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SAMEDI 15 Journal du Lot 50 c ORGANE DEPARTEMENTAL - Paraissant les Mercredis & les Samedis mr ' : \™ v ™] ANT + LA SAINTE DE LA PATRIE A aucun moment peut-être au cours de ce dernier siècle, la célébration de l'héroïsme de Jeanne d'Arc n'a été plus opportune et plus significative qu'au- jourd'hui. Quand celle qui est une sainte, non pas seulement pour les Catholiques, mais pour tous lés Français, apparut, la France éprouvait toutes les angois- ses et toutes les tristesses de la défaite. Les « voix » qui l'inspiraient ve- naient sans doute du ciel, mais elles ^faisaient aussi écho à l'appel de la conscience française. Jeanne d'Arc releva les courages ; elle rendit à nos ancêtres le sentiment de l'honneur ; elle réveilla le patrio- tisme et professa par son exemple la vertu du sacrifice. S'il est vrai que la situation de la France à notre époque ne rappelle point exactement celle de la France d'alors, il est plus vrai encore que la France de la Tucelle a fondé la France des siècles suivants. C'est l'exemple de Jeanne qui a créé notre puissance et notre grandeur. C'est l'exemple et la leçon qu'elle nous a laissés qui ont convaincu les Français qu'ils constituaient un peu- ple ayant ses devoirs et ses droits. C'est le martyr de Jeanne, qui, par la suite, nous a donné la force de sup- porter toutes les épreuves, qui nous a enseigné comment réparer tous nos- désastres. LÎAnglais était déjà notre ennemi ; toutes ses ambitions compromettaient notre indépendance ; ses desseins fu- rent déjoués, toute sa politique agres- sive fut vaine. Jeanne nous répète encore aujour- d'hui, du fond de notre histoire, que rien ne saurait nous abattre définiti- vement si nous conservons au cœur et dans l'esprit, la volonté farouche de surmonter les obstacles qui passent sur notre chemin. Jeanne nous enseigne surtout que notre salut est en nous-même, qu'il serait imprudent et très peu digne, de compter sur autrui pour restaurer la France diminuée par sa défaite mili- taire. Jeanne nous enseigne enfin que les Français unis entre eux par une dis- cipline loyale, sont capables des plus beaux efforts pour réparer leurs fautes et retrouver la prospérité. ijjjjijiii^^ agjjHjggM LES EX-PRISONNIERS, DEVE- NUS TRAVAILLEURS LIBRES, SONT PARTIS POUR L'ALLE- MAGNE. (Dépêche O.F.I.) Les ex-prisonniers permissionnaires, groupés à Compiègne au cours de la journée en vue de leur retour en Alle- magne sont partis dans la soirée mardi. Changés de lourds bagages et après avoir touché chacun deux paquets de cigarettes, ils quittaient, à 2'0 h. 30, le Centre de rapatriement, _ ils avaient été reçus, pour se rendre à 1* gare. UH gais du rTori nous a dit : « Je suis heureux d'être venu em- brasser ma femme, mes deux enfants et mes vieux parents. Je me suis re- trempé dans, mon beau pays de France et je repars en Allemagne parce que c'est mon devoir. La France ne doit pas mourir et elle ne mourra pas, » Il était 21 h. 23 lorsque le train em- menant les travailleurs libres s'ébran- la. Bientôt on n'aperçoit plus qu'un point noir à l'harizon. Les travailleurs libres ont tenu leur parole. Ils permet- tront ainsi à leurs camarades de béné- licier, eux aussi, de quelques jours de permission et de respirer le bon air de France. L'enquête internationale sur les massacres de Katyn (Dépêche O.F.I.). La presse hollandaise publie un rap- port du professeur Burlot, de Gronin- gue, sur les travaux d'enquête néer- landais. Dans son rapport, le savant déclare qu'il a été possible d'établir, d'après dos carnets de notes, que les victimes ont vécu jusqu'au mois de mars 1940. Des lettres et des photogra- phies ont permis, aux experts de se faire une idée de la situation tragi- que dans laquelle se trouvaient les prisonniers polonais. Il estime que, d'après tous les. indices recueillis, les prisonniers ignoraient jusqu'à la fin le sort qui les attendait, et qu'ils es- péraient toujours pouvoir retourner en Pologne. Les uniformes que portaient encore les cadavres ont permis d'établir fa- cilement la situation militaire des vic- times et de préciser qu'il s'agissait uni- quement de cadavres d'officiers. On a trouvé entre autres les corps de deux généraux de brigade, dont l'un a été identifié par le frère de la victime. Tous les officiers assassinés ont été tués par des coups de revolver dans la nuque. * Le professeur qualifie de ridicules les déclarations soviétiques destinées à nier le crime horrible de Katyn. Le silence observa en Angleterre et aux Etats-Unis prouve qu'on n'est pas en mesure, dans ces pays de faire une déclaration au sujet de l'affaire de Katyn. Le professeur Burlot déclare enfin que les experts internationaux ne doutent nullement que des milliers d'officiers polonais ont été assassinés dans la forêt de Katyn il y a trois ans. Bons d'achat pour vêtements ds travail Les bons d'achat pour vêtements de travail peuvent être délivrés sans pré- lèvement de points quand l'intéressé entre dans une profession qui nécessi- te l'usage d'un vêtement de travail, «u en cas d'accident. Dans les deux cas, les salariés doi- vent produire un certificat délivré par leur employeur attestant la réalité de leurs besoins. CHRCIMICUE DU LOT Une entrevue Churchiil-RooseveSt Le premier britannique M. Winston Churchill, est arrivé à Washington. Il a été accueilli à son arrivée par le pré- sident Boosevelt, dont il sera l'hôte pendant sa visite. M. Churchill est ac- compagné d'un état-major d'experts navals et militaires. La nouvelle conférence a pour but, selon les commentateurs britanniques et américains, l'examen de la situation militaire. On ne croit pas, d'une ma- nière générale, que les deux hommes d'Etat abordent les questions politi- ques. Certains journaux, cependant, laissent entendre qu'ils ne pourront éviter des échanges de vues sur les deux problèmes actuellement à l'ordre du jour : h Les querelles entre dissidents fiançais ; 2.- Le conflit polono-soviétique. On souligne du côté britannique que c'est M. Boosevelt qui a pris l'initia- tive de la conférence. Les ressources en papier de la France Avant la guerre, les ressources fran- çaises en papier atteignaient mensuel- lement le chiffre de 110.000 tonnes, y compris les importations,. En 1941, notre production nationale était de l'ordre de 46.800 tonnes environ par mois. Elle est tombée à 36.000 tonnes durant le premier semestre de l'année dernière et à 33.000 tonnes pendant le second semestre. Les possibilités de distribution s'élè- vent à l'heure actuelle à neuf kilos à peine de papier et de carton, par ha- bitant, par an, alors que la consomma- tion moyenne était avant la guerre de 30 à 32 kilos. On conçoit dans ces conditions que, tenant compte des attributions prio- ritaires, les besoins commerciaux ne puissent être satisfaits que dans «ne mesure très modeste. L'envoi de certains objets est interdit d'une zone à l'autre Un communiqué précise la nomencla- ture des objets dont l'envoi reste inter- dit entre la zone nord et la zone sud. Ce sont; Les journaux périodiques, cartes pos- tales, illustrés, dessins, manuscrits, cigares, cigarettes. Ce communiqué, valable pour la zone non occupée et la zone occupée, est in- séré au «Jourual Officiel» et doit être tenu, dans toutes les mairies, à la dis- position du public. IN P'tEU DE MOTS.., Par décision gouvernementale, les stations thermales françaises fonction- neront normalement, entre les dates limites du 1*"' mai et du 30 septembre. Un employé de la S.N.C.F., de Li- moges, Pascal Martin, 48 ans, a été condamné pour vol d'un paquet de tabac dans un- colis de prisonnier à 5 ans de réclusion et à 500 francs de dommages-intérêts. 9 Un projet de loi a été adopté pa» la Commission de l'armée à fa Cham- bre des représentants aux Etats-Unis, tendant à interdire les grèves dans les entreprises contrôlées par le gouverne- ment. 9 Une information de Tanger annon- ce la mort sur-Te front d'Afrique, de Géo André, champion olympique, champion de Franee du saut en hau- teur et des. 110 mètres haies, interna- tional de rugby, vainqueur en 1914 du concours de l'athlète complet. MATIERES GRASSES ET FROMAGE pour le mois de mai 1943 La ration de matières grasses al- louée aux consommateurs du Lot est fixée à 215 gr. pour le mois de mai 43. 1) Consommateurs ordinaires et tra- vailleurs de force l'exclusion des producteurs de lait, -des consomma- teurs de la catégorie C et des bénéfi- ciaires de l'abatage familial apparte- nant aux catégories A, T et V). a) Huile. Le taux de la ration est fixé à 65 gr., cette ration s'obtient con- tre remise de 75 gr. de tickets, e'est- à-dire : 3 tickets de 10 grammes ; 9 tickets de 5 grammes accompagnés du coupon 42' de la carte départementale orange ou verte. b) Beurre. Le taux de la ration est fixé à 150 gr. Cette ration s'obtient contre remise des tickets suivants : 2 tickets de 50 grammes ; 2 tickets de 25 grammes accompagnés du coupon n' 41 de la carte départementale orange ou verte. Les tickets-lettres GA, GB, GC, GD sont sans valeur jusqu'à nouvel avis. 2) Travailleurés de; force 1" catégo- rie (disposant d'une teule feuille spé- ciale supplémentaire!. Indépendamment de leur ration nor- male fixée au paragraphe premier, ces travailleurs de forcç ont droit aux suppléments ci-après qui seront perçus au moyen des tickets situés en bas et à gauche de la feuille spéciale et por- tant la mention « F! » niai 1943, ma- tières grasses. . 1 a) Huile. Le tafix du supplément est fixé à 175 gr. Ce; supplément s'ob- tient contre remise d'un ticket F 2' et 1 ticket F3. b) Beurre. Le taux du supplément est fixé à 100 gr. Ce supplément s'ob- tient contre remise d'un ticket F n* 1. 3) Travailleurs de force 2' catégorie (disposant de deux feuilles spéciales supplémentaires). Indépendamment de leur ration.nor- male fixée au paragraphe premier, ces travailleurs de force ont droit aux sup- pléments ci-après qui seront perçus au moyen des tickets situés en bas et . à gauche- des deux feuilles spéciales et portant la mention « F » mai 1943, matières grasses. a) Huile. Le taux du supnlément est fixé à 350 gr. Ce supplément s'ob- tient contre remise de deux tickets F2 et 2 tickets F3. b) Beurre. Le taux du supplément est fixé à 200 gr. Ce supplément s'ob- tient contre remise de 2' tickets F' n' 1. 4) Producteurs de lait 1" catégorie. Ces producteurs ont droit à une ra- tion de 400 gr. de beurre. Cette ration sera obtenue contre remise du bon « P » qui donnera droit à la perception simultanée de 160 gr. de fromage. Cet- te double distribution sera effectuée par la laiterie. . Les tickets-chiffres cerclés ne peu- vent être utilisés que dans les hôtels et restaurants et ne peuvent en aucun cas donner lieu à perception ou ins- cription individuelle chez les commer- çants détaillants. Fromage La ration de fromage pour le mois de mai 1943 est fixée à 160 grammes. Cette ration s'obtient contre les huit tickets de 20 gr. Les tickets-lettres F'E, FO, FH et FI sont sans valeur jus- qu'à nouvel avis. Les producteurs de lait 1" «atége- rie ont droit à une ration de 169 gr. de fromage ; cette ration ' s'obtient contre remise du bon c -P » qui donne droit également à la perception simul- tanée de 460 gr. de beurre. Cette double distribution sera effec- tuée par la laiterie. Foires de la semaine Lundi 17 mai. Assier, Lauresses, Sousçeyrac, Vayrac. Mardi 18 mai. Fonlanes-iu- Causse, Saint-Caprais. Mercredi 19 mai. Bach, Gorses, Souillae, Saint-Chels. Jeudi 20 mai. Couzou, Lauzès, Lunegarde, Salviac. Vendredi M mai. Cabrerets, Du- ravel, Saint-Sulpice. Samedi 22 mai. Belmont-Sainte- Fbi Lacapelle-Marival, Lugagnac, Mar- tel, Mauroux, Sarrazac, Saint-Céré, St- Germain-du-Bel-Air. ABONNES ET USAGERS DU TELEPHONE LE TÉLÉ-HAYAS (9i3 DU LOT va paraître Vtns pouvez le retenir éès maintenant chez Tf. KOLB, dépôt HACHETTE, CAHOIIS ou en éeriv:m1 à l'Agence Havas 73, Rue Ais-.ue-l-oi'rnine, Toulouse Prix 4e ptrticipeition : 15 frs CHAMBRE DES METIERS La Chambre des métiers du Lot in- forme tous les artisans ainsi que les familles d'artisans partis pour la re- lève que^ sous son impulsion il vient d'être créé une association qui a pris le titre de « La famille artisanale du Lot », dons le but est de soulager ma- tériellement et moralement lès arti- sans et leur famille, les compagnons de l'Artisanat et leur famille, touchés par les événements actuels, les départs, le Service obligatoire du travail ou toute autre mesure obligatoire. Un service d'entr'aide va fonction- ner ; les familles qui nous seront si- gnalées seront visitées sou s peu. Des artisans de bonne volonté entretien- dront une correspondance suivie avec les partis. Une permanence spécialement char- gée de dépanner et de renseigner les "familles sera tenue par les artisans sus-mentionnés, tous les jeudis de 14 heures à 16 heures, tous les samedis de 10 heures à 12 heures, de 14 heures à 16 heures, à la Chambre de métiers du Lot, 3, rue Charles-Bourseul à Cahors. Ces permanences seront étendues à tout le département dès que le s bonnes volontés se seront fait connaître. Par circulaire, les artisans ont été mis au courant, ceux qui ne l'ont pas reçue sont priés de demander rensei- gnements à la Chambre de métiers à Cahors* Pour le Bureau provisoire : L. BOUHRIÈP.ES. Inspection du travail L'Inspection a'u travail communique: Tous les travailleurs, quelles que soient leurs modalités de paiement la târrlhe ou à l'heure, au mois ou à la journée), ont droit à l'occasion de la fête du 1"' mai, reportée cette année au dimanche 2 mai, à une indemnité égale au 1/6 du salaire moyen hebdo- madaire de la période de paie qui a précédé le l* 1 ' mai : cette indemnité est à la charge de l'employeur. - Dans le cas le travail n'a pu être interrompu le jour de la fête du tra- vail le salaire afférent à cette journée doit être doublé. Campagne de récupération des vieux papiers La Préfecture communique ; 22 tonnes de vieux papiers ont été ramassées par les écoliers du départe- ment qui vont être récompensés de leur effort par une tombola, dont le tirage aura lieu le 20 mai 1943. Un certain nombre de lots, destinés à cette tombola, ont été remis par les commerçants et industriels du dépar- tement. Ces lots seront prochainement exposés au Centre de Propagande du Maréchal à Cahors. Les commerçants et industriels sont informés que le vieux papier ramassé va permettre au département de re- cevoir d'ici peu des attributions de papier d'emballage, de boîtes et de carton dont ils seront les principaux bénéficiaires. Nous n'hésitons donc pas à leur de- mander un nouvel effort., Ceux qui n'ont eneore fourni aucun don sont priés de remettre, dès maintenant, les articles qu'ils désirent offrir aux per- sonnes ci-après désignées qui, sur l'in- vitation de la Préfecture et après ac- eord de M. le Président de la Chambre de commerce, avaient précédemment accepté la charge de collecter des lots : Pour Cahors : MM. Larive (chaussu- res), rue Maréchal-Foch ; Deniau (ali- mentation générale), rue Maréchal- Foch ; Talou (poissonnerie), rue de la Préfecture ; Laucou (tissus), Bd Gam- betta ; Bousquet (chapellerie), rue du Maréchal-Foch ; Delsaud (librairie), rue Maréchal-Joffre. Poiîr Figeac : MM Mazet (chaussu- res) ; Besongles (faïences) ; Cérède (quincaillerie) ; Boque (tissus) ; Four- eade (garage) ; Batier (industriel). Pour Gourdon : MM. Mayaudon (quincaillerie) ; Guyou Jean (tissus) ; Espitalié (fruits et primeurs) ; Aufrè- re (négociant), Pour Souillae : MM. Lavergne Fils (alimentation générale) ; Couderc Pier- re (hôtel) ; Sanfourche (garage) ; Las- coux (tissus). Pour Saint-Céré : MM. Cance (fabri- que de sacs de- voyage) ; Jallas (entre- preneur de transports) ; Siadou (tis- sus) ; Faure Fils (confections). Pour Gramal : MM. Castagne (ali- mentation générale) ; Boudayre (mer- cerie en gros) ; Ruscassie Fils (fab. confections) ; Decros (pharmacien). Ces derniers sont priés de bien vou- loir intervenir, dès à présent, auprès des commerçants et industriels de lem ville. Les lots ramassés devront être adressés contre remboursement à M. l'Inspecteur d'académie à Cahors. COLIS POSTAUX Majoration de tarifs et indemnités pour retard et perte Pour tenir compte des majorations de tarifs des messageries appliqués à la S.N.C.F. à partir du 1" février 1943, . un alignement a été rendu nécessaire pour les taxes à payer pour l'affran- chissement des colis postaux. Un décret que publie samedi matin le « Journal officiel » comporte en an- nexe le tableau des taxes principales, et accessoires des colis postaux en ré- gime intérieur, continental et pour la Corse. PERTE Ce décret prévoit également un nou- veau régime pour les indemnités de perte, de spoliation ou d'avarie. Le maximum de cette indemnité pour ua colis de 3 kg. est de 190 fr. de 3 à 5 kg 230 fr: de 5 à 10 kg 460 fr. de 10 à 15 kg [. 560 fr. de 15 à 20 îîg 695 £r. L'expédition d'un colis totalement perdu a droit à la restitution des frais d'expédition. RETARD Le destinataires ou expéditeurs des colis postaux ont, d'autre part, droit à des indemnités forfaitaires par jouï de retard. Le décret fixe les taux et les maxima qu'elles peuvent atteindre. POUR LES ARTISANS , L'Entr'aide artisanale, Association d entr'aide aux artisans dont le siège social se trouve à Tarbes, 18, rue Maréchal-Foch, vient de fonder une Di- rection départementale pour le Lot, M. Mansard en a été nommé le Direc- teur pour notre département. M. Mansard ouvrira ses bureaux le T" juin prochain, provisoirement à son domicile personnel, 16, Bd Gam- betta (2* étage). Les personnes qui dé- sireraient avoir des renseignements avant le T" juin sont priés de bien vouloir s'adresser à M. Mansard, Di- recteur départemental de l'Entr'aide artisanale du Lot, 36, rue des Pyrénées à Lourdes et ce jusqu'au 25 mai pro- chain. Le Directeur départemental de l'Entr'aide artisanale dû- Lot : J. MANSARD. AUX PETITS MEUNIERS .Certaines divergences de vues s'étant manifestées autour des meuniers tou- chant la qualification artisanale de leur profession, le Service de l'Artisanat communique : Dans l'état actuel de la législation et de la jurisprudence, il est hors de doute qu'un meunier (qu'il travaille du blé ou des céréales se- condaires) est t artisan s'il répond aux caractéristiques légales concernant l'indépendance juridique, l'exercice personnel du métier pour lequel il est professionnellement qualifié, le nom- bre de collaborateurs employés et les limites d'activité commerciale définies par la loi du 26 juillet 1925. Nos meuniers à façon répondant à cette définition doivent obligatoirement être inscrits au Registre des métiers comme artisans, l'inscription au Re- gistre du Commerce étant pour eux facultative. En conséquence, nous les engageons ferntement à régulariser leur situation. Pour tous renseignements complémen- taires, s'adresser aux G.A.P. des meu- niers dont les noms suivent : Borie, meunier, Figeac ; Artoux, meunier, Limogne ; Dubernat, meunier, Saint- Vincent-Bive-d'Olt ; Tocaven, meunier, Lamothe-Fénelon ; Franeoual, meu- nier, Marcilhac, ou à la Chambre des Métiers, 3, rue Bourseul, Cahors. Il est bien entendu que l'inscription obligatoire au Registre des Métiers est indépendante du recensement obliga- toire lui aussi au Comité d'organisa- tion de la meunerie, Le Président de Im Chambre dés Métiers : L. BOUR- niBRBS. REPARTITION DE SULFATE DE CUIVRE Les- cultivateurs et les bénéficiaires de sulfate de cuivre en 1942 sont in- formés qu'un premier contingent de sulfate de cuivre sera distribué à par- tir du mardi 11 mai jusqu'au 31 mai, dernier délai, chez M. Conduché, négo- ciant, place Rousseau' à Cahors. Cette distribution ne sera faite que sur présentation de la carte de 1942 de membre du Syndicat corporatif agricole de Cahors ou du reçu du paie- ment d'un « droit d'usager » qui sera perçu à la mairie de Cahors (vestibule) les dimanches 16 et 23 mai, de 9 h. à 12 heures, par un membre du Syndicat corporatif. Le droit d'usager est fixé comme suit : 5 fr. pour les deux premiers kilos. 5 fr. par kilo ou fraction de kilo supplémentaire. Le Syndic. Les sommes excédant 5.000 fr. doivent être payées par virement La loi du l* r février 1943 stipulait que tous les "aiements, entre particu- liers, excédant 5.000 francs, devaient être effectués par virement. Un décret vient d'étendre cette mesure à l'Etat, aux collectivités et services publics. Ces virements peuvent se faire soit a. un compte-courant postal, soit à un compte ouvert chez un comptable du Trésor ou dans une banque. Administration pénitentiaire Mme Bas Léonie est nommée sur- veillante du petit effectif (5" classe) à Cahors, en remplacement de Mme Es- nault, mutée.

