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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 2 FÉVRIER 2020 - N°5387 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com RACHID TIGZIRI (1951-1994) A MAR M EZDAD ÉVOQUE LE DÉFUNT MILITANT DE TAMAZIGHT ET DE LA DÉMOCRATIE «De ces images incrustées de Rachid...» L’oeuvre de Sadek El Béjaoui revisitée La mairie fermée ! Page 4. CHANSON S ORTIE DU 1 ER ALBUM DE L 'O RCHESTRE FÉMININ DE B ÉJAÏA Bourouina et l’Éthiopienne Zerihun vainqueurs TIZI OUZOU 36 ÉDITION DU C HALLENGE INTERNATIONAL C HERDIOUI S AÏD DE CROSS - COUNTRY BÉNI DJELLIL C OLÈRE DE PARENTS D ÉLÈVES Page 8. Page 11. Page 24. AKLI ABDOU M AIRE FLN DE H AÏZER “Notre commune ambitionne de devenir un pôle touristique” Page 2. ISSN 1112-3842 CONSÉCRATION L AURÉATE DU 1 ER PRIX DU CONCOURS AFRICAIN S AF -I NSTANT À A BIDJAN À AGHRIBS, CHEZ HAYET, LA BOULANGÈRE CONTINENTALE… Page 3.

MAIRE FLN DE HAÏZER · 2020. 2. 2. · 2 ENTRETIEN Dimanche 2 février 2020 AKLI ABDOU, maire FLN de Haïzer La Dépêche de Kabylie : Haïzer peine à sortir de son marasme. Quelles

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  • QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 2 FÉVRIER 2020 - N°5387 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

    RACHID TIGZIRI (1951-1994) AMAR MEZDAD ÉVOQUE LE DÉFUNT MILITANT DE TAMAZIGHT ET DE LA DÉMOCRATIE

    «De ces images incrustées de Rachid...»

    L’oeuvre de Sadek El Béjaoui revisitée

    La mairie fermée !

    Page 4.

    CHANSON SORTIE DU 1ER ALBUMDE L'ORCHESTRE FÉMININ DE BÉJAÏA

    Bourouina et l’Éthiopienne

    Zerihun vainqueurs

    TIZI OUZOU 36 ÉDITIONDU CHALLENGE

    INTERNATIONAL CHERDIOUISAÏD DE CROSS-COUNTRY

    BÉNI DJELLILCOLÈRE DE PARENTSD’ÉLÈVES

    Page 8.

    Page 11.

    Page 24.

    AKLI ABDOUMAIRE FLN DE HAÏZER

    “Notre communeambitionne de devenirun pôle touristique”

    Page 2.

    ISS

    N 1

    112-

    3842

    CONSÉCRATION LAURÉATE DU 1ER PRIX DU CONCOURS AFRICAIN SAF-INSTANT À ABIDJAN

    À AGHRIBS, CHEZ HAYET,LA BOULANGÈRE CONTINENTALE…

    Page 3.

  • Éliminée de la course pourles quar ts de finale, laJSK, qui recevait l’ESTunis, leader du groupe D (11points), s’est offer t un cour tsuccès qui lui permet de finir àla troisième place avec 7 points,devant les Congolais de l’ASVita Club (4e, 4 points). Devantdes gr adins clair semés fauted’une pr ésence massive dessuppor ter s qui semblent tou-jours en colère suite aux mau-vais r ésultats enregistr és parl’équipe ces dernières semaines,les coéquipier s du capitaineNabil Saadou ont réussi enfin àmettre fin à la guigne qui lespoursuivait, en ar rachant unevictoire face aux tenants dutitre, grâce à l’unique but ins-cr it par l’attaquant Hamroune(56’). Les Tunisiens, qui ontévolué avec l’équipe bis,

    puisque la major ité des titu-laires ont été mis au repos, ontpour tant bien entamé la par tieen se créant plusieurs occasionsdurant la première mi-temps,face à une équipe de la JSK pastrop rassurante, notamment endéfense. Mais en seconde mi-temps, les Canar is ont réussi àprendre le match à leur compteen allant titiller l’ar r ière-gardetunisienne, et ce n’est que for tlogiquement que l’attaquantHamroune a inscr it le but de lavictoire d’un joli tir croisé, suite

    à un service de son coéquipierAddadi (56’). Un seul but quisuffit au bonheur des joueursde la JSK, eux qui voulaientsauver l’honneur devant leurpublic, avant de tourner la pagede cette Ligue des championspour se concentrer désormaissur le championnat local, àcommencer par le match demercredi prochain à Tizi Ouzoucontre le NAHD pour le comptede la première journée de lamanche retour. Un champion-nat où les Kabyles ont toutes les

    chances de finir au moins sur lepodium, occupant la troisièmeplace, à quatre points de retardseulement du leader, le CRB.

    L’USMA termine dernière du groupe C

    Engagée hier également pour lecompte de la 6e et dernièrejournée du groupe C, l'USMAlger, déjà éliminée, n'a pasréussi à battre les Angolais duPetro Atletico, se contentantd’un nul (2 - 2) dans une ren-contre qui s’est jouée au stadedu 20 Août 1955 à Alger.Pour tant, les choses avaientbien débuté puisque l' avant-centre de l’USMA, Mahious,bien servi par Ardji, a ouver t lescore à la 33e, avant que lemême Ar dji ne double lamarque sur coup-fr anc enseconde pér iode (70'). Alors quel'on se dir igeait vers une victoi-re tranquille des Algérois, lesAngolais, également éliminés,ont réussi à remonter le scoreen deux minutes grâce au duoPicas et Toni (80’ et 82’). En secontentant d’un nul (2 - 2),l'USM Alger termine donc der -nière de son groupe avec 0 vic-toire, 3 nuls et 3 défaites.

    A. C.

    SP RTS

    Alger Tizi Ouzou Bouira Béjaïa

    La Météo du Jour

    Max: 21 Max : 19 Max : 20 Max : 19Min : 10 Min : 06 Min : 04 Min : 10QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

    DIMANCHE 2 FEVRIER 2020 N°5387

    La JSK a bouclé laphase de poule de

    la Ligue deschampions par

    une victoireremportée hier

    face à l’ES Tunis(1 - 0)

    Bon pour le moral LDC AFRIQUE JS Kabylie 1 - ES Tunis 0 LIGUE 2 (17e journée)

    La JSMB se réveille,le MOB coule

    Les clubs béjaouis ont connudes fortunes diverses hier, àl’occasion de la 17e journée duchampionnat de Ligue 2. En effet,si la JSMB a réussi à s’offrir troisprécieux points à domicile devantl’Amel Boussaada (2 - 1), grâceaux buts de Belmansour (27', sp) et Zenasni (63') contre un but deDrifel pour l’ABS, le MOB aconcédé une défaite chez le DRBTadjenanet (3 - 2). Pourtant, lesCrabes ont tenu le point du nul(2 -2) jusqu’à la 90’ lorsque leurdéfenseur Benyettou à inscritcontre son camps le but victorieuxdes locaux. À l’issue de cette 17ejournée, le MOB et la JSMB occu-pent conjointement l’avant-derniè-re place au classement, avec 17points chacun, devant la lanternerouge, l’USMH (16e, 13 points).R. S.LES RÉSULTATSOM Arzew 1 – ASM Oran 3O Médéa 2 – USM Annaba 0MCE Eulma 1 – MC Saida 0RC Relizane 0 – JSM Skikda 0RC Arbaa 0 – USM Harrach 0Tadjenanet 3 – MO Béjaia 2AS Khroub 1 – WA Tlemcen 0JSM Bejaia 2 – A Bou Saada 1

    Verts d’EuropeZeffane signe àKrylia Sovetov

    Le défenseur internationalalgérien Mehdi Zeffane,libre de tout engagementdepuis l'été dernier, s'estengagé jeudi soir avec leclub russe de Krylia SovetovSamara (Div.1), a annoncé ladirection du club. Libredepuis la fin de son contratavec Rennes, en juin dernier,Zeffane (27 ans) s'est engagéjusqu'au 31 décembre 2021avec le club russe, actuel 15eet avant-dernier au classe-ment du championnat Russe(18 points). Zeffane n'avaitpas trouvé un point de chutedepuis la fin de son bail avecle club breton avec lequel ila remporté la Coupe deFrance, suivie trois mois plustard par la CAN-2019 décro-chée avec l'équipe nationaleen Egypte.

    CROSS-COUNTRY 36e édition du Challenge international Cherdioui SaïdBourouina et l’Éthiopienne Zerihun vainqueurs La 36e édition du challenge internatio-nal de Cross-country Cherdioui Said,8e étape du challenge national de laFédér ation algér ienne d’Athlétisme(FAA), s’est déroulée hier à Tizi Ouzou,avec la par ticipation record de plus de 1700 coureurs venus de 114 clubs issus de14 wilayas du pays ainsi que d’une dizai-ne d’athlètes étrangers venus de septpays différents. Organisée par la Ligued’Athlétisme de Tizi Ouzou en collabora-tion avec la FAA, l’édition d’hier a eu lieuen hommage aux défunts BachirBelkacem, ancien membre de la Ligued'athlétisme de Tizi Ouzou, et RezkiAzaoun, ancien secrétaire général de laFAA. La compétition s’est déroulée auniveau du parcours «Les Chaâbane» àproximité du marché de gros, à la sor tieSud de la ville de Tizi Ouzou, avec auprogramme une dizaine de courses de lacatégor ie chez les deux sexes (écoles,benjamins, minimes, U18, U20 et seniors/garçons et filles). Marquée par la présen-ce de plusieurs coureurs venus de paysétr anger s, notamment de l’Afr iqueSubsahar ienne, cette 36e édition du chal-lenge Cherdioui Said a vu la consécrationchez les seniors hommes du coureur algé-

    r ien Kheireddine Bourouina, sociétairedu CREPESM Alger, devant une armadade Kenyans et d’Ethiopiens, qui se sontadjugé trois des cinq places du podium, àsavoir Kiplagaw Isaac (2e, Kenya),Aghagre Tessema (3e, Ethiopie) et BeleleAdane (5e Éthiopie). La quatr ième placea été rempor tée par l’Algér ien AliGuer ine du même club que le vainqueur(CREPESM Alger ). La victoire deBourouina devant les championskenyans et éthiopiens, confirme la formedu coureur algér ien cette saison, lui quis’est illustré le 17 janvier dernier en rem-por tant le 13e challenge national deCross d'Alger «Abdou Seghouani», orga-nisé au ter rain de Golf de Dely-Brahim(Alger ). Chez les senior s dames,l’Algér ienne Kenza Dahmani (NC BordjBou Arrer idj), malgré ses 39 ans, s’estencore une fois illustrée en terminant à la5e place lors du challenge d’hier, devantles ténors de la discipline, à savoir lesathlètes kenyanes et éthiopiennes qui sesont adjugé, sans surpr ise, les quatre pre-mières places de l’épreuve féminine, àsavoir Zer ihun Almetsehay (1ère place,Éthiopie), Kipchumba (2e, Kenya),Tadese (3e, Éthiopie) et Kir arei (4e,

    Kneya). Concernant les athlètes de laKabylie, il faut souligner la bonne presta-tion des coureurs de la JS Azazga et del’AP Tala Bouzrou de la Ligue de TiziOuzou, qui ont réussi à concurrencerleurs homologues de Bordj Bou Arrer idjet de J ijel, dans les catégor ies jeunes.C’est le cas de Khendek Rayane (AP TalaBouzrou) qui a terminé à la 4e place chezles cadets, Sahib Alicia (JS Azazga) qui adécroché la 2e place chez les benjaminesdevant ses coéquipières du même club(Saim Lilia, 4e place, et Abbas Alicia, 6eplace). La cinquième place de cette caté-gor ie rempor tée par Saadala Iyman (ElOeud) est revenue à Tizi Celina, sociétai-re du CSJA. Chez lez minimes garçons,la course, qui a été rempor tée par DjetniYaacoub (CA J ijel), a vu Medjouti Galisde l’AP Tala Bouzrou et Guedr i Rayanede la JS Kabylie finir, respectivement,troisième et sixième. Chez les cadettes, lacourse a été rempor tée par ChourghalMountaha (BB Arrer idj), devant ZaherKahoula (Setif), Benoulha Soundous(BBA) et Melahi Louiza de Béjaïa.

