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BETEND SOFYAN
BAI 1
CHINOIS
KUBILAI KHAN
SOMMAIRE
I/ Sa vie
II/Ses conquêtes militaires
III/ Le modèle socio-économique de la société
IV/ Ses relations avec l’occident
I/ SA VIE
Kubilaï Khan était le quatrième fils de Tulle et le petit-fils de Gengis Khan (1165-
1227), le fondateur de l'empire mongol. Forts, courageux et intelligent, Kubilaï était le
petit-fils préféré de Gengis, il avait accompagné son père, Tulle, dans des batailles
enfant. À l'âge de douze ans, il était un cavalier expérimenté, et sa réputation en tant
que guerrier grandi. C’est à dix-sept ans que Kubilaï vu son père mourir.
En 1251, Kubilaï reçu le contrôle de territoires chinois dans la partie orientale de
l'empire de la part de son frère, Mongke, devenu Grand Khan de l'Empire mongole.
Kubilaï organisa un groupe de conseillers chinois afin d’introduire des réformes dans
ses territoires. Kubilaï a également été en charge des expéditions dans le but
d'unifier la Chine sous l'empereur mongole. En 1257, mécontent de l'état
d'avancement de la guerre contre la dynastie chinoise des Song, Mongke a mené
une expédition dans l'ouest de la Chine, mais a été tué par les chinois en août 1259.
En 1260, soutenu par des groupes prochinois, Kubilaï fut élu comme successeur de
Mongke, mais son frère cadet, Oldjaïtou, contesta l'élection et se proclama khan à
Karakorum, en Mongolie. Dans les années suivantes Kubilaï combattu son frère et le
battu en 1264.
II/ SES CONQUETES
En 1231, les Mongols envahissent la Corée. Après près de 30 ans de guerre,
la Corée signe un traité en faveur de la dynastie Yuan.
En 1263, les Mongols envoient des émissaires au Japon, les menaçant d'une
invasion. Les Japonais ne se plient pas à la souveraineté Mongole. En 1268 un
deuxième convoi d'émissaires est envoyé au Japon et revient les mains vides,
comme ses prédécesseurs. Les deux ambassadeurs rencontrèrent Chinzei Bugyo, le
commissaire de la défense pour l'ouest, afin de remettre le message au Shogun et à
l'empereur. Un certain nombre de messages furent envoyés, certains par des
émissaires coréens et certains par des ambassadeurs mongols. Le shogunat de
Kamakura ordonna à tous ceux qui possédaient des fiefs à Kyushu (l'endroit le plus
proche de la Corée et donc le plus susceptible d'être attaqué) de retourner à leurs
terres.
Le Khan était prêt à partir en guerre dès 1268, mais se rendit compte que
l'empire mongol n'avait pas les ressources afin de créer une armée et une flotte
marine suffisante.
Les tentatives d'invasions mongoles du Japon de 1274 et 1281 furent des
opérations militaires d'envergure, entreprises par Kubilaï Khan dans le but de
conquérir les îles japonaises après que les Coréens eurent révélé aux Mongols à
quel point il serait facile de conquérir le Japon, un pays selon eux peu organisé.
Malgré leurs échecs, ces tentatives d'invasion furent des évènements très importants
car elles mirent un frein à l'expansion mongole et constituèrent des évènements
marquants dans l'histoire japonaise. Elles sont citées dans beaucoup d'oeuvres de
fiction et sont les premières instances où le mot kamikaze, ou "vent divin" est
largement utilisé. De plus, à l'exception de la fin de la Seconde Guerre mondiale, ces
tentatives d'invasion sont les plus menaçantes que le Japon ait connues en plus de
1500 ans.
Comme l'empereur de Chine, Kubilaï demandait loyauté et taxes aux autres
États de l'empire. Certains d'entre eux, tels que l'Annam et la Corée, ont coopéré.
Pour d'autres, Kubilaï envoya des messagers pour réclamer le paiement et les
menaça de les attaqués si ses demandes été ignorées. Beaucoup de ces
expéditions se terminèrent par un échec. À deux reprises entre 1274 et 1281 les
armées de Kubilaï contre le Japon ont été détruites par la tempête ou écrasé par les
Japonais en raison de l'incapacité des Mongols à livrer bataille en mer et par la
mauvaise qualité de leurs forces navales. Kubilaï a subi un revers retentissant quand
il a échoué pour conquérir le royaume malais de Champa en Indochine après une
longue guerre (1283-1287). Trois expéditions pour conquérir la Birmanie en 1277,
1283, et 1287 ont également échoué. En 1293, à l’approche de la fin de son règne,
Kubilaï a lancé une expédition navale contre le royaume javanais de Majapahit, mais
les forces mongoles ont dû se retirer après des pertes considérables.
