques

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 7 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

■ LES CINQ GRANDS MODELES DE PROTECTION SOCIALE EN EUROPE

Tous les pays de l’Union européenne disposent d’un système de protection sociale, c’est-à-dire d’un ensemble de mécanismes de prévoyance collective qui permettent aux individus de faire face fi nancièrement aux situations pouvant provoquer une baisse des res-sources ou une hausse des dépenses : vieillesse, maladie, invalidité, chômage, charges de famille,....

Pour des raisons historiques, culturelles et politiques, aucun système national de protection sociale n’est vraiment iden-tique au sein de l’UE. Dans un article paru dans le «Monde Diplomatique», Denis Stokkink identifi e néanmoins cinq grands modèles de protection sociale.

• Le modèle bismarckien dont s’ins-pire la France, l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. Il est fondé sur la solidarité professionnelle et géré de façon paritaire par les employeurs et les salariés. La protection sociale y est attri-buée à ceux qui contribuent eux-mêmes au système: il faut avoir travaillé et cotisé pour avoir droit aux allocations de chô-mage et à une pension de retraite. Les pouvoirs publics complètent ce régime par divers dispositifs «assistantiels», ac-cordant des prestations à ceux qui en ont le plus besoin, comme les allocations fa-miliales ou la CMU (couverture maladie universelle) en France.

• le modèle béveridgien correspond au système libéral qui prédomine en Grande-Bretagne et en Irlande. Il est fi nancé es-sentiellement par l’impôt et offre une protection sociale minimaliste et très «assistantielle» dans la mesure où elle est conçue pour les populations les plus pauvres. Pour bénéfi cier de prestations complémentaires de protection sociale, il faut souscrire des assurances privées.

• Le modèle scandinave fi nance, majo-ritairement par l’impôt, des prestations et des services sociaux universels et de haut niveau. L’Etat prend (presque) tout en charge et la protection constitue un droit uniforme pour tous les citoyens. La redis-tribution est égalitaire, par opposition au modèle bismarckien où la redistribution dépend des cotisations versées.

• Le modèle latin, qui concerne l’Ita-lie, l’Espagne, la Grèce et le Portugal est historiquement fondé sur l’entraide fa-miliale, locale et religieuse. A l’origine, la protection est accordée seulement à ceux qui en ont besoin et l’Etat ne joue qu’un faible rôle.

• Le modèle des pays d’Europe cen-trale , ex-communistes, repose sur des services sociaux historiquement très dé-veloppés et sur une couverture beaucoup plus large que partout ailleurs en Europe. Aujourd’hui, ce n’est plus vraiment le cas et l’on constate un vrai déclin des services sociaux assurés par la collectivité.

Aussi différentes soient-elles au départ, ces familles de protection sociale en Eu-rope tendent aujourd’hui à se fondre dans un modèle commun à trois étages où co-habitent à la fois un système de solidarité professionnelle limitée à des services de base, un système plus ou moins soutenu par l’Etat de type «assistantiel» et un sys-tème de protection complémentaire fai-sant appel à des assurances privées.

■ LE GUIDE 2011 DE L’EVASION FISCALE : EDITION EUROPEENNE

Dans son rapport d’évaluation publié le 12 septembre 2011, le «Forum mon-dial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fi ns fi scales», organisé sous la houlette de l’OCDE, a rendu son verdict à propos de certains pays européens qui étaient sur une «liste grise» des paradis fi scaux.

TROIS GROUPES SE PROFILENT :

• les pays qui ont fait des progrès dans l’application des normes internatio-nales contre la fraude fi scale mais pour lesquels il reste encore une grande marge de progression pour être irréprochable. Il s’agit d’Andorre, de l’Autriche et de la Bel-gique.

• les pays qui «traînent les pieds» et ont fait quelques concessions sans tou-tefois trop bousculer leurs habitudes opaques. C’est le cas du Royaume-Uni, du Luxembourg et surtout du Liechtens-tein qui, lui, ne respecterait que très peu de normes internationales. Pour l’anec-dote, rappelons que, selon l’AFP, en 1997 «un seul fonctionnaire était chargé du contrôle des 12.700 holdings répertoriés au Luxembourg, ce qui signifi e une pro-babilité d’un contrôle approfondi tous les 60 ans».

• le pays qui biaise : la Suisse. Non seulement la Suisse n’a pas, elle non plus, pleinement réussi son examen de pas-sage auprès de l’OCDE mais, en plus, elle torpille les chances de l’Europe d’en fi nir avec le secret bancaire en signant des ac-cords bilatéraux qui court-circuitent les normes internationales établies par ce même OCDE.

De fait, un accord signé avec l’Alle-magne en août 2011 et un autre avec la Grande-Bretagne en septembre prévoient que les citoyens allemands et britan-niques qui ont des fonds placés sur des comptes non identifi és en Suisse, seront soumis, à compter de janvier 2012, à un impôt forfaitaire allant de 19% à 34% de leurs avoirs (en fonction de la taille du compte et de son ancienneté), tandis que les intérêts seront taxés au taux unique de 26,3%.

Les banques helvétiques reverseront aux fi scs allemand et britannique ces im-pôts ainsi prélevés, tout en garantissant toujours l’anonymat des déposants. Ainsi, tout le monde est content: l’Allemagne et la Grande-Bretagne qui vont récupérer le fruit d’une taxation conséquente des comptes de leurs citoyens et la Suisse qui conserve son secret bancaire.

Et maintenant à qui le tour ? «Nous observons ce que font nos par-

tenaires européens et nous étudions la compatibilité de cette proposition avec nos principes», a expliqué une source du Ministère français du Budget.

Voilà, il ne reste plus qu’à faire évo-luer le curseur sur l’échelle de nos «prin-cipes»! Mais reste-t’il encore de la marge?

Les critères d’un vrai paradis fi scalSelon Jacques Dalode, le terme de «pa-

radis fi scal» répond à un certain nombre de critères : il offre des avantages fi scaux considérables par la non imposition ou la faible imposition des revenus et des bé-néfi ces, il applique le secret bancaire aux transactions fi nancières via notamment

la technique des prête-noms et il assure l’impunité judiciaire en cas de poursuite.

En outre, ces juridictions doivent être politiquement stables afi n de mettre en œuvre des stratégies étatiques, fi nan-cières et juridiques non conformes aux accords internationaux. Enfi n, un paradis fi scal se doit également d’avoir une assise fi nancière solide et un équipement in-formatique et de communication de très haute technicité pour associer discrétion, effi cacité, fi abilité et rapidité des transac-tions fi nancières.

■ DANS L’UE, LA LÉGISLATION SUR L’IVG DIFFÈRE LARGEMENT SELON LES PAYS

Plus d’1,2 million d’avortements sont pratiqués chaque année en Europe, soit un toutes les 25 secondes.

Un chiffre qui n’a cessé d’augmenter ces dix dernières années et qui ne peut être qu’une estimation compte tenu des législations plus ou moins restric-tives appliquées par les différents Etats membres…… donc des pratiques plus ou moins offi cielles.

• Les pays où l’IVG est très encadrée, voir interdite.

Il n’y a qu’à Malte que l’Interruption Volontaire de Grossesse est totalement interdite. En Irlande, elle reste autorisée dans un seul cas : celui où la vie de la mère est en danger.

Même une grossesse résultant d’un viol ne peut être légalement interrompue. En revanche, il est possible de pratiquer une IVG à l’étranger sans être passible de poursuites. C’est pourquoi, chaque année, des milliers d’Irlandaises se rendent en Grande-Bretagne.

En Pologne, l’IVG est interdite depuis 1997 alors qu’elle était autorisée depuis 40 ans. L’interruption de grossesse n’est désormais admise que pour des raisons strictes : viol ou anomalie du foetus.

• Les pays où l’IVG est autorisée sous conditions

A Chypre et en Espagne, l’IVG n’est au-torisée que pour des raisons de santé ou en cas de viol. Au Luxembourg, en Fin-lande et au Royaume-Uni, l’intervention

ne peut avoir lieu que pour des raisons économiques et sociales.

Au Portugal, la population s’est pro-noncée par référendum en 2007: 59,3% des votants se sont déclarés favorables au projet de loi légalisant l’avortement jusqu’à la dixième semaine de grossesse.

Cette initiative a constitué un tournant dans l’histoire du Portugal qui comptait parmi les pays les plus répressifs de l’UE.

• Les pays où l’IVG est autorisée sous réserve d’un délai limite.

Tous les autres pays de l’UE autorisent l’IVG ou le dépénalisent sans obligation de se justifi er. Généralement, le délai li-mite pour avorter est de 12 semaines. En Suède, Allemagne, Grande-Bretagne, Pays-Bas et Grèce, ce délai peut être étendue à 24 semaines selon certaines situations.

■ UN TIERS DES EUROPEENS SOUFFRIRAIT DE PROBLEMES NEUROLOGIQUES

Selon une étude publiée par le Collège européen de neuropsychopharmacolo-gie (ECPN), 38,2% des européens souf-frent d’une maladie mentale ou neurolo-gique, allant de l’insomnie à la démence. Les maladies les plus fréquentes sont les troubles anxieux (14%), l’insomnie (7%), la dépression majeure (6,9%), les troubles somatoformes où coïncident des symptômes physiques et psychologiques (6,3%), la dépendance de l’alcool ou des drogues (4%), le défi cit d’attention avec hyperactivité (5% chez les jeunes), la dé-mence (30% chez les plus de 85 ans).

Les autres maladies neurologiques ré-pertoriées vont de l’ictus apoplectique aux traumatismes cérébraux en passant par la maladie de Parkinson ou la sclérose en plaques.

Des chiffres forcément impressionnants mais qui ne sont pas en augmentation de-puis la précédente étude de 2005, sauf pour la démence, du fait de l’augmenta-tion de l’espérance de vie.

L’ECNP note qu’un tiers seulement de ces malades reçoivent un traitement et que les maladies du cerveau représentent 26,6% des maladies repérées chez les eu-ropéens.

Source : nouvelle-europe.eu

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 8 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER MON ENTREPRISE

Que l’on soit

créateur d’entreprise,

auto-entrepreneur,

entrepreneur confirmé

ou dirigeant de PME,

il est nécessaire de

disposer d’un mental

particulièrement

offensif pour réussir

dans les affaires.

c’est souvent «Le non-marchand qui tire la vision en créant (â coté du business) du lien sociétal et/ou environnemental.»

• Servir et donner l’exemple

Le courage, la générosité, la capacité à se mettre «Au service de quelque chose qui nous dépasse» sont également la marque des vrais entrepreneurs, ainsi que le souligne Olivier Mellerio.

Donner l’exemple est également essen-tiel d’après Stanislas Bentzmann, cofon-dateur de Devoteam, pour qui il ne faut «Surtout pas donner le sentiment qu’on court pour soi et pour l’argent. Si l’on n’est pas dans l’exemplarité, on perd tout de suite l’esprit de commando et le levier de la motivation».

• Manifester de la résilience

Etre entrepreneur, c’est manifester une grande capacité de résistance au stress et aux difficultés de la vie en étant ca-pable de rebondir très vite.

De l’avis de Jean-Louis Servan-Schrei-ber, auteur de Trop vite ! (Albin Michel) : «Pour rebondir, il faut savoir saisir sa chance. Mais ce n’est possible que si l’on se connaît bien, si l’on va vers ce que l’on aime et si l’on sait calibrer ses ambitions en fonction de ses moyens et de ses dé-sirs».

Il faut savoir surmonter les épreuves en faisant de chaque accident de la vie une opportunité.

• Agir dans la durée

L’aventure entrepreneuriale suppose de s’inscrire dans la durée en se renouve-lant et en se réinventant régulièrement.

L’entrepreneur doit donc braver le scep-ticisme général et rester fondamentale-ment optimiste en affrontant sans cesse les difficultés et, surtout, en n’écoutant pas ceux qui ne croient pas au projet. Le développement d’une entreprise se construit forcément de «Tentatives en échecs et de rebonds en succès.»

• L’ouverture d’esprit

Pour Gontran Lejeune, président du CJD, «Ce sont les signaux faibles émis par le marché qui permettent d’innover et d’aller de l’avant !».

Des signaux qui supposent de bien iden-tifier les nouveaux besoins émergents en étant proche de son marché ainsi que de ses clients. Même si l’on rate souvent son objectif au début, l’intuition permet de s’accrocher à son idée, d’être tenace et de passer successivement les premières étapes souvent hostiles. En fait, il s’agit de démontrer plus globalement une ou-verture d’esprit et une capacité d’écoute hors du commun.

• Avoir une vision

Selon André Choulika, «Partager une vision, c’est la vraie dynamique d’une en-treprise».

Par vision, il faut entendre la mobili-sation d’une énergie au service d’un but personnel et/ou collectif dont les fron-tières, souvent floues et mal définies, doi-vent emprunter chaque jour la voie d’un réalisme pratique et opportuniste.

A l’inverse, il est clair que «Si vous ne savez pas où aller, n’importe quel che-min peut vous y conduire» ainsi que l’en-seigne Le Talmud. Autant dire que «Sans projet, on ne va nulle part» confirme Jean Duforest, qui insiste sur le fait que

AVOIR L’ESPRIT DE CONQUÊTE

QUEL STATUT POUR LE CONJOINT ?

11 CONSEILS POUR REPRENDRE UNE AFFAIRE

■ AVOIR L’ESPRIT DE CONQUÊTE

L’esprit d’entreprise suppose d’agir en fonction d’un certain nombre de valeurs stables qui n’ont rien à voir avec les sté-réotypes de «l’establishment patronal».

Les vrais entrepreneurs sont ceux qui s’impliquent corps et âme dans leur so-ciété, qui prennent en permanence des risques personnels, qui ont une volonté de grandir et qui dispose d’une grande confiance dans l’avenir.

Selon André Choulika, patron de Cel-lectis, «L’esprit PME est d’abord celui de la conquête. L’entrepreneuriat réunit les qualités qui animaient les explorateurs lors des grandes découvertes : la créati-vité, l’audace, la vision».

Pour Eric Jaquet, PDG de Jacquet Me-tals, c’est bien simple «Je préfère avoir ma baraque à frites et travailler pour moi, plutôt que d’avoir un boss !».

On est ici bien loin de la recherche d’un statut social, des tours d’ivoire et de la solennité des bureaux feutrés des soit-disant «grands» patrons salariés. 13 principales valeurs ont été définies à par-tir d’une enquête menée par le magazine L’Entreprise :

• L’esprit commando

D’après Denis Payre : «La croissance ne vient que si l’on y croit, si l’on est ambi-tieux, si l’on innove» .

Pour cela, l’avenir est fondé sur un pari associant l’esprit du guerrier et la foi dans la réussite finale.

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Stanislas de Bentzmann en gardant en mémoire l’humilité et la précarité de ses débuts, le plus important pour lui est sur-tout de parler d’instinct de vie.

C’est aussi l’avis de Jean Duforest pour qui : «Ce qui compte pour l’entrepreneur, c’est le présent : chaque journée est vé-cue dans l’action. Ce qui n’est pas contra-dictoire avec la pérennité et la durabi-lité».

• Rechercher l’autonomie et la donner

Rester maître de ses décisions et «Ne pas avoir de comptes à rendre sinon à soi-même» est une nécessité pour Eric Cougnaud, PDG du groupe familial.

Selon lui, l’autonomie du dirigeant est indissociable de la performance durable.

Il doit faire en sorte d’être proche de ses collaborateurs ainsi que le recom-mande Hervé Lecesne, président de Nac-tis, pour qui «Si un salarié me pose une question, j’essaie de lui répondre rapide-ment, sans me réfugier derrière l’organi-gramme ou un planning trop chargé. Ma porte est ouverte, on peut me joindre sur mon portable».

• Souplesse, agilité et créativité

C’est l’équation de démarrage des pe-tites structures permettant de compen-ser leurs faiblesses structurelles de dé-part face à une concurrence déjà bien installée.

Si «L’instinct de survie est inscrit dans le code génétique des start-up» dixit

fluence» ainsi que le proclame Jean Du-forest, PDG d’iD Group, pour qui le levier de l’enthousiasme, c’est l’action.

Il conseille d’«Agir pour servir, d’agir pour donner sachant que le don et le ser-vice procurent du plaisir. Plus vous don-nez de l’énergie, plus vous en recevez !».

• Avoir le sens de la proximité

Il s’agit de démontrer en permanence de la réactivité et de la disponibilité avec ses clients comme avec ses collabora-teurs.

L’entrepreneur doit d’abord donner l’exemple auprès de ses propres salariés en expliquant, en écoutant, en mettant les changements en œuvre.

C’est aussi une affaire de prudence, d’intégrité et de respect de la parole don-née car il ne peut y avoir de pérennité sans confiance de la clientèle.

Cette évidence fait ainsi dire à Eric Jac-quet, dirigeant de Jacquet Métals, qu’il faut absolument inscrire son action dans la durée : «C’est une question de respon-sabilité : je n’ai jamais pris de décision à court terme.

Ma devise, c’est «pour toujours». Je fonctionne comme si j’allais être là dans cent ans».

• Disposer d’une force d’engagement

Un entrepreneur ne peut réussir seul, d’autant plus que le métier de patron est fait de problèmes à répétition et de déci-sions souvent difficiles à prendre.

Pour réussir, celui-ci doit forcément s’engager corps et âme au profit de son équipe, de sa société, de la collectivité, de la citoyenneté et/ou de son environne-ment.

Les destins solitaires n’existent pas dans le business (sauf peut-être dans la finance) faisant que toute forme d’enga-gement va de pair avec la responsabilité d’agir pour et avec les autres.

• Etre enthousiaste

L’esprit TPE-PME passe par le plaisir d’entreprendre et le partage de sa pas-sion.

Pour Henri Seydoux, PDG de Parrot, «Il faut se permettre des choses avec des raisonnements incomplets et suivre son envie jusqu’au bout».

Cela suppose d’innover dans la bonne humeur, de suivre son envie jusqu’au bout, car «Les inactifs n’ont pas d’in-

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 10 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER MON ENTREPRISEIl est recommandé, pour eux, d’opter

pour une affi liation volontaire au RSI en tant que personne participant à l’activité.

Le conjoint collaborateur est celui qui, tout en participant régulièrement à l’activité de l’entreprise, n’est pas rémunéré, ce qui le différencie du conjoint rémunéré par l’en-treprise qui est considéré à ce jour par la jurisprudence comme salarié, sans qu’il y ait lieu de s’interroger sur l’existence for-melle d’un contrat de travail et d’un lien de subordination.

Le conjoint collaborateur ne doit pas avoir la qualité d’associé au sens de l’article 1832 du code civil et son activité profes-sionnelle doit s’exercer dans le cadre d’un mandat de gestion strictement limité.

QUELLES SONT LES MODALITÉS D’AFFILIATION ?

Le statut de conjoint collaborateur doit être déclaré au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de l’organisme consu-laire d’appartenance. La déclaration peut s’effectuer lors de l’immatriculation de l’entreprise ou, à tout moment, par le biais d’une déclaration modifi cative au-près du CFE. Pour bénéfi cier de ce statut, il faut que :

• Le chef d’entreprise exerce son activi-té en entreprise individuelle, être gérant majoritaire ou appartenir à un collège de gérance majoritaire au sein d’une entre-prise sous forme de SARL, EURL ou SE-LARL qui comporte moins de 20 salariés (les gérants de SA et SAS ne sont pas concernés).

• Le conjoint doit exercer une activité régulière dans l’entreprise familiale

• Le conjoint ne doit pas être rémunéré pour cette activité

• Le conjoint ne doit pas avoir la qualité d’associé

du conjoint qui s’implique comme colla-borateur rémunéré (conjoint salarié) ou non rémunéré (conjoint collaborateur) dans l’activité de l’entreprise.

Depuis, tout conjoint qui exerce une activité professionnelle régulière, même non rémunérée, au côté de son époux doit obligatoirement opter pour l’un des 3 statuts suivants, sachant que chacun de ces statuts confère des droits person-nels, professionnels et sociaux différents (le statut de conjoint associé n’est pas abordé dans ce dossier) :

• Conjoint collaborateur

• Conjoint salarié

• Conjoint associé

LE STATUT DE CONJOINT COLLABORATEUR

Dans la mesure où le conjoint travaille sans rémunération, en étroite synergie avec le chef d’entreprise (mari), sans avoir la qualité d’associé, il est intéres-sant de lui accorder le statut de conjoint collaborateur dès lors que le travail est effectif et régulier au sein de l’entreprise commerciale, artisanale ou libérale et ne s’apparente pas à une simple entraide fa-miliale.

Même si le conjoint exerce une activité salariée ou non salariée hors de l’entre-prise (quelle que soit la durée, y compris à temps plein), il a l’obligation de choi-sir un statut pour son activité régulière dans l’entreprise appartenant au couple. Depuis le 6 août 2008, cette obligation concerne les conjoints mariés ainsi que les partenaires pacsés.

Toutefois, les concubins ne peuvent pas bénéfi cier de ce statut et peuvent même encourir une sanction pour travail dissi-mulé en cas d’activité régulière.

Question richesse, Eric Hénaff directeur commercial de la société Hénaff, résume la situation en indiquant que «Lorsque l’on a une entreprise familiale, tant qu’on n’a pas vendu, on n’est pas riche !».

Il est vrai également que les jeunes entrepreneurs revendiquent l’argent ga-gné et souhaitent que l’on ne criminalise pas la réussite fi nancière du dirigeant de PME.

C’est, par exemple, le cas de Mourad Boudjellal, PDG des Editions Soleil, pour qui «Le regard sur le chef d’entreprise doit changer, c’est d’abord quelqu’un qui prend des risques, qui crée des emplois. Il ne faut pas oublier que, quand ça ne marche pas, on peut se retrouver ruiné ou endetté à vie».

■ QUEL STATUT POUR LE CONJOINT ?

3 STATUTS POSSIBLES

Le travail du conjoint du chef d’entre-prise apporte souvent une contribution incontestable à la vie et au succès des pe-tites entreprises indépendantes.

Les 2/3 des travailleurs indépendants mariés recourent d’ailleurs régulièrement ou ponctuellement au service de leur conjoint sachant que 91% des conjoints collaborateurs sont des femmes.

C’est la raison pour laquelle les pou-voirs publics ont amélioré de manière signifi cative, avec la loi n° 2005-882 du 2 août 2005 et le décret d’application n°2006-966 du 1er août 2006, le statut

Celle accordée aux collaborateurs est également vitale car la délégation per-met d’«Etre rasséréné sur ses capacités à être reconnu comme force de propo-sition». Pour Clément Fayat, PDG du groupe de BTP Fayat : «Si on ne fait pas confi ance à quelqu’un, il ne va pas s’ex-primer pleinement». Il recommande, pour cela, de miser sur «Des hommes qui ont envie d’être responsables et de bosser».

• Défendre son indépendance d’esprit

Pour disposer d’une liberté de mouve-ment il faut souvent, en contrepartie, as-sumer cette lourde responsabilité.

C’est l’avis de Jean-Louis Servan Schreiber pour qui : «Initiative et respon-sabilités c’est tout l’esprit d’entreprise».

Pour lui, il s’agit de savoir oser dans une relative liberté d’action en cultivant l’es-prit de rébellion dans un monde de plus en plus formaté.

De la même manière pour Frédéric Bedin, président de Public Système : «Un entrepreneur, c’est quelqu’un qui passe outre, qui est libre par rapport aux normes». Il poursuit en indiquant que «Prendre la liberté d’être entrepreneur est un pied de nez par rapport à ce qui est socialement acceptable !».

• Viser haut la réussite de l’entreprise

Pour beaucoup d’entrepreneurs, la réussite fi nancière n’est pas une motiva-tion essentielle.

La vraie réussite est d’abord dans l’exercice serein de son métier.

Si l’argent est naturellement un moteur, l’objectif principal est plutôt de consoli-der le patrimoine familial et le développe-ment de l’entreprise.

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C’est le moment de disposer d’une épargne retraite adaptable, au fil du temps, qui permette aux PME de mieux maîtriser leurs charges.

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LES TYPES DE SOCIÉTÉS CONCERNÉES

L’article L 121-4 du code de commerce permet d’accéder au statut de conjoint collaborateur «Au conjoint du gérant as-socié unique ou au gérant associé majori-taire d’une société à responsabilité limitée ou d’une société d’exercice libéral à res-ponsabilité limitée».

