(Monter

l'édition de

Noël, c'est pas

un cadeau...)

Sur Facebook : «Le Mouton Noir - journal étudiant du cégep de Drummondville»

ÉDITION DE DÉCEMBRE 2011 Volume 13, numéro 3, mardi 6 décembre 2011

LES MOUSTACHES VOUS EN VEULENT...

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LIBÉREZ-NOUS DES LIBÉRAUX

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TOUT (ET PLUS) SUR LES MAYAS!

Pour les Fêtes, offrez-vous un peu de bon sens (et du plaisir)!

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RÉDACTEUR EN CHEFOlivier Dénommée

CORRECTEUROlivier Dénommée

JOURNALISTESAmélie Leclair, Annie Caron, Dézy Guimont, Frédéric Murray, Mélissa F. Caillé, Nicolas

Lamarre-Moreau, Olivier

Dénommée, Stéphanie Briard Desrochers, William Grondin

INFOGRAPHISTE Olivier Dénommée

IMPRESSIONYvon Houle, imprimeur

TIRAGE300 exemplaires

COORDONNÉESCégep de Drummondville960, rue Saint-GeorgesLocal 1209

COURRIELjournal.mnoir@gmail.com

Sommaire Mot du rédacteur en chef2

L’ultime édition

Décembre. Le mois officiel des petits chocolats qui goûtent le

carton (Mais qu’est-ce qu’on les aime!). C’est aussi le mois où avoir

une vie sociale est très optionnelle, mais surtout utopique. Dans

une période où tout le monde doit écrire à quelle heure on prévoit

respirer durant sa journée dans son agenda, cette édition, la dernière de l’année 2011,

veut vous relaxer un peu, juste avant votre examen qui va vous achever le moral.

On touche à tout pour décembre, mais vous verrez que tout le monde était un peu à

fleur de peau. Alors ça fait des textes un peu à fleur de peau aussi. Vous voilà prévenus.

Néanmoins, appréciez ce que ces étudiants ont réussi à faire malgré leur absence de vie

de la fin de session.

Quoi qu’il en soit, encore un peu de courage, on approche de la fin! Un dernier petit

coup, et après c’est les vacances! Un mois à respirer, c’est assez encourageant non? Et le

Mouton Noir vous reviendra, en pleine forme, en février prochain. C’est un rendez-vous!

PS: Nous avons essayé de mettre des petits chocolats dans cette édition, mais ça

ne rentrait pas dans la machine et ça tachait plus que d'autre chose… Dommage!

Olivier Dénommée

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Esprit des fêtes

Sapins

Fin de session

Salon du livre

Indignation

Facebook

Système de santé

Petit Prince

Libéraux

Hibou

Amis

Aujourd'hui

Grève de l'amour

Moustache

Cirque

Calendrier maya

Arts et lettres

Vie communautaire

Caca

Histoire

Horoscope

Sudoku + ti minou

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Épidémie de ridiculisation et pénurie de rationalité!

La période des Fêtes arrive à

grands pas et tous se précipitent

dans les boutiques à des fins de

surconsommation. Ce qu’ils vont

acheter servira à étouffer le sens

de l’esprit des fêtes pour y créer un

cycle d’enfants rois ou simplement

pour se servir d’un objet futile à

donner comme preuve de pensées

généreuses.

Durant une belle journée pluvieuse,

j’ai été découvrir, encore une année,

l’Univers des cadeaux pour la fête de

Noël. En entrant dans une boutique

de vêtements, les discours énoncés

ressemblaient à des paniques

de femmes affolées face à leur

habillement prévu pour les festivités.

Chères lectrices, n’êtes-vous pas

conscientes de l’absurdité évoquée par

vos propos? Ce n’est qu’un évènement

parmi tant d’autres! Ne vous tuez pas

face à un dilemme aussi pitoyable

que celui-ci! Lorsque vous irez à ces

évènements, ne pensez pas qu’à

votre apparence, car ce n’est pas la

principale source qui suscitera l’intérêt

Temps des fêtes

de vos hôtes.

Plusieurs facteurs déterminent la

cause de ce phénomène qui peut

paraître absurde, mais qui est présent

dans notre société. L’image de la

perfection et de la beauté cause un

énorme problème. Les principales

influences visuelles sont envahies

par ce principe d’être à son meilleur

en tout temps, mais ce qu’ils ne

démontrent pas, ce sont les limites

de l’humain. Évidement, la réalité

n’est guère la fiction, donc obtenir

la perfection est irrationnel. Les

boutiques de vêtements, pour enfants

comme pour adultes, bénéficient de

cette influence visuelle pour alimenter

leurs profits. Chaque fois que vous

regardez la toute nouvelle collection

de vêtements, évaluez la véritable

valeur de ce tissu. Pensez-vous que

votre mort est proche si vous osez

porter une quelconque robe datant

de l’an dernier? Si oui, prenez en

considération que des psychologues

existent et que vous devez rester

calmes si un ours bipolaire orange

vous attaque, car cela révèlera de

votre état psychique.

Mais que faire pour faire «sensation»

durant le temps des fêtes sans acheter

ce nouveau gilet dernier cri dans

cette superbe merveilleuse boutique

«superficialiste»? C’est simple, vous

n’avez qu’à suive ce que les publicistes

commerciaux ne démontrent pas

assez: être vous-mêmes. Difficile

d’acquérir une satisfaction totale

sans payer pour une fausse joie, mais

n’ayez crainte, car tout peut être

simplifié. Le simple fait de simplifier

une consommation d’«embelisation»

corporelle vous permet d’accéder à

votre vous-même.

Notre société ne cesse d’évoluer et

de découvrir des vérités nouvelles.

Peut-être qu’un jour proche, nous

pourrons nous exclamer que toutes

ces manies étaient loufoques et ainsi

vivre sans ces contraintes du paraître.

Il ne faudra pas oublier que la base du

bien paraître est de bien se faire voir.

Toute la signification ne dépend de

quel sens vous le percevez et c’est là le

problème de la société.

AmélieLeclair

AnnieCaron

Sapin rose, blanc, mauve…Je regardais les circulaires des

magasins dans lesquels on trouve

des sapins de Noël. Et là, j’ai vu

des sapins de différentes couleurs

comme rose, aqua, blanc, mauve.

Mais dites-moi, c’est quoi le trip

d’avoir un sapin rose dans son

salon. Pour être original, j’accepte

cette idée-là, mais sinon à quoi ça

peut bien servir. Le beau petit sapin

traditionnel ne vous intéresse plus,

car il est là depuis toujours dans

votre vie, alors vous voulez faire

changement. Mais je suis prête à

parier que le petit sapin rose ou

d’une autre couleur, sauf le vert

traditionnel, ne sera plus à la mode

au prochain Noël…

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On confirme, c’est la fin

Préparez votre alcool et autres

substances nocives, car la fin de

session est à vos portes. Chaque fois

qu’il faut souligner une date ou un

évènement, la meilleure des idées est

toujours le fait de se droguer ou de se

saouler. Pourquoi? «Pour le feeling,

c’est super hot et trop cool!» En quoi

détruire son système est amusant?

Dans ce cas, devenez masochiste. Et

qu’est-ce qui pousse les gens à aimer

être malades par la suite? Avoir un

virus est semblable aux symptômes

d’un lendemain de veille.

Campus Arts et spectacles

L’humain restera un être étrange,

mais à quel prix? Va-t-il avoir un

mouvement d’ouverture de veines

afin de rechercher des sensations

supra sensorielles? Espérons ne pas

arriver à ce niveau. Pour trouver

un confort ou pour passer du bon

temps, il y a d’autres moyens au lieu

de devenir adepte à ces attitudes.

Lors de «partys», tenez-vous en

bonne compagnie, car en présence

de personnes n’étant pas dans votre

degré de tolérance, l’alcool pourrait

effectivement être un moyen de

soulagement. Pour remplacer les jeux

de saoulons, proposez des alternatives

nouvelles afin d’impressionner vos

petits confrères! Croyez-moi, une

partie de 10 personnes à «Fais- moi

un dessin», c’est assez divertissant…

Conseil, évitez les jeux trop

intellectuels, parfois le cerveau doit

prendre une pause, surtout à 2h du

matin.

«Comme c’est de la merde ces

idées! Quel autre jeu serait plus

divertissant?» Tout dépend de vous

et de votre budget. Pour célébrer

un évènement, le saut en parachute

serait une fabuleuse activité à faire ou,

encore, une piñata géante remplie de

bonbons Rockets ouverts et accrochée

illégalement dans le centre d’achat

serait une alternative coûteuse,

mais affreusement divertissante (si

quelqu’un a le courage de le faire,

envoyez-moi une vidéo).

Enfin, tant de campagnes de

sensibilisation sont effectuées chaque

année afin de diminuer le nombre

d’accidents sur la route durant le

temps des fêtes. Malgré toutes ces

manœuvres, trop de personnes sont

victimes de ce fléau, alors n’hésitez

pas à rester raisonnable et à garder

en tête les conséquences qui peuvent

survenir.

AmélieLeclair

Le Salon du livre de Montréal

s’est déroulé du 16 au 21

novembre 2011. C’était la

première fois que j’allais au Salon

du livre et j’ai bien aimé mon

expérience. Pour ceux qui ne

sont jamais allés dans ce genre

d’endroit, cela ressemble à une

librairie géante. Une semaine

avant le Salon du livre, je m’étais

dit que je voulais y aller pour

rencontrer Kathy Reichs, mon

auteure préférée. Par contre,

quelques jours après, je ne devais

plus y aller, alors vous pouvez

vous en douter, j’étais vraiment

triste. J’ai participé à un concours

pour la rencontrer en privé avec

d’autres lecteurs et j’ai gagné. J’ai

vu que j’avais gagné la veille du

jour x, alors j’étais toute énervée,

c’était mon rêve de la rencontrer.

Le lendemain matin, je suis partie

à la gare de Drummondville et

j’ai acheté mon billet, mais il ne

restait qu’un train pour repartir

pour la maison et c’était le

train qu’il me fallait. Alors le 17

novembre, je suis partie pour

la Place Bonaventure avec mon

livre de Kathy Reichs pour le faire

signer et ce que j’ai fait lors de

la rencontre. Je vous dirais que

ma mère, qui m’accompagnait,

était plus stressée que moi de la

rencontrer, car j’étais très calme.

