28
Interview : Cafer Özkul Président de l’université En cette rentrée, le président de l’Université de Rouen ré- pond aux interrogations du Journal Tapis Volant. Nouveautés de l’année, ho- raires d’ouverture des bi- bliothèques, rénovations de bâtiments de l’université ou encore jobs étudiants, toutes les interrogations étudiantes sont développées dans cette interview exclusive accordée par Cafer Özkul. Le Tapis Volant Donnez du piquant à votre vie étudiante Dossier : Roumanie Ce mois-ci, reportage en Rou- manie, Etat très attaché à ses traditions. Culture, gastrono- mie, histoire, coutumes, lieux à visiter... découvrez ce pays ad- hérent à l’Union Européenne depuis le 1er juillet 2007 sous toutes ses facettes, par une vi- site guidée comme si vous y étiez ! La rentrée culturelle 13 - 17 octobre P.14 P.3 Concert : retour sur l’Armada Du 5 au 13 juillet 2008 ont eu lieu à Rouen les concerts de l’Armada. Neuf soirées excep- tionnelles pour le plaisir des yeux et des oreilles, devant un public conquis. Entre Bashung et Iggy Pop, c’est toute une région qui a vibré au rythme des artistes présents pour l’occasion. En attendant la prochaine édition, retour sur l’évènement de l’été. P.12 Nos étudiants, nous sommes pour eux Retrouvez chaque jour des animations à l’université de rouen #1 oct.2008 gratuit Journal ©2008#David Quessada ©2008#Juliette Duperrey ©2008#A.V

Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Le Journal Tapis Volant est un mensuel étudiant gratuit édité par l'association Fac-here (Université de Rouen, Haute-Normandie). D'un format de 28 pages, il traite de l'actualité étudiante, pratique et culturelle sur un ton amusant sans négliger la rigueur de l'information.

Citation preview

Page 1: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Interview :Cafer ÖzkulPrésident de l’université

En cette rentrée, le président de l’Université de Rouen ré-pond aux interrogations du Journal Tapis Volant.

Nouveautés de l’année, ho-raires d’ouverture des bi-bliothèques, rénovations de

bâtiments de l’université ou encore jobs étudiants, toutes les interrogations étudiantes sont développées dans cette interview exclusive accordée par Cafer Özkul.

Le Tapis VolantDonnez du piquant à votre vie étudiante

Dossier : Roumanie Ce mois-ci, reportage en Rou-

manie, Etat très attaché à ses traditions. Culture, gastrono-mie, histoire, coutumes, lieux à visiter... découvrez ce pays ad-hérent à l’Union Européenne depuis le 1er juillet 2007 sous toutes ses facettes, par une vi-site guidée comme si vous y étiez !

La rentrée

culturelle13 - 17 octobre

P.14

P.3Concert : retour sur l’Armada

Du 5 au 13 juillet 2008 ont eu lieu à Rouen les concerts de l’Armada. Neuf soirées excep-tionnelles pour le plaisir des yeux et des oreilles, devant un public conquis. Entre Bashung et Iggy Pop, c’est toute une région qui a vibré au rythme des artistes présents pour l’occasion. En attendant la prochaine édition, retour sur l’évènement de l’été.

P.12

Nosétudiants,nous sommes làpoureux

Retrouvez chaque jour des animations à l’université de rouen

#1oct.2008gratuit

Journal

©2008#David Quessada

©2008#Juliette Duperrey

©2008#A.V

Page 2: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

SommaireLa rentrée Culturelle p.4Actu Campus p.5-7Associations étudiantes p.8Service extra-scolaire 9-10Reportage Arthur H p.11Maya à l’Armada p.12Coup d’oeil sur la fac p.13Dossier La Roumanie p.14-15Littérature p.16-17Musique p.18-19Cinéma p.20Bon Plans Sortie et Agenda p.21Le Sport à la fac p.22Informatique p.23

Sexo : les préliminaires p.23Cuisine : les recettes de Branwen p.24Jeux de rôles p.25Poèmes p.25Au pays du Sudoku p.25Soluces du Sudoku p.26Contactez les rédacteurs p.26Expression libre : les Démocratures p.27Les projets étudiants p.27Le Molard Amer : le QCM p.27

Edito« Ils ne savaient pas que c’étaient impossible alors, ils l’ont fait » (Marc Twain 1835-1910)

C’est vrai, ça fait un peu irresponsable comme reflexion, mais partant de rien, on a quand même voulu créer un mensuel pour tous les étudiants. Il est le fruit du forum Fac-here, vieux d’un an à peine, et de l’implication de rédacteurs motivés par cette somme de travail, autant que par l’épicurisme, la force de l’âge qui nous caractérise. Un condensé de vie étudiante en quelque sorte ...Car ce mensuel, il est vivant pour l’ensemble des rédacteurs, rempli de toute notre énergie, nos envies. Notre souhait est de le faire vivre avec vous, qu’il vous accom-pagne. Mieux encore, libre à vous de le faire grandir ; nous vous encourageons à y participer. Contactez-nous et devenez l’artisan de son développement ; écrivez, des-sinez, photographiez, commentez !Oui, ce mensuel est vivant. Il se nourrit de tout ce qu’un étudiant a à sa portée, pour que la période de son parcours universitaire résonne d’animation, de culture, de diversité. Il vous le livre ainsi dans le but d’attirer les attentions, et de vous montrer qu’il existe aussi une vie après les cours, et qu’elle peut être riche de ce que nous y apportons tous. Plassben

Journal Tapis VolantDirecteur de la publicationMickaël Mauger

Rédacteur en chefBenjamin Plasschaert

Publicité / MarketingLaurent Geneslay

Consultant Maquette / GraphismeNicolas Savary, Guillaume Herlin

RédactionFanny Renard, Guillaume Kerscaven, Loïc Levesque, Anaïs Liandier, Mickaël Mauger, Benjamin Plasschaert, Vincent Rouyer, Nicolas Savary, Arthur Varnier, Mélanie Bellenger, Lydie Lemaire, Raphaël, Hoël Cottin, Steven,

DessinateursJérôme Kou, Maryline Gougeon

PhotographesJuliette Duperrey, Loïc Levesque, Anaïs Liandier, Mickaël Mauger

[email protected] 35 36 01 77Ré[email protected]@[email protected]

Sites webhttp://www.fac-here.comhttp://fac-here.forumactif.com

Remerciements :à l’Université de Rouen, et plus particulièrement à la communication, à la DEVE, à la Maison de l’Université, à l’équipe de la médecine préventive, au service des relations internationales ; à l’équipe du CRIJ ; au CROUS ; au Paris Normandie et particulièrement à Sophie Bloch et Patrick Troplin pour leurs précieux conseils ; à tous les bénévoles participant à cette aventure ; à tous les adhérents ; à nos lecteurs.

ImpressionParis Normandie

Tirage5 000 exemplaires

ISSN : En coursDépôt légal : à parution

Tous les articles et dessins signés avec le nom de leur auteur ne représentent pas nécessairement l’opinion de la rédaction.

Edition : Association Fac-here, 2 place Emile Blondel, La Maison de l’Université, 76 821 Mont Saint Aignan Cedex

Page 3: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Le Tapis Volant - vol.1 02/10/2008� Actualité Quotidien Reportage Culture Détente

Bienvenue(mickael)

C’est avec un réel plaisir que nous vous souhaitons la bienvenue à l’Université de Rouen pour cette année 2008 - 2009. L’équipe de rédaction du Journal Tapis Volant est heureuse de vous donner ren-dez-vous chaque début de mois pour vous délivrer des informa-tions à propos de vos cours, de la vie de tous les jours, des bons plans sorties à ne pas rater, et bien d’autres choses encore. Qui dit nouvelle année universitaire dit : à peine pris vos emplois du temps que nous vous invitons déjà à vous munir de votre agen-da pour ne rien rater de cette an-

née et en profiter au maximum. N’oubliez pas de travailler régu-lièrement vos cours, même si les activités parallèles ne manqueront pas. Plusieurs conférences, gra-tuites et ouvertes au plus grand nombre, ont lieu chaque mois à la Maison de l’Université de Mont Saint Aignan, à l’UFR Pasteur, à l’IUFM ou encore au Madrillet (les conférences «�0 minutes pour comprendre») selon les sujets qui vous intéressent. Le sport univer-sitaire est également ouvert pour vous permettre d’apprendre, ou de vous perfectionner, dans les disciplines de votre choix. Ne tar-dez pas à vous inscrire, cette acti-vité est très prisée des étudiants. Sur le plan culturel, des concerts

auront régulièrement lieu chaque mois près des UFR ou de chez vous chaque semaine. Les fans de cinéma seront également ravis : Rouen accueille plusieurs festivals de cinéma, par exemple le « fes-tival du cinéma de l’est » (no-vembre – décembre), « tous les cinémas du monde » (janvier), le réputé « festival du cinéma nordi-que » (mars) ou encore le « festi-val du court-métrage de Rouen », géré par l’association étudiante Le Courtivore (avril à juin). A ce titre, les associations étudiantes rouennaises proposent durant toute l’année de nombreuses ini-tiatives originales et variées, sur chacun des pôles de l’Université de Rouen.

Les soirées étudiantes, géné-ralement du mercredi au samedi, permettent de parcourir la ville de Rouen de nuit et de découvrir les lieux incontournables de la fête. Il y en a pour tous les goûts : Soi-rées concerts, tranquilles autour d’un verre, en compagnie de la promotion ou dancefloor. Le moment phare reste naturelle-ment le jeudi soir, tandis que les concerts ont majoritairement lieu les vendredis et samedis. Les ac-tivités extra-universitaires sont nombreuses, il est impossible de toutes les résumer. Si vous pei-nez à trouver les informations, ce journal vous y aidera. Encore une fois, bienvenue pour cette nou-velle année rouennaise !

Interview:Cafer Özkulprésident de l’universitépropos et photos receuillis par Loic

Quelles sont vos impressions sur cette rentrée 2008/2009 ?D’abord, sur les chiffres de la rentrée, on peut dire qu’il n’y aura pas une énorme variation, d’après l’analyse les inscriptions des primo-arrivants. Mais cette stabilité des effectifs, différenciée selon les composantes, résulte d’une moyenne.

Peut-on souligner des points abordés sous votre présidence depuis votre élection à la tête de l’université ?Nous avons passé l’année dernière à réaliser la réforme des universités selon la loi du 10 août 2007, loi relative aux libertés et responsabilité des universités. Nous avons révisé les statuts et mis en place les nouvelles structures. Il reste sans doute quelques points encore à ajuster mais l’objectif, c’est quand même de prévoir les dispositifs qui permettent un fonctionnement amélioré par rapport aux services rendus aux usagers que sont nos étudiants : nous existons pour eux.

Quel sera le nouveau visage de l’université de Rouen ? Des restructurations sont en cours dans le cadre de ce que l’on appelle le contrat de projets Etat-Région qui court jusqu’en 201�, et puis on poursuivra la rénovation de l’université par la construction d’une nouvelle bibliothèque, je l’es-père ! Je ne souhaite pas que l’on attende trop longtemps mais si ce contrat de projets Etat-Région n’est pas révisé je crains que l’on soit obligé d’attendre jusqu’en 201�, car l’état des bibliothèques,

à la fois à la fac de sciences sur Mont Saint Aignan, mais aussi à la fac de Lettres et des Sciences Humaines, laisse à désirer. [...] En dehors des travaux d’extension commencés effectivement en fac de médecine et pharmacie pour l’accueil des formations aux métiers para-médicaux, il y a aussi des travaux qui ont commencé en faculté de sciences à Mont Saint Aignan, notamment au bâtiment de biologie, dont on parle depuis 20 ans. C’est un très vieux bâtiment qui est hors-norme depuis très longtemps. […] La fac de psychologie , sociologie et sciences de l ’ é d u c a t i o n a reçu un bâ-timent rénové, c’est l’ancien bâtiment de physique de la fac de sciences qui lui est dédié. Prochai-nement, nous organiserons une cérémonie d’inauguration.

Valérie Pécresse, la ministre de l’enseignement supérieur a souhaité donner une impulsion à l’emploi des étudiants directement par l’université, es-ce le cas pour cette université ?Bien entendu. Je voudrais dire que j’aurais souhaité qu’on augmente le nombre de bourses, qu’on don-ne les moyens aux étudiants de fai-re des études sans être forcément obligés de travailler. Les étudiants doivent se sentir d’abord acteurs de leur avenir et de se concentrer spécifiquement à leurs études. Or au lieu de cela, je constate que l’on veut favoriser plutôt le tra-vail pendant les études. Je ne suis

pas contre, c’est vrai que le travail peut contribuer à l’accomplisse-ment des étudiants et à la matu-ration de leurs projets profession-nels […] Nous mettrons donc en place des contrats avec les étudiants, ceci évidemment dans le but d’amé-liorer les services rendus aux étu-diants. A commencer, par l’ouver-ture des bibliothèques sur des plages horaires élargies. Certaines bibliothèques seront ouvertes jus-qu’à 22h notamment à la faculté

de méde-cine et phar-macie. Sur les autres sites, on es-saiera de p r o l o n g e r les horaires d’ouverture d’une heure voire deux heures à ti-tre expéri-mental. Et si les étudiants fréquentent les biblio-thèques à des heures tardives, on poursuivra

ces efforts. […] Ensuite, je pense qu’au niveau des scolarités, il faut s’adapter au rythme de vie des étudiants : j’aimerais que les guichets soient ouverts pendant que les étudiants sont disponi-bles pour pouvoir y venir. Notre objectif est de faciliter la vie des étudiants.

Concernant les associations, qui font partie du cadre de vie étudiant, on vous sent très impliqué par ce tissu associatif.Tout à fait. On donne souvent une image négative de l’université en faisant croire que l’étudiant primo-arrivant se perd dans

l’anonymat. Or justement, quand l’étudiant trouve des contacts qui lui sont utiles, des actions à me-ner avec les associations, il sort de cet anonymat, il s’imprègne donc de la vie universitaire, il s’y habitue et finalement il a envie de faire ses études dans cette uni-versité. C’est pour ça que j’ai de-mandé aux services de l’université d’organiser un forum de l’étudiant dès la rentrée. Après une premiè-re expérience l’année dernière au printemps, nous avons pris conscience que c’était un peu tard par rapport aux étudiants qui arrivent la première fois à l’université. il faut réaliser ce forum plutôt au début de l’année pour présenter le fonctionnement de l’université, mais aussi présenter les activités associatives, aider les étudiants à choisir le type de projet à développer avec ces associations, à gérer leur temps libre. [...]

Que pensez-vous de l’initiati-ve du Journal ?C’est très bien. D’autant plus que l’éclatement sur plusieurs campus de l’université fait qu’on n’a pas de contact très fréquent avec certains sites. […] Nous perdons parfois de vue qu’il existe à 60 kilomètres d’ici, à Evreux, des étudiants de l’université de Rouen ; à 25 kilomètres, des étudiants aussi sur la ville d’Elbeuf. Sur ces différents campus, la vie étudiante a besoin d’être animée, d’être mieux organisée et si, par l’intermédiaire de ce journal, par des informations mieux partagées et mieux diffusées, on peut établir ce lien entre les étudiants de différents campus, ce sera une belle avancée !

Rettrouvez la totalité de l’interview sur http://www.fac-here.com

Loic

Page 4: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture DétenteLe Tapis Volant - vol.1 02/10/2008 �

Evènement phare de la rentrée universitaire à Rouen, la rentrée culturelle vous donne l’occasion d’assister à de nombreux specta-cles de qualité, à quelques pas de vos amphis !Se déroulant du 13 au 17 octo-bre 2008, sur plusieurs pôles de l’Université de Rouen (Maison de l’Université, Pasteur, Martainville, Madrillet, IUFM...), cet événement vous permettra également de ren-contrer les structures associatives participant à la mise en oeuvre des animations.L’entrée pour l’ensemble de ces manifestations est gratuite, la ré-servation étant pour certains spec-tacles (théâtre, cinéma, concerts) fortement recommandée.

Chaque midi, une animation conviviale Adeptes de jeu de rôle, de jeux de société, de jonglerie ou enco-re d’improvisation, rendez-vous chaque midi sur l’un des pôles de l’Université de Rouen.Les Rôlistes Rouennais, associa-tion organisant des initiatives re-latives au jeu de rôle et au monde ludique en général, renouvellent

les séances inter-jeux. L’occasion pour les étu-diants de venir partager un mo-ment autour de jeux de société plus ou moins connus et de jeux de rôle ori-ginaux et convi-viaux. Time’s Up, Jungle Speed, Perudo, Carcas-sonne, ils y se-

ront présentés en nombre.La compagnie du Baron Perché, spécialisée dans les représenta-tions de clowns et de jonglerie, in-terviendra chaque midi en déam-bulation auprès des étudiants dans une ambiance festive.La Vashfol, fanfare rouennaise ayant notamment participé à l’ani-mation de l’armada de Rouen, dé-filera sur votre campus pour vous inviter à la fête.

Avis aux cinéphiles ! L’association le Courtivore, gérant le festival du court métrage de Rouen, vous propose du lundi au jeudi sur l’un des campus de l’Uni-versité de Rouen des projections spécialement préparées pour l’occasion. Films inédits, coups de coeur des années précéden-tes, c’est une sélection de courts-métrages de qualité, d’une durée maximale de 15 minutes chacun, qui attend les spectateurs. La fi-nale du festival du court métrage de Rouen 2008 étant quant à elle rediffusée le vendredi 17 octobre 2008 à 18h à la Maison de l’Uni-versité, l’occasion pour revoir les meilleurs films de la saison.

Une rentrée sous le signe de la musiqueChanson française, rock, jazz, métal... Il y en aura pour tous les goûts durant la rentrée culturelle. Le lundi soir, l’association Fac-here vous propose de découvrir le groupe de métal étudiant Kao-drym, qui viendra enflammer le parvis de la Maison de l’Université dès 17h.Chaque soir, à partir de 19h30, des apéros-musicaux auront lieu à la Maison de l’Université, pour échanger quelques mots entre étudiants sur fond musical, tout en profitant du buffet à disposi-tion.Autre formation étudiante, le groupe Boomrang, vainqueur du tremplin Rockamembert en 2008, répond à l’invitation de l’asso-ciation du même nom et viendra vous présenter ses compositions et son talent en salle de specta-cles de la Maison de l’Université le mercredi 15 octobre à 20h30.A ne pas manquer, le duo parisien Volo, issu du groupe les Wriggles, viendra en exclusivité en concert le jeudi 16 octobre dès 20h30. Ré-servations indispensables !Enfin, le groupe vainqueur du tremplin « Musiques de RU 2008 »

Purple Haze, invité par l’associa-tion Fac-here, viendra délivrer son rock inspiré des années 70 ven-dredi midi sur le parvis de la Mai-son de l’Université.

