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de bion placer ma confiance d;m< l'înilt' 1 - pendance des autres. Cour d'Assises des Alpes-Maritimes Audience du 6 Août igi2 Vol qualifié avec violence à Cannes Hier, ont comparu, devant le jury des Alpes-Maritimes, les nommés Gioan Féli x, 32 ans, et Robini Etienne, 28 ans, tous deux nés à Nice, employés d'hôtels, accusés de vol qualifié avec violences au préjudice de M. Deane, libraire, à Cannes, rue d'Antibes. Voici les faits qui remontent au 14 mars dernier ; Gioan et Robini eonnneiUiient, avee un troisième individu, demeuré iinormu, le vol dont s'agit. Ils dérobèrent un certain nom- bre d'objets mobiliers au préjudice du sieur William Deanc, libraire. Le montant du vol fut d'un millier t\f fr;me-,. Gioan ciitmai^iit :uip;iiMv;int M. I >oane qui, à plusieurs reprises, lui était nim eu aide et, au mois de février, il avait travaillé chez lui pendant six semaines. Gioan, savait donc ainsi parfaiteineni la dis position des lieux et les habitudes de M. Dcane. Le 13 mars, M. Deanc quitta Nice pour Cannes et le t.j, jour du vol, il se trouvait à 6 heures du matin sur les quais fie la gare d'Antibes, où il trouvait Robini, a<vompagné d'un individu nommO M,niuv Là, ils décidèrent d'aller VOLT l'ancien patron de Gioan, M. Dcane. Ils allèrent chez ce- dernier à Canine ci pro- fitant fie l'heure de midi l'appartement de M. Dcane était désert, le nomme Marin-; inic- tura la porte. Mais l'employé île M. De.iue, M. Pé.011, se trouvait dans l'appartrincnt et déjeunait. Marins se précipita sur lui et lui enfonça les doigts dans la gorge. Pendant ce temps-là Gioan pillait l'appartement. Gioan prétend qu'il était venu simplement en visite chez M. Deane, chercher chez lui des livres pornographiques et le faire ensuite chanter. Marins lit main-basse sur les bijoux et le linge, et partit, ordonnant à Gioan de veiller sur Pcon et de l'empêcher de crier. Robini se prétend complètement inno- cent des t'ait s qui lui sont reprochés ; les ren- scigm-meuls recueillis sur son compte sont des plus mauvais. Il a déjà subi plusieurs condamnations pour vol. Cinq témoins sont entendus : MM. Deane, Vial, Revcrl, Péon et Bonncfoi. M. le substitut Dclort a requis sévèrement. M c Ricoffi et M e Tocsca ont plaidé pour les accusés. Après une courte délibération le jury ap- porte un verdict de condamnation, tout eu rejetant It-, - heimMatK <-s aggravantes. La Cour condamne Robini à quatre ans de prison et Gioan à deux atts de la même peive. Sages Conseils Le. gouvernement avait dimanche délégué le sous-seerctaire d'Etat des finances pour pré- sider la séance de clôture du congrès des Jeunesses laïques. M. René Besnard a su jus- tifier ce choix autrement que par son âge. Il a tenu aux «Jeunesses » qui l'écoutaient un langage digne de Nestor. Les propagateurs •de l'idée laïque devront relÏTe son discours, non seulement comme- une bonne page de littérature, mais encore comme 1111 manuel, se trouvent réunies toutes les maximes dont des hommes épris de liberté, de justice et de saine morale doivent inspirer leur con- duite. Les jeunes gens ne sont pas d'ordinaire très pacifiques. L'ardeur de leurs convictions les porte souvent à traiter en ennemis ceux qui ne les partagent pas et à envisager la li- berté de conscience plutôt de leur point de vue que de celui du voisin. 11 fallait donc un certain courage pour donner à cette jeunesse militante les conseils de générosité et d'apai- sement que M. René ïksnard lui a prodigués, II l'a t..il en ex-tllenl-, -,cini's après avoir défini la noble mission des groupes de la Jeu- nesse laïque : « II faut, a dit le sous-secrétaire d'Etat, à tout individu agissant commehom- me ou concitoyen, un certain nombre d'idées supérieures, capables de conduire sa propre existence ; sans elles, il est exposé à n'être que le jouet des événements et d « payions ». Et avec une forte sérénité IVl.npii'.ii orateur .a rendu justice à tons \>-^ ellorts tendant à approcher l'homme de la pertee.iion morale : «Ces règles directrice;, l'homme croit pou- voir les trouver, a-t-il ajout'-, dans des prin- cipes métaphysiques et religieux, mi, comme nous, libres penseurs, dans des sciuiinenfs qui semblent abstraits, mais qui ne sont pourtant que la constatation intérieure et réfléchie, ornée suivant le degré de perfec- tion de chacun, des règles utilitaires posées par la vie sociale elle-même «. Les Jeunesses laïques ont donc le droit de propager leur idéal, mais elles doivent se gar- des de l'obscurcir par des actes d'intolérance. Elles doivent notamment rester en dehors des luttes de la politique pure, qui est un moyen, non pas un but ; l'effort pour l'oeuvre de la laïcisation intégrale elles le donneront « dans la tolérance et pai la liberté, avec le sens pro- fond des réalités ». M. René Besnard, qui est un homme poli- tique, a sagement agi en engageant ses jeunes auditeurs à n'être jamais des «politiciens». Leur mission doit être celle d'inspirateurs, d'éducateurs et non pas celle de combat- tants. Le but qu'ils se proposent est autre- ment élevé que celui des politiciens. Ils veu- lent former des citoyens et non pas rerruter des adhérent-; nu des voix à tel ou tel parti. La majorité parlementaire peut varier sui- vant la gamme des nuances républicaines, l'apostolat des missions laïques reste le mê- me ; elles forment la conscience, et l'enfan, devenu citoyen agit suivant ses impulsions raisnnnces. Ce citoyen conscient contribuera par le jeu normal de nos institutions répu- blicaines, à faire la loi, et dans l'obéissance à cette loi il trouvera l'application de sa doc- trine orale : «De détestables habitudes po- litiques, a fait justement observer M. René Besnard, ont trop souvent amené les cito- yens à penser que l'arbitraire des hommes pouvait aisément se substituer à l'autorité de la loi. » Au lieu de s'attarder à combattre les cro- yances religieuses en la personne des gens qui les professent, les Jeunesses laïques feront une oeuvre autrement utile en dispensant leur propagande avec libéralisme. D'abord elles attesteront la confiance que leur inspi- rent leurs propres