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rappel de la situation épidémiologique, épidémiologique, facteurs de facteurs de résistance, l’attitude résistance, l’attitude des professionnels de des professionnels de santé santé Julie RONGERE Julie RONGERE Séminaire de santé Séminaire de santé publique publique 22.11.2005 22.11.2005

Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

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Dépistage du cancer du sein en France : rappel de la situation épidémiologique, facteurs de résistance, l’attitude des professionnels de santé. Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005. Rappels sur le dépistage des cancers du sein. Début du dépistage : début années 80 - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

Dépistage du cancer du sein en Dépistage du cancer du sein en France : rappel de la situation France : rappel de la situation épidémiologique, facteurs de épidémiologique, facteurs de résistance, l’attitude des résistance, l’attitude des professionnels de santéprofessionnels de santé

Julie RONGEREJulie RONGERESéminaire de santé publiqueSéminaire de santé publique22.11.200522.11.2005

Page 2: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

Rappels sur le dépistage Rappels sur le dépistage des cancers du seindes cancers du sein

Page 3: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

Début du dépistage : début années 80Début du dépistage : début années 80

Dépistage organisé initié en 1989Dépistage organisé initié en 1989– 1ers programmes départementaux 1ers programmes départementaux – CNAMTSCNAMTS

1994 : instauration d’un « programme national de dépistage 1994 : instauration d’un « programme national de dépistage systématique du cancer du sein » par la DGSsystématique du cancer du sein » par la DGS

Réévaluations régulièresRéévaluations régulières

2000 : plan cancer généralisation du dépistage organisé 2000 : plan cancer généralisation du dépistage organisé du cancer du seindu cancer du sein

BEH n°36/2005

Page 4: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

2001 : nouveau cahier des charges2001 : nouveau cahier des charges 32 départements « opérationnels »32 départements « opérationnels »

2003 : 46 départements intègrent le programme2003 : 46 départements intègrent le programme

2004 : ensemble du territoire2004 : ensemble du territoire

Page 5: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

Plan cancer - Rapport annuel 2004-2005

Page 6: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

Femmes de 50 à 74 ans invitées tous les 2 ans Les clichés jugés normaux ou bénins par leradiologue 1er lecteur (y compris ceux « jugésnégatifs » par le bilan diagnostic) sont relus parun radiologue 2e lecteur.

La mammographie comprend :- deux clichés par sein- des incidences complémentaires si nécessaire

Un bilan de diagnostic complémentaire (différé)peut être demandé par le 2e lecteur en cas derésultats discordants

Un examen clinique des seins systématique Deuxième lecture centralisée

Un bilan de diagnostic complémentaire peut êtreréalisé immédiatement par le radiologue premierlecteur, en présence :- d’anomalies sur la mammographie- d’un examen clinique anormalCe bilan comprend un cliché en agrandissementet/ou une échographie et/ou une cyto ponctionguidée.

Les clichés sont remis à la femme soitimmédiatement, soit après la deuxième lecture

BEH n°36/2005

Page 7: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

Rappels épidémiologiquesRappels épidémiologiques

Page 8: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

Principale cause de mortalité par cancer chez les femmesPrincipale cause de mortalité par cancer chez les femmes

41485 nouveaux cas en 200041485 nouveaux cas en 2000 Taux brut d’incidence : 138,5 pour 100 000 femmes Taux d’incidence standardisé sur la population mondiale : 88,9

pour 100000 femmes

75% chez les plus de 50 ans75% chez les plus de 50 ans

11637 DC en 200011637 DC en 2000 Taux brut de mortalité : 38,5 pour 100 000 Taux de mortalité standardisé sur la population mondiale : 19,7

pour 100 000.

Registre des cancers français FRANCIM (2000)

Page 9: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

1 femme sur 10 vivant jusqu’à 80 ans développe un cancer du 1 femme sur 10 vivant jusqu’à 80 ans développe un cancer du sein au cours de son existencesein au cours de son existence

1980-2000 : 60% expliquant 93% de l’augmentation 1980-2000 : 60% expliquant 93% de l’augmentation globale de l’incidence des cancers chez la femmeglobale de l’incidence des cancers chez la femme

BEH n°44/2004

Page 10: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

Facteurs à l’origine d’une Facteurs à l’origine d’une absence de participation aux absence de participation aux

campagnes de dépistage campagnes de dépistage organisé de cancer du sein organisé de cancer du sein

Page 11: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

Étude des facteurs sociaux impliqués dans la non participation Étude des facteurs sociaux impliqués dans la non participation de la population concernéede la population concernée