Toutefois, certaines formes de sociétés ne permettent pas cette option faisant que le statut de conjoint collaborateur est interdit dans le cas des SARL à gérance minoritaire, des sociétés anonymes (SA), des sociétés anonymes simplifiées (SAS) et des sociétés de capitaux.

En effet, seul est expressément admis à ce droit par le paragraphe II de l’article L. 121-4 du code de commerce, le conjoint du gérant associé unique ou majoritaire d’une société à responsabilité limitée exerçant effectivement des pouvoirs de direction et de gestion.

Afin d’assurer la protection du conjoint collaborateur, les pouvoirs publics ont décidé d’exclure du dispositif les sociétés dont les associés sont tenus indéfiniment et solidairement des dettes sociales.

3 OPTIONS POUR LES COTISATIONS SOCIALES

Le conjoint collaborateur dispose de plusieurs possibilités en matière de ver-sement de cotisations :

- Opter pour une assiette forfaitaire de cotisations égale à un tiers du plafond de la sécurité sociale.

Dans ce cas, la cotisation du conjoint est appelée sur la base de 1/3 du plafond, quel que soit le revenu du chef d’entreprise.

l’entreprise (minimum 1 salarié) et accé-der à l’épargne salariale ainsi qu’à l’inté-ressement.

• Afin de protéger le patrimoine fami-lial, la responsabilité du conjoint est limi-tée uniquement aux biens communs du couple et non à ses biens propres.

Ainsi, en cas de dépassement non inten-tionnel du mandat de gestion, le conjoint ne peut être appelé en garantie sur ses biens propres.

• Il bénéficie d’un délai (3 ans) pour se mettre en conformité avec les obligations en matière de qualification profession-nelle dans le cas où il souhaite poursuivre l’exploitation de l’entreprise familiale après cessation de celle-ci par le chef d’entreprise (décès, maladie, retraite).

CHÔMAGE ET PENSION DE RETRAITE

Le conjoint qui perçoit déjà une pension de retraite doit opter pour un statut s’il exerce dans l’entreprise familiale une ac-tivité régulière.

Le statut de conjoint collaborateur est sans incidence sur le montant de la pen-sion de retraite de base, quel que soit le régime servant celle-ci.

En revanche, la retraite complémentaire peut être suspendue.

Dans le cas où le conjoint collaborateur perçoit des allocations de chômage, il doit préciser chaque mois qu’il n’a pas de re-venu, puisque l’activité de conjoint collabo-rateur n’est pas rémunérée, lui permettant ainsi de percevoir intégralement son allo-cation chômage.

Ce cumul est possible pendant 15 mois au titre des activités non salariées ; au-delà, le conjoint n’est plus indemnisé mais conserve son reliquat de droits.

• Le chef d’entreprise ne verse pas de salaire au conjoint. Le conjoint collabo-rateur ne doit pas percevoir de rémuné-ration. S’il souhaite être rémunéré, il doit alors choisir entre le statut de salarié ou celui d’associé. Le choix du statut de sa-larié est soumis, en principe, à la percep-tion d’une rémunération au moins égale au SMIC (sur la base d’un temps complet ou partiel).

• Il n’y a pas de formalités administra-tives contraignantes, pas de contrat de travail ni de fiche de paye mensuelle. Pour le conjoint pacsé, une simple décla-ration sur papier libre est acceptée.

• Le conjoint bénéficie gratuitement des prestations maladies des professions indépendantes en qualité d’ayant droit du chef d’entreprise et peut même percevoir une indemnité forfaitaire de repos mater-nel, ainsi qu’une indemnité de remplace-ment en cas de maternité.

• Pour sa famille, les droits du conjoint collaborateur sont identiques à ceux d’un conjoint salarié ou associé.

• Il verse des cotisations sociales uni-quement pour la retraite de base, la re-traite complémentaire et l’invalidité-dé-cès en contrepartie de droits propres.

• Il peut bénéficier personnellement du droit à la formation professionnelle conti-nue et à la faculté de valider les acquis de l’expérience en contrepartie d’une majo-ration de la CFP du chef d’entreprise qui est portée à 0,24%.

• Le conjoint collaborateur peut adhé-rer aux contrats d’assurance de groupe «Madelin», seul ou avec le chef d’entre-prise (retraite et prévoyance, maladie, dé-cès, invalidité).

• Il peut également bénéficier d’un Plan d’Epargne Entreprise (PEE) au sein de

• Le chef d’entreprise et son conjoint doivent être mariés ou pacsés.

LA DÉCLARATION DU STATUT DE CONJOINT COLLABORATEUR

La déclaration relative au statut choisi par le conjoint doit être faite par le chef d’en-treprise au CFE compétent, à savoir, celui de l’exercice de l’activité :

• Pour les commerçants et les sociétés commerciales (SARL) : Chambre de com-merce et d’industrie

• Pour les entreprises artisanales qu’elles soient exercées en nom personnel ou en SARL : Chambre de Métiers et d’Artisanat,

- Pour les professionnels libéraux qui exer-cent à titre individuel : CFE auprès des URSSAF

- Pour les activités libérales au sein d’une société d’exercice libéral (SEL), ainsi que pour les agents commerciaux : Greffe du tribunal de commerce ou greffe du tribunal de grande instance statuant commerciale-ment

- Lorsqu’il s’agit d’une activité libérale au sein d’une société à forme commerciale, le CFE est tenu par la CCI

- Les artistes et auteurs doivent s’adresser à leur centre des impôts.

L’adhésion au statut du conjoint collabo-rateur impose une obligation de mention aux registres de publicité légale et surtout une obligation d’affiliation personnelle à la caisse vieillesse du chef d’entreprise.

LES PRINCIPAUX AVANTAGES DU STATUT

Le statut du conjoint collaborateur est particulièrement souple, simple avec peu de formalités administratives et surtout, d’un faible coût pour l’entreprise tout en permettant de bénéficier d’une protec-tion sociale complète :

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 12 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER MON ENTREPRISEsera alors payé postérieurement pour le travail accompli à condition d’avoir parti-cipé, effectivement et directement, à l’ac-tivité de l’entreprise pendant au moins 10 ans, sans percevoir de rémunération ni être associé.

Pour être soumis à ce régime, le conjoint doit participer à l’activité de l’en-treprise à titre habituel et professionnel. Le législateur exige la réalisation d’un travail effectif, ainsi qu’un lien de subordi-nation conférant au statut de conjoint sa-larié l’avantage des dispositions du code du travail et de l’affiliation au régime gé-néral de sécurité sociale.

Le conjoint salarié bénéficie ainsi d’une protection sociale renforcée sachant qu’avec ce statut, il renonce à toute res-ponsabilité dans la gestion administrative de l’entreprise et exécute les directives de son conjoint. La preuve du lien de subordination pouvant s’avérer difficile dans certains cas, le Code du travail pose alors une présomption simple : toute per-sonne peut la contester par des preuves contraires.

Ainsi, le conjoint est réputé exercer son activité sous l’autorité du chef d’entre-prise dès lors que la réalité du contrat de travail est faite et qu’il perçoit un salaire.

La rémunération doit au moins être égale au Smic et faire l’objet d’une décla-ration au régime général de la sécurité sociale avec versement des cotisations habituelles (CSG, CRDS, assurance ma-ladie, etc.). En qualité de salarié(e), le conjoint bénéficie des mêmes prestations que les autres salariés en cotisant pour sa retraite et en tant qu’affilié au régime général de sécurité sociale.

L’article L. 311-6 du code de la sécurité sociale n’exige pas de prouver l’existence d’un lien de subordination.

de grande instance a la possibilité de faire supporter la charge exclusive des dettes et des sûretés consenties par le couple, au conjoint qui conserve le patrimoine professionnel ou, à défaut, la qualification professionnelle ayant servi de fondement à l’entreprise (article 1387-1 du code civil).

LE STATUT DE CONJOINT SALARIÉ

FORMALITÉS

Il est recommandé d’établir le contrat de travail par écrit en indiquant précisément les renseignements suivants :

• Fonctions du conjoint

• Horaires de travail

• Salaire versé, etc.

Il faut ensuite enregistrer le contrat de tra-vail au service des impôts. Cela n’est pas obligatoire mais en cas de conflit avec les organismes sociaux, il sera alors plus fa-cile de justifier de la réalité du statut de conjoint salarié. La formalité de l’enregis-trement donne en effet «date certaine», c’est-à-dire une date incontestable au contrat de travail.

• Poursuite de l’activité : Dans l’éven-tualité d’une cessation d’activité (retraite, décès) d’une entreprise artisanale pour laquelle une qualification professionnelle est nécessaire, le conjoint collaborateur ayant au moins 3 ans de collaboration peut poursuivre l’activité en disposant d’un délai de 3 ans (article 17 de la loi du 2 août 2005) pour se conformer à la régle-mentation relative à la qualification pro-fessionnelle. Il peut alors s’engager dans une démarche de validation des acquis de l’expérience (VAE) prévue à l’article L.335-5 du code de l’éducation. Dans les autres hypothèses de cessation d’acti-vité, le conjoint collaborateur survivant peut prétendre à un salaire différé. Il

au regard du couple ou de l’entreprise, en cas de divorce, de décès ou de cession de l’entreprise. Il peut également cesser à la demande des époux par une déclaration faite devant notaire et dûment publiée.

Si les époux sont mariés sous le régime de la communauté et que l’entreprise est considérée comme l’un des biens de la masse commune, le conjoint collabora-teur peut, sous réserve de respecter les règles de cogestion, accomplir des actes de disposition sur ce type de bien.

• Protection : Selon l’article L.121-7 du code de commerce, les rapports entre le conjoint collaborateur et les tiers, ainsi que les actes de gestion et d’administra-tion réalisés pour les besoins de l’entre-prise n’entraînent à la charge de celui-ci aucune obligation personnelle. Ces rap-ports sont réputés l’être pour le compte du chef d’entreprise.

DÉDUCTIBILITÉ DES COTISATIONS VERSÉES

Les cotisations versées par le conjoint collaborateur au titre de l’assurance obli-gatoire vieillesse sont déductibles des bénéfices de l’entreprise (article 154 bis du Code général des impôts). De la même ma-nière, les cotisations versées dans le cadre d’un contrat d’assurance groupe facultatif dit «Madelin» en matière de retraite, sont déductibles dans la limite d’un plafond va-riable selon l’objet du contrat :

- Assurance vieillesse, il existe 2 options : soit 10% du plafond annuel moyen retenu pour les cotisations de sécurité sociale (3 327,60€ base 2008), soit 10% de la frac-tion du bénéfice imposable retenue dans la limite de 8 fois le plafond annuel de la SS, auquel s’ajoute 15% supplémentaire sur la fraction de ce bénéfice compris entre 1 fois et 8 fois ce plafond (entre 33 276€ et 266 208€ pour 2008) avec une déduction maximum de l’ordre de 66 552€ en base 2008.

- Assurance prévoyance : 7% du plafond annuel moyen retenu pour les cotisations dans la limite globale de 3% de huit fois le plafond (soit une déduction maximale de 7 986,24€ en base 2008).

• Divorce : Le conjoint collaborateur perd son statut par le fait du divorce. Néanmoins, la mention de ce statut sur les registres professionnels constitue, à elle seule, une preuve de l’activité du conjoint dans l’entreprise et peut lui per-mettre de bénéficier d’une indemnité correspondant à la rémunération de ses années de travail. De même, le tribunal

Il n’y a pas de régularisation dans le cas où le chef d’entreprise a un revenu infé-rieur ou supérieur à un tiers du plafond.

Dans cette hypothèse, l’assiette de calcul des cotisations du conjoint colla-borateur peut être supérieure à l’assiette de calcul des cotisations du chef d’entre-prise.

- Opter pour une assiette de calcul des cotisations égale au tiers ou à la moitié du revenu du chef d’entreprise. Dans ce cas, le chef d’entreprise cotise sur l’inté-gralité de son revenu professionnel et le conjoint sur 1/3 ou 1/2 de son revenu réel. Le calcul des cotisations du conjoint suit alors les mêmes règles que le calcul des cotisations du chef d’entreprise.

- Opter pour une assiette de calcul de ses cotisations égale au tiers ou à la moi-tié du revenu professionnel du chef d’en-treprise avec partage. Le choix de cette option ne peut se faire qu’avec l’accord du chef d’entreprise. Dans ce cas, le reve-nu du chef d’entreprise est partagé entre le conjoint et le chef d’entreprise pour le calcul des cotisations de chacun d’eux. Dans cette option de partage de revenu, il peut y avoir une diminution des droits du chef d’entreprise si la base de calcul de ses cotisations est diminuée d’un tiers ou de moitié.

L’ASPECT JURIDIQUE DU STATUT

La position du conjoint collaborateur est relativement confortable d’un point de vue juridique.

C’est le cas notamment dans les do-maines suivants :

• Election professionnelle : Le conjoint peut être électeur et même éligible dans les Chambres de Commerce et d’Indus-trie ou dans les Chambres de Métiers.

• Mandat social : Le conjoint collabo-rateur de commerçant ou d’artisan peut exécuter, dans le cadre de l’exploitation de l’entreprise, tous les actes administra-tifs au nom du chef d’entreprise (article L.121-6 du code de commerce).

Il est présumé, en effet, avoir reçu man-dat de l’exploitant pour procéder aux actes de gestion en jouissant du droit de représentation dans l’administration de l’entreprise (courriers, signatures des de-vis, bons de commande, contacts avec les administrations). Ce mandat social prend fin dans l’éventualité d’une modification

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 13 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

■ 11 CONSEILS POUR REPRENDRE UNE AFFAIRE

La reprise d’une affaire est un projet professionnel aux enjeux multiples.

Elle nécessite le plus souvent l’accom-pagnement de spécialistes dont la mission est de prodiguer des conseils et de s’inves-tir dans les phases clés du dossier.

La reprise réussie d’une entreprise sup-pose également de disposer d’une vision globale précise sur l’ensemble des don-nées du problème.

Pour cela, il est recommandé d’agir méthodiquement sur 11 points princi-paux après s’être assuré, naturellement, que ses propres qualités personnelles et professionnelles de repreneur soient en adéquation parfaite avec le métier et l’en-vironnement de l’entreprise cible :

1. Trouver d’abord l’entreprise cible

Pour cela, il faut d’abord définir un pro-jet viable en ayant déterminé le plus pré-cisément possible l’activité dans laquelle on souhaite exercer.

Le repreneur doit se poser plusieurs questions : Quel est le type d’entreprise recherchée (société, entreprise indivi-duelle, avec ou sans salariés) ; dans quel ordre de prix… ; dans quelle zone géogra-phique ; Où trouver l’entreprise (dans la famille, la branche professionnelle, par l’intermédiaire d’un réseau spécialisé, de professionnels de la cession-transmis-sion d’entreprise…) ? Il est souhaitable de consulter les magazines et les sites spécialisés sachant que plus de 3 000 affaires de cession (5 à 50 sal.) sont pro-posées chaque année en France, ainsi

A noter que le divorce n’a aucune inci-dence sur le contrat de travail du conjoint dont la collaboration ne peut cesser que dans les conditions prévues par le droit du travail (licenciement pour motif éco-nomique, faute lourde…).

Toutefois, la Cour de cassation a admis «Qu’un chef d’entreprise puisse licencier son ex-conjoint à la suite d’une procédure de divorce, dans la mesure où, compte tenu de la taille de l’entreprise et des fonctions de l’intéressé, la rupture per-sonnelle peut influer sur la relation pro-fessionnelle». Bien entendu, la Cour de cassation est très attentive à la mise en œuvre de ce licenciement afin d’éviter d’éventuels abus. Le décès du chef d’en-treprise ne produit quant à lui aucun effet sur le contrat de travail dès lors que l’en-treprise survit à son fondateur.

INSAISISSABILITÉ DU SALAIRE DU CONJOINT

L’article 1414 du Code civil prévoit que les gains et salaires d’un époux ne peuvent être directement saisis (par une procédure de saisie-attribution de l’employeur) que lorsque la dette a pour objet l’entretien du ménage ou l’éducation des enfants.

Les créanciers de l’exploitant ne peuvent donc avoir recours à cette procédure.

Cependant, une fois que les salaires ont été payés, ils entrent dans la catégorie de la «masse commune des époux» et il devient difficile de les distinguer.

C’est pourquoi l’article 1414 du code civil prévoit que, dans ce cas, une partie des sommes figurant sur un compte courant ou de dépôt alimenté en tout ou partie par les gains et salaires de l’autre époux, est insaisissable.

Le décret n°2011-230 du 1er mars 2011 a fixé les seuils de saisissabilité des rémuné-rations à compter du 1er janvier 2011.

tuellement des indemnités en cas de licenciement et bénéficier des mesures applicables aux demandeurs d’emploi (stages de formation, etc.).

• Salaire soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des traitements et sa-laires.

STATUT FISCAL ET SOCIAL

Le statut de conjoint salarié apparaît comme étant le plus sûr en raison de la protection apportée par le contrat de tra-vail.

Néanmoins, ce statut a un certain coût pour l’entreprise même si, selon la nature de l’entreprise, celle-ci a la possibilité de déduire le salaire du conjoint salarié en complément des charges sociales qui, elles, sont toujours déductibles intégra-lement :

• Pour les sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés (SARL, SA, SAS…) : possi-bilité de déduction intégrale du salaire du conjoint si celui-ci n’est pas excessif.

• Pour l’entreprise individuelle (dont l’EIRL, SNC, EURL…) : déduction soumise à l’impôt sur le revenu selon 2 possibilités de déduction :

- Intégrale si le conjoint est marié sous un régime de la séparation de biens ou s’il est marié sous un autre régime matri-monial dès lors que l’entreprise a adhéré à un centre de gestion (ou association) agréé.

- Dans la limite annuelle de 13 800 eu-ros si le conjoint est marié sous un ré-gime matrimonial de communauté ou de participation aux acquêts et que l’entre-prise n’est pas adhérente d’un centre de gestion ou une association agréé.

A noter que dans certains cas, le sa-laire du conjoint collaborateur peut être déductible du bénéfice imposable de l’en-treprise si celle-ci adhère à un centre de gestion agréé.

CONDITIONS DE BASE

Pour obtenir ce statut, les principales conditions requises concernent :

• Une participation effective, à titre habituel et professionnel, à l’activité du conjoint.

• Etre titulaire d’un contrat de travail correspondant à un emploi effectif.

• Percevoir un salaire normal au mini-mum égal au Smic.

La rémunération doit correspondre au salaire normal de la même catégorie pro-fessionnelle.

• Le contrat de travail du conjoint sala-rié est un vrai contrat de travail qui sup-pose un minimum de 200H de travail par trimestre, afin de pouvoir prétendre aux prestations maladie et vieillesse du ré-gime général.

• En devenant salarié, le conjoint doit renoncer à tout pouvoir et à toute respon-sabilité dans la gestion de l’entreprise. Son accord reste néanmoins nécessaire pour les actes de disposition de l’entre-prise tels que la vente, la donation ou le nantissement du fonds de commerce.

• Affiliation obligatoire au régime géné-ral de sécurité sociale faisant que comme tout autre salarié, le conjoint bénéficie de l’ensemble des prestations du régime gé-néral de la sécurité sociale (indemnités journalières en cas de maladie, de mater-nité, d’accident du travail, etc.)

• Possibilité de prétendre aux allo-cations chômage en percevant éven-

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DOSSIER MON ENTREPRISEIl faut chercher, par exemple, à établir

un équilibre pertinent entre le coût d’ac-quisition, le niveau de fonds propres et la capacité de remboursement de la société cible (dette senior).

Le plan de financement doit ainsi veiller à préserver la capacité d’investis-sement de la société reprise en veillant à allouer une quote-part raisonnable du cash flow au remboursement de la dette senior.

Dès le départ, et avant d’obtenir d’éven-tuels concours bancaires ou financiers, il est souhaitable que l’apport moyen en fonds propres corresponde entre 25% et 35% du coût d’acquisition.

Il ne faut pas oublier, non plus, de déter-miner ses besoins en fonds de roulement afin d’assurer le fonctionnement de l’en-treprise.

Pour éviter de peiner dans la recherche de la perle rare, Gilles Lecointre, PDG d’Inter-cession, préconise les conseils suivants :

• S’interroger sur ce que je sais faire

• S’intéresser d’abord à ce que j’aime faire

• Définir un univers d’activités pou-vant être compris par tous ceux qui vont m’aider dans mes recherches

• Rester très large en terme de pos-sibilités géographiques

• Regarder les opportunités offertes sans tenir compte, dans un pre-mier temps, des critères financiers

• Essayer de comprendre le métier de chacune des opportunités ci-blées

• Se poser la question «Puis-je ap-porter quelque chose de plus à cette entreprise qui a fonctionné jusqu’à présent sans moi ? »

et en analysant finement l’état du mar-ché concerné.

Pour cela, il faut d’abord commencer par se procurer, auprès du cédant et après signature d’un document de confi-dentialité, tous les documents néces-saires permettant d’analyser l’entreprise et son environnement, à savoir :

• 3 derniers bilans et comptes de résultat • Photocopies du bail commercial • Copies des contrats de concession ou de

franchise • Actes de propriété • Liste du matériel cédé • Attestations de conformité aux normes • Diagnostics et évaluation de l’entreprise

s’ils ont été réalisés• Moyens d’exploitation et de la conformi-

té aux normes de sécurité et d’hygiène• Contrats des salariés, leurs savoir-faire,

expériences et anciennetés dans l’en-treprise.

En ce qui concerne la concurrence, le mieux est de se renseigner par soi-même.

5. Evaluer l’entreprise

Une fois que les points forts et les points faibles de l’entreprise ont été analysés, il faut déterminer la valeur potentielle de l’entreprise sur son marché.

Plusieurs méthodes d’évaluation exis-tent, souvent complexes, impliquant le recours à un spécialiste en charge de l’étude financière du projet afin de me-surer les possibilités concrètes du rachat.

Dans le même temps, il est nécessaire d’établir un business plan et un schéma de financement prévoyant les investisse-ments nécessaires au démarrage, ainsi que les modalités de financement pos-sibles.

Cet état d’esprit d’intérêt doit égale-ment animer les relations avec les sa-lariés chez lesquels le départ du patron n’est pas toujours facile à vivre.

Il faut également rencontrer, dès que possible, les «bras droits» du cédant car ce sont eux qui connaissent le mieux les rouages de l’entreprise à céder (après lui) et qui deviendront ensuite les person-nages-clefs de la transition.

3. Savoir s’entourer

Reprendre une entreprise est un pro-cessus qui oblige à mettre en œuvre un nombre important de compétences.

Même avec une bonne connaissance du milieu de l’entreprise, personne ne maî-trise parfaitement l’ensemble des méca-nismes financiers, juridiques, comptables et fiscaux de la reprise d’entreprise.

Il faut donc obligatoirement s’entourer d’experts aux compétences spécifiques (consultant, avocat, expert-comptable, notaire, agent immobilier…) qui seront ré-munérés sur la base d’honoraires fixes ou sous forme de % sur le prix de la cession.

Le recours aux conseils est indispensable pour éviter toutes les erreurs juridiques, fiscales et comptables, ainsi que les pièges courants de la reprise d’entreprise.

4. Dresser une feuille de route

Il s’agit ensuite de préparer, dans le dé-tail, son projet en définissant clairement ses objectifs, ainsi que la liste des forces et faiblesses de l’entreprise à reprendre.

Il faut alors penser en terme de renta-bilité, de politique commerciale et de po-tentiel de développement, en replaçant bien l’entreprise dans son environnement

que plusieurs centaines de milliers (près de 700 000) dans le domaine des petits commerces et des structures artisanales.

2. Prendre directement contact

Après avoir effectué une sélection d’entreprises correspondant le mieux à son projet personnel, il est impératif de prendre contact et de rencontrer sur place les dirigeants des entreprises retenues.

L’objectif est alors d’obtenir de plus amples informations sur son fonctionne-ment et voir par soi-même l’état des lieux des entreprises sélectionnées.

Cela permet également d’apprécier s’il existe un «feeling» avec le cédant, car il est essentiel de disposer d’un bon re-lationnel avec lui durant tout le déroule-ment du processus d’acquisition.

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 15 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

9. Ne jamais négocier seul

Afi n de préserver, à tout moment, la qualité de la relation personnelle avec le cédant et le bon déroulement de la pé-riode d’accompagnement, la recomman-dation de base est de laisser son conseil (avocat, consultant) négocier directe-ment avec le conseil du cédant, afi n qu’ils puissent trouver ensemble et de manière plus sereine les principaux compromis sur les points durs (prix de cession, GAP, modalités de paiement…).

