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L’ACTUALITÉ AU QUOTIDIEN N°1732 JEUDI 2 MAI 2013 www.lesdepechesdebrazzaville.com 100 FCFA En l’absence de réjouissances po- pulaires pour marquer l’événe- ment, la journée du 1er mai 2013 a donné lieu à quelques déclara- tions rendues publiques par le gouvernement et les centrales syndicales, notamment la Confé- dération syndicale des travail- leurs du Congo (CSTC). Par la voix du ministre d’État, ministre du travail et de la sécurité sociale, Florent Ntsiba, le gouvernement a rappelé le contexte de cette journée, qui survient après la longue grève des enseignants. Il s’est félicité de la reprise des cours et a convié les partenaires sociaux à prendre une part active dans les négociations globales commencées le 22 avril. Pour sa part, le président de la CSTC, Elaut Bello Bellard, tout en saluant la compréhension dont a fait montre l’Exécutif devant les revendications légitimes des tra- vailleurs, l’a invité à tout mettre en œuvre afin que ceux-ci bénéfi- cient des retombées des sacrifices qu’ils ont consentis pour préser- ver la trêve sociale et permettre la relance de l’économie nationale. Page 9 À la fin de l’année 2014, Djiri, le 9 e arrondissement de Brazzaville nouvellement créé, sera doté d’un complexe scolaire moderne com- prenant un collège et un lycée d’enseignement général. La première pierre de la future in- frastructure a été posée, le 30 avril, par Antoinette Sassou N’Guesso, épouse du président de la République, en présence du mi- nistre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Hellot Matson Mampouya. Fruit de la coopération sino-congolaise, le projet coûtera un peu plus de 7 milliards FCFA sur financement de la partie chinoise. La capacité d’accueil de l’établissement sera de 1500 élèves. Page 24 Dans un communiqué de presse publié le 27 avril, le directeur gé- néral de la Surveillance du terri- toire rappelle qu’il n’est pas question pour les demandeurs du passeport de payer des frais quelconques ou de donner de l’argent aux personnels exer- çant au service de l’Émigration. « Toute somme versée aux agents de l’Émigration dans les centres de Brazzaville, Pointe- Noire et Oyo, l’est à titre per- sonnel et n’engage nullement l’administration de la Surveil- lance du territoire », avertit le général Philippe Obara, qui in- vite d’éventuelles victimes des abus à « dénoncer des compor- tements véreux même sous cou- vert de l’anonymat ». Page 24 Christophe Moukoueke et Victor Tamba-Tamba, tous deux diri- geants de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) ont annoncé à leurs militants leur intention de reconquérir le pouvoir politique en 2016 par la voie des urnes. Au cours d’une assemblée générale aux allures de conférence-débat te- nue le 27 avril à Brazzaville, ils ont indiqué justifier la légitimité de leur combat au plan intérieur et fait sa- voir que le contexte international leur est favorable. Appelant à l’unité du parti, ils ont par ailleurs fustigé les cadres de l’UPADS, qui seraient à leurs yeux à la solde du pouvoir en place. Page 2 Malgré l’interdiction de la commercialisation des sacs en plastique ou sachets sur l’ensemble du territoire congolais depuis 2011, cer- tains opérateurs privés conti- nuent d’introduire cette mar- chandise dans le circuit commercial de Brazzaville. Deux commerçants ont été pris la main dans le sac par les services de la douane avec des sacs enfouis dans des cargaisons de déter- gents en provenance de Kinshasa en République dé- mocratique du Congo. Ils ont été présentés à la police pour enquête. Page 7 ÉDITORIAL Travail Page 2 DÉLIVRANCE DU PASSEPORT La surveillance du territoire appelle à dénoncer des comportements véreux VIE DES PARTIS L’Upads se projette pour 2016 Fête du travail EE E D DED BCAFBD BC CAE DA COMMERCE La douane interpelle deux trafiquants de sacs en plastique Éducation Un complexe scolaire moderne pour Djiri dans 20 mois La maquette du futur complexe scolaire

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L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N

N°1732 JEUDI 2 MAI 2013www.lesdepechesdebrazzaville.com100 FCFA

En l’absence de réjouissances po-pulaires pour marquer l’événe-ment, la journée du 1er mai 2013a donné lieu à quelques déclara-tions rendues publiques par legouvernement et les centralessyndicales, notamment la Confé-dération syndicale des travail-

leurs du Congo (CSTC). Par lavoix du ministre d’État, ministredu travail et de la sécurité sociale,Florent Ntsiba, le gouvernementa rappelé le contexte de cettejournée, qui survient après lalongue grève des enseignants. Ils’est félicité de la reprise des

cours et a convié les partenairessociaux à prendre une part activedans les négociations globalescommencées le 22 avril. Pour sa part, le président de laCSTC, Elaut Bello Bellard, tout ensaluant la compréhension dont afait montre l’Exécutif devant les

revendications légitimes des tra-vailleurs, l’a invité à tout mettre enœuvre afin que ceux-ci bénéfi-cient des retombées des sacrificesqu’ils ont consentis pour préser-ver la trêve sociale et permettre larelance de l’économie nationale.

Page 9

À la fin de l’année 2014, Djiri, le 9e

arrondissement de Brazzavillenouvellement créé, sera doté d’uncomplexe scolaire moderne com-prenant un collège et un lycéed’enseignement général. La première pierre de la future in-

frastructure a été posée, le 30avril, par Antoinette SassouN’Guesso, épouse du président dela République, en présence du mi-nistre de l’Enseignement primaire,secondaire et de l’alphabétisation,Hellot Matson Mampouya. Fruit de

la coopération sino-congolaise, leprojet coûtera un peu plus de 7milliards FCFA sur financementde la partie chinoise. La capacitéd’accueil de l’établissement serade 1500 élèves.

Page 24

Dans un communiqué de pressepublié le 27 avril, le directeur gé-néral de la Surveillance du terri-toire rappelle qu’il n’est pasquestion pour les demandeursdu passeport de payer des fraisquelconques ou de donner del’argent aux personnels exer-çant au service de l’Émigration. « Toute somme versée auxagents de l’Émigration dans lescentres de Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo, l’est à titre per-sonnel et n’engage nullementl’administration de la Surveil-lance du territoire », avertit legénéral Philippe Obara, qui in-vite d’éventuelles victimes desabus à « dénoncer des compor-tements véreux même sous cou-vert de l’anonymat ».

Page 24

Christophe Moukoueke et VictorTamba-Tamba, tous deux diri-geants de l’Union panafricaine pourla démocratie sociale (UPADS)ont annoncé à leurs militantsleur intention de reconquérir lepouvoir politique en 2016 par lavoie des urnes. Au cours d’une assemblée généraleaux allures de conférence-débat te-nue le 27 avril à Brazzaville, ils ontindiqué justifier la légitimité de leurcombat au plan intérieur et fait sa-voir que le contexte internationalleur est favorable. Appelant àl’unité du parti, ils ont par ailleursfustigé les cadres de l’UPADS, quiseraient à leurs yeux à la solde dupouvoir en place.

Page 2

Malgré l’interdiction de lacommercialisation des sacsen plastique ou sachets surl’ensemble du territoirecongolais depuis 2011, cer-tains opérateurs privés conti-nuent d’introduire cette mar-chandise dans le circuitcommercial de Brazzaville. Deux commerçants ont étépris la main dans le sac parles services de la douaneavec des sacs enfouis dansdes cargaisons de déter-gents en provenance deKinshasa en République dé-mocratique du Congo. Ilsont été présentés à la policepour enquête.

Page 7

ÉDITORIAL

TravailPage 2

DÉLIVRANCE DU PASSEPORT

La surveillance du territoire appelle à dénoncer descomportements véreux

VIE DES PARTIS

L’Upads seprojette pour 2016

Fête du travail

���E�E��E���D�D�����ED�BC�A��FB�D�B�C�����CAE�DA����

COMMERCE

La douane interpelle deux trafiquants de sacs en plastique

Éducation

Un complexe scolaire modernepour Djiri dans 20 mois

La maquette du futur complexe scolaire

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2 | POLITIQUE AE������CFE��DE���B��B����E����������E�D�����B������

LES DÉPÊCHESDE BRAZZAVILLE

Les Dépêches de Brazzaville sont une publication de l’Agence d’Information d’Afrique centrale (ADIAC)Site Internet : www.brazzaville-adiac.com

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RÉDACTIONS

Directeur des rédactions : Émile GankamaAssistante : Leslie KangaPhotothèque : Sandra Ignamout

Secrétaire des rédactions : Jocelyn Francis WaboutSecrétaire des rédactions adjoint :Rewriting : Arnaud Bienvenu Zodialo, Clotilde Ibara, Norbert Biembedi

Rédaction de Brazzaville

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Jean Jacques Koubemba, Josiane Mambou LoukoulaService Économie : Nancy France Loutoumba (chef de service) ; Lopelle Mboussa Gassia, Firmin OyéService International : Nestor N’Gampoula (chef de service), Yvette Reine Nzaba, Tiras AndangService Culture et arts : Bruno Okokana (chef de service), Hermione Désirée Ngoma, Rosalie BindikaService Sport : James Golden Eloué (chef de service), Rominique Nerplat Makaya (stagiaire)Service Enquête : Quentin Loubou (chef de service), Rock Ngassakys Chronique littéraire : Meryll Mezath (chef de service), Luce Jennyfer Mianzoukouta

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Rédaction de KinshasaDirecteur de l’Agence : Ange PongaultCoordonateur : Jules Tambwe ItagaliPolitique : Alain DiassoÉconomie : Laurent EssolomwaSociété : Lucien DianzenzaSports :Martin Enyimo

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A insi donc le Congo a fêté hier, comme tous les autres paysde par le monde, la Fête du travail. Et comme toujours,en pareil cas, les déclarations se sont multipliées à tous

les niveaux pour célébrer l’effort individuel et collectif qui per-met à un peuple de se développer, à une Nation d’exister, àchacun de ses citoyens de se nourrir et de nourrir sa famille.Jusque-là, rien que de très normal puisque les sociétés humainessont fondées d’abord et avant tout sur le travail.

Là où cette célébration traditionnelle du 1er mai interpellechacun d’entre nous, c’est que l’emploi demeure, au Congocomme dans beaucoup d’autres pays émergents ou émergés, unesorte de luxe dont ne profite pas la société toute entière. Entémoigne le nombre élevé de jeunes et de moins jeunes qui neparviennent pas à trouver du travail alors même que l’économiecongolaise affiche un rythme de croissance élevé, pour ne pasdire insolent, lorsqu’on le compare à la stagnation, voire à ladécroissance dont sont victimes nombre de pays dans le monde.

Au-delà donc des mots et des discours, il importe, au lendemainde cette Fête du travail en 2013, de s’interroger sur ce qui peutet doit être fait, à tous les niveaux de la société, pour développerles activités qui génèreront demain des emplois durables. Qui,donc, permettront à tous les Congolais, quel que soit leur âge etquelle que soit leur formation, de générer par leur activité lesmoyens matériels sans lesquels ils ne pourraient assurerleur indépendance et demeureraient une charge pour la société.

Cette réflexion concerne tout le monde : de l’État, bien sûr, auxsimples particuliers en passant par les collectivités locales, lesentreprises petites et grandes, les associations et par les mille etune entités qui composent la société. Elle suppose que chacun,à sa place, se persuade qu’en fin de compte la stabilité intérieurede notre pays dépend pour l’essentiel du plein emploi, c’est-à-dire de la possibilité offerte à chaque citoyen de garantir, par letravail, sa liberté et celle de ses proches.

S’il est, à nos yeux en tout cas, une bataille qui doit être menéeaujourd’hui, c’est bien celle qui consiste à faire de l’emploi lapréoccupation numéro un de notre société en voie d’émergence.La gagner assurerait en effet au Congo d’aujourd’hui et dedemain la sérénité sans laquelle il n’est pas de développementdurable.

Les Dépêches de Brazzaville

ÉDITORIAL

Travail

La question a été débattue au coursd’une assemblée générale, le 27avril à Brazzaville, entre les cadreset dirigeants de l’Union panafricainepour la Démocratie sociale (UPADS). La rencontre qui a pris l’allure d’uneconférence-débat, a permis à Chris-tophe Moukouéké et Victor TambaTamba, principaux orateurs, de rap-peler à leurs militants, la nécessité dereconquérir le pouvoir en 2016 par lavoie démocratique. Pour les deux op-posants qui ne rêvent plus que del’échéance du pouvoir actuel, il esttemps de réveiller les esprits à traversdes séances de mobilisation afin de

mener à bien ce combat. « Nous de-vons nous organiser pour changer les

choses car le combat que nous menons

est légitime et il faut le mener dès

maintenant, d’autant plus qu’il nous

est favorable dans le contexte interna-

tional », a déclaré Christophe Mou-kouéké. Les deux vice-permanentsde l’UPADS fondent leurs espoirs surla politique du président français. Del’avis de ces deux opposants, FrançoisHollande a rompu avec l’ordre anciendominé par le système France-Afrique qui, selon eux, imposait lesdirigeants dans les pays africains.«Nous devons arriver au changement

parce que le Congo appartient à tous,

et ses biens doivent être gérés au béné-

fice de tout le monde », a déclaré poursa part Victor Tamba Tamba.Pour parvenir à ce changement, lesvice-permanents de l’UPADS ont ap-pelé les cadres et sympathisants deleur parti à l’unité. Ils ont fustigé unefrange des cadres de leur parti à quiils reprochent d’être à la solde dupouvoir. Rejetant la concertationpolitique de Dolisie, ChristopheMoukouéké et Victor Tamba Tambasoutiennent la tenue des états géné-raux de la Nation.

Firmin Oyé

La deuxième session ordinaire del’Assemblée nationale s’estachevée le 30 avril au Palais descongrès. La cérémonie de clôturedes travaux était placée sous ladirection du président de cetteinstitution, Justin Koumba.

Cette session qui a duré deux moisa permis d’examiner 17 affaires surles 25 programmées. Pour JustinKoumba, le bilan de la deuxièmesession a connu des progrès nets.«Le taux des traitements des affaires

inscrites au cours de la session est sa-

tisfaisant. La qualité des contribu-

tions et la pertinence des échanges

lors de l’examen des affaires ont été

appréciables et ont permis à notre

institution d’assurer la visibilité du

contrôle de l’action du gouverne-

ment », s’est-il réjoui.En effet, au cours de cette session,les ministres se sont expliqués de-vant la représentation nationale surles maux qui minent le Congo. Lesréponses obtenues du gouverne-ment et les différentes lois votées àcette occasion ont permis non seu-lement aux députés de comprendrela politique du gouvernement mais

également aux populations demieux cerner les problèmes récur-rents de l’eau, de l’électricité, de lacouverture sanitaire, de la forma-tion des jeunes, de la création d’em-plois mais aussi de l’avenir du sys-tème éducatif.« Le gouvernement doit exécuter les

accords dans les délais. Les travail-

leurs doivent remercier les ensei-

gnants qui ont lutté pour la cause de

tous, avec la mise en application du

statut particulier des fonction-

naires », a indiqué le député d’Inié,José Cyr Ébina. Selon le députéMédard Moussodia, au-delà detoutes contradictions les reven-dications des enseignants ontété prises en compte favorisantainsi le dialogue social. Le président de la chambre bassedu parlement a, pour sa part, ras-suré le corps enseignant que laditeinstitution accomplira sa mission decontrôle de l’action du gouverne-ment afin de veiller à la mise en œu-vre effective des engagements pris.«La contribution des députés mérite

d’être encouragée. Les enfants se sont

sentis otage de positions corpora-

tives. J’invite nos concitoyens qui ont

choisi le noble métier de la transmis-

sion du savoir et de la connaissance

à faire preuve de patriotisme et d’es-

prit de responsabilité », a-t-il indi-qué. Soulignant également l’impor-tance de la mise en place desrapporteurs spéciaux en vue de sui-vre l’action du gouvernement.Au plan politique, Justin Koumba arappelé que la tenue des électionsmunicipales et départementalesconstitue une étape essentielle dela consolidation de la démocratiecongolaise. Il a ainsi exhorté l’en-semble de la classe politique à œu-vrer pour l’organisation du proces-sus électoral dans l’esprit de laconcertation de Dolisie.Il a, par ailleurs, salué la disponibi-lité des députés, et leur régulièreparticipation. Cette séance a permisaux députés de s’exprimer sur lesquestions d’ordre social notammentsur la grève des enseignants. « Il y aeu des avancées significatives. Plus

rien ne pourrait justifier les mouve-

ments sociaux de quelque nature

qu’ils soient, d’autant plus que les né-

gociations se poursuivent », a-t-ilconclu.

Josiane Mambou-Loukoula

ASSEMBLÉE NATIONALE

Justin Koumba : « La treizième législature prend son envol »

VIE DES PARTIS

L’Upads étudie des stratégies pour reconquérir le pouvoir en 2016

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AE������CFE��DE���B��B����E�����������E�D�����B������ POLITIQUE/ÉCONOMIE | 3

L’initiative émane des députés d’Ignié, Cyr José Ebina, de Boko, AnicetGomas et de Mossendjo, Joseph Tsalabiendzé, avec le soutien financierdes partenaires suédois. Le dimanche 28 avril, ces trois élus du peupleet leurs partenaires suédois ont animé une conférence de presse àBrazzaville. Ils ont fait le point de leur tournée dans les trois circons-criptions électorales, avec ces partenaires suédois, pour identifier lesbesoins réels des porteurs potentiels de projets.Congo Support Groupe sera fonctionnel probablement au mois de dé-cembre. Les suédois ont affirmé qu’ils ouvriront un compte dans unebanque de la place qui servira de fonds de soutien à tous les porteursde projets. L’avantage, ont-ils expliqué, à la différence d’autres aides,c’est que l’appui financier du Congo Support Groupe cible les bénéfi-ciaires solidaires. Autrement dit, le groupe invite les porteurs de pro-jets à se regrouper en coopératives.Pour bénéficier d’un crédit, ont déclaré les Suédois, il suffit de remplirtrois critères : la formation, le suivi et la transparence. La formations’étalera sur une période de six mois tandis que le suivi se réaliserapendant deux ans. Dès le dixième mois d’activité, le bénéficiaire com-mencera à rembourser les 10% de la créance. Pour ces experts suédois, l’aide au développement, octroyée aux diffé-rents États, n’avait rien apporté de concret aux pays bénéficiaires. Il estimportant, ont-ils insisté, de mettre l’accent sur l’entrepreneuriat pourinciter la population à se prendre en charge au moyen de la créationdes activités génératrices de revenus. L’entrepreneuriat, ont-ils af-firmé, constitue une voie de sortie de la pauvreté. Les deux experts suédois ont déclaré que cette initiative a déjà été ex-périmentée en République démocratique du Congo (RDC) où les pro-jets évoluent normalement. De leur côté, les trois députés affirmentque ce projet s’étendra sur l’ensemble du territoire national. Dans unpremier temps, ont-ils expliqué, seules les circonscriptions de Boko etIgnié (Pool) et Mossendjo (Niari) sont ciblées.

