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L’épi JOURNAL D’INFORMATION ET D’ÉDIFICATION

DE L’ÉGLISE DE RUMINGHEM

Eglise évangélique - Route d’Audruicq - 62370 - Ruminghem http://www.eglise-ruminghem.net/

Semestriel Juin 2009 à Novembre 2009 5ème année N°21 gratuit

Page 3 SCENARII POUR UNE VIE

Page 4 TÉMOIGNAGE LAURENT ET CHRISTINE

Page 5 ZOOM SUR…, LA ZONE VERTE

Page 7 VEILLEZ

Page 9 LE VIEUX CHRETIEN ET SES ENFANTS

Page 10 LE MAINTIEN D’UNE COMMUNION

Page 11 PAGE RESERVEE AUX ENFANTS

SOMMAIRE

Mauvais scénarii : Il existe différents types de scénarii, celui du siècle présent, selon Romains 12.2 : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » auquel la Parole nous dit ne pas nous conformer. Il ne faut pas marcher dans ces voies là.

Romains 3.23 précise : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; » Et Actes 14.16 : « Ce Dieu, dans les âges passés, a laissé toutes les nations suivre leurs propres voies, »

Dans Luc 18-10 à 14 : « Deux hommes montèrent au temple pour prier; l'un était phari-sien, et l'autre publicain. Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même: O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n'osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé. » On n’est pas neuf de tout, on vient au monde avec un héritage, dans un contexte. Lorsque l’on voit ces deux juifs en train de prier à la synagogue l’un remercie Dieu de « ne pas être comme les autres ». Il se croit supérieur à ses contemporains mais il est né lui-aussi avec cet héritage. Il est indiqué « vaines manières héritées de nos pères » La religion fait partie de cela (Cf. Paul : « sincère, mais dans l’erreur »)

Dix générations seulement séparent Adam de Noé et déjà Dieu constate que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre et que chaque jour son cœur ne concevait que des pensées mauvai-ses : le péché s’est répandu sur la terre, à tel point que Dieu regrette la création de l’homme.

Genèse 6.5-6 « L'Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. L'Éternel se repen-tit d'avoir fait l'homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur. » Dieu tente alors de faire table rase et de repartir de zéro avec Noé et sa famille (Noé avait 600 ans et ses fils, 100 ans) : c’est le déluge. Mais moins de 300 ans après le déluge, Dieu doit à nou-veau intervenir face aux projets des hommes à Babel.

Aujourd’hui, la société est largement orientée vers le plaisir, les loisirs et la satisfaction des désirs personnels. Nous vivons dans une société du « tout de suite », du jetable. Nous sommes nés dedans mais si nous ne sommes pas responsables des péchés des anciens, cela influence cepen-dant grandement nos vies. Par contre, il y a nos propres actes, ceux-ci forment nos propres chemins par les habitudes qui se mettent en place. Telle voie parait « droite » à un homme, mais elle n’est pas conforme à la volonté de Dieu. Chacun est responsable de sa manière de remplir son vase. L’image du « vase » est significative. On le remplit d’abord avec les choses importantes, symbolisées par des galets, puis lorsqu’il est plein, on peut encore y mettre des cailloux plus petits, puis encore du sable, car il y a toujours entre les galets des espaces vides permettant de les ajouter. Par contre, si l’on met en premier le sable et les petits cailloux qui représentent les choses secondaires de notre vie, il n’y aura alors plus de place pour mettre autant de galets et les choses importantes seront mises de côté.

Proverbes 19.21 : « Il y a dans le cœur de l'homme beaucoup de projets, Mais c'est le dessein de l'Éternel qui s'accomplit. » Dans Jérémie, on parle dans cinq passages différents de « suivre les penchants de son cœur », ce qui à chaque fois se révèle dangereux.

Suite page 3

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JOURNAL INTERNE

DE L’EGLISE DE RUMINGHEM

Tél. 03 21 82 77 02 - Fax : 03 21 82 25 10 http://www.eglise-ruminghem.net

Trimestriel – IPNS à Saint-Omer N°21 – Juin 2009 à Novembre 2009

SORTIE DU PROCHAIN NUMÉRO JANVIER 2010

PUBLICATION Stéphane Vigneron

RÉDACTION Guy George - Viviane George

Patrice Wils - Pierre-Yves Lequeux Graziella Frenoy - Emile Greaux

Bernadette Lequeux - Stéphane Vigneron

PHOTOS - ILLUSTRATIONS Stéphane Vigneron

CORRECTIONS Marie-Paule George – Francesca Dewaele Graziella Frenoy - Jean-François Frenoy

Pierre-Yves Lequeux

DIFFUSION – EXPEDITION Bernadette Lequeux - Véronique Vigneron

RUMINGHEM Prière : Mercredi .................. 19 h 30 Culte : Dimanche ................ 10 h 00 Evangélisation : Dernier dimanche .... 15 h 00 Etude biblique : 3ème mercredi ........... 19 h 30 Jeûne et prière : 3ème semaine .... tte la journée Prière (enfants) : 1er jeudi ..................... 9 h 30 Intercession : 3ème vendredi ........... 20 h 00

PERMANENCE Tous les mercredis : ........... de 10 h 00 à 12 h 00

(Sur rendez-vous – Tél : 03 21 82 77 02)

ARQUES-ST-OMER Rens. : 03 21 98 57 82 Cellule : les 1er et 3ème mardis de chaque mois . ................................ 19 h 30

ISQUES-BOULOGNE Rens.: 03 21 82 77 02 Cellule : Tous les 15 jours …...20 h 00

GRAVELINES-DUNKERQUE Cellule : 2ème et 4ème vendredi . 19 h 30

BUYSSCHEURE Rens : 03 28 43 07 99 Culte : ............................. 3ème dimanche 10 h 00

Siège social 107, rue du Rivage 62370 Ruminghem 03 21 82 77 02 – Télécopie : 03 21 82 25 10

http://www.eglise-ruminghem.net/ Président : ............................... Guy George Vice-président : ......... Pierre-Yves Lequeux Trésorier : ................... Marie-Paule George Secrétaire : .................. Jean-Marc Dewaele

Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j’habiterai dans la maison de l’Eternel Jusqu’à la fin de mes jours.