Des animations pour tousLe théâtre n’est pas oublié, les troupes Still Kiddin, Croc’odiles se produiront respectivement lundi et mardi soir à la Maison de l’Université à partir de 20h30 et le théâtre d’improvisation du Steac Frit divertira un public nombreux, comme à chacun de leurs specta-cles, pour la soirée de clôture du vendredi 17 octobre. Le café po-lyglotte Babel, séance de partage des expériences et des pratiques linguistiques, se tiendra le mardi 16 octobre à partir de 18h, une soi-rée portant sur le thème du jeu de cartes « le loup garou de Thierce-lieux » organisée par l’association Sonanbul aura lieu le mercredi 15 octobre, tandis que l’inscription aux ateliers artistiques (peinture, dessin...) se déroulera le jeudi 16 octobre à partir de 17h.

Mickael

Evènement : La rentrée culturelle

Les associations étudiantes orga-nisent, chaque année, des manifes-tations durant la rentrée culturelle. Quelques-unes sont de véritables moments forts, voici des instants choisis.Concert Echoes, Maison de l’Univer-sité, octobre 2006.Le groupe de rock progressif Echoes, très populaire à Rouen, est venu dis-tiller quelques-uns de ses titres pha-res devant des étudiants visiblement convaincus. Le groupe a annoncé qu’il repassera par la Maison de l’Uni-versité d’ici peu...Concert Amicale Dijonaise, Faculté de lettres, octobre 2007.S’il est un groupe régional surprenant, c’est bien l’Amicale Dijonaise pour un monde plus beau (le nom intégral). Dans un cadre tout aussi surprenant (parvis de la faculté de lettres), le groupe aura délivré ses textes décalés

et son énergie folle auprès d’étudiants médusés mais conquis, une chaise en fera d’ailleurs les frais... Théâtre d’improvisation du Steac Frit, octobre 2007.Une affluence conséquente pour une soirée de théâtre d’improvisation de rentrée. Le public, quelque peu mala-droit dans son lancer de chaussettes sur l’arbitre suite aux remarques acer-bes de ce dernier vis-à-vis des équi-pes de joueurs pourtant excellents. Une excellente soirée et une perfor-mance remarquable de la troupe du Steac Frit.Concert P-Xel, Faculté de sciences, octobre 2007.Autre cadre exceptionnel, le parvis de la faculté de sciences a accueilli en ce midi ensoleillé d’octobre le groupe étudiant P-Xel. Un rock efficace et un public ravi.

Mickael

Lundi 13 octobre 2008 : Le midi, diffusion de courts-métrages à Pasteur, animations à Martainville. Le soir dès 17h : Concert de Kaodrym (métal, Rouen), apéro-musical, puis représentation de la troupe de théâtre Still Kiddin, à la Maison de l’Université de Mont Saint Aignan.Mardi 1� octobre 2008 : Le midi, diffu-sion de courts-métrages au Madrillet, animations à Pasteur. Le soir dès 18h : Café Polyglotte Babel, apéro-musical, puis représentation de la troupe de théâtre les Croc’odiles, à la Maison de l’Université de Mont Saint Aignan.Mercredi 15 octobre 2008 : Le midi, diffusion de courts-métrages à

Martainville, animations au Madrillet. Le soir dès 17h : Soirée Loup Garou de Thiercelieux, apéro-musical, puis concert du groupe Boomrang (rock, Rouen), à la Maison de l’Université de Mont Saint Aignan.Jeudi 16 octobre 2008 : Le midi, dif-fusion de courts-métrages à l’IUFM, animations sur le campus de Mont Saint Aignan. Le soir dès 17h : ins-criptions aux ateliers de pratique ar-tistique, apéro-musical, puis concert du groupe Volo (chanson française, Paris), à la Maison de l’Université de Mont Saint Aignan.Vendredi 17 octobre 2008 : Le midi, concert du groupe Purple Haze (rock, Rouen), animations au Madrillet. Le soir dès 18h : Projection de la finale du festival du court-métrage de Rouen 2008, apéro-musical, puis représentation de la troupe de théâtre d’improvisation Steac Frit, à la Maison de l’Université de Mont Saint Aignan.

Mickael

Agenda

Rétro : Les années passées

David Quessada

Mickael Mauger

Page 5: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Le Tapis Volant - vol.1 02/10/2008� Actualité Quotidien Reportage Culture Détente

Le jour où je me suis perdu à la fac... (par TruQueTTe)

Que l’on soit étudiant en première année de licence ou de master, le cam-pus de Mont Saint Aignan réserve chaque année de nom-breuses surpri-ses. Les lieux habituels sont généralement connus de tous : Bibliothèques (BU), Restaurant Un ivers i ta i re du Panorama (RU), Maison de l’Université (MdU). Toute-fois d’autres lieux, au coeur même du cam-pus, sont mé-connus du monde étu-diant. Quelques conseils pour ne pas découvrir l’existence de certains services au mois de juin.

Se défouler

Une fois le parking de lettres passé et la route traversée, vous accédez aux gymnases pour pratiquer des activités sportives variées. Les ho-raires des activités sont mention-nés près de l’accueil, à l’entrée du bâtiment. L’accès aux gymnases se fait par l’escalier descendant sur la droite.

Se restaurer

Si le Restaurant Universitaire du Panorama est un incontournable, il existe d’autres lieux pour déjeu-ner à quelques minutes des am-phis. Par exemple, sous le Restau-rant Universitaire du Panorama se trouve le « Panorapide », cafétéria chaleureuse aux horaires d’ouver-ture décalés. Egalement présents,

« l’Express Cafet », située à l’en-trée du bâtiment de psychologie, ou encore les enseignes « Lili Pas-ta », « Subway » et « Avenance » récemment implantées près de l’UFR de lettres. Enfin, pour ceux désirant des repas plus consis-tants, deux brasseries existent : la brasserie Lavoisier, située en des-sous de l’arrêt de téor « Campus », où pour juste quelques euros de plus qu’un ticket de RU, un repas consistant et de qualité est propo-sé ; La brasserie « Emile Blondel », au premier étage de la Maison de l’Université, à laquelle un re-pas gastronomique sera proposé, malheureusement pas adapté au budget étudiant (prévoir quinze euros le menu).

Toutefois, la proximité du centre ville de Mont Saint Aignan permet d’envisager une restauration place Colbert, avec deux boulangeries, une sandwicherie et une brasserie. Les plus courageux iront jusqu’aux

épiceries ou centres commerciaux situés, au maximum, à dix minutes en bus (pour celui de la Vatine).

S’informer

Le Service Universitaire d’Infor-mation et d’Orientation (SUIO) est ouvert du lundi au vendredi pour toute question relative aux stages, formations, et à l’orientation des étudiants. De la documentation est également à la disposition des étudiants qui, s’ils le souhaitent, peuvent convenir d’un entretien avec un conseiller.Les salles informatiques en li-bre accès sont présentes dans plusieurs UFR, permettant de se connecter à internet ou d’accéder à des logiciels de bureautique sans restriction de durée, pour peu que le nom d’utilisateur et le mot de passe d’accès aient été validés par l’Université ou un moniteur.

Imprimer

Les étudiants ha-bitués aux photo-copies, rapports de stages et mé-moires sont rapi-dement concernés par cette question. Deux imprimeurs sont présents sur le campus, le pre-mier près de l’UFR de lettres, derrière les cafétérias, le second en face du Panorapide. Les tarifs pratiqués évoluent selon le service demandé, il est sage de com-parer les tarifs de prestations à cha-que fois.Autre solution, les salles infor-matiques. En tant qu’étudiant à l’Uni-versité de Rouen,

vous disposez d’un « compte » permettant d’imprimer cinquante pages par mois. De nombreux étudiants ont recours à ce procédé pour économiser les photocopies à la BU, il est toutefois conseillé d’amener son propre papier.

Mickael

S’y retrouver sur le campus de Mont Saint Aignan

Page 6: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture DétenteLe Tapis Volant - vol.1 02/10/2008 �

We need [email protected]

Vous êtes étudiant ou enseignant à l’Université de Rouen, et vous vous tenez régulièrement au cou-rant de l’actualité de votre filière? Profitez de l’existence du journal pour diffuser ces informations au plus grand nombre et ainsi rendre service à tous les étudiants !Vos contributions, qu’elles soient des brèves, reportages, dates de conférences, annonces de mo-ments forts sur l’un des six pôles de l’Université de Rouen... seront accueillies avec plaisir à la rédac-tion. Pour citer quelques exemples de sujets à paraître, on peut noter le déménagement de l’INSA vers le campus du Madrillet en Septem-bre 2009, les nouveaux commer-ces en face de l’UFR Pasteur ou les nouveaux horaires d’ouverture de

la BU, ou bien encore l’évolution de l’offre de formations à Elbeuf. Aucun pôle universitaire ne sera favorisé : Toutes les UFR bénéficie-

ront, dans la mesure du possible, du traitement de leur actualité. De même, la fréquence d’envoi des contributions n’est pas fixe, ainsi aucun rythme particulier d’envoi des articles ne sera demandée

pour les informations de l’Univer-sité. Toutefois, les informations non-urgentes (ayant lieu plus d’un mois et demi suivant la date de bouclage) seront, de préférence, traitées lors des numéros sui-vants. Il est malgré tout conseillé d’adresser, le plus tôt possible, les informations à la rédaction.

N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement complé-mentaire concernant les modalités de publication.

Mickael, directeur de publication

Sur un terrain du CHU, qui le cè-dera à l’Etat à la fin des travaux, se construit actuellement l’extension de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rouen. Le chantier, débuté au mois de juillet, devrait s’achever pour la rentrée 2009. Ce nouveau bâtiment, d’une sur-face de 3 400 m2 répartis sur � niveaux, pourra accueillir à terme jusqu’à 2000 étudiants.Devant une progression constante du nombre d’étudiants sur cette faculté, et d’une capacité d’accueil arrivant à saturation, la région a décidé de construire un futur édi-fice situé à proximité immédiate de l’actuelle Faculté de médecine, mais également de l’Espace régio-

nal de formation des professions de santé (ERFPS).Cette nouvelle structure bénéfi-ciera des techniques modernes d’enseignement ainsi que du wifi.Le rez-de-chaussée comprendra un hall, des espaces café et l’entrée d’un amphithéâtre de 500 places. Les niveaux supérieurs recevront des salles banalisées de 3� ou 80 places, d’une salle d’habilité, deux amphis de 210 places chacun ca-lés sur le grand amphithéâtre. Le dernier étage accueillera les fonc-tions administratives, des bureaux, une salle de réunion, une salle de soutenance et une salle interactive de visioconférence.

Le coût global du projet se chiffre à hauteur de 12,� millions d’euros dont la Région Haute-Normandie en est le maître d’ouvrage délé-gué.

Loïc

Une nouvelle faculté de médecine opérationnelle pour 2009.

nico.sav&TruQuetteà partir d’une oeuvre de Kèp

Nous avons besoin de vous !

Toutes les UFR bénéficieront [...] du traitement de leur

actualité...

N’hésitez pas à nous contacter pour tout ren-

seignement

Page 7: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente Le Tapis Volant - vol.1 �

Les associations étudiantes en provenance d’Evreux entament cette année par de nombreuses initiatives.

L’association Des Etudiants de la Ville d’Evreux (ADEVE) met en place à partir de cette année son journal, intitulé « le Sans Titre » et recherche des rédacteurs pour l’occasion. Les étudiants intéres-sés peuvent prendre contact di-rectement avec l’association pour faire partie de l’équipe éditoriale. L’association des Iutiens d’Evreux (AIE) participe à la mise en place du premier passeport associatif étudiant. Créé en septembre 2006, et pour cinq euros, il fait bénéfi-cier d’avantages et de réduction durant toute l’année auprès des partenaires des associations et fait profiter d’entrées aux soirées étudiantes à tarif réduit. A l’heure actuelle, cinq structures étudian-tes parrainent ce dispositif. L’as-sociation des apprentis ingénieurs d’Evreux (ATI-ITIIHN) organise ré-gulièrement des soirées à thèmes (soirées étudiantes, billard...), l’as-sociation Eure’sup a pour objet de rassembler les étudiants des éco-les supérieures de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Eure

autour de divers évènements culturels, festifs, sportifs, humani-taires et sociaux.

GTC et l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) ont participé, en compagnie de toutes celles précédemment citées, à l’élabora-tion d’une soirée étudiante com-mune le jeudi 25 septembre 2008 à l’Abordage d’Evreux. Une initia-tive originale dans une optique de dynamique commune, au profit de toute une communauté.

Contacts :[email protected] [email protected] [email protected]

La vie associative EbroïcienneA l’IUFMMercredi 8 octobre 2008 - IUFMJournée d’étude : Processus differenciateurs et pratiques enseignantes en ZEP/REPOrganisée par le GRIF « Enseigner en ZEP » et soutenue par l’équipe de recherche de l’IUFM sur les pratiques des professeurs enseignant en ZEP.

A pasteurMercredi 15 octobre 2008 - UFR Pasteur, amphi 300L’enfant au centre des bouleversements juri-diques récents Organisé par le CRIJE (Centre de recherche individus-justice-entreprises)

Au MadrilletMardi 14 octobre 2008 - Faculté des Sciences du MadrilletJournée d’études : Froid sur site industriel-Process et réseaux de froid Organisée par l’IUT de Rouen : département Génie Thermique et Energie, ATEE-Normandie (Association Technique Energie Environnement)

A Mont Saint AignanMercredi 8 et jeudi 9 octobre 2008 - Maison de l’UniversitéColloque international : L’âge et le pouvoir en question Organisé par le laboratoire IDEES (Identité et Différenciation des Espaces de l’Environnement et des Sociétés).

Du mardi 14 au jeudi 16 octobre 2008 - Maison de l’Université�ème colloque international de limnologie et d’océanographie intitulé Integrated water ma-nagement : from freshwater spring discharge to the seaOrganisé par le laboratoire M2C (Morphodynamique continentale et côtière), l’association française de limnologie, l’union des océanographes de France

Différentes thématiques seront abordées : effet du climat, restauration des habitats, vulnérabilité et fonctionnement des hydrosystèmes, risques sanitaires et environnementaux, évaluation économique des impacts environnementaux, analyse des comportements, développement

d’outils d’expertise et d’aide à la décision...Ce colloque est organisé par l’UMR CNRS «Morphodynamique Continentale et Côtière» de l’Université de Rouen et sont attendus plus d’une centaine de scientifiques et décisionnaires du département et du monde entier. Ce colloque est gratuit pour tous les étudiants Hauts-Normands.

Jeudi 23 et vendredi 24 octobre 2008 - Maison de l’UniversitéColloque : Prosodie et Iconicité Organisé par les laboratoires ERIAC (Equipe de Recherche Interdisciplinaire sur les Aires Culturelles) EA 430�, LPP (UMR �018-CNRS, Paris 3, Laboratoire de Phonétique et de Phonologie), LPL (UMR 605�-CNRS, Aix-Marseille, Laboratoire Parole et Langage) et ARP (EA 333, Paris �, Atelier de Recherche sur la Parole).

Du lundi 2� au vendredi 31 octobre 2008 - maison de l’université- Colloque international francophone L’écrit et le document (CIFED)- Conférence internationale : Le document électronique (CIDE) Organisés par le laboratoire LITIS (Laboratoire d’Informatique, Traitement de l’Information et des Systèmes) EA 4108, dans le cadre de la semaine rouennaise du document numérique.

Divers Vendredi 1� octobre 2008 - Halle aux Toiles à Rouen12ème journée scientifique du réseau LARC-Neurosciences (réseau d’enseignement et de recherche en neurosciences des Universités du Nord-Ouest, Lille, Amiens, Rouen, Caen)Organisée par le laboratoire de Neuroendocrinologie Cellulaire et Moléculaire (EA 4310), l’Institut Fédératif de Recherches Multidisciplinaires sur les Peptides (IFRMP 23) de l’ Université de Rouen et par le Department of Cellular Animal Physiology, Nijmegen Institute for Neurosciences, Radboud University, Nijmegen.

Jeudi 23 octobre 2008 - INSA de RouenJournée d’études Sécurité des systèmes d’informations Organisée par le département SSI (Sécurité des Systèmes Informatiques), l’INSA de Rouen et l’AFNOR

Les colloques de l’université

Et vous ?vous cherchez quoi...

pour vous...

