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Juin 2012 • 26 e année N°302 SAINT-BARTH Réserve Naturelle : LA RÉSERVE AUX OISEAUX

Juin 2012

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302. Juin 2012

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J u i n 2 0 1 2 • 2 6 e a n n é e N ° 3 0 2

S A I N T- B A R T H

Réserve Naturelle :LA RÉSERVE AUX OISEAUX

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Somma i rejuin 2012 / saint-barth magazine # 302

Gustavia - B.P. 73 - 97095 Saint-Barthélemy - F.W.I.Tél : 0590 29 71 16 - Fax : 0590 29 75 45e.mail : [email protected]

Directeur de Publication : Sinclair Questel - cell : 0690 61 17 48Rédaction :Miguel Berry - cell : 0690 67 11 88 - [email protected] en page et graphisme : Marie-Pier Pautrot - cell : 0690 74 05 60 - [email protected] • Printed by PRIMSERVICES St-Martin - Z.A. Hope Estate - Tél : 0590 87 50 24

ISSN : 1151-3373 • Dépôt légal à parution© st-barth magazine 2004 • RC 89 B 141 Basse-Terre

Politique• Rencontre avec

Bruno Magras 4

Fiscalité 6..7 • Devrons-nous payer des

impôts pour régler la DGC ?

Voyage scolaire 8• What’s a nice trip

Brêves 10 & 12• Maison des Sœurs

• Hommage à Henri Louis

• Dédicace : JP Ballagny

• Les Zandolis

• Fête de la Musique

• Elections Miss St-Barth

Histoire 14..15• L’urne d’August Nyman

Réserve Nat. 16• OIseaux marins

Insolite 17• Un mois dans le monde

Horoscope 18Jeux

EDITO

L’L’Euro vacille! Les banques, telles que Bankia en Espagne, ont denouveau besoin d’argent (une petite centaine de milliards ;broutille). Comment les plaindre à l’heure où les ordres boursierssont en grande partie donnés par des ordinateurs, et ce, toutesles microsecondes ? Un trading haute fréquence qui ne permetplus une parfaite visibilité quant à la valeur réelle d’une entrepriseet donc du montant des prêts que les banques peuvent leuraccorder. Ces mêmes banques qui après avoir empoché des mil-liards certes de prêts, chercheront à en gagner plus pour leur seulprofit en spéculant sur les dettes...Que l’on se rassure presque,car en Hollandie, l’ennemi reste la finance et à St Barthélemy, etbien… tout semble loin!Si l’Euro n’est pas au beau fixe, d’aucuns se consoleront peut-êtreavec un autre Euro, de foot cette fois-ci. L’équipe de France - quiest descendue du bus - a toutes les qualités nécessaires pour aumoins faire mieux que le mondial 2010. Pour ceux qui seraientmoins enclin à suivre les tribulations du ballon rond, il leur resteune pléthore de journées à célébrer. Le calendrier est en effet,truffé de dates, de journées mondiales, nationales, toutesdédiées à des causes fort honorables. Comment ne pas être sen-sible à la journée de la Gentillesse, si vous découvrez sur votrepare-brise, ce mot attentionné : « Bonjour, je viens d’emboutirl’aile droite de votre voiture... Je vous écris ces quelques motspour faire croire aux gens qui n’arrêtent pas de me regarder avecune insistance déplacée, que je vous laisse mes coordonnées. Cen’est évidemment pas le cas ! Bonne journée quand même ».Les enfants du monde feront-ils bombance lors de la journée del’Alimentation ? Les mêmes participeront-ils à la journéeeuropéenne de l’Obésité, à la journée Sans Diète ou encore àcelle contre la Faim ? Que dire de la journée mondiale desToilettes ? De celles de la Tortue, de la Montagne, de laPlomberie, du Pied, des Oiseaux Migrateurs, du Tricot ou encorede la journée mondiale de la Photographie au Sténopé ? Si on netravaille pas lors de la fête du Travail, que faire lors de la journéedu Travail Invisible ? Le groupe Total a-t-il honoré la journée mon-diale de l’Océan ou celle de l’Environnement ? Brice Hortefeuxest-il l’architecte de la journée Sans Immigrés ou de la journéeinternationale des Roms ? Autant de questions qui laissent plan-er sur ces journées, vous en conviendrez, un soupçon de fantaisie.D’autres reposent néanmoins sur des fondations plus légitimes, àl’instar des journées de la Femme, contre le Sida ou des Droits del’Homme…Sur une note identique, on retrouve le 21 juin, la Musique au cal-endrier. Une belle idée reprise un peu partout dans le monde etinitiée par Jack Lang. Ce dernier, qui vous ferait perdre unejournée en cinq minutes selon une poignée de détracteurschafouins, devrait découvrir quelques journées plus tôt, son scoreaux élections législatives.Au niveau local Daniel Gibbs, soutenu par l’UMP – alors qu’il n’aplus sa carte UMP, à contrario de l’un des ses concurrents LouisJeffry, qui lui n’a pas le soutien de l’UMP en raison peut-être deson score aux territoriales, plus faible que celui de Gibbs et doncreprésentant moins de potentiel pour remporter ces législativesface à la gauche – devrait en toute probabilité être élu Députédes Iles du Nord depuis hier.

Bonne lecture Miguel Berry

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Avant le pre-mier tour desl é g i s l a t i v e s ,nous avons con-

tacté le Président de la CollectivitéBruno Magras, qui a bien voulu répon-dre à nos questions.

SBM : Vous avez appelé à voter DanielGibbs. En quoi ce choix est-il plus judicieuxqu’un autre ?Bruno MAGRAS. : J’ai effectivement appeléà voter pour Daniel GIBBS, parce qu’il estcelui qui représente le mieux les idées que jedéfends et qu’il bénéficie en outre du sou-tien de l’UMP. Je vous rappelle qu’aux élec-tions présidentielles, Nicolas SARKOZY aobtenu plus de 82 % des suffrages exprimésà Saint-Barthélemy. Il nous faut donc restercohérents. Enfin c’est lui qui a le plus dechance de l’emporter face au candidat degauche.

