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IV UN NouvEAu REGARD suR LA RÉDUCTION ET LE REDucTxoNN|sME Es TERMES ET ExPREss|oNs tels que « réduction », «réduction- nisme ››, «théorie réductionniste ›› et « explication réductionniste ›› sont désormais péjoratifs, non seulement en philosophie, mais aussi dans la culture intellectuelle contemporaine en général, et cela des deux côtés de l'Atlantique. Ce sont aujourd'hui des qualicatifs très répandus, que l'on jette au visage de ceux que l'on prétend critiquer, an de les discréditer en les faisant passer pour intellectuellement naïfs, ou pour rétrogrades. Dire de quelqu'un qu'il est «réductionniste››, dans la presse culturelle, quand ce n'est pas dans la philosophie sérieuse, cela va bien au-delà de la simple critique, ou de Pexpression d'un désaccord doctrinal ; c'est rabaisser la personne et la couvrir de dédain, elle et son travail. Une certaine presse de gauche nous avait accoutumés au «réduc- , 1 \ r tionnisme bourgeois ›› ; nous sommes aujourd hui regulierement témoins de charges contre le «réductionnisme biologique », le «réductionnisme sociologique ››, le «réductionnisme économique ››, et d'autres encore, tant dans les écrits sur la culture que dans ceux traitant de la question des races, des genres ou des classes sociales. En philosophie, qui souhaite pas- ser pour politiquement correct ne courra jamais le risque de se tenir dans le voisinage du réductionnisme, ni même d'un réductionniste. Au demeu- rant, il n'est pas sans intérêt de noter que les philosophes engagés dans des projets qui, selon toutes les apparences, sont clairement réductionnistes, ne se présentent jamais eux-mêmes comme tels, ni ne qualient ainsi leurs travauxï. Je ne souhaite pas me livrer à une réhabilitation globale 1. Deux exemples me viennent à l'esprit : le projet, porté par Jerry Fooon [1987],

Kim 2014 Esprit Monde Physique Chap4

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Un livre sur la relation corps-esprit dans la philosophie contemporaine

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IV

UN NouvEAu REGARD suR LA RÉDUCTION

ET LE REDucTxoNN|sME

Es TERMES ET ExPREss|oNs tels que « réduction », «réduction-nisme ››, «théorie réductionniste ›› et « explication réductionniste ››

sont désormais péjoratifs, non seulement en philosophie, maisaussi dans la culture intellectuelle contemporaine en général, et cela

des deux côtés de l'Atlantique. Ce sont aujourd'hui des qualicatifs trèsrépandus, que l'on jette au visage de ceux que l'on prétend critiquer, ande les discréditer en les faisant passer pour intellectuellement naïfs, ou

pour rétrogrades. Dire de quelqu'un qu'il est «réductionniste››, dans lapresse culturelle, quand ce n'est pas dans la philosophie sérieuse, cela

va bien au-delà de la simple critique, ou de Pexpression d'un désaccorddoctrinal ; c'est rabaisser la personne et la couvrir de dédain, elle et son

travail. Une certaine presse de gauche nous avait accoutumés au «réduc-l

, 1 \ rtionnisme bourgeois ›› ; nous sommes aujourd hui regulierement témoinsde charges contre le «réductionnisme biologique », le «réductionnismesociologique ››, le «réductionnisme économique ››, et d'autres encore, tantdans les écrits sur la culture que dans ceux traitant de la question des

races, des genres ou des classes sociales. En philosophie, qui souhaite pas-

ser pour politiquement correct ne courra jamais le risque de se tenir dans

le voisinage du réductionnisme, ni même d'un réductionniste. Au demeu-rant, il n'est pas sans intérêt de noter que les philosophes engagés dans des

projets qui, selon toutes les apparences, sont clairement réductionnistes,ne se présentent jamais eux-mêmes comme tels, ni ne qualient ainsileurs travauxï. Je ne souhaite pas me livrer à une réhabilitation globale

1. Deux exemples me viennent à l'esprit : le projet, porté par Jerry Fooon [1987],

ERIC
Texte tapé à la machine
Jaegwon Kim, L'esprit dans un monde physique - Essai sur le problème corps-esprit et la causalité mentale, tr. fr. de l'américain par François Athané et Edouard Guinet, Ithaque, 2014, chapitre IV, p. 91-123.

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92 L'EsPR1T DANS UN MONDE PHvs|QuE A I UN NouvEAu REGARD suR LA RÉDuc1'1oN ET LE RÉDucT|oNN|sME 931". `il\.3 «

de la stratégie réductionniste, du moins pas ici. Mon but est de trouver ce modèle, on a généralement supposé que ces lois-ponts doivent prendrela meilleure manière de comprendre la réduction, au sens pertinent pour une forme biconditionnelleml, procurant à chaque prédicat primitif de lanotre présent propos, ainsi que ce qui pourrait motiver le réductionnisme théorie à réduire un prédicat nomologiquement coextensif dans la théoriecorps-esprit ; et, enn, d'en évaluer les coûts et les bénéces. J 'espère vous de base. Lorsque l'idiome dans lequel on débattait du réductionnisme pritconvaincre que, concernant l'esprit, le réductionnisme est une position un tour métaphysique, il redevint respectable de parler de propriétés.philosophique sérieuse, étayée, et que, si nous devions en dernière analyse f/Î On en vint alors à comprendre l'exigence d'une loi-pont commedécider de la rejeter, il faudrait en ce cas le faire pour de bonnes raisons. L impliquant que soit fournie, pour chacune des propriétés du domaineIl nous faudra aussi revenir, dans cette dernière conférence, sur quelques à réduire, une propriété coextensive (coextensive par une nécessitéchantiers que nous avons laissés en plan - tout particulièrement, je dois nomique, au moins) dans le domaine de base.en dire un peu plus à propos de ce que j'ai nommé l'argument de la géné_ En réalité, Nagel lui-même n'a jamais exigé que ses lois-ponts soientralisation. Pour mémoire, il s'agit de l'assertion selon laquelle l'argument de forme biconditionnelle. Il se focalisait sur la possibilité de dériver les

de la survenance, conçu pour faire objection à la causalité mentale, peut lois de la théorie à réduire à partir des lois de la théorie de base, et se

être étendu, ainsi que toutes les considérations qui lui sont associées, à préoccupait seulement d'obtenir des lois-ponts en nombre sufsant, assez

toutes les autres propriétés des sciences spéciales ; et que cela démontre fortes pour permettre la dérivation. Il en résulte que la question de savoirla vacuité du problème de la causalité mentale. Nos observations nales, quelles lois-ponts sont requises dépend du couple particulier de théoriesrelatives à la possibilité de généraliser le problème de la causalité men- que l'on examine. Dès lors, il n'y a rien de général que l'on puisse dire à

tale, nous conduiront à formuler quelques remarques conclusives sur les propos de la façon dont les prédicats des deux théories, ou les propriétésperspectives disponibles pour aborder la relation corps-esprit et la cau- dans chacun des domaines des deux théories, doivent être reliés les unssalité mentale. aux autres pour permettre la réduction d'une théorie à l'autre. Cela signi-

e qu'à moins d'avoir deux théories xes et achevées, nous ne pouvons rienlV.1. LA Renucnou szou NAGEL : ,L dire d'utile pour préciser quelles lois-ponts sont nécessaires à la réduction.

Quzouas m|=|=|cu|_TÉs Posées PAR Les « |_o|s-Poms ›› `~ Toutefois, en tant que philosophes, nous souhaitons pouvoir discuter duQ' réductionnisme et de la réductibilité avant la venue au jour des théories

Vers la n de ma première conférence, j'ai critiqué le modèle de réduction achevées. En particulier, dans le cas du problème corps-esprit, ni la psy-théorique par dérivation proposé par Nagel, et tout particulièrement chologie ni sa base de réduction putative, la neurobiologie ou quoi que ce

son utilisation dans le débat sur le réductionnisme corps-esprit. J 'ai soit d'autre, ne sont proches d'une forme achevée ; au demeurant, elles nerecommandé une autre manière de concevoir la réduction, à savoir le sont guère susceptibles d'arriver jamais à ce stade. En outre, il est évidentmodèle fonctionnel. Comme je l'ai rappelé, le modèle de Nagel a dominé que la possibilité de disposer de lois-ponts constitue le facteur critiqueles discussions philosophiques sur la réduction et le réductionnisme ~; pour toute question concernant la réductibilité nagelienne des théories.durant les trois dernières décennies, bien que ses limites aient été souvent De ce point de vue, 1'idée que les lois-ponts doivent être biconditionnellesrelevées, et que de nombreuses variantes en aient été proposées [Causey, est excellente : si chaque prédicat ou propriété M dans le domaine-cible1977]. Au cœur du modèle de Nagel se trouvent les «lois-ponts››, qui peut être corrélé à une coextension P dans le domaine de base, alorsfournissent les liens de réduction essentiels entre le vocabulaire de la 1 la réduction nagelienne s'en trouve par là même garantie (en supposantthéorie visée par le projet de réduction et le vocabulaire de la théorie que les deux théories sont vraies). En effet, si L est une loi de la théoriede base ; de ce fait, elles permettent la dérivation de la théorie-cible à à réduire, ou bien L peut être dérivée de la théorie de base par l'intermé-partir de la théorie réductrice. Dans les applications philosophiques de diaire des lois-ponts biconditionnelles, ou bien elle ne le peut pas. Si elle

- le peut, la réduction nagelienne fonctionne pour L. Si elle ne le peut pas,

3 réécrivons L dans le vocabulaire de la théorie de base en employant lesde «naturaliser›› le contenu ; et l'approche externaliste de la conscience proposée <3 _ , _ _ _ , , ,par Fred DRETSKE [1995]. La «naturalisation» ne paraît pas outrageante, semble-t-il, 1015'P0Î1tS C0mm€ d€1'111210I1S, et a]OL1'£0nS-la, une f01S I'eeCI'i1;e de la SOI'12e,

comme l'est la « réduction ››. [Ndé. Voir aussi le dossier «Nature et naturalisation ››, in en tant que 101 addÎtÎ0nne11e› à la théorie de base- L Pourrait alors êtreATHANÉ, MACHERY & S1LBERSTEIN(dir~) [2006]-l dérivée des lois de la théorie de base ainsi augmentée par l'intermédiaire

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l94 l-'E5F'R'T DANS UN MONDE PHYSIQUE fi' UN NouvEAu REGARD sun LA RÉDucTxoN ET LE R1-tDucT|oNN|sME 95* 4),

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des lois-ponts, satisfaisant de nouveau la condition nagelienne de dériva- connectant les deux domaines concernés. En fait, si Q, @St Un 1`éa1íS€UI`bilité. Cette réécriture de L est une généralisation vraie, ayant la forme de M, alors on obtient, par nécessité nomologique, Q, -› M. En outre, il yd,une10Λ entièrement exprímëe dans le vocabulaire de la théorie de base ; a une autre différence entre les raisonnements de Davidson et de Putnam.et la théorie originelle était donc incomplète en ceci qu'il lui manquait Comme nous l'avons relevé, l'argument de la réalisation multiple sembleune généralisation vraie qui porte sur son domaine. Augmenter ainsi la pouvoir aisément se généraliser, par-delà la psychologie, aux propriétéstheorie de base Ifétend G11 Tien SGD 0I1t010gíe, pas plus que son idéologie des autres sciences spéciales. Tandis que le raisonnement de Davidson se(c'est-à-dire son système de concepts), et ne diminue aucunement l'intérêt fonde sur l'anomisme du mental, qui, à son tour, dépend des caractèresPhí10S0PhiQUe OU Seíentïque de la I`édUC0H1- *yi « supposés spéciques des phénomènes mentaux (et en particulier ceux des

Considérez alors les lois-ponts de la forme M <-› P, où M est une propriété attitudes propositionnelles), à savoir leur normativité et leur rationalité.dans le domaine-cible, et P une propriété dans le domaine de base. C'est pourquoi il n'y a aucune raison de penser que son raisonnementJe crois qu'il y a trois questions importantes que nous devons examiner, _, puisse être généralisé en dehors du domaine mental. Nous n'examineronsconcernant de telles 1015- `¿Î`< de toute façon pas davantage Pargumentation de Davidson, car, ainsi

Aqu'il le t valoir lui-même tardivementl, son anomisme du mental nie

(i) La question de la disponibilité. I1 s'agit de la question qui fut seulement l'existence de ce qu'il appelle des «lois strictes» entre le mentalexplicitement soulevée contre le physicalisme des types par les et le physique ; or, au vu de sa conception des lois strictes, il appert qu'iltenants de la réalisation multiple, et que d'autres généralisèrent g ne peut y avoir de lois strictes que dans la physique fondamentale (ou,plus tard à toutes les propriétés des sciences spéciales? L'essentie1 selon les mots de Davidson, dans la physique « développée ››)[291. Puisquede ce raisonnement, désormais familier, consiste à observer qu'une Davidson fonde son raisonnement antiréductionniste sur l'anomisme dupropriété d'ordre supérieur P a des réaliseurs multiples dans les mental, il lui faut stipuler que les lois-ponts employées pour la réductionordres inférieurs, Ql, Q2, __., de sorte qu'il est impossible de fournir à Ê* doivent être des lois strictes. Mais, selon son point de vue, il n'y a deP un unique corrélat d'ordre inférieur Q dans le but de produire une lois strictes nulle part en dehors de la physique fondamentale ; dès lors,loi-pont biconditionnelle de la forme P <-› Q. Ainsi P est irréductible ` aucune réduction n'est possible dans les sciencesz. Cela montre que l'idéeà une unique propriété d'ordre inférieur, et, plus généralement, ceci que Davidson se fait de la réduction est trop étroite, et trop peu réaliste,montre que 1'exigence de lois-ponts biconditionnelles ne peut pas i pour présenter un intérêt philosophique véritable. S'il y a une réductionetre satisfaite- Tel est du m0ïnS1'aI`g11m@nt- ÎÊ en science, alors la question de savoir s'i1 existe des lois-ponts strictes

1\¿ reliant les deux domaines concernés (en d'autres termes, la question deDavidson se sert de l'anomisme du mental, et en particulier de sa thèse 1, savoir si son anomisme corps-esprit est vrai) ne peut être un problèmeselon laquelle il n'existe pas de loi connectant le mental aux propriétés pertinent pour la réduction et le réductionnisme.physiques, aux ns de saper le réductionnisme corps-esprit. D'après fj À la question de la disponibilité, telle qu'elle a été soulevée par lesl'anomisme du mental, entre le mental et le physique il ne peut y avoir tenants de la réalisation multiple, on peut envisager deux réponses :

aucune loi-pont de quelque sorte que ce soit, a fortiori biconditionnelle Ê.

Par conséquent, Pargumentation de Davidson, à la différence de celle. `*de Putnam sur la réalisation multiple ne sup ose as l 1 ` 1' En particulier' m.DAVmSON M931', p p que es o1s- , -› - - tl-ponts doivent être biconditionnelles- En effet 1 _ d , 1,, 2.. Dn ce sens, le raisonnement antiréductionniste de DAVIDSON [1980b] peu ui

' es consl eratlons sur la 1' aussi etre generalise a l'ensemble des sciences spéciales. Mais ceci n'entrait vrai-réalisabilité multiple ne montrent nullement "l ' `qu 1 n €X1Ste auCU.I'1€ 101 9 J semblablement pas dans ses intentions initiales. En fait, si nous avons le droit de

1 Une raison supplémentaire d'attendre des loi t el

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prendre pour prémisse l'inexistence de lois strictes en dehors de la physique fonda-

mentale, alors il est possible de laisser de côté toutes les argumentations complexes11' S-pon s qu' les soient bicondition- *ïš et obscures que Davidson a rassemblé dans «Mental Events ››, et ailleurs, en faveur

e e › - - ~ - . . . , . _ _ , , ,I _ , _ . , . , ,n s est qu elles offriraient ainsi la possibilite d'1dent1er les proprietes de la theorie I- de l'anomisme du mental, pour acceder a la conclusion desiree en une seule etape. Ena reduire avec leurs coextensions dans la théorie de base ; puisque, à l'évidence, elles effet, puisque les lois strictes ne peuvent exister que dans la physique fondamentale,ne peuvent pas être identiques, à moins que F et G ne soient (au moins) coextensives 11' e alors évidemment il ne peut y avoir de loi stricte en psychologie, ou entre la psycholo-

2. Notamment Fonon [1974]. 'V,

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gie et quoi que ce soit d'autre!