    A. C.

  • Dimanche 2 février 2020ENTRETIEN2

    AKLI ABDOU, maire FLN de Haïzer

    La Dépêche de Kabylie :Haïzer peine à sortir de sonmarasme. Quelles en sont lescauses, selon vous ?

    Akli Abdou : A mon ar r ivée, endécembre 2017, à la tête de lacommune, j’ai trouvé une situa-tion catastrophique. Elle n’ar r i-vait même pas à faire entrer dixmillions de centimes dans sescaisses par année et était rede-vable de plus de six milliards decentimes. C’est énorme ! Onpeut dire qu’elle souffrait d’unemauvaise gestion. D’ailleur s,r ien que pour la pér iode allantde 2009 à 2017, elle avait cumulésix milliards de dettes envers desfournisseurs, pour des projets…La preuve qu’il existait unenégligence dans la gestion. Cettesituation nous a pénalisés avecdes débits d’office ainsi que desdécisions de justice. Nous avonsaussi recensé plus d’une cin-quantaine d’affaires de débitsd’office. De ce fait, la communea longtemps patiné, en l’absencede ressources financières, enplus des dettes, ce qui nous afreinés. Cer tains citoyens ont ledroit de nous cr itiquer, car ils nesavent pas dans quel état nousavons trouvé la commune. Maisavec de la bonne volonté et ladisponibilité des pouvoir spublics, nous avons appor té desaméliorations non négligeablesdans cer tains secteurs. Il fautsavoir que nous œuvrons uni-quement pour le bien descitoyens et notre objectif est derattraper les retards constatésdans plusieurs secteurs que nousavons fixés comme pr ior itaires.Ainsi, l’AEP, les pistes et l’assai-nissement sont, entre autres, leschantier s auxquels nous nous

    sommes attaqués.

    Où en sont les chantiersque vous avez lancés ?

    Concernant le secteur des tra-vaux publics, au cours de cesdeux der nières, nous avonsdécrochés 15 projets avec 13pistes en béton bitumé ainsi quedeux dalots qui enjambentl’oued Tassala. Il demeurequelques pistes que nous allonsinscr ire prochainement. Pour lesecteur de l’hydraulique, tr èssensible à Haizer, la commune abénéficié de 13 projets, 6 pourles conduites d’AEP, deux pourl’assainissement et un forage encours de réalisation, au villageTikboucht, pour renforcer leréseau d’AEP. C’est un villagequ’on ar r ive à alimenter unefois tous les dix jours. Donc, leforage mettr a un terme à lasouffr ance de la population.Toujours pour ce village, nousallons réaliser un réservoir de500 m3. Le choix du ter rain a étéfait. Deux autres réservoirs sontprogr ammés : l’un à IghilZougaghen et l’autre à Slim. Cequi fait en tout trois réservoirs.D’autre par t, la ville de Haizer,la cité Benai, le village El-Mehsar et la bour gade El-Meroudj sont alimentés à par tirdu bar r age de KoudietAcerdoune. Ces quatre localitéssont désor mais à l’abr i duspectre de la soif avec de l’eauun jour sur deux. Nous nesommes pas encore parvenus àune distr ibution H24 à cause dela pression à l’intér ieur des

    canalisations, qui rompt latuyauter ie. Alor s, on doitattendre que la nouvelle condui-te se stabilise pour le réservoirde 1000 m3, qui alimente cesquatre localités, soit à peu près30% de la population de Haizer.On a également préparé un dos-sier pour refaire le captage de lasource Aghbalou, qui alimentaitauparavant Haizer, car il y a unegrande fuite. Mais le montant de15 milliards de centimes pourréaliser les travaux dépasse deloin nos moyens. Au chef-lieu dela commune, nous étions àchaque ondée confrontés auxproblèmes des inondations, et cedepuis 2002 à l’exemple de lacité Abedou. Cette année, nousavons décroché un projet, encours de réalisation, pour soula-ger les r iverains.

    Qu’en est-il du volet aménagement ?

    En ce qui concerne le volet amé-nagement, nous avons concentrénos effor ts sur Tikboucht, der -nier village agr icole à l’échellenationale. Le premier volet a étéachevé, après le goudronnagedes ar tères, la réfection des trot-toir s, des avaloir s…, alors que lesecond est en voie d’achève-ment. Également, un mur desoutènement, qui menaçait des’effondrer, à l’intér ieur du vil-lage, a été pr is en charge. Unecommission de wilaya s’estdéplacée sur les lieux pourconstater le danger. Dès lor s,nous l’avons démoli et recons-tr uit. Toujour s au sujet de

    l’aménagement, une entrepr isea été choisie, récemment, pourrefaire l’ensemble des tombes enmarbre du cimetière des chou-hada. Une enveloppe prélevéesur le budget communal de 350millions de centimes est réservéeà cette opération. Quant à laroute menant de Tikboucht à lacommune d’El-Esnam, ellenécessite quelques réfections àcause des engins et des camionsqui y passent pour le contourne-ment de la ville de Bouira. A ceteffet, nous avons demandé auxautor ités de wilaya de saisirl’entrepr ise char gée des tr a-vaux, afin qu’elle procède à laremise en état de ce tronçon.Pour l’énergie, Haizer a bénéfi-cié du gaz naturel au niveau detrois localités, en l’occur rence :Ras Touila, réalisé et opération-nel, Izemourene, également opé-rationnel. Pour le village AïnAlouane, l’opér ation est encour s et les ser vices de laSonelgaz viennent de délivrerl’autor isation pour l’entame destravaux. Nous avons égalementréalisé des études au profit dehuit localités, lesquelles ont ététransmises à la Sonelgaz. Pourl’électr ification rurale et le gazde ville, à travers la commune,on peut dire qu’ils sont del’ordre de 100% .

    À quand la relancede l’agriculture dansla région ?

    La commune est cer tes à voca-tions agr icole et tour istiquemais, malheureusement, l’agr i-culture patine. J ’avais pr isattache avec l’ancien wali, avantson dépar t, lequel m’avait pro-mis d’inviter les ministres del’Agr iculture et des Ressourcesen eau pour l’éventuelle ir r iga-tion des ter res de la région. Rienqu’entre Haizer et Taghzout, il ya plus de 3 000 ha ir r igables.Une super ficie non négligeable.J ’espère que le nouveau walisera également à l’écoute de nosdoléances. Pour développerl’agr iculture, il nous faut unpér imètre d’ir r igation. Nousavons toutefois décroché quatreprojets de pistes agr icoles dansles secteur s des for êts et del’agr iculture. Trois ont été réa-lisées et une est en cours de réa-lisation, afin de désenclaver unpeu quelques zones rurales.

    Le transport scolaire est également un des problèmes majeurs à Haïzer…

    Je tiens d’abord à souligner quedans le volet de l’éducation, on ala cantine de l’école pr imaireLakhdar Kar jouj, dont les tra-vaux n’ont pas encore été lancés.Le problème se situe au niveaude la Direction de l’éducation.

    Toutes nos écoles sont dotées decantines sauf celle-ci. Pour cequi est du transpor t scolaire,nous l’assurons pour le momentaux élèves d’une école ducentre-ville. C’est cer tes unepetite distance mais par mesurede sécur ité, nous avons préféréque le trajet se fasse par bus. Enoutre, l’année der nière, nousavons loué des bus auprès detranspor teurs pr ivés, mais nousne les avons pas encore payés.L’Etat avait promis une enve-loppe dans ce sens, mais on n’atoujours r ien reçu. Donc, cetteannée, nous avons inclus letranspor t scolaire dans le bud-get communal bien qu’il soitdéficitaire. Pour cela, nous nepouvons assurer que trois lignesavec les bus de la commune, endirection d’Aïn Alouan, qui estéloigné du chef-lieu, El AâchOufalkou ainsi que Touila. C’esttout ce que nous pouvons fairepour le moment. Nous avonsdemandé deux bus supplémen-taires et le recr utement dequatre chauffeurs. Si on nous lesaccorde, je pour rais satisfairetoutes les localités de Haizer. Onattend aussi la r éponse duministère. Il faut savoir quenous disposons de quatre bus,dont un sans chauffeur.

    Et le tourisme ?Mon plus grand souhait est defaire connaître la région et fairetravailler nos jeunes. Notre com-mune ambitionne de devenir unpôle tour istique et j’avais mêmeun projet en tête pour lequel,j’ai saisi le ministère duTour isme. Il s’agit de la réhabili-tation des écoles abandonnées,en haute montagne, depuisl’Indépendance. Je voulais lestr ansfor mer en auber ges ougîtes de montagne pour attirerles nombreux tour istes visitantla région. Il y a également unlocal appar tenant au domainedes tr avaux publics à AïnAlouane pour lequel, j’ai for -mulé une demande au DTP, quil’a mis à la disposition de l’APC.Nous avons aussi demandé auxservices des Domaines d’enta-mer la procédure de transfer t,afin de r éaliser une auberge.Nous lui établirons une fichetechnique pour l’aménager enune structure pour les jeunes etles tour istes. Cela ne manquerapas de créer une dynamique.C’est tout ce que nous avonspour le tour isme à Haizer, mal-gré la proximité de la station cli-matique de Tikjda et la RN33avec les milliers de visiteurs quil’empruntent.

    Entretien réalisé parHafidh Bessaoudi

    «Faire de la commune un pôle touristique !»

    Haïzer est unecommune de haute

    montagne de22 000 habitants,

    qui s’étend sur unesuperficie de

    84 km². C’est uneétape

    incontournablepour se rendre à

    Tikjda. Bien qu’ellesoit à vocations

    agricole ettouristique, ces

    deux secteurs sontmalheureusement

    à la traîne à Haîzer.C’est ce qu’a

    indiqué sonP/APC, Akli Abdou,

    qui expose danscet entretien lebilan des deux

    années passées àla tête de cette

    commune.