Psaumes 23. 6

Dieu : nous attendons des preuves de son existence ; or il ne nous donne que des preuves de son amour.

Gilbert Cesbron 

« Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu et croyez en moi. »

Jean 14/1

Avoir la foi en Dieu dans toutes les circonstances de la vie, c’est croire que nous ne serons jamais abandonnés, car, quand Dieu parle, Il accomplit toujours ce qu’Il dit.

Les épreuves que nous pouvons traver-ser serviront toujours à connaître un peu plus le cœur du Père. Nous pouvons effectivement être troublés dans des situations qui durent et des prières qui semblent ne pas être enten-dues, mais le chemin par lequel notre Dieu nous fait passer est le meilleur. Il ne nous a pas abandonnés comme nous pourrions le penser. Il sait Lui ce qui est bien pour nous. Glorifions-Le dans une foi renouvelée nous appuyant encore et toujours sur ses promesses. Il ne nous a pas oubliés.

Guy George

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(Suite) En revanche, on trouve les conseils suivants : Proverbes 20.18 : «Les projets s'affermissent par le conseil ; fais la guerre avec prudence.» et Proverbes 16.3 « Recommande à l'Éternel tes œuvres, et tes pro-jets réussiront.»

On parle ici de prendre conseil mais parfois, quelqu’un se charge même de former des projets pour nous et de nous écrire un scénario. On voit dans Genèse 27-6 à 14, la mère de Jacob former un projet pour son fils. « Puis Rebecca dit à Jacob, son fils: Voici, j'ai entendu ton père qui parlait ainsi à Ésaü, ton frère: Apporte-moi du gibier et fais-moi un mets que je mangerai ; et je te bénirai devant l'Éternel avant ma mort. Maintenant, mon fils, écoute ma voix à l'égard de ce que je te commande. Va me prendre au troupeau deux bons chevreaux; j'en ferai pour ton père un mets comme il aime ; et tu le porteras à manger à ton père, afin qu'il te bénisse avant sa mort. Jacob répondit à sa mère : Voici, Ésaü, mon frère, est velu, et je n'ai point de poil. Peut-être mon père me touchera-t-il, et je passerai à ses yeux pour un menteur, et je ferai venir sur moi la malédiction, et non la bénédiction. Sa mè-re lui dit : Que cette malédiction, mon fils, retombe sur moi ! Écoute seulement ma voix, et va me les prendre. Jacob alla les prendre, et les apporta à sa mère, qui fit un mets comme son père aimait.»

Celui-ci devient une marionnette et c’est elle qui écrit le scéna-rio, elle dit « écoute ma voix et fais ce que je te commande » et devant les faibles objections de Jacob, elle répète : « écoute seulement ma voix ». Les gens sont très influençables, il y en a un autre exemple dans Actes 14-8, v18 et 19.

L’assemblée est prête à offrir des sacrifices à Paul et Barnabas qu’ils prennent pour des dieux (cela se passe dans une contrée grecque) alors qu’à la fin de l’histoire, ils lapident Paul, le traînent hors de la ville et le laissent pour mort ! C’est incroya-ble ce que les gens peuvent être influençables !.... On le constate également dans 2 Samuel 15-1 à 12. Il s’agit ici d’Absalom qui complote contre son père. Il use de beaucoup de subtilités.

Comme certaines personnes sont subtiles pour cela. Elles entou-rent, s’occupent, flattent… et influencent des individus mal affermis. C’est le dernier qui parle qui a raison. C’est le procédé d’Absalom, qui œuvrait et complotait contre son propre père.

Il dit : « Vois, ta cause est bonne et juste; mais personne de chez le roi (mon père) ne t'écoutera » Pendant des années, Absalom a prémédité et mené à bien sa révolte, froidement, systématiquement. Colossiens 2.4 : « Je dis cela afin que personne ne vous trompe par des discours séduisants. » (ne vous « absalomise »). Ceux-là ont écrit leur propre scénario de révolte et veulent enrôler des figurants. Ils auront le rôle principal !...

Une conduite répétitive devrait nous conduire à nous interro-ger : prenez la femme Samaritaine, mariée 5 fois, et l’homme avec qui elle vit n’est pas son mari. Ou elle joue vraiment de malchance (elle a rencontré 5 branquignols qui ne valaient pas un clou) ou elle a des attentes démesurées et est forcément déçue.

Si une personne se forme une image, un scénario des évène-ments « je suis une princesse, je vais rencontrer le prince char-mant. Sur son grand cheval blanc, il va m’emmener et la vie sera merveilleuse », elle a de grandes chances d’être déçue ! il faut vivre dans la réalité !...

Voici un autre exemple, tout à fait comparable : il y a des gens qui sont blessés dans une église, sans que ce soit de leur faute. Ils se retrouvent dans une autre église, reprennent confiance et recommencent à être utiles aux autres (ce qui, entre parenthèses, suppose de prendre le risque de se mettre en avant, de montrer ses faiblesses). Gloire au Seigneur pour la grâce qu’Il nous fait afin que nous puissions aller de l’avant. Mais si quelqu’un est dans une église et éprouve des difficultés dans un domaine, change d’église, rencontre les mêmes problè-mes, part ailleurs et reproduit la même chose, il y a peut-être un problème dans le scénario, vous ne trouvez pas ? C’est comme le peuple qui tourne en rond, comme les Dupond dans le désert, repassant sans cesse sur leurs propres traces. On trouve aussi ça dans la vie professionnelle : des personnes « bien nulle part ». Quand on regarde leur parcours, on voit 2 ans là, 3 ans ici, 1 an autre part… bien nulle part. Et puis, quand on a travaillé un peu avec eux, on est bien obligé de constater qu’il existe une forme de scénario de brouille, de dispute… A croire qu’aucune équipe n’est assez bien pour eux ! Et d’autres personnes parviennent à rester 20 ans ou plus au même endroit, à travailler avec des collègues : elles comprennent comment l’équipe fonctionne, et font tout pour collaborer et œuvrer pour l’intérêt commun sans tirer à elles les couvertures.