Recommandée par l’ANAES en 97Recommandée par l’ANAES en 97

Mise en place par la DGS et la ligue nationale contre le cancer Mise en place par la DGS et la ligue nationale contre le cancer 9898

4 départements (variation des taux de participation, 4 départements (variation des taux de participation, ancienneté du programme et degré d’urbanisation)ancienneté du programme et degré d’urbanisation)

Entretiens directsEntretiens directs

Femmes de 50 à 69 ans n’ayant pas effectué de dépistage dans Femmes de 50 à 69 ans n’ayant pas effectué de dépistage dans le cadre de la dernière campagnele cadre de la dernière campagne

Page 12: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

Milieux sociaux favorisés caractère « social » du Milieux sociaux favorisés caractère « social » du dépistage, caractère organisé sentiment de moindre dépistage, caractère organisé sentiment de moindre qualitéqualité

Autres priorités, recours vécu comme complexes ou intrusifs Autres priorités, recours vécu comme complexes ou intrusifs problèmes habituels de difficulté d’accès aux problèmes habituels de difficulté d’accès aux soinssoins

Expériences personnelles négatives de la médecine ou les Expériences personnelles négatives de la médecine ou les institutions position négative vis-à-vis d’un dépistage institutions position négative vis-à-vis d’un dépistage fortement médicaliséfortement médicalisé

Médecins de ville peu engagés dans le processus de dépistage Médecins de ville peu engagés dans le processus de dépistage organiséorganisé

Femmes en situation de précarité (ne consultant pas un Femmes en situation de précarité (ne consultant pas un gynécologue)gynécologue)

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Femmes inscrites dans le système de santé libéral Femmes inscrites dans le système de santé libéral dépistage hors campagnedépistage hors campagne

2 profiles types2 profiles types– « Femme vulnérable »« Femme vulnérable »– « Femme maîtresse de son destin »« Femme maîtresse de son destin »

Autre étude Septembre 2005Autre étude Septembre 2005– 70 femmes entre 50 et 70 ans70 femmes entre 50 et 70 ans– Dépistage de masse =sous dépistageDépistage de masse =sous dépistage– Gratuité politiques sociales distances vis-à-vis du dépistageGratuité politiques sociales distances vis-à-vis du dépistage– Méfiance vis-à-vis des démarches collectivesMéfiance vis-à-vis des démarches collectives– « médecin anonyme »« médecin anonyme »

BEH n°04/2003

INCA/Ipsos santé

Page 14: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

Attitude des professionnels Attitude des professionnels de santéde santé

Page 15: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

Sondage auprès des médecins (DGS et LNCC) réalisé en 2001 Sondage auprès des médecins (DGS et LNCC) réalisé en 2001 suite aux résultats de l’étude précédente suite aux résultats de l’étude précédente

1000 médecins généralistes1000 médecins généralistes Tirage au sortTirage au sort ½ dans des départements où existait un dépistage organisé ½ dans des départements où existait un dépistage organisé

250 gynécologues libéraux250 gynécologues libéraux 45% dans un département avec dépistage organisé45% dans un département avec dépistage organisé

Stratification par âge, sexe, mode d’exercice, département et Stratification par âge, sexe, mode d’exercice, département et habitat (grandes agglomérations, petites villes et zones rurales)habitat (grandes agglomérations, petites villes et zones rurales)

2 analyses (descriptive, analytique) 2 analyses (descriptive, analytique)

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Connaissances du dépistageConnaissances du dépistage

GénéralistesGénéralistes– 42% connaissaient mal le principe du dépistage organisé 42% connaissaient mal le principe du dépistage organisé

GratuitéGratuité Contrôle de qualitéContrôle de qualité Recueil d’informationsRecueil d’informations Suivi et évaluation permanenteSuivi et évaluation permanente

– Avantages du DOAvantages du DO ÉquitéÉquité Contrôle de la qualité des testsContrôle de la qualité des tests Intérêt de l’évaluationIntérêt de l’évaluation

– Inconvénients Inconvénients Sentiment d’exclusion des généralistesSentiment d’exclusion des généralistes Lourdeur administrativeLourdeur administrative 40% associent le dépistage à des soins de moindre qualité (départements 40% associent le dépistage à des soins de moindre qualité (départements

sans DO +++)sans DO +++)

Représentation négative a priori plutôt que jugement a posterioriReprésentation négative a priori plutôt que jugement a posteriori