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SAMEDI

15 Journal du Lot 50 c ORGANE DEPARTEMENTAL - Paraissant les Mercredis & les Samedis mr': \™v™]ANT +

LA SAINTE DE LA PATRIE

A aucun moment peut-être au cours de ce dernier siècle, la célébration de l'héroïsme de Jeanne d'Arc n'a été plus opportune et plus significative qu'au-jourd'hui.

Quand celle qui est une sainte, non pas seulement pour les Catholiques, mais pour tous lés Français, apparut, la France éprouvait toutes les angois-ses et toutes les tristesses de la défaite.

Les « voix » qui l'inspiraient ve-naient sans doute du ciel, mais elles

^faisaient aussi écho à l'appel de la ■ conscience française.

Jeanne d'Arc releva les courages ; elle rendit à nos ancêtres le sentiment de l'honneur ; elle réveilla le patrio-tisme et professa par son exemple la vertu du sacrifice.

S'il est vrai que la situation de la France à notre époque ne rappelle point exactement celle de la France d'alors, il est plus vrai encore que la France de la Tucelle a fondé la France des siècles suivants.

C'est l'exemple de Jeanne qui a créé notre puissance et notre grandeur.

C'est l'exemple et la leçon qu'elle nous a laissés qui ont convaincu les

Français qu'ils constituaient un peu-ple ayant ses devoirs et ses droits.

C'est le martyr de Jeanne, qui, par la suite, nous a donné la force de sup-porter toutes les épreuves, qui nous a enseigné comment réparer tous nos-désastres.

LÎAnglais était déjà notre ennemi ; toutes ses ambitions compromettaient notre indépendance ; ses desseins fu-rent déjoués, toute sa politique agres-sive fut vaine.

Jeanne nous répète encore aujour-d'hui, du fond de notre histoire, que rien ne saurait nous abattre définiti-vement si nous conservons au cœur et dans l'esprit, la volonté farouche de surmonter les obstacles qui passent sur notre chemin.

Jeanne nous enseigne surtout que notre salut est en nous-même, qu'il serait imprudent et très peu digne, de compter sur autrui pour restaurer la France diminuée par sa défaite mili-taire.

Jeanne nous enseigne enfin que les Français unis entre eux par une dis-cipline loyale, sont capables des plus beaux efforts pour réparer leurs fautes et retrouver la prospérité.

ijjjjijiii^^ agjjHjggM

LES EX-PRISONNIERS, DEVE-NUS TRAVAILLEURS LIBRES, SONT PARTIS POUR L'ALLE-MAGNE.

(Dépêche O.F.I.) Les ex-prisonniers permissionnaires,

groupés à Compiègne au cours de la journée en vue de leur retour en Alle-magne sont partis dans la soirée mardi.

Changés de lourds bagages et après avoir touché chacun deux paquets de cigarettes, ils quittaient, à 2'0 h. 30, le Centre de rapatriement, où _ ils avaient été reçus, pour se rendre à 1* gare.

UH gais du rTori nous a dit : « Je suis heureux d'être venu em-

brasser ma femme, mes deux enfants et mes vieux parents. Je me suis re-trempé dans, mon beau pays de France et je repars en Allemagne parce que c'est mon devoir. La France ne doit pas mourir et elle ne mourra pas, »

Il était 21 h. 23 lorsque le train em-menant les travailleurs libres s'ébran-la. Bientôt on n'aperçoit plus qu'un point noir à l'harizon. Les travailleurs libres ont tenu leur parole. Ils permet-tront ainsi à leurs camarades de béné-licier, eux aussi, de quelques jours de permission et de respirer le bon air de France.

L'enquête internationale sur les massacres de Katyn

(Dépêche O.F.I.). La presse hollandaise publie un rap-

port du professeur Burlot, de Gronin-gue, sur les travaux d'enquête néer-landais. Dans son rapport, le savant déclare qu'il a été possible d'établir, d'après dos carnets de notes, que les victimes ont vécu jusqu'au mois de mars 1940. Des lettres et des photogra-phies ont permis, aux experts de se faire une idée de la situation tragi-que dans laquelle se trouvaient les prisonniers polonais. Il estime que, d'après tous les. indices recueillis, les prisonniers ignoraient jusqu'à la fin le sort qui les attendait, et qu'ils es-péraient toujours pouvoir retourner en Pologne.

Les uniformes que portaient encore les cadavres ont permis d'établir fa-cilement la situation militaire des vic-times et de préciser qu'il s'agissait uni-quement de cadavres d'officiers. On a trouvé entre autres les corps de deux généraux de brigade, dont l'un a été identifié par le frère de la victime. Tous les officiers assassinés ont été tués par des coups de revolver dans la nuque. *

Le professeur qualifie de ridicules les déclarations soviétiques destinées à nier le crime horrible de Katyn. Le silence observa en Angleterre et aux Etats-Unis prouve qu'on n'est pas en mesure, dans ces pays de faire une déclaration au sujet de l'affaire de Katyn.

Le professeur Burlot déclare enfin que les experts internationaux ne doutent nullement que des milliers d'officiers polonais ont été assassinés dans la forêt de Katyn il y a trois ans.

Bons d'achat pour vêtements ds travail

Les bons d'achat pour vêtements de travail peuvent être délivrés sans pré-lèvement de points quand l'intéressé entre dans une profession qui nécessi-te l'usage d'un vêtement de travail, «u en cas d'accident.

Dans les deux cas, les salariés doi-vent produire un certificat délivré par leur employeur attestant la réalité de leurs besoins.

CHRCIMICUE DU LOT

Une entrevue Churchiil-RooseveSt

Le premier britannique M. Winston Churchill, est arrivé à Washington. Il a été accueilli à son arrivée par le pré-sident Boosevelt, dont il sera l'hôte pendant sa visite. M. Churchill est ac-compagné d'un état-major d'experts navals et militaires.

La nouvelle conférence a pour but, selon les commentateurs britanniques et américains, l'examen de la situation militaire. On ne croit pas, d'une ma-nière générale, que les deux hommes d'Etat abordent les questions politi-ques. Certains journaux, cependant, laissent entendre qu'ils ne pourront éviter des échanges de vues sur les deux problèmes actuellement à l'ordre du jour :

h Les querelles entre dissidents fiançais ;

• 2.- Le conflit polono-soviétique. On souligne du côté britannique que

c'est M. Boosevelt qui a pris l'initia-tive de la conférence.

Les ressources en papier de la France

Avant la guerre, les ressources fran-çaises en papier atteignaient mensuel-lement le chiffre de 110.000 tonnes, y compris les importations,. En 1941, notre production nationale était de l'ordre de 46.800 tonnes environ par mois. Elle est tombée à 36.000 tonnes durant le premier semestre de l'année dernière et à 33.000 tonnes pendant le second semestre.

Les possibilités de distribution s'élè-vent à l'heure actuelle à neuf kilos à peine de papier et de carton, par ha-bitant, par an, alors que la consomma-tion moyenne était avant la guerre de 30 à 32 kilos.