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;96 L EsPR|T DANS uN MONDE PHvs|QuE ,*¢_ V

:s. UN NouvEAu REGARD suR LA REi:›ucTxoN ET LE REoucT|oNN|sME 97.N

*Q

(1) la stratégie de la disjonction et (2) un dé '› placement vers des lois- ont R ' ' ' ' * ' *

clrconscrites Structures P \s ou le correlat,`d un etat mental donne ou dune fonction mentale donnee,

dire des réductions dg C1 PQCW-9), C €S'¢-a- _; peut changer a travers le temps : selon les differents stades du developpe-›› i erencier es ré uctions lobale ÎÎÎ ' * ' ' ' * -

ou « uniformes »)1_ Examinons brièvement dïsgjoncti s» ment, ou selon les lesions cerebrales subies.,Ce qui me semble exact. Mais

. A On. ' ^ ` ` 'S1 M peut etre réalisée, exemple de trois cette remarque, qui peut etre pertinente d un point de vue pragmatique,

_ ' S 15 mctes P1, P2 ne lest pas d un point de vue metaphysique. Vraisemblablement si deux

et P3' alors pourquol ne pas prendre la dísjonction Pi V P2 V P œmme 3” 'ndividus d'une même es èce biolo i ue ont des réaliseurs différents ourcoextension de M dans le domaine de base " Puis ue cha d ÊÎP 1 ^ * p ^ q ~ » - - préahseur de - '<1 cun es i est un un meme etat mental, cela est du a une difference d'0rganisation de leur

› necessi e nomo ogi ue au moins _ ~ * * -

que P, -› M ; et puisque 195 pi sont tous des réaliseurs nongološíquemenz -*

systãme äeural. Letdc-Ê/elopîpemeàittet les lesions aiu certveall Peuveëitl caiit

possibles de M, il doit en découler, par nécessité nomologique (au moins) sîr t es C angçr-rien ts anãbfs sustra S neïrîux e im rî me etn a @tel

que M <-› (P1 V P2 V p3)_ Mais nous allons remettre , c es pourquoi 1 es, Possi e qu a ravers e emps. e meme e .a men a

de ce déplacement la dish P examen soit realise par des etats neuraux differents. Toutefois, les individus d unenc ion ' our ' ›- * 1-5 . . . . , . . _

d›une réduction locale dels más e m01`f_1enΛ eXam1H0I`1S lldee ,_ meme espece biologique ont des systemes neuraux largement similaires, et

P 1`C0ï1SC1`1ÎeS aux SÎYUCÎUTGS OU c'est ce qui rend possible la psychologie. Que la psychologie humaine soit

Les amis de la réahsåtíon mulfpl * uniforme au point que son investigation scientique est possible et dignei e supposen souvent e fa on tacite *^ ' ' ' * ' ' ' 1

que les corrélats neuraux des états mentaux par exem 1e,1 d Ç1 , d etre pratlquee' e,St la un fan hemîeux' mêls co,ntmgent ' CÊpÊn.dant'- . . _ * P a 011 GUI? SOHÎ il une telle uniformite de la psychologie humaine resulte de la similitude

circonscrits a chaque espece biologique - que la douleur est '1' ` ~ › ~ - , - - › -

, . , , °°1`1`e ee 2, ii entre nos systemes neuraux - c est-a-dire de luniformite de la physio-et realisee par, un etat neural chez les humains ar un 't t ' - - - › - - - - › -

f» _ * p e a neural dlf- logie humaine. Dans le pire des scenarios, il y aurait une proliferationerent chez les pieuvres, et peut-etre par quelque état électro h' ` *Î` * - * - * * ~ - - -

h 1 M - _ C lmlque *J de realisations multiples heterogenes, partout parmi les humains ~; maisc ez es artiens. On entend par la que si N 1 est le realiseur de la douleur R* 1 ^ ' d' 'd 'd' ' * 1 t ° '

chez les humains, alors on obtient le biconditionnel sui t ' pour farm-ame H? -Nl u, cons-1 ere a tlavers e empsl persls-teralen-t encoreh .

Van , restreint aux des lois biconditionnelles circonscrites aux structures (si effectivement,umams ' H (douleur H N1)› ou “H” Sïãme être un humain- Un SyS'¢ëm<-1 *l la s cholo ie est h i u ment ré lisé ) t 1' n 't d t `

etendu de tels biconditionnels, couvrant tous les états mentaux fournira`t p y ' g ' p ys q e ^ ã e _ e O agral encore e resune réduction dérivatíve › 1 bonnes reductions locales, meme si elles ne vaudraient alors que Pour

_P YC 0 Ogie umaine a la ce seul individu à un moment particulier de sa vie. L'ídée que la psy-

neurobiologie humaine, de la psychologie canine àla neurobiolo ` ' * - ' - * - - -* *

de 1 . _ _ 81€ 02111119, chologie est physiquement realisee implique que ce sont les proprietesa psychologie martienne a lelectrochimie martienne et ainsi de fl* h ' d ' 1' d"t t h 1 ' ' d t1 '

suite. Il me gemme que, du point de vue philosophique et méghodolo i P ysiques es rea iseurs e a s psyc o oglques qui engen ren es regu_u . , _

. . .

general qui motive g Ê e larites psychologiques, et sous tendent les explications psychologiques.lv

I , A U 0 I , I I I I I I I I 0

réductions circonscrítes à ãít, hîc G1 ES Étant donne lextreme diversite et l heterogeneite des realisations, cher-<< 3 GS ›› i

sont des réductions sufsantes Étant d ' , * ' Îïllîlïåîaîïe Iptl;ãlIs11q\.1€S`_z 1.}ll íne sembile ífil s›agit cäune solurce réelle ila; fois du šaišalctèrš anorlrlial de la

. 1 , que psyc o ogie et e 'existence e régu arítés psyc o ogiques a es. eux umains

POU-Î'r10nS'n0u5 esperer de plus P0111' Cûmmencer '.7 ' ne sont jamais exactement semblables sur le plan physique, et il y a toujours entre

T0utef0iS› Ön peut 50U1€V€I` '£I'OíS questjgns à pr-@pos des réductions 4 eux des différences anatomiques ou physiologiques substantielles, comme entre les

10Ca1eS- La première, posée par nombre de phosophesg consiste à si Q membres des autres espèces. Nous devons nous attendre à ce que de telles diffé-

l d` 1 d 'b * › - - . ' g k rences se manifestent ar des différences sur le lan mental- et, de fait, nous savonsP Per es e e ut que le probleme de la realisales espèces biologiques ' et que Chez un m" tlèndlnllltlple vfa Plus lom que . qu'íl en est ainsi ; nous ne pouvons pas en la matiere escompter de regularites psy-

' ' eme ln 1V1dU› le 1'931153111' neural, ` chologiques correspondant à des lois dépourvues d'exceptions. Cela est cohérent

_-___ ', avec l'ídée que la psychologie de chaque individu est entièrement déterminée par

1_ Ces ré onses -1 sa physiologie et, prise en elle-même, entièrement nomologique. À l'échelle de toute

qu›e11e est pîsée à šsftïbåîî îãšåãeãîagïïspgïfllîr(š:Χ:ãÊnî1'ïÊ12151P0ïäb1lltê 156,11? “ l'espèce humaine, la Psychologie est incapable de fournir une seule loi dépourvue

dence, eues p e. e toute evi- d'exception, mais seulement des régularités statistiques ; et cela pOur la même

2_ par exemple, HORGAN [1997]_ ' *k raison qu'il n'existe pas de lois universelles applicables, disons, à toutes les automo-

Î ' biles, pas même à tous les exemplaires de Citroën AX modèle 1992.

98 L'z-:sPR|T D/\Ns UN MONDE PHYs|QuE UN NouvEAu REGARD suR LA REnucT1oN ET LE RÉouc'r|oNN1sME 99

“pv.

cher les réaliseurs neuraux des états mentaux de chaque individu humain de telles e01`I`ëlii0HS e0rPS-eSP1`ii› qui @Si au Cœur de la demandeà chaque moment de sa vie, ne présenterait strictement aucun intérêtî d'explication du mental. Vous vous rappelez que nous avons soulevéSi une science psychologique était encore possible en de telles circons-

. deS C1UeSii0iiS Similaires à Pr°P0S de la Survenanœ °°rPS'eSPriitances, cela résulterait d'un ensemble de coïncidences colossal, et tout à (chapitre premier). Il est évident que la réduction de la psychologiefait miraculeux. Nous pouvons donc conclure que pousser la réalisabilité selon le modèle de Nagel ressemblerait beaucoup au fait de tenirmultiple aux extrêmes ne remet pas en cause l'idée de réduction locale. Cette Süfvenenee COPPS-eSPrii P0111" Un fait briii inexpliqué-Simplement, cela a pour conséquence que les réductions locales sont plus «Èatomisées, et d'un calibre plus n ; au point qu'elles en deviennent peut- Je pense que les physícalistes devraient prendre la question de l'expli-être tout à fait Vaines diun P0irii de Vue Pratique- 7 = cation au sérieux. Ce n'est pas que, selon le physicalisme, tous les

Les deuxième et troisième questions concernant les réductions locales phénomènes doivent être physiquement explicables ; il peut fort biensont plus sérieuses et requièrent des réponses substantielles ; elles ne exister des phénomènes physiques qui ne soient pas physiquementpeuvent être simplement récusées. Car elles posent en fait de sérieux explicables - notre monde peut être un monde physique sans pour autantñîiîspîïiîéennigšîîîîlîšqlïíldtušttïiîéîiiilãpn entier, et à son recours aux être physiquement explicable dans sa totalité. Nous n'exigeons pas non

ions locales et aux lois-ponts plus de reussir a formuler, a un degre ou un autre, une explicationcircpnscrites aux espèces biologiques. Revenons donc aux lois-ponts en physique de tout ce qui peut être expliqué. Il se peut que nous ne soyonsgeneral, et considérons ces deux questions nouvelles. pas assez intelligents, pas assez diligents, ou que nous ne vivions pas

assez longtemps. Mais si tout un système de phénomènes qui ne sont pas,(ii) La question de Vexplication. La stimulation des bres C est corrélée de prime abord, des phénomènes physiques de base résiste à Pexplication

avec la douleur (chez tous les organismes capables d'éprouver de physique, et si, de surcroît, nous ne savons même pas par où commencer,la douleur, ou chez les humains et les mammifères supérieurs ni comment, alors cela signie qu'il est peut-être temps de remettre en` cela ne fait aucune différenee). Mais pourquoi donc ? Pouvons- l question nos positions physícalistes.nous comprendre pourquoi nous éprouvons de la douleur lorsque Ainsi les réductions nageliennes, qu'elles soient globales ou locales, nenos bres C sont activées, et non pas nos bres A? Pouvons-nous nous offrent pas des réductions qui expliquent. Même si tous les phéno-expliquer pourquoi les douleurs, et non pas les démangeaisons ou i mènes étaient réduits selon le modèle de Nagel à la théorie physiqueles chatouillements, sont corrélées aux bres C ? Qu'est-ce qui, dans fondamentale, et même en supposant que nous ayons de celle-ci uneles bres C et leur excitation, explique Poccurrence d'une sensation ,.3 version achevée, le monde resterait néanmoins plein de mystères, desdouloureuse ? Pourquoi faisons-nous l'expérience d'une quelconque mystères défiant notre physique achevée.qualité sensorielle lorsque nos bres C sont activées ? Lorsque les i

émergentistes soutenaient que la conscience est une propriété (iii) La question de Vontologie. Que la réduction doive simplier, c'estemergente, qui ne peut être expliquée dans les termes de ses là, vraisemblablement, une vérité analytique. Après tout, les“conditmns de base» Physiques-biologiques, c'était bien à de telles 9 réductions doivent réduire. Nous attendons de nos réductionsdemandes d'explication qu'ils désespéraient de répondre. Pour eux, i qu'elles produisent des systèmes plus simples - un système dela réduction était essentiellement, ou du moins de façon importante, ii concepts plus simple, ou un système d'hypothèses plus simple, ouune procédure explicative : la réduction doit rendre intelligible un système d'entités plus simple. Il semble que, relativement àla manière dont certains phénomènes apparaissent à partir de A ces attentes, les lois-ponts de la forme M <-› P font défaut à plusphénomènes plus fondamentaux § et Si tel eS'£ n0tI'e but - et je crois d”un titre. Puisque M <-› P est supposée être une loi contingente,que tel il devrait être - une réduction dérivative de la psychologie . les concepts M et P restent distincts ; il s'ensuit que les lois-pontsa laifaçon de Nagel, avec des lois-ponts prises comme prémisses ;.' ne produisent pas de simplication conceptuelle. De plus, puisqueauxiliaires elles-mêmes inexpliquées, ne ferait pas avancer d'un nous avons seulement un biconditionnel «si et seulement si ››,

pouce notre compréhension du mental. Car c'est Pexplication de ces - connectant les propriétés M et P, M et P restent des propriétéslois-ponts, l'explication de la raison pour laquelle il y a précisément . . distinctes, et il n'y a pas de simplication ontologique. L'idée de

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réduction locale paraît aggraver la situation : il n'y a même pas un la réalisation multiple plus loin dans ce chapitre.) Ces identités offrentunique P pouvant être considéré comme candidat à Pidentication l'avantage de permettre aussi de répondre à la question de l'explicationavec M, mais une multitude de réaliseurs de M : P1, P2, Il est relative aux lois-ponts : M et P sont co-instanciées parce qu'elles sont enexact. que la .réduction nagelienne nous donne un ensemble fait une seule et même propriété. L'identité supprime l'écart logique dansS1ff1P1_19,f-19 l01S› 81'806 à'1'absorption_par dérivation des lois de la ` lequel les questions explicatives peuvent être formulées. À la question 1

theorie reduite par la theorie reductrice. Cependant, la simplicité i;îf « Comment se fait-il qu'à chaque fois que Bernadette Chaudron deÎelnîliIíecåierchîî,pourrait bien se révéler largement illusoire : ›¿ Courcel apparaît, la femme du président apparaît aussi ?››, il n'y a pas

lè P Y9 95 8100? df2S lois-ponts en tant que nouvelles lois de réponse meilleure, ou plus dénitive, que : «Bernadette Chaudron deon amentales de la theorie de base ; en outre, ces lois, en apportant Courcel est la femme du président. ››

Îvec elles de nouveaux termesldescriptifs, étendront à la fois le › Si M et P sont toutes deux des propriétés intrinsèques, et si la loi-pontangage et lontologie de la theorie de base. En tout cas, le fait j les connectant est contingente, alors il nous faut renoncer à l'espoir de

S18H1f_iCa'1f, d'un point de vue métaphysique, est que la réduction " pouvoir dire qu'elles sont identiques. Des propriétés distinctes sont dis-nagelienne ne nous apporte aucune simplication ontologique, et ' tinctes, voilà tout, et nous ne pouvons prétendre qu'elles sont identiques.qu elle ne saurait donner sens à1'intuition exprimée par la formule ; Je ne pense pas qu'il soit de bonne philosophie de dire, comme certains<<R1e1i au-dessus et rien au-delà››, que nous avions légitimement Î matérialistes ne se privaient pas de le faire : «Mais qu'est-ce qui nous

assoclee a “dee de réduction* « empêche de dire qu'elles sont une seule et même chose ? J 'aimerais qu'on,v,.