Empire de KUBILAI KHAN
III/ LE MODELE SOCIO-ECONOMIQUE DE LA SOCIETE
Les Mongols ont adopté des tactiques de division pour mieux régner. Les
Mongols d'Asie centrale sont restées séparée de la vie chinoise. Kubilaï était
également bien connu pour son acceptation des différentes religions. La règle de la
minorité mongole a été assurée en divisant la population de la Chine en quatre
classes sociales: les Mongols, les pays d'Asie centrale, les Chinois et les Coréens du
Nord et les sudistes de la Chine. Les deux premières classes jouissent des privilèges
étendus; la troisième classe a tenu une position intermédiaire, et le sud de la Chine,
les plus nombreux de tous, a été pratiquement exclu de bureaux de l'État.
Une nouvelle capitale a été construite à Pékin en 1267. D'abord appelée
Chung tu, la ville fut rebaptisée Tatu (ou Daidu, "grand capital") en 1272. Aux yeux
de Kubilaï, laisser certaines institutions et coutumes chinoises en place a été une
décision politique. En dehors de l'administration, une grande partie de la manière de
vie mongole a toujours été prévalu. Les Mongols, en particulier l'armée, ont
conservés leurs traditions nomades. Même au sein de l'administration, l'influence
chinoise était contrôlée par de grands nombres de Mongols et d’asiatiques du centre.
Kubilaï Khan a nommé son règne la dynastie des Yuan en 1271. En Février 1278, il
avait détruit la dynastie Sung et a été le leader incontesté d'un empire qui s'étendait
sur deux continents.
Kubilaï a été un grand partisan du commerce, des sciences et des arts. Il a
introduit l'utilisation de la monnaie scripturale pour l'empire tout entier et a ordonné la
création d'un nouvel alphabet de la langue mongole qui ressemblait beaucoup à
l'écriture chinoise. Kubilaï, également, a établi un système de transport maritime et a
développé les itinéraires intérieurs grâce aux rivières et canaux pour transporter le
grain dans le bassin fertile de culture du riz du fleuve Yang Tsé afin de fournir de la
nourriture pour la population croissante.
IV/ SES RELATIONS AVEC L’OCCIDENT
L'ouverture d'un contact direct entre la Chine et l'Occident a été rendue
possible par le contrôle de routes commerciales d'Asie aidé par la présence des
services postaux efficaces. Au début du XIIIe siècle, un grand nombre d'Européens
et d'Asiatique du centre ont fait leur chemin vers la Chine. La présence de la
puissance mongole a également permis à de nombreux Chinois de voyager
librement au sein de l'empire mongol.
Il y a eu plusieurs échanges entre le pape et le Grand Khan. Marco Polo
(1254-1324), qui accompagnait son père lors d’un voyage pour la Chine aima le
pays. On dit qu'il a passé dix-sept années au service de Kubilaï Khan. Il travailla
dans l'administration et participa à de nombreux voyages dans les provinces du
Yunnan et du Fu-Kien. Marco Polo pendant toutes ces années écrivit un journal de
bord. La popularité de son journal suscita un grand intérêt parmi les Européens afin
de découvrir l'est.
Rabban Sauma, un moine né à Pékin, parti pour chercher de l'aide chrétienne
contre l’expansion de l’empire musulman. Le vieux moine a rencontré de nombreux
monarques européens, ainsi que le pape, dans les tentatives d'organiser une alliance
franco-mongole. La mission ne portait pas de fruits, mais dans ses dernières années
à Bagdad, Rabban Sauma documenta sa vie de Voyage. Son compte-rendu écrit de
ses voyages est d'intérêt particulier pour les historiens modernes, car il donne une
image de l'Europe médiévale à la fin de la période des Croisades. Ses voyages ont
eu lieu avant le retour de Marco Polo à l'Europe, et ses écrits donnent un point de
vue inverse de l'Est vers l'Ouest