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EDITO Si le Val a encore connu des moments dramatiques avec la disparition tragique récente de Muriel, secrétaire de mairie à Montlaur et de Maxime, jeune vendeur maraîcher et brasseur à Caunettes, aimé des habitués du marché de Montlaur et des habitants de son village qu’il avait dynamisé, la vie continue pour ceux qui restent. Le Val attire de nouveaux habitants actifs, comme Myriam et ses plants potagers. Des projets sont créés, d’autres se renouvellent, des artistes se découvrent, des projets c u l t u r e l s multigénérationnels sont mis en place… Des témoignages et des réflexions ouvrent certains débats. Il est regrettable qu’un manque de responsabilité d’une certaine population de passage occasionne des dégâts au nom de la liberté individuelle. Bien sûr, l’été est l’occasion de faire la fête à dimension plus humaine, de découvrir les paysages à travers les sentiers de randonnées et d’admirer des œuvres artistiques ou même de réveiller des talents cachés. Bon été à tous. Geneviève Dassier-Barbian Caunettes-en-Val connaît un renouveau agricole. Myriam Moritz, 30 ans, s’est ins- tallée il y a 6 mois sur les terres de l’Horte de la Madourneille pour y cultiver des plants potagers en bio. Sur la route de La- grasse, à 1 km du village, une serre et un champ de 6000m2 signalent sa présence. Son parcours Myriam se définit comme l’enfant d’une famille de la terre : paysagistes, exploita- tions du côté de son père en Alsace et de sa mère près de Perpignan. À 18 ans, elle a fait une formation d’horti- culture à Rivesaltes, travaillé 2-3 ans en horticulture à Perpignan, puis 3 ans chez l’Horte fleurie à Lézignan. Enfin, elle a voulu se lancer pour elle, à côté de l’abbaye de Fonfroide où elle a démarré une exploitation de plants pota- gers sous serres et de légumes. Mais en- tourée de vignes traditionnelles, elle ne pouvait pas faire du bio. Elle avait quand même réussi à recréer un petit écosystè- me, des insectes absents au début ont petit à petit intégré sa surface cultivée. La vie l’a menée à Caunettes où elle a acheté ce terrain (1ha de champs et 2ha de pinède) dans une zone à l’abri des pro- duits phytosanitaires. Sur cette terre saine, elle a transporté ses serres et tout son ma- tériel. Grâce à des subventions et un petit crédit, elle a complété son installation et aménagé un forage alimenté par un groupe électrogène pour pomper l’eau souterraine présente. Myriam vit à Caunettes avec son petit gar- çon de 4 ans, Eli. Ses produits Myriam est passionnée par son activité de maman de jeune plants : "Cultiver bio, c’est facile". Elle fait donc des plants potagers de prin- temps et d’hiver ainsi que des plantes d’or- nement : géraniums, bégonias, fushias, pétunias… au printemps et chrysanthèmes, pensées, cyclamens en automne. Elle vend tous ses produits sur le marché de Lagrasse et sur place, à la serre. La serre est ouverte le matin en été. Le mieux est de téléphoner avant de venir. Tél : 06 43 79 12 43 mail : [email protected] Vous trouverez Myriam et ses salades composées issues de sa production lors de la journée "De ferme en ferme", à Cau- nettes (voir p.9). GDB LE VAL DE DAGNE N° 14 : JUIN 2016 Journal imprimable visible sur les sites : www.montlaur.info http://alaric-web.com/ - www.lagrasse.com Des plants potagers bio dans le Val AGRICULTURE

L DE DAGNE - aude-mairie-montlaur.frtions du côté de son père en Alsace et de sa mère près de Perpignan. À 18 ans, elle a fait une formation dhorti- ... Carcassonne Agglo a promis

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EDITO Si le Val a encore connu des moments dramatiques avec la disparit ion tragique récente de Muriel, secrétaire de mairie à Montlaur et de Maxime, jeune vendeur maraîcher et brasseur à Caunettes, aimé des habitués du marché de Montlaur et des habitants de son village qu’il avait dynamisé, la vie continue pour ceux qui restent. Le Val attire de nouveaux habitants actifs, comme Myriam et ses plants potagers. Des projets sont créés, d’autres se renouvellent, d e s a r t i s t e s s e découvrent, des projets c u l t u r e l s multigénérationnels sont mis en place… Des témoignages et des réflexions ouvrent certains débats. Il est regrettable qu’un manque de responsabilité d’une certaine population de passage occasionne des dégâts au nom de la liberté individuelle. Bien sûr, l’été est l’occasion de faire la fête à d i me ns i o n p l u s humaine, de découvrir les paysages à travers les sentiers de randonnées et d’admirer des œuvres artistiques ou même de réveiller des talents cachés. Bon été à tous.

Geneviève Dassier-Barbian

Caunettes-en-Val connaît un renouveau agricole. Myriam Moritz, 30 ans, s’est ins-tallée il y a 6 mois sur les terres de l’Horte de la Madourneille pour y cultiver des plants potagers en bio. Sur la route de La-grasse, à 1 km du village, une serre et un champ de 6000m2 signalent sa présence.

Son parcours Myriam se définit comme l’enfant d’une famille de la terre : paysagistes, exploita-tions du côté de son père en Alsace et de sa mère près de Perpignan. À 18 ans, elle a fait une formation d’horti-culture à Rivesaltes, travaillé 2-3 ans en horticulture à Perpignan, puis 3 ans chez l’Horte fleurie à Lézignan. Enfin, elle a voulu se lancer pour elle, à côté de l’abbaye de Fonfroide où elle a démarré une exploitation de plants pota-gers sous serres et de légumes. Mais en-tourée de vignes traditionnelles, elle ne pouvait pas faire du bio. Elle avait quand même réussi à recréer un petit écosystè-me, des insectes absents au début ont petit à petit intégré sa surface cultivée. La vie l’a menée à Caunettes où elle a acheté ce terrain (1ha de champs et 2ha de pinède) dans une zone à l’abri des pro-

duits phytosanitaires. Sur cette terre saine, elle a transporté ses serres et tout son ma-tériel. Grâce à des subventions et un petit crédit, elle a complété son installation et aménagé un forage alimenté par un groupe électrogène pour pomper l’eau souterraine présente. Myriam vit à Caunettes avec son petit gar-çon de 4 ans, Eli. Ses produits Myriam est passionnée par son activité de maman de jeune plants : "Cultiver bio, c’est facile". Elle fait donc des plants potagers de prin-temps et d’hiver ainsi que des plantes d’or-nement : géraniums, bégonias, fushias, pétunias… au printemps et chrysanthèmes, pensées, cyclamens en automne.

Elle vend tous ses produits sur le marché de Lagrasse et sur place, à la serre.

La serre est ouverte le matin en été. Le mieux est de téléphoner avant de venir.

Tél : 06 43 79 12 43 mail : [email protected]

Vous trouverez Myriam et ses salades composées issues de sa production lors de la journée "De ferme en ferme", à Cau-nettes (voir p.9). GDB

LE VAL DE DAGNE

N° 14 : JUIN 2016

Journal imprimable visible sur les sites : www.montlaur.info

http://alaric-web.com/ - www.lagrasse.com

Des plants potagers bio dans le Val AGRICULTURE

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Dégâts sur l’environnement Le plus visible est le piétinement des pâturages et le labourage par les pneus des voitures. Le pré des Ai-gues a servi de piste de danse (voir la photo ci-dessus). Les prés où poussait par exemple l’Aphyllante de Montpellier, très ap-préciée par les brebis, ne sont plus que terre nue. Il faudra une année pour que cette plante revienne, si elle revient !