SBM : Sans un système d’alternance, leschances pour qu’un représentant local soitélu député, sont ténues. De plus, les lé-gislatives représentent pour beaucoup laseule confirmation ou correction d’unepièce déjà jouée le mois précédent, lorsdes élections présidentielles. Dans ce con-texte, comment mobiliser la population deSt Barthélemy pour ces élections législa-tives?B. M. : La loi n’a pas prévu de système d’al-ternance. Par conséquent, je doute fort eneffet, que nous puissions avoir un jour, undéputé issu de Saint-Barthélemy. Quant à laparticipation, les élections législatives n’ontjamais vraiment drainé les foules à Saint-Barthélemy. Beaucoup d’électeurs nemaîtrisent pas l’importance de l’enjeu et lerôle du Député. D’autre part, les candidatsayant toujours été des gens de l’extérieur,souvent méconnus ou mal connus, celan’incitait pas les gens à se déplacer. Pour lapremière fois nous avons une circonscriptionqui englobe Saint-Martin et Saint-Barthélemy avec des candidats suppléantsde Saint-Barthélemy… On verra commentréagiront les électeurs.

SBM : Que pensez-vous de la montée etde la représentation du FN dans les îles duNord ?B. M. : Le Front National a toujours eu sesadeptes tant à Saint-Barthélemy qu’à Saint-Martin. C’est un Parti politique autorisé parla loi, qui soulève de vrais problèmes mêmesi parfois les réponses ne sont pas adaptées.Que dois-je penser d’autre ? Si plus de six

millions de français ont voté FN auxdernières élections présidentielles c’est qu’Ily a des raisons. Il revient donc à ceux quigouvernent la France, d’agir pour éliminerles causes qui conduisent les Français à s’ori-enter de plus en plus vers le vote FrontNational.

SBM : Vous avez déclaré dernièrement enparlant de la gauche : « ces gens là n’ai-ment pas notre île…il nous faut un députépour s’opposer à ce genre de dérives… ».A l’aube des négociations sur les dossierscomme la convention fiscale ou la DGC, etpour reprendre vos mots sur le mêmesujet, “ne chatouillez-vous pas trop le tau-reau “?B. M. : J’ai un peu généralisé, peut être àtort, mais je n’ai fait que réaffirmer ce que j’airessenti, lorsque je me trouvais dans les tri-bunes de l’Assemblée Nationale le 23 janvi-er 2007 pour assister au débat sur le projetde Loi Organique qui le 21 février 2007, fitde Saint-Barthélemy, une Collectivitéd’Outre-Mer et lorsque le député socialisteRené DOSIERES, déposait une « exceptiond’irrecevabilité » pour tenter de faire capoterle vote de la loi. J’étais également dans lestribunes lorsque je me suis fait agresser ver-balement par le député communiste Jean-Pierre BRARD, qui s’opposait fermement àl’adoption de notre loi statutaire.Enfin, ce n’est un secret pour personne, queSaint-Barthélemy est considérée par lapresse, comme une île de riches ! Or j’ai crucomprendre que la gauche n’aimait pas lesriches ! Quant à la formule que j’ai utilisée àpropos de la CSG et de la CRDS, avouezquand même que, si le fait d’exprimer uneopinion politique devait conduire unGouvernement quel qu’il soit, à s’en prendreà une population ou à remettre en cause lebon fonctionnement d’une Collectivité quiaujourd’hui, fait honneur à la France, il yaurait de quoi s’inquiéter sérieusement sur lacrédibilité de notre démocratie.

SBM : Dans un autre registre, un blocagedes loyers est envisagé pour les grandesvilles de France. Un décret comme celui-cipourrait-il voir le jour à St Barthélemy ?

B. M. : Si vous avez bonne mémoire, vousdevez sans doute vous souvenir, que le pla-fonnement des loyers est un sujet que j’aiabordé bien avant l’arrivée de MadameDUFLOT au Gouvernement. Par conséquentsi cette loi devait être débattue auParlement, je ne serais pas opposé à l’idéede la voir adaptée à notre réalité locale. •

POLITIQUE :Interview de Bruno MAGRAS

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St Barthélemy a la particularitéde disposer de son autonomiefinancière tout en reversant àl’Etat une Dotation Globale deCompensation négative. Cettedotation qui n’a encore jamaisété perçue est l’objet de nom-breuses préoccupations. Pourmieux comprendre les enjeuxauxquels l’île doit faire face et lefonctionnement de laCollectivité, nous faisons unpoint non exhaustif sur lesrecettes et dépenses, ainsi quesur l’impact de la DGC.

En l’absence de documents plusrécents, tous les chiffres indiqués sontceux du compte administratif de l’exer-cice 2010. Le compte administratif2011 devrait être voté au prochainConseil Territorial, avant le 30 juin2012.En prenant en compte les dépenses etrecettes d’investissement ainsi quecelles du fonctionnement (que nousdétaillons dans la suite de l’article), laCollectivité dégage aujourd’hui unexcédent. Une performance à soulign-er, au regard de la balance négativequ’affichent de nombreuses collectiv-ités territoriales.Comme pour le budget d’une familleou d’une entreprise, il faut que lessommes d’argent qui rentrent soientsupérieures ou au moins égales àcelles qui sortent…

FISCALITE

IMPÔTS :Devrons-nous payer des impôtspour régler la DGC ?

Les recettes, de fonctionnement de la Collectivité de St Barthélemyse divisent en quatre grands domaines.

