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CorseNuméro 7 - Avril 2015
Agr
este
Cors
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n°7
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2015
Inventaire des vergers 2013 :l’arboriculture reste un atout pour l’agriculture corse
Le champ de l’enquête « Inventairedes vergers 2013 » en Corsecomprend 236 exploitations dépas-sant le seuil de surface pour au moinsune espèce fruitière. Elles détiennentpour les 10 espèces de fruits enquê-tées, 2 590 hectares de vergers, posi-tionnant la Corse au 8e rang desrégions françaises pour sa surface enfruitiers (France à 22 régions). Cerang honorable, est porté par la pro-duction d’agrumes rendue possiblepar la situation méditerranéenne del’île. Les agrumes représentent 60 %de ces surfaces insulaires et la quasi-
totalité des surfaces de vergersd’agrumes à l’échelle nationale.
Reste, que la régression des surfacesde vergers se poursuit à une vitessesupérieure à la moyenne nationale :diminution de 13,5 % entre 2007 et2013 pour la Corse, diminution de4,8 % pour la France. Une chute dessurfaces de 15 % entre 2002 et 2007avait déjà été enregistrée dans larégion. Le nombre d’exploitations estpassé de 242 en 2007 à 229 en 2013(vergers 9 espèces).
Deuxième activité agricoleaprès la viticulture, l’arbo-
riculture fruitière est portéeen grande partie par la culturede la clémentine de Corse(IGP 2007), qui vient d’obtenirun Label Rouge (2014).Malgré cette dynamique, larégression des surfaces devergers au niveau régionalse poursuit comme auniveau national.
Le verger corse dans le verger national (surface par espèce)
France Corse Part du verger Corsedans verger national
2007 (ha) 2013 (ha) 2007 (ha) 2013 (ha) 2007 (%) 2013 (%)
Pomme 39 647 37 296 17 24 0,0 0,1Pêche - Nectarine 14 042 11 045 205 204 1,5 1,8Prune 17 175 17 336 402 344 2,3 2,0Abricot 13 327 12 767 34 43 0,3 0,3Cerise 9 445 7 866 7 9 0,1 0,1Kiwi 3 791 3 500 584 308 15,4 8,8Agrumes 1 677 1 602 1 676 1 594 99,9 99,5Raisin de table nd 4 886 nd 60 nd 1,2Vergers 9 espèces(sans le raisin de table) 123 034 117 141 2 927 2 530 2,38 2,2Verger 10 espèces nd 122 027 nd 2 590 nd 2,1
Source : Agreste - Inventaire des vergers 2013
Agrumes, kiwis, pêcheset prunes dominentla production fruitière
La Haute-Corse concentre 98 % dessurfaces de vergers professionnels et93 % des exploitations concernéespar l’inventaire.
Outre les agrumes, et plus particuliè-rement la clémentine qui domine laproduction fruitière, les principalesespèces cultivées sont comme en2007 le kiwi, la prune et les pêches etnectarines. La baisse des surfaces depruniers semble moins brutale quepour les kiwis, mais il faut tenir comptede la présence de nombreux vergersqui ne sont plus exploités ou ont faitrécemment l’objet d’arrachages.
Une affaire de spécialistes
Dans 8 cas sur 10, l’exploitationenquêtée est spécialisée dans l’arbo-riculture, c’est-à-dire que plus desdeux tiers de son potentiel écono-mique proviennent des fruits.
Ces exploitations concentrent 90 %des surfaces de vergers et y consa-crent 60 % de leur SAU (contre unpeu plus de 40 % pour l’ensembledes arboriculteurs professionnels).
La taille moyenne des vergers profes-sionnels corses est supérieure à lamoyenne nationale, avec une diffé-rence particulièrement marquée pourles prunes, les pêches et les kiwis.
Dans 70 % des cas, ces exploitationsne cultivent qu’une seule espèce defruit. Lors de cultures multi-espèces,l’association la plus fréquente est agru-mes - kiwi. La culture de la pêche estmajoritairement associée à une autreculture fruitière afin de pouvoir propo-ser une offre diversifiée à la clientèle(importance de la vente directe).
Des modes de commercia-lisation diversifiés
Agrumes, prunes et kiwis sontcommercialisés principalement parles organisations de producteurs. Lespêches, dont la distribution est pluslocale, sont commercialisées pour40 % à la grande distribution et 34 %en vente directe (consommateur,
restaurateur). L’abricot, dont la pro-duction est plus anecdotique, estcommercialisé pour les deux tiersdirectement à la grande distribution.
L’agriculture biologique représente7,5 % des surfaces plantées etconcerne principalement les kiwis
(12,5 % des surfaces et 13,3 % dela production commercialisée), lespêches-nectarines (10,8 % des surfa-ces et 4,6 % de la productioncommercialisée) et les agrumes(8,4 % des surfaces et 7,2 % de laproduction commercialisée).