idées, et puis, elles, qui sont profondément républicaines, elles ap- prendront à tous le respect de la volonté souveraine de la nation. Elles opposeront sans faiblesse, pour emprunter encore la for- mule de M. René.Besnard, «à l'exaspération des droits l'absolu du devoir, à la passion in- téressée de l'individu, à l'cgoïsme étroit de la corporation, le respect de la loi populaire et de cette loi suprême qui n'est écrite nulle part, mais qu'on doit trouver au coeur même de la démocratie : l'intérêt général et le bien public ». LÀ HERNIE et les DEPLACEMENTS des ORGANES l.i's pur mino afIlijîiV. <luIli-rnics si- wnl. Imp s.iu\ ,-nl pur cxprru-nrc, oom- l'ifii rsl iriliilr-niWi- !a piv^inn «1rs lian- d;iL,'f- [v^nrl Af tons modules, qui rnuprnl le- [Tins cl li'- hanches sans con- U-nir ];i lirrnie d'une façon efficace. Seul, le Nouvel Appareil pneumati- que sans ressort perfectionné invcnii'- par M . B. GLAVERIE rvilu radie-île- "iiiil !,•- nnmhrenx ineonvt'uiirnt* de^ l.iindiiL-es cIVier. I.'V'T. -imp:,.. imperméaliie à In Irans- pii-iiiii'ii. imperceptible sous les vête- ments, il pinrnre une conlenlinii idéale. I'MHV c! prniuurnle, en même Iriiip^ i]ii un -onia^: ineni immédiat et absolu. Ai] ï, csl-iv un devoir pour non- dr rappeler à [ (mscim , |u j smilïmil. de HERNIES, EFFORTS, DESCENTES, ''''••> <l'" profiler du passage dans notre n-imi île'M. n. CLAVERIE, qui recevra de ,, h. à r, h. à : CANNES, Vendredi ,, Aoûl, Uôle] des MCI], Kann'.ii ro e!. Dimanche n, llôlel Moilenie (5i, Avenue de la Gare). Ceintures Ventrières perfectionnées CLAVERIE, pour tous les déplacements des organes chez la femme (Hernies om- bilicales, Descentes et Déviations de la matrice., ltein mobile, elc). La Prévision du Temps Les Lois de la Météorologie. La théorie des ondes solaires. Le temps qu'il fera cet été. On se moque un peu partout des météoro- logistes et de leurs prévisions. A dire, le vrai, on n'a pas tout à fait tort. En voulant préciser longtemps à l'avance le temps qu'il fera, ces messieurs .se trom- pent trop souvent pour que nous puissions aveuglément ajouter quelque créance à leurs pronostics. Cependant la météorologie a ses lois, com- me toute chose en ce monde ; il ne s'agit que de les découvrir, Rien n'est livré ;ui hasard dans l'univers : la pluie, le vent, le froid, les coups de cha- leur, la sécheresse, les inondations ont des causes naturelles qn.i sont soumises à des lois immuables que nous pouvons peut-être dégager. Ceux qu'elles intéressent, lus agriculteurs et les voyageurs principalement, auraient avantage à les connaître ou à être fixés au sujet des divers accidents célestes, qui doi- vent survenir à telles ou telles époques de l'année et dont les cycles de renouvellement varient continuellement. Suivant qu'elles se réalisent en été ou en hiver, à l'automne ou au printemps, à la fui ou au commencement de chacune de ces sai- sons, elles compliquent d'autant plus les dif- ficultés du problème à résoudre. (Ynernhint un nouveau météorologiste, M. Alficd jotion, directeur de VAlmanach Mè- tt''i'''!'".:ii/tie, a étudié quelques-unes des lois qui 1 omiuandcnt les principales irrégularités de nos saisons. Et ses prévi.i.,11, pom i, .inn.'—. dmiièn-, et les Sept pi ei \; in -, im>)-- (!e m u se MIIII U'\L- lisées avec une précision si grande qu'il nous a paru intéressant de connaître son mode (l'invcsugittions. Tout le secret de la méthode de M. Alfred Jouon consiste a étudier et à observer les divers mouvements auxquels le so eil est soumis, Chacun sait maintenant — et depuis fort longtemps — que le soleil ne reste pas, dans l'esparo, inerte connue un soliveau sur une mare. Il tourne sur lui-même dans le sens de la révolution annuelle de la terre et son axe subit tous les 180 jours des oscillations isochrones dont l'amplitude est de i.|' 1 ^o'. De l;i iv.,nlLr:il <le , inlliHMUTS de' froid quand son pôle Nosil r-,l orienté vcis la terre et inlluenecs chaudes (huis la position inverse. .Mais tous les phénomènes de froids brus- ques ressentis sur la terre prouvent en outre, par leur brusquerie même, que le soleil com- porte dans l'intérieur de sa nasse, un ou plu- sieurs noyaux centraux, des taches, des facu- les et des protubérances. Ces noyaux viennent à. tour de rôle, en périgée, occasionner des accidents d'une ac- centuation d'autant plus intense qu'ils agis- sent soît isolément, soit par accumulations d'effets. Ils provoquent de la sorte des change- ments de temps, des bourrasques, les orages, les tempêtes faibles ou excessives, les cyclo- nes, ou même les tremblements de terre dont les conséquences sont parfois terribles, com- me on l'a vu à la Martinique en 1902, à San- Francisco en 1905, à Messine, à Reggio le 28 décembre 1908, en Provence le 11 juin 1909, et à Mexico en 1910. Les diverses ondes actives qui émanent du soleil avec degrés d'intensité et d'ampli- tude différents sont de plusieurs sortes. Les unes sont triphasées et se renouvellent tous I*i 27 ou 135 jours, d'autres sont sim- plement symétriques comme celle de 180 jours, et une autre enfin, celle de 297 jours, présente tout à la fois et réunit les caractères triphasés et bisymétriques. Ces ondes agissent toutes sur la terre par leurs efïcts subdîvisionnaircs qu'il est néces- saire de déterminer à l'avance pour rendre possible leur comparaison, leur classement, leur mode d'actions réciproques et combinées permettant d'en conclure la connaissance des phénomènes qui doivent résulter, aussi bien que la justification de ceux plus ou moins violents qu'on a ressentis auparavant. Cette théorie des ondes solaires a permis à M. Alficd Jouon de prévoir avec une exac- titude à peu près constante le temps qu'il fera. Mais à cause de la multiplicité des phéno- mènes constatés et des lois générales dont beaucoup échappent encore aux investiga- tions des savanH. l;i précision absolue est impossible en eeiie matière et il faut se bor- ner à des probabilités. Sous ces réserves, voici le résumé de ce que nous annonce M. Alfred Jouon dans son A hnanach Météorologique (3 francs, franco chez l'auteur, 9, rue Cernuschi, à Paris (17 e ) pour lafinde