Naturellement un aller-retour s’effec-tue entre le conseil et le cédant qui donne sa position et oriente indirectement la négociation.

Il faut savoir qu’un compromis de qua-lité ne peut reposer uniquement sur le prix, il doit aussi prendre en considéra-tion l’ensemble des facteurs constituant l’accord (collaborateurs, ressources, équi-pements, immatériel, clients, fournis-seurs, relations informelles, habitudes de travail…).

De la même manière, il faut éviter de se laisser «embobiner» par le vendeur (et son conseil) qui, quelquefois, en plus de faire payer trop cher le passé, vendent un avenir fl orissant sur le papier… Par principe de négociation, ce qui n’est pas gagné sur le prix doit être compensé par autre chose.

10. Prévoir une garantie de passif

La GAP, ou convention de garantie d’ac-tif et de passif, est destinée à engager la responsabilité du cédant sur l’état réel (et masqué) de la société qu’il souhaite céder.

La GAP doit être établie par un juriste compétent sous contrainte de temps et de montant (en général 10 à 25% du mon-

ESTIMATION AVEC LE MODÈLE VALENTIN®

Le modèle Valentin ® repose sur une série de questions (simulation possible sur www.cession-entreprise.com) qui se traduisent par la notation de 18 critères, dont 4 tech-niques et 14 qualitatifs, puis par l’obtention d’une note sur 20 pondérée en fonction du résultat obtenu.

Les critères qualitatifs sont notés de 0 à 4. Exemple avec une TPE disposant d’une niche spécifi que dans le secteur des ser-vices (prestation rare) avec un CA de 820 k€, une situation nette de 470 k€, une ca-pacité d’autofi nancement de 60 k€ et un prix de l’entreprise compris entre 510 et 770 k€. Simulation dans l’évaluation des 14 critères qualitatifs :

• Marque : non

• Brevet/licence : non

• Niche : oui

• Standardisation des produits/services : 0

• Technicité : 4

• Savoir-faire : 4

• Fidélité des clients : 3

• Concentration de la clientèle : 1

• Impact concurrence : 1

• Position de sous-traitant : non

• Croissance passée : 2

• Capacité future : 3

• Zone d’infl uence nationale : 4

• Qualité de l’organisation : 1

Les résultats après pondération sont de 14,3/20 indiquant alors un prix moyen pondéré de l’ordre de 640 k€ servant de base acheteur à la négociation tarifaire sa-chant que, dans cet exemple, la technicité, le savoir-faire de l’entreprise et la fi délité de ses clients jouent un rôle important, fai-sant que le vendeur peut en exiger plus...

Source : L’entreprise

7. Etre toujours diligent et concret

En tant que maître d’oeuvre de la re-lation avec le cédant, il convient d’agir à tout moment avec professionnalisme et savoir-vivre. Pour cela, il est nécessaire de rester disponible, rapide dans ses ré-ponses, précis et surtout concret dans ses demandes, afi n de respecter l’actuel engagement du cédant vis-à-vis du repre-neur, l’arrêt provisoire de sa stratégie de développement et les nouvelles attentes qui en découlent pour lui.

8. Identifi er les risques

S’il est convenu que la reprise d’une en-treprise en activité est souvent plus facile que d’en créer une ex nihilo, cette opéra-tion représente néanmoins un investisse-ment risqué.

Pour réduire les risques, il est néces-saire de les identifi er, les hiérarchiser et les traiter de 4 manières possibles :

• en les éliminant (si possible) • en les assurant• en les transférant sur le cédant (Ga-

rantie d’actif et de passif) • en les impactant directement sur

l’offre de reprise

Dans le montage du dossier de reprise, les pièges sont parfois nombreux et diffi -ciles à déceler nécessitant de se faire as-sister par des conseillers professionnels. Il convient de faire tout particulièrement attention aux principaux pièges suivants :

• Stocks surévalués

• Poste client gonfl é

• Réduction des investissements au mini-mum quelques années avant de passer le relais

• Un poste immobilier qui peut réserver des surprises

• Etats des créances escomptées

Pour cela, il faut établir un compte de résultat prévisionnel dans lequel fi gure le seuil de rentabilité, c’est-à-dire le chiffre d’affaires minimum à réaliser pour couvrir les frais.

6. Séquencer sa démarche

Avec le cédant, il est absolument néces-saire de progresser en formalisant de ma-nière concrète chaque étape du projet, de la prise de contact initiale (lettre d’inten-tion, protocole) jusqu’aux actes défi nitifs (conventions, actes de cession…).

Il est indispensable de soumettre, au préalable, tous les principaux projets de lettres, accords et actes, au conseil du cédant pour avis, afi n de se donner de meilleures chances de les voir ensuite ac-ceptés. Ce fi ltrage commenté par le conseil permet de réduire une grande part des réactions émotionnelles «négatives» que le cédant pourrait avoir dans une lecture au premier degré.

Rappelons que côté «opérationnalité» dans le cas où l’activité est artisanale, la loi oblige à suivre un stage de préparation à l’installation consistant en une formation générale sur le secteur de l’artisanat, la fi scalité de l’entreprise, la comptabilité, les cotisations sociales…

Deux semaines avant le début de toute activité, il faut prévoir de s’inscrire au re-gistre de la chambre des métiers.

Si l’activité à reprendre est purement commerciale, les Chambres de commerce et d’industrie proposent également des stages optionnels d’aide pour l’installation, la gestion de votre entreprise etc.

Pour cela, il faut s’inscrire au Registre du commerce et des sociétés (RCS) avant de commencer toute activité.

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 16 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

PRIX MOYENS DE CESSION

En 2010, plus de 44 000 sociétés et com-merces ont été cédés pour un prix moyen de 176.000€.

Montant moyen des transactions par sec-teurs (base 2010) :

965 000€Soins de la personne et optique

192 428€ Transport routier de marchandises

162 595€ Débits de boisson

129 916€ Restauration

127 628€ Détail alimentaire

109 570€ Agences immobilières

68 239€ Coiffeurs, soins de beauté et corporels

Sources : Bodacc, Altares

CONTACTS UTILES POUR LA REPRISE D’UNE ENTREPRISEwww.actoria.frwww.acquisition-cession .comwww.acquisitions-entreprises.comwww.agorabiz.comwww.ajinfo.orgwww.apec.frwww.cessionpme.comwww.cci.fr/reprendre-entreprise.htmwww.club-ite.comwww.cra.asso.frwww.fusacq.com/frwww.francenotaires.comwww.intercessio.frwww.lentreprise.comwww.manageo .frwww.oseo.frwww.passerlerelais.ccip.frwww.placedesreseaux.comwww.pic-inter.com

tant total de la vente), via l’ouverture d’un compte bancaire spécial où l’argent reste bloqué pendant plusieurs années (en gé-néral 3 ans, le délai habituel des contrôles fi scaux et Urssaf après la vente et/ou l’in-tervention des créanciers).

11. Formaliser la période d’accompagnement

L’accompagnement du cédant au mo-ment de la reprise des commandes de l’entreprise doit être ajusté au plus court.

Pour cela, il faut organiser et formaliser précisément la période d’accompagne-ment afi n d’assurer le transfert des in-formations essentielles, et du savoir-faire du cédant, dans un délai qui ne doit pas dépasser 4 à 6 mois.

En général, plus l’entreprise est pe-tite, plus son know-how (savoir faire, ex-pertise) est technique et se concentre presque intégralement sur le cédant.

Si l’on souhaite que le savoir-faire soit réparti auprès du plus grand nombre de salariés, il faut alors miser sur une entre-prise de taille minimale et bien organisée, ce qui suppose de jouer dans une autre catégorie de coût.

Principales sources utilisées : L’Entreprise - L’Express.fr - www.le-rsi.fr - www.pme.gouv.fr - www.netpme.fr - www.lerucher.com - www.transaxiall.com

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Actualités Poitou-Charentes, Vendée, Limousin

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 18 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

tier de La Pallice et de la zone portuaire qui se met en place. En effet, une grande esplanade qui accueille déjà «La Sirène», la nouvelle salle de musiques, aura voca-tion à faire le lien entre la ville et les activi-tés portuaires. Les travaux de la «Maison du Port» débuteront à la fin de l’année 2012 pour s’achever mi-2014.

... ET BIENTOT 1.000 PLACES DE PLUS AU PORT DE PLAISANCE DES MINIMES

Avec quelques mois de retard, les tra-vaux d’agrandissement du port de plai-sance des Minimes à La Rochelle ont en-fin débuté. Ils permettront de créer 1.000 places qui s’ajouteront aux 3.600 an-neaux et 11 kms de pontons actuels, ce qui permettra de répondre à l’important dé-ficit de places constaté depuis plusieurs années. Les travaux dureront deux ans et nécessitent un investissement de 52 mil-lions d’€. Rappelons que le port des Mi-nimes était déjà le plus grand port euro-péen de plaisance de la façade atlantique.

ZOOM SUR LES VIGNERONS D’OLERON, «PERLE DE TERROIR»

L’Ile d’Oléron compte une cinquan-taine de vignerons qui exploitent 32 hec-tares de vins, de pineau ou de cognac. Ils se sont regroupés au sein d’une unique coopérative (14 salariés dont un œnolo-gue) et communique sous l’appellation «Vignerons d’Oléron : perle de Terroir» : une dénomination qui souligne la qualité d’une production 100% Oléron.

De fait, une partie de la production est certifiée Agriconfiance qui valide une traçabilité complète des produits, de la vigne à la bouteille. La coopérative dé-tient 40.000 hectolitres de cuverie et a une capacité de 14.900 Hl sous bois pour l’élevage des vins, Pineau et Cognac. www.vigneronsoleron.com

17 CHARENTE MARITIME

LA ROCHELLE: PREMIÈRE AU CLASSEMENT DES VILLES OU IL FAIT «BON VIVRE» POUR ÉTUDIER

Pour la 5e année consécutive, le maga-zine «L’Etudiant» a réalisé un palmarès des «Villes où il fait bon étudier» . Dans la version 2011-2012 qui vient de paraître, La Rochelle conserve sa 1ère place au clas-sement national pour ce qui concerne «l’Environnement» et pointe en 3è posi-tion (1ère dans la liste des villes moyennes) concernant le critère «sorties». Pour ce dernier classement, les critères retenus sont : proportion d’étudiants par rapport à la population totale, nombre de bars, de restaurants, de restaurations rapides et de discothèques.

UN NOUVEAU SIEGE POUR «PORT ATLANTIQUE LA ROCHELLE»

Le Port de Commerce de La Rochelle s’apprête à construire son nouveau siège qui aura la particularité d’être accessible au grand public avec notamment, au 2ème étage du bâtiment, une plateforme pano-ramique de 150 m2. Celle-ci permettra «un point de vue extraordinaire sur l’activité du port et sur les navires pour que les Roche-lais et les touristes puissent venir s’impré-gner de l’ambiance portuaire» commente Nicolas Gauthier, Président du Directoire. Au-delà de la construction de ce bâtiment ultra-moderne, c’est un véritable projet de requalification et de valorisation du quar-

années, la montée en puissance d’une filière emballage, design, packaging et lo-gistique reconnue aujourd’hui internatio-nalement autour du Pôle de compétences Spirit Valley.

Une dynamique encadrée par At-lanpack, créée en 1997 et administrée par les professionnels régionaux, dont le rôle est de promouvoir l’industrie régionale au niveau national et international.

UN OPÉRATEUR RUSSE ACQUIERT 110 HA DANS LE VIGNOBLE COGNACAIS.

Un investisseur russe, producteur de vodka installé à St Pétersbourg et pro-priétaire de vignes en Espagne, vient d’acheter 110 hectares de vignes en fins bois sur les communes de Beauvais-sur-Matha, Varaize et Migron à un proprié-taire-exploitant qui n’avait pas de succes-seurs.

C’est le 6ème domaine qui passe sous contrôle russe en quelques années. Se-lon les professionnels, l’hectare de vignes en fins-bois se négocie aujourd’hui entre 38.000 et 40.000 euros.

3E EDITION DE «FUTUR GRAPHIC» A ANGOULEME

L’Institut National du Design Packaging organise le 13 octobre à Angoulême aux Ateliers Magelis, la troisième édition de Futur Graphic, le carrefour régional de la communication, du design graphique et de la conception packaging.

Cette édition 2011, qui concerne égale-ment les métiers du web et des multimé-dias, comprendra un forum d’exposition permettant de développer des coopéra-tions professionnelles mais aussi un pro-gramme de conférences portant sur les problématiques de la filière.

16 CHARENTE

COGNAC : 6E EDITION DE VS PACK, LE SALON DE L’INNOVATION PACKAGING & TECHNOLOGIQUE

C’est au Parc des Expositions de Co-gnac qu’aura lieu, du 6 au 8 décembre, la 6è édition du salon de l’innovation Pac-kaging & Technologique dédié aux vins et spiritueux.

Pendant trois jours, ce sera l’occasion de découvrir les nouvelles tendances du design et les solutions packaging de de-main auprès d’une centaine d’exposants français et étrangers, répartis sur trois espaces distincts : VS Pack qui sera dédié au Packaging (bouchages, emballages, étiquettes, étuis, coffrets, papier..), VS Teck qui réunira les spécialistes des tech-nologies du conditionnement (tonnelle-rie, embouteillage) et VS Créa qui sera consacré au design, conseil et marketing.

Les 3.000 visiteurs professionnels at-tendus pourront approfondir leur exper-tise en participant à une série de confé-rences et tables rondes.

Cette 6e édition devrait être un bon millésime dans la mesure où la filière des vins & spiritueux se porte plutôt bien avec un CA en hausse de 20% en 2010.

C’est le cas notamment du Cognac et de la Vodka qui ont affiché respectivement des progressions de CA de 33% et 40%.

La légitimité de la Charente, en matière de design & packaging

L’organisation du salon VS Pack à Co-gnac est plus que légitime. En effet, avec plus de 180 millions de bouteilles de Co-gnac et 80 millions de bouteilles de Pi-neau des Charentes, de liqueurs et depuis une dizaine d’années, de nouveaux pro-duits (vodka, gin, cocktails), la Charente est le 8ème producteur mondial de spi-ritueux, le 2ème européen et le 1er fran-çais. De quoi justifier, depuis quelques

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 19 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES12E EDITION DU «SALON DE L’ENTREPRISE», LES 11 & 12 OCTOBRE A LA ROCHELLE

Depuis 1999, le «Salon de l’Entreprise» constitue un rendez-vous capital pour ceux qui désirent entreprendre et se dé-velopper dans la région. Cette année, il se déroulera les 11 et 12 octobre, toujours à l’Espace Encan, autour de six espaces thé-matiques : «Financement, juridique & so-cial», «Réseaux & territoires», «Dévelop-pement des entreprises», «Franchise», et pour la première fois «Emploi, recrute-ment & formation» et «Tourisme».

Un rendez-vous régional pour les dé-cideurs et créateurs-repreneurs

Véritable plateforme d’échanges, d’informations et de rendez-vous sur 4.000 m2 d’exposition, le salon rassemble pendant deux jours 120 exposants et plus de 4.000 visiteurs. Cette année encore, il y aura trois temps forts : «Les Rendez-vous de l’innovation» et le «Rendez-vous de la transmission-reprise» le 11 octobre tandis que le 12, la CCI de La Rochelle pro-posera les «Rendez-vous d’affaires».

Cerise sur le gâteau : Michel Godet, pro-fesseur au CNAM, titulaire de la chaire de prospective stratégique et spécialiste de l’entreprise, donnera le 11 octobre une conférence sur le thème de «L’avenir en confiance pour les entreprises et les ter-ritoires».

Cette conférence, gratuite et parrainée par la Cté d’agglomération de La Rochelle, nécessite une inscription préalable sur le site www.salon-entreprise17.fr.

« FESTIV’PRO » : LE CARREFOUR DES MÉTIERS DU SPECTACLE VIVANT, EN NOVEMBRE

Plus qu’un salon, Festiv’Pro est un car-refour d’échanges pour tous les acteurs qui conçoivent, créent et réalisent des spectacles et des événements artistiques. C’est aussi l’occasion de créer des passe-relles entre la filière artistique et le sec-teur économique.

Organisé par Cristal Production, Fes-tiv’Pro aura lieu les 23 et 24 novembre au Parc des Expositions de la Rochelle sur près de 4.000 m2. L’entrepôt accueillera les artistes et les compagnies, les ser-vices et les réseaux (institutionnels, fé-dérations, professionnels…) tandis que l’Atelier hébergera les prestataires tech-niques, la scène pour les shows cases et les salles de conférences.

Une centaine de stands seront présents et 12 conférences & tables rondes sont déjà programmées.

Crée en 1992, Cristal Production est une association loi 1901 basée à La Rochelle, qui accompagne les artistes (profession-nels ou semi professionnels) et les orga-nisateurs, de la conception à la réalisation de leur projet artistique.

79 DEUX-SÈVRES

« SALON INVERSÉ DE LA SOUS-TRAITANCE » À NIORT, EN FÉVRIER 2012

La nouvelle édition du SIST se déroulera le 9 février 2012 au parc des Expositions de Niort-Noron.

Rendez-vous incontournable de la sous-traitance industrielle et se définissant comme LE «speed dating économique» de la grande région, le SIST 2012 constituera encore un temps fort pour les donneurs d’ordre industriels ou institutionnels ré-gionaux et les fournisseurs ou partenaires potentiels capables de répondre à leurs attentes.

Lors de la dernière édition, près de 400 fournisseurs étaient venus rencontrer 110 acheteurs représentant 47 donneurs d’ordres. Au total, ce sont près de 2.000 rendez-vous de 20 minutes qui se sont te-nus en une journée.

Les raisons d’être présent au SIST

Pour les donneurs d’ordre, c’est l’occa-sion d’identifier des offres, des solutions innovantes développées par des fournis-seurs de proximité (Grand-Ouest) et c’est bien sûr l’avantage de gagner du temps en rencontrant un maximum de compé-tences en face à face sur des rendez-vous cadencés de 20 minutes, concentrés sur une journée.

Pour les fournisseurs, c’est l’occasion de communiquer à faible coût en bénéficiant d’une visibilité ponctuelle mais straté-gique sur le marché régional. C’est éga-lement la possibilité de mener une veille technologique et veille marché en décou-vrant les solutions innovantes des autres entreprises.

C’est enfin et surtout l’opportunité d’op-timiser les contacts grâce à des rendez-vous d’affaires qualifiés, préparés et pla-nifiés.

Contact CCI - Laurence GILLES : 05 49 28 79 89

86 VIENNE

L’UNIVERSITE DE POITIERS DEVIENT PROPRIETAIRE DE SON PATRIMOINE IMMOBILIER….

La loi LRU, relative aux libertés et res-ponsabilités des universités, a permis à l’Université de Poitiers d’accéder, dès le 1er janvier 2010, à des compétences élar-gies telles que la maîtrise de la masse salariale ou la gestion autonome des res-sources humaines.

Le transfert du patrimoine immobilier de l’Etat aux universités était également une possibilité offerte par la loi. Depuis le 2 septembre 2011, Poitiers est devenue la troisième université française, après Cler-mont-Ferrand et Toulouse, à bénéficier de ce transfert.

….Et l’un des premiers donneurs d’ordre de la région

La surface totale de ce transfert repré-sente 360.000 m2 répartis sur la Vienne, les Deux-Sèvres et la Charente : un pa-trimoine composé d’hôtels particuliers (Chaboureau, Fumé, Berthelot, Aubaret) et de bâtiments plus récents, l’essentiel datant de la seconde moitié du 20e siècle.

Avec cette nouvelle compétence et un programme d’investissement de 445 mil-lions d’€ sur 25 ans, l’Université de Poitiers devient un acteur économique majeur du territoire et l’un des premiers donneurs d’ordre de la région. D’ores et déjà, l’éta-blissement s’engage à relever deux dé-fis prioritaires : celui de l’accessibilité de ses bâtiments à tout type de handicap et celui du développement durable. Pour exemple, dès 2013, l’ensemble du campus de Poitiers, y compris les résidences uni-versitaires, sera chauffé par une chaufferie centrale biomasse qui permettra une éco-nomie de 4.300 tonnes de CO2.

POITIERS : 1ER AU CLASSEMENT DES VILLES OU IL FAIT « BON SE LOGER » POUR ÉTUDIER

Pour la 5e année consécutive, le maga-zine L’Etudiant a réalisé un palmarès des « Villes où il fait bon étudier » . Dans la version 2011-2012 qui vient de paraître, Poitiers apparaît en 1ère position du clas-sement national pour ce qui concerne « le logement ». Les critères retenus sont : offre de chambres Crous et prix moyen des loyers dans le privé.

Côté environnement, Poitiers se distingue également en occupant la 2è place du clas-sement national, juste derrière La Rochelle.

FORUM EMPLOI-ENTREPRENDRE LE 10 OCTOBRE, A POITIERS

Créer, reprendre ou céder une entre-prise, trouver un premier ou un nouvel emploi font partie de vos projets à court ou moyen terme? Le Forum Emploi-Entre-prendre, qui aura lieu le 10 octobre 2011 au Parc des Expositions de Poitiers, est fait pour vous.

Organisé par le Conseil Général, le Grand Poitiers, la Cté d’Agglomération du Pays Châtelleraudais, la CCIV et la Chambre de Métiers, ce rendez-vous proposera des offres d’emploi et des entretiens avec des recruteurs potentiels mais aussi des conseils pour les futurs dirigeants dans les différentes étapes de la création ou de la reprise d’entreprise.

Concrètement, le Forum proposera aus-si une série de conférences, de rencontres avec des professionnels et des acteurs lo-caux de la création (conseillers de la CCI, de la CMA ….), une bourse de cession avec affichage de plus de 300 opportunités d’affaires et des rendez-vous confiden-tiels entre cédants et repreneurs.

POITOU-CHARENTES

CLUSTER ECO-HABITAT : UN RÉSEAU D’ACTEURS DU BÂTIMENT PRÊT POUR LA RT 2012

Diviser par trois la consommation des bâtiments neufs n’est pas une mince af-faire… C’est pourtant l’objectif fixé dans la RT 2012, prochaine réglementation ther-mique et engagement fort du Grenelle de l’Environnement.

Pour y parvenir, des maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, industriels, entreprises, bureaux d’études, collectivités et cher-cheurs se sont regroupés au sein du «Cluster Eco-Habitat» Poitou-Charentes.

Lauréat de la sélection nationale «Grappe d’entreprises» proclamée par la Datar le 21 janvier dernier, l’association compte aujourd’hui plus de 130 adhérents.

Basée à Poitiers, elle propose ainsi plusieurs types d’actions déclinées dans toute la région : ateliers et conférences thématiques, formations continues, vi-sites et restitutions d’opérations exem-plaires, projets collaboratifs, supports d’information ... Pour en savoir plus et rejoindre cette dynamique régionale : www.cluster-ecohabitat.fr

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 20 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

ACTUALITÉS POITOU-CHARENTESCREATION PAR LA REGION POITOU-CHARENTES D’UN PACTE DE SOUTIEN AUX PME

Le 12 septembre 2011, la Commission permanente de la Région Poitou-Cha-rentes a adopté un pacte de soutien aux TPE-PME-PMI, une forme de «Small Bu-siness Act» régional agencée autour de six initiatives.

La plus importante est la création d’une banque régionale d’investissement pour faciliter l’accès au crédit auprès des en-treprises. Deux leviers seront activés :

• la mobilisation de Fonds en co-inves-tissement avec des investisseurs privés.

• la création d’un Fonds régional de garantie qui complétera les Fonds spé-cialisés déjà en fonctionnement auprès d’Oséo, la SIAGI et IPCA et qui permettra aux entreprises d’accéder à des fi nance-ments qu’elles n’auraient pas obtenus sans garantie, ou de les obtenir à des conditions préférentielles.

Les autres volets du Pacte concer-nent :

• le versement d’avances de 20% sur les marchés publics supérieurs à 50.000 euros pour les PME,

• la simplifi cation des dossiers d’aide aux entreprises afi n de réduire les délais de paiement.

• le renforcement du dispositif «Bourses Régionales Désir d’Entreprendre» pour les jeunes et les seniors : déjà 6.000 mi-cro entreprises créées depuis 2004.

• un plan de sensibilisation et d’accom-pagnement des jeunes à la création d’en-treprises et mise en place de coopératives jeunesse.

