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malteries soufflet
une nouvelleunité de toutpremier plan
technique
cipan : les critèresde choix des espèces
Services
découvrez atland
n°1
visiona g r i c u l t u r e
champjuin 2010
de
Négoce privé : l’Alternative !
mes
sage
de
jean
-m
ich
el s
ouffl
et
sommaire
Depuis les origines du Groupe Soufflet il y a plus de cent ans, nous avons,
de tradition familiale, toujours défendu une certaine idée de l’agriculture.
En effet, nos relations avec nos clients et fournisseurs agriculteurs
ont été conçues, depuis le début, comme un partenariat devant déboucher
sur un bénéfice mutuel, et respectant notre indépendance réciproque.
Cette conception trouve aujourd’hui plus que jamais sa pleine justification.
L’ensemble des activités qui en a découlé depuis des décennies
nous a permis d’investir avec des hommes et des femmes de qualité
à nos côtés, dans des capacités de stockage, des outils industriels
de transformation ou encore aujourd’hui dans la recherche
sur les biotechnologies, pour assurer les débouchés d’aujourd’hui
et trouver ceux de demain.
C’est ainsi que nous avons réussi, grâce à notre volonté,
mais aussi grâce à votre fidélité. Fidélité qui n’a jamais porté atteinte
à votre liberté d’entrepreneurs.
Aujourd’hui, dans un contexte de mondialisation, l’agriculture française
subit le regroupement de l’ensemble des acteurs
du monde agro-alimentaire, depuis les producteurs d’engrais
ou de produits de protection des plantes, jusqu’aux industriels
de la transformation, aux centrales d’achat des grandes surfaces,…
Dans ce cadre, le paysage français des organismes stockeurs
est en profonde mutation et les concentrations, notamment
dans le monde coopératif, s’accélèrent.
C’est pour cette raison que notre Groupe œuvre chaque jour afin
qu’une réelle alternative privée puisse continuer à vous être offerte.
Commercialisation des grains, produits d’approvisionnement, services,
le tout assorti d’une relation terrain saine et efficace ; voilà le modèle
que nous vous proposons pour aujourd’hui et pour demain.
Et c’est avec une certaine fierté que j’affiche ma conviction :
nous avons encore une longue route à faire ensemble, et de beaux jours
à partager dans l’exercice de nos métiers respectifs.
TECHNIQUEQuels sont les critères de choix des espèces de CIPAN ?
4
MARCHéSPoint sur les marchés en période de baisse de l’euro
6
FILIèRERetour sur le chantier de la nouvelle malterie de Nogent sur Seine
8
VIE DE L’ENTREPRISE Le laboratoire d’analyses déménage
9
SERVICESDécouvrez Atland, la solution informatique complète et économique
10
en bref…Actualités de la Division
11
RETOUR EN IMAGE SUR...Les plates-formes et les réunions culture des dernières semaines
12
Jean-Michel SouffletPrésident du Directoire
SOUFFLET AGRICULTUREQuai du Général Sarrail - BP 1210402 NOGENT SUR SEINE CEDEX
Président du Directoire : Jean-Michel SOUFFLETDirecteur de la publication : Didier THIERRY
Rédacteur en Chef : Mickaël PORTEVINSecrétariat de rédaction : Valérie RITARDCrédit photos : Groupe Soufflet, Philippe MASSONImpression : Lemaire & Thiebaut Imprimeurs ISSN 036-9274
champ visionde a g r i c u l t u r e
3
transparence…par Didier Thierry, directeur de la Division Agriculture
Depuis toujours, Michel et
Jean-Michel SOUFFLET nous ont fixé
un objectif prioritaire : être en permanence
au service de nos clients.
C’est ainsi que chaque jour, l’ensemble
de nos équipes déploie ses meilleurs efforts pour
mettre en œuvre cette haute idée du service !
Cela se traduit tout d’abord par un accueil
et une écoute que nous voulons sans faille, aussi bien au siège
de Nogent sur Seine que sur l’ensemble de nos sites.
Nous oeuvrons aussi quotidiennement pour vous proposer une gamme de
produits et de services diversifiés, qui contribuent à vous permettre d’obtenir
des productions de qualité, répondant aux besoins du marché.