J’ai été tellement heureuse de

rencontrer l’auteure à succès et

une des productrices de Bones

qui met en scène Temperance

Brennan, le personnage de ces

romans et de la série-télé. Alors

j’ai pu en apprendre davantage

sur elle et je n’oublierai jamais

cette expérience.

Le livre, machine à traverser le temps

AnnieCaron

Kathy Reichs

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Société

Vomissure d'indignation

Bon. C'est à mon tour de faire du

chialage. Je n'arrive vraiment pas à

croire qu'il y en a vraiment pour qui

la détresse mondiale n'importe rien!

Est-ce moi qui ai trop grand cœur?

Qui suis trop humaniste? Quand

j'entends des choses comme:

«Pourquoi de l'aide humanitaire? Il y

a assez de pauvreté ici comme ca.»

HÉ! Penses-tu que le gars qui dort

dans la rue au froid est réellement

dans la «misère»? Et ne pensez

surtout pas que je juge ou que je

sous-estime la réalité de la pauvreté

ici au Québec, car celle qui vous

écrit ici de façon frustrée a déjà été

dans la rue auparavant, a connu

ses bas-fonds et les a remontés. Je

connais les ressources d'intervention

qui sont disponibles ici. Même

les personnes avec les problèmes

financiers, mentaux, familiaux,

de consommation ou autres ne

peuvent, en aucun cas, ne pas avoir

de chances de s'en sortir.

Ici au Québec, on a l'aide sociale, des

cliniques, des personnes ressources

disponibles pour intervenir, des

banques alimentaires, des lignes

d'écoute 24h, et j'en passe. Donc, ce

qui sépare la personne qui souffre de

ces solutions ne peuvent être qu'un

premier pas, de la volonté, de l'espoir

et des efforts concrets dans l'action.

Est-ce que j'ai fait tout ce qui était en

mon possible de faire afin de ne pas

me retrouver dans cette situation

ou m'en sortir? Est-ce que j'ai placé

mes priorités au mauvais endroit?

Si je suis dans la rue ou dans une

situation d'urgence, ne serais-je pas,

par hasard, trop orgueilleux(se) pour

ne pas aller chercher l'aide dont j'ai

besoin? Est-ce là le résultat de mes

choix, de mes actes, ou au contraire,

de mon absence d'action?

Ce qui me révolte au plus haut point,

c'est qu'en considérant les services

offerts dans la région et la chance de

manger gratuitement du pain dans

des ressources communautaires

ici dans ce Québec si souffrant, une

seule question se formule en moi: et

là-bas? Et partout ailleurs? Ce n'est

pas tant pire? N’importe quoi! Si vous

croyez réellement que la vie dans ces

pays du Tiers monde est vivable? Elle

l'est pour eux, puisqu'ils y sont nés et

ne connaissent rien d'autre. Parce

qu'au-delà de la superficialité et la

matérialité, ils ont trouvé une façon

de vivre tout en étant heureux, car là-

bas, le contact humain est beaucoup

plus présent. Pour eux, il est normal

de soit travailler ou mourir de faim.

Hé, un enfant d'à peine 10 ans a

fermement insisté pour cirer mes

chaussures pour moins qu'il n'en

faut pour s'offrir un repas décent. Je

précise que d'autres enfants jouent

à ce même moment tout autour de

lui, et dans ses yeux, nous pouvons

lire qu'il y est très habitué, mais qu'il

en éprouve toujours de l'envie ou de

la tristesse de ne pas pouvoir jouir de

la vie.

Là-bas, il n'y a pas de ressources.

Pas d'aide sociale, nulle part ou on

peut aider votre personne à mieux

supporter la réalité parfois sombre

de la vie, ainsi que nulle part ou l'on

peut manger du pain gratuitement

en situation d'urgence. Là-bas,

c'est la survie. Des gens ayant

des troubles de santé mentale

n'ont aucune aide psychosociale

et aucune médication. Même s'ils

pourraient en avoir, advenant le

cas qu'ils aient déjà eu la chance

de s'instruire à ce sujet d'abord, ils

n'en auraient probablement pas les

moyens. Là-bas, si tu as la chance

de t'asseoir sur une vraie toilette

et non un trou à même le sol et de

t'essuyer avec du vrais papier de

toilette, tu peux t'estimer très riche,

alors qu'au Québec , (Il y a ici un

généralisme très étendu de ma part,

donc aucune attaque) vous n'arrivez

pas à payer les factures mensuelles

de votre iPhone Touch que vous

payez normalement avec l'argent du

gouvernement, qui vous paie pour

que vous vous instruisiez et alliez au

bout de vos rêves tandis qu'ailleurs

sur le globe, une éducation de

base est un luxe inatteignable pour

certains. Réveillez-vous!

La conception de la réalité

correspond-elle à la situation

regardée sous plusieurs angles

afin de la comprendre autrement,

ou plutôt à un conformisme inné

Dézy Guimont

qui vous programme à accepter

que des choses inacceptables se

produisent sous prétexte que nous

ne pouvons rien faire de plus que

ce que nous faisons déjà. Il nous

programme aussi, par la société

de surconsommation, à trouver ça

normal, et de limiter de plus en plus

nos possibilités d'action en tant que

masse (je ne parle ici d'aucun acte

de violence quelconque), et c'est

très exactement ce que la tête du/

des pays veulent que nous nous

résignons a croire et à accepter.

Il y en a qui se demandent vraiment

encore, pourquoi? Sommes-nous

si naïfs? L'homme est avare et

les meilleures valeurs du monde

demeurent à présent écrasés et

balayés par la corruption ainsi que

ceux qui y trouvent leur fortune.

«Nous sommes tannés d'en

entendre parler, ou encore: c'est

bon pour chialer, mais ça ne fait

pas grand chose.» C'est peut-être

pourquoi nous continuons d'en

parler! Soulever l'indignation de la

population ne vise pas à encourager

la violence et la révolte, maos c’est

pour empêcher que toutes ces

choses auxquelles l'on consent

chaque jour à faire comme si elles

n'étaient pas là pour notre propre

bien-être personnel ne tombent

dans l'oubli, et que nous continuions

à nous enfoncer davantage dans le

conformisme et l'acceptance.

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AnnieCaron

Vive les pages Facebook qui peuvent nous dire ce qu'on sait déjà…

Tiré de la page: Tu sais que tu es en fin de

session quand:

1- Tes seuls sujets de conversation

que t'as avec tes chums sont

comment tu va bien pouvoir faire

pour arriver à remettre tes travaux

2- Ta consommation de café/

energy drinks a doublé

3- Tu ne comprends toujours pas

pourquoi tu joues plus de 50% de

ta session en 2 semaines

4- Après 4 heures de travaux de

philo, tu dois te taper un autre

travail aussi emmerdant

5- Tu a l'impression que le temps

passe trop lentement dans tes cours

et trop rapidement dans tes soirées!

6- tu passe des nuits blanches!

7- tu dors à la job!

8- Ton meilleur sommeil est en

autobus/métro pour l'école

9- Les journées ne te suffisent

plus pour finir tes travaux

10- Le congé des élections provinciales

(2008) est probablement la meilleure

nouvelle du mois (pour les chanceux)

11- Quand l'infirmière refuse tes

dons de sang parce qu'il est brun

et que tes globules sont lentement

remplacés par les molécules de

caféine/nicotine/héroïne, bref tout ce

qui finit en «ine» et qui tient réveillé!

12- Quand tu dors avec tes devoirs

dans les mains pour être certain

de ne pas oublier de les faire a 5h

AM, heure à laquelle tu as mis ton

cadran pour avancer tes travaux.

13- Quand tes parent commencent à

croire que tu te drogues a force de ne plus

manger, plus dormir et d'avoir les yeux

rouges à force de rester devant ton ordi

14- tu te réveilles le jour d'un examen la

face plein de faux boutons qui font mal

15- tu rêves que tes travaux sont

refusés, que tu t'es réveillé en

retard le jour de l'examen, que tu

arrives à l'examen… NU(E)!

16- ton humeur devient

massacrante, que tu pleures pour

rien comme une madeleine, que

tu as perdu le sens de l'humour

17- Ta vie sociale en prend un coup

(parce qu'elle n'existe simplement

plus), ton amoureux(se) te

demande sans arrêt si ça va…

18- tu oublies justement que tu

as un amoureux(se)

19- tu finis un examen et que tu fais

«OUF!» et que ton soulagement dure

3 secondes et quart le temps de dire

«Faut que je m'attaque au prochain»

20- Tu prépares un examen et que

subitement tout ce qui te vient à l'esprit

sont les équations de l'autre examen

que t'as fait (coulé) il y a deux jours et

durant lequel tu ne te rappelais de rien

21- Tu es persuadé(e) qu'il y a une

vie après la mort, i.e. LE SOMMEIL!

22- Tu te demandes si tous tes efforts

en valent la peine, si ton programme

sert vraiment à ton avenir, si ce ne serait

pas plus facile de tout laisser tomber

24- Tu sais que tu coules un cours

mais que tu étudies comme un(e)

débile pour ne pas le couler trop fort

25- Tu calcules combien de points par

matière il te faut pour passer et que tu

te demandes si tu veux la meilleur note

possible ou que le minimum te suffira

26- Tu «garoches» tes cahiers dans une

pile d'effets scolaires dans un coin de ta

chambre quand tu reviens de l'examen

27- Tu te dis que deux semaines

de vacances c'est bien peu pour

tout le trouble que tu te donnes

28- Tu cesses le sport pour étudier plus et

que tu réalises que t'as pris 5-10, voire 15 lb!

39- Tu rejoins un groupe Facebook

qui parle des fins de session juste

pour te défouler et éviter l'étude!

40- Quand tu es en plein rush de fin de

session et que tu viens perdre ton temps

sur Facebook au lieu d'étudier et que

comme excuse tu dis: j'prends une ptite

pause! … Tout le monde sait que la pause

va durer pas mal plus longtemps...

41- T'as tellement d'examens

que tu te plantes dans ton horaire

et tu vas au mauvais examen!

42- Tu réussis a perdre ta clé

USB contenant pour 60 points de

projets/labs 3 jours avant la remise!

43- Quand qui dit fin de session

dit: party de fin de session

44- Tu te demandes c'est quoi l'idée de

mettre de la neige! du verglas! Noël en

même temps que la fin de session!