On conçoit dans ces conditions que, tenant compte des attributions prio-ritaires, les besoins commerciaux ne puissent être satisfaits que dans «ne mesure très modeste.

L'envoi de certains objets est interdit d'une zone à l'autre

Un communiqué précise la nomencla-ture des objets dont l'envoi reste inter-dit entre la zone nord et la zone sud. Ce sont;

Les journaux périodiques, cartes pos-tales, illustrés, dessins, manuscrits, cigares, cigarettes.

Ce communiqué, valable pour la zone non occupée et la zone occupée, est in-séré au «Jourual Officiel» et doit être tenu, dans toutes les mairies, à la dis-position du public.

IN P'tEU DE MOTS.., • Par décision gouvernementale, les stations thermales françaises fonction-neront normalement, entre les dates limites du 1*"' mai et du 30 septembre. • Un employé de la S.N.C.F., de Li-moges, Pascal Martin, 48 ans, a été condamné pour vol d'un paquet de tabac dans un- colis de prisonnier à 5 ans de réclusion et à 500 francs de dommages-intérêts. 9 Un projet de loi a été adopté pa» la Commission de l'armée à fa Cham-bre des représentants aux Etats-Unis, tendant à interdire les grèves dans les entreprises contrôlées par le gouverne-ment. 9 Une information de Tanger annon-ce la mort sur-Te front d'Afrique, de Géo André, champion olympique, champion de Franee du saut en hau-teur et des. 110 mètres haies, interna-tional de rugby, vainqueur en 1914 du concours de l'athlète complet.

MATIERES GRASSES ET FROMAGE

pour le mois de mai 1943 La ration de matières grasses al-

louée aux consommateurs du Lot est fixée à 215 gr. pour le mois de mai 43.

1) Consommateurs ordinaires et tra-vailleurs de force (à l'exclusion des producteurs de lait, -des consomma-teurs de la catégorie C et des bénéfi-ciaires de l'abatage familial apparte-nant aux catégories A, T et V).

a) Huile. — Le taux de la ration est fixé à 65 gr., cette ration s'obtient con-tre remise de 75 gr. de tickets, e'est-à-dire :

— 3 tickets de 10 grammes ; — 9 tickets de 5 grammes

accompagnés du coupon n° 42' de la carte départementale orange ou verte.

b) Beurre. — Le taux de la ration est fixé à 150 gr. Cette ration s'obtient contre remise des tickets suivants :

— 2 tickets de 50 grammes ; — 2 tickets de 25 grammes

accompagnés du coupon n' 41 de la carte départementale orange ou verte.

Les tickets-lettres GA, GB, GC, GD sont sans valeur jusqu'à nouvel avis.

2) Travailleurés de; force 1" catégo-rie (disposant d'une teule feuille spé-ciale supplémentaire!.

Indépendamment de leur ration nor-male fixée au paragraphe premier, ces travailleurs de forcç ont droit aux suppléments ci-après qui seront perçus au moyen des tickets situés en bas et à gauche de la feuille spéciale et por-tant la mention « F! » niai 1943, ma-tières grasses. . 1

a) Huile. — Le tafix du supplément est fixé à 175 gr. Ce; supplément s'ob-tient contre remise d'un ticket F 2' et 1 ticket F3.

b) Beurre. — Le taux du supplément est fixé à 100 gr. Ce supplément s'ob-tient contre remise d'un ticket F n* 1.

3) Travailleurs de force 2' catégorie (disposant de deux feuilles spéciales supplémentaires).

Indépendamment de leur ration.nor-male fixée au paragraphe premier, ces travailleurs de force ont droit aux sup-pléments ci-après qui seront perçus au moyen des tickets situés en bas et . à gauche- des deux feuilles spéciales et portant la mention « F » mai 1943, matières grasses.

a) Huile. — Le taux du supnlément est fixé à 350 gr. Ce supplément s'ob-tient contre remise de deux tickets F2 et 2 tickets F3.

b) Beurre. — Le taux du supplément est fixé à 200 gr. Ce supplément s'ob-tient contre remise de 2' tickets F' n' 1.

4) Producteurs de lait 1" catégorie. — Ces producteurs ont droit à une ra-tion de 400 gr. de beurre. Cette ration sera obtenue contre remise du bon « P » qui donnera droit à la perception simultanée de 160 gr. de fromage. Cet-te double distribution sera effectuée par la laiterie. . Les tickets-chiffres cerclés ne peu-vent être utilisés que dans les hôtels et restaurants et ne peuvent en aucun cas donner lieu à perception ou ins-cription individuelle chez les commer-çants détaillants.

Fromage La ration de fromage pour le mois

de mai 1943 est fixée à 160 grammes. Cette ration s'obtient contre les huit

tickets de 20 gr. Les tickets-lettres F'E, FO, FH et FI sont sans valeur jus-qu'à nouvel avis.

Les producteurs de lait 1" «atége-rie ont droit à une ration de 169 gr. de fromage ; cette ration ' s'obtient contre remise du bon c -P » qui donne droit également à la perception simul-tanée de 460 gr. de beurre.

Cette double distribution sera effec-tuée par la laiterie.

Foires de la semaine Lundi 17 mai. —■ Assier, Lauresses,

Sousçeyrac, Vayrac. Mardi 18 mai. — Fonlanes-iu-

Causse, Saint-Caprais. Mercredi 19 mai. — Bach, Gorses,

Souillae, Saint-Chels. Jeudi 20 mai. — Couzou, Lauzès,

Lunegarde, Salviac. Vendredi M mai. — Cabrerets, Du-

ravel, Saint-Sulpice. Samedi 22 mai. — Belmont-Sainte-

Fbi Lacapelle-Marival, Lugagnac, Mar-tel, Mauroux, Sarrazac, Saint-Céré, St-Germain-du-Bel-Air.

ABONNES ET USAGERS DU TELEPHONE

LE TÉLÉ-HAYAS (9i3 DU LOT va paraître

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CHAMBRE DES METIERS La Chambre des métiers du Lot in-

forme tous les artisans ainsi que les familles d'artisans partis pour la re-lève que^ sous son impulsion il vient d'être créé une association qui a pris le titre de « La famille artisanale du Lot », dons le but est de soulager ma-tériellement et moralement lès arti-sans et leur famille, les compagnons de l'Artisanat et leur famille, touchés par les événements actuels, les départs, le Service obligatoire du travail ou toute autre mesure obligatoire.

Un service d'entr'aide va fonction-ner ; les familles qui nous seront si-gnalées seront visitées sous peu. Des artisans de bonne volonté entretien-dront une correspondance suivie avec les partis.

Une permanence spécialement char-gée de dépanner et de renseigner les "familles sera tenue par les artisans sus-mentionnés, tous les jeudis de 14 heures à 16 heures, tous les samedis de 10 heures à 12 heures, de 14 heures à 16 heures, à la Chambre de métiers du Lot, 3, rue Charles-Bourseul à Cahors.

Ces permanences seront étendues à tout le département dès que les bonnes volontés se seront fait connaître.

Par circulaire, les artisans ont été mis au courant, ceux qui ne l'ont pas reçue sont priés de demander rensei-gnements à la Chambre de métiers à Cahors* — Pour le Bureau provisoire : L. BOUHRIÈP.ES.

Inspection du travail L'Inspection a'u travail communique:

Tous les travailleurs, quelles que soient leurs modalités de paiement (à la târrlhe ou à l'heure, au mois ou à la journée), ont droit à l'occasion de la fête du 1"' mai, reportée cette année au dimanche 2 mai, à une indemnité égale au 1/6 du salaire moyen hebdo-madaire de la période de paie qui a précédé le l*1' mai : cette indemnité est à la charge de l'employeur. - Dans le cas où le travail n'a pu être interrompu le jour de la fête du tra-vail le salaire afférent à cette journée doit être doublé.

Campagne de récupération des vieux papiers

La Préfecture communique ; 22 tonnes de vieux papiers ont été

ramassées par les écoliers du départe-ment qui vont être récompensés de leur effort par une tombola, dont le tirage aura lieu le 20 mai 1943.

Un certain nombre de lots, destinés à cette tombola, ont été remis par les commerçants et industriels du dépar-tement. Ces lots seront prochainement exposés au Centre de Propagande du Maréchal à Cahors.

Les commerçants et industriels sont informés que le vieux papier ramassé va permettre au département de re-cevoir d'ici peu des attributions de papier d'emballage, de boîtes et de carton dont ils seront les principaux bénéficiaires.

Nous n'hésitons donc pas à leur de-mander un nouvel effort., Ceux qui n'ont eneore fourni aucun don sont priés de remettre, dès maintenant, les articles qu'ils désirent offrir aux per-sonnes ci-après désignées qui, sur l'in-vitation de la Préfecture et après ac-eord de M. le Président de la Chambre de commerce, avaient précédemment accepté la charge de collecter des lots :

Pour Cahors : MM. Larive (chaussu-res), rue Maréchal-Foch ; Deniau (ali-mentation générale), rue Maréchal-Foch ; Talou (poissonnerie), rue de la Préfecture ; Laucou (tissus), Bd Gam-betta ; Bousquet (chapellerie), rue du Maréchal-Foch ; Delsaud (librairie), rue Maréchal-Joffre.

Poiîr Figeac : MM Mazet (chaussu-res) ; Besongles (faïences) ; Cérède (quincaillerie) ; Boque (tissus) ; Four-eade (garage) ; Batier (industriel).

Pour Gourdon : MM. Mayaudon (quincaillerie) ; Guyou Jean (tissus) ; Espitalié (fruits et primeurs) ; Aufrè-re (négociant),

Pour Souillae : MM. Lavergne Fils (alimentation générale) ; Couderc Pier-re (hôtel) ; Sanfourche (garage) ; Las-coux (tissus).

Pour Saint-Céré : MM. Cance (fabri-que de sacs de- voyage) ; Jallas (entre-preneur de transports) ; Siadou (tis-sus) ; Faure Fils (confections).

Pour Gramal : MM. Castagne (ali-mentation générale) ; Boudayre (mer-cerie en gros) ; Ruscassie Fils (fab. confections) ; Decros (pharmacien).

Ces derniers sont priés de bien vou-loir intervenir, dès à présent, auprès des commerçants et industriels de lem ville. Les lots ramassés devront être adressés contre remboursement à M. l'Inspecteur d'académie à Cahors.

COLIS POSTAUX Majoration de tarifs

et indemnités pour retard et perte

Pour tenir compte des majorations de tarifs des messageries appliqués à la S.N.C.F. à partir du 1" février 1943, . un alignement a été rendu nécessaire pour les taxes à payer pour l'affran-chissement des colis postaux.

Un décret que publie samedi matin le « Journal officiel » comporte en an-nexe le tableau des taxes principales, et accessoires des colis postaux en ré-gime intérieur, continental et pour la Corse.

PERTE Ce décret prévoit également un nou-

veau régime pour les indemnités de perte, de spoliation ou d'avarie. Le maximum de cette indemnité pour ua colis de 3 kg. est de 190 fr. de 3 à 5 kg 230 fr: de 5 à 10 kg 460 fr. de 10 à 15 kg [. 560 fr. de 15 à 20 îîg 695 £r.

L'expédition d'un colis totalement perdu a droit à la restitution des frais d'expédition.

RETARD Le destinataires ou expéditeurs des

colis postaux ont, d'autre part, droit à des indemnités forfaitaires par jouï de retard. Le décret fixe les taux et les maxima qu'elles peuvent atteindre.

POUR LES ARTISANS , L'Entr'aide artisanale, Association

d entr'aide aux artisans dont le siège social se trouve à Tarbes, 18, rue Maréchal-Foch, vient de fonder une Di-rection départementale pour le Lot, M. Mansard en a été nommé le Direc-teur pour notre département.

M. Mansard ouvrira ses bureaux le T" juin prochain, provisoirement à son domicile personnel, 16, Bd Gam-betta (2* étage). Les personnes qui dé-sireraient avoir des renseignements avant le T" juin sont priés de bien vouloir s'adresser à M. Mansard, Di-recteur départemental de l'Entr'aide artisanale du Lot, 36, rue des Pyrénées à Lourdes et ce jusqu'au 25 mai pro-chain. — Le Directeur départemental de l'Entr'aide artisanale dû- Lot : J. MANSARD.

AUX PETITS MEUNIERS .Certaines divergences de vues s'étant

manifestées autour des meuniers tou-chant la qualification artisanale de leur profession, le Service de l'Artisanat communique : Dans l'état actuel de la législation et de la jurisprudence, il est hors de doute qu'un meunier (qu'il travaille du blé ou des céréales se-condaires) est t artisan s'il répond aux caractéristiques légales concernant l'indépendance juridique, l'exercice personnel du métier pour lequel il est professionnellement qualifié, le nom-bre de collaborateurs employés et les limites d'activité commerciale définies par la loi du 26 juillet 1925.

Nos meuniers à façon répondant à cette définition doivent obligatoirement être inscrits au Registre des métiers comme artisans, l'inscription au Re-gistre du Commerce étant pour eux facultative. •

En conséquence, nous les engageons ferntement à régulariser leur situation. Pour tous renseignements complémen-taires, s'adresser aux G.A.P. des meu-niers dont les noms suivent : Borie, meunier, Figeac ; Artoux, meunier, Limogne ; Dubernat, meunier, Saint-Vincent-Bive-d'Olt ; Tocaven, meunier, Lamothe-Fénelon ; Franeoual, meu-nier, Marcilhac, ou à la Chambre des Métiers, 3, rue Bourseul, Cahors.

Il est bien entendu que l'inscription obligatoire au Registre des Métiers est indépendante du recensement obliga-toire lui aussi au Comité d'organisa-tion de la meunerie, — Le Président de Im Chambre dés Métiers : L. BOUR-niBRBS.

REPARTITION DE SULFATE DE CUIVRE

Les- cultivateurs et les bénéficiaires de sulfate de cuivre en 1942 sont in-formés qu'un premier contingent de sulfate de cuivre sera distribué à par-tir du mardi 11 mai jusqu'au 31 mai, dernier délai, chez M. Conduché, négo-ciant, place Rousseau' à Cahors.

Cette distribution ne sera faite que sur présentation de la carte de 1942 de membre du Syndicat corporatif agricole de Cahors ou du reçu du paie-ment d'un « droit d'usager » qui sera perçu à la mairie de Cahors (vestibule) les dimanches 16 et 23 mai, de 9 h. à 12 heures, par un membre du Syndicat corporatif.