Quelques réservoirs d’huile n’ont pas supporté le chemin d’accès difficile-ment carrossable. L’huile noire a été déversée dans la terre, la polluant pour plusieurs années.

De nombreux chiens certainement pas tous vermifugés ont laissé leurs crottes un peu partout d’où un pro-blème quant à la contamination du pâturage. Les personnes aussi ont fait leurs besoins dans la nature et il reste les traces peu esthétiques de ces nom-breux WC publics. Des préservatifs, tampons hygiéniques ornent le sol.

Des passages ont été faits en force, arrachant des végétaux.

Page 2 LE VAL DE DAGNE

Rave Party : les suites ACTUALITÉS

Rêve pour certains, cauchemar pour d’autres

La Coque est un lieu sauvage magnifique, dont une partie est classée Natura 2000. Elle est fréquentée habituellement par les randonneurs à pied ou à cheval et par un berger accompagné de son troupeau de brebis. La plupart des ran-donneurs sont des êtres conscients de la beauté de la nature qu’ils traversent. Denis Calamand, berger écolo très res-pectueux de l’environnement, se sent responsable de la flore et de la faune locales. Ses brebis entretiennent ce lieu d’une manière équilibrée. En temps normal, hommes, bêtes et plantes cohabitent harmonieusement. Que se passe-t-il quand une foule non autorisée de voitures, camions et individus arrive et s’installe pour quelques jours sur ce lieu paisible ? Lors du week-end du 16 mai, une Rave Party sauvage a été organisée sur la Coque, sur les terres de pâturages au-tour de la bergerie « le boucher » de Pech Latt où Denis mène son troupeau. Les organisateurs ont promis de nettoyer avant de partir. Effectivement, le plus gros a été fait, mais Denis ne peut que constater les dégâts dont certains sur le long terme.

Le pré des Aigues après le passage de la foule

L’aphyllanthe de Montpellier Huile polluante

Terre nue

Un des nombreux WC publics

Végétaux arrachés

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Carcassonne Agglo a promis d’en-voyer des personnes pour finir de nettoyer. Dégâts matériels sur le bâti Une porte métallique a été arrachée. Pour se chauffer, les personnes ont fait plusieurs feux sur le terrain avec du bois de la garrigue, mais aussi avec des barrières de Denis. Elles ont dormi dans la bergerie et dans le refuge de Jeannot Thène où les vitres ont été cassées lors d’une précéden-te Rave Party ainsi que des tagages effectués sur les murs de pierres.

La protection du regard de la citerne enterrée a été enlevée et un trou a été provoqué par les piétinements sur cette citerne (problème de sécurité)

Un feu a été fait dans la bergerie avec de la paille et se consumait en-core après le départ de la fête. Un gendarme l’a pris en photo. Quelques réflexions Où sont le respect de l’environne-ment et de la propriété d’autrui ? Où est le principe de précaution quant à la sécurité ? Les feux sont interdits dans la garrigue. Les pom-piers présents ne peuvent empêcher ces feux sauvages. Leur rôle se limi-te à la surveillance.

La loi n’est-elle pas la même pour tous ?

Que pensent les plus jeunes qui voient que certains, au nom de leur liberté et grâce à leur nombre, pren-nent le pouvoir au mépris de toute forme d’autorité légale, alors que cel-le-ci a aussi pour mission la protec-tion de tous ? Cette attitude de défi ne devient-elle pas pour eux une va-leur de référence ? De plus, la pré-sence du SAMU, des pompiers, des gendarmes pour intervenir en cas de drame est rassurante. N’est-ce pas quelque part cautionner l’illégalité ?

Faut-il sacrifier quelques agriculteurs dont un éleveur ayant pour seul reve-nu son troupeau qui va paître sur une terre peut-être devenue partiellement impropre à la consommation pour ses brebis, dans le but de laisser une foule satisfaire ses besoins de musi-que et de loisirs ? C’est la quatrième

Rave Party qui a lieu sur ce terrain. Jusqu’à quand cela va-t-il continuer ? Dans d’autres départements comme l’Hérault, le préfet a interdit ces mani-festations.

Tous les besoins ne sont-ils pas légi-times ?

Où sont les exigences d’hygiène de nos pays dits civilisés ? Il n’y a pas de toilettes amenées par les organi-sateurs de la fête. Une foule d’indivi-dus (environ deux fois la population du Val de Dagne) urine et fait ses besoins dans la nature sur plusieurs jours. Quand on connaît les lois dra-coniennes de nos sociétés pour les stations d’épandage, de traitement des déchets, on peut se poser la question : "Que deviennent les nom-breuses substances toxiques et mé-dicamenteuses rejetées dans le sol par des organismes plus ou moins drogués ?" Cette chimie est absor-bée par la terre, lessivée par les pluies et drainée dans les nappes phréatiques sans être transformée. Certaines sources proviennent de ces nappes souterraines.

N’y a-t-il pas des lieux plus appro-priés pour organiser ces fêtes dans de meilleures conditions d’hygiène et de sécurité pour participants et habi-tants et sans porter préjudice ?

« Toute liberté a ses limites, sinon elle empiète sur la liberté des au-tres.» George Sand (Le tiroir du diable)

GDB

Samedi 25 juin Montlaur 19h: De cave en tina animé par la fanfare du minervois

Mouclade, freginat D 21h30 : Djè Balèti.

Lundi 27 juin Fajac-en-Val 16h: Rando musique "La roue du Temps avec Mathieu

Fantin 18h : Vin d'honneur

Mercredi 29 juin Villetritouls 18h30: Atelier danses traditionnelles animé par Fresquel.

20h30 : Repas tiré du sac, cants e Baleti.

TOTAL FESTUM

Samedi 18 juin Taurize 15h: concours de petanque - Manja dreit

21h : concert avec le "Trio Espinasse" - Le meur

Lundi 20 juin Mayronnes 14h: Rando Mayronnes à Caunettes en Val

Atelier de cuisine avec Mireilha Braç 17h : arrivée de la rando et goûter.

Vendredi 24 juin Montlaur 19h : Spectacle des écoles

23h: Feu de la St Jean et la fanfare du minervois.

N° 14 : JUIN 2016 Page 3

Le refuge de Jeannot Thène

Dégâts sur la citerne

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ligneuses, les brebis ne consomment que les jeunes pousses et les grami-nées. Les rares éleveurs qui restent n’ont pas les moyens mécaniques pour débroussailler les immenses sur-faces à l’abandon. Suite à cette fermeture des terres et des pistes, les pompiers, qui ont une responsabilité de protection des villa-ges et de leurs habitants en cas d’in-cendie, ont "besoin de zones peu com-bustibles pour limiter l’extension des incendies et intervenir dans des condi-tions de sécurité minimales. C’est un raisonnement stratégique". La pratique de l’écobuage Aujourd’hui appelé "brûlage dirigé", il est pratiqué par les pompiers et les forestiers. L’utilisation du feu est le moyen le moins coûteux (rapport de 1 à 5, voire 10 par rapport aux moyens mécaniques). Le SDIS, en collaboration avec l’ONF (Office National des Forêts), propose des opérations aux communes et un courrier est envoyé aux différents pro-priétaires pour avoir leur autorisation. Les zones délimitées (chantiers de 5 à 20 ha, soit en moyenne 11 à 12 ha) sont préparées, à leur périphérie des ouvertures sont créées, puis le feu est mis à l’intérieur et maîtrisé. L’opération dure une seule journée.