45- Quand tu te rends compte que

lorsque t'as skippé des cours, ca t’a

procuré qu'un bonheur de courte durée

46- Quand tu traines tes travaux

jusqu'à la job pour les faire durant

ta minime pause de 15 minutes

47- Quand tu emmerdes le cégep

parce qu'il ferme a 11hr pis que t'as pas

fini ton travail qui faut que tu fasses sur

un programme dans les ordis du cégep

48- Quand ça fait 48 jours que t'as pas

été dans ta semaine à cause du stress

49- Quand à tous les jours t'as un

nouveau nerf qui coince dans ton

dos justement à cause du stress

50- Quand un de tes amis te dit

qu'il «rush» pas du tout dans sa

session, t'as juste le goût de faire

un trophée de chasse avec

51- Quand le même ami te dis

«relaxe y te reste juste 5 jours à

endurer ça» pis que tu pars a brailler

parce que 5 jours c'est pas assez

52- Quand tu commences a calculer

tes notes à 90% parce que t'as perdu

10% de retard, tout ça parce que les

profs veulent que tu remette TOUS

les projet en même temps

53- Quand tu crées un groupe sur

Facebook fin de session = fin du monde

54- quand tu passes 5h sur un travail pis

que finalement ta 37% pi tu comprend

pas... ta peut-être pas remis le bon travail

55- quand c'est rendu que faire la vaisselle

c'est le moment fort de ta journée…

56- quand tu n’es plus sûr de ce

qu'il faut que t'écrives sur la ligne

nom:______ de la 1re page d'examen

57- quand t'as le goût de brailler parce

qu'il reste pas d'jus dans l'frigidaire

58- quand malgré les 4 examens en 2

jours, qui valent 30% chacun, tu te dis:

d'la crisse de marde et tu pars sur le party.

59- quand tu arrives au café étudiant et

que les Monster verts sont back order

60- quand tu call malade à job pour

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Sociétéétudier plutôt que pour faire le party

61- Quand même les cernes que t’as

en dessous des yeux ont l'air d'un travail

de géo à propos du grand canyon

62- Quand tu te dis: bon ça me

prends 120% à l'examen final… pour

avoir la note de passage ben flush.

63- Quand tu comptes les points des

questions que tu crois avoir eu bon… en fait

le total, et que tu vérifies si tu va passer ta

session ou non… et ce, pendant l'examen.

64- Quand tu réussis à manquer le

premier 2h alloué à ta disserte de

français parce que ton réveil matin

était trop endormi pour te réveiller.

Heureusement t'as le droit a 6h

65- Quand tu te dis que si au moins

t'écris quelque chose dans ta disserte, tu

vas avoir des points de participation

66- Quand tu mets deux réveille-matin

juste pour être sûr de pas manquer le début

de ton épreuve uniforme de français !

67- Quand tu dors pas tout simplement

parce que tu penses trop à l'examen du

lendemain que tu va sûrement pocher…

68- quand tu te dis que quand tu

étais petit, ce que tu voulais c’était

une nuit blanche… et que maintenant

c’est une nuit complète de sommeil…

69- quand ta meilleure amie

c'est la cafetière…

70- quand tu sais pas comment résoudre

un problème pis que tu te couches afin

de le résoudre dans ton sommeil pour

ensuite te réveiller et tout te rappeler

lorsque tu fais ton pipi le matin

71- Tu passes du numéro 28 au

numéro 39 dans la description de tes

symptômes de procrastination...

72- Quand, au cégep, tu «cruises»

les filles du café étudiant pour

payer ton crisse de café moins

cher ou juste pour l'avoir plus vite.

La privatisation du système de santé, la bonne solution?

L’attente aux urgences du Québec

n’a jamais été aussi longue, les

coûts en médicaments sont

en augmentation qui semble

impossible à freiner. La situation est-

elle vraiment aussi catastrophique

qu’on pourrait le croire, le gazon

est-il plus vert chez nos voisins du

sud?

Il est facile de porter un

jugement hâtif à partir de bribes

d’informations apportées par

certains médias sensationnalistes

sans scrupule. J’apporte ici un

portrait juste et clair du système de

santé canadien et du système de

santé américain, qui s’apparente

beaucoup à un détournement

de fonds publics vers le privé. La

première question qu’il faut se

poser: par qui voulez-vous être

soigné? Par une entreprise privée

assoiffée de profits ou par un

organisme dont le but fondamental

est de soigner la population d’un

pays?

Évidemment, certains diront que

le privé est plus performant, plus

rentable que le public, ce qui est

totalement faux. Le système de

santé américain étant l’exemple

parfait d’un gaspillage de fonds

publics et de piètre qualité par

rapport aux fonds dont il dispose.

Pour effectuer un examen et

comparer de façon claire les deux

systèmes de santé en question, il

faudra observer de façon globale les

données et résultats. Par exemple,

le nombre de médecins par 1000

habitants, le taux de mortalité

infantile, les décès pour 1000

naissances vivantes, l’espérance de

vie moyenne, les dépenses totales

de santé en pourcentage du produit

intérieur brut. D’après l’OCDE,

en 2009 aux États-Unis, 17,4% de

leur PIB était dépensé en santé

contre 11,4% au Canada. De plus,

les dépenses en santé aux États-

Unis s’élevaient à 8000$ par tête

en 2009 contre 4363$ au Canada

pour la même période. Les États-

Unis sont le seul pays qui dépense

plus de 6000$ par habitant en

santé et le seul pays qui dépense

une part aussi importante de leur

PIB en santé. Aux États-Unis, vu

leurs dépenses astronomique

en santé, il serait raisonnable de

penser que leur système offre une

meilleure qualité de service, ce qui

s’avère complètement faux. En

2009, le nombre de médecins était

égal aux États-Unis et au Canada,

soit 2,4 par 1000 habitants. Par

contre, le nombre d’infirmiers et

d’infirmières par 1000 habitants est

supérieur aux États-Unis, soit 10,8

contre 9,4 au Canada. Cependant,

même si le Canada dispose de

ressources moindres, les résultats

globaux sont beaucoup mieux que

ceux des États-Unis. Avec un taux

de mortalité infantile s’élevant à

6,8/1000 naissances, les États-Unis

font bien mauvaise figure, seuls le

Chili, le Mexique et la Turquie font

plus piètre résultat parmi les 36

pays ayant participé à l’étude de

l’OCDE. Le Canada fait meilleure

figure avec un taux de mortalité

infantile à la naissance se situant

à 5,1/1000 naissances. De plus,

l’espérance de vie d’un Canadien est

plus élevée que celle d’un américain

de 2,8 années en moyenne.

L’ignorance, des informations

erronées qui nous sont relayées par

des polémistes de basse besogne

*cough cough Éric Duhaime

cough cough*, par des militants

proprivatisation des services

publics armés d’arguments des plus

fallacieux, n’hésitant pas à utiliser

des sophismes des plus mesquins

pour arriver à leur fin sont au cœur

de certaines croyances erronées

sur la question de la santé. La

privatisation des services publics

entrainera sans aucun doute une

augmentation des coûts comme

on peut le voir avec le système de

santé américain et une réduction

de la qualité des services.

WilliamGrondin

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8Divertissement

brève possible: un oui, un non, des

monosyllabes, à peine une phrase

de temps en temps.»

Et le Petit Prince se mit à regarder

le travail de son ami l’éteigneur et

allumeur de réver-bère. Qu’est-ce

qui avait le moins de sens? Cette

tâche apparemment absurde,

probablement inutile qui occupait

son préposé sans lui laisser ni repos

ni répit? cette planète vraiment

trop petite pour être habitée? sa

planète devenue assez grande pour

que l’Administration lui en interdise

l’accès? cet agent superviseur

probablement disposé à s’exécuter

machinalement, sans réfléchir, sans

même y faire attention?

Ou l’absurdité était-elle qu’il fallait

obligatoirement avoir une date

de naissance... qu’elle soit inscrite

en bonne et due forme, à l’endroit

voulu, sur un formulaire imposé?

que l’absence de ce petit détail

pouvait entraîner des conséquences

imaginables? que le bien-être et la

quiétude d’un individu dépendent

de tels détails?

Qu’il suffisait d’un seul grain dans

la machine pour qu’elle se mette à

grincer en entier?

-Voyez-vous, finalement, je

préférerais être à votre place plutôt

qu’à la mienne.

-Aucun problème! Si vous voulez,

on peut changer tout de suite. Je

ne veux même pas être prince. Je

Le retour du Petit prince (suite)orne le pommeau de mon épée.

«C’est une pierre précieuse. Vous

deviez obligatoirement l’inscrire sur

votre fiche. Étant donné sa taille,

elle est d’un grand prix. Toutes les

choses de valeur intéressent prodi-

gieusement nos services.

-Mais il s’agit d’un héritage

aristocratique. C’est l’emblème

généalogique du titre que je porte.

-Mon subordonné a déjà cherché

à vous expliquer que ce titre n’est

qu’honorifique. Mais votre pierre

précieuse, elle, elle ne l’est pas.

Au contraire, elle a une grande

valeur. Pouvez-vous nous produire

le document attestant de son

évaluation sur le marché?

-C’est une question qui ne m’est

jamais venue à l’idée!

-Alors, nous serons obligés de vous

la confisquer jusqu’à ce que vous

ayez produit le document voulu. À

vos frais, bien sûr.

-Sinon...

-Sinon, vous ne la reverrez jamais.

Et j’ai cru comprendre que c’était un

souvenir de famille...»

Et là, le Petit Prince se mit à pleurer.

Ou plus exactement, à sangloter

comme il l’avait fait dans le désert

avec son ami l’aviateur, sur sa

planète avec son amie la rose…

Le petit homme noir réagit par

une drôle de mimique. Il n’arrêtait

pas d’allumer et d’éteindre son

réverbère. Mais, entre chaque

opération, il jetait un rapide coup

Le Petit Prince raconte son retour

sur sa planète. Objet d’un contrôle

douanier, le pré-posé le réfère

à son supérieur qui poursuit ses

investigations.

- Ce n’est pas tout. J’ai interrompu

la conversation que vous aviez avec

le préposé au moment où celui-

ci s’apprêtait à vous poser la plus

importante des questions. À propos

de votre sabre. Voyez-vous, il avait

remarqué – et moi aussi à travers la

vitre – que vous en portiez une dans

son fourreau.