Le droit d'usager est fixé comme suit :

5 fr. pour les deux premiers kilos. 5 fr. par kilo ou fraction de kilo

supplémentaire. — Le Syndic.

Les sommes excédant 5.000 fr. doivent être payées par virement

La loi du l*r février 1943 stipulait que tous les "aiements, entre particu-liers, excédant 5.000 francs, devaient être effectués par virement. Un décret vient d'étendre cette mesure à l'Etat, aux collectivités et services publics. Ces virements peuvent se faire soit a. un compte-courant postal, soit à un compte ouvert chez un comptable du Trésor ou dans une banque.

Administration pénitentiaire Mme Bas Léonie est nommée sur-

veillante du petit effectif (5" classe) à Cahors, en remplacement de Mme Es-nault, mutée.

Page 2: Journal du Lot

mais fixées avant et non après les se-mailles. Dès lors, le syndicat sera res-ponsable de leur répartition et le mai-re de leur réalisation.

L'administration et le gouvernement savent ■ la charge qu'elles imposent. Que chacun se dise que personne n'est exempt de peines et que nos agricul-teurs pensent à tant de compatriotes plus malheureux encore : d'abord à nos morts des deux guerres, à leurs familles, à nos prisonniers qui n'ont pourtant pas mérité le sort particu-lièrement dur qu'ils subissent, aux réfugiés qui ont tout perdu, aux po-pulations martyres des zones côtières, au sort des populations ouvrières dont malgré sa volonté le gouvernement ne peut pas faire augmenter les salaires... Donc il ne s'agit pas • de se plaindre, mais de lutter tous contre le sort.

L'administration fait tout ce qu'elle peut et çà n'est pas commode. Elle sait qu'elle est impopulaire comme le sont les maires qui subissent, eux aussi, tant d'ennuis, de travail et de soucis. Qu'importe tout cela 1 II faut éviter la famine qui soulèverait de terribles troubles sociaux !

Entre toutes les impositions la plus importante est celle du blé. La soudure sera beaucoup plus difficile encore que les années précédentes. Nous n'avons plus les blés de notre Afrique du Nord Tous, maires et syndics, doivent faire propagande pour que pas un grain de blé ne reste à la ferme. Le secrétaire

Ville cadurcien pour une réunion par- | général garantit qu'il n'est plus ques ticulièrement utile et d'où sortira, avec t;on ^e délai de livraison. Aucune ■un moral raffermi, une conviction ren- ■

sanction ne sera prise contre un culti

vateur qui fera librement une livrai-son. Mais, on sera impitoyable contre tout cultivateur qui détiendra des cé-

CAHORS IMPORTANTE ET INSTRUCTIVE

SEANCE D'INFORMATION Mardi à onze heures dans la grande

salle de l'Hôtel de ville étaient réunis les maires des communes des deux cantons de Cahors, les syndics commu-naux de ces mêmes localités, les délé-gués de la Corporation paysanne, les secrétaires de mairies, les chefs des services municipaux et départemen-taux. Avec eux, les représentants de la Légion des combattants, de "la Milice française, du Secours national, de la Croix-Rouge, de la Maison du prison-nier, etc., etc. Ils étaient accueillis par M0 Gisbert, maire, entouré des conseillers municipaux de Cahors.

Ils venaient assister à une réunion d'informations donnée par M. Dijoud, secrétaire-général de la Préfecture qu'assistaient M. l'Intendant du ravi-taillement, M. Gay, directeur des Ser-vices agricoles, M. Grandmougin, chef du Service économique et par consé-quent de la répression des fraudes.

M" Gisbert, maire de Cahors et pré-sident du Conseil départemental, adresse le salut de bienvenue de la municipalité à l'assistance qu'il est heureux de recevoir dans l'Hôtel de

forcée que l'union de tous autour du Maréchal est la condition première du salut.

M. Dijoud prend ensuite la parole, réaies chez lui Après les remerciements et les saluts il explique les raisons d'une telle réu-nion. Ces contacts personnels sont plus que jamais nécessaires. D'abord, par des explications franches, elles peuvent gagner des personnes indifférentes ou hostiles ; ensuite elles sont rendues nécessaires par la difficulté des com-munications qui rendent si rares les visites des maires à la Préfecture ; enfin la disparition des anciens inter-médiaires entre le public et les admi-nistrations a créé comme un vide qu'il faut combler.

Les Conseils départementaux récem-ment créés et constitués rempliront ce rôle utile de liaison, car ils seront, non pas les délégués de revendications individuelles, mais les représentants des intérêts généraux du département.

M. Dijoud aborde ensuite la série des problèmes qu'il s'est donné pour mission d'exposer. Il le fait avec une lucidité d'expression et une clarté de définition qui les rendent saisissables à tous dans leur complexité. Il commence par les questions agricoles qui sont les principales dans notre départe-ment essentiellement rural.

L'année dernière, le Maréchal don-nait pour consigne aux paysans, non pas seulement de produire, mais de surproduire. Cette consigne, il faut plus que jamais la maintenir. Elle reste, le devoir urgent et impérieux des agricul-teurs ! L'administration sait les dif-ficultés de l'heure : manque de main-d'œuvre, manque de bêtes de travail, de matériel agricole, d'engrais, de se-mences, de sulfate, etc., etc..

Oui. Et pourtant il faut les vaincre si nous voulons que le pays puisse vi-vre ! La Corporation paysanne doit y contribuer. M. Dijoud explique en dé-tail ce que peut et doit faire la Cor-poration paysanne pour devenir réalité vivante et réaliser sa bienfaisante mis-sion. Les cultivateurs doivent lui don-ner leur .adhésion d'esprit, d'action et de coeur.

La Corporation paysanne détient un rôle triple : d'abord de défense des intérêts professionnels, ensuite d'aide économique et enfin d'aide sociale.

Après avoir défini comment elle peut remplir chacun de ces rôles, M. Dijoud explique comment sur le plan commu-nal la collaboration étroite du maire et du syndic doit donner d'excellents et fructueux résultats. En ce qui con-cerne les impositions, — inéluctables et, irréductibles — elles seront désor-

LES JOURNEES DU PRISONNIER Le Centre d'Entr'aide des prison-

niers de guerre rapatriés de Cahors rappelle à la population que les jour-nées du prisonnier auront lieu les 15 et 16 mai courant.

Messe pour les prisonniers à 11 h. à la cathédrale le dimanche 16.

L'après-midi manifestation sportive au Stade Lucien-Desprats et les 15 et 16 en soirée. Gala artistique au Théâtre municipal.

Le Comité du Centre d'Entr'aide, en accord avec les dirigeants du Stade ca-durcien, a organisé pour dimanche une grande manifestation sportive au Sta-de Lucien-Desprats.

Dès le début de la semaine l'atten-tion du public cadurcien a été attirée par les affiches apposées aux diverses vitrines de nos magasins comprenant un programme de premier choix, éla-boré par les prisonniers rapatriés. Après la soirée' théâtrale de samedi, nous aurons donc le plaisir de voir évoluer sur notre terrain de l'Ile les anciennes étoiles du Rugby et d'Asso-ciation- contre les équipes locales cor-respondantes.

Nous reverrons les sympathiques. Ludo, Crassac. Jean Lacoste récemment rapatrié, Seilhan, Gaillard et d'autres dont les noms nous échappent « re-manipuler » le ballon ovale. Après ce match nous applaudirons les puissants schooteurs cadurciens : Vinel, Roques, Lafon, Bouzerand, Fau, Dalat, etc., etc., tous vedettes de leurs temps qui s'op-poseront gentiment à notre onze local qui termine une brillante saison. Les parties seront peut-être un peu longues pour certains de nos Vétérans, car queflques-un-s manquent... d'entraîne-ment !

Pendant la mi-temps nous assiste-rons également à un concours d'athlé-tisme, où les jeunes espoirs du S.C. montreront leurs capacités en vue de la saison prochaine qui comprend un calendrier bien chargé.

Ce sera donc un vrai régal sportif, aigrémenté par la Musique des Pupilles de la Marine.

Rappelons au public que le-bénéfice qui sera réalisé pendant cette journée sera réservé exclusivement à la con-fection de colis pour les prisonniers.

Coup d'envoi de la première ren-contre à 14 heures.

Nécrologie Nous avons appris avec une profon-

de tristesse la mort de notre ami M. Roger Paubert, représentant, fils de M. Paubert, ancien président du Tribunal de Commerce.

Boger Paubert disparaît à l'âge de 46 ans à la suite d'une foudroyante et implacable maladie, emportant dans sa tombe des regrets unanimes.

Il avait fait dans l'infanterie toute la guerre 1914-1918 où sa brillante conduite lui avait valu plusieurs cita-tions et la Médaille militaire.

Puissent les nombreuses marques de sympathie dont ils ont été l'objet at-ténuer l'immense chagrin de sa veuve et de son père.

Nous les prions de trouver ici l'ex-pression de nos sentiments attristés et de notre vive sympathie dans le grand malheur qui les frappe.

Quant aux prix, il faut comprendre d'abord que le gouvernement n'en est pas maître, qu'il ne fait pas tout ce qu'il veut. C'est vrai qu'il y a un écart parfois trop grand entre le prix d'une denrée à la ferme et son prix de vente au marché. D'autre part une augmentation trop grande des prix de vente créerait une hausse peut-être catastrophique du coût de la vie.

Au milieu de. tous ces problèmes terriblement difficiles il faut d'abord et avant tout empêcher que les Fran-çais se divisent les uns contre les au-tres ! Union, union, union ! Autour du Maréchal et de son gouvernement. C'est à eux et à eux seuls qu'il appar-tient de mener la politique du pays. Flux seuls sont en mesure de savoir ce qu'il faut faire. Ni vous, ni moi ne sommes qualifiés pour avoir une opi-nion ou-pour donner un conseil. Ou ne donne pas son avis au commandant qui guide le navire dans la tempête. en vue de la formation définitive de

Le Comité de Foot-Ball du S.C. rap pelle à tous les vétérans de bien vou loir se trouver au Stade Lucien-Des-prats, samedi 15 mai de 18 h. à 19 h. 30

Entre tous les périls qui nous me nacent, le plus grave est le péril bol-cheviste. Ne croyez pas, comme le pré-tendent certains, que ce soit un fan-tôme. Il est au contraire terriblement réel.

Et M. Dijoud achève son grave et poignant exposé en insistant auprès de tous pour que quelles que soient leurs tendances, ils se groupent unis et dis-ciplinés autour du Chef. Là est le sa-lut et là seulement.

Après cette conférence d'un intérêt capital prennent successivement la parole le chef du Service économique, l'Intendant et le chef des Services agricoles, chacun traitant les sujets de sa partie. Puis une discussion s'en-gage entre les auditeurs présents et les chefs des différents services qui fournissent des explications, accueil-lent des suggestions ou répondent à des objections. Cette très intéressante et très instructive séance se prolonge ainsi jusqu'à une heure de l'après-midi, sans qu'on puisse dire, bien au contraire, que ce soit du temps perdu !

Siil!B.ll!iailLliaillllSi!ll!H!!l]iail»IH!llliffilll»Bi!l)!ai!ll®HB^I

PALAIS DES FITES Samedi 15 mai, soirée 21 h. Dimanche

16, matinée 15 h., soirée 21 h., Jean Mu-rai, Janine Darcey dans : SIX PETITES

l'équipe « Vétérans » devant jouer le lendemain. Présence indispensable. — Le Comilé.

ÏS-S^-S"?

AFFAIRE D'AVORTEMENT Au cours d'une habile enquête, le

service de Sûreté de notre ville a ap-préhendé la nommée Delpérou Louise, épouse séparée Lemoine, âgée de 36 ans, employée comme serveuse dans un établissement de Cahors.

Après un interrogatoire serré de M. le Commissaire de police, elle a avoué avoir pratiqué avec la complicité de trois autres personnes, deux avorte-ments sur sa personne.

Déférée ùu Parquet elle a été écrouée à la prison.

Cette affaire qui comporte quatre inculpations aura son dénouement de-vant le tribunal correctionnel.

Service des Pharmacies Le service des pharmacies sera as-

suré le dimanche 16 mai et le lundi 17 mai jusqu'à midi par la pharmacie Heilhes.

EDEN Samedi et dimanche en soirée à 20 h. 45.

Dimanche matinée à 15 h-, le . dernier flliu de Sacha Guitry t LE DESTIN FA-

■- BVLEUX DE DESIREE CLA1ÎY, avec FILLES EN BLANC, avec un bon Comple- :

Gaby Morlay et Sacha Guitry. Complé-

ment. France Actualités. ment et Actualités.

C'est avec regret que nous avons ap-pris la mort de Mme Vve Louise Gar-rigues, née Fontanel, décédée en son domicile 11, rue Victor-Hugo à l'âge de 83 ans.

Les obsèques de Mme Louise Garri-gues ont été célébrées jeudi matin au milieu d'une nombreuse assistance qui avait tenu à manifester ses vives sym-pathies à la famille de la regrettée dis-parue.

Nous adressons à Mme et M. Gustave Rigal, professeur-adjoint honoraire Mme et M. Louis Rigal, professeurs et leurs enfants, à tous les parents, nos bien sincères condoléances.

Dans l'administration préfectorale

Nous avons le plaisir d'annoncer la promotion au titre de sous-préfet, di-recteur du préfet régional de la Corse de M. Bené Dubernard, docteur en droit, ancien chef de division à la pré fecture du Lot, actuellement à Car-cassonne.

Avec les nombreux amis qu'il comp te à Cahors nous adressons à M. Du bernard nos cordiales félicitations.

Camarades de la Route et Auberges Françaises

de la Jeunesse Pays du Lot

Samedi 15 et dimanche 16 mai 1943 rassemblement intergroupe Brive Souillac-Cahors à Souillae. Les cama rades isolés sont particulièrement in-vités.

Bureau des fruits et légumes Conditions de vente de choux

à choucroute Il est précisé aux producteurs : 1° Que le prix de base majoré de

30 francs qui doit être payé aux pro-ducteurs, doit s'entendre du prix na tional à la production des choux com muns (soit 100 fr. pour la période de juillet à fin novembre) et non du prix .différent pratiqué éventuellement sur le marché de production locale.

2° Que le prix ainsi fixé doit s'en tendre de choux non talés, complète-ment mûrs et débarrassés des feuilles et du trognon.