Roger Ngombé

Plus d’une vingtaine de femmes,œuvrant dans divers domaines,ont été sensibilisées auleadership féminin, le 26 avril àBrazzaville, lors d’un séminaireatelier autour du thème« leadership et genre ».L’atelier a été marqué par les té-moignages d’une experte engenre et gouvernance démocra-tique, d’une présidente du conseil

d’administration d’une micro-fi-nance où elle a exercé pendantvingt ans à titre bénévole, d’unediplomate ayant commencé sacarrière en agronomie actuelle-ment secrétaire générale adjointeavec rang d’ambassadeur, d’unchercheur et de la premièrefemme notaire du Congo.L’intérêt de cette rencontre étaitde créer un espace de dialogue ci-toyen pour permettre aux

femmes de partager entre ellesleurs aspirations et leurs visionssur le devenir de la femme congo-laise. «La femme est son propre en-nemi. Elles ont peur d’affronter cer-

tains postes de responsabilité. Il

faut qu’il y ait des débats interac-

tifs. Ce séminaire nous a permis de

dégager les freins qui empêchent

l’émergence du leadership féminin

au Congo à travers les expériences

des autres », a déclaré VéroniqueOkoumou, conseillère du chef del’État, chef du départementGenre.Rappelant sa mission, VéroniqueOkoumou a expliqué que celle-ciconsistait à rendre les femmes vi-sibles dans la cité, à développerles projets et à faire connaîtreleurs compétences.Réjane Sénac-Slawinski, cher-cheur en sciences politiques a,pour sa part, déclaré que le par-

cours d’une femme est plus diffi-cile, car elle est victime de discri-mination. Partant de la définitiondu leadership, Réjane Sénac-Sla-winski a exhorté les femmes àavoir le pouvoir de décision à tra-vers des objectifs communs, deguider, d’inspirer, de motiver, deplanifier, d’organiser et de contrô-ler. Selon elle, le leadership est unpouvoir d’influence informel. «Leshommes et les femmes ont à l’ori-

gine les mêmes capacités. Mais les

compétences masculines sont plus

valorisées que celles des femmes. Le

partage du pouvoir doit être éco-

nomique et politique », a-t-elle ex-pliqué. À l’issue de la réunion, lesparticipantes ont demandé la te-nue régulière de ce genre de ren-contre afin de promouvoir l’actiondes femmes à travers les échangesd’expériences. «Les femmes ont étélongtemps assignées au pouvoir

informel. Elles doivent donc s’éveil-

ler pour avancer », a conclu Ré-jane Sénac-Slawinski.Notons que cette formation étaitorganisée par le Centre de la pro-motion de la femme en politiqueavec l’appui du départementGenre de la présidence de laRépublique.

Josiane Mambou-Loukoula

Ces agents de la marine

marchande, dont deux femmes,

ont prêté serment le 27 avril au

Tribunal de grande instance de

Pointe-Noire.Les membres récemment pro-mus vont désormais travailler ausein de la commission d’inspec-tion de manutention portuaire etde celle en charge de la visite etde la sécurité des navires,conformément aux arrêtés si-gnés par Martin Parfait AiméCoussoud-Mavoungou, ministredélégué chargé de la Marinemarchande.Après la réquisition du ministèrepublic représenté par Chris-tophe Pangou, procureur de laRépublique près le Tribunal degrande instance de Pointe-Noire, les quatorze membres,bras levés devant la barre enface du Monsieur Pambou, pré-sident du tribunal, et des autresmagistrats, ont pris l’engage-ment d’accomplir loyalement etfidèlement leurs fonctions.

« Vous devez travailler selon les

textes et lois en vigueur en Ré-

publique du Congo. Votre tra-

vail est délicat et important

puisque vous devez veiller à la

conformité des navires battant

pavillon congolais et interna-

tional. Nous appelons donc à la

vigilance des membres de ces

deux commissions ici présents

qui doivent rédiger des rap-

ports justes et sans complai-

sance », a déclaré le procureurde la République. Ce dernier atoutefois regretté que la paritéhomme et femme ne soit pasrespectée dans les choix. Le directeur général de la ma-rine marchande, de son côté, adéclaré : « Les missions princi-pales de la marine marchande

sont avant tout des missions de

police en mer. Ceux qui les

exercent doivent d’abord prêter

serment par rapport au travail

d’inspection qu’ils vont faire à

bord des navires, sur les mar-

chandises et les hommes. La dé-

licatesse de leur travail vou-

drait qu’ils prêtent serment de-

vant les membres du tribunal. »

Cette cérémonie s’est déroulée

en présence de Jean-ClaudeBoukono, directeur de cabinetdu ministre délégué chargé de lamarine marchande, et de Jean

Félix Moutou-Tchicaya, direc-teur général de la marine mar-chande.

Hervé Brice Mampouya

MARINE MARCHANDE

Quatorze agents chargés désormais d’inspecter les navires

Les membres de la marine marchande posent avec leur directeur général

ENTREPRENEURIAT

Congo Support Groupe s’installebientôt à BrazzavilleLa structure se propose d’octroyer des crédits aux Congolais pour laréalisation des projets d’intérêt communautaire dans les secteursagropastoral, de l’énergie renouvelable et des petits commerces.

GENRE

Les femmes s’imprègnent des notions de leadership

Le présidium au cours de l’atelier

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4 | COMMUNICATION AE������CFE��DE���B��B����E����������E�D�����B������

- Mesdames, messieurs les Chefs d’entreprises et les re-

présentants des employeurs ;

- Chers travailleurs du secteur public, du secteur privé

et du secteur informel ;

- Mesdames et messieurs ;

C’est durant la Révolution Française qu’apparaît l’idéed’une fête du travail. En 1793, Fabre d’Eglantine instaure,dans le calendrier républicain, la célébration de la fête dutravail à la fin de chaque mois de janvier.Pourtant, c’est aux États-Unis que la fête du 1er mai prendformellement corps.L’histoire retiendra toujours que c’est en se donnant deuxans pour obtenir la diminution de la journée de travail àhuit heures, que les syndicats américains avaient semé,dès 1884, les germes de ce qui allait devenir plus tard lafête internationale du travail. Les syndicats américains engagèrent leur action le 1er mai,date à laquelle plusieurs entreprises démarrent leur annéecomptable. Le refus des employeurs de réduire le temps de travail en-traîne une nouvelle grève suivie par plus de 300.000 per-sonnes. La répression violente de cette manifestation fait trois mortsparmi les grévistes de la société Mac Cormick à Chicago. À son tour, la place Haymarket offre le cadre d’un seconddrame. À l’issue des affrontements qui s’y déroulèrent, sept poli-ciers sont tués et plusieurs manifestants blessés. En représailles et malgré l’inexistence de preuves, cinq syn-dicalistes anarchistes sont condamnés à mort et trois au-tres condamnés à perpétuité.En 1889, les congressistes de la IIè internationale à Parisentrent dans la lutte pour la journée de huit heures et choi-sissent la date du 1er mai comme journée de leur revendi-cation, à l’image de l’American Fédération of Labour (AFL). La quête d’identification et la volonté de commémorer lesévènements de Chicago se heurtent à une répression san-glante. En 1891, la manifestation du 1er mai à Fourmies, dans lenord de la France, se solde par un bilan de 10 morts et 35blessés. La commémoration, chaque année, du 1er mai rappelleaux travailleurs du monde entier l’omniprésence de la luttesyndicale, la reconnaissance et l’exaltation de leur dignitéau sein de la sphère complexe des relations socio-profes-sionnelles. Ainsi trônent fièrement, au nom des travailleurs et dansl’émotion toujours renouvelée de l’histoire, les dernières pa-roles de l’un des condamnés de Chicago, Augustin SPIES,sur la stèle du cimetière de Waldheim : « Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que lesvoix que vous étranglez aujourd’hui » Fin de citation. Aurait-elle franchi les frontières des États-Unis que déjàcette épitaphe nous convie à en méditer la profondeur.Comme pour cristalliser la nécessité d’une prise deconscience mondiale des enjeux multiformes du mondedu travail, la communauté internationale créa, dès 1919,l’Organisation internationale du travail (OIT) pour, entre au-tres, promouvoir la justice sociale et le respect des droitsfondamentaux des travailleurs.Le Congo, notre pays, a le grand honneur d’être, depuis2011, membre titulaire du Conseil d’administration du Bu-reau international du travail (BIT).Il assume avec à-propos cette responsabilité et est heureux

d’entretenir des rapports privilégiés avec les organisationsinternationales en charge du travail.Notre pays est engagé dans l’observation attentive des re-commandations de l’OIT, la transposition régulière desconventions dans le droit interne et l’application des règles,tout en se soumettant aux contrôles d’usage.Dans son Projet « Chemin d’Avenir », le Président de la Ré-publique, Son Excellence Denis Sassou N’Guesso, a retenude « replacer la valeur travail au centre des priorités col-lectives et individuelles. « Il s’agira d’appuyer fortement,d’une part, les actes collectifs de production des idées, debiens et de services utiles à la société et, d’autre part, laquête et l’exercice individuel du travail, l’esprit d’entreprise,le goût de l’effort, la discipline, le dévouement, la rigueur etl’excellence au travail ainsi que l’accomplissement person-nel par le travail ». Fin de citation.Cette année, notre pays commémore le 1er mai dans uncontexte particulier, marqué par une situation préoccu-pante suite à la grève lancée le 25 février dernier dans lesecteur de l’enseignement. Les revendications justes et légitimes des enseignants bé-néficient de l’attention soutenue du gouvernement.À cet effet, l’action du Comité national du dialogue socialapparaît, un peu plus chaque jour, comme un outil impor-tant de prévention et de résolution des conflits susceptiblesde survenir dans les rapports de travail. Les efforts du gouvernement et des partenaires sociauxpermettent de surmonter, aujourd’hui, cette situation. Lareprise progressive des cours redonne vie aux établisse-ments scolaires.C’est ici l’occasion de remercier solennellement les parentsd’élèves et les élèves ainsi que les partenaires sociaux, no-tamment les centrales syndicales les plus représentativeset les unions, les plates-formes, les fédérations syndicalesde l’enseignement, d’avoir compris qu’il nous fallait, en tantque comptables du système éducatif national, sauver l’an-née scolaire. Le sens patriotique aigu des acteurs de l’enseignement apris le dessus sur les préoccupations spécifiques de cor-poration.Il y a certes des leçons à tirer de ces moments particuliersde la vie syndicale dans notre pays.Il nous plaît de rappeler que le monde syndical doit s’im-prégner des principes fondateurs de son action, ce qui re-quiert impérativement une structuration adéquate desdifférentes organisations et un encadrement efficace desanimateurs. En outre, il sied d’insister sur le fait que l’exercice syndicalimpose des droits et des devoirs, notamment l’observationet le respect de la législation relative à la grève, la préser-vation de l’outil de travail, la non-politisation des mouve-ments syndicaux. Il proscrit tout usage de la violence dansles mouvements syndicaux.Par ailleurs, en anticipant sur la sortie des accords sur latrêve sociale signés en 2010 par le gouvernement et lespartenaires sociaux, les négociations globales incluent laquestion du relèvement de la valeur du point d’indice parmiles préoccupations inscrites à l’ordre du jour des travaux.Elles nous offrent l’opportunité de rechercher sur la based’un équilibre rassurant des résultats qui soient applica-bles dans la pérennité.Enfin, aux négociations que nous avons ouvertes le lundi22 avril 2013, sont ou seront associés tous les acteurs dela vie syndicale nationale. Bien plus, le comité national dudialogue social reste ouvert aux propositions même écritesdes patriotes. La mise en place de deux (2) commissions, administrative

et financière de travail participe de la volonté de parvenir àun examen approfondi des questions à soumettre audébat.

Mesdames et messieurs,

La volonté politique contenue dans la démarche du gou-vernement à l’avantage des travailleurs reste intacte et trèsactive. Les engagements pris vis-à-vis des partenaires sociaux sonten cours d’exécution. Les travailleurs relevant du code du travail renégocient, demanière libre et responsable, leurs conventions collectives.Au profit des agents de l’Etat, les effets financiers des en-gagements salariaux pris au titre des années 2011 et 2012ont été tenus. Ceux de l’année 2013 sont en cours de ré-gularisation. Plus récemment encore, le gouvernement a réitéré sa dis-ponibilité à examiner avec bienveillance les revendicationsdes enseignants, principalement en ce qui concerne l’har-monisation des textes d’intégration et de réintégration dansla fonction publique des ex-appelés, volontaires et ex-ra-diés, l’allocation de cinq milliards de francs CFA consacréeau paiement de leurs rappels des soldes d’activités, bref larédaction du statut particulier des personnels de l’ensei-gnement qui intégrera assurément le grand chantier de larefonte du Statut Général de la Fonction Publique.Toutes ces actions induisent la nécessaire modernisationde notre droit social.La mise à jour en cours du Code du travail répond à cetteexigence qui vise à rendre plus attractif et plus flexible notrecadre normatif en la matière, dans la droite ligne du travaildécent.Conformément aux instructions du Président de la Répu-blique, ces efforts s’accompagnent de nombreux chantiersouverts, au bénéfice du monde du travail, dans le domainede la sécurité sociale et qui permettent d’entrevoir desperspectives encourageantes pour les actifs et les retraités.Après son lancement le 15 mars 2012 à la caisse nationalede sécurité sociale (CNSS), la mise en œuvre de la retraiteautomatique à la caisse de retraite des fonctionnaires(CRF) vient de bénéficier de décisions salutaires du gou-vernement, prises en Conseil des ministres le 27 février2013, au sujet de la prise en charge des agents de l’Etatadmis à faire valoir leurs droits à la retraite en 2012.Ces décisions gouvernementales sous-tendent l’opération-nalisation effective de la retraite automatique à la CRF.De même, le processus d’instauration de l’assurance ma-ladie dans notre pays est désormais engagé. Cette autre di-mension de notre système de sécurité sociale doitpermettre aux travailleurs et à leurs familles de bénéficierd’un niveau de solvabilité plus adapté de leur demande ensoins de santé.

Mesdames et messieurs,

En ce jour de reconnaissance et de promotion de la valeurtravail dans notre pays et à travers le monde, notre penséeet notre solidarité demeurent tournées vers les travailleurs. Ils restent et resteront les porteurs privilégiés de notre des-tin commun, de notre espérance collective. L’avenir de notre pays s’écrit déjà aujourd’hui au frontonde leur dur labeur, de leur sueur, bref de ce qu’ils donnentinlassablement de mieux pour la construction du Congo.La proximité et la solidarité de notre communauté natio-nale à leur égard doivent s’amplifier et se consolider.Vive le 1er mai, journée internationale du travail, et Bonneet Heureuse fête à tous les travailleurs.

Je vous remercie.

MINISTÈRE DU TRAVAIL ET RÉPUBLIQUE DU CONGODE LA SÉCURITE SOCIALE Unité – Travail - Progrès

CABINET

MESSAGE DU MINISTRE D’ÉTAT, MINISTRE DU TRAVAIL ET DE LA SÉCURITE SOCIALE À L’OCCASIOIN DU 1ER MAI 2013

Brazzaville, le 1e mai 2013

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ÉCONOMIE | 5

Ce montant a été rendu publicle 29 avril à Pointe-Noire, aucours de la session budgétairedu CFCO qui s’est tenue enprésence de Séraphin Bhalat,conseiller du chef de l’État etresponsable du départementdes travaux publics et del’aménagement du territoire,président du conseild’administration du CFCO.

Ouvrant les travaux de la session,Séraphin Bhalat s’est félicité durenforcement des capacités opé-rationnelles et des chiffres d’ex-ploitation enregistrés par le Che-min de fer Congo-Océan (CFCO)durant ces dernières années.Aussi a-t-il signifié que les avan-cées du CFCO sont l’œuvre del’ancien président du conseil d’ad-ministration, à savoir le ministreJean-Jacques Bouya. « Ces per-

formances positives du CFCO

doivent non seulement nous

interpeller mais nous engager

tous à poursuivre les efforts en-

trepris pour assurer au CFCO

des conditions normales de coût

et de compétitivité comme gage

du développement du Congo et

de l’intégration de ce dernier au

niveau de la sous-région,

comme le souhaite le président

de la République dans son pro-

gramme de société », a indiqué

Séraphin Bhalat. En sa qualité de président duconseil d’administration, il a éga-lement fixé quelques-uns desobjectifs à atteindre en 2013 : la

poursuite du programme d’ac-quisition et de réhabilitation dumatériel ; la réorganisation et ladynamisation en vue de l’amélio-ration et de la maintenance desinfrastructures du CFCO.Pour sa part, Jean-Pierre Morel,directeur général du CFCO, quia apprécié plusieurs avancéesenregistrées par sa structure, asouligné certaines faiblesses en-registrées en 2012. « Le CFCO

constitue au Congo le moyen de

transport le mieux adapté pour

le transport de masse et de

longue distance », a-t-il déclaré,avant d’indiquer quelques axesprioritaires pour l’année 2013.Enfin, cette session a été l’occa-sion pour les participants de for-muler plusieurs délibérations etrecommandations suivies d’unemotion de remerciement au pré-sident de la République pour sadisponibilité et son dévouementà la cause du CFCO.

Séverin Ibara

CFCO

Le budget exercice 2013 estimé à plus de 34 milliards FCFA

Le présidium des travaux

La formation qui a démarré le 30avril à Brazzaville donnera au per-sonnel relevant de la direction géné-rale du Plan, une parfaite maîtrise envue de lutter contre la pauvreté. « Ce séminaire a pour objectif glo-

bal de renforcer les techniques opé-

rationnelles de la direction géné-

rale du plan et du développement,

dans l’analyse des agrégats ma-

croéconomiques pour la lutte

contre la pauvreté au Congo », a dé-claré à l’ouverture des travaux, lecoordonnateur du projet RESPEC II,Constant Amouali. Cette session estorganisée par le Projet de renforce-ment des capacités en statistiques,planification et études prospectivespour la lutte contre la pauvreté auCongo (RESPEC II), dont la missionfondamentale est de soutenir le pro-cessus de préparation du Pro-gramme pays sur le renforcementdes capacités de la République duCongo. De manière spécifique, lesagents en formation seront à mêmed’appréhender les processus par les-quels les politiques sectorielles dedéveloppement sont élaborées etmises en œuvre. Au-delà, les partici-pants vont renforcer leur savoir surla politique économique, les ques-tions sociales, politiques, écono-miques, professionnelles et éthiques.

Firmin Oyé

FORMATION

Les cadres et agents duPlan formés sur l’analysemacroéconomique

Après les travaux du Forum national sur ledéveloppement durable, ouverts le 29 avrilà Brazzaville par le président de laRépublique, Denis Sassou N’Guesso, leministre de l’Économie forestière et duDéveloppement durable, Henri Djombos’est adressé aux acteurs du secteur.Le ministre a invité le millier de participantsau cadre de concertation nationale sur ledéveloppement durable, représentanttoutes les couches sociales du pays, à pour-suivre les engagements de la concertation. Ces assises ont regroupé les administrationspubliques ; les entreprises ; les collectivitéslocales ; les préfectures ; la société civile etles organisations sous-régionales, régio-nales et internationales. Les participantsont examiné puis validé le rapport nationalde contexte à travers quatre axes straté-giques : gérer durablement les ressourcesnaturelles ; améliorer la gouvernance, déve-lopper et améliorer les infrastructures debase ; et diversifier l’économie. « Pour maî-

triser l’avenir dans le contexte du déve-

loppement durable, nous devons intelli-

gemment le dessiner, puis le construire

avec des matériaux fiables et les nouvelles

technologies, afin de garantir le bien-être

social pour tous », a expliqué HenriDjombo, tout en donnant un sens au choixdu thème du Forum national.

Le Congo résolument engagé vers un développement durable Le président Denis Sassou N’Guesso a dé-

claré que le Congo était fermement engagévers le développement durable afin d’assu-rer le bien-être social de tous. Ceci à traversune planification stratégique visant la mo-dernisation de la vie nationale et l’industria-lisation du pays en vue de l’éradication de lapauvreté. Dans son allocution, le président de la Ré-publique a évoqué des mutations qui de-vront s’opérer dans tous les secteurs de lavie nationale. « Le plan national de déve-

loppement constitue la base de départ de

cet exercice, pour permettre d’assurer au

Congo son émergence à l’horizon 2025 », acirconscrit le président de la République duCongo. Argumentant sur la stratégie nationale et lapolitique de développement durable, DenisSassou N’Guesso a interpellé le gouverne-ment qui a un rôle au premier plan encréant les conditions du passage à l’écono-mie verte.