• Mise en place de diagnostics de pro-priété industrielle dans les PME en colla-boration avec l’INPI

LE SECTEUR DES SERVICES À LA PERSONNE : UN POTENTIEL D’EMPLOI POUR LE POITOU-CHARENTES

En Poitou-Charentes, le secteur des services à la personne, hors assistantes maternelles, emploie plus de 35.000 sala-riés, soit 5,9% de l’emploi salarié de la ré-gion, nettement plus que les 4,6% du ni-veau national. Un poids signifi catif même si ces emplois ne représentent que 12.255 équivalents temps plein du fait qu’ils sont le plus souvent à temps partiel.

Près de la moitié des ménages consom-mateurs de ces services sont des retraités de plus de 70 ans.

La population picto-charentaise est structurellement plus consommatrice de services à la personne.

Rappelons que les services à la personne englobent les services à la famille, à la vie quotidienne (travaux domestiques), aux personnes handicapées et aux personnes âgées dépendantes. Or, la région Poitou-Charentes fait partie des régions les plus âgées de France et devrait continuer sur cette trajectoire: entre 2007 et 2040, la part des picto-charentais âgés de 60 ans et plus passera de 25,8% à 36,5% de la population.

Par ailleurs, l’arrivée de seniors prove-nant d’autres régions et le vieillissement en milieu rural ont de grandes chances d’accentuer encore la demande. Dans ces perspectives, le secteur des services à la personne devrait être, dans la région, créateur d’emplois de façon croissante.

Aujourd’hui, c’est en Deux-Sèvres que le taux de recours aux services à la per-sonne est le plus élevé (14,4%), devant la Vienne (14,3%), puis la Charente-Mari-time (13,1%) et la Charente (13%) où les populations sont pourtant plus âgées.

Selon l’Insee, d’ici à 2020, le nombre de recours aux services aux personnes âgées augmentera de 9% en Charente, de 11% en Deux-Sèvres, de 13% dans la Vienne et de 17% en Charente-Maritime.

Le secteur des services à la personne est stratégique pour la région, en raison du type d’emplois qu’il génère.

Les actifs du Poitou-Charentes sont pro-portionnellement moins diplômés qu’en moyenne nationale. Or, les emplois du secteur des services à la personne se ca-ractérisent justement par un lien emploi-formation faible : ils constituent donc une alternative pour des salariés peu qualifi és et ….. fragilisés par la crise économique.

Ce secteur constitue également une op-portunité d’emplois pour les seniors qui disposent de peu de revenus. Aujourd’hui, la moitié des employés de maison et près de 40% des assistantes maternelles, des aides à domicile et aides ménagères sont des seniors.

Dans la région comme en France, le sa-laire horaire brut des contrats de travail des services à la personne est le plus sou-vent compris entre 1 et 1,2 Smic.

90% des emplois sont occupés par des femmes.

LGV POITOU-CHARENTES : LE RECRUTEMENT EST LANCÉ AVEC 800 EMPLOIS A LA CLÉ

Les travaux de construction de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) reliant Tours à Bordeaux débuteront en avril 2012. Co-sea, le consortium chargé de la construc-tion et fi liale du groupe Vinci, prévoit la création de 1.300 emplois directs sur l’ensemble du tracé dont environ 800 en Poitou-Charentes: conducteurs d’engins, canalisateurs, coffreurs génie civil.

Des postes et des formations bien identifi és, actuellement proposés par Pôle Emploi

Pôle Emploi a déjà formalisé certains recrutements et organisera des réunions d’information sur l’ensemble de la région jusqu’à la fi n de l’année. «Des formations adaptées à chaque profi l, gratuites et ré-munérées, sont programmées», précise Pascale Malé, chef de projet LGV de Pôle Emploi. Des formations qui durent de 600 heures pour les conducteurs d’engins à 900 h pour les coffreurs, soit quatre à six mois de formation. «On doit être en me-sure d’amener 400 personnes au pied du chantier début 2012» précise le DRH de Coséa.

Une deuxième vague de formations sera programmée en vue des travaux d’équipements ferroviaires en 2015.

Des opportunités pour les sous-traitants

Il y aura aussi du pain sur la planche pour les entreprises sous-traitantes qui seront sélectionnées pour diverses mis-sions comme les travaux de déblaiement, le ferraillage, la fabrication ou la pose de clôtures…. En effet, pour un emploi créé par Coséa, les responsables du chantier tablent sur un autre emploi créé chez les sous-traitants.

En revanche, les emplois indirects gé-nérés par le chantier sont plus diffi ciles à estimer. Ils concerneront plus particu-lièrement l’hébergement, la restauration et les transports, notamment à proximité des trois bases principales de travaux qui seront créées à Villognon (16), Clérac (17) et Nouâtre-Maillé (37).

Un projet d’envergureCe projet de 340 kms de lignes nou-

velles, dont 302 km à grande vitesse, sera un maillon-clé du réseau ferroviaire euro-péen. Il s’inscrit dans les engagements du Grenelle de l’Environnement, comportant le lancement de 2.000 kms de lignes nou-velles d’ici à 2020.

Deux cents kilomètres traverseront la Vienne et la Charente, à peu près à part égale. Plus de 400 ouvrages d’art sont prévus dont 19 viaducs. Les plus impor-tants enjamberont la Dordogne à Saint-Loubès (1.300 m), la Charente à Luxé et à Montignac (450 m pour chacun) ainsi que la vallée d’Auxances, dans la Vienne.

La nouvelle ligne LGV réduira d’une heure le temps de parcours actuel, met-tant Paris à 2h05 de Bordeaux.

Une mise en service au plus tard en juillet 2017

Le planning de travaux est précis et soumis à des sanctions fi nancières en cas de non respect.

• Fin 2011 : dénouement des études, des concertations, des acquisitions foncières, des fouilles archéologiques et des dévia-tions de réseaux.

• De 2012 à 2014 : travaux d’infrastruc-ture et de génie civil.

• 2015 : travaux d’équipements ferro-viaires.

• 2016 : essais, homologations, marches à blanc.

• Juillet 2017 au plus tard : mise en service.

POITOU-CHARENTES : 9E SUR 22 POUR SES CAPACITÉS DE DÉSENDETTEMENT

Ce n’est pas un scoop, la situation fi nan-cière des régions se dégrade. L’étude de l’agence de notation Fitch parue en sep-tembre le confi rme : «à supposer que les régions décident d’affecter toutes leurs ressources immédiatement disponibles et de stopper tout investissement, les 22 régions de métropole mettraient près de quatre ans en moyenne pour venir à bout de leur dette de 17 milliards». Fin 2009, ce délai théorique de remboursement de la dette était de trois ans et deux fois moindre en 2005.

Si cette dégradation est générale, elle n’est pas de même ampleur selon les ré-gions : Le ratio est jugé encore «confor-table» dans beaucoup de régions, notam-ment l’Aquitaine (1ère sur 22 régions) qui mettrait 1,1 an pour rembourser sa dette alors que la Picardie (22/22) devrait at-tendre 10,6 ans. Le Poitou-Charentes se positionne à la 9e place, ex-aequo avec la région Centre, avec un délai théorique de remboursement de la dette de 3 ans, donc plus favorable que la moyenne nationale. Ce délai était de 2,3 ans en 2009 et 2,1 en 2008. Sources : Insee Poitou-Charentes, Actufax, Cognac-word.com, Sud-Ouest, La Nouvelle République

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 21 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

ACTUALITÉS LIMOUSINLE LIMOUSIN : TERRE DE PROPRIETE

Le Limousin est l’une des régions de France qui compte le plus de proprié-taires.

En Limousin, 64% des ménages sont propriétaires de leur résidence principale, contre une moyenne de 60% en Province. Seuls la Bretagne (66,3%) et le Poitou-Charentes (64,7%) comptent davantage de propriétaires.

Un parcours résidentiel classique. Les ménages limousins suivent un par-

cours traditionnel: locataires lors de leur première installation, ils accèdent en-suite, pour une grande partie d’entre eux, à la propriété. Ainsi, la part des ménages propriétaires augmente avec l’âge : 23% pour les ménages de moins de 35 ans, 66% pour les ménages de 35 à 59 ans et 80% après 60 ans.

Ce dynamisme peut s’expliquer par des conditions d’accès à la propriété plus fa-ciles, avec notamment un coût du foncier parmi les plus faibles de France et une forte utilisation du prêt à taux zéro (PTZ). De fait, le plafond de ressources qui condi-tionne l’obtention du PTZ est souvent compatible avec les revenus des primo-accédants travaillant en Limousin.

Une région attractive pour les nou-veaux arrivants.

L’attractivité de la région est aussi un critère important puisque 30% des pro-priétaires récemment installés n’habi-taient pas la région cinq ans auparavant, soit dix points de plus que la moyenne de Province. Parmi ces nouveaux proprié-taires arrivants, on distingue deux pro-fi ls : d’une part, les ménages dont la per-sonne de référence est souvent un cadre ou exerce une profession intermédiaire et qui s’installent en milieu urbain; d’autre part, des ménages à la retraite qui vien-nent s’installer en zone rurale ou dans des villes moyennes.

Parmi les 12.300 ménages propriétaires arrivés depuis cinq ans, 2.400 viennent d’un pays étranger.

Neuf propriétaires sur dix possèdent une maison.

En Limousin plus qu’en France, être pro-priétaire de son logement signifi e avant tout être propriétaire de sa maison. De fait, seulement un propriétaire limousin sur dix possède un appartement contre deux sur dix en Province.

ORIENTATION FAVORABLE POUR LE RECRUTEMENTS DE CADRES.

Selon l’Apec, les entreprises du Limou-sin ont prévu de recruter en 2011 environ 550 cadres, soit une hausse de 7% par rapport à 2010.

Les cadres expérimentés et les cadres commerciaux sont les plus demandés.

Les «cadres confi rmés» avec plus de 5 ans d’expérience sont les plus recherchés (56%) devant les «jeunes cadres» (31%) et les «cadres débutants» sans aucune ex-périence (13%).

Les besoins en cadres commerciaux sont, comme chaque année, les plus im-portants (30%), devant les secteurs «Etudes et R&D» et «Production indus-trielle» (15% chacun), l’Administration (13%), les services techniques (11%) et l’exploitation tertiaire (10%).

Rappelons que, pour l’APEC, tout sa-larié qui a suivi au moins quatre années d’études universitaires est reconnu cadre ou futur cadre, même si celui-ci n’a pas d’équipe à gérer.

TURENNE LAFAYETTE SE PAYE MADRANGE

Début juillet,l’entreprise Madrange est entrée dans le giron de la Holding Tu-renne-Lafayette présidée par Monique Piffaut, propriétaire notamment des marques Paul Prédault et William Saurin. L’acquisition se serait faite sur la base

de 40 millions d’€ dont la moitié pour éponger les dettes du groupe corrézien, en diffi culté depuis quelques années. 20 millions supplémentaires seraient prévus pour moderniser le site et créer une nou-velle ligne de tranchage de jambons haute cadence : la production passerait alors de 7.500 à 13.000 tonnes par an.

Fondé en 1924, Madrange emploie près de 1.200 salariés répartis sur 5 sites : la marque Madrange à Feytiat et à Limoges, ainsi que les marques Géo à Ablis en ré-gion parisienne, Torero, spécialisé dans le chorizo à Morlaix (29) et Albert Fontaine à Bons-en-Chablais (Savoie).

Un temps de cochon pour les emplois?

Pas forcément! Selon certains, l’acqué-reur présente un «projet solide qui limite au maximum la casse sociale» : seulement 30 à 50 personnes, notamment dans les services administratifs et fi nanciers, se-raient amenées à quitter le groupe.

D’autres sources estiment que la com-paraison des ratios de production entre Paul Prédault et Madrange laisse prévoir, à moyen terme, une réduction sensible des effectifs du secteur production, sur-tout dans l’encadrement intermédiaire.

Forte de cette nouvelle acquisition, Turenne-Lafayette emploie désormais 2.900 salariés sur 22 sites industriels.

L’USINE POLYTECH OUVRE ENFIN SES PORTES

Spécialisée dans la fabrication de me-nuiseries industrielles et de blocs-portes techniques en bois, l’entreprise Polytech s’apprête à prendre possession de son unité de production sur la Zac de La Mon-tane, à Eyrein. Le bâtiment de 12.000 m2, qui répond à la démarche Haute Qualité Environnementale, a nécessité un inves-tissement de 7,3 millions d’€.

Depuis sa création en 2009, Polytech était installée dans l’Hôtel d’entreprises Initio où elle a conçu son processus indus-triel. Gilles Luc, le Président et l’un des trois associés de l’entreprise, est serein : « Les cinq ingénieurs de l’équipe R&D est en place depuis 18 mois et le travail com-mercial réalisé confi rme notre bon posi-tionnement stratégique ».

Polytech, qui vient de créer 35 postes et ambitionne 60 à 80 salariés dans les cinq ans, compte notamment sur la forte demande qui s’annonce dans le secteur des logements sociaux, liée à l’évolution des normes environnementales et d’accès aux handicapés.

FRUINOV INSTALLE UNE 2E UNITÉ DE PRODUCTION EN CORRÈZE

Créée en 2003, Fruinov réalise des prépa-rations à base de fruits pour les industriels de l’agroalimentaire : biscuiteries, pâtisse-ries, laiteries et glaciers comme Miko, Mamie Nova, Senoble ou les Madeleines Bijou. Les capacités du site de production de Collonges-la-Rouge étant à saturation (2.700 tonnes par an), l’entreprise a construit une seconde unité à Saint-Viance (19) qui permettra une capacité de production de 8.000 tonnes/an. Cette usine de 3.500 m2 a nécessité un inves-tissement de 5,2 millions d’€ dont 960.000€ d’aides et subventions : 480.000€ de fonds européens, 320.000€ de la Région Limousin et 160.000€ du Conseil Général de Corrèze. Une vingtaine d’emplois ont été créés, por-tant l’effectif global de l’entreprise à 45 sala-riés sur les deux unités.

TROIS SITES WEB DEDIÉS AU MONDE DE L’ENTREPRISE EN LIMOUSIN

Pour connaître les entreprises du Li-mousin et les secteurs de pointe, suivre les actualités économiques de la ré-gion, créer des contacts ou recueillir des conseils, il y a bien sûr les sites des CCI, Chambres de Métier, Apec, Pôle emploi ou Insee Limousin… Le «Journal des Profes-sionnels» a également recensé trois sites régionaux très utiles pour mener une veille technologique et une veille marché.

www.limousin-expansion.frLe site de l’agence présente les activités

dominantes de la région et les secteurs por-teurs : les pôles d’activités, les entreprises leaders…. Il propose des informations sur l’implantation et la création d’activités inno-vantes et sur l’accès aux nouveaux marchés.

www.lise.region-limousin.fr LISE signifi e «Limousin Information Ser-

vices Entreprise». Ce site du Conseil Ré-gional permet de s’informer sur toutes les aides économiques régionales, de trouver les spécialistes nécessaires à la construc-tion d’un projet innovant avec le Réseau de Développement Technologique, de trouver des opportunités de reprise d’entreprise dans la région ou encore de lancer des appels d’offres, de rechercher des presta-taires et de se faire référencer

www.citedesmetierslimousin.frPlateforme d’information dans les do-

maines de la formation, de l’emploi et de la vie professionnelle, le site propose notamment des fi ches métiers, des offres d’emploi et de formation, un annuaire d’entreprises et plus globalement tous les moyens nécessaires à la réalisation d’un projet professionnel.Sources : Insee Limousin, Apec Limousin, L’Usine Nouvelle, Limousin Expansion.

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2e

édition

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 22 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

■ L’OFFRE COMMERCIALE ET LES HABITUDES D’ACHAT DES VENDÉENS

La Chambre de Commerce et d’Indus-trie a récemment publié «L’Observatoire du Commerce et de la Consommation», une enquête réalisée auprès de 5.200 commerces et 2.000 ménages vendéens. L’objectif : décrypter la structuration de l’offre commerciale en Vendée, analyser son évolution depuis une vingtaine d’an-nées et déterminer si elle répond aux at-tentes et habitudes des consommateurs d’aujourd’hui.

Le nombre de commerces a diminué …

Depuis 1993, le paysage commercial vendéen a perdu 566 commerces, tous secteurs d’activités confondus.

Pour autant, cette diminution n’a pas en-gendré de «désertifi cation commerciale» puisque, si 24 communes du département sur 282 n’ont aucun commerce, celles-ci ne sont jamais à plus de 10 minutes d’un point de vente.

Par ailleurs, depuis 2007, la tendance semble s’inverser puisque l’enquête de la CCI observe sur les trois dernières années un gain de 62 commerces.

…. Au profi t de surfaces de vente plus grandes.

Entre 1993 et 2010, la surface représen-tée par les commerces de plus de 400 m2 a plus que doublé, passant de 418.000 à près de 852.000 m2.

Pourtant, la densité des grandes sur-faces alimentaires en Vendée reste inférieure à la moyenne nationale : 430m2/1.000 habitants (200m2/1.000 en juillet et août) contre 309 m2 dans l’hexa-gone. En 18 ans, 10 grandes surfaces ali-mentaires ont vu le jour en Vendée.

La situation dans les zones rurales.Depuis 1993, la majorité des pertes

de commerce s’est faite en milieu rural (-445), notamment dans les secteurs de l’alimentaire (supérette, boucherie, bou-langerie, poissonnerie..) et de l’équipe-ment de la personne (presse, habillement, bricolage, électroménager…).

A l’inverse, les services à la personne : pharmacie, salon de coiffure, d’esthétique … ont progressé avec +103 commerces sur la même période.

Que consomment les vendéens ?

• 48% des budgets des ménages sont dédiés aux «dépenses contraintes», c’est-à-dire aux dépenses qui s’imposent et qu’il est diffi cile de réduire telles que le logement, les assurances, le transport, l’énergie ou la téléphonie.

• 25% sont consacrés à l’alimentaire avec un budget annuel moyen de 5.869€ par ménage.

• 12% vont à l’équipement de la mai-son : bricolage, hifi -vidéo, linge de mai-son, électroménager et jardinerie, soit une dépense moyenne de 2.744€.

• 9% sont consacrés au poste culture-loisirs-santé-beauté : articles de sport, livres, magazines, produit de beauté, op-tique …, soit 1.972€ par ménage.

• 6% servent à l’équipement de la per-sonne : vêtements, accessoires et bijoux, soit 1.403€ par an.

Près de 313 millions d’euros d’«évasion commerciale»

Dans le département, l’offre de com-merce et son maillage sur l’ensemble du territoire permettent aujourd’hui de rete-nir 91% des dépenses des ménages ven-déens.

Les 9% restants, appelés «évasion commerciale», sont estimés à près de 313 millions d’€.

L’équipement de la personne (18,6%) et l’équipement de la maison (13,7%) sont les domaines les plus touchés par cette évasion.

Il est à craindre que le fort développe-ment du e-commerce accentue la ten-dance dans les années à venir.

Zoom sur les grandes surfaces et les enseignes nationales.

Les 40 hypermarchés, 46 supermar-chés, 31 hard-discount et autres grandes surfaces spécialisées présents sur le dé-partement drainent 75% des achats des vendéens.

Les enseignes nationales (Séphora, Truffaut, Celio..) occupent également une place importante puisqu’elles oc-cupent 22% du secteur de la culture-loisirs-santé-beauté, 25% du secteur de l’équipement de la personne et 31% des dépenses dans l’équipement de la maison.

■ ZOOM SUR L’ECONOMIE VERTE EN VENDEE

L’AMBITION ENVIRONNEMENTALE DU «VENDÉE ECOPÔLE DE ROCHE-SERVIÈRE»

Il y avait déjà les Vendéopôles, il y aura maintenant les Vendée-écopôles avec no-tamment le nouveau parc d’activités de Rocheservière dont les travaux viennent de démarrer et qui met en œuvre des techniques innovantes pour un meilleur respect de l’environnement. «Ce 12e Ven-déopôle a une dimension environnemen-tale qui va au-delà de la charte habituelle. Le but est d’économiser de l’espace et d’optimiser le foncier dans un intérêt éco-logique et économique» expliquent Alain Leboeuf, conseiller général du canton et Wilfrid Montassier, président de Vendée expansion, concessionnaire.

Cette ambition se concrétise grâce à trois procédés nouveaux relatifs à la col-lecte des eaux pluviales, à la réalisation de la voirie avec une nouvelle méthode permettant d’utiliser la terre du chantier et à une tranchée unique pour accueillir les gaines d’électricité, eau, gaz, fi bre op-tique, téléphone…

«Vendée Ecopole de Rocheservière» sera réalisée en trois tranches pour at-teindre 40 hectares en 2021.

La commercialisation de la première tranche a déjà démarré sur la base d’un prix de vente de 11,95 € ht le m2.

Le site est destiné à compléter le Ven-déopole de Boufféré qui affi che complet et qui génère aujourd’hui plus de 800 em-plois.

UNE SUCCURSALE INNOVERT S’IMPLANTE À LA BOISSIERE.

Créée en 2006 à Puymoyen (16), Inno-vert est spécialisée dans la conception et l’installation de pompes à chaleur in-tégrées dans les murs et planchers, donc invisibles.

Son concept de chauffage et climatisa-tion est composé d’un diffuseur et d’un circuit d’eau à très basse température recouverts d’une plaque de plâtre qui permet de transformer rapidement un plafond ou un mur en un large panneau rayonnant.

Les mesures de performance énergé-tique, réalisées par un bureau d’étude mandaté par l’ADEME, sont probants : l’équipement d’une maison HPE (Haute Performance Énergétique), composé d’un plancher chauffant (très Basse Tempéra-ture) et d’une pompe à chaleur installée sous comble a conduit à une facture de chauffage de 205€ à l’année pour 168 m2 chauffés à 21°C .

Quatre ans après son lancement, In-novert a déjà installé en France plus de 2.000 pompes à chaleur, 300.000 m2 de planchers et 50.000 m2 de plafonds chauffants. Cet été, une nouvelle conces-sion s’est implantée à La Boissière-des-Landes pour répondre à la clientèle dé-partementale.

…. ET ARMORGREEN S’INSTALLE À L’HERBERGEMENT

Armorgreen est un acteur reconnu de la région Grand-Ouest dans le domaine des énergies renouvelables, développant aus-si bien des solutions basées sur le solaire, la biomasse, l’aérothermie, la géothermie où l’éolien.

Armorgreen, qui réalise environ 20 M€ de CA, compte déjà 50 collaborateurs en France dont plus d’une vingtaine de par-tenaires-installateurs-artisans, qui propo-sent ses panneaux photovoltaïques.

Parmi ceux-ci, la nouvelle concession de l’Herbergement qui s’est installée dans la pépinière d’entreprises.

SAVEURS & NATURE : LA RECETTE CHOCOLATEE DU SUCCES

L’aventure a débuté à Nantes en 2001 : Jean-Michel Mortreau fabriquait alors du chocolat bio pour offrir à ses clients du «Resto’bio», un des premiers restaurants biologiques en France.

Grâce à la qualité de ses chocolats, il a très vite été sollicité par les magasins bio de la région qui souhaitaient les commer-cialiser. La réussite a été au rendez-vous.

Aujourd’hui, le jeune entrepreneur se consacre uniquement à la fabrication de ses chocolats biologiques.

Il s’est installé à St Sulpice-le-Verdon et emploie 13 salariés.

Si l’entreprise a bien gardé son concept 100% bio (pur beurre de cacao, sans graisses végétales ajoutées et sans léci-thine de soja, emballage compostable…), elle s’est étoffé sur le volet marketing avec la création de produits saisonniers, d’un site de vente en ligne et aujourd’hui d’un développement à l’export.

UN NOUVEL ESPACE FESTIF, ECONOME EN ENERGIE, A CHANTONNAY

Un complexe de 2.100 m2 comprenant une salle de spectacle de 830 m2, une salle de cinéma et un hall d’accueil de 200 m2 va remplacer l’actuelle salle des Congrès de Chantonnay.

Les travaux ont débuté en janvier 2011 et se termineront en 2013. Un soin par-ticulier a été porté à la consommation énergétique du site qui est conçu pour être un bâtiment basse consommation (BBC 2005).

C’est le cabinet Archi Urba Déco de Montaigu qui a été choisi pour mener cette réalisation, estimé à près de 5M d’€ HT.

Sources : Vendée Expansion, CCI Vendée, Oryon

ACTUALITÉS VENDÉE

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 23 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

…. ET ARMORGREEN S’INSTALLE À L’HERBERGEMENT

Armorgreen est un acteur reconnu de la région Grand-Ouest dans le domaine des énergies renouvelables, développant aus-si bien des solutions basées sur le solaire, la biomasse, l’aérothermie, la géothermie où l’éolien.