Pour ce qui est de la commercialisation de ces productions,
notre service collecte innove régulièrement pour diversifier ses offres,
et toutes les Divisions industrielles du Groupe sont à ses côtés pour s’efforcer
de les valoriser au mieux. Enfin, nos équipes sont mobilisées pour se tenir
« à la pointe » de la maîtrise de la réglementation.
Qu’il s’agisse de suivi technique, de directive nitrates, de mise aux normes,
de traçabilité, … des interlocuteurs identifiés sont à votre écoute
en permanence.
Ce nouveau magazine “Champ de Vision Agriculture” se veut le reflet
de toute l’énergie que nous consacrons chaque jour à maintenir
et à renforcer le niveau de service que nous vous apportons.
Embelli par la nouvelle charte graphique du Groupe, plus étoffé, il succède à la
Lettre de l’Agriculture, et conserve la même vocation : continuer à vous informer
utilement et en toute transparence de nos actualités communes.
édit
oria
l
De nouveaux points de collecte :Comme chaque année,
Soufflet Agriculture aménage
et crée de nouveaux points
de collecte afin de répondre
à la demande des clients.
Les nouveaux sites sont :
• Courville sur Eure (28)
et Huisseau sur Mauves (45)
pour la région Hurel Arc
• Suilly la Tour (58) pour
la région Seragri
• Houdelmont (54) pour la région
Lorraine, en remplacement
de Forcelles Saint Gorgon
D’autres sites déjà opérationnels
l’an dernier sont agrandis :
Nully (10), Pont la Ville (52)
et Paray Douaville (78).
Les travaux en cours seront
terminés pour la moisson.
chiffre du mois
agenda
10 00010 000, c’est le nombre de saches d’Emballages Vides de Produits Phytosanitaires, soit 215 tonnes, qui ont été collectées cette année par Soufflet Agriculture et Soufflet Atlantique sur plus de 90 sites durant deux semaines.Ramassés par ADIVALOR,les emballages collectés retrouvent une seconde vie après recyclage : tubes, gaines de câbles, mandrins, pièces de construction…
Les rendez-vous sont nombreux en fin de campagne, prenez garde à ne pas rater les dates importantes. Pour vous aider, voici quelques repères :
30 juin 2010Date limite de retour pour votre choix d’option de commercialisation pour la récolte 2010.
31 août 2010Date limite pour la déclaration des tonnages livrés hors moisson pour les personnes ayant opté pour la commercialisation des céréales à prix de campagne pour 2010.
Du 27 août au 5 sept. 2010Evénement incontournable ! Retrouvez vos interlocuteurs Soufflet Agriculture sur la Foire de Châlons en Champagne.
16 novembre 2010Collecte des PPNU pour les départements de la région Champagne Ardenne, la Seine et Marne et la Côte d’Or.
17 et 18 novembre 2010Collecte des Big Bags d’engrais et de semences pour les départements de la région Champagne Ardenne, la Seine et Marne, la Côte d’Or, l’Yonne et la Nièvre.
Du 22 au 26 novembre 2010Collecte des EVPP pour tous les départements de la zone de chalandise de Soufflet Agriculture.
j u i n 2 0 1 0 - n ° 1
90%
80%
80%
80%
100%
100%
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80%80%
80%
60%
60%60%
50%60%
4
taux de couverture des sols à l’automne 2010 dans les zones vulnérables selon les départements
Aisne 80%delaSurfaceAgricoleUtile(SAU) Aube 90%delaSAU Charente 80%delaSAU CharenteMaritime 100%delasurfaceeninterculturelongue Cher 60%delasurfaceeninterculturelongue Côted’Or 50%dessurfacesdeprintemps Essonne 80%delaSAU Eure 80%delaSAU EureetLoir 60%delasurfaceeninterculturelongue Loiret 60%delasurfaceeninterculturelongue LoiretCher 60%delasurfaceeninterculturelongue Marne 80%delaSAU Haute-Marne 80%delaSAU Meuse 80%delaSAUMeurtheetMoselle 80%delaSAU Moselle 80%delaSAU Oise 80%delaSAU Nièvre 100%delasurfaceeninterculturelongue SeineetMarne 85%delaSAU DeuxSèvres 100%delasurfaceeninterculturelongue Vald’Oise 80%delaSAU Vendée 80%delaSAU Yonne 100%delaSAU Yvelines 80%delaSAU
ils sont nombreux en fonction des contraintes générales (réglementation,
coût des semences…) ou spécifiques à l’exploitation (rotation, type de
sol, parasitisme, niveau d’infestation et nature des adventices, temps
disponible, matériel existant sur l’exploitation…).