PRIX AU DETAIL DES CERISES Le kg.

Bigarreaux rouges à queues courtes , 13 46

B r i o 11 e s , Montmorency à queues longues 18 70

Bigarreaux blancs, cerises communes, guignes, cerises distillerie et merises 6 70

Mort subite Mardi, vers 17 heures, une jeune

femme1, Mlle Margeline Malique, 36 se trouvant dans un hôtel de la

ville s'affaissa brusquement. Tous les soins qui lui furent prodigués ne pu-rent la ranimer. Le corps a été trans-porté à l'hôpital.

Avis de concours Un concours pour l'emploi d'agent

technique de terrain du Service du cadastre aura lieu vers la fin du troi-sième trimestre de Tannée 1943. Le nombre des candidats à admettre à la suite de ce concours sera de 70 environ.

Pourront prendre part aux épreuves les personnes du sexe masculin âgées de dix-huit ans au moins et de trente ans au plus au l*r janvier 1943 ; la limite d'âge supérieure est reculée, en faveur des candidats pères de famille, d'un an par enfant à charge, et, pour les candidats justifiant de services mi-litaires, d'un temps égal, jusqu'à con-currence de cinq ans au maximum, à celui qui a été effectivement passé sous les drapeaux.

Aucun diplôme universitaire n'est exigé des candidats.

Les candidats trouveront auprès du Directeur des Contributions directes et du Cadastre à Cahors, rue Victor-Hugo, n° 3, tous les renseignements nécessaires sur les conditions d'admis-sion, les pièces à fournir et le pro-gramme des épreuves qu'ils auront à subir.

Le registre d'inscription des candi-datures sera irrévocablement clos le 30 juin 1943.

Arrestation En vertu d'un mandat d'amener dé-

livré par M. le juge d'instruction de Sarlat, les gendarmes ont arrêté à Martel, la nommée Winterstin, foraine, inculpée d'escroquerie.

Arrestation La police judiciaire de Toulouse a

mis en état d'arrestation le nommé Aurélien Arcos, 42 ans, marchand de primeurs à Cahors, inculpé de menées antinationales. Il a été arrêté à Ville-frahchc-du-Périgord

TRANSPORTS TOUTES DISTANCES

TOUS TONNA.GES P. LAMBERT, à CAHORS, Tél. 90

FRANÇAIS RÉrtfru.co^ 1935 \W 19*1-5 1950 1955 i960 1965 I9?D 1975 I9BD I9B5

POPULATION A PRÉVOIR POUR LA FRANCE JU5PU EN l9B5^/&

*A |BûvStNUT)BM

I" Si lo fécondité of la mortolilé dam chaque groupe d'âge restent constantes au niveau de 1935. 2* Si la fécondité et la mortolilé diminuent dans chaque groupe d'âge au rythme moyen dei der-

nièrei années. %2 '335 mm 1950 1955 i960 1965 1970 1975 I9BQ I9B5

POUR QUE LA

France vive IL FAUT

3 enfants par ménage

IL EN FAUT

4 pour qu elle prospère

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m MARI F»OUR

LA FRIME par WILLIAMSON

AMFTATION DE LOUIS D'AKVZBS

Ainsi quand il atteignit ses dix-huit ans nous avions une petite fortune. Ses inventions pour lesquelles il avait pris des brevets nous apportaient déjà des rentes très appréciables.

Enfin, il réussit à mettre au clair les notes de son père et eut le bonheur de faire accepter par le War Office un boulet, et puis ce fameux moteur dont les journaux ont tant parlé. Ce fut le commencement de sa grosse fortune.

Un soir il rentra tout joyeux et il dit : « Maintenant, maman — il m'a toujours appelée marnan — je vais pouvoir vous ramener dans le pays que vous aimez et vous n'aurez plus besoin de travailler. J'ai vendu la boutique de sucre candi. »

C'est alors qu'il me fit bâtir cette maison si confortable dans le pays même où j'avais été si heui-euse avec mon cher mari.

Môme à ce moment, je ne provoyais pas la brillante destinée qui l'atten-dait. Pourtant, je me rendis compte qu'il travaillait avec ardeur. Mais il n'était pas tin garçon à se vanter, ni

a se leurrer lui-même de vains es-poirs. Bientôt après, les dollars tom-baient sur nous par millions ! Cer-taines de ses inventions pour l'armée, outre -le moteur, étaient toutes ac-ceptées, mais vous avez dû lire ça ôa.-is les journaux pendant' qu'il était au front, à réplique ou ii reçut la Croix de Victoria. Vous devez savoir tout ça mieux que moi '

— N'on, dit Maryse un peu honteuse, je n'ai jamais su exactement pour-quoi il a été décoré.

— Cela lui ressemble ! fit l-'excel-leïite femme en riant. 11 a refusé de vous repondre quànr vous le lui avez demandé !

Maryse rougit. En vérité, la ma-nière dont avait été accordée cette dé-coration figurait parmi les derniers de ses soucis.

« Alors pourquoi... — Maryse s'ar-rêta juste avant d'achever sa pensée qui était plus que jamais. — Pour-quoi m'a-t-il épousée ? » '

Elle se sentit très petite d'esprit et d'âme, comparée avec la douce mère adopt've. dont les yeux noirs bril-laient d'amour et de foi en son fils.

Pourquoi un homme comme celui-là avait-il besoin de jouer le rôle d'un mari pour la frime dans ce ridicule jeu du mariage ?

XXIX

Le ravisseur Quand le bateau fut à quai, deux

télégrammes attendaient Lord Seve-rance. Le premier qu'il ouvrit était celui de Mme Dorel. et il lut vive-ment :

Tout va aussi bien que possible. Mais votre retour est impatiemment attendu pour complément d'arrange-ment. »

Ce n'était pas tout à fait aussi ras-surant que l'avait voulu Mme Do-rel en l'expédiant. Severance comprit que les choses allaient moins bien qu'il ne l'espérait.

En hâte, il lut le second message, espérant qu'il serait de Maryse ; non, la signature était de son oncle :

« Léna morte subitement ce matin d'une embolie. »

Tout d'abord, Tony Severance ne comprit pas exactement ce que cette nouvelle signifiait pour lui de déses-péré.

Léna morte ! C'était ta liberté de départ pour New-York après les obsè-ques et le renvoi de cette brute de Garth.

Ici, la pensée la ramena à la réa-lité.

Pour se débarrasser de Garth, il lui faudrait ce million de dollars qui devait lui être donné seulement après le mariage.

Il fallait renoncer à ce million de dollars et... peut-être à tous ceux de son oncle.

Le coup était terrible. Eh arrivant chez son oncle, il put

constater que le cœur de celui-ci ne s'était pas adouci pour lui, dans la douleur, au- contraire !

Il se tourna, furieux, vers l'arri-vant et lui attribua nettement la mort de Léna.

La malheureuse jeune fille s'était affaiblie visiblement quand son cou-sin avait quitté l'Angleterre, et le

malheur voulut qu'une amie sotte ou méchante lui apprît que la mission de Tony Severance n'avait d'autre but que d'accompagner la belle artiste Maryse Dorel.

Alors, elle s'était fait apporter les journaux américains et y avait trouvé-lés portraits réunis de Severance et de la grande artiste.

Un hebdomadaire illustré abondait en détails sur leur amemr. Léna le tenait en main quand l'embolie l'avait terrassée.

— C'était assez pour la tuer, et cela Ta tuée J dit l'oncle. Que Dieu vous damne, Severance ! C'est vous que le Ciel devait prendre, pas elle ! Mil pauvre chère petite qui vous ai-mait ! Je voudrais ne pas tenir comp-te de son testament en ce qui vous concerne. Je ne peux le faire malheu-reusement. Mais pas un shilling de n.oi ne vous reviendra après ma mort!

Ainsi, Léna lui avait laissé sa for-tune privée. C'était quelque chose — probablement l'équivalent du million de dollars promis à l'odieux Garth !

A quoi lui servirait ce million de dollars promis d'avance !

Il lui en aurait fallu le double pour se tirer d'affaire.

Il pouvait, il est vrai, ne pas don-ner le million promis, mais alors Garth voudrait garder Maryse, et celle-ci, justement dépitée, se mettrait de son côté contre lui, Severance, parce qu'il manquerait à toutes ses promesses ?

De fait, la vie de la jeune fille serait ruinée de toute façon et par sa faute... A moins qu'il ne tuât Garth.

Il était d'humeur à le faire, mais

il avait des raison . de savoir que le « rustre » savait se défendre !

Si seulement Maryse n'avait pa's stupidement précipité son mariage, tout aurait pu encore s'arranger...

Mais s'il y avait en lui un senti-ment sincère, c'était son amour pour Maryse, et il n'avait pas de ressenti-ment contre elle.- Il se blâmait en-core plus lui-même pour avoir orga-nisé cette stupide combinaison.

Quand les funérailles de sa cousine furent célébrées, le testament de Lena fut ouvert et Severance. reçut l'assu-rance qu'elle lui attribuait bien un million de dollars.

Alors, en face du change entre l'An-gleterre et l'Amérique, il eut une nou-velle déception.

Il n'avait même pas de quoi s'ac-quitter entièrement envers" Garth.

Il ne pouvait même pas lui donner tout ce que le change lui laissait, car il avait des dettes de tous côtés.

La pensée d'abandonner Maryse le hanta, mais il ne céda pas à la hon-teuse tension... Il n'avait pas de scru-pules, mais il l'aimait.

De toute façon, il fallait qu'il la revît, et examinât la situation avec elle et avec sa mère qui avait tou-jours été sa meilleure alliée.

Il câbla à Mme Dorel pour la pré-venir de son arrivée et de la mort de sa cousine.

Page 3: Journal du Lot

REVISION GENERALE j DES BENEFICIAIRES DE LA CARTE « T »

EH vue d'une répartition judicieuse des consommateurs pouvant prétendre au classement en catégorie T, il sera procédé dans le courant du mois de mai, c'est-à-dire au moment de la distribution des titres de juin à la ré-vision complète de cette catégorie.

A cet effet, nul ne pourra être classé eu maintenu en catégorie T s'il ne produit au préalable une attestation patronale indiquant d'une façon pré-cise le genre de travail exercé.

La responsabilité des employeurs étant formellement engagée, il leur appartient d'établir les attestations avec précision et sincérité.

L'employeur ou l'intéressé, s'il tra-vaille à son compte, devra préciser que l'ouvrier ou lui-même se livre d'une

. manière constante et habituelle à un travail pénible nécessitant une grande dépense musculaire, justifiant par sui-te le classement en catégorie T.

Les imprimés devant servir à l'éta-blissement des attestations seront mis à la disposition des ayants droit qui pourront les réclamer à la mairie (ser-vice de la carte d'alimentation, 2S

étage). En vue d'économiser le plus possi-

ble le papier, les entreprises occupant plusieurs ouvriers sont autorisées à ne fournir qu'une seule attestation sur laquelle l'employeur mentionnera son nom, sa profession, datera et si-gnera. A cette attestation unique, devra être jointe obligatoirement la liste no-minative dés ouvriers ainsi que la pro-fession exercée par chacun d'eux. Cette liste sera signée et datée par l'em-ployeur. Toute attestation non confor-me aux prescriptions ci-dessus sera impitoyablement refusée. Tous les fonctionnaires appartenant aux gran-des administrations devront établir l'attestation par celles-ci. avec appo-sition de cachet authentifiant l'orga-nisme.

Mutilés et infirmes. — Les mutilés et infirmes (civils ou militaires) ne pourront être admis au bénéfice du classement en catégorie T que dans les deux cas suivants' :

1° Blessures ou infirmités entraî-nant un taux d'invalidité égal ou su-périeur à 85 0/0 ; 2° amputation, pa-ralysie ou ankylose d'un membre infé-rieur entraînant un taux d'invalidité égal ou supérieur à 60 0/0.

Les mutilés et infirmes devront éga-lement produire une attestation à la quelle la copie du titre de pension de

Examen des bourses (Séries supérieures)

L'Inspection académique communi-que :

L'examen des bourses. d'enseigne-ment secondaire, cours complémentai-re, technique (3«, 4°, 5" et 6* séries) aura lieu le jeudi 20 mai 1943 :

— pour les candidats du centre de Cahors au Lycée de garçons de Cahors ;

— pour les candidats du centre de Figeac au Collège de garçons de Fi-geac ;

— pour les candidats aux bourses d'enseignement technique (3* et 4° sé-ries) au Collège technique de Souil-lae.

L'appel des candidats se fera devant ces établissements à 7 h. 30. Les can-didats devront se munir d'encre et de papier brouillon. Le présent avis tien-dra lieu de convocation.

Rations de produits détersifs La valeur des tickets donnant droit

à la perception des produits détersifs a été fixée comme suit :

a) Tickets de mai de la feuille de tickets « Produits détersifs rationnés » n" 1 : Catégories E, Jl et autres : 100 grammes de savon de toilette ou 100 grammes de savon pour soins corpo-rels.

N° 2 : Catégorie E : 187 gr. 5 de sa-von de ménage ou 620 gr. de détersif.

Catégorie Jl : 75 gr. de savon de ménage ou 500 gr. de détersif.

Autres catégories : 37 gr. 5 de savon de ménage ou 250 gr. de détersif.

b) Tickets spéciaux pour profession-nels. Une ration (soins corporels) : 100 grammes de savon de toilette ou 100 grammes de savon pour soins corpo-rels.

Demi-ration (lavage du linge) : 37 grammes 5 de savon de ménage ou 250 grammes de détersif.

Les droits des consommateurs peu-vent en outre être satisfaits par l'échange des tickets contre un poids précisé dans chaque cas particulier d'un produit de remplacement homo-logué. Syndicat des marchands de

poissons, huîtres et coquilla-ges au détail, du département du Lot. Les membres du Syndicat et les mar-

chands de poissons du département du Lot, titulaires de la carte professionnelle, ne faisant pas encore partie du Syndicat, sont priés d'assister à l'Assemblée géné-rale qui se tiendra au siège social le lun-di 24 mai 1943, Chambre de commerce 'de Cahors, à 13 heures, 30.

Il est rappelé qu'aux termes de la loi vra être jointe obligatoirement. Cette |du .4, »& "îflV%^i'^ ™™T j . ÎV». „ ! sociale des professions, toutes les person-copie devra être certifiée conforme par j

neS; quels q'ue soicnt

feur âge et leur na

_ le maire. | tionalité, exerçant une activité profession-

Artisans. — Les artisans devront \ nette doivent être inscrits d'office au Syn-menlionner sur leurs attestations le j dicat professionnel de leur catégorie, de numéro d'inscription à la Chambre des ! leur circonscription et de leur profession. métiers.