En collaboration avec les éleveurs et les propriétaires qui souhaitent conser-ver des bouquets d’arbres, ceux-ci sont isolés et protégés. Par exemple, Martine Creuso, éleveuse à Arquettes

en Val, voulait conserver un bouquet d’arbres où ses brebis avaient l’habi-tude de s’abriter, ce qui a été fait. Il en a été de même pour des gené-vriers cade à conserver au profit de Denis Calamand sur la Coque. Le brûlage dirigé a toujours lieu en hiver, la microfaune qui descend dans la terre est protégée, les sols sont humides, l’humus ne brûle pas, la sève des arbres est descendue. L’épaisseur du sol brûlé est faible. Contrairement aux incendies d’été où l’humus est sec, brûle vite et où on arrive jusqu’à la roche nue. La végétation méditerranéenne s’est adaptée aux feux, les plantes aroma-tiques ne sont pas détruites. Le thym repousse dans l’année qui suit le brûlage, pour le romarin, avant qu’il refleurisse, c’est plus long. Le chêne kermès s’est lui aussi adapté, il faut faire des chantiers tournants, année après année, pour l’entretien.

Les pompiers travaillent en outre en collaboration avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) et avec le Conservatoire des Espaces Naturels, par exemple dans un programme de réinstallation de troupeaux qui per-mettent l’espacement des brûlages. Le chantier qui a été effectué à Ar-quettes sur la route de Fajac est pris par Natura 2000 comme exemple de collaboration efficace. Concertation des différents pro-fessionnels Jean-Paul Baylac reconnaît que par faute de temps "le paramètre des apiculteurs n’a pas été suffisamment intégré", ces professionnels étant peu représentés sur le territoire. Il pense aujourd’hui que leur avis est à prendre en compte pour délimiter les zones de brûlage en protégeant les ruchers et leur environnement ou en trouvant des solutions de remplace-ment.

Suite à l’article paru sur le numéro 10 de juin 2015 concernant l’écobuage et l’interview de Christian Thène, api-culteur Montlaurais, j’ai été contactée par Jean-Paul Baylac, du Groupe-ment Mise en Oeuvre Opérationnelle - Service Feux de Forêt du SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours) de Carcassonne. Ce responsable de la cellule départe-mentale de Brûlage Dirigé souhaite informer la population locale sur le pourquoi de leurs interventions. Débroussailler est indispensable Dans les zones méditerranéennes, l’écobuage a toujours existé pour lutter contre la fermeture de la garri-gue. Autrefois, les bergers débrous-saillaient et faisaient brûler en hiver de petites surfaces. Aujourd’hui, les terrains agricoles qui étaient entretenus par les propriétai-res et leurs troupeaux ont été déser-tés et le paysage a évolué.

Le chêne kermès aux feuilles coria-ces et piquantes et qui drageonne facilement, le pin d’Alep souvent en-vahi par la chenille processionnaire toxique et le pin noir, tous trois très inflammables, colonisent vite l’espa-ce. Les "plantes aromatiques inféo-dées à des faciès de garrigue basse ouverte comme le thym, le romarin et autres finissent par disparaître, com-plètement étouffées" (voir l’interview de Micias Saillard cultivateur de plan-tes aromatiques à Caunettes dans le premier numéro de février 2012). Si les chèvres mangent les plantes

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Le point de vue des pompiers ÉCOBUAGE II

Le chêne kermès envahit tout

Brûlage dirigé à Villar en Val - photo SDIS

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principaux habitués : le club de rugby de Serviès et ses supporters y ont pris leurs quartiers généraux pour les trois réunions hebdomadaires et pour tous les moments conviviaux à parta-ger. Edwige, 46 ans, originaire de Saint Pierre des Champs, habitant Serviès était dans la restauration depuis 16 ans à Lagrasse. Elle éprouve une véritable passion pour le service dans la salle. Secondairement, elle remplace à la cuisine. Alain, 41 ans, a été d’abord barman à Paris. Depuis 15 ans, il habite Fa-brezan où il a eu deux grands cafés. Sa dernière affaire a été à Lagrasse. Un cuisinier est aux fourneaux et un

jeune du village de 19 ans a été for-mé pour la préparation des pizzas. Les deux associés voient l’avenir sans inquiétude, l’affaire marche bien. Il n’y a pas de bar restaurant dans des villages proches et le public est en grande demande. L’été, ce sont les touristes qui peu-vent apprécier la vue sur le château depuis la terrasse. Avec Total Festum en juin et les fê-tes locales, le service tourne plein rendement. Si le temps le permet ! En juillet, le musée de Philippe Aïni dans l’ancienne cave coopérative ouvrira ses portes et amènera son lot de visiteurs. Les projets Aujourd’hui, des repas sont proposés midi et soir : - à midi, menu du jour à 12€50 ou menu à 19€, plats à la carte au choix - le soir : menu à 19€, plats à la carte et pizzas. En hiver, des soirées à thèmes se-ront organisées (concerts, déguise-ments). Le dimanche après midi, quand il n’y aura pas de rugby, Edwige organise-ra des thés dansants avec disco au foyer de Serviès de 14h à 18h. L’entrée sera gratuite, de la tarte su-crée sera offerte. Les consomma-tions de boissons seront payantes. GDB

Nouveaux restaurateurs Depuis le 15 mars, Edwige Jacques et Alain Maxime ont pris la succes-sion de Lucien Edline qui avait lancé l’affaire en mars 2013.

Le "O Bapla" est devenu "La 3ème mi-temps". Ce nom illustre bien l’origine des

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À l’avenir, des réunions interprofessionnelles seront proposées entre le SDIS, l’ONF, les repré-sentants communaux, les éleveurs, les apiculteurs, la LPO, les chasseurs et les animateurs du tourisme local.

Jean-Paul Baylac pense qu’il y a de la "place pour tous" si les besoins de chacun sont pris en compte après une réflexion commune. GDB

La troisième mi-temps ACTIVITÉS

Jours d’ouverture

Tous les jours sauf le lundi Horaires

10h à 2h du matin

Réservations : Tél : 04 68 79 71 89

Après un mois de fermeture, le restaurant de Serviès a réouvert. La municipa-lité qui a largement investi dans ce lieu loue le fonds de commerce et les murs aux restaurateurs. Aujourd’hui, elle peut être rassurée : le village garde son centre d’animation locale, point de ralliement de ses habitants et des associa-tions du Val de Dagne.

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La Culture était un domaine qui intéres-sait particulièrement Sarah Wafflard-Walker, qui avait choisi cette commission dans le Conseil Municipal auquel elle participait. Préoccupée de justice, elle souhaitait que la Culture soit accessible à tous et elle voulait agir en ce sens. Mike, son mari était fier d’elle, de ce qu’elle avait entrepris sur Montlaur. Sa tragique disparition n’arrêtera pas cet élan.

Réunion de présentation de l’asso-ciation de Sarah En sa mémoire et pour continuer son action, une association a été créée : l’ASWW (Association Sarah Wafflard Walker). La date du 26 avril, jour anni-versaire de la naissance de Sarah et de son mariage avec Mike il y a 3 ans, a été choisie pour présenter l’Associa-tion.