me donne de bonnes raisons qui nous interdisent de le dire ! ›› Je pense

La pauvreté PhÎ10S0PhïqU€ d'11ne réduction nagelienne de la psycholo- l plutôt que nous devons essayer de fournir des raisons positives, lorsque

'›*

Êïta la théoriã physique devient évidente, dès que nous rééchissons au nous nous apprêtons à dire que des choses qui paraissent distinctes sontdualqïe riîníl ans lemergentisme ou dans beaucoup d'autres formes de en fait une seule et même chose. De plus, si la proposition M <-› P est

m9, 9 9S C1118 la th€0I`1G du d0ub1e aspect, Pépiphénoménisme, ou contingente, il faut rendre compatible l'identité entre M et P avec la thèse,la doctrine de l'harmonie préétablie n'exclut une réduction urementdérivative de la psychologie[3°1. Et le dualisme des substances Ii)1'interdit

-i›'é«**.›--sasa*fe

défendue par Kripke de manière très convaincante et maintenant large-ment acceptée, selon laquelle les identités dont les termes sont «rigides ››

Îíîspîšïînšîgåïne redgctlon nagelienne d9 la PS?'Chologie à la théo- sont nécessairesml. En effet, si M = P est nécessaire, M <-› P ne peut pas

(lla tíïéorîïåîãl › <åï91qU9S-UI_1€S de ces theories dualistes, par *j être contingente - à moins que ou bien M, ou bien P soit non rigide.

henne 011 9 aSP9Ct, lmpliquent la reductibilité nage- ' Tout cela suggère que nous devrions revenir au modèle fonctionnel dee a psyc ologie, en nous fournissant toutes les lois-ponts dont " réduction décrit vers la n de ma première conférence. Pour récapituler :

nous avons besoin , I o I I o I I \ 0 0 I Ientre le corps et lesprit. Nous voyons par consequent Î si nous voulons reduire une propriete M a un domaine de proprietes deues ion ' ' » - . , , . . ,q e savoir si le mental est, ou non, reductible au physique base, nous devons d'abord «preparer ›› M pour la reduction, en l'interpre-

1)- , . . . ¿_

par 1nÎ91`m9d1a11`9 C195 101$ P0HtS› 89101118 m0d€1€ de Nagel, n est pas un tant, ou en la reinterpretant, relatzonnellement ou extrmsequement. CelaPTQ eme metaphysique signicatif. Et une refutation du reductionnisme ty transforme M en une propriete relationnelle/extrinseque. Pour la reduc-ui serait fondée ' ' ' - . eîš, . . _ . , ., ,

q , , sur la reductmn 1198911911119 119 Pourrait pas plus etre 1; tion fonctionnelle, nous interpretons M comme une propriete de secondconsideree comme u ` ' ' * - - - , . . t . , . .ne contribution philosophique signicative. ordre denie par son role causal - c'est-a-dire, par une specication cau-

\*¢,xvÉ

sale H décrivant ses causes et ses effets (typiques). M est donc maintenantlV.2. ., , . ., , . .

LE M°°È'“E F°“°T'°“NE'- DE '-^ RÉDUCTION la propriete d'avoir une propriete avec tel ou tel potentiel causal, et ilZ , \ I I I I \

s avere que la propriete P est exactement la propriete qui correspond aS- - I ' ' 1 Il

\1 nous attendons des simplications ontologiques de nos reductions, la spécication causale. Et c'est ce qui fonde l'identication1 de M a P.

nous devons trouver une " -maniere ou une autre de renforcer les lois-ponts,M H P' en 1dent1teS› M = P (P011I' Simplier la discussion nous i norepgur 1e moment le I. bl: d 1 , . . ' g I'OnS ' 1. Cette approche de la réduction, et de l'identication par la réduction, est impli-

1

O eme Gque M ne possède 'gun 1 ,a reahS?`t1(_m multlple et supposer0115 '* cite dans Pargumentation de David ARMSTRONG [1968] en faveur du matérialisme des

Cl seu correlat ou realiseur ; nous reviendrons sur l états mentaux. Voir aussi VAN Guucx [1992b] et Lzvimi [1993].,î t

«. *

.,

102 L'Es|=R|T D/\Ns UN MONDE PHYSIQUE UN NouvEAu REGARD sun LA RÉDUCTION ET LE REDucT|oNN1sME 103l,, ÿ ,

Ex*

M est la propriete devoir quelque propriete Satisfaisant la spécication varier la relation de réalisation d'un monde à l'autre, et l'identité M = P

H› et P est la propriete qui satlstalt H- Done M est la proprlete d,aVol1` devient métaphysiquement contingente. Cela entraîne-t-il des difcultés ?

P- ll,/lals en general la proprlete d'aVo1r une proprlete Q = la propriete Q. Kripke [1980] a soutenu que des identités «théoriques» ou par réduction

Il S ensmt done que M est P' Î telles que «la chaleur est un mouvement moléculaire» ou «le gène est une

*ral dela donne des exemples de telles reduotlons tonetlonnelles 5 la molécule d'ADN›› sont métaphysiquement nécessaires. Notez cependantreduction de la température et celle du gène (voir le cha itrep premle1`)- que, dans le modèle fonctionnel de la réduction, M = P n'est pas totalementUne lnterpretatlon fonetlonnelle de la proprlete a re<lu1re› M› sert a expll* contingente : elle est nomologiquement nécessaire. Puisque la questionquer pourfluol la eorrelatlon M *“* P est Valable› et sert aussl de fondement de savoir si P est, ou non, un réaliseur de la propriété fonctionnelle M est

' t` 7' ' ' _ 1 . . ` , ` `-

a ltdentlte M_- P_› elle flonne des reponses satlsfalsantes a la fols a la = *›, déterminée par les lois prévalant dans la nature, la relation de réalisationoluestlon eXpl1oat1Ve et a la Cluestlon ontologltlue qul se posent pour les demeure invariante parmi tous les mondes possédant les mêmes lois'lois-ponts simples, non assorties de relations d'identité. Il me semble que , de bass Ainsi, M = p Vaut dans tous ies mondes ngmohgiquemeni;

I 1 , \ Q

la plupart des eas de reduetlon ol un n1Veau a un autrez se eonforment '=>› possibles (relativement au monde de reference). En fonction de quoiau modele que le Vlens <_l'es<lul_sser- Lletape eruolale dans le proeesSuS nous pouvons dire que «M» est nomologiquement rigide, ou semi-rigide.est evltlemment laífonottomtoltsotton des proprletes a redulre- En effet, Ce résultat semble correct : étant donné les lois qui prévalent, lesla possibilite d operer cette fonctionnalisation est une condition néces- moiécuies @ADN sont ies suppgris de ifinformaiisn génétique dans Ce

saire a la reouetlon comme le l'al delà dit, Si Mi et Pi sont des proprietes l monde ; mais dans des mondes dotés d'autres lois fondamentales il se peut- - \ . . _ _

7

lntnnseolnes onstrnetes de leur pleln <lro1t› remplaoer H par =› dans la i que des molécules d'une autre sorte accomplissent ce travail causal. Laoorrelatlon Mi Pv est eompletement hors de <luestlon› et la eorrelatlon conséquence de tout ce qui précède est que certaines identités théoriques,

dolåetre regareee comme un fait brut qui ne peut être explique Plus avant- tout particulièrement celles qui sont engendrées par les réductionsn peut alsement Comprendre que tonetlonnallser M I`<-“vlent 8 t « fonctionnelles, sont seulement nomologiquement nécessaires, et non pas

rendre M non_ rlglde 5 M est derlnle dans les termes de ses relatlons i necessaires tout courtlazl. Cela ne nous oblige évidemment pas à direeausales'nom1<lues aVee d autres propr1etes› et pulsflue ees relatlons t que toutes les identités par réduction sont seulement nomologiquementsont contingentes - contingentes du point de vue des lois prévalant dans 1 nécessaires ¿ peau = HZQ peut rester métaphysiquement nécessaire, aussi

un _monde donne “› olest un fait eontlngent Clulune proprlete donnee il i longtemps que nous n'avons pas besoin de concevoir l'eau, ou le fait d'êtresatisfasse la spécication causale-nomique qui dénita M. Cela fait e de1'eau, comme une pmpriéié f0n¢ii0nne11e_

l Les émergentistes auraient nié la possibilité de fonctionnaliser des

1. Les lecteurs astucieux n'auront pas manqué de se poser la question suivante : f proprietes quels tenaient pour emergentes' À leurs yeux' ees proprie-si M est une propriété relationnelle-extrinsèque et que P (suppose-t-on) ne l'est pas, “ tés étaient des proprietes lntrlnseelues de leur Pleln drolt› possedant descomment peuvent-elles être une seule et même propriété ? Bonne question! Dans la * ' p011V0irS Ca11SauX diStiI1CtifS irréductibles aux p0uV0irS Causaux des pro-

' el 1terminologie des <<rples›› et des « occupants ››, la question peut être reformulee comme 2 cessus dont eues emergent_ La raison pour laquene ils pensaient que legsuit . si M est un role causal et si P est son occupant, comment M et P pourraient- “ * * *

elles être la même propriété ? Comment les rôles pourraient-ils être identiques à leurs relatlons emergentes sont brutes et lnexphcablesl ou que les phenomenesoccupants ? Nous diseutemns ce pmb1ème u1iéi~ieui-emem, dans ia section 3_ (-f `*

émergents sont irréductibles à leurs « conditions de base ››, était souvent

2. J 'emploie «niveau» au sens habituel du terme, non dans le sens particulier que › formulée en teI'1'!1€S épiStémiqueS, avec pOur effet que d'111'1e COIIIIQÎSSQIICG

je lui donne en l'opposant à « ordre ››. Ainsi, par exemple, des réductions purement C01T1plëÎ1e des COnditi0nS de base, il n'eSt pas pOSSible de prédire quellesderivatives, telles que la réduction des lois de Kepler aux lois newtoniennes, ne È' propriétés émergeront au niveau supérieur Par exemple les émergentistes- 1

tombent pas sous le modèle ici décrit. ** l, ' au début du xxe siècle ont avancé ue la plupart des propriétés chimiques

3. Cela presuppose apparemment que l identite des propriétés est indépendante `\ , l qdes lois (et des relations causales) dans lesquelles elles gurent ; et il y a une tension il sont emereentes en ce Sens 2 dune connaissance complète des atomes dehy-entre cette idée et ia œnce tion ui entrer n - ~ i dro ène et d'ox ène observés isolément, il n'est as ossible de redire

p , q a e ]eu plus loin, selon laquelle les pro- yn I I A

, , ,prietes et les classes d'entités pertinentes pour les sciences sont fondamentalement V

que, lOI`Squ ilS S assemblent aVeC un ra1;i0 de 2 pOur 1, il en resulte une

eafaeteflsees Paf leurs P0\1V0i1'S Causaux- Je Cf0îS que CHS deux ¢0n<=<-*Pti0nS peuvent l substance transparente, qui dissout le sucre mais pas le cuivre. Cepen-etre conciliées, mais je dois laisser ce problème en réserve pour une autre occasion. 1, L dant, les émergentistes avaient tort au sujet de ces exemples : la physique

L

104 L'EsPR|T DANS UN MoNDE PHYs|QuEX UN NouvEAu REGARD suR LA RÉDucT|oN ET LE REDuc:1'|oNN|sME 105i

il

des solides a expliqué, et est capable de prédire, ces phénomènes sur la Î,i a lui aussi vigoureusement rejeté la fonctionnalisation de Pintentionna-

base de faits microphysiquesl. Je crois que la clef de telles explications 1ité [Putnam, 1988 ; Searle, 1992]. Cependant, C0InIne beaueeup d'eut1`es1›et prédictions est l'ínterprétation fonctionnelle du phénomène, ou de la je ne suis pas eonvaincu par ces arguments ; je ne vois pas d'objectionSpI'0PI`íetë, å eXP1iqueI'- C0nSiCieI`eZ1a tI`8nSP&I`enCe de1'eau I il Selnbie bien de principe à une explication fonctionnaliste de Pintentionnalité. Je meque Partir du n'101nent en eette PI`0PI`iete e ete e°1nP1`Îse fonctionnelle- Ã: contenterai de dire ici que l'existence d'un monde possible qui, tout enment, comme la capacité d'une substance à transmettre sans altération ο étant une réplique physique exacte de notre monde, se trouverait aussiles rayons de lumière, il ne devrait pas y avoir d'obstacle de principe à totalement dépourvu d'intentionna1ité, me Semble inC0nCeVab1e2-expliquer de manière miorophysique pourquoi les molécules de H20 ont Je fais partie de ceux qui pensent que la difculté principale vient desee pouvoir. La même Stratégie devrait tout autant autoriser des expli- qualia. À la différence de ce qui se passe avec 1'intentionna1i1;é, nous sem-cations et des prédictions concernant des phénomènes biologiques, car blons capables de concevoir, sans grande difculté, une réplique physiquebeaucoup de propriétés biologiques paraissent interprétables comme des exacte de ce monde dans laquelle les qualia sont distribués différemmentpropriétés fonctionnelles de second ordre par rapport à des propriétés (des mondes avec des qualia inversés) ou entièrement absents (<< les mondesphysico-chimiques? zombies ››l331), bien que cette dernière possibilité soit plus controversée.

La question centrale pour nous, dans le débat sur le problème¿ Pour en venir directement au problème, il me semble que les qualités

corps-esprit, est la suivante : le mental est-il susceptible du type de fonc- t phénoménales, les qualités ressenties deS eXpe1`ienCes› Ou C1ualta› sontti0I1Da1iSeti011 requis P0u1` une eXPiieati0n Par I`eduCti0n, Ou I`ëSiSte-t-il tl' peut-être les seuls cas dans lesquels on doit reconnaître l'existence depar principe à une telle fonctionnalisation ? Si la conception fonctionna- propriétés intrinsèques3_ Il est commun d'utiliser des descriptions cau-liste du mental est correcte - correcte pour toutes les propriétés mentales sa1es_eXtrinsèques pour y faire référence - deS deSCI`iPti0nS telles que la_ alors la réduction de l'esprit au corps est possible en principe, si ce n'est couleur du jade, l'odeur de 1'amm0niaC, Ou le geut de 1'eV0eet- H niy a làfaisable dans la pratique. Voilà de quoi offenser la sagesse philosophique cependant aucune contradiction avec l'idée que ces descriptions désignentde n0tI`e eP0C1ue› qui Veut netamment que le f0nCti0nna1iSIne, par OPPO- des qualités intrinsèques, et non pas quelque chose de relationnel ou d'ex-sitien au Pnysieansïne des types e1assique› s0it une ferme - en fait, le trinsèque. (C'est peut-être même en raison de leur caractère intrinsèqueforme contemporaine principale - d'antiréductionnisme sur la question et subjectif que nous éprouvons le besoin de faire appel à des descriptionsdu 1`ePP01`t e01`Ps'esP1`Ît- Ce <luel'ef1`n1e iei est Pexeet 0PP0se› à saV0iI` il relationnelles, an d'établir une référence intersubjective.) Comparez àque la eeneeptïen fnnetiennsnste des P1`0P1`Îetes mentales est requise Peur * cela la pratique consistant à assigner des propriétés physiques à des objetsréduire 1'eSprit au corps. C'est en fait nécessaire et sufsant pour que la ii matériels en utilisant des descriptions relationnelles, telles que 2 kilo-réduction soit possible. Si cela est correct, le réductionnisme corps-esprit grammes, ou 32 degrés Fahrenheit. Dire qu'un Objet H une messe de 2et Papproche fonctionnaliste du mental partagent le même destin méta- ' kilogrammes revient à dire que cet objet, posé sur l'un des plateaux d'unephysique : ou bien les deux sont valables, ou bien aucun des deux ne l'est. Êï ¿ balance, s'équilibrera avec deux objets posés sur l'autre plateau, qui eux-Il est devenu coutumier de distinguer deux grandes catégories dans le i mêmes s'équilibrent chacun avec le kilogramme-étalon (conservé quelquedomaine mental : Píntentionnel et le phénoménal, ce qui n'exclut pas, dans part en France, me semble- t-il)t3“. V0i1ã p0u1" la Signification nngnis"le cas des émotions, la conjonction des deux. Uintentionnalité est particu- tique, ou, si vous préférez, le concept, de « 2 ki108I`a1ï1mes>> 5 eePendant› lelièrement évidente dans les attitudes propositionnelles _ les états porteurs i propriété désignée, avoir une masse de 2 ki10gI`&Inmes› est une Proprieted'un contenu représentationnel. Il y a eu beaucoup de scepticisme quant à , intrinsèque des corps matériels.la viabilité d'une explication fonctionnaliste de Pintentionnalité ; en par- *

ticulier, Hilary Putnam, qui fut l'initiateur du fonctionnalisme àla n desannées 1960, a récemment lancé plusieurs attaques énergiques contre les _*-**_-

' ' ' * * * . , 1. V ` , ar exem le, CHAL1vn«:Rs[1996].explications fonctionnalistes du contenu et de la reference , et John Searle n°:e1;emb1e qãe wautres (peut_être Shoemaker et Block) ont fait une remarque

similaire.1- on t1`°UVe Cette remarque in MCLAUGHLIN [1992]-

› 3. Cette thèse est contestée par les partisans de Pexternalisme des qualza ; voir2. Pour plus de détails, voir Kim [1999]. 'î Dpsq-sgs [1995] et Tyi-3 [1995].

