Un hôtel bien particulier où les chatssont traités comme des pachas

ANNECY ET AUTOUR

L’opération s’est révélé êtreun succès, le mois dernier, lorsde sa première dans notre dépar-tement. Au Beaujolais, établisse-ment chambérien, le “café géo”a fait le plein de spectateurs.Jeudi 5 février, il investira lalibrairie-café BD Fugue aucentre Bonlieu d’Annecy, à18 h 30. « Il y a toujours un tempsde présentation par un intervenantqui est un peu spécialiste de la ques-tion et ensuite, le temps est laisséaux questions et réponses. L’idéeétant que le café est un endroit où

on va avoir une relation moins uni-versitaire pour toucher un publicvarié », explique PhilippePiercy, professeur de géogra-phie en classes préparatoires aulycée Berthollet, qui endosseral’habit d’animateur à cette occa-sion.

« Comme les “cafés philo” »Dans un cadre convivial,

l’auditoire pourra réagir et inte-ragir sur le thème “Entre localet global, les banlieues améri-caines et la financiarisation”,présenté par Renaud Le Goix,

professeur de géographie àl’Université Paris Diderot. « Lethème de jeudi, on l’a choisi carbien qu’il soit un sujet de concoursà l’École normale supérieure, c’estun aussi un sujet d’actualité puis-qu’on va confronter le thème desbanlieues américaines et de la crisefinancière ». Il sera question des’intéresser à la manière dont,avant la crise, s’est produit unepoussée de l’endettement immo-bilier vers des catégoriesmodestes. L’intervenant dis-tillera aux spectateurs les clés

pour comprendre ce phéno-mène qui s’est construit sur unmanque d’information desménages américains de classemoyenne.

« Ce sont des géographes pari-siens qui ont eu l’idée, un peu surce qui se faisait déjà lors des “cafésphilo” qui ont été les premiers dugenre. Le concept est le même, c’estde faire se rencontrer des personnesrelativement variées sur un thèmede recherche, d’actualité, mais dansun cadre plus informel que celuid’une conférence, qui soit propice àl’échange », raconte le profes-seur, qui insiste sur le fait quetoutes les questions seront lesbienvenues.

Mercredi 25 février, le “cafégéo” reviendra à Chambéryavec pour thème “Les trans-ports maritimes et la mondiali-sation”. « Ça sera présenté par desgens qui sont spécialistes desgrands échanges de porte-conte-neurs à l’échelle mondiale. On achoisi ce thème parce qu’il figuredans des programmes des concoursde recrutement d’enseignants doncc’est un peu à destination des étu-diants des universités de Savoie.Par ailleurs, c’est un thème fré-quemment présent dans l’actua-lité ». De nouveau “cafés géo”devraient se tenir alternative-ment à Chambéry et Annecy.

SIMON HUE

Au mois de décembre, unerésidence hôtelière pascomme les autres a vu lejour à Villaz. AmandineZafrilla a élaboré etconstruit un hébergementhaut de gamme pouraccueillir les chats : “LesPachas d’Amandine”.Amandine Zafrilla est une véri-table amoureuse des chats, à telpoint qu’elle leur a conçu unhôtel d’un tout nouveau genre.De cossus canapés, un chauf-fage doux et haut de gamme,une fontaine à eau, un parcoursd’étagères équipées de grif-foires, de nombreux jouets etespaces où se cacher... Les deuxsuites entièrement dédiées aubien-être des chats ont de nom-breux atouts. « Je cherchais unelocation de vacances pour mon chatet à l’époque, ce que je visitais étaitplutôt des hébergements en cage. Jevoulais plus quelque chose qui fassecomme à la maison, que quand lechat arrive, il puisse prendre immé-diatement ses repères parce qu’il varetrouver des choses un peu fami-lières », explique AmandineZafrilla, la propriétaire des “Pa-chas d’Amandine”, qui constate

que le temps d’adaptation deses pensionnaires est relative-ment court. Les premiers sontarrivés pour les vacances denoël, dès l’ouverture de la struc-ture. « Les conditions pouraccepter un chat c’est qu’il soit àjour de ses vaccins et qu’il ait reçuun traitement parasitaire. Pour leschats mâles de plus de 6 mois, ilsdoivent être castrés », préciseAmandine Zafrilla.

Des webcams dans leschambres

Chacune des deux suites peutaccueillir jusqu’à six félins. Auxdires de la directrice, aucuneanimosité n’est à déplorerpuisque « le chat est un animal ter-ritorial, ici c’est un territoireneutre, ils n’ont rien à défendredonc il n’y a pas de bagarre ». Leschats se retrouvent sur le mêmepied d’égalité, à partager unejolie chambre sans grillage nicage.

Amandine Zafrilla, qui a reçuune formation dispensée pardes vétérinaires, est à même derépondre à tous les besoins deses pensionnaires à quatrepattes. Elle leur accorde lagrande majorité de son temps,que ce soit pour jouer avec eux,

les câliner ou l’entretien deschambres. Elle s’adapte auxcomportements des chats etessaye de capter leurs traits decaractère. « Je respecte leurrythme. Avec ce type d’héberge-ment, l’avantage c’est que le chatn’a pas de contraintes, il fait cequ’il veut », explique celle qui ahérité de ses parents la passionde ces animaux de compagnie.

Et, cerise sur le gâteau, les pro-priétaires de chats peuventvisionner en direct, via des web-cams, la chambre où se prélasseleur animal fétiche. « Ça permetaux gens d’être rassurés et pourmoi c’est la transparence totale »,raconte la propriétaire, un largesourire accroché aux lèvres.

Alors qu’elle ouvrait sesportes le 24 décembre, la rési-dence villazoise a tout de suitetrouvé sa clientèle, au-delàmême des espérances d’Aman-dine Zafrilla. « Il y a des gensd’un petit peu partout qui mecontactent, que ce soit d’Annecy,de Chambéry et pas mal de Suisse,aussi ». Le prochain projet de laVillazoise est d’installer un pla-fond étoilé à ses protégés. Lavraie vie de chat !

SIMON HUE

Un nouveau concept de cafés-conférencesinteractifs débarque en Haute-Savoie

Au mois de décembre, Amandine Zafrilla a ouvert un hôtel pour chats novateur, moderne et design, sur lacommune de Villaz.

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Les “cafés géo” se tiendront alternativement à Chambéry et Annecy, une fois par mois, dans les deuxdépartements de Savoie.

L' ESSOR SAVOYARD

Jeudi 5 février 2015

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