2 ■ Agreste Corse n° 7 - Avril 2015
Répartition des surfaces de vergers corses par espèce en 2013
Raisin de table
62 %
8 %
13 %
12 %
2 %
2 % 1 %
0 %
Prune
Pêche - Nectarine
Pomme
Kiwi
Cerise
Abricot
Agrume
Source : Agreste - Inventaire des vergers 2013
Taille moyenne des vergers (en ha)
Source : Agreste - Inventaire des vergers 2013
France Corse
Pomme 9,46 1,85Pêche - Nectarine 8,21 10,74Prune 7,36 14,33Abricot 5,43 3,58Cerise 2,41 1,80Kiwi 4,01 6,04Agrumes 8,85 9,21Raisin de table 2,95 3,53Verger 10 espèces 8,51 10,97
Évolution des surfaces régionales pour les principales espèces
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
1 600
1 800
20132007
AgrumesKiwiPrunePêche -Nectarine
Hectare
Source : Agreste - Inventaires des vergers 2007 - 2013
Les agrumes :une production portée parles signes de qualité
Seules deux régions de Francemétropolitaine peuvent, du fait de leurclimat, produire des agrumes : laCorse et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. La Corse y contribuepour 99,5 % avec 1 594 hectares devergers d’agrumes dont 134 hectaresen bio. Les surfaces ont baissé de5 % depuis l’inventaire de 2007.
Les clémentiniers représentent lagrande majorité des arbres plantés.
Le verger de clémentinier est ancienavec 63 % de plantations qui ont plusde 20 ans. Le taux de remplacementest plus faible qu’en 2002 avec 9 % demoins de 8 ans contre 13 % en 2002.
La variété S.R.A. 63 constitue plus de53 % des vergers de plus de 20 ans.
Les variétés SRA 92/S.R.A. 88/SRA85/SRA 89 sont essentiellementprésentes dans la classe d’âge inter-médiaire (8 à 20 ans) tandis que lesjeunes vergers sont plus diversifiésavec une percée des variétésOronules/Caffin.
Le vergers de pomelos est ladeuxième production d’agrumes, maisil est ancien (76 % du verger a plusde 20 ans). Lors de l’enquête de2013, les derniers lots plantésdataient de 2010. Les variétés StarRuby/SRA293/S.R.A.199 (pomelo àchair rouge) représentent plus de90 % des surfaces.
Des producteurs essaient égalementde relancer la production de cédratde Corse. Les cultures de cédratiersoccupent presque 7 ha dont plus dela moitié a 5 ans ou moins.
La mise sur le marché des agrumesest principalement réalisée par lesorganisations professionnelles quicommercialisent 90 % de la produc-tion. La production est majoritairementvendue hors de Corse mais souffredes contraintes liées à l’insularité (sur-coût lié au transport, moindres rota-tions des bateaux en hiver et risquesde mouvements sociaux).
Des opérations de valorisation de laproduction portée par l’Aprodec(Association de promotion et dedéfense de la clémentine corse) ontpermis l’obtention de plusieurs signesde qualité : IGP clémentine de Corseen 2007 et Label Rouge clémentineen 2014 (85 % de la production de
clémentines sont commercialiséssous l’IGP clémentine de Corse), IGPPomelo de Corse (en 2014).
Agreste Corse n° 7 - Avril 2015 ■ 3
Surfaces d’agrumespar espèce (en ha)
Autres agrumes
CitronsOranges
PomelosClémentines
1 388
231545
123
Source : Agreste - Inventaire des vergers 2013
Répartition des surfacesde clémentiniers selon l’âge
0
200
400
600
800
1 000
Plus de20 ans
8 à20 ans
Moins de8 ans
Hectare
Source : Agreste - Inventaire des vergers 2013
Répartition des surfacesde pomelos selon l’âge
0
20
40
60
80
100
Plus de20 ans
8 à20 ans
Moins de8 ans
Hectare
Source : Agreste - Inventaire des vergers 2013
La Station de recherche agronomique Inra-Ciradde San Giuliano
L’Inra de Corse conduit en collaborationavec le Cirad et l’Université de Corse, desprogrammes de recherche fondamentalequi visent à améliorer la compétitivité de lafilière agrumicole corse :- étude des facteurs environnementaux et
génétiques sur la qualité des agrumes afinde proposer les combinaisons « porte-greffe/génotypes » les plus adaptées ;
- création et sélection de nouvelles varié-tés d’agrumes ;
- mise à disposition de matériel végétal(semences de porte-greffes).
La station dispose pour cela d’une collec-tion de 1 100 espèces et variétés d’agru-mes plantées en plein champ. C’est l’unedes plus importantes et des plus richescollections en plein champ au monde.