Les bons plans sont dans votre quotidien

A

gen

ce P

rolo

gue

Page 8: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture DétenteLe Tapis Volant - vol.1 02/10/2008 �

Fac-here est une jeune associa-tion étudiante créée en septem-bre 200�. Elle compte parmi ses activités la gestion d’un forum de discussions sur internet, un site web d’informations et la réalisa-tion du Journal Tapis Volant.L’origine de Fac-here remonte à juin 2007, lorsque plusieurs asso-ciations du campus (Le Courtivore, Radio Campus Rouen, Sonanbul, Steac Frit) ont formé le souhait de diffuser, sur un support inter-net commun, les dates de leurs manifestations à destination des étudiants. Après des débuts mo-destes sur le « Forum Fac-here », les premiers partenaires se ma-nifestent et donnent un coup de

pouce à l’équipe en assurant sa communication (affiches couleur, spots radio). Progressivement Fac-here devient une plate-forme autonome, les étudiants répon-dent présents et, quelques mois plus tard, le site internet est mis en ligne tandis que le forum ac-cueille plus de 300 inscrits. «On y rencontre des gens sympa, on y parle sur des sujets intéressant» selon Pierre-Marie, étudiant en Master 2 services et politiques pu-blics à l’UFR Pasteur.Les suggestions se faisaient nom-breuses concernant l’idée d’un journal papier pour diffuser les informations sur tous les pôles de l’Université de Rouen, voeux exaucé par le numéro 1 du Jour-nal Tapis Volant.Fac-here, toujours en recherche d’un local associatif, effectuera durant l’année des permanences conseils pour répondre aux ques-tions des étudiants, inviter cha-cun à l’utilisation des ressources internet et conseiller les associa-tions sur les dossiers de subven-tions à venir (FSDIE, CROUS, En-vie d’Agir...). Les horaires et lieux des permanences seront notés

dans les prochains numéros du journal. Des rencontres Fac-here, généralement en début de soirée, ont régulièrement lieu à Rouen ou dans les environs pour rencontrer la communauté virtuelle autour d’un verre. Enfin, des concerts de groupes régionaux ont lieu toute l’année (cela commence à la ren-trée culturelle), notamment à la Maison de l’Université de Mont Saint Aignan ou encore au Shari Vari (Rouen). Tous les groupes, tous les styles sont acceptés.L’adhésion à l’association est va-lable durant un an et son montant est de 2 euros donnant droit de participer à la rédaction du Jour-nal Tapis Volant et à la vie de l’association. Les bénévoles sont accueillis avec joie, il suffit de de-mander à s’inscrire auprès des membres de l’association ou par internet.L’équipe s’agrandit jour après jour, elle compte notamment Ben-jamin, secrétaire de l’association et rédacteur en chef du journal, souvent de bonne humeur même

Focus : Fac-Here en période de bouclage du jour-nal ; Laurent, trésorier et respon-sable publicité / marketing, dont l’expérience associative est autant appréciée que sa gentillesse ; Ni-colas, consultant maquettiste et webmastering, à l’efficacité re-doutable dans tous les domaines ; l’équipe des modérateurs du fo-rum, Anaïs, Mélanie, Pierre-Ma-rie, Vincent, à l’esprit plus orienté animation que sanction ; L’équipe de rédaction du journal, intégra-lement citée au début de ce nu-méro, et grace à qui le format est aujourd’hui de 2� pages. Les dessinateurs, photographes. Les dépositaires, partenaires, annon-ceurs. Et enfin toutes les person-nes qui soutiennent l’association de quelque manière que ce soit.De la bonne humeur, un peu de sérieux, et beaucoup de motiva-tion, voilà le cocktail façon Fac-here. Contacts : http://www.fac-here.comhttp://fac-here.forumactif.com

Mickael

Vous organisez un spectacle, et vous souhaitez faire les choses de façon la plus en règle possible. Voici quelques instructions qui vous permettront de fonctionner rigoureusement au sujet de la billetterie des spectacles. Vous trouverez ces règles en intégralité en consultant l’article Art. 290 quater.-I . du code général des impôts.Un carnet de billets d’entrée se décompose en trois parties : La souche, le billet de contrôle et le billet conservé par le spectateur.Chacune de ces parties doit clai-rement mentionner l’association organisatrice et le nom du spec-tacle, la date et le lieu, ainsi que le prix de la place (si c’est gratuit, il faut le noter).Chaque spectateur doit conserver un billet. A l’entrée de la salle, une personne de l’association est chargée de collecter les «contrôles». En cas d’invitations ou de tarifications spéciales, optez pour des carnets de tickets de couleurs différentes. Ces précautions ont un intérêt sur le plan de la sécurité, car les secours peuvent déterminer le nombre de personnes entrées dans la salle, et sur le plan du décompte de la caisse car cela représente un moyen de vérification.

Lorsque les spectateurs ont tous accédé à la salle, il convient de dresser un bilan récapitulant le nombre de tickets vendus par catégorie de tarif, les numéros des tickets correspondant et la recette générale de la soirée. Pour procéder à la vérification de la caisse, il suffit de comparer la somme engrangée durant la soirée (un décompte sera fait avant l’ouverture du guichet puis après la fermeture) au nombre de tickets vendus.Les talons de billetterie sont à conserver un an, les bilans durant six ans. Ils sont exigibles sur simple demande des services des impôts.

Mickael

Conseil-asso : Les Billetteries

Qu’est-ce que laFSDIE ?Le Fonds de Solidarité et de Déve-loppement des Initiatives Étudian-tes est un moyen de financement d’initiatives étudiantes, qu’elles soient culturelles, humanitaires, sportives...Financé à l’aide d’une partie des frais acquittés lors de l’inscrip-tion à l’université chaque année, il donne lieu à des commissions mensuelles lors desquelles les étudiants présentent leur projet et leurs besoins.Toutefois, pour que l’examen du dossier soit fait dans les meilleu-res conditions, il est important de respecter quelques règles qui donneront plus de chances à la demande d’aboutir.Tout d’abord, les subventions sont accordées aux initiatives étudian-tes à destination des étudiants. Il

est donc recommandé d’accen-tuer à la fois les effets bénéfiques sur le monde étudiant, mais éga-lement l’avantage que tire l’uni-versité à subventionner le projet. .Ensuite, il est primordial que la présentation du projet soit irré-prochable. Cela passe tant par un dossier de présentation complet du projet (à apporter le jour de la commission ou, encore mieux, avant la date limite de dépôt des demandes), comprenant visuels, intérêts du projet, membres parti-cipants, que par un bilan financier prévisionnel équilibré et réaliste. Ce critère est déterminant quant à une attribution éventuelle de subvention, ne le négligez surtout pas.D’autre part, la recherche d’autre partenaires sera bienvenue. Ainsi, s’il est possible de ne solliciter que la FSDIE. pour le financement d’un projet de faible envergure, il

TruQueTTe

Page 9: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente Le Tapis Volant - vol.1 �

Le CRIJ est une association au service de tous les publics. Il vous accueille à Rouen sur deux lieux et propose des services pour vous aider dans vos démarches et vos recherches.L’espace documentaire, 84 rue Beauvoisine (accès libre du mardi au vendredi de 10h à 18h) pour :-S’informer et se documenter : conseils et documentation sur les métiers, les formations, les jobs, les stages, le logement, la santé, la création d’activité…-Trouver un job ou un loge-ment : des offres disponibles en ligne et à l’affichage tout au long de l’an-née et une journée « Forum Jobs » chaque printemps pour rencon-trer des employeurs (prochaine journée Jobs le 10 avril 200�).-Rechercher un stage en entre-prise : « Atoustages Normandie », un service pour les lycéens et les étudiants à la recherche d’un stage conventionné-Rédiger son CV : « Créa CV », un atelier d’aide à la rédaction du CV et de la lettre de motivation. -Etre Baby-sitter : « Baby-sitter en toute confiance », une journée de sensibilisation au rôle de baby-sitter et à la préven-tion des accidents de la vie cou-rante.

-Bouger en Europe : accompagnement dans votre projet de départ dans le cadre du Service Volontaire Européen. -Monter un projet : aide individualisée au montage de votre projet, information sur les dispositifs, la recherche de partenaires.

Le cyber-infos, �4 rue Beauvoisine (du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h) pour :Après création d’un compte personnel, vous accédez aux postes gratuitement 5 heures par mois. Vous pouvez vous faire aider dans vos travaux. Les impressions sont possibles. -rechercher des infos sur internet,

suivre des démarches en ligne (écoles, CAF…), chercher un emploi, rédiger des rapports, des CV. -S’initier sur Word, Internet, Excel.-Passer le Passeport Internet Multimédia (PIM). Il s’agit d’une attestation délivrée par l’Etat qui valide les connaissances de base en informatique et sur internet. Elle peut être prise en compte dans un dossier de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).

Le CRIJ c’est aussi sur le web :www.crij-haute-normandie.orgwww.atoustages.comwww.lumieresdescites.com

Le CRIJsera rassurant de démontrer que d’autres partenaires, institution-nels ou privés, ont accepté de soutenir le projet.Le dossier de demande de sub-ventions est téléchargeable sur le site de l’Université de Rouen. L’en-voi des dossiers doit s’effectuer au moins 8 jours avant la date de la commission, il peut être adressé par mail à la Direction des Ensei-gnements et de la Vie Étudiante, accompagné des documents jus-tificatifs indispensables.La soutenance ne doit pas intimi-der : une présentation réussie dé-montre un travail préalable rigou-reux dans l’élaboration du dossier. Il est conseillé de venir à deux étu-diants pour présenter un dossier. La réponse à la demande est for-mée par téléphone dans les jours suivants, et une confirmation est adressée par courrier postal.Une fois la manifestation a eu lieu, il reste quelques formalités à accomplir. Tout d’abord, les factures originales ayant servi à la mise en oeuvre du projet doivent être remises à la DEVE dès que possible, accompagnées d’un bilan d’activité et de la convention d’attribution de la subvention signée. Ensuite, le versement des fonds accordés par la commission est effectué sous quelques semaines.

Mickael

Au service des étudiants, le ser-vice de médecine préventive et de promotion de la santé est à votre disposition pour toute question relative à votre santé. En cas d’ur-gence médicale ils pourront vous dispenser les soins nécessaires, en cas de difficultés personnelles ils pourront vous orienter ou vous accompagner dans vos recherches de solutions.

Les étudiants en première année sont convoqués durant l’année à un examen médical de prévention. Des consultations sans rendez-vous sont possibles concernant notamment les vaccinations, l’in-formation santé, les services d’aide psycho-sociale, l’infirmerie et les soins urgents. Sur rendez-vous, des certificats médicaux d’apti-tude au sport et des examens de

prévention seront organisés et des consultations spécialisées (sur des thèmes tels que la nutrition, la contraception, la sexologie, la der-matologie, l’acupuncture, etc...) se tiendront durant toute l’année, hors périodes de congés universi-taires.

Le service de médecine préventive tient également à votre disposi-tion des brochures documentaires, organise durant l’année des jour-nées de préventions thématiques (tabac – drogues, dépistage du SIDA, cancers...), tient à la disposi-tion des étudiants des outils d’éva-luation des risques (simulateur de conduite en état alcoolique) et des moyens de prévention (préserva-tifs, bouchons d’oreilles...)

Contact Mont Saint Aignan, 1er étage de la Maison de l’Uni-versité Tél : 02 32 76 �2 �2de 8h30 à 17h30 sans interruption du lundi au vendredi.

Antenne du Madrillet Mme LEMERLE Christine InfirmièreTél : 02 32 �5 51 18

Contact antenne d’Evreux Mme GRIVEAU Mireille Infirmière, Tél : 02 32 3� �0 81

Le sujet du mois :Etudes et cannabis

Réagissez à ce sujet et apportez vos commentaires et connaissances sur le forum (http://www.fac-here.forumactif.com) ou à l’adresse [email protected]

Vos témoignages permettront de dresser le mois prochain une syn-thèse.

La Rubrique Santé : la médecine préventive

Page 10: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture DétenteLe Tapis Volant - vol.1 02/10/2008 10

Comme à chaque rentrée universitaire, la tcar nous annonce son lot de nouveautés ! Info majeure : Les cartes d’abonnés magnétiques vont bientôt disparaitre au profit de la carte Astuce, une carte à puce servant à la fois de carte d’abonné et de titre de transport. Son mode de lecture est également différent, gains de temps en perspective. Les cartes 365 jours à bande magnétique sont utilisables jusqu’à l’automne, des echanges sont possibles dans les bureaux tcar durant les prochaines semaines. Autre information : Les cartes de l’abonnement « cogito » deviennent les cartes « jeunes », ouvertes à TOUS les moins de 26 ans. Elles ont un atout majeur : Si vous n’êtes plus étudiant, si vous attendez toujours votre inscription à la fac, ou si vous n’êtes pas domicilié dans l’agglo, vous pourrez quand même bénéficier du tarif réduit ! (Vous sera demandée une pièce d’identité).Trois tarifs sont proposés : 10 voyages, 31 jours, 365 jours (le 7 jours 10 voyages disparait)En terme de lignes, un

petit changement pour le téor T1, qui ira à certaines heures au dela du CHU, pour monter jusqu’au Boulingrin.

Pour la souscription de l’abonnement, se munir d’une pièce d’identité, d’une photo, d’un relevé d’identité bancaire, un justificatif de domicile et d’un moyen de paiement pour la première mensualité.

Enfin, soyez patients : Ce système est en place depuis le 1er septembre seulement, la forte demande provoquant des retards dans l’envoi des cartes Astuce par courrier. Comptez environ huit jours pour la recevoir.

TCAR : La rentrée des transports en communLes annonces

Vends disques divers (The Verve, Big Soul, Pow Wow, 40 Below Summer...) en très bon état.3 euros pièce. Contact 06 18 69 18 82.

Recherche

Journaliste recherche étudiants pour enquête concernant les logements étudiants.Contacter Loïc à l’adresse [email protected] recherche étudiants pour enquête sur les conditions d’arrivée à la fac pour les primo-arrivants.Contacter Loïc à l’adresse [email protected]

Vous voulez vous débarrasser de votre guitare ou bien vous voulez le dernier livre de Prat-chett ? envoyez votre petite annonce à [email protected]

Représente ta promo sur le forum et gagne des cadeaux !

1/ Inscris-toi sur le forum Fac-here : http://fac-here.forumactif.com et présente-toi au passage

2/ Réponds au sondage «de quelle filière venez-vous ?» et invite tes camarades de promo à faire de même

3/ Les membres de la filière la plus représentée participeront à un tirage au sort

4/ Des cd sont à gagner pour les heureux gagnants !

Réagis à ton article préféré, par courrier ou par email le courrier préféré de la rédac sera publié dans le numéro de novembre

Envoyez vos courriers à l’adresse suivante :

Association Fac-here2 Place Emile Blondel

La Maison de l’Université76 821 Mont Saint Aignan Cedex

ou

[email protected]

Réagis à ton article préféré !

Page 11: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente Le Tapis Volant - vol.1 11Interview:Arthur HVous venez de sortir votre nou-vel album, «L’homme du mon-de». Qui est-il, cethomme du monde ?Un homme du monde c’est un voyageur, un être humain qui marche sur la planète et qui ouvre les yeux sur ce qu’il voit. Il voit le chaos bien sûr. Il voit aussi la beauté et tout ce qui est beau. Il se ballade dans le disque.

Ce disque rompt un peu avec votre répertoire plus habituel. Il est plus chaud, plus dansant. Qu’est-ce qui va à pousser à cette orientation musicale ?Ce qui m’a poussé à aller vers la danse c’est qu’en concert on allait vraiment vers là. Il y avait toute une partie atmosphérique. Et une partie très dansante, très joyeuse.C’était génial pour nous sur scè-ne. Il y avait vraiment une très chouette communion avec les gens. J’avais envie d’aller plus loin là dedans. Faire un disque qui per-met de se lâcher complètement sur scène, de danser et de faire la fête. Tout en continuant àraconter des histoires.

Une envie d’être positif peut-être ?Oui, je trouve ça plus marrant, plus intéressant d’être positif aujourd’hui. Evidemment il y a de nombreuses raisons d’être né-gatif. Et finalement quand on est négatif ça ne fait rien avancer. On constate juste que tout est blo-qué. On s’en fout. A un moment il faut dépasser tout ça et trouver des solutions, au moins des solu-

tions personnelles. Moi c’est ce que j’essaye de faire dans ma vie. J’avais envie de donner cette éner-gie dans ce disque, que quand on écoute ce disque dans sa voiture ou chez soi, ça file la pêche.

Vous avez testé ces nouvelles chansons à la guitare lors d’un concert. La guitare c’est un ins-trument que vous avez appris récemment. Une fois testées,

quel était le verdict ?Le verdict c’est que c’est très mar-rant de faire des choses qu’on ne sait pas faire. Je sais faire de la musique bien sûr mais je ne sa-vais pas jouer de guitare. Du coup je suis débutant. Quand je com-mence j’essaie de faire sonner des accords. C’est très marrant, c’est super marrant de sortir de ses ha-bitudes. C’est vraiment quelque chose qui fait du bien, qui aère, qui est très stimulant. Tout à coup je me retrouve en Guitare Héros sur scène. C’est joyeux.

[...]Vous avez commencé à évoquer la scène. Avec ces nouvelles chansons, aveccette volonté de casser les bar-rières, avec ces personnages hauts en couleur, àquoi peut-on s’attendre du pro-chain spectacle ?Les concerts qu’on fait maintenant sont vraiment joyeux. C’est ça que je cherche. Jetrouve que l’époque est compres-sée, presque sous tension. J’ai en-vie d’à la foisressentir cette tension, ne pas la nier, et puis faire quelque chose qui fait que tout àcoup tout se relâche, tout se dé-tend. Il existe déjà des musiques pour se défouler mais elles sont

assez agressives. Moi j’ai envie de faire ça avec un côté très cool, très chaleureux, très amical. C’est ça que j’ai envie de faire en fait. Que la musique soit dansante, des fois très énergique, mais jamais agres-sive.

Il y a-t-il des dates, des villes en particulier que vous attendez sur cette tournée ?On fait tous les grands clubs de rock que j’adore parce que le pu-blic est super chaud. Les gens sont debout. Les gens sont vraiment prêts à s’amuser. J’adore entrer dans une salle et sentir que c’est déjà chaud. Même avant que tu aies commencé à jouer, il y a déjà une excitation. J’aime beaucoup sentir ça.

Il y a sur le nouvel album cette très jolie chanson qui s’appelle« Cosmonaute », qui parle de

votre père, Jacques Higelin. Est-ce que vous pouvez nous parler de cette chanson ?C’est une chanson qui parle de ce que m’a transmis mon père, c’est-à-dire l’amour des espaces incon-nus, l’amour d’une certaine forme de liberté, que ce soit dans la so-litude ou avec les gens. C’est vrai que quand je voyais mon père, quand j’étais petit ou adolescent, il y avait quelque chose de déme-suré. Il était sur scène comme une espèce de personnage fantasti-que. J’avais le goût de la musique avant. Je l’ai toujours eu, pour moi c’est un langage naturel. Je pense que j’avais très envie à la fois de le retrouver lui et de retrouver cette excitation. Dans la chanson je dis « Papa est cosmonaute » après « Je veux être cosmonaute » et après « Je suis cosmonaute ».Après je m’envole, il y a tout un passage musical très Pink Floyd, très psychédélique. A la fin j’atter-ris sur une planète merveilleuse avec une belle femme et là je suis vraiment un cosmonaute comblé.

[...]Vous avez dit une phrase que j’aime beaucoup « Sans liberté je m’ennuie ».Vous passez du bon temps en ce moment ?

La liberté, c’est vraiment quelque chose que je cherche. Ce n’est pas évident à trouver. Il y a toutes ces règles qu’on nous impose et sur-tout on a ses propres limites aux-quelles on se confronte et qu’il faut essayer de dépasser. Dès que je ne nage pas en pleine liberté totale… Il y a plein de moments où je m’accorde de la liberté et çac’est bon. Effectivement quand on arrive à faire ça, on ne peut pas s’ennuyer. Ce n’est pas possible.