RECETTES DE FONCTIONNEMENT DE LA COLLECTIVITÉDE ST BARTHÉLEMY EN 2010

Produits des services (3.1%) : cedomaine comprend les recettes de lapiscine, vente de vapeur, musée, bi-bliothèque… soit 1 094 260.46 €

Autres impôts et taxes (85.4 %): Il s’agit entre autres des taxes surl’électricité (744 586.61 €), à l’aéro-port (taxes passagers, d’atterrissage,de stationnement…), au port (taxesde mouillage, passagers, navires…),taxes sur les véhicules à moteur (1 658817.00 €), sur les carburants (2 719243.36 €), droit de quai (9 141 272.84€), taxe de séjour (3 574 078.74 €),contribution forfaitaire annuelle des

entreprises (1 219 270.00 €), taxed’élimination des déchets (1 386 844.75 €)…soit 30 522 742.46 €

Dotations et participations (1.2%): la vente de carburant et d’eau sur leport, la dotation de continuité territori-ale, loyers (La Poste, logement trésor,studios…), dotation pour la biblio-thèque…soit 444 429.29 €

Autres produits d’activités(10.3%) : police (enlèvements d’é-paves, utilisation de la morgue, occu-pation du domaine public), les loyersdu port et de l’aéroport (438 635 €),

excédent de la régie des eaux (2 687992 €) …soit 3 678 115.38 €

Le total des recettes de fonction-nement s’élève donc à 35 757 745.32€ pour l’exercice 2010. La majeurepartie de ces recettes provient destaxes et des impôts et donc de la par-ticipation essentielle des résidents etdes visiteurs.

Avec les nouvelles dispositions prisespar le Conseil Territorial, les recettessur la plus-value immobilièredevraient faire l’objet de plus detransparence et s’ajouter au total.

85,40%

1,20%

10,30%3,10%

Produits des services

Autres impôts et Taxes

Dotations et participations

Autres produits d'activités

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Les dépenses de fonctionnement atteignent

23 171 811.12 € (sans la DGC). Elles comprennent

notamment l’achat et la gestion de la distribution de

l’eau potable, les contrats de prestations de services

(Anse Caraïbes, collectes des déchets, incinération…),

l’entretien (bâtiments, voies, réseaux…), les charges de

personnels, les indemnités des élus, les aides sociales,

les subventions, le RMI, l’APA… A ces dépenses, il con-

vient d’ajouter la Dotation Globale de Compensation,

qui représente à elle seule près de 25% des dépenses

de fonctionnement. St Barthélemy, en raison des

charges et compétences transférées, doit à l’Etat et au

département de la Guadeloupe la somme de 5 628

258.00€ chaque année.

La DGC d’abord imaginée positive (l’Etat versant

une compensation à St Barthélemy), puis nulle, s’est

finalement révélée négative après calculs. Dans le cas

de Saint-Barthélemy, il a été considéré que le poten-

tiel fiscal transféré à la Collectivité était supérieur

aux charges dont elle héritait, si bien qu’il incombait

non pas à l’État de verser une compensation à Saint-

Barthélemy, mais à Saint-Barthélemy de verser de

l’argent à l’État. Un calcul malin qui permet entre

autres à l’Etat de percevoir « indirectement » l’impôt

sur le revenu à St Barthélemy.

Cet « impôt collectif» que représente la DGC, a un

impact direct sur le budget et plus particulièrement sur

la capacité à financer les projets en cours (EHPAD,

réseau assainissement…) et à venir.

En dépit d’une progressive stabilisation de la

masse salariale, de la part des sommes déjà

affectées aux travaux nécessaires, les dépenses aug-

mentent naturellement alors que les recettes, elles,

diminuent. L’exercice des prochaines années devrait

conduire inexorablement à un déficit, bloquant ou du

moins limitant fortement la politique d’investissement

et les capacités financières de l’île. En bref, il faudra se

serrer la ceinture et faire des économies!

Alors quelles sont les solutions ? Le CESC propose la

suppression pure et simple de la DGC. Cette solution

quoique séduisante, semble peu envisageable. Il reste

donc la négociation avec l’Etat : revoir à la baisse le

calcul de la dotation en s’appuyant notamment sur le

fait que si le montant du prélèvement présente une

part importante des recettes du budget de la collec-

tivité, il est contraire à la Constitution.

En conséquence, même si le compte admi-

nistratif 2011 devrait encore dégager de l’excédent,

qu’en sera-t-il des années à venir ? Où trouver de nou-

velles recettes ? On peut raisonnablement imaginer

qu’à terme, la Collectivité ait recours soit à l’emprunt,

soit à l’impôt pour payer la DGC.

L’emprunt, comme alternative, ne serait pas pour

autant un signe de mauvaise gestion. On peut

emprunter pour investir et générer de nouvelles

recettes… L’autre solution inopportunément la plus

vraisemblable, devrait conduire la Collectivité à mettre

en place de nouveaux impôts. Qu’ils soient directs ou

indirects, ils concerneront alors toute la population.

Mais, quand... ?

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VOYAGE SCOLAIREWHAT A NICE TRIP !De retour du voyage scolaire àPorto Rico, les élèves de la classe deseconde du collège Mireille Choisynous font partager leur périple enanglais et en espagnol, langues offi-cielles de l'île.

From May the 20th to May the 27th wewent to Puerto Rico, for a cultural andlinguistic school trip. We were accompa-nied by our principal Mrs Solvar and bythree teachers: Mrs Bonneau, MrsNazzal and Mrs Berry. We stayed at USC(Universidad del Sagrado Corazón),where we got acquainted with someother students and with our Spanish andEnglish teachers. We had a two-hourclass almost every day.On Monday we visited the distilleryBacardi but we were not allowed totaste! The next day we met our penfriends from the French Alliance, and welearnt how to dance the “Bomba”. Itwas entertaining and funny. OnWednesday we went hiking in “ElYunque”, the only tropical rain forest inthe United States National ForestSystem. We saw waterfalls and rivers.We had a great time! The following daywe went on a picnic with other studentsfrom the French Alliance and we atedelicious local food. After the feast, wewent shopping in the largest mall of theCaribbean: “Plaza Las Americas”. Thegirls spent a lot of money! On Friday ourteachers organized a treasure hunt inOld San Juan and then we visited “ElMorro”, one of the oldest fortresses ofthe Caribbean. Some scenes of the filmPirates of the Caribbean were shotthere. Then we went to the Observatoryof Arecibo. We were shown a moviewhich taught us how the Observatorywas built and how it worked. Last butnot least, we went shopping in aPremium Outlet. It looked like a smalltown and we went window-shopping forhours. We came back home penniless!We left Puerto Rico by plane on Sundayand we arrived by boat in St Barth atnight. It was a fulfilling experience andwe look forward to going back one dayto see our teachers from the FrenchAlliance and our pen friends again.We would like to thank all our sponsors

who madeour dreamcome true.W i t h o u tthem, thatschool tripwouldn’t have been possible. Thanks forall.