Une date de semis précoce (avant le 15 août) est nécessaire en cas d’utilisation
de nyger, de sarrasin, de moutarde brune Etamine ou bien de légumineuses
à implantation lente comme les vesces ou les trèfles.
En cas de semis tardif du couvert (date limite fixée par la réglementation),
le choix s’orientera vers une avoine ou une moutarde blanche.
La recherche d’une plante de coupure par rapport aux parasites, limite le
choix à la phacélie (Hydrophyllacée) ou au sarrasin (Polygonacée). En effet, les
légumineuses et les crucifères comportent de nombreux parasites communs
aux grandes cultures de nos régions, le sclérotinia par exemple.
La nature du sol peut écarter certaines espèces comme le nyger ou le trèfle
incarnat qui ne sont pas adaptées aux sols très calcaires.
Dans les zones vulnérables, le 4e programme d’action
de la directive nitrates impose une couverture
« hivernale » des sols.Certaines espèces présentent
des caractéristiques dont la prise en compte
permet d’optimiser l’intérêt agronomique et l’efficacité
environnementale du couvert.par Christian Savary
champ visionde a g r i c u l t u r e
CIPAN : Les critères de choix des espèces…te
ch
niq
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Moutarde bruneETAMINE
5
taux de couverture des sols à l’automne 2010 dans les zones vulnérables selon les départements
La culture implantée au printemps
suivant peut également orien-
ter le choix de la CIPAN.
On pense aux moutardes
ou radis antinématodes
utilisés pour réduire les
populations de néma-
todes à kystes de la
betterave. En revanche,
on évitera les mélanges
comportant des légu-
mineuses (vesces, trè-
fles, pois, féveroles…) si
la culture suivante est un
protéagineux.
Le matériel utilisé pour semer la plante
de couverture peut écarter certaines espèces
inadaptées aux semis à la volée en raison de la
légèreté des graines (nyger, phacélie, …).
Le critère « coût » de la semence ressort en faveur de la moutarde brune
Etamine ou de la blanche classique, ce qui explique qu’aujourd’hui, les trois
quarts des couverts soient semés en moutarde.
L’espèce parfaite qui répondrait à l’ensemble des critères n’existe
malheureusement pas. C’est entre autres pour cette raison que certains
agriculteurs procèdent à des mélanges : crucifères plus légumineuses ou
céréales plus légumineuses.
En 2012, le taux de couverture des sols dans les zones vulnérables sera
de 100 %. Il faudra donc que dans toutes les exploitations concernées, les
différentes étapes de la conduite des CIPAN soient maîtrisées, du choix des
espèces les mieux adaptées, jusqu’aux techniques de destruction.
CIPAN : Les critères de choix des espèces…
La phacélie n’appartient à aucune espèce cultivée.
j u i n 2 0 1 0 - n ° 1
point de vue
Étamine : l’innovation CIPAn par Jean-Paul Moreau, Chef de marché Semences
Avec la moutarde
brune Etamine, on
a souhaité apporter
beaucoup plus
que l’offre CIPAN
classique :
• Tout d’abord, Etamine est
une semence produite en France
avec un contrôle très rigoureux de
la qualité (adventices, sclérotes, …)
• Etamine est la variété la plus
productive d’un programme
de sélection démarré en 1990
• Etamine est adaptée aux semis
très précoces et elle est donc l’alliée
idéale des mélanges avec
les légumineuses
• Etamine, grâce à son système
racinaire très développé est une
vraie « pompe à nitrates » et produit
plus de matière sèche
qu’une moutarde blanche
• Etamine est également très
attractive pour les insectes
pollinisateurs
• Enfin, Etamine permet de lutter
contre les nombreux parasites avec
ses effets de biofumigation naturelle
6
80
85
90
95
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105
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115
120
Sept. Nov. Janv. Mars Mai
Orge Fob Creilen €/tonne
100
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Sept. Nov. Janv. Mars Mai
Blé rendu Rouenen €/tonne
Blé
En quelques mois, le recul de l’euro par rapport au dollar a dopé les exportations
sur pays-tiers et modifié fortement l’équilibre du bilan du blé français.