INTERVIEW REALISEE PAR OLI-VIER GRANOUXavec l’aimable autorisation de http://www.tele-vision.fr

ARTHUR HL’homme du monde(Polydor / Universal Music)Dans les bacshttp://www.arthurh.netARTHUR H EN CONCERT17.10.08 Caen / Cargo18.10.08 Alençon / La Luciole23.10.08 Rouen / Le Sillon13, 14 et 15.11.08 Paris / Elysée Montmartre

Page 12: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture DétenteLe Tapis Volant - vol.1 02/10/2008 12

La région haute normandie, à l’occasion de l’armada de

rouen 2008, a proposé chaque soir à ses mélomanes des concerts va-riés, gratuits en plein air. Le mau-vais temps, hélas quasi omnipré-sent, n’a pourtant pas découragé les milliers de parapluies venus soutenir les artistes. Les festivi-tés sont ouvertes par Radiosofa: une aisance scénique, un groupe en accord parfait, une musique pop rock propre et sans fausses notes, un style assumé, travaillé et professionnel, mais qui peine à chauffer les spectateurs. [...] Arrive ensuite un Alain Bashung fragile mais qui sait offrir un concert de qualité à la hauteur des espéran-ces du public malgré une set list globalement assez mélancolique; tel une apparition, lunettes noi-res et chapeau noir, le musicien déploie ses atouts artistiques avec délicatesse et prudence. Au deuxième jour [...] Apparait enfin un Hugues Aufray que l’on aurait pu penser plus professionnel – ne pas connaitre ses paroles et ses notes ne fait pas très sérieux – mais qui a pourtant enflammé les hor-des de scouts venues en renfort entonner Céline, Hasta Luego ou encore Le petit âne gris; la qualité des éclairages rehausse la grande forme de l’artiste qui pousse le culot jusqu’à chanter Santiano en toute fin de bis alors que l’on ne s’y attendait plus ! On retiendra pour le jour suivant un Wax Tailor très attendu et apprécié – bien que le public n’ait pu profiter des projec-tions scénographiques de Nils In-candela que la lumière du jour ne mettait absolument pas en valeur – accompagné par la talentueuse flutiste ludivine issambourg et soutenu par le chant aérien de charlotte savary; c’est un Aaron intimidé et impressionné par la foule venue l’applaudir que nous avons découvert en seconde par-tie de soirée; un set un peu court pour un chanteur très à l’aise dans son corps, un plaisir de se mouvoir communiqué aux spectateurs, un beau moment sous les feux de la rampe avec des jeux de lumières originaux et bien adaptés. La scè-

ne région a ensuite accueilli le clan Zikatatane qui n’a pas fait mentir sa réputation festive et a entrainé les auditeurs dans un set coloré, déguisé, et parsemé de palmiers; le groupe a joué ses tubes plus pêchus que jamais, présenté une nouvelle chanson prometteuse et a su composer un medley des mor-ceaux qu’un passage en première partie ne leur laissait pas le temps de jouer. Une mise en condi-tion du public comme Tiken Jah Fakoly en rêve sans doute pour chacun de ses concerts ... Tiken qui fidèle à lui même a semé au fil de ses textes les messages politi-ques qui définissent ses combats, et a su rassembler plus de 70 000 personnes autour de ses engage-ments dans une ambiance frater-nelle et chaleureuse; un concert finalement très propre, trop peut être, qui n’offre pas réellement au public le petit plus du live qui le différencie d’une écoute CD et lui donne habituellement une valeur émotionnelle intensifiée. [...] Ri-dan, quant à lui, est époustouflant de dynamisme et d’énergie ! Au fil de son spectacle, l’artiste nous invite à reprendre en choeur ses refrains – partage, générosité et chaleur se dégagent de sa presta-tion – poussant ainsi chaque mor-ceau à une durée de presque 10 minutes et à un set composé de 6 uniques chansons qui laissent sur la faim et lassent malgré tout par leur coté répétitif ... les rappels permettent de terminer la soirée sur une note plus complète: non, Ridan n’aura pas chanté que 6 de ses compositions !

Gilberto Gil, la légende bré-silienne, entre à présent en piste. Homme d’envergure, ministre de la culture, musicien ecléctique ayant cotoyé les plus grands, l’artiste défend à travers ses paroles des valeurs qui lui sont chères. Sa voix étonnante de plasticité, de pureté et de force se pose avec conviction sur des rythmes variés allant de la bossa nova au reggae en passant par la capoeira et autres sambas. S’exprimant presque parfaitement en français, le chanteur ponctue sa prestation d’explications et in-

terventions tantot politiques, tantot fraiches, légères ou graves. Un specta-cle soutenu par une maitrise magnifi-que des jeux de lumières, un grand moment pour un public touché qui se déhanche sans complexe avec bonheur et simpli-

cité. [...] Enfin parait Cali. Courbé en deux vers son public, l’encou-rageant à s’échauffer la voix, il le motive à l’aide de son mégapho-ne, parcourant la scène de long en large de son habituelle démarche caractéristique, un large sourire aux lèvres et les yeux pétillants

de bonheur. Aux baguettes, l’ex-cellent Richard Kolinka allume un second feu de réjouissances: le célèbre batteur de Téléphone est plébiscité par ses fans qui sem-blent l’avoir attendu autant – si ce n’est plus – que Cali. Son jeu de mains et son touché ne laissent personne indifférent: que de talent ... Les tubes s’enchainent, le public se déchaine; Retenu par les vigi-les de la sécurité, ce n’est qu’à sa deuxième tentative que Cali par-viendra à plonger dans la foule et à slamer parmi elle avant de revenir sur scène exténué, et visiblement très ému. Une alchimie s’opère entre cet être déroutant et les spectateurs qui deviennent alors acteurs à part entière. Un concert pendant lequel le chanteur sem-ble submergé d’émotions, portant plusieurs fois la main à son coeur en signe de reconnaissance. Un véritable don de lui même pour son public; et tandis qu’à la fin du set Richard Kolinka, en vrai rocker, transperce de ses baguettes les toms de sa batterie, c’est un Cali épuisé, vidé de ses forces, touché et touchant que nous quittons la

tête pleine d’étoiles en pensant qu’écouter ses CD nous paraitra désormais bien fade. Et voici ve-nue la cloture des concerts région de l’armada ... [...] Fidèle à sa répu-tation, Iggy le sexagénaire arrive torse nu sur scène, de sa démar-che chaloupée mais énergique, le sourire en coin, la rage dans la voix. Quelques «fucking» et autres excentricités plus tard, le public se gondole au rythme des pogos et les malaises dans la foule ne sont pas rares. Les exploits scénique de la star sont nombreux: après avoir cassé un pied de micro, s’être ver-sé plusieurs litre d’eau sur le crane, s’être malencontreusement cra-ché dessus, avoir lancé son micro dans le public, un autre pied de micro dans le sas de sécurité, avoir simulé un orgasme sur ses amplis, s’être gratté gracieusement le derrière avec son index afin d’en saisir l’agréable et subtile odeur, Iggy invite à monter sur scène une dizaine de personnes déchainées qui reprennent avec force les pa-roles de sa chanson en produisant moultes bonds joyeux. La qualité sonore n’était pas au rendez vous pour ce dernier concert mais l’on retiendra tout de même un per-sonnage étonnant, réservant force surprises, une espèce d’exhibition scénique que l’on n’est pas près d’oublier, un spectacle visuel en quelque sorte, qu’il fallait voir et non écouter, auquel il fallait parti-ciper et non assister passivement. Les concerts de la scène région, humides mais cependant cha-leureux et surprenants, ont donc déversé sur le port de Rouen une diversité de style recherchée et réussie pendant l’armada 2008, accueillant chaque soir jusqu’à 80 000 spectateurs motivés et ravis.

Retrouvez l’article complet sur http://www.fac-here.com

Maya à l’Armada

©2008#Juliette Duperrey

Page 13: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente Le Tapis Volant - vol.1 13

Ca y est, c’est la rentrée. Pour beaucoup, c’est le début d’une nouvelle vie : l’université, la fac’ comme on dit, c’est un nouvel univers avec ses surprises, ses avantages, ses temps forts, ses rencontres, ses projets, etc. Et la rentrée est l’occasion de découvrir tous ces aspects et leurs revers... Mais nos prédécesseurs ont-ils tous vécu cette période d’une manière aussi féérique ? Faisons un petit détour par le passé et jetons un coup d’œil dans le rétro !

En octobre 2000, les étudiants rouennais pouvaient découvrir en arrivant près des portes de leurs U.F.R. des tracts noir et blanc, parfois griffonnés, qui annonçaient un vent de panique dans les couloirs de l’enseignement supérieur, allant jusqu’à prédire la fin des diplômes DEUG et maîtrise et la mort des filières littéraires et sociales. Quelques jours plus tard, après avoir recopié son emploi du temps sur une feuille de brouillon mal rangée dans un classeur, on pouvait assister, au début des premières heures de cours, à des débats houleux entre partisans du changement radical, et radicaux de mouvements partisans. Entre deux conférences, on pouvait être interpeller par des annonces sur le parvis qui appelaient au rassemblement et à la grève. Même si cette année-là, il y eut

peu de réponses, dans tous les sens du terme, ce fut déjà le début d’une longue marche qui allait finir dans la rue, quelques années plus tard.

En mai 2003, un premier mouvement de plusieurs centaines d’étudiants grossissait les rangs des travailleurs en colère contre la réforme des retraites, pour contester les futures réformes peu connues encore sous le nom de LMD. Au même moment, dans les conseils administratifs et de gestion, on se posait la question de la poursuite des cours et du maintien des dates d’examen. Certains voulaient permettre une session en septembre pour les grévistes, tandis que d’autres refusaient de céder à la panique. Après de nombreuses discussions, la première option fut finalement adoptée.

La rentrée de l’année universitaire 2003-2004 fut l’une des plus épique de ces dernières années à

l’université de Rouen. Les étudiants ayant sauté leurs examens de Mai-Juin pour raison de grève, passaient leurs premiers partiels et pour les plus malchanceux, leur rattrapage quelques semaines après. De leur côté, les étudiants de première année découvraient en même temps que la fac, les chaînes barricadant les portes des bâtiments, les sorties massives d’amphi au beau milieu d’un cours, les occupations des locaux, les défilés dans la rue et les banderoles dans le hall. Pas facile de s’y retrouver déjà quand on débarque avec son sac sous le bras, mais encore moins lorsque l’emploi du temps sert tout juste à plaquer des autocollants « en grève ! » dessus et que la salle de cours que l’on a trouvé après 30 minutes de course d’orientation est occupée par des banderoles tenues par des grévistes ! Même la maison de l’université a vu des étudiants dormir en son sein, le temps d’une nuit, et s’est réveillée au petit matin, comme après une bataille, ses portes sclérosées et ses placards encore tout retournés...Tous les jours, une assemblée générale avait lieu dans un grand amphi, souvent Langevin en Sciences, ou Axelrad en Lettres, et les étudiants pouvaient s’amasser pendant des heures pour s’intéresser à l’avenir des diplômes, celui des filières ou même celui du mouvement. On votait pour

savoir qui voulait poursuivre et qui voulait reprendre le cours normal des choses. Que l’on soit d’un côté ou de l’autre, ces questions ne laissaient personne indifférent. Après plusieurs semaines d’occupation, les choses ont finies par se tasser et les cours sont redevenus presque normaux. L’année suivante, un soubresaut fut tenté pour raviver la flamme de révolte qui sommeille en chacun, mais comme on dit, les étudiants aboient et les réformes passent. Alors ce n’eut pas le même impact.

Aujourd’hui, la rentrée est plus calme. Les LMD sont en place, le DEUG et la maîtrise ont bien été supprimés, le CPE est reparti, mais les étudiants eux, sont toujours là. Ils ont peut-être oublié qu’il n’y a pas si longtemps, leurs prédécesseurs, à l’instar d’autres encore avant eux, débattaient dans un sens comme dans l’autre pour faire entendre leur voix. Oublié, ou peut-être pas. Et vous, vous faîtes quoi à la rentrée prochaine ?

Lyckos

Je m’apelle Lydie et j’ai 20 ans. J’ai eu mon bac l’année dernière et après avoir attendu un an, je rentre à la fac.A l’heure où j’ecris je n’y suis pourtant pas encore, et pourtant, j’y pense et je m’y prépare dejà ! Le Bac comme seul bagage...

Après avoir eu mon bac, je n’ai pas pu rentrer à la fac. Faute de moyen, d’aides non accordées, je em retrouve vite sur le marché du travail dans le but de financer mes études pour l’année prochaine.Malheureusement, je me rends vite compte que le bac ne sert à rien, et après plusieurs entretiens et de CVs sans réponse, je me dit que je vais à peine pouvoir financer mes frais d’inscription....Toujours motivée je continue à envoyer des CVs, passer des entretiens, ce n’est que fin Juin que je trouve un job d’été.

Mes demarches, mes galères... Pour pouvoir survivre dans le monde des études supérieures quand nos parents n’en ont pas les moyens, mieux vaut avoir une bourse !Pensant que ça allait être simple d’obtenir une bourse, je m’empresse de monter un dossier, revenus des parents, lettre expliquant pourquoi je souhaite avoir la bourse, l’adresse du CROUS, et on poste, et on attend la réponse.Premier avis : pas de bourse. Incomprehensible ! C’est alors que je renvois une lettre au directeur du CROUS expliquant VRAIMENT ma motivation, que j’ai attendu un an pour aller a la fac à cause de problèmes financiers.Je me dis alors que ça va être bon et j’attend la réponse encore une fois, ma mère m’appelle (elle m’appelle tellement rarement que je me dis «c’est bon j’ai la bourse» ! et bien non «j’ai reçu la lettre du CROUS tu as pas ta bourse....» puis c’ets un monde qui s’ecroule et la motivation qui s’en va.

Fort heureusement, Nico, «l’ami du CROUS» a été expliquer mon cas, ma situation, et surtout le point manquant : le domicile familial est situé a plus de 30km de la fac; le CROUS a dit qu’ils allaient revoir le dossier. Ce fût chose faite, quelques jours plus tard j’ai reçu une lettre comme quoi exceptionnellement ils avaient fait une erreur et que mon dossier allait être revu. Puis Deux semaines plus tard, j’ai reçu la decision definitive : je suis enfin boursière !Fac me voila !Tout est enfin prêt : logement, bourse, inscription à la fac, l’inscription pedagogique ? Bientôt quand le site marchera. Il ne reste plus qu’a imaginer ma pré-rentrée puis ma rentrée. Jour memorable ou desastreux ? Combien de fois je vais me perdre dans la fac ? Il faudra patienter pour savoir ça, j’espère au moins que vous êtes aussi impatients que moi de savoir à quoi ressemblera mon premier jour.

Twigg

A la découverte de la fac...

Coup d’œil dans le rétro !

Les contacts à connaitre

Les associations souhaitant déposer un dossier à la commission Culture ActionS du CROUS sont priées d’adresser leur demande au service culturel du CROUS (3 rue d’Herboubille, 76 000 Rouen) avant le 20 octobre 2008, dernier délai, pour la commission du 30 octobre.

Liste contacts :

CROUS de Haute Normandie Centre Régional des Oeuvres Universitaires et scolaires 3, Rue Herbouville 76000 Rouen Téléphone : 02 32 08 50 00 Site web : http://www.crous.crihan.fr

Espace Etudiant Rouennais 123 rue du Général-Leclerc 76000 Rouen Téléphone : 02 35 89 25 20

LMDE 15 rue Grand Pont 76000 Rouen Téléphone : 32 60 dites « LMDE Site web : http://www.lmde.com

SMENO - Rouen7 place Colbert 76130 Mont-Saint-Aignan Téléphone : 0820 423 423Site web http://www.smeno.com

CAF - Caisse d’Allocations Familiales 4, Rue Forgettes 76000 RouenTéléphone : 08 20 25 76 40 Site web : http://www.caf.fr

Pensant que ça allait être simple d’obtenir une

bourse, je m’empresse de monter un dossier

En mai 2003, un premier mouvement de plusieurs

centaines d’étudiants grossissait les rangs des

travailleurs en colère contre la réforme des

retraites...

Aujourd’hui, la rentrée est plus

calme... ©2008#Juliette Duperrey

Page 14: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture DétenteLe Tapis Volant - vol.1 02/10/2008 14

La Roumanie (Romania) est un pays merveilleux où coexistent

de vastes étendues de forêts, de ruisseaux,… avec des villes en ex-pansion aux influences architec-turales latine, hongroise, slave et ottomane. Il s’agit d’un pays situé entre la Hongrie, l’Ukraine, la Ré-publique de Moldavie, la Serbie et

la Bulgarie. Il dénombre environs 24 millions d’habitants répartis entre Bucuresti (2 millions d’ha-bitants), Cluj-Napoca (environs 330 000 habitants), Iasi (340 000 habitants) Timishoara (320 000 habitants), Brasov (240 000 ha-bitants), etc… Les roumains sont très attachés à leurs traditions, à tel point que chaque ville est en relation naturelle avec sa région. En effet, il y a plusieurs us et cou-tumes qui divergent selon la ré-gion visitée : les habits tradition-nels se distinguent entre eux par leur originalité et leur excentricité. Les roumains croient fortement en dieu car la religion dominante

est l’Orthodoxie (les églises or-thodoxes sont blanches et riche-ment décorés à l’intérieur). Ce qui frappe directement le touriste néophyte lorsqu’il pose le premier regard, c’est la distorsion entre deux mondes qui s’affronteraient perpétuellement : le monde tra-ditionnel et le monde moderne. Il n’est pas rare de voir vagabonder, parmi les voitures sur la chaus-sée, des attelages plus ou moins sophistiqués aux allures néan-moins rustiques tirés par des che-veux, des bœufs ou des ânes. De plus, les différences économiques semblent flagrantes lorsque l’on observe les villes attentivement de sorte que les beaux quartiers remarquablement bien bâtis et agencés laissent place à des ruel-les voir des boulevards mornes, dénués de tout intérêt esthétique, ne demandant qu’à s’autodéla-brer par le temps. Cependant, il est agréable de constater l’effer-vescence de la nature au coeur même des plus grandes cités : les arbres et les lacs jonchent les rues et allées principales ce qui contribue à aérer considérable-ment la vision triste de l’asphalte et du béton de certains quartiers moins chanceux. Le gros défaut de la Roumanie, c’est l’état des

axes de communication entre les différentes villes. D’une part, il n’y a qu’une seule autoroute

dans le pays (entre Bucuresti et Constanta) qui relie la Capitale au plus grand port de transport de marchandises de ce pays an-cré sur la Mer Noire. D’autre part, les routes, pour leur grande majo-rité, sont non seulement étroites mais également délabrées. Mais ne vous y trompez pas, la Rou-manie n’est pas un pays pauvre mais un pays qui se développe rapidement. Les villes n’ont rien à envier à celles des pays les plus puissants dans leur beauté, leur conception et leur compétitivité mais il est vrai que les campagnes sont un peu plus en marge et que l’eau courante (et non l’électricité qui bénéficie d’un réseau perfor-

mant) fait parfois défaut (approvi-sionnement par l’intermédiaire de puits privés ou publics). Les pay-sans travaillent avec peu ou sans outillages technologiques: des campagnes traditionnelles pour des villes modernes.Sur un plan gastronomique, la Roumanie s’affirme comme le repaire des gourmets. Les roumains aiment déguster les sarmales (feuille de choux enveloppant de la viande de boeuf, des grains de riz, des carottes et des herbes), les mititei (sorte de petites saucisses délicieuses grillées au barbecue confectionnées à partir d’un

Dossier :La Roumanie

Il dénombre en-virons 24 millions

d’habitants...

il est agréable de constater l’effer-

vescence de la nature au coeur même des plus grandes cités...