Les Nations unies partenaires soutiennent la démarche Les agences des Nations unies ont appréciéla démarche collective du gouvernementconsistant à impliquer tous les départe-ments ministériels dans le processus du dé-veloppement durable. Le représentant del’agence des Nations unies pour l’alimenta-tion et l’agriculture (FAO), Dieudonné Ko-guiyagda, l’a déclaré à la tribune du Forumnational. « Votre approche du développe-

ment intégré contribue, de façon signifi-

cative, au renforcement des stratégies et

objectifs nationaux du développement du-

rable et partant, à l’accélération des pro-

grès du Congo vers l’atteinte des Objectifs

du millénaire pour le développement », a-t-il affirmé. Le développement durable est l’affaire detous. Il est dit durable, avec une condition :celle de prendre en compte, en mêmetemps, les facteurs environnemental, éco-nomique et social pour l’ensemble des ac-teurs. À cet effet, l’orateur a souligné quel’engagement du Congo en faveur du déve-loppement durable se révélait à la foiscomme une exigence, une réponse et lemeilleur choix pour reconsidérer la crois-sance économique à l’échelle de la Nation. Déjà, le Congo, à l’instar d’autres pays, s’estengagé dans la formulation d’une stratégienationale de développement durable. Celle-ci a pour vocations, d’une part, d’assurer lacohérence et la complémentarité des enga-gements internationaux et nationaux, d’au-tre part, de servir de levier pour l’ensembledes politiques nationales afin qu’elles soientpromotrices d’un développement durable.« Nous devons conjuguer nos efforts afin

de relever les défis : le réchauffement de la

planète, la perte de la biodiversité, la

baisse de la productivité agricole, l’éduca-

tion, la pollution, l’approvisionnement en

eau potable et l’assainissement, l’accès

aux soins de santé et à l’énergie », aexhorté Dieudonné Koguiyagda.

Nancy France Loutoumba

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Des assises nationales ont réuni les acteurs des différents secteurs

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6 | ANNONCES

Équatorial Congo Airlines, en sigle ECAir, la compagnie aérienne nationale congolaise recherche un candidat approprié pour la fonction suivante:Frequent Flyers Specialist

Vous serez en charge de :- La gestion des programmes ;-La gestion des membres, -La mise à jour des bases de donnés ;-La correction des points manquants ;-Toute autre tâche incombant à la Direction Commerciale pourra être déléguée à l’Employé (e) à l’option du Directeur Commercial.

Qualification et expérience

•Études supérieures en informatique, Licence minimum•3 à 5 ans d’expérience dans une fonction similaire•Expérience souhaitée dans une compagnie aérienne •Un bon niveau de connaissances en informatique (principalement MS-Office, particulièrement Excel) ; •Autonome ;•Rigoureux ;•Organisé dans le travail ;•Langues: français et anglaisNous nous réjouissons d’avance de recevoir votre candidature (cv et lettre de motivation) à l’adresse suivante avec la mention « Frequent FlyersSpecialist »: [email protected]

Date limite : 5 mai 2013

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BESOINS :

La Minoterie du Congo, MINOCO S.A, recherche dans le cadre d'une vacance de poste,son Chef Comptable.I.Compétences :

Comptabilité générale et auxiliaires, supervision de la paie, suivi des impôts et taxes.II.Profil exigé :

•De formation supérieure Bac +4 (Maîtrise, Master Comptabilité ou Gestion), Ecole Su-périeure de Commerce ou Universitaire, vous justifiez d'au moins 5 années minimumd'expérience finances /comptabilité, acquise soit en cabinet, soit au sein d'une entre-prise agro-alimentaire ou industrielle de bon niveau,•Bonne connaissance de la suite de Microsoft Office, et tout particulièrement d’EXCEL,•Connaissance des produits de la gamme Sage 100 ou plus,•Bonnes notions d’Anglais,•Capacité à communiquer à tous les niveaux d'une organisation,•Rigueur, organisation, autonomie et excellent sens relationnel sont les qualités requisespour ce poste, •Age 35 à 40 Ans.III.Description du poste :

Les principales missions du/de la candidat(e) s'articulent autour des axes suivants :•Il a la responsabilité de la tenue régulière des écritures et de toutes les obligations lé-gales du ressort des services comptables,• il dirige et contrôle les différents services de la comptabilité et coordonne, en colla-boration avec l’informatique, les actions indispensables à la bonne tenue des journauxet comptes,•Il procède également à l’élaboration des tableaux de résultats périodiques : compted’exploitation, bilan, déclaration fiscale pour la société,IV.Localisation : Pointe Noire

V.Rémunération : En fonction de l’expérience.

VI.Lieux de dépôt de candidature :

Veuillez adresser votre candidature par courrier, auprès de MINOCO S.A., Monsieurle Responsable des Ressources Humaines, 3 eme étage, Immeuble Eric Junior, à cotéde la Tour Mayombe, Avenue Charles de Gaulle, BP 871 POINTE NOIRE, ou par e-mailà l’adresse suivante : [email protected]

RECRUTEMENT CHEF COMPTABLE

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ÉCONOMIE | 7

Huit Organisations nongouvernementales (ONG) deprotection de l’environnement, ontlancé le 26 avril à Brazzaville, unappel aux États de l’Afrique centrale,pour mettre fin au grand braconnageet à la criminalité faunique dont sontvictimes les populations d’éléphants. « La situation a changé dramati-quement. On ne parle plus de bra-connage artisanal, mais d’un bra-connage industriel…organisé pardes syndicats criminels transnatio-naux bien structurés, bien armésqui font systématiquement abattreles plus grands mammifères terres-tres. Les États d’Afrique centrale ontdéjà reconnu la réalité de la situa-tion », a déclaré, au cours d’uneconférence de presse, Jules Caron,chef de communication du Fondsmondial pour la nature (WWF).« C’est une criminalité organisée »,a-t-il déclaré, ajoutant que le com-merce illégal des espèces sauvagesreprésente entre 7 et 10 milliards dedollars par an. Les chefs d’État doi-vent envoyer un signal fort aux paysconsommateurs, notamment laChine et la Thaïlande, sur la des-truction écologique. « Le temps estvenu de passer à l’action », a pour-suivi Jules Caron.

Au Congo-Brazzaville la population d’élé-phants a chuté de 50% depuis 10 ansSelon une étude récente (Devasta-ting Decline of Forest Elephants inCentral Africa-PloSOne, datée du 4mars 2013) montre que les popula-tions d’éléphants de forêt ont chutéde presque deux tiers, ou 62 %, aucours des dix dernières années, vic-times du grand braconnage d’ivoire.Présentant la situation du bracon-nage dans les pays de la sous-région,il a révélé : « En Centrafrique, il y a20 ans, le nombre d’éléphants étaitestimé à 80 000 et aujourd’hui il selimite à quelques milliers ; au débutdu 20e siècle, la République démo-cratique du Congo (RDC) comptait1 million d’éléphants, près de 100000 il y a 20 ans et aujourd’hui, à

peine 7 000 à 10 000 ; et au Congo-Brazzaville, la population d’élé-phants a chuté de 50 % ces dix der-nières années. »Au Gabon, le gouvernement a an-noncé récemment, la perte d’envi-ron 11 000 éléphants de forêt dans leparc national de Minkébé, entre2004 et 2012, parc qu’il abritait au-paravant la plus importante popula-tion d’éléphants de forêt d’Afrique,a-t-on appris. Le phénomène du bra-connage des éléphants continue deprendre de l’ampleur dans la sous-région.

Au Congo, le PMAK est utilisé pour abattre les éléphants«La situation est dramatique et trèsinquiétante. Il y a deux jours, nousavons au parc Tri-National de la

Sangha dans la partie centrafri-caine, des éléments de la Séléka quiont fait une entrée et fait sortir leséco-gardes ; ils ont commencé àabattre les éléphants ; jusqu’à hier ily a eu 40 éléphants tués. La situa-tion est très périlleuse», a souligné ledirecteur général adjoint de WildlifeConservation Society (WCS) Congo,Jérôme Mokoko.Au Congo, a-t-il relevé, le bracon-nage a pour cause, entre autres,« la pauvreté qui pousse la po-pulation à abattre les espècesprotégées et aussi la proliféra-tion d’armes de guerre à la suitedes violences de 1997 ; le PMAKétant devenu l’arme de prédilec-tion des braconniers ».Dans un document intitulé « Com-ment sauver les éléphants del’Afrique centrale », remis à lapresse à cette occasion, les huitONG ont formulé une série de re-commandations aux chefs d’Étatde l’Afrique centrale qui doivent« immédiatement signaler auxbraconniers et aux réseaux ma-fieux de trafiquants, que l’héri-tage naturel universel de lasous-région sera défendu ; adop-ter une attitude de zéro tolé-rance contre la corruption ; dur-

cir les peines et renforcer l’ap-plication effective de la loi ; mettrel’accent sur la protection et la bonnegestion de certaines aires protégéesprioritaires ; initier un dialogueavec les pays consommateurs». «Letemps presse et les criminels fau-niques ont encore largement le des-sus. Nous sommes donc ici pourdemander aux États de l’Afriquecentrale, les gardiens de ce pa-trimoine de l’humanité, de re-doubler d’efforts pour sauverleurs éléphants », conclut le do-cument des ONG, à savoir : AfricanParks Network (APN), Internatio-nal Fund for Animal Welfare(IFAW), Fondation pour le Tri-Na-tional de Sangha (FTNS), Projetd’appui à l’Application de la Loi surla Faune Sauvage (PALF), TRAF-FIC, Union Internationale pour laConservation de la Nature (UICN),Wildlife Conservation Society(WCS) et Fonds Mondial pour laNature (WWF).Rappelons qu’au Congo, l’éléphantest une espèce intégralement pro-tégée par la législation qui prévoitune peine d’emprisonnement oude fortes amendes contre tout au-teur d’acte de braconnage.

Fortuné Ibara

BRACONNAGE

Les ONG alertent les leaders africains

Un éléphant en liberté dans un site du parc national Odzala-Kokoua

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Les services de la Directiondépartementale des Douanes deBrazzaville ont mis la main, lasemaine dernière, sur deuxcommerçants ayant dissimulé dessacs en plastique dans descargaisons de détergents enprovenance de Kinshasa.François Kadish, paralytiquecomme la plupart des marchandsopérant aisément au Beach deBrazzaville, et Angèle Moloko,l’acheteuse, ont été appréhendésaprès une fouille corsée par desdouaniers. La vingtaine de sacs enplastique, pourtant interdits devente et d’utilisation au Congo, aété découverte dans une cargai-son d’environ 80 sacs de déter-gent de marque Somo Mousse. « Nos services ont changé de mé-thodes de travail, puisque les com-merçants ont adopté le camouflagepour laisser passer les sacs en plas-tique. Mais c’est difficile de fouillersac par sac dans ce cas-là, car lesmarchandises frauduleuses sontéparpillées dans ce qui est visible»,explique Bienvenu Bakala, chef

des Services généraux à la Direc-tion départementale des douanesde Brazzaville.Malgré la vigilance des services dedouanes, quelques sacs en plas-tiques traversent souvent la fron-

tière fluviale et sont vendus danscertains marchés de Brazzaville.Deux ou trois facteurs peuventjustifier cette porosité. En effet,plusieurs commerçants contour-nent les canaux officiels pour faire

traverser leurs marchandises. Enoutre, l’absence de matériel mo-derne de détection comme lescanner installé déjà à Pointe-Noire empêche également les ser-vices de douanes d’assurer effica-

cement le contrôle.

Quel sort pour ces commerçants qui violent la loi ?Avant, les prévenus étaient libérésune fois les marchandises fraudu-leuses saisies. Mais à cause desnombreux cas de récidive, malgrél’interpellation sur le respect dudécret n°2011-485 du 20 juillet2011, réglementant la production,l’importation, la commercialisa-tion et l’utilisation des sacs, sa-chets et films en plastiques, laDouane a décidé désormais detransférer les délinquants aux ser-vices de police. Les commerçantsFrançois Kadish et Angèle Molokorépondront ainsi devant la justice.«Vu le danger que représente la re-crudescence de ce trafic, il ya lieude mener des investigations pluspoussées pour mieux cerner ce tra-fic », a suggéré le directeur dépar-temental des douanes de Brazza-ville, Fidèle Manda, dans uncourrier adressé au directeur dé-partemental de la Police.

Quentin Loubou

COMMERCE

Deux commerçants saisis avec un important lot de sacs en plastique

Un échantillon de sacs saisis

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8 | ANNONCE AE������CFE��DE���B��B����E����������E�D�����B������

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SOCIÉTÉ | 9AE������CFE��DE���B��B����E�����������E�D�����B������

Cette revue des établissements,organisée le 30 avril, est une ma-nière pour la Confédération syndi-cale des travailleurs du Congo(CSTC), d’évaluer le niveau de re-prise des cours. Sur le terrain,Elaut Bello Bellard a échangé avecles responsables d’établissementset les enseignants trouvés surplace. À Brazzaville-Nord, l’unique éta-blissement visité est le Collèged’enseignement général (CEG),A.A.Néto. À Brazzaville-Sud, ladélégation est passée au LycéeSavorgnan de Brazza, au CEG de laFraternité, à l’école primaire Fra-ternité et à l’école paramédicale etmédico-sociale de Brazzaville.L’objectif était principalement dese rendre compte, d’une façon gé-nérale, de la reprise des cours etparticulièrement de la présence deleurs syndiqués au sein des éta-blissements. Comme l’a rappelé le proviseur duLycée Savorgnan de Brazza, JeanMissengué, « l’apport de la CSTC aété très apprécié » dans la sensibi-lisation des enseignants afin de lesamener à bien séparer le bon grainde l’ivraie en évitant que les reven-dications sociales ne débouchentsur des actions de subversion.« Nous disons que les militants dela Fenco sont effectivement pré-sents et sont en train de dispenserles cours. Nous avons les listes desprésences ici. Quarante-sept pro-fesseurs présents qui défilent dansles salles, chacun selon son emploidu temps ». Pendant la ronde, leprésident de la CSTC, Elaut BelloBellard, était accompagné de sonsecrétariat fédéral et du présidentde la Fédération de l’éducation na-tionale du Congo (Fenco), BénoîtMakélé. Pour l’essentiel, la déléga-tion a apprécié l’effectivité descours constatée sur le terrain.Comme le dit le message de laCSTC à l’occasion de la fête destravailleurs, cette descente étaitcapitale car elle a redonné force etespoir à la délégation syndicaledans les négociations globales avecle gouvernement.

Guillaume Ondzé

ÉDUCATION

La CSTC satisfaiteaprès la ronde dans lesétablissements de Brazzaville

Le ministre des Affaires foncières et du

domaine public, Pierre Mabiala, a ordonné

le 30 avril, la démolition des maisons et

fondations en construction sur cet espace

situé dans le 4e arrondissement de

Brazzaville, Moungali, derrière l’aéroport

international Maya-Maya.

Selon les explications données par le mi-nistre Pierre Mabiala, ce terrain d’environvingt hectares fait partie du domaine pu-blic et est affecté à la Défense. Malheu-reusement sur cet espace, les fondationset les murs ont poussé comme des cham-pignons en un temps record. Même le Mi-rador de l’armée est actuellement encer-clé par les occupants. Le ministre PierreMabiala justifie son action par le fait que2013 est une année de la reconstitution detous les biens du domaine de l’État. S’ap-puyant sur la loi domaniale, le ministre asignifié que le propriétaire foncier ven-deur de cet espace et les acheteurs onttort. « Je suis venu ici sans état d’âmepour récupérer le terrain de l’État et jeconstate qu’il y a des constructionsnouvelles qui sont en train de s’ériger.L’opération consiste à démolir lesconstructions et à faire en sorte que leterrain de l’État revienne à la doma-nialité publique et que l’affectation qui

a été faite jadis soit maintenue », a ex-pliqué le ministre, précisant que le gou-vernement avait une autre façon de récu-pérer ses biens. Domaine réservé à la Défense, « La pou-drière » où étaient stockées les munitionsdes Forces armées congolaises a été dé-truite depuis la guerre du 5 juin 1997. Il ya quelques années, le chef de l’État avaitordonné la dépollution et le déminage deces lieux. « Mais si l’on a dépollué, cen’est pas pour demander aux citoyensde venir s’y installer. Nous apprenonsque ce sont des propriétaires fonciersvéreux qui se sont mis à vendre des ter-

rains qui ne leur appartiennent pas.Ils mettent ainsi les citoyens en insécu-rité », s’est insurgé Pierre Mabiala.

La famille Ngambio indexée !

Selon des témoignages, ces terrains sontvendus par la famille Ngambio qui auraitgagné son procès contre l’État au sujet dece domaine. Un jugement condamné parle ministre des Affaires foncières et du do-maine public. « Vous savez bien quel’État ne peut pas perdre ses biensparce qu’ils sont imprescriptibles, ina-liénables, insaisissables et incessibles.Cette théorie des quatre « i » a été bien

affirmée par la loi 9 portant code dudomaine de l’État, il s’agit d’une loi trèsimportante parce qu’elle protège la do-manialité publique », a rappelé PierreMabiala, espérant que le magistrat quia rendu ce jugement puisse s’expli-quer devant le Conseil supérieur de lamagistrature. Au regard du lotisse-ment de ce domaine, il s’est avéré queces propriétaires fonciers qui ont destechniciens parfois privés pour la déli-mitation des terrains, utilisent aussides agents des services cadastraux etdu domaine public. « Nous sommesen train de les rechercher et le jourqu’on les retrouvera, nous les met-trons aux arrêts. Il y a bien évide-ment certains de mes collabora-teurs qui sont trempés dans cettehistoire, ceux-là, seront l’objet dessanctions sévères prévues par laloi », a-t-il promis. Après cette opéra-tion de déguerpissement et de récu-pération du site qui se poursuivra pro-chainement, le gouvernement entendprotéger juridiquement et physique-ment le bien de l’État afin de permet-tre à la Défense nationale de réaliserd’autres projets sur ce terrain.

P.W.D.

DOMAINE PUBLIC

Les occupants de « La poudrière » ont été déguerpis

Un engin en pleine action de démolition

Ni défilé, ni manifestation grandiose,

tel est le visage qu’a présenté la

capitale congolaise, contrairement à

certaines villes de l’intérieur du pays.

En dehors de quelques rencontres

sectorielles, la fête des travailleurs a

plutôt donné lieu aux déclarations du

gouvernement et des syndicats à

l’instar de la Confédération Syndicale

des travailleurs du Congo (CSTC) qui a

dressé un tableau social peu reluisant.

Cette année, la Journée internatio-nale du travail a mis en lumière « Ledéveloppement durable, le travail dé-cent et les emplois verts ». Au Congo,le 1er mai a été célébré dans contexteparticulier, marqué par la grève desenseignants qui a paralysé le secteurpendant près de deux mois. Dans une déclaration rendue pu-blique, le gouvernement s’est félicitéde la reprise des cours et a convié lespartenaires sociaux à prendre unepart active aux négociations globaleslancées le 22 avril. « Les efforts du gou-vernement et des partenaires sociauxpermettent de surmonter au-

jourd’hui, cette situation. La repriseprogressive des cours redonne vieaux établissements scolaires », s’estréjoui le ministre du Travail et de lasécurité sociale, Florent Ntsiba. Profitant de cette occasion, il a re-mercié les parents d’élèves et lesélèves ainsi que d’autres acteurs quiont compris la nécessité de sauverl’année scolaire. « Le sens patriotiqueaigu des acteurs de l’enseignement apris le dessus sur les préoccupationsspécifiques de corporation. Il y acertes des leçons à tirer de ces mo-ments particuliers de la vie syndicalede notre pays », a reconnu FlorentNtsiba.

La CSTC déplore la grille salariale

De son côté, la Confédération syndi-cale des travailleurs du Congo(CSTC), a évoqué des maux les pluscruciaux qui minent le monde du tra-vail par secteur d’activités. Dans lesecteur public et parapublic, elle a,par exemple, dénoncé le non-respectdes échéances de paiement des droits

des travailleurs des entreprises liqui-dées et en cours de liquidation ainsique la revalorisation des indemnitésde fonctions et des primes de voyage.Le syndicat le plus représentatif s’estdit préoccupé par la révision de lagrille salariale et la revalorisation dupoint d’indice des agents de l’État. Elle a aussi critiqué l’inobservationpar les syndics liquidateurs composésdes magistrats et de certains conseilsqui foulent aux pieds les principes debase de paiement des créances priori-taires des travailleurs des entreprisesliquidées. À cela s’ajoute, la lenteurdans la révision du statut général desagents de la Fonction publique etdans l’exécution des mesures prisespar le gouvernement en faveur destravailleurs.