Le but de l’ASWW est d’aider les en-fants du Val de Dagne issus de famil-les à faibles revenus à développer leur talent artistique, sportif, scolaire ou linguistique et à leur faire découvrir des activités. Dans le foyer municipal de Montlaur chargé d’émotion, autour de la photo de Sarah rayonnante, les membres fondateurs ont pris la parole à tour de rôle. Mike, son mari et président de l’asso-ciation, ne veut pas rester sur une image dramatique de Sarah : "Nous ne pouvons pas changer le passé, mais ensemble, nous pouvons chan-ger le futur". Nanou, sa mère, vice-présidente, très émue elle aussi, a rappelé l’aide de

Muriel, la secrétaire de mairie elle aussi tragiquement disparue : "Je pense que vous vous êtes trouvées dans les étoiles". Antonin Andrieu maire de Montlaur et membre d’honneur a parlé au nom du Conseil Municipal de la culture et de la rigueur dont Sarah faisait preu-ve dans son rôle de conseillère. "Dans le Val, nous avons une pau-vreté culturelle qu’il faut transformer en richesse. Je dis merci au nom de ces jeunes". Corinne Bourdereau, une de ses amies, Montlauraise et secrétaire a présenté le fonctionnement : "L’association aidera les enfants du Val sur présentation d’un dossier qui pourra être retiré auprès de l’ASWW, Emilie Llopis (école) et Christelle Pi-naud (ALAE Centre de Loisirs.) sont liées au porjet. L’ASWWf prévoit de fournir du matériel aux écoles et à l’ALAE, et de soutenir des projets éducatifs. Des liens se tissent avec des associations qui s’occupent de jeunes en vue d’organiser des cours ou sorties, en restant ouverte à toute idée en faveur des enfants". Les autres membres sont : Jean-François Bachet Montlaurais, tréso-rier et Daniel Lépine, Montlaurais président de la MJC. La cotisation est de 30€ par famille. Les autres revenus viendront de dons de tous montants et des recet-tes encaissées lors de différentes animations. L’ASWW compte à ce jour quarante adhérents et plus de cent donateurs.

Derniers évènements Les 28 et 29 mai : organisation d’un stage de rock pour débutants qui

s’est déroulé dans une ambiance conviviale et le 12 juin, une démons-tration d’escrime par le Club de la MJC de Carcassonne (Thomas Bellia-to maître d’armes) ainsi que la repré-sentation d’une pièce, Don Juan de Montherlant par la Compagnie de la Porte d’à Côté, de Caunes Minervois, à partir de 17h au Grand Foyer et au profit intégral de l'Association. Les artistes désireux d'organiser une ma-nifestation en partenariat avec nous sont bienvenus. Le château d’Argentiès où travaillait Sarah a donné son nom à la cuvée rosé 2015, que vous pouvez acheter auprès de l’ASWW à partir de l’unité. La lettre du président est consultable sur le site, onglet Evénements, ou sur la page Facebook "Association Sarah Wafflard-Walker" où vous trouverez régulièrement l’actualité. Questions et débat - Y a-t-il déjà des enfants détectés ? Il y a des enfants qui pourraient rele-ver de nos premières actions.. Nous nous sommes rapprochés des écoles et de l’ALAE. Chacun est libre de contacter l’association, il ne faut pas hésiter. Nous allons mettre en place des jour-nées d’apprentissage et de découver-te de la culture dans les écoles et l’A-LAE, nous voulons agir dès à présent et avant ces grandes vacances. - Quelles disciplines seront soute-nues ? Nous ne sommes pas fermés : dessin – écriture – sport – équitation en colla-boration avec le Plo – sculpture, musi-que, théâtre … tout ce qui fait plaisir et favorise un enfant et auquel peut-être nous n’avons pas encore pensé. - Suggestion proposée par Marie Claire Treilhou Un ensemble de chant choral peut rassembler toutes les générations, même avec des instruments de musi-que. C’est une activité très fédératrice.

Page 6 LE VAL DE DAGNE

Les graines de Sarah sont semées ASSOCIATIONS

Contacts de l’association

site : www.asww.fr,

email : [email protected]

Tél : 06 29 78 10 93

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Début mai, nos aînés purent apprécier les charmes de la Costa Dorada en Espagne. Dans une ambiance très convi-viale, ils visitèrent le beau village médiéval de Montblanc, puis la vénérable ville de Tarragone, riche en vestiges anti-ques (elle fut la capitale de l'Espagne romaine), mais aussi sa magnifique cathédrale Sainte Thècle du Xlle siècle ; enfin, à bord d'une "golondrina", bâteau-mouche régional, ils vo-guèrent le long du delta de l'Ebre, le plus long fleuve du pays, et admirèrent la flore et la faune de cette région qui rappelle à bien des égards notre Camargue. Un très bon souvenir sera gardé de ce séjour, et espérons que les prochains voyages organisés par le club (Aigues-Mortes le 8 juin et Sète le 27 octobre) soient aussi réussis. Le Président : Michel Dougados.

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Les Montlauriers en balade ASSOCIATIONS

WE du 28-29 mai : Cours de danse rock pour débutants Proposé au foyer de Montlaur par Gérard Massignac, 12 ans d'expérience, professeur de danse à Cadillac Rock Swing Toulouse. Un accueil malgré l’absence de participants a été maintenu le samedi, qui a permis de rencontrer des visiteurs. Le dimanche, 8 personnes étaient inscri-tes, le stage a pu avoir lieu. Merci à Monsieur Massignac de ne pas s’être découragé ! Les cours ont été donnés de 10:00 à 12:00 puis de 14:00 à 16:00 (avec pau-se collation entre deux). Un cours de Madison a été offert et les enfants de M. Massignac ont fait une démonstration. La moitié de la recette a été reversée à l’association.

À la fin de la présentation, un apéritif a été offert aux participants autour d’une table joliment décorée de bou-quets composés avec des fleurs que

- L’association se rapprochera du Conservatoire de Carcassonne. Des projets collectifs pourront donc être soutenus.

Sarah aimait. Lilas mauves et eu-phorbes vert anis au milieu de plan-tes sauvages rappelaient sa simplici-té élégante. GDB

GDB

Spectacle du 12 juin

Photo Georges Combes

Photo Georges Combes

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N° 14 : JUIN 2016 Page 9

Se restaurer de ferme en ferme le 19 juin

4 sites proposent des repas gourmands à composer

Les Genevrières, Fajac en Val 04 68 79 71 75 et 06 82 48 98 grillades chevreau et porc, chevreau cuisiné, salades composées, fromages chèvre, crêpes au lait de chèvre, gourmandises, vins caveau Joseph Delteil - à partir de 8€

Château Villemagne 04 68 24 06 97 et 04 68 76 29 53 Menu à composer soi-même : magrets canard, tournedos grillés, foie gras d’oie et canard, truites à la plancha + légumes saison, frites, fromage chèvre, crèmes glacées, vins du domaine - à partir de 8€.