l'année. A tous ceux qui s'inquiètent du temps qu'il fera —- et tout le monde en est là — il. Alfred Jouon donne des prévisions opti- mistes pour les muis prochains, formant un heureux couiM.tr a MI. les mauvaises jour- nées qui furent si fréquentes en juin et même en juillet. M. Allred Jouon nous annonce, en effet, que nous sommes dans la belle période de l'été, caractérisée par des journées fort chau- des, avec ciel splcndidc, qui dureront jus- qu'à l'équinoxe du 22 septembre. Certes, durant cet été nous aurons quel- ques tempêtes orageuses dont VAlmanach Météorologique mentionne les dates exactes. Il signale notamment à l'attention des agri- culteurs les journées des 8, 19-20, et 2.1-27 août, 4, 13, 21, 23 et 29-30 septembre qui seront probablement marquées par des ora- ges pouvant Cire néfastes à nos cultures. La tempête qu'il prévoit pour les envi- rons de la Saint Louis (du 24 au 27 août) sera, d'après .M. Alfred Jouon, particulière- ment violente, à ce point qu'on pourra mal- heureusement la classer parmi les cyclones les plus dangereux ayant éclaté sur nos ré- gions. Cette tempête, dite «fatale», éclate cha- que année ; mais quand elle se produit du- rant l'hiver, elle ne cause guère de dégâts à nos cultures. Lorsqu'au contraire son échéance arrive en été, elle peut leur être très nocive, comme on l'a vu le 16 septembre 1903, année où les viticulteurs du Bordelais ont évalué à plusieurs millions les dommages qu'elle leur causa. Cette année, il n'y aura guère que les bet- teraves et surtout la vigne à devoir en souf- frir ; parce que les moissons seront certaine- ment terminées à cette date du 25 août. Une fois doublé ce dangereux cap de la Saint Louis, le beau temps reviendra et le mois de septembre nous procurera des jour- nées magnifiques, permettant d'espérer de bonnes vendanges si nous pouvons les faire avant l'équinoxe ; ce sera heureusement pos- sible pour la plus grande partie de nos vigno- bles en raison des fortes chaleurs prévues par M. Jouon en août et septembre qui hâteront puissamment la maturité de nos raisins. Il ajoute qu'il faudra, pour réussir les ven- danges, les terminer le plus tôt. possible ; car M. Jouon prévoit pour octobre une lon- gue période de temps pluvieux et froids, avec tempêtes fortes, qui gêneront considé- rablement les vendanges tardives. FERDINAND RICHARD. 3L-3E3S S P O R T S CIRCUIT DE LA CORNICHIi D'OR. Challenge Gazagnaire organisé par l'Etoile Sportive de Cannes Nous rappelons que cette épreuve intéres- sante sera courue le 15 août, sur le parcours suivant : Cannes, les Adrets, Fréjus, St-Ra- phaël, la Cornîehe d'Or, Mande lien, Cannes, Antibcs et Cannes. Cette course esl réservée aux coureurs de 3 0 catégorie, licenciés de l'U. C. C. A. De nombreux prix seront affectés à cette course.- Nous en donncrojis samedi, la liste complète. Le Challenge Gazagnaire, détenu par l'Etoile Sportive de Cannes, sera de nou- veau mis en compétition. Les engagements seront reçus demain, à Nice, à la réunion du Comité de l'U. C. C. A. par un délégué de la Société, contre la somme de 1 franc. Ils sont également reçus au siège de la Société, Bar des Iles, rue de Provence, Cannes. Tous engagements non accompagnés du montant et du numéro de la licence ne se- ront pcLs accepté. hVGlENE de la BOUCHE et de l'ESTQMAG Ajuèn IPB Uopan d©\a.3c ou trois Le Phonographe Téléphoniste L'administration aMemando des postes vient de faire une curieuse application <fu phonographe. Soucieuse d'alléger le service très pénible des employés des bu- reaux télégraphiques centraux, elle vient d'installer, à titre d'essai, un phonographe qui, sur la simple pression d'un bouton parle à la place de l'employé, lorsqu'il y a lieu de répondre à l'abonné par une fies formules murantes : « Occupé » ; « la rominimicjitioii est interrompue n ; ne quitte/- pas », etc. Le phonographe est monté directement sur i!'appareil téléphonique, de sorte que la transmission se fait très bien. Les premiers essais ayant donné des résultats très satisfaisants, cette innova- lion va être généralisée. Non seulement elle ménage l'appareil, vocal drs télépho- nistes, mais elle rend les bureaux télépho- niques beaucoup moins bruyants et, par suite, le service moins fatigant, surtout pour les téléphonistes très nerveux. Les Comices Agricoles Leur formation. Leur rôle. Le premier comice. De tous côtés, à cette époque, les Comices agricoles vont ouvrir leurs assises. Il n'y a rien de plus charmant, de plus instructif, de plus intéressant que ces expositions cham- pêtres toujours fort suivies, qui ne man- quent pas d'attirer chaque année; dans les communes désignées à tour de rôle, une foule empressée de cultivateurs et d'amateurs de pittoresque. Sur les bas côtés des routes, sablés d'un fin gravier se dressent les gerbes de céréales les pampres des divers cépages. A côté, sur des couches d'herbe fraîche ou de mousse, les produits variés des champs, du potager, du verger, s'offrent aux regards du prome- neur. Les courges gigantesques voisinent avec les premiers fruits, et non loin de là, les horticulteurs ont disposé avec goût les odorantes fleurs de leurs massifs et de leurs serres. Sur la place, à l'ombre des grands arbres, ou mieux, dans une prairie voisine, les ani- maux de la ferme sont groupés. Chevaux de toutes robes ; poulains aux membres frêles ; vaches aux lourdes mamcl-i les ; boeufs au col puissant ; chèvres aux for- mes gracieuses ; moutons à la blanche toi- son ; coqs au brillant plumage et à l'allure guerrière ; canards aux yeux malins, sont exposés durant de longues heures. Les cultivateurs, les éleveurs les exami- nent avec soin, s'informent de l'âge, de la race des bêtes qui attirent leur attention, des soins qui leur furent donnés ; ils discu- tent, critiquent, louent et acquièrent tou- jours quelque connaissance nouvelle. ! .os profanes, eux, admirent tout simplement, et leur plaisir et leur intérêt ne sont pas moin- dres. Enfin, dans des champs d'expériences, les machinrs agricoles fonctionnent. Leurs •; r o prr.Ncnlaiits » expliquent leur iu^rnnMix: mé- canisme aux assistants, qui n'achèteront une charrue