VIAJE ESCOLARA PUERTO RICO DEL 20HASTA EL 27 DE MAYOEl domingo 20 de mayo a las 7 y 45 dela mañana, nuestra aventura empezó enel muelle de Gustavia : cogimos elbarco para ir a San Martín. Llegados enJuliana en autobús, cogimos el avión alas 12.50 : el vuelo duró 45 minutos,igual que el barco… Cuando llagamos aSan Juan, una « guagua » (autobús enPuerto Rico) nos esperaba y nos llevóhasta la Residencia UniversitariaSagrado Corazón. Allí, nos acogió Joan,la coordinadora de la Alianza Francesa.Hasta la cena, hacia las 7, descubrimosel campus y sus instalaciones deportivas: la cancha de baloncesto, de tenis, defútbol y el gimnasio donde estábamosmuy a menudo… Después de la cenatípicamente puertorriqueña, fuimos adormir, bien cansados del día de viaje.El lunes, y como todos los días,tomamos un desayuno típico y bien ricoen la residencia. Luego, de 9 a 11,solíamos tener clase de español conNatalia y Verónica, profesores ¡« che-vere » !. Las clases eran lúdicas y conver-sacionales.Nos gustaron mucho. El lunes, vistamosla Distillería Bacardi : la más grande delmundo. No pudimos probar el ron peronos gustó la visita. Visitamos también elViejo San Juan, una maravilla. Cogimosel Trolley: la guagua que da la vuelta alcentro. Martes, a las 11 nos fuimos enmetro al barrio de negocios Hato Rey ydescubrimos sus buildings y sus fast-food. Almorzamos en un Mac Donald’s.Tuvimos la suerte de ver también unaexposición de artes en un edificio delBanco Popular. Después, fuimos aCarolina, ciudad cerca de San juan, paraencontrar a estudiantes de nuestraedad. Hablamos en español y en inglés: al principio fue difícil pero al final, mez-

clando los dos idiomas, logramoscomunicar. Los estudiantes y elAyuntamiento de Carolina nosofrecieron un espectáculo de « bomba», baile puertorriqueño. Nos encantó yaprendimos los pasos básicos. Bailamostambién todos juntos. El miércoles,todo el día fuimos al Yunque, al este dela isla, el parque nacional más grandedel Caribe. Era mágico…El jueves,después de la clase de inglés, organi-zamos a mediodía un picnic con losestudiantes en la residencia , ellos tra-jeron comida y bebida locales : quesi-tos, plátanos fritos, arroz con frijoles,queso con goyava, piña colada (sin alco-hol) etc… Comimos mucho y probamosde todo. ¡Qué rico ! Luego, pasamos latarde en el famoso Mall de la Plaza delas Américas y llegamos tarde, cargadosy sin dinero… El viernes, fuimos denuevo al viejo San Juan y lo descubri-mos de manera fantástica : bajo laforma de un juego con preguntaspreparado por nuestras profesoras deSaint-Barth y en equipos de 5. A lascinco, todos fuimos a visitar la FortalezaEl Morro donde se realizó la películaPiratas del Caribe 4. El sábado,pasamos el día en el Observatorio deArecibo, el más grande del mundo. Eldomingo, dejamos las habitaciones alas 11 y cogimos el vuelo para SanMartín a las 15h. Tuvimos que esperardos horas en Oster Pound hasta cogerel barco a las 18h45 : llegamos agota-dos y felices del viaje. Todo nos encan-tó y nos gustó mejorar el español y elinglés de manera auténtica. La mezclade las dos culturas nos impresionó ypudimos también establecer muchascomparaciones con nuestra isla.Muchas gracias a la Colectividad deSaint-Barthélemy y los varios espon-sores generosos que nos permitieronrealizar el proyecto. Sobre todo,muchísimas gracias a las profesorasLeïla Nazzal, Katia Berry, AnnickBonneau y a la directora Señora Solvar.Estamos muy agradecidos.

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Maison des SœursLe 11 juin dernier était inaugurée la Maisondes Soeurs à Lorient. La « renaissance » dubâtiment a été célébrée en présence del’administrateur diocésain, du Président dela Collectivité, du Père Kaze, ainsi que detous les paroissiens et artisans présentspour l’occasion.Véritable patrimoine historique de StBarthélemy, la Maison des Soeurs, fut bâtievers 1930. Avant l’hébergement, la maisona d’abord eu pour vocation l’enseigne-ment. Les locaux, jadis utilisés commesalles de classes, auront vu passer nombred’écoliers qui en gardent aujourd’hui unedouce nostalgie.Après deux années de travaux, la Maisondes Soeurs accueillera ses habitantes à lafin du mois de juin. Cette rénovation,comme un symbole, n’a pu aboutir quegrâce aux efforts du diocèse et à la solida-rité de toute une population.

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Hommage au président de la Croix Rouge de St-Barthélemy : Henri Louis

C’est nonsans une cer-taine émo-tion, qu’unemédaille aé t édécernée à

titre posthume à Henri Louis le 12 juindernier. Un hommage rendu pour sonaction à la tête de la Délégation de laCroix-Rouge de St Barthélemy. Henri Louisfaisait partie de la liste des Présidents del’outre-mer qui devaient être décorés enjuin à l’Assemblée Générale.Le Professeur Jean François Matteï,Président de la Croix-Rouge française, estvenu en personne remettre la médaille, à laCollectivité de St Barthélemy en présencedu Président Bruno MAGRAS.Un moment émouvant soulignant lamémoire d’un homme qui aura oeuvré lamajeure partie de sa vie pour le bien del’île, dans de nombreux domaines (mairie,pompiers, Croix rouge…).