Peu de temps après, nouvelle rupture : l’appel d’Abram Genèse 12-1 à 3 : « L‘Éternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi..» Il y a cette façon-là de quitter la maison, et il y a celle du fils prodigue. La convoitise dit au fils prodigue : « va-t-en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. Je ferai de toi un homme heureux ».

C’est la convoitise qui a mené ce dernier, tandis que c’est la foi qui a permis à Abram d’obéir à l’appel de Dieu. Hébreux 11 v8-9 : « C‘est par la foi qu‘Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu‘il devait recevoir en héritage, et qu‘il partit sans savoir où il allait. C‘est par la foi qu‘il vint s‘établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu‘Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. » Suite page 6

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Je m'appelle Laurent. J’ai toujours eu beau-coup de mal à trouver d u travail, je suis souvent à l’ Asse-dic. Je viens d'une famille catholique non pratiquante, j'ai ren- contré Christi-ne après l'école nous nous som- mes mariés et quand nous sommes venus à Wat- ten, nous avions alors 2 enfants. C'est sûrement notre Dieu qui nous a conduits là car c'est là qu'étaient le cousin de Christine (Jean-Jacques) et ses beaux parents (nos voisins) qui sont des chrétiens. Puis j'ai trouvé du travail et malheureuse-ment j'ai été licencié car j'ai eu un accident de travail qui a failli me coûter la main. Je crois que Dieu ne l'aurait pas voulu. Un jour en rentrant du travail j'ai eu un accident de voiture, je ne sais pas comment le camion est apparu mais il m'a sauvé la vie sinon c'était le canal... Notre Seigneur l'a sûrement envoyé pour éviter ça. Tout allait bien jusqu'à ce que je fasse une grosse bêtise qui au-rait pu détruire notre famille et notre mariage. Nous connaissons l'église grâce à nos voisins José et Viviane, c'est alors que Christine s'est rapprochée de l'église et je l'ai suivie car je sentais un vide au fond de moi, j'avais peur et devais sauver notre couple car j'aime Christine et je veux la garder. Il y a eu les cours « Elle et Lui » qui nous ont aidés même si c'était difficile. Depuis nous venons à l'église. Je crois que je dois ma conversion à Dieu car le dimanche les louanges me parlent beaucoup, mon cœur est très touché par les paroles de Dieu. Je suis très ému quand je viens au culte, je crois que notre Seigneur a une mission pour moi en effet il a lavé mes péchés et veut faire de moi Son disciple. Aujourd'hui je le suis et je veux le concréti-ser en prenant mon baptême, aujourd'hui nous allons être baptisés car nos péchés ont été pardonnés, ma vie a changé depuis que je suis devenu chrétien et je crois qu'elle va e n c o r e changer.

Bonjour je m'appelle Christine, je suis mariée, 3 enfants que je ne nommerai pas puisque vous les connaissez déjà surtout un. J’ai autant d'années et je suis dunkerquoise. Je suis issue d'une famille qui se dit chrétienne mais non prati-quante. La religion à la maison c'était surtout un sujet de rigola-de. C'est pour cela que je me disais athée puisque je n'étais pas baignée dans la Parole de Jésus (ll n'y avait pas de Bible à la maison).La première fois que j'en ai vue une, c'était au mariage de ma sœur. Elle en avait reçu une par une des sœurs de mon père, la maman de Jean-Jacques, mais je crois qu’elle ne l’a ja-mais ouverte. Puis, je me suis mariée et nous sommes venus habiter à Watten. Je voulais une maison avec jardin pour les enfants et mon mari a eu un grand coup de cœur pour cette maison où nous vivons depuis. Nous avions appris l'existence d'une église évangélique sur Ruminghem par notre cher voisin et notre chère voisine José et Viviane, Ils nous ont invités à y venir de temps en temps. Nous y sommes venus mais n'avons pas eu à ces moments là de déclic en fait... Mais pourtant à chacune de nos visites en ce lieu, nous avions l'impression que quelque chose se passait en nous (quand le pasteur finissait sa prédication, il disait au moins une phrase qui nous interpelait ; cela nous laissait un sentiment étrange). L'an dernier au moment des fêtes de Pâques un événement inat-tendu se produisit dans notre couple. Quand je l'ai appris, vrai-ment par hasard tout mon univers s'est effondré. Je me croyais à l'abri mais hélas, non. Ne sachant que faire, j'ai voulu me suppri-mer, je suis partie de chez nous en voiture, j'étais tellement en colère et franchement déçue au plus profond de moi que j'ai vou-lu me jeter dans le canal. Mais au moment de le faire je ne sais comment ni pourquoi je me suis ressaisie et la voiture a fait demi-tour. Je me suis arrêtée chez Esther et Jean-Jacques. J'étais effondrée, je suis arrivée en larmes et ils m'ont accueillie les bras ouverts. Je ne me souviens plus très bien de ce qu'on a dit mais je me suis retrouvée en route vers l'église de Ruminghem où j'ai revu Guy qui était venu le vendredi d'avant pour nous inviter, mon mari et moi, au repas de fin de formation « Elle et Lui » (cours pour les couples). Guy a prié pour moi et à cet ins-tant j'ai ressenti l'amour de Dieu. Je ne peux pas l'expliquer mais voilà, à partir de cet instant, ma vie a changé. Je suis venue cha-que semaine en faisant un gros travail sur moi-même, me lais-sant envahir par ce bien-être par tout cet amour qui vient comme ça d'un coup et l'accueil de tout le monde était génial, et ça l'est toujours jusqu'à maintenant. C'est une grande famille et je suis fière de faire partie de cette belle et grande famille.