perfectionnée, une défonceuse ou une de ces merveilleuses fauche uses-lie uses qu'a- près s'être bien rendu compte de ses avanta- ges ou de ses inconvénients. Les services rendus à l'agriculture par les Comices agricoles sont considérables. Ce sont eux qui, dans le courant du siècle dernier, ont fait le plus pour l'amélioration des pro- cédés agricoles et des races d'animaux do- mestiques. Certes, les Sociétés d'agrmilture ont rem- pli une tâche fort utile en discutant scienti- fiquement les théories agricoles, en faisant nombre d'expériences préparatoires, mais les Comices ont fait passer ces théories dans la pratique, les ont imposées en quelque sorte. C'est à leurs efforts <\uv non-, devons l'intro- duction des prairie ,11 lilici-lles, la pratique d'assolements plus rationnels, l'emploi d'ins- truments perfectionnés. L'origine des Comices agricoles est anté- rieure à la Révolution de 17S9 ; mais ces ins- titutions étaient alors peu nombreuses ; elles n'eurent pas le temps de porter leurs fruits. Quelques Comices créés pendant la période révolutionnaire, n'eurent pas un meilleur succès. L'institution attira de nouveau l'at- tention du gouvernement après la chute de l'Empire, et une circulaire ministérielle du 22 mai 1820 prescrivit aux préfets d'organiser des comices dans chaque département. Les populations furent assez longtemps à appré- cier les avantages que pouvaient produire ces associations. A l'heure actuelle, il n'est pas d'arrondis- sement qui no compte un ou plusieurs Comi- ces, recevant tous de l'Etat et des départe- ments certaines subventions qui leur servent à distribuer des récompenses aux exposants et des primes d'encouragement aux agricul- teurs et aux ouvriers agricoles. Le premier Comice agricole eut lieu le 15 août 1755 dans la paroisse de Volandry, entre la Flèche et Rangé. Ce matin-là, au soritr de la messe parois- siale, cinq notables de l'endroit qui avaient parcouru les fermes a voisinantes afin de constater l'état des nVoltos de chaque culti- vateur et s'étaient livrés à un examen appro- fondi des cultures du pav-., venaient rejoin- dre \r li.nit et îuuv-ïani -vii;iieiir messire Louis iMau.i.i-. I lemi dr M.•mm, marquis de Turbillv. ehrv.ili.T .le l'onlt.- royal et militia- rc de Saint-Louis li.-uK-n.ini-coloiu'l du ré- giment île U.Hissiil.Hi-C.iwili-iï'-». Devant la foule a-emhlèe. Lun deux lut un rapport détaillé et pnnhuna les noms (les cultivateurs ayauL obtenu dans l'année, « ru un seul tenant de deux arpents au moins s l'un, U- plus beau froiiu-iu, LauUr. le plus beau seigle du pay>. Chacun d'eux reçut alors des mains du marquis une médaille en argent de la gran- deur et du poids d'un écu de six livres sur laquelle étaient gravés, d'un côté les armes de Turbilly, de l'antre, une gerbe de blé avec des faucilles, faulx et fléaux, et ces mots en exergue : Prix d'agriculture. Les titulaires étaient autorisés durant l'année, à porter cette médaille, suspendue à la boutonnière de leur habit à l'aide d'un rn- ban vert ! En somme, c'était presque le Mérite agri~ cole qu'on inaugurait avec le premier Comice; et ce curieux rapprochement devait être si- gnalé. MARC LANGLAIS. BULLETIN FINANCIER Ce 5 Aoûl 1912. Un garde les bonnes dispositions dont on faisait preuve ces jours derniers, en outre les transactions sont nombreuses, donnant à la séance une apparence cfac- tivilé inhabituelle eh cette saison ; on en- registre de bons achats au comptant. Les cours restent donc fermes à peu près ipiirloul. Noire Ik'iiic -'iiwrit. à <)7.,'^>, soutenue, rh'xlénenre e>t 9/4.10, le Serbe à 87.60. Société de Crédit, fermes, Banque de raria 1723, en nouveau progrès. Lyonnais 1545. Union Parisienne 1167, Comptoir d'Escompte 96;"), ex-coupon de 9.2 fr. f>o, Crédit Mobilier 553. Aux Chemin? de fer espagnols,nouvelles •plus-values sur les Nord de l'Espagne à /|f)3 et sur les Saragosse h /|fl7. Les actions Congo aux Gnnds Lnc> sont fermes vers 323, et le tilra pn^mte- un intérêt indéniable à cecours. Les risques de baisse sont en effet à peu près nul?, puisqu'un intérêt de 10 francs nets çst garanti par la Belgique, et les perspective^ -sont illimitées, car on ne peut douter que les région* de l'Afrique Centrale, riches en mines, en forêts, etc., ne soient appe- lées à un avenir économique intéressant. La Cie, dont le réseau met en communi- cation la région du Haut-Congo avoa l'Allantique est appelée à bénéficier en première' ligne de cet essor. Les transports conservent leurs récents avantages ainsi que les entreprise'; d'élec- tricité. Le Rio k 2.000 est bien traité, et aux valeur* ru-^s on note de nouveaux pro- grès sur R;ikou à ^oo5, sur le Naphte rus- «e à d'17, lundis que la Sosnnvvice à i56o reste calme ainsi que Makcewka a 262. La Briansk garde ses positions à 55o. En Cauli^e, \n fVrmrté cl générale et do n.Mnl.P',,^ varier, snnl enregistrées. T'"i' I''!' 1 , il fiiul cil.T eelle de !a Multzof qui passe ,te i.ono à 1 .o',o, Taganrog à 827, Toula reste a 1.000 francs. Bonne tenue du Platine a -ôb. !.!•-= Mme-; ,1'nr, de diamants et de Cui- vre, birn que ioniennes, modifient peu l«'urs cours de samedi. L'Informateur Financier, 16, rue Dronot, Paris. Comptoir National » m,lt. aT». - B«.| « «. - Chl,.,, L.itrw e* etKM CESDIT LTOWMASS tu, i-Âniibt: JUM»«. Bhaaec - I ••«»* •»»«!•] »O«f l*f MftaBffVR) r .... « T«. •OHl A ÏCHRAMffB «• a ..1. t I -al ( ...,, „. « £ LE CELEBRE JRÉGENERATEDR DES CHEVEDX Rend aux chevenx gri6 leur couleur et beauté naturelle!. Supprime les pelli- cules et arrête U chute des cheveux. SE RECOIIIIDE PII 30 «US DE SgCCÈI ET JJIEUITE Toujoum CROISSIITE. e Fniioi franco du prospectus tur demandé ENTREPOT: 28, Rue d'Enghlen. PJJU» EN VENTE! PARTOUT EXIGEZiiir/es.nacons /ce monRO YALWIHD90m Dépositaire : CHOUROT, coiffeur-par/ II, Bas d-Aiilll)«a,14 - I14NNFJ FABRIQUE DB COURONME!© ARTICLES FUNÉRAIRES 18, tue deChittJndna, II MAISON DE COMPIAHOI ANTOINE JEAN — faalaltlM ka l u i laDWi, » I •a caaria I!TIK la Ittta, «* WB»SM a'la>«il« !••! artlila. Vi U Gérant : J. BEJOT. Société Anonyme d'ImprimerUi Journaux du Littoral. Société au de 360.000 franci, a&, ru«floch*,O