Domaine de la Bourdasse, Pradelles en Val

04 68 78 08 31 Burger de viande bufflonne avec légumes de saison et meringue en dessert - 14€ Dégustation de recettes à base de spiruline Caunettes en Val village Assiettes de salades composées au choix, assiettes de saucisse de chevreau et ses légumes 7€, sorbets artisa-naux, miels, vins, sirops et gelées de plantes Le pain de la Bernède Gaec de Carrus, Mayronnes Pas de repas, mais dégustation de fromages frais et dé-couverte des saveurs d’œufs différents (selon le temps)

Exposition d’estampes à Rieux en val CULTURE

Le dernier week-end de mai, l’atelier de gravure a renouvelé son plaisir de partager les œuvres de ses artistes. Le

public était invité à venir découvrir les nouvelles œuvres à l’ancienne école de Rieux en Val. Cette année, c’est l’école

de Serviès qui a profité d’un apprentissage de la gravure.

Un apéritif rencontre était offert le samedi soir. GDB

Les enfants de l’école deServiès

La spiruline de Papa par Sowan

Soizic Faulkner

Lucie Combret

Océane Madelaine

Valentine de Chabaneix

Corinne Lacoste

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Page 10 LE VAL DE DAGNE

Du beau du bon du bonnet... rouge AGRICULTURE

On a tous en tête ce slogan imparable (impayable) de l'apéritif vintage qui orne encore certains de nos murs pignons. Pour les amateurs, il est possible de contempler de beaux restes sur la route qui s'engage à Fabrezan en allant vers Lézignan. Mais je m'égare, autant que je perds le lecteur en digressions. Comme d'habitude. Alors que c'est tout le contraire. J'entends travailler du bonnet, soulever quelques anguilles sous roche de ce jeu pervers de bonneteau agri-cole.

L’agriculteur en colère Nous avons tous à l'esprit les mani-festations agricoles qui ont émaillé les actualités de l'année dernière. Derniers avatars des crises agricoles multiples, nous avons vu fleurir les bonnets rouges, puis les bonnets noirs. Devant l'incapacité de mobiliser l'opi-nion française sur les drames qui se jouent dans les campagnes, la thé-matique de l'agriculteur en colère s'est frotté à la communication. Les pelletées de fumier n'émeuvent plus, les tanks de lait déversés à l'égout nous laissent de marbre, les brassées de cageots de légumes jetées sur les parkings nous assom-ment, nous nous lassons des kilos de pêches pourrissant sur les trottoirs. La geste paysanne est à bout. Le citadin reste froid. Même les opéra-tions Caddy gratuits dans les supé-rettes ne sont qu'escarmouches tem-poraires. Les saccages des rayons vins des supermarchés ne font plus recette. Le blocage des hypers a fait son temps. Que faire quand le cochon ne nourrit plus son homme, que les abattoirs industriels tuent les employés à petit feu, que les poulets picorent sur le dos des éleveurs, que les vaches ruminent des idées noires et que le lait tourne à l'aigre ? Autrefois florissante, cette agro-industrie triomphante qui transmua le paysan en agriculteur et l'agriculteur en technicien laisse aujourd'hui le

travailleur de la terre sans le sou. L'agriculture productiviste devait nourrir la planète, faire des paysans des citoyens modernes ; la terre crè-ve de faim, les éleveurs sont exsan-gues. La FNSEA, longtemps cogé-rante de la politique agricole avec le ministère ad hoc était à la manœu-vre. La poule aux œufs d'or n'en peut mais. Le temps du veau d'or est ré-volu, celui des vaches sacrées est derrière nous.

Les couteaux sont tirés. Comme di-rait Lénine : que faire ? Les bonnets rouges C'est alors que les patrons du terroir breton, ceux là même qui ont mis les agriculteurs dans le pétrin, eurent une idée de génie. Après avoir tra-vaillé du chapeau, on eut droit aux manifestations des bonnets rouges. Il y eu le bonnet rouge du commandant Cousteau. Un travailleur de la mer peut-être, mais qui préférait le monde du silence. Forts de cette puissance de frappe, les seigneurs bretons du cochon et de l'aliment réussirent le tour de force de mener une guerre personnelle en mobilisant les troupes qu'ils conti-nuaient eux-mêmes à pressurer. En langage marketing, c'est de l'externa-lisation. Je prends la richesse, je te laisse les dettes. Tout l'élevage in-dustriel est fondé sur cette prolétari-sation de la société agricole. Et on a vu défiler les agriculteurs sous contrat tellement dans la moui-

se qu'ils étaient bras dessus bras des-sous avec les grands ordonnateurs de ce chaos. Surréaliste. Il serait bon de temps en temps non pas de relire Karl Marx mais sa vulgate accessible à tous : « Germinal » de Zola, voire « L'assommoir ». Qui a parlé de schi-zophrénie ? Quand je partais sur la route pour le salon bio de Marjolaine à Paris, en novembre, je vis à l'aube les cohortes de tracteurs en convois pour occuper les centres villes. Heureusement me disais-je, j'étais à contre-courant. Ils allaient vers Toulouse, je m'en éloi-gnais. Ils défendaient l'agro-industrie et moi l'agriculture paysanne. Les leçons de l’histoire Deux choses sont à retenir de cette tragi-comédie. La première, c'est que la France en-tière, qui n'est plus agricole (l'agriculture représente 3% de l'éco-nomie) découvre que les vaches ne mangent pas d'herbe et que les ali-ments, qui ne sont plus produits sur la ferme, coûtent de plus en plus cher. Le citadin qui a passé son Bac et qui se gratte la tête se dit : il faut remettre la vache au centre du pré. Le bonnet rouge va-t-il se remettre à l'herbage ? Niet. Le logiciel agricole est obsolète, l'élevage beugue (beugle?). Les éleveurs de cochons bio de Breta-gne ne sont pas allés manifester. Pro-blème de bonnet ? Ils devaient peut-être vendre leurs cochons élevés sur paille ou en liberté à leurs clients. C'est un travail. La deuxième chose est à regarder dans les images diffusées dans les médias de ces manifestations. Le diable est dans les détails. Derrière les bonnets rouges, j'ai vu d'autres couleurs, tout aussi éclatantes : vert, bleu, orange. Des tracteurs flambants neufs à 100 000 euros pièce. Ces fou-les manifestantes ne sont pas des gueux et des va nu-pieds.

Photo StéphaneTracteur PGS 5000

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N° 14 : JUIN 2016 Page 11

« Je fais mon cinéma » Dans le cadre des Contrats Territo-riaux pour l’Éducation Artistique et Culturelle (CTEAC) pour lesquels l’Agglo et la DRAC accordent des subventions étalées sur 3 ans, l’Abri-bus a émis l’idée d’un projet autour du cinéma à l’adresse d’un public le plus large et varié possible et a don-né carte blanche à Marie-Claude Treilhous, Georges Combes et Chris Lunch pour mettre en œuvre leurs approches différentes et complémen-taires. Ateliers vidéo Chris Lunch a proposé d’animer des ateliers "vidéo". Le dimanche 20 mars a eu lieu la première rencontre rassemblant jeunes et adultes. Quelques séances ont été consa-crées à une pratique ludique de la vidéo : chacun était à tour de rôle l’initié et l’initiateur pour le manie-ment de la caméra.

Les exercices consistaient à filmer en

exté r ieu r pa r pet i ts g roupes "intergénérationnels" selon des consi-gnes minimales et des thèmes ou-verts. De très courts métrages ont été réali-sés dont un mis en ligne sur Internet, pour informer du financement partici-patif du "Jardin des Vignes" de l’asso-ciation Rebrousse-Poil. Naissance d’un thème Au fil des séances, à partir de photos et de vidéos réalisées à Montlaur et dans les villages du Val, a émergé un thème autour de "l’usage d’anciens objets", sujet traité sur le mode humo-ristique avec la participation des "anciens" du village, ces ateliers ayant aussi pour but de créer du lien.