Réévaluer le montant

des allocations familiales

Au niveau du secteur privé, la CSTC anoté l’exercice illégal des activités desous-traitance en matière de presta-tions de services de personnel des en-

treprises privées et la révision ducode de travail. Elle est ensuite préoc-cupée par l’absence de contrat de tra-vail dans certaines entreprises, lepaiement des salaires sans bulletins etle non- reversement des cotisationssociales par certains employeurs. Leslicenciements abusifs et le dysfonc-tionnement des tribunaux du travailainsi que la réévaluation du montantdes allocations familiales, sont égale-ment épinglés. « Face à ces pro-blèmes, des solutions idoiness’imposent. C’est dans cette op-tique qu’il convient de vitaliser lecomité national du dialogue so-cial au plan national et sectorielà travers la systématisation et lapériodisation de ses sessions. Fi-dèle à sa tradition de défense desintérêts matériels, professionnelset moraux des salariés, la CSTCest capable de relever ce défi ma-jeur avec le concours de tous », aindiqué le président de ce syndicat,Elaut Bello Bellard.

Parfait Wilfried Douniama

FÊTE DU TRAVAIL

Le 1er mai célébré dans un contexte particulier au Congo

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10 | ANNONCES

Brasco a présenté ses innovations lorsd’une cérémonie officielle, qui a eu lieule 17 mai 2013 à Pointe Noire. La cérémonie a réuni les distributeursde Brasco ainsi que les plus grandesboutiques et supérettes de Pointe-Noire.Monsieur Laurent Théodore, DirecteurMarketing et Commercial des brasse-ries du Congo, a détaillé les nombreux

avantages qu’apportent ces innova-tions pour les consommateurs, les dé-taillants et les grossistes.Déterminées à satisfaire les besoins deses clients de plus en plus exigeants,Brasco, fidèle à sa dynamique, innoveencore en introduisant sur le marchéun nouveau conditionnement de bou-teille en plastique. Cette innovationconcerne les boissons gazeuses pro-

duites par Brasco à sa-voir : Coca-cola, Fanta(orange, grenadine etpassion), Pulp orange etSchweppes (soda ettonic). Celles-ci sont dis-ponibles sur le marchéde Pointe-Noire depuis le15 avril, dans les formats50 centilitres et 1,5 litrerespectivement au prix-consommateurs de500Fcfa et 1300Fcfa. La cérémonie de présen-tation de ces nouveauxformats à Pointe-Noiresuccède à celle de Braz-zaville qui a eu lieu aumois de janvier 2013.Les nouveaux formatsprésentent de nombreuxavantages pour les ven-

deurs et pour les consommateurs. La bouteille en plastique, légère et avecun bouchon refermable, répond à unbesoin de mobilité alors que la bouteilleen verre satisfait une consommationsédentaire. Brasco offre ainsi auxconsommateurs un choix diversifié etadapté à tout moment de consomma-tion. Ce nouveau conditionnement ren-contre déjà un grand succès tantauprès des grossistes que desconsommateurs. Le contrôle de la qua-lité est une exigence pour Brasco. Lesproduits mis sur le marché sont systé-matiquement analysés en laboratoire.Le contrôle continu de la qualité a étéillustré par la projection d’un docu-mentaire détaillant toutes les étapes dece contrôle qui s’applique au contenuet au contenant.Celui-ci est assuré parun personnel qualifié et avec un ma-tériel performant. Les bouteilles enplastique de Brasco répondent aux exi-gences européennes en matière dequalité, elles ont une double couche etune date limite d’utilisation optimale(DLUO) de six (06) mois. L’arrivée desnouveaux produits de Brasco sur lemarché ponténégrin a été saluée parles distributeurs. C’est le cas par exem-ple d’un client appelé Abdi qui a confiépendant la phase de dégustation :

« Ces produits sont de très bonne qua-

lité et ils arrivent au bon moment.

Après leur mise en vente à Brazzaville,

nous les attendions impatiemment ici à

Pointe-Noire car la demande est déjà

forte. »

Comme tout produit de consommation,pour garder leur qualité, les produits deBrasco exigent l’observation de cer-

taines règles de stockage. Ils ne doiventpas, par exemple, être posés sur lesol.Il ne faut pas aussi les placer dansdes endroits humides et ne pas les ex-poser au soleil. Ces nouveaux formatstémoignent de la vision des Brasseriesdu Congo de construire des marquesattractives et innovantes pour satisfaireau mieux ses consommateurs.

PUBLI-REPORTAGE

Brasco innove à Pointe-Noire avec Coca-Cola, Fanta, Pulp’ et Schweppes

POUR VOS CADEAUX EN PEINTURE, SCULPTURE, CÉRAMIQUE ET VASES MURAUX : UNE SEULE ADRESSE :

LE MUSÉE GALERIE DU BASSIN DU CONGOSIS DANS L’ENCEINTE DES «DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE»

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SOCIÉTÉ I 11

Ouverte le 29 avril par le direc-teur général de la santé, AlexisElira Dokhekias, cette formationqui s’est déroulée à l’audito-rium du CHU de Brazzaville,intéresse les médecins et res-ponsables des centres de santéintégrés en vue d’assurer le dé-pistage des Accidents vascu-laires cérébraux (AVC).La session a pour objectif derappeler aux cadres de santé,les facteurs de risques de cettemaladie notamment la priseen charge de l’hypertension

artérielle, du diabète, etcomment assurer le dépistagede ces facteurs. Le directeur général de la santéa rappelé, lors de l’ouverture decette formation, que les respon-sables des CSI sont les premiersacteurs concernés, car ils reçoi-vent au quotidien des patientsqui viennent consulter pour di-vers maux. Il a émis le souhaitque cette formation permette àchaque hôpital de base de pren-dre en charge les AVC non com-pliqués afin de limiter le trans-

fert systématique de tous les pa-tients vers le CHU. « Il est im-portant d’accorder l’attentionau volet préventif et curatifparce que le centre hospitalieruniversitaire reçoit aux ur-gences beaucoup de patientspour des AVC. »Après Brazzaville, cette forma-tion se poursuivra également àPointe-Noire, dans le départe-ment de la Likouala, à Dolisieet à Owando selon le calen-drier établi.

Lydie Gisèle Oko

Ces journées ont été organisées, les 26et 27 avril, par le ministère de la Jeu-nesse et de l’éducation civique dans laperspective de favoriser le retour desrègles de citoyenneté dans le pays. Cette première édition était placéesur le thème du retour de la jeunesseà la citoyenneté. Elle fait suite auconstat sur la crise de citoyenneté quetraverse le pays. Ainsi, l’initiative viseà promouvoir la culture de la citoyen-neté en milieu universitaire et à inter-peller la classe politique ainsi que la

société civile à la mise en place destratégies favorisant l’épanouisse-ment moral de la jeunesse. Selon le ministre de tutelle, AnatoleCollinet Makosso, le retour à la ci-toyenneté passe inévitablement par lamaîtrise des symboles de la Répu-blique, réhabilités en 1991, lors de laConférence nationale souveraine. Ils’agit notamment du drapeau, de ladevise, de l’hymne national, du sceaude la République, des armoiries et del’effigie du chef de l’État. « Les sym-

boles de la République participent à laconstruction d’une entité commune àl’ensemble de la Nation congolaise.Aucune société ne peut se construiresans une réelle prise de conscience deleur rôle et de la responsabilité ci-toyenne de chaque membre de la so-ciété », a souligné le ministre. Ces journées ont connu la participa-tion active des enseignants, cher-cheurs, étudiants, parents d’élèves etacteurs politiques.

Rock Gassakys

Pour Christian Mounzeo, coordonnateur de la coalition, l’une des avan-cées de celle-ci au Congo est la place qu’occupent actuellement lesquestions liées à l’exploitation pétrolière dans le débat public. «On peutaujourd’hui accéder librement à l’information pétrolière du Congo sansêtre inquiété comme cela était le cas précédemment dans ce pays », a-t-ilindiqué. Brice Makosso, secrétaire exécutif de la coalition, et le pèreFélicien Mavoungou, secrétaire permanent de la Commission diocé-saine justice et paix (CDJP), ont encouragé la presse locale à édifierl’opinion nationale sur les activités et rapports de l’ITIE. «L’une des mis-sions spécifiques de l’Église consiste aussi à intervenir dans la gestion desaffaires publiques, contrairement à ce que pensent de nombreuses per-sonnes », a précisé le père Félicien Mavoungou. Cette cérémonie a également été l’occasion pour les membres de la co-alition d’envisager d’autres actions dans les années à venir. La coalitionappartient à la société civile, elle est une composante de l’ITIE.

Séverin Ibara

Le déploiement du troisième plan de

développement à moyen terme (2013-

2015) envisagé par la Mutuelle

Congolaise d’Epargne et de Crédit

(MUCODEC) a pour objectif de

promouvoir et renforcer les valeurs de

l’homme pour mieux fidéliser ses

284.000 sociétaires.

Le directeur général des MUCODEC Gé-

rard Legier, a exprimé cette intention le

26 avril à Brazzaville, lors de la 10e

convention générale annuelle de la struc-

ture, à laquelle ont pris part, les corps di-

plomatiques nationaux et internationaux,

des représentants d’entreprises opérant

au Congo ainsi que des partenaires na-

tionaux et internationaux.

« Nous souhaitons ainsi poursuivre sur

la voie tracée l’an dernier en continuant

à mettre l’accent sur notre développe-

ment. Avec encore plus d’efficacité et de

modernisme, nous allons améliorer la

qualité de l’accueil et offrir de meilleurs

services et une meilleure information en

maintenant une véritable synergie avec

tous nos partenaires », a déclaré le di-

recteur général.

Par ailleurs, les prévisions chiffrées pour 2013

se présentent comme suite :

- 55 caisses locales et points de vente (+5)

- 308.000 sociétaires (+34000)

- 179 milliards FCFA de dépôts (31M)

- 67 milliards de FCFA de crédits (+5)

Rappelons qu’en 2012, les différents or-

ganes de la fédération des MUCODEC

que sont le Conseil d’administration et la

Direction générale, avaient mobilisé la

majorité des salariés et des administra-

teurs sur cinq axes stratégiques. Il s’agit,

notamment, de la poursuite de l’action

de proximité qui s’est traduite par la créa-

tion de deux nouvelles caisses à Ngombé

dans la Sangha et dans l’arrondissement

4 de Loandjili à Pointe-Noire. On note

également que la politique de proximité a

permis de bancariser plus de 34.700

Congolais en leur offrant ainsi la possibi-

lité d’accéder aux produits et services fi-

nanciers qui répondent à leurs attentes.

Le renforcement du caractère citoyen de

l’entreprise s’est, quant à lui, exprimé par

l’octroi des crédits, la domiciliation de

48.632 salaires de fonctionnaires et de

27.555 pensions, l’encadrement des

étudiants, l’éducation des sociétaires et

la promotion des artistes et artisans à tra-

vers la radio MUCODEC.

« La clôture de l’exercice 2012 a mar-

qué la fin du 2e plan de développement

à moyen terme (PMT2) 2010-2012 et

en filigrane a été l’étape franchie par les

MUCODEC. Nous nous en réjouissons,

étant donné que nos efforts à tous ont

permis de réaliser avec satisfaction les

objectifs stratégiques, spécifiques au titre

de l’exercice 2012 », s’est réjoui le prési-

dent fédéral, Bienvenu Maziezoula, avant

de préciser que ces résultats satisfaisants

seront réinvestis en 2013 pour financer

en partie les immobilisations.

Radio MUCODEC étend ses antennesOutre le renforcement des liens avec les collaborateurs, les MUCODEC s’ouvriront à la

jeunesse, aux associations informelles et au monde rural grâce aux recours stratégiques

dont la création d’une banque et le lancement d’un centre de formation.

La mise en œuvre de ce troisième plan de développement prévoit également d’étendre

la zone de couverture de sa radio. Cette opération qui bénéficiera du concours de l’Union

Européenne consistera à installer des relais à Oyo pour la Cuvette centrale et à Dolisie

pour la vallée du Niari. Une extension qui couvrira un rayon d’environ 100 Km autour des

villes citées. Opérationnelle sur la 100.3 MHz, cette chaîne informe continuellement ses

auditeurs de Brazzaville et Pointe-Noire sur les produits et services de MUCODEC. Elle

est également écoutée à travers le monde via son site internet : WWW.mucodec.com.

PUBLI-REPORTAGE-MICRO-FINANCES

Les MUCODEC se développent

VIE ASSOCIATIVE

La coalition « Publiez ce que vous payez »célèbre ses dix années d’existence Un déjeuner de presse a été organisé par cette coalition congolaise lesamedi 27 avril à l’occasion de la double célébration des dix annéesde « Publiez ce que vous payez » et de l’accession du Congo àl’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

Tribune officielle pendant la cérémonie

ÉDUCATION CIVIQUE

Des journées citoyennes pour susciter le patriotismedes jeunes Congolais

SANTÉ PUBLIQUE

Les cadres formés sur la prise en charge des AVC

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Gérard Legier ( à gauche) présidant l’assemblée générale

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12 | PUBLI-INFO

•Le quatrième plus grand opérateur de téléphonie sans fil dans le monde mettra le smartphone Sam-sung GALAXY S4 à la disposition de ses clients à travers l'Afrique•Airtel offrira des plans internet gratuits de 3 mois aux clients qui achètent le téléphone Samsung GALAXY S4

Nairobi, Kenya, Le 23 April 2013 – Bharti Airtel («Airtel»), un fournisseur de services de télécom-munications de premier plan avec des opérations dans 20 pays à travers l'Asie du Sud et l’Afrique,est déterminée à fournir à ses clients des services de pointe. À partir du mois de mai, les abonnésd’Airtel auront la possibilité d'acheter le smartphone Samsung GALAXY S4 dans tous les points devente Airtel à travers le continent africain.

Non seulement les clients d’Airtel auront l’opportunité de mettre la main sur le téléphone le plus convoitéde l'année, mais en plus, en achetant le Samsung GALAXY S4, ils bénéficieront également d’offres internetgratuites de 3 mois. L'offre est disponible jusqu'à épuisement des stocks.

Andre Beyers, le Directeur Marketing d’Airtel Afrique a déclaré: «Nous avons satisfait la demande de nosclients pour le Samsung GALAXY S4 et nous sommes très heureux de mettre ce téléphone révolutionnaireà la disposition des consommateurs africains. Grace à notre réseau 3,75G, les clients d’Airtel pourront pro-fiter pleinement de toutes les fonctionnalités de cet appareil novateur.»

M. Beyers a ajouté: «D'un point de vue commercial, la pénétration des smartphones est liée à lacroissance des données. Cela est démontré par les statistiques qui révèlent que les smartphonesSamsung génèrent vingt fois plus de données que les autres téléphones.»

Le très attendu téléphone a reçu plus de 10 millions de pré-commandes deux semaines après l’an-nonce de son lancement. George Ferreira, vice-président et directeur général de Samsung Electro-nics Afrique a déclaré: «Avec le GALAXY S4, Samsung va encore améliorer la façon dont nous vivons.Toutes les fonctionnalités innovantes du GALAXY S4 ont été élaborées en fonction des besoinsque nos consommateurs ont exprimés. De surcroit, nous avons mis sur pied un incroyable éco-système, Built For Africa, adapté aux réalités de l’Afrique. Le contenu conçu uniquement pourle marché africain permettra aux consommateurs d’accéder aux services de divertissement, demusique et de littérature.»

Le téléphone Samsung GALAXY S4 favorise «l'amélioration des styles de vie». L’appareil surmonte lesobstacles de la distance en permettant aux amis de partager leurs écrans, ainsi que d'explorer lamusique préférée, les fichiers et les jeux de l'autre.

Chaque photo prise sur le Samsung GLAXY S4 peut venir avec un son. Le smartphone capte toutel'action et permet aux utilisateurs de revivre tous ces souvenirs passionnants. Comme un véritablecompagnon, le nouveau Samsung Galaxy S4 surveille également la santé et le bien-être de son pro-priétaire et l’aide ainsi à atteindre ses objectifs.

-Fin-

À propos de Bharti AirtelBharti Airtel Limited est l’une des plus grandes sociétés de télécommunications dans le monde avecdes opérations dans 20 pays en Afrique et en Asie. Basée à New Delhi, en Inde, la société fait partiedes quatre plus grands opérateurs de téléphonie mobile au monde en termes du nombre d’abonnés.En Inde, elle offre des services variés, notamment des services mobiles 2G et 3G, des offres lignesfixes et du haut débit ADSL, l’IPTV et le DTH, des solutions pour entreprises et services nationaux etinternationaux de longue distance aux opérateurs de téléphonie. Sur les autres marchés, elle fournitdes services mobiles 2G et 3G. Bharti Airtel comptait plus de 269 millions d’abonnés sur l’ensemblede ses marchés à la fin du mois de Mars 2013. Pour en savoir plus, consultez le site : www.airtel.com.

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ANNONCES | 13AE������CFE��DE���B��B����E�����������E�D�����B������

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14 | INTERNATIONAL

Vous trouverez ci-dessous les postes pour lesquels

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gestion ou de science économiques,

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AVIS D’APPEL D’OFFRES

AVIS DE PERTEM. El Hayek Kamal porte à la connaissance du public, la

perte de son passeport libanais, avec visa en cours de va-

lidité, depuis le 27 mars 2013. Toute personne de bonne

volonté ayant ramassé ce passeport est priée de le contac-

ter au 06.975.72.72.

Une récompense est prévue à cet effet.

Selon les informations contenues dans le communiqué de la Courélectorale spéciale (CES), parmi les candidats provisoirement rete-nus, figurent le vice-Premier ministre chargé du développement etde la décentralisation, Hajo Andrianainarivelo, le ministre des Af-faires étrangères, Pierrot Rajaonarivelo, l’ancien Premier ministrede la transition, Camille Vital, le président de la délégation spécialed’Antananarivo, Edgard Razafindravahy, et l’épouse de l’ancien pré-sident, Lalao Ravalomanana. Le premier tour de l’élection présidentielle se tiendra le 24 juil-let sur toute l’étendue du territoire national malgache. Ledeuxième tour, jumelé avec les élections législatives, se tiendrale 25 septembre. La Commission électorale nationale indépen-dante pour la transition (Cenit) a prévu d’utiliser le bulletinunique pour les élections présidentielles.Le dépôt des candidatures aux élections présidentielles, ouvert le 8avril, a été clôturé le dimanche 28 avril, selon le calendrier du pro-cessus électoral de la Cenit. Il appartient à la CES de contrôler lesconditions de recevabilité des candidatures et les conditions d’éli-gibilité des candidats telles qu’elles résultent de la loi organique re-lative à l’élection du premier président de la quatrième République.

Tiras Andang

C’est ce qu’a déclaré, le 28avril, à Pretoria, en Afrique duSud, le Premier ministrecentrafricain, Nicolas Tiangaye.« La Centrafrique et l’Afriquedu Sud auront désormais desrelations formelles d’État àÉtat, et non des relations fon-dées sur des liens personnels »,a déclaré Nicolas Tiangaye. Il aregretté que « la relation passéeavec l’ancien président Bozizéait été trop personnalisée », etsouhaité améliorer ces relationspour « qu’elles aient davantagelieu au niveau des États », a-t-

il précisé aux journalistes lors desa rencontre avec le présidentsud-africain, Jacob Zuma. Cedernier est toujours interrogépar les Sud-Africains sur le rôlede leurs soldats, leur mandat,alors qu’ils sont censés entraînerofficiellement les troupes duprésident François Bozizé.Nicolas Tiangaye a pris sa dé-fense, indiquant que ce n’étaitpas de la faute de Jacob Zuma oudu gouvernement sud-africain.En effet, « le président Bozizécachait la nature de la relationentre les deux pays », a soutenu

le Premier ministre centrafricain,qui a ajouté : « Nous sommesconvaincus que nous avons ou-vert un nouveau chapitre et quenotre relation sera désormaisplus transparente pour les deuxpays. C’est un message que j’aitransmis au président Zuma etau peuple d’Afrique du Sud aunom du peuple de la Répu-blique centrafricaine. »Jacob Zuma a indiqué que lessoldats sud-africains n’étaientpas en RCA pour être en situa-tion de combat.