L’ensemble du verger de production de laclémentine de Corse est issu du travail desélection de la Station de recherche agro-nomique (SRA) de San Giuliano. Les varié-tés étudiées sont répertoriées par les lettresSRA suivies d’un numéro d’ordre en fonc-tion de leur date d’arrivée à la station.
Le kiwi : relancer la productionpar le bio et l’IGP
La Corse est la quatrième région pro-ductrice de kiwis mais se situe loinderrière l’Aquitaine et Midi-Pyrénées.
Les surfaces ont régressé de 47 %entre les inventaires de 2007 et 2013,passant de 584 hectares à 308 hec-tares. Le bio représente 12,5 % dessurfaces.
La culture du kiwi est associée à cel-les des agrumes dans 7 cas sur 10.
Le verger est ancien avec des plan-tations de plus de 20 ans sur deuxtiers des surfaces alors qu’elles repré-sentaient à peine 20 % des surfacesen 2002. Le renouvellement est moinsbien assuré que dans les autresrégions productrices avec seulement9 % de plantation de moins de 8 anscontre 23 % en Languedoc-Rous-
sillon, région encore faible productricemais qui semble vouloir promouvoircette production. Par contre la den-sité de plantation est de plus en plusimportante : 833 arbres à l’hectarepour les vergers de moins de 8 anscontre 541 pour ceux de plus de20 ans.
La variété Hayward/Chico occupe88 % des surfaces.
La commercialisation se fait princi-palement via les OP (71,5 % desquantités commercialisées) et secon-dairement via les grossistes (13 %).
Un projet d’IGP est en cours afind’orienter la production vers un pro-duit de qualité.
4 ■ Agreste Corse n° 7 - Avril 2015
Répartition des surfaces de kiwipar région productrice
AutresLanguedoc-Roussillon
CorseRhône-Alpes
Midi-PyrénéesAquitaine
3 %5 %
9 %
52 %
10 %
21 %
Source : Agreste - Inventaire des vergers 2013
Âge des vergers de kiwi
0
10
20
30
40
50
60
70
Plus de 20 ans 8 à 20 ans Moins de 8 ans
Languedoc-Roussillon
CorseRhône-AlpesMidi-PyrénéesAquitaine
% en surface
Source : Agreste - Inventaire des vergers 2013
L’Areflec (Association régionale d’expérimentationsur les fruits et légumes en Corse)
L’Areflec est la stationd’expérimentation enfruits et légumes de
Corse créé à l’initiative des producteurs en1982.
Elle a pour mission d’établir des référencesscientifiques et techniques à l’interface entrela recherche et le développement.
Chaque année un conseil scientifique ettechnique composé de chercheurs, expé-rimentateurs, techniciens et agriculteursdéfinit les thématiques prioritaires à expé-rimenter dans les domaines suivants :
- mise au point de méthodes de protectiondu verger plus respectueuses de l’environ-nement et de la santé (lutte alternative bio-logique, homologation de nouveauxproduits phytosanitaires) ;
- amélioration des techniques de produc-tion ;
- guider les professionnels vers les varié-tés et les porte-greffes les mieux adaptésau contexte régional.
Elle assure également la production de gref-fons d’agrumes certifiés et la productiond’insectes auxiliaires.
Les pêches et les nectarines :un marché local soutenupar la vente directe
Le verger de pêches-nectarinescorse se situe à la 6e place de laFrance métropolitaine avec 204 ha,loin derrière le Languedoc-Roussillon(5 402 ha), Provence-Alpes-Côted’Azur (2 673 ha) ou Rhône-Alpes(2 006 ha). Le bio est bien représentéavec 11 % des surfaces. Les pêchesreprésentent les trois-quarts des sur-faces mais les dernières surfaces ontété plantées en nectarines. La sur-face régionale du verger est restéestable depuis l’inventaire de 2007alors que le verger français de
pêches-nectarines baissait de plusde 20 % sur la même période.
Le verger est relativement jeune parrapport aux autres espèces de fruits,en lien avec la moindre longévité decette espèce.
La commercialisation est surtoutlocale, le pic de production correspon-dant à celui de la fréquentation tou-ristique estivale. La production de
fruits est commercialisée à plus de40 % vers la grande distribution etplus de 30 % en vente directe auprèsdu consommateur ou des restaura-teurs. Pêches et nectarines corsessont bien représentées sur les étalsdes grandes et moyennes surfacesavec des taux de couverture de l’or-dre de 80 % (source : Chambred’agriculture de Corse - Observatoiredes prix et de l’origine).