©2008#A.V

©2008#A.V

Page 15: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente Le Tapis Volant - vol.1 02/10/200815mélange de porc et de mouton). Ils apprécient le soir de pouvoir siroter un bouillon de poulet où flotte un œuf directement cassé dans l’eau bouillante. Le résultat est assez surprenant, entre la soupe et le bouillon et même si cette façon de cuire un œuf n’a rien de divin, ce plat apporte chaleur et sérénité. Le pain apparaît sous deux formes. La première, la moins répandue, se rapproche du

pain de mie français. La seconde, la plus populaire, est une semoule de maïs délicatement cuite et mélangée avec de l’eau: cette pâte se mange chaude et ductile ou froide et durcit. Les fruits et légumes sont très répandus dans les repas, et leur goût ne correspond pas à celui que l’on connaît, il est meilleur et bien plus prononcé. La production agricole est biologique faute aux paysans de pouvoir se doter de pesticides. En Moldavie, il vous sera proposé de boire de la Tsuica (alcool de prune très fermentées pouvant aller jusqu’à 60°) à la couleur comparable à celle de l’eau mais au goût aussi dévastateur qu’agréable. Et dire que les roumains la boivent comme du petit lait… Dans le même registre, la Palinka (alcool de prune fermenté sur des planches de bois) vous sera servi en Transylvanie. Pour ne pas vexer vos hôtes, il est préférable de vider lentement ses verres et de les boire gorgée par gorgée (un conseil en passant) car lorsqu’un verre s’apprête à être vidé, il est immédiatement rempli. Pour les amateurs de bières, la Timisoreana se démarque par son fort pourcentage en malt.

Sur un plan culturel, la Roumanie vénère en-core de nos jours son plus illustre poète, Mi-haï Eminescu, véritable monument éternel à lui

tout seul. Elle se régale fortement grâce à l’empreinte d’Eugen Io-nesco (rebaptisé Eugène lors de sa naturalisation française) célèbre dramaturge, auteur de l’ouvrage Rhinocéros ou encore de La can-tatrice chauve tout en écoutant les chefs d’œuvres de Georges Enescu, compositeur de grand talent. Ni-colae Grigorescu fut, pour sa part, l'un des peintres impressionnistes roumains les plus renommés : il a reproduit le portrait de Mihaï Eminescu. Les bâtiments les plus mémorables que j’ai visités sont les monastères bucoviniens de Dragomirla et de Saint Ioan ainsi que le château de Suceva, la ville transylvanienne de Cluj-Napoca, l’église orthodoxe de Zalau et les murailles moldaviennes de Iasi. Je regrette toutefois de ne pas avoir eu le temps de visiter le château de Dracula à Brasov ainsi que la ville médiévale de Sibiu : ces deux destinations feront l’objet d’un voyage l’an prochain. Pour la peti-te histoire, le Comte Dracula était un homme usant de la cruauté en temps de guerre contre l’empire Ottoman et il fut surnommé « Te-pes » (l’empaleur) pour son habi-tude à ne pas faire de prisonniers. Il se nommait Vlad III et apparte-nait à l’ordre des dragons (dracul en roumain). L’écrivain Bram Sto-ker en 1897 le transformera en la créature la plus redoutée dans le milieu de la science-fiction : un vampire. Par ce livre Vlad III est devenu le roumain le plus célèbre

à travers le monde et l’Histoire. Le roumain est une langue latine qui fut agrémentée par des mots slaves, hongrois et ottomans. Il est à noter que les « i » en fin de mot ne se prononce pas, que les « u » se prononcent « ou » et que les pronoms sont rarement

utilisés. Il serait fastidieux de noter dans cet article les conjugaisons des verbes être et avoir. Sachez toutefois que le roumain est une langue agréable à entendre mais qui nécessite de nombreuses heures de patience et de passion pour être assimilée. J’espère que cet article vous aura donné envie de partir à l’aventure en Roumanie car son unique vocation est de vous faire voyager là où vous n’auriez pas forcément eu l’idée et/ou l’envie de venir.

A bientôt pour découvrir un nouveau pays ensemble.

A.V.

Le roumain est une langue latine qui fut agrémentée

par des mots slaves, hongrois et

ottomans...

Les Brèves

Lexique d’ailleurs

Pour ne pas vous laissez à l’abandon lors d’un séjour en Roumanie, je vous propose quelques termes et expressions. Les roumains seront en-chantés de voir que vous savez parler un peu leur langue.

Bonjour ( Buna ziua)Au revoir (La revedere) Comment allez-vous ? (Ce mai faceti ?) S’il vous plaît ( Va rog)Bonsoir (Buna seara)Bonne nuit (Noapte buna)Comment vas-tu ? (Ce mai faci ? / Ce faci ?) S’il te plaît (Ta rog)Salut (Salut)A demain (Pe maine) Très bien / bien / moyen / pas du tout (Forte bine / Bine / Mediu / Rau)Demoiselle (Domnisoara) Monsieur (Domn) Madame (domna) oui (da) Non (Nu) Un peu (Un pic)Je ne parle pas roumain (Nu vorbesc roma-nesc)Combien ça coûte ? (Cat costa ?) Bon appétit (Pofta buna) Je voudrais (As vrea)

Sur un plan gastronomique,

la Roumanie s’affirme comme

le repaire des gourmets...

©2008#A.V

©2008#A.V©2008#A.V

©2008#A.V

Page 16: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture DétenteLe Tapis Volant - vol.1 02/10/2008 16

« A ma fille, qui n’est pas enco-re née mais pleure déjà d’exister sans vivre »

« J’ai quelque chose que tu n’as pas, que tu n’as pas, que tu n’as pas ! », claironna Anaïs en dansant autour de Lynora.

C’était la fin de l’été. Les deux petites filles avaient passé un long mois de vacances en pension au bord de la mer, où elles avaient fait connaissance. Mais les vacan-ces tiraient à leur fin, et elles al-laient repartir le lendemain dans leurs familles respectives.

A onze ans, Anaïs était l’aînée des deux filles de tout un an, ce dont elle était très fière. Elle s’était donc auto proclamée chef dès le début de leurs jeux, ce que Lynora avait de suite accepté, car elle était de nature beaucoup plus calme et effacée que sa turbulente amie.

Mais cette fois, par cette soi-rée mauve et un peu fraîche de la fin août, la petite fille sortit de

sa torpeur mélancolique, atti-sée par une curiosité tout enfan-tine.

« Oh s’il te plaît, dis-moi ce que c’est ! », s’exclama-t-elle à la plus grande surprise de l’autre, qui ne s’attendait pas à ce que sa pique ait un tel succès. Aussitôt celle-ci

s’arrêta de danser.« Non, je ne te le dirai pas, ré-

torqua-t-elle sèchement.- Mais pourquoi ?- Parce que… C’est un secret. »

Anaïs avait trouvé un nouveau jeu pour torturer sa compagne si naïve, et elle en savourait chaque instant.

« Je te promets que je ne le répèterai pas !, supplia Lynora, au comble de désespoir.

- Tu le répèteras à ta mère dès que tu rentreras, riposta son amie avec mépris.

- Même pas vrai, je ne lui dis jamais rien ! » La petite fille com-mençait à s’impatienter devant l’injustice de sa compagne.

« Eh bien ! Tu le répèteras à ton chat. Tu dis tout aux animaux. Je t’ai vue l’autre jour. Tu disais au vieux matou de la cuisinière que Sophie avait piqué un gâteau. D’ailleurs, tu es complètement folle de parler aux animaux, et je ne fais pas confiance aux folles.

- C’est pas vrai, je leur dis pas tout !, protesta la petite fille, indi-gnée. Sophie ne m’avait pas de-mandé de garder le secret. Mais si tu me le demandes, je ne dirai rien à personne. »

Anaïs toisa son amie du re-gard pendant une longue minute,

comme si elle pesait le pour et le contre sur une balance imaginaire. Puis elle déclara :

« Si je te le dis, tu gagnes un secret et moi je ne gagne rien. Ce n’est pas juste, d’autant plus que le secret te concerne. Alors don-ne-moi ton collier de coquillages et je te le dirai.

- Mais… Mais c’est ma mar-raine qui me l’a offert !, protesta Lynora, abasourdie par la logique de son amie.

- Il faudrait savoir ! Tu veux connaître mon secret ou tu ne veux pas ? Mon secret a beau-coup de valeur, certainement plus que ton vieux collier. Au pire, tu diras que tu l’as perdu. »

L’idée de se séparer de son collier et de devoir mentir pour cacher sa perte ne plaisait pas du tout à la fillette. D’un autre côté, elle voulait vraiment savoir le se-cret de son amie. Il devait être fabuleux, pour avoir plus de va-leur que son cher collier ! C’est pourquoi, un peu à contrecoeur, elle détacha le bijou de son cou et le donna à la jeune fille. Celle-ci ne s’attendait pas à ce que le jeu aille aussi loin, c’est pourquoi elle commença à bégayer :

« Finalement je n’en veux pas de ton collier. Il ne vaut vraiment

pas ce que je sais.- Un marché est un marché !,

protesta Lynora. Tu as le collier, tu dois dire ton secret.

- Bon, bon », grommela Anaïs, fâchée de voir la petite fille d’ha-bitude si passive se révolter. Elle se tut pendant presque une mi-nute, comme pour ménager l’effet de sa révélation. Puis elle énonça lentement :

« Ce que j’ai et que tu n’as pas c’est … Un vrai nom. »

La petite fille s’attendait à quelque chose d’extraordinaire, mais certainement pas à cela. Elle protesta vivement :

« Mais moi aussi j’ai un nom !- Lynora !, cracha son amie avec

dédain, ce n’est pas un vrai nom ! Tout le monde le dit d’abord. » Maintenant que la jeune fille avait trouvé une parade, elle exultait. « Il paraît que c’est parce que tu n’as pas d’identité, ou quelque chose de ce genre. Moi (elle se re-dressa) je ne crois pas à cela, mais je me suis dit qu’il valait peut-être mieux que tu le saches. »

Anaïs se tut et contempla, triomphante, l’effet que cette ré-vélation avait eu sur son amie, qui ne bougeait plus et avait pâli de-vant l’horreur de ce qu’elle avait entendu. Enfin elle avait eu le des-

sus ! Combien de fois avait-elle éprouvé de la jalousie en enten-dant le nom de Lynora, que tout le monde trouvait si joli, elle qui voulait briller en tout et n’avait qu’un prénom commun ! Elle sa-voura sa victoire quelques ins-tants puis, craignant que la fillette ne pointe la contradiction de son raisonnement avec des questions trop pointilleuses, elle déguerpit sans demander son reste.

Pour Lynora, ce fut tout un monde qui s’écroula. Ainsi elle n’était rien ! Sans véritable nom, sans véritable identité, qu’est-ce qui la rattachait au monde ? Tout ce qui existe a un nom. Même les étoiles en ont un, et pourtant elles sont si lointaines… Sans nom, elle ne faisait que vivre, elle n’existait pas. Même la plus petite fleur du jardin, même le plus petit animal de la forêt avaient plus de valeur qu’elle, puisqu’ils avaient un nom. Elle, elle pouvait tout aussi bien disparaître, puisqu’elle n’était rien. Rien d’autre qu’une petite fille sans nom que les gens trouvaient folle. Et pour la première fois de sa vie, la petite Lynora fut malheu-reuse.

Le lendemain matin, lors-qu’elle descendit au réfectoire pour prendre son petit déjeuner, la fillette s’aperçut qu’Anaïs était

déjà partie, car ses parents étaient venus la chercher tôt pour ensuite partir en voyage à l’autre bout du monde, avait-elle raconté aux autres enfants. Mais elle avait lais-sé un petit mot pour Lynora qui l’ouvrit dans son coin et lut :

« Suis-je LynaSuis-je LyraSuis-je NoraSuis-je LoraSuis-je NyraSuis-je LynSuis-je LynoraOu bien ne suis-je rien du

tout ? » Elle lut et relut le petit mot

empoisonné, jusqu’à ce que ses larmes l’aveuglent complètement. Bien sûr, elle ne pouvait pas être tous ces noms à la fois, c’était donc bien qu’elle n’était rien du tout.

Lorsque sa mère vint la cher-cher, les cuisinières mirent un peu de temps avant de la trouver re-croquevillée dans un placard à balais.

Sur le chemin du retour, la fillette n’ouvrit pas une seule fois la bouche, persuadée de ne plus jamais avoir à parler, puisqu’elle n’était rien. Sa mère ne l’assomma pas non plus de questions, car elle se disait que sa fille devait être fa-tiguée et que de toute façon elle

n’avait jamais été très bavarde. Toutefois, arrivée à la maison, la petite fille rompit le silence :

« Dis-moi maman, qui je suis ?

- Eh bien, répondit sa mère un peu prise de court par cette ques-tion saugrenue posée sur un ton si sérieux, tu es Lynora, ma fille.

- Lynora, ça ne compte pas, et des filles tu pourrais en avoir plein. Alors qui je suis ?

- Mais tu es Lynora ! Que veux-tu être d’autre ?, s’impatienta sa mère qui ne comprenait décidé-ment pas ce nouveau caprice.

- Lynora, ce n’est pas un vrai nom. Pourquoi tu m’as appelée comme ça ?! »

La mère était sur le point de rétorquer, excédée, qu’elle n’avait pas que cela à faire de sa journée, lorsqu’elle remarqua que les yeux de la fillette étaient ruisselants de larmes. Attendrie, elle raconta doucement :

« Bien avant ta naissance, avant même d’être avec ton père, à une époque où je ne faisais en-core qu’espérer lui plaire un jour, j’ai rêvé de toi. C’était le plus beau des rêves. Je te tenais dans mes bras, tu étais douce. Et tu me re-gardais, tu me disais que tu t’ap-pelais Lynora, et tu me suppliais de te donner la vie. »

Etonnée, la petite fille ba-fouilla : « Tu ne m’avais jamais ra-conté ça avant. » Sa mère sourit et l’embrassa pour toute réponse.

Le lendemain, juste avant le soir, Lynora disparut.

Personne ne sut dire exacte-ment à quel moment cela arriva. Certains l’avaient vue au niveau de sa balançoire, d’autres dans le chemin devant chez elle avec sa poupée (qu’on retrouva d’ailleurs sagement posée sur son lit). On organisa des recherches dans tout le village et ses alentours, mais aucune piste n’aboutit et elles cessèrent bientôt. Quelque temps plus tard, des témoignages que les gens sages jugèrent farfe-lus commencèrent à émerger. Le père de la petite fille jura l’avoir aperçue en train de jouer sur le toit au clair de Lune, tandis que sa mère l’avait entendue chanter une comptine dans les bois. Les villa-geois se dirent qu’ils n’avaient pas supporté la disparition de leur fille, mais bientôt certains voisins virent la fillette sur la balançoire en plein orage, et même des voyageurs de passage dirent avoir vu une petite fille qui avait grimpé sur la statue de la fontaine au milieu d’un parc. Mais bien sûr, personne ne la re-trouva.

La nouvelle du mois : Lynora de Fanny Renard

Page 17: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente Le Tapis Volant - vol.1 02/10/200817

Un banc délica-tement strié

de orange qui ac-croche le regard et crée un rappel avec le nom de l’auteur qui le sur-plombe; le visage d’un tout jeune enfant aux traits asiatiques dans les bras d’un homme qui nous tourne le dos. L’aquarelle de phi-lippe claudel illustrant la couver-ture de l’édition Le Livre de Poche 2007 de son récit résume en elle même toute l’oeuvre: un tracé pur et simple pour une écriture légère où chaque terme semble avoir été minutieusement choisi pour sa précision et son naturel. Un voya-ge dans un monde nouveau pour le lecteur qui paraît découvrir en même temps que monsieur Linh le pays étranger qui l’entoure. Un voyage double d’ailleurs, suivant les déambulations spatiales du hé-ros, mais suivant aussi l’évolution de sa pensée, celle de ses émo-tions et de ses multiples question-nements. Des personnages at-tachants, du rire, du suspense se détachent de cette oeuvre pour qui se laisse porter par le style de l’auteur. Un récit aux couleurs d’espoir et de chaleur humaine sous le signe d’une amitié entre deux hommes que tout semble au premier abord opposer mais que relie pourtant ... La petite fille de monsieur linh.

Maya

J’ai lu ... La petite Fille de Monsieur

Linhde Philippe Claudel

Les feuilles qui roussissent, qui crissent sous les pieds, les aver-ses qui se multiplient, l’humidité qui s’installe, la danse affolée des parapluies, les gens pressés, les bourrasques de vent cinglantes et

le cauchemar des flaques d’eau ... pas de doute, c’est l’automne en Normandie, synonyme de festival du spectacle vivant. Pour la troi-sième édition en cette année 2008, venez vous réchauffer le coeur et sécher vos bottes autour d’une programmation riche et variée: du

théatre – avec Beckett, Shakespea-re, ou encore Spiro Scimone – de la danse – avec les chorégraphes Emio Greco et Pieter C. Sholten, le ballet Preljocaj sur Blanche neige, ou le ballet de Loraine sur les no-

ces de Stravinsky – de la musique – avec le Poème Harmonique et Olivier Messiaen à l’honneur, et bien d’autres encore – mais aussi de nom-breuses surpri-ses et créations mêlant le conte, le cinéma, le cir-que, la vidéo, la photographie ... un programme plus qu’allé-chant aux cou-leurs et influen-ces multiples; il y en aura pour tous les goûts ... et tous les bu-djets grace aux différentes tarifi-cations mises en places, permet-tant à plus d’un un premier pas vers une culture jugée – à tort

– parfois trop élitiste. Tout est mis en place pour convaincre et attirer les plus réticents et les plus timi-des d’entre vous, avec notamment des navettes gratuites facilitant l’accès à certaines représentations éloignées. Songez à réserver vos places et à vous renseigner plus

Festival Automne En Normandie Avec le temps, tout le monde

finit par accepter cette dispari-tion. Cependant sa mère ne se remit pas du choc, et finit par in-venter une histoire. Elle se disait que sa fille, après avoir trouvé qui elle était, était repartie d’où elle venait, dans le monde des rêves. Ainsi, peu importait qu’elle vive ou non, ou même qu’elle ait ja-mais vécu. Elle existait. Et c’était cela, l’essentiel.