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de bion placer ma confiance d;m< l'înilt'1-pendance des autres.

Cour d'Assises des Alpes-MaritimesAudience du 6 Août igi2

Vol qualifié avec violenceà Cannes

Hier, ont comparu, devant le jury desAlpes-Maritimes, les nommés Gioan Féli x,32 ans, et Robini Etienne, 28 ans, tous deuxnés à Nice, employés d'hôtels, accusés de volqualifié avec violences au préjudice de M.Deane, libraire, à Cannes, rue d'Antibes.

Voici les faits qui remontent au 14 marsdernier ;

Gioan et Robini eonnneiUiient, avee untroisième individu, demeuré iinormu, le voldont s'agit. Ils dérobèrent un certain nom-bre d'objets mobiliers au préjudice du sieurWilliam Deanc, libraire. Le montant du volfut d'un millier t\f fr;me-,.

Gioan ciitmai^iit :uip;iiMv;int M. I >oanequi, à plusieurs reprises, lui était nim eu aideet, au mois de février, il avait travaillé chezlui pendant six semaines.

Gioan, savait donc ainsi parfaiteineni la disposition des lieux et les habitudes de M.Dcane.

Le 13 mars, M. Deanc quitta Nice pourCannes et le t.j, jour du vol, il se trouvait à6 heures du matin sur les quais fie la gared'Antibes, où il trouvait Robini, a<vompagnéd'un individu nommO M,niuv

Là, ils décidèrent d'aller VOLT l'ancienpatron de Gioan, M. Dcane.

Ils allèrent chez ce- dernier à Canine ci pro-fitant fie l'heure de midi où l'appartement deM. Dcane était désert, le nomme Marin-; inic-tura la porte. Mais l'employé île M. De.iue,M. Pé.011, se trouvait dans l'appartrincnt etdéjeunait. Marins se précipita sur lui et luienfonça les doigts dans la gorge. Pendant cetemps-là Gioan pillait l'appartement.

Gioan prétend qu'il était venu simplementen visite chez M. Deane, chercher chez lui deslivres pornographiques et le faire ensuitechanter. Marins lit main-basse sur les bijouxet le linge, et partit, ordonnant à Gioan deveiller sur Pcon et de l'empêcher de crier.

Robini se prétend complètement inno-cent des t'ait s qui lui sont reprochés ; les ren-scigm-meuls recueillis sur son compte sontdes plus mauvais. Il a déjà subi plusieurscondamnations pour vol.

Cinq témoins sont entendus : MM. Deane,Vial, Revcrl, Péon et Bonncfoi.

M. le substitut Dclort a requis sévèrement.Mc Ricoffi et Me Tocsca ont plaidé pour

les accusés.Après une courte délibération le jury ap-

porte un verdict de condamnation, tout eurejetant It-, - heimMatK <-s aggravantes.

La Cour condamne Robini à quatre ans deprison et Gioan à deux atts de la même peive.

Sages ConseilsLe. gouvernement avait dimanche délégué le

sous-seerctaire d'Etat des finances pour pré-sider la séance de clôture du congrès desJeunesses laïques. M. René Besnard a su jus-tifier ce choix autrement que par son âge. Ila tenu aux « Jeunesses » qui l'écoutaient unlangage digne de Nestor. Les propagateurs•de l'idée laïque devront relÏTe son discours,non seulement comme- une bonne page delittérature, mais encore comme 1111 manuel,où se trouvent réunies toutes les maximesdont des hommes épris de liberté, de justiceet de saine morale doivent inspirer leur con-duite.

Les jeunes gens ne sont pas d'ordinairetrès pacifiques. L'ardeur de leurs convictionsles porte souvent à traiter en ennemis ceuxqui ne les partagent pas et à envisager la li-berté de conscience plutôt de leur point devue que de celui du voisin. 11 fallait donc uncertain courage pour donner à cette jeunessemilitante les conseils de générosité et d'apai-sement que M. René ïksnard lui a prodigués,II l'a t..il en ex-tllenl-, -,cini's après avoirdéfini la noble mission des groupes de la Jeu-nesse laïque : « II faut, a dit le sous-secrétaired'Etat, à tout individu agissant comme hom-me ou concitoyen, un certain nombre d'idéessupérieures, capables de conduire sa propreexistence ; sans elles, il est exposé à n'êtreque le jouet des événements et d « payions ».Et avec une forte sérénité IVl.npii'.ii orateur.a rendu justice à tons \>-^ ellorts tendant àapprocher l'homme de la pertee.iion morale :«Ces règles directrice;, l'homme croit pou-voir les trouver, a-t-il ajout'-, dans des prin-cipes métaphysiques et religieux, mi, commenous, libres penseurs, dans des sciuiinenfsqui semblent abstraits, mais qui ne sontpourtant que la constatation intérieure etréfléchie, ornée suivant le degré de perfec-tion de chacun, des règles utilitaires poséespar la vie sociale elle-même «.

Les Jeunesses laïques ont donc le droit depropager leur idéal, mais elles doivent se gar-des de l'obscurcir par des actes d'intolérance.Elles doivent notamment rester en dehors desluttes de la politique pure, qui est un moyen,non pas un but ; l'effort pour l'œuvre de lalaïcisation intégrale elles le donneront « dans

• la tolérance et pai la liberté, avec le sens pro-fond des réalités ».