  • Aler te et sour iante, elleveillait à ce que r ien nemanquât pour remerciertous ceux qui l’ont applaudie etversé une larme de joie à l’an-nonce du résultat du concours.Hayet Aït Lounis, toute belledans sa robe kabyle, venait de sevoir remettre, en ter re ivoir ien-ne, le premier pr ix de la meilleu-re boulangère d’Afr ique. Quieût cru qu’une fille des nôtres,que tout prédestinait à traireune chèvre et à ramasser une àune les olives dans les champs,allait ouvr ir une boulanger iepour faire du bon pain, un pain

    que les hommes n’avaient réussique sur dalle ou grâce à l’amé-liorant. Quels sont les sources etles secrets de la réussite de cellequi vient d’honorer sa région etson pays et qui vient de donnerbeaucoup de joie et une immen-se fier té à toutes celles qui aspi-rent à se délester des entravesque l’ignorance et l’obscurantis-me ont fait peser sur leurs ar ti-culations et amoindr i leur smembres, pour tant nantis deforce ? Hayet est née à Alger oùsa famille venait de s’installer.Elle avait six ans quand elle per -dit son père. Sa mère l’inscr ivit

    à l’école pr imaire Réda Houhou.Quand elle quitta l’école, elle sepr it à faire marcher la machineà coudre de sa mère qui lui trou-va tant d’adresse qu’elle voulutfaire d’elle une coutur ière. Maisvoilà que c’est cette même mèrequi finira par l’or ienter faire unstage de gâteaux traditionnels.Elle avait 24 ans. En 2002, ellequitta Alger pour venir à TiziOuzou afin de suivre un staged’une année en pâtisser ie vien-noise. Elle retourna à Alger pourrejoindre l’INBP, l’Institutnational de boulanger ie et pâtis-ser ie, pendant trois mois. Suite à

    cela, elle travailla dans plusieursboulanger ies avant de se per fec-tionner au Baking Lessaffre,toujours à Alger, jusqu’à 2008.Elle revint à Azazga où elleacquit une boulanger ie. Quandelle se fit confier par son frèreunique, il y a à peine six mois, unlocal r écemment construit aulieu-dit «Sraqa», sur la RN24,cer tainement qu’elles étaientr ares les per sonnes qui pou-vaient l’encour ager, tant latâche semblait ardue pour unefemme dans ce métier exercéseulement par les hommes. Maisne voilà-t-il pas que ses galettes

    se vendent comme des petitspains, tant elles ne ressemblentni par la forme, ni par le goûtaux autres, même à celles qui sefaisaient désirer durant le moisde jeûne ! «Car, confie-t-elle, mamère ne m’ayant jamais sour iquand ma galette ressemblait àune crêpe, je me suis juré d’enfaire mieux que celles qu’elletrouait, en plein milieu, de son index, après les avoir gar -nies de quelques gr aines de sésame».

    Ali Boudjelil.

    Entretien avec Hayet Aït Lounis

    «La vie est belle ! Il suffit d’oser !»Dans cet entretien,

    elle revient sur son parcoursqui la fit hériter du prix 2020

    de la meilleure boulangèred’Afrique, son séjour en

    Côte d’Ivoire, du 24 au 30janvier, et toutes

    ses émotions.

    La Dépêche de Kabylie :Vous venez de décrocher le prix de la meilleure boulangère d’Afrique.Vous y attendiez-vous ?

    Hayet Aït Lounis : J ’avoue que je ne m’yattendais pas tellement. Mais avoir étéélue meilleure dans mon pays, c’est déjàune prouesse que je prends comme unpr ix, que je dédie, d’ailleurs, à toutes lesfemmes algér iennes, les kabyles en par ti-culier, elles qui vivent dans des conditionsdifficiles sur des reliefs abrupts.

    Comment tout a commencé ?J ’ai suivi des stages en gâteaux tradition-

    nels et viennoiser ie pr incipalement àl’INBP, mais c’est grâce à Baking-CenterLesaffre que je me suis per fectionnée. Etce sont aussi ses responsables qui m’ontincitée à pr ésenter ma candidature.L’inscr iption s’est faite par Internet. Lesorganisateurs, ayant visité une dizaine deboulanger ies à travers les 48 wilayas dupays et pr is des vidéos, ont demandé auxinternautes de voter pour désigner lemeilleur boulanger. Et j’en suis sor tiepremière. Je le répète : c’est déjà uneconsécration.

    Parlez-nous du déroulementdu concours...

    Succinctement : les organisateurs m’ontfacilité les choses jusqu’à me faire accom-pagner par un neveu. C’est à 2h30 dumatin qu’on ar r iva à l’aéropor td’Abidjan où on nous attendait pournous mener au Golden Hotel. L’accueilfut chaleureux. Le lendemain, on me pré-senta dans le laboratoire où nous atten-daient les membres du jury. Je retirai demon cabas les ingrédients qui me servi-

    raient à faires mes br ioches aux dattes etla semoule d’orge des Ath Djennad pourfaire mon pain orné du dessin d’une tres-se de chevelure d’une fillette kabyle. Mesyeux tournés vers mon pays ont cer taine-ment fait cesser les tremblements de mesmains.

    Quelle chose vous a arraché des larmes en entendant votre nom ?

    Quand j’ai entendu mon nom résonnerdans la salle, j’ai fermé un instant mesyeux et j’ai vu défiler mon pays, maKabylie puis les visages de ma mère, monpère, mon frère et mes sœurs. Et puisj’entendis un tonner re d’applaudisse-ments. J ’étais comme empor tée sur unnuage. Ce fut réellement un moment depur bonheur que d’offr ir cette distinctionà l’Algér ie tout entière.

    Aghribs est ébloui. Que diriez-vous ?Je sais que le village en tire une fier té,mais les réactions sur les réseaux sociaux,des Aït Lounis jusqu’aux Sadi, et l’ac-cueil qui m’a été réservé étaient loin de

    mes attentes. Per mettez-moi de lesremercier vivement à travers les colonnesde votre journal. Ce sont des momentsinoubliables.

    Le message que vous adressez aux femmes est fort.Que leur diriez-vous encore ?

    Voyez grand et ne reculez devant r ien.Puisque la vie ne fait pas de cadeaux,faites un cadeau à votre vie !

    Vos projets ?Je compte et souhaiterais avoir une belleboulanger ie dans une grande ville où jepourrais accueillir toutes les jeunes fillesqui, j’espère, me surpasseront.

    On vous laisse le soin de conclure...En m’offrant les colonnes de votre jour -nal, vous adressez aussi un message auxfemmes. Merci encore une fois. Il y a debelles choses à faire dans notre pays, ilsuffit d’oser et de se dire chaque matinque la vie est belle.

    Entretien réalisé parA. B.

    À Aghribs, chez Hayet, laboulangère continentale… Avant-hier, vendredi. En fin d’après-midi. Hayet se démenait chez elle à Aghribs pour réussir le dîner qu’elle tenait à offrir aux habitants de son village d’origine, après l’accueil grandiosequi lui fut réservé à son retour de Côte d’Ivoire.

    CONSÉCRATION Lauréate du 1er prix du concours africain Saf-Instant à Abidjan

    Dimanche 2 février 2020 L’ÉVÉNEMENT 3

  • Par Amar Mezdad

    Et, pour tant, sous peine decultiver l’oubli, noussommes bien obligés depasser par là car nos mor ts neseront vr aiment mor ts quelorsque ar r ivera le moment nonsouhaité, mais pr atiquementinéluctable, où personne n’évo-quera leur nom, leurs actions etle temps plus ou moins cour t,plus ou moins plein qu’ilsauront passé sur cette ter re, carce qui reste gravé dans nos sou-venirs, c’est ce que le disparuaura planté de généreux dans lesmémoires.

    À hommage, je préfère donc leterme «évocation»

    Sur les quelques imagesincrustées dans la mémoire et lesrares photos jaunies, vieillies quinous restent de lui, nous voyonsRachid Tigzir i toujour s sou-r iant, toujour s fr aternel, tou-jours élégant. Il ne se la jouaitpas ! C’était ainsi qu’il étaitdans la vie réelle, celle de tousles jours. A la cité universitairede Ben-Aknoun où nous noussommes rencontr és en 1972,nous avons été voisins dechambre dans le bâtiment B, de1974 à 1976. J ’étais au 2èmeétage au 41, Rachid habitait côteà côte avec Salem Djebara, au1er étage, au fond du couloir. Àcette époque, on se voyait biendes soir s, à veiller, à lire destextes, à discuter et refaire lemonde. Et par fois tard dans lanuit, je soumettais à son appré-ciation les quelques lignes que jevenais de r édiger ou que jevenais de traduire. Il était assezsouvent avec son ami et alter egoSalem. À eux deux, ils ont tou-jour s modulé, tempér é avecbeaucoup de tact et d’humourles premières fr ictions qui com-mençaient à sour dre dans legroupe cultur aliste naissant,animé par des acteurs sincères,talentueux, efficaces mais par -fois un peu trop vifs ! Oui, mêmeà cette époque de naissance d’unmouvement, une vér ité était

    déjà rencontr ée : là où desKabyles affrontent, ils s’affron-tent aussi ! Ou on les conduit às’affronter !? A mon avis, cettepér iode aura été déterminantepour la suite, effaçant cer tains«talents» et promouvantd’autres ! A cette pér iode,Rachid était pratiquement detoutes les activités culturelles(musique, poésie, théâtre,débats), sinon comme «ar tiste»,du moins membre actif toujoursvisible dans les excursions cultu-relles avec Mouloud Mammer i.Il faisait par tie, avec AmarYahyaoui et d’autres, de ceuxqui organisaient ces excursionsrégulières du week-end. C’estbeaucoup plus tard, après coup,que nous nous sommes renducompte de ce qu’il fallait commeefficacité, pour se procurer lesautobus, ce qui n’était pas unemince affaire en cette pér ioded’interdictions tous azimuts, etde ce qu’il fallait comme tact etgentillesse pour inviter quelquesrares chanteurs à nous accom-pagner. Il fallait aussi réunir lesmaigres denier s manquants,chacun y allant par fois de sapoche, car les bus étatiques, ilfallait les payer !

    Au cours de berbère de Mammeri

    Impor tant : dans la semaine, au4e puis au 6e étage de la Facultédes lettres, il nous ar r ivait assezsouvent d’être assis côte à côtependant le cours de berbère deMammer i, cours pas très encou-ragé par les autor ités universi-taires académiques, mais toléré.Comme me l’a r appelé notreami commun Saïd Doumane,son condisciple (ils ont faitensemble leur 4e année ensciences économiques), Rachidne perdait pas son temps puis-qu’il a commencé déjà à tra-vailler dans une banque (grâceou avec le professeur Bénisad).Plus argenté donc, il nous payaitsouvent le café. Parallèlement àses activités, il s’adonnait à unspor t qui venait d’être introduità Alger. Avec 3 amis communs,nous l’avons accompagnéquelques rares fois à ces séancesde Vô Vietnam dont il allait

    devenir exper t. Avec notre amiAmeur Soltane, plus tard émi-nent chirurgien également mor tpr ématur ément, Rachid nousinitiait aux r udiments de lascience économique, nous étu-diants en médecine absor béspendant la journée par d’autrestâches aussi sinon plus ardues.En 1977, dans cadre postuniver -sitaire, Rachid par t pourl’Angleter re, où il passa 2 ans àapprofondir ses études. Pendantprès de dix ans, nous ne sommespas souvent vu physiquement,mais le lien n’a jamais étérompu : le groupe est restéconnecté (comme on dit mainte-nant) et chacun suivait le par -cours de l’autre. A l’époque, cen’était pas encore la pér iode descimetières, c’était dans les céré-monies de mar iages respectifsou autres rencontres chez les unset les autres, les têtes toujoursbourrées de projets qu’il nousar r ivait de nous revoir, presquetous ensemble, quoique jamaisau grand complet. J ’ai eu lesrenseignements suivants de lapar t d’une personne qui lui esttrès proche : Rachid est né le 15juin 1951 à Boudafal, communed'Ain El Hammam (l’ex-Michelet). Il a vécu son enfancedans son village natal jusqu'à1960-61, soit les dix premièresannées de sa cour te vie. A cettedate, pour isoler les combattantsde l’ALN et les pr iver du soutiende la population, les autor itéscoloniales avaient déplacé tousles villageois, de Boudafal vers levillage Aït Hichem. C’est encette année de 1961, à l’âge de 10ans donc, que débute sa scolar i-sation à l’école d’Aït-Hichem.Puis à l’école pr imaire deMichelet de 1962 à 1963. Aprèsl’indépendance, en 1963, Rachidest envoyé par sa famille enFrance, à Saint-Denis. Il y passadonc 2 années scolaires et décro-cha son examen de cer tificat d'é-tudes. Il revient au pays natal en1965. De 1965 à 1967, il est sco-lar isé à Alger, au CEG de la rueDujonchay pour les classes de5ème et 4ème, rue où se trouve lecinéma ABC. Elle est située justeen face de la rue Meissonnier. Deseptembre 1967 à juin 1968, ilest scolar isé au CEG de la rue

    Horace Vernet, une rue perpen-diculaire à la r ue DidoucheMour ad, où il décroche sonBEG. De 1969 à 1972, il est élèveau lycée Amara Rachid de BenAknoun où il décroche le bacca-lauréat. De 1973 à 1976, il passeses 4 années d’études en scienceséconomiques à la Facultéd'Alger, d’où il ressor t avec unelicence. De 1977 à 1979, dépar tpour l’Angleter re pour pour -suivre ses études.