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1 P"-3 '

106 L ESPRW D^N5 UN MONDE PHYSIQUE UN NouvEAu REGARD suR LA RÉoucT|oN i-:T LE RÉi›ucT|oNN|sME 107W,

“Y li«

Quelles sont mes raisons d'estimer peu probable la fonctionnalisation pourrait-elle être identique à P '? N'est-il pas incohérent de penser qu'unel ^ ' ' ' - . . , - 1 1 - A \ - -des qualza, alors que dans le meme temps Je maintiens cette possibilite propriete pourrait etre a la fois de premier ordre et de second ordre,

ouverte pour Pintentionnalité ?Je ne peux évidemment pas développer ici P relationnelle-extrinsèque et intrinsèque, rôle et occupant de ce rôle ?

ce problème très débattu, auquel je n'ai rien de vraiment nouveau à ajouter. Jusqu'ici, la manière dont nous avons parlé des propriétés, des rôlesComme je l'ai indiqué, les doutes que je nourris quant aux explications causaux et de leurs occupants, et autres concepts apparentés, a été plutôtfonctionnalistes des qualia sont très largement fondés sur les arguments, relâchée. Il est temps de mettre un peu d'ordre dans tout cela. Je vaiscertes contestes, mais bien connus, issus de l'inversion des qualia, et de esquisser une manière de procéder. Nous pouvons, pour commencer,considerations epistemiques familières. De plus, je trouve signicative admettre explicitement qu'en quantiant existentiellement un domainela difference intuitive suivante, entre les qualia et Pintentionnalité : 2 donné de propriétés, nous ne donnons pas naissance, à proprement parler,si lon nous demandait de creer un appareil doté de conscience, disons à un nouvel ensemble de propriétés. Cela serait de la pure magie, surtoutquelque chose qui puisse ressentir des douleurs, des démangeaisons, si nous adoptons la conception plausible selon laquelle des propriétésdes chatouillements, et autres choses similaires, la seule manière de A distinctes doivent représenter des pouvoirs causaux distincts. Par despïocetder, me semble-t-il, serait de fabriquer une réplique adéquate d'une opérations purement logiques sur nos notations, nous ne pouvons pass ruc ure _ probablement un organisme biologique comme un humain ou modier notre ontologie - nous ne pouvons ni la diminuer, ni Paugmenter.un chat - dont nous savons, ou pensons, qu'il est conscient et capable de Î' Qu'une chose possède une propriété de second ordre M, revient pour cettetellessensations. Nous ne sommes pas capables de concevoir, à travers ,L chose à posséder une propriété de premier ordre ou une autre satisfaisantun raisonnement théorique, un genre de structure totalement nouveau une certaine spécication. Mettons qu'il y a trois propriétés de premierdont nous pourrions prédire qu'il serait conscient ; je pense que nous ne ÎÊÎ ordre, P1, P2 et P3. Qu'une chose possède M, revient alors, pour cette

A ` A ¢ \ 1 \ I \ 1 \savons'me,me pas par ou commencer - et que de surcroit nous n'aurions, gg. chose, a posseder P1, ou a posseder P2, ou a posseder P3. Nous avons la unele cas echeant, aucun moyen de mesurer notre succès. Alors que si l'on proposition disjonctive, ou un fait disjonctif, d'après quoi l'objet possèdenous demande de concevoir une structure qui puisse percevoir, traiter jj l'une des trois propriétés de premier ordre ; c'est très exactement ce àlinformation reçue par la perception, la conserver, en faire usage dans quoi se résume le fait de posséder M. Il n'est nul besoin en l'occurrencedes inferences et pour guider l'action, et ainsi de suite, nous n'avons pas Î de penser M elle-même comme une propriété de plein droit - pasnecessairement besoin de fabriquer une replique d'un système réputé faire 3 même comme une propriété disjonctive, où les P sont les éléments de laces choses. Il me semble que nous pouvons nous y prendre en concevant ,È disjonction. En quantiant des propriétés, nous ne pouvons pas créer dedes structures completement nouvelles, dotées de telles capacités - et nouvelles propriétés, pas plus qu'en quantiant des individus nous nelon peut soutenir que nous l'avons déjà bel et bien fait, à travers certains L2 pouvons créer de nouveaux individusl. Quelqu'un a assassiné Jones, etrobots et appareils guidés par ordinateur - appareils dont nous pouvons ` l'assassin est Smith, Jones ou Wang. Ce quelqu'un, qui a tué Jones, n'estpre\t/'oiityãi partir dela connaissance détaillée de leur construction, d'une pas une personne ajoutée à Smith, Jones et Wang ; et il serait absurde de

7 ' ~ f . À. Ã 1 - › . . \part, eh e ilijos theories, d autre part, qu ils auront la capacite d'accomp1ir jh creer une personne d1s]onctive, Smith-ou-Jones-ou-Wang, a laquelle onces ac es. e toute evidence, c est la possibilite de fonctionnaliser qui fait *'Î ,

identierait 1'assassin. Il en va de même pour les propriétés de secondipi une difference critique. En tout cas, il me semble que si Pémergentisme l_. ordre et leurs réaliseurs.

evzîit se verier sur un su]et, ce serait vraisemblablement à propos des “=Î' Il est donc moins trompeur de parler de descriptions ou de désignateurs7' - , rl'

qua W Plus que de U 1mP01`Îe QUOI d autre- «_ de second ordre des proprietes, ou de concepts de second ordre, plutot* que de propriétés de second ordre. Les désignateurs de second ordre

IV.3. PRo|=-R|É1*És r-oNc:1-|oNNE|_i_Es comme coNci:PTs FoNcT|oNNEi_s sont commodes lorsque nous ne voulons, ou ne pouvons pas nommer les

;› propriétés que nous avons en tête à l'aide des désignateurs canoniquesNous devons maintenant affronter la question suivante : si M est une ` de premier ordre ; nous disons alors «avoir une propriété ou une autre, P,propriété de second ordre et P une propriété de premier ordre (ou si M §

est une ro riété rel ' _ ' ` -* » - - ip _p aÿlonnene extnnseque et P une Proprlete lntrln* 1. Vous vous souvenez peut-être des plaisanteries logiques fondées sur de tellesseque , ou si M est un role causal et P un occupant de ce rôle), comment M 2 erreurs dans Alice au pays des merveilles.

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9

9,iš UN NouvEAu REGARD suR LA RÉDucTxoN ET LE R:-îoucT|oNN|sME 10108 L ESPRIT DANS UN MONDE PHYs|QuE4.

i.L

telle que P ››, au lieu de nommer toutes les propriétés spéciques pr0Priete 5 la Synonymle ou ljeflulvallînce loglque ,etant pns.e,St§0gï::satisfaisant les conditions postulées. Il en va de même lorsque nous avons COIIÖÎÎÎOHS Peur que deux Predlcats den_(Îte,nt la menÎã_pr(Èpråe 'eœndaffaire à des individus : nous disons «J 'ai serré la main à un sénateur cette manière de _concevo1r_les proprietes, les prÎ1.1f£_a St €dSe

démocrate à la réception hier ››, au lieu de dire « J 'ai serré la main à Î Ordre representerelent effeer1Vemer1t (les Pr0Pr1eteSb_ 1St_me \eiClairborne Pell, ou Ted Kennedy, ou Patrick Moynahan, ou... ›› (assez réa1íS€HrS de Premler Ordre- NOUS r1al1r,10I1S HUCHIIG 0 letedleî e eirîåettrevite, vous vous retrouvez à court de noms, ou peut-être n'en connaissez- de Ces Preprïetes de Seeend 0rdre› S21 1011_ Deus Presseï e es etbn des*vous aucun). Bien sûr, les désignateurs de second ordre véhiculent aussi à condition toutefo1S que le Ceraerere 11_bera_1 de eerlfe eoneep ltedes informations dignes d'intérêt, voire indispensables dans certains Pr0PríeÎeS SOÎÎ e_1a1r_ement assume- Ma1S› blen flue Je ne eeriïlse lãescontextes, qui ne sont pas véhiculées par les désignateurs canoniques deVe10PPer ee P0}nt› le Pense que Seule le eerleeprleîl Pårêlrîendes réaliseurs de premier ordre. Nous donnons comme information Preprïetes est edequateeu eentexte p_r'ÎSent'Enfa1tj es e a Îîãcitementque nous parlons de quelqu'un qui est un sénateur démocrate, plutôt le Prebleme e°rPS_'e5Pr1t et la causahte mentale presupîosenlon la ueueque, disons, quelqu'un qui possède un hôtel particulier à Newport t une Versíen Part1e“11e1`ement_1:°`È)uSte_ de œtte,appï1°c ãffî eîdansou une maison de famille à Cape Cod. Lorsque nous employons la i. les différences dans les Pr_0Pr1eteS delventfeeter e_S 1 ereîîd ntítécaractérisation fonctionnelle de la douleur (la « douleur ››, au sens où ;ï 18$ POUVOÎTS eausauxl- $1 le S§'r_10r1Y1ï,1}e etelr reqrllsf Perr 1 el'entend le fonctionnaliste), nous faisons savoir aux autres que nous nous ,l des P1`0PrÎereS› 110115 eurlene du Jeter 1eP°nge qepms ãmî ,e¿np_S q_u neréférons à un état avec certaines propriétés d'input et d'output ; une au Pr0b1eme du reduelïïennlsme " dePU_1S que leehee bîf e alãoîssllîscaractérisation neurale de ses réaliseurs, même si elle était disponible, '^ analytïqueml a ete generalement admls- Peu de_Pr0 eme_S› :mêmeserait, dans la plupart des contextes, inutile et non pertinente. D'un point 2, discussions actuelles. \sur le rapp01“'£ C0rPS'eSPr1t› Pfåurlralende vue pratique et dans un cadre épistémique ordinaire, le recours à des ., être formulés de maniere intelliãlble Selon les tefmes el a conœîernedésignateurs de second ordre des propriétés est probablement inévitable, , prodigue (Per eXemP1e› le Prebleme de la causehte menta e ne conet nous devons admettre que ces désignateurs introduisent un ensemble 9:? PaS Pefeaeíre eeusale des eerleel-ÎÎS PSYeh°1°g1queS)*de concepts utiles et indispensables dans la pratique, en regroupant des R Permeîtez-mOi de raplïeler brlevemenrles arguments eteîtîrsde CSLpropriétés de premier ordre à des ns de description et de communication. Une 8XP1íCal1í0I1 autherltlqlle de la reduction ne peut se coãi edïí atîmsEn élaborant des théories scientiques, nous espérons que les concepts de È 'Euler des 10ÎS'P011r5 eemme Prenrlsfes 1neXP11<lr1eeS_Pel1r es le vénos meilleures théories saisissent bien les propriétés réelles de ce monde, Par reduetïen- Car e,eSl5 la Pree1Sement_œ gm d°1ãf1tre eîîî2i1:_' Ontsou leur correspondent. Dans le cas présent, les concepts introduits par 2 manière de satisfaire cette eîšlgenee exprleetlve est ÎÎYGI: Îduíršsontles désignateurs de second ordre saisissent de manière disjonctive des ,«, å deS identités, Ce C1111 Pelfretre effectue S1 les prgÿrfe es a lie 2 nction_propriétés de premier ordre. Quand je dis que :r a une propriété M, où ír1l1erPrel1eeS› Ou reÎ11rerPretee5› en termes de prgpnetes causa es' (_),téS de«M» est un désignateur de second ordre (ou une propriété, si vous y tenez

i r1e11eS› Preprïetes de Seeend Ordre demes re1et1Vemer1t el_1X Pr0Pr1eevraiment), le «vérifacteur» de cette proposition est le fait, ou 1'état de fait, la base de réductioIn._Et, pOur Obterllr 1111 Peyeege Onreleglîïïãgî-šzåonsque x a P1 ou P2, ou P3, où les P sont les réaliseurs de M. (Le «ou» ici est Î~ moins désordonne, il se peut que nous desirions, ou qiu leur,une disjonction de propositions, pas une disjonction de prédicats ; cela ãbandenner Phabítude de Parler de Pr0Pr1ereS de Seeen, Or 1íe*pn'introduit pas des prédicats disjonctifs avec des propriétés disjonctives 5 preferer 1eS desígrlateurs de Seeend Ordre des Pr0Pr1eteS› eu es C0 pcomme valeurs sémantiques.) Supposez que, dans ce cas particulier, x L de second ordre2.possède M en vertu du fait que ac a P2, auquel cas le vérifacteur ultime de . '

«ac possède M» est le fait que ac a P2. Il n'y a pas de preuve plus concluanteV

du fait que ac possède M au-delà du fait que ac a P2.Je plaide donc ici en faveur de ce qu'on nomme une conception «parci- il

monieuse›› des propriétés, par opposition avec la conception «prodigue›› il \ 1_v011-,par exemple, Fonon [1987].,ou « abondante ››. Une forme extrême de cette dernière conception f 2. A nouveau, je dois renoncer à indiquer comment le réalisation multlple P°ÎãšÊ};¢

envisagerait Chaque prédicat Comme dê1'1OtaI1t, Ou représentant, une V î être traitée dans le cadre ici déni. Je donne des indications sur ce point zn KIM [ 1 -

.4..*`._e='-«;

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1 10 L' ESPR'-" DANS UN M°NDE PHYSWUE l UN NouvEAu REGARD suR LA RÉDUCTION ET LE REDuc'r|oNN|sME; 1 1 1

¿'1i

V \.'.›,¿:

'V'4' RET°'*'R SUR '-^ RÉ^'-'$^T'°N MULTIPLE Mais pourquoi devrions-nous nous priver du secours des propriétés dis-jonctives ? Si M ne peut être préservée qu'à ce titre, cela nous donne-t-il

L_afi1SCuSS1°u 3 Ju_Squ 101 TGPOSG Sur la supposition que la propriete M une raison sufsante pour nous autoriser l'usage des proprietes disjonc-ïisee par la reduction fonctionnelle a un realiseur unique. Voyons main- V tives ? Je ne répéterai pas ici les arguments généraux à son encontre, qui

lênanl Cummeuî nuus P0uV0uS ï10uS aCC0mm0de1` du CaS› Plus 1`ea11S'¢€, Où sont bien connusï. Ces arguments ne sont pas mauvais, mais je ne pense

a P uS1eu_1"S 1`e§11S§u1“S, 'd1S01_1S P1 et P2. La situation ne sera pas modi- pas qu'ils aillent assez loin ; en outre, ils dépendent excessivement de juge-ee de maniere,signicative s'1l y a une quantité indénie de réaliseurs. ¿¿ ments intuitifs, qui manquent souvent de clarté lorsqu'ils sont importés