M. René Besnard, qui est un homme poli-tique, a sagement agi en engageant ses jeunesauditeurs à n'être jamais des «politiciens».Leur mission doit être celle d'inspirateurs,d'éducateurs et non pas celle de combat-tants. Le but qu'ils se proposent est autre-ment élevé que celui des politiciens. Ils veu-lent former des citoyens et non pas rerruterdes adhérent-; nu des voix à tel ou tel parti.La majorité parlementaire peut varier sui-vant la gamme des nuances républicaines,l'apostolat des missions laïques reste le mê-

me ; elles forment la conscience, et l'enfan,devenu citoyen agit suivant ses impulsionsraisnnnces. Ce citoyen conscient contribuerapar le jeu normal de nos institutions répu-blicaines, à faire la loi, et dans l'obéissanceà cette loi il trouvera l'application de sa doc-trine orale : « De détestables habitudes po-litiques, a fait justement observer M. RenéBesnard, ont trop souvent amené les cito-yens à penser que l'arbitraire des hommespouvait aisément se substituer à l'autoritéde la loi. »

Au lieu de s'attarder à combattre les cro-yances religieuses en la personne des gens quiles professent, les Jeunesses laïques ferontune œuvre autrement utile en dispensantleur propagande avec libéralisme. D'abordelles attesteront la confiance que leur inspi-rent leurs propres idées, et puis, elles, quisont profondément républicaines, elles ap-prendront à tous le respect de la volontésouveraine de la nation. Elles opposerontsans faiblesse, pour emprunter encore la for-mule de M. René.Besnard, «à l'exaspérationdes droits l'absolu du devoir, à la passion in-téressée de l'individu, à l'cgoïsme étroit dela corporation, le respect de la loi populaireet de cette loi suprême qui n'est écrite nullepart, mais qu'on doit trouver au cœur mêmede la démocratie : l'intérêt général et le bienpublic ».

LÀ HERNIEet les DEPLACEMENTS des

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La Prévision du TempsLes Lois de la Météorologie. — La théorie

des ondes solaires. — Le temps qu'il feracet été.

On se moque un peu partout des météoro-logistes et de leurs prévisions.

A dire, le vrai, on n'a pas tout à fait tort.En voulant préciser longtemps à l'avance

le temps qu'il fera, ces messieurs .se trom-pent trop souvent pour que nous puissionsaveuglément ajouter quelque créance à leurspronostics.

Cependant la météorologie a ses lois, com-me toute chose en ce monde ; il ne s'agit quede les découvrir,

Rien n'est livré ;ui hasard dans l'univers :la pluie, le vent, le froid, les coups de cha-leur, la sécheresse, les inondations ont descauses naturelles qn.i sont soumises à deslois immuables que nous pouvons peut-êtredégager.

Ceux qu'elles intéressent, lus agriculteurset les voyageurs principalement, auraientavantage à les connaître ou à être fixés ausujet des divers accidents célestes, qui doi-vent survenir à telles ou telles époques del'année et dont les cycles de renouvellementvarient continuellement.

Suivant qu'elles se réalisent en été ou enhiver, à l'automne ou au printemps, à la fuiou au commencement de chacune de ces sai-sons, elles compliquent d'autant plus les dif-ficultés du problème à résoudre.

(Ynernhint un nouveau météorologiste, M.Alficd jotion, directeur de VAlmanach Mè-tt''i'''!'".:ii/tie, a étudié quelques-unes des loisqui 1 omiuandcnt les principales irrégularitésde nos saisons.

Et ses prévi.i.,11, pom i, • .inn.'—. dmiièn-,et les Sept pi ei \; in -, im>)-- (!e m u se MIIII U'\L-lisées avec une précision si grande qu'il nousa paru intéressant de connaître son mode(l'invcsugittions.

Tout le secret de la méthode de M. AlfredJouon consiste a étudier et à observer lesdivers mouvements auxquels le so eil estsoumis,

Chacun sait maintenant — et depuis fortlongtemps — que le soleil ne reste pas, dansl'esparo, inerte connue un soliveau sur unemare. Il tourne sur lui-même dans le sensde la révolution annuelle de la terre et sonaxe subit tous les 180 jours des oscillationsisochrones dont l'amplitude est de i.|'1^o'.

De l;i iv.,nlLr:il <le , inlliHMUTS de' froidquand son pôle Nosil r-,l orienté vcis la terreet inlluenecs chaudes (huis la position inverse.

.Mais tous les phénomènes de froids brus-ques ressentis sur la terre prouvent en outre,par leur brusquerie même, que le soleil com-porte dans l'intérieur de sa nasse, un ou plu-

sieurs noyaux centraux, des taches, des facu-les et des protubérances.

Ces noyaux viennent à. tour de rôle, enpérigée, occasionner des accidents d'une ac-centuation d'autant plus intense qu'ils agis-sent soît isolément, soit par accumulationsd'effets.

Ils provoquent de la sorte des change-ments de temps, des bourrasques, les orages,les tempêtes faibles ou excessives, les cyclo-nes, ou même les tremblements de terre dontles conséquences sont parfois terribles, com-me on l'a vu à la Martinique en 1902, à San-Francisco en 1905, à Messine, à Reggio le 28décembre 1908, en Provence le 11 juin 1909,et à Mexico en 1910.

Les diverses ondes actives qui émanentdu soleil avec degrés d'intensité et d'ampli-tude différents sont de plusieurs sortes.

Les unes sont triphasées et se renouvellenttous I*i 27 ou 135 jours, d'autres sont sim-plement symétriques comme celle de 180jours, et une autre enfin, celle de 297 jours,présente tout à la fois et réunit les caractèrestriphasés et bisymétriques.

Ces ondes agissent toutes sur la terre parleurs efïcts subdîvisionnaircs qu'il est néces-saire de déterminer à l'avance pour rendrepossible leur comparaison, leur classement,leur mode d'actions réciproques et combinéespermettant d'en conclure la connaissance desphénomènes qui doivent résulter, aussi bienque la justification de ceux plus ou moinsviolents qu'on a ressentis auparavant.

Cette théorie des ondes solaires a permisà M. Alficd Jouon de prévoir avec une exac-titude à peu près constante le temps qu'ilfera.