    Sous-directeur auministère du Travail, le seul poste professionnel qu’il aoccupé

    En rentrant, aguer r i de nou-velles connaissances, apr ès leservice national en 1979, Rachidrejoint le ministère du Travail,où il devient sous-directeur, leseul poste qu' il a occupé dudébut de sa car r ière profession-nelle jusqu' à sa mor t.Par allèlement à cette activitéprofessionnelle exemplaire endévouement et en générosité, àpar tir de 1989, il est secrétairegénéral de l'association culturel-le Thala, dont le président estMohamed Guerfi. Au mois demai 1990, Rachid a assisté, entant que membre à par t entière,au colloque sur la lexicographieor ganisé par les associationsregroupées dans Agraw AdelsanAmazigh, colloque qui s’estdéroulé à Sidi-Fredj. Si je mesouviens bien, c’est après ce col-loque, retrouvant peut-être sescompagnons de la cité universi-taire et leur s pr éoccupationsculturelles sincères et militantes,qu’il rejoint le RCD, rassemble-ment auquel il donnera sanscompter ses multiples talents,notamment son sens des rela-tions humaines. Il lui consacreratoute son énergie. Comme me l’arappelé si bien notre ami com-mun Mohand Loukad, RachidTigzir i avait le sens rare d’allierl’intelligence, la r igueur scienti-fique et le sens de la dér ision. De1990 à 1994, nous nous sommesvu très régulièrement dans desréunions politiques et des acti-vités culturelles. Tout en gardantson élégance innée et sa positi-vité, il était devenu un orateur,un débateur hors pair au dis-cours toujours incisif, maniantavec dextér ité la dér ision et l’hu-mour. En évoquant son nomavec des amis communs, cesmots sont ceux qui reviennent leplus souvent : Rachid était quel-qu’un d’attachant, d’engageant,d’ouver t, de visible. Cette visibi-lité physique, avec son frontdégarni et sa barbe-bouc de phi-losophe antique par fois malen-contreusement affichés sur lesécrans de «l’unique», ne serapas passée inaperçue aux yeuxdes monstres. Nous en avions

    par lé, au mois de juin précédent,à Oulkhou, le jour des funé-railles de Tahar Djaout, l’illustreécr ivain assassiné. Rachid, auplus for t de la ter reur, conti-nuant d’habiter un quar tierpopulaire pour le moins hostile,continua ses activités politiquesavec son abnégation habituelle.Sa vie se par tageait entre Algeret Boudafal dont il ne s’estjamais détaché ! Il avait fait deBoudafal la citadelle de ren-contres et de r éunions de lacause démocratique et identitai-re. Le village était prospère etanimé à cette époque et la plu-par t des leader s de la causeamazighe ont fait du village leurendroit pr ivilégié de visites etd’événements tellement qu’ilsont été vite adoptés. Deux joursavant la date funeste date, soit lesamedi 29 janvier 1994, pour -tant jour de semaine à l’époque,Rachid est venu à Boudafal voirses parents, alors que, habituel-lement, ses nombreuses activitésempêchaient un tel déplacementmême pendant le week-end, sur -tout en ce mois de janvier 1994,mois d’embrouillamini politiqueinédit. Il n’avait pas trouvé sononcle Salem à la maison, celuiqu’il appelait affectueusementVava Salem : il était dans leurchamp dénommé Izra. Les joursnormaux, si Salem était occupéloin de la maison, Rachid necherchait pas spécialement à lerencontrer mais ce jour-là,Rachid avait insisté pour le voirabsolument. Il était par ti lerejoindre, la mine tr iste, lui dontle sour ire ne quittait jamais levisage.

    Cette matinée fatidiquedu 31 janvier, à 7h30…

    Sa vie fut sauvagement inter -rompue en ce jour fatidique dulundi 31 janvier 1994, à 7h30.En cette matinée sépulcrale dansce quar tier d’Alger, il avaitquitté la maison pour cherchersa voiture. Comme à l’accou-tumée, il alluma le moteur pourle chauffer un peu avant dedémarrer et c'est là que les 2monstres surgissent et lui tirentdeux balles dans la tête, le tuantà l’âge de 43 ans. Assez souventpendant toutes ces années de viedans une société poussée à larégression et à l’anomie, avecnos amis communs, quand nousévoquons Rachid Tigzir i, ce sontces mots qui reviennent le plussouvent : mesure, gentillesse,sour ire, élégance, tact, généro-sité, compétence, efficacité. Au-delà du militant de la démocra-tie et de l’amazighité, ses assas-sins ont pr ivé son pays, sasociété, sa région, ses amis, safamille, ses parents, son épou-se… d’un être adorable, excep-tionnel à tous égards.

    A. M.

    ÉVOCATION Rachid Tigziri (1951-1994), militant de tamazight et de la démocratie

    Dimanche 2 février 2020ACTUALITÉ4

    De ces images de Rachid...Il fait aussi

    cimetière ! C’estaussi pour cette

    raison que jen’aime pas le mot

    «hommage». Deplus, comme tousles termes bateau,

    polysémiques, ilpeut

    égarer dansplusieurs

    directions.

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    Dimanche 2 février 2020 ACTUALITÉ 5ALGÉRIE - TUNISIE À l’invitation d’Abdelmadjid Tebboune

    Kaïs Saïed aujourd’hui à Alger

    Cette première sor tie àl’étranger du Présidenttunisien –outre celleeffectuée à Oman pour lesfunérailles du sultan Qabous-,a été annoncée mercredi der -nier par le service de commu-nication de Car thage. La pré-sidence de la République l’aannoncée hier, dans un com-muniqué répercuté par l’APS.«À l' invitation du président dela République, M.Abdelmadjid Tebboune, lepr ésident de la Républiquetunisienne, Kaïs Saïed, effec-tuer a, dimanche 2 févr ier2020, une visite d'État enAlgér ie», précise le communi-qué, signalant que «lor s decette visite, les deux Présidentsauront des entretiens sur lesvoies et moyens de coopéra-tion entre les deux pays frères,et évoqueront les situations

    inter nationale et r égionale,par ticulièrement en Libye eten Palestine occupée». L’hôted’Alger, qui ne restera qu’unejournée, vient ainsi concréti-ser sa promesse faite à sa«gr ande sœur », l’Algér ie,dans le cadre d’une visionoptimiste du Président tuni-sien au sujet de la coopérationintermaghrébine. Saïed devraaborder, en sus des questionsliées à la Libye et à laPalestine, les relations bilaté-r ales, notamment écono-miques qui lient les deux pays.La Tunisie reste, depuis laRévolution du Jasmin, très àl’écoute de ses frontièresOuest pourvoyeuses de tou-r istes algér iens ayant consti-tué, depuis cette révolution,une vér itable manne endevises. Aussi, les populationstunisiennes proches des fron-tières avec notre pays s’appro-visionnent ou font le commer-

    ce dans les villes or ientales dupays. Mais sur tout, Tunis estquasiment dépendante du gazalgér ien depuis des décennies.La venue aujour d’hui duPrésident tunisien devrait dèslors permettre de booster leséchanges commerciaux avecnotre pays. Selon le communi-qué de la présidence tunisien-ne, r épercuté par l’AFP, lavisite de Kaïs Saïed «a pourobjectif de développer lacoopération entre la Tunisie etl'Algér ie dans plusieur sdomaines vitaux. Il s' agitnotamment de l' énergie, ducommerce, de l' investisse-ment, du transpor t et du tou-r isme». La Tunisie qui a perdule marché libyen à cause duconflit armé, espère le trans-poser en Algér ie notammentpour ses produits manufac-turés et aciers. Les échangescommerciaux entre les deuxpays font état d’un volume de

    290 milliards de dollars desexpor tations algér iennes versla Tunisie, et de 184 milliardsde dollars d’expor tations tuni-siennes ver s l’Algér ie, selondes données du premiersemestre 2017. Pour ce qui estde la question libyenne, lesdeux Pr ésidents abor derontcer tainement la cr ise quisecoue ce pays voisin et lesder nier s développementsenregistrés depuis la réunion,il y a une dizaine de jours, deschefs d’État afr icains à Alger,et ce qui a été décidé lors du8ème sommet du comité dehaut niveau de l'Union afr icai-ne sur la Libye. Durant cesommet, le Premier ministre,Abdelaziz Djer r ad, qui arepr ésenté le Pr ésidentTebboune, a réitéré la «dispo-nibilité de l'Algér ie à rappro-cher les positions des par tiesbelligér antes en Libye et àabr iter toute r éunion inter-libyenne visant à contr ibuer àtrouver une solution à la cr iseet jeter les bases d'un nouvelÉtat stable». Il faut dire que laposition d’Alger et de Tunis ser approchent assez for t,notamment en ce qui concernela non-ingérence dans lesaffaires d’un pays tier s.L’occasion ser a aussi pourSaïed et Tebboune de discuterde la situation sécur itaire auxfrontières où écument desgroupes ter ror istes, notam-ment dans les zones monta-gneuses tunisiennes prochesdes frontières algér iennes.

    M. A. T.

    Le président de la Républiquetunisienne, Kaïs

    Saïed, effectuera,aujourd’hui,

    sur invitationd’AbdelmadjidTebboune, une

    visite à Alger,comme il l’avait

    promis avant sonélection au palais

    de Carthage, le13 octobre 2019.

    PROFESSIONS LIBÉRALES Souscription à l’IFU et à la TVA/TAP

    Les délais reportésLe délai de souscr iption de la déclara-tion de l' IFU (Impôt for faitaireunique) ainsi que celui de la déclarationdes recettes au titre de la TAP et de laTVA pour les professions libérales ont étérepor tés à des dates ultér ieures, indiquejeudi le ministère des Finances. " Il estpor té à la connaissance des contr ibuablesrelevant de l' Impôt for faitaire unique

    (IFU) que le délai de souscr iption de ladéclaration spéciale, fixé initialement au1er févr ier 2020, conformément aux dis-positions de l' ar ticle 50 de la loi definances 2020, modifiant et complétantl'ar ticle 1 du Code des procédures fiscales(CPF), est repor té à une date ultér ieure" ,précise le ministère dans un communiqué.D'autre par t, les contr ibuables exerçant

    une activité non commerciale (professionlibérale), définie à l'ar ticle 2 de la loi definances pour 2020, sont tenus de souscr i-re la déclaration mensuelle sér ie G n 50uniquement en matière d' IRG/salaires, ladéclaration des recettes professionnellesau titre des impositions TAP et TVA, étantrepor té à une date ultér ieure.

