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JANVIER-FÉVRIER 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE N°61 5 Président et Directeur des rédactions Jean-Philippe Guillaume [email protected] 01 48 93 04 79 - 06 07 69 48 80 Directrice générale et Rédactrice en chef Cathy Polge [email protected] 01 48 93 13 17 - 06 81 25 04 26 Rédacteur en chef adjoint Jean-Luc Rognon [email protected] 01 43 68 43 11 Rédactrice Julia Fustier [email protected] 01 48 93 18 65 Ont participé à la rédaction : Fabrice Bonneau, Emmanuel Bourgin, Christine Calais, Mathieu de Nodrest, Nathalie Fabbe-Costes, Hervé Galon, Cédric Lenoire Couverture : Philippe Hirsch Directrice de publicité Audrey Zugmeyer [email protected] Tél. 01 41 79 56 21 Chef de publicité Nathalie Bier [email protected] 01 43 76 64 53 Attachée commerciale Karine Dino [email protected] 01 48 93 26 87 Responsable de la diffusion Brigitte Le Coniac [email protected] 02 97 55 69 84 Pour recevoir le magazine inscrivez-vous sur le site SupplyChainMagazine.fr (offre réservée à un envoi postal en France, pour l’étranger nous consulter) Maquette Studio Claudette Belliard Supply Chain Magazine est édité par SUPPLY CHAIN MAGAZINE S.A.S. au capital de 50.000 Directeur de publication : Jean-Philippe Guillaume Siège social : 19, rue Saint-Georges 94700 Maisons-Alfort Fax 01 43 76 64 53 Fax 01 43 53 23 96 (commercial) RCS 485 341 416 ISSN : 1950-1560 Imprimé en UE par PPS S.A. Luxembourg - 9991 Weiswampach €€€€Tirage moyen par nunéro :11.500 Mise en distribution : 11.300 exemplaires É dito Jusqu’ici, tout va bien... P ©P .HIRSCH Pas un jour qui ne nous apporte son lot d’indicateurs de mauvais augure : la consommation en berne, la confiance des chefs d’entreprise qui chute, l’euro qui faiblit, le nombre de chômeurs qui augmente, sans parler du coût du carburant, de l’énergie… Pffff !!! Comment garder le moral dans ces conditions ? Peut-être en lisant Supply Chain Magazine… Parce que curieusement, de notre côté, nous publions plutôt de bonnes nouvelles ! SAP annonce des résultats record pour 2011 et une croissance encore à deux chiffres pour 2012. Le dossier que nous avons consacré à l’impact de la crise sur la Supply Chain indique que les investissements de rationalisation vont aller bon train cette année chez les industriels comme chez les pres- tataires logistiques. La table ronde que nous avons organisée le 13 janvier dernier et qui a réuni les principaux éditeurs d’APS dresse le constat « d’une fin des projets pharaoniques au profit d’un plus grand pragmatisme ». Ils ont enregistré eux aussi de très bons résultats en 2011 et entament 2012 avec vigilance, mais sérénité. De leur côté, les acteurs de l’immobi- lier logistique pointent un arrêt des projets en blanc mais aussi une recrudescence des projets clef en main et une concentra- tion des flux dans des entrepôts plus grands. En somme, une transformation de la demande, peut-être une baisse pour certains, mais en aucun cas un arrêt dramatique des projets. « Nous disposons d'une très bonne visibilité pour 2012, huit contrats ayant déjà été conclus (baux signés, terrains acquis et financements contractés) pour un montant d'investissement de 154 M», confirmait encore Jean-Claude Le Lan, Président du Conseil de Surveillance d'Argan, lors d’une conférence de presse le 1 er février 2012. Pécheraient-ils tous par un excès d’optimisme ? Dans le marasme ambiant, on pourrait être tenté de le croire. Mais de quelque côté que nous tendions l’oreille : rien d’alarmant ! Tout le monde s’apprête à affronter une année compliquée, certes, car beaucoup manquent tout de même de visibilité, mais avec confiance dans les moyens de la surmonter. Peut-être qu’à force de faire face aux aléas, nous nous habi- tuons à ce nouvel environnement. Peut-être même que la crise est favorable à l’avancée du Supply Chain Management et des moyens consacrés aux opérations afin de les rendre plus performantes. Quoiqu’il en soit, l’avenir nous le dira et en attendant, souquons moussaillons ! CATHY POLGE

Jusqu’ici, tout Pva bi · Conseil de Surveillance d'Argan, lors d’une conférence de presse le 1er février 2012. Pécheraient-ils tous par un excès d’optimisme ? Dans le marasme

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JANVIER-FÉVRIER 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°61 5

Président et Directeur des rédactionsJean-Philippe [email protected] 48 93 04 79 - 06 07 69 48 80

Directrice généraleet Rédactrice en chefCathy [email protected] 48 93 13 17 - 06 81 25 04 26

Rédacteur en chef adjointJean-Luc [email protected] 43 68 43 11

RédactriceJulia [email protected] 48 93 18 65

Ont participé à la rédaction :Fabrice Bonneau, EmmanuelBourgin, Christine Calais, Mathieu de Nodrest, Nathalie Fabbe-Costes, Hervé Galon, Cédric LenoireCouverture : Philippe Hirsch

Directrice de publicitéAudrey [email protected]él. 01 41 79 56 21

Chef de publicitéNathalie [email protected] 43 76 64 53

Attachée commercialeKarine [email protected] 48 93 26 87

Responsable de la diffusionBrigitte Le [email protected] 97 55 69 84

Pour recevoir le magazineinscrivez-vous sur le siteSupplyChainMagazine.fr(offre réservée à un envoi postalen France, pour l’étranger nous consulter)

MaquetteStudio Claudette Belliard

Supply Chain Magazine est édité parSUPPLY CHAIN MAGAZINES.A.S. au capital de 50.000 €Directeur de publication : Jean-Philippe Guillaume

Siège social : 19, rue Saint-Georges94700 Maisons-AlfortFax 01 43 76 64 53Fax 01 43 53 23 96 (commercial)RCS 485 341 416ISSN : 1950-1560

Imprimé en UE par PPS S.A.Luxembourg - 9991Weiswampach

€€ €€€€€€€€ €€€€€€€€€€€

€€€

€€€ €€€€€€€€€ €€ €€ €€€€€€

◆ Tirage moyenpar nunéro :11.500

◆ Mise en distribution :11.300 exemplaires

Éd i t o

Jusqu’ici,toutva bien...

P.HIR

SCH

Pas un jour qui ne nous apporte son lot d’indicateurs demauvais augure : la consommation en berne, la confiancedes chefs d’entreprise qui chute, l’euro qui faiblit, le nombrede chômeurs qui augmente, sans parler du coût du carburant,de l’énergie… Pffff !!! Comment garder le moral dans cesconditions ?

Peut-être en lisant Supply Chain Magazine… Parce quecurieusement, de notre côté, nous publions plutôt de bonnesnouvelles ! SAP annonce des résultats record pour 2011 et unecroissance encore à deux chiffres pour 2012. Le dossier quenous avons consacré à l’impact de la crise sur la Supply Chainindique que les investissements de rationalisation vont allerbon train cette année chez les industriels comme chez les pres-tataires logistiques. La table ronde que nous avons organiséele 13 janvier dernier et qui a réuni les principaux éditeursd’APS dresse le constat « d’une fin des projets pharaoniques auprofit d’un plus grand pragmatisme ». Ils ont enregistré euxaussi de très bons résultats en 2011 et entament 2012 avec vigilance, mais sérénité. De leur côté, les acteurs de l’immobi-lier logistique pointent un arrêt des projets en blanc mais aussiune recrudescence des projets clef en main et une concentra-tion des flux dans des entrepôts plus grands. En somme, unetransformation de la demande, peut-être une baisse pour certains, mais en aucun cas un arrêt dramatique des projets. « Nous disposons d'une très bonne visibilité pour 2012, huitcontrats ayant déjà été conclus (baux signés, terrains acquis etfinancements contractés) pour un montant d'investissement de154 M€ », confirmait encore Jean-Claude Le Lan, Président duConseil de Surveillance d'Argan, lors d’une conférence depresse le 1er février 2012.

Pécheraient-ils tous par un excès d’optimisme ? Dans lemarasme ambiant, on pourrait être tenté de le croire. Maisde quelque côté que nous tendions l’oreille : rien d’alarmant !Tout le monde s’apprête à affronter une année compliquée,certes, car beaucoup manquent tout de même de visibilité,mais avec confiance dans les moyens de la surmonter. Peut-être qu’à force de faire face aux aléas, nous nous habi-tuons à ce nouvel environnement. Peut-être même que lacrise est favorable à l’avancée du Supply Chain Managementet des moyens consacrés aux opérations afin de les rendreplus performantes. Quoiqu’il en soit, l’avenir nous le dira eten attendant, souquons moussaillons ! ■ CATHY POLGE

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JANVIER-FÉVRIER 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°61 7

Sommairen°61

28. En couverture

38

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44

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EDITORIAL5 Jusqu’ici, tout va bien...

L’ESSENTIEL26 Le Bêtisier. KPI, aïe aïe aïe !

ROIS DE LA SUPPLY CHAIN 201228 Une fabuleuse soirée34 Forum, une 6e édition placée sous le signe

de la collaboration et du Green

RETOUR D’EXPÉRIENCE38 CHI Robert Ballager. Faire rimer santé

avec traçabilité 40 Norbert Dentressangle. Une plate-forme

sur mesure42 Maroquinerie Thomas. Un Serious Game

pour apprendre à collaborer

E€€€€€€44 Restauration hors domicile

Quand la RHD se met à table

ETUDE56 Le SCRM, une discipline incontournable

et porteuse de valeur

D€€€€€€62 Impact de la crise. Cap sur l’investissement

malgré la crise et l’absence de visibilité

T€€€€ €€€€€68 APS. Pragmatiquement vôtre

MANAGEMENT80 Osez devenir la Chef !