Le dernier atelier consistait à préciser le contenu et à définir les premières prises de vue. Les prochaines séances seront consa-crées au tournage : nous entrons dans le vif du sujet.

Projection en août Pour savoir ce qui "sortira" de l’allian-ce de l’engouement des jeunes pour la technique avec la réflexion des adultes, rendez-vous le 19 août ! Peut-être la projection des résultats obtenus vous donnera-t-elle envie de rejoindre l’atelier. En effet, de courts métrages réalisés au cours de ces ateliers (vidéo et autres) seront projetées en première partie de la soirée "Cinéma sous les étoiles", avant le film « Shaun le Mouton » le vendredi 19 août à 21h

dans le ruisseau (entrée 5€).

Le dernier volet du projet cinéma sera une "mostra" de courts métra-ges en français et occitan, réalisés par Georges Combes, en septembre.

Marie-Claire Michaud

Le Val fait son cinéma CULTURE

Les cottes de travail sont neuves, les remorques énormes, les cabines rutilantes, GPS et chaînes stéréo dernier cri. En terme de comptabilité c'est au choix du surinvestissement ou de la défiscalisation. Ou les deux. Les femmes d'agriculteurs ne démentent pas cette course effrénée vers une économie rurale très libérale : travailler plus pour gagner moins. C'est le slogan des bonnets noirs. De là à porter le chapeau. Stéphane Madiec

Randonnées pédestres 1 - Association Abribus Inscriptions : 04 68 24 00 64 Un mardi de juillet et un mardi d’août : randonnées pédestres « à thème ». Départ devant la mairie de Montlaur à 18h 2 - Association Des sentiers sur le vent Samedi 3 Septembre : Sur les crêtes de Villar-en-Val et de Labastide-en-val, grande boucle au départ de Labastide, en direction Villar-en-Val vers le Pas de Madame en suivant l'ancien chemin de Rieunette, puis la forêt de Castillou vers la ruine de Carabin, Bordo de Lacamp et descente à Labastide par les chemin des Piques. Départ 9h sur la place de Labastide. Retour vers 17h Samedi 1 Octobre : Grottes et avens sur le plateau de Lacamp, Grotte de Matto de Naout, Grotte de Lespinasse, descente à Clermont/Lauquet, Aven de l'Orte,...la journée. Départ 9h place de Labastide, en voiture jusqu'au plateau. Retour vers 17h Inscriptions, réservations, renseignements : 06 83 51 89 25 / 04 68 24 06 51 / [email protected] Gratuit pour les adhérents de l'association, 3 € pour les autres. Les groupes sont limités à 15 personnes

Photo Chris Lunch

Photo Chris Lunch

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Depuis 12 ans, cela devient une vieil-le histoire. 17 fois en chemin, depuis des distan-ces assez courtes au début, 100 km en 5 jours, à d’autres plus longues, jusqu’à presque 400 kilomètres En fait, cela a commencé il y a une vingtaine d’années. Une vieille copi-ne d’Allemagne que je connaissais depuis une éternité - depuis mes étu-des en Allemagne - me l’avait propo-sé. Cependant son train de vie dé-passant largement le mien, elle aurait souvent privilégié l’hôtel, alors que pour moi, cela était impensable. Il y a douze ans donc, mon ancienne compagne, avec laquelle j’ai encore des relations très courtoises, me l’a-vait suggéré : "Pourquoi ne pas faire ensemble un bout du chemin de Compostelle ?" Cette première fois, d’Aire sur Adour vers St Jean Pied de Port durant une semaine, je l’ai bien appréciée. Et depuis je me mets en route cha-que année une à deux fois et ce pour une à deux semaines et demie, sur un des nombreux chemins de St Jacques

Historique du Chemin

A l’origine, ce pèlerinage avait une signification religieuse, depuis la dé-couverte en l’an 921 de la dépouille de l‘apôtre, Jacques, un des pre-miers fidèles de Jésus qui avait com-mencé à évangéliser le nord-ouest de la péninsule Ibérique. Exécuté par Hérode Antipas son corps vers l’an 44 de notre ère aurait été transporté par la mer, jusqu’au Cap Finisterre

(Cabo Fistera) et de là transporté et enterré à l’endroit qui est devenu St Jacques de Compostelle en Galice, alors province romaine et actuelle-ment communauté autonome au nord-ouest de l’état espagnol. Au Moyen Âge, pour s’accorder les "clémences divines", il était courant de faire des pèlerinages. Pour l’abso-lution de certains crimes, le clergé, proposait surtout aux représentants de la noblesse et à des riches bour-geois de faire ce pèlerinage. Et ce depuis leur lieu de vie. Ce qui n’était pas une mince affaire, car il fallait faire ce chemin à pied, ou à cheval, dans des conditions beaucoup plus primitives que maintenant. Imaginons qu’un habitant de l’empire romano-germanique, qui comprenait entre autre les actuelles Allemagne et Au-triche, ou plus loin encore la Scandi-navie, le fasse. Cela demandait des mois, et ensuite, il fallait revenir. L’é-tat des routes et des chemins était aléatoire, il fallait aussi craindre les brigands qui s’en prenaient non seulement à la bourse des pèlerins, mais à leur vie. Il était habituel que le pèlerin avant son départ fasse son testament et règle ses biens. Ce qui n’a rien à voir avec les conditions

assez commodes d’aujourd’hui.

Le pèlerinage avait aussi un rôle poli-tique. Il drainait bon nombre de pèle-rins d’outre Pyrénées, donc de la France d’alors, dont une bonne par-tie restait en chemin.au nord de la péninsule ibérique. Ceci renforçait la puissance des états où ils s’instal-laient, car du début du premier millé-naire jusque vers environ l’an 1200, les petits royaumes Chrétiens -celui des Asturies, de Galice et de León, ceux de Castille, de Navarre et d’Aragon, avaient entamé la re-conquête du centre, puis du sud de l’Espagne au détriment des royau-

mes et califats Maures et Arabes.

D’où le nom de "Camino Fran-ces" (chemin français) du tracé prin-cipal qui va de St Jean Pied de Port dans l’actuel pays basque français vers St jacques de Compostelle tra-versant les Pyrénées, passant par Roncevalles-Roncevaux, Pampelu-ne, Logroño, Burgos, Léon, Astorga, puis atteignant la Galice et enfin St Jacques. C’est ce tracé qui est le plus fréquenté. Il y a aussi celui d’Arles qui passe par le Sud du Massif Central, traver-se Toulouse pour se diriger vers les Pyrénées, les franchit au Col du Somport, continue comme Chemin Aragonais par Jaca, atteint la Navar-re, à Sanguesa, rejoint le "Camino Frances" à Puente la Reina. Il en existe bien d’autres comme le dernier que j’ai parcouru : le "Camino del Norte" ou chemin du Nord ou de la côte. Il part d’Irun en pays basque espagnol, longe ensuite longtemps la côte Cantabrique, traverse la Canta-brie, puis les Asturies, sillonne les terres de la Galice pour atteindre St Jacques.

Les motivations du pèlerin

En fait il y a autant de motivations que de pèlerins.