Mais à cause de la multiplicité des phéno-mènes constatés et des lois générales dontbeaucoup échappent encore aux investiga-tions des savanH. l;i précision absolue estimpossible en eeiie matière et il faut se bor-ner à des probabilités.

Sous ces réserves, voici le résumé de ceque nous annonce M. Alfred Jouon dans sonA hnanach Météorologique (3 francs, francochez l'auteur, 9, rue Cernuschi, à Paris (17e)pour la fin de l'année.

A tous ceux qui s'inquiètent du tempsqu'il fera —- et tout le monde en est là —il. Alfred Jouon donne des prévisions opti-mistes pour les muis prochains, formant unheureux couiM.tr a MI. les mauvaises jour-nées qui furent si fréquentes en juin et mêmeen juillet.

M. Allred Jouon nous annonce, en effet,que nous sommes dans la belle période del'été, caractérisée par des journées fort chau-des, avec ciel splcndidc, qui dureront jus-qu'à l'équinoxe du 22 septembre.

Certes, durant cet été nous aurons quel-ques tempêtes orageuses dont VAlmanachMétéorologique mentionne les dates exactes.Il signale notamment à l'attention des agri-culteurs les journées des 8, 19-20, et 2.1-27août, 4, 13, 21, 23 et 29-30 septembre quiseront probablement marquées par des ora-ges pouvant Cire néfastes à nos cultures.

La tempête qu'il prévoit pour les envi-rons de la Saint Louis (du 24 au 27 août)sera, d'après .M. Alfred Jouon, particulière-ment violente, à ce point qu'on pourra mal-heureusement la classer parmi les cyclonesles plus dangereux ayant éclaté sur nos ré-gions.

Cette tempête, dite «fatale», éclate cha-que année ; mais quand elle se produit du-rant l'hiver, elle ne cause guère de dégâtsà nos cultures. Lorsqu'au contraire sonéchéance arrive en été, elle peut leur êtretrès nocive, comme on l'a vu le 16 septembre1903, année où les viticulteurs du Bordelaisont évalué à plusieurs millions les dommagesqu'elle leur causa.

Cette année, il n'y aura guère que les bet-teraves et surtout la vigne à devoir en souf-frir ; parce que les moissons seront certaine-ment terminées à cette date du 25 août.

Une fois doublé ce dangereux cap de laSaint Louis, le beau temps reviendra et lemois de septembre nous procurera des jour-nées magnifiques, permettant d'espérer debonnes vendanges si nous pouvons les faireavant l'équinoxe ; ce sera heureusement pos-sible pour la plus grande partie de nos vigno-bles en raison des fortes chaleurs prévues parM. Jouon en août et septembre qui hâterontpuissamment la maturité de nos raisins.

Il ajoute qu'il faudra, pour réussir les ven-danges, les terminer le plus tôt. possible ;car M. Jouon prévoit pour octobre une lon-gue période de temps pluvieux et froids,avec tempêtes fortes, qui gêneront considé-rablement les vendanges tardives.

FERDINAND RICHARD.

3L-3E3S S P O R T S

CIRCUIT DE LA CORNICHIi D'OR.Challenge Gazagnaire

organisé par l'Etoile Sportive de Cannes

Nous rappelons que cette épreuve intéres-sante sera courue le 15 août, sur le parcourssuivant : Cannes, les Adrets, Fréjus, St-Ra-phaël, la Cornîehe d'Or, Mande lien, Cannes,Antibcs et Cannes.

Cette course esl réservée aux coureurs de30 catégorie, licenciés de l'U. C. C. A.

De nombreux prix seront affectés à cettecourse.- Nous en donncrojis samedi, la listecomplète. Le Challenge Gazagnaire, détenupar l'Etoile Sportive de Cannes, sera de nou-veau mis en compétition.

Les engagements seront reçus demain, àNice, à la réunion du Comité de l'U. C. C. A.par un délégué de la Société, contre la sommede 1 franc. Ils sont également reçus au siègede la Société, Bar des Iles, rue de Provence,Cannes.

Tous engagements non accompagnés dumontant et du numéro de la licence ne se-ront pcLs accepté.

hVGlENE de la BOUCHE et de l 'ESTQMAGAjuèn IPB Uopan d©\a.3c ou t r o i s

Le Phonographe TéléphonisteL'administration aMemando des postes

vient de faire une curieuse application<fu phonographe. Soucieuse d'alléger leservice très pénible des employés des bu-reaux télégraphiques centraux, elle vientd'installer, à titre d'essai, un phonographequi, sur la simple pression d'un boutonparle à la place de l'employé, lorsqu'il y alieu de répondre à l'abonné par une fiesformules murantes : « Occupé » ; « larominimicjitioii est interrompue n ; nequitte/- pas », etc.

Le phonographe est monté directementsur i!'appareil téléphonique, de sorte quela transmission se fait très bien.

Les premiers essais ayant donné desrésultats très satisfaisants, cette innova-lion va être généralisée. Non seulementelle ménage l'appareil, vocal drs télépho-nistes, mais elle rend les bureaux télépho-niques beaucoup moins bruyants et, parsuite, le service moins fatigant, surtoutpour les téléphonistes très nerveux.

Les Comices AgricolesLeur formation. — Leur rôle. — Le premier

comice.

De tous côtés, à cette époque, les Comicesagricoles vont ouvrir leurs assises. Il n'y arien de plus charmant, de plus instructif, deplus intéressant que ces expositions cham-pêtres toujours fort suivies, qui ne man-quent pas d'attirer chaque année; dans lescommunes désignées à tour de rôle, une fouleempressée de cultivateurs et d'amateurs depittoresque.

Sur les bas côtés des routes, sablés d'unfin gravier se dressent les gerbes de céréalesles pampres des divers cépages. A côté, surdes couches d'herbe fraîche ou de mousse,les produits variés des champs, du potager,du verger, s'offrent aux regards du prome-neur. Les courges gigantesques voisinentavec les premiers fruits, et non loin de là,les horticulteurs ont disposé avec goût lesodorantes fleurs de leurs massifs et de leursserres.

Sur la place, à l'ombre des grands arbres,ou mieux, dans une prairie voisine, les ani-maux de la ferme sont groupés.

Chevaux de toutes robes ; poulains auxmembres frêles ; vaches aux lourdes mamcl-iles ; bœufs au col puissant ; chèvres aux for-mes gracieuses ; moutons à la blanche toi-son ; coqs au brillant plumage et à l'allureguerrière ; canards aux yeux malins, sontexposés durant de longues heures.