Les années passèrent. Un jeune couple s’était installé dans le village et un jour, la femme donna naissance à deux charman-tes fillettes, qu’elle nomma Lyn et Nora après avoir entendu l’histoire de la petite disparue. Et quand les jumelles grandirent, elle leur ra-conta l’histoire de Lynora afin que sa mémoire perdure. A leur tour, Lyn et Nora racontèrent ce qu’el-les crurent être un conte à qui voulait bien les entendre, les voi-sins, les amis, les inconnus. Quant à la fin du conte, elle variait au gré de la fantaisie ou des circonstan-ces. Parfois Lynora s’enfuyait avec une famille de tziganes, d’autres fois elle vivait dans les bois. El-les racontèrent même une fois qu’elle était devenue une étoile. Et les gens, charmés par cette his-toire, la racontaient eux-mêmes à leur entourage, et on vit bientôt naître une petite Lyra, une Lora, une Lyna… Car les filles avaient dit qu’à chaque fois qu’une petite fille portait un des noms de la pe-tite disparue, celle-ci revivait un peu, à travers les éclats de rire du nouveau-né.

C’est ainsi que l’histoire de la petite Lynora finit par devenir peu à peu une légende, et que la fillet-te réalisa son vœu le plus cher : elle devint immortelle.

amplement sur la programmation via le site www.automne-en-nor-mandie.com qui rassemble toutes les informations nécessaires au bon déroulement du festival.

Maya

©Marine Drouard

©Laurent Phillipe

©Erick Labbé

Page 18: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture DétenteLe Tapis Volant - vol.1 02/10/2008 18

Le Ska Potatoes, organisé par l’association Culture En Brousse, rassemble sous chapiteau, lors du dernier week end du mois d’aout, des groupes régionaux de musi-que festive, ska, reggae et autres styles pendant les deux jours que dure cette joyeuse manifestation. Pour la dérisoire somme de 16 euros, le public a pu assister cette année à quelques treize concerts, tout en profitant de trois repas, six consommations, camping et par-king, le tout gracieusement com-pris dans le billet. Un plan mappy en mains, un coffre bien rempli

– tente, duvets et un paquet de motivation – une bonne humeur à faire sourire un dépressif ... il y a comme un air de vacances en ce vendredi 30 aout alors que nous démarrons à l’aventure dans la campagne dieppoise à la recher-che de ce festival dont nous en-tendons parler depuis bien trop longtemps – quatre ans déja – sans jamais encore avoir trouvé l’occa-sion de nous y rendre. Le plan nous indiquait quelques 50 minutes de

trajet mais ce n’est qu’après 2h30 de route que nous aterrissons en-fin sur les lieux de nos réjouissan-ces ... en effet, il semblerait que le voisinage ait pris un malin plaisir à retirer une à une les quelques 200 pancartes fléchées indiquant la direction à prendre pour sortir du labyrinthe champêtre dans le-quel nous étions engagés ... bien que ce casse-tête d’épis de maïs, éoliennes et champs de blé ait quelque peu titillé notre nervo-sité, nous sommes bien heureux d’arriver enfin sur place. Accueillis chaleureusement – un petit tam-pon sur la main et un rapide rap-pel des règles élémentaires de vie en communauté, mais pas de fouille des sacs – nous ne tardons pas à nous sentir comme chez nous entourés d’une horde de fê-tards dans un cadre parfaitement choisi et amménagé: ici et là sont semées des petites cabanes de bois renfermant les si précieuses toilettes sèches mises en place par les organisateurs. Nous som-mes d’ailleurs ravis de constater qu’elles sont régulièrement pour-vues de nouveaux rouleaux de papier toilette et visiblement en-tretenues. Les tentes ont poussé comme de petits champignons de part et d’autre de l’accueil du festival. Au bas d’une pente nous apercevons le mythique chapiteau jaune et bleu de la SCIERIE, mais aussi la buvette, le stand restau-ration, et de nombreux abris avec tables et chaises. Chacun semble avoir trouvé sa place: allongé sur

l’herbe, accoudé au bar, c’est le moment de faire connaissance avec ses voisins de camping en attendant le début des concerts. Spirit Of Vodska – groupe dont les membres sont à l’origine du festival – lance la soirée avec un set dynamique et coloré, suivi de Joke, Les Pellos et Pulsington. Une soirée dont le déroulement et l’ambiance sont prometteurs

pour celle du lendemain ! et c’est sous un ciel ensoleillé que les fes-tivaliers s’éveillent peu à peu en ce samedi 31 aout pour accueillir en début d’après midi sur une pe-tite scène montée pour l’occasion 3 groupes dieppois dont la cote est en hausse ces derniers temps: Aakte, Hyaumec et Les p’tits fils de Jack. Trois styles totalement diffé-rents mais chacun assumé avec brio. Juste le temps de déguster un hot dog mayonnaise, de tater de la jonglerie pour certains, de bronzer pour d’autres ou encore de flaner dans le village associa-tif entre les stands qui ont poussé sous les auvents ( contructions en paille, Green Peace, informations sur le mexique ... ) ou sur l’herbe ( séances de massage, exposi-tions ... ) et la soirée s’enchaine pour notre plus grand bonheur:

alors que les Melting Potes et la Vashfol assurent en fanfare les inter-concerts, les RaZtacrête enflamment le public au son de leur ska énervé, Zikatatane voit son set compter un nombre im-pressionnant de slams, traduisant sans aucun doute la qualité de la prestation – un de leurs meilleurs concerts – ; la Scana del domingo ne nous épargne pas son humour froid et cinglant que l’on apprécie tant et qui rythme une musique personnelle et excellente, et the ebroïcians nous délectent d’un re-ggae plus que jamais talentueux: mélodies, voix, musiciens, tout dans ce groupe – jusqu’au design de leur maxi 4 titres – est indes-criptible de perfection ... alors que la plupart des festivaliers, épui-sés par la série de concert, va se coucher, s’élève un sound system ravageur sur lequel se déchai-nent les quelques derniers moti-vés déçus par la rupture du stock de bière. Ce n’est que vers 8h du matin que le silence se fait enfin, permettant à ( presque ) tous de se laisser glisser vers un sommeil réparateur. Lorsqu’en fin de ma-tinée une pluie torentielle s’abat sur nous, c’est le signe du départ et du repli des tentes... un dernier regard vers le chapiteau et nous pensons déja à l’édition 2009 du festival que nous ne raterons sous aucun prétexte, parole de Patate qui désormais s’assume !

Maya

Too Much ... Ou Why Not ?

Une Huître perlière, un coffre aux trésors, un rayon de soleil per-çant les gris nuages d’une vie morose ... autant de métaphores pour tenter de définir ce métis-sage visuel, culturel et musical qui nous est offert par un talentueux groupe belge. En effet, c’est une musique inédite, originale, à base de guitare folk, harmonica blues, didgéridoo puissant et léger que nous proposent les Too Much & The White Nots*. S’ajoutant à cet-te impression de nouveauté, ce sont aussi de multiples influences allant de Neil Young à Bumcello qui nourrissent cette savante et déléctable mosaïque. Too Much & The White Nots, c’est encore

la voix étonnante, per-sonnelle et envoutante

de Darshen P. autour de qui gra-vitent les électrons White Not ; j’ai nommé au violoncelle Lili, aux percussions, Jul, aux choeurs et chant, Mary Shoo et Choekita, et Pi au didjeridou. Une famille dont le plaisir de partager, de mêler et d’exploiter les différences se res-sent aussi visuellement: une pres-tation surprenante par l’univers assumé des musiciens, la recher-che constante de l’harmonie, la sérénité qui s’en dégage. Derrière les ballades aux accents mélanco-liques, country-blues ou folk-rock des White Nots se dessine l’ave-nir d’un petit groupe qui a déja tout d’un grand et dont on attend avec une impatience difficilement contenue la sortie d’un premier enregistrement.

* http://www.myspace.com/too-muchthewhitenots

Maya

Par un vendredi soir du mois de juillet, je décide d’aller soutenir comme à mon habitude l’incon-tournable groupe rouennais de rock progressif Echoes, alors en concert au Bateau Ivre. Arrivée à l’ouverture de l’établissement, je m’installe confortablement à une table libre proche de la scène, et attends la première partie qui m’est totalement inconnue, et

dont le nom de groupe – Birken-head * – ne m’éclaire pas davan-tage. Un batteur, un bassiste et un guitariste-claviériste-programma-teur qui jongle entre samplers, ef-fets sonores, chant et ondes mar-thenot. Dès les premières notes, l’ambiance est posée; la section

rythmique s’efface et soutient discètement

mais efficacement et talentueuse-ment le chanteur qui déploie ses qualités artistiques avec une assu-rance fragile mais volontaire. Une musique multiple, riche, intense, sur les vagues d’un post rock, par-fois progressif et psychédélique, atmosphérique et électro, alter-nant riffs de guitare, solos de cla-vier et ambiance pop fluide et lé-gère. Les morceaux s’enchainent, tous différents, tous très intéres-sants, soutenus par un public plus qu’attentif et qui ne boude pas les applaudissements. Les musiciens, jouant avec humilité mais pas-sion, semblent étonnés et émus de l’accueil chaleureux qui leur est réservé. La fin du set me laisse barbouillée d’émotions: excitée, rêveuse, enthousiaste, ravie ... Une belle découverte que ce tout jeu-ne groupe formé alors seulement depuis trois mois ... A soutenir ab-solument !*http://www.myspace.com/birkenheadmusic

Maya

J’ai découvert...Birkenhead

Je suis une patate qui s’ignore (Ou comment jen ai pris conscience)

©2008#Maya

©2008#Maya

Page 19: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente Le Tapis Volant - vol.1 02/10/200819

A l’occasion du festival 2008 – qui n’a hélas pas été épargné par la météo – de nombreux groupes se sont produits en plein air devant une foule curieuse et assoifée de découvertes. [...]opérant un véri-table marathon rouennais, nous avons tenté d’assister à un maxi-mum de prestations afin de vous en rendre compte. Nos excuses pour les groupes non représen-tés sur cette page. En vrac et pêle mêle nous avons donc pu noter: - l’univers cynique, drole, sombre et réaliste des Gouttes ; 4 musi-ciens polyinstrumentistes dont le spectacle est enrichi par une ex-périence des arts de rue que l’on décèle derrière leurs mimiques, intonations et autres extravagan-ces scéniques. Une prestation que l’on n’est pas près d’oublier, chan-tonnant encore 3 jours plus tard les mélodies efficaces semées lors de ce set original où le blanc est à l’honneur, habillant musiciens, amplis, instruments et toile de fond. [...]- L’univers délicieusement bancale de la soucoupe cassée : une for-mation manouche pour de la mu-sique traditionnelle aux rythmes brisés; un violon, un accordéon et un percussionniste étrange pour danser sur de la disco rou-maine endiablée aussi bien que sur du zouk, du rock ou encore de l’improvisation aux fortes ré-sonnances contemporaines. Un savoureux mélange et une par-faite maitrise de plusieurs genres

populaires relevés d’une touche insolite et personnelle. [...]- L’univers engagé de Kinkeliba : groupe rouennais de référence en matière de reggae, Kinké n’a plus de réputation à se faire, son pu-blic est toujours au rendez vous et toujours plus nombreux à enton-ner les refrains des chansons d é s o r m a i s cultes. Des pa-roles parfois simplissimes à la limite de la caricature de l’engagement, mais portées par une mu-sique d’une qualité indé-niable aux ac-cents et réfé-rences reggae impeccablement maitrisés. - L’univers festif des Zikatatane : attirant plus de 2 000 spectateurs à sa prestation, le groupe rouen-nais a sans aucun doute été le plus soutenu des terrasses du jeu-di 2008. l’ambiance était plus que chaleureuse place de la calende où chacun discutait avec son voisin inconnu et dansait joyeusement avec d’autres nouvelles connais-sances. La qualité musicale des deux sets n’a pas déçu les ama-teurs, l’accessibilité des musiciens en a émoustillé plus d’un(e), et le baptème du slam proposé par le chanteur Ludo à quelques uns des

spectateurs semble avoir été fort apprécié !- L’univers spontané du Noise addicted ensemble : un seul mot d’ordre pour ce groupe insolite, l’improvisation totale. La concen-tration est impressionnante, le regard et l’écoute entre les instru-mentistes sont de mise; il s’agit en

effet d’un sorte de code, le seul leur permettant de savoir vers quel point se diriger musicale-ment, chacun par ses bruitages et autres extrèmes expérimentations rivalisant de propositions inédi-tes. Leur prestation, parfois tout de même à la limite de l’audible – tant les sons peuvent être satu-rés – surprend et ne laisse pas le public rouennais indifférent. - L’univers funky des A brass : trois tubas, un sousbassophone, un saxophone et une batterie nous livrent une musique de type fan-fare jazz funk aux notes enjouées et délicieusement talentueuses. Le

niveau indéniable des musiciens accroche le public qui ne se las-se pas de bouger au rythme des chorus, ni d’encourager le groupe par des claquements de mains incontrolables. Un trio de tubas impressionnant car peu commun et réellement doué, plébiscité par des applaudissements nourris et mérité.[...]- L’univers hystérique et enlevé des Dirty important person : dans la mouvance Katerinienne – en mieux – le groupe nous li-vre une prestation anglophone hautement endiablée ! chanteur, guitariste et percussioniste s’as-socient pour proposer un disco punk dont l’efficacité n’a rien à en-vier à personne; scotché par le set, le public plutot nombreux semble apprécier le professionnalisme du groupe et l’ambiance particulière qui règne autour de la scène. On en redemande !- L’univers aérien de Your Happy End : le duo nous livre avec mai-trise des chansons folk pop mélo-diques un brin électro tout à fait atypiques; à base de programma-tions, scratch, chant et autres gui-tare et basse, les YHE tissent leur toile musicalement surprenante et accrocheuse, entre douceur, intensité et délicatesse, toujours étonnante et originale, évoluant autour d’une musique progressive puissante et légère.

[...] Retrouvez l’article complet sur http://www.fac-here.com

Maya

Je suis allé aux terrasses du Jeudi

Coups de Coeurs : Les Souinqs

C’est l’histoire d’un groupe qui se définit par «une pointe de Boby et deux doigts

de Django...» et d’un banal vendredi soir à l’ar-mada de rouen 2008. L’histoire d’une première partie de concert qui commence pour une fois à l’heure, et donc d’un groupe qui monte sur les planches devant un public – hélas – trop peu nombreux. Quelques pauvres applaudis-sements, quelques encouragements – vivent les copains – et les premières notes d’une musique endiablée retentissent ... bienvenus chez les manouches ! Que vous soyez morose ou dépressif, il suffit d’écouter Gilles déployer ses textes pour avoir le sourire, voir pour contracter le fou rire. Les paroles sont comme une chasse au trésor, dédiées au spectateur attentif qui saisira les innombrables jeux de mots jonchant cette poésie alerte portée par une musique toujours plus expressive; rebon-dir sur les mots et jouer avec la langue sem-blent être les défis que s’imposent les Souinq pour chanter aux spectacteurs leurs histoires drolissimes. Sur fond de contrebasse, guita-res, trompette et autres bruitages étonnants, les popotins swinguent et les mains claquent en rythme. Une mise en scène épurée, minime mais extrèmement efficace, un talent théatral indéniable et une merveilleuse présence scé-nique soutiennent la prestation musicale des artistes qui terminent leur set devant un pu-blic beaucoup plus nombreux, conquis, heu-reux, et hilare. A quand le prochain concert ?

Maya

Avec ce premier al-bum « Ano-n y m e » , Makhno Vis-ta lance un gros pavé dans un mi-lieu de la chanson qui, se laissant vivre, aspirait à une certaine mo-notonie ambiante. Avec une verve musicale aux sonorités se rappro-chant de Noir Désir, et une plume qui ne serait pas étrangère à Léo Ferré, Makhno Vista plait par le fond et par la forme avec des tex-tes sur la condition humaine, par un air quelque peu désabusé.Ajoutez de bons musiciens et de très bons textes et vous obtenez ce premier album d’une étonnante maturité. A noter, un groupe déjà reconnu sur scène dans toute la Normandie : Un album à décou-vrir de toute urgence !

Loic Levesque

Makhno Vista – AnonymeDuo haut normand, Aña dis-tille une m u s i q u e f e u t r é e , calquée sur les ambian-ces et les sensations, reposant sur la voie troublée d’Amandine et les arrangements de David. Invitation au voyage de la part de deux mul-ti-instrumentistes, ayant fait leurs preuves sur scène aux côtés des plus grands (Emily Loizeau, Made-moiselle K, Bumcello, Miossec...), ce maxi nous transporte vers le froid, la pureté, laissant à tout moment la possibilité d’une ex-plosion d’énergie. Un groupe as-surément atypique faisant de son imprévisibilité une force, à ne pas rater en live. Une nouvelle preuve que la scène normande regorge de talents.Le 17 décembre 2008 à la mai-son de l’université de Mont Saint Aignan !

Loic Levesque

Aña – Maxi 5 titresAprès le succès des deux premiè-res éditions des « Zik’O Docks », qui ont réuni près de 8000 per-sonnes, Blue Koala et Porc-épic, en asso-ciation avec les Docks, p r é s e n t e n t un nouveau temps fort musical : la 1ère édition du Zick’O Docks Festival Ce nouvel évènement réunira pendant 3 jours, du 24 au 26 octobre aux Docks Océane du Ha-vre, de nombreux talents, venus de divers hori-zons et aux couleurs musicales métissées.[...]Vendredi 24 à partir de 19h :Dionysos (rock), Pascale Picard (folk), Radio-sofa (rock) et Poloc (chanson - rock)Samedi 25 octobre à partir de 19h :Asa (folk - pop - soul), Anis (chanson - blues - reggae), Raul Paz (world - salsa cubaine) et Soha (world)Dimanche 26 octobre à partir de 19h :Jamait (chanson), Mon côté Punk (chanson fes-tive), Debout sur le Zinc (chansons festives et épicées) et mary* (folk – chanson)Location : Billetterie des Docks / Fnac.com / Virgin / Auchan / Carrefour / Géant / Cultura / Ticketnet / Leclerc / Digitick.com …Renseignements : 02 35 26 08 41www.dockslehavre.com et www.myspace.com/zikodocks

Loic Levesque

Les Zik’O Docks

Page 20: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture DétenteLe Tapis Volant - vol.1 02/10/2008 20Cet été j’ai vu...

Wall-E

Film d’animation réalisé par An-drew Stanton.