Le Chemin de Compostelle TÉMOIGNAGE

Cheminer sur la terre

L’arrivée en Galice

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N° 14 : JUIN 2016 Page 13

Certains le font pour des raisons reli-gieuses. D’autres le font pour des raisons sportives, pour ajouter « La Compos-tela » décernée au bout du chemin à leurs trophées. D’autres comme moi, pour des rai-sons plus personnelles En ce qui me concerne : avoir du temps pour moi, me frotter à mes limites corporelles et aussi mentales.

Car la vie se limite alors aux besoins de base : Se lever, déjeuner, marcher, faire les pauses nécessaires pour manger, s’alléger, s’arrêter au refuge, se laver ainsi que son linge de corps, se repo-ser, préparer son programme de marche pour le lendemain, prendre son repas au restaurant du coin, ou préparer sa popote, se reposer.

C’est-à-dire revenir à l’absolu essen-tiel pour enfin devenir Le Chemin, Les Arbres, l’Eau, la Terre, le Ciel.

Des états d’ouvertures peuvent deve-nir une drogue pour certains qui ne veulent plus revenir à la vie dite "normale" !!

Mais, attention, à partir d’un certain âge, ou avec un entraînement physi-

que insuffisant ! Je ne parle pas du nombre d’ampoules aux pieds, de tendinites, d’arthrites aigües, ou tout simplement de l’épuisement. que j’ai constatés chez mes collègues "pèlerins". Chez moi, c’est de l’ar-throse aux genoux.

Personnellement, j’adore faire des photos et depuis deux ans pratiquer l’espagnol, le castillan, (car il y a d’autres langues co-officielles en Es-pagne). Je l’ai toujours baragouiné depuis qu’en Allemagne du Nord, j’ai côtoyé des travailleurs immigrés, dans les pépinières du Holstein. De-puis peu, je suis des cours hebdoma-daires, j’ai commencé à la MJC de Lézignan, puis je continue à l’Amica-le Laïque de Carcassonne. Les Espagnols sont souvent des per-sonnes affables, courtoises, qui ai-ment le contact. Et dès que l’on connaît un peu leur langue, des conversations très fruc-tueuses sont possibles.

Y a-t-il une limite ?

Après douze années de pérégrina-tion, je sens que mes genoux me font de plus en plus mal. À l’avenir, je me contenterai de par-cours entre 5 et 10 km par jour, com-me sur le chemin qui va de Toulouse vers le col du Somport puis le chemin Aragonais. Enfin, je pourrai toujours faire "l’hospitalero", l’hospitalier, dans une auberge de pèlerins, mes connais-sances de plusieurs langues seront fort utiles pour communiquer. Pour une période de deux semaines, je recevrai et accueillerai les pèlerins, de préférence en Espagne, pour le dépaysement et par sympathie pour ce pays.

Pierre Rousset

Cheminer sous la pluie

Cheminer sous le ciel

Pour devenir la terre, l’eau et le ciel

Et devenir enfin le chemin

La coquille : les pèlerins avaient pour coutume de rapporter comme témoignage de leur voyage des coquilles de pectens, qu'ils fixaient à leur manteau ou à leur chapeau, d'où le nom de coquilles Saint-Jacques donné par la suite à ces mollusques. La coquille Saint-Jacques était le signe à l'issue du voyage que c'était un homme nouveau qui rentrait au pays. Elle deviendra l'un des attributs reconnaissables du pèlerin. La coquille fut parfois gravée dans la pierre sur les frontons ou les chapiteaux des églises.

Au fil du temps les carnets de route faisant leur apparition, ils ne laissèrent à la coquille qu'un rôle décoratif, mais ô combien prestigieux ! Extrait tiré de Wikipédia

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Même si une hirondelle ne fait pas le printemps, je sais qu'une année après que nos amis de la Meuse sont passés à Montlaur (été 2015), ce sera notre tour. Après les tourments de la fin de l'année 2015 et du début 2016, nous attendons avec impatience ce voyage loin des vi-gnes, loin de l'Aude. Ce sera comme une respiration. En tant que président du comité de jumelage, il y a toujours une petite pointe d'angoisse : réussira-t-on à remplir le bus alors que nos amis meu-siens étaient venus à 15 personnes. Ils gèrent le trop plein, nous faisons face à la crise. Les démons de la surenchère. Assez rapidement le Renault Trafic 9 places se garnit après les réunions de préparation. Les dates sont rapidement arrêtées et nous nous mettons d'accord sur les créneaux proposés par Denis Hervelin et Luc Boccolini : ce sera autour du week-end du 21-22 mai.

La délégation Montlauraise Nous retrouvons une partie des membres historiques, même si je n'ai de cesse de proclamer que chacun a sa place et que nul n'est propriétaire de son siège. Le recrutement mon-tlaurais cette année est un subtil mé-lange d'anciens et de modernes, de modernes anciens et d'anciens mo-dernes ! Nous avons deux petits nou-veaux (Francis Libretti et Nicole sa compagne), une ancienne et un nou-veau (Adeline Duhème et son com-pagnon Alain), deux "canal histori-que" mais cette fois-ci en couple (Jean Ferrié et sa femme Anne-Marie, Hervé Saint Georges et sa compagne Annie) et moi même. Départ vendredi 20 mai au matin. Temps clair. Ciel voilé. Température clémente. Un temps pour voyager sans fatigue. Nous faisons notre ca-gnotte : la mairie s'occupe du véhicu-le et nous prenons en charge les frais de voyage (carburant, péages, repas). Nous progressons sans en-combre en sorte que nous cassons bonne croûte vers Macon dans un routier où nous avions fait halte il y

deux ans. La France est un pays de vin où l'on mange bien et où on boit mal. Les Viré Clessé et autres perles du maconnais se firent porter pâle au repas. L’accueil des "jumeaux" Nous avançons tant et plus que nous devons relâcher notre ardeur en arri-vant à Mussey. Nos amis sont aux petits soins et nous... en avance. Comme au théâtre, nous déboulons à 18h heures sonnantes, les genoux en compote et les oreilles bourdon-nantes. Tout le monde est là. Et bien plus : quelques membres d'une asso-ciation historique sont là en tenues de poilus réglementaires (capote de lai-ne, fusil Lebel et guêtres). Les 80 km qu'ils ont fait épongent illico nos 800 km de fourgon. Nous sommes happés par les poilus, infirmières et les paysans lorrains. Les enfants ont affiché des dessins (la grande guerre une affaire de vieux ?). Les élus et officiels font des discours pleins de fond : comment transmettre cette histoire ? Comment faire en sor-te que le passé épaule le présent ? Je fais une brève allocution autour de Sarah qui les connaissait tous, de Muriel qui serait revenue, et de Chris-tiane Chaignon qui a été accueillie comme une reine avec ses élèves du collège de Lézignan Corbières. De-puis quand la guerre 14-18 aimante-elle les jeunes ? Le soir passé en fa-mille nous permet à tous de souffler. Les visites Le lendemain nous cheminons dans le village de Mussey (quizz historique) et nous nous transbahutons vers Bus-sy la Côte en attelage (2 chevaux de trait et un cocher expert). Le temps est radieux, les chevaux dans les pâ-tures galopent à notre passage. Re-pas pique-nique à l'école de Mussey. Nous écoutons en amuse bouche un

groupe musical (D'ici et d'ailleurs). L'après-midi nous jouons aux quilles au bord du canal. Les bières fraîches n'éteignent pas la brûlure de la décu-lottée. Le soir nous nous retrouvons dans le réfectoire de l'école à pres-que 200. Le repas est délicieux, les vins très bons, et ce satané groupe de folk merveilleux (flûte, guitare, batterie, violon etc.). La recette du bonheur ?