Alors que le stock de report était annoncé élevé pour la fin de campagne, l’origine
française a été rendue plus compétitive permettant un sursaut des exportations
maintenant estimées à 9,2 millions de tonnes (MT). Parallèlement, l’amidonnerie
et la consommation intérieure font preuve d’un bon dynamisme.
Le stock de report est aujourd’hui estimé à 2,7 MT, niveau jugé correct pour
attendre l’arrivée de la nouvelle récolte. Celle-ci est prévue en recul au niveau
mondial : 672 MT contre 680 MT en 2009 et le weather market joue à plein.
Les pluies ont été irrégulières et la mauvaise réserve hydrique reste à l’esprit
de tous les vendeurs, qui par conséquent sont peu présents.
Les prix ont ainsi regagné du terrain tant en ancienne récolte qu’en nouvelle.
Orges
En France, les quantités offertes à l’intervention progressent encore pour
atteindre à présent 1,10 MT. Elles s’élèvent à 5,50 MT en Europe.
Les difficultés logistiques liées aux grèves et au manque de capacité de stockage
d’intervention empêchent ce volume de progresser. Le bilan reste lourd, avec
un surplus important d’orge de brasserie qui ne sera pas consommé par
les malteurs avant novembre.
En effet, la structure des prix permet ce report : les prix nouvelle récolte se sont
envolés en quelques semaines sous l’effet conjugué de la baisse des surfaces
en escourgeon et orge de printemps pour 2010 et des conditions climatiques
hivernales assez pénalisantes tant en France qu’en Europe centrale.
La baisse de l’Europrofite aux exportations.par Dominique Valli
champ visionde a g r i c u l t u r e
Évolution de la parité euro/dollar (pour 1 e)
Juillet 2009 > 1,40 $ Décembre 2009 > 1,51 $ Mai 2010 > 1,23 $
march
és
7
Maïs Fob Rhinen €/tonne
90
100
110
120
130
140
150
160
Sept. Nov. Janv. Mars Mai
Colza Fob Moselleen €/tonne
240
250
260
270
280
290
300
310
320
330
Sept. Nov. Janv. Mars Mai
La prochaine récolte européenne
est attendue en retrait. Ceci permettra
seulement d’assainir les bilans si la qualité est
correcte. Qu’en sera-t-il de la récolte en Australie où la
sécheresse est également présente ?
Maïs
Le maïs n’échappe pas à l’impact de la parité euro/dollar. Elle
permet d’une part d’exporter de petites quantités sur pays-
tiers, et d’autre part de renchérir le prix du maïs d’importation.
Le bilan est donc équilibré en France et pourrait même se
tendre si les exportations sur juillet/août se poursuivent.
L’excédent européen se trouve à présent en Allemagne et
dans les pays de l‘Est. Les prix ont connu une belle embellie
depuis début janvier pour se situer autour de 127-128 e/T
départ, soit près de 20 e/T au-dessus du prix du blé.
Colza
Malgré une dernière récolte française historique de 5,6 MT,
le colza n’a aucun mal pour trouver des débouchés. La
trituration européenne est en effet estimée en progression
de 12 % par rapport à celle de 2008 (22,7 MT) du fait de
l’augmentation du taux obligatoire d’incorporation de l’esther
dans le biodiesel.
Le bilan français termine à l’équilibre tandis que la prochaine
récolte attendue en baisse contrarie la sérénité des acheteurs.
Il est à craindre un recul des rendements par rapport à
2009 à cause des mauvaises conditions climatiques subies
par la plante : gel tardif et sécheresse du printemps.
Le colza sera dépendant de l’évolution du prix du baril,
marché incertain face à la crise et aux soubresauts des
marchés boursiers.
En quelques mois, les exportations se sont envolées et ont
fait remonter les prix. Cependant, la prochaine récolte sera
importante et il faudra à nouveau compter sur l’exportation
pour soulager nos bilans. La commercialisation devra
donc être comme toujours régulière et conditionnée par
la gestion économique.