-Mais c’est une épée d’apparat! Je

serais incapable de tuer une mouche

avec!

-Tout ça n’a aucune espèce

d’importance. Sur votre fiche, vous

avez oublié de déclarer que vous

étiez armé.

-Mais c’est faux! Je proteste ! Je

veux voir un avocat!

-Vous avez raison. Vous en avez

déjà trop dit. Dans bien des cas,

devant l’autorité, le mieux serait de

vous taire.

-«Tout ce que vous pourrez dire

pourra être retenu contre vous...»

Ah oui!

-A-t-il mis ses menaces à exécution?

-Oui! Et ça n’a pas été drôle!

D’abord, il m’a fait remarquer que

j’avais omis une autre déclaration

obligatoire: celle de l’émeraude qui

d’œil de coin sur le Petit Prince,

comme s’il voulait fixer son regard

sur lui.

-Je me répète peut-être, mais,

au moins, sur ma petite planète,

ce genre de chose est impossible.

Elle est beaucoup trop petite pour

y installer un autre préposé en

permanence!

-La permanence! ou un autre mot

comme ça… C’est ce que ne cessait

de me répéter le préposé quand il

analysait ma fiche. À l’endroit Date

de naissance, j’avais inscrit la vérité:

inconnue. La remarque l’avait mis

tous ses états: “Comment ça? Ça ne

se peut pas! Aujourd’hui, avec l’État

civil, tout le monde connaît sa date

de naissance! Je vais finir par croire

que vous moquez de moi. „J’ai alors

failli me mettre en colère. Mais je

me suis dit que cela ne servirait à

rien. Et, à partir de ce moment-là,

je ne répondais à l’inspecteur des

frontières que de la manière la plus

Joseph A. Soltész Enseignant

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2011

9

Divertissementveux simplement être libre. Libre de

faire ce que font tous les autres êtres

humains. Et quitter cette minuscule

planète.

Pour s’en sortir, le Petit Prince

pensa ajouter qu’il était prêt à une

période d’essai. Mais il se rendit

bien compte que ce serait indélicat

pour son ami: il était probablement

aussi malheureux que lui. Mais il ne

le montrait pas. Il ne le disait pas. De

toute façon, cela n’aurait servi à rien.

-Reste mon problème: je ne puis

retourner chez moi par voie de terre.

Ou en arrivant par le désert.

-Eh bien! suggéra le petit homme

en noir, allez-y par la mer! Le long

des côtes, il est impossible d’installer

une guérite de contrôle dans

chaque anse, sur chaque cap. Les

immenses territoires maritimes sont

impossibles à surveiller.

-Le Superviseur m’a parlé de

cette hypothèse. Il la considérait

saugrenue. Et m’a sévèrement

mis en garde: j’arriverais peut-

être à entrer illégalement: une

chaloupe à rames qui s’enfonce

dans les roseaux pourrait à la

rigueur passer inaperçue. Mais il

faut venir du large, dans un bateau

beaucoup plus gros. (Et beaucoup

plus cher, ajouta-t-il ironiquement

en faisant le geste convenu de

ses doigts...) Le transporteur, lui,

se ferait probablement prendre.

Son bateau serait saisi. Il ferait

sûrement de la prison. Et comme

son geste était prémédité, là, oui!

les services frontaliers se feraient

un plaisir de publier la nouvelle à

grand fracas, à pleines pages...

Et il déposa la main sur quelques

volumes négligemment entassés

sur son impeccable bureau. Avec

l’air entendu de suggérer la liste et le

tableau des procédures appliquées

dans ces cas de saisie.

“Et – ajouta le Superviseur –

vous ne seriez plus le Petit Prince.

Plus jamais. C’est un des grands

avantages du contrôle des

frontières sur la police intérieure:

les territoriaux, comme nous les

appelons, n’ont juridiction que sur

leur pays et dans leur pays. Nous,

les frontaliers, nous échangeons

et collaborons avec tous les États.

Du moins s’ils sont alliés. Pensez-y

bien: comme toutes les planètes

alentour ont signé des ententes avec

nous, vous n’avez nulle part où aller

maintenant; et comme vous seriez

recherché par toutes les polices de

l’univers, si vous posez un geste

illégal, vous ne pourrez jamais vous

cacher dans aucun lieu sûr.

Et là, pour la deuxième fois, il

changea radicalement de ton. D’une

voix douce et posée, il entreprit de

tout m’expliquer.

-C’est bien parce que vous

êtes prince que je vous explique

comment sont les choses. Vous

le savez: le monde du crime est

un monde parallèle qui vit et se

développe d’après ses propres lois.

Nous, les représentants de l’ordre,

n’avons que très peu de prise sur

lui à l’intérieur du pays. Oh! Ce

serait possible: nous n’aurions qu’à

organiser des contrôles de police

partout, n’importe quand, sous

n’importe quel prétexte, à toute

heure du jour et de la nuit... À la

longue, tous les bandits finiraient

par se faire prendre dans nos filets.

Mais voilà, pour en arrêter un, il

faudrait contrôler des centaines et

des milliers de citoyens qui se croient

honnêtes. Ceux-ci finiraient par se

révolter. C’est donc aux frontières

que nous cherchons à arrêter les

criminels.

-Ce que vous êtes en train de me

dire, c’est ceci: pour que les citoyens

se sentent libres à l’intérieur, vous

tenez en otage des individus qui

veulent entrer ?

-Votre formulation est exagérée.

Mais elle montre que vous avez

bien compris le problème. De

plus, ces restrictions ne sont que

momentanées, elles ne frappent

que très peu de gens, les voyageurs,

et elles sont relativement faciles

à organiser. J’espère que vous

commencez à comprendre.

-...

-Mais, dans votre attitude, Petit

Prince, une chose est inadmissible:

quand l’inspecteur des douanes

vous a demandé: “ Où dormez-

vous? ̋ Vous lui avez d’abord

demandé si vous étiez obligé

répondre à une telle question : vous

la trouviez saugrenue. Puis vous lui

avez répondu: “Vous le savez bien!

N’importe où! Dans les dunes de

sable du désert, sous les ailes d’un

avion en panne, contre la fourrure

de mon ami le renard et, surtout,

pour dresser un abri au soleil, au

vent et à la pluie pour ma rose.˝ C’est

alors que mon subalterne a appuyé

sur un bouton qui lui permet de

reproduire toutes les conversations

enregistrées à n’importe quel

guichet.

-…

-Ce genre de déclaration, Petit

Prince, Nous ne l’acceptons pas!

C’est exactement comme si vous

nous racontiez que vous ne dormez

ni chez vos parents, ni chez vos amis,

ni à l’hôtel. Que vous préférez dormir

sous les ponts avec les clochards.

Avec les clochards ? Pourquoi pas

avec les criminels, les bandits, les

escrocs, les malfaiteurs, que nous

pourchassons méthodiquement et

inlassablement?„

-Avec de tels arguments, j’ai

immédiatement compris que mon

compte était bon. Et me voici.

- Ah! là là! Ah là là! Ah! là là! ne

cessait de répéter le petit homme

en noir chaque fois qu’il allumait ou

éteignait son réverbère. Ah! là là! Ah!

là là! Ah! là là!

Son étonnement répétitif était

pour moi un vrai réconfort.

-Vraiment, quelle histoire!

s’empressa-t-il d’ajouter,

manifestement comme pour

changer de disque.

-Et maintenant, pouvez-vous me

conseiller sur ce que je dois faire?

Suite au prochain numéro

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10PolitiqueN’oublions pas!

Depuis 2003, les libéraux sont au

pouvoir au Québec. À plusieurs

reprises, on a cru que le règne de

Jean Charest tirerait à sa fin, mais

malheureusement, et j’assume

totalement la présence de cet adverbe,

après huit ans, nous sommes toujours

aux prises avec un gouvernement

libéral et même majoritaire. Pourquoi?

Pourtant, ce gouvernement a commis

un nombre record de fautes. Nous

n’avons qu’à parler de celles commises

lors des deux dernières années et

nous en avons déjà un nombre

considérable. Et on ne devrait pas être

surpris. Pour ma part, je m’attends à

des choix douteux de la part de Jean

Charest et de sa clique libérale. Je ne

peux plus être surpris et pourtant, je

suis jeune. Alors, je ne comprends

pas pourquoi cela fait maintenant

huit ans que ce gouvernement est

au pouvoir. Toutefois, le passé n’a

plus d’importance. Je m’intéresse

à l’avenir. Les élections provinciales

approchent et j’ai peur. J’ai peur que les

gens oublient encore. En ce moment,

environ 80% des gens n’ont pas Jean

Charest dans le cœur, mais lorsqu’il

sera temps de voter, vont-ils oublier

Jonathan Lépine Collaboration spéciale

AmélieLeclair

cette hargne justifiée qu’ils ont en ce

moment? Allons-nous encore une fois

élire un gouvernement libéral et nous

dire par la suite que nous avons fait

une erreur?

Je dis «nous», je ne voterais pas

libéral, mais une élection est un choix

collectif et tous subissent le choix de

la majorité. Alors, je dis, n’oubliez pas.

N’oubliez pas ces budgets socialement

injustes de Raymond Bachand,

n’oubliez pas cette insuffisance avec

laquelle Jean Charest nous a traités

et nous traitera certainement encore

si on lui donne un autre quatre ans,

n’oubliez pas cette commission

d’enquête que nous avons demandée

pendant deux ans et qui, au final, n’est

même pas celle à laquelle nous nous

attendions. N’oubliez pas, mais ne

perdez pas espoir. Beaucoup dressent

également un tableau noir des autres

partis, mais tentons tout de même

notre chance avec eux. À tout le

moins, nous aurons montré que nous

sommes un peuple fort et capable de

mettre à la porte son gouvernement

si jamais il se montre incompétent et

arrogant.

Lors des prochaines élections,

n’oublions pas de dire non aux

libéraux.

Pourquoi le hibou?

Avez-vous remarqué l’invasion

soudaine des hiboux? Ne vous

êtes-vous pas demandé pour

quelle raison ils devenaient autant

populaires? J’ai effectué plusieurs

hypothèses dont je désirais vous

faire part.

1- Le français. Le hibou

serait devenu objet de mode

simplement parce que son accord

au pluriel ne se termine pas par un

« s », mais par un « x ».

2- Le désigner. Un désigner

international ne serait pas

humain, il serait en fait un hibou

désirant dominer le monde.