Noël Ndong

Selon une étude publiée le 29avril par le groupe de réflexionCenter for Global Development,Pékin a investi plus de 75,4milliards de dollars en Afriqueentre 2000-2011. Un montantqui avoisine les dépenses desÉtats-Unis sur le continent noir. Cette publication a pour but derendre plus transparents les in-vestissements chinois à l’étran-ger d’autant que les pays occi-dentaux expriment souvent desdoutes sur les motivationsréelles des dépenses effectuéespar Pékin, indique l’étude.Les 75 milliards de dollars d’in-vestissements chinois enAfrique représentent près du

cinquième du total des investis-sements en Afrique. Sur lamême période, les États-Unisy ont investi 90 milliards dedollars.En revanche, seulement 1,1 mil-liard de dollars déboursés par laChine en Afrique chaque annéesont officiellement considéréscomme une aide au développe-ment, comme le club des princi-paux donateurs la définit.« Quand vous prenez les États-Unis et la Chine, le total officielest à peu près comparable. Ce-pendant les gens ne parlent pastoujours des mêmes chosesquand ils font référence à l’aidechinoise », a expliqué Bradley

Parks, à l’origine de l’étude, quisouligne les différences dans lacomposition des aides. Ainsi, la Chine aura participé àdes initiatives très diverses. Laplupart de ses dépenses ont per-mis à différents pays de réduireleur dette. Viennent ensuite desdépenses pour le secteur dutransport, pour le stockage dedenrées et pour le secteur agri-cole. Elle a également financédes projets aussi diversqu’une académie militaire auZimbabwe, un opéra en Algérie ouun palais des sports au Cameroun.Le principal bénéficiaire de l’ar-gent chinois est le Ghana.

N.Nd.

Le Rassemblementdémocratique du peuplecamerounais (RDPC), parti duprésident camerounais PaulBiya, a remporté 56 sièges surles 70 mis en jeu lors despremières électionssénatoriales du Cameroun del’ère démocratique.

Les résultats des élections, quiont eu lieu le 14 avril, ont étéproclamés le 29 avril par le pré-sident de la Cour suprême, quisiège au Conseil constitutionnel,Alexandre Dipanda Mouelle.Le principal parti de l’opposi-tion, le Social Democratic Front

de John Fru Ndi, remporte 14sièges. L’Union nationale pour ladémocratie et le progrès etl’Union démocratique du Came-roun n’ont pas obtenu de sièges.La mise en place effective dupremier Sénat du Camerounvient compléter l'architectureinstitutionnelle du pays. Le président du Sénat assurel’intérim en cas de vacance à laprésidence. Par ailleurs, rien nedevrait plus s'opposer à la miseen place du Conseil constitu-tionnel, dont les membres issusdu Sénat sont attendus.Enfin, selon la législation, d'ici

au 9 mai, le président de la Ré-publique devrait compléter lacomposition du Sénat en nom-mant 30 autres membres quiviendront s'ajouter aux 70 élus.La première session du Sénat duCameroun est prévue pour le 14mai prochain. La large victoiredu RDPC suscite de nombreuxcommentaires des analystes po-litiques, qui accusent le partiprésidentiel d’avoir pris tout lemonde de cours en convoquantle corps électoral réduit auxseuls conseillers municipaux,qui adhèrent à 90 % au RDPC.

T.A.

MADAGASCAR

49 candidats briguentla présidence de la RépubliqueEn attendant la publication de la liste définitive des candidats, le 3mai, la Cour électorale spéciale, chargée d’enregistrer lesdossiers des candidats prétendant à l’élection présidentielle du 24juillet prochain à Madagascar, a arrêté dimanche une listeprovisoire de 49 noms.

DIPLOMATIE

Bangui et Pretoria normalisentleurs relations d’État à État

ÉLECTIONS SÉNATORIALES AU CAMEROUN

Le parti au pouvoir se taille la part du lion

DÉVELOPPEMENT

La Chine investit en Afrique autant que les États-Unis

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ANNONCE | 15AE������CFE��DE���B��B����E�����������E�D�����B������

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16 | INTERNATIONAL

C’est une femme d’Afriquecentrale, Cécile Kyenge Kashetu,originaire de la Républiquedémocratique du Congo, quel’Italie a décidé de distinguer

Dans le gouvernement formé parM. Enrico Letta dimanche 28avril, la ministre italienne de l’In-tégration n’est autre que CécileKyenge Kashetu. Née en Répu-blique démocratique du Congo,elle devient la toute premièrefemme d’origine africaine à fairepartie d’un gouvernement en Ita-lie. Sa présence dans une équipede 20 ministres, marque aussi uneautre surprise dans ce gouverne-ment né aux forceps et quicompte six femmes au total. C’estune sorte de record dans cette Ita-lie qui découvre depuis une ving-taine d’années seulement, et nonsans quelques réticences, la réa-lité de l’immigration. Médecin oculiste de formation,établie dans la région italienne deModène où elle vit avec sa famille,Cécile comme les Africains d’Italieont pris l’habitude de l’appeler, estnée en 1964. Elle est arrivée dansla péninsule en 1983. Son ascen-sion s’est faite dans une parfaiteintégration ; puisque sa premièreélection comme conseillère com-munale de gauche de Modène re-monte à 2004. Depuis, elle s’estvue renouveler la confiance del’administration locale à ce poste.Aux législatives du 25 février der-nier, Cécile Kyenge Kashetu a étéla seule députée d’origine afri-caine à conquérir une circonscrip-

tion électorale.C’est aussi pour cette raison quesa formation politique, le Parti dé-mocratique (gauche), l’a choisiedans le nouveau gouvernement.Première femme ministre de ladiaspora dans un gouvernementitalien, mais pas première person-nalité de premier plan issue del’immigration africaine. On se rap-pellera que jusqu’en février der-nier, précisément, Jean-LéonardTouadi, originaire du Congo(Brazzaville), était le seul députéafricain au Parlement. Au-jourd’hui comme de juste, les qua-tre personnalités les plus en vueen Italie et issues de l’immigrationafricaine, sont toutes originairesdes deux Congo. Citons en effet Fidèle Mbanga-Ba-wuna, présentateur vedette de latélévision régionale dans la La-

tium (Rome et ses environs). Luiaussi est originaire de la Répu-blique démocratique du Congo.Aux dernières élections, il aconcouru sur les listes d’un partide droite nationaliste qui a étébattu. Le quatrième personnageimportant du paysage italien estMalu Mpasinkatu, premier Afri-cain à entraîner une équipe duchampionnat italien de football(le club de Catanzaro). Mbanga-Bawuna a félicité sa double com-patriote Cécile Kyenge Kashetu. Malu Mpasinkatu a jugé cette no-mination importante pour les en-fants dits de la deuxième généra-tion italienne. « Ils peuvent ainsi

voir l’évolution de la situation

même au plan institutionnel dans

un pays qui est déjà en soi un mel-

ting pot », a-t-il avancé.Lucien Mpama

La nomination de Cécile Kyenge Kashetu comme ministre dansle gouvernement italien a fait applaudir. Beaucoup ont soulignéce symbole d’une parfaite intégration. Mais des voix, et non desmoindres, se sont également élevées contre cette intrusion« trop rapide de l’immigration dans la vie politique » de la pénin-sule. Le gouvernement formé dimanche est une équipe d’unionnationale qui comprend les représentants de la gauche (majori-taire à l’Assemblée, mais pas au Sénat) et de la droite de SilvioBerlusconi. Le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur estle bras droit de Berlusconi.On se rappellera que celui-ci passe pour avoir publiquement sou-tenu qu’il ne voulait pas d’un « Barak Obama italien ». Son parti,le Peuple des libertés (PDL) était l’allié récent de la Ligue duNord, formation ouvertement xénophobe et à la vision anti-im-migrée affirmée. Rien d’étonnant, donc, que la Ligue du Nord aitprotesté contre la nomination d’une ministre noire. Son leaderactuel, Roberto Maroni, a tenu à préciser qu’il n’était pas contrela personne mais contre ses idées de réforme de la loi actuellesur l’immigration et sur les critères d’accès à la citoyenneté.Mais la subtilité n’a semblé convaincre personne. D’autant quedans les médias, d’autres membres de la Ligue du Nord ne sesont pas privés de dénoncer plus ouvertement un « gouverne-ment Bunga-Bunga » du fait de la ministre d’origine africaine.« Elle va nous faire devenir étrangers dans notre propre

pays », a ainsi déclaré Mario Borghesio, député européen lé-guiste qui menace de quitter l’Italie. Même à la télévision pu-blique RAI, les commentaires ont été limite. « Le nouveau gou-

vernement compte deux étrangers », titrait ainsi la 2e chaîne detélévision publique, parlant de Cécile Kyenge Kashetu et d’uneautre ministre d’origine allemande. Ce à quoi, Fidèle Mbanga-Bawuna, agacé, a répliqué : « Moi, je

ne vois de Congolaise nulle part dans ce gouvernement. Cécile

Kyenge est une citoyenne italienne de plain-titre, appelée à

servir son pays comme les autres. » Il n’empêche : naguère paysd’émigration, l’Italie commence à peine à se faire à l’idée de la di-versité raciale et culturelle. À rappeler que le pape actuel, lepape François, est un fils d’immigrés italiens d’Argentine, et quele Premier ministre italien sortant, Mario Monti, est lui aussi néen Argentine de parents immigrés italiens.

L. Mp.

ITALIE

Une Africaine nommée ministre

Cécile Kyenge Kashetu

L’immigration fait débat

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CULTURE / ANNONCES | 17

NÉCROLOGIEM. et Mme Gnalabéka-Moï, lesenfants Gnalabéka-Moï deFrance, du Sénégal et de Brazza-ville, Nestor-Espérance Lim-bouanga-Gnalabéka, MmeEbouka-Babackas née Etoumba-longa Marie-Julienne ; les enfantsYoula de France et Brazzaville,ont la profonde douleur d’infor-mer leurs parents, amis etconnaissances du décès de leurfils, frère et neveux : Louis-Chris-tophe Gnalabéka-Moï. Décès sur-venu ce samedi 27 avril 2013 à1h46 minutes, suite à un acci-dent de circulation. La veillée a lieu au domicile fami-lial à Moukondo ; case P13-417,SOPROGI. La date de l’inhuma-tion vous sera communiquée ul-térieurement.

Timothée Okamba, Gabriel Okamba,Pierre Boyibanga Okassa, MichelNdjehi. Les enfants Jean Jacques etl’Abbé Guy Noel Okamba, la veuveOkamba née Marie Jeanne Boyi-banga remercient sincèrement lesparents, les amis, connaissances ettoute la communauté catholique dela paroisse Saint Jean Baptiste de Ta-langaï pour l’assistance dont ils ontfait montrer lors du décès de leurfrère, beau frère, père et mari M.Lambert Okamba survenu le 13 avril2013 à Brazzaville. Sans oublier l’as-sistance louable des évêques.Qu’ils trouvent ici l’expression de leurprofonde Gratitude.

REMERCIEMENTS

1ermai 2012 - 1ermai 20131 an déjà que Dieu a rappelél’âme de sa fille Adèle Ndoulou(Ma Adèle). Odette Bissombolo, lesenfants Bissombolo, DieudonnéMadiélé, Mme Célestine Bibanzilaet le Colonel Gabriel Mtaba Kenguédemandent à tous ceux qui l’ontconnue d’avoir une pensée pieusepour elle en ce jour de triste anni-versaire. À cet effet, une messesera dite, le dimanche 5 mai 2013à 9 heures en l’église Saint – Espritde Mpaka.

IN MEMORIAM

1er mai 2003 - 1er mai 2013Voici 10 ans que le Seigneur arappelé dans son royaumenotre père chéri, DavidLouaza.En cette date d’anniversaire, le capitaine de police PatriciaFlore Nt inou Louaza, lesenfants Louaza, la famille, lesamis et connaissances vousprient d’avoir une penséepieuse pour sa mémoire.«Papa David» nous ne t’oublierons jamais.

Axé sur le portique atlantique duCongo s’étendant sur lesdépartements de Pointe-Noire etdu Kouilou, ce colloque, qui s’esttenu du 25 au 27 avril dans lasalle du Forum Mbongui, a étéclôturé par Émilienne Raoul,ministre des Affaires sociales, del’Action humanitaire et de laSolidarité.

Organisé par les éditions Presse etcultures, ce colloque a constituéla première activité d’une série derencontres qui auront lieu danstous les départements avec pourthème général, l’identification desdifférentes étapes du processusde construction et de consolida-tion de l’identité de la Nationcongolaise. L’activité a connu la participation,entre autres, des responsables po-litiques et administratifs du pays,des universitaires, des sages etnotables des départements dePointe-Noire et du Kouilou ainsique des étudiants. Ceux-ci ont,pendant trois jours, évoqué l’his-toire de la façade maritime duCongo à travers des exposés etdes échanges sur des sous-thèmes concernant plusieurs do-maines (entre autres, politique,économique, social, culturel, envi-ronnemental de Pointe-Noire etdu Kouilou), présentés par desexperts nationaux et internatio-naux ainsi que d’éminentes per-sonnalités politiques et littérairesdu pays. Au terme des travaux, organisa-teurs et participants sont parve-nus à même point de vue : le col-loque a tenu ses promesses car« Les objectifs du colloque ont étéatteints » comme l’a affirmé Ca-mille Bongou, directeur des édi-tions Presse et culture. Il a assuréde la mise à la disposition du pu-

blic des nombreux actes pris à l’is-sue de ce colloque.Les participants se sont égale-ment déclarés satisfaits des résul-tats de cette activité instructive etenrichissante. Guelor Bibalou,étudiant en deuxième année degéologie et forage à l’université(privée) de Loango, a confié :«J’ai appris l’histoire de mon paysque j’ignorais. Aujourd’hui, lesjeunes ne savent plus profiter desenseignements des vieux. On peut

être intelligent mais si on n’est passage on ne sera pas un bon chef. Jesouhaite que le colloque se tiennetous les ans pour permettre auxautres étudiants d’y participer afind’acquérir une culture généraleconsistante. » Le jeune étudiant apour cela suggéré l’organisationde cercles de transmission de sa-gesse ainsi que des émissions ra-dio-télévisées. Pour Motsangou Okemba, polito-logue congolais résident enFrance, cette activité marque unmoment important de l’histoire duCongo : « Nous sommes à une pé-riode assez cruciale de notre his-toire, le monde s’organise de ma-

nière globalisée. Il était importantque le Congo, qui a une histoiretrès riche, prenne sa place danscette configuration et montre aumonde que c’est un pays uni avecdes diversités culturelles. »Autre satisfaction des partici-pants, celle de savoir que des col-loques scientifiques auront lieudans les autres départements.« C’est un véritable facteur d’unitéparce que la pensée est la même »,a estimé l’abbé Georges Poaty, qui

a témoigné pour sa part avoir dé-couvert, par cette occasion, l’in-telligence économique des dépar-tements de Pointe-Noire et duKouilou. Philippe Mabiala, quant àlui, a estimé que cette activité « amontré qu’on peut se retrouver au-trement qu’en politique ».Répondant à l’une des préoccupa-tions émises pendant le colloque,relative à la prise en compte dudossier sur le port d’esclaves deLoango, un patrimoine culturelimportant voué à l’abandon, Ca-mille Bongou a promis de trans-mettre le vœu des populations auchef de l’État.

Lucie Prisca Condhet

POINTE-NOIRE

Le premier colloque scientifique a tenu ses promesses

Les participants au colloque

Le deuxième opus du musiciencongolais comprend huit titres. Ilvient après Incompréhension, sortien 2009.Événement offre un cocktail éner-gétique de rumba congolaise et unmélange de sonorités. Les titres decet album, produit par la maisonSerilan Production et Sonima Mu-sic, évoquent la vie : Amour, In-gratitude humaine, Exil, Immi-gration, Conseil aux femmes, etc.Sa sortie sera accompagnée de deuxnouvelles danses : Nani a loba (quiparle ?) et Nazuaka epayi ya Mama

(je prends auprès de maman).Né à Brazzaville, de son vrai nomCyrien Giscard Bambouya, Dago-son vit entre Paris et son pays na-tal. Chanteur et guitariste accom-pagnateur, il a joué en 2000 auxcôtés de Z1 international et d’Ex-tra Musica de Roga Roga avant decréer son propre groupe. Il a égale-ment participé aux deux albumsde Doudou Copa, Échafaudage etIndependance Day, dans lequel fi-gure une chanson intitulée Photoroman.En 2009 et 2010, Dagoson a connu

un succès phénoménal avec sonpremier album Incompréhension.Dans son titre phare, Amour pro-pre, il rendait hommage à sa mèreet à toutes les femmes du monde.Il entamait alors un périple artis-tique en Afrique le conduisant auSénégal, au Maroc, au Gabon, et enRépublique démocratique duCongo (RDC). Dagoson travailleen collaboration avec des musi-ciens de RDC et de République duCongo pour la sortie de sondeuxième opus.

Rosalie Bindika

MUSIQUE

L’album « Événement » de Dagosondans les bacs en juillet

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18 | ANNONCES

1.Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans leBulletin Officiel d’Annonces des Marchés Publics, n° 102 du 13 mars 2013.2.Le Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Dévelop-pement a prévu, dans le cadre de son budget, exercice 2013 des fonds, afin de financer soninvestissement, et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paie-ments au titre du marché N°AONF 006/MPFIFD/CGMP/ 2013. 3.Le Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Dévelop-pement sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant auxqualifications requises pour fournir des matériels mécaniques et motorisés.4.La passation du marché sera conduite par Appel d’offres tel que défini dans le Code desMarchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5.Les candidats intéressés peuvent consulter le dossier d’appel d’offres au près de la cellule de ges-tion des marchés publics du Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femmeau Développement, Immeuble de la Tour NABEMBA, 20e étage, bureau du Secrétaire permanent dela cellule de gestion des marchés publics, de 08 heures à 14 heures.6.Les exigences en matière de qualification sont contenues dans le dossier d’appel d’offres voir IC5.1 7.Les candidats intéressés peuvent obtenir le dossier d’appel d’offres à l’adresse susmen-tionnée, contre paiement en espèces non remboursable de Cent mille (100.000) FCFA.8.Les offres devront être soumises à l’adresse ci-dessus indiquée au plus tard le 17 mai à11 heures précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.9. Les offres seront ouvertes le 17 mai à 1 3 heures précises en présence des représentantsdes candidats présents à l’adresse suivante: Ministère de la Promotion de la Femme et del’Intégration de la Femme au Développement, Immeuble de la Tour NABEMBA, 20èmeétage, salle des réunions.10. Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant de quatre millions(4.000.000) de francs CFA. 11.Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre vingt dix (90) jours, àcompter de la date limite de dépôt des offres.

Fait à Brazzaville, le

La Ministre,

Personne responsable des marchés publics

Catherine Embondza Lipiti

MINISTÈRE DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE L’INTÉGRATION DE LA FEMME AU DÉVELOPPEMENT

CELLULE DE GESTION DES MARCHÉS PUBLICS

AVIS D’APPEL D’OFFRES N° 006 /MPFIFD/CGMP 2013

MINISTÈRE DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE L’INTÉGRATION DE LA FEMME AU DÉVELOPPEMENT

CELLULE DE GESTION DES MARCHÉS PUBLICS

AVIS D’APPEL D’OFFRES N°AONF 002 /MPFIFD/CGMP/ 2013

MINISTÈRE DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE L’INTÉGRATION DE LA FEMME AU DÉVELOPPEMENT

CELLULE DE GESTION DES MARCHÉS PUBLICS

AVIS D’APPEL D’OFFRES N°AONF 001/MPFIFD/CGMP/ 2013

MINISTÈRE DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE L’INTÉGRATION DE LA FEMME AU DÉVELOPPEMENT

CELLULE DE GESTION DES MARCHÉS PUBLICS

AVIS D’APPEL D’OFFRES N°AONF 004/MPFIFD/CGMP/2013

12.Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dansle Bulletin Officiel d’Annonces des Marchés Publics, n° 102 du 13 mars 2013.13.Le Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Dévelop-pement a prévu, dans le cadre de son budget, exercice 2013 des fonds, afin de financer soninvestissement, et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paie-ments au titre du marché N°AONF 004/MPFIFD/CGMP/ 2013. 14.Le Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développementsollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualificationsrequises pour fournir de petits matériel de transformation des produits agricoles.15.La passation du marché sera conduite par Appel d’offres tel que défini dans le Code desMarchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 16.Les candidats intéressés peuvent consulter le dossier d’appel d’offres au près de la cellule de ges-tion des marchés publics du Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femmeau Développement, Immeuble de la Tour NABEMBA, 20e étage, bureau du Secrétaire permanent dela cellule de gestion des marchés publics, de 08 heures à 14 heures.17.Les exigences en matière de qualification sont contenues dans le dossier d’appel d’offres voir IC5.1 18.Les candidats intéressés peuvent obtenir le dossier d’appel d’offres à l’adresse susmen-tionnée, contre paiement en espèces non remboursable de Cent mille (100.000) FCFA.19.Les offres devront être soumises à l’adresse ci-dessus indiquée au plus tard le 17 mai à11 heures précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.20. Les offres seront ouvertes le 17 mai à 13 heures précises en présence des représentantsdes candidats présents à l’adresse suivante: Ministère de la Promotion de la Femme et del’Intégration de la Femme au Développement, Immeuble de la Tour NABEMBA, 20èmeétage, salle des réunions.21. Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant de deux millions(2.000.000) de francs CFA. 22.Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre vingt dix (90) jours, àcompter de la date limite de dépôt des offres.