POUR VOS APPELS D’OFFRE88 Immobilier logistique. Les tendances pour 2012

Principaux acteurs

L€ €€€€€€ €€ €€€€€€€€100 Chaque mois, des nouvelles

de la recherche en logistique et SCM

T€€€€€€102 Les modèles Supply Chain106 Risk Management. Eviter l’effet domino

108 INDEX DES A€€€€€€€€€

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L’ESSENTIEL

N°61 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JANVIER-FÉVRIER 20128

Mes News.

Castorama finalise le déploiement de Reflex

L’enseigne de Bricolage Castoramafinalise le déploiement du WMSReflex avec un périmètre fonctionnel

capable de supporter tous ses besoins :stockage, cross-docking et e-commerce (Cf.Supply Chain Magazine, 11/2009). Rappe-lons que pour gérer l’activité des neuf sitesen charge de l’approvisionnement desmagasins ainsi que de l’expédition des com-mandes de la boutique en ligne, Castoramas’appuyait jusqu’en 2008 sur quatre solu-tions distinctes : trois pour la gestion dustockage sur les différentes plates-formes etune globale pour la gestion du cross-docking. Outre une hétérogénéité des pro-cessus d’un site à l’autre, la multiplicité desoutils générait des coûts importants :licences multiples, gestion des infrastruc-tures informatiques, évolutions fonction-nelles à mettre en œuvre sur chaquesystème, etc. En 2008, les équipes de Casto-rama décident d’équiper tous les sites dumême logiciel et de procéder en deuxphases : une première pour équiper le siteID Logistics de Châtres (77), principal sitelogistique de l’enseigne; une seconde pourdéployer la nouvelle solution sur les autresentrepôts. Avec un outil unique, édité etinfogéré par Hardis, les coûts directs de l’in-formatique auraient été immédiatementdivisés par trois. « La réduction des coûts ITsur le site de Châtres nous a permis definancer totalement cette première partie duprojet », précise Jimmy Ketelers, AccountManager Commerce & Supply Chain deKingfisher. Cette première phase terminée,la seconde pouvait être enclenchée entremars 2010 et octobre 2011, les huit autres

bâtiments (trois sites de cross-docking etcinq sites de stockage) ont ainsi progressi-vement déployé la solution Reflex. La miseen œuvre d’une solution unique homogé-néise les processus (avis d’expédition, bonsde livraison, étiquettes...) et limite considé-rablement le nombre de ressaisies ou devérifications manuelles. Les saisies annon-cées cross-dock pour les flux venant dessites de stockage ont même été totalement

supprimées. En outre, les sites qui sont pas-sés de la radio fréquence au vocal en pré-paration ont enregistré une augmentationde leur productivité de 15 %. Selon l’éditeur,aux gains de temps et de productivité deséquipes, Reflex aurait également ajouté unemeilleure gestion des emplacements destockage à taille variable. De leur côté, lesmagasins peuvent avoir une visibilité entemps réel sur l’état d’avancement de leurscommandes et une traçabilité complète desflux. Quant aux Managers, ils disposentdésormais d’indicateurs pertinents. « Autotal, l’ensemble des deux projets aurareprésenté un budget global de plus de 3 M€.Les nombreux gains et l’optimisation géné-rés par Reflex nous permettent d’estimernotre retour sur investissement à seulementtrois ans et quelques mois », considère pour

Speed signe avec Ortems

Speed Group, spécialiste des mono filaments techniquesen polyamide (fils pour débroussailleurs), a sélectionnéles solutions de planification et d’ordonnancement de

l’éditeur Ortems pour son site français, près d’Arnas, et pourSpeed USA dans l’Ohio. Ces solutions complètent son nou-vel ERP Sage ERP X3 et offriront la possibilité de traiter uneactivité très saisonnière (pic en été), avec un travail essen-tiellement à la commande, et de synchroniser plusieurs ate-liers avec des métiers très différents (injection, extrusion,emballage et régénération). « Cette solution permet de réa-liser un plan de charge à capacité finie sous contraintes,connecté au Plan Directeur de Production de Sage ERP X3.La spécificité du moteur d’optimisation et de synchronisa-

tion d’Ortems permet de visualiser le plan de charge reliéà l’ordonnancement », explique M. Kasapyan, Directeur deprojet de Speed Group. ■ JF

Manuloc lance un contrat qui s’adapte à l’activité réelleManuloc ajoute une nouvellesolution à sa palette de ser-vices avec un contrat ’Full Ser-vice’ appelé Variloc. Dispo-nible pour les chariots ther-miques neufs d’une capacitéégale ou inférieure à 3,5 ton-nes, cette formule repose surla mise à disposition d’enginset inclut leur maintenancepréventive et curative, ainsique la garantie de leur dispo-nibilité (remplacement desengins standards en cas depanne). Exprimé en heures, cecontrat permet de lisser lasaisonnalité de l’activité, sanssurcoût en cas de hausse oude baisse et de reporter lasortie de trésorerie, sur labase d’un ajustement de fac-turation réelle en fin d’année.Concrètement, le client esttenu à payer chaque mois80% de l’engagement estiméde l’utilisation de ses maté-riels en début de contrat, avecune régularisation en fin d’an-née sur les heures réellementconsommées. Il bénéficie ainsid’un report de trésorerie surles heures complémentaires,plafonné sur un an. Précisonsque la durée maximale dechaque contrat Variloc est de10.000 heures. ■ JPG

Site logistique de Castorama à Châtres (77)

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L’ESSENTIEL

N°61 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JANVIER-FÉVRIER 201210

Mes News.

Toyota-Manitou : la rupture

Toyota Material HandlingEurope (TMHE) et Manitou ontdécidé de ne pas reconduire, à

compter du 1er janvier 2013, leuraccord de distribution exclusif sousla marque Toyota en France. Dansun communiqué commun, les deuxgroupes indiquent que leur « Busi-ness Model n’est plus adapté audéveloppement du marché et souhai-tent mettre en œuvre, chacun de leurcôté, une stratégie de marque plusclairement définie et applicable àl’ensemble de l’Europe ».TMHE et Manitou indiquentqu’ils souhaitent toutefois poursuivre leur collaborationen garantissant une continuité commerciale à leursconcessionnaires et clients. Hakan Dahllöf, Président deTMHE, indique : « Nous sommes très reconnaissants dece que Manitou a réalisé pour la marque Toyota enFrance, mais nous devons maintenant déployer notremodèle paneuropéen de promotion et de distribution viaune organisation intégrée qui sera responsable desmarques Toyota et BT. Je suis convaincu que cela repré-sentera un vrai tremplin de développement pour lesconcessionnaires français qui y trouveront naturellementleur place ». Jean-Christophe Giroux, DG de Manitou, aquant à lui expliqué : « Toyota nous a aidés à acquérirune réelle expertise dans le domaine de la manutentionindustrielle et à réaliser la valeur de ce segment d’acti-vité, en complément de l’agriculture et de la construc-tion. Nous souhaitons désormais étendre ce modèle àd’autres pays et commercialiser une ligne de produitsindustriels unique sous notre marque Manitou. Le lan-cement de cette ligne est prévu début février 2012 àl’étranger et courant 2013 en France ». Les activités desdeux groupes devraient se poursuivre normalementjusqu’au 31 décembre 2012. ■ JPG

Hakan Dahllöf

Grimonprez lance Squarelog, une ruche pour Start-Up

Logistique Grimonprezs’apprête à lancer Squa-relog, une offre tout en

un dans le mode locatif pourles petits sites d’e-commercequi ont 10 à 100 commandesà livrer par mois. Au pro-gramme pour ces Start-Up,une mutualisation desmoyens nécessaires pour se lancer dansle commerce en ligne, depuis l’espaced’entreposage, des bureaux avec télé-

phone et accès Internet,une application de ges-tion d’entrepôt partagée,l’accès aux services d’uneentreprise de communica-tion et un Shooting photodes produits commercia-lisés. Trois sites du dépar-tement du Nord propo-

seront des « box », petits espaces réser-vés à ces clients comprenant surfacelogistique et zone tertiaire : dans

quelques jours, Neuville-en-Ferrain,avec 20 box, puis Leers avec également20 box et Lesquin, avec 15 box.Franck Grimonprez, Président duréseau de PME, souligne : « Les opéra-tions logistiques pourront être réaliséespar les clients ou par nos soins. Quandnous disposerons comme clients de 100 petits sites d’ e-commerce, il y enaura au moins un parmi eux quiconnaîtra une forte croissance et quenous accompagnerons. » ■ CC

Franck Grimonprez

Veolog lève 1,35 M€ auprèsd’AudaciaDans le cadre du finance-ment de sa croissance, Veologa augmenté son capital cetautomne de 1,35 M€ en fai-sant appel au fonds d’investis-sement Audacia, en contre-partie d’une entrée au capitaldu fonds, valorisée à 18 %.Depuis sa création en 2006,Veolog connaît une croissanceinterne et externe maîtrisée,notamment par les acquisi-tions successives d’Entrepo-Dis en 2009 et de FCO en2010 (respectivement deve-nus Veolog et Veolog Fashion).Aujourd’hui, l’entreprisedésire poursuivre sa crois-sance externe et a donc faitappel à Audacia, fonds d’inves-tissement créé en 2007 parCharles Beigbeder. Cette augmentation de capitalpourrait être portée à2,7 M€ en cas de besoins sup-plémentaires. « Nous souhai-tons maintenir le cap de notrestratégie de croissance externedans les prestations logistiques etnotamment celle liée au e-com-merce, activité démarrée en2010 sur nos plates-formes deVatry (51) et Pantin (93) »,explique André Labatut, PDGde Veolog. ■ JPG