Dédicace :Le 16 juin dernier, Jean Pierre Ballagny adédicacé à la librairie Barnes son dernierouvrage, un recueil de nouvelles intitulé «Rencontres ».

La vie n’est qu’un long apprentissage de lavie. On apprend tout des autres au hasarddes rencontres. Il ne faut se méfier que deceux qui pensent tout savoir, ils n’ont riencompris. Ceux qui savent n’ont pas la préten-tion d’enseigner, ils montrent ce qu’ils sont etfont. On les rencontre sans même savoirqu’on les cherche et ce que l’on apprendd’eux n’est pas toujours ce que l’onattendait, mais on en reste toujours plusriche d’une manière de voir, de regarder, departager, d’aimer, de comprendre les détailsqui remplissent une existence.Dans son recueil de nouvelles « Rencontres »,

J-P Ballagny présentecertains de ces brefsmoments de vie où,sans vraiment en êtreconscient, certains denos préjugés, notrevision culturelle de voirles choses, va se dis-soudre, va changerimperceptiblement ense frottant aux dif-

férences des personnes rencontrées.Peut-être faut-il s’être senti « fourmi » pourdécider de ne plus les écraser, rencontrer ledénuement pour mesurer ce qui est vraimentindispensable, regarder un enfant dans lesyeux pour savoir ce qu’est la détresse, voirtomber une feuille d’un arbre pour appren-dre à admirer la nature… ?

Pendant les travaux

Une belle réalisation

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Les ZandolisCréée en octobre 2011 sous l’impulsion dequatre mères bénévoles et néanmoinsactives, Les « Zandolis » ouvrent leur porteen janvier 2012. L’association a pour voca-tion l’accueil des enfants scolarisés de 3 à11 ans, dans le cadre de la garderiepériscolaire et du centre de loisirs. Elle pro-pose ainsi de répondre aux attentes desparents qui rencontrent des difficultés pourfaire garder leurs enfants. Une préoccupa-tion récurrente sur l’île.Soutien financier de la structure, laCollectivité par le biais d’une convention, aégalement mis à disposition des locaux àtitre gracieux. Ces derniers se situent àl’Ecole primaire de Gustavia et se com-posent notamment de trois salles declasse.Comme nous l’explique la PrésidenteCécile Cailloux, l’association est aujour-d’hui agréée par le Ministère de laJeunesse et des Sports et est donc assujet-tie à des normes, qu’il convient derespecter. Les animateurs, rétribués par lesseules recettes de l’association, doiventêtre qualifiés.Pour palier le manque de personneldiplômé, les Zandolis espèrent à termeproposer des formations.La garderie périscolaire, qui a une capacitéd’accueil de 48 enfants, s’effectue aprèsles classes, jusqu’à 18h.Le centre de loisirs qui devrait accueillirune quarantaine de joyeux bambins,débutera le 6 juillet pour s’achever le 31.Parmi les multiples activités et sorties pro-posées, les enfants iront cette année à ladécouverte des continents.

Pour retirer les dossiers et pour de plusamples informations, vous pouvez con-sulter le site : http://www.les-zandolis.frContacts : Tél : 06.90.46.45.72 E-mail :[email protected]

Fête de la Musiquele 21 juin

D’abord imaginée par le musicien JoelCohen, la première Fête de la Musique estlancée par Jack Lang, alors ministre de laculture, le 21 juin 1982. Cette date coïncideau solstice d’été, un des jours les plus longde l’année ou l’une des nuits les plus cour-tes, pour ceux qui festoient jusqu’au petitmatin. « Faites de la musique, Fête de laMusique », plus qu’un slogan, la formule aconquis en moins de quinze ans plus d’unecentaine de pays à travers le monde.Phénomène de société la Fête est aussi por-teuse de nouvelles tendances musicales etpermet à tous les musiciens en herbe ouconfirmés de s’adonner à leur passion. Cetteédition 2012 sera aussi l’occasion de célé-brer les 50 ans de la Pop.A St Barthélemy, la musique aux multiplesfacettes devrait être à l’honneur un peupartout. De nombreux musiciens sont atten-dus à Gustavia, sur les scènes comme dansles rues. Entre les concerts prévus et ceuximprovisés, le 21 juin prochain est lapromesse de partages musicaux. Alors tousà vos instruments.

Miss St Barth : dernière ligne droite

Les candidates à laprésélection de Miss StBarth, ont jusqu’au 10juillet pour se mani-

fester. Elles devront répondre aux critèressuivants : • Etre née entre le 1er novembre 1989 et le1er novembre 1995 à Saint-Barthélemy, depère ou de mère originaire de l'île, ouencore, résidente de Saint-Barthélemydepuis au moins 6 mois • Ne pas être mariée ou divorcée, et sansenfants• Posséder une bonne culture générale• Ne pas avoir de piercing, ni de tatouage(seuls les tatouages discrets et pouvant êtrecachés seront tolérés) • Justifier d’un domicile à St Barthélemy, • Avoir une taille minimum = 1,70 m (toisé).

Pour de plus amples informations, vouspouvez contacter le Comité du Tourismede St-Barthélemy au 05 90 27 87 27 , lePrésident de l’association « MISS STBARTH » au 05 90 27 65 69 ou au 06 9035 10 46.