Armorgreen, qui réalise environ 20 M€ de CA, compte déjà 50 collaborateurs en France dont plus d’une vingtaine de par-tenaires-installateurs-artisans, qui propo-sent ses panneaux photovoltaïques.

Parmi ceux-ci, la nouvelle concession de l’Herbergement qui s’est installée dans la pépinière d’entreprises.

SAVEURS & NATURE : LA RECETTE CHOCOLATEE DU SUCCES

L’aventure a débuté à Nantes en 2001 : Jean-Michel Mortreau fabriquait alors du chocolat bio pour offrir à ses clients du «Resto’bio», un des premiers restaurants biologiques en France.

Grâce à la qualité de ses chocolats, il a très vite été sollicité par les magasins bio de la région qui souhaitaient les commer-cialiser. La réussite a été au rendez-vous.

Aujourd’hui, le jeune entrepreneur se consacre uniquement à la fabrication de ses chocolats biologiques.

Il s’est installé à St Sulpice-le-Verdon et emploie 13 salariés.

Si l’entreprise a bien gardé son concept 100% bio (pur beurre de cacao, sans graisses végétales ajoutées et sans léci-thine de soja, emballage compostable…), elle s’est étoffé sur le volet marketing avec la création de produits saisonniers, d’un site de vente en ligne et aujourd’hui d’un développement à l’export.

UN NOUVEL ESPACE FESTIF, ECONOME EN ENERGIE, A CHANTONNAY

Un complexe de 2.100 m2 comprenant une salle de spectacle de 830 m2, une salle de cinéma et un hall d’accueil de 200 m2 va remplacer l’actuelle salle des Congrès de Chantonnay.

Les travaux ont débuté en janvier 2011 et se termineront en 2013. Un soin par-ticulier a été porté à la consommation énergétique du site qui est conçu pour être un bâtiment basse consommation (BBC 2005).

C’est le cabinet Archi Urba Déco de Montaigu qui a été choisi pour mener cette réalisation, estimé à près de 5M d’€ HT.

Sources : Vendée Expansion, CCI Vendée, Oryon

DOSSIER IMMOBILIER

4. Bien VentilerEn théorie, une maison bien isolée et

bien ventilée ne nécessite plus de chauf-fage, sauf dans le cas d’un hiver particu-lièrement rigoureux.

Ainsi, l’échangeur de chaleur de la VMC double fl ux (ventilation mécanique contrôlée) récupère les calories de l’air vicié évacué afi n de réchauffer l’air en-trant apportant un rendement compris entre 60 et 90%.

C’est également le cas du puit canadien qui capte l’air extérieur en le faisant cir-culer dans un tuyau enterré à 2 mètres de profondeur, dont l’effet est de le réchauf-fer l’hiver et de le refroidir l’été grâce à l’inertie thermique du sol (peu de varia-tion en degré).

ou encore avoir recours au bois massif, à des briques monomur creuses qui se pas-sent d’isolant, à du béton écolo de type Clinker, Cemroc, béton cellulaire…

3. Opter pour une bonne isolation

Les solutions sont multiples sachant que chaque produit dispose d’avantages et d’inconvénients pouvant faire varier les gains en isolation de 5 à 30% selon les endroits de la maison (murs, toiture, ponts thermiques).

C’est le cas, notamment, avec les iso-lants à base minérale (laine de verre ou de roche), synthétique (polystyrène…), végétale (liège, chanvre, lin, cellulose…) ou animale (laine de mouton, plumes de canard…)

LA MAISON ÉCOLOGIQUE OU COMMENT HABITER AUTREMENT ?

DIAGNOSTIC ET LABELS DANS L’IMMOBILIER

LA MESURE DE LA PERFORMANCE DANS L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE

■ LA MAISON ÉCOLOGIQUE OU COMMENT HABITER AUTREMENT ?

DES RÈGLES COMMUNES

Il n’existe pas de modèle unique dans la construction ou la rénovation de maison écologique. Que celles-ci soient passives, BBC, à énergie positive, autonomes…, toutes obéissent à un certain nombre de règles parmi lesquelles la nécessité de :

• Se fondre dans le territoire

• Tirer parti des ressources locales

• Prise en compte du climat et du relief

• Intégration des traditions régionales

• Orientation Nord-Sud pour profi ter de l’ensoleillement

• Présence de végétation au Sud en guise de protection solaire et/ou d’un talus au Nord pour stopper le vent

• Volume compact du bâtiment pour limi-ter les pertes d’énergie

• Utilisation de matériaux issus des fi -lières écologiques locales pour amoindrir l’énergie «grise» ayant servi à leur fabri-cation et à leur acheminement

• Privilégier le recyclable en prévision du futur démantèlement de la maison

• Recours principal à une énergie puisée dans la nature

• Adaptation du comportement des occu-pants afi n de vivre en symbiose avec l’en-vironnement

LES 7 PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DE LA MAISON VERTE

La recherche d’économies sur la consom-mation classique d’énergie primaire (gaz, électricité, bois…) ne représente qu’une partie de la problématique écologique. Pour disposer d’un bon bilan énergétique, la maison verte doit former un ensemble cohérent et harmonieux reposant in fi ne sur 7 principales dispositions :

1. Penser avant tout usage bioclimatique

Les pièces à vivre doivent être plutôt orientées au Sud avec peu de cloisons et des espaces tampons non chauffés (buanderie, cuisine) au Nord.

A l’idéal, 50% de la surface vitrée est utilisée au Sud (dont véranda avec un double ou triple vitrage), 40% à l’Est et 10% au Nord.

Afi n d’éviter de souffrir de la chaleur en été, il est nécessaire de planter au Sud des arbres à feuilles caduques (bouleau, cytise, fi guier, frêne…) destinés à proté-ger de la chaleur, tout en laissant passer le soleil en hiver.

Il est également nécessaire d’installer des brise-soleil (avant-toits) et d’adapter la position de la maison à l’éventuel relief en jouant avec les talus et/ou colline pour protéger des vents dominants.

Par exemple, une bonne orientation permet de diminuer les besoins en chauf-fage de 15 à 30%.

2. Choisir les bons matériaux de construction

C’est une condition de base que de pri-vilégier les matériaux adaptés au climat et aux fi lières locales.

Il peut s’agir, par exemple, d’une struc-ture à ossature bois avec caissons rem-plis d’isolants (paille, terre, chanvre…) ou encore d’une structure poteaux-poutres avec remplissage en panneaux isolants

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La recherche

d’économies sur

la consommation

classique d’énergie

primaire (gaz,

électricité, bois…)

ne représente

qu’une partie de

la problématique

écologique. Pour

disposer d’un bon

bilan énergétique,

la maison verte

doit former un

ensemble cohérent

et harmonieux

reposant in fi ne

sur 7 principales

dispositions.

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 24 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

transparence sur l’état du bien immobilier ainsi que des arguments de réduction de prix en cas de travaux à faire.

• Diagnostic plombIl concerne l’absence de risque d’expo-

sition et de contamination au plomb. La validité est d’un 1 an et illimitée en cas d’absence de plomb.

• Diagnostic amianteIl recouvre l’absence de produits

d’amiante dans les murs. Soit il impose des travaux, soit sa validité est illimitée.

• Diagnostic termitesIl contrôle l’absence de termites ou de

zones susceptibles d’être contaminées. Sa validité est de 6 mois.

• Diagnostic gazIl garantit la bonne conformité des ins-

tallations de gaz. Sa validité est de 3 ans.

• Diagnostic ERNTIl détermine la possibilité de risques na-

turels et technologiques en fonction de l’emplacement du bien. Sa validité est de 6 mois.

• Diagnostic électriqueIl audite l’état de l’installation élec-

trique et fait, si nécessaire, des préconi-sations d’amélioration. Sa validité est de 3 ans.

• Diagnostic assainissement des eauxIl détermine si le système d’assainisse-

ment des eaux usées est conforme aux normes européennes, notamment en cas de maison individuelle sans tout-à-l’égout. Sa validité est de 8 ans.

• Diagnostic performance énergétique (DPE)

Obligatoire depuis le 1er novembre 2006 pour la vente d’un bien ainsi que dans le cadre d’une location depuis le 1er juillet 2007, il dresse à partir de factures la consommation d’énergie moyenne. Sa validité est de 10 ans si des travaux ne

LES PERTES THERMIQUES DANS UNE MAISON

La plupart des fuites d’air occasionnant des fuites thermiques importantes se loca-lisent principalement dans les ouvertures suivantes :

25 à 30% Toiture

20 à 25% Air renouvelé et fuite par conduits et cheminée

20 à 25% Murs

10 à 15% Fenêtres

7 à 10% Planchers bas

5 à 10% Ponts thermiques*

* Points de raccords mal conçus au niveau des: nez de planchers, linteaux au-dessus des ouvertures, nez de refends, défaut d’isolation des murs… entraînant une chute locale de température et des zones froides.

Source : Sciences et Avenir

■ DIAGNOSTIC ET LABELS DANS L’IMMOBILIER

LES 8 DIAGNOSTICS OBLIGATOIRES

Depuis le 1er janvier 2011, tout contrat de vente d’un bien immobilier doit com-prendre 8 diagnostics obligatoires. Ceux-ci sont à la charge du vendeur afi n d’appor-ter à l’acheteur une protection contre les vices cachés en cas d’apparition d’un dom-mage après la vente du bien. Ils peuvent servir également d’argument de négo-ciation (logement sans travaux, économie d’énergie) et de critère d’estimation du prix de vente. Pour l’acheteur, les diagnos-tics apportent incontestablement plus de

6. Gérer l’eau

La récupération de l’eau de pluie et des eaux grises (douche et lavabo) abaisse la consommation d’eau d’environ 40%. De la même manière, prendre une douche quotidienne au lieu d’un bain permet d’économiser 36 000 litres d’eau par an (36m3).

7. Adapter son comportement

Dans un foyer lambda, une bonne ges-tion d’énergie permet d’obtenir jusqu’à 20% d’économie. Pour cela, il faut chauf-fer à 19° le jour et 17° la nuit, sachant qu’une baisse constante de 1 degré éco-nomise 7% d’énergie.

Il faut également laver à 30°, éteindre les appareils électriques en veille et choi-sir des lampes basse consommation qui brûlent 4 à 5 fois moins d’énergie et du-rent 6 à 10 fois plus longtemps.

5. Privilégier les énergies vertes

Le choix doit s’effectuer selon la région en optant soit pour le solaire, l’éolien, le bois de chauffage ou la pompe à chaleur associée à un plancher chauffant.

Par exemple, pour un chauffe-eau so-laire, 2 à 8m2 de capteurs plus un ballon de 250 à 400 litres peuvent couvrir de 40 à 80% des besoins pour 4 personnes.

En combinant l’eau chaude et le chauffage, il faut alors de 10 à 20m2 de panneaux et un ballon de 500 à 2 000 litres pour assurer 50% des besoins an-nuels d’une maison de 100m2.

Une pompe à chaleur standard per-met d’économiser entre 2/3 et 3/4 de chauffage, sans compter l’éventuelle revente de l’électricité en surplus à EDF.

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 25 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

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férence de la RT 2005. Ce label nécessite de recourir aux énergies renouvelables (biomasse, solaire thermique ou photo-voltaïque, ou pompe à chaleur).

• BBC EFFINERGIE

Ce label est attribué aux logements neufs consommant en moyenne moins de 50 kWh/m2/an en énergie primaire selon les zones climatiques et l’altitude. En France, il est dispensé par l’organisme certifi cateur indépendant Promotelec.

Cette valeur est modulable et peut at-teindre 70 kWh/m2/an en Isère avec une consommation prenant en compte les besoins en chauffage, eau chaude sani-taire, auxiliaires de chauffage et de ven-tilation (pompes), éclairage et climatisa-tion. Outre ces critères de consommation énergétique, les bâtiments BBC EFFINER-GIE doivent respecter des contraintes d’isolation, d’étanchéité à l’air et de ventilation. Le surcoût d’une construc-tion BBC varie de 5 à 10%.

• Les labels Minergie

Ce Label d’origine suisse défi nit la consommation énergétique d’un loge-ment sur la base de l’étanchéité à l’air, la limitation des ponts thermiques, l’aéra-tion douce. Le label Minergie témoigne de la priorité apportée à l’enveloppe du logement afi n de réduire au maximum les déperditions thermiques. En pratique, les maisons neuves labellisées Minergie ont une consommation énergétique 4 à 5 fois moins élevée que les bâtiments existants et 2 fois moins élevée que les construc-

de 10 à 20 % les consommations en ex-primant la valeur à respecter par rap-port à un bâtiment de référence. Cette valeur exprimée en kWhep/m2 (kWh d’énergie primaire par m2 SHON) dépen-dait de nombreux paramètres propres liés au projet (forme du bâtiment, détail des installations…). La consommation en énergie primaire à respecter pouvait alors varier fortement d’un bâtiment à l’autre. Avec la RT 2012, le coeffi cient de référence calculé à partir des détails du bâtiment est remplacé par une valeur ab-solue, indépendante de la forme du bâti-ment. Le gain par rapport à la dernière RT 2005 doit être de 50% au moins. Ainsi, la future RT 2012 prévue pour 2013 exi-gera que toutes les constructions neuves présentent, en moyenne, une consom-mation d’énergie primaire inférieure à 50 kWh/m2/an.

• HPE 2005 (Haute Performance En-ergétique)

Correspond à une consommation conventionnelle d’énergie primaire infé-rieure de 10 % à la consommation de ré-férence de la RT 2005.

• THPE 2005 (Très Haute Perfor-mance Energétique)

Correspond à une consommation conventionnelle d’énergie primaire infé-rieure de 20 % à la consommation de ré-férence de la RT 2005.

• HPE EnR 2005Correspond à une consommation

conventionnelle d’énergie primaire in-férieure de 10 % à la RT 2005 sachant que plus de 50% de la consommation de chauffage doit être assurée par un gé-nérateur utilisant la biomasse ou par un réseau de chaleur utilisant lui-même plus de 60 % d’énergies renouvelables.

• THPE EnR 2005Correspond à une consommation

conventionnelle d’énergie primaire infé-rieure de 30 % à la consommation de ré-

mies d’énergie. Il est toutefois conseillé, lors d’une rénovation, de ne pas engager de dépenses trop importantes en ce do-maine dont le retour sur investissement pourrait être diffi cile à atteindre, sauf sur une longue période.

• Réglementation thermique 2005 (RT 2005)

La RT 2005 concerne les demandes de permis de construire déposées après le 1er septembre 2006.

En France, c’est la RT 2005 qui défi -nit les valeurs de performances énergé-tiques minimales d’un bâtiment neuf et les modalités de son calcul. La RT 2005 dé-fi nit une consommation d’énergie maxi-male exprimée en énergie primaire. Cette consommation comprend le chauffage, le refroidissement, la ventilation, la pro-duction d’eau chaude sanitaire et l’éclai-rage. Les exigences de performances au m2/an varient selon l’énergie primaire utilisée. Si l’énergie primaire employée pour le chauffage est un combustible fossile, la consommation maximale doit être de 130 kWh/m2/an dans les zones climatiques les moins favorisées ou 80 kWh/m2/an dans la zone Méditerranée. Si l’énergie primaire employée provient d’une centrale électrique, la consomma-tion maximale doit être de 250 kWh/m2/an. La RT 2005 introduit également des performances minimales requises pour les équipements de chauffage, ainsi que des limitations de déperdition de cha-leur et de ponts thermiques.

• Réglementation thermique 2012 (RT 2012)

Jusqu’à présent, les différentes RT se contentaient de réduire tous les 5 ans

sont pas réalisés durant cette période. A compter du 1er janvier 2011, la nouvelle ré-glementation thermique 2012 s’applique pour les logements, en prévoyant la réa-lisation d’un DPE qui va de la note A pour une consommation énergétique totale (chauffage + éclairage) inférieure à 50 Kwh par m2/an, soit l’équivalent de 250€ de dépenses, à l’extrême de la classe G correspondant à une consommation su-périeure à 450 Kwh par m2/an, soit en-viron 2 000€. La bonne moyenne est D avec une consommation comprise entre 151 et 230 Kwh par m2/an soit entre 750 et 1150€.

LES LABELS ENERGÉTIQUES POUR LES CONSTRUCTIONS NEUVES

En France, le secteur du bâtiment re-présente 46% de la consommation d’énergie avec 26 millions de résidences principales dont 13 millions sont des mai-sons individuelles, 6 millions des copro-priétés et 4 millions d’immeubles collec-tifs d’habitations et maisons individuelles groupées. Cet ensemble loge 65 millions de Français et représente environ 2,6 mil-liards de mètres carrés bâtis, avec une consommation énergétique moyenne de l’ordre de 240 KWh/m2/an se situant ainsi au niveau E du DPE, soit une catégorie encore trop énergivore.

L’usage du label énergétique permet d’attester qu’un bâtiment respecte bien un niveau global de performance éner-gétique supérieur à l’exigence régle-mentaire. Ce niveau de performance est lui-même contrôlé et certifi é par un or-ganisme agréé. Son obtention est alors un gage de qualité destiné à apporter un avantage lors de la vente d’un bien immo-bilier, ainsi que pour obtenir une aide de l’ANAH ou celle d’une banque. Cette dé-marche contribue également à améliorer le confort des habitants en permettant de réaliser, à terme, de réelles écono-

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 26 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER IMMOBILIER

le consommateur dans son choix afi n de distinguer les offres et les démarches les plus qualitatives en matière d’électricité verte.

• MinergieCe label est éligible pour tous les loge-

ments anciens sachant que la consom-mation maximale en énergie primaire à atteindre ne doit pas dépasser 60 kWh/m2/an après rénovation.

• Rénovation ÉnergétiqueIl est éligible pour tous les lo-

gements anciens selon 4 niveaux après rénovation :

- consommation maximale en énergie primaire de 100kWh/m2shon/an

- consommation maximale en énergie primaire de 150kWh/m2shon/an

- consommation maximale en énergie primaire de 210kWh/m2shon/an

- consommation maximale en énergie primaire supérieure à 210kWh/m2s-hon/an si le gain est supérieur à 50%

• BBC EFFINERGIE RénovationCe label est éligible pour tous les lo-

gements anciens construits après 1948. La consommation maximale en énergie

LES LABELS ENERGÉTIQUES POUR LA RÉNOVATION DE CONSTRUCTIONS EXISTANTES

Ce type de label ou de certifi cat néces-site la participation d’un expert en réno-vation énergétique qui doit préconiser l’ensemble des travaux à réaliser. Par exemple, le changement d’un équipement de chauffage doit tenir compte également des déperditions calorifi ques du logement dans son ensemble. Principaux labels :

• EVE (Label électricité verte)

Le label d’électricité verte est une initia-tive du CLER (Comité de Liaison des En-ergies Renouvelables) et de WWF-France qui garantit, après audit indépendant, le respect d’un certain nombre de critères organisés autour de 3 axes principaux :

- Respect de l’environnement- Lutte contre l’effet de serre- Protection des consommateursCe label écologique privé vise à éclairer

• PassivHaus

Ce label allemand est le standard eu-ropéen dans la construction de maison passive. Il est assuré en France par l’as-sociation La maison passive en France. Ses critères énergétiques sont au nombre de 3 :

- une consommation en énergie utile pour le chauffage de 15kWh maximum/m2/an peu importe l’altitude et la zone climatique.

- une valeur d’étanchéité de l’enveloppe.- une consommation de l’habitat maxi-

mum de 120 kWh/m2/an. Contrairement au label Minergie, la

consommation en énergie primaire dans une maison Passivhaus inclut, en plus du chauffage et de l’eau chaude sanitaire, la consommation des auxiliaires (pompes) ainsi que la consommation de l’électro-ménager.

L’installation d’une ventilation double fl ux haute effi cacité est quasiment obli-gatoire afi n de réchauffer l’air en hiver et le rafraîchir en été.

• BEPOS (Bâtiment à énergie positive)Il s’agit d’un bâtiment qui produit plus

d’énergie qu’il n’en consomme en dépas-sant son besoin en énergie à travers la production d’énergies renouvelables en quantité suffi sante pour assurer son in-dépendance énergétique.

La consommation énergétique au m2/an dans une maison BEPOS est donc de 0 kwh/m2/an.

Un bâtiment ne peut être considéré comme positif que s’il a déjà obtenu le la-bel BBC-Effi nergie.

Ce label sera obligatoire pour tous les logements neufs à partir de 2020.

tions aux normes suisses actuelles. Il existe plusieurs niveaux de construction Miner-gie : Minergie, Minergie-Eco, Minergie-P.

• MinergieLa consommation énergétique d’un lo-

gement neuf respectant la norme Miner-gie ne doit pas dépasser 38 kWh/m2/an en énergie fi nale, pondérée selon la source d’énergie primaire.

Cette consommation énergétique com-prend le chauffage, l’eau chaude sanitaire et l’électricité pour l’aération mécanique et ou la climatisation. Le label intègre éga-lement une valeur limite d’investissement qui ne peut être au maximum que de 10 % supplémentaire.

• Minergie-EcoEn plus de respecter les critères Miner-

gie, les constructions certifi ées Minergie-Eco doivent remplir des exigences de modes de construction sains et écologiques.

Ce Label est applicable aux nou-velles constructions pour les catégories ad-ministrations, écoles et bâtiments locatifs, dont la surface minimale est 2 000 m2.

• Minergie-PCe standard fi xe des exigences en

matière de rentabilité, de confort et d’esthétique. La consommation éner-gétique dans l’habitation neuve ou an-cienne ne doit pas dépasser 30 kWh/m2/an en comprenant les besoins en chauf-fage, eau chaude sanitaire, aération et climatisation.

Des fenêtres «triple vitrage» sont né-cessaires pour atteindre de telles per-formances énergétiques. De plus, les lo-gements Minergie-P exigent de recourir aux énergies renouvelables, à l’instal-lation de luminaires économiques et de n’utiliser que des appareils électroména-gers de classe énergétique A.

Les bâtiments Minergie-P ne peuvent présenter qu’un surcoût de 15% maximum.

La SEP en 2010 a fêté ses 50 années d’existence consacrées à l ’aménagement, le développement économique et urbain et la construction d’équipements publics ou de bureaux, usines et locaux d’entreprises. Elle développe depuis sa création des quar tiers bien intégrés dans le tissu urbain en mixant logements, équipements publics en activités économiques.

Elle apporte à ses clients publics ou privés une réponse globale à la fois d’aménageur et de maître d’ouvrage pour la réalisation de tout type de bâtiments.Elle a aménagé de très grandes ZAC (Saint-Eloi, Gibauderie, Saint-Nicolas, parc tertiaire de Pré-Médard…) et a permis l’implantation de centaines d’entreprises. Aujourd’hui, elle est l’opérateur de grandes opérations à forte valeur ajoutée environnementale, comme l’éco-quartier des Montgorges à Poitiers, l’aménagement du Parc d’Activités de la Vallée Mouton à Saint-Benoît, les Parcs Monory à Antran et Châtellerault ou la ZAE des Terres Rouges à Ingrandes-sur-Vienne

.

En tant qu’aménageur, elle propose un choix important de terrains viabilisés dans différents secteurs de la Vienne, pour permettre aux entreprises d’installer leurs locaux ou leurs sièges sociaux. Sa connaissance du marché local et sa souplesse,lui permettent d’apporter une réponse personnalisée et d’adapter son offre au plus près de la demande de chacun de ses clients.Ainsi, elle a pu récemment implanter aux Montgorges le Groupe Vinci, mais aussi des entreprises locales (Tourteaux Jahan, AIP…), et sur les 24 hectares de la ZAE des Terres Rouges, Délipapier.Elle offre sur les nouveaux parcs d’activités non seulement des aménagements de qualité mais aussi des services avec des bâtiments regroupant plusieurs fonctions : accueil, information, ateliers ou pépinières permettant ainsi aux entreprises d’être immédiatement opérationnelles.

La SEP a acquis aussi, une grande expérience en construisant de nombreux équipements publics aux normes HQE® et BBC. Elle a mis au point pour chacun de ses clients, un carnet de bord sécurisé et balisé, leur permettant de suivre chaque étape de la réalisation de leurs projets depuis les études, les choix des maîtres d’œuvres et entreprises, puis le suivi du chantier. Cette méthodologie, la diversité des problématiques rencontrées et des programmes réalisés lui ont permis d’être certifiée par l’OPQIBI pour 5 domaines de compétences.