3- Le créateur. Dieu ne serait pas

humain, ce serait un hibou.

4- L’apparence. Son apparence

est si intrigante et amusante que

le simple fait d’avoir un collier de

celui-ci nous pousse à devenir

heureux.

5- La signification. Le hibou se

distingue de la chouette par la

simple présence d'aigrettes sur

la tête. Les aigrettes sont des

touffes de plumes qui, dans le cas

du hibou, donnent l'impression

d'oreilles ou de cornes. Selon les

époques et les cultures, le hibou

a pris une image tantôt négative,

tantôt positive. Dans tous les cas,

il reste toujours très lié au domaine

du surnaturel, de la magie et de la

spiritualité (selon Wikipédia). De

ce fait, soit parce qu’il a une tête

semblable à des cornes et que

la majorité des personnes sont

démoniques donc parce qu’ils

aiment l’expression faciale du

hibou ou parce qu’ils aiment les

plumes et les aspects surnaturels

de notre monde étrange.

6- Le sentiment. Parce qu’on les

aime.

J'aime bien les hiboux et la raison qui me

semble la plus probable est que Dieu est

un joyeux hibou rose qui nous apporte paix

et bonheur.

Le véritable mystère sera résolu

lorsqu’un nouvel item du règne

animal surpassera notre ami

l’oiseau.

Pho

to :

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11

Mieux-êtreLes vrais amis, plus rares que le pétrole

Notre petite vie. Notre petite

routine. Nos amis autour qui nous

aident à mieux endurer sa propre

existence qui n’aurait probablement

plus de sens sans eux. Apprenons à ne

rien prendre pour acquis, car la vie et

l’amitié sont si fragiles.

Pourquoi est-ce qu’on vit au fait?

C’est la première question. Avouons

que la vie, en elle-même, est assez

absurde (demandez à Albert Camus).

Personne ne nait avec un but précis à

atteindre. Il faut s’en donner un pour

avancer. Nos amis sont souvent une

source d’énergie pour avancer dans

la vie, mais ce qui est malheureux,

c’est qu’on ne peut pas contrôler les

autres vies; on n’a du pouvoir que sur

sa propre existence. Sans dire qu’on

devrait éliminer la notion d’amitié

et s’arranger pour être heureux sans

elle, prenez conscience d’une chose:

s’il est difficile de dire si on va encore

vivre demain, il sera encore plus

difficile de dire ce qu’il en sera pour

les gens autour de nous. Et peut-être

que les proches d’aujourd’hui seront

les ennemis de demain. Mais où est-

ce que je m’en vais comme ça?

Les amis, les vrais, on peut les

compter sur les doigts de la main.

Ceux qui nous aideront toujours,

ceux qui ne nous jugeront pas, ceux

qui vont nous connaître sur toutes

nos facettes. Ceux qui nous aimeront

OlivierDénommée

inconditionnellement. Bien naïfs

sont ceux qui croiront que tous leurs

amis Facebook entrent dans cette

catégorie. Mais réalise-t-on la valeur

réelle de ces gens? Réalise-t-on que

même nos vrais amis, on peut les

blesser? Qu’on peut les inquiéter?

Qu’on peut les perdre à force de

trop faire de conneries? Il faut en

prendre soin et les chérir chaque jour

si possible! Il faut leur rappeler à quel

point on les aime, et à quel point ils

sont importants dans notre vie. Car,

malheureusement dirais-je, on ne

peut justement pas s’en passer pour

être bien.

Quand tout semble aller mal dans

notre vie, on a tendance à fermer

les yeux. On ne voit que du noir,

rien d’autre. Pourtant, on affecte

Aujourd'hui, je supprimerai

de mon journal intime deux jours,

«hier et demain».

Hier était pour apprendre et

demain sera la conséquence de ce

que je peux faire aujourd'hui.

Aujourd'hui je ferai face a la vie

avec la conviction que ce jour ne

reviendra jamais.

Aujourd'hui est la dernière

occasion

que j'ai de vivre intensément,

parce

que personne ne peux m'assurer

que je

vivrai au lever du soleil de demain.

Juste pour aujourd'hui...Aujourd'hui , je serai assez

courageux,

pour ne pas laisser passer quelque

occasion que ce soit de me laisser

abattre, mon but est de réussir.

Aujourd'hui, j'investirai mon

temps et

mon travail pour des ressources

valables

dans ma vie.

Aujourd'hui je défierai chaque

obstacle

qui se présentera sur mon

chemin, en me faisant confiance,

je réussirai.

Je passerai chaque minute

passionnément

pour faire d'aujourd'hui un jour

unique et différent dans ma vie.

Aujourd'hui je résisterai au

pessimisme,

pour conquérir le monde avec un

sourire.

Je ferai de chaque tâche ordinaire

une expression sublime.

Aujourd'hui, j'aurai les deux pieds

sur

la terre, je comprendrai ma

réalité, et je

fixerai les étoiles du regard pour

inventer le futur.

Aujourd'hui, je prendrai le temps

d'être heureux, et je laisserai dans

le

cœur des autres les empreintes de

mon

passage et de ma présence.

Aujourd'hui, je vous invite a

commencer

une nouvelle journée, là ou nous

pouvons

rêver que tout ce que nous

entreprenons

est possible, et nous

l'accomplirons dans

la joie et la dignité avec l'attitude

positive d’attendre toujours le

meilleur.

(source inconnue)

beaucoup plus de gens qu’on pense,

et les amis sont les premiers à souffrir

autant que nous dans nos moments

difficiles! Ils vivent les épreuves

avec nous, parfois avec encore

plus d’intensité que soi-même! On

devrait prendre le temps de réaliser.

Le réaliser pour vrai. Si les gens se

rendaient plus souvent compte de

l’importance qu’ils occupent dans

la vie de leurs proches, il y aurait

beaucoup moins de suicides. Car non,

arrêtez de penser que personne ne se

rendra compte de votre disparition.

Vous allez tuer une partie de certaines

personnes, en plus d’en affecter des

dizaines d’autres. Les vrais amis sont

si rares, prenez-en donc soin comme

eux essaient de prendre soin de vous!

Si vous ne pensez pas pouvoir être

heureux sans vos amis, ne pensez pas

qu’ils pourront l’être sans vous.

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Le

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2011

12Saint-Valentin Société

AmélieLeclair

La grève de l’Amour

La Saint-Valentin frappe bientôt

à nos portes. Quoi de plus inutile

que cette journée où on ridiculise

la véritable valeur de l’amour. De

nos jours, très rares sont ceux où

leur sincérité dévoile une passion

incomparable. Les gens ne

disent que des «je t’aime» sans

pour autant ressentir l’explosion

d’émotions dans leur âme. Je

vous demande, à vous qui êtes

en couple, si, dans votre regard,

la personne accompagnant votre

vie est celle dont vous voudriez

vivre à ses côtés peu importe les

obstacles qui peuvent survenir

dans le futur?

Lorsque vous décidez

de partager une partie de

votre cœur, ne pensez pas

immédiatement à l’arracher, car

d’ignobles surprises peuvent

s’infiltrer et gruger chaque

compartiment pour augmenter

une souffrance atroce. Par

contre, tout n’est pas torture

dans l’amour, mais il faut faire

son bon choix. Chaque décision

prise sans considération risque

d’avantager les problématiques

et ce pour toutes choses. De ce

fait, évitez de penser à combler

un «vide» en fréquentant telle ou

telle personne, cette méthode ne

fera qu’agrandir l’espace vacant.

Une différence importante

entre le désir et la passion

est à savoir. Désirer est un

sentiment passager. Une fois la

routine incrustée, il est difficile

d’alimenter un désir asséché.

Par exemple, si vous avez un

désir profond de manger un

ananas, vous allez faire en sorte

que ce désir soit comblé en vous

sacrifiant s’il le faut, mais, une

fois après l’avoir mangé, vous

n’aurez certainement pas une

autre envie autant puissante que

la première. C’est ainsi que vous

aurez le choix d’acquiescer ou

non à votre requête. Cependant,

une passion ne s’éteint jamais.

La routine devient une aventure

perpétuelle, en d’autres mots,

votre amour est comme le

ruisseau qui devient un océan.

Les obstacles deviennent

une compréhension et votre

intérêt pour l’autre s’éternise à

l’infini. Votre Univers se remplit

de multitudes de galaxies,

importantes l’une de l’autre,

créant ainsi votre propre

équilibre.

La Saint-Valentin n’est pas une

raison de «manifester» votre

amour. N’attendez pas une

journée pour faire des preuves

ou pour démontrer à quel point

l’autre est important! Chaque

jour doit représenter ce que

vous ressentez. Même durant

les conflits, remettez-vous en

question sans nécessairement

rompre votre lien. Sachez qu’un

amour véritable avec toute

l’attirance et la complicité

apporte un amour durable,

mais en incluant la sincérité et

l’harmonie.

Alors que le Movember vient

à peine de finir, un petit bilan

s’impose. Je ne parle pas du

bilan monétaire de la cause, qui

a permis d’apporter beaucoup

d’argent à la recherche sur le

cancer de la prostate, mais

plutôt de la réaction de certaines

femmes d’ici qui n’ont rien

compris.

Pendant 30 jours, beaucoup de

gars au cégep ont fait un geste en

se faisant pousser la moustache,

ou au moins ils ont essayé. L’effort

y était, et le prétexte encore plus.

Je l’ai déjà dit le mois dernier, c’est

une très belle cause. Par contre,

le truc qui dérange probablement

tous ceux pour qui ne se font

pas pousser le poil sous le nez

qu’un mois par année, c’est que

certaines femmes profitent du

mois de novembre pour s’en

prendre à tous les poilus du visage

qu’elles croisent.

Des commentaires

Le mois de la haine envers les poilus?

OlivierDénommée

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2011

13

Mieux-êtrec’est votre problème si vous êtes

chatouilleuses là… Merci aux filles

qui n’ont jamais embrassé un

moustachu de ne pas utiliser un

argument qu’elles n’ont jamais pu

vérifier.

-«Ça va bien à personne!» Un

mot: superficielle. Chose certaine,

votre moustache ne vous va

pas bien à vous, chialeuses

demoiselles. Mais nous, on ne

s’en plaint pas autant. Question

de respect.