Maintenant j’ai demandé le baptême c'était une chose que j'aurais fini par faire mais peut

être pas tout de suite. J'aurais attendu enco-re quelque temps. Mais en fait c'est mon

mari Laurent qui depuis un certain temps au moment d'un culte du di-

manche a eu envie de présenter « la sainte cène ». Mais n'étant pas bap-

tisés ni l'un ni l'autre, je lui ai propo-sé de demander le baptême et voilà

nous y sommes et j'ai hâte de vivre ma nouvelle vie car je sais que Jésus m'a lavé

de tout péché, et je veux vivre pleinement une relation d'amour avec Dieu.

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L’apôtre Paul comparaît souvent l’église à un corps composé de plusieurs membres, et notre église elle-même est composée de nombreuses personnes qui assurent différentes responsabi-lités. Dans cette rubrique, vous allez pouvoir découvrir les différen-tes activités menées au sein de notre Eglise. Il y a celles directement ou indirectement liées au culte du dimanche matin (ainsi que d’autres réunions habituelles ou ponctuelles) :

l’accueil des personnes assistant aux cultes la gestion de la partie « louanges » par :

la partie très technique : la sono la vidéo projection qui nous permet de lire les

chants et les versets « du jour » des chantres qui nous donnent le « la » des musiciens qui entraînent les chants la direction de la louange qui la prépare et la

guide la Sainte Cène servie par 2 personnes « volontaires-

désignées » l’offrande collectée par une personne de même

« VD » (voir ci-dessus) la prédication apportée par le Pasteur ou différentes per-

sonnes appartenant ou non à l’église Pendant ces cultes, il existe un service auprès des plus jeu-nes :

la garderie des 0-3 ans l’école du dimanche des 3-6 ans l’école du dimanche des 6-11 ans

Une fois par mois, les plus « âgés » de nos enfants se réunissent à l’occasion :

du club des ados (12-16 ans) du club des jeunes (17 ans et plus)

A la fin des cultes, les rideaux s’ouvrent sur : la librairie (vente directe ou sur commande de livres ou divers

articles chrétiens, tels des calendriers, des cartes…) la bibliothèque (prêt gratuit de livres chrétiens, cassettes, CD,

Vidéo) L’Eglise est également un centre de communication qui édite :

un journal « l’épi » : rédaction, correction, mise en page, im-pression, diffusion et un site internet. L’activité de nettoyage complet du bâtiment est effectuée chaque semaine par des groupes préalablement définis selon un planning, ainsi que l’entretien extérieur. Il existe aussi l’organisation de plusieurs cellules localisées direc-tement dans certains foyers chrétiens, des réunions de prières, de dames, des réunions associatives, et bien d’autres activités diver-ses (agapes, repas des aînés, « Elle et Lui », cours INSTE)

Comme nous pouvons le voir ici, l’église foisonne de nombreuses activités, et nous allons au travers de cette rubrique, vous en pré-senter à chaque édition une ou plusieurs. Après avoir traité l’Ecole du dimanche des moyens, l’Accueil, la librairie et la musique etc.. dans les précédents numéros, aujourd’hui nous parlerons de l’espace vert.

Cependant, je lance un appel au volontariat afin de pouvoir planifier des entretiens réguliers et sérieux. Ce travail repré-sente aussi un service pour Dieu et permet d’avoir un environnement accueillant aux yeux de tous et de donner un bon témoignage envers les personnes de l’extérieur.

José George

La zone verte comprend la pelouse, les haies, le parterre, les fleurs, le désherbage du parking.

L’entretien régulier s’effectue par quelques volontaires, toutefois peu, voire même très peu nombreux. Un projet est prévu pour valoriser le coin fleurs, Nelly a proposé de s’en occuper, ainsi que pour la réfection de la haie sur le chemin du cimetière.

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(Suite)

C'est-à-dire sa confiance dans la fidélité de Dieu. Ce qui est impossible aux hommes est possible avec Dieu.

Les projets que j’ai formés pour vous…. Jérémie 29-11 : « Car je connais les projets que j‘ai formés sur vous, dit l‘Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l‘espérance. » Les projets se traduisent en promesses, car Dieu désire qu’on soit certains de Lui, de ce qu’Il veut. Comment nous montrer fermes dans l’adversité, forts dans la tentation, si on n’a pas l’assurance des projets de Dieu pour nous ? Il est normal que nous soyons éprouvés. 1 Pierre 4-12 : « Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d‘une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. » Jésus lui-même a été tenté, comme nous, à tous égards, sans commettre de péché. Si tu n’as jamais lutté contre la tentation, fais-moi confiance, ça viendra. Et si tu n’es pas fort, si tu n’es pas certain des projets de Dieu, tu ne résisteras pas longtemps. Que ce soit le vol, le mensonge, l’adultère, la révolte, l’idolâtrie, il y a de nombreuses variantes, des nuances subtiles… Les arguments avancés par ta propre chair, par ton prochain ou par l’ennemi de ton âme, peuvent être bien pesés, bien justes en apparence. Penses-tu avoir en toi la capacité d’y résister ? Sans Christ, ne te fais pas d’illusions. Ne t’imagine pas réussir. « Je ne suis pas comme le reste des hommes !... » Rester dans le scénario de Dieu, dans Ses projets ; en voici 2 exemples bien différents : la promesse d’une descendance faite par Dieu à Abraham et Moïse tuant l’Egyptien.

« Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu‘il devint père d‘un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit : Telle sera ta postérité. Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu‘il avait près de cent ans, et que Sara n‘était plus en état d‘avoir des enfants. Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu‘Il promet il peut aussi l‘accomplir. C‘est pourquoi cela lui fut imputé à justice. » Sans faiblir dans la foi, Abraham considéra son corps… (certains ont « ne considéra pas »), mais face à la promesse de Dieu, il ne douta pas par incrédulité, mais, fortifié par la foi, il donna gloire à Dieu, ce que Dieu a promis, Il a aussi la puissan-ce de l’accomplir.