    Mobilis offre la 4G à tous les Algériens

    Mobilis est très fier de cou-vr ir toute l’Algér ie avecson réseau 4G, et annonce offi-ciellement le lancement commer-cial de cette technologie sur leswilayas supplémentaires, àcompter du samedi 01 Févr ier2020. En effet, après l’audit del’Autor ité de Régulation de laPoste et des CommunicationsElectroniques (ARPCE) sur lesmoyens et les capacités tech-niques de Mobilis, et suite à la

    satisfaction des obligations mini-males de couver ture et de qualitéde service, Mobilis a été autor iséà couvr ir le reste des wilayas dupays. Le déploiement et la com-mercialisation de la technologie4G de Mobilis, toucheront autitre de cette troisième année, lesseize (16) wilayas supplémen-taires restantes, à savoir : Aïn Té-mouchent, El Bayadh, Ghardaïa,Guelma, Illizi, Mascara, Médéa,Mila, Naâma, Oum el Bouaghi,

    Relizane, Saïda, Souk Ahras, Te-bessa, Tiaret et Tissemsilt. Mobi-lis est prêt pour la réussite de cegrand saut technologique et s’en-gage à par ticiper à la numér isa-tion de l’économie Algér ienne etla modernisation des services pu-blics. Mobilis le plus grand ré-seau 4G en Algér ie, avec plus deDix (10) millions d’abonnés, in-vite tous les Algér iens à rejoindrela plus gr ande famille 4G enAlgér ie.

    Conseil des ministresLa réunion périodiquedemain lundiLe Conseil des ministres tiendra, de-main 3 février, sa réunion périodiquequi sera présidée par le Président de laRépublique, M. Abdelmadjid Tebboune,et ce au lieu de dimanche 2 février, en rai-son de la visite du Président de la Répu-blique tunisienne, Kaïs Saïed, prévue lemême jour, indique, samedi, un commu-niqué de la Présidence. Le Conseil desministres tiendra, lundi 3 février 2020, saréunion périodique, sous la présidence duPrésident de la République, M. Abdel-madjid Tebboune, et ce au lieu de di-manche 2 février, en raison de la visite duPrésident de la République tunisienneprévue le même jour", note le communi-qué. L'ordre du jour du Conseil porterasur "l'examen des dossiers relatifs auxsecteurs de l'Education nationale, de laFormation et l'Enseignement profession-nels, des petites et moyennes entreprises(PME), des start-up et de l'économie dusavoir, ajoute la même source. Il s'agiraégalement d'"examiner la problématiquede la sécurité routière et d'adopter un pland'urgence pour la relance du développe-ment local dans les régions monta-gneuses, les Hauts-Plateaux, le Sud et lesrégions périphériques des grandes villes,notamment en matière d'alimentation eneau potable (AEP), d'approvisionnementen électricité et de raccordements au gaz,outre les structures scolaires et le trans-port. Le plan d'urgence porte égalementsur la mise en place de mécanismes desolidarité de proximité", conclut le com-muniqué.

    APN«Aucune demande delevée d'immunité reçue»

    Le ministère de la Justice a affirmé,hier, dans un communiqué, qu'aucunedemande n'a été adressée à la présidencede l'APN, pour la levée de l'immunité de20 parlementaires appartenant à trois par-tis politiques. Certains médias "ont publiédes informations selon lesquelles le mi-nistère de la Justice aurait adressé une de-mande à la présidence de l'APN pour lalevée de l'immunité de vingt (20) parle-mentaires", a noté le communiqué, ajou-tant que le ministère "dément ces infor-mations et affirme qu'elles sont dénuéesde tout fondement". Le ministère a dit"n'avoir engagé aucune procédure de cetype, ni en direction des députés du partidu Front de libération nationale (FLN), nide ceux du parti du Rassemblement natio-nal démocratique (RND) ou de ceux duparti Tajamou Amel El Djazair (TAJ), àl'exception des cas annoncés officielle-ment par l'APN", a conclu le communi-qué.

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    L’exécutif communal esten train de subir unepression populaireaccentuée depuis plus de deuxans. En effet, la populationlocale réclame l’améliorationde ses conditions de vie, qui necessent de se dégrader, et cemalgré la r ichesse de leur com-mune. D’ailleurs, cer tains necomprennent pas ce paradoxequi tar aude leur s espr its,sachant que leur localité est laplus r iche de la région, en rai-son de l’impor tant tissu indus-tr iel qui s’est formé ces der -nières années et sa proximitéde la capitale. Avec une popu-lation en perpétuel augmenta-tion, l’APC ar r ive difficile-ment à satisfaire ses besoins,notamment celles des régionséloignées. Ainsi, l’exécutifcommunal fait face une multi-tude de carences, à l’exempledu problème de proliférationdes bidonvilles. A la citéHarour, située de l’autre côtéde l’autoroute, les habitants enont assez de vivre le calvaireau quotidien, en r aison demanques en tout genre. Ils ontde ce fait déploré l’absence decommodités de base, leur per -mettant de vivre dignement.Pas d’électr icité, pas d’eaupotable, ni gaz, ni infrastruc-tures publiques, ni école pr i-maire. Ce qui a isolé leur loca-lité du reste de la commune

    depuis plusieurs années. Aussi,les foyers sont alimentés enéner gie électr ique à par tird’une cité limitrophe. Seloncer tains habitants, les auto-r ités locales ainsi que Sonelgazconsidèrent leurs habitationsillicites et non conformes à laréglementation en vigueur, enmatière de construction, d’oùleur non-r accordement à ceréseau. Mais leur calvaire nes’ar rête pas là. En hiver, ilss’approvisionnent en eaupotable à l’aide de citernesqu’ils achètent à des pr ix exor -bitants et en été, leur souffran-ce est accentuée avec la raré-faction de l’eau. Un problèmedont souffrent pratiquementtoutes les régions de la wilaya.Il est à rappeler que plusieursactions de protestation ont étéorganisées durant l’été der -nier, où les sièges de l’APC et

    de l’Algér ienne des eaux(ADE) ont été pr is d’assautpar les habitants de plusieursquar tier s, afin de dénoncer

    l’absence d’eau potable. Parailleurs, les pères de familleont expr imé leur crainte parrappor t à leurs enfants scola-

    r isés au chef-lieu communal,lesquels doivent parcour ir prèsde trois kilomètres et courentun grand danger en traversantl’oued matin et soir pour cefaire. Idem pour les élèves deHaouch Kermala et Ouled Ali,qui doivent rallier leur lointai-ne école à pied. Quant à l’APC,elle n’assure pas leur trans-por t, alors qu’elle dispose de10 bus de transpor t scolaire, a-t-on assuré. Pour sa par t, lemaire de la localité avaitdéclar é, r écemment, que sacommune ne pouvait régler leproblème des bidonvilles, les-quels pullulent, tout en exhor-tant les responsables de lawilaya à inter venirpour y mettre fin. A rappelerque près 3 000 constructionsillicites sont recensées à tra-vers plusieurs sites de la com-mune.

    Z Youcef

    Dimanche 2 février 2020 KABYLIE 7La

    Kabyl

    ie

    un jour

    Page 09 Page 10Page 08

    H O R A I R E S des prièresTizi Ouzou 06:18 12:58 15:48 18:13 19:33

    FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

    Béjaïa 06:13 12:54 15:44 18:09 19:29Bouira 06:18 12:58 15:48 18:13 19:33

    YATAFENAMIZOUR APC DE CHORFA

    Attention dangersur le CW11 !

    Des projets d’hydraulique envoie de lancement

    L'école primairealimentée à l’énergie solaire

    Khemis El-Khechna

    Pressions sur l’exécutif communal

    La population de Khemis

    El-Khechna endurede multiples

    manques.Pourtant, la

    localité, située auSud-ouest de

    Boumerdès,regorge

    de potentialités.

    Quatre per sonnes issues d’une mêmefamille ont été sauvées d’une mor tecer taine, hier à 4h00, dans la localitéd’Ouled Saâdi, commune d’ElHachimia, apr ès avoir étévictimes d’une asphyxie aumonoxyde de carbone. Cesont les éléments de laProtection civile de l’unitésecondaire d’El-Hachimia quiont prodigué les premiers soins auxconcernés, en l’occur rence trois personnes

    de sexe féminin, dont l’âge var ie entre 14 et22 ans, et un garçon âgé de trois ans. On

    a appr is également qu’unchauffage à gaz défectueux,d’où s’échappait le CO, cetueur silencieux, est à l’or i-gine de cette intoxication.

    Les quatre personnes ont parla suite été transférées à l’hôpital de

    Sour El-Ghozlane, où elles ont étégardées en observation, avant de rejoindreleur domicile. H. B.

    Quatre membres d’une famille intoxiqués au monoxyde de carbone

    El-Hachimia

  • Dimanche 2 février 2020BÉJAÏA8BENI DJELLIL Colère de parents d’élèves

    Ils ont agi pour réclamer lar éalisation d’une cantinescolaire, au niveau de l’éta-blissement. Se disant exaspérés

    par les promesses sans lende-main des responsables locaux,ils ont exigé la pr ise en charge

    sér ieuse de cette doléance quidate, selon eux, de plus dequatre ans. «Nous avons

    recouru à cette action de pro-testation pour réitérer notredemande de réalisation d’unecantine scolaire à l’école pr i-maire Tala Moumen, où sontscolar isés 170 élèves. Nousavons formulé cette demandeaux autor ités locales en 2015 etdepuis, nous n’avions eu droitqu’à des promesses sans lende-main. Nous avons été reçus parla commission Éducation del’APW de Béjaïa, qui a promisde régler ce problème, maisr ien n’a été fait à ce jour», adéplor é un parent d’élève.Pour rappel, cette école pr i-maire, qui souffre de plusieursdégradations, a bénéficié dansles années précédentes d’unprojet de réalisation de troisnouvelles salles de classe pourdésengorger les vieux locauxpédagogiques. Selonl’Association des parentsd’élèves, cette école est loind’offr ir des conditions favo-rables à une bonne scolar ité.

    Par ailleurs, dans la communede Draâ El-Gaïd, les parentsd’élèves des localités Azagharet Takliât ont empêché, lasemaine der nière, leur senfants de rejoindre les bancsde l’école pour protestercontre le manque de transpor tscolaire. «Nos enfants sontcontraints de marcher 13 kmpour se rendre à l’école. Ducoup, ils sont obligés de seréveiller tôt pour espérer ar r i-ver à l’heure. En hiver, c’esttr ès pénible», a tempêté unautre parent d’élève. Pour sapar t, le maire de Draâ El Gaïda expliqué que le contrôleurfinancier n’a pas validé le mar-ché conclu par l’APC avec destr anspor teur s pr ivés pours’occuper du ramassage scolai-re. En outre, il a affirmé queles six bus dont dispose lamunicipalité sont dans un étatlamentable.

    Salma B.

    Les parentsd’élèves de l’école

    primaireTala Moumen,

    dans la communede Beni Djellil,

    ont procédé,jeudi dernier,

    à la fermeturedu siège deleur APC et

    de ses deuxantennes

    administratives.

    La commune d’Amizour a inscr it surles ressources budgétaires du pré-sent exercice, des projets de développe-ment en rappor t avec le secteur de l’hy-draulique, selon les responsables de lamunicipalité. «Nous avons mobilisé descrédits pour couvr ir la réalisation dedeux opérations, qui consistent en lamise en place d’un réseau d’évacuationdes eaux usées, au profit de cer taineslocalités non assainies», a indiqué unélu local. Et d’enchaîner : «Nous avons

    programmé la r éalisation de collec-teur s d’assainissement à IghzerOuaghlis. Un projet similaire est inscr itpour raccorder au réseau, un grouped’habitations situé à proximité de laroute Ibakouren.» Le même respon-sable a ajouté que ces projets connaî-tront sous peu un début de concrétisa-tion. Le temps pour la Commissioncommunale des marchés de finaliser laprocédure de consultation, qui devraitdéboucher sur la sélection d’un maître

    d’œuvre. Réagissant à l’inscr iption dece projet, un habitant d’IghzerOuaghlis a estimé que la municipalitédevrait investir davantage dans ce sec-teur, afin d’éliminer les points noir s.«Le projet annoncé nous réconfor te,car il permettra de préserver l’environ-nement et la santé publique, d’où lanécessité de redoubler d’effor ts pourparvenir à une meilleure couver ture»,a-t-il déclaré. Par ailleurs, des citoyensd’Amizour font état de l’existence de

    rejets d’eaux usées à ciel ouver t dansplusieurs localités. Il a aussi été révéléle recours aux fosses sceptiques. Uneoption qui reste toute fois marginale, a-t-on souligné. «L’éradication totale deces rejets est une utopie, étant donnéque des constructions illicites et anar -chiques sont construites un peu par -tout», a fait savoir un habitant du villa-ge Boukhalfa.