Une nouvelle version pour TXT e-solutions Au NRF Retail Big Show2012, TXT dévoilera sa nou-velle version 4.0 de CDMi, lasolution de planification inté-grée issue de la suite TXTper-form. Les nouvelles fonc-tionnalités portent notam-ment sur un nouveau moteurde calcul pour des simulationsplus sophistiquées, une ges-tion évoluée de modèles dedonnées pour un meilleurcontrôle de la prévision et denouvelles capacités de simula-tion « What if ». Simone Pozzi,Vice-Président Directeur Commercial et Marketing de TXTe-solutions commente : « Lasolution CDMi est conçue pourles entreprises de la Mode etde la Distribution qui ontbesoin d’une planification intégrée et de l’orchestration deleurs processus à travers leursdifférents canaux de vente et log is t iques . La ver s ion 4.0 démontre l’engagement deTXT et sa capacité d’innovationdans le domaine de la plani-fication intégrée pour la dis-tribution en s’appuyant sur l’ob-jectif initial de CDMi : fonc-tionnalité, convivialité et per-formance. » ■ JPG

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JANVIER-FÉVRIER 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°61 11

L’ESSENTIELMes News

Michel Eymard, DG de NissanForklift France, revient sur lesraisons qui l’ont conduit à

revoir complètement son réseau et faitun point sur l’état d’avancement surcette gigantesque réorganisation : « Nous souffrions depuis des annéesd’un déséquilibre de nos ventes avecune bonne tenue des chariots frontauxthermiques mais de relatives difficul-tés à progresser sur les chariots élec-triques et à lancer la gamme maga-sinage. Par ailleurs nous avions unréseau composé de territoires et deconcessionnaires extrêmement diffé-rents. D’où une volonté de le réorgani-ser pour rééquilibrer nos ventes avecune couverture plus complète et plushomogène. Il y a presque deux ans,nous avons pris l’initiative de dénoncerl’ensemble des contrats qui nous liaientaux concessionnaires avec un préavis

de 18 mois. A partir de cette remise àplat, nous avons commencé à recons-truire notre réseau sur des bases saineset objectives. Ainsi, nous avons consi-déré qu’il n’était plus possible de tra-vailler avec certains concessionnaires,soit pour des raisons d’instabilité

financière chronique, soit pour des rai-sons de management ou de couverturegéographique. Dans le cadre de cettedémarche visant à homogénéiser lessecteurs et les partenaires, nous avonsjugé inappropriée la présence de grosloueurs tels que Manuloc. Naturelle-ment une telle reconstruction exige dutemps. Nous voulions nous appuyer surdes bons partenaires, région par région,pour répondre au mieux aux exigencesque nous nous étions fixées. A ce jour,notre réseau est toujours en cours derecomposition avec pour objectif de le boucler dans l’année 2012. A cetégard, le rapprochement entre Nissanet Hitachi Construction Machinery (Cf.NL 1304) au niveau mondial, repré-sente un élément déterminent de natureà conforter notre stratégie et à convain-cre des futurs concessionnaires encorehésitants ». ■ JPG

Nissan Forklift finalise la restructuration de son réseau

MichelEymard

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L’ESSENTIEL

N°61 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JANVIER-FÉVRIER 201212

Mes News.

Bilan en demi-teintepour Le Havre -4 %, c’est la baisse du tonnage global traité en 2011 (parrapport à 2010) au Port du Havre. Ce dernier explique cesrésultats comme étant le reflet du commerce extérieur dela France et d’une consommation en berne des ménagesfrançais... Les conteneurs, qui constituent 32 % des ton-nages du port, enregistrent un retrait de 6 % ; les trans-bordements ont reculé de 28 %. Au total, le traficconteneurisé représente 2,22 millions d’EVP et 21,6 Mt.Mais le Havre se veut confiant. En effet, les mauvaisrésultats du premier trimestre ont en partie été compen-sés au cours des mois suivants. Par ailleurs, le port duHavre avance comme explication le retour de laconfiance des clients, « qui ont constaté une augmenta-tion de la productivité de +15 % après l’application effec-tive de la réforme portuaire au printemps 2011 ». Reste àprouver dans la durée que la réforme portuaire est syno-nyme de fiabilité et de productivité. ■ JF

Évolution du trafic des conteneurs

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PMH

Fed Supply présente sur quatre régionsCabinet de recrutement tem-poraire et permanent, leGroupe Fed vient de fêter ses10 ans le 27 décembre dernier.Sur proposition de RomainDevrièse, les associés dugroupe, qui a réalisé un CA de21,1 M€ en 2010 et compteune centaine de consultants enrecrutement dans six bureauxen France, ont accepté de lan-cer une entité spécialisée dansle recrutement des métiers dela Supply Chain. C’est ainsi que

Fed Supply est née à Paris, enseptembre 2010. « Seulementaprès un an d’activité, force est deconstater que nous avons eu rai-son, les résultats ont mêmedépassé nos prévisions ! », se féli-cite Alexandre Tamagnaud, co-Fondateur du Groupe Fed. Eneffet, compte tenu du dyna-misme de l’emploi dans lesmétiers de la Supply Chain etde son positionnement de spécialiste, Fed Supply s’estdéployée sur Nantes en janvier2011, puis sur Lille en mars etsur Lyon en juin. Si bien qu’elleemploie à présent 12 consul-tants et qu’une trentaine pour-rait venir renforcer cette équipedans les deux ans à venir. Enétant un interlocuteur uniquedes entreprises à la fois pour lesrecrutements temporaires etpermanents, Fed Supply répondà leurs besoins en personnelqualifié, principalement dans lesmétiers achats, administrationdes ventes et logistique. Depuissa création, Fed Supply a travailléavec une soixantaine de clientset effectué plus de 110 recrute-ments. ■ CP

RomainDevrièse, Manager FedSupply Paris

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ROU

PEFE

D

Vailog lance un projet de plate-forme logistique de 60.000 m2 à Lyon Après s’être positionné surun terrain de plus de 13 ha àproximité de l’aéroport LyonSaint-Exupéry, Vailog, promo-teur et investisseur, lance unprojet de développement d’unbâtiment à usage d’activitéslogistiques. Le site est localiséau sein de la ZAC de SyntexParc, sur la commune de Pusignan (69). Cette ZAC estsituée près des principaux

axes autoroutiers de larégion, proche de l’aéroportet à présent, grâce à la dévia-tion de Pusignan, elle relie laZAC directement à la rocadeSud. ■ JPG

Strasbourg et Geodissignent un protocole d’accord

La Communauté Urbaine de Strasbourg (CUS), la Ville de Strasbourg et SNCFGeodis ont signé le 13 janvier un protocole d’accord pour développer, surl’agglomération strasbourgeoise, Distripolis, le concept de logistique urbaine

de Geodis. Ce protocole est le premier signé avec une grande agglomération fran-çaise, après le lancement d’un pilote à Paris en juin dernier. Ce nouveau moded’organisation du transport urbain de marchandises s’inscrit dans la démarche duGrenelle de l’Environnement et développe une logistique du dernier kilomètreplus soucieuse de l’environnement et des habitants des grandes agglomérations.Aux deux maillons habituels de la chaîne logistique, livraisons de masse en entre-pôt puis livraisons par camion ou utilitaires légers en ville, Distripolis en ajouteun troisième : des bases logistiques urbaines écologiques (bases Blue) répartiesdans les villes, à partir desquelles rayonneront des véhicules propres adaptés à lalogistique du dernier kilomètre. Distripolis s’organise de la manière suivante :l’acheminement massif des marchandises jusqu’à une plate-forme de mutualisa-tion des flux située en périphérie de l’agglomération strasbourgeoise, la réparti-tion des marchandises sur des bases logistiques urbaines écologiques, les BasesBlue, implantées au plus près des zones commerciales en ville, la livraison depetits colis et palettes jusqu’à 200 kg depuis ces bases par des véhicules propreset silencieux : des véhicules électriques légers d’une capacité de 20 m3, des tri-cycles à assistance électrique, les livraisons de plus de 200 kg étant traitées pardes camions aux normes Euro 5 et, à terme, par Euro 6 ou hybrides. ■ JPG

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Le transport total de marchandisespar chemin de fer en tonnes-kilomè-tres (t-km) a diminué de 7 % en

2010 après -21 % en 2009. En 2010, letransport national de fret ferroviaire sestabilise après un recul de 13 % en 2009.En revanche, le transit et les échangesinternationaux enregistrent des baisses plus marquées sur cettepériode. En particulier, l’importation de marchandises en pro-venance de pays tiers par chemin de fer régresse entre 2008 et2010 (-65 %, ainsi que le transit de marchandises via le ter-ritoire français (-51 %) », rapporte le Commissariat général audéveloppement durable dans une récentepublication analysant les chiffres dutransport ferroviaire de marchandisesentre 2008 et 2010. Le document détailleaussi la répartition et les évolutions partype de produit et révèle ainsi que letransport ferroviaire de minerais et pro-duits d’extraction (-48 % entre 2008 et2010) et de métaux de base (-31 %) contri-buent fortement au ralentissement de l’activité de fret ferroviaire alors qu’à l’in-verse le transport de marchandises grou-pées (+275 %), de matériels pour le fret (+313 %) et la construction sont en hausse

sur trois ans. D’une manière générale, les principales mar-chandises transportées par chemin de fer sont les métaux debase (14 % de l’ensemble du fret en moyenne sur 2008-2010),les minerais et produits d’extraction (12 %), les produits agri-coles (11 %) et les produits chimiques (9 %). ■ JF

JANVIER-FÉVRIER 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°61 13

L’ESSENTIELMes News

Chute du transport de fret ferroviaire entre 2008 et 2010 «

Marchandises Transport (en millions de t-km) Évolutions (en %)(regroupements de divisions NST 2008 2009 2010 2010/200901 - Produits agricoles 3.805 4.048 3.353 -1202 - 03 - Minerais, extraction 5.757 3.858 2.997 -4804 - Produits alimentaires 2.876 2.254 1.806 -3706 - 13 - Articles en bois, meubles 745 990 985 3207 - Coke, produits raffinés 2.248 2.328 2.043 -1008 - Produits chimiques 3.523 2.806 2.713 -2309 - Autres produits non métalliques 1.855 1.767 2.836 5310 - Métaux de base 6.247 4.037 4.329 -3111 - 12 - Machines, matériel de transport 1.824 1.168 992 -4614 - Matières premières, secondaires, déchets 869 598 594 -3216 - Matériel pour le fret 319 207 1.318 31318 - Marchandises groupées 400 1.102 1.497 27505 - 16 - 17 - 19 - 20 - Autres1 9.968 6.967 4.534 -56Total ferroviaire 40.436 32.129 29.965 -261. La principale composante du regroupement «Autres» ainsi constitué est la rubrique 19 de la NST 2007 qui compte des marchandises non identifiables et non classées par ailleurs.