Il existe un autre scénario à déchirer et à envoyer au panier : il faut trimer !

C’est le scénario du frère aîné dans la parabole du fils prodigue. Il s’agit là d’une question de rôle et d’identité. Le cadet rentre

avec un scénario qu’il avait bâti dans sa tête « je ne suis plus digne d’être appelé ton fils… traite-moi » (Luc 15-21) ; l’aîné, on lui a dit : « t’es le fils ». Il se dit « J’suis le fils, j’suis le fils », mais il agit comme un serviteur. Le producteur du film l’a re-cruté comme fils et quelqu’un lui a filé le dossier avec le rôle d’un serviteur…

« Le Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle, afin… pour faire paraître devant Lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et sans défaut » (Ephésiens 5 v25 à 27) Colossiens 1 v21-23 : « pour vous faire paraître devant Lui saints, sans défaut et sans reproche » Ça, c’est le scénario de Dieu !

Je tremble parfois en pensant à cela. Je me demande bien comment Dieu va faire… Mais il n’y aura pas d’effets spéciaux

Dieu va vraiment faire cela pour de bon, si vraiment je demeure dans la foi, fondé et établi, pour ne pas être emporté loin de l’espérance de l’Evangile. Il va le faire, Il va le faire. Qu’importe le temps qu’il faut, Dieu ne voit pas ça en 1min 30 au micro-onde. C’est un processus de toute une vie, mais Il va le faire. Si vraiment je demeure dans la foi… La foi en mes capacités ? Non, en celles de Dieu !! Tu as péché ? Tu as commis des erreurs ? Dieu le sait ! Moïse a tué l’Egyptien, il a dû s’enfuir. Quand Dieu l’appelle au buisson ardent, il avait perdu toute confiance en lui, il était au fond. Son erreur passée lui a sans doute sapé le moral. Tu crois que ça faisait 40 ans et qu’il n’y pensait plus ?

« Car ceux qu‘il a connus d‘avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l‘image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Et ceux qu‘il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu‘il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu‘il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc à l‘égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n‘a point épargné son propre Fils, mais qui l‘a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? C‘est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! Qui nous séparera de l‘amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l‘angoisse, ou la persécu-tion, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l‘épée ? » Ceux qu’Il a prédestinés, Il les a aussi appelés. Celui qui a commencé en vous une œuvre bonne la rendra par-faite ! Philippiens 1-6 : « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ. »

Pierre-Yves Lequeux

" Elles ne suivront pas un étranger " (Jean 10 : 5). Un visiteur se trouvait un soir à Nazareth, à l'heure où les bergers amenaient leurs troupeaux à l'abreuvoir.

Une fois que les brebis avaient étanché leur soif, chacun des bergers lançait un appel et aussitôt leurs propres brebis se mettaient à les suivre.

- Est-ce qu'elles ne se trompent jamais ? questionna le visiteur. - Non, sauf dans un seul cas, lui fut-il répondu : Quand elles sont malades.

Une brebis en bonne santé suit toujours le berger mais si quelque chose ne va pas et qu’elle n’est pas dans son état normal, alors elle se met à suivre n'importe qui.”

W.H. Griffîth Thomas

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Il est évident que Dieu veille sur ses enfants. Nous avons du prix à ses yeux, nous n’avons pas été rachetés avec de l’or et de l’argent mais avec le sang précieux de Christ. Il ne sommeille ni ne dort Celui qui garde son peu-ple. « Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. » Matthieu 24/43. Le diable rôde toujours autour de nous pour nous dévorer. Il veut absolument prendre le trésor que le Seigneur nous a donné, à savoir la vie, la foi, la prière, la communion avec Lui et son peuple. Nous devons donc y veiller avec persé-vérance afin de rester fidèles jusqu’à la mort. Gardez ses richesses comme le bien le plus précieux qui peut exister sur la Terre.

Hébreu 10/24 nous dit qu’il faut également veiller les uns sur les autres. Nous sommes responsables du frère de la sœur, ce n’est pas seulement le travail de quelques spécialistes mais celui de chacun d’entre nous. Sommes-nous attentifs à lire sur le visage de l’autre son désespoir, son angoisse, sa douleur. Quelle bénédiction de la part du grand Dieu vais-je lui apporter ? Est-il réellement mon frère ? Hébreux 12/15 « Veillez à ce que nul ne se prive de

la grâce de Dieu. » Jésus faisait le reproche à ses disciples que personne n’a veillé avec Lui alors qu’Il en avait réellement besoin. Matthieu 26/40 « Et Il vint vers les disciples, qu’Il trouva endormis,

et Il dit à Pierre: Vous n’avez donc pu veiller une heure avec Moi ! »

« Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés » Hébreux 12/15. « Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation ; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. » Matthieu 26/41 et Marc 14/38. « Prenez garde, veillez et priez; car vous ne savez quand ce temps viendra. » Marc 13/33. Veillez et priez, dit Jésus. Veillons à notre bien-être spirituel et celui de nos frères.

Guy George

Moïse, homme choisi par Dieu pour diriger son peuple du pays de la servitude au pays de la promesse, a bien compris l’impor-tance de la présence de Dieu. Après avoir quitté l’Egypte, le peuple d’Israël traversa le désert. Dans ce désert, Moïse se tient à l’écart et reçoit les 10 comman-dements. Pendant ce temps, le peuple s’impatiente et se fabrique un dieu, un veau d’or. La colère de Dieu s’enflamme contre ce peuple corrompu mais Moïse intercède en leur faveur. Cependant, l’Eternel dira à Moïse dans Ex 33 :1 « Va, pars d’ici, toi et le peuple que tu as fait sortir du pays d’Egypte, monte vers le pays que j’ai juré de donner à Abraham, à Isaac, et à Jacob, en disant : Je le donnerai à ta postérité … monte vers ce pays où coulent le lait et le miel. Mais je ne monterai point au milieu de toi, de peur que je ne te consume en chemin, car tu es un peuple au cou roide. »