Fait à Brazzaville, le

La Ministre,

Personne responsable des marchés publics

Catherine Embondza Lipiti

23.Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans leBulletin Officiel d’Annonces des Marchés Publics, n° 102 du 13 mars 2013.24.Le Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Dévelop-pement a prévu, dans le cadre de son budget, exercice 2013 des fonds, afin de financer soninvestissement, et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiementsau titre du marché N°AONF 002 /MPFIFD/CGMP/ 2013. 25.Le Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Dévelop-pement sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant auxqualifications requises pour fournir du matériel de couture.26.La passation du marché sera conduite par Appel d’offres tel que défini dans le Code desMarchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 27.Les candidats intéressés peuvent consulter le dossier d’appel d’offres au près de la cellule de ges-tion des marchés publics du Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme auDéveloppement, Immeuble de la Tour NABEMBA, 20e étage, bureau du Secrétaraire permanent de lacellule de gestion des marchés publics, de 08 heures à 14 heures.28.Les exigences en matière de qualification sont contenues dans le dossier d’appel d’offres voir IC5.1 29.Les candidats intéressés peuvent obtenir le dossier d’appel d’offres à l’adresse susmen-tionnée, contre paiement en espèces non remboursable de Cent mille (100.000) FCFA.30.Les offres devront être soumises à l’adresse ci-dessus indiquée au plus tard le 17 mai à11 heures précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.31.Les offres seront ouvertes le 17 mai à 13 heures précises en présence des représentantsdes candidats présents à l’adresse suivante: Ministère de la Promotion de la Femme et de l’In-tégration de la Femme au Développement, Immeuble de la Tour NABEMBA, 20ème étage,salle des réunions.32. Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant de trois millions(3.000.000) de francs CFA. 33.Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre vingt dix (90) jours, àcompter de la date limite de dépôt des offres.

Fait à Brazzaville, le

La Ministre,

Personne responsable des marchés publics

Catherine Embondza Lipiti

34.Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans leBulletin Officiel d’Annonces des Marchés Publics, n° 102 du 13 mars 2013.35.Le Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Dévelop-pement a prévu, dans le cadre de son budget, exercice 2013 des fonds, afin de financer soninvestissement, et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiementsau titre du marché N°AONF 001/MPFIFD/CGMP/ 2013. 36.Le Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Dévelop-pement sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant auxqualifications requises pour fournir du matériel de coiffure.37.La passation du marché sera conduite par Appel d’offres tel que défini dans le Code desMarchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 38.Les candidats intéressés peuvent consulter le dossier d’appel d’offres au près de la cellule degestion des marchés publics du Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de laFemme au Développement, Immeuble de la Tour NABEMBA, 20ème étage, bureau du Secrétairepermanent de la cellule de gestion des marchés publics, de 08 heures à 14 heures.39.Les exigences en matière de qualification sont contenues dans le dossier d’appel d’offres voir IC5.1 40.Les candidats intéressés peuvent obtenir le dossier d’appel d’offres à l’adresse susmen-tionnée, contre paiement en espèces non remboursable de Cent mille (100.000) FCFA.41.Les offres devront être soumises à l’adresse ci-dessus indiquée au plus tard le 17 mai à11 heures précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.42. Les offres seront ouvertes le 17 mai à 13 heures précises en présence des représentantsdes candidats présents à l’adresse suivante: Ministère de la Promotion de la Femme et de l’In-tégration de la Femme au Développement, Immeuble de la Tour NABEMBA, 20ème étage,salle des réunions.43. Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant de quatre millions(4.000.000) de francs CFA. 44.Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre vingt dix (90) jours, àcompter de la date limite de dépôt des offres.

Fait à Brazzaville, le

La Ministre,

Personne responsable des marchés publics

Catherine Embondza Lipiti

AE������CFE��DE���B��B����E����������E�D�����B������

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CULTURE / SPORTS | 19

MINISTÈRE DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE L’INTÉGRATION DE LA FEMME AU DÉVELOPPEMENT

CELLULE DE GESTION DES MARCHÉS PUBLICS

AVIS D’APPEL D’OFFRES N°AONF 005/MPFIFD/CGMP/2013

45.Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le Bulletin Officiel d’An-nonces des Marchés Publics, n° 102 du 13 mars 2013.46.Le Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement a prévu, dansle cadre de son budget, exercice 2013 des fonds, afin de financer son investissement, et a l’intention d’utiliserune partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du marché N°AONF 005/MPFIFD/CGMP/ 2013. 47.Le Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement sollicite desoffres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir du ma-tériel de maraîchage.48.La passation du marché sera conduite par Appel d’offres tel que défini dans le Code des Marchés publics,et ouvert à tous les candidats éligibles. 49.Les candidats intéressés peuvent consulter le dossier d’appel d’offres au près de la cellule de gestion des mar-chés publics du Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement, Im-meuble de la Tour NABEMBA, 20e étage, bureau du Secrétaire permanent de la cellule de gestion des marchéspublics, de 08 heures à 14 heures.50.Les exigences en matière de qualification sont contenues dans le dossier d’appel d’offres voir IC5.1 51.Les candidats intéressés peuvent obtenir le dossier d’appel d’offres à l’adresse susmentionnée, contre paie-ment en espèces non remboursable de Cent mille (100.000) FCFA.52.Les offres devront être soumises à l’adresse ci-dessus indiquée au plus tard le 17 mai à 11 heures précises.Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.53. Les offres seront ouvertes le 17 mai à 13 heures précises en présence des représentants des candidats pré-sents à l’adresse suivante: Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Dévelop-pement, Immeuble de la Tour NABEMBA, 20ème étage, salle des réunions.54. Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant de un million (1.000.000) de francs CFA. 55.Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre vingt-dix (90) jours, à compter de la datelimite de dépôt des offres.

Fait à Brazzaville, le

La Ministre,

Personne responsable des marchés publics

Catherine Embondza Lipiti

AE������CFE��DE���B��B����E�����������E�D�����B������

« Une maison de la culture » et

« une auberge de la fraternité »,

telles sont les deux infrastructures

dont le coup d’envoi des travaux de

construction a été donné le 27 avril

à Ongogni par le ministre de la

Culture et des Arts, Jean-Claude

Gakosso.

La cérémonie a mobilisé les popula-

tions des 54 villages que compte le

district d’Ongogni. La Maison de la

Culture qui sera construite à Ongo-

gni, intègre la politique culturelle du

gouvernement. Cette structure va

impulser une dynamique culturelle

au niveau du district d’Ongogni qui

enregistre, à l’instar de Brazzaville

où sera construite une cité de la cul-

ture, un déficit en matière de salles

de spectacles susceptibles d’abriter

de grandes manifestations.

Pour le ministère, la Maison de la

Culture d’Ongogni traduit cette vo-

lonté de rendre visible l’action cul-

turelle à travers sa décentralisation

et sa démocratisation. Il s’agit en

clair de promouvoir les cultures lo-

cales ; de participer à la formation

des acteurs et des professionnels de

la culture ; d’initier le public aux dif-

férentes formes d’art ; d’entretenir

le partenariat avec les associations

culturelles et de créer des initiatives

pouvant faciliter l’accès des opéra-

teurs culturels aux nouvelles

sources de financement grâce aux

multiples échanges culturels que

cela suppose.

La future maison comprendra : une

salle polyvalente ; une médiathèque

; une salle informatique destinée au

stockage de logiciels, d’ordinateurs

permettant l’apprentissage de l’outil

informatique et l’accès à Internet ;

une salle d’exposition d’objets d’art

en vue de leur promotion sur les

marchés locaux, nationaux et inter-

nationaux ; une salle de réunion ;

une loge attenante à la salle de spec-

tacle ; une salle de dépôt de matériel

technique ; un hall d’accueil et de

pré exposition ; une galerie ; un bloc

sanitaire ; une salle polyvalente

d’environ 400 places réservée aux

spectacles de musique, de danse, de

cinéma, de théâtre, aux conférences

et aux autres activités d’intérêt cul-

turel, artistique et scientifique.

« Rien ne vaut la santé

sur cette terre »

Jean-Claude Gakosso a saisi l’oppor-

tunité pour faire des dons de médi-

caments et de matelas médicaux au

Centre de santé intégré (CSI) de sa

circonscription. « Sur cette terre,

rien ne vaut la santé », a-t-il déclaré

à ses mandants. Madeleine Ekayi,

agent technique de santé assurant

l’intérim du chef du CSI, a vivement

remercié le député ministre pour ce

geste et lui a remis une fiche qui

fait état du délabrement du bloc

d’accouchement, qui n’a presque

plus de lits, et de l’usure des ap-

pareils de laboratoire. Recevant la

fiche de doléances des mains de

Madeleine Ekayi, Jean-Claude Ga-

kosso a promis de les faire parve-

nir à son homologue de la santé et

de la population.

Natif d’Ongogni, le ministre a déjà fi-

nancé, sur fonds propres, la

construction du lycée agricole du

district. En posant la première

pierre de cette Maison de la Culture,

Jean-Claude Gakosso a déclaré à la

population d’Ongogni que ce sera un

espace où se rencontreront la tradi-

tion et la modernité.

Bruno Okokana

DÉPARTEMENT DES PLATEAUX

Deux infrastructures en construction à Ongogni

Jean-Claude Gakosso posant la première pierre de l’édifice

Suite à l’article publié le lundi 28 avril 2013 dans nos

colonnes sous le titre « Bibliothèque nationale : un don de

quatre-cent livres scolaires », le directeur de la Bibliothèque

nationale a réagi en soulignant qu’il n’a jamais réceptionné un

don de livres d’une quelconque autorité du ministère de la

Culture et des arts à la date du 26 avril.François Ondaï Akiéra, qui dit ne s’être jamais confié à la presse

sur le sujet, estime que l’article publié relève d’une machination

de l’ancien directeur de la Bibliothèque nationale (entre 2005 et

2008), Ruthin Bayelé-Goma.

« Le lundi 15 avril vers 8h30, ce dernier est venu nous infor-

mer, mes collaborateurs et moi, qu’il avait reçu de Paris un

lot de livres dont il allait faire don, à titre personnel, à la Bi-

bliothèque nationale. Puis vers 14h30 il est arrivé à nos bu-

reaux avec un lot de 20 cartons. Il a promis revenir le lende-

main avec les autorités ministérielles et le listing des livres.

Deux jours après, il est revenu sans le listing, en compagnie

d’une personne qu’il a présentée comme étant un photo-

graphe des Dépêches de Brazzaville pour filmer les cartons.

Comme il continuait de se référer aux autorités ministérielles

sans qu’il ne décline un quelconque mandat en leur prove-

nance, j’ai dû alerter le directeur de cabinet du ministre qui,

à son tour n’avait aucune information sur le sujet. Toutefois,

il promettait d’envoyer le conseiller aux Lettres du ministre

pour regarder de quoi il était question.

Depuis ce 17 avril, je n’ai plus revu M. Bayelé-Goma. C’est en li-

sant votre journal le lundi 28 avril que j’ai découvert, en même

temps que vos lecteurs, que les cartons contenaient 400 livres

d’une valeur de 9 millions FCFA. Vous comprendrez donc qu’il

n’y a jamais eu une réception de don le 26 avril par une quel-

conque autorité du ministère de la Culture et des arts ou de la

Bibliothèque nationale. Nous ne connaissons ni la nature du fa-

meux don ni le donateur. Quant au jeu de cache-cache auquel se

livre M. Bayelé-Goma, c’est à lui d’en répondre ».

Mise au point de la Bibliothèquenationale du Congo

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20 | RDC / KINSHASA AE������CFE��DE���B��B����E����������E�D�����B������

Le différend autour du contrat signéentre la Gécamines et la Congolaise desmines et de développement (Comide),qui a empêché le renouvellement desprogrammes économiques del’institution en Républiquedémocratique du Congo (RDC), afinalement été résolu.La décision du Fonds monétaire inter-national (FMI) de ne pas renouvelerson partenariat économique avec laRDC après la rupture du deuxièmeProgramme économique du gouver-nement (PEG 2) s’est avérée une pi-lule amère pour le gouvernement. Cedernier s’est débattu pour ôter toutesles ambigüités qui obstruaient jusque-là la bonne perception par le FMI descontrats signés entre la Gécamines etla Comide. Comment cela pouvait-ilen être autrement lorsqu’on sait qu’àla faveur de ce partenariat, la RDC en-grangeait régulièrement des fondsprévus notamment dans le cadre de laFacilité élargie de crédit pour la ré-duction de la pauvreté. Suite à la sus-pension du partenariat avec cet im-portant bailleur de fonds, la RDC n’apu acquérir les 240 millions de dollarsqui lui étaient destinés avec tout ceque cela implique en termes d’inves-tissement interne. Lors des assem-blées annuelles des institutions deBretton Woods tenues dernièrement àWashington, le dossier de la RDC a ététraité plus ou moins avec bonheur, lesobstacles qui entravaient toute re-prise avec le FMI ayant été levés.Tout ceci est la résultante de l’effort

de persuasion engagé par le gouver-nement via les missions effectuées parses experts au siège du FMI. Convain-cre le Conseil d’administration du FMIde la justesse du contrat conclu entrela Gécamines et le Comide constituaitle leitmotiv de ces déplacements quiont conduit à une relecture de ce dealconclu selon les règles de l’art. Lescontractants étaient bien identifiés,en l’occurrence, la Gécamines CDd’une part avec ses 25% dans Comideet Strackair international d’autre part.En outre, la Gécamines s’est en plusacquittée de ses obligations en dé-dommageant son ex- partenaire Sim-plex avec, en contrepartie, son entréedans le capital de Goma Mining à hau-teur de 25%. Ayant requis le quitusdu Conseil d’administration, toutconcourt à dire que cette transactions’est effectuée en bonne et dueforme. Il a fallu que tous les contoursde cette affaire soient portés à laconnaissance du FMI pour que cedernier fléchisse dans sa position.Toutes les structures du FMI, entreautres, le département juridique etla direction Afrique ont jugé plausi-bles les explications qu’ on leur afournies lesquelles justifient labonne gouvernance de la Gécaminesdans le pilotage de ce dossier. Leursrapports respectifs auraient été en-térinés par la haute direction duFMI. La cession des parts effectuéeen faveur de Comide l’était de ma-nière transparente et légale. Telle estla conviction que les uns et les autres

se sont forgés sur ce fameux contratayant défrayé la chronique.

Vers un nouveau programmeCe dernier verrou ayant sauté, le gou-vernement peut désormais envisageravec sérénité la conclusion d’un nou-veau programme avec le FMI. Il ensera de même avec la Banque mon-diale dont les projets initiés en RDCont connu quelques perturbationssuite à cette situation. D’après le vice-Premier ministre en charge du bud-get, un nouveau cadre d’assistancepays serait déjà en cours d’élaborationau niveau du Conseil d’administrationde cette institution financière interna-tionale afin de redéfinir une nouvellerelation économique avec la RDC. En-tre-temps, le gouvernement Matataqui s’est battu pour revenir dans lesbonnes grâces des institutions de Bre-ton Woods, a intérêt à maintenir le capde la bonne gouvernance et de latransparence (surtout dans les indus-tries extractives) pour un meilleur en-cadrement des fonds publics afin dene pas retomber dans les travers desdérèglements déplorés jadis.La conclusion d’un nouveau pro-gramme avec le FMI devra doréna-vant se cristalliser autour de l’engage-ment des dirigeants à renoncer auxviles pratiques de détournements desdeniers publics sur fond de corruptionet d’impunité qui mettent souvent lepays dans une position inconfortablevis-à-vis de ses partenaires extérieurs.

Alain Diasso

La situation de la Minière deBakwanga (Miba), ancien fleuron del’industrie congolaise, continue d’êtrepréoccupante après l’échec de toutesles mesures prises à ce jour pour optimiser la production du géant du diamant. L’équipe en place depuis 2010 avaitpourtant misé sur une reprise solidede la production mais l’on n’a pas en-registré de bons chiffres. Il s’agit, aconfié un expert, d’une reprise trèsfaible et loin des projections opti-mistes de départ. L’entreprise déte-nue à 80% par l’État congolais et à

20% par Sibeka, une société de droitbelge, a même connu un arrêt de lacertification qui était pourtant clas-sée la priorité des priorités, à encroire le Comité de pilotage de la ré-forme des entreprises du porte-feuille de l’État. D’ailleurs, une com-mission interministérielle devraitremettre les conclusions de son rap-port très rapidement. Une rencontreentre les actionnaires devrait aider àétablir une feuille de route des ac-tions à mener et leur timing. En effet, depuis octobre 2012 et surinstruction du ministère du Porte-

feuille, le Copirep a examiné lesvoies et moyens d’assurer la reprisede la relation entre les actionnairespour réussir la relance de la Miba.Pour rappel, la Sibeka s’était retiréede la gestion courante en 2007 en re-prochant à son coactionnaire, l’Étatcongolais, la violation des textes lé-gaux, la prise des décisions unilaté-rales, l’interventionnisme dans lagestion courante de la société et ladécapitalisation de l’entreprise par lefinancement inapproprié des projetsde colmatage à répétition.

Laurent Essolomwa

Le site touristique sort d’unefermeture forcée de plus de dix ansaprès les pillages des années 1990. Situé à 40 km du centre-ville deKinshasa, dans la commune urbano-rurale et périphérique du mêmenom, le parc naturel de la Nsele estresté pendant fort longtemps le sitetouristique le plus attractif de la ville

avec ses 3500 hectares. Géré parl’Institut congolais pour la conserva-tion de la nature (ICCN), le site aconnu les pillages puis l’abandon etla spoliation. Avec l’appui de la bri-gade de démolition de l’Hôtel de villede Kinshasa, l’ICCN a mené une opé-ration de destruction des construc-tions anarchiques. Les touristes sont

invités aujourd’hui à venir découvrirde nouvelles espèces d’ânes, de ba-bouins, de chimpanzés et d’autressinges. Dans les prochaines se-maines, d’autres espèces dont les gi-rafes, les okapis, les hippopotames etles lions devront aussi faire leur ap-parition sur le site.

L.E.

PARTENARIAT

RDC-FMI : malentendus dissipés

MINES

Relance hypothétique de la Miba

TOURISME

Le parc naturel de la Nsele reprend du service

« Plusieurs réformes ont été mises en œuvre au sein de nos ré-gies financières pour renforcer leurs capacités de mobilisationdes recettes. Et ces efforts se sont traduits par l’augmentation ré-gulière des recettes courantes », a déclaré Daniel Mukoko Sambasur radio Okapi, le 29 avril, au cours d’une conférence de presse surles assises nationales sur le coulage ou la fuite des recettes publiquesqui se tiendront à Kinshasa du 2 au 4 mai.Pour le vice-Premier ministre, la part des régies financières est trèsimportante, c’est-à-dire soixante-quatre milliard de francs congolais,soit plus de soixante-neuf millions de dollars américains (USD). Autotal, la RDC a réalisé environ 3.612,7 milliards de francs congolais,soit plus de quatre milliards USD. « Le niveau des recettes mobilisées et effectivement canalisées dans lescaisses de l’État ne semble pas refléter le potentiel fiscal ou la capacitécontributive de notre pays. Cet écart entre le potentiel fiscal et les réali-sations des recettes par les administrations fiscales constitue un manqueà gagner pour l’État et le prive, d’une partie, des ressources qui devraientcontribuer à la satisfaction des besoins de nos populations », s’est-ilplaint, tout en estimant que la RDC aurait réalisé beaucoup plus de re-cettes que celles livrées à la presse.