La nuit est avalée fissa qu'il faut re-décoller vers le village d'Azannes au nord du département. J'avoue que je n'étais pas très chaud devant ce vil-lage des vieux métiers… et que j'avais tort. Au lieu d'un musée pous-siéreux sur les arts et traditions po-pulaires, on a passé la journée dans un lieu verdoyant, accueillant et vire voltant. Des bénévoles passionnés rebâtissent, retapent, démarrent, peaufinent tout ce qui finirait à la dé-chetterie : vieilles pierres (corps de ferme, moulin à eau, minoterie, for-ge), vieux métiers (tuiliers, maréchal-ferrant), tracteurs, moteurs fixes, centrale à vapeur. J'en oublie. Tout fonctionne, ça tourne, ça pète, ça craque. Animaux et experts de tous poils forment un joyeux quadrille. Mention spéciale à la tuile moulée sur la cuisse gironde de la donzelle. Le temps de se restaurer sur place, le temps tourne à l'orage. Au déses-poir.

Page 14 LE VAL DE DAGNE

Voyage du comité de jumelage Montlaur - Val d’Ornain ASSOCIATIONS

Vitrail de l’église de Mussey

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N° 14 : JUIN 2016 Page 15

Stage de sculpture à Montlaur p. 16 27 juillet

Marché des producteurs à Lagrasse 2 août

Stage de sculpture à Montlaur p. 16 4 au 12 août

Le Banquet d’été du Livre à Lagrasse 6 et 7 août

Fête à Montlaur 7 août

Marché producteurs à Lagrasse 9 août

Stage de sculpture à Montlaur p. 16 15 août

Foire, vide grenier à Montlaur 16 août

Stage de sculpture à Montlaur p. 16 Spectacle de cirque en plein air à Lagrasse

19 août Cinéma à Montlaur p. 13

20 et 21 août Marché des potiers à Lagrasse

23 août Stage de sculpture à Montlaur p. 16

25, 26, 27, 28 août Festival Folk « Les Ptits Bals » à Lagrasse

30 août Stage de sculpture à Montlaur p. 16

2 au 11 septembre Festival de musique de chambre à Lagrasse

3 septembre Randonnée pédestre à Labastide p. ????

4 septembre Pèlerinage à Notre Dame du Carla à Lagrasse

17 et 18 setembre Journées du patrimoine à Lagrasse

24 septembre Mostra de cinéma occitan à Montlaur p. 13

1er octobre Randonnée pédestre à Labastide p. ??????

8 et 9 octobre Festival de BD à Lagrasse

Cet agenda résume les dates des différentes animations. Pour plus de détails, voir pour le Val de Dagne dans les pages indiquées

Et pour Lagrasse, le site de l’Office de tourisme :

http://www.lagrasse.com Cliquer sur : actualités

Tous les mardis de l’été Marché à Montlaur dans le parc de 16h à 19h p. 16

18 juin Total Festum à Taurize p. 3

19 juin De ferme en ferme p. 8

20 juin Total Festum à Mayronnes p. 3

24 juin Total Festum à Montlaur p. 3

Fête des écoles au foyer de Montlaur 25 juin

Total Festum à Montlaur p. 3 26 juin

Marche nordique à Lagrasse 27 juin

Total Festum à Fajac p.3 29 juin

Total festum à Villetritouls p.3 1,2,3 juillet

Fête de Pradelles p. 16 2 au 7 juillet

Festival de piano à Lagrasse 5 juillet

Stage de sculpture à Montlaur p. 16 Olympiades au stade de Serviès

12 juillet Stage de sculpture à Montlaur p. 16

14 juillet Jeux et Friginat à Montlaur p. 16

19 juillet Stage de sculpture à Montlaur p. 16

22, 23, 24 juillet Les Abracadagrasses à Lagrasse

Festival musiques actuelles 24 juillet

Repas du ruisseau et concert à Montlaur 26 juillet

Agenda récapitulatif des animations du Val et des villages voisins

Dommage que la pluie nous ait plongé dans un bourbier sans nom. On capitule pour se replier sur la côte de Verdun. Objectif Mémorial (tout juste sorti des travaux de rénovation). Les nuages nous poursuivent. Le ciel nous tombe sur la tête à l'ossuaire de Douaumont. Le gris de l'horizon nous intime de clore la journée. Les trous d'obus de la forêt de Verdun ne sont que des trous d'eau quand nous regagnons le Val d'Ornain. Nous avions une semaine d'avance sur la calendrier européen : nous étions déjà à Verdun avant que Hollande et Merkel ne foulent cette terre sacrée.

Le lendemain matin, c'est l'heure du départ. Personne ne veut se quitter. Quelques larmes. Denis ne veut plus nous lâcher qui trace devant nous sur la route vers Colombey les deux Eglises. Ce matin là ses élèves l'ont attendu, mais il avait une bonne raison d'être en retard ! Nous nous partageons, les uns au Mémorial, les autres à La Boisse-rie, demeure privée du Général De Gaulle. On se retrouve au restaurant à midi. Après le repas, il ne reste plus que 800 kilomètres à faire. Avis aux mateurs. P.S. : une pensée pour Denis qui vient de perdre son père. Stéphane Madiec

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Comité de rédaction : Annie Andrieu, Jean-François Bachet, GDB, Jean Ferrié, Daniel Lépine,

Stéphane Madiec, Pierre Rousset, Marie-Bénédicte Séguy

Mise en page : Geneviève Dassier-Barbian mail : [email protected]

Tél : 04-68-24-04-92

La pensée du mois

La responsabilité est la

conséquence intime de

la liberté.

Aussi le monde est ce

que nous le faisons Léo-Paul Desrosiers

Écrivain, journaliste et historien québécois

Vous pourrez y retrouver: * Elisabeth et son pain au levain,

* Jérôme et sa sélection de fromages, * Sylvain et sa sélection de fruits et

légumes, * Matthieu et son fromage de chèvre,

* Robert et ses champignons, * Jen et son vin

* Alex et ses légumes.

Nous vous annonçons le retour de: * Manu et sa spiruline.

Et des nouveaux: * Sandra et Laurent, qui viendront

avec leur caravane vanille et fraise, pour nous faire découvrir leur gaufres

et sorbets aux goûts des saisons.

Le mardi à partir de 16h. Au jardin public de Montlaur

L'équipe du marché

Fête de Pradelles Vendredi 1 juillet

19h30 repas tiré du sac + possibilité de se restaurer sur place

(vente de frites, sandwichs....) 21h-23h concert avec le groupe Apache

23h-3h Bal avec le DJ Joris

Samedi 2 juillet 15h concours de pétanque en doublette

20h Repas Salade océane + Aligot saucisse + Tiramissu fruits rouges + Café + Vin

15 € à partir de 12 ans - 8 € de 8 ans à 11 ans

Réservation au 06 78 68 04 64 22h30 Bal avec le trio Angel

Dimanche 3 juillet

7h-18h vide grenier au centre du village 5 € la place avec café offert

Inscription chez Séverine 07 78 87 40 47 Buvette + possibilité de se restaurer sur place

Visite de l’"atelier boutique expo" Les mardi et mercredi de 10h/12h- 14h/17h ou sur RV : 04 68 78 43 65.

Site : www.sentiersculpturel.com

Marion de la Fontaine Jean Lebeau

Anne Sarda