Agreste Corse n° 7 - Avril 2015 ■ 5
Répartition des surfaces de pêchers par variété
8 %2 %
22 %16 %
52 %
Autre
Pêches blanches
Nectarines jaunes
Nectarine blanche
Pêches jaunes
Source : Agreste - Inventaire des vergers 2013
Répartition des surfacesde pêche-nectarine selon l’âge
0
20
40
60
80
100
120
140
160
Plus de20 ans
8 à20 ans
Moins de8 ans
Hectare
Source : Agreste - Inventaire des vergers 2013
Le pruneau de Corse :la fin d’une filière ?
Les vergers de pruniers occupaientune surface de 344 hectares lors del’inventaire de 2013, soit une baissede 14 % par rapport à 2007. Ils sontplantés à 90 % en prune d’Ente des-tinée à être transformée en pruneaux.
Le verger de prunier a connu sonheure de gloire durant les annéesquatre-vingt-dix. Malgré un plan derelance de 2005 à 2008, suivi d’unplan de consolidation de 2008 à 2010,le pruneau corse résiste mal face àla notoriété de l’IGP pruneau d’Agenet à la concurrence internationale. Lessurfaces recensées doivent êtremodulées à la baisse : vergers àl’abandon, arrachages, conversion en
Âge des vergers de prunes d’Ente
0
10
20
30
40
50
60
CorseMidi-PyrénéesAquitaine
Plus de 20 ans 8 à 20 ans Moins de 8 ans
% en surface
Source : Agreste - Inventaire des vergers 2013
cours en clémentine ou vigne. Laréforme de la PAC en 2015, avec unebaisse des aides aux surfaces de pru-niers, devrait accélérer le phénomène.
Les vergers de prunes d’Ented’Aquitaine et Midi-Pyrénées sontsans commune mesure avec la tailledu verger corse (respectivement11 136 ha et 1 215 ha).
Le verger de prunes d’Ente vieillit :56 % des surfaces ont été plantésavant 1993 et seulement 8 % des sur-faces ont moins de 5 ans alors qu’el-les dépassent les 20 % dans lesautres régions productrices.
À l’inverse 49 % des surfaces de pru-nes de bouche ont moins de 5 ans.
La production de pruneaux s’est déve-loppée en Corse dans les années 90avec des plantations de pruniers etl’installation de tunnels de séchage.Une part importante de cette produc-tion était commercialisée par la SicaSEDARC, en France continentale età l’étranger. Mais une production infé-rieure à la demande du marché et irré-gulière, tant en quantité qu’en qualité,a freiné le développement de la filière.En 2013, la commercialisation de laproduction restante se fait presqueexclusivement via les organisationsde producteurs.
6 ■ Agreste Corse n° 7 - Avril 2015
Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la ForêtService Régional de l’Information Statistique et Économique (SRISE)Forum du Fango - 8 Avenue Jean Zuccarelli - 20200 BASTIATél. : 04 95 51 86 10 - Courriel : [email protected]
Directeur régional : Yvan LOBJOIT Composition : SSP - ANCD BeauvaisCheffe du SRISE : Cécile DELSOL Impression : AIN - Ministère de l’AgricultureRédaction : Florence HAMANN (avec la participation de Franck CURK, SRA Inra-Cirad San Giuliano)Dépôt légal : À parution ISSN : 1772-8169 Prix : 3,50 € © Agreste Corse 2015
Méthodologie - Définitions
● L’enquête « Inventaire national des ver-gers » réalisée par le ministère del’Agriculture, est prescrite par le décretn° 2011-670 du 14 juin 2011. Elle permet deconnaître précisément l’état des superficiesarboricoles et du potentiel de production desarbres afin d’améliorer les outils de prévisionde récolte et ainsi de mieux gérer les flux demarchés. L’inventaire national des vergersa été réalisé au printemps 2013. Les rensei-gnements recueillis concernent la situationdes vergers au 1er avril 2013 et la commer-cialisation des quantités récoltées en 2012(exceptionnellement 2011 pour les pommes).L’unité statistique enquêtée est l’exploitation
agricole ayant déclaré au RA 2010 une sur-face d’au moins un hectare en vergers depommiers, de pêchers, d’abricotiers, de pru-niers, de kiwis, de noyers ou d’agrumes oud’au moins 50 ares en vergers de poiriers,de cerisiers, ou de raisins de table. Lacomparaison 2007-2013 est faite à champconstant, en appliquant à l’inventaire 2007les seuils minima par exploitation de 2013.
Verger : plantation régulière entretenue(taille annuelle, traitements réguliers) d’ar-bres fruitiers récoltés et commercialisés,d’une densité d’au moins 100 pieds à l’hec-
tare, soit un écartement maximum de 10 mentre chaque pied. Cette densité peut, parexception, ne pas être atteinte dans le casde certains vergers (plantations régulièreset entretenues) constitués par des arbres àfort développement comme par exemple lechâtaignier, le noyer ou l’