Gypsie Oïssa Tambwe

Aucune date n’est encore avancée concernant le déploiement de laforce internationale neutre chargée de traquer les groupes armés opé-rant à l’est du pays. Toutefois, les choses tendent à se préciser avec l’ar-rivée à Goma du commandant de la brigade d’intervention de la Mo-nusco, le général James Mwakibolwa. « Sa présence à elle seule suffitpour que le reste arrive », avait indiqué Julien Paluku à l’issue de l’au-dience que l’officier tanzanien lui accordée récemment ensemble avecles membres du Comité provincial de sécurité au quartier général de lamission des nations en RDC. Ce que le M23 redoutait autrefois est entrain de devenir aujourd’hui une réalité. D’où la panique qui a gagné larébellion sur fond d’une campagne de dénigrement visant à annihiler leprojet d’envoi des troupes de la brigade spéciale d’intervention. À peinearrivé, le nouveau commandant de la brigade d’intervention a prisconnaissance de la série de cartographies des groupes armés opérantau Nord-Kivu gracieusement mises à sa disposition par les autoritésprovinciales. Ces clichés pourront faciliter sa tâche notamment par uneidentification et une localisation faciles de ces groupes armés. Et pendant que la force neutre internationale procède aux derniers ré-glages avant de se mettre en selle, des informations en provenance deGoma font état du renforcement des positions rebelles dans le chef-lieudu Nord-Kivu et dans ses environs. D’après la société civile du Nord-Kivu qui a livré cette information, des véhicules remplis d'armes et desmunitions s'étaient rendus samedi dernier vers les positions du M23 àKibati et dans ses alentours où il est également observé le déploiementdes combattants rebelles. En tout état de cause, la psychose est de nou-veau revenue dans le chef de la population qui redoute un scenario dugenre de celui vécu, il y a quelques mois, avec la prise éclair de Goma.Dans les villes de Béni et de Butembo, c’est un peu le qui-vive. Le M23qui sait que ses jours sont comptés surtout avec l’échec des négocia-tions de Kampala, n’a plus rien à perdre.Près de cinq cents hommes de la faction dissidente pro-Ntangadadu M23 auraient décidé de regagner les rangs pendant qu’en sus decela, le Rwanda continue de fournir le matériel militaire nécessaireafin d’accroître la force de feu de la rébellion. Qu’à cela ne tienne. Iln’y a plus aucune concession à se faire de part et d’autre. Le M23qui sait jauger de l’imminence du danger qui la guette est prête à pa-rer à toute éventualité, même à affronter de face les 3.069 élémentsde la brigade d’intervention.

A.D.

NORD-KIVU

Le M23 prêt à tout embraserEn attendant le déploiement de la brigade d’intervention de la Monuscochargée de neutraliser tous les groupes armés, la rébellion se renforce et seprépare à affronter les 3.069 hommes de ladite brigade.

RDC

Plus de 4 milliards USD de recettescourantes enregistrés en 2012Le vice-Premier ministre et ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba,se plaint du fait que le niveau des recettes mobilisées et canaliséesdans les caisses de l’État ne reflète pas le potentiel fiscal ou lacapacité contributive de l’État.

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RDC / KINSHASA | 21AE������CFE��DE���B��B����E�����������E�D�����B������

L’adhésion de la RDC resteracontreproductive sans l’atteinte desrésultats concrets dans la lutte contrecertains « phénomènes dévastateurs »dont le blanchiment des capitaux, leparadis fiscal et la corruption. La liste n’estpas exhaustive. Les analystes économiques ont ainsi misen garde les autorités congolaises contretout optimisme béat dans un processusqu’il faut d’abord conduire à son termeavant d’espérer jouir réellement des effetsescomptés. Selon le magazine Entrepren-dre, le principal défi à relever dans l’adhé-sion à l’Organisation pour l’harmonisationdu droit des affaires en Afrique (Ohada)touche principalement le niveau juridic-tionnel. Aussi a-t-il appelé au respect del’ensemble des Actes uniformes. Il s’agitd’un texte de 289 articles qui instaurentdes devoirs et/ou des obligations aux dix-sept États signataires dont la RDC. Cesderniers sont contraints d’apporter leursconcours à l’exécution des décisions judi-ciaires et de veiller à la fiabilité des huis-siers et autres agents d’exécutions. Du côté du gouvernement, l’on a bien rap-pelé qu’au moins 60% des mesures prisesvisent en premier lieu le secteur de la jus-tice. Réagissant à ce rappel, les analystesont réaffirmé tout l’intérêt porté sur la ju-

ridiction nationale compétente dans le ca-dre de l’Ohada, en l’occurrence le Tribu-nal de commerce. Créé en 2002, le tribu-nal a pour mission de trancher lesdifférends commerciaux. L’enjeu est trèsimportant et des avancées sont signalées,à en croire le bilan produit par le Comitéde pilotage de la réforme du portefeuillede l’Etat (Copirep) dans le cadre du Pro-jet qu’il exécute visant la compétitivité etle développement du secteur privé à tra-vers deux composantes principales, enl’occurrence l’amélioration du climat desaffaires et investissements ainsi que la ré-forme des entreprises publiques. À cejour, trois de ces tribunaux de commercesont opérationnels à Kinshasa/Gombe,Kinshasa/Matete et Lubumbashi (Ka-tanga). Il a signalé la construction ache-vée des tribunaux de commerce à Matadi(Bas-Congo) et Kisangani (provinceorientale). À Mbuji-Mayi (Kasaï oriental),les travaux sont en cours. Malheureuse-ment, c’est encore le point mort à Bukavu(Sud-Kivu) et Goma (Nord-Kivu) à causedu climat d’insécurité. Pour Entreprendre, il faut corriger les in-suffisances en identifiant la corruption etles conséquences qui en découlent. Lesautorités congolaises devront travaillersans relâche à son éradication. Mais at-

tention, a-t-il martelé, le pays n’a d’autrechoix que d’harmoniser son droit écono-mique et d’améliorer le fonctionnementdes systèmes judiciaires avant de mar-quer des points, comme il l’espère, dans larestauration de la confiance des investis-seurs, la facilitation des échanges au seinde l’espace Ohada et le développement dusecteur privé. Il est ainsi nécessaire demettre sur pied des services capablesd’identifier les faiblesses et de donner desnouvelles orientations. L’objectif final re-cherché, a-t-il indiqué, est de s’adapter audroit Ohada car les actes uniformes serontopposables aux tiers à partir du 1er jan-vier 2014. Il convient aussi pour le pays depoursuivre la moralisation de la vie pu-blique. Pour lutter contre le paradis fiscal,il revient aux banques de mieux commu-niquer à travers la publication de la listeactualisée de leurs filiales pays par paysainsi que la promotion d’échange automa-tique en matière fiscale, a-t-il recom-mandé. La nouvelle ère attendue ne de-vrait pas être instaurée nécessairementde l’extérieur. Le pays est invité à s’appro-prier suffisamment cette lutte pour en ré-colter les effets. Pour Entreprendre, lapriorité des priorités reste l’éradication dela corruption.

Laurent Essolomwa

OHADA

Pas d’harmonisation du droit des affaires sansune profonde réforme de la justice

Le gouverneur de la province a exhortél’envoyée spéciale de l’ONU, MaryRobinson, de demander clairement descomptes à ce pays voisin de la RDC.Dan s son mot de bienvenue adressé, le 30avril à Goma, à l’envoyée spéciale del’ONU pour la région des Grands lacs,Mary Robinson, le gouverneur de la pro-vince du Nord-Kivu, Julien Paluku, a clai-rement conseillé de demander descomptes au Rwanda sur l’insécurité danscette province. « Comme vous vous ren-

dez à Kigali, nous sommes heureux

que vous nous aiderez à discuter avec

les autorités rwandaises sur les dos-

siers de sept cents militaires M23 qui y

sont gardés ainsi que plusieurs di-

zaines des civils qui œuvraient pour la

déstabilisation de la RDC à travers le

M23 », a-t-il précisé.Cette implication du Rwanda voisin sejustifie, selon le gouverneur, notammentpar la vérité selon laquelle sur les cinqcent dix neuf éléments du M23 qui se sontrendus à la mission onusienne, cent seizeparmi eux ont déclaré être des Rwandais.Ces derniers seraient déjà rapatriés pardépartement DDR de la Monusco. « Cetteinformation vous intéresse car vous

vous rendez au Rwanda qui a toujours

nié être impliqué dans la crise dans

l’est de la RDC », a souligné Julie Paluku.Le Rwanda est aussi accusé d’hébergerplus de sept cents militaires du M23 ainsiqu’un nombre important des civils, quiont traversé les frontières congolaises, no-tamment l’ancien président de ce grouperebelle, Jean-Marie Runiga.Le plaidoyer du gouverneur Paluku s’ap-

puie sur une des résolutions de l’accordcadre signé récemment entre la RDC, sesvoisins et des organisations régionales etinternationales. Cette dernière stipule,en effet, que les États s’engagent à « nepas héberger ni fournir une protec-

tion de quelque nature que ce soit

aux personnes accusées des crimes

de guerre, de crime d’agression ou

aux personnes sous le régime de

sanctions des Nations unies ».

Pour le gouverneur, Jean-Marie Runigaet autres responsables du M23, soussanctions des Nations Unies, se retrou-vent au Rwanda en violation de l’enga-gement des pays de la région signatairesde l’Accord-cadre pré-rappelé.Julien Paluku a noté que les espoirs dela population du Nord-Kivu sont fondéssur la conviction selon laquelle « désor-mais la Communauté internationale

a compris les causes de la crise des

provinces de l’Est, les acteurs in-

ternes et externes et, partant, les solu-

tions à envisager ». À l’en croire, l’undes acteurs externes, qui est le Rwanda,a été clairement identifié dans les diffé-rents rapports des experts des Nationsunies et à ce sujet, il n’y a plus de douteque le Rwanda vit économiquement dela déstabilisation de l’Est par ses réseauxmafieux d’exploitation illicite des mine-rais. « C’est pourquoi le Rwanda a tou-

jours milité pour qu’il y ait au Nord-

Kivu des militaires qui lui sont

favorables non pas parce qu’ils doivent

traquer les FDLR mais pour favoriser

la fraude minière », a-t-il expliqué.Lucien Dianzenza

INSÉCURITÉ DANS LE KIVU

Julien Paluku requiert l’interpellationdu Rwanda

L’envoyée spéciale de Ban Ki-moon estarrivée en RDC afin d’écouter et d’avoirdes discussions franches avec lesautorités congolaises et lesresponsables de la société civile pourexplorer toutes les solutions permettantde mettre fin à la guerre.En séjour à Kinshasa, l’envoyée spécialedu secrétaire général des Nations uniespour la région des Grands lacs, Mary Ro-binson, s’est entretenue avec plusieurs au-torités congolaises dont le président de laRépublique, Joseph Kabila, le ministre desAffaires étrangères, Raymond Tshibanda,et le gouverneur de la province du NordKivu, Julien Paluku. Les entretiens ont es-sentiellement porté sur la situation sécuri-taire dans la région des Grands lacs en gé-néral et dans l’est de la RDC en particulier. À l’issue de l’audience que le chef de l’Étatlui a accordée, le 29 avril, Mary Robinson adéclaré que le retour de la paix dans la par-tie orientale de la RDC passe aussi par dessolutions politiques et de confiance entreles pays voisins de la région, en dépit dudéploiement prochain de la brigade d’in-tervention. « Il y a beaucoup d’espoir dansla brigade d’intervention. C’est important,mais ce n’est pas tout à fait la solution. Lasolution c’est aussi la solution politique, la

solution de confiance entre les pays voi-sins », a-t-elle indiqué. Elle a égalementsouhaité que chaque pays signataire del’Accord-cadre d’Addis-Abeba s’impliquedans ce processus avec franchise pourson aboutissement heureux.Séance de travail avec TshibandaLa séance de travail avec le ministrecongolais des Affaires étrangères, coopé-ration internationale et Francophonie,Raymond Tshibanda, a permis à Mary Ro-binson de s’enquérir notamment de l’ac-cord cadre. À cette occasion, L’hôte de laRDC a déclaré que cette première visite enRDC est un moment d’espoir. Elle a ditavoir décidé d’approcher l’accord cadred’Addis-Abeba comme étant celui de l’es-poir pour tous les peuples de la région et aaffirmé avoir accepté cette mission parcequ’elle croit qu’il est temps d’avancer surle chemin de la paix et du progrès. Sa pro-chaine visite au pays s’effectuera en com-pagnie du secrétaire général de l’ONU etdu président de la Banque mondiale.« Nous attendions votre arrivée avec de

grands espoirs parce qu’elle marque au

niveau international, le premier pas dans

la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Ad-

dis- Abeba et de la Résolution 2098 des Na-

tions unies ; deux instruments essentiels

parce que cette fois-ci, les autorités de la

RDC veulent tout faire, je dis bien, tout

faire pour qu’avec les autres états de la ré-

gion et avec le concours du secrétaire gé-

néral et de toute son équipe, nous puis-

sions jeter les bases d’une solution durable

à ce cycle des conflits à répétition que

connaît notre pays depuis presque 15 ans

et créer ainsi les conditions de stabilité et

de progrès pour l’intérêt du peuple congo-

lais et pour celui de tous les peuples de la

région », a déclaré le ministre Tshibandadans son mot introductif des échangesL’étape de GomaEn vue de se rendre compte d’innombra-bles atrocités qui se commettent dans lapartie orientale de la RDC, l’envoyée spé-ciale du secrétaire général des NationsUnies s’est également rendue à Goma dansla province du Nord Kivu. « Je suis cho-quée chaque fois que je suis à Goma, pour

les victimes, les femmes et les enfants. Il n’y

a pas de paix et de développement dans

toute cette région. Ce n’est pas acceptable

que cela dure pendant des décennies.

Maintenant, je suis convaincu que c’est

nécessaire de changer la situation et d’al-

ler de l’avant », a-t-elle dit.Le gouverneur Julien Paluku Kahongya arappelé à sont hôte que la province duNord-Kivu qu’il dirige est une terre tradi-tionnellement de paix mais troublée de-puis maintenant deux décennies par desmenaces constituées des forces négativesétrangères, à savoir les Forces démocra-tiques pour la libération du Rwanda

(FDLR) (venus du Rwanda en 1994) et lesADF-Nalu (venus de l’Ouganda en 1986).Ces rebelles, a-t-il dit, continuent à semerpillages, viols, assassinats des paisibles po-pulations à travers les quatre coins de laprovince. Les autres menaces sont consti-tuées des groupes armés locaux dont leM23 et plus de quinze groupes armés ditsMai-Mai répertoriés parmi les forces néga-tives dans la province.Éclairage sur le Nord-Kivu« De ces groupes armés locaux, le M23

a constitué la grande menace car en

novembre 2012, il est parvenu à occu-

per la ville de Goma du 20 novembre

au 1er décembre 2012, ville qu’il a

quittée après le vote de la résolution

2076 ordonnant son retrait immédiat

», a précisé le gouverneur Julien Paluku.À la suite des événements qui se sontsuccédé au sein du M23 et au regard del’évolution de la situation, le numéro unde la province a relevé que le fait que les

espoirs de la population du Nord-Kivusont fondés sur la conviction selon la-quelle « désormais la communauté in-

ternationale a compris les causes de

la crise à l’Est, les acteurs internes et

externes et, partant, les solutions à

envisager ». Il a proposé quatre palierspour le processus en cours dont le premierserait l’opérationnalisation dans le meil-leur délai de la brigade d’intervention dontle rôle est double : dissuasif et offensif.Le deuxième palier concerne l’arrivéedes troupes à Goma qui peut constitueren elle seule un élément déclencheurdes défections massives des groupes ar-més disséminés à travers la province duNord-Kivu. Le troisième et le quatrièmepalier sont respectivement en rapportavec l’aide qu’il faut apporter à la RDCdans la mise en place la force rapide d’in-tervention et la lutte contre l’impunitédans la région des Grands lacs.

Jules Tambwe Itagali

RÉGION DES GRANDS LACS

Mary Robinson s’enquiert de la situation sécuritaire en RDC

Raymond Tshibanda et Mary Robinson répondant aux questions de la presse

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Alors que les potentiels coorganisateurde Festimaj dans le monde jouissent d’unnouveau sursis pour leur inscription quiva jusqu’au 4 mai au lieu du 30 avril telqu’annoncé précédemment dans notreparution du 17 avril dernier, la RDC estdéjà fixée sur le sujet. Les Dépêches deBrazzaville tiennent des organisateursde l’événement, spécialement d’Anne-Claude que « les films seront diffusés àMbanza-Ngungu avec GKV TV, à Ka-nanga, Lubumbashi normalement aussi àGoma ». Directeur artistique et créateurde Festimaj avec Gilles Lemounaud, la ci-néaste « espère » que la capitale ne serapas en reste car depuis quelques éditionsKinshasa via Zandu films, pionnière dansle domaine, assurait le relais du festivaldédié aux réalisations des enfants etjeunes de 4 à 30 ans.Tenu à raison pour le « Plus grand ci-néma francophone du monde », le Festi-maj tiendra sa 10e édition du 21 mai au21 juin 2013. Avec la clôture de l’inscrip-tion des films officiellement annoncéehier, le 30 avril, le comité de sélection

s’est mis à pied d’œuvre. Dès lors, l’orga-nisation avertit que « la liste des films

sélectionnés sera communiquée après

le 6 mai avec le programme des diffu-

sions Festimaj dans le monde et celui

du festival ». Cette seconde phase encours constitue la dernière ligne droiteavant le déroulement de l’événement quisera simultané sur les cinq continents duglobe. À deux jours de l’ouverture duFestimaj, prévu du 21au 25 mai enFrance, à Meyzieu (Rhône) en partena-riat avec la mairie de Meyzieu, un largepublic sera mis en alerte. La bande-an-nonce Festimaj diffusée sur les antennesTV5 à partir du 19 mai devrait bien réus-sir à marquer le coup. À noter qu’à la fa-veur de la sélection des coorganisateurs,les lieux de diffusion des films Festimajseront légion dans le monde. Ce, grâce au

partenariat avec DHL et TV5 Monde, queFestimaj présente comme « la plusgrande salle de cinéma en français

dans le monde ».

À l’organisation d’affirmer aux différentscoorganisateurs que « les colis des pro-grammes et DVD leur parviendront »par le biais de son « partenaire DHL etl’association DHL ». Elle évoque cettecontribution en termes de « liens » indis-pensables pour « organiser ce grand ren-dez-vous cinématographique de la jeu-nesse du monde ». Il reste à préciseraussi que Rabat abritera la clôture deFestimaj du15 au 21 juin. Ce, en parte-nariat avec l’Association marocaine desdroits des téléspectateurs, la Biblio-thèque nationale du Royaume et le Cen-tre cinématographique marocain.

Nioni Masela

GRAND ÉCRAN

Compte à rebours des coorganisateurs de Festimaj Il ne reste plus que quatre jours pour s’inscrire et assurer la diffusion de films pour le compte de la 10eédition du premier festival de cinéma pour la jeunesse.