La baisse de l’Europrofite aux exportations.par Dominique Valli
j u i n 2 0 1 0 - n ° 1
visionde a g r i -8
Le Fleuron des malteries du Groupe Soufflet
a démarré sa production en janvier dernier.
Retour sur une innovation industrielle !
par Laurence Soufflet
Malteries : une nouvelle unité de tout premier plan
filièr
e
La nouvelle malterie du Groupe Soufflet, située à Nogent sur Seine,
est entrée en fonctionnement début janvier 2010.
Celle-ci, d’une capacité de production de malt de 165 000 tonnes/an, vient
compléter une première unité déjà existante sur le site de 72 000 tonnes.
Depuis le début des études, en juin 2007, jusqu’au démarrage effectif de l’usine,
ce vaste chantier a été mené « tambour battant » par l’ensemble des équipes
impliquées.
Aujourd’hui, cette nouvelle usine est la plus importante des 21 malteries du
Groupe, mais aussi la plus moderne. Les technologies les plus pointues ont été
utilisées pour la rendre ultra-performante et très
économe en énergie, spécialement en eau.
Chaque jour, ce sont 550 T d’orges nettoyées,
calibrées et triées au préalable au silo de stockage,
qui y sont réceptionnées. Le processus industriel
peut alors commencer. Tout d’abord la mise en
trempe d’une durée de deux jours, puis la phase
de germination de 5 jours, et enfin le touraillage
pendant 2 jours. Au total, la production journalière
de malts issus de ces orges est de 456 T.
Ceux-ci sont alors stockés en sortie d’usine,
avant d’être expédiés principalement par voie
fluviale vers les ports du Havre et de Rouen.
En effet, des contrats pluriannuels passés avec
de grands brasseurs internationaux sécurisent
d’ores et déjà la commercialisation des
débouchés à l’export.
L’installation complète en quelques chiffres :• 2 malteries d’une capacité
totale de 237 000 T/an• 1 silo malt d’une capacité
de 17 000 tonnes• 1 nouveau dispositif de
chargement de containers de containers vrac et sacs
• 1 poste de chargement de péniches vrac
• 1 station d’épuration • 1 poste de granulation
des co-produits• 1 poste d’ensachage• 1 silo orge supplémentaire
de 27 000 tonnes, qui sera complété par deux extensions prévues pour porter la capacité totale de stockage à 90 000 tonnes d’ici 2011
• 1 chaudière biomasse à l’étude
9
Une activité constante et diversifiée
Toute l’année, le laboratoire a pour objectif d’informer le service collecte
de la qualité des marchandises en stock dans les silos et de vérifier que les
exigences de nos clients industriels sont respectées lors des expéditions.
Une campagne commence toujours par une enquête lors des premiers jours
de moisson. Des centaines d’échantillons sont collectées dans les silos pour
connaître les caractéristiques de la nouvelle campagne (protéines, poids
spécifiques, Hagberg,…). C’est en fonction de ces premiers résultats que
le service collecte peut être amené à modifier les critères de classement
physique dans les silos. Ensuite, vient l’enquête « cellules » réalisée à partir
des échantillons moyens prélevés à réception par les chefs de silos.
A cette enquête, purement qualitative, vient se superposer une enquête
sanitaire sur plusieurs centaines d’échantillons de blés et de maïs, de façon
à connaître le risque mycotoxines de la campagne.
La spécificité et la complexité du laboratoire résident dans la diversité des
produits analysés (céréales, protéagineux, oléagineux,…) ce qui exige des
compétences dans tous les domaines.
Les essais variétaux
Le laboratoire effectue l’évaluation qualitative des nouvelles variétés de blé et
d’orge issues de nos plates-formes d’essais, en collaboration avec le service
technique et les Divisions utilisatrices (Meunerie et Malterie).
Les contrats PREVER
L’ensemble des échantillons de blé et d’orge PREVER est également analysé
afin de connaître la qualité des lots stockés en ferme. Ceci est d’autant plus
important que ces marchandises sont valorisées dans des filières spécifiques
contrôlées (comme la baguette Baguépi Fleuriane).