SuPP0S0nS d ab01`C_Î que uuus Prenons au serieux 1€ fait de C011SiC1ë1”eI' dans ces contextes. Au lieu de cela, je présenteraí, contre les propriétés dis-

Cuuuue uue_ P1`0P1`1e1ï_e- Cela ne Peut Se Îa11`€'› me Sembïe-È-il, qU'å la j,Î" jonctíves, des considérations plus directement en rapport avec notre sujet.

c°n_d1å1°n de ble? Voulolr temr M Pour une Propriété dÎSl0uCÎïV€› P1 V P2, Envisageons d'abord les propriétés disjonctives dans un contextemais e fortes raisons militent contre de telles proprietes. Le résultat sera causal-explicatif. Supposez qu'un certain symptôme médical puisse êtrealors Êue nous risquons de perdre M en tant que propriété ; auquel cas causé par deux conditions pathologiques bien différentes. Par exemple, la

nous evnons appregdre a nous en passer' polyarthrite rhumatoïde et le lupus causent tous deux des douleurs dansPour commencer, si M est la propriete d'avoir une propriété satisfaisant ,¿ les articulations (c'est du moins ce qui m'a été dit). Supposez que Marie a

UUÊ ceftalue SPéCÎÊíC_atí0n› et Si P1 et P2 sont les seules propriétés .È des articulations douloureuses, et que les tests indiquent qu'elle souffrels/Îtisfalisant cette specication, il semble alors évident et trivial qu'avoir ,Î ou bien du lupus, ou bien de la polyarthrite rhumatoïde, sans que nous

l ' ' , , ' ` ' J" . - \se resume a aV°11` P1 Ou P2 › 11 11 Y a Pas d autre 111311181'G d'«'=1V01I` M. sachions laquelle de ces deux maladies est en cause. Pensez a l'argument

(1) Avoir M avoir P1 P2. «nomologique-deductif» suivant (une explication «hempel1enne››) :

_. _ _ . . .. . . , ' h t" dl t lt .L1Mals (1) lúmphque pas le pomt Sulvant (11) et 11 est clalrement La polyarthrite r uma oide cause des ou eurs ar icu a oires e upus

turé de penser que les deux disent la même chose : "* aussi-"' Marie souffre ou bien de la polyarthrite rhumatoïde, ou bien du lupus.

(ii) La propriété M = la propriété disjonctive P, V P2. * *Donc Marie a des articulations douloureuses.

\`Comme nous l'avons vu précédemment, la raison en est simplement que le vî;š1 Avons-nous ici une explication sur le pourquoi des douleurs que Marie<<',9u>> dans (1) est une CÎÎSÎOUCÎÎOU de PTOPOSÎÎÎOHS- AÎ11SΛ Ce que (1) déclare, éprouve aux articulations ? Savons-nous ce qui cause ses douleurs ?

c est`que le fait qu'une chose possède M revient au fait que cette chose Je pense que nous pouvgns dire, en un sens parfaitement elair et

î°Ê:ãdã,î$;)?:1Ç1I1::€íîîÊSsede Pztè Cell? ne un Pa_S Clue› Puuïîfluelque chose, 'iam intelligible, que, pour le moment, nous n'avons aucune explication : nouspour ce e c ose a avoir la propriete dis]onctive ,Ê sommes en presence d'une dzsjonctzon de deux expltcatzons, et non d'une

1 3 qu 1C1› n0uS 11 aV0HS' aucune 1"a1S0u de Penser qu une 'C6116 explzcatzon dzsyonctwe umque. Je veux dire par la que nous disposonsP`1`0P1`1elïe› en laut que Valeur Semautïque du Pfédícat diSj0I1Ctíf << POS- , de deux explications possibles ; nous savons que l'une ou l'autre est la

“Éde Pi V P2 ”› exlste- Et nous n,aV°uS aucune raison de Penser que 1'101-IS - bonne, mais nous ne savons pas laquelle. J 'afrme donc qu'il n'y a pas làdisposons, ou que nous avons besoin, de la disjonction pour former des - d'explication avec une «cause disjonctive›› (avoir une polyarthrite rhu-

äšîjîšíîtlîsïåéeãifîãsdaîãràîflufart des uSa8eS› 1€ << Ou» * qui, de fait, `matoïde ou un lupus)2. Il n'existe pas de «maladies disjonctives››.

_ e e re C ' -- f ,¿, . , . . , . . . . .

disjonctionïïãlššïsošëïïtîãllîlüïîicîîiíimå sr À cet endroit, lon p0,urrait me faire lobiecltion suivant; . il existe pl?-

est rouge ou blanche» est 1'abréviation de « La balle est rouge,ou 1: bïllã « sœurs types de lupus (d apres ce que J en Sms, e lupus eryt ematosus e e

est blanche» ; et la sémantique de telles phrases ne requiert pas de pro- “_-'_'1 Voir, par exemple, ARMSTRONG [1978 chap. 141.priétés disjonctives telles ue «rou e-blanche ' *

, q g »' pas davantage que la l* 2. Nous avons donc ici un genre de contre-exemple, jusqu'alors ignoré, au modèlehrase Ell ' - *›«'**

îasse « ~ t e îi-mange. un hamburger ou un hOt_d0g » ne requlert des W d'explication nomologique-déductif, tel qu'il a été canoniquement formulé par Hempel-CI`O11 GS 1S]0nCt1fS. & Oppenheim, « Studies in the Logic of Explanation››, in HEMPEL [1965a].

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1"*

1 1 ' lu2 L ESPRIT DANS UN MoNDE_ PHYSIQUE ,lg . =

Q* UN NouvEAu REGARD suR LA RÉDUCTION ET LE RÉDuc'r|oNN|sME 1 I3...»W* -.*

lupus vulgaris sont les deu ' 'x rinci aux t e -1;, . _

_ . .

rait être répétée deušsousfšenresÿãe , îoqc ma remarque Pour-. elles devraient aussi conrmer cette seconde 101, qui est logiquement

P S* es S°uS'geu1`eS de Ces .¿,1'* impliquée par la première. Donc l'antécédent disjonctif de la loi alléguéesous-genres, ad innitum Voici ce ue ' ' '' e r ' ` =', ~ - - A o 1 1 1

q J epondral - S1 le lupus efyth-8- ix: n'est pas progectible et ne devrait pas etre considere comme etant unematosus et le lupus vul ' ' e igarzs sont effectivement ' * * il . . . _ _ _ . _ ,

ma remarque devrait s'appliquer également au licleux 1?/Ialfadles d1e_rente$› ~

espece nomique. Ce a quoi nous avons affaire avec (D) doit etre envisage

pas qu,eue puisse être réitérée indéniment touîîusl' alããfšlš' ue Slgule _Î comme une conjonction de deux lois, et non comme une loi unique avec un

` S es Su Wlslons d une antécédent disjonctif. Ces réflexions témoignent des associations étroitesmaladie ne produisent as des l d' ' 'des hommes Chômalše lelïîpîS122Κîfrîåiètseî (Paã exemple, le lupus qui existent entre des idées telles que : être une espèce nomiquement

d onc ionnaires ne sont . projectible, être une espèce d'événement, et être éligible au titre de causepas es ma adies différentes) Et ma re ' '

. mar . .i- _ _ . _ , _ _

tenœ (rune C1assica tion des maladies absoåïîîînîepeîg PaS de l'exis- ,,;-V, (et, par la, susceptible d'etre cite en tant que cause dans une explication

. , ensi e au context ”°=

L'idee est la suivante * '9- « -1.

causale).- quelle ue soit la classi ' ' ' _ _ . . . . , ., , .

contexte d , 1 d. , q canon °Pe1`aÎ0lI`€ dens un Ainsi, si nous insistons pour considerer M comme une propriete dis-emïe, es isjonctions de maladies dans cette classication ne 'onctive il se peut que nous nous retrouvions en fin de compte avec une

seront pas automatiquement com t ' * J 'ees-et enr ' ' -. ., , . _ . _ . .

p ' egle genera1e› ne sont P-QS ft propriete largement inutile. À quoi nous servirait-il de la conserver encom tées - *P comme des maladies dans ce contexte. ': ., , , , ~ - -

› tant que propriete alors qu elle n est pas une espece pro]ectible suscep-Ce point est lié à une obs ' ' ' ' 'ervation ue 'a ' ' ' 1 _

. . . _ , . _

effet qu'une disjonction de propriétés hlétéo lèîèayee Îlueurs ' et a pour tible de gurer dans des lois, et ne peut etre utilisee dans des explications

Pmpfiéïé Twmiquement projectibleuöl g S peu ne d011ner aucune, causales ? En outre, un autre point doit être pris en compte : par hypothèse,

Je résumerai rapidement raišonnement ,_ P, et P2 sont des espèces hétérogènes, et si phétérogénéité veut dire quoi

. , _ upposons ue ngus _ _ . . , , , , ,. , . ,_

vguhons Vener la «1O1 disjonctive» C1 que ce soit, ce doit bien etre l heterogeneite causale nomique. Par conseNu.

quent, toute instance de M doit etre ou bien une instance de P1, ou bien

D Les t- _

une instance de P * et cela signie que les instances de M ne vont pas( ) Pa lents S0uÎÎ1`-ent Ou bien de P01yarthrite rhumatoïde ou bien de ' 2 , ' ' " ' '

lupus éprouvent de la douleur dans les manifester le genre d homogeneite causale-nomique que nous escomptons

Ions' e 1d'une espèce scientique. En résumé, les propriétés multiréalisables sont

l ê

causalement et nomologiquement des espèces hétérogènes, et c'est au fondEt supposons › *

que nous ayons accumule de nom ' ' - '*

_ _

breux cas p°S1t1fS› 11150115 :É la raison pour laquelle elles ne peuvent ni etre pro]etees dans des induc-un million de personnes `

'qui souffrant de l'un ' - , _ , , _ _ _

' e ou lautre de ces maladles tions, ni etre eligibles au titre de causesl.ont des articulations doulour ' `euses sans une '

, ._

' Seule exceplïlen- CeS 0bSeI`- Il me semble que ces reexions renforcent les scrupules que nous avionsvations conrment-elles la loi ' **utative ? Pas ' ' Ii* , , , . _ _

., ,

p neœssalrement- En effet, precedemment emis a l'encontre des discours en termes de proprietesSupposez que le million de cas exam' ' ' ' ' *ine soit ' .

. .

mtegralemeut COIYIPOSG de ** fonctionnelles, au prot des concepts et des expressions fonctionnels.personnes souffrant de l th 't -- . :LE

po yar rl e rhumatolde* sans aucun Patlenll at- 9 _Ce qui donne leur unité àla dormitivité et aux autres notions semblables,

teint de lu us. Si cela de ` ^ - . _ 1...loïdisjonctive pîîïtîïeplãtclaÊíîåièiiåcšïlcïiéîrilqiåsšne devrions, i c'est l'unité du concept, non l'unité de quelque Plîopriété .sous-la_cente.

est logiquement équivalente à la conjonction des deux 1_a1

cette «loi ›› En tant que propriete, la dormitivite est heterogene et disjonctive, et

01$ Sulvantes 1 , manque du genre d'homogénéité et de projectibilité causales que nous

Les patients Souffrant de 1 th « exigeons des espèces et des propriétés susceptibles de gurer dans des

P0 yar rite rhu t "d ' °_ . . . , . . . . ,

douloureuses. ma oi e ont des articulations lois et des explications. Mais cela nempeche pas que la dormitivité

Les patients Souffrant de lupus ont des articulati ' puisse satisfaire d'importants besoins conceptuels et épistémiques, en

ons - °“1°“reuSe5- g regroupant des propriétés qui partagent les mêmes traits intéressants

dans un certain contexte d'investigation.Les échantillons obser ' ' 'ves nont rien ` ' * 'a voir avec la loi sur le lupus et les ,

articulations douloureuses Si nos données conr ' t1maien' a loi disjonctive, “

1. P0111' plus de détails, Voir KIM [1993d] : 1. Pour d'intéressants approfondissements contre l'approche disjonctive, voir

,,- ANTONY & Lx-:VINE [1997].

qui

EDL›c1'|oNN|sME I 15u REGARD suR LA RÉDUCTION ET LE R1 14 L'EsPR|T DANs uN MoNnE PHYSIQUE

Q UN NOUVEA›«

›››

Où tout cela nous mène-t-il donc, en ce qui concerne la réduction et Î parœ C1U'€11e éCh°uaít_à exphquer les 1°1S'p0nts _ cãSîL1:ÎsI11:'; ãîšïqïrîãle réductionnisme ? Soit M une propriété mentale (ou n'importe quelle pourquoi M se produit seulement quand P Se P1"0_ ul ›-› » - » - - - 1-1: , - ' ' ' e "ai traite cette question en rapport avec laautre propriete en lice pour la reduction), et examinons de quelle façon il ~; l01-P0I1l2- J al d1t› 101`SqU J 1 réductionfaut concevoir la situation quand on fait porter le modèle de la réduction * , réduction fonctionnelle, que S1_PÎ`ta1t1_umq_ue reahsîur Ê ' Î uestíonfonctionnelle sur M (et ses acolytes). Une réduction fonctionnelle de fonctionnelle de M à P motivait l identiciation de M a G quel aåtuatíonM requiert la fonctionnalisation de M ; supposons que cela a été fait. de l'exP1ï¢atΰn S'entr°uVa1treS°_1ue' M_a1§' de mule em Penïeí, a uis unSupposons également que M a des réaliseurs physiques multiples, dans diffère si M a des réaliseurs multiples distincts - disons 1 e 2 - îe leqfaitdifférentes structures et espèces biologiques, et peut avoir des réaliseurs I est hors de question d'identier M a P1 ou P2. Car 110115 aV0HS VU C1différents dans diff t d

À,n 1 1 ~ ' ' ` .t. . .

' is onctive P V P a laquelle seraieren s mon es possibles. La reduction consiste d'admettre l'existenC€ de la Pfopnete d élgaleîãïent insisté\ - . ; - - ~ \ \ \ *ÎÎ ' ' ' ' - ra identier M avec son realiseur Pz relatif a la structure ou a l'espece identiee M, I`€S€I`V€ de maUVa1SeS S11 Pt de. . . , , _ , , , . . äi- - ' e 110

biologique consideree (relatif egalement au monde de reference). Ainsi, M *«;; que M soit envisagee comme un concfept,, . _ i . . . _ _›,×_ . ai u es _est P dans l'espece biologique 1, P dans l'espece biologique 2, et ainsi de ce monde › CePendant› cela ne nous q , q .

. 1 , . 2- fs* b * Cyune ré (msg plus tranchee. Que devrions-nous doncsuite. Étant donne que chaque instance de M a exactement les pouvoirs

1 av0nS @SOIR P reconnaître M, . . . . . , , . . - ' ive s 1causaux du realiseur qui est le sien dans 1'occasion consideree (selon le = dire au sulet de la QUGSUOH @XP 1fïa1_ ›. . , .

. . - z 1 *fil ' ' I S '«principe de l'heritage causal››), tout le travail causal-explicatif opere par _ comme une propriete ayant des rea istetšn P mé diiversezs.