Bonnes à tout faire. — L'employeur devra préciser qu'il y a au moins trois personnes à servir et que la domesti-que est seule, c'est-<à-dire qu'elle assure le service sans le concours d'une fem-me de ménage ou d'une autre domes-tique.

N'ont pas droit au classement en catégorie T

Les femmes de ménage occupées pendant moins de 48 heures par se-maines, mécaniciens-dentistes, horlo-gers, bijoutiers, .pâtissiers, bouchers, charcutiers, tripriers, forains, mar-chands de quatre-saisons, manuten-tionnaires'. Toutefois, les consomma-teurs de celte dernière catégorie qui manutentionnent un minimum de 15 tonnes de marchandises par mois pourront bénéficier cîé la carte T. Le tonnage devra.donc être indiqué avec précision sur l'attestation de l'em-ployeur sous sa responsabilité.

Tous les bénéficiaires de la catégorie T devront se soumettre de bonne grâce aux diverses prescriptions ci-dessus:-

Il ne faut pas perdre de vue que tout consommateur qui désire bénéficier d'un avantage doit faire au moins un effort minimum pour en bénéficier, c'est-à-dire établir correctement l'at-testation représentant la justification à l'ouverture de ses droits.

En conséquence, la présence à cette as semblée, de tous les marchands de pois-sons de mer ou d'eau douce est obliga-toire.

Les négociants absents, sans excuse motivée, seront exclus du Syndicat.

Objet de la réunion : 1° Documentation sur le rôle du Comité d'organisation des commerces des produits de la mer et d'eau douce.

2" Compte rendu des démarches effec-tuées auprès des autorités pour la livrai-son de poissons de mer ou d'eau douce.

3° Perception des cotisations pour l'an-née 1913 et années antérieures. Compte rendu financier.

4° Renseignements divers. La présente insertion tiendra lieu de

convocation. Adresser toute correspondance au pré-

sident du Syndicat, siège social. Le bureau.

Médaille d'honneur agricole La médaille d'honneur agricole est

décernée à MM. Gaston Roques, de Lissac-et-Mouret, et Marcelin Gavet, de Mas-Rembert (commune de St-Sozv). iiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimmiiuiiiiiii

Facile à faire Il suffit de mélanger un flacon de Sels

Largan à un litre d'eau. La solution dé-purative ainsi obtenue possède la pro-priété d'agir efficacement tant sur le sang que. sur la peau. Les Sels Largan ont, en effet, la même efficacité que le Chlorure de magnésium qui est leur composant principal. Les Sels Largan, pour un litre de solution, valent seulement 12 fr. 10,

l ttes phies.

CTAT-CIVIL du 7 au 14 mai 1943

Naissances Delmas Chantai, rue Wilson. Bouscary Jean-Pierre, rue du Four Ste-

Barbe, 20. Dumont Claudine, avenue du Pal, 3. Verdy Jacqueline, rue Wilson. Noguès Jean, rue Wilson. Le Trébour Claudette, rue Wilson. Magot France, rue Wilson. Fossard Nicole, rue Wilson, Sehaack Jean, rue Wilson.

Publications de mariages Zaslawski Bernard, chirurgien-dentiste

et Roy Lucienne, s.p. à Cahors. Bessac Robert, marchand de cycles et

Artis Jeanne, s.p. à Paris. Lepêtre Marcel, docker à Dunkerque

(Nord) et Ladoux Raymonde, jour-nalière à Cahors.

Mariage Bernard Marc, monteur et Soulignac

Antoinette. Décès

Delpont Léonce, agriculteur, 23 ans, Petit Versailles.

Barry Marie, Vve Delrieu, s.p., 80 ans, rue Wilson.

Vincent Guillaume, cultivateur, 40 ans, rue Wilson.

Vidal Joseph, agriculteur, 79 ans, rue Wilson.

Tamagno Louise, Vve Caïraschi, s.p., 76 ans. rue Wilson.

Servan Pierre, s.p., "8 ans, rue Wilson. Dutour Marie, Vve Estradel, s.p., 82

ans, rue des Soubirous, 16. Fontanel Nathalie, Vve Garrigues,

s.p., 82 ans, rue Victor-Hugo. Paubert Roger, représentant de com-

merce, 46 ans, rue Emile-Zola, 46. ^■■■■■■■■■■■■■■■miailHiiHiHramHHI^

(Les Sports J BREVET SPORTIF NATIONAL Les sessions du brevet sportif na-

tional seront organisées aux dates et lieux ci^dessous :

Le 23 mai 1943 : Cahors, Luzeeh, Sauzet, Gramat, Lacapelle-Marival.

30 mai 1943 : Frayssinet-le-Gélat, Boissières, Payrac, Vayrac, Assier.

6 juin 1943 : Cahors, Dégagnac, La-trohquière, Montredon.

20 juin 1943 : Figeac, Souillae, Mont-cuq, Saint-Céré.

27 juin 1943 : Cardaillac, Bretenoux, Prayssac, Saint-Germain-du-Bel-Air.

Les jeunes gens et jeunes filles âgés de 19 ans et plus, qui désirent passer le B.S.N. à Tune des sessions ci-dessus sont invités à donner leurs noms, pré-noms et dates de naissance, ainsi que le lieu choisi au plus tard huit jours avant la session, à M. le Directeur dé-partemental à l'Education générale et aux sports, 62, rue Emile-Zola à Cahors.

La natation sera exigée dans tous les endroits où il est possible de la pratiquer.

CYCLISME Notre confrère sportif « L'As » or-

ganise le 13 juin une course cycliste internationale à Vic-Fezensac. Cette épreuve se disputera sur un circuit de 56 kilomètres par : Vic-Fezensac, Lan-nepax, Eauze, Gondrin, Vic-Fezensac. à couvrir trois fois, soit au total 168 kilomètres. Elle sera réservée aux as-pirants professionnels et amateurs et dotée de 25 prix d'une valeur totale de 12.000 francs, dont voici la répartition:

2.O0Ô, 1.500, 1.200, 1.0O0, 800, 700," 650, 600, 550 500, 400, 300, 250, 200; 150 et du 16» au 25°, 100 francs. '

Au premier amateur, un prix spécial supplémentaire de 200 francs. Enfin en plus de ces prix, 8.000 francs de pri-mes et de nombreuses bouteilles de vieux Armagnac seront attribuées au cours de cette course. Les engagements sont reçus, dès maintenant, au journal « L'As », 75, avenue Bertrand-Barère, à Tarbcs (H.-P.), jusqu'au 7 juin, à 18 heures, dernier délai. Ils devront être accompagnés de la somme de 10

^francs.

Visite préfectorale. — Lundi 3 mai à 10 heures a eu lieu à la mairie de Montcuq une tournée officielle d'infor-mation de M. René Dijoud, secrétaire général, accompagné de M. Jean Pein-darie, conseiller départemental.

A cette réunion étaient invités, pour Montcuq : conseil municipal, syndic, Légion, Secours national, Croix-Rouge, doyen, fonctionnaires ; pour les com-munes : maires, secrétaires de mairie et syndics.

M. Fadeville, l'actif et dévoué maire de Montcuq, et M. Armenault, agent administratif cantonal, sympathique et serviable, qui remplit si judicieuse-ment sa tâche, souhaitent la bienvenue à M. Dijoud et à M. Peindarie, en excellents termes.

Prenant la parole, M. le secrétaire général remercie MM. Fadeville et Ar-menault, salue tous ceux qui sont ve-nus l'écouter, expose avec précision et clarté les grandes lignes de la politi-que intérieure et extérieure du gou-vernement ; s'étend longuement sur sa politique agricole ; exhorte les pay-sans à surproduire ; dénonce les mé-faits du marché noir ; exalte le rôle capital de Corporation paysanne qui doit aider l'administration dans la ré-partition et la réalisation des imposi-tions, en particulier celle du blé.

Dans une émouvante péroraison très applaudie, M. Dijoud dégage claire-ment les vérités qui justifient la po-litique gouvernementale dans les cir-constances actuelles et à laquelle doi-vent se rallier, derrière le Maréchal, tous les Français.

Les maires et les syndics présentent à M. le secrétaire général des observa-tions, lui posent "des questions aux-quelles il répondit toujours avec amé-nité, précision et clarté.

A l'issue de la réunion, sur la place de la mairie, eut lieu la cérémonie du Salut aux couleurs, suivie du dépôt d'une gerbe de fleurs au monument aux morts. ; une minute de silence fut observée.

Dans l'après-midi, M. le secrétaire général visita quelques écoles et l'hos-pice.

Puis il repartit pour Cahors, visi-blement satisfait de sa visite qui a fait à Montcuq une forte et durable impression.

Conduché No's piégeurs. — D'habiles piégeurs

ont capturé un jeune renard et des oiseaux de proie du type busard, sur les hauteurs boisées' de Conduché-gare. Félicitations.

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pour donner le maximum de satisfaction.

Luzeeh Le Centre d'entr'aide des prison-

niers de guerre rapatriés du canton de Luzeeh avait organisé dimanche der-nier une manifestation artistique BH

profit des prisonniers de guerre. L* comité avait fait appel à des artiste* comédiens amateurs de Cahors qui vinrent jouer « Gringoire », « Le Klephte » et « Le Phoque », trois dé-licieuses comédies. Tous les éléments de la troupe donnèrent toute la me-sure de leurs, talents d'amateurs consciencieux. Un peu plus de 10.009 francs ont été recueillis pour cette œuvre de solidarité. Nous félicitons et remercions tous ceux qui ont contri-bué à cet heureux résultat.

Atbaa Mariage. — Tout récemment a eut

lieu le mariage de notre jeune et sym-pathique compatriote M. Marcel Fous-sat, avec Mlle Denise Alaniou de Fa-ges, commune de Luzeeh, Nos compli-ments à leurs parents et nos meilleurs-voeux de bonheur aux jeunes époux.

Décès. — Mme Combelle vient d« décéder à la Rivière-Basse à un âge avancé. Nous adressons à son mari M. Combelle, à Mme Hayez, sa fille et ses enfants, à Mme Vve Couaillac, ainsi qu'à toute la famille, nos bien sincères condoléances.

Parnac Solidarité. — On nous communique

la note suivante : « La population de Parnac s'associe volontiers aux œuvres de solidarité et de bienfaisance. Cha-cun sait que depuis la défaite de nom-breuses collectes ont été faites dans notre commune au profit des victimes de la guerre.

Aux sommes obtenues au cours dj ces collectes, il convient d'ajouter plu-sieurs dons en espèces offerts par notre sympathique compatriote M. le docteur Jean Rougier et par sa famille.

Trois quêtes faites à l'occasion du mariage de nos gracieuses voisines i Mlles Marguerite Monville, Yvonne Bayonnave et Odette Rigal ont égale-ment grossi les ressources de notre caisse communale d'entr'aide.

Sans faire inutilement étalage des sommes recueillies, nous pouvons dire que cette caisse permet d'apporter ré-gulièrement un peu de confort et de joie à ceux qui souffrent et plus parti-culièrement à nos chers prisonniers.

En leur nom nous remercions bien vivement tous les donateurs et les per. sonnes dévouées qui veulent bien or-ganiser les quêtes et distribuer les se-cours. » . -

Prayssac Nécrologie. — C'est avec regret que

nous avons appris la mort de Mm* Marthe Lafargue, épouse de M. Lafar-gue, instituteur en retraite, décédée à l'âge de 63 ans.

Les obsèques de la regrettée disparue ont été célébrées au milieu d'une nom-breuse assistance qui a témoigné à M. Lafargue de vives sympathies. .

Nous adressons à M. Lafargue, à la famille, nos sincères condoléances.

LOTERIE NATIONALE

LE ÏOUVEAU^TABLEAU BE|§ LOT§

Les principales modifications apportées par le nouveau tableau de lots, de. la Loterie Nationale consistent surtout en une augmentation fert substantielle des gros lots et des lots moyens. «

C'est ainsi que, pour chaque tranche, la Loterie va désormais distri-buer 9.300.000 francs de plus en gros lots et en lots moyens.

D'autre part, les séries A et B continuent à conserver chacune leurs caractéristiques principales. La série A offre toujours des gros lots extrê-mement importants dont le fameux gros lot de 5 millions : la série B, si elle est moins chargée en gros lots (quoique Ton vienne de porter à 500.000 francs chacun des 4 lots de 200.0*0 qui existaient auparavant, et à 125.000 ses 8 lots de 100.000 francs), offre par contre des lots moyens fort intéressants,'que ce soient ceux de 25.000, de 50.000 eu de 75.000 francs...

En résumé, et plus que jamais, la sagesse au point de vue'Loterie consiste à acheter surtout des billets complets, c'est-à-dire des billets portant le même numéro d»ns la série A et dans Ja série B... On est ainsi sûr de ne_ pas avoir de déception et de ne pas voir son numéro gagner-plus en série A, si on le possède en série B, et inversement.

Plus que jamais, pour avoir toutes les chances avec soi, il faut ache-ter des billets complets de la Loterie Nationale.

■uiiiii iimiiiiiiiimmimiMiiiiiii iiimmmimmi n :i! luiiiiiiiiiiiiiiiiiilinniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiM!! iiiiiiiiimiiiiiimiiiiimm XXX

Sur le livre d'entrée Vous, Tony, vous tombez du

ciel ; Atinsl s'exclamait Mme Dorel, se

précipitant au-devant du gendre de ses rêves.

Elle était installée dans cette villa de la Tour que Tony avait louée pour sa cousine en espérant, -assez honteu-sement, que, ce ne serait pas pour longtemps.

Elle écouta sans parler les explica-tions désastreuses que lui donnait Severance.

« Le meilleur des projets serait- que Maryse revînt à la scène », furent ses premières paroles dès qu'elle con-nut l'étendue du désastre.

Severance qui était venu pour trou-ver du réconfort, comprit que c'était à lui d'en donner.

Mme Dorel rie pouvait pas même lui donner sur Maryse l'apaisement qu'il attendait.

— Céline m'écrit plus souvent que Maryse, déclarâ-t-elle, non sans un peu de dépit. Elle est un peu originale, »oùs savez, et un peu trop secrète...