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HISTOIRE

August Nyman voit le jour le 13 août1779 à Stockolm. Il débarque à StBarthélemy le 9 juillet 1802 et prendalors son poste dans la garnison entant que Caporal.Au début du 19ème siècle, StBarthélemy vit une période agitée,rythmée par l’occupation des anglais,les velléités de l’étendard arborantfleurs de Lys, ou par les petitsarrangements avec la flibuste.Signe s’il en est d’une destinée sin-gulière, l’arrivée d’August Nyman surl’île coïncide à un jour près, avec ledépart des Britanniques. En effet, cesderniers qui avaient occupé sanspartage St Barthélemy depuis mars1801, en dépit de la convention deneutralité signée par la couronne sué-doise, quittaient Gustavia le 10 juillet1802, laissant derrière eux un panora-ma aux allures de pillage. Le caporalâgé alors de 23 ans, fut rapidementconfronté à la réalité. Maisdéjà les tumultes se pour-suivaient avec la déclarationde guerre entre la France etla Suède laissant encoremoins de place à la tranquil-lité de l’île. Ces années d’in-stabilité profitent aux cor-saires français commeanglais, qui voient dans laflotte marchande suédoiseune proie facile et lucrative.A la suite d’une attaquefrançaise en 1807, et en renfort d’unegarnison en mauvaise santé, une mil-ice est créée le 12 novembre de lamême année. La garnison usuelle-ment composée d’une trentaine desoldats ne peut compter qu’unedizaine d’hommes valides, parmilesquels on retrouve l’auguste

Nyman. Quant à l’attaque rapide, ellene fut, semble-t-il, une surprise quepour les Suédois.Le 22 septembre 1810, leGouverneur Hans Henrik Ankarheimqui voit en cette milice (alors sous lecommandement de Bergstedt), unrisque grandissant, donne l’ordre dela désarmer. Les habitants s’insurgentcontre cette décision et le mécon-tentement de ces derniers se trans-forme rapidement en révolte. Lesmotifs de cette unique insurrectiondans l’Histoire de l’île demeurentnéanmoins peu clairs. La peur pourcertains de voir disparaitre un petittrafic lucratif avec les corsaires, lacontestation à la dt, ou encore lapréoccupation des nouvelles rela-tions avec les puissances étrangèresqu’engageait S. Fahlberg, le toutassaisonné du caractère insulaire deprès de 5000 habitants (en 1809) à

Gustavia, port de marins accoutumésà la piraterie, sont autant de raisonsmotivant ladite révolte.Parti en direction du fort Gustav III, lecommandant Bergstedt est désarçon-né par les rebelles et détenu. La fouleen marche se dirige alors vers l’Hôteldu Gouverneur. Ce dernier, affaibli

L’urne d’August Nyman

Une des pièces maitresses du musée de l’île est sans contestel’urne funéraire d’August Nyman. Classée Objet au titre desMonuments Historiques en 1977, nous retraçons dans cescolonnes, son origine.

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par la goutte sera retenu contreson gré.Pendant ce temps, SamuelFahlberg arrive à la batterie dufort Gustav III où se trouve le ser-gent-major August Nyman. Selonles écrits de Frank Olrog, «Fahlberg donna l’ordre de charg-er quelques canons et de les ori-enter vers la ville et la rue princi-pale, qui était remplie de gensbruyants. Nyman refusa d’obéir àces ordres et obtint de Fahlbergqu’il reste dans l’expectative. Parlà, il empêcha un vrai massacre etla destruction de Gustavia. »Pour certains observateurs,Samuel Fahlberg , l’un des pre-miers suédois à débarquer surl’île, médecin, secrétaire du gou-verneur, géomètre, ingénieur,inspecteur des douanes et desfinances, directeur du cadastre etde l’arpentage de l’île, membrede l’Académie des Sciences,sauveur d’une grande partie de la

population grâce à une cam-pagne de vaccination contre lavariole en 1798, aurait été la vic-time d’un complot fomenté pardes envieux. Ce personnage cen-tral de St Barthélemy, qui niatoutes les accusations dont il fai-sait l’objet, fut exilé et condamnéà mort. Il rendit l’âme en 1834 àSt Eustache, l’année de sonamnistie par le roi de Suède.A la suite de son actioncourageuse, August Nyman, quiavait su éviter massacre et car-

nage, est alors saluécomme un héros à traversla ville. Acclamé, des fêtesseront organisées en sonhonneur. Promu lieutenantil meurt le 1er novembre1814 d’une entérite. Selonle Report of StBartholomew du 19novembre 1814, unequête fut organisée pourhonorer d’un monumentle héros de 1810. L’urnefunéraire, exécutée par lesculpteur reconnu JohanNicklas Bystrom, futd’abord placée sur latombe d’August Nymandans le cimetière dePublic, puis sur unecolonne au fort Gustav IIIen 1817.Sur un côté de l’urne enmarbre, on distingue untableau en bas-relief, orné dedeux anges, qui porte la traduc-

tion suivante:”August Nyman futconduit ici en 1814par de nombreuxamis différents quantà leur langue et leurcouleur mais unisdans leur larmes. Ilest beau de mouririci.”De l'autre côté onpeut apercevoir une

« figure allégorique représentantla déesse des Indes occidentales». Elle porte un caducée et à sespieds, un esclave agenouillé luiprésente de la canne à sucre.Cette urne a également une his-toire particulière. Elle disparutdurant de nombreuses années etrefit surface au musée Shoelcher.Selon toute vraisemblance lemonument avait du être trans-porté en Guadeloupe à la suitede la rétrocession de l’île à laFrance en 1878.

L’urne funéraire payée par leshabitants (« toutes les couches dela population libre de Gustaviaavaient participé » Frank Olrog) aété classée Objet au titre desMonuments Historiques en 1977et fut restituée à St Barthélemy en1995. Elle figure aujourd’huicomme pièce maitresse au MuséeDe St Barthélemy à Gustavia. Unerue porte également le nomd’August Nyman.

•Sources : « St Barthélemy » : GeorgesBourdin, « Les Amis de St Barth » :PorterHenry, Frank Olrog, “Parfums d’Antan”:Arlette Magras, “St Barthélemy à l’époquesuédoise » : Per TingBrand, www.memoirest-barth.com, Report of St Bartholomew de 1814(fourni par V.Blanchard), « La Guadeloupe » :Guy Lasserre, Populär Historia 4/1996, inter-net.