-«C’est pas propre!» Ok, c’est sûr

que c’est un peu plus de travail

pour ne pas répandre son repas

dans ses poils, mais ça s’apprend,

comme une fille qui essaie d’avoir

l’air crédible la première fois

qu’elle met des talons aiguilles de

8 pouces.

Conclusion? Une bitcherie

amène une autre bitcherie. Et

comme les barbus sont souvent

considérés comme plus sages (ou

des robineux… c’est fou comme

avec les années une même chose

peut avoir un symbole contraire),

ils ne manquent pas d’arguments

pour se défendre. Paix et amour.

À la session prochaine, moi et

Vincent Beaudry, nous allons

réquisitionner l'atrium pour

jongler, faire du monocycle, et

vous montrer à quel point nous

pouvons avoir du plaisir à faire du

cirque.

Nous allons former un comité pour

pouvoir en faire régulièrement, et

nous prendrons les noms de tous

ceux que ça intéresse. Je vous le

dis par expérience, tout le monde

trouve sa place dans le cirque.

Je pratique moi-même quelques

disciplines, et franchement,

j'adore ça!

Vous aussi aimeriez ça! Le cirque

n'est pas que des clowns et des

balles à jongler, il y a une panoplie

d'accessoires à essayer. Pour ceux

qui disent «je ne suis pas capable»,

eh bien je vous réponds à ça que je

n'étais pas capable non plus à mes

débuts, il me manque un œil, et j'ai

réussi. Je vous répondrai aussi que

j'ai appris à des enfants à jongler…

en espagnol (tout un défi croyez-

moi)! Vous êtes donc tous capables

d'apprendre à jongler.

S'il y a des filles (ou des gars) qui

ont fait du cheerleading, vous

serez aussi gâtés, car nous faisons

aussi beaucoup de portés, de main

Du cirque… Du cirque? Oui! Du cirque!

Dézy Guimont

désobligeants critiquant la

propreté, l’esthétisme, la

sensation d’une moustache, il en

a plu, même plus que d’habitude.

Ne pas tripper sur les moustaches

est une chose, c’est une question

de préférence après tout. Mais

blaster gratuitement tous ceux

qui veulent faire un geste contre

le cancer de la prostate, c’est

un autre niveau. Vous êtes bien

contentes qu’on supporte la

recherche contre le cancer du sein,

non? Je ne nommerai personne,

mais apprenez à respecter les

autres.

Bon… tant qu’à avoir commencé,

pourquoi ne pas poursuivre dans

ma défense des moustaches?

Brisons quelques mythes

stupides:

-«Ça pique!» En fait, ce qui pique

c’est les poils courts. Et pourtant

les gars ayant une barbe de 2

jours passent assez bien, ces

temps-ci! Ce sont eux qui sont

les plus nuisibles à votre confort,

les filles… Une moustache digne

de ce nom devient plus douce,

ou au pire chatouille un peu. Et

à main dans le langage du cirque.

Je vous l'ai dit, chacun y trouve sa

place.

Je voulais aussi vous parler de

Cirque du Monde, qui est en fait

un cirque social, qui existe dans 8

villes au Québec ainsi qu'à travers

le monde. Le Cirque du Soleil

donne annuellement 0,5% de

ses bénéfices totaux à Cirque du

Monde. Nous sommes un groupe

d'environ 15 à 20 personnes, et

nous faisons du cirque tous les

mardis et jeudis soirs à la Piaule,

coin Dorion et Marchand. Il n'y

a pas de frais d'inscription (tout

comme notre comité), t'aimes ça,

tu restes, t'aimes pas ça, tu t'en vas.

À la fin de l'année, nous partons

pour un 3 jours aller joindre notre

conception aux autres sites de

Cirque du Monde pour aller faire un

gros spectacle quelque part. C'est

une des plus belles expériences de

ma vie. Je vous encourage à aller y

faire un tour, soit avant ou après le

congé des fêtes.

Pour toute autre information,

n'hésitez surtout pas à m'accoster

dans un corridor pour me poser des

questions, j'ai pas toujours l'air,

mais je suis très sympathique!

Bonne fin de session à tous,

profitez de votre congé, vous le

méritez bien, et puis… Modération

et prudence sur les routes!

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14Science et technologie Le calendrier maya

qui nous a tellement laissé de choses

essentielles, comme par exemple

l'astronomie, les mathématiques,

l'écriture, l'art et, bien sûr, le temps.

Parmi tous les peuples des Amériques

latines qui ont existé durant cette

période, voici les plus importantes:

-Olmèques (-1200 à -400):

Civilisation mère qui occupa les bords

du Golfe du Campeche.

-Zapotèques (-800 à -500):

Successeurs des Olmèques.

-Teotihuacan (300 à 750): Civilisation

qui vivait dans la ville du même nom.

-Toltèques (1000 à 1150): Venus du

Nord.

-Chichimèques: Groupe de tribus

semi-civilisées au Nord et dont les

Aztèques prirent les terres.

-Tarasques: Tribu qui résista à

l'invasion aztèque menée par

Axayacatl Tlaxcaliens/Tlaxcalans.

Tribu qui s'allia aux Espagnols contre

les Aztèques.

-Totonaques: Autre tribu qui s'est

alliée aux Espagnols.

La civilisation maya c'est étendue

principalement dans les régions du

Mexique, au Guatémala, au Costa

Rica, au Belize et au Honduras. Il

existait aussi d'autres peuples comme

les Aztèques et les Incas. Les cités

principales se nomment Copàn, Tikal

et Palenque, elles sont sans contester

le fondement de toute l'histoire de

ce grand peuple. Les principales

caractéristiques qui mettent en

évidence le savoir unique qu'ils nous

(Première partie)

Note: Il est important que

ces recherches ne puissent

être comparées à des notions

d'aujourd'hui, car il s'agit d'une culture

et d'une époque très différentes

de la nôtre. Une ouverture d'esprit

s'impose.

Il n'est pas nécessaire de vous

élaborer l'étendue du sujet de cet

article en profondeur. Vous vous

doutez bien où je veux vous amener

dans cette histoire très franchement

farfelue, mais qui pourrait également

être tout aussi véritable. Au fond,

que connaissons-nous des Mayas,

ce peuple qui vivait en Amérique

du Sud il y a plus de 2000 ans av.

J.-C.? Des êtres sans histoire qui ne

font que sacrifier des humains pour

adorer leurs dieux? C’est simplement

le reflet de tout le savoir qu'ils ont

apporté à l'Humanité. Il est de mon

devoir d'éclaircir les préjugés et

fausses informations sur ce peuple

Nicolas Lamarre-Moreau

ont légué est leur calendrier; en effet,

il est possible de calculer le temps

où l'on se situe depuis «toujours»

sans se fier à notre bon vieux

calendrier grégorien implanté par le

pape Grégoire en 1582, qui était au

sommet d'une puissance mondiale,

donc avait une immense influence

à travers tout l'Europe et même

les Amériques, ce qui devint notre

principal moyen de calculer notre

quotidien. Bien sûr, pour comprendre

la véritable signification de ce

calendrier, il est important de savoir

que les peuples mayas, aztèques

et incas ont été « brassés pas mal »

par les Espagnols qui découvraient

l'Amérique, ainsi que les richesses des

Mayas. Les Espagnols ont été séduits

et ce sont emparés de tout ce qu'ils

pouvaient; or, nourriture, savoir, arts,

culture, etc. Il existe d'autres théories

qui évoquent des catastrophes

naturelles qui firent disparaître

plusieurs villes mayas. Cette période

de l'histoire est très floue, car elle

s'étend sur une très longue période

(2000 ans av. J.-C. jusqu'en 800). Ils

ont une longue histoire derrière eux

et je dois malheureusement vous en

faire qu'un court résumé de plusieurs

parties!

Les Mayas avaient des

connaissances en astronomie

si développées qu'ils savaient

exactement quel était le nombre de

jours pour que la Terre tourne autour

du Soleil, soit de 365,242 000 jours.

Intéressons-nous maintenant à la

manière dont comptaient les Mayas

afin de mieux comprendre leur

calendrier. Ils utilisaient un système

de numération vigésimal base de 20

et non pas de 10 comme nous. Notez

que les Mayas ont inventé le «zéro»

alors que l'Occident à dû attendre

le Moyen Âge pour en «hériter» des

arabes qui eux-mêmes l'ont obtenu

des Indes. Ce qui est franchement

intéressant, c'est leur manière de

calculer le temps. Ils avaient plusieurs

calendriers et non pas juste un. Le

calendrier Haab qui dure 365 jours,

essentiellement pour des usages

agricoles et le Tzolk'in qui dure 260

jours, pour des usages divinatoires

et religieux (le nombre de jours à la

gestation féminine qui est de 9 mois).

Ils possédaient plusieurs calendriers

de toutes sortes, dont un qui calculait

de façon semblable au calendrier

julien, soit de façon de linéaire sur une

échelle de… 23 milliards d'années!

Les Mayas ont calculé le temps de

façon linéaire en 4 chiffres: 0, 1, 2, 3.

Le zéro représente la «source», de

où tout est commencé, le Big Bang,

le début de la naissance de l'Univers,

bref le commencement du tout

début. La signification du «un» est

ce qui est tout de suite après le Big

Bang, c'est-à-dire la projection de

cette incroyable puissance en elle-

même, l'espace qui se libère d'un

espace trop restreint et concentré

en lui-même. «L'Unité» est présent

afin d'accueillir le chiffre «2» ou la

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dualité. Tout le monde connait bien

le symbole du Yin et du Yang, mais

connaît-on réellement son véritable

sens? Le Bien et le Mal? Les polarités

négatives-positives? L'Homme et la

Femme? Ce ne sont que des exemples

évidents de la réalité universelle.

Les Mayas ont leur propre symbole

du Yin et du Yang qui y ressemble

étrangement d'ailleurs et qui se

nomme «le Papillon galactique».

Bref, imaginez que dans l'espace se

crée l'environnement nécessaire où

se développe deux formes de natures

opposées mais unies, qui vont faire

naître grâce à cette union le chiffre 3,

ou la «multiplication», aussi appelée

la vie. Ce qu'on peut définir comme

la «matière», les étoiles, les gaz, les

planètes, les astéroïdes et tout ce

qui compose physiquement notre

univers prend forme. Vous avez

probablement entendu parler de la

suite mathématique de Fibonnaci?

Et bien elle coïncide étrangement à

cette façon de voir les choses.