A côté de la réalisation d’équipements publics parfois prestigieux (Lycée Kyoto) presque toujours complexes (piscine de Neuville dePoitou, salle omnisports de Buxerolles, crèches, EHPAD…) elle a apporté récemmentson expérience de maître d’ouvrage pour la réalisation du pôle multimodal de la Gare de Poitiers, de la Direction Départementale du Travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, des nouveaux locaux de la CCIV, ou de l’hôtel d’entreprises de Biotechnologie…).

Ces bâtiments tous très différents ont été conçus avec un réel souci d’intégration aux sites, de qualité architecturale et bien sûr d’économie d’énergie. Ce souci de qualité va de pair aujourd’hui avec l’image de l’entreprise ou de l’organisme et la SEP met tout en œuvre pour la respecter et la valoriser. La SEP, maître d’ouvrage reconnu, accompagne chacun de ses clients dans la concrétisation de leur projet de construction en ne dérogeant jamais à son slogan qu’elle a érigé en principe : un programme, un coût, un délai.

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 27 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

nières années dont les causes sont bien connues : télétravail, nouvelles technolo-gies, voyages professionnels, formations continues…»

5. Performance fonctionnelleC’est l’un des leviers les plus importants

ainsi qu’un élément essentiel de la maxi-misation de la performance immobilière via le calcul du nombre de m2 de SUN par rapport au nombre de postes de travail installés.

La performance est directement liée au coût du loyer, ce qui amène habituel-lement les gestionnaires à agir sur la densifi cation des espaces de bureaux en matière d’aménagement, d’équipement et d’agencement du mobilier.

6. Performance environnementaleIl s’agit de faire des économies sur la

consommation énergétique des locaux par m2.

En France, les constructions immo-bilières sont à l’origine de 40% de la consommation d’énergie avec des moyennes importantes (314 kwh/m2/an en 2007 dans les bureaux parisiens) alors que le Grenelle de l’Environnement a pour objectif de porter la consomma-tion moyenne annuelle des bâtiments ter-tiaires à 150 kwh/m2/an en 2020.

MES ESPACES SONT-ILS BIEN AMÉNAGÉS ?

Principaux indicateurs utilisés dans la si-mulation CB Richard Ellis pour un calcul de performance fonctionnelle :

• Surface SUBL (m2)

• Surface SUN (m2)

• Loyer (hors parking (m2/SUBL)

• Loyer annuel (hors parking)

• Ratio SUBL (en m2/poste)

Principales sources utilisées : CB Richard Ellis - Environne-ment Magazine - Le Point - Sciences Et Avenir - www.objec-tif-eco-habitat.com

3. Performance opérationnelleElle est mesurée par le taux d’occu-

pation, c’est-à-dire l’effectif constaté (postes de travail occupés) par rapport au nombre de postes de travail installés.

En général, toute entreprise dispose de réserves de postes non utilisés lui per-mettant d’aménager son espace de tra-vail en fonction de ce dont elle a réelle-ment besoin, et/ou de l’organisation qui lui sied le mieux, et non pas seulement en fonction de la répartition numéraire de ses effectifs.

De là, découle différentes initiatives d’aménagement en Open space, plateau technique, desk sharing (espace de travail partagé)…

MON TAUX D’OCCUPATION CORRESPOND-IL À MES BESOINS ?Principaux indicateurs utilisés dans la si-mulation CB Richard Ellis pour un calcul de performance opérationnelle :

• Nombre de postes de travail installés

• Effectif constaté (postes de travail occupés)

• Loyer/poste de travail (hors parking)

• Loyer annuel (hors parking

• Ratio poste de travail/effectif

• Postes en réserve

4. Performance virtuelleSelon J.L Guilhamat, «Cette approche

consiste à concevoir une affectation opti-male de l’espace de travail des employés en optimisant le ratio postes installés/ef-fectifs du site».

En réalité, il existe toujours un écart entre le nombre d’employés d’un site et les personnes physiquement présentes à un moment donné.

C’est le cas, par exemple, avec une entreprise type comme «Renault qui es-timait qu’environ 40% de ses postes de travail n’étaient pas occupés à un instant «t» et que 15% n’étaient tout simplement pas attribués».

En réalité, nombreux sont les espaces consommateurs de m2 (salles de réunion notamment) qui ne sont jamais utilisés à temps plein.

Cette hypothèse suppose de prendre davantage «En considération le volume total horaire travaillé physiquement dans l’établissement, sachant que la mobilité des salariés a explosé ces der-

coût. La gestion immobilière constituant un autre levier de la création de valeurs». Les 6 principaux axes d’effi cacité :

1. Performance fi nancièreElle se détermine par l’optimisation du

coût au m2 ou par poste de travail. Elle comprend, au départ, le loyer et les as-pects juridiques du bail (état des lieux d’entrée/sortie, échéance des baux, état des lieux, clauses relatives aux obliga-tions de réparation et celles négociables telles que le ravalement de façade, tra-vaux de mise en conformité…

Elle intègre également les différentes taxes (foncières, sur les bureaux, enlève-ment des déchets), les charges liées au bâtiment (communes et privatives), ainsi que les postes de services à la personne (courrier, reprographie, postes informa-tiques…).

De cet audit d’ensemble peut se déter-miner ensuite des coûts d’exploitation directement liés à l’occupation du bien immobilier.

MON IMMEUBLE EST-IL EFFICACE ?

Principaux indicateurs utilisés dans la si-mulation CB Richard Ellis pour un calcul de performance de l’immeuble:

• Surface SUBL (m2)

• Surface SUN (m2)

• Loyer (hors parking (m2/SUBL)

• Loyer annuel (hors parking

• Ratio SUN/SUBL

2. Performance de l’immeubleElle évalue le rendement utile de l’im-

meuble, c’est-à-dire la proportion de sur-faces réellement exploitables pour im-planter des postes de travail.

Elle permet ainsi de donner une idée sur les effectifs pouvant être hébergés sur le site. L’effi cacité du bâtiment est calculée à l’aide du ratio Surface utile nette (SUN) / Surface utile brute locative (SUBL).

Plus le ratio est élevé, plus la surface de l’immeuble peut être rentabilisée et utili-sée pour loger les effectifs.

En général, les coûts par poste de tra-vail et le coût immobilier global annuel diminuent au fur et à mesure que ce ra-tio augmente. Il en résulte que l’augmen-tation de la Sun par des aménagements spécifi ques peut entraîner des économies considérables de coûts.

primaire du logement rénové ne doit pas dépasser 80kWh/m2shon/an et peut être pondérée selon les régions et l’altitude.

• EFFINERGIE rénovationLabel éligible à tous les logements an-

ciens construits avant 1948 ayant une consommation maximale en énergie pri-maire du logement rénové ne dépassant pas 80kWh/m2shon/an, laquelle est pon-dérée selon les régions et l’altitude.

• HPE RénovationEligible à tous les logements an-

ciens construits après 1948. La consom-mation maximale en énergie primaire du logement rénové ne doit pas dépasser 150 kW/m2/an en étant pondérée selon les régions et l’altitude.

■ LA MESURE DE LA PERFORMANCE DANS L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE

Selon Jean-Louis Guilhamat, resp onsable Corporate Stratégies chez CB Richard Ellis France, «Le poste immobilier est souvent le 2e centre de coûts des entreprises après les charges de personnel».

Pour améliorer la performance immo-bilière des entreprises, il préconise une analyse méthodique des coûts selon la logique de la «distribution de Pareto». En répondant à des questions simples comme, par exemple, «Mon espace immo-bilier est-il effi cace ?» ou «Mon taux d’oc-cupation correspond-il à mes besoins ?», il s’agit alors de comparer les valeurs de référence observées sur le marché (valeurs Benchmark) aux performances obtenues dans l’entreprise selon 6 axes d’effi cacité.

Cette comparaison permet d’avoir une idée précise des économies potentielles que peut réaliser l’entreprise, tout en modélisant les situations afi n d’intervenir sur les différentes performances.

Pour ce spécialiste : «L’immobilier d’en-treprise est un gisement de valeur et de compétitivité, à condition qu’on le consi-dère en premier lieu comme un outil de travail pour les salariés avant d’être un

Sa position géostratégique offre des emplacements incomparables pour conquérir le grand Ouest à un coût très compétitif.

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■ 17

BIENVENUE A «LA MONNAIE ART & SPA HOTEL»

C’est au début de l’été, après trois mois de travaux, que l’hôtel de La Monnaie a levé le voile sur son nouveau look.

Placé au cœur historique de La Ro-chelle, l’établissement a été entièrement repensé pour faire la place belle à l’art, au mobilier contemporain et proposer un univers à la fois cossu et confi dentiel.

Une zone de spa ultramoderne avec sauna, salle de sport, tables massantes, bains à remous et chromothérapie (dé-tente par la lumière et les couleur) com-plètent le tableau.

Gérante depuis janvier 2010, Sylvette Lebeau en a profi té pour modifi er le nom de son trois étoiles qui s’appelle doréna-vant «La Monnaie Art & Spa Hôtel», une appellation plus conforme à l’esprit et à la zen attitude du lieu.

Cette ex-demeure du XVIIe siècle, dont l’aile la plus ancienne abritait les ateliers où l’on battait monnaie, propose au-jourd’hui, à deux pas du Vieux Port, 34 chambres et deux suites ainsi qu’un par-king privé bien utile.

LES MACHINES À VENDANGER GRÉGOIRE PASSENT SOUS PAVILLON ITALIEN

Leader sur le marché des machines à vendanger avec 35% du marché mondial, l’entreprise Grégoire de Châteaubernard vient à nouveau de changer de mains.

En 2000, l’entreprise familiale avait été rachetée par le groupe norvégien Kver-neland, spécialisé dans le matériel agri-cole tracté.

En 2007, c’était un fonds d’investisse-ments qui en prenait le contrôle.

Cet été, c’est le Groupe italien Same, leader mondial des tracteurs, moisson-neuses-batteuses et machines agricoles, présent dans le monde entier, qui vient de s’emparer de l’entreprise charentaise.

Les 170 personnes de l’entreprise Gré-goire rejoignent donc les 2.450 salariés de Same dont le siège se trouve près de Bergame en Italie du nord.

Idem pour le réseau de distribution pré-sent dans 25 pays.

Patrick Verheecke, le patron de l’entre-prise charentaise, est serein : «L’autono-mie de l’entreprise et la marque seront maintenues».

80 BOUGIES POUR LA CIMENTERIE LAFARGE DE LA COURONNE

C’est en 1930 que s’achève la construc-tion de la cimenterie de La Couronne avec notamment sa cheminée de 123 mètres de hauteur, et c’est en février 1931 que sortent les premiers sacs de ciments. Aujourd’hui, l’usine charentaise est l’un des dix sites français de production de Lafarge Ciments, fi liale du géant Lafarge, N°1 mondial des matériaux de construc-tion. Le groupe, présent dans 78 pays, pèse 16,2 milliards d’€ de chiffre d’af-faires et compte 76.000 collaborateurs.

L’exploitation serait encore garantie pour 15 ans.

La cimenterie de La Couronne compte aujourd’hui 120 salariés, contre 250 en 1952, et génère environ 850 emplois indi-rects ou induits : transports, fournitures industrielles, sous-traitants...

Depuis quelques années, l’usine produit près d’un million de tonnes de ciment par an.

Fin 2010, le préfet a autorisé Lafarge à approfondir de 36 mètres la carrière atte-nante à l’usine. De quoi garantir l’exploi-tation du site pendant encore une quin-zaine d’années.

Après le départ des Papeteries de La Couronne, le cimentier reste l’unique re-présentant de l’industrie couronnaise qui, en 1948, comptait pourtant 18 usines. Rai-son de plus pour souffl er les 80 bougies !

■ 16

UN ATELIER DE CONFECTION HERMES À MONTBRON : 200 EMPLOIS A LA CLÉ

Le maroquinier de luxe Hermès a tou-jours mis un point d’honneur à fabriquer la plus grande partie de ses produits sur le sol français, et plus précisément dans la région sud-ouest où il possède déjà la ganterie de Saint-Junien (87)et trois ate-liers de confection à Nontron (24), soit 270 emplois.

Poussé par une demande asiatique ex-ponentielle, Hermès a décidé de créer, dès 2012 à Montbron, un nouvel atelier spécialisé dans la grosse maroquinerie : serviette en cuir, sac de voyage et valise.

Le Groupe envisage la création de 200 à 250 emplois : de quoi relancer Mont-bron et son pôle d’excellence rurale tex-tile.

Rappelons que le label Pôle d’excel-lence rurale est attribué à un projet de développement économique situé sur un territoire rural et fondé sur un partena-riat entre des collectivités locales et des entreprises privées.

Il reçoit à ce titre un fi nancement par-tiel de la part de l’État. Le principe est proche du concept de pôle de compétiti-vité en zone urbaine.

En 2010, Hermès a affi ché un chiffre d’affaires de 2,4 milliards d’euros, en pro-gression de 25,4 %.

Comme l’écrit très justement notre confrère L’Usine Nouvelle : « Une fois n’est pas coutume, les ouvriers français peuvent dire merci à la Chine ! »

LES ENTREPRISES QUI BOUGENT

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 29 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

SAINTES : 7ÈME CENTRE D’APPELS POUR STÉNICO

Créée en 1996 à La Rochelle, l’entre-prise Sténico est spécialisée dans la vente par téléphone de produits réalisés par des personnes handicapées, salariés d’entre-prises adaptées (anciens CAT et ateliers protégés) réparties sur toute la France. L’enseigne, qui comptait déjà six centres d’appels à La Rochelle, Rochefort, Niort, Luçon, Jonzac et Saint-Jean-d’Angély poursuit son implantation et crée une sep-tième plateforme de télévente à Saintes.

La nouvelle unité aura pour mission de prospecter les professionnels, entreprises et collectivités pour leur proposer des articles de papeterie et des produits d’hygiène. Une cinquantaine de postes seront créés.

Aujourd’hui, Stenico emploie 400 per-sonnes pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 30 millions d’€.

« LE GRAND LARGE », UN QUATRE ETOILES BIEN MERITÉ

Réputé pour sa situation exceptionnelle, face à l’Océan, l’Hôtel Le Grand Large de Dolus d’Oléron est un des rares hôtels classés quatre étoiles dans la région. En 2010, il a été entièrement rénové par ses nouveaux propriétaires pour répondre à la fois aux tendances actuelles et aux nouvelles normes. Pendant un an, les travaux ont progressé pour laisser place depuis juin 2011 à un établissement placé

sous le signe du bien-être et du luxe, avec un mobilier et des décors très contempo-rains. C’est ainsi que «Le Grand Large», créé en 1965 et de style « Corbusier » est devenu aujourd’hui un établissement de référence en matière d’équipements. No-tamment pour sa piscine chauffée avec un accès direct à la plage, son jacuzzi pri-vé au dernier étage ou sa salle de fi tness.

Par ailleurs, une salle de 43 m2 pouvant accueillir environ 30 personnes permet de recevoir dans les meilleures conditions les réunions familiales comme les sémi-naires.

L’ENSEIGNE «NATURE & DÉCOUVERTES» S’INSTALLE À LA ROCHELLE

Le 30 novembre 2011, la chaîne fran-çaise de magasins Nature & Découvertes installera en centre-ville de La Rochelle son 78e magasin dans l’hexagone. Ce sera le troisième dans la région après Angou-lême et Poitiers. Avec ses 160 m2 de sur-face commerciale, le magasin inaugurera un modèle de boutique «nouvelle généra-tion», identique à celui de Paris Montpar-nasse, ouvert en début d’année. L’équipe commerciale devrait compter sept per-sonnes qui, pour la plupart, seront recru-tées par mutation interne.

L’ENSEIGNE « ZARA » OUVRIRA EN SEPTEMBRE 2012

Un magasin Zara de près de 1.000 m2 s’installera dans l’ancien bâtiment du Cré-dit Lyonnais, en plein cœur de ville de La Rochelle, en septembre 2012. 55 emplois devraient être créés, soit 30 postes équi-valents temps plein. Le personnel sera recruté dans les trois mois qui précèdent l’ouverture.

Une histoire pas comme les autres.

Avec plus de 5.000 boutiques dans 78 pays différents, dont plus de 100 en France, la très populaire marque espagnol de vêtements a manifestement connu un développement hors du commun.

A l’origine de cet empire se trouve Amancio Ortega qui, il y a 40 ans, créait son modeste atelier de confection en Ga-lice. En 1975, il ouvre la première boutique Zara dans sa région, à La Corogne, puis essaime sur toute l’Espagne. Ce sera le début d’une progression fulgurante : le Portugal en 1988, les Etats-Unis en 1989, la France en 1990, l’Inde et l’Australie ré-cemment. Parallèlement, il crée le Groupe Inditex (première industrie de vêtements au monde) dont il est actionnaire majori-taire et se diversifi e dans l’hôtellerie puis l’électricité. Aujourd’hui, âgé de 75 ans, il serait l’homme le plus riche d’Espagne et, selon le magazine Forbes, la septième for-tune du monde.

Pas mal pour un jeune garçon qui a quit-té l’école à treize ans ! Est-ce pour autant un modèle à suivre ? Oui, selon certains stratèges du marketing et du manage-ment qui saluent ses méthodes originales. Non, pour certains créateurs de mode qui, au début, ont vu leurs modèles copiés par la marque. Non encore, pour les salariés espagnols du Groupe qui, en juillet der-nier, ont manifesté pour dénoncer leur précarité : 80% des emplois sont à temps partiel, avec des salaires minimum.

GIP ATLANTIQUE

GIP ATLANTIQUE est spécialisée dans la protection de sites industriels et insti-tutionnels. « Nos références sont notre meilleur atout » confi e JP Godart, le di-recteur. Filiale d’un groupe créé en 1977 et présent nationalement, GIP ATLANTIQUE protège des sites sensibles tels que dé-pôts pétroliers ou Grands Ports Maritimes. L’entreprise propose des prestations ri-goureusement conformes aux exigences professionnelles de son secteur, ce qui en fait une PME reconnue et dotée d’une plus grande réactivité, essentielle pour ses clients événementiels tels que Centre des Congrès, Parc des Expositions, … Avec son service d’intervention 24h/24h, GIP AT-LANTIQUE est résolument tournée vers l’avenir. Tél : 05.46.35.43.15

LA ROCHELLE HÔTEL-LR : UN 3 ÉTOILES HIGH-TECH, ULTRA-ÉQUIPÉ

Après une longue carrière dans le sec-teur du négoce de céréales, Jean-Noël Boynard reprend en 2000, au port des Minimes de La Rochelle, l’hôtel écono-mique Fasthotel. Dix ans après, il poursuit son développement et élargit sa gamme en créant, juste en face, un nouvel hôtel 3 étoiles : l’Hôtel LR. Cet établissement neuf, de 24 chambres et ouvert en juin 2011, propose un très haut niveau de pres-

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Page 30: Journal des professionnels 106

Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 30 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

tations pour répondre aux aspirations d’une clientèle exigeante.

Pour exemple, dans le domaine du high-tech, le client connecté dispose d’un sys-tème de TV et vidéo à la demande sur IP et peut découvrir des innovations qu’il n’a pas encore installées chez lui comme les clés Rfi d pour la sécurité. Sur le plan du bien-être, de nombreuses chambres sont équipées de WC japonais, douches tropi-cales ou baignoires balnéo associées à la luminothérapie.

Dans le domaine de l’accessibilité : toutes les chambres «PMR», acces-sibles aux personnes à mobilité ré-duites sont des chambres de la caté-gorie supérieure «VIP». Dès l’automne 2011, une des places de parking dispo-sera d’une prise de recharge pour vé-hicules électriques. www.hotel-lr.com

DYNAMIZ, LE SPÉCIALISTE DU CADEAU D’AFFAIRES

La fi n d’année approche et avec elle, la période des remerciements clients et col-laborateurs. Le cadeau d’entreprise fait-il parti de votre stratégie commerciale? Avez-vous provisionné un budget pour cet investissement en fi délisation?

On se souvient toujours du fournisseur qui offre un cadeau, si petit soit-il : le prix d’un cadeau peut commencer à moins de

1€. Or, l’impact humain vaux bien plus et ce geste positif aide indéniablement à consolider les relations professionnelles.

Dynamiz, spécialiste du cadeau client en Poitou-Charentes propose, pour cette fi n d’année 2011, une sélection particu-lièrement attrayante de cadeaux gastro-nomiques : paniers gourmands, coffrets de vins et champagnes, chocolats…. www.dynamiz-pub.fr

■ 79DÉVELOPPEMENT, QUALITÉ ET «TROPHÉE DE L’INNOVATION» POUR COHÉRENCES

Cohérences est un organisme de forma-tion aux Relations Humaines basé à Niort depuis 1995 et reconnu régionalement pour sa capacité à intervenir sur la réso-lution des confl its, la motivation du per-sonnel et la cohésion des équipes. Plus globalement, toutes les formations visent la prise en compte de «la dimension hu-maine dans l’entreprise» par l’acquisition et le développement des compétences re-lationnelles nécessaires.

Depuis 3 ans, l’entreprise développe des actions de prévention des risques profes-sionnels, notamment des «risques psy-chosociaux», et de leurs conséquences sur les personnes comme sur les organi-sations. Des compétences qui ont su inté-resser plusieurs sociétés importantes, au point d’amener Cohérences à étoffer son équipe d’intervenants et à élargir sa zone d’intervention au niveau national.

François Laurent, son Directeur ex-plique : «Nous avons mis en place une démarche qualité, recruté des formateurs certifi és et effectué une demande d’habi-litation auprès de l’INRS, l’Institut Natio-nal de la Recherche et de la Sécurité».

Cerise sur le gâteau : le Conseil Régio-nal Poitou-Charentes a décerné un tro-

phée de «l’Innovation en Formation» à Cohérences, reconnaissant le bien-fondé, la pertinence et l’utilité de l’une des for-mations d’intervenants sociaux. www.co-herences.fr

L’ÉCO-CONDUITE, NOUVELLE SOURCE D’ÉCONOMIES !

Pourquoi économiser du carburant ? Combien économise-t-on en adoptant les bons gestes au volant ? Comment limiter l’impact sur l’environnement lors de dé-placements en voiture ou en camion ?

Si la question se pose pour les particu-liers, les enjeux sont encore plus grands pour les professionnels. C’est la raison pour laquelle, sensibiliser les entreprises à l’éco-conduite est devenu le cheval de bataille de Nathalie Paul, directrice de Conduite Ecologique Formation.

«Si les concepts de base peuvent s’ap-prendre relativement facilement comme vérifi er la pression des pneumatiques ou éviter les galeries de toit…, il subsiste des techniques de conduite dont l’ensei-gnement est indispensable, et c’est là qu’entre en jeu Conduite Ecologique For-mation. »

C’est sur près de 30 d’expérience en tant que formatrice à la conduite dont 10 ans à son propre compte, que Nathalie Paul fonde son expertise.

Formée à l’Eco2 mobilité par l’INSERR, elle dispose d’outils pédagogiques adap-tés aux besoins des organismes publics ou privés qui souhaitent s’engager dans

une démarche de changement des com-portements au volant. Basée à Niort (79), Conduite Ecologique Formation fait de la route son territoire de compétences.

Faire conjuguer, mobilité, sécurité et responsabilité, c’est leur métier.

Même si les mentalités changent, en-core trop peu d’entreprises font le pas de se former.

Pourtant, la mise en application des bons gestes sur la route fait ses preuves : moins d’accidents, moins de pollution, plus de confort, plus d’économies... sans oublier les Certifi cats d’Economie d’En-ergie (CEE) qui, après obtention, peuvent devenir de sérieux atouts concurrentiels. Conduite Ecologique FormationMobile : 06 03 56 47 45www.conduite-ecologique-formation.com/

GESTE EDITIONS PASSE LE CAP DES MILLE OUVRAGES

Hasard ou «clin d’œil» ? Toujours est-il que la récente parution de «L’histoire du Poitou-Charentes », une grande fresque sur la Région s’étalant sur vingt-quatre siècle, constitue le millième titre édité par Geste Editions.

Créée initialement sous forme associa-tive, l’entreprise s’est transformée en SA en 1992 : de dix livres édités à l’année à ses débuts, elles est passée à plus de 120 aujourd’hui.

Chapeau bas pour cet éditeur militant qui réalise un CA de 2,6M€, emploie 19 personnes et…. perpétue l’histoire et le patrimoine picto-charentais.