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RESERVE NATURELLE

MAUVAISE NOUVELLE, la colonie de pélicansbruns nichant sur Gros-ilet a été décimée, lafaute aux tilapias de l’étang de St Jean infestésde toxines botuliques eux-mêmes victime dumanque d’oxygène suite à une proliférationd’algues. Karl Questel estime qu’à ce jour ilne reste qu’une dizaine de pélicans vivantssur St Barth…

Merci à tous les bénévolesqui appellent et aidentla Réserve Naturelle,

ils nous apportentune aide précieuse.

N° d’urgence :06 90 31 70 73

Les oiseaux marins sont une granderichesse pour St Barthélemy avecdes sites naturelsexceptionnels comme les ilets oules étangs pour les accueillir. Lessternidés migrateurs sont arrivés surl’île en grand nombre et commen-cent à installer leurs nids. Lessternes bridées vont plutôt nidifiersur les rochers et falaises tandis queles petites sternes vont commechaque année pondre leurs oeufs àmême le sol sur la saline. Rappelons

que la saline est interdite d’accèsque ce soit à pied ou en quad afinde sauvegarder ces espèces pro-tégées.Les hirondelles à ventre blanc nidi-fient sur Gros-ilet. C’est une pre-mière observation et surtout laseule confirmation de la nidificationde cette espèce à St Barthélemy.

Fous bruns à Gros-Ilet

Pélicans adultes morts avec un oeufsur leur nid à Gros-ilet…la colonie estdécimée !

OISEAUXMARINS

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INSOLITE : UN MOIS DANS LE MONDEBULGARIE: des squelettes de vampirespotentiels découverts.Deux squelettes du Moyen-Âge, percés demorceaux de fer pour ne pas se transformeren vampires, ont été découverts récemmentdans la ville bulgare de Sozopol, sur la MerNoire, a annoncé à l'AFP le directeur del'Institut historique national, BojidarDimitrov.

SÉOUL : les employés municipaux invitésà travailler en short pendant l'été pouréconomiser l'énergie.La municipalitéde Séoul a invitéses fonction-naires à porter leshort au bureaupendant l'étéafin de réaliserdes économiesde climatisation,fortement consommatrice d'électricité, aannoncé le 05 juin un responsable local.

CANADA :Plongé dans unj a c u z z iextérieur, il sefait attaquerpar un oursnoir.Un visiteur quinquagénaire de Whistler, lastation de montagne proche de Vancouver,se détendait dans un jacuzzi extérieur instal-lé dans la cour quand un ours noir arrivé sansqu'il le voie lui a porté un coup derrière latête.

FRANCE : Le chauffeur des mariés foncesur la grille du château de Versailles.Un chauffeurtransportant uncouple dejeunes mariés,qui souhaitaientfaire des pho-tos dans le parcdu château deVersailles, afoncé avec savoiture dans lagrille duchâteau.

FRANCE : un trésor de 200.000 eurosdécouvert dans la cave d'un squat.Un trésor de200.000 euros,composé decinq lingots d'oret de bijoux, aété découvertpar la police àBordeaux dansla cave d'unimmeuble régulièrement occupé et visité, arelaté Fabien Robert, adjoint au maire de laville.

RUSSIE : Lamairie deM o s c o uplante à soninsu un champde cannabis.Un champ decannabis a été découvert près d'une stationde métro en plein Moscou, planté à son insupar la mairie, rapporte le 1er juin le quotidi-en officiel Rossiïskaïa Gazeta.

AUTRICHE : Une ville autrichienne donne lapilule contraceptive à ses pigeons.Pour faire face à lasurpopulation depigeons, la villeautrichienne de Linz(nord) a choisi deglisser des contra-ceptifs dans lanourriture destinéeà ces oiseaux, unemé-thode qui a faitses preuves, dix ansaprès le lancementdu programme.

GRECE : Athènesse dote d'unParthénon de lacorruption: la mai-son d'un ex-min-istre.Près du Parthénon,des caryatides, etdu théâtre deDionysos, le site del'Acropole s'estdoté depuisquelques semainesd'une nouvelle attraction: la somptueusemaison d'un ex-ministre de la Défenseinculpé pour blanchiment d'argent, devenueune sorte de temple... de la corruption.

POLYNESIE : Un "speed dating" législatif.Des étudiants ont organisé à Tahiti un"speed dating" législatif pour mieux con-naître les candidats aux élections législativesen Polynésie française, a constaté un journa-liste de l'AFP.

FUMANT! : Création d'une association dedéfense "des droits des fumeurs adultes".Plusieurs fumeurs ont décidé de seregrouper en association pour défendre lesdroits et les libertés des 12,5 millionsd'adultes fumeurs, un groupe social etéconomique d'importance et jusqu'ici "niorganisé ni représenté".

CHINE: de la chairhumaine venduesur un marché oudonnée aux chiens.La police a arrêtédans le sud-ouestde la Chine unhomme suspectéd'avoir tué prèsd'une vingtaine de jeunes gens, puis de lesavoir dépecés, d'avoir vendu une partie deleur chair comme de la "viande d'autruche"sur le marché de son village et donné lereste à ses chiens.

USA : Il enferme unbébé dans unemachine à laver, ellese met en marche.En enfermant un bébédans un lave-lingepour s'amuser, unAméricain s'est offertune belle frayeurquand la machines'est déclenchée, unincident dont le bambin est sorti indemne etqui fait depuis la diffusion de la vidéo descaméras de surveillance les délices des inter-nautes.

USA : Elvis n'est pas mort... il va renaîtresous forme d'hologrammeA l'instar du rappeur Tupac Shakur, dontl'hologramme a électrisé les foules audernier festival de Coachella en Californie,Elvis Presley va revenir d'entre les morts sousforme "virtuelle" grâce à une société d'ef-fets spéciaux américaine.