J'ai su cependant qu'ils avaient quitté la maison de cette fameuse mère adoptive, — une sainte, paraît-il, — èt iis ont été s'installer au Grand Canyon, où. Garth possède une mai-son — je vous l'ai écrit, je crois ? — il appelle ça « Vision de Rêve ».

Je pense que c'est plutôt parce que ce.tte maison est la réalisation d'un vieux rêve qu'à tiause de la vue, bien

que Maryse dise que cette vue est mer-veilleuse...

— Vous ne vous attendez pas, je pense, à ce que je m'intéresse à cette damnée maison où ce damné Garth retient Maryse prisonnière, coupa ru-dement Severance.

— Non, mon cher garçon, mais nous parlions de ses lettres.

— Que dit-elle de Garth ? — Elle en parle très rarement, A

propos de Garth, savez-vous s'il est riche ? Elle me dit qu'elle le croit très riche. Sa maison est simple, mais c'est celle d'un homme qui n'a pas à économiser.

Si vous ne m'aviez pas câblé votre retour, j'y serais aujourd'hui. Je devais, y aller pour me rendre compte des choses... *

J'y reverrai certainement une com-tesse Dorel qui m'a demandé si nous étions parentes. Il se trouve que nous le sommes..' je veux dire que nous le serions si, par suite de diverses cir-constances, mon mari avait pu réali-ser son désir de m'épouser et de re-connaître Maryse. Pensez à la diffé-reriée si...

— Je pense à la différence pour moi qu'apporte ce stupide mariage de Maryse, et dûment célébré celui-là, coupa encore une fois Severance, sans y mettre de formes.

« Je vais partir, aujourd'hui même pour le Grand Canyon. Je suppose qu'il y a là un hôtel ?

—■ Maryse dit qu'il y en a un et qu'il est très bon. Mais... permettez, mon cher garçon, rfju'allez-vous faire là-bas, puisque vous n'êtes pas en situation de payer Garth ?

— Je n'en sais, rien encore. Mais je ferai sûrement quelque chose ! Vous n'imaginez pas que je vais le laisser tranquillement en possession de Ma-ryse ?

— L'expression est exagérée. Il est auprès de Maryse, mais elle n'est pas en sa possession, vous exagérez...

— Je n'exagère pas, légalement, Ma-ryse est sa femme !. Que vous le vou-liez ou non !

— Mais vous ne pouvez rien, puis-que vous n'avez pas l'argent pour ce Garth ! .

—■ On peut tourner la difficulté. Et tout de suite il expliqua ce qu'il

comptait faire. Elle Técouta religieusement sans

trop oser le contredire. Vous connaissez mieux que moi

le caractère de cet homme et vous avez formé vos projets en conséquen-ce. Mais Maryse est plus compliquée... Je pense cependant que l'idée de faire appel à son côté sentimental peut être bonne ; les jeunes filles aiment tout ce qui est romanesque.

— Tout dépendra de l'accueil qu'elle va me faire, dit-il perplexe.

Elle m'aimait... un peu quand je suis parti... Vous ne pensez pas, que ces quelques semaines, passées avec ce misérable, aient pu amener un changement en elle ?

— Pourquoi cela serait-il ? N'était-elle pas consentante ?

— Consentante ?... je crois que vo-tre influence y : était pour quelque chose.

— Naturellement une mère a tou-jours une certaine influence mais Ma-

ryse a sa volonté propre. Elle est très personnelle.

— Et puis il y a en somme peu de temps... -

— Ne pensez-vous pas que je devrais partir avec vous ? proposa Mme Dorel plus reine mère que jamais.

— Non, dit-il nettement. Je préfère agir seul.

Si Maryse est aussi romanesque que vous le dites, notre arrivée « en famille » gâterait tout. Restez ici. Si les choses tournent comme je l'espère, je vous l'amènerai.

Le soir même, il partait pour le Grand Canyon. »

Descendu à la petite station il itî vit pas tout de suite cette petite ville « merveille ».

« Cela ne peut être ni si grand, ni si beau qu'on le prétend », pensait-il.

Mais il ne se souciait guère du pay-sage en l'état actuel de ses pensées.

Il traversa, en montant comme il lui avait été indiqué, un petit bois de pins et arriva à l'hôtel. En cela du moins, on ne l'avait pas trompé ; l'hôtel était de bon style moderne et paraissait confortable.

Si fatigué qu'il fût et les nerfs exas-pérés, il ne put s'empêcher d'admirer la vue qui s'étendait jusqu'au golfe d'or et de rose.

Il en fut irrité et se détourna. Le hall était animé. Des jeunes

filles lisaient ou causaient, étendues en des hamacs, et des jeunes gens, ha-billés comme des cow-boys, sortaient en bande pour quelque sport.

Il entendit des brides de conver-

sation sur les chevaux, le long rail» le court rail, etc.

Tous -avaient fait la descente sur le Canyon ou avaient l'intention de la faire. Mais Severance n'était pas en humeur d'excursionner.

S'étant assuré d'une chambre, if demanda la direction de la villa « Vision de Rêve ».

— La maison du major Garth ! dit le portier du ton dont il aurait dit « la maison du roi ». C'est à un ki-lomètre à peine. Vous trouverez fa-cilement, il y a juste un groupe d'jvrbres entre la maison et le Canyon, pas assez pour cacher la vue cepeu--dant.

— J'ai vu ie major ici à l'hôtel, il y a,moins d'une heure, avec une amie qui est ici en convalescence. Je suis sûr qu'il n'est pas encore parti* je peux faire demander...

— Non, je vous en prie, n'en faites rien. Je suis un parent de Mme Gartli et j'ai un message à lui remettre de la part de sa mère. Il n'y a aucune rai-son pour déranger le major Garth s'il est avec une amie.

Severance avait l'intention de chan-ger de vêtements et de faire sa toiletté avant de paraître devant Maryse, mais ayant la certitude que Garth était hors! de son chemin, — peut-être pour peut de temps, — il pensa que serait tenter) la Providence que de perdre une se-» conde. 'I

Il partit donc sans même premidrg possession de sa chambre. , \

(à suivre,} I

Page 4: Journal du Lot

Remembrement de la propriété. — M. l'ingénieur ou chef du Génie rural, ac-compagne d'un expert géomètre et du syndie adjoint de la Corporation paysan-ne, iera une tournée d'information samedi et d manche. Le maire et le syndic sont •onveiraés individuellement à ces réu-nions à la mairie. Il s'agit du remembre-ment de la propriété, une question dont l'importune* n» saurait échapper. Tous les rnpriétaires doivent y assister.

Horaire» : samedi 8 mai, Capdcnae, 10 heures ; Cuzac, 14 heures ; Figeac, 1T heures.

Dimanche 9 mai, Lunan, 9 heures ; Srt-Jean-Saint-Félix, 11 heures (mairie do St-Jean) ; Viazac, 14 h. 30 ; Prciideigncs, 16 h. 30 ; Latronquière, 18 h. 30.

Sont convoqués à Latronquière : Gorses, Lauresses, Saint-Médard, Montet-et-Bouxal, Labastide, St-Hilaire.

Latronquière Volt d'outils. — Depuis quelque

temps des propriétaires se plaignent «le vols d'outils. Des bêches, des ci-sailles, notamment ont été volées. Plainte a été portée et une enquête •uyerte ne manquera pas de donner «le bons résultats.

Molières • Rapatriement. — M. Michel Praday-

»»1, prisonnier de guerre, vient de rentrer aans ses foyers. Nous lui adressons nos meilleurs souhaits de bienvenue.

Marcllhac Tournée pastorale. — Monseigneur

l'évêque de Cahors a procédé à la cé-rémonie de la confirmation lundi 10 mai à Marcilhac, A neuf heures et •ternie, une foule compacte attendait le prélat près des ruines' de l'ancienne abbaye. A son arrivée, M. D'elmas, chef «le la Légion cantonale, ayant à ses eôtés M. Pradines, maire et M. Fran-coual, chef de la Légion communale, a prononcé un beau discours. Monsei-gneur Chevrier répondit par des paro-les simples et émouvantes : mots d'es-poir, mots d'apaisement et d'union qui savent toucher les cœurs et res-serrer les liens de la fraternité hu-maine,

La haute personnalité qui se trou-vait devant nous s'exprimait avec dou-aeur, ne s'adressant à aucun groupe-ment particulier, à aucune ligue. Elle ne voyait en tous que des Français, des frères qui doivent s'entr'aider et panser les blessures d'une France meurtrie.

Mieux qu'une sévère analyse ' des choses du passé, la brève allocution de Monseigneur Chevrier a recueilli tous les suffrages. Le Monument aux Mort» de la guerre ne fut pas oublié.

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Conseil aux hommes de 50 ans Vous vens plaignez depuis quelque

temns de troubles et de malaises variés. Hssayee donc les Gouttes Florides. C'est une préparation végétale, concentrée, dont l'action déeongestive est généralement appréciée des hommes de votre âge. Son emploi est inoiTensif. Le flacon de Gouttes Florides, 16 fr. 90. Si vous ne pouvez pas vous procurer les Gouttes Florides, faites usage des comprimés Florides, même formule, même efficacité, 16 fr. 30, ttes phies.

Qramat Cinéma Olympia. — Samedi 15 mai

à 21 heures « Bel Ami », avec un b»n complément et actualités françaises.

Service pharmaceutique. — Le ser-vice de garde des pharmacie de notre ville sera assuré le dimanche 16 mai par la pharmacie Landes, avenue Louis-C«nte.

Martel • Naissance. — Est né, rue des Mire-

poisés, un garçon Claude-Jacques, chez les époux Pasquié-Gay. Vœux de bonheur.

Publications. — Publications, de ma-riage entre M. Borie Jean, employé de bureau, domicilié à Martel et Mlle Marie-Elise Solignac, sans profession, demeurant à Mirandol (commune de Martel). Nos meilleurs vœux.

Les Quatre-Routes Obsèques. — Samedi ont eu lieu, au

milieu d'une nombreuse assistance, les obsèques de Mme Cany, née Mailet, an-cienne institutrice aux Quatre-Routes, A toute sa famille, nos bien sincères condoléances.

Saint-Michel-de-Bannières Habile piégeur. — Notre jeune com-

patriote M. Pierre Gouygou, du village de Saint-Félix a capturé cinq jeunes renards dans un aqueduc qu'il a dans son champ pour l'écoulement des eaux.

Nos félicitations à l'habile piég'cur.

Souillae Cinéma Vox. — Vendredi 14, sa-

medi 15, dimanche 16, en soirée à 21 heures et dimanche matinée à 15 h. : « Dernier Round », avec un bon com-plément et France actualités.»

Nécrologie. — Avec regret avons ap-pris la mort de Mme Maria Géraud, décédée subitement samedi dernier.

Ses obsèques civiles ont eu lieu lun-di 10 mai avec le concours d'une as-sistance nombreuse de parents et d'amis qui avait tenu à l'accompagner à sa dernière demeure. Nous adressons à M. Géraud et à toute la famille l'ex-pression de nos condoléances attris-tées, i

jB^iwiwr'"''''riitr'''''' ■ *

BIBLIOGRAPHIE ROMANS ET NOUVELLES

Mensuel littéraire, le numéro 12 fr.

Sybille, par Philippe Erlanger ; Le secret de Naples, roman d'aventures de Lorenzi de Bradi. Nouvelles et poèmes de Gilbert Dupé, Jean-Paul Chaboud, Marcel-Pierre Rollin, Andrée Homps, Albert Pruber, Pierre Souval. Les let-tres (répertoire des auteurs et des œu-vres). Numéro spécimen contre 12 fr. à C/c P. Clermont-Ferrand 278,09.

Sommaire- de mai 1943 La combinaison des armes, art des

grands capitaines, par le général Bros-sé, du cadre de réserve. — Les tendan-ces actuelles de la radiodiffusion, par Pierre Hémardinquer. — La cellulose dans l'alimentation humaine, par Jean Francis. — L'avion contre le char, j par René Maurer. — L'industrie des i produits opothérapiques, élixirs «de vie, par Jean Labadié. — Les A Côte de la Science, par V. Rubor.

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Associations Mutuelles « LE CONSERVATEUR »

L'Inspection principale du Sud-Ouest communique que le département dù Lot avant été rattaché à son activité. MM. Combes (Henri), Jacques (Henri) et Bou-tin (Marc) sont mandatés par cet orga-nisme pour recevoir les adhésions de cette société. Ils sont qualifiés pour don-ner tous renseignements utiles aux per-sonnes qui pourraient avoir à leur en faire la demande. — HAZE (Henri), Ins-pecteur principal à la Lande, Carmaux (Tam). ., . ,.

Ceci n'exclut pas la collaboration indi-viduelle de M. Ferdinand Bousquet, re-présentant le groupe « Le Conservateur » à Cahors.

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REMERCIEMENTS Madame et Monsieur Gustave RIGAL,

professeur-adjoint honoraire ; Madame et Monsieur "Louis RIGAL, professeur, et leurs enfants : Pierre, Jean et Jacques, et tous les autres parents remercient bien sincèrement toutes les personcs qui leur t»nt témoigné des marques de sympathie, ainsi que celles qui ont bien voulu assis-ter aux obsèques de

Madame Vve Louis GARRIGUES née FONTANEL

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Société des Etudes du Lot Séance du 3 mai 1943

Election' comme membre correspon-dant de M. Delfau, délégué à la Pros-pection des sites pour le Lot et le Tàrn-et-Garonne.

Présentation 1) comme membres ré-sidants de M. Edoux :

par MM. Fourgons et J. Calmon de M. Jean Lacoste, entrepreneur de trans-ports, Quai Ségur-d'Aguesseau à Cahors ;

par MM. F. Bergounioux et E. Lucie ; 2) Comme membres correspondants : de. M. Louis Galli, joaillier diaman-

taire, 9, rue de Borne à Marseille. — M. Léon Vaugeois, chirurgien-

dentiste, 156, route de Montrouge à Malakoff (Seine).

— M. l'abbé Laville, curé de Mont-faucon, Mme Jeanne Alhareil à Mont-faucon.

— M. Marcel Espéret, employé de banque, rue Bosio à Paris, par MM. F. Bergounioux et E. Lucie.

— de M. Laurent Rigal, propriétaire à Douelle ;

— de M. Raymond Sers, Conseiller agricole à Douelle, par MM. Monteil et J. Calmon.

Don. — De M. Francis-Octave Balma, son auteur, « Musiques dans la Nuit. Poèmes ».