Quelle angoisse, quel désarroi ! L’Eternel Dieu met en garde Moïse qu’il ne les accompagnera plus pour l’entrée dans la terre promise : « je ne monterai pas au milieu de toi ! »

Aussi, devant cette décision, Moïse intercède à nouveau et dira au verset 15 Si tu ne marches pas toi-même avec nous, ne nous fais point partir d’ici 16 Comment sera-t-il donc certain que j’ai trouvé grâce à tes yeux, moi et ton peuple ? Ne sera-ce pas quand tu marcheras avec nous et quand nous serons distingués, moi et ton peuple de tous les peuples qui sont sur la face de la ter-re ? Voilà ce qui fait la différence entre le peuple de Dieu et les autres peuples de la terre : La présence de Dieu. Moïse sait parfaitement qu’aller conquérir un nouveau territoire sans cette présence est peine perdue « Si tu ne marches pas toi-même », c’est-à-dire Dieu en personne et non pas un ange, il vaut mieux ne pas bouger !

Les versets 41 à 48 du 1er chapitre de Deutéronome nous confirment que le co mb a t s ans « Dieu avec nous » se solde par des larmes : Le point de départ s e m b l e b o n « Montons et combattons com-

me l’Eternel notre Dieu nous l’a ordonné » : Le peuple décida, malgré la mise en garde de Dieu « ne combattez pas car je ne suis pas au milieu de vous », d’aller au combat. Résultat les soldats israéliens se font battre et pleurent devant l’Eternel. Le point important que nous révèlent ces attitudes différentes, celle de Moïse et celle du peuple, est qu’il faut faire les choses avec Dieu et non pour Dieu Moïse a compris que sans la présence de Dieu, toutes actions sont vaines. Le peuple a voulu se battre pour Dieu mais sans Dieu avec lui est la défaite fut terrible ! N'est ce pas cela, la Religion? Faire des choses « pour Dieu » mais que Dieu ne nous a pas demandées ou faire des choses sans lui ! Ainsi, nous voyons que l’attitude qui déplut à L’Eternel à tel point qu’il menaça : « je n’irai pas avec vous » est le manque de foi, de confiance que le peuple avait envers lui. Un cou roide ou raide veut dire dur à croire, à accepter, méprisant la puissance et l’amour de Dieu. En un mot : rebelle à Dieu. Dans le livre de Josué, à nouveau, Dieu met en garde : « Je ne serai plus avec vous », en Josué 7 v 12. Cette fois- ci, c’est la désobéissance qui pousse l’Eternel Dieu à quitter son peuple. Il avait ordonné de ne rien conserver d’une ville qu’Israël avait envahie, de tout rejeter, maudire, considérer comme interdit.

Suite page 12

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Ce samedi 12 septembre 2009 a été organisé pour la troisième année consécutive un repas pour nos aînés. Nous avons eu la joie d’accueillir 16 personnes âgées membres de l’Assemblée, de nos familles ou tout simplement amies, d’écouter des cantiques, de partager des témoignages, des souvenirs et de regarder une petite saynète.

La journée a commencé à 10H00, heure à laquelle l’équipe de service s’était donné rendez-vous pour les derniers préparatifs, question de chouchouter nos invités. 12H00, arrivée de tout le monde, aînés et équipe d’animation. Puis avant le début des repas, les équipes de service et d’animation se sont unies pour entonner ensem-ble un chant de bienvenue qui a été suivi de la présentation des membres de chaque groupe. Ensuite retour aux fourneaux pour envoyer le repas, avant de se retrouver à nouveau devant les micros après avoir servi le velouté, pour une courte chanson pour bénir le déjeuner.

Entre chaque plat, les musiciens et les chantres ont rythmé l’ambiance par des cantiques pendant que le cuisinier ainsi que les serveuses s’affairaient en coulisse. Il y a eu également un petit jeu qui consistait pour les personnes âgées à reconnaître des comptines enfantines et des chansons anciennes jouées à l’harmonica par Jonathan. Puis chaque air était repris à l’unisson par tous. Ils ont été tous contents de ce moment. Après le plat principal, pour

permettre à chacun de digérer, les aînés ont regardé un petit sketch qui racontait l’histoire d’un petit hérisson qui était dans un train avec sa famille, ses amis. Il n’avait qu’une idée en tête : savoir où allait ce train. Il avait beau demander à ceux qui l’entouraient où allait le train, nul ne savait lui répondre. Il décida donc de descendre du wagon à la prochaine gare. C’était la gare du péché. Là, un peu plus loin sur le quai, il y avait un autre train plein de personnes joyeuses qui chantaient de beaux cantiques. C’était le train de l’Evangile. Petit hérisson voulut monter à bord mais quelqu’un lui dit que cela était impossible dans son état, tout sale. Il devait pour grimper à l’intérieur avoir un billet et être revêtu d’un vêtement blanc. Petit hérisson était tout triste car il n’avait pas d’argent. La personne lui expliqua alors que le billet était gratuit, que

quelqu’un avait payé le prix à sa place, qu’il n’avait qu’à se rendre au guichet de la gare du péché pour prendre son billet ainsi qu’un vêtement blanc. C’est ce que fit petit hérisson. Il réclama son billet, puis son vêtement et courut tout heureux rattraper son train qui allait repartir. Les personnes à l’intérieur l’accueillirent joyeusement. C’était une très jolie saynète qui a fait plaisir aux personnes âgées.

Après le café, il y a eu la classique distribution de chocolats belges. Puis tous les participants, personnes âgées, équipes d’animation et de service se sont réunis pour la traditionnelle photo de groupe. Tous ont apprécié cette journée et nous ont dit qu’ils reviendraient l’année prochaine, voire même avant. Les personnes âgées de Ruminghem ont d’ailleurs invité Guy et Marie-Paule à venir au club du 3ème âge. Alors rendez-vous à l’année prochaine ! Merci au cuisinier pour le délicieux repas, aux serveuses, aux musiciens, aux chantres, à la personne responsable de la sono pour leur bonne humeur. Et surtout merci à nos aînés pour leur participation. Merci Seigneur pour cette journée bénie par Toi.