_ . _. V

* ' is aisan es aune instance de M est fait par P1, puisque cette instance de M se produit qu'il y a des reponses parfaiteiínent sa. . . » . - A ' ' n '

en vertu de l'instanc1ation du realiseur P1 ; et il en va de meme pour les *_ explicatives concernant la re ation e _i 2' ' 1' f ' h ' Îlï Î t` s instancie-t-il M à l'instant t ? Parce qu il instancie 1 a ›

autres instances de M et leurs rea iseurs. En ait, c aque instance de M sys eme En. r , . 1:., 1 ' ' s emes -

est une instance de P1, ou de P2, ou de..., ou les P sont les realiseurs de et que P est un realiseur de M dans es syM. Ce1as'o os d' t l 1 1 _ , * * * ' 1 iété avec

, i , . . . .t n avoir ue ue roprpp e iame ra ement a la reduction nagelienne via les lois- d'autres termes, av01I' M, C €S'¢› Paf demtlo › q q p atísfaít* - - ` ' 'eation causale H ' et dans les systemes tels que s, 1 S

ponts, dans laquelle M a seulement une correlation nomologique avec P1 une speci , ›i . _ . _ . A* - * ` ins an -dans 1'es ece biolo i ue 1, mais reste distincte d'elle, et de meme our

» la specication H. Pourq\101 CES Systemes 'P2, et ainsi de suite. M*, à chaque fois qu'ils instancient P, ? Parce que dans les systèmes de ceDe cette manière, chaque propriété multiréalisée se scinde en ses divers 1 genre, P, est un réaliseur de M, et non de M*- E11 811151 de Sulte- Î1 meãlînàbîãréaliseurs selon les différentes structures et espèces biologiques, et selon V clair que ce sont là des réponses satisfaisantes, et que,P<?U1`ÊeP°Ê

les différents mondes possibles. Pour ceux qui ne veulent pas démordre li* question explicative, il n'est pas necessaire quela reduction onc iodes propriétés multiréalisées en tant que propriétés uniées et robustes ' pr0d11iS€ C198 identités générales entre P1"0P1`1eteS-de leur plein droit, c'est sans doute une réelle déception. Mais je crois quela conclusio 1 ll

1"_ , , . . ,`~ Nc!-: Rsvu ET coRRIGÉn a aque e nous avons ete conduits est incontournable, dans ff, lV.5. L'/\RGUMENT DE '-^ S'~'RVE"'^, Ila mesure où nous acceptons le principe d heritage causal et donnons

sérieusement créance à la réalisatio lt' l 1

Avant de conclure cette sréduction fonctionnelle ré ond àla t' d 1 1

*ii1

›~

A D s la troisième conférence comme vous vous en souvenez peut-etre,n mu ip e . ,.3 an › , -. .

_ _ . , ' ' ' ion en attente d une S0111t10n-ection, regardons rapidement comment la ¿¿ ]'ai laisse l'argum<-Int de la generalïsat_ .

' ' de cet ar ument est de montrerp ques ion e 'exp ication dans le contexte 'ig Je vous rappelleral Slmplemem flue1e_but rîblème de la causalité, . . . . , , .- ' ' Il au

de la realisation multiple. Nous avions remarque que la reduction 5" qu'il n'y a pas 11611 de SG Îalre du S0UCÊ1flUÎ_ Pènent. . i . . _ , . _1

^ ' ons mnagelienne ne parvenait pas a fournir une explication reductionniste,* mentale, Parce que les memes consl era 1 , , ›

,VJ tement semblables pour toutes les proprietes des sciences speciales,exac

1.* * ' ' . Une artie de cetteP*

¿ et non pour les seules P1`0P1`1eteS Psyfhologlqfœs P1. Les raisons plaidant pour cette conclusion sont encore plus fortes, si nous px., argumentatíûn est pour 1'in51;ant reste!-3 SEIIIÊ I'eP0nSe-supposons egalement que les especes et proprietes, dans les sciences, doivent être conférence, j›ai essaye de soulever un pro emêdéníes en termes de pouvoirs causaux - principe souvent présupposé dans les dis- , ~cussions sur le genre de problème ici examiné. Voir, par exemple, SHQEMAKER [1984b] ;Fonon [1987] ; KIM [1993d]. Mais cette h th dd

si",-'«›~.

- * ' ela survenanceconcernant la causalite mentale a partir de la C10Ct1`1T1e d.

` ` ' ti . . 1.P

- ' ' enance. Je dois a Presenypo ese a itionnelle n'est pas nécessaire. COI'pS-eSpI`1t - C'e'£a11; 1'aI'g11m€ï1t de la SU-rv, 1*'*,

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I 16 L'EsPRxT DANS uN MONDE PHYSIQUE ,, UN NouvEAu REGARD sun LA REDUCTION ET LE RÉDucT|oNN|sME I I7

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répondre à une objection contre cet argument, à savoir que Pargument l Or cette supposition n'a aucun fondement. Pour la simple raison que lede la survenance semble seulement exploiter le fait, ou l'hypothèse, de la i ' domaine physique doit aussi inclure les agrégats de particules, les agrégatssurvenance corps-esprit, et n'accorder aucune importance aux caractéris- Î* . * de ces agrégats, et ainsi de suite, à l'inni : les atomes, les molécules, les cel-tiques spéciques du mental ou du physique. Par ailleurs, considérez les lules, les tables, les planètes, les ordinateurs, les organismes biologiques, etpropriétés des sciences spéciales, telles que les propriétés biologiques ou le reste, tout cela fait partie, sans l'ombre d'un doute, du domaine physique.chimiques : elles aussi surviennent sur les propriétés physiques de base fîí Qu'en est-il des propriétés? Quelles propriétés, en plus des propriétés et- en fait, il y a même des raisons de croire que la survenance s'applique à relations des particules élémentaires, doivent être admises dans le domaineces propriétés, plus encore qu'aux propriétés mentales (après tout, il n'y a A physique - c'est-à-dire, être comptées parmi les propriétés physiques ?

toujours pas consensus pour dire si les qualia surviennent sur le domaine De toute évidence, la propriété d'avoir une masse d'un kilogramme devraitphysique). Or la causalité biologique ou la causalité chimique - c'est- ÈÎ être admise : bien qu'aucune particule physique n'ait cette propriété, desà-dire, les relations causales impliquant des propriétés biologiques ou , agrégats de particules élémentaires peuvent la posséder, et il s'agit claire-chimiques - ne semblent pas poser de problèmes particuliers ; de quoi l'on ment d'une propriété physique.conclut que la survenance de X sur les propriétés physiques ne peut créer jÿ Mais pourquoi avoir une masse d'un kilogramme est-il une propriétéde difcultés pour Pefcacité causale de X, cette conclusion s'app1iquant ÎÎ physique ? La question est peut-être idiote, mais elle a une réponse nonclairement aux propriétés mentales. C'est là le noyau de l'argument de la dénuée d'intérêt : parce que c'est une propriété microbasée, dont lesgénéralisation, argument auquel il nous reste à répondre. ' constituants sont des propriétés et des relations physiques. Nous pouvons

J 'aborderai ces difcultés par le biais suivant : commençons par consi- concevoir cette propriété comme étant la propriété d'être constitué dedérer l'idée d'une propriété physique - ce qui fait qu'une propriété est une _l parties propres, ai, chacune avec une masse de mi, où les m additionnéespropriété physique. Je ne me mets pas ici en quête d'une dénition ou d'un

À atteignent la somme d'un kilogramme. Et il semble justié de supposercritère général. La question qui m'intéresse est plutôt : en supposant que que le domaine physique inclut dans ses limites tout ce qui se forme àles grandeurs et propriétés usuelles qui figurent dans la physique fonda- y partir de propriétés microbaséesml : si P est la propriété microbaséementale sont des propriétés physiques, quelles autres propriétés doivent d'avoir les parties, al, ..., an, telles que les propriétés des parties sontêtre comptées comme appartenant au domaine physique ? Lorsque nous , l P1 (al), ..., Pn (an), et que les relations entre les parties sont telles queparlons de propriétés physiques dans nos discussions sur le problème R (al, ..., an), alors P est une propriété physique, pourvu que P1, ..., Pn, etcorps-esprit, nous incluons généralement les propriétés chimiques, bio- i, R soient des propriétés (et relations) physiques, et que chaque ai soit unelogiques et neurales parmi les propriétés physiques, comme faisant partie Î. _ particule élémentaire ou un agrégat de particules élémentaires.du domaine physique. Sans invoquer un critère de démarcation général J; Selon cette conception, être une molécule d'eau est une propriété phy-entre ce qui doit être compté comme physique et ce qui doit être compté L; *

sique, et être composé de molécules d'eau (c'est-à-dire, être de l'eau) estcomme non physique, pouvons-nous trouver quelque principe au fonde- il l aussi une propriété physique. Il importe que ces propriétés physiquesment de cette pratique ? Et lorsque nous parlons de la clôture causale du microbasées soient comptées comme physiques, sans quoi le domainedomaine physique, que devons-nous au juste inclure dans ce domaine .i physique ne sera pas causalement clos. Avoir une masse d'un kilogrammephysique, et pourquoi ? Nous supposons que les propriétés de la physique a des pouvoirs causaux que n'ont pas les masses plus petites ; et les molé-fondamentale font partie de ce domaine ; mais que devons-nous y compter cules d'eau, ou la propriété d'être de l'eau, ont des pouvoirs causaux qued'autre, et pourquoi ?

L n'ont pas les atomes individuels d'hydrogène et d'oxygène.Il y a une tendance parmi les philosophes antiréductionnistes - parti- Y a-t-il d'autres propriétés susceptibles d'être admises dans le domaine

culièrement, parmi ceux qui invoquent Pargument de la généralisation ,I physique ? Considérez les propriétés de second ordre. Étant donné cepour éluder le problème de la causalité mentale _ à interpréter le domaine que nous avons dit jusqu'ici sur les propriétés de second ordre et leursphysique de manière excessivement étroite, sans qu'il y ait à cela de véri- Î réaliseurs, il semble parfaitement adéquat de compter comme physiquetable raison. Peut-être le modèle classique de la hiérarchie micro-macro toute propriété de second ordre par rapport aux propriétés physiques.encourage-t-il l'idée de n'inclure dans le domaine physique causalement Ainsi, si D est un ensemble de propriétés physiques, toute propriétéclos que les particules élémentaires, avec leurs propriétés et leurs relations. 111 f définie par rapport à D au moyen d'une quantication existentielle, de

~«:,`~.~._›;-

\iiI 18 L'i-:sPR *|T DANS uN MONDE PHYs|ouE__V UN NouvEAu REGARD suR LA RÉoucT|oN ET LE RE1:›ucT|oNNisMi~: 1 19

f,il

la forme “la propriété d,aV°n` une Prepríete P dans D telle que H (P)» i propriétés telles que la solubilité dans l'eau la ductilité la conductivité~ 1 . _ _

7 q/,T 7 7

ou «H» Specle une condmon sur les membres de D, eS'£ egalement une» thermique, Pinammabilité, etc. Qu'en est-il des propriétés biologiques ?

ro riété h si . ' -^ ' - l» - -ãanlš Iïly C1Uã_tÎ_1 faãîralt peut etre en dire plus sur le vocabulaire Sans entrer dans les details, il me semble qu'elles se comportent comme

eue acon " ' ' - - - ~

conge causahîÿîê est1sPe_e1ee›fmã1S nous pouvons supposer que les proprietes chimiques : elles gagnent leur titre de proprietes physiques' Y "`,_ \ ' - - 1 1 .

P I10Iï10 Oglques ont partie du vocabulaire qu on _¿ en vertu de l'une ou l'autre des regles d'inclusion des proprietes physiques.peut s autoriserl. S'il en est ainsi, les propriétés fonctionnelles par rapport 7* Être une cellule peut être une propriété microbasée * être un cœur peut

. , , . "'*¿.` ›

aux propriãtes physiques comptent comme physiques. J 'ai précédemment ~¿f être une propriété fonctionnelle de second ordre (vraisemblablement, être

reconnnan e de 1"eneneer 3 Par1er de Pr0Pr1eÎes de SeC0Hd Ordre, au prot `~ un cœur peut être conçu comme : être un organe ou un appareil ayant lade designateurs de second ordre des propriétés. Si l'on veut bien suivre capacité de pomper le sang) Mais être le genre de structure physiquecette su e ' ' ' ' *' ' - - ' - A -» » - »gg sti£on,åa Îiondition pour inclure les proprietes de second ordre biologique qu'est le cœur humain est peut-etre une propriete microbasee.

ans es imi ' ' ^ * -~ - - - - -» » - › . , ,ãïxtåésqmãiîe phyisique peut etre reformulee de maniere \gg En fait, la distinction entre proprietes microbasees et proprietes fonc-désígnagœã eåirs e priqpriítes - pour savoir ce qui sera tionnelles n'est probablement pas tranchee, ni absolue ; par exemple, il

r e proprie e p ysique la d * d *' ' * b * *

- i, peut sans oute y avoir es proprietes micro asees dont certaines desNous avons ' ' ' ' * - - - - .» » _ - .» , .Par eensequent trois conditions de délimitation du domaine proprietes constitutives sont des proprietes fonctionnelles.

P, Ysrelue - Prem1eremenΛ est Physlque mute entlte agregee å partir Ainsi que nous l'avons vu plus tôt (chapitre II), les propriétés fonction-d entites physiques ; deuxièmement, est physique toute propriété qui se nelles en tant que propriétés de second ordre n'apportent pas de pouvoirs

. "IÎÎ*. 1 7

constitue en tant que propriete microbasée dans des entités et des pro- causaux supplémentaires dans le monde : elles n'ont pas de pouvoirspríétés du domaine Physique 5 treísíememen est Physiql-1e'£01113e pI'0pI'íêté causaux qui aillent au-delà des pouvoirs causaux de leurs réaliseurs dedénie comm ' ~ -» » 'll . . . . , _ .

_e efant de Seconfi Ordre Par raPP0rÎ a des Pr0Prietes phy- fj . premier ordre. D'apres le principe d'heritage causall, les pouvoirs causauxsiques. Y a-t-il d autres conditions de délimitation ? Je n'en suis pas sûr. V de l'instance d'une propriété de second ordre sont identiques aux pouvoirsLes propriétés conjonctives si nous dé ` Î, cidons de les admettre euvent › causaux du réaliseur de remier ordre ui est instancié en cette occasionêtre traitées comme un cas articuli r d " ' ' ' , p ' p - -q - -* *p e e proprietes microbasees (si nous (ou en sont un sous-ensemble). Ce qui signie que les proprietes de secondrenonçons a la condition selon laquelle les constituants d'une propriété ordre représentent des pouvoirs causaux hétérogènes mais aucun qui aille

' j, _microbasée doivent nn être Pr0Pres) ' la Prepríéte d'aV0íI' P & Q est la Pau delà des pouvoirs causaux des propriétés de premier ordre que nous

propriété d,être composé de Parties ai et a2› Où G1 = G2, de telle S0r12e que a avons déjà incluses dans le domaine par rapport auquel elles sont déniesest P et G2 est Q2. M818 la C1íSj0I1Ctí0n et la Complémentation (négation)l38l ' Les pouvoirs causaux des propriétés fonctionnelles ne posent par consé-ne Sent tenleurs Pas admises ; 00mme 110115 1'aV0Hs VU *Wee les Prepriétés quent pas de problème particulier Et s'il s'avère qu'une propriété mentaledisjonctives, ces opérations donnent lieu à un certain nombre de difcul- l est une propriété fonctionnelle il n'y a pas de problème particulier nontés, dans lesquelles nous n'avons pas besoin d'entrer pour notre propos 1 plus quant à son rôle causal Cela s'accorde fort bien avec le modèle de

Dans ces ` ' -» » - - ' Êîï* ' , . Ã . , , . . .

e_0nd1t10_S, 110115 p0uv0nS admettre les proprietes chimiques reduction que nous avons preconise : la reduction consiste essentiellement:ns le dpënainde physique. Les proprietes dites díspositionnelles semblent `f“Î@ en une fonctionnalisation, et si le mental est réduit au physique, il n'y a pas

11 ' ° 'f f *ëfs - ` . ` . . . .