ENO REUSSIT SA DIVERSIFICATION DANS LES PLANCHAS

Avec ses 60 salariés et 10M€ de chiffre d’affaires dont 20% à l’export, l’entre-prise Eno est le leader mondial d’équi-pements de cuisson embarqués pour le nautisme. Reprise en 2003 par Antoine Thomas et Laurent Colas, l’entreprise

LES ENTREPRISES QUI BOUGENT

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 31 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

LES ENTREPRISES QUI BOUGENTcentenaire de Niort s’est aujourd’hui re-centrée sur les métiers de la cuisson, misant sur l’innovation et les nouvelles tendances du marché.

Pari gagné avec un développement ful-gurant sur le marché du plein air et plus précisément de la «plancha» qui repré-sente dorénavant 35% de l’activité de l’entreprise derrière le nautisme (45%) mais devant le chauffage mobile au gaz (parasols chauffants, poêles..).

MINET NE S’ENDORT PAS SUR SES LAURIERS

Fabricant de chambres à coucher de-puis 1963, l’entreprise Minet a toujours s’adapter au marché et rester «made in Deux-Sèvres».

Longtemps cataloguée comme le spé-cialiste en France de la chambre à cou-cher de style Louis-Philippe, l’entreprise de Villedieu-du-Perron (79) a su renou-veler sa gamme en développant notam-ment, depuis 2006, des chambres plus contemporaines et un éventail de mobilier pour enfants.

Aujourd’hui, l’entreprise de 30 salariés propose une vingtaine de gammes en quatre coloris différents, combinant plus d’un millier de variantes, distribuées au-près de 1.300 revendeurs spécialisés en ameublement et literie.

Fortement robotisée, l’entreprise est en capacité de produire une centaine de pièces par semaine : chambres à coucher, lits, armoires, chevets et commodes.

Le mobilier de puériculture commercialisé en ligne.

Minet a choisi de commercialiser en di-rect les produits de sa gamme puéricul-ture et notamment les lits pour bébé en créant un site dédié de vente en ligne, baptisé « Nuit d’Ange ».

SCOT EXPANSION ACCOMPAGNE LES ENTREPRISES DANS L’EVALUATION DE LEURS RISQUES CHIMIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX.

Aujourd’hui, en matière de risques chimiques et environnementaux, deux ré-glementations majeures s’imposent aux entreprises.

• La réglementation REACH pour les produits chimiques : système intégré des substances chimiques (enregistrement, évaluation, autorisation, restriction), elle impose aux entreprises de fournir des in-formations et d’évaluer les risques posés par les substances qu’elles fabriquent et/ou qu’elles utilisent. Concrètement, toute substance chimique importée, stockée ou fabriquée pour 10 tonnes ou plus par an doit faire l’objet d’un d’enregistrement et d’une déclaration détaillant les risques liés à cette substance, les différents scé-narios d’exposition possibles et les me-sures de gestion de ces risques (rapport sur la sécurité chimique).

• La réglementation RSDE (Recherche des Substances Dangereuses dans l’eau) vise, elle, à renforcer la protection de l’en-vironnement par des mesures de réduc-tion ou de suppression des substances toxiques dans l’eau. Cette réglementation va concerner, à terme, toutes les entre-prises susceptibles de produire des rejets aqueux. Elles auront l’obligation d’établir un rapport technique sur la qualité des rejets et une étude technico-économique pour la réduction ou la suppression des substances chimiques dangereuses pré-

sentes dans les rejets. Installé à Niort, Scot Expansion possède

une longue expérience dans la gestion de la sécurité des procédés et la maîtrise des risques chimiques. L’entreprise dis-pose donc des compétences nécessaires pour accompagner les industriels et les exploitants des sites dans toutes leurs démarches relatives à l’une ou l’autre des réglementations. De nombreux secteurs industriels sont concernés : traitement de surface, blanchisserie, stockage et fabri-cation des produits chimiques : résines, solvants, peintures ….

DANS UN CONTEXTE AGITE, MAAF VIE TIENT LE CAP

Dans le contexte économique actuel, mieux vaut avoir des fondamentaux so-lides, surtout dans le secteur fi nancier. C’est le cas de Maaf Vie qui, par ses quali-tés intrinsèques, présente tous les signes d’une société solide.

La preuve en quelques chiffres plutôt fl atteurs:

• une collecte en hausse de 16,3% contre - 13% pour le marché.

• une marge de solvabilité de 146,2% qui dépasse de près de 50% le minimum exigé (et même 273,8% avec les plus-va-lues latentes).

• 7,2 milliards d’encours gérés en hausse de 11% contre 6% pour la moyenne du marché.

• 4,11% net de rendement en 2010 sur le contrat d’assurance-vie Winalto (fonds en euros).

Pour affi cher ces performances du-rables, Maaf Vie mène une politique qui repose sur trois piliers : une gestion sé-curitaire et diversifi ée qui ne l’empêche pas d’être performante (depuis 10 ans dans le top des taux de rendement),`une politique de provisionnement qui a permis de constituer des réserves utiles dans le contexte actuel et l’expertise du groupe Covéa Finance qui gère plus de 70 mil-liards d’€.

LA CCI DE NIORT ET LE GROUPE MATELSOM LANCE UNE FORMATION E-COMMERCE MANAGER

Le Groupe Matelsom, en partenariat avec la CCI des Deux-Sèvres lance la pre-mière formation e-commerce Manager en Poitou-Charentes. Délivrée par Sup’TG Niort, cette formation en alternance sur un an est gratuite et rémunérée (contrat de professionnalisation). Elle s’adresse aux titulaires d’un BAC+2 des fi lières com-merciale, informatique ou infographique. Une première promotion d’une quinzaine d’étudiants est attendue lors de cette ren-trée 2011.

L’objectif est de former des jeunes aux métiers du e-commerce avec un pro-gramme adapté à l’évolution du marché : défi nir une stratégie web, gérer un projet internet, générer du trafi c sur son site, fi déliser ses e-clients (campagnes d’e-mailing, community management : face-book, twitter, blog, mobile commerce), analyser les statistiques du site et le ROI des actions de communication… Cette for-mation constitue à coup sûr une oppor-tunité pour les entreprises qui cherchent à intégrer un expert e-commerce, tout en bénéfi ciant des mesures incitatives liées aux contrats de professionnalisation.

Rappelons que l’e-commerce est un sec-teur en pleine croissance ayant généré 31 milliards d’€ de CA en 2010 et employant 60.000 personnes en France(source : Fevad).

Coup de projecteur sur le Groupe Matelsom

Le Groupe Matelsom, N°1 français de la vente de matelas et sommier sur le web, est installé à Niort depuis un an où il em-ploie, avec ses prestataires, une centaine de salariés. Il est à l’origine, avec la Com-munauté d’Agglomération de Niort, du renouveau du site Camif. Créé en 1995 par Emery Jacquillat, la société se déve-loppe rapidement grâce à la croissance du e-commerce et à des opérations de

Formations professionnelles

VIVRE LE RISQUE ROUTIER pour mieux l’éviter

Au moment d’élaborer votre démarche prévention et de préparer votre plan de formation 2012, vous souhaitez …

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 32 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

croissance externe : rachat de meubles.com en 2003, relance de Camif en 2009 et reprise d’Authentica en 2010.

GM SYSTEM PUBLICITÉ : UN PETIT QUI A TOUT D’UN GRAND

Depuis 1989, GM SYSTEM Publicité, ins-tallé à Viennay (Parthenay), conseille les PME-PMI, artisans, commerçants, collec-tivités, compagnie d’assurances, associa-tions….. , enfi n tous les établissements qui ont des clients, des salariés,ou un évè-nement à préparer, dans leurs projets en communication par l’objet et en cadeaux d’affaires.

Ses 23 années d’expérience et sa fi abi-lité avec des partenaires fabricants « ri-

goureusement sélectionnés » lui permet-tent de proposer à ses clients des objets au meilleur rapport qualité/prix, avec des marquages et des impressions de qualité.

Pour rester attrayant et distinctif, GM SYSTEM Publicité est toujours en re-cherche de nouveautés et participe à des salons internationaux.

La petite structure de GM SYSTEM Pu-blicité permet de s’adapter aux besoins de ses clients, proximité, réactivité sont des atouts que cette entreprise possède, précieux dans cette profession.

« Dynamisme, proximité, réactivité, qualité » sont les principaux atouts de cette petite société passionnée par son métier. www.gm-system.com

SCHENKER-JOYAU DÉPLOIE SES 5.850 M2 A LA CRÈCHE.

Depuis juin 2011, l’agence Schenker-Joyau de La Crèche prend ses aises : le nouveau site du spécialiste de la messa-gerie s’étend désormais sur une zone de 35.000 m2.

Ce qui permet de doubler les capacités de la nouvelle infrastructure : 5.850 m2 de quai, 750 m2 de bureau, 75 places à quai avec un volume journalier de 70 tonnes d’expédition et 80 tonnes de livraison sur une zone de chalandise couvrant les Deux-Sèvres, le Sud-Vienne et le secteur de Surgères.

Schenker-Joyau a investi 6 millions d’€ pour réaliser cette agence ultra-moderne et fortement sécurisée dont l’effectif vient de passer de 65 à 80 salariés.

En 2003, Joyau Transports, basé à Mon-taigu (85), intégrait le Groupe allemand DB Schenker : 62.000 salariés sur 2.000 sites dans le monde, dont 4.500 salariés répartis sur 62 unités en France.

■ 86BUROFORM REPRIS PAR ARFEO

Le Tribunal de commerce de Poitiers a choisi le fabricant de mobilier de bureau Arféo, situé en Mayenne, pour reprendre la société Buroform en redressement judi-ciaire depuis presque un an.

Arféo avait manifesté son intérêt de reprendre la société de Valdivienne pour sa «marque», son savoir-faire et son ré-seau de distribution, constituant ainsi une vraie complémentarité.

La société mayennaise, fi liale de la hol-ding Solutions Tertiaires, emploie déjà 200 personnes réparties sur trois sites en Mayenne.

L’activité de Buroform est réellement repartie en septembre sur la base d’une centaine de salariés, après dix départs vo-lontaires et 5 licenciements

AD PRODUCTION DEMENAGE POUR VISER DE NOUVEAUX D’HORIZONS

Spécialiste de la signalétique touris-tique depuis une quinzaine d’années, AD Production voit son marché et sa clientèle progresser de façon régulière et signifi ca-tive. Bertrand Lamarque, son directeur, en précise les raisons : « Au début, nous

étions une entreprise très régionale, puis, en participant chaque année au salon des maires, notre notoriété est devenue na-tionale. Et aujourd’hui, nous travaillons de plus en plus à l’export : l’Espagne, le Portugal, la Belgique... ».

Si bien qu’aujourd’hui, AD Production compte plus de 5.000 clients dont beau-coup de collectivités territoriales.

L’entreprise a profi té de l’été pour em-ménager dans de nouveaux locaux de 1.000 m2, toujours sur la zone de la Répu-blique à Poitiers.

Ce qui lui permet d’héberger plus confortablement les trois entités dis-tinctes : AD Production (13 salariés) qui conçoit et fabrique les panneaux et le mo-bilier urbain (panneaux d’entrée de ville, tables et bancs de pique-nique, abribus en bois…); AD Pose qui les installe (5 sala-riés) et CJ Création (2 salariés).

LA ROCHE-POSAY INVESTIT : UNE QUINZAINE D’EMPLOIS À LA CLÉ

La société thermale de La Roche-Po-say investit près de 4 millions d’€ dans la création d’un nouveau spa, passant de 800 à 2.000m2, qui ouvrira au printemps 2012.

LES ENTREPRISES QUI BOUGENT

Le réseau des acteurs de l’éco-construction

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En Poitou-Charentes, des acteurs se mobilisent.Leur objectif : accélérer les démarches d’inno-vations pour réaliser un habitat à très hautes performances énergétiques et environnemen-tales à coûts pleinement maîtrisés, et acces-sible au plus grand nombre.

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 33 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

LES ENTREPRISES QUI BOUGENTLe spa Mélusine comptera 19 nouvelles

cabines et proposera de nouveaux soins comme «La Heat Experience» : une nou-velle activité qui permet de s’immerger dans l’eau sous toutes ses formes : liquide, bulle, vapeur.

Sont également prévus une piscine de 140 m2, un jaccuzzi en terrasse, un grand hammam et un sauna panoramique vitrés avec vue sur le golf.

Cette extension permettrait de doubler le chiffre d’affaires (de 1 à 2 millions d’€) et de créer de 10 à 15 d’emplois dans les trois ans.

ACTIFORCES ORGANISE DES ATELIERS EN RESSOURCES HUMAINES

Dans un contexte économique mou-vementé, une gestion efficace des res-sources humaines est de plus plus pri-mordiale pour les entreprises. Actiforces, cabinet conseil en RH depuis 1989 et ins-tallé à Blois, Paris, Orléans, Tours et au Futuroscope a choisi de mettre en lumière les thèmes les plus sollicités par les entre-prises dans le cadre d’ateliers (gratuits) permettant d’illustrer les meilleures pra-tiques.

Pour exemple, le 4 Octobre, au Château du Clos de la Ribaudière, Actiforces orga-nise une journée autour de quatre ateliers :

• Face aux risques psychosociaux,quelle approche l’entreprise doit-elle privilégier?

• Comment manager et optimiser la per-formance des équipes commerciales?

• Comment développer les compétences des collaborateurs?

• Comment attirer les potentiels et sé-duire les talents?

Des témoignages de spécialistes et des responsables d’entreprise comme Laser Contact, Quadripack, Megastar, Opcalia ou NR Communication favorisera encore plus le partage d’expériences.

Invitation auprès de Cindy Moinard au 05.49.49.42.95

■ POITOU-CHARENTESVEOLIA PROPRETE : DES ACTIVITES EN PLEINE EVOLUTION

Collecte des déchets, collecte sélective, gestion des déchèteries, tri, traitement, recy-clage et valorisation des déchets industriels sont autant de prestations réalisées par Véo-lia Propreté Limousin Poitou-Charentes pour le compte d’une trentaine de Collectivités lo-cales et d’environ 2.000 entreprises.

En 2010, Véolia a réalisé un chiffre d’af-faires de 88,1 millions d’€, en hausse de 10% par rapport à 2009, réparti à part égale entre ses clients-collectivités et ses clients-entreprises. « Cette évolution s’ex-plique par l’amélioration progressive de l’environnement économique et par la re-montée des prix des matières premières recyclés » commente Patrice Allary, le Directeur régional. De fait, portée par le Grenelle de l’Environnement, l’évolution des activités de Véolia est surtout notable dans les filières du tri, traitement et valo-risation des déchets, soit 25% de l’activité en 2010 contre 19% en 2009.

Véolia Propreté Limousin Poitou-Cha-rentes gère 13 sites d’exploitation et compte 599 collaborateurs.

LOW COST C.E. …..OU LES AVANTAGES D’UN COMITE D’ENTREPRISE POUR LES PETITES ENTREPRISES

Offrir aux entreprises de petite taille (dirigeant et salariés), aux associations et même aux artisans, travailleurs indépen-dants et professions libérales les mêmes avantages que les salariés des grands groupes, c’est maintenant possible grâce au concept Low cost CE, « 1er réseau de franchise d’avantages pour TPE/PME », que François Renaud a décidé de décliner en Poitou-Charentes.

Comment ça marche ?Sur la base d’une adhésion mensuelle

qui débute à 19€ /mois et varie selon le nombre de salariés, sans charge sociale supplémentaire, le chef d’entreprise offre à chacun de ses salariés une carte avec accès à un site web marchand sécurisé. Le titulaire de la carte accède alors à plus de 50.000 offres à tarifs CE et Collecti-vités (soit 5 à 50% de remises) dans les domaines de la billetterie, des voyages, du sport & des loisirs ou de la vie quoti-dienne, émanant d’enseignes nationales ou de commerces de proximité. Les offres locales découlent de partenariats gratuits (référencement sur le site avec page dé-diée et sticker pour les commerces où enseignes avec vitrine) conclus avec les entreprises adhérentes.

Pour faire face à son développement, Lowcost CE recrute des franchisés sur les départements 16 et 79.

Contact : 06.42.16.55.18www.lowcostce.fr

LE CNAM POITOU-CHARENTES POURSUIT SON DÉPLOIEMENT SUR LA REGION

Le Centre National des Arts & Mé-tiers est présent sur le territoire régio-nal avec 4 centres CNAM à Angoulême,

Niort, La Rochelle et au Futuroscope et 3 sites de formation par apprentissage en partenariat avec IT2I à Châtellerault, le Cifop à L’Isle d’Espagnac et le CMA à An-goulême.

Avec la rentrée 2011-2012, le centre de formation renforce encore sa présence régionale en positionnant à Saintes et à Bressuire des formations en comptabilité & gestion de l’entreprise, gestion comp-table & fiscale, droit social et gestion de la paie.

Aujourd’hui, le Cnam Poitou-Charentes propose près de 170 formations modu-laires certifiantes et diplômantes, de bac+1 à bac+6, à suivre le soir, en journée, via internet, par la VAE, en apprentissage ou par alternance.

L’éventail des formations est large puisqu’il couvre aussi bien le manage-ment, les ressources humaines, la gestion, l’expertise comptable, le droit (social, des affaires …), le marketing & commerce (ma-nagement de la force de vente, prospec-tion et négociation commerciale, télémar-keting …), l’informatique (programmeur d’applications mobiles), la Maintenance & production, la Formation des formateurs, l’Anglais……

Le web est devenu le moyen le plus uti-lisé entre les professeurs et les apprenants (avec ou sans regroupements présentiels) puisque aujourd’hui, plus de 60% des for-mations du CNAM se font via Internet.

La configuration du nouveau site web permet à tout un chacun de construire son parcours de formation avant de prendre contact avec un conseiller pour le valider. Les entreprises y trouvent éga-lement leur compte avec un espace dédié très complet.

•www.cnam-poitou-charentes.fr

Sources : L’Usine Nouvelle, NRCO, Actufax

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 34 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

■ LES TRANSPORTS EN FRANCE

UNE ACTIVITÉ EN BAISSE DEPUIS 2008

Depuis 2008, l’activité de la branche transports en France a ralenti du fait de la contraction du transport de marchan-dises. C’est, en fait, le transport de voya-geurs qui a soutenu la croissance de la branche avec une nette progression dans l’usage de tous les modes de transport, notamment avec le retour des transports ferroviaires et urbains de voyageurs. En dehors de l’agriculture, le ralentissement économique observé dans le transport de marchandises a surtout été affecté par la décroissance des secteurs tradi-tionnellement consommateurs de trans-port comme l’automobile et la construc-tion. C’est le transport routier qui a été le plus affecté sachant qu’il représente, à lui seul, près des 2/3 de la production de la branche transport de marchandises. La forte baisse de la demande étrangère a également touché le fret ferroviaire et donné un coup d’arrêt à la croissance du transport aérien de marchandises. Seul le secteur maritime constitue une excep-tion. Parallèlement, le prix des transports de marchandises (hors ferroviaire) a aug-menté du fait d’un prix du carburant en forte hausse.

Conjointement, la production des ser-vices auxiliaires du transport (manuten-tion, entreposage, services de message-rie, affrètement…) a également ralenti. Les seuls effets bénéfiques de la crise et de la diminution de l’activité marchande sont la diminution sensible de la masse de gaz carbonique émis (CO²), ainsi que la continuité d’un niveau satisfaisant d’in-vestissements dans les infrastructures de transport (réseau routier, réseau ferré principal, transports collectifs urbains…).

Les collectivités territoriales contribuent financièrement de manière importante à cette évolution ainsi qu’au développe-ment des transports en commun.

LES CHIFFRES CLÉS DU TRANSPORT

7 MOTIVATIONS POUR L’ACHAT D’UN VÉHICULE

Un récent sondage OpinionWay/L’Express

réalisé sur le rapport existant entre les

Français et l’automobile, liste les 7 princi-

pales raisons poussant à acheter une voi-

ture particulière (plusieurs réponses pos-

sibles) :

47% Nécessité (pas d’autres moyens de transport)

45% Praticité (pour se déplacer plus facilement)

29% Plaisir

16% Gagner du temps dans ses déplacements

14% Raison professionnelle

10% Profiter d’une mesure gouvernementale (prime à la casse)

10% Acheter un modèle plus écologique (hybride, électrique…)

Source : OpinionWay/ L’Express

Check-list d’une soixantaine d’indica-teurs concernant l’ensemble du domaine du transport en France. Les chiffres indi-qués concernent l’année 2009 avec paru-tion en décembre 2010 :1. Transport terrestre national en total de marchandises 344,1 milliards de tonnes/km2. Transport terrestre national routier de marchandises286,3 milliards de tonnes/km3. Transport terrestre national ferroviaire de marchandises32,1 milliards de tonnes/km4. Transport terrestre national fluvial de marchandises

7,4 milliards de tonnes/km5. Transport terrestre national combiné rail-route de marchandises9,4 milliards de tonnes/km (base 2007)6. Transport national total de voyageurs884,8 milliards de voyageurs.km7. Transport national de voyageurs par VP723,9 milliards de voy.km8. Transport national de voyageurs en transports collectifs160,9 milliards de voy.km9. Transport national de voyageurs en transports collectifs par autobus et car48,9 milliards de voy.km10. Transport national de voyageurs en transport collectifs par transports ferrés99,2 milliards de voy.km11. Transport national de voyageurs en transports collectifs par transport aérien12,9 milliards de voy.km12. Parc total de VP (voitures particulières)30 950 000 véhicules13. Parc de VP essence13 845 000 véhicules14. Parc de VP diesel17 105 000 véhicules15. Parc total de véhicules utilitaires légers5 746 000 véhicules16. Parc total de PL (Poids lourds)546 000 véhicules17. Age moyen du parc de véhicules des ménages8,0 années18. Parcours annuel moyen des VP imma-triculés en France12 971 km par véhicule19. Parcours annuel moyen des VUL im-matriculés en France16 088 km par véhicule20. Parcours annuel moyen des PL imma-triculés en France42 905 km par véhicule21. Consommation moy. des VP à essence7,6 litres/100 km22. Consommation moyenne des VP diesel6,4 litres/100 km23. Consommation moyenne des VUL es-sence8,9 litres/100 km24. Consommation moyenne des VUL diesel9,5 litres/100 km

DOSSIER TRANSPORTS

LES TRANSPORTS EN FRANCE

LE CONTRAT COUVRANT LE TRANSPORT DE BIENS

Depuis 2008,

l’activité de la

branche transports

en France a ralenti du

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marchandises.

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 35 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

57. Emplois liés à la route 608 000 Activités de production

(Renault, Peugeot..)650 000 Usagers de l’automobile976 000 Transport134 000 Infrastructures2 400 000 Total58. Recettes spécifiques des administra-tions provenant de la route35,3 milliards d’euros courants)

59. Dépenses des administrations pour la route10,7 milliards d’euros courants

QUELS SONT LES CRITÈRES DE CHOIX D’UN VÉHICULE ?

Principaux critères pris en compte lors de l’achat d’un véhicule particulier ? (plu-sieurs réponses possibles) :

72% Le prix à l’achat

66% La consommation

61% La fiabilité

60% La sécurité

54% Le confort de conduite

44% L’habitabilité / espace à bord

43% Le coût à l’usage

41% L’équipement

36% Le volume de charge

35% Le design

22% La performance

21% La puissance

21%La dimension écologique du modèle

21% Le silence

20% L’image de marque

13% L’innovation

8%Le statut offert vis-à-vis des autres

5%L’actualité commerciale de la marque

Source : OpinionWay / L’Express

■ LE CONTRAT COUVRANT LE TRANSPORT DE BIENS

4 ACTEURS POSSIBLES

Le droit du transport est complexe car soumis à de nombreux aléas et mettant en jeu plusieurs acteurs : l’expéditeur, le destinataire, le transporteur et souvent un commissionnaire.

• L’expéditeur : c’est le vendeur de la marchandise à transporter appelé aussi donneur d’ordre ou client du transporteur.

• Le destinataire : c’est l’acheteur de la marchandise.

• Le transporteur (ou voiturier) : c’est lui qui achemine physiquement la mar-chandise ou pouvant sous-traiter partie ou totalité du transport.