Type de transport Transport (en millions de t-km) Évolutions (en %)2008 2009 2010 209/2008 2010/2009

National 26.063 22.571 -13 0International entrant 5.003 3.410 1.741 -32 -49International sortant 5.887 3.755 3.940 -36 5Transit 3.483 2.392 1.713 -31 -26Total fret ferroviaire 40.436 32.129 29.965 -21 -7Champ : Tous les opérateurs ferroviaires qui réalisent des transports de marchandises en France.

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L’ESSENTIEL

N°61 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JANVIER-FÉVRIER 201214

Mes News.

TLF donne ses orientations pour 2012

Les dirigeants de la Fédération des entreprises deTransport et Logistique de France (TLF) ont présentéle 12 janvier leurs orientations pour l’année 2012. TLF

souhaite faire évoluer la commission de transport,aujourd’hui centrée sur le routier, vers le multimodal, viala formation professionnelle, en partenariat avec l’AFT-Iftim et Promotrans. Le projet en est au stade de la défini-tion des besoins. TLF est également en contact avec Sup deCo La Rochelle et le Conservatoire National des Arts etMétiers (CNAM). Côté maritime, Patrick Bouchez, Prési-dent de TLF, confie que « la surcapacité des ports est notresouci. Si la situation sociale est à présent apaisée, lemanque de volumes subsiste. La confiance ne se regagnepas aussi facilement qu’elle se perd. » La fédération tra-vaille à l’établissement d’un contrat-type équilibré dans letransport fluvial, respectant les intérêts du commission-

naire, du batelier et de Voies Navigables de France (VNF). Côté ferroviaire, elle travaille également sur un contrat-type. Elle regrette toutefois que le fret « soit le grand per-dant de la rénovation du réseau SNCF, avec des travauxnocturnes pendant deux à trois ans qui lui font perdre dessillons de qualité. » Et appelle à un système « fiable et quifonctionne, sous l’autorité unique du gestionnaire RéseauFerré de France (RFF) ». Elle n’oublie bien évidemment pasle routier avec la nouvelle édition de son guide à destina-tion des PME. Côté douane, elle va réaliser un tour deFrance en partenariat avec la Direction Générale desDouanes pour ramener les flux de PME exportatrices.Anne Sandretto, Directrice Déléguée au pôle relationsextérieures et communication de TLF, indique « présenternotamment l’offre compétitive des prestataires grâce à untaux réduit ou nul de droits de douane suite à l’accord de

libre-échange entre l’Union Européenne et laCorée du Sud entré en vigueur le 1er juillet2011, et les prochains prévus avec Singapouret le Canada. » Enfin, elle poursuit jusqu’àjuin 2012 l’accompagnement entamé fin2010 de 16 PME – panel représentatif des dif-férents métiers transport, douane et logis-tique des adhérents – à travers une phased’accompagnement individuel par desconsultants. L’objectif est de valoriser l’imagede la PME auprès des chargeurs. Un ques-tionnaire téléphonique sur leurs attentes estd’ailleurs en cours d’analyse. ■ CC

Quatre vice-présidents de TLF entourent son Président et Délégué Général de g. à d. :Bernard Jolivet, Secrétaire général, Alain Fauqueur, Conseiller du Président, Philippe Boucheteil, Président du conseil de métiers « multimodal », Patrick Bouchez,Président et Jean Schmitt, Président du conseil de métiers « terrestre ».

Panattoni Europedéveloppe 48.000 m²sur Lille Sud Panattoni Europe développesur la commune de Camphin-en-Carembault (Lille sud) un ensemble logistique de

48.000 m², sur un terrain de10,3 ha. La livraison est prévuepour 2013. Présent en Europe,aux USA et au Canada à tra-vers plus de 30 bureaux, legroupe Panattoni a livré plusde 7.000.000 m2 durant cescinq dernières années. ■ JPG

Schiever améliore les résultatsobtenus avec PPOS d'Acteos

Le Groupe de distribution Schiever, qui réalise un CA de 1,3 Md€ avec 6.700 salariés, compte 11 hypers Auchan, 81 supermarchés Atac, 37 Maxi-marché, 35 magasins de bricolage Weldom, plus deux Kiabi et Flunch. En 2010,

il a décidé de déployer la solution Procurement for Point Of Sales (PPOS) d'Acteospour optimiser les approvisionnements de ses points de ventes. En moins de sixmois, en 2010, PPOS a été déployée sur une centaine de points de ventes Auchan,Atac et Maximarché. Le déploiement s'est poursuivi en 2011 sur les enseignes ali-mentaires puis dans 20 magasins de bricolage Weldom. Fin 2010, les premiers résul-tats avaient fait état d'une diminution des ruptures, d'un taux de service à 95 %,d'une réduction des stocks de 20 % ainsi que de celles des péremptions et des obso-lescences. De plus, le chiffre d'affaires des points de ventes était soit resté identique,soit avait augmenté. Une seconde mesure effectuée en 2011 (14 mois après la 1ère ins-tallation et six mois après la dernière des 104 points de vente alimentaires consi-dérés) montre, d'après l'éditeur, que le niveau faible des ruptures s'est maintenu,que le taux de service est à présent supérieur ou égal à 96 % et que les stocks ontfondu de 10% supplémentaires par rapport à fin 2010. Par ailleurs, la prise en mainde l'outil se confirme par un taux de confiance des utilisateurs dans l'application deplus de 90%. En outre, les bons résultats s'obtiennent de plus en plus rapidementpuisque les résultats enregistrés par les 20 magasins Weldom après un à quatre moisd'utilisation sont les suivants : taux de services au moins de 98 %, -10 % de stockset taux de confiance en l'application déjà de plus de 90 %. ■ CP

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JANVIER-FÉVRIER 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°61 15

L’ESSENTIELMes News

Une nouvelle unité de stockage mécanisée chez Neuhauser

C’est à Folschviller, berceau dela société mosellane, que Neu-hauser a ouvert un nouveau

site de production, adossé à une unitéde stockage à -25° C, d’une capacitétotale de 10.360 palettes avec unvolume de 5.500m3. L’entrepôt, inau-guré en septembre dernier, est destinéà stocker des produits surgelés (painscrus, précuits et viennoiseries crues),Neuhauser étant l’un des principauxacteurs européens de la boulangerieviennoiserie (16 unités de fabrication,2.500 collaborateurs, 400 millions debaguettes par an). Pour optimiser sacapacité de stockage (+50 % par rap-port à une installation de stockagestatique), l’entrepôt chambre froide aété équipé de convoyeurs et de palet-tiers mobiles par SSI-Schaefer, déjàchoisi par Neuhauser pour ses entre-pôts de St Quentin (02) et de St Her-

mine (85). Deux convoyeurs alimen-tent directement l’entrepôt en palettesdepuis la zone de production. Lespalettes sont identifiées automatique-ment par un code-barres, avec un sys-tème d’éjection par table pivotante encas de problème, avant l’arrivée enchambre froide (illisibilité du code-barres, palette de mauvaise qualité...).

Ensuite, les produits sont stockés paraccumulation en attente de position-nement dans les rayonnages mobilespar des chariots rétractables dotésd’un WMS embarqué. Le déplacementdes rayonnages est piloté par auto-mate, ce qui permet de synchroniserle déplacement du chariot. L’entrepôtest divisé en cinq zones, qui peuventchacune traiter jusqu’à 40 mouve-ments par heure. ■ JLR©

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L’ESSENTIEL

N°61 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JANVIER-FÉVRIER 201216

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Un préparateur de commandes qui sort du lotC’est la dernière « curiosité » développéepar le constructeur OMGpour des besoins trèsspécifiques de préparationde commandes de pneumatiques de trèsgros diamètre. Il s’agissaitde concevoir un chariotpréparateur de commandes qui permetted’enfourcher un « panier »venant se bloquer sur le plastron de l’engin, etde monter la charge avecprécision jusqu’à 7,5 mavec une capacité d’unetonne. La réponsed’OMG a été d’adapterson appareil de type 904avec batterie haute capacité à 48 Volts 620 Ah.Le cahier des charges,très strict, imposait un

Mes Produits

levage d’une très grandeprécision et une visibilitéconstante de l’opérateurhumain sur toutes les phases de manœuvre,afin de ne pas risquerd’endommager la marchandise. L’étuderéalisée par OMG a étésuivie d’un développementen 3D du projet très précis avec de nombreusessimulations virtuelles,avant que le client nevalide définitivementl’outil. ■ JLR

Boursedestockage.cométend son offre

Il y a un an, nous vous présentionsle site www.boursedestockage.com(NL. 1.116). Créé en 2008 par la

société wtransnet (bourse de fret), ce site a été historiquement conçucomme un point de rencontre entre lademande de marchandises à stocker etl’offre de surfaces disponibles. Depuisnovembre dernier, ce site propose unenouvelle gamme de services : une listedes fournisseurs utiles aux logisticiens(associations, consultants, fournis-seurs de manutention, formations, etc.), des « parcslogistiques » (correspondant à un référencement de fon-cier disponible) et de l’immobilier logistique (référence-ment de bâtiments disponibles à la location ou à lavente). « Par ailleurs, les utilisateurs peuvent désormaiscréer un compte (gratuitement) permettant de lancer desappels d’offres aux logisticiens sur la base des critèressaisis », nous confie Hélène Ribera, Commerciale Francechez wtransnet.com ■ JF