    N. M.

    Amizour

    Des projets d’hydraulique en voie de lancement

    Rares sont ceux qui se sou-viennent de ces momentster r ibles qu’ont connus, durantla pér iode coloniale, les villagesAït Bouyoucef et Laâlem situésprès des Monts du Babors, dansla région Est de Béjaïa, précisé-ment durant les années 1957-1960. Pour r appel, les forcesmilitaires fr ançaises avaientconsolidé leur administr ationabjecte et de damnation au villa-ge Aït Bouyoucef, considér é

    comme un poste avancé decontrôle de la circulation desper sonnes et d’exercice derépressions. Le citoyen vivait lapersécution, car il a été soumis àune autor isation de circulation,voire un laisser-passer.Inter rogés, des Moudjahidine,encore en vie, témoignent etavancent les r aisons de cetacharnement pr imitif. C’est-à-dire, en plus de la situation géo-gr aphique str atégique de la

    r égion sise à proximité desbor nes frontalières des troiswilayas de Béjaïa, Sétif et J ijel,qui facilite l’intensité de la révo-lution et des réactions militairesde la par t de l’ALN, on relèvel’adhésion totale et la détermi-nation de la population acquiseà la cause nationale, voire l’indé-pendance. Donc, la révolutionavait atteint son summum, et ce,suite aux consignes délibéréesretenues du congr ès de laSoummam. Outre la répressionmilitaire bar bare, les forcescoloniales avaient opté pour desméthodes de branle-bas. Il s’agitde conglomérer des populationsau sein des villages contingentéssitués à proximité de son admi-nistr ation, sous for me d’uneconsignation étendue.Aujourd’hui, les sexagénaires dece village mar tyr s’en souvien-nent et gardent toujours ce mau-vais souvenir en mémoire. Ladéfunte Na Djamaa née Chabi,qui nous a quittés récemment,racontait que sa maison était

    par tagée avec d’autres famillesdépor tées du village Akkache.En somme, le village Talghessetétait une destination et un lieude dépor tation en raison de saproximité avec l’administrationcoloniale. Il était le centre deconcentration de la population.On cite également le village TiziWar, qui constituait un lieu dedépor tation en prévenance desvillages limitrophes, telsLaâlem, Aït Bouyoucef, AïtFelkey et M’Djounas. Le choixde ces populations était sélectifétant donné que la région Est deBéjaïa était devenue incontrô-lable et la r ébellion militaireétait généralisée. Pour mémoire,la France avait sélectionné aumoins une dizaine de jeunesalgér iens lors de la deuxièmeguer re mondiale pour par ticiperà la guer re franco-allemande, àl’image des feu HaddourMohand, Bour if Belkacem, A.Ben Lounis et Ismail Ahmed. Del’avis des témoins oculaires del’époque, les forces coloniales

    fr ançaises avaient fait appelmême aux Afr icains d’or iginesénégalaise en vue de contrecar -rer le soulèvement local et desurcroît avec extension à la révo-lution pour la libération natio-nale. En parallèle, même aprèsla proclamation du cessez-le-feu,les accrochages militaires conti-nuaient entre les Moudjahidineet l’armée française au villageAït Bouyoucef, dont le dernierChahid tombé au champ d’hon-neur, dans les hauteurs de lamontagne Zen, était le Mar tyrHama Ali. Également lor s decette pér iode animée et toni-tr uante, neuf autres Mar tyr sor iginaires du village AïtBouyoucef étaient fusillés àproximité du l’oued Agr ioun etjetés dans ce même oued et dontcer tains sont por tés disparus àce jour. Ces Moudjahidine pré-par aient une embuscade eninterceptant un convoi del’armée française.

    Hama Nadir

    TAMRIDJET La déportation durant la période coloniale

    Pour que nul n’oublie�

    La mairie fermée !

  • Acer tains endroits, lerejet de la lie d’olivequi coule des huiler iescar rément sur la chaussée estintolér able. C’est le cas de

    cette huiler ie électr iqueimplantée au lieu-dit «Tizi nYighil». Cette huiler ie élec-tr ique, qui existe depuis des

    années, fonctionne du mois dedécembre au mois de mars ouavr il, au plus tard. Une pér io-de, où les citoyens de la com-

    mune et des environs font leurcueillette d’olives qu’ils ramè-nent dans cette huiler ie. Si lestour teaux d’olives (amegruc)sont amassés en tas apr èscoup, il n’en est pas de mêmepour la lie d’huile (amurej) quiest déversée à ciel ouver t à tra-vers les champs pour aboutirsur la chaussée en plein virage,où elle constitue un vér itabledanger mor tel pour les usagersdu CW 11. Trainée par lespneus des véhicules, elle rendla chaussée glissante. S’y ajou-te le verglas qui se forme sur cechemin, le tr ansfor mant enune vér itable patinoire, ce quipénalise les transpor teurs devoyageurs, les par ticuliers et le

    bus de ramassage scolaire quifait la navette entre Souk El-Had et Aït Saâda vers le CEMou Aït Daoud et Aït Saâda versle lycée de Souk El-Had.«Pour tant, il suffirait au pro-pr iétaire de l’huiler ie de creu-ser un caniveau de 10 m aumaximum pour que le dangersoit écar té. Mais il pr éfèrepeut-être attendre que la mai-r ie le fasse ou encore qu’un oudes véhicules dérapent et qu’ily ait des blessés ou des mor ts,sans compter les dégâts maté-r iels», fer a r emarquer untaxieur de la région. Pendantce temps, «les autor ités localesferment les yeux,», ajoutera-t-il encore. M. B.

    Dimanche 2 février 2020 TIZI OUZOU 9Yatafen

    Alors que le CW11menant du chef-lieu

    de Souk El-Had àAït Saâda et Aït

    Daoud est dans unétat lamentable, des

    particuliers ne fontrien pour éviter

    d’empirer lasituation.

    Attention danger sur le CW11 !

    L’état du réseau routier et la gestiondes déchets sont les deux problèmespr incipaux dont se plaignent les citoyensd’Aïn El Hammam, qui ne reconnaissentplus leur commune, devenue imprati-cable mais aussi un dépotoir un cielouver t. Le premier problème est récur -rent, alors que le second est ancien et nedate pas de la fermeture de la déchargecommunale, a-t-on fait savoir. Et pour -tant. En ce qui concerne cer tains axes,comme le tronçon allant de la place ducentre-ville à la mair ie, leurs travaux ontdéjà été confiés à des entrepr ises. Maisces dernières ne daignent toujours pasles entamer. En attendant, des rafisto-lages sont effectués sporadiquement.

    Ainsi, faute de bitume et de remise enétat cor recte, les crevasses qui parsèmentle r éseau routier sont rebouchées àquelques endroits par de la ter re ou dutuf. C’est ce qu’une entrepr ise s’emploieà effectuer ces jours-ci. Même si cela per -met de circuler temporairement à l’aise,les citoyens n’ont pas manqué de rappe-ler qu’il faut du goudron pour ce faire etnon de la ter re et du tuf. Des matér iauxqui tiennent jusqu’à la prochaine pluiepour devenir de la boue, qui ser aentraînée par les eaux, redécouvrant lessillons qui bordent le bitume considéra-blement gr ignoté des deux côtés.D’autres fossés qui existent depuis plu-sieurs années et sillonnent le ter r itoire de

    la commune sur des kilomètres devaientêtre comblés dès la fin des travaux pour-tant terminés depuis longtemps, en vain.D’ailleurs, la profondeur des trous est siimpor tante que des automobiles s’y sontenfoncées, ce qui leur a causé différentsdégâts. D’ailleurs, cer tains chauffeursn’ont pu extirper leurs véhicules qu’avecl’aide de dépanneuses. En tout cas, ils ne

    sont pas les seuls à s’en plaindre. Lespiétons aussi ne sont pas épargnés. Enville et sur les chemins qui mènent auxvillages, ils sont fr équemment écla-boussés par les voitures qui passent surles flaques d’eau ou de boue.

    A. O. T.

    Aïn El Hammam

    Les deux problèmes qui agacent la population

    Depuis près de dix jours, le service desurgences de l'EPH Kr im Belkacemne désemplit pas. De jour comme de nuit,les médecins de garde n'ar r ivent pas àvider ce ser vice eu égar d au gr andnombre de malades. «Le pavillon desurgences de l’EPH Kr im Belkacem esttout le temps débordé, mais ces derniersjours, il est sous haute pression suitenotamment aux multiples cas de gr ippesaisonnière. D'ailleurs, il est très difficiled'organiser ce flux de patients», confieraun praticien du service. Effectivement,dans une virée sur les lieux, il nous a étédonné de constater qu' il fallait faire desmains et des pieds pour accéder aux sallesde soins. «Je suis venu de M'Kira. Je suislà depuis huit heures du matin et je nesuis pas encore passé alors qu' il est déjàonze heures. Il y a sur tout des bébés aux-quels il faudra laisser la pr ior ité. C'est lapremière fois que je vois tant demalades», dira un patient d'un cer tainâge. Selon un médecin généraliste, lagr ippe a encore beaucoup de jour sdevant elle parce que c'est à cette pér iodelà qu'on constate le pic. «Les personnesâgées notamment celles ayant été vac-cinées contre la gr ippe saisonnière sontépargnées en quelque sor te. D'ailleurs, ilest recommandé à celles non encore vac-cinées de le faire le plus vite possible.Quant aux enfants, ils sont fragiles. C'estpourquoi nous avons enregistré beau-

    coup de cas», expliquera le même méde-cin. Par ailleurs, il est à signaler que leservice de pédiatr ie affiche presque com-plet. «Toutes les chambres sont pleines. Iln'y a pas assez de places. Il faut dire quel'équipe de pédiatres travaille sans répit.Seulement, les bébés admis dans ce servi-ce doivent y séjourner au moins cinqjours car leur traitement nécessite unesurveillance médicale soutenue de peurde retombées sur leur santé. Ils sont trèssensibles à ce virus. De plus en plus, ilfaudra aussi trouver des places pour lescas les plus urgents», confiera une autresource médicale. Tout de même, l'essen-tiel, disent cer tains parents, est que cethôpital est doté d'un tel service. En outre,les cabinets médicaux de pr aticienspr ivés sont eux aussi sous pression. Entout cas, il faudrait aussi se couvr ir parceque le froid glacial matinal persiste encette fin du mois de janvier marqué parun temps sec où les températures noc-turnes baissent en dessous de zéro. «Lesenfants doivent se couvr ir et prendrebeaucoup d'aliments r iches en vitaminesC, notamment l'orange. Car le corps abesoin de tout cela pour se défendre. Ilfaudrait aussi les tenir au chaud notam-ment dans les établissements scolaires etles cr èches», conseiller a un médecingénéraliste tout en insistant sur le leitmo-tiv «vaut mieux prévenir que guér ir».

    Amar Ouramdane

    DRAÂ EL-MIZAN Grippe saisonnière

    Les urgences de l'EPH débordent !