• Le commissionnaire : C’est lui qui or-ganise l’ensemble du transport national et/ou international pour son client, en gé-néral l’expéditeur, en traitant directement avec l’ensemble des différents maillons de la chaîne. Il répond envers le client de l’ensemble des intervenants impliqués en apportant un véritable service, quels que soient le ou les moyens de transports uti-lisés : routier, maritime, aérien, fluvial.

LE CONTRAT DE TRANSPORT ROUTIER INTÉRIEUR

Il existe plusieurs solutions pour conclure un contrat de transport. Soit les parties rédigent un contrat qui leur est propre, soit elles utilisent un contrat type par défaut (ce qui est le cas le plus fré-quent). Il existe 7 contrats types :• Le contrat type «général» de transport• Le contrat transport d’animaux vivants• Le contrat transport de voitures• Le contrat de marchandises périssables

sous température dirigée• Le contrat transport de fonds

42. Consommation d’énergie finale to-tale en France155,9 millions de tep (tonnes équivalent pé-trole)43. Consommation d’énergie finale to-tale dans les transports49,8 millions de tep44. Emission de GES en France (Gaz à effet de serre) hors UTCF (utilisation des Terres, leur Changement et la Forêt)497,0 millions de tonnes équivalent CO245. Emission de GES dans les transports130,3 millions de tonnes équivalent CO246. Emission de CO2 en France hors UTCF365,3 millions de tonnes équivalent CO247. Emission de CO2 dans les transports125,6 millions de tonnes équivalent CO248. Valeur ajoutée du transport dans l’économie274 milliards d’euros courants49. Contribution des transports au PIB national13,9%50. Dépense de consommation des mé-nages en transports individuels137,9 Milliards d’euros courants (TVA in-cluse)51. Dépense de consommation des mé-nages en transports en commun23,4 Milliards d’euros courants (TVA in-cluse)52. Dépense de transport par rapport à la dépense de consommation finale14,9% (y compris assurances automobiles)53. Dépenses des administrations pu-bliques centrales pour le transport14,7 milliards d’euros courants TTC54. Dépenses des administrations pu-bliques locales pour le transport33,4 milliards d’euros courants TTC en 200855. Dépenses de transport dans l’écono-mie (compte d’autrui et compte propre)156 milliards d’euros courants56. Investissements publics en infras-tructures17,1 milliards d’euros courants (dont 10,8 Md€ pour les routes et autoroutes non concédées)

25. Consommation moyenne des PL (gazole)35,0 litres/100 km26. Consommation moyenne des bus et cars (gazole)31,4 litres/100 km26. Circulation en France des VP imma-triculés en France395,9 milliards de véhicules/km27. Circulation en France des VUL imma-triculés en France92,4 milliards de véh.km28. Circulation en France des Véhicules Lourds immatriculés en France26,2 milliards de véh.km29. Circulation en France des VP et VUL immatriculés à l’étranger18,5 milliards de véh.km30. Circulation en France des Véhicules Lourds immatriculés à l’étranger8,0 milliards de véh.km31. Circulation sur le réseau autoroutier164,2 milliards de véh.km32. Circulation sur le réseau routier386,8 milliards de véh.km33. Longueur du réseau ferroviaire national30 939 km34. Longueur des LGV du réseau ferro-viaire (lignes à grande vitesse)1 881 km35. Longueur du réseau autoroutier na-tional11 084 km36. Longueur du réseau de voies navigables8 501 km37. Prix moyen du gazole TTC à la pompe1,00 €/litre (1,27 en 2008 et aujourd’hui largement dépassé !) 38. Prix moyen du SP95 TTC à la pompe1,21 €/litre (1,35 en 2008 et aujourd’hui largement dépassé !) 39. Prix moyen du SP98 TTC à la pompe1,24 €/litre (1,39 en 2008 et aujourd’hui largement dépassé !) 40. Nombre d’accidents corporels de la circulation routière72 31541. Nombre de tués à 30 jours de la circu-lation routière4 273

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 36 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

• Le contrat lui donne une grande liber-té d’action pour mener à bien sa tâche en choisissant, sous sa responsabilité, le tra-jet et le mode de transport.

• Il n’est pas tenu de réaliser le condi-tionnement et l’emballage, pas plus que d’assurer la cargaison, sauf si l’expéditeur le lui demande.

• Il a une obligation de résultat en étant garant de l’arrivée à bon port des mar-chandises, hors cas de force majeure et de faute commise par l’expéditeur. Il reste responsable des pertes et des détério-rations subies par la marchandise et ne peut s’exonérer de cette responsabilité en prouvant qu’il n’a pas commis de faute.

• Il doit livrer dans le délai d’achemine-ment prévu au contrat, ou pour le moins «dans un délai raisonnable compte tenu des circonstances de fait».

• Il est responsable vis-à-vis de son client des fautes commises par les trans-porteurs qu’il a choisis. Il ne peut invo-quer la faute commise par le transpor-teur pour dégager sa responsabilité. Les actions en justice doivent être engagées dans l’année qui suit le transport.

• Dans le cadre d’une livraison contre remboursement précisée au contrat, le commissionnaire doit répercuter l’ordre aux transporteurs. Si la marchandise est livrée mais non réglée par le destinataire fi nal, celui-ci devient personnellement responsable et débiteur envers l’expédi-teur du montant du remboursement.

• Il dispose d’un privilège sur la valeur de la marchandise lui donnant un droit de rétention sur la cargaison. Il peut ainsi vendre les marchandises et se payer sur la vente si l’expéditeur ne règle pas le com-missionnaire au prix convenu, prétexte que le transport est à la charge de l’acheteur ou qu’il n’a pas été réglé par ce dernier.Principales sources utilisées : Ademe - L’Entreprise - L’Express - Problèmes économiques

www.transportsdufutur.typepad.fr - www.unionroutiere.fr

la marchandise et la laisser à disposition du destinataire jusqu’à ce que celui-ci reçoive les instructions de l’expéditeur. Le déchargement incombe en principe au destinataire, sauf clause contraire. Celui qui opère le déchargement est responsable des dommages subis par la marchandise durant cette opération. Le destinataire accepte la livraison lorsqu’il en prend physiquement possession et qu’il signe une décharge. Il peut vérifi er le contenu des colis. Les réserves sur les dommages doivent être faites de manière précises, complètes et signées, dès la ré-ception, sur l’exemplaire du transporteur. Si la marchandise arrive partiellement perdue, abîmée ou avariée, le destina-taire peut faire une protestation dans les 3 jours (non compris les jours fériés) à compter de la livraison en notifi ant, par lettre recommandée au transporteur, une protestation motivée.

LE CONTRAT DE COMMISSION DE TRANSPORT

Le recours à un commissionnaire de transport est souvent utile en matière de transport intérieur et international. Son intervention entraîne la signature de 2 contrats distincts. Le donneur d’ordre (l’expéditeur) signe un contrat de com-mission de transport, alors que le com-missionnaire signe avec le ou les trans-porteurs un contrat de transport. D’un point de vue juridique le commission-naire :

• Est celui qui agit en son propre nom ou sous un nom social pour le compte d’un commettant (art. L.132-1, alinéa 1 du Code de commerce).

• Les modalités d’intervention de ce professionnel sont régies par le décret n°90-200 du 5 mars 1990 et par les ar-ticles L.132-3 à L.132-9 du code du com-merce.

• L’assurance contre le retard de li-vraison

Le transporteur est normalement res-ponsable des retards en vertu de l’article L.133-2 du Code du commerce. Le contrat type plafonne l’indemnité pour retard au prix du transport. Pour éviter d’être de sa poche par rapport aux indemnités de-mandées par le destinataire, il doit faire une «déclaration d’intérêt à la livraison» prévoyant (en cas de sous-traitance) que le transporteur lui devra, en cas de re-tard, la même indemnité que lui-même devra verser au destinataire.

• Le prix du transportLe prix est librement débattu entre les

parties sachant que celui-ci doit couvrir les charges du transporteur et notam-ment le prix du carburant. Toutefois, la loi du 5 janvier 2006 prévoit que le prix convenu du transport peut être révisé en fonction de la variation de l’indice gazole entre la date du contrat et la date de la réalisation du transport. Les frais an-nexes donnent lieu également à une fac-turation complémentaire.

• Le contre remboursementDans le cas où l’expéditeur demande

au transporteur une livraison contre remboursement, celle-ci doit fi gurer au contrat. Le transporteur doit alors prendre le chèque libellé à l’ordre de l’ex-péditeur et le lui adresser dans un délai de 8 jours. Il commet une erreur s’il remet la marchandise sans récupérer les fonds et devient alors personnellement débiteur de la somme qui est due à l’expéditeur.

• Les obligations lors du chargementDans le contrat type, lorsque le trans-

porteur ne se présente pas à l’heure pour charger la marchandise, l’expéditeur peut chercher un autre transporteur après 2 heures d’attente. Si c’est l’expéditeur qui ne respecte ni l’heure ni le lieu de char-gement convenu, il doit indemniser le transporteur qui a mis un véhicule à dis-position à hauteur du prix du transport. Pour les envois de moins de 3 tonnes, le chargement incombe au transporteur. Au-dessus, le chargement incombe à l’ex-péditeur et le transporteur doit vérifi er l’emballage et le conditionnement.

• Les obligations à la livraison de la marchandise

Lorsque la marchandise est arrivée à destination mais ne peut être remise au destinataire, le transporteur doit aviser l’expéditeur, veiller à la conservation de

• Le contrat transport par véhicules ci-ternes

• Le contrat transport de masses indivisiblesUn contrat en bonne et due forme, au

sens de l’article L.132-9 du Code de com-merce, prévoit que la lettre de voiture forme un contrat entre l’ensemble des acteurs du transport même s’il n’est signé que par 2 parties. Le lien contractuel que constitue la lettre de voiture entraîne plusieurs consé-quences, faisant que le destinataire dispose d’une action contractuelle contre le trans-porteur si la marchandise n’est pas livrée. De la même manière, toutes les clauses du contrat qui ont été négociées par l’ex-péditeur sont opposables au destinataire comme s’il les avait lui-même signées. Tou-tefois, si l’expéditeur a signé un contrat spécifi que, le destinataire peut se prévaloir du contrat type si cela est son intérêt.

LES PRÉCAUTIONS À PRENDRE

L’expéditeur qui agit sans commission-naire doit veiller, dans le cas d’un trans-port intérieur, à ce que le transporteur réponde aux conditions requises par la loi du 30 décembre 1982 dite loi LOTI (loi d’orientation des transports intérieurs). Il doit également veiller à ce que le condi-tionnement et l’emballage de la marchan-dise soient corrects, au risque alors d’être considéré comme responsable en cas de défectuosité. De manière courante, l’ex-péditeur doit s’abstenir d’imposer un véhicule au transporteur car il en serait alors responsable. De la même manière, il doit s’abstenir de donner au transporteur des consignes incompatibles avec le res-pect des dispositions relatives aux durées maximales de conduite quotidienne ou à la limitation de vitesse des véhicules.

• La responsabilité du transporteurIl ne peut dégager totalement sa res-

ponsabilité en restant garant de la perte et de l’avarie des marchandises trans-portées. L’article L.133-1 du Code du com-merce ajoute que «Toute clause contraire insérée dans toute lettre de voiture, tarif ou autre pièce quelconque est nulle».

• L’assurance de la marchandiseLa police type d’assurance des mar-

chandises transportées par route offre 2 possibilités entre la garantie «acci-dents caractérisés» et la garantie «tous risques». Dans le premier cas, l’indemni-sation est due pour les dommages surve-nus du fait du véhicule du transporteur (accident). Dans le second cas, le vol et la disparition sont inclus.

DOSSIER TRANSPORTS

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 37 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

LES FRAUDES LES PLUS FRÉQUENTES

• Courriel avec message alarmiste et me-nace de fermeture de compte

• Courriel avec promesse d’argent avec peu ou sans effort

• Affaire qui semble trop belle et facile pour être vraie

• Demande de donation à une œuvre carita-tive après une catastrophe annoncée dans les médias

• Vol d’identité et de données personnelles

• Présentation de fausses factures d’un montant relativement peu élevé deman-dant de régler des transactions imagi-naires sous l’en-tête d’une administration (impôts, Trésor Public, Douanes, Sécurité sociale, greffe…)

• Proposition d’insertion dans un annuaire étranger (publicité trompeuse)

• «Défacement» de site sur le Web (modifi-cation de la page d’accueil)

• Pharming (utilisation de sites Web fac-tices) afin de subtiliser le nom d’utilisateur et le mot de passe

• Phishing (Hameçonnage) courriel appa-remment authentique d’une grande marque (Paypal, Orange, France Télécom…) pour recueillir des informations bancaires

• Entrave informatique

• Intrusion par cheval de Troie

• Surveillance à distance des messageries

• Espionnage des liaisons (analyse de trafic) afin d’intercepter des infos ou des codes utiles

• Se renseigner au maximum sur le pro-duit ou le service proposé par un vendeur ou une entreprise inconnue. Se rensei-gner également sur la personne en fai-sant confirmer, par une autre personne, son nom et ses coordonnées ;

• Se méfier lorsque l’expéditeur d’un courriel et le nom de domaine de l’e-mail sont différents ;

• Etre toujours vigilant avec les entre-prises qui utilisent des messageries nor-malement utilisées par des particuliers

même, dont le coût sera comptabilisé en «pertes et profits». Sachant que les es-crocs ont tendance à privilégier les entre-prises déjà fragilisées, un certain nombre de postures sont recommandées lorsque des individus (requérants) sollicitent de l’argent, la remise d’un dossier ou d’une information précise :

• Réserver la totalité de l’hôtel lors d’un séminaire interne ;

• Vider son ordinateur avant de partir à l’étranger ;

• Choisir l’emplacement de son stand à l’occasion d’un salon professionnel ;

• Vérifier l’identité professionnelle des re-quérants officiels (policier, avocat, agent de service de recouvrement, huissier…) qui viennent dans l’établissement sans prévenir ;

• Ne jamais céder à des injonctions té-léphoniques en exigeant une rencontre physique avec le requérant ;

• Passer un appel au service local de gen-darmerie ou de police pour vérifier si la visite est officielle lorsque les individus se présentent au nom de la Cnil (Commis-sion nationale de l’informatique et des libertés) afin de procéder à un contrôle dans l’entreprise au titre de l’Hadopi ;

• Sensibiliser l’ensemble des salariés en évitant que ceux-ci, confrontés à une de-mande pressante de fonds ou de docu-ments, se gardent bien d’agir dans l’ur-gence. Le service de sécurité doit être alerté ou dans une TPE, faire à chaque fois que ce soit le PDG qui devienne l’in-terlocuteur unique ;

• Etre vigilant lorsque le requérant se ré-fère à un environnement coutumier (pa-rent, collègue, ami commun, entreprise re-nommée ou par le biais d’un réseau social) car c’est un moyen habituel pour gagner la confiance ;

Les malversations,

les fraudes, les

escroqueries, contre

les individus et les

entreprises se sont

multipliées sous

l’effet de la crise, de la

guerre concurrentielle,

de la mondialisation,

du recours croissant

à l’externalisation,

ainsi que du fait de

l’informatisation

systématique.

DOSSIER FRAUDE

LUTTER CONTRE LES ARNAQUES

LES TECHNIQUES FRAUDULEUSES DE LA FINANCE

■ LUTTER CONTRE LES ARNAQUES

CONSEILS ANTI-ARNAQUES

Quelle entreprise n’est pas tombée un jour dans un piège tendu par ses propres collaborateurs ou par des agressions ex-ternes : hacking informatique, client in-solvable, tiers indélicat… ? Selon Alain Juillet, consultant et ancien responsable gouvernemental de l’IE (Intelligence éco-nomique) : «Les entreprises se contentent souvent d’une seule des quatre dimen-sions du sujet : veille, protection, straté-gie et influence. De surcroît, elles agissent surtout en mode défensif». Ainsi les occa-sions de récupérer un business plan, une grille tarifaire, une marque ou un brevet, à l’occasion d’un vol, d’une perte de maté-riel ou d’une intrusion, sont légions selon cet expert. La mobilité et la miniaturisa-tion croissante des outils informatiques rendent également les entreprises relati-vement perméables et vulnérables. C’est le cas notamment avec les portables, les clés USB et autres smartphones qui, par principe, supposent de ne pas être uti-lisés dans des lieux publics ou alors, en déconnectant le Bluetooth lors des dépla-cements professionnels sensibles. De la même manière, l’Internet, Facebook et les réseaux sociaux sont devenus «plus effi-caces qu’un téléobjectif» lorsque l’on sou-haite reconstituer la vie d’un salarié.

A l’inverse des particuliers qui ont tendance à porter plainte, beaucoup d’entreprises victimes d’escroquerie, voire de chantage, préfèrent la discré-tion en refusant de préciser les circons-tances et/ou apporter un quelconque commentaire. Il est vrai que l’impact sur l’image de l’entreprise peut se révé-ler bien plus coûteux que la fraude elle-

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Numéro 106 | Octobre - Novembre 2011 | Page 38 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER FRAUDEd’action sans limite (ou très peu). Si des limites existent, il s’évertue alors à les re-pousser à chaque fois en sécrétant de lui-même des manoeuvres frauduleuses uti-lisées comme outil de gestion des crises, de production artificielle de valeurs et de manipulation des acteurs du marché. Les principales manoeuvres frauduleuses re-couvrent les techniques suivantes :• Faire tourner l’argent des bulles entre acteurs limités• Donner des informations erronées ou trompeuses sur la réalité de l’entreprise• Jouer sur la complicité des auditeurs, commissaires aux comptes, agences de notation• Profiter de la passivité bienveillante des autorités de contrôle

Déjà en 1998, le financier milliardaire Warren Buffet avait déploré le fait que «Beaucoup de PDG considèrent ces ma-nipulations non seulement comme conve-nables mais comme un devoir».

LES 3 RESSORTS DE LA FINANCE PONZI

La croissance financière par la fraude est pour le moment sans limite sachant que la finance Ponzi dispose de 3 ressorts pou-vant se combiner ensemble de manière dif-férente :

• Des actifs insuffisamment valorisés ou qui ne peuvent être rentabilisés par la seule application des lois du marché (sur lesquels on peut donc spéculer à la hausse) ;

• Des techniques de manipulation, de dissi-mulation comptable et de transgression des lois, qui s’apparentent à de la fraude (avec la complicité passive des Etats) ;

• L’inventivité et la prolifération financières (intelligence à pouvoir rebondir à tout mo-ment sur le positif comme sur le négatif)

Ainsi, depuis que l’immobilier n’offre plus d’actifs valorisables par le biais des bulles spéculatives, la finance s’est tournée de-puis 2008 vers les marchés d’actions et leurs dérivés, les matières premières, l’or, les dettes souveraines des Etats…, afin de se nourrir en prédateur de la substance vi-tale des économies nationales et mondiales. Selon l’expression de J. de Maillard : «La finance mondiale me fait penser au ver-coquin, ce parasite qui se nourrit du cer-veau des bovidés et meurt avec son hôte». D’après lui, ce système ne peut être empor-té qu’avec l’ensemble de l’économie (méga krach) mais aussi, plus inquiétant, renaître rapidement à tout moment en s’alimentant, comme après la crise de 1929, sur un conflit mondial de grande ampleur !

Principales sources utilisées : L’Expansion - L’Entreprise - L’Express

L’ÈRE DE LA FINANCE PONZILe modèle Ponzi est devenu le modèle de la finance internationale. Son principe consiste à faire entrer un grand nombre d’emprunteurs/investisseurs, grands et pe-tits, dans un cycle de spéculation en propo-sant des acquisitions faciles grâce à la pro-messe d’une hausse certaine des valeurs et l’obtention aisée de crédits. Ce processus inflationniste fait que c’est toujours le sui-vant qui finance les revenus du précédent et notamment les intermédiaires immobi-liers (avec les subprimes) ou les financiers avec la titrisation des créances. Sur le fond, le système Ponzi repose uniquement sur lui-même et sur le crédit octroyé, sans aucune création de valeur, faisant que «L’emprunteur entre dans une mécanique où il est lui-même son propre escroc». Pour Jean de Maillard, «La finance Ponzi nous a fait basculer dans un univers de l’au-delà de la loi. La loi c’est bon pour les citoyens ordinaires, rarement pour les acteurs de la finance». Dans ce système transgressif, «Le droit n’a plus guère de prise. Quand on a besoin de frauder, on fraude et l’on n’a même pas mauvaise conscience puisque le gain est devenu la seule mesure de l’utilité sociale». Toute la perversité de la finance actuelle est ainsi résumée dans cette for-mule de banquier annonçant : «Nous avons gagné cet argent, nous pouvons donc en faire ce que nous voulons !». Selon J. de Maillard, également vice-président du tri-bunal de grande instance d’Orléans : «Plus personne n’a de responsabilité. Si on fraude et qu’on se fait prendre, on paie une petite amende et c’est reparti !»

DES MANIPULATIONS «CONVENABLES»

Pour ce magistrat, «La globalisation économique et financière a fait évoluer les frontières de la criminalité à l’ancienne qui de forte intensité et de haute fréquence a vu se superposer une fraude de plus faible intensité et de basse fréquence qui est facilement ignorée dans les analyses officielles». Il ne s’agit pas d’«Un gangsté-risme en col blanc des mafias ou des es-crocs mais d’un pillage rationnel de l’éco-nomie à travers le système financier». Une évolution critique encouragée par le sys-tème qui fait que «Les acteurs des mar-chés n’ont même plus de comptes à rendre et peuvent faire ce qu’ils veulent allègre-ment dans une opacité totale, y compris en violant les principes selon lesquels ils prétendent fonctionner». Le problème central de la mondialisation financière est que le système financier et bancaire, dans son ensemble, a besoin de laxisme régle-mentaire pour prospérer dans un espace

«Les techniques frauduleuses, pillage et prédation sont devenues de véritables va-riables d’ajustement de l’économie globa-lisée et pas seulement marginales».

Il poursuit, en indiquant que «Le secteur financier s’est concentré autour d’une poi-gnée de mégabanques qui font la pluie et le beau temps face à des Etats démunis». Il est vrai qu’avec la fin de la titrisation (de-puis la crise des subprimes), «Ce sont les Etats qui alimentent directement à fonds perdus la nouvelle spéculation devenue de plus en plus opaque».

Chaque jour «Les cours de bourse sont manipulés dans l’obscurité la plus complète via les dark pools, les crossing networks, les flash orders, le trading à haute fréquence, qui sont entre les mains d’un petit nombre d’opérateurs» faisant ainsi que personne ne comprend plus rien aux cours des actions.

Pour ce magistrat : «La finance n’a pas besoin de paradis fiscaux ou judiciaires mais surtout de la protection réglemen-taire des places financières internatio-nales où les régulations et les contrôles sont allégés, voire inexistants».

En cela, les Etats sont actuellement des complices «passifs» de la prédation orga-nisée sur les marchés, par le fait qu’ils ont tous accepté des régulations restreintes au profit d’une autorégulation des mar-chés censés faire leurs propres lois.

De fait, «Les acteurs du marché peuvent violer - en général impunément - ce qu’il reste des lois étatiques quand elles les gênent. Les Etats sont dépassés par leur puissance et par leur inventivité.»

(Gmail, Yahoo, AOL…) plutôt que de leur propre domaine ;

• Ne jamais cliquer sur des liens deman-dant des informations personnelles de la part d’une entité inconnue ou d’un site Internet se réclamant d’une entreprise connue malgré la présence de son logo ;

• Pour les ventes ou achats à distance, ne jamais payer par Western Union ou MoneyGram lorsque l’on ne connaît pas la personne avec qui l’on traite, car l’argent envoyé ne peut être ensuite recouvré ;

• Ne pas accepter de paiement addition-nel pour des objets ou services lorsque l’acheteur demande à être remboursé à hauteur de ce paiement additionnel ;

• Dans une vente à distance, vérifier que le paiement a bien été effectué avant d’expédier des objets.

■ LES TECHNIQUES FRAUDULEUSES DE LA FINANCE

DES VARIABLES D’AJUSTEMENT

Dans le monde singulier de la finance existe «Un véritable pillage quotidien d’une grande opacité et en toute impu-nité».

C’est du moins l’avis du pénaliste Jean de Maillard dans un livre intitulé Un monde sans loi (Stock) consacré aux mécanismes du blanchiment de l’argent. Pour lui, une nouvelle criminalité a pénétré les circuits économiques et financiers faisant que

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JOURNAL DES PROFESSIONNELS NANTES • SP Plein Papier • 300 x 425 mm • Visuel:Boxer • Remise le21/sept./2011 PHU • BAG

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