Ainsi ceci conclut la première partie

de cet immense travail de recherche,

que j'écris avec un certain plaisir je

l'admets, à vous faire partager ce

qui m'intrigue dans les secrets de

l'univers, d'où on vient, qu'est-ce

qu'on fait, etc. À suivre!

HoroscopeLa dure vie d’un étudiant en

Arts et lettresse taper un livre de 150 pages d’ici

un mois. Si la plupart d’eux aiment

écrire, personne ne trouvera le temps

d’embarquer dans les choses simples

comme un journal étudiant. Je sais

pas, c’est peut-être trop simple…

par contre, tout le monde trouvera

le temps de dire que c’est mal écrit,

pas de souci! Si les Arts et lettreux

aimaient regarder des films, la

plupart va complètement changer

sa perception. Les cours de cinéma

font en sorte qu’on va tout analyser

plutôt que juste apprécier. Ainsi, on

se rend souvent compte qu’on a payé

de l’argent pour voir un film plein de

clichés, avec des procédés de caméra

peu originaux, avec des personnages

mal construits, et avec une tension

dramatique seulement augmentée

par la musique elle aussi clichée.

Étudier en Arts et lettres, c’est s’assurer

qu’à la fin du DEC, plus personne ne

veut lire, écrire, jouer au théâtre ou

faire de cinéma. Ou du moins, c’est

que les plus procrastinateurs finissent

par penser.

La vie est dure pour ces étudiants

qui, lors de leur première session, se

disent « Oh non, je ne survivrai pas!

Trop de travail! », pour arriver en

deuxième session se rendre compte

que la première, ce n’était rien, pour

se dire quand même « Oh non, je ne

survivrai pas! Trop de travail! », pour

arriver en troisième session, se rendre

compte que la première année n’était

rien du tout. Vous devinez ce qu’ils se

disent… mais ils n’ont pas encore vécu

la quatrième et dernière session, mais

au moins ils viennent de commencer

à comprendre que la dernière année,

c’est comme donner sa vie au diable.

C’est pas évident étudier dans ce

programme. On finit quand même

par rencontrer quelques personnes

qui ont percé dans le milieu. Les

acteurs des Fourberies de Scapin

au début de la session, Patrick Nicol

(auteur et professeur), puis Patrick

Senécal avec Podz pas plus tard que

la semaine passée. Là c’est pas si

mal, mais toutes ces rencontres nous

apprennent, à nous étudiants, qu’on

est loin, très loin d’avoir le succès qu’on

peut espérer avoir un jour en faisant un

métier relié aux Arts et lettres. Pour y

arriver, ça prend de la persévérance,

de l’audace… et probablement aimer

le beurre de pinottes longtemps.

En effet, ce programme, comme la

plupart des programmes d’art, nous

amène à élargir nos connaissances,

mais ne garantit jamais qu’on ira

quelque part dans ce domaine. Et c’est

probablement ce qui fait le plus de

peine à un étudiant: il consacre deux à

trois ans de sa vie dans ce programme

tout en sachant que la réalité ne lui

donnera pas une note sur 100, mais

plutôt un refus automatique si on n’a

pas les contacts et qu’on n’entre pas

dans le moule très étroit de l’industrie.

Finalement, est-ce qu’il reste encore

de la place en Soins infirmiers?

Ça nous arrive de maudire notre

programme d’études, un jour ou

l’autre. Ça nous arrive de nous

remettre en questions. Ça nous arrive

de comparer avec les autres et de nous

dire qu’on n’a plus de vie à cause d’une

saleté de travail. Quoi de plus normal

au fond? Consolez-vous, étudiants

en Sciences pures, les étudiants en

Arts et lettres, profil lettres, cinéma,

théâtre, n’ont rien à envier quant à leur

charge de travail. C’est juste moins…

scientifique et moins… pur.

Brisons le mythe tout de suite, un

étudiant en Arts et lettres ne va pas

nécessairement plus performer qu’un

autre dans les cours de français au

cégep. En fait, il se fera probablement

chier autant sinon plus que les autres.

C’est très paradoxal si on pense que

ce sont des gens en lettres, mais

découvrez que le programme de

Lettres est un immense paradoxe.

Ils se font tellement chier dans les

cours de français, qu’il existe un cours

obligatoire dans le programme qui a,

entre autres, comme objectif d’aider

les étudiants à passer les cours de

littérature.

Si plusieurs étudiants ont plaisir à

lire, vous ne verrez que des étudiants

pleurer leur vie parce qu’ils doivent

OlivierDénommée

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CAPSULES INFOS…Vie communautaire et spirituelle du Cégep

642,67$.

1) 296,34$ sera remis au

Comptoir Alimentaire dans le

cadre de la grande Guignolée

2011.

2) 296,33$ servira au Fonds de

partage étudiant du Cégep.

3) Et 50,00$ ont servi à faire

l’achat de 5 exemplaires de la

nouvelle édition d’un livre de

Vente de livres usagés: Un franc succès!

D’abord un gros merci à toutes

les personnes qui ont fait l’achat

de livres les 21 au 24 novembre

dernier! Roulement de tambour…

Les recettes recueillies s’élèvent à

l’organisme communautaire La

Passerelle de Drummondville

(aide aux victimes d’agression

sexuelle).

Notez qu’une prochaine vente se

tiendra au trimestre d’hiver 2012!

Les comités étudiants:

Les Verts de terre

Amnistie Internationale

Campus

Cathia Leduc Collaboration spéciale

Au programme: un répertoire de

compositions avec des textes

d’une étonnante profondeur…

soulevant beaucoup d’émotions

palpables dans la salle.

Pour l’occasion, une quarantaine

d’hommes détenus, au passé

trouble, étaient réunis à la

chapelle sous la coordination

de l’aumônier du milieu. Nous

Une soirée mémorable au pénitencier

Le 15 décembre 2011, près de 10

étudiants bénévoles assistaient

à une soirée mémorable! Trois

détenus musiciens et chanteurs

du Pénitencier de Drummondville

avaient reçu, de l’établissement

carcéral, une permission spéciale

pour réaliser une soirée spectacle.

étions visiblement les bienvenus

et fortement attendus comme

visiteurs externes bénévoles…

Un verre de jus servi en main

propre par un détenu à un

bénévole faisant foi de cet accueil

chaleureux des détenus envers

les bénévoles au rendez-vous

(âgés entre 18 ans et 86 ans)!

Note : Pour devenir bénévole au

pénitencier,

communiquez avec Cathia

Leduc, local 1203-2 dans le local

de pastorale (1203) du Cégep.

Dans le cadre de la grande

Guignolée 2011, 3 paniers

d’épiceries (Atrium +

Bibliothèque) et des boîtes

identifiées (Guignolée) sont

disposés dans le Cégep. Paniers

de Noël: Par la suite, des

bénévoles étudiants prépareront

des paniers de Noël afin de les

remettre en mains propres à

des personnes démunies de

Drummondville.

Merci de ta générosité!

Parce que la pauvreté, c’est

aussi chez-nous et à chaque

jour…

Nous t’invitons à poser un

geste solidaire! Chaque don est

important!

Que dirais-tu d’apporter au

minimum une denrée non-

périssable avant le 16 décembre?

Au Cégep… Près de 2500

étudiants… Près de 300

professeurs...

Le défi est lancé à notre

communauté!

du tri de vêtements ou pour tenir

des ventes? Tu peux communiquer

ton intérêt et tes coordonnées à:

Karine Glaude à

karine1986@hotmail.com ou

Cathia Leduc à

leducc@cdrummond.qc.ca.

Note: La Frip-mobile est située

au local 1203-1, dans le local de

pastorale 1203.

La Frip-mobile du Cégep au local 1203-1

Vous aimeriez donner au suivant?

Votre friperie du Cégep reçoit en

tout temps des vêtements usagés

en bon état!

Les vêtements reçus sont lavés

puis étiquetés à bons prix pour les

étudiants.

Recherche de bénévoles!

Le comité a besoin de forces

vives! Tu veux t’impliquer au

trimestre d’hiver 2012 pour faire

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Mieux-être L'expulsion de matière fécale:Possiblement douteux comme sujet, mais ô combien important!

cacas que nous faisons, et c'est

exactement ce que la série «In

Caca Veritas» et «In Pipi Veritas»

nous offre. Des petits livres

explicatifs sur les nombreuses

crottes qu'un être humain peut

évacuer de son postérieur.

Saviez-vous qu'un très gros caca

se surnomme le «Mastodonte»?

«La Fée Brune» s'apparente à

une extase lors de la sortie du

rectum, bref il ne manque pas de

sortes de caca! Chaque type de

crotte est expliqué clairement

et en détails par le Dr Colombin,

un personnage qui vous révèle

le véritable sens de vos cacas,

quasiment un oracle, soit dit en

passant. C'est humoristiquement

drôle et absurde d'imaginer que

ce livre existe, mais il est plus

éducatif que tout ce que j'ai pu

Qui a dit que chier sa vie était

fait pour ne jamais en parler?

D'éviter qu'on attende le «plouc»

aux toilettes? De même s'attarder

à regarder sa crotte en disant:

ça c'est une bonne prise. J'aime

discuter des sujets tabous avec

des étudiants, sauf que le caca,

c'est pas tabou! Tout le monde

fait caca tout le temps! Même

faire pipi c'est naturel, ça coule, ça

sort, ça soulage, bref il n'y a que

du bien à aller aux toilettes. Il faut

se rendre à l'évidence qu'il existe

une panoplie d'information sur les

Nicolas Lamarre-Moreau

voir en biologie, car on peut

mieux comprendre la digestion

des aliments, et ainsi, surveillez

comment mieux manger ou

changer d'alimentation afin

d'équilibrer l'organisme dans ses

nutriments.

Les cacas sont d'excellents

collaborateurs pour identifier

vos besoins et vos réductions.

Saviez-vous qu'en moyenne, on

chie plus de 450 grammes de

caca par jour? C'est une livre de

marde! Et je ne dis pas ça pour

être vulgaire, c'est simplement la

stricte vérité! Il existe même une

branche dans la paléontologie (la

recherche d'os de dinosaures) qui

cherche des cacas fossilisés il y a

des millions d'années. Une équipe

de chercheurs a trouvé un caca

de dinosaure vieux de 65 millions

d'années, et ils ont estimé sa

longueur à 64 centimètres

aujourd'hui. Évidemment, la

crotte était beaucoup plus grosse

à l'époque, car depuis ce temps,

elle a pu facilement rapetisser! Il

y a une autre anecdote des plus

savoureuses, celle du roi Louis XIV

qui aimait donner ses audiences

assis sur son trône… en bol de

toilette! Durant son règne record

de soixante-douze ans, il devait

être tanné de se lever pour aller

pisser, il a réglé le problème.