    Sensibilisation

  • Dimanche 2 février 2020BOUIRA10

    SOUR EL GHOZLANE Multiplication des accidents de la circulation

    Campagne de sensibilisation

    Le progr amme rentredans le cadre d’unecampagne touchant plu-sieur s daïr as, notammentcelles possédant des pointsnoirs et où sont enregistrés defréquents accidents. La cam-pagne, qui a débuté samedi 25janvier, va durer jusqu’au 8févr ier. La première r égion

    ciblée est la daïra de Sour ElGhozlane (les vir ages deDirah), précisément la RN 08la reliant à la wilaya de M’Sila.Un axe très fréquenté par lespoids lourds et les transpor tsde voyageurs et de marchan-

    dises. Il est à rappeler que lesvirages de Dirah sont très dan-gereux, notamment en hiver, àcause de la neige, du verglas etdu brouillard qui y sévissent.D’ailleurs, ils ont été le théâtrede plusieurs accidents mor tels.

    En plus de la Gendarmer ienationale, l’association«Salama mourour ia» et lesScouts musulmans algér iens(SMA) ont par ticipé à cettecampagne. A cette occasion,des dépliants et des fasciculesont été distr ibués aux usagersde cet impor tant axe routier,essentiellement les conduc-teurs de véhicules de transpor tde voyageurs et de marchan-dises, afin de les sensibilisersur ce phénomène qualifié de«ter ror isme routier» et réduirele nombre d’accidents, quicausent des mor ts et desblessés, dont cer tains traînentdes handicaps à vie. Des expli-cations ont également été four -nies aux usagers de cette routepour plus de précautions. Il estutile de signaler que parmi lespr incipales causes des acci-dents de la circulation, leconducteur ar r ive à la premiè-

    re place avec un taux de 90% ,puis suivent l’excès de vitesse,les dédoublements dangereux,la conduite en état d’ivresse, lasomnolence.... Les 10% restantsont répar tis entre l’état de laroute et celui du véhicule. Toutcompte fait, malgré la présen-ce de panneaux implantés unpeu par tout sur les borduresdes routes appelant à plus deprudence, à la limitation de lavitesse, sur tout aux vir agesdangereux, et les plaques où ilest écr it «Pensez à votre famil-le», «Notre famille vousattend», entre autres, ainsi quela présence de patrouilles deGendarmer ie dans différentsaxes routiers, le nombre d’ac-cidents de la circulation resteélevé. Pour conclure, cettecampagne touchera d’autresrégions de la wilaya de Bouira,a-t-on précisé.

    M’hena A.

    Dans le but deréduire le nombred’accidents de la

    circulation, laGendarmerie de lawilaya de Bouira amis à exécution un

    vaste programmede sensibilisation

    et de préventionroutière.

    Le quar tier des 100 Lots duchef-lieu de la commune deRaouraoua, à une trentaine dekilomètres à l’Ouest de la wilayade Bouira, est dans un piteuxétat. Dans ce sens, ses habitantsont assur é qu’aucun projetd’aménagement ou d’améliora-tion ur baine n’a été r éalisédepuis 1985, date où ces lots ontété attr ibués. D’ailleurs, il suffitd’une petite virée à l’intér ieurdu quar tier pour établir unconstat alarmant. Preuve en est.

    Il ne dispose pas d’un réseauroutier au sens propre du mot etles routes le traversant sont àl’état de pistes par semées denid-de-poule et de trous gênants.La circulation automobile etpiétonne est alors très difficile.Les résidents ont ajouté que leurcalvaire s’accentue dur ant lasaison hivernale. Les ruelles nedisposant pas d’un réseau dedrainage des eaux de pluie, d’é-normes mares d’eau s’y formentà chaque averse. Par ailleurs, les

    résidents ont aussi déploré leproblème des chutes de tensionélectr ique et ont réclamé l’ins-cr iption d’un projet pour le ren-forcement du réseau électr iquecar, selon eux, l’énergie produitepar l’unique poste transforma-teur installé dans leur quar tierne couvre plus leurs besoins enénergie, par ticulièrement en été.D’autres revendications ont étésoulevées, à l’image de la réali-sation d’un réseau d’éclairagepublic, d’une école pr imaire et

    d’une aire de jeux. Outre cela,les habitants du quar tier des100Lots ont indiqué qu’ils ontadressé plusieurs requêtes auxautor ités locales, sollicitant leurintervention, en vain : «Un pro-jet d’aménagement urbain estdevenu un r êve pour nous !Nous en avons assez de cettesituation qui n’a que trop duréet de la sourde oreille des auto-r ités locales, qui sont informéesde la dégradation de notre cadrede vie et n’ont r ien fait pour y

    parer. Nos routes sont sidégradées que même le camionde ramassage des ordures nepeut passer devant nos por tes,créant ainsi un autre problème !Nous réclamons de ce fait l’in-tervention rapide des autor itéslocales, afin d’inscr ire un projetpour l’aménagement urbain etun autre pour le renforcementdu réseau électr ique.»

    Oussama Khitouche

    Raouraoua

    L’aménagement fait défaut aux 100 Lots

    APC DE CHORFA Une première dans la région

    L'APC de Chorfa a procédé à l' instal-lation d’un système d'énergie solairephotovoltaïque, à titre expér imental, auniveau de l'école pr imaire por tant le nomdu mar tyr Mohand-Akli Chemlal du vil-lage Laâziv. Pour ce faire, elle a faitappel à un bureau d'études spécialisé,domicilié au chef-lieu de wilaya. Leséquipements d'or igine allemande ont étéinstallés et testés avec succès, la semaineécoulée, au grand bonheur des élèves etde leurs enseignants, lesquels n'aurontplus à revivre les coupures d’énergie

    électr ique. D'une puissance de 8.800MW, ces équipements fourniront uneénergie de 380 V, suffisante pour éclairerles six classes de cet établissement ainsique la cantine, le bloc administratif etl' extér ieur. Par ailleur s, on a appr isd'une source proche de l'APC que ceséquipements d'un coût global de 380 mil-lions de centimes ont été financés par lebudget communal. Aussi, les membres del’exécutif, vu le résultat plus que satisfai-sant de cette opération, comptent géné-raliser cette technique aux autres écoles,

    bien sûr en fonction des moyens del’APC. Cela mettra un terme aux rup-tures répétitives et autres chutes du cou-rant électr ique dans cette municipalitésituée en zone rurale. Rappelons quemalgré l' installation de plus de 60 nou-veaux transformateurs par la Société dedistr ibution d'électr icité et de gaz (SDC)à travers les six communes de la daïra deM'Chedallah, ces deux dernières années,la population continue d’enregistrer unebaisse pénalisante de l’énergie électr iqueà tel point que dans de nombreuses loca-

    lités, aucun appareil électroménager nefonctionne normalement. Ajoutées à celades ruptures à la moindre per turbationclimatique, qui font des dégâts sur leséquipements domestiques et bureau-tiques fonctionnant à l’électr icité. Ayantappr is la nouvelle, les habitants de nom-breux villageois espèrent que les autresAPC s' inspireront de l' exemple deChorfa pour généraliser cette techniquebasée sur une énergie renouvelable, per -formante et durable et sur tout à moindrecoût. Oulaid Soualah

    L'école primaire alimentée à l’énergie solaire

    Cee n’estt pass d’ailleurs,, c’estt justee Ell Esnamm !Déco

    uvrir B

    ouira

    De Kabylie

  • Dimanche 2 février 2020 CULTURE 11CHANSON Sortie du 1er album de l'Orchestre Féminin de Béjaïa

    Sadek El Bejaoui revisité

    Fraîchement sor ti (jeudider nier ), cet album,ar rangé par le musicienattitr é Bazou, retr acequelques œuvres classiques dudéfunt maître " Cheikh SadekEl Bejaoui" . Un album 100%au féminin réalisé sous la hou-lette de Sonia Bouyahia chefd'orchestre, Madina Yahiaoui,Yasmine Bouyahia, Célia

    Zidelmal, Anissa Lakel,Yasmine Rabet, Nesr ineRabet, Nar imane Meddas,Lydia Khodja, KahinaAbdelkr im,et Lynda Achour.L'Orchestre féminin de l'asso-ciation " Ahbeb Cheikh SadekEl Bejaoui" joue du reste dansplusieurs genres dont l'anda-lou, le Hawzi, et Kabyle. Lesmembres de cet orchestreféminin de Bejaia soutiennenta l'unisson que cet album" édité en Algér ie, nous avonscomme projet de l'éditer éga-

    lement en France. D’ailleursnous comptons faire une ventedédicace lors de notre pro-chain spectacle le 7 mars 2020au CCA de Par is." CheikhSadek El Béjaoui est né le 17Décembre 1907 a Bejaia.D'or igine modeste, il s' estdécouver t très jeune des donsexceptionnels pour la poésie,le chant et la musique. Sa voisde ténor remarquablementtravaillée par la suite a luiper mis des inter pr étationspér illeuse et des envolées

    lyr iques rarement égalées, enpar ticulier dans les r éper -toires classiques Maghrébin etle Hawzi. C’était l’un de sesatouts majeurs qui le firentvite remarquer à ses premiersmaîtres Béjaoui qui l' initiè-rent a la Sanaa ainsi qu'ad' autres genres populairesdont le hawzi. Qualifié de«maître incontesté de la chan-son andalouse», Sadek ElBéjaoui est décédé le 7 janvier1995 à Bejaïa.

    A. Hammouche

    L'orchestreféminin de

    l'association Ahbeb Cheikh Sadek

    El Bejaoui vient de mettre

    sur le marché unnouvel album100% féminin,intitulé Cfawat

    N Ccix SadeqAbdjaoui

    (souvenirsde cheikh Sadek

    El Bejaoui).

    L'association culturelle «Adrar nFad» d'Aït Smaïl vient d'an-noncer l’organisation de la 18émeédition du Festival annuel de poé-sie, dans sa première étape, enlançant un appel à participation àdestination de tous les ciseleurs duverbe amazigh. Dans son commu-niqué traditionnel de Yennayer,rendu public un peu tardivementpar rapport aux années précé-dentes, elle a invité les poètes dési-rant prendre part à l'édition demars prochain à envoyer troispoèmes à l’adresse suivante : As-sociation culturelle «Adrar n Fad»,cedex 3, BP 105. Taregragt(06044) Aït Smaïl, Béjaïa, ou àl’adresse e-mail de l’association :[email protected]. La date limited'envoi a été fixée pour le 26 fé-vrier 2020. Rappelons que parmiles conditions de participation quetous les postulants doivent respec-ter figure celle en rapport avec lespoèmes, qui doivent être inédits, li-sibles et écrits en caractères latins,suivant la notation usuelle actuellede tamazight. Ensuite, vient l'âgedu participant qui ne doit pas êtreinferieur à 18 ans, le jour du festi-val. M. K.