Aurore Vigneron

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Le samedi 16 mai à 19h, nous avons organisé dans la salle polyvalente de Ruminghem un concert de Gospel avec la participation de la chorale « Vie nouvelle ». « Gospel » est un mot anglais qui signifie « évangile ». Ce sont des chants populaires d’inspira-tion religieuse, nés dans la communauté noire des États-Unis au début du XXe siècle. Les plus connus sont « Happy Day » et « When the saints go March in” que la chorale n’a pas manqué d’interpréter. La chorale de Mons a fait une entrée rythmée : hommes et femmes étaient habillés en blanc.

Leur responsable s’efforçait au début de chaque chant d’en expliquer le sens car ils étaient la plupart du temps en anglais et ce avec l’aide des membres de la chorale qui apportaient leur témoignage sur le sujet. L’Evangile a donc été annoncé en paroles et en chants. A l’entracte, tout le monde a fait une pause et a pu se désaltérer gratuitement à la « buvette ». La chorale a ensuite fait son entrée revêtue de leur toge bleue et blanche, la différence des couleurs faisait apparaître une croix. Tour à tour, rythmés ou langoureux, les chants se sont succédés et bien trop vite la fin du concert est arrivée. Les pasteurs de Mons et de Ruminghem ont clôturé la soirée par un petit mot et chacun est reparti , bercé par les chants.

Frenoy Graziella

Un vieux chrétien, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla dans sa peine : « Gardez-vous, leur dit-il de jeter cette Bible Que nous ont laissée nos parents. Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas à quelle page, Mais avec un peu de courage Vous le trouverez Sans trop vous fatiguer. Peut-être pas demain, Mais j'en suis certain, Vous découvrirez le secret, Sans déception ni regret. Tournez ses pages, Lisez, comparez, réfléchissez, Cherchez et relisez son message. Ne laissez nulle place Où vos yeux ne passent et repassent. »

Le père mort, et dans l'espoir de découvrir de quoi mieux vivre, Les enfants épluchèrent le Livre Du début à la fin. Du soir au matin Ils assimilent ce texte saint, Si bien qu'au bout d'un certain temps Ils s'écrient en chantant : « Le trésor, c'est Jésus, le Fils de Dieu, Mort pour nous ouvrir les cieux. » D'argent, point de caché ; Mais le père fut sage De les avoir incités à chercher dans ces pages Le secret du pardon de leurs péchés.

D'après " Le laboureur et ses enfants " de Jean de la Fon-

taine.

Charles Rick

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Ne vous privez jamais de sa communion. Est-ce que nous sommes habitués à entendre la voix de Notre Berger ? Fidèles à lui obéir, il ne faut pas que les Chrétiens (enfants de Dieu) écoutent la voix des étrangers. Il n’y a que lorsque nous sommes dans le plan de Dieu, que nous sommes heureux. Maintenez vous dans l’Amour de Dieu : il faut que le Vigneron vienne soit, retrancher soit, émonder afin que nous portions du fruit. Dans le monde, il y a des séducteurs. il faut que nous soyons sur nos gardes, que nous soyons sensibles à l'Esprit de Dieu, et que nous soyons semblables à l'image de son fils. Que nous puissions, chaque matin, dire oui Seigneur, afin que Dieu puisse agir en nous. Si le Seigneur nous demande quelque chose, Il nous qualifie lui-même, en son temps. Il semblerait que nous ne voyons plus de voca-tion, mais est-ce que nous croyons encore en Dieu et en sa Parole. Nous ne lui faisons plus confiance. Jésus veut de nous, une parfaite obéissance, Il est le modèle par excellence. Notre Seigneur a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes. Jésus est une image parfaite, un modèle afin que nous le suivions et que nous l’imitions. Il veut éliminer tout ce qui nous empêche d’être dans le plan de Dieu. Jésus, le bon berger, veut que ses brebis soient dans l’abondance, mais il faut que nous soyons dans une soumission parfaite. Dieu veut que nous l’aimions par-dessus toute chose et que nous lui obéissions. Il a vu l’obéissance d’Abraham, mais aussi la crainte de son Dieu : il a reçu la bénédiction promise. Ce qui plait à Dieu c’est que nous le servions, non par intérêt mais pour le glorifier. Ceux qui nous entourent doivent voir en nous l’image de Jésus Notre maître. Faisons confiance à Dieu, Il nous a appelés à lui obéir.

Cécile George

Ceci va vous donner des frissons........ Un jeune homme est allé à l'étude biblique du mercredi soir. Le pasteur a enseigné au sujet de l'écoute de Dieu et d'obéir à Sa voix. Le jeune homme ne pouvait pas s'empêcher de penser : "Est-ce que Dieu parle encore aux gens ?" Après l'étude, il est sorti avec des amis pour un café et un morceau de tarte et ils ont eu une discussion sur le message de la soirée d'étude. Plusieurs personnes ont parlé de la façon dont Dieu les a dirigées dans différents sentiers. Il était à peu près 22h00 lorsque le jeune homme s'est mis en route pour rentrer à la maison. Assis dans sa voiture, il a commencé à prier, "Seigneur... Si Tu parles encore aux gens, parle-moi. Je vais t'écouter et je vais faire de mon mieux pour t'obéir." Comme il roulait sur la rue principale de sa ville, il eut la pensée étrange d'aller acheter 4 litres de lait. En se secouant la tête il a demandé à voix haute, "Seigneur, est-ce que c'est Toi ?" Comme il n'a eu aucune réponse, il a continué sa route. Mais la pensée lui revint à l'esprit : achète 4 litres de lait. Le jeune homme s'est souvenu alors de Samuel et la façon dont il n'a pas reconnu la voix du Seigneur et il allait toujours courir voir Élie parce qu'il pensait que c'était lui qui l'appelait. "Ok, mon Dieu, au cas où ce serait Toi, je vais acheter le lait. " Ça n'avait pas l'air d'un gros test d'obéissance. Il pouvait toujours utiliser le lait. Il s'arrêta chez un dépanneur et acheta 4 litres de lait et s'est aussitôt remis en route pour la maison. En passant la 7e avenue, il a senti une urgence : "tourne dans cette rue". C'est fou, a-t-il pensé, et il est passé tout droit à l'intersection. Encore, la pensée lui revint qu'il devait descendre la 7e avenue. À l'intersection suivante, il a fait demi-tour et a rejoint la 7e avenue. Sur un ton plutôt amusé, il a dit : "Ok, Seigneur, j'y vais." Il a descendu la rue sur plusieurs pâtés de maison, quand soudainement, il a senti comme s'il devait s'arrêter là. Il gara la voiture au bord du chemin et fit le tour des lieux du regard. Il était dans un quartier semi-commercial de la ville. Ce n'était pas le meilleur ni le pire voisinage de la ville. Tous les commerces étaient fermés et dans la plupart des maisons, les lumières étaient éteintes et les gens semblaient déjà