Hélène Ribera, Commerciale France chez wtransnet.com

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BearingPointprend une participationmajoritaire dansHyperCubeLe cabinet BearingPoint apris le contrôle d’HyperCube,un outil d’intelligence artifi-cielle. Reconnu par la com-munauté scientifique, il seraitconsidéré par l’Institut Pas-teur comme « le modèle d’ana-lyse de données le plus per-formant au monde ». Le cabinetd’analystes IDC met en avantsa facilité d’usage pour un utilisateur final. Eric Falque, Associé BearingPoint souligne : « Dans un environnement saturéde données, HyperCube contri-bue à l’efficacité de nos missions.C’est notamment ses fonction-nalités prédictives qui rendentcet outil d’analyse particulière-ment puissant. L’achat d’Hyper-Cube ouvre ainsi à BearingPointd’importantes opportunités de développement chez sesclients.» ■ JPG

PKM Logistiquechoisit le WMS Spidy

Implantée à Noyon, dansl’Oise, la société PKM Logis-tique s’est dotée très récem-ment d’un entrepôt de20.000 m² sur le site de Lon-gueil-Sainte-Marie (60) et dulogiciel de pilotage et de gestion d’entrepôt en modelocatif Spidy. Selon l’éditeurinformatique Negsys, « laconvivialité de ce WMS, sa rapi-dité de mise en œuvre, lesréponses aux problématiquesexposées, allant de la simplepréparation de commande auxprestations à forte valeur ajou-tée ainsi que la mise en œuvrerapide d’une interface avec unsystème de stockage automa-tisé de palettes (de type Mag-matic de Savoye)... ont fait ladifférence ». ■ JPG

HK Courses plébisciteTransporeon

HK Courses est spéciali-sée notamment dansle transport urgent et

sécurisé, l’affrètement de lotscomplets ou partiels et cer-taines liaisons régulières. Néeil y a 21 ans, cette sociétéemploie 50 personnes et réa-lise un C.A. de 16 M€. Invitéeen 2009 par son client Wienerberger à rejoindre la plate-forme collaborative de Transporeon, HK Courses l’utilisedepuis pour d’autres clients comme Beltrame, Electrolux, Kro-nofrance, Kronospan ou Laminé Marchand Européen. « Maintenant l’offre de prix est validée plus rapidement, carnous devons renseigner des éléments bien distincts. Les offresd’affrètement sont plus détaillées. C’est un outil structurant »,se félicite David Martinho, Directeur Commercial d’HKCourses (57). Et Marina Eljerrat, Adjointe de Direction HKCourses (64), de renchérir : « Le premier bénéfice est de pou-voir recharger nos camions lorsqu’ils redescendent à l’agence,située dans le sud de la France [...]. Transporeon nous a per-mis de démarcher des clients à qui nous avons proposé nosservices parce que nous étions déjà référencés sur la plate-forme [...] Enfin, elle est un bon indicateur des prix réelle-ment pratiqués [...] ». Tous deux louent par ailleurs le faitque seuls les transporteurs invités par leurs clients ont accèsà la plate-forme de Transporeon, ce qui est selon eux un gagede sérieux pour les chargeurs. ■ CP

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JANVIER-FÉVRIER 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°61 17

SPILOG aura lieu les 5 et 6 juin 2012

La 7e édition du Salon Spilog aura lieu à Lyon les 5 et6 juin 2012. Cette manifestation dédiée aux acteurs dela logistique réunit chaque année plusieurs dizaines

d’exposants et propose un cycle de conférences qui monteen puissance d’une édition à l’autre. « Rééditant son asso-ciation avec Use-IT qui lui a permis de prendre une nouvelledimension et d’élargir son visitorat de manière significative,Spilog 2012 gardera les ingrédients qui lui ont valu sa répu-tation : des conférences de grande qualité, les exposants les-

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Partenariat entre Teleroute et les étudiants de l’AFT-Iftim

Les étudiants du réseau de l’AFT-Iftim utilisent gratui-tement la bourse de fret Teleroute en ligne dans ununivers sécurisé et fermé. Ils peuvent ainsi y déposer

des offres et les consulter en situation réelle, sans impac-ter pour autant l’activité professionnelle de la bourse defret. Teleroute compte désormais parmi ses jeunes utilisa-teurs les étudiants de l’Isteli de Nancy et Marseille, de l’Ig-cit de Lyon et du centre de formation de Lorraine. « Noussommes fiers de pouvoir apporter notre soutien à la for-mation des étudiants des secteurs du transport et de lalogistique, déclare François Denis, Directeur Général Délé-gué de Teleroute France. Il nous semble essentiel de favo-riser leur entrée dans la vie active et nous sommes heureuxque plusieurs écoles profitent déjà de nos services… » Tele-route (groupe Wolters Kluwer) emploie 250 personnes etest présent dans 36 pays européens. ■ JPG

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plus significatifs en matière de Supply Chain, logistique,traçabilité... et une certaine convivialité », nous déclareMichel Wacquet, Organisateur de l’événement. Géré parune association à but non lucratif, Spilog peut proposeraux exposants des tarifs d’autant plus attractifs. SupplyChain Magazine, qui a soutenu le salon dès son origine, ensera cette année encore partenaire. ■ [email protected]

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N°61 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JANVIER-FÉVRIER 201218

Ils Bougent.

Nicolas Perri dirige FlowsrentalFin 2011, la société Industry Capital anommé Nicolas Perri, Directeur de l’acti-vité Flowsrental. A ce poste, il a pour mis-sion de développer l’offre location longuedurée de tous types de supports logis-tiques, qu’ils soient métalliques ou plas-tiques. « Avec Flowsrental, nous proposonsaux entreprises du secteur industriel une offre

de location longue durée qui leur permet de s’équiper en conte-nants réutilisables tout en préservant leurs ressources financièrespour des investissements plus stratégiques. Comme dans toutcontrat de location, cette mise à disposition permet à l’entrepriselocataire de ne pas comptabiliser les contenants loués au bilande son entreprise », précise Nicolas Perri. Auparavant Res-ponsable du Marché Retail chez Scholler Arca Systems, spé-cialiste de la fabrication de contenants plastiques réutilisables,où il a passé 12 ans, Nicolas Perri apporte son expertise dansle domaine des supports de manutention. ■ JPG

Romain Loisy, Directeur Commercial de Sogaris Sogaris, groupe immobilier au service desprofessionnels de la logistique, annonce lerecrutement de Romain Loisy au poste deDirecteur Commercial. Il aura pour mis-sions essentielles de commercialiser, géreret développer le portefeuille clients dugroupe, la gestion du patrimoine étant dés-ormais rattachée à la Direction Financière

et Informatique. Cet ancien Responsable Commercial duGroupe Idec, âgé de 31 ans, aura la responsabilité de commer-cialiser les locaux des plates-formes de Sogaris en France et àl’étranger. Sa mission intègre également la gestion de la rela-tion client avec les locataires, actuels et futurs, en collaborationavec les Responsables Commerciaux en région. Parallèlement,il accompagnera le Directeur de l’Exploitation Logistique (Soga-ris Logistique) dans le développement de son activité, notam-ment par la recherche de nouveaux clients. Enfin, il participeraau Comité de Direction dont il sera membre. Diplômé del’Ecole Supérieure de Commerce de Montpellier, Romain Loisya débuté sa carrière la même année chez CBRE. Il rejoint legroupe Idec en 2010 comme Responsable Commercial Franceau sein de la branche « Conception/Réalisation ». « Mon princi-pal objectif sera de dynamiser le service commercial du groupe, enm’appuyant sur mes connaissances du marché de la logistique etde ses acteurs. Je m’appliquerai également à ce que nous puissionsrenforcer les relations avec nos différents partenaires et ainsi déve-lopper de nouvelles synergies et de nouveaux projets, notammentdans le domaine de la logistique urbaine », a-t-il déclaré à l’issuede sa nomination. ■ JPG

Trois nouvelles têtes chez TLFTLF a nommé trois nouveaux dirigeants ausein de la fédération. Gilles Dimbert etJean-Philippe Labaronne ont été cooptésPrésidents de la Commission « Social et For-mation Professionnelle » et Administrateurs.Ils succèdent à Claude Samson, ancien Direc-teur Général de Samada, qui a fait valoir sesdroits à la retraite. Actifs au sein de cetteCommission depuis plusieurs années, les nou-veaux co-Présidents souhaitent la faire évo-luer vers une instance de réflexions et depropositions sur les sujets techniques et poli-tiques d’ordre social. Gilles Dimbert, 40 ans,diplômé ISG/IICP Paris, préside un cabinet deconseil RH spécialisé en transport et logis-tique, après avoir notamment été DRHEurope de l’Ouest de Wincanton. Jean-Phi-lippe Labaronne, diplômé en sciences poli-

tiques et en droit public, est DRH de FM Logistic, après avoiroccupé différentes fonctions au sein du groupe.Jean-Benoît Sangnier devient Directeur Délégué du pôleAffaires Sociales et Juridiques. Il a fait l’essentiel de sa carrièrechez Calberson, Mory, le groupe Bolloré et CMA-CGM. Cetancien Président de la Commission « Social et Formation Professionnelle » de TLF de 2000 à 2006 est rodé à la négo-ciation sociale. ■ CC

Gilles Dimbert

Jean-Philippe Labaronne

Christophe Coupé rejoint Vinci Consulting Cabinet indépendant de conseil en mana-gement de l’innovation et des opérations,Vinci Consulting annonce la venue d’unnouveau Senior Manager, Christophe Coupé(ENST Bretagne 92, Docteur ENST 99).Après avoir travaillé 20 ans dans le conseilen management pour de nombreux groupesindustriels sur des projets de performance

dans le domaine de l’ingénierie et des opérations, il rejoint VinciConsulting pour y apporter son expérience et contribuer audéveloppement du cabinet. ■ JPG