Wall-E attendait son heure depuis 1995. Une idée conservée par ses auteurs dans l’attente d’une éven-tuelle exploitation par les studios Pixar (Toy Story, Le monde de Némo, Ratatouille).Après sept longues années de travail, le petit compacteur de déchets du nom de Wall-E, en ré-férence aux initiales anglaises dé-finissant son rôle, voit le jour sur les écrans. Sept siècles après le départ des humains dans un vais-

seau aseptisé, Wall-E, le regard triste et l’allure peu assurée, sauf lorsqu’il s’agit de collecter puis de compresser les déchets laissés sur Terre, tombera amoureux lors de son travail, du robot Eve en-

voyé sur terre pour y détecter une éventuelle forme de vie.Si l’absence de dialogues (mis à part la capacité à citer leur pré-nom) tranche radicalement avec les productions classiques du genre, d’autres éléments sont si-gnificatifs de l’originalité du film. Pour la première fois notamment, un film des studios Pixar intégre des phases filmées à sa produc-tion.N’étant pas le film le plus drôle produit par ces studios, il demeure néanmoins l’un de ceux possédant

une plus importante réflêxion sur les comportements humains, et visuellement, c’est une nouvelle fois une merveille.

The Dark Knight

Film fantastique réalisé par Chris-topher Nolan, avec Christian Bale, Heath Ledger.

La vie dans Gotham City était gan-grénée par la puissance des orga-nisation criminelles, elle n’avait pas besoin de la cruauté du Joker. Débarassé de sosies peu enclins aux combats rugueux face aux barons du crime, Batman devra ri-valiser d’ingéniosité pour déjouer les fourberies d’un Joker sans états d’âmes. Un affrontement psycho-logique laissant progressivement place aux doute, au courage et à la folie de chacun, démontrant qu’aucun n’est aussi bon qu’on le prétend.La mort de l’acteur interprêtant le Joker, Heath Ledger, avant la sortie du film a grandement par-ticipé au buzz autour du film, il n’empêche que la performance d’acteur impressionnante de ce-lui-ci, en totale immersion dans

son personnage, participe active-ment à une réussite justifiée pour ce film. Malgré sa durée de près de deux heures trente, il n’est pas laissé d’accalmies pour le spec-tateur, qui trouvera dans cette adaptation de Christopher Nolan un spectacle plaisant et crédible, restant en partie fidèle à l’esprit du comics.De quoi donner des idées à Spi-derman pour un retour sur les écrans...

Page 21: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente Le Tapis Volant - vol.1 21

Les bars à concerts à Rouen ne sont pas aussi nombreux qu’on pourrait le souhaiter. Parmi les quelques uns oeuvrant en la matière dans l’agglomération, mon préféré est sans conteste le Shari Vari, situé 51 rue St Nicolas à Rouen, une rue pavée entre la cathédrale et la rue de la République. Avec une programmation du mercredi au samedi, l’entrée étant souvent libre et gratuite, il y a de quoi s’ouvrir à des styles variés. Rock, electro, industriel, new wave, hip hop, ce sont les styles habituellement à l’honneur dans ce bar à concerts gêré par le tout autant sympathique Gildas. Les soirées mix vous feront notamment replonger dans les sources de la musique électro, certains DJ renommés faisant d’ailleurs régulièrement escale par le Shari Vari. Les concerts rock sont soigneusement sélectionnés parmi le meilleur de la scène locale. Les groupes phares de la scène indépendante ne sont pas oubliés, pour le plus grand plaisir des connaisseurs et adeptes de bonne musique, alternative ou non. Un service chaleureux, une clientèle qui l’est tout autant, une déco épurée mais qui a son charme (pour les plus anciens : exit les baignoires en guise de tables), et des consos à prix abordables.

Point intéressant, le son est particulièrement soigné, ce qui promet des soirées à thèmes réussies, à l’étage ou dans la cave. Chaque mois a lieu, organisée par l’association Katakomb, une soirée électro gothique.Le Shari Vari, un endroit idéal pour prendre un verre dans un cadre agréable, en début comme en fin de soirée.

Contacts :02 35 15 84 03http://www.myspace.com/lesharivari

Lundi 13 octobre17h30 : Kaodrym (métal, Rouen)Parvis de la maison de l’universitéGratuit

Mardi 14.1019h30 BELUGA - jazzND Gravenchon - ArcadeTarif : 8/420h30 ZITA SWOON + FM - popRouen - Hangar 23Tarif : 16/12

Mercredi 15.1020h30 EZ3KIEL + ARONAS - electro/jazzRouen - Hangar 23Tarif : 16/1220h30 : Boomrang (rock, Rouen)Maison de l’universitéGratuit

Jeudi 16.1020h30 ERIC TOULIS - chanson/musi-queMaromme - Espace Culturel Beau-marchaisTarif : 15/11/720h30 THE SWEET VANDALS - soul/funkCanteleu - ECFMTarif : 10,50/7,3520h30 KERY JAMES + DAM - rapRouen - Hangar 23Tarif : 16/12

20h30 : Volo (chanson française, Paris)Maison de l’universitéGratuit

Vendredi 17.1012h30 : Purple Haze (rock, Rouen)Parvis de la maison de l’universitéGratuit20h30 Marie Cherrier - chansonSotteville-lès-Rouen - Trianon Tran-satlantiqueTarif : 14/11/7

Samedi 18.1020h30 MIGNON PALACE- cabaret cir-queLillebonne - JuliobonaTarif : 16/1320h30 GUNA - rockND Gravenchon - ArcadeEntrée libre

Mardi 21.1020h00 EMPYR + BUG - néo-métalLe Havre - Cabaret ElectricTarif :18/16/1420h30 MARTINE SONNET - café litté-raireSotteville-lès-Rouen - Trianon Tran-satlantiqueEntée libre (réservation conseillée)20h30 SUZANNE VEGA - pop acous-tiqueRouen - Hangar 23Tarif : 25/21

Jeudi 23.109h00 >12h30 - 14h00>17h JOURNEE « PSY» L’INTIME - colloqueLillebonne - JuliobonaEntrée libre20h30 PAUPIERE + N3RD - danse et musiqueLouviers - Le MoulinTarif : 1020h30 FLORIN NICULESCOU 4TET - chanson/musiqueMaromme - Espace Culturel Beau-marchaisTarif : 15/11/720h30 TUMI AND THE VOLUME + WINSTON MC ANUFFRouen - Hangar 23Tarif : 16/12

Vendredi 24.1020h30 MONICA PASSOS - musique du mondeLillebonne - JuliobonaTarif : 16/1320h30 PAUPIERE + N3RD - danse et musiqueLouviers - Le MoulinTarif : 1020h30 SETNA + INVITES - jazz/zeuhl/popLouviers - Gare aux MusiquesTarif : 521h00 LA LANGOUSTE + ODKAM + TEKIBolbec - l’Esplanade - Espace Chantal Kiburse Entrée libre

Samedi 25.1020h30 BOULE - chansonSotteville-lès-Rouen - Trianon Tran-satlantiqueTarif : 14/11/720h30 MINOR MAJORITY - pop-folkÉvreux - L’AbordageTarif : 10/8/6

Vendredi 31.1021H00 RD JEE + BIG RED + JEFF 23 - electro ragaBolbec - Salle MaupasantTarif : 10/8/7

Jeudi 06.1120h00 SPLEEN - hip-hop/folkÉvreux - L’AbordageTarif : 10/8/620h30 DANIEL DARC + YOUR HAPPY ENDRouen - Hangar 23Tarif : 19/15

Vendredi 07.1120h00 KALY LIVE DUB - electro dubÉvreux - L’AbordageTarif : 15/13/1120h30 GEOFFREY ORYEMA - rencon-treLillebonne - JuliobonaEntrée libre

Le bon plan du mois : Le Shari Vari

L’agenda du Mois

Page 22: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture DétenteLe Tapis Volant - vol.1 02/10/2008 22

La vie étudiante, c’est aussi l’accès à une multitude de

sports. Différents organes s’en répartissent l’organisation.

L’UFR STAPS

Cette entité est formatrice des futurs acteurs du milieu sportif. Particulièrement pluridisciplinaire, elle concerne aussi bien le secteur éducatif, l’entraînement sportif que le management du sport. Elle comporte également un laboratoire de recherches concernant le milieu sportif.

Nommé CETAPS (Centre d’Etude des transformations des Activités Physiques et Sportives), elle travaille actuellement autour de 2 axes : « Les transformations et dynamiques culturelles, sociales, économiques et politiques du sport » et « Transformations des ressources psychologiques, psychophysiologiques et biologiques en rapport avec la performance motrice ». Elle soutient également les thèses de doctorant en STAPS.Cependant, tout cela n’est que très peu en rapport avec la pratique du sport. En effet, l’université de Rouen ouvre et permet a tous les étudiants possédant une carte de l’université d’accéder à de nombreuses pratiques, et ce par l’intermédiaire du SUAPS

LE SUAPS

Le Service Universitaire des Acti-vités Physiques et Sportives pro-pose plus de 60 activités sous for-

me de cours, stages et pratiques libres. Certaines activités sont dé-clinées en niveau de pratique (du débutant au confirmé), et peuvent éventuellement trouver un pro-longement compétitif dans le ca-dre de l’ASRUC (sur laquelle nous reviendrons plus bas). Les cours sont particulièrement répartis en-tres horaires du midi (12h14h) et après 17h.

Un livret « Sport et Culture » est dors et déjà disponible pour en savoir plus. Vous trouverez également plus d’info sur le site de l’université rubrique SUAPS. Le hall du SUAPS est situé à l’entrée des gymnases, dans la continuité du passage entre la BU et la faculté de Lettres et Sciences Humaines, après avoir traversé le boulevard siegfried. Ouverture de 9h à 12h et de 14h à 16h30.

L’ASRUC SSE

Derrière ce nom se cache toute l ’ o r g a n i s a t i o n des compétitions un i ve r s i t a i re s . L’ « Association Sportive Rouen Université Club » est, comme son nom l’indique, un club. Il comporte d i f f é r e n t e s sections dont la « Section Sport Étudiant ». Elle permet a tous les usagers de l’Université de Rouen de représenter leur université au sein des championnats de la Fédération Française du Sport Universitaire (FFSU). Pour le prix d’une seule licence, elle vous fera accéder à un panel de 45 d’activité, des plus connus (Football, Escrime, Athlétisme, ...) aux plus récentes (VTT, escalade, Raid Multisport, ...). De plus, elle offre à chacun la possibilité de s’investir dans des domaines d’encadrement. Plus d’info sur www.asrouenuc.com rubrique « sport étudiant »,Ces compétitions, qui vont d’un niveau régional à international, sont gérées par la Fédération Française du Sport Universitaire (FFSU).

LE CRSU

La FFSU s’appuie sur des bureaux régionaux. A Rouen, les bureaux du Comité Régional du Sport Universitaire (CRSU –Haute Normandie) se situe dans les locaux des gymnases de l’université. Une équipe est chargée de coordonner les différentes compétitions, les différentes équipes ainsi que les différentes occupations logistiques pour chaque rencontre Haut-Normande. Elle est également formatrice d’arbitres et d’encadrants. N’hésitez pas à vous faire connaître si l’un de ces aspects vous intéresse : formation d’équipe, joueurs, etc... tout niveau trouvera sont

compte. N’hésitez pas à contacter par mail : [email protected], ou téléphone : 02.32.10.07.03.L’ASRUC SSE, Première Université Sportive Universitaire de France depuis 2 ans consécutifs

Notre association permet aux différents sportifs étudiants de porter hautes les couleurs de l’Université de Rouen. Cette saison s’achève avec 16 titres de champion de France, 13 titres de vice champion de France et 14 places de 3ème dans les diverses

d i s c i p l i n e s s p o r t i v e s encadrées au sein de notre assoc ia t ion . De plus, d ’ e x c e l l e n t r é s u l t a t s des équipes réserves dans des disciplines très variées. La trentaine de disciplines ouvertesAinsi, la saison

dernière, nous sommes arrivés champions des sports suivant :Ainsi, la saison dernière, nous sommes arrivés champions des sports suivant :

Boxe Anglaise : - Championne de France pour la 6ème année consécutive au titre du classement général, - 3 titres de Championne de France (-54kg, -57kg, -64kg), - Champion de France (- 81 kg),Natation : - 2 titres de Champion de France (100 m papillon, 100 m NL),Run and Bike : - Champion de France en équipe mixte,Gymnastique Artistique :Champion de France en équipe masculine,Athlétisme Estival :Champion de France par équipe,4 titres de Championnes de France individuelles (disque, hauteur, longueur, marteau)

De plus, elle organise des activités événe-mentielles ou le plaisir et la convivialité sont les maîtres mots :

Le Raid de l’Université, accueil des personnels de l’Université de Rouen dans le cadre des journées « sport-santé ».

Nuit du futsal, Nuit du Volley, Nuit du ping pong, Journées multisports col-lectifs, Nuit PSP, Nuit du tennis, Nuit du basket.

Toutes ces animations sont ouvertes a tous, alors n’hésitez pas à vous renseigner sur vos désirs sportifs, des équipes sont la pour vous répondre et vous apporter ce que vous recherchez !

Quelle Pratique pour mon loisir ?

Le SUAPS ouvre, depuis le 15 septembre, une soixantaine d’activités ouvertes à tous. En effet, l’objectif est de faire vivre un sport pour tous. C’est dans ce sens que vous trouverez, pour chaque niveau de pratique, un créneau adapté.Vous pouvez ainsi pratiquer des sports collectifs, individuels, artistiques, de détente, de combat, motorisé, etc ... pour des sommes dérisoires !

Et bientôt ?

2 OctobreEngagement des équipes auprès du CRSUDébut OctobreCapacité Universitaire d’Arbitrage (pour tous les sports) et formations des responsables d’équipe.Jeudi 23 OctobreDébut du Championnat Regional de Cross CountryDébut du Championnat Sports Collectifs

Motivé(e)s ? Vous trouverez toujours une activité adapté à votre envie. De plus, la multitude de niveau de pratique vous permettra de pratiquer avec un maximum de plaisir !!!

Les Sportifs de Rouen

Le sport à la fac

Page 23: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente Le Tapis Volant - vol.1 23

Pour commencer cette nouvelle année de manière enjouée - à défaut d’être ensoleillée - autant commencer par un théme global : les préliminaires. Pas de distinction homme/femme, pas de complications, le sujet sera clair et sans tabou. Bien sûr il a déjà été vu et revu, mais on ne s’en lassera jamais ... Surtout étant donné qu’il est vaste, inépuisable, et peu exploré : les angles abordés sont un peu redondants : pourquoi c’est pas bien de les mettre de côté, comment bien réussir cette étape ... De quoi stresser ! Mais je vous propose maintenant de voir ça de façon un peu plus humaine. Avec l’avis de Cécil, par exemple, jeune homme de 19 ans (Rouen) : « je ne zappe jamais les prelis, je trouve que c’est le plus important. Pourquoi ? parce que c’est pendant les prelis que se dessine l’envie et ce qu’il va se passer, ca fait aussi partie integrante du jeu sexuel. Pour moi la durée minimale des préliminaires est de 10 à 15 minutes. » En effet, la température peut grimper très vite avec de simples effleurements, quelques

mordillements d’oreilles, etc.

S.O.S. : comment faire ?Pourquoi vouloir à tout prix posséder un mode d’emploi sexuel, ça casse le charme... et l’envie parfois. Mais il y a aussi des trucs qui marchent, même les conseils peu clairs comme «partez de l’extérieur pour arriver vers le centre»... Traduction : laissez courir vos doigts et votre imagination où ils vous portent, mais n’abordez pas dès le début les parties intimes de la personne en face

de vous. D’instinct, ce sont des choses que l’on sait. De la même manière qu’on le devine : tout le monde n’aime pas les mêmes choses que nous. Par exemple, les femmes peuvent être étonnées de rencontrer des hommes qui n’aiment pas les fellations... C’est là où le dialogue est important. Savoir ce qu’apprécie l’autre, ce qui peut procurer beaucoup de bien, ou de désir : mordiller ses lobes d’oreilles, souffler dans son cou, lui murmurer des «j’ai envie de toi» qui viennent du coeur (Attention à pas se forcer pour faire plaisir ! Auquel cas c’est vous qui n’auriez plus envie). Pas besoin de tomber dans les mots crus. Evidemment quand il s’agit d’une aventure d’un soir, on ne débat pas forcément 3h avant, on n’apprend pas vraiment à se découvrir. Alors il faut être attentif, voir comment l’autre réagit.

Pourquoi ça marche ?Krystyne, 22 ans (Sydney, AUS) : « Personnellement je trouve que ce sont des choses primordiales en vue d’un bel orgasme : je pense

que plus les préliminaires sont longs, plus on ressent de plaisir après le passage à l’acte. je pense que la durée dépend de l’envie, s’il est très fort les partenaires y mettront un terme plus vite. » Krystyne a bien résumé. L’orgasme n’est pas une fin en soi, mais notre peau devient plus sensible, notre désir montant nous rend plus réceptifs à la moindre caresse, jusqu’au final. Une chimiste nous explique : « ça marche car pendant les préliminaires, des hormones appelés «hormones du désir» vulgairement, se libérent. Ce phénoméne se produit particulièrement chez la femme pendant la stimulation du clitoris. » Ces hormones échappent bien sûr à notre contrôle, d’où le fait que même en étant réticent au début, si notre partenaire nous met en confiance et met son envie de faire plaisir à l’autre dans les préliminaires, le désir s’impose de lui-même. Le passage à l’acte, la pénétration en somme, se fera alors sans douleur et avec un maximum de plaisir...

Mystik

Sexualité : Les préliminaires

Page 24: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture DétenteLe Tapis Volant - vol.1 02/10/2008 24

Cake au camembert

Farine : 150g3 oeufs1 sachet de levure chimique 1 camembert (au calva si possible)1 petit suisse ou quelques cuillères de crème fraîche épaisseLait : 1/4 de verre1 pincée de selDu poivre

Matériel : Un saladier, un fouet (manuel ou électrique) et un four.Préchauffer le four pendant 10 min à 180°

Couper le camembert en dés.Mettre la farine et la levure dans le récipient (bol du mixeur ou saladier) puis les oeufs et bien mélanger.Ajouter le lait tout en touillant toujours plus fort.

On verse le petit suisse dans le sa-ladier et on touille encore et en-core….Encore et encore, encore et encore et encore et encore...

Enfin verser les dés de camembert et touiller encore et toujours au moins autant qu’avant !

Ensuite verser la mixture dans un moule à cake et passer le au four pendant 35-40 minutes (Atten-tion, ne goûtez pas la mixture à ce moment là, ce n’est vraiment pas bon...). Vérifier la cuisson avec un couteau.

Variantes : on peut utiliser cette recette en tarte. Pour cela, on uti-lise plutôt de la crème fraîche, mé-langée à du gruyère râpé, un peu de poivre et une cuillère ou deux de calva. On découpe le camem-bert par la tranche, puis en parts. Le petit plus : rajouter du cumin !