être au lit. Là, encore, il sentit quelque chose comme "Va et donne le lait aux personnes dans la maison qui est juste en face, de l'autre côté de la rue." Le jeune homme regarda la maison. Il faisait noir et les gens à l'intérieur avaient tous l'air d’être partis ou déjà endormis. Il est descendu de la voiture et immédiatement, il s'est assis de nouveau sur le siège. "Seigneur, ça n'a pas de sens... Ces gens sont déjà couchés et si je les réveille, ils vont être en colère après moi et je vais avoir l'air stupide." Encore une fois, il sentit le besoin qu'il devait aller donner le lait à ces gens. Finalement, il est sorti de la voiture, "Ok Seigneur, si c'est Toi, je vais aller à cette porte et leur donner le lait. Si tu veux que j'aie l'air d'un fou, ok. Je veux être obéissant. Je suppose que ça compte pour quelque chose, mais s'ils ne répondent pas à la porte immédiatement, je déguerpis." Il traverse la rue et sonne à la porte. Il pouvait entendre du bruit à l'intérieur. Soudain, il entendit la voix d'un homme crier, "Qui e s t l à ? Q u ' e s t - c e q u e v o u s v o u l e z ? " Et avant même que le jeune homme n'ait le temps de répondre ou de se sauver, la porte s'ouvrit. L'homme était debout devant lui en jeans et t-shirt. Il semblait tout droit sorti du lit. Il avait un regard bizarre et n'avait pas l'air heureux de s'être fait sortir du lit par un étranger."Qu'y a-t-il ?" Le jeune homme lui tend les 4 litres de lait, "Voilà, je vous ai apporté ceci." L'homme prit le lait et courut le long du couloir. Soudain, il aperçut une femme à l'autre bout du couloir avec les 4 litres de lait dans sa main. Elle avait dans ses bras un bébé qui pleurait. L'homme avait des larmes qui coulaient sur son visage. Il s'est mis à parler et pleurer en même temps, "Nous étions justement en train de prier. Nous avions de grosses factures à payer ce mois-ci et nous avons manqué d'argent. Nous n'avions plus de lait pour notre bébé. J'étais justement en train de prier et demander à Dieu de me montrer comment je pourrais me procurer du lait." Et la femme a crié de la cuisine, "J'ai demandé à Dieu de nous envoyer un ange avec du lait. Es-tu un ange ?" Le jeune homme a sorti son porte-monnaie et a pris tout l'argent qui s'y trouvait et le mit dans la main de l'homme. Il est reparti vers sa voiture avec des larmes qui coulaient sur son visage. Il sut à l'instant que Dieu répond aux prières.

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Baptême Nathanaël. • Le 20 décembre à 15 h 00

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etc... à diffuser dans ce journal vous pouvez le faire parvenir à

Stéphane V. par E-MAIL :

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L’EPI

LE JOURNAL DE CEUX QUI AIMENT LA VIE.

Mercredi 16 décembre 2009 à 14 h30

Ruminghem

club des p’tits loups

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(suite)

Cependant, un homme prit malgré cela un manteau de l’argent et de l’or. Conséquence : l’armée d’Israël subit une grave défaite ! Verset 12 : je ne serai plus avec vous si vous ne détruisez pas l’interdit au milieu de vous ! Pourtant le désir de Dieu est bel et bien de bénir son peuple et de nous bénir. Sa première bénédiction est d’être avec nous, à nos côtés ! Il nous a prouvé son grand amour pour nous en donnant son fils afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle (Jn 3 :16). C’est bien en Jésus-Christ que nous avons le pardon de nos péchés, de nos désobéissances, de nos rébellions afin que Dieu soit à nouveau avec nous. C’est bien en Jésus-Christ, Emmanuel qui veut dire: « Dieu avec nous » que nous sommes bénis. Jésus lui-même confirme que « sans lui, nous ne pouvons rien faire » (Jean 15-5) Comme lui-même a révélé le cœur du Père, guérissant et faisant du bien « car Dieu était avec lui », nous aussi, nous sommes appelés à apporter au monde cette bonne nouvelle que Dieu veut « être avec nous » Quelle joie, quel soulagement d’être dans les pas de Dieu : Deut 1 –30. L’Eternel, votre Dieu, qui marchera devant vous, combattra lui-même pour vous, selon tout ce qu’il a fait pour vous sous vos yeux en Egypte, puis au désert, où tu as vu que l’Eternel, ton Dieu, t’a porté comme un homme porte son fils, pendant toute la route que vous avez faite jusqu’à votre arrivée en ce lieu. Ainsi, dans une relation personnelle avec le Père en Jésus-Christ notre Seigneur, avec l’aide du Saint-Esprit, rien ne remplacera jamais la présence de Dieu.

Wils Patrice