Bruno Reckmann, Directeur des ventes de Beumer

Bruno Reckmann (46 ans) est, depuisoctobre 2011, Directeur des ventes deBeumer Maschinenfabrik GmbH & Copour les secteurs de la manutention, duchargement, de la palettisation et de l’em-ballage. Il est responsable des marchés enEurope, au Moyen Orient et en Afrique.Ingénieur mécanique, il a joué un rôle

important dans le management, le marketing et lavente de machines de construction, de techniquede manutention et de chariots élévateurs. Avantde joindre Beumer, il dirigeait le service desventes pour l’Allemagne dans un consortiumaméricain. Le nouveau Directeur des ventesdéclare : « Nous désirons profiter de notre positioninternationale, en particulier de notre service client etde nos nombreuses filiales, pour déboucher sur denouveaux marchés et accéder à de nouvellesbranches. Le groupe Beumer est spécialisé dans lapalettisation et l’emballage, Avec l’acquisition de Cris-plant a/s et de Enexco Teknologies India Limited, ilemploie environ 3.000 collaborateurs et réalise unCA de 450 M€ ». ■ JPG

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JANVIER-FÉVRIER 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°61 19

L’ESSENTIELIls Bougent

quant à lui débuté sa carrière dans le secteur de la finance. Ilrejoint en 1998 le service de fusions acquisitions du GroupeAlcatel où il conduit en particulier des opérations de crois-sance externe. Il mène également des missions de BusinessDevelopment, de commerce et de gestion de projets d’out-sourcing de réseaux télécoms à l’international. Après avoir inté-gré en 2005 l’activité de signalisation ferroviaire d’Alcatel,Patrice Belie pilote le détourage de cette activité puis son inté-gration post acquisition dans Thales qu’il rejoint en 2007. Il ydirigera un ensemble de filiales de signalisation ferroviaire à l’in-ternational d’abord, puis prend en 2009, la Direction Généralede la filiale française. ■ JPG

Laurent Vardon, Président du CMM Laurent Vardon, 39 ans et Responsable du DépartementGrands Comptes chez Still Fance, a été nommé Président duClub des Managers de la Manutention. Il succède à Yves Boiteux,à présent Président d’honneur. Un nouveau conseil d’adminis-tration a été également constitué : Cédric Faivre, 42 ans etDirecteur régional de Still France est Secrétaire Général etGaëtan Lecocq, 29 ans et Responsable Support informatiquechez Kion France Services, est Trésorier. Créé en 2008, le Clubdes Managers de la Manutention réunit une vingtaine de mem-bres de sociétés de matériels de manutention en France afind’échanger et de faire progresser les idées concernant le mana-gement, les processus et les organisations. ■ CP

Du nouveau à la tête de Hub TélécomÇa bouge chez Hub Télécom : BernardCathelain, Directeur Général Adjoint dugroupe Aéroports de Paris, a été nomméPrésident du conseil d’administration etPatrice Belie, Directeur Général. Diplôméde l’Ecole Polytechnique et Ingénieur Géné-ral des Ponts et Chaussées, Bernard Cathe-lain débute sa carrière en occupant diversesfonctions à la Direction départementale del’équipement du Val d’Oise. En 1992, il estConseiller technique au conseil régionald’Ile-de-France. En 1993, il rejoint la Sanef(Société des Autoroutes du nord et de l’estde la France) en qualité de Directeur de laConstruction, chargé des tâches de maîtrised’ouvrage pour l’ensemble des construc-tions autoroutières. Il est nommé, en 1998,Directeur de l’ingénierie, du développement

et de l’environnement. Il rejoint Aéroports deParis en 2001, en tant que Chef de département,puis devient Directeur de la Maîtrise d’ouvragedéléguée. Il occupait depuis le 1er janvier 2008,les fonctions de Directeur Général Adjoint amé-nagement et développement du groupe Aéro-ports de Paris. Diplômé de HEC, Patrice Belie a

Bernard Cathelain

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N°61 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JANVIER-FÉVRIER 201220

Ils Bougent.

Richard Tricot nommé Président du groupe« sûreté du fret » de TLF

Richard Tricot, Directeur Sûreté de Chro-nopost, prend la présidence du groupe « sûreté du fret » de la Fédération des Entre-prises de Transport et de Logistique (TLF). Ilsuccède à Jean-Jacques Richard (DirecteurSureté TNT Express France) appelé à d’au-tres fonctions au sein de son entreprise. Fortde 20 ans d’expérience dans la Gendarmerie

Nationale, Richard Tricot achève son parcours à la DGGN(Direction Générale de la Gendarmerie Nationale). Il rejointensuite la société Ciblex en tant que Directeur de la Sûreté en2004, intègre la Direction de la Sûreté de ColiPoste début 2008puis Chronopost en janvier 2010. Rappelons que le groupe «sûreté du fret » de TLF mène une action de lobbying dans lesdifférentes instances internationales et nationales, avec l’appuitechnique de représentants de l’Office central de lutte contre ladélinquance itinérante (OCLDI) et de l’Office central de luttecontre le crime organisé (OCLO). ■ JF

Laurent Lacotte devient Directeur Commercial du pôle logistique de Stef

Un peu plus d’un an après avoir rejoint legroupe Stef (à l’époque dénommé Stef-TFE)en tant que Directeur de comptes clés auniveau européen, Laurent Lacotte a éténommé début janvier 2012 Directeur Com-mercial du pôle logistique de Stef. Cediplômé de l’ESC Agroalimentaire de St Lôa commence sa carrière dans le monde de

la prestation logistique en 1986, en tant que Directeur desOpérations et Commerce chez SA Thomas Hyperfrais Hyper-froid, jusqu’en 1996, avant d’intégrer la division alimentaire etproduits de consommation de Christian Salvesen, en tant queDirecteur Commercial, où il restera huit ans. En 2004, il entrechez Exel pour prendre la direction du développement. Suite aurachat d’Exel par DHL, il devient Account Management Direc-tor de DHL en janvier 2006. Avant de rejoindre Stef, LaurentLacotte était Directeur du développement de WincantonFrance (de janvier 2008 à août 2010). ■ JLR

Jean-Marc Soulier passe Président de Metis Consulting

Suite au décès d’Alain Katz survenu bruta-lement le 15 Décembre dernier, MetisConsulting consolide son organisation. Acompter du 1er Janvier 2012, Jean-Marc Sou-lier, 48 ans, devient Président du cabinet.Ingénieur de formation (ENSEEIHT puisMaster of Science aux Etats-Unis), il a effec-tué sa carrière essentiellement dans le

conseil. Avant de rejoindre Metis Consulting en 2007, il a étéManager chez CSC-Peat Marwick, puis un des Associés-Fonda-teurs d’Axelboss Consultants. Pour piloter le développementdu cabinet, il est entouré de quatre Associés : Mathieu Lafond,qui assurera la Direction Générale ainsi que Ludovic Hardy,Jean-Marie Paumelle et Carlos Suarez. Metis Consulting, qui

regroupe 25 consultants, est un des cabinets leader en Francedans les domaines du Business Transformation, du Supply ChainManagement et de la performance opérationnelle. « Notre mis-sion est d’aider nos clients à caler leurs ambitions puis à les trans-former en réalité opérationnelle, explique le nouveau Président. Enparticulier, nous aidons les grands groupes leaders en France et à l’in-ternational à définir puis à déployer les organisations et les pratiquesà fort retour sur investissement dans les domaines du pilotage desassortiments, du Supply Chain Management et de la logistique. Nousdisposons également de véritables savoir-faire sur des probléma-tiques spécifiques comme les schémas logistiques cross-canal ou lesorganisations de distribution dans les pays émergents ». MetisConsulting est très présent dans les secteurs du Retail, du luxe,de l’ e-Commerce et des produits de grande consommation,avec plus de 50 % des missions effectuées sur un périmètreinternational. ■ JPG

Patrick Pépin, Président de Soflog-TelisC’est à présent officiel : Patrick Pépin, 52 ans, est nommé Président de Soflog-Telisà partir du 1er Février 2012. PrécédemmentPrésident de Kuehne & Nagel France,Patrick Pépin passe à la tête du spécialistede l’emballage industriel et des services àl’industrie, qui réalise un CA de 150 M€,emploie 1.200 collaborateurs et compte

une cinquantaine d’implantations en France. « Je crois au déve-loppement rapide du groupe par la multiplication des services surmesure à nos grands clients industriels et par l’accroissement decette base de clients pour devenir l’acteur de référence de la Supply Chain industrielle », a-t-il déclaré. Bruno de Chaise-martin, actuel Président de Soflog-Telis, devient membre duConseil de Surveillance du groupe. Il poursuivra son appuistratégique en représentant le groupe à l’étranger ainsi quedans les instances professionnelles et en menant des missionsstratégiques et commerciales. De son côté, Patrick Pépininvestit dans le groupe et European Capital, actionnaire historique du groupe, accroît sa participation dans la holdingde contrôle de Soflog-Telis. ■ CP

Philippe Rougé, un ex-GSE chez abcdDepuis le 3 janvier, le nouveau Directeur duDéveloppement d’abcd (advanced buildingconstruction & design), avec une spécialitélogistique, s’appelle Philippe Rougé. Unefonction qu’il connaît bien puisqu’il a étéentre 2007 et 2009 Directeur du Dévelop-pement chez GSE, l’un des principauxconcurrents d’abcd, en tant que Contrac-

tant Général sur le secteur des bâtiments d’entreprises (dontles plates-formes logistiques). Philippe Rougé a travaillé entre1999 et 2004 pour la société de conseil en immobilier DTZavant de rejoindre le groupe GSE pour diriger l’activité de déve-loppement de l’immobilier logistique en France. Plus récem-ment, entre 2009 et 2010, il a exercé les fonctions de DirecteurCommercial de Redim, filiale du groupe GSE spécialisée notam-ment dans la recherche et le développement de fonciers (trans-formation de terrains non constructibles en surfaces