Le Moelleux aux ceri-ses65 g de beurre doux25g de beurre salé(Où 85g de beurre et une pincée et demi de sel si vous n’avez pas

les deux beurres)90g de sucre roux1 oeuf175g de farime½ sachet de levureDes cerises, fraîches ou en boite.

Matériel : Un saladier, un fouet (manuel ou électrique) et un four.Faire ramollir les deux beurres au micro-onde (ou au bain-marie). Rajouter le sucre et battre l’en-semble jusqu’à ce qu’il soit mous-seux. Ajouter l’œuf, puis, de façon progressive, la farine et la levure.

Couvrir la pâte obtenue et la mettre au frais au moins une heure.

Coupez les cerises en dés très très petits, enlevez les noyaux s’il y en a.

La pâte sortie du frigo, faites pré-

chauffer le four. Formez de peti-tes boules, aplatissez-les avec la paume de la main en leur laissant dans les 1cm d’épaisseur. Posez les dés sur les cookies, sans forcer. La cuisson s’occupera de les inté-grer aux cookies.

La cuisson se fait a 175°, pendant dix minutes à un quart d’heure selon les fours. Un mini-four cuit plus vite !

Variante : Avec des pêches, des abricots… Des fruits un petit peu juteux. Evitez les prunes ! Vous pouvez aussi rajouter de la pou-dre de noisette ou d’amande, ré-duisez la farine en fonction du grammage ajouté et ajustez le à votre goût. Pour les gourmands, on peut rajouter du chocolat (15g) en enlevant le meme grammage en farine.

Branwen

Astuce du SAV : Si vous êtes al-lergique à la levure, remplacez la par du bicarbonate de soude dans tous les magasins au rayon sels et condiments !

Les recettes de Branwen

Informatique et Logiciels libresPour inaugurer cette rubrique « In-formatique », et comme la rentrée universitaire bat son plein, je vais aborder ici un sujet plus ou moins

sensible. Il s’ agit des PC de la BU. Vous l’ aurez sûrement remarqué, les ordinateurs en libre-service y sont légions. Le plus difficile est d’

en trouver un qui fonctionne cor-rectement. Mais pour les néophy-tes, le calvaire semble loin d’ être fini a cette simple prospection. On entend souvent s’ exclamer : « Mais ! Qu’est ce que c’est que cet affichage bizarre ? », ou encore : « C’est pas Windows et ça a un nom imprononçable ! ». No panic... On va vous aider.Les PC de la BU utilisent un systè-me d’ exploitation autre que Win-dows, il s’ agit d’ une distribution Linux basée sur Debian et Ubun-tu nommée Xubuntu. Si vous ne comprenez rien à ce charabia, ne

vous alarmez pas, j’ y reviendrai le mois prochain. Il s’ agit donc d’ un OS dit « Libre ». Avantage pour l’ Université : pas la peine de payer des licences Microsoft à tour de bras, de plus le système est léger, donc peux tourner sur des machi-nes anciennes, voir, de récupéra-tion. Xubuntu est aussi stable que performant, donc, what else ?Pour pouvoir utiliser les PC, vous aurez besoin de votre identifiant étudiant électronique ainsi que de votre mot de passe. Pour cela, contactez votre scolarité ou votre service informatique. Ils seront à entrer sur l’ écran de connexion de l’ ordinateur. Vous aurez en-suite accès à votre bureau XFCE. Là, vous pourrez utiliser pas mal de logiciels pour les besoins les

plus urgents. Le principal étant le navigateur web Firefox, mais il y a également un éditeur de texte, un logiciel de dessin, bref un bon ensemble bureautique, suffisant pour y travailler. Ce que l’ on peut regretter ici, c’est que la plupart des PC ne sont pas équipés de

port USB, ce qui est extrêmement gênant pour les étudiants noma-des.

L’ initiative de l’ Université est louable, nous avons des ordina-teurs à notre disposition, et pas seulement à la BU. Disons que pour travailler sérieusement, ce n’ est pas encore le plus approprié. Il s’ agit en fait de postes de navi-gation web plus qu’ autre chose, servant à 99 % à faire des recher-ches sur la toile. Le reste des fonc-tionnalités est rendu anecdotique par la faiblesse du matériel, ce qui est dommageable, mais compré-hensible à la vue du budget uni-versitaire. Il n’ empêche que pour beaucoup d’ étudiants, il s’agit là du premier contact avec le monde des logiciels libres, et je tenterai chaque mois, ici, de vous le faire connaître un peu plus.

Gwilh

L’ initiative de l’ Université est louable, nous avons des ordinateurs à notre

disposition, et pas seulement à la BU...

C’est pas Windows et ça a un nom imprononçable ! ». No panic... On va vous

aider.

Page 25: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente Le Tapis Volant - vol.1 02/10/200825

Grille Difficile

Grille Facile

Au pays du Sudoku

Qu’est-ce que le Jeu de RôleTous les passionnés s’accordent sur les termes «Jeu de rôle», définit par le fait d’incarner un rôle, Je vais tenter ici de vous présenter les différents éléments pour pratiquer une partie.

Pour commencer, il faut qu’une personne, que l’on nomme Conteur, se procure un scénario (que l’on peut trouver dans le commerce où bien créer soit même).

Il existe de nombreux univers de jeu possibles en tant que décors d’aventures, j’en parlerai prochainement ne vous inquiétez pas.

Cet univers permettra alors l’immersion des joueurs qui seront les acteurs principaux du scénario, les personnages secondaires (rencontre, habitants du monde, créatures,…) seront interprétés par le Conteur permettant ainsi de faire avancer l’intrigue. Sur ce point, le jeu de rôle peut se rapprocher du théâtre d’improvisation. Néanmoins, la différence majeure réside dans le fait que les actions

sont verbalisées et imaginées contrairement à une mise en scène visuelle. Les joueurs interpréteront leurs personnages, selon une nature définit à l’avance. Ils pourront incarner un fier guerrier intransigeant, un roublard à la morale légère ou une intellectuelle tatillonne. Mais comme il est difficile de quantifier seulement par des mots les caractéristiques des personnages, mais aussi de

savoir si la réussite ou l’échec d’une action, tel que sauter par dessus une barrière. Le jeu de rôle intègre des systèmes de résolutions grâce à une feuille de personnage chiffrant ces caractéristiques physiques ou morale. La réussite de l’action est alors traduite par un lancer de dés. Il existe une multitude de systèmes de jeux qui peuvent utiliser plusieurs types de dés pouvant aller jusqu’à 20 faces et même plus! Le jeu de rôle est également à la base des jeux vidéo que l’on appelle RPG (Role Playing Game) ou bien des «livres dont vous êtes le héros». Pour ces derniers, le joueur est seul face à un livre ou son écran et il doit suivre un scénario qui ne permet que peu de débordement. Voilà j’espère que vous avez eu autant de plaisir à lire cet article que j’ai eu à l’écrire et j’espère vous trouvez nombreux à lire ma prochaine parution où je vous présenterai quelques univers souvent utilisé dans le Jeu de Rôle!

nico.sav des Rôlistes Rouennais

Ils pourront incarner un fier guerrier intransigeant,

un roublard à la morale légère ou une intellectuelle

tatillonne

Mangrove: Forêt impénétrable à base de palétuviers, poussant dans la vase des littoraux tropicaux. (Le Robert)Dans la mangrove grave, tout se mêle, le fleuve et la mer, la terre et l’eau, les arbres et les algues, le sable et la vase, plus de repères, labyrinthe fantomati-que dans la brume matinale…

la fin de la mangrove

la mort dont je rêven’est pas celle des braves

ni celle des soldatsni celle des artistespoint de cortège

ni de discoursni de mémorial

ni même de tombe où reposer

la mort dont je rêven’est pas malheur

ni tristesseni même souvenir

la mort dont je rêveest celle

du ruisseauoublié

qui coulelentement

jusqu’à la mangrovepour rejoindre

l’Océan

Raphaël, contemplant le vide et le plein

la mangroveil y a un poème à écrire là dessus

juste là dessus

pour parler des eaux sombreslisses mais bourbeuses

des plantes qui prennent racinesau milieu de l’eau

comme autant d’oasis de verduredans un désert saumâtre

de boue de vase de sable caché

la mangroveoui

la mangrove

là où les crabes apparaissentdisparaissentsur le sablesous l’eau

ou juste en dessous le sablequi gît sous l’eau

invisible

tous ces crabes secretsdansants au rythme dissonant

distant de l’universen assonance avec les flots incisifs

des crocodiles en embuscade

Raphaël, dissonant

PoésieLa fin de la Mangrove

Poème de Crabe

Page 26: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture DétenteLe Tapis Volant - vol.1 02/10/2008 26

Grille Difficile

Grille Facile

Au pays du SudokuLes soluces !

Contacter les rédacteursUn article vous a particulièrement plu et vous voulez féliciter son auteur ou alors au contraire vous avez envie de lui communiquer votre assentiment sur sa prose ?

Pour celà il y a plusieurs possibilités, vous pouvez contacter le directement à son adresse mail attitré qui se compose toujours de la même façon (comme les adresses mails de la fac).C’est [email protected] par exemple pour moi c’est [email protected]

Vous pouvez aussi en parler sur le forum de Fac-here : http:// www. fac-here. fo-rumactif.com vous y serez acceuillis par l’ensemble de la communauté qui est et sera à votre disposition et qui répondra du mieux qu’elle peut à vos interro-gations que vous soyez primo-arrivant ou non !

Comme vous avez dû le remarquer quelques pages plus haut, nous avons be-soin de vous pour faire vivre ce journal. Que vous ayez envie d’écrire ou bien juste de participer activement à cette aventure (en distribuant les prochains numéros sur les campus ou bien en nous prévenant d’un évènement vous concernant...), votre volonté est la bienvenue, pour se faire, vous pouvez soit vous manifester sur le forum dont j’ai donné l’adresse plus haut, soit en nous contactant à l’adresse [email protected] soit encore nous retourner le coupant ci dessous à l’adresse suivante :

Association Fac-Here2 place Emile Blondel

La maison de l’université76821 Mont saint Aignan Cedex

Prénom : ____________________ Nom : ____________________________Adresse : ________________________________________________________________Ville : _______________________Mail : ______________________________ Tél : _______________________Expression libre :

Page 27: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente Le Tapis Volant - vol.1 27

« La démocratie, c’est le gouverne-ment du peuple, par le peuple, pour le peuple. » Abraham Lincoln

La démocratie est une idée, un idéal, un but ultime, un rêve, cer-tes merveilleux, mais en tout point onirique et irréel. Ce n’est en aucun cas une réalité. Le peuple est un amas d’individus formant parfois une nation, la plupart du temps il s’agit de plusieurs na-tions/peuples/ethnies (rayez la mention inutile), et chaque in-dividu défend ses propres posi-tions, toujours différentes du voi-sin. En ce sens la démocratie est, au mieux, un compromis, au pire, une arnaque.« La  démocratie  est  la  pire  forme de gouvernement, à l’exception de toutes  les  autres  formes  qui  ont été essayées de temps en temps. »  Winston Churchill

Il y a des milliers de facteurs qui empêchent la démocratie de se réaliser, on peux les grouper en trois types principaux : les facteurs naturels, les facteurs logistiques, et les déviances volontaires. Nous avons vu les facteurs naturels, qui peuvent se résumer au fait que nous soyons des individus dénués de volonté et/ou d’idées commu-nes.

Les facteurs logistiques, eux, se rencontrent lors de la rédaction d’une constitution, puis lors de l’expression de celle-ci. Les dé-viances volontaires, enfin, sont le fait d’une ou d’un groupe de per-sonne n’adhérant pas à l’idéolo-gie démocrate et détournant les moyens du gouvernement à leurs fins propres, en usant d’ailleurs souvent de facteurs logistiques.

Lorsque les déviants volontaires ont pris sous leur coupe tous les pouvoirs, la démocratie n’est plus qu’une façade cachant la dictatu-re sous-jacente, d’où le mot valise démocrature, main de fer au gant de velours, dictature vêtue des oripeaux de la démocratie. Ce mot fut utilisé pour la première fois par Max Liniger-Goumaz dans son ouvrage La démocrature, dicta-ture camouflée, démocratie tru-quée en 1992 afin de caractériser les « démocraties » d’Afrique.« S’il  y  avait  un  peuple  de  Dieux, il  se  gouvernerait  démocratique-ment. Un gouvernement si parfait ne  convient  pas  à  des  hommes » Jean-Jacques Rousseau Du Contrat Social

La démocratie est victime des fai-blesses et des bassesses humai-nes. Quand ce sont les faiblesses,

il s’agit d’une démocratie impar-faite. Quand ce sont les bassesses, il s’agit d’une démocrature.

Afin d’illustrer le propos, nous al-lons vous donner des exemples de facteurs logistiques et de dé-viances en vous laissant la liberté de faire le tri, et de trouver, par vous-même, quelles démocra-ties peuvent être victimes de ces symptômes.

Les campagnes se gagnent avec l’envie du pouvoir et du statut plutôt que celle du service rendu à la société et du sens du sacri-fice. / Les partis politiques ont un fonctionnement interne non dé-mocratique, consignes de votes, choix des candidats. / Détourne-ment des moyens et des biens communs, le politique vit dans le luxe en piochant dans la caisse.

Le système électoral est imparfait, voir truqué, la majorité peut per-dre contre une minorité favorisée par le système en place.

Corruption externe et/ou interne, souvent grâce aux détournements ci-dessus, ou corrupteurs pri-vés externes, argent, petits et/ou gros services, coup de main poli-tique et/ou juridique, invitations

luxueuses. / Désintéressement du politique de ses responsabilités, des conditions de vie de son peu-ple, des aspects culturels, tout ça au détriment de l’indice de Déve-loppement Humain.

Collusion entre les médias et le pouvoir en place, mensonges, se-crets, désinformation, endoctrine-ment, propagande. / La démocra-tie emploie d’anciens responsa-bles de la dictature précédente, services secrets musclés, assas-sins. / Le chef de l’état était un dictateur avant la mise en place d’élections prétextes, démocratu-res d’Asie, d’Afrique, d’Amérique du Sud...

Raphaël, qui rappelle qu'entre la pire dictature et l'idéal de la dé-mocratie il y a tout un spectre de nuances subtiles entre l'infra-rou-ge et l'ultra-violet, dont nombre d'oranges jaunes pour qualifier la démocrature.

P.S : Si vous voulez réagir à cet article joignez moi à [email protected] pour votre petit classement personnel des démo-cratures de tous temps, au plaisir de vous lire, et à bientôt !

Raphael

Expression Libre : Démocratie, Démocrature

Qu’est-ce que ça veut dire « pro-jets d’étudiants » ? Si vous avez ce journal entre les mains il y a de grandes chances qu’étudiant, vous le soyez. Bon, vous êtes étu-diant donc, et à part la fac vous avez sûrement des projets, non ? Les études c’est un moment pen-dant lequel on doit s ‘épanouir, se secouer (qui a dit glander ?) on a tous des projets, grands ou petits, en l’occurrence ce sont sur-tout les projets à moyen terme qui nous intéressent : envie de partir en Australie pour rencontrer des aborigènes ? Envie de retaper une 4L pour le « 4L trophy » ? Cet ar-ticle est pour vous, ici, vous pour-rez détailler (anonymement si

vous le souhaitez) l’avancée de votre projet au fil des mois, à quels problèmes vous vous retrouvez confrontés, quelles subventions vous avez pu grappiller et dans quel but ... ou tout simplement où est ce que vous bloquez et qui pourrait vous aider.Le premier projet évoqué ici est pour le moment celui de deux étudiants, B. et H. qui se sont donné une année scolaire pour préparer une descente de l’Ardè-che en canoë (et uniquement en canoë). L’idée est de trouver des canoës en fibre de verre, en plus ou moins bon état, de les reta-per, les repeindre, évaluer en un an la logistique et la préparation nécessaires pour faire cette des-cente, du premier point navigable jusqu’à la mer sans autres moyens que leurs bras et leur frêle esquif, ce projet est volontairement en friche, car ouvert a qui voudra les rejoindre ... avis aux amateurs!!!Si vous désirez me joindre pour me faire part de vos projets, afin de les publier; pour entrer en contact avec les organisateurs d’un projet, envoyez un mail à [email protected]

ASH

Les Projets étudiantsLes QCM ... Questionnaires à Choix Multiples, splendide inven-tion de ... Même Ta-rousse ignore qui a inventé CE TRUC (et en plus ils approuvent¹ !?) Bon, pour les JAPD je dis pas, mais à la fac ? Comme tous les ans, des centai-nes d’étudiants se sont présentés à l’Université pour leurs rattrapa-ges, pour tomber sur un ... QCM ! Alors il y a ceux qui ne connais-saient pas leur leçon (comme moi) qui se sont dit « Chouette ! une chance d’avoir des points ! », ceux qui ne la connaissait que moyennement, qui ont réalisé « mais attends... Pour avoir dix je dois avoir 15 réponses bonnes sur 20 et si j’en ai 10, c’est 0 ... » et ceux qui connaissaient leur leçon, qui se sont dit « bordel ... J’ai ré-visé pour rien ! ». Au final donc, de tous les étudiants passant des exa-mens universitaires, les seuls heu-reux sur ce type d’examen sont ... Les cancres ! Et à tort qui plus est, car même avec de la chance ...Un QCM c’est un questionnaire qui propose plusieurs réponses par question et dont une ou plu-

sieurs sont vraies ... le système de notation classique étant : VRAI=1, FAUX=-1, RIEN= 0 (voire -1 dans certains cas). On me répondra « traitement facile et rapide, chances égales pour tous, moins subjectif... » bravo au type du pre-mier rang qui a donné la réponse! Y’en a t-il un parmi vous, qui se soit posé la question du hasard ? Bon, une chance sur quatre à cha-que question au final ça fait pas bezef, mais ça fait entrer le facteur

chance dans un examen DE FAC !!!! Ensuite comment je donne mon avis dans un QCM ? Comment je fais

savoir au correcteur que j’ai com-pris son cours et pas juste appris par coeur mes notes ?Aussi, très chers enseignants qui préférez la variante QCM à la cor-rection à la dure comme le fai-saient VOS précepteurs, si vous voulez transmettre un savoir et pas seulement faire de la recher-che, il ne tiens qu’a vous.Dans l’attente salivaire de vos exubérences éxaminatoires,

ASH¹(p843 dans l’edition de 93)

Le Molard Amer

Un QCM, c’est un questionnaire qui propose

plusieurs réponses par question...

Page 28: Journal Tapis Volant n°1 (Association Fac-here - Rouen - octobre 2008)