M. le secrétaire général rend compte des publications reçues et signale :

— dans la Croix du 22' avril un ar-ticle de Jean Pélissier : « Au temps pascal. Coutumes d'autrefois. »

— dans le Courrier du Centre du 27 avril, un article de M. Lucie sur le château de Cabrerets et la condamna-tion à mort à Paris, sous la terreur de son propriétaire le duc de Lauzun-Biron.

Il signale également la parution du numéro îl de Quercy et donne un aper-çu des principaux articles qui le com-posent.

Le même rappelle que l'Assemblée générale de la Fédération des Sociétés académiques et savantes de Languedoc-Pyrénées-Gascogne se tiendra le di-manche 23 mai à la Faculté des Let-tres de Toulouse.

M. Calmon rappelle encore que le 7* centenaire de la naissance du Pape Jean-XXII tombe l'an prochain et qu'il est 'bon d'y songer dès maintenant pour que ce centenaire soit célébré avec autant d'éclat que le fut celui de sa mort.

Le même signale dans le Bulletin philologique et historique, année 1940-1941 une liste de dons, réintégrations, versements faits aux Archives départe-mentales du Lot.

Il donne ensuite connaissance de la carte de remerciements de Mlle Jane Coulloux, élue membre de la Société.

Puis il propose à la Société la trans-formation des excursions annuelles rendues impossibles par les circons-tances actuelles en séances d'études qui se tiendraient successivement dans les centres intéressants du départe-ment. La Société approuve cette ini-tiative et choisit comme lieu de la première séance la ville de Souillae et comme date le printemps de l'année prochaine.

.1/. Fourgons signale dans le numéro d'avril d'Espoir, revue des Chantiers de jeunesse de Pyrénées-Gasgogne un article de M. E. Lafon « La Révolution française en Quercy » et l'article qu'il a rédigé sur « Le département du Lot. Aperçu de géographie physique, écono-mifiue et pittoresque. »

Il propose ensuite pour les cinq di-manches d'octobre prochain des cau-series sur « Cahors à travers les âres » et une promenade archéologique dans la partie ouest de la ville. La compa-gnie approuve à l'unanimité ces pro-jets.

M. le Chanoie Sol communique de la part de M. Sor, Faubourg Saint-Georges à Cahors, le fac-similé d'une lettre de Gauthier d'Aulnay à Margue-rite de Bourgogne, au bas duquel est apposé une reproduction du sceau de Philippe IV le Bel.

M. le docteur Cany rappelant la communication faite à la séance de fé-vrier 1938 par M. le Chanoine Foissac sur les peintures murales de l'église de Soulomès fait circuler de belles re-productions de ces peintures qui font l'objet d'un projet de classement ac-tuellement en*bonne voie de réalisa-tion.

La Société joint ses vœux à ceux de M. le Dr Cany pour que ce classement intervienne bientôt.

M. Lucie donne lecture d'une note sur « Un tirage au sort à Saint-Cirq-Lapopie à la veille de la Révolution. »

M. Prat communique une note sur Pradines permettant deux identifica-tions topographiques1, d'après le ca-dastre du taillable en 1610.

1) Le chemin joignant l'oratoire de la Vierge au peeh de la Croix s'appelait le chemin de « Salve régina ». tht> Le terroir dit « de Parbels bas et haut » désignant des terres riveraines du Lot était dte 1610 appelé le « Par-bel ou Port-Viel ». Ce port vieux de Pradines était situé à 400 mètres en amont du villake, au pied du hameau de Poujal. Ce mot de « Parbel » est à rapprocher de celui du Port Bullié de Cahors qui s'appelait autrefois « Parbelhie. Parbilhié », c'est-à-dire Port de la Ville.

M. Monteil donne lecture d'une fort intéressante nouvelle parue dans b Revue du Tarn (mars 1943) « La Me lie ». par Marcelle Pêny, écrivain re gionaliste résidant dans l'arrondisse-ment de Cahors et ayant collaboré à la Grande Revue. ,

M. Moulinier donne lecture de la suite de son étude sur Hugues de Saint Cirq. ' .

Prochaine séance, lundi 31 mai.

ETUDE DE Maître Jean ARMAND -Huissier à Salviac (Lot)

VENTE AUX ENCHERES PUBLIQUES (Lois des 22 juillet et 17 novembre 1941)

Le vendredi 4 juin à 14 heures à la gare de Thédirac-Pegrilles (Lot),

H sera procédé à la vente d'un très important matériel de manufacture de chemises comprenant notamment :

60 machines environ marque c Sin-ger », savoir : machines boutonnières, machines 2 aiguilles, machines à boutons, machines à point d'arrêt, 2 chaînes trans-porteurs, moteurs électriques de 1/2 à 3 C.V. ; accessoires et objets divers, etc., etc..

Le samedi 5 juin, à 14 heures, au même lieu,

Il sera procédé à la vente de : frigi-daire, machine à laver, aspirateur, clas-seurs, poêles, échelles de magasin, cha-riots, diable, bascule ; divers lots de papiers d'emballage, duplicata, cartons, sacheries, lots importants de bocaux, objets divers, etc..

Le dimanche 6 juin, a 14 heures, au même lien,

il sera procédé à la vente de : un trac-teur Fordson à gazogène, un important matériel agricole comprenant notamment : extirpatcur, épierreuse, charrues diverses, faneuse, etc., un lot d'outils de jardi-nage, chaudière, pompes, tuyaux, tonnelles de jardin, etc., etc..

Paiement comptant. Frais en sus, 15 0/1. L'Huissier chargé de la vente,

Jean ARMAND.

Pour tous renseignements, s'adresser à M* ARMAND à Salviac (Lot).

ETUDE DE M' VAYSSIÉ Huissier à Cahors

Il sera procédé le 15 mai 1943, à 14 heures, place Galdemar, à la vente aux enchères publiques de divers objets mo-biliers comprenant : lits, matelas, tables, armoires, tables de nuit, commodes, linge, verrerie, vaisselle, etc.. Au comptant, 15 0/0 en plus.

Pour tous renseignements s'adresser à l'Etude.

;:"::":T:::"î:::i::nî::::!::::::^ ETUDE DE M* Lucien DAVEZAC

Licencié en Droit Notaire à Puy-l'Evêque

Suivant acte sous signatures privées en date à Soturac du 1« mai 1943, déposé aux minutes de M« DAVEZAC, Notaire à Puy-l'Evêque, le 4 mai même mois, enre-gistré à Puv-l'Evêque le 6 mai 1943, F* 21, C« 109,

M. GARCIA Marius, entrepreneur de maçonnerie domicilié à Soturac, a fait apport à la société à responsabilité limi-tée « Entreprise Marius Garcia » dont le siège est à Soturac (Lot) du fonds de commerce d'entreprises de maçonnerie, monuments funéraires et dragage, avec le matériel d'exploitation qu'il comporte, exploité par lui à Soturac et immatriculé au registre du commerce de Cahors sous le N» 4829.

Domicile est élu pour les oppositions en l'étude dudit M« DAVEZAC dans les vingt jours de, l'insertion qui renouvellera la présente.

Signé : DAVEZAC.

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ETUDE DE M« Henri MELLAC Notaire à Cahors, 83, boulevard Gambetta

ETUDE DE M" Jean FABF>H Notaire A Cahors

CONSTITUTION DE SOCIETB Suivant ' contrat reçu par M* Jean FA-

BRE, notaire à Cahors, le quatre mai mil neuf cent quarante-trois, enregistré il Cahors le dix mai 1943,

Monsieur Léon-Michel SÉNAC, négociant en bois et charbons, demeurant à Cahors, 3 ter, rue Hauteserre,

Et Monsieur Marcel-Robert-Simon Siî-NAC, sans profession, demeurant et domi-cilié à Cahors, même adresse, mineur, né à Saint-Cerniii-Lauzès le vingt-neuf octo-bre mil neuf cent vingt-deux, émancipé par son père suivant déclaration devant M. le Juge de paix du canton sud de Cahors du 12 mars 1913 et autorisé à i'aira le commerce aux termes d'une autorisa-tion donnée devant le dit juge le mêmi jour,

Ont formé entre eux une société en nom collectif pour l'exploitation d'un fonds de commerce de vente de bois et charbons et ventes de combustibles liquides ou soli-des sous toutes leurs formes, détail et demi-gros, exploité à Cahors, rua Haute-serre, N" 3 ter.

La durée de la société est de vingt années à compter du premier juillet mil neuf cent quarante-trois.

Le siège est à Cahors, rua Hauteserre, N» 3 ter.

La raison et la signature sociales, son* « SÉNAC père et fils ».

Chacun des associés a fait l'apport à la société :

de la moitié en valeur du fonds de commerce de marchand de bois et char-bons au détail et demi-gros et générale-ment de combustibles solides ou liquides à lui attribué dans cette proportion aux termes d'un acte de partage reçu par le dit M" FABRE le 1" mai 1943 enregistré et des objets mobiliers et matériels ser-vant à' l'exploitation détaillée au dit acte pour une valeur de la dite moitié de soixante-quinze ne A/\A C mille francs « J.UUU Jl\

et d'une somme de vingt

pèc?s mn.Ie..f!'an.c.s.T...?s: 25.000fr.

Ensemble apport centiAA AfîA (r mille francs 100.UUU fr. pour chacun des associés soit au total DEUX CENT MILLE FRANCS représen-tant le capital social.

Les affaires et opérations de la société sont gérées et administrées par les deux associés avec les pouvoirs les plus éten-dus à cet effet, lin conséquence chacun d'eux a la signature sociale dont il ne peut faire usage que pour les besoins et affaires Nde la société à peine de nullité de tous engagements qui ne la concerne-raient pas.

En cas de décès de l'un ou l'autre des associés pendant le . cours de la société, elle sera dissoute de plein droit et l'as-socié survivant conservera pour som compte personnel le fonds de commerce et ses accessoires à des conditions indi-quées au contrat d'association.

La société pourra être dissoute par anticipation de sa durée en cas de perte de moitié du capital social révélée par un inventaire.

Dans aucun cas de décès de l'un des associés les scellés ne peuvent être appo-sés sur les biens et affaires de la société et aucun inventaire particulier ne pourra être fait.

Deux expéditions ' de l'acte de société ont été déposées au greffe du tribunal de commerce de Cahors le onze mai mil neuf cent quarante-trois.

Pour insertion : J. FABRE.

ETUDE DE M" Lucien DAVKZAG Licencié en Droit

Notaire à Puy-l'Evèque (Lot)

Suivant acte reçu par M" Henri MELLAC notaire à Cahors, le 1" mai 1943, enre-gistré à Cahors. AC, le fi mai suivant, V« 786 bis, F* 4 N" 15, M. Louis-Emile BORREDON, retraité, et Mme Juliette-Ma-rie-Louise ROZE, commerçante, son épou-se, demeurant ensemble à Cahors, rue Daurade, n" 6, ont vendu à M. René-Jus-tin FUALDES, garçon de café, demeurant à Marseille, rue Alb'rand, n" 54, un fonds de- commerce de beurre, fromages, fruits et légumes que Mme BORREDON exploi-tait à Cahors'sur la place du marché, comprenant la clientèle, l'achalandage, l'inscription catégorie F au Groupement professionnel laitier du Lot,' le droit à la place, l'inscription de détaillant des fruits et légumes et le matériel

L'entrée en jouissance a eu lieu le 10 mai 1943.

Les oppositions s'il y a lieu seront re-çues dans les vingt jours de la seconde insertion, eu l'étude de M« MELLAC, no-taire à .Cahors, domicile élu.

Pour première insertion : Henri MELLAC

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FORMATION DE SOCIETE Aux termes d'un acte sous-seings privé»

en date à Soturac du 1" mai mil neuf cent auarante-trois, enregistré à Puy-l'Evêque le 6 niai 1943, folio 21, caso 10», le dit acte déposé aux minutes de Maître DAVEZAC, notaire à Puy-l'Evêque (Lot), le quatre mai 11943,

Monsieur GARCIA Marius, entrepreneur de maçonnerie à Soturac (Lot),

Et la Caisse Administrative de Crédit, société à responsabilité limitée, dont le siège social est à Paris, 75-77, rue d'Ams-terdam (8» arrt),

Ont constitué une société à responsabi-lité limitée ayant pour objet toutes entre-prises de maçonnerie en général et prin-cipalement : maçonnerie, ciment armé, granito, terrassements, monuments funé-raires et autres, etc., ainsi que toute» exploitations de dragages et de carrière» et généralement1 toutes opérations fonciè-res, immobilières, commerciales, indus-trielles et financières, directes ou indirec-tes, se rattachant à l'objet ci-dessus.

La durée de la société est fixée à qua-tre-vingt-dix-neuf années à dater de sa. constitution.

Le siège de- la société est fixé à Soturac (Lot).

La société prend la dénomination de : ENTREPRISES MARIUS GARCIA.

Le capital est fixé à un million de francs divisé en mille parts de mille francs chacune et constituée :

1" Par l'apport fait par Monsieur Marius GARCIA de son fonds d'entreprises de maçonnerie, monuments funéraires et dra-gages, avec matériel d'exploitation, im-matriculé au registre du commerce de Cahors sous le n* 4829, estimé d'un com-mun accord entre les parties à DEUX CENT MILLE FRANCS et pour lequel il lui est attribué deux cents parts de MILLE FRANCS.

jo par Papport fait par la Caisse Administrative de Crédit de HUIT CENT MILLE FRANCS en espèces et pour lequel il lui est attribué huit cents parts de MILLE FRANCS.

Les associés déclarent, conformément à la loi, que les MILLE parts de MILLE francs formant le capital social sont en-tièrement libérées.

La société sera gérée par les deux asso-ciés qui auront tous les deux la signa-ture sociale, ils pourront déléguer des pouvoirs. Des à présent Monsieur MAZAR-GUIL Augustin, représentant la -Caisse Administrative de Crédit, est délégué comme Directeur Général avec les pou-voirs les plus étendus pour assurer le fonctionnement normal do la société.

Les engagements et les chèques au-, dessus de DEUX CENT MILLE FRANCS devront porter la signature des deux gé-rants ou d'un gérant et du Directeur Gé-néral.

Deux exemplaires du dit acte ont été déposés au greffe du' Tribunal de Com-merce de Cahors le 11 mai 1943,

Pour extrait : DAVEZAC.

Imp. COUBSUMT. Le ro-qêrant : PAKAzrma, U.O. 3561, 14-5-43.