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JANVIER-FÉVRIER 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°61 21

L’ESSENTIELIls Bougent

constructibles), la création d’une réserve foncière ainsi que lamise en place de solutions de financement des projets. Depuisjuin 2010, il avait quitté le groupe GSE pour créer sa propresociété de conseil en stratégie commerciale, suivi et coordina-tion de projets immobilier, Stone SAS. Au sein d’abcd, il serarattaché à Jean-Michel Frammery, Directeur développementgroupe et Associé d’abcd group. ■ JLR

Ranald Hahn, un ex-Prologis revient chez GSERanald Hahn, qui a été pendant 13 ansDirecteur Europe du Sud de Prologis avantd’être remplacé cette année par FrançoisRispe suite à la fusion avec AMB, a rejoint legroupe GSE au poste de Directeur Généralde Redim, la branche développement fon-cier du groupe dont la mission est larecherche foncière, l’aménagement de sites,

le montage juridique et financier des projets immobiliers et larecherche de partenaires financiers. Pour ce Britanniquediplômé de Trinity College, Cambridge et FRICS, il s’agit d’unretour, puisqu’il avait précédemment été Directeur du déve-loppement international chez GSE. Cette nomination s’inscritdans un cadre plus large d’évolution du modèle stratégique etorganisationnel de GSE visant à « élargir son positionnement surla chaîne de valeur immobilière et enrichir son offre de ContractantGénéral ». Les fondateurs Jean-Pierre et Michel Hugues sont

désormais co-Présidents du groupe. La direction opérationnelledu groupe a été confiée conjointement à Christophe Klieber, exDG adjoint en charge des finances et de l’administration et àRoland Paul, ex DG adjoint en charge de la direction technique.Par ailleurs, Manuel Sanna devient DG délégué, en charge ladirection de la division « grands projets » regroupant la Busi-ness Unit France et Internationale en une seule entité. ■ JLR

André Benayoun à la tête de DHL SC Maroc André Benayoun, 44 ans, est nommé Direc-teur Général de DHL Supply Chain Maroc,une entité du groupe qui emploie plus de400 personnes pour un C.A. de 11,5 M€ en2010. De 2007 à 2011, ce diplômé d’un mas-ter « cadres dirigeants » de l’ESCP a étéVice-Président Solutions et Technology deDHL Supply Chain France. Précédemment, il

a été Directeur des opérations d’Agrostar (Stef) et Direc-teur organisation et systèmes d’information chez TNTLogistics. « Le Maroc représente une région en très forte crois-sance pour DHL Supply Chain, son dynamisme économiquepermettant à de nombreuses entreprises locales de dévelop-per rapidement leurs activités de distribution », estime FabriceCroatto, Directeur Général de DHL Supply Chain France quise félicite par ailleurs qu’André prenne la direction de DHLSupply Chain sur cette zone stratégique. ■ JPG

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L’ESSENTIEL

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Vu Ailleurs.

ROYAUME-UNI/IRLANDE

Arvato connaît la musique

Le monde est petit. Sony Music Entertainment,filiale de Sony Corporation of America, a choisipour gérer la distribution de sa division e-com-

merce en Grande-Bretagne et en Irlande le prestataire deservices Arvato, filiale de Bertelsmann. Ce groupe alle-mand avait revendu à Sony Corporation of America sesparts dans Sony BMG Music Entertainment en 2008, quiavait alors été rebaptisé Sony Music Entertainment.Arvato offre déjà ses services Supply Chain au groupejaponais Sony depuis six ans, ce qui, admet-il, « acontribué » au choix. « La relation existante avec Sonynous permet de tirer parti des stocks B2B et ainsi d’of-frir une meilleure disponibilité des produits, un délai detraitement des commandes e-commerce raccourci et descoûts réduits de réapprovisionnement », explique Mar-kus Schmucker, Directeur Général, Supply Chain Solu-tions, Arvato Royaume-Uni/Irlande. Le contrat de troisans comprend l’entreposage des disques et des produitsde merchandising dans le centre de distribution d’Ar-vato à Milton Keynes, dans le Buckinghamshire, enAngleterre, leur livraison aux particuliers ainsi que lagestion des retours. La division e-commerce de SonyMusic, MyPlay Direct, comporte de nombreuses bou-tiques d’artistes en ligne, depuis les regrettés Jimi Hen-drix et Michael Jackson jusqu’à Susan Boyle. ■ CC

ETATS-UNISSAV pour les télécomsLa société de services auxentreprises technologiquesaméricaine Jabil Circuitacquiert son compatrioteTelmar Network Technology. Ilest spécialisé dans la gestiondes pièces détachées, laReverse Logistics et la répara-tion pour les réseaux de télé-communications et leurssous-traitants. L’objectif est decréer une plate-forme de ser-vices après-vente et de main-tenance pour les téléphonesfixes (voix sur IP) et portables,ordinateurs portables et infra-structures réseaux. ■ CC

EMIRATS ARABES UNISGlaxoSmithKlinechoisit TranzoneLe 9 décembre 2011 a étéofficiellement inauguré l’espace réservé à Glaxo-SmithKline dans l’entrepôtde Tranzone, dans lazone franche du port deJebel Ali, dans l’émirat deDubaï. Tranzone est chargéde l’entreposage et de la

distribution au Moyen-Orient pour le compte dulaboratoire pharmaceutiquebritannique. Filiale de BanajaHoldings, Tranzone est le seulprestataire logistique de la zone franche dédié à l’industrie de la santé. BanajaHoldings est un groupe saou-dien spécialiste des servicesau secteur de la santé, créépar le cheik Yahiya Banaja en 1941. ■ CC

CHINE

Miam-miam, une alliance américaine !

La mondialisation a du bon. Quand un groupe américain de restauration externalise sa logistique chinoise, à qui fait-il appel ? A un compatriote, bien sûr ! Le groupeYum ! (Miam ! en français), qui comprend notamment les chaînes de restauration

Pizza Hut, KFC et Taco Bell, a choisi China Merchants Americold pour externaliser ses cen-tres logistiques et en créer de nouveaux à l’avenir. Cetteentreprise basée à Hong Kong est une Joint Ventureentre Americold, spécialiste américain de la logistiquedu froid alimentaire et une compagnie locale, ChinaMerchants Holdings International. Yum !, c’est plus de4.000 restaurants en Chine, dont 3.400 KFC et 550 PizzaHut. Ou quand deux américains s’allient pour que lesChinois aient le droit, eux aussi, aux graisses et auxsucres… voire à la surcharge pondérale ! ■ CC

ETATS-UNISLe choix de la sécuritéForeScout, fournisseur amé-ricain d’applications de sécu-rité informatique et decontrôle d’accès aux réseaux,a sélectionné son compatrioteChoice Logistics. Ce presta-taire spécialisé dans la distri-bution de pièces détachées entemps limité pour les entre-prises des secteurs technolo-gique et télécommunications,est chargé de gérer les pro-grammes de remplacementdes matériels informatiqueschez les clients de ForeScout,soit plus de mille entreprises

et organisations dans 37 pays.ForeScout souhaite ainsigarantir la livraison des piècesde rechange en J+1 dans tousles pays et, à l’avenir, offrir uneoption premium de remplace-ment en quatre heures.Choice Logistics dispose de400 sites d’entreposage à tra-vers le monde ; il permet àForeScout de ne plus se sou-cier de problèmes de douaneliés à l’envoi de pièces depuisles Etats-Unis. ■ CC

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L’ESSENTIELVu Ailleurs

POLOGNE

Coca-Cola sélectionneDB Schenker

Coca-Cola externalise l’entreposage et le transportde ses boissons en Pologne à DB Schenker. Le pres-tataire allemand déclare être en position d’amélio-

rer le niveau de service et de réduire l’empreinte carbone.Son expérience dans la logistique de boissons a pesé dansle choix de la compagnie américaine, tout comme la pers-pective de mutualiser les coûts avec les clients existantsde la filiale de Deutsche Bahn. ■ CC

ETATS-UNIS

L’autrichien Knappsigne avec Clarks

L’équipementier Knapp débute l’année par un succèsaux Etats-Unis. L’entreprise autrichienne a été retenuepour équiper le centre logistique de Clarks

(le célèbre fabricant de chaussures). Cette plate-forme de42.000 m², située à Hanover en Pennsylvanie, sera équi-pée fin 2012 d’un OSR Shuttle pour le stockage et le pré-lèvement de 50 millions de paires de chaussures par an.Rappelons que l’OSR Shuttle est un transstockeur quifonctionne selon le principe « Goods to Man ». Ce systèmeautomatisé de dernière génération stocke des conteneurset des cartons de dimensions les plus diverses sans utili-ser de plateaux modulaires supplémentaires, précise leconstructeur. ■ JPG

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Vu Ailleurs.