P_ V01r e_ re a mlses en men au ntre de Pr0Pr1eÎeS de SeC0nd Ordre, Ou (2, - a craindre de probleme particulier quant a ses pouvoirs causaux. Commebien au titre de Propriétés microbasees. Si la transparence est prise ÎÎÎ l nous venons de le voir la fonctionnalisation des ro riétés mentales leurcomme la propriété de laisser passer les rayons de lumière sans alté- permet d'échapper à lšargument de la survenanclé Iãaprès la conceptionration elle com " ' * ` _ . , . . ., , ' .

téansparenîïeešîlšämeteåïe propriete fonctionnelle de second ordre. ,É ici défendue, il apparait que les proprietes mentales fonctionnelles sont,

hcation en_,1 ,ee a une m1e1`°strneÎnre› elle gagne Sa qua- ' du fait de leur réalisation multiple, causalement hétérogènes, mais pasan . I ° ^ - - › z \ - 1

que propnete mlcrobasee on Peut dlre la meme Ch0Se de 1 causalement impuissantes. Ce qui resout le probleme de l'efcacite causale

__? pour les propriétés mentales susceptibles d'être fonctionnalisées. Ce sont

'1._Oii pourrait soutenir que le problème du vocabulaire dans lequel H doit être P les propriétés mentales résistant à la fonctionnalisation qui présententspecie est un problème conceptuel, et non un problème concernant les propriétés il ---_

2. J ' ' * › ' “e crois me souvenir que David Armstrong a fait cette remarque. 1_ V01,-1a n du chapitre 11_

vi

120 L'EsPR|T DANS UN MONDE PHYSIQUE

des difcultés, quand nous tentons de donner une explication de leurspouvoirs causaux. Tant que nous pensons qu'il peut y avoir des propriétésmentales non fonctionnalisables (par exemple, les qualia), qui néanmoinssurviennent sur des propriétés physiques, nous sommes confrontés au pro..blème de la causalité mentale.

Qu'en est-il des pouvoirs causaux des propriétés physiques microba-sées ? Ces propriétés sont, par leur construction, survenantes sur descongurations de propriétés physiques et de relations de niveau inférieur,Et si nous supposons que ces propriétés sont prioritairement indivíduéesen termes de pouvoirs causaux, nous devons également considérer queleurs pouvoirs causaux sont survenants de la même manière. Mais la sur~venance mereologique n'est pas la réduction méréologique des pouvoirscausaux aux pouvoirs causaux des parties : les pouvoirs causaux de lapropriété P peuvent être œés, ou déterminés, par les pouvoirs causaux desproprietes et relations, P1, ..., Pn, R, qui gurent dans la construction de Pen tant que propriété microbasée, sans qu'ils aient besoin d'être identiquesaux pouvoirs causaux de ces propriétés et relations constitutives, ce qui

' › * - , . .serait d ailleurs peu plausible. Il y a un monde entre la determmatzon et1- ~ 1 . _

lzdentztel. Qui plus est, nous devons distinguer a la fois la determination9- - 1 , . . . ,et lidentite de leœplzcabzlzte. Il se peut que les pouvoirs causaux d'une

propriete microbasee soient déterminés par ses détails microstructurels,sans que nous puissions expliquer pourquoi - et en fait il est possible qu'iln'y ait pas d'explication du tout - une propriété ainsi microconstituée 'devrait avoir précisément ces pouvoirs causaux-là, et non pas d'autres.Nous avons là un autre sens dans lequel on pourrait parler de l'émer-gence d'une macropropriété. De plus, le fait que nous puissions expliquermicrostructurellement pourquoi une propriété microbasée a un certainensemble de pouvoirs causaux ne signie pas que ceux-ci sont identiquesaux pouvoirs causaux des microconstituants de cette propriété. Les pou-voirs causaux micro-explicables pourraient bien être nouveaux, s'ajoutantpurement et simplement à la structure causale du monde. Rien de celan'entre en conit avec les thèses fondamentales du physicalisme. Le physi-calisme n'a pas à être, et ne devrait pas être, identié au microphysicalisme.

UN Nouvl-:Au REGARD suR LA RÉDucT|oN ET LE RÉDuc1'|oNN|sME 121

1

› I 1 1 1

cas, les proprietes physiques de base, probablement certaines proprietesneurobiologiques, se situent au même niveau que les propriétés psycho-logiques : les unes et les autres appartiennent aux êtres humains et auxautres créatures capables de sensation. C'est en partie ce qui fait naître le

problème de la causalité mentale : le rôle causal d'une propriété mentale quim'appartient est menacé de préemption par une autre propriété, une pro-priété neurale, qui m'appartient également. Mes pouvoirs causaux semblent

s'expliquer intégralement non seulement en termes de, mais aussi en tantque pouvoirs causaux de mes propriétés neurales-biologiques-physiques.

Des difcultés de ce genre ne se posent pas pour les propriétés microba-sées relativement à leurs propriétés constitutives, parce que les premières

ne surviennent pas sur les dernières prises individuellement ou en groupe.

Elles surviennent plutôt sur des congurations méréologiques spéciques

impliquant ces micropropriétés - et ce, pour une raison évidente et assez

plate : elles sont identiques à ces microcongurations. En revanche, il est

très intéressant de se demander si les pouvoirs causaux d'une propriétémicrobasée donnée peuvent, ou non, être calculés, ou prédits, sur la base

de ses microconstituants et de la manière dont ils sont congurés. C'est là

un autre aspect de la question de Pexplicabilité, à laquelle j'ai fait allusiontout à l'heure - aspect intimement lié au débat sur l'émergence despro-priétés. Il y aurait encore beaucoup à dire sur les propriétés microbasées,

leurs pouvoirs causaux, et le statut des théories scientiques portant sur

elles ; mais nous devons avancerï.Il s'ensuit que, pour les niveaux supérieurs, nous devons accorder de

nouveaux pouvoirs causaux aux propriétés microbasées - nouveaux au

sens où ces pouvoirs causaux ne sont détenus par aucune des propriétésde niveau inférieur qui les constituent. Et, comme nous l'avons vu, l'argu-ment de la survenance ne s'applique pas à elles, et ne menace pas leurspouvoirs causaux.

De tout cela, il faut conclure que l'argument de la survenance ne peut

se généraliser qu'au cas hypothétique de propriétés non mentales quiseraient survenantes sur d'autres propriétés (au même niveau), tout en

résistant à la fonctionnalisation dans les termes de leurs propriétés de

Ce qui veut dire que le cas des propriétés microbasées n'est pas du tout l base, Et, gomme j'en ai fait la remarque, Pargument ne s'applique pas aux. . . - 1 f .

Slmllalfe au C85 ÖGS PI`0pI`1€t€S psychologiques survenantes. Dans ce dernier §*¿_;* proprietes microbasees. S1 nous pensons la fonctionnalisation sur le mode

d'une réduction, comme je l'ai recommandé, le problème de la causalité› / I 1 I

mentale se generalise aux proprietes qui ne sont pas réductibles à leurs1. Également entre la détermination et l'explication. Comme nous l'avons vu dans ; . , ,

notre discussion de la réduction, les émergentistes acceptaient que les propriétés propnetes de base'emergentes soient determinees par leurs conditions de base, mais refusaient que les

s1conditions de base puissent expliquer pourquoi ces propriétés-la, et non pas d'autreS,

émergent d'elles.i ' 1. Pour quelques détails supplémentaires sur ces questions, voir KIM [1 9991.

ã

122 L'EsPR|1' DANS uN MQNDE PHYSIQUE. UN Nouvi-:Au REGARD sun LA REoucT1oN r-:T LE: RÉDucTxoNNxsME 1231,

, ››L* ,.1

IV.6. Bonnes ET MAuv/uses NouvE|_1_Es chose : l'irréalisme du mental. Mais, pourrait-on demander : lîoptionréductionniste est-elle préférable ? Ne mène-t-elle pas à la conclusion que

Nous voici face à des choix difciles. Si nous sommes prêts à nous *Î le mental ne possède pas de rôle distinctif, ayant été entièrement absorbéengager dans la fonctionnalisation de toutes les propriétés mentales, dans le domaine physique ?À son tour, cette option peut passer aux yeuxnous adopterons un réductionnisme intégral à propos du mental, et tl de certains pour une forme d'irréalisme du mental, et l'on pourrait estimerle problème de la causalité mentale sera réglé. Voilà pour la bonne l qu'il n'y a pas de sens à sauver la causalité mentale en renonçant dans lenouvelle. Cependant, dans une position réductionniste de cette sorte, , même temps à reconnaître dans le mental une réalité distinctel. Uunliqäeles pouvoirs causaux des propriétés mentales se révèlent n'être que ceux - S bonne nouvelle pourrait donc se révéler n être qu une mauvaise nouve e e

de leurs réaliseurs physiques, et les propriétés mentales n'apportent 'Î plus. En n de compte, toutes les options s'enracinant dans le physicalismeau monde aucun pouvoir causal nouveau. Nombreux seront ceux paraissent converger vers le même point : l'irréalité du mental. Ce qui nequi considéreront cela comme une mauvaise nouvelle. Mais la vraie ff doit pas nous étonner, si nous gardons en mémoire que le physicalismemauvaise nouvelle, c'est que certaines propriétés mentales, notamment est une doctrine métaphysique qui embrasse l'ensemble de la réalité, etles propriétés phénoménales des expériences conscientes, semblent , peut, à ce titre, exiger de nous un prix élevé. Je ne sais pas comment vousrésister à la fonctionnalisation - ce qui veut dire qu'il n'est pas possible ff' en convaincre, mais il me paraît clair que préserver le mental en tant qued'expliquer leur efcacité causale à l'intérieur d'un cadre physicaliste. partie du monde physique est de loin préférable à Pépiphénoménisme ouCes propriétés ne peuvent pas surmonter l'argument de la survenance. ÊÎ l à un éliminativisme complet.

Si nous maintenons la fonctionnalisation pour - au minimum - un Quoi qu'il en soit, ce qui ressort de plus en plus clairement des débatsgroupe de propriétés mentales sélectionnées, le choix auquel nous ; toujours en cours sur le problème corps-esprit, c'est que les positionsaboutissons se divise en deux branches : la première des deux branches d'entre-deux actuellement en faveur, tels que le dualisme des propriétés,vous permet de rester dans le cadre du physicalisme (garantissant, au le monisme anomal et le physicalisme non réductionniste, ne sont pasminimum, la clôture causale du physique), et vous opterez pour la seconde aisément compatibles avec un physicalisme robuste. Penser que l'on puissesi vous décidez d'abandonner le physicalisme au prot d'un dualisme - être un physicaliste sérieux, tout en goûtant la compagnie de choses et desérieux (vous devrez, au minimum, abandonner la survenance corps-

À phénomènes non physiques, c'est, à mon avis, caresser un rêve bien futile.esprit, et il se peut que vous ayez à envisager le dualisme des substances , Le physicalisme réductionniste sauve le mental, mais seulement commecomme une option sérieuse). Si nous revenons àla branche physicaliste, au ` une partie du monde physique. Si j'ai visé juste dans mon argumentationcas où nous voudrions demeurer dèles au physicalisme, l'alternative est depuis le début de ces conférences, c'est ce que nous devrions attendrela suivante : ou bien vous conservez des propriétés mentales survenantes du physicalisme. Et c'est ce que nous aurions dû escompter tout du long.et néanmoins irréductibles (c'est-à-dire non fonctionnalisables), disons Î * Le physicalisme ne peut être obtenu à vil prix.les qualia, mais vous acceptez leur impuissance causale ; ou bien vous Il serait néanmoins prématuré de conclure qu'un dualisme radical offreépousez l'éliminativisme mental, et niez la réalité de ces propriétés une chance plus réaliste de sauver le mental. Pour la plupart d'entre nous,irréductibles. Dans les deux cas, vous êtes perdant- encore une mauvaise le dualisme est un territoire laissé en blanc sur nos cartes, et nous savonsHOUVBUG.

. trop peu quelles possibilités et quels dangers nous guettent dans cetteLes mauvaises nouvelles continuent : il se peut qu'il n'y ait pas grande

.W » sombre cavernez.différence entre ces deux options, Péliminativisme et Pépiphénoménisme. .

En effet, la possession d'un pouvoir causal est un critère de démarcation ïlplausible entre ce qui est réel et ce qui ne l'est pas. Selon les termes deSamuel Alexander [1920, p. 8], quelque chose qui «n'a rien à faire, aucune Î

fonctlon à remphr » _ quelque Chose qui est dépourvu de tout pouvoir 1. Le physicaliste réductionniste dirait que le réductionnisme maintient bel etcauSa,1 _ « pourrait aussi bien, être aboh' et nira sans aucun doute ' bien le mental comme une part distincte du domaine physique, mais que son carac-' \ \ 1 1 1 *par l'etre ››. Par consequent, d apres le critere de realite d Alexander, gf ,ère distinctif est physique, et mm pas non physique.Î f I I \ \ \ A Q IPeliminativisrne et Pepiphenomenisme reviennent a peu pres a la meme

1 2. J 'ai bénécié de questions et de commentaires de David Chalmers et de David Sosa.

i, Non-:s DES TRADucTEuRs 141140 L EsPR|T DANS UN MQNDE PHYSIQUE

t

La converse d'une relation R est la relation qu'entretient tout individu Z, bavarde, l'enfant, et bien d'autres de cette farine, croient que c'est parB avec tout individu A, si A entretient la relation R avec B. Si Jacques ' un libre décret de l'Esprit qu'i1s parlent, alors pourtant qu'ils ne peuventest élève de Jean, Jean est maître de Jacques. «Être maître de ›› est la f contenir l'impulsion qu'i1s ont à parler ; si bien que l'expérience elle-converse de «être élève de ››. Si gr: est en relation de dépendance causale par › même montre, non moins clairement que la raison, que les hommes se

rapport à y, y est en relation converse de dépendance causale par rapport croient libres pour la seule raison qu'ils sont conscients de leurs actionsà sc. Or, si œ dépend causalement de y, :c est l'effet de y ; la converse de la et ignorants des causes par quoi elles sont déterminées ; et, en outre,dépendance causale est donc « être cause de ›› : si ac dépend causalement q que les décrets de l'Esprit ne S0ni rien (feutre que les aPãctÎtS› ethpourdc y› It/ cst cause dc 1'- 5 cette raison varient en fonction de l'état du Corps. [...] outes c oses

Par ccnscqu-cnt› la c0nVc1`Sc de la dcpcndancc causale nc circonscrit Pas qui montrent assurément clairement que tant le décret que l'appétit deexactement l'histoire causale de ac : car, parmi tout ce que cause y, il peut il i›ESpi~ii, et 1a determination du Corps, vont de pair par nature, 011 Plutôty avoir des épiphénomènes qui n'ont aucun rôle causal dans la production I sont une soule et même ehese, que mus appelons Décret quand Ou lade œ. Par exemple on peut considérer que la douleur ne fait as art' d J› P P le e yi ' eengidère sous l'attribut de la Pensée, et qu'elle s'explique par lui, et quel'histoire causale de mon comportement d'évitement, parce qu'el1e est un Ç; appelons Détermination quand on ia consiaère Sous rattribut deépiphénomène des causes réelles (neurales) de ce comportement. i,Étendue, et qu›e1ie se déooit des iois du mouvement et du repos [_ . _].»

Spinoza [1677/1988,p.211-213][27] Spin : notion introduite en 1924 par Wolfgang Pauli ; propriété _,

intrinsèque et spéciquement quantique des particules. Le spin est È, [31] Dans ia terminologie de Ki-ipke [193()], un «désignateur rigide» @S11

quantié par un nombre entier ou demi-entier positif. " 'is I' ' ' ' ^ ` dans tous lesun terme ou un syntagme nominal désignant le meme ob]etCharme :une des saveurs des quarks. Les quarks sont des particules de *:* I. d .bl tt dernière notion Voir Ndt [gi par exemple,

_ 1/2 t t.t d . t 1, d mon es possi es;sur ce e ›

Spm 'e peuven e re e SIX sor es' appe ees Saveurs! ?wn' up' strange' «la planète Terre» est un désignateur rigide, car cette expressioncharmed, bottom, top) Le charme est un quark dote d une fraction de-

1 , . A - › ' ' -`-dire en, . , , _ ,, , _ , desi ne la meme entite dans tous les mondes possibles, c est a

Îlî/agriîse5Êtšlïïîãdîîtîitrgîuiîiãiîîlelètãiîšdîïš electron' La theone des i*¿ t toutîs circonstances imaginables. En effet, si je suppose une certainep y ' tt évolution cosmique, il est P0SS1b1e qUe› dans un tet moflde* 11?/Ifrolsãeme

planète à partir du .Soleil ne soit pas la Terre, mais Venus. emfle nai:CHAPWRE IV 'j ` ce monde, l'express1on «Terre» fait toujours referencena no re p_a .