On peut constater l'énorme

différence entre le XVIIIe et le

XXIe sur la paranoïa du caca. L'ex

président des États-Unis, George

W. Bush, se trouvant en voyage

d'affaires à Vienne, devait se faire

envoyer de la Maison blanche une

toilette pour qu'il puisse déféquer

en toute sécurité. Je vous niaise

pas, il existe des gens qui volent

les cacas de dirigeants influents

afin d'analyser ses échantillons

pour savoir s'ils sont en bonne

santé ou toute autre information

personnelle qui pourrait nuire à

ces hommes. Faut le faire!

«Le Livre de tous les besoins»

ainsi que «Le Livre qui soulage!»,

mettant en vedette le pipi, la suite

du caca, ainsi que les pets, avec

des histoires aussi marrantes les

unes que les autres. Les auteurs

Josh Richman et le Dr Anish Sheth,

ainsi que Tebo se sont spécialisés

dans ce domaine tout simplement

parce qu'ils aimaient parler de

caca. Je vous jure qu'il n'y a aucun

mal à s'installer confortablement

entre amis et à commencer

à parler de nos crottes: c'est

excellent pour apprendre à se

connaître et rigoler entre amis.

Sincèrement, je vous le conseille.

C'est riche, c'est complet, c'est

instructif, c'est amusant, c'est

essentiel et cela rend même

dépendant, donc faites attention,

surveillez-vous sur la bolle et

chiez-en une belle grosse en lisant

ce journal. Après tout, vous êtes

capables de lire et de chier en

même temps!

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Horoscope

Bélier: Votre fort caractère vous

occasionnera certains problèmes

lors des rencontres des fêtes.

Mais ne foncez pas dans une

colère noire, surtout que cette

couleur n’est pas dans votre

palette de couleurs.

Taureau: Vous verrez rouge

prochainement, mais faites

attention de ne pas foncer sur vos

amis. En ce temps des fêtes, vous

ferez attention en mangeant le

ragout pour ne pas manger votre

fils.

Gémeaux: Ne soyez pas sans

cesse aveuglé par les reflets du

soleil sur la neige, portez des

lunettes soleil et ouvrez-vous

les yeux, l’amour de votre vie

se trouve sous votre nez… Oui!

Oui! C’est votre moustache. Plus

sérieusement, faites attention,

l’amour se trouve près de vous.

Cancer: Ne remontez pas trop

à la surface au risque de geler par

le froid hivernal. Faites attention

aux soupes trop chaudes pour ne

pas y finir. Et surtout gardez votre

teint rouge qui est parfait pour la

saison.

Mélissa F. Caillé

Histoire de quoi? (3e et dernier chapitre)

Je suis à l'hôpital. Je me souviens de

rien. Je ne peux ni bouger mes doigts,

ni mes jambes, ni mes bras, ni mon

corps, ni même ma bouche. Je peux

juste voir le plafond, comme si j'étais

paralysé, oui c'est ça, je suis paralysé,

mais pour combien de temps? Est-ce

que les médecins vont me guérir? Vais-

je avoir une vie normale par après? Je

brûle d'envie de poser la questions

à l'infirmière, mais ô comble de

malheur, je ne peux pas bouger parce

que je suis MORT. Mon corps est mort,

mais je vis toujours à l'intérieur. C'est

tellement ironique comme situation,

sincèrement, si je pouvais voir mes

amis et essayer de leur parler, je leurs

dirais DÉBRANCHEZ-MOI. Oui ce

sont les mots exacts que je penserais

au plus profond de ma personne parce

qu'ils ne pourront jamais comprendre

ce que c'est de vivre dans un corps qui

ne vit plus. J'étais maître de ma liberté

intellectuelle, de l'accomplissement

de mon âme grandissante à la

recherche approfondie de la sagesse,

mais maintenant je suis prisonnier

d'un véhicule H.S. qui ne m’est plus

d'aucune utilité. C'est incroyable à

quel point les gens sont effrayés de

voir leurs proches quitter leur monde,

comme si cela allait véritablement

changer quelque chose. Il faut prendre

du recul, évaluer la situation et prendre

la solution la plus juste, équitable et la

plus sensée d'une situation, et c'est

évident que dans le contexte actuel,

il suffit simplement de mettre à «off»

Ça pique! Merde que ça pique! Çaaaa

piquuue drôleeemeent… haha…

wouho…

Je respire. Je respire de nouveau,

enfin je peux inspirer de l'air jusqu'à

mes alvéoles pulmonaires. C'est

même incroyablement froid, aussi

froid qu'une brûlure d'hiver. J'ai une

aiguille dans le bras, j'ai un tube dans

le nez et je porte une jaquette. Même

l'infirmière ressemble étrangement

à une infirmière d'hôpital. C'est drôle,

pourtant je ris pas. Je ne ris pas du tout!

Pourquoi je suis à l'hôpital? Pourquoi

personne est là pour m'expliquer? Je

veux juste comprendre! Comprendre

dans quel monde on vit pour ne pas

savoir tout ce qui se passe! En plus je

suis gelé comme une balle, je peux

même pas bouger! J'essaie de lever

le petit doigt, mais ça marche pas,

ça fonctionne pas, ça veut juste pas.

Pourquoi je ne peux contrôler mon

corps? Une entité extra-terrestre

essaierait-elle de m'empêcher

d'accomplir cette incroyable lancée?

Ben non pauvre bougre, il suffit juste

que je bouge n'importe quel doigt et

ça va marcher, ça doit marcher!

Mais pourquoi ça marche pas?

Nicolas Lamarre-Moreau

la machine qui fait battre mon corps

artificiellement. Sans compter la

nourriture par intraveineuse et du

travail des infirmières pour s'occuper

de moi, je considère que je suis le plus

grand fardeau de la société. Je ne peux

rien faire! Libérez-moi quelqu'un de

ce supplice horrible qu'est l'isolement

intérieur d'une âme immature comme

la mienne. Je ne veux pas être seul, je

ne veux pas me connaître, j'ai peur

de moi, j'ai peur qu'il soit plus fort que

moi, plus grand. Comprenez-moi,

c'est si difficile de se donner à fond,

je ne peux pas, non, arrêtez, s'il vous

plaît, non, non, NON!

- Et la Mort retira de ce jeune homme

son âme dévastée par le silence

intérieur.

Le silence n'est pas qu'invisible, il est

invincible dans le vide de l'esprit. Il est

une arme qui peut accompagner le

cœur et la sagesse. Il amène la grâce de

la réflexion et le processus d'élévation de

la conscience même de chacun. Chaque

minute de silence est comptée comme

un geste offert par bonté. Accordez à

un être que vous chérissez un moment

pour lui souhaiter une bonne santé.

C'est comme cela que l'on peut accepter

les choix de ceux qui nous sont chers, par

l'acceptation de sa pensée. Peu importe

les choix, peu importe ce que l'on à envie,

il suffit simplement de s'aimer comme

nous sommes. Peu importe dans quel

corps vous demeurez.

Divertissement Horoscope

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Lion: Rugir est bien mais en

ce temps de Noël, dites des

mots doux et gentils à ceux qui

comptent pour vous, car ils se

sentiront dévalorisés à force de

vous entendre toujours critiquer.

Vierge: La blancheur de votre

robe n’égale que celle de la neige,

mais faites attention à la gadoue

(slush) pour ne pas mettre de

sable et de calcium sur cette

merveille. Mais ne vous pensez

pas plus blanc que neige, car

personne n’est parfait.

Balance: Vous hésitez entre

deux options, mais ne vous

laissez pas submerger en pesant

sans cesse le pour et le contre.

Suivez votre cœur et votre

instinct, n’ayez pas peur.

Scorpion: Attention à ce que le

venin contenu dans vos paroles

blessantes ne cause pas de

malaise pendant les soupers de

famille, mais pour en être certain

tournez votre langue dans votre

bouche avant de parler.

Sagittaire: Malgré que vous

soyez un as pour le tir à l’arc,

n’essayez pas de montrer vos

talents sur votre petite amie,

elle risque de ne pas apprécier.

Contentez-vous de lui faire des

compliments et de lui offrir le

cadeau qu’elle désire vraiment.

Capricorne: Votre air de bouc

ne vous sera pas utile pendant le

temps des fêtes. Souriez, la vie

est un fromage à ce qu’on dit…

Profitez de la période de Noël

pour essayer de sourire plus a ce

qui vous entoure.

Verseau: Malgré que les gens

aient tendance à vous prendre

Sudoku

pour une cruche, ne vous laissez

pas emplir par tout ce que tout le

monde vous dit. Réfléchissez à

tout ce que les gens qui peuvent

profiter de votre naïveté vous

disent.

Poissons: Arrêtez de tourner en

rond dans votre bocal et faites

quelque chose avec vos écailles.

Festoyez avec les autres et ne

négligez pas les bulles, mais

ne conduisez pas lorsque vous

avez bu, restez tout de même

prudent.

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Le Mouton Noir, aussi sur Internet!

Articles en ligneConsultez les articles du Mouton Noir publiés en primeur sur Facebook et soyez les premiers au courant! Vous aurez aussi parfois l'ocasion de voir des vidéos associées aux articles, qui ne peuvent bien évidemment paraître dans notre journal! Commentez les articles parus et faites avancer le débat!

En complément à la version papier du Mouton Noir, devenez membre du groupe Facebook du Mouton Noir - Journal étudiant du cégep de Drummondville pour être les premiers à avoir accès à une foule de petits bonus en ligne et de l'information privilégiée.

Dates importantesSoyez toujours au courant des dates importantes à retenir pour faire paraître un article, de l'information pertinente et, bien sûr, pour savoir quand le journal papier vous attendra sur les tablettes du cégep!

Un réseau qui granditFaire partie du réseau du Mouton Noir vous permettra de rencontrer d'autres étudiants du cégep de Drummondville qui apprécient notre journal. Hé, c'est déjà un bon point en commun, non?

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