ROYAUME-UNI/FRANCE

Tokheim externaliseson transport amont

Le fabricant français de matériel de distribution decarburant Tokheim a confié à Norbert Dentressan-gle le transport amont de ses produits entre son

usine de Dundee, en Ecosse, et son usine de Grenthe-ville, dans le Calvados. Un autre véhicule du prestatairefrançais collecte des composants chez un fournisseur deSaint-Vigor-des-Monts, dans la Manche. Puis les char-gements sont consolidés au hub de Norbert Dentres-sangle à Ouistreham, dans le Calvados. L’optimisationdes chargements et la flexibilité du transporteur per-mettent de réduire les coûts logistiques amont, selonl’industriel. ■ CC

ITALIECeva retourne à l’écoleL’éditeur scolaire italien La Scuola a signé un contratde cinq ans avec Ceva Logistics. Le prestataire vagérer depuis sa cité des livres(cf. Vu Ailleurs, Supply ChainMagazine n°50) la réceptiondes produits, la préparationde commande et le transportdes livres et accessoires destinés aux écoles primaires et secondairesitaliennes. Ceva s’occupeégalement des retours,livres tragiquement destinésau pilon, ou, plus chanceux, à étiqueter de nouveau.2.600 m2 dans la cité deslivres sont réservés àl’éditeur afin de gérer 4,3 millions d’ouvrages paran. Dans cet entrepôt de80.000 m2 doté de panneauxphotovoltaïques sont traitésannuellement 90 millions delivres. Le bon vieux bouquinse défend encore face à la montée du livre électronique… ■ CC

JAPONWeiss-Röhligacquiert JHB ExpressWeiss-Röhlig Japon a finaliséle 1er janvier 2012 l’acquisi-tion de JHB Express. Ce com-missionnaire de transportaérien et maritime nippon estné en 1999 et basé à Osaka,dans le Kansai. Présent àTokyo, la Joint Venture entre leprestataire logistique et trans-port autrichien GebrüderWeiss et son confrère alle-mand Röhlig Logistics conso-lide ainsi sa position au Japonet renforce son trafic intraasiatique, mais aussi avec lesEtats-Unis et l’Europe. Il organise quotidiennementdes expéditions à destinationdes grands hubs de fret aérienmondiaux. Les deux partenaires disposentd’un réseau dans 43 pays, enAsie à travers des Joint-Ven-tures dans sept pays. ■ CC

ETATS-UNISGeneral Electrictouche le RMILa division transport dugéant américain General Elec-tric (GE) acquiert l’éditeur delogiciels de gestion du trans-port RMI. GE Transportation,fournisseur de technologiesnotamment pour le transportmaritime et ferroviaire, sou-haite à travers l’acquisition dece fournisseur américain delogiciels à la demande (Soft-ware as a Service ou SaaS)augmenter son portefeuille de

MONDEInvestir dans les TMS et la mobilité70 % des prestataires trans-port et logistique envisagentd’augmenter leur budget infor-matique en 2012, selon uneétude d’Eyefortransport. Plus dela moitié des Directeurs dessystèmes d’information (DSI)interrogés souhaitent investirdans les systèmes de gestion dutransport et 44 % dans les tech-nologies mobiles. Le rôle desDSI, qui pensent que leurs choixd’investissement devraient êtrerapportés directement à leurPDG, gagnera en importancedans les prochains mois, selon le rapport. ■(Eyefortransport, 12/01/12)

ROUMANIE

STVA prend le contrôlede Benga Autologistics

STVA vient de finaliser une prise de participation àhauteur de 51 % dans la société roumaine BengaAutologistics (B.A), spécialisée dans la logistique

automobile de véhicules finis. Cette société dont le siègeest à Bucarest, est un acteur important de la distribution devéhicules automobiles en Roumanie. Elle dispose d’instal-lations de stockage et de préparation et services (20 ha)dans la périphérie immédiate de la capitale roumaine, ainsique de sa propre flotte de camions porte-voitures pour ladistribution nationale et internationale. B.A a réalisé en2011 un CA de près de 3 M€ avec 53 collaborateurs. LucPuech d’Alissac en devient le Gérant. Avec cette nouvelleacquisition, STVA entend renforcer sa position dans letransport bimodal et les services associés de véhiculesautomobiles finis. ■ JPG

solutions pour le monde durail. La division prévoit undoublement du trafic de fretferroviaire aux Etats-Unis d’ici25 ans. ■ CC

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L’ESSENTIELVu Ailleurs

POLOGNE

JV entre Keswicket Vector

La holding britannique KeswickEnterprises crée une Joint Ven-ture en Pologne avec un com-

missionnaire maritime et aérien ducru, Vector Global Logistics, basé àGdynia, un port de la baie de Gdansk,sur la mer Baltique. Baptisée KeswickVector SCM Polska, elle démarre sonactivité avec un entrepôt de 6.000 m2

à Gdansk. Pour Marcin Gruchala,Directeur Général du commission-naire polonais, opérateur économiqueagréé qui a réalisé un CA de plus de10 M€ en 2011, et Président de la nouvelleentité, « l’opération nous donne un accèsdirect au réseau international de Keswick età l’expertise de ses dirigeants. » En effet, JohnHarvey, Président de Keswick Enterprises, quiinvestit dans les activités Supply Chain,jusqu’ici au Royaume-Uni et en Roumanie(cf. Vu ailleurs, Supply Chain Magazinen°55), est un ancien dirigeant du groupe Tib-bett & Britten. ■ CC

UNION EUROPEENNE

Amitran calcule l’impactcarbone des applicationsde transport

Le projet européen Amitran a pour but de développerune méthode d’évaluation des effets du déploiementdes systèmes de transport intelligents sur les émis-

sions de C02, l’efficacité énergétique, le comportement duconducteur et les flux des trafics fret et passagers, tousmodes de transport confondus. Sept organisations de sixpays européens se penchent sur de nombreuses applica-tions, depuis la navigation, en passant par la gestion deflotte jusqu’au support à l’éco-conduite et bien d’autres.Elles appellent les acteurs des transports à contribuer auprojet. Celui-ci doit faire communiquer les différentsmodèles de calcul d’émission et de trafic, couvrant certainsaspects, afin d’obtenir une méthode d’appréciation globale.Cofinancé par la Commission Européenne, doté d’un bud-get de 2,6 M€, le projet s’étend de novembre 2011 à avril2014. Il aboutira à l’édition d’un manuel de référence surl’impact carbone des systèmes de transport intelligents.Rappelons que la Commission Européenne souhaite dimi-nuer les émissions de gaz à effet de serre du secteur dutransport de 60 % sur la période 1990-2050 ; aujourd’hui,la réduction n’atteint que 27 %. ■ CC

Marcin Gruchala

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N°61 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JANVIER-FÉVRIER 201226

Le Bêtisier.

KPI, aïe aïe aïe !

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Le KPI, quelle belle invention ! Enfin, il s’agit surtout d’une bonne vieille mesurede performance, dont l’expression anglo-saxonne fait fureur au point d’oublierque s’il est vraiment « clé », un petit trousseau d’indicateurs suffit, sans que le

contrôleur de gestion ressemble au technicien d’entretien qui trimbale toutes les clésde l’usine à sa ceinture !

Un des grands mérites des (K)PI est de pouvoir comparer les performances de multiplesentités au sein d’un groupe, d’analyser les différences et de faire progresser ceux quien ont besoin en leur faisant éventuellement profiter des bonnes idées des autres : vivele Benchmarking interne. La comparaison sur tableur est cependant stérile si elle nes’accompagne de visites sur le terrain, qui réservent très souvent de belles surprises !

Premier sujet d’étonnement : la définition de l’indicateur est-elle bien connue decelui qui la mesure ? En effet, il y a par exemple de multiples façons de mesurerle taux de service client… Je me souviens d’une entreprise qui mesurait chaquejour le nombre de commandes expédiées « à temps », divisé par le nombre total decommandes expédiées, et affichait un taux de 98 %… sauf que ce calcul omettaitcomplètement les commandes non-expédiées ! Le dénominateur pertinent est lenombre de commandes qui auraient dû être expédiées ce jour. Dans la même veine,j’ai vu des taux de service utiliser comme référence la date promise au client, etnon pas la date demandée par ce dernier : ça change tout ! Le pompon revient àl’ADV d’un industriel qui ne saisissait que les commandes pour lesquelles il avait

les produits en stock !!! Et les commandes servaient au Marketing pour mesurer lademande du marché alors qu’il perdait toute visibilité sur la demande non satisfaite…Deuxièmement, la définition est-elle bien comprise ? Peut-être était-ce un problèmede traduction, mais j’ai plusieurs fois rencontré la confusion entre Backlog (carnet decommandes) et Backorder (commandes en retard). Fort heureusement tout le Back-log n’est pas Backorder ! Il est nécessaire d’avoir un bon référentiel de définitions :le dictionnaire APICS et sa traduction en français sont à cet égard le must pour met-tre tout le monde d’accord. Troisième écueil, la mesure : certes, il faut souvent se contenter de ce que les sys-tèmes permettent de faire, et puis derrière le systèmes, il y a des hommes... Ainsi, cebel entrepôt, dont le taux de ponctualité des réceptions fournisseurs était supérieur àcelui de ses pairs. Quelle était donc sa recette miracle, sa bonne pratique ? Il se trouvequ’il recevait beaucoup de livraisons le lundi. Toutes les réceptions n’étaient pas trai-tées informatiquement le jour même, et pour certaines d’entre elles, la date d’entréedans le système était donc celle du mardi. Pour ne pas pénaliser les fournisseurs, l’in-dicateur de ponctualité des livraisons de ce site incluait donc une journée de plus afinde prendre en compte le dysfonctionnement de la réception. La pseudo – « bonne pra-tique » masquait en fait un dysfonctionnement à la réception. L’indicateur était doncsurestimé, ce qui arrangeait tout le monde… mais ne permettait pas de progresser.

Ces petits exemples bien réels montrent les limites du « Benchmarking de salon » :c’est en allant sur le terrain que l’on peut mesurer la pertinence et l’homogénéité dece que l’on mesure. Facile quand on a quelques sites dans un pays, un peu plus com-plexe à l’international, lourde tâche quand il s’agit d’intégrer une acquisition qui uti-lise des définitions, des processus et des systèmes différents. Face aux batteries de (K)PI que nous rencontrons tous les jours, il faut donc « soule-ver le capot » pour s’assurer de leur pertinence et comprendre la réalité de ce qu’ilsmesurent, car contrairement aux statistiques dont Coluche disait ( « C’est comme lebikini: ça donne des idées mais ça cache l’essentiel ! »), les KPIs, eux, montrent l’es-sentiel et donnent des idées.

Et vous, avez-vous déjà rencontré de telles situations ?