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BELIER21 MARS - 20 AVRIL

Les choses avanceront très vite main-tenant car la chance est avec vous. Mais ilsera nécessaire de faire de légères conces-sions pour obtenir ce que vous voulez. Pasquestion de faire marche arrière car voussaurez éviter tous les obstacles. Mesurez-bien vos chances !

TAUREAU21 AVRIL - 21 MAI

Il y aurait beaucoup à dire sur la façon unpeu cavalière dont va s'organiser une réu-nion imprévue. Vous conserverez votresang froid. Regardez-y à deux fois avant deformuler vos observations, vous pourrezvous féliciter de votre discrétion, c'estvotre tour de chance.

GEMEAUX22 MAI - 21 JUIN

Restez sur vos gardes, ne réagissez pastout de suite si on cherche à vous provo-quer. Laissez d'abord revenir la forme quivous envahira en force au cours de lajournée. Vous atteindrez quand mêmetous vos objectifs si vous savez vous dis-traire et vous conditionner pour cela.

CANCER22 JUIN - 22 JUILLET

Tout se passera bien à condition de ne pasdonner suite maintenant à un projet quirisque de vous coûter cher si vous n'avezpas la prudence d'attendre le momentfavorable pour prendre une décisionirrémédiable. Patience et longueur detemps font mieux que précipitation.

LION23 JUILLET - 23 AOÛT

Vous connaissez des rapports amicaux dif-ficiles avec certaines personnes. Mais vousaurez la chance de traverser facilementcette mauvaise passe. Il ne faudra paschanger vos habitudes si vous voulez con-server ces rapports amicaux intacts. Ce quivous apportera beaucoup de joie.

VIERGE24 AOÛT - 23 SEPT.

Les problèmes qui auraient dû survenirvont fondre comme neige au soleil. Vousaurez l'occasion de dialoguer sérieuse-ment avec quelqu'un qui vous est proche.Prenez le temps de vous faire compren-dre. Parlez lui calmement et vous serezécouté.

BALANCE24 SEPT.- 23 OCT.

Vous arrivez à un tournant décisif dansvotre vie car la chance risque de surgirbrusquement au moment où vous vous yattendez le moins. Tout peut changer trèsvite si vous avez la sagesse de saisir lesbelles opportunités que vous offre lachance. Profitez-en.

SCORPION24 OCT. - 22 NOV.

Vous avez une certaine tendance à voir leschoses d'une façon pas très catholique. Onvous critiquera pour cela mais vous savezhabilement redresser la barre. Vos affairess'en ressentent de façon positive. Vousfaites preuve de beaucoup d'efficacitédans vos projets.

SAGITTAIRE23 NOV.- 21 DÉC.

Vous aurez un excellent moral. Les craintesque vous nourrissiez à l'égard du com-portement de quelqu'un très en vue serévèlent être parfaitement justifiées.Ecoutez votre partenaire, il sera de bonsconseils.

CAPRICORNE22 DÉC. - 20 JANV.

Une question qui vous trouble depuis uncertain temps trouvera sa réponse si voussavez traiter cette affaire sans mauvaisespensées. Grâce à votre bon sens inné voustrouvez le meilleur moyen pour réussir.Vous devrez choisir entre des risquesinutiles et la sécurité.

VERSEAU21 JANV. - 18 FÉV.

Vous avez toutes les chances d'être envedette malgré votre intention de jouer àcache-cache ! C'est la bonne occasion demontrer discrètement vos véritables senti-ments. Attendez-vous d'ailleurs à avoirune récompense en retour. Faites preuvede beaucoup de discrétion.

POISSONS19 FÉVRIER - 20 MARS

Votre vie amoureuse ou sentimentalesemble intéresser un peu trop de per-sonnes. Faites savoir que ce n'est pasleur affaire et assurez-vous que votrevie privée est bien respectée. Pour êtreheureux vivons cachés. Faites preuvede discrétion.

Le Cancer 22 JUIN AU 22 JUILLETC’est un être chaleureux qui sait partager avec ceux qu’il aime. Il est d’uncaractère attachant et il est doué d'une grande sensibilité. Toutefois, il peutdevenir très acerbe avec autrui. Il a tendance à s'accrocher à son entouragepar peur d'être abandonné, perspective qui l'angoisse énormément. C'estpourquoi, il est protecteur à l'excès.CANCERS CÉLÈBRES : Hemingway - Isabelle Adjani - Tom Cruise

HOROSCOPE

JEUX A - SCIENCE ET EXPÉRIENCEComment récupérer une pièce dans une assiette contenantde l’eau sans se mouiller les doigts, bouger l’assiette ouutiliser un objet pour toucher la pièce immergée.Dans une assiette creuse, versez les trois quarts d'un verred'eau, dans laquelle vous laissez tomber une pièce (1 centimefera l’affaire). Prenez une boulette de mie de pain au milieu delaquelle vous plantez une allumette. Placez-la tout à côté de lapièce. Allumez l'allumette et recouvrez-la aussitôt du verre.L’allumette en brûlant, fera le vide dans le verre qui, telle uneventouse, aspirera toute l'eau se trouvant dans l'assiette. Vouspourrez alors rouler des mécaniques et récupérer la pièce sansvous mouiller le doigt.

B - ET POURTANT...Lire rapidement et comptez une seule fois le nombre de 'F'dans le texte suivant :FINISHED FILES ARE THE RESULT OF YEARS OF SCIENTIFICSTUDY COMBINED WITH THE EXPERIENCE OF YEARS

SUDOKU

ENIGMES :

SOLU

TIO

N S

UD

OK

U

Solution:B-Il y a six "F" dans la phrase. Il semblerait qu'une personne dont l'intelligencese situe dans la moyenne en trouvera 3. Si vous en avez trouve 4, vous êtes au-dessus de la moyenne. Si vous en avez 5 vous pouvez vous permettre de pavois-er. Si vous en avez eu six, vous êtes un génie. Il n'y a pas d'astuce, la plupart desgens oublient les "OF". En fait, le cerveau humain est persuadé de voir des "V"en lieu et place des "F".

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