F En revanche, l'expression «la troisième planete a partir du Soleil» est.1 désignateur «aSque››, ou «non rigide ››, parce que cette expression ne

i t Q désigne pas le même objet dans tous les mondes possibles : elle designe[29] Voir Ndt [17] Ît la Terre dans notre monde, mais Vénus dans le monde possible précité.

La connaissance empirique peiåt établtir G Pestãftcmt dîi îîãîšîî,, . . ,, _ , , _ _ ›- - * ' ' ri 1 es, e[30] Pour lemergentisme, voir Ndt. [7]. Pour lepiphenomenisme, voir ¿¿;;¿ Ci ldeililie dont les termes sont des esigna <Î:i;irSu,å1eS îlmaies

Ndt. [12]. La doctrine de l'harmonie préétablie est celle de Leibniz, Censequcnt dcs ldcntftes neœssalresf cn ce q, 1 _ t déchargeVoir Ndt_ [15]_ tous les mondes possibles. La proposition «Un ec airãs uflPar «theorie du double aspect ››, Kim designe la doctrine de Spinoza 1* eleetflque» eSt I1eCeSS&1I`e,_parce que 1) elle est vraie. edno IÊ0î0

sur les rapports de l'âme et du corps, telle qu'elle est exposée notamment W' 2) 1eS termes de Cette ldentlte Sent des deS18Î1ete\1,1`S 1281 ÎS- Paux parties II et III de L'Éthique. Voir par exemple le scolie de la › avec une identité Vrale de I10t1`e m0I1de› dent lun csdcnîesãproposition 2, partie III : désignateur asque : «Bernadette est lai femãie Citu PI'eS1 ãn .›› Siãvpes

¿ - ' f ' ' ,,fj que cette identite est contingente, car y a au res mon 'es« L'homme ivre, ensuite, croit que c'est par un libre décret de l'Esprit (_-Î e dans lesquels ce n'est pas Bernadette qui est la femme du presldent, 110315,

qu'il dit ce que, redevenu sobre, il voudrait avoir tu : ainsi le délirant, la É., t disons, Sylviane.

l42 L'EsPR|T DANS uN MoND|:-: PH `›YSIQUE * NOTES Des TRADucTEuRs 143et 4

Dans ce cha itré K' ' ' ` . .eîeeteeinteoduit une nuallœ Paf rapport a la Position En ce cas, Pierre et Paul auraient des états mentaux qualitativement, ue és ermes couramment inter rétés comm l

' ' ' ' ' ' ', . G ~des deeleneteure ri idee P e È différents, mais fonctionnellement indiscérnablés. Au demeurant, il est

, . . ,. g p uven e re' dans œrtams cas* f°n°t10m1a11SëS I' concevable qu'il y ait des cas réels d'invérsion dés qualia ' parce que jec est-a-dire réintérprétés dans un sens fonctionnel. Ils deviennent alors, Ê ne eux as é rouver ce u*aut1-ui é rouve en remière eršonne 11m*eSt

Îieàdesignateurs « Semí_rigideS»' ou “nomologiquement TÎEÎÖGS» C'€St- il e impossibllé depvérier ugiutrui a lepmêmé vécî ualitaãf et hénoménala-dire référant au même objet dans tous les mondes où valent l , ^ V

p ' * q ' ' ' *q * ' p *leie de le és memes ¿._ que moi. Largument des qualza inverses met ainsi én relief lé caractére

_ ' ' 0I1S «ec a1r›› ans un sen l ' ' ' ' ' ' ' 'feneuenuel, s tel, ee. prive des etats mentaux d experiences vecues. Voir Block & Fodor [1972l.

. , _ré an ' e '* ' ' " ' '

Pobscuntee, 11 est possible que, dans des mondes detee d,eu,u_ee leu de 1: .Au xvii Îieecle, .šãelin lJocke,avtaiteie]a fcšrenule .de maniere précisé cet

natuiee (déîemondés nomologiquément différents du nôtre), les éclaireargumén ans ssaz sur en en emen umam .

soien pas és décharges éléctri ' ~ ffï" lques mais tout autre chose. Dés lors u * * * * * *

le eeneept d,ee1eu_ uueepeete q e e « On ne pourrait pas plus accuser nos idées simples dé faussete si, parnome _ , _ . . . .

Chdentlte « Un eclair est une décharge électrique» exprime une relation,

e_Êifferénceede sîructurã dee organes, il séefaisait quel le iiãemeeobyeet pro

de réalisation entre feeeuee uzse en méme emps c ez es personnes zfferentes es i ees zfferentes,ne ee une propriété de base. Cette .V par exemple si l'idée qu'une violette produit par Yintermédiaire des yeux

015 qui va en ans un monde donné et eu ï ' ' ' ' ' ^ " ' ' 'varier d,un monde e Peut _ 1 ll ie dans lesprit de quelqu un, etait la mémé que l idee produite par un soucz

- » re S1 es 015 de la nature changent- sur K1'1Pk€ 7 dans l'es rit d'un autre ét vice versa En effet ceci ne ourrait 'amaisvoir egalement la noté 32 du chapitre premier , p ' ' ' p J

. A , . , . . .

Uobjecüf de Kim, concernent 1e rapport esprit t de t , étre connu, car lesprit d un homme ne pourrait ]amais passer dans lé

__ n rer : ° ' ' ' '

que la fonctlonneheeueu d,uu ,› corps d un autre pour percevoir quelles manifestations seraient produites

. _ , e propnete mentale (IOÎSQU 9119 @St POSS1b1€) `«~ ~ ar ces or anes En outre ni les idées ni les noms ne seraient en rienimpliqué nécessairement que cette propriété mentale a au ' p g ' ,

, .moin il: V

* * * ' -

reahseur physique, même si ce nest le même seun confondus et il n y aurait de faussete en aucune , en effet, toutes les

.s mon * › * * *

P0551b19S- LES rêaliséurs physiques des Concepts mentaux fonctionnehešîlebãsés sont Île lîltexturé d une vzolettelproduiraieeit constammeent

peuvent veríee i ée qu i appe é lîieef et eel és quitont a texturel uusoucz Prouui_

et b) à lïntérieur djun même monde en Vertu de le re 1. b.1_ ,raient constamment i ee qu 1 a cons ammént appe ééeyaurie, qué es

des états mentaux a Isa 1 ne multlple que soient les manifestations dans l'ésprit ; et donc, grace a ces mani-

' f{§_«Î festations, il serait capable de distinguer les choses pour son usagé, dé_. . . . . . »

[32] En français dans 1e teX›œ_ :_

comprendre et de signier ces distinctions marquées par les noms bleu

¿ et jaune aussi bien que si les manifestations ou les idées dans son esprit,

[33] Uexpérienee de peueee dee eeneiete . _

reçues de ces deux eurs, etaient exactement les memes que les idees

a lmaglner 1"* dans 1'esprit des autres ››que deux personnes puissent avoir des ex ' ' ' - 'périéncés vécues radical ~ _ - -

dlfferentes sans 1 _ ement «Ê Locke [1690/2001,p. 606, les italiques sont de l'autéur], que cé a transparaissé de quelque maniere que ce _.:.~<

soit dans les relations intersub' `Jéctivés ou dans leur com orte › * * * - *

publiquement observable. Peul eeeeevîeeu eleleeeïî Lexperience dé pensee des <<quãlmãbsénts›› ou dés «mondes zoirä›iés››

C8513 Sensation de couleur que pierre éprouve lorsque Pi .t G s consisté,a imaginer qu un in ivi u sé comporté en tou,tes c osesV exišuu . 1 - 1 . . . .

concombre t leeeeee oi. Lîn comme s il possédait des états mentaux qualitatifs, alors qu il en serait

.rouver *ff ' ' ' * ' -

Seneeueu de eeuleue P›_ ait a totalement dénué. En mangeant une tomate, lé zombie s éxcleamerait _

Neeumeíue Q 1€1`I`€ V01t une ll0maî€- \I «Quelle délicieuse tomate ! ››, sans qu'aucuné expérience qualitative ne› rs spec res sensoriels né les em ê ' - ~ › - - ^ - -

pas de dire run eemme Feutre «Le P ehérait ¿_ soit a loriginé de cette phrase. Dé mémé, lé zombie aurait, dans des1

3,-Il .e ~ \ \ IVert » En deutres termes, les queue peuvent etre › om reeést circonstances sémblablés a céllés ou nous éprouvons dé la douleur, les

(ie discrimination néanmoins idem, mverses et les CQPGCIÎGS 1*' mêmes comportements qué nous, sans toutefois éprouver la moindre1 U. ' A , . , . , .

q es › 9 Sorte que le C0mII>ortément f, douleur. Dé 1'extérieur, une télle absence d'éxpériénces vécues seraitaussi bien qué la communication ne s' ' V `en trouvéraient nullement affectés. › donc insoupçonnable. Cette ction philosophique suggère, selon divers

,«._ .i ._ «Á

M.

. au

144 L'EsPR|'r DANS uN MONDE PHYSIQUEe

.

4;...

auteurs, que l'effectuatiOn de tâches fonctionnelles adéquates ne suft 1 B'B'-'°GR^PH'Epas a garantir l'existence d'états mentaux qualitatifs. Voir Block & Fodor[1972] et aussi Searle [1992/1995, p. 102-107], pour diverses variations ÿ

sur une telle expérience de Pensée- _ ALEXANDER Samuel, 1920. Space, Time, and Deity, vol. 2, Londres, Macmillan.

[34] A P ,H d . ANDERSEN Peter B.,Emmeche CLAUS, Niels O. FINN!-:MANN et Peder V. CHR1sTiANsi~:N (dir.),11 aV1 On 6 Breteull, 3 Sevres. af 2000. Downward Causation. Minds, Bodies and Matter, Aarhus, Aarhus U. P.

. <

[35] S d b ,h _ANTONY Louise, 1989. «Anomalous Monism and the Problem of Explanatory Force ››,

Y y e e e aviorisme logique, ou denitionnel. Voir Ndt. [6]. Philosophical Review 98, p. 153-188.

ANTONY Louise, 1994. «The Inadequacy of Anomalous Monism as a Realist Theory36 L - . . . . , . , , , .¿¿_,\2; ld 8 nO'10n de pr0]ect_1b1lite noinique a ete elaboree par Nelson of Mind ››, in G. Preyer, F. Siebelt et A. Ulg (dir.), Language, Mind andlpoîi l19Ê5l P0111' l2I`ã11J€I` Ce qu ll appelle la « nûuvelle énigme de Epistemology, Dordrecht, Kluwer.in uc ion _ tt " ' ' * * ~ V

»_t e e derrllere eXpÎ`eSS10l'1 S1`gnale la dlfculte a rendre ANTONY Louise et Joseph LEVINE, 1997. «Reduction with Autonomy», Philosophicalai que, parmi toutes les hypotheses formulables sur l'avenir i * Perspectives 11, p.83-105.

à partir de nos ex érience ' * s.

1 1 p , S pa.SseeS' nous _en excluons Spontanement la >,j,«¿l ARMSTRONG David M., 1968. A Materialist Theory of the Mind, Londres, Routledge &P US arge part pour n en retenir que certaines. Par exemple, du fait que *ï Kegan paultous les objets ui sont ce matin sur ' *' * - * T. ,. f. q mon bureau condulsent lelectncltef .3 V; ARMSTRONG David M., 1978. A Theory of Universals, vol. 2, Cambridge, Cambridge U. P.Je n in ere pas que tous les ob]ets qui se trouveront à l'avenir sur mon '

bureau`seront conducteurs. Intuitivement, nous ne traitons pas cette B^KE1*:)äî'nnÉ7ã_-å 51993- «Metaphysiss and Mental CauSati0n››, in HEIL et MELI~1(d1r-),

hypothese comme projectible. A l'inverse, du fait que tous les objets ,p' l *

en cuivre que J-›aí jusqu›à présent examinés conduisent 1,é1ectricité BAKER Lynne R., 1995. Explaininÿ Attitudes, Cambridge, Cambridge U. P. .

l,Îï1fè1`€ SpOI1'£anément que tous les Qbjets en cuivre sont Conducteurs, Î1 BECKER»/iANNAnsgar, Hans FLOHR etJaegwon KIM (dir.), 1992.Emergence orReduction ?,

› ~ . . . ' ..-fr! .L hypothese est alors intuitivement traitée comme projectible. Toute Berlin' De Gmyœr'largumentation de Goodman consiste à montrer 1'extrême difficulté Bn-:Ri Peter, 1992. «Trying out Epiphenomena1ism», Erkenntnis 36, p.283-309.

qutl ãf ara trouver un critere able et constant pour faire le depart j.;_¢f Brocx Ned et Jerry Fonon, 1972. «What Psychological States Are Not ››, Philo-GH Tã GS ypotåieses projectibles et les autres. Kim emploie ici le concept Iiîfš» sophical Review 81, p. 159-181.

OO man ' ' * * * ., ,Êisbn len e « _pr0]ect1b111te» p0u?,ÎÎ,10ntrer que les PÎ`0pI'1e12eS BLOci<Ned, 1980.«lntroductionzWhatIsFunctíonnalism?››, in N.B1ock (dir.),Readings3 c ives (ce qui est le cas des proprietes mentales lorsqu'elles sont in Philosophy of Psychology, vol. 1, Cambridge, Mass., Harvard U. P., 1980.

considérées comme l ` ' ' ' * - ~tïliu tlreahsablesl PeuVent se reveler lnaptes a figurer BLOCK Ned, 1990. «Can the Mind Change the World ?››, *in G. Boolos (dir.), Meaning

men 1 ques* and Method, Cambridge, Cambridge U. P., 1990, p. 137-170.

ki ._ . . . . .

[37] Ce passage vise certaines théories BLOC; íÎ)e7dî;§97. «Anti Reductionism S1apS Back ››, Philosophical Perspectives 11,

, 1 . - .

agregeant des arties h si ' - - '-fl». . . 1 p, p y ques' on Okîtlçnt un tout ngn physlquei Klm

BROAO Charlie D., 1925. The Mind and its Place in Nature, Londres, Routledge &prime ici a these selon laquelle la creation de propriétés physiquement Kegan paul

microbasées ne peut donner lieu u'à de n " ' * L«*.~

q Ouvenes propnetes physlques' ÊZJÈ BUNGE Mario, 1981. Scientic Materialism, Dordrecht, D. Reidel [trad. française de_;_.i,,

- . É Guinet et R. Rodriguez-Carvajal Le Matérialisme[38 on dlt 1 , _ , ,¿¿.`__; S. Ayache, P. Deleporte, . ,

åette claîîe oîique que IÎ nãgaticín d une classe forme le complement :š'1 ssientique, Paris, [email protected]: ar exem e ans ense bl d .

ma chambre la classe del; cîïoses m e e tîutes les Êhoses dans ,¿1f BUNGE Mario, 2001. Philosophy In Crisis, The Need For Reconstruction, Amherst,

classe des chgse rouges est e Complement de 13 *y¿Î*'=*j New York, Prometheus [trad. française de L.-M. Vacher, Matérialisme et huma-S rouges.

,Î'=ο; nisme. Pour surmonter la crise de la pensée, Montréal, Liber, 2004].,_, X.

p. 73-121.

l~I

BURGE Tyler, 1979. «Individualism and the Mental ››, Midwest Studies in Philosophy 4,