Une équipe dynamique et de nouveaux locaux
D’ordinaire composé de trois personnes, l’effectif passe à cinq personnes
durant la période de moisson pour faire face au flux d’échantillons arrivant
chaque jour. Entre le 1er juillet et le 31 août, le laboratoire réalise plus de 15 000
analyses en humidité, PS, protéines, Hagberg, valeur boulangère, dosage de
l’huile, impuretés, calibrage, pureté variétale, dosage des mycotoxines,…
Déménagement du laboratoire d’analyses
Vie
de
l’en
trep
ris
e
Le laboratoire centralde la Division Agriculture localisé à Sens (89) a déménagé début juinà Nogent Sur Seine (10) dans les anciens locaux industriels KNAUF.Il est la référence Qualitéde la Division Agricultureet a pour fonctionle contrôle de la qualitéde l’ensembledes produits collectés.par Emmanuel Perdrix
De gauche à droite, Coralie Baleste Aragon,
Edith Liwinski, Ludivine Adam et Cindy Manessiercomposent l’équipe du laboratoire.
Edith Liwinski, responsable du Laboratoire, partira à la retraite fin juin 2010.
j u i n 2 0 1 0 - n ° 1
Une référence dans le milieu des céréales :
Lelaboratoireestagréépar
FranceAgriMeretparlaChambre
ArbitraleduSyndicatdeParis.
Ilestdoncsollicitéetfaitréférence
officielleencasdelitigecommercial
entreopérateurs.
Pourobteniretconserverces
agréments,renouvelablesannuellement,
lescompétencestechniquesdel’équipe
dulaboratoiresonttestées
etcontrôléeschaquemoisparlebiais
decircuitsinter-laboratoiresdépendant
duBIPEA(BureauInterprofessionnel
d’EtudeAnalytique).Lelaboratoire
estinscrità10circuits(impuretés,
humidité,protéines,tauxdecendres,
Hagberg,Zélény,gluten,mouture,
alvéographe,farinographe).
10
La société Maferme développe depuis plus de 10 ans des solutions
informatiques pour les exploitations agricoles. Le Groupe Soufflet en
a fait un véritable partenaire de son activité au travers du programme
PAVE/PREVER qui assure l’approvisionnement de la marque Baguépi
en blé de haute qualité. Initialement utilisé pour la traçabilité et le suivi
réglementaire des clients du programme PAVE, le logiciel Inventerre est
aujourd’hui proposé à tous les agriculteurs.
Sa nouvelle version, qui se veut un outil toujours plus performant et convivial,
a été rebaptisée sous le nom d’Atland. A l’image de sa page d’accueil où
l’on retrouve la cartographie de son exploitation que l’on peut compléter par
les prévisions météorologiques, des synthèses graphiques (assolement,
avancement de l ’enregistrement des
interventions, …), Atland apporte une réelle
facilité d’utilisation. Les principes qui avaient fait
la force d’Inventerre : rapidité de saisie, mise
à jour permanente, sécurité des données,
ont bien entendu été conservés. D’autres
ont été très largement améliorés, comme le
contrôle réglementaire qui permet par exemple de vérifier le respect de la
surface du couvert automnal ou encore le calcul de la surface en équivalent
topographique.
Pour seulement 96 € par an, Atland vous donne la possibilité d’enregistrer vos
interventions et d’en vérifier l’adéquation avec la réglementation. Au-delà de
ces fonctionnalités principales, Atland propose des modules complémentaires
qui vous permettront de construire le logiciel qui correspond exactement à
votre besoin : cartographie, calcul de marge brute, module spécifique de suivi
d’élevage, diagnostic d’exploitation,
calcul de fumure azotée et de fumure de
fond, utilisation par pocket PC ou smart
phone, mode multi-exploitations,…
Autant de fonctionnalités adaptées
à votre activité et qui vous donnent
l’assurance de toujours suivre votre
activité techniquement mais aussi
réglementairement.
Atland, UNE SOLUTION COMPLèTE POUR LE PILOTAGE DE L’EXPLOITATION
champ visionde a g r i c u l t u r e
servi
ces
Les plus d’Atland• contrôle réglementaire• cartographie multi fonctions
performante• modules utilisables à la carte• sécurité des données• installation immédiate• solution économique
Contact :Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter
le service marketingau 03 25 39 41 11
Enregistrementdes interventions culturales,
plan prévisionnelde fumure, cartographie, contrôle réglementaire…
les solutions informatiques ne manquent pas.