    Appel à participation

    AÏT SMAÏL Festivalannuel de poésie

    Sponsor

  • Les championnatsd'Afr ique de lutte(cadets, juniors, seniorset féminine), prévus du 4 au 9févr ier à la Coupole du com-plexe olympique MohamedBoudiaf (Alger ), ver ront la par -ticipation de 400 athlètes, issusde 25 pays, a annoncé jeudi laFédér ation algér ienne desluttes associées (FALA). Après2011 et 2016, Alger redevient laMecque de la lutte afr icaine enorganisant le plus impor tantrendez-vous continental de ladiscipline, toutes catégor iesconfondues. Pour cette année,l’Algér ie ser a l’hôte desmeilleur s lutteur s afr icainsdans une édition exceptionnellequi ver r a une par ticipationrecor d. Selon la FALA, 400athlètes, r epr ésentant 25nations, ont confirmé leur pré-sence dans la capitale algér ien-ne. Troisièmes de la dernièreédition, disputée en 2019 àHammamet, les Algér iens ten-teront de faire mieux que les 50médailles (13 or, 21 argent et 16bronze) r écoltées en Tunisie.Pour ce faire, l’Algér ie va êtreprésente dans toutes les catégo-r ies de poids, en lutte libre et en

    lutte gréco-romaine, avec uncontingent de 90 lutteurs et lut-teuses (30 cadets, 30 juniors et30 seniors). Lors de leur derniè-re appar ition au niveau conti-nental, les camarades de BachirSid Azar a ont glané 9médailles, dont 4 en or, lors desJ eux Afr icains de Rabat

    (Maroc), disputés en aout 2019.Outre l’Algér ie, l’Egypte et laTunisie seront également pré-sentes en force avec 73 lutteurspour le premier et 57 pour lesecond. L'Afr ique du Sud et leMaroc ne sont pas en reste, carle premier ralliera la capitalealgér ienne avec 39 athlètes

    alor s que le deuxième ser areprésenté par 37 lutteurs. Côtéorganisation, l’Algér ie n’a paslésiné sur les moyens pour fairede cette évènement une totaleréussite. A cette occasion, lasalle de la coupole a fait peauneuve pour paraître sous sonmeilleur jour. Concernant leprogramme de ces champion-nats d’Afr ique, les épreuvesdébuteront le mardi 4 févr ier ets’étalement jusqu’au dimanche9 févr ier, avec deux jours decompétition pour chaque caté-gor ie. Les éliminatoires aurontlieu le matin, de 10h à 13h30,alors que les finales sont pré-vues lor s de la séance del’après-midi, à par tir de 17h00.Les pays ayant confirmé leurpar ticipation au rendez-vousd'Alger sont : le Niger ia (21athlètes), le Soudan (07), laRépublique centrafr icaine (09),l'Egypte (73), Madagascar (03),le Maroc (37), la Côte d' Ivoire(06), la Namibie (08), la Tunisie(57), l'Afr ique du Sud (39), laGuinée-Bissau (05), le Ghana(01), le Sénégal (12), la Sier raLeone (06), le Burundi (02), leBurkina Faso (01), le Kenya(04), le Bénin (02), l'Angola(02), la Guinée (02), leCameroun (02), le Congo (03),la Libye (3) et le Libér ia (03).

    Dimanche 2 février 2020SPORT22LUTTE Championnats d'Afrique 2020

    Les Algériens en conquérants

    BASKET-BALL Super Division (11e journée)

    Le GSP roi des derbies, le WOB imbattableLe GS Pétroliers a damé le pion au NAHussein Dey (79-82), à l’occasion de lagrande affiche de la 11e journée du cham-pionnat national de basketball, SuperDivision, disputée ce vendredi. Annoncécomme un vér itable match piège pour lesPétroliers, le champion d’Algér ie en titre abien négocié cette par tie. Toutefois, ce nou-veau derby de la capitale n’était pas gagnéd’avance contre une cor iace équipe hus-seindéenne. Chez eux, les Sang et Or ont faitle forcing durant la première mi-tempsavant de s’essouffler à la fin du 3e quar ttemps (58-63). Les protégés de Sofiane

    Boulahya ont profité de la baisse de régimede leur hôte pour prendre les choses en mainet ainsi aligner leur 11e succès de suite (79-82). De son côté, le TRA Drar ia, dauphin duGSP, a chuté à l’extér ieur sur le parquet del‘OS Bordj Bou Arrér idj (52-49). Le TRADs’est vu rejoindre à la seconde place par leCRB Dar El Beida et le Rouiba CB. Lesdeux autres formations algéroises ont batturespectivement l’ES Cherchell (81-56) etl’US Sétif (42-88). Quant à CSMBBOuargla, ce dernier a raté de peu sa premiè-re victoire de la saison, tenu en échec parl’OMS Miliana (65-67). À l’image du GSP, le

    WO Boufar ik continue de régner en maîtresur le groupe B. La nouvelle victime de laformation de la Mitidja a pour nom le NBStaouéli. Face aux camar des du Ser be,Djokovic, le NBS s’est incliné sur le scoresans appel de 101 à 82. Pour sa par t, le CSCGué de Constantine a confirmé sans bonnesanté du moment en allant gagner à BordjBou Ar rer idj face à l’IRBBA (60-79).L’USM Alger a pr is le meilleur sur l’ASSOum Bouaghi (75-66), idem pour le PS ElEulma hôte de l’USM Blida (78-61), alorsque l’O. Batna a br illé hors de ses bases engagnant face à l’AB Skikda (76-86).

    CYCLISME Coupe d’Algérie (2e étape)

    Le GS Pétroliers confirme sa dominationLes cyclistes du GroupementSpor tif des Pétroliers (GSP)ont confirmé leur domination,vendredi, dans la deuxièmeétape de la 2ème manche dutour d'Algér ie de cyclisme del'année 2020. Chez les séniors,le GS Pétroliers a raflé les troispremières places grâce à AyoubSehir i, Azzedine Lagab etYacine Hamza. Chez lesjuniors, la première place a été

    décrochée par Hamza Amar idu GS Pétroliers, suivi de ZakiBoudar du club El Majd deBlida et Salah Eddine Cherkidu club Amel El Maleh (AinTemouchent). Cette manifesta-tion spor tive organisée par lafédération algér ienne de cyclis-me (FAC) en coordination avecl’association locale de cyclismeCr ispine et la direction de lajeunesse et spor ts, a débuté

    jeudi et devrait se clôturer hier.La deuxième étape de cettemanche a été marquée par lapar ticipation de 51 cyclistesreprésentant plusieurs clubs etwilayas du pays qui ont parcou-ru 102 km à par tir de Tébessa,en passant par Bir Mokadem,Chréa et Gr iguer jusqu’à lacommune de Hamamet. Laseconde étape s’est dérouléedans de bonnes conditions, au

    cours de laquelle les coureurs sesont battus pour décrocher lespremières places, sous lesencouragements et les applau-dissements des habitants desdifférentes communes qu’ilsont tr aver sées. Les coureur sdevaient parcour ir hier dernierjour de la compétition, plus de100 km dans un circuit ferméentre Tébessa et Hamamet,selon les organisateurs.

    Les lutteursalgériens

    tenteront de fairemieux que les

    50 médailles (13 or, 21 argent

    et 16 bronze)récoltées

    en Tunisie.

    HANDBALLCoupe d’Algérie(16es de finale)

    La hiérarchierespectée

    VOLLEY-BALLSuper Division(3e journée)

    La passe detrois pour leNRBBA etl’OMKLe NR Bordj Bou Arreridjet l’OMK El Milia sonttoujours invaincus dans lechampionnat national de vol-leyball. Les deux co-leadersont enregistré leur troisièmesuccès de suite, mardi, à l’oc-casion de la 3e journée de laSuper Division. Troisièmesortie et troisième victoire derang pour le duo NRBBA-OMK. Champions d’Algérieen titre, les Bordjiens se sontimposés sur le parquet du WATlemcen (1-3). De son côté,l’OMK a damé le pion àl’ASV Blida (3-0). Pour sapart, l’ES Tadjenanet a signéla seconde victoire à l’exté-rieur, de cette manche, enallant battre l’ES Sétif (2-3).Dans les autres rencontres, leGS Pétroliers a renoué avec lesuccès en disposant de la JSCOuled Adouane (3-1), le NCBéjaïa a fait de même face àl’EF Aïn Azel (3-1) alors quele MB Béjaïa a remporté sapremière victoire de lasaison en battant le RCM'sila (3-1).

    Les formations de laDivision Excellence ontrépondu présentes à l’occa-sion des 16es de finale de laCoupe d’Algérie de handball,disputés ce vendredi. A l’ex-ception de quatre malchan-ceux, les autres pensionnairesde l’élite ont composté leurstickets pour le prochain tourde Dame Coupe. L’aventuredans l’épreuve populaireprend fin prématurément pourle C. Chelghoum Laid, le MBTadjenanet, la JS Saoura etl’O. El Oued. Ces quatrecompagnons d’infortune ontété éliminés par d’autres for-mations de la DivisionExcellence. En effet, le CCLs’est incliné chez lui face à laJSE Skikda (25-27), le MBTest tombé à domicile égale-ment face au MC Oued Tlélat(19-21), la JSS a été sortiepar le MC Saïda (18-19), àBéchar, alors que l’OEO s’estincliné face à l’ES Aïn Touta(25-22). De leur côté, lesautres équipes del’Excellence ont été au ren-dez-vous également, à l’ima-ge du CRB Baraki, du CRBordj Bou Arreridj ou encorede l’ES Arzew qui n’a encoregagné aucun match en cham-pionnat.

  • L’US Béni Douala, qui aréussi à ar racher un pointà Koléa lors de la précé-dente journée (0- 0), accueillecet après-midi, au stade du 1erNovembre de Tizi Ouzou, sonhomologue du NRB Touggour t,pour le compte de la 18èmejournée du Championnat de laDNA. Une rencontre aveccomme seul mot d’ordre la vic-toire. En effet, il faut chasser laguigne qui pour suit les AthDouala, afin qu’ils puissentremonter la pente et quitter ladernière place. Pour ce qui est

    des débats, ils s’annoncentchauds pour les camarades deMerzak Abaziz opposés à uneéquipe de Touggour t, qui joue lespremiers rôles. Ayant raté plu-sieurs points, au stade du 1erNovembre de Tizi Ouzou, lespoulains de Bouziane Rahmani

    sont appelés à sor tir le grand jeupour n’en laisser filer aucun.Ayant 13 points seulement à soncompteur, la formation de l’USBeni Douala n’a plus droit à l’er -reur. Sinon, ce sera la catas-trophe. Avec trois points deretard sur le NARB Réghaïa, qui

    a perdu face au WR M’Sila, surle score de deux buts à un, elle aune chance inouïe de rattrapercette équipe et souffler un peu.Cer tes, ce ne sera pas une par tiede plaisir devant les Sudistes,mais avec ce nouvel état d’espr itqui anime le groupe, il y a dequoi espérer. Les camarades deMohamed Aïssam Atamna étantanimés d’une volonté de fer pourgagner ne comptent pas raterleur sor tie, afin de confirmerleur regain de forme et prouverque l’USBD est de retour. Tel estle souhait des amoureux du club,lesquels attendent une bonneréaction de la par t de leurs favo-r is, aujourd’hui. Pour leur par t,les dir igeants, à leur tête HocineAmmam, n’ont pas lésiné sur lesmoyens financiers pour motiverleurs poulains dans le but de leuroffr ir une victoire.

    Massi Boufatis

    Ayant 13 pointsseulement à son

    compteur, laformation de l’US

    Béni Douala n’a plusdroit à l’erreur.

    Dimanche 2 février 2020 SPORT 23

    Chasser la guigne à Tizi Ouzou

    FC Dijon

    YassineBenzia c’est fait

    DNA (18e journée) US Béni Douala - NRB Touggourt, aujourd’hui à 14h00

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    Le FC Dijon (Ligue 1française) a officia-lisé jeudi l’arrivée del’attaquant internationalalgérien Yassine Benzia(Lille OSC) pour uncontrat de trois ans etdemi, indique le clubbourguignon sur soncite officiel. Benzia (25ans), formé à Lyon,retrouve le championnatqui l’a révélé après deuxprêts non concluants àFenerbahce, en Turquie,puis à l’Olympiacos,dans la ligue grecque defootball. Le président duclub de Dijon, OlivierDelcourt n’a pas tarid’éloges concernant sanouvelle recrue. «C’estun joueur que l’on suitdepuis longtemps.Malgré son jeune âge, ilpossède beaucoupd’expérience. De par sesnombreuses qualités, ilcontribuera à aider leclub à atteindre sesobjectifs», a déclaré ledirigeant du DFCO.Pour rappel, Dijonoccupe actuellement la17e place au classementde L