Une annonce relative au site d’information du Festimaj 2013

La rencontre de haut niveau, qui vise la qualité des prestations aux

postes frontaliers le long du corridor Nord, va également centrer

ses discussions sur le suivi du délai de travail des marchandises.La 7e réunion du comité technique des douanes et facilitationdu commerce a ouvert ses portes le 29 avril à Roméo Golf, sousla houlette du secrétaire général aux transports et voies decommunication, en présence du directeur général des douaneset accises de la RDC, Déo Rugwiza Magera. La tenue de ces as-sises est d’une importance capitale dans la mesure où elles per-mettront d’améliorer la qualité des prestations le long du cor-ridor Nord en vue de faciliter la fluidité des marchandises, ladiminution des délais de transit, la diminution des coûts et labonne perception des droits et taxes sur les marchandises entrafic international.Le n°1 de la DGDA, Déo Rugwiza Magera a également soulignél’importance de cette réunion pour les douanes congolaises entant que service mobilisateur des recettes pour le compte duTrésor public et sur les marchandises franchissant les fron-tières nationales. « L’intérêt de ces assises est de disposerdes données statistiques fiables relatives aux marchan-

dises transitant par les pays membres de l'ACTT à desti-

nation de la RDC. Celles-ci devraient faciliter l'évaluation

correcte du volume des échanges commerciaux dans la

sous-région de l'Afrique de l'Est et du centre », a relevé DéoRugwiza, tout en affirmant haut et fort qu’un partenariat effi-cace entre les différentes administrations douanières des paysmembres et l'Autorité de coordination du transport de transitdu Corridor Nord (ACT) s'avère très important. En outre, le DG des douanes et accises estime que l'implicationde la douane se justifie par le souci de maîtriser les flux des mar-chandises transitant par le Corridor Nord, qui constitue un élé-ment majeur dans la lutte contre la fraude douanière. Car une desmissions assignées à l'ACTT/CAN est de faciliter les échanges, lacirculation des personnes, des véhicules et des marchandises parles moyens de transport intérieurs, régionaux et internationaux.La RDC qui est le terminus de transit du Corridor Nord, grâce àsa position géographique, doit éviter tout retard dans l’achemi-nement des marchandises et tout détournement de trafic quirisque d’avoir un impact négatif sur les recettes de la DGDA. Optimiste quant à la position de la RDC de ratifier très bientôtl’accord de transition, le secrétaire général aux Transports a in-diqué que la RDC est très attachée au Corridor Nord non seule-ment parce qu’elle est la plus sollicitée par des opérateurs éco-nomiques par rapport au volume et à la valeur des biens qui ytransitent, mais aussi parce que ce pays est le socle principal dupanafricanisme tant revendiqué par les Africains.

Gypsie Oïssa Tambwe

7e RÉUNION DES DOUANES

La problématique du détournementdes marchandises en transit au centre des assises

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RDC / KINSHASA | 23AE������CFE��DE���B��B����E�����������E�D�����B������

Le document a été conçu à l’issue d’unejournée de réflexion à laquelle ont prispart plusieurs responsables et gestionnaires d’écoles de cette commune.Une journée de réflexion organisée, le 27avril, dans la salle de réunions de la mai-son communale de Matete a permis deconcevoir une feuille de route en vue dela promotion de la bibliothèque publiqueinstallée dans cette municipalité. Cetteactivité a été organisée en marge de laJournée mondiale du livre.Ces travaux ont mis autour du bourg-mestre, Bayllon Thierry Gaibene, plu-sieurs responsables d’écoles de la muni-cipalité, des agents et animateurs dedéveloppement, considérés commedes partenaires de l’autorité commu-nale. « Nous vous avons invités

parce que vous êtes des encadreurs

de la jeunesse et c’est vous qui allez

lui expliquer l’importance du livre,

qui permet d’élargir ce que l’on ap-

prend ou on aura appris à l’école.

C’est donc vous qui allez l’amener à

consulter les livres consignés dans

cette bibliothèque. Nous voulons

partager avec vous des idées qui

permettront de concevoir une

feuille de route en vue de faciliter la

promotion de cette bibliothèque », aprécisé l’autorité communale.Dans cet exercice, les participants à cestravaux ont particulièrement réfléchiesur des mécanismes et stratégies àmonter en vue de susciter l’intérêt de lalecture auprès de la jeunesse de Ma-tete. « Vous connaissez mieux la si-

tuation et vous êtes mieux placés

pour y apporter des solutions », asouligné Bayllon Thierry Gaibene.Implication de tousParmi les recommandations retenues, lesresponsables d’écoles ont pris l’engage-ment de travailler, chacun dans sa juri-diction, en vue de participer à la promo-tion de cette bibliothèque. « Nous allons

explicitement recommander à nos

élèves de fréquenter cette bibliothèque

en vue de faire certains devoirs et tra-

vaux pratiques », ont-ils admis.L’autorité communale, elle, s’est engagéeà continuer à équiper cette bibliothèqueselon les besoins exprimés par ses parte-naires présents à la réunion ainsi queceux qui seront exprimés dans lesconsultations. « Ma porte est grande-

ment ouverte à toutes les propositions.

Je serai toujours à votre disposition »,

a souligné le bourgmestre, qui a promisde mettre en application, toutes les re-

commandations issues de ces travaux.Accès gratuitParmi les atouts que présente cette in-frastructure dont l’accès est gratuit, on anoté la quantité et la diversité d’ouvragesque l’on y trouve. Dans les rayons decette bibliothèque, les matières repré-sentées sont la littérature, la grammaire,le droit, les arts, l’histoire, la géographie,la politique, la religion, l’économie, lacomptabilité, la gestion des entreprises,la psychologie, la philosophie, la pédago-gie, les sciences, etc. Il y a aussi des dic-tionnaires, des romans, des bandes des-sinées, etc. Les réalités présentées ontpermis au chef de division de l’enseigne-ment primaire, secondaire et profession-nel qui avait assisté à la rencontre, de ras-surer que les écoles de la communevoisine de Kisenso seront aussi intéres-sées, en vue de faire bénéficier leursélèves de cette bibliothèque.

Lucien Dianzenza

MATETE

Une feuille de route pour la promotion de la bibliothèque municipale

La visite des rayons de la bibliothèque par le bourgmestre et les invités

Le club de Kinshasa a battu FAP du Cameroun pour la médaille de bronze du 29e

CACVC. Les garçons de JSK ont fini à la 9e position sur quatorze équipes. En margedu tournoi, deux arbitres de la RDC ont réussi le test passage de grade.

L’équipe de handball féminin Héritage de la RDC a obtenu la médaille de bronzeà la 29e édition du championnat d’Afrique des clubs vainqueurs des coupes(CACVC) organisée en Tunisie. En match pour la troisième place, les Congo-laises d’Héritage ont battu, le vendredi 26 avril à Hammamet en Tunisie, les Ca-merounaises de FAP par vingt-six buts à vingt-quatre. L’on rappelle qu’Héritagea été battu en demi-finale de cette compétition, le club de la RDC avait perdu,le 25 avril, face à Inter Club du Congo Brazzaville par vingt et un buts à vingt-sept. Et pourtant, Héritage avait battu Inter Club en match de groupe par vingt-cinq buts à vingt-trois. C’est pour la première fois que la RDC s’adjuge une mé-daille de bronze en handball au niveau continental. En finale chez les dames, lesAngolaises de Petro Athletico ont dominé, le 27 avril, les Congolaises de Braz-zaville par trente-sept buts à trente-deux. L’on note que la cinquième place dutournoi est revenue à Africa Sports de la Côte d’Ivoire, suivi d’Ariana de Tuni-sie, Phoenix du Gabon, AS Tazarka et Gdyel de Tunisie.Chez les messieurs, Al Ahly d’Égypte a eu raison d’AS Hammamet de Tunisiepar trente et un buts à dix-huit. Le club représentatif de la RDC en version mas-culine, Jeunesse sportive de Kinshasa, a fini la compétition à la neuvième place,après avoir bénéficié du forfait contre l’US Guinée et une victoire contre Ben-ghazi de Libye par vingt-neuf buts à vingt-quatre. Al Ahly a donc raflé la médaille d’or, devant AS Hammamet de Tunisie. L’Étoilesportive du Sahel de Tunisie a remporté la médaille de bronze face au club ni-gérian de Niger United. Al Ittihad de la Libye a pris la cinquième position, de-vançant Salinas du Gabon, JSE Skkida d’Algérie, FAP du Cameroun. DerrièreJSK de la RDC qui a occupé la neuvième loge, il y a Munisport du Congo Braz-zaville, Benghazi de Libye, US Guinée de la Guinée, et Intwari du Burundi.Notons aussi qu’en marge de la compétition, les arbitres congolais Gisèle TshilandaMutombo et Felly Amba Ngombo ont effectué un stage de passage de gradeconcluant organisé par la Fédération internationale de Handball.

Martin Enyimo

HANDBALL

Héritage dame finit troisième au 29eCACVC

Vue d'un match international de handball

Impossible de ne pas se surprendre àadmirer la pochette du single avantmême d’avoir eu à entendre la musiquedont le texte parle de l’Afrique aveccomme fil conducteur, l’évolution ducontinent, des pays qui la composentet le bilan dur et réaliste de l’artiste. Fredy Massamba n’y est pas allé de

main morte. Plusieurs diraient car-rément qu’il est allé bien plus fortque la première fois. Mais l’artiste nele dit-il pas lui-même en titrant sonprochain album Makasi ? Ce n’estdonc pas par hasard qu’il a choiside titrer de la sorte. Le nouveausingle Unity, un featuring avec le

rappeur tanzanienTumi Molekane. Lancé en cette fin dumois d’avril, Unityannonce les couleursdu second albumsolo de Fredy Mas-samba. La sortie deMakasi n’est plus quequestion de mois,l’opus devrait êtredans les bacs en oc-tobre. Dans le single,indique la produc-tion, Fredy Mas-samba est resté fi-dèle à son discoursen faveur du berceau

de l’humanité, l’Afrique. Elle soutientà propos que le chanteur « a toujoursété impliqué et influencé par soncontinent et qu’avec Unity, il prône etnous rappelle, avant toute autre ini-tiative, que le futur doit passer parl’unité africaine ».En attendant la sortie prochaine deson album, Fredy Massamba entendlivrer une série de concerts exclusifs.Entrent en ligne de compte quelquesdates déjà calées et certaines restentà confirmer. Pour le mois de mai, ilfaut retenir que le 18, il est notam-ment à l’affiche au Festival Musiquesmétisses d’Angoulême et six joursplus tard, soit le 24, il est attendu auRadizik les ulis en Ile de France. Lesdeux autres dates annoncées sont le26 juillet au Womad Festival duRoyaume-Uni et le 17 août au Brus-sels Summer Festival, le Festivald’été de Bruxelles. Quant à la tournéeofficielle de Makasi, elle devrait inter-venir entre fin 2013 et 2014.

Nioni Masela

DISCOGRAPHIE

Unity annonce les couleurs de l’album Makasi

La pochette du single Unity

L’événement, organisé par la stylisteGloria Mteyu, se tiendra du 26 au 28juillet prochain.La jeune styliste congolaise, apprend-on,espère faire découvrir au monde le talentdes stylistes de la République démocra-tique du Congo et de la diaspora.« Parce que moi-même je suis styliste, et

comme j’ai déjà eu l’occasion d’aller dans

d’autres pays, sur plusieurs continents.

Je voulais rentrer chez moi, faire la

même chose et organiser un défilé pour

montrer notre talent, notre style congo-

lais. On n’a pas vu beaucoup de Congo-

lais dans d’autres Fashion Week donc là

ce sera une première occasion de faire

connaître les stylistes congolais qui tra-

vaillent bien », a déclaré à l’AFP GloriaMteyu. Cette dernière a fait savoir qu’unedizaine de stylistes congolais de la RDCsont conviés à cette manifestation ainsique des stylistes en provenance de ladiaspora. Gloria Mteyu est actuellementinstallée à New York après avoir vécudans plusieurs pays, notamment enFrance et en Itali. Elle a notamment étu-dié le modélisme à l’Académie internatio-nale de coupe de Paris et le stylisme à l’Is-tituto Marangoni de Milan, en Italie.Kinshasa Fashion Week va ainsi succéderà la semaine de la mode organisée aumois de novembre dernier sous la déno-

mination « M’Tindo, Lubumbashi Interna-tinal Fashion week ». Cette dernières’était déroulée en présence notammentdu célèbre créateur ivoirien Pathé’O.Ce dernier y avait présenté toute lagamme Pathé’O . Il était accompagnéde sept mannequins professionnels dela Côte d’Ivoire. Dix-huit jeunes congo-lais recrutés après un casting organisépar Pathé’O lui-même avaient complétéle nombre de mannequins. À l’instar de Kinshasa Fashion week, Lu-bumbashi international Fashion weekétait une occasion de promouvoir la modelushoise, congolaise et africaine

Patrick Kianimi

MODE

La première édition de Kinshasa Fashion week aura lieu en juillet

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24 | DERNIÈRE HEURE

Le président sortant de la Fédérationcongolaise de handball (Fécohand) aannoncé sa candidature le 27 avril àPointe-Noire, lors d’une réunion avec lesdirigeants de la ligue et les présidents desclubs de handball de la ville océane et duKouilou.Cette déclaration s’est faite quelquesjours après l’ouverture des campagnes fé-dérales de l’olympiade 2013-2016 par leministre des Sports et de l’Éducation phy-sique, Léon Alfred Opimbat. La campagne

qui a démarré dans les départements apermis à Joseph Parra de faire le bilan desquatre ans passés à la tête de la fédéra-tion. Fier de son bilan, Joseph Parra alancé à son auditoire : « Je viens sollici-ter vos voix à ma candidature lors dela prochaine assemblée générale élec-tive pour poursuivre le meilleur suivides cadets et juniors et pour former lesminimes ». « Notre objectif était de ré-organiser et de faire jouer le handballdans tout le pays. Le pari a été gagné

avec le lancement du championnatnational, édition B, réservé auxéquipes des départements qui ne par-ticipent pas au championnat d’élite.D’où son organisation tour à tour àBrazzaville, à Owando dans la Cu-vette, à Lekana dans les Plateaux etdans la Bouenza. Nous avons aussi or-ganisé la Coupe du Congo de hand-ball », a-t-il martelé en présence des diri-geants de la Bouenza, du Niari et de laLekoumou.Henri Joseph Parra a mentionnéquelques-uns des trophées remportés parles Diables rouges dans les compétitionsafricaines et internationales pendant sonmandat. On peut citer le Challenge Tro-phy de la zone 4, le Challenge Trophycontinental et la médaille de bronze à laphase finale de la même compétition parles Diables rouges juniors dames et laCAN junior dame. La qualification des Diables rouges cadetshommes au mondial 2013, la médailled’argent glanée par les Diables rouges se-niors dames aux jeux africains de Maputo,sans oublier la deuxième place remportéele 27 avril 2013 par Inter Club dame à laCoupe d’Afrique des vainqueurs deCoupe. Une fois élu, il entend réussir l’or-ganisation des Coupes d’Afrique des na-tions cadets hommes et juniors dames quise dérouleront à Oyo du 27 août au 17septembre, et créer des centres de for-mation de handball dans tous les départe-ments destinés aux enfants de 9 à 13 ans.

Charlem Léa Legnoki

AE������CFE��DE���B��B����E����������E�D�����B������

Le directeur général de la Surveillance du territoire tient à dégagerla responsabilité de son administration au sujet d’éventuels passe-droits remis par des tierces personnes à certains agents du servicede l’Émigration lors de la délivrance des passeports.

Dans un communiqué de presse daté du 27 avril, le général PhilippeObara convie les victimes de cette surenchère à « dénoncer au besoinsous anonymat des comportements véreux ». Il rappelle que l’établis-sement du passeport est gratuit depuis le 12 janvier de l’année der-nière et que « la période d’attente relativement longue du fait de la fortedemande ne doit pas être l’occasion de poser des actes de concussionou de corruption punis par la loi ».La délivrance du précieux document ne donnant plus lieu au verse-ment de frais divers comme ce fut le cas avant l’entrée en vigueur dela mesure de gratuité décidée par le gouvernement, les usagers fontétat de la persistance de mauvaises habitudes chez quelques agents.«Toute somme d’argent versée aux agents de l’Émigration dans les cen-tres de Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo, l’est à titre personnel et n’en-gage nullement l’administration de la Surveillance du territoire », in-dique le communiqué. La décision de rendre gratuite la délivrance des pièces d’état civil,dont le passeport, avait été prise par le gouvernement le 7 octobre2011 en conseil des ministres. Aux plaintes émises par les deman-deurs sur le temps ou les tracasseries que cela coûte d’obtenir un ca-sier judiciaire, un certificat de nationalité, une carte nationale d’iden-tité ou un passeport, les administrations répondent souvent,s’agissant notamment du passeport, par les contraintes liées à laconfection des carnets, et aussi par l’explosion de la demande. Ces moments d’attente donnent parfois lieu à une spéculation viteexploitée par certains, usagers comme agents, pour donner ou per-cevoir quelques prébendes. Des attitudes contre lesquelles s’élèventles autorités de la Surveillance du territoire.

Gankama N’Siah

DÉLIVRANCE DU PASSEPORT

La Surveillance du territoire appelleà dénoncer des comportements véreux

Ce complexe secondaire moderneest situé au quartier Impôh Ma-nianga dans le 9e arrondissementDjiri. Sa construction traduit cesouci du gouvernement d’amélio-rer les infrastructures scolaires.Fruit de la coopération sino-congolaise, ce complexe scolairede 8500m2 est financé par la Ré-publique populaire de Chine pourun montant de 7 milliards 200 mil-lions FCFA. Les travaux vonts’exécuter durant une année etdemie. Ce complexe a une capa-cité d’accueil de 1500 élèves. Sur le plan protocolaire, deux dis-cours ont marqué cette cérémo-nie : le mot de bienvenue du mairede Djiri, Ida Ngampolo, et le dis-

cours du ministre de l’Enseigne-ment primaire, secondaire et del’alphabétisation, Hellot MatsonMampouya. Dans son discours, leministre de tutelle a indiqué quel’année de l’éducation supposel’arrimage de l’école congolaise àla modernité. Le ministre a, en ou-tre, souligné que le programme decette année consiste à construiredes établissements scolaires mo-dernes dans les chefs-lieux detous les départements, soit prèsde cinq cent salles de classes. Ce même programme prévoit deconstruire des bibliothèques,des laboratoires, des salles mul-timédias, des murs de clôture,des bâtiments d’astreinte, des

latrines ainsi que des puitsd’eau. Hellot Mampouya a remer-cié la marraine, Antoinette SassouN’Guesso, qui s’est engagée à ac-compagner le gouvernement danssa mission de produire des res-sources humaines de qualité.Rappelant la coopération sino-congolaise, il a conclu : « laconstruction du collège et du lycéemodernes de l’enseignement géné-ral devra contribuer au renforce-ment de nos capacités et à l’amé-lioration de notre offre scolaire. Cecomplexe va désengorger les col-lèges et lycées environnants en vued’une amélioration des conditionsd’apprentissage ».

Lydie Gisèle Oko

FÉDÉRATION CONGOLAISE DE HANDBALL

Henri Joseph Parra sollicite un second mandat

Henri Joseph Parra

ÉDUCATION

Pose de la première pierre ducomplexe scolaire moderne à DjiriLe coup d’envoi des travaux de construction des collège et lycée modernes de l’enseignement général a étédonné le 30 avril par l’épouse du chef de l’État, Antoinette Sassou N’Guesso, la marraine de l’année del’éducation et de la formation professionnelle.

Antoinette Sassou N’Guesso lançant les travaux

Les travaux du stade Ornanosont plus avancés que ceux dugymnase de Ouenzé. Le constata été fait, le 30 avril, par leministre des Sports et del’éducation physique, Léon-Alfred Opimbat, lors de sadescente sur les deux sites.

Au stade Ornano, en effet, lestravaux des aires de jeu sontpresque à terme. Il ne reste plusque les gradins, dont laconstruction est déjà amorcée.Le gymnase de Ouenzé, parcontre, traîne le pas. « Le ter-rain est marécageux et argi-

leux. Il nous a fallu creuserjusqu’à quatre mètres pourtrouver un sol propre à laconstruction de cet ouvrage », aindiqué Denise Nkuku, la direc-trice générale de Solmur, l’en-treprise en charge des travaux.Le financement, qui se fait aucompte-gouttes, allonge la listedes difficultés évoquées parcette dernière. Pourtant, DeniseNkuku a promis que malgré lesdifficultés rencontrées, les deuxinstallations seraient livrées d’icià mars 2015. Le ministre des Sports a, quant àlui, rappelé que les Jeux afri-

cains étaient un rendez-vous im-portant pour le Congo et pourl’Afrique tout entière. Les entre-prises en charge de la construc-tion de ces infrastructures, a-t-ilpoursuivi, doivent tenir comptedes contraintes de délai et del’obligation d’inscrire leurs réali-sations dans les normes interna-tionales des ouvrages sportifs. Léon-Alfred Opimbat a, par ail-leurs, indiqué que le site ducomplexe sportif de Kintélé fe-rait l’objet d’une visite dans lestout prochains jours.

James-Golden Éloué et Rominique Nerplat-Makaya

JEUX AFRICAINS

Les travaux des installations sportives avancent à deux vitesses