Page 17: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

– Départements avec DODépartements avec DO 30% de très satisfait parmi les prescripteurs30% de très satisfait parmi les prescripteurs 56% plutôt satisfait56% plutôt satisfait 13% peu satisfait13% peu satisfait 1% pas satisfait su tout1% pas satisfait su tout

GynécologuesGynécologues– 90 à 98% connaissent le système de DO90 à 98% connaissent le système de DO– AvantagesAvantages

Équité et plus grande participation des femmesÉquité et plus grande participation des femmes Contrôle de qualité des testsContrôle de qualité des tests Amélioration du suiviAmélioration du suivi Possibilité d’évaluationPossibilité d’évaluation

– InconvénientsInconvénients Exclusion du spécialistes Exclusion du spécialistes Lourdeur administrativeLourdeur administrative Baisse de la qualité des soinsBaisse de la qualité des soins

Page 18: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

– Gynécologues prescripteurs dans départements avec DOGynécologues prescripteurs dans départements avec DO 10% très satisfait10% très satisfait 51% plutôt satisfait51% plutôt satisfait 34% peu satisfait34% peu satisfait 4% pas du tout satisfait4% pas du tout satisfait

Pratiques du DOPratiques du DO

GénéralistesGénéralistes– 98% des généralistes prescrivent des mammographies98% des généralistes prescrivent des mammographies– Dans les départements avec DODans les départements avec DO

1/3 des généralistes adressent toutes leurs consultantes au programme1/3 des généralistes adressent toutes leurs consultantes au programme 44% en adressent certaines44% en adressent certaines 21% n’en adressent aucune21% n’en adressent aucune

Page 19: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

GynécologuesGynécologues– 86% pensent que la double lecture et souhaitable ( 2è lecteur)86% pensent que la double lecture et souhaitable ( 2è lecteur)– Dans les département avec DODans les département avec DO

10% des gynécologues adressent toutes leurs patientes au programme10% des gynécologues adressent toutes leurs patientes au programme 53% en adressent certaines53% en adressent certaines 36% aucune36% aucune

2/3 des médecins info supplémentaires (FMC+++)2/3 des médecins info supplémentaires (FMC+++)

Analyse complémentaireAnalyse complémentaire

Différence significative quant à l’incitation à participer au Différence significative quant à l’incitation à participer au programmeprogramme

Femmes plus prescriptrices que les hommesFemmes plus prescriptrices que les hommes

BEH n°04/2003

Page 20: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

Autre étudeAutre étude

2003 : généralistes en Picardie2003 : généralistes en Picardie– 97% dans l’Oise et la Somme se disent familiers du 97% dans l’Oise et la Somme se disent familiers du

programme de dépistageprogramme de dépistage– 55% pensent que c’est à eux de prescrire le dépistage55% pensent que c’est à eux de prescrire le dépistage

Prevention practices and cancer screening among general practionners in PicardyPublic health-Novembre 2005

Page 21: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

ConclusionConclusion

Page 22: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

Peu d’évolution des mentalitésPeu d’évolution des mentalités

Besoin de sensibiliser les femmes et les professionnelsBesoin de sensibiliser les femmes et les professionnels

Interventions brèves et simples +++Interventions brèves et simples +++

L’INCA culture du dépistageL’INCA culture du dépistage

Première campagnePremière campagne– Du 13 novembre au 10 décembre, Du 13 novembre au 10 décembre, – trois spots télévisiontrois spots télévision– trente à quarante secondestrente à quarante secondes– modifier les représentations liées au dépistage de quatre tumeurs modifier les représentations liées au dépistage de quatre tumeurs

malignes malignes

Interventions to increase breast screening uptake : do they make any difference Journal of medical screening-1999

Page 23: Julie RONGERE Séminaire de santé publique 22.11.2005

Deuxième campagneDeuxième campagne– 10 janvier – 10 février10 janvier – 10 février– un spot TV de 30 secondes (lettre)un spot TV de 30 secondes (lettre)– témoignages de quatre femmes seront publiés dans la presse témoignages de quatre femmes seront publiés dans la presse

magazine et senior magazine et senior 

Presse médicale sollicitéePresse médicale sollicitée– 8 décembre8 décembre– 4 pages rédigées par l'Inca 4 pages rédigées par l'Inca – dans cinq journaux et revuesdans cinq journaux et revues– généralistes, gynécologues et cardiologuesgénéralistes, gynécologues et cardiologues– meilleure façon d'inciter les femmes à participer au dépistage meilleure façon d'inciter les femmes à participer au dépistage

organisé du cancer du sein. organisé du cancer du sein.

Le Quotidien du Médecin du : 10/11/2005