Les cultivateurs, les éleveurs les exami-nent avec soin, s'informent de l'âge, de larace des bêtes qui attirent leur attention,des soins qui leur furent donnés ; ils discu-tent, critiquent, louent et acquièrent tou-jours quelque connaissance nouvelle. ! .osprofanes, eux, admirent tout simplement, etleur plaisir et leur intérêt ne sont pas moin-dres.

Enfin, dans des champs d'expériences, lesmachinrs agricoles fonctionnent. Leurs •; roprr.Ncnlaiits » expliquent leur iu r̂nnMix: mé-canisme aux assistants, qui n'achèteront unecharrue perfectionnée, une défonceuse ou unede ces merveilleuses fauche uses-lie uses qu'a-près s'être bien rendu compte de ses avanta-ges ou de ses inconvénients.

Les services rendus à l'agriculture par lesComices agricoles sont considérables. Ce sonteux qui, dans le courant du siècle dernier,ont fait le plus pour l'amélioration des pro-cédés agricoles et des races d'animaux do-mestiques.

Certes, les Sociétés d'agrmilture ont rem-pli une tâche fort utile en discutant scienti-fiquement les théories agricoles, en faisantnombre d'expériences préparatoires, mais lesComices ont fait passer ces théories dans lapratique, les ont imposées en quelque sorte.C'est à leurs efforts <\uv non-, devons l'intro-duction des prairie ,11 lilici-lles, la pratiqued'assolements plus rationnels, l'emploi d'ins-truments perfectionnés.

L'origine des Comices agricoles est anté-rieure à la Révolution de 17S9 ; mais ces ins-titutions étaient alors peu nombreuses ; ellesn'eurent pas le temps de porter leurs fruits.

Quelques Comices créés pendant la périoderévolutionnaire, n'eurent pas un meilleursuccès. L'institution attira de nouveau l'at-tention du gouvernement après la chute del'Empire, et une circulaire ministérielle du 22mai 1820 prescrivit aux préfets d'organiserdes comices dans chaque département. Lespopulations furent assez longtemps à appré-cier les avantages que pouvaient produireces associations.

A l'heure actuelle, il n'est pas d'arrondis-sement qui no compte un ou plusieurs Comi-ces, recevant tous de l'Etat et des départe-ments certaines subventions qui leur serventà distribuer des récompenses aux exposantset des primes d'encouragement aux agricul-teurs et aux ouvriers agricoles.

Le premier Comice agricole eut lieu le 15août 1755 dans la paroisse de Volandry, entrela Flèche et Rangé.

Ce matin-là, au soritr de la messe parois-siale, cinq notables de l'endroit qui avaientparcouru les fermes a voisinantes afin deconstater l 'é tat des nVoltos de chaque culti-vateur et s 'étaient livrés à un examen appro-fondi des cultures du pav-., venaient rejoin-dre • \r li.nit et îuuv-ïani -vii;iieiir messireLouis iMau.i.i-. I lemi dr M.•mm, marquis deTurbillv. ehrv.ili.T .le l'onlt.- royal et militia-rc de Saint-Louis li.-uK-n.ini-coloiu'l du ré-giment île U.Hissiil.Hi-C.iwili-iï'-».

Devant la foule a - emh lèe . Lun d e u x lutun rapport détaillé et p n n h u n a les noms(les cultivateurs ayauL obtenu dans l 'année,« ru un seul tenant de deux arpents au moins sl'un, U- plus beau froiiu-iu, LauUr. le plusbeau seigle du pay>.

Chacun d'eux reçut alors des mains du

marquis une médaille en argent de la gran-deur et du poids d'un écu de six livres surlaquelle étaient gravés, d'un côté les armesde Turbilly, de l'antre, une gerbe de blé avecdes faucilles, faulx et fléaux, et ces mots enexergue :

Prix d'agriculture.Les titulaires étaient autorisés durant

l'année, à porter cette médaille, suspendue àla boutonnière de leur habit à l'aide d'un rn-ban vert !

En somme, c'était presque le Mérite agri~cole qu'on inaugurait avec le premier Comice;et ce curieux rapprochement devait être si-gnalé.

MARC LANGLAIS.

BULLETIN FINANCIERCe 5 Aoûl 1912.

Un garde les bonnes dispositions donton faisait preuve ces jours derniers, enoutre les transactions sont nombreuses,donnant à la séance une apparence cfac-tivilé inhabituelle eh cette saison ; on en-registre de bons achats au comptant. Lescours restent donc fermes à peu prèsipiirloul.

Noire Ik'iiic -'iiwrit. à <)7.,'̂ >, soutenue,rh'xlénenre e>t 9/4.10, le Serbe à 87.60.Société de Crédit, fermes, Banque de raria1723, en nouveau progrès. Lyonnais1545. Union Parisienne 1167, Comptoird'Escompte 96;"), ex-coupon de 9.2 fr. f>o,Crédit Mobilier 553.

Aux Chemin? de fer espagnols,nouvelles•plus-values sur les Nord de l'Espagne à/|f)3 et sur les Saragosse h /|fl7.

Les actions Congo aux Gnnds Lnc> sontfermes vers 323, et le tilra pn^mte- unintérêt indéniable à ce cours. Les risquesde baisse sont en effet à peu près nul?,puisqu'un intérêt de 10 francs nets çstgaranti par la Belgique, et les perspective^-sont illimitées, car on ne peut douter queles région* de l'Afrique Centrale, richesen mines, en forêts, etc., ne soient appe-lées à un avenir économique intéressant.La Cie, dont le réseau met en communi-cation la région du Haut-Congo avoal'Allantique est appelée à bénéficier enpremière' ligne de cet essor.

Les transports conservent leurs récentsavantages ainsi que les entreprise'; d'élec-tricité.

Le Rio k 2.000 est bien traité, et auxvaleur* r u - ^ s on note de nouveaux pro-grès sur R;ikou à ^oo5, sur le Naphte rus-«e à d'17, lundis que la Sosnnvvice à i56oreste calme ainsi que Makcewka a 262. LaBriansk garde ses positions à 55o.

En Cauli^e, \n fVrmrté c l générale etdo n.Mnl.P',,^ var ier, snnl enregistrées.

T'"i' I''!'1, il fiiul cil.T eelle de !a Multzofqui passe ,te i.ono à 1 .o',o, Taganrog à827, Toula reste a 1.000 francs. Bonnetenue du Platine a -ôb.

!.!•-= Mme-; ,1'nr, de diamants et de Cui-vre, birn que ioniennes, modifient peul«'urs cours de samedi.

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