Soufflet a choisi pour vous la solution la plus
économique du marché.par Hugues Mornand
Une solution complète pour moins de 270 € !
-Logicielcentral:96€
-Cartographie:36€
-Conseildefertilisation:80€
-Calculdemargesbrutes:30€
-Pilotaged’élevage:20€
11
c omme chaque année, les réunions culture ont remporté un vif succès.
Les 13 rencontres organisées sur toute la zone de chalandise de
Soufflet Agriculture ont rassemblé plus de 2 000 personnes.
Ces moments sont l’occasion, pour les équipes de Soufflet Agriculture, de
partager avec chacun de nos clients les dernières évolutions de l’entreprise,
aussi bien localement qu’à l’échelle internationale.
Un tour d’horizon de la campagne est assuré par Didier THIERRY, Directeur de la
Division Agriculture, afin de mettre en avant les faits marquants : évolution de la
collecte, création de Soufflet Transports, développement de la Division. Ensuite,
un focus est réalisé sur le contexte et les nouveautés des marchés engrais,
produits de protection des plantes et semences, ainsi que sur les marchés des
céréales. Un point sur la gamme des services proposés à nos clients permet
de s’assurer de l’appui des équipes concernant la réglementation en vigueur.
Enfin, la présence de Michel et Jean-Michel Soufflet fait de ces réunions un
moment fort de l’année et l’occasion de réaffirmer les valeurs du Groupe
Soufflet. Ils ont à leur tour présenté les évolutions du Groupe et insisté sur leur
volonté de développement afin d’apporter des services toujours plus adaptés
aux demandes de nos clients agriculteurs et industriels.
Réunions culture 2010
j u i n 2 0 1 0 - n ° 1
en b
ref
Le 19 mars dernier Soufflet
Agriculture a signé une promesse
d’achat pour la reprise au 1er juillet
2010 de la totalité des parts
de la société SPS Négoce.
Cette entreprise de négoce
agricole, opérant en Vendée et
sur le Nord de la Charente Maritime
emploie 137 personnes réparties
sur 23 sites et réalise un chiffre
d’affaires de 107 M€.
Elle exerce une activité classique
de collecte (243 000 T) et de vente
de produits d’approvisionnements,
ainsi que plusieurs métiers
complémentaires, tels que
la production et la commercialisation
d’aliments pour animaux
(60 000 T), la distribution de
carburants, ou encore la distribution
de produits dans des libre service
agricole (LISA), avec 5 magasins.
L’acquisition de cette société,
parfaitement complémentaire de
Soufflet Atlantique, va permettre à
la Division Agriculture d’accroître
significativement sa présence
sur la façade Atlantique et ainsi
de toujours pouvoir offrir une
alternative privée aux agriculteurs
de la région, en augmentant
ses implantations.
Elle consolidera également
l’approvisionnement du silo
portuaire de La Pallice et offrira une
diversification intéressante
à Soufflet Atlantique, par la
multiplicité de ses activités.
Une nouvelle région commercialeIl y a 18 mois, les actionnaires
des Ets Mantel décidaient
de céder la totalité de leur
participation à Soufflet Agriculture.
Depuis, les équipes Mantel
et Soufflet Agriculture ont appris
à travailler ensemble.
A partir du 1er juillet prochain,
une nouvelle étape sera franchie.
Mantel deviendra une région
de Soufflet Agriculture afin de
proposer à l’ensemble des clients
l’offre produits/services de Soufflet,
notamment au travers de
la collecte, avec dès le 1er juillet,
une base logistique.
Les interlocuteurs basés à Crépy
en Valois ainsi que les équipes
terrain restent inchangés.
La Division Agriculture poursuit son développement sur la côte Atlantique
Mantel : site deCrépy en Valois
Réunion culture deSt Clément (89)
Ces dernières semaines,nos clients ont pu parcourir les alléesdes 8 plates-formes d’essaismettant en oeuvre les nouveautésdes gammes de produits de protectiondes plantes, mais aussi des comparaisons variétales ou encore les nouveauxproduits de fertilisation.Guidés par l’équipe des 13 techniciensde Soufflet Agriculture, les visiteursont pu découvrir et échangersur les différents ateliers...parfois sous la pluie comme à Allainville (28).
Les réunions culture ont été également l’occasion de rencontres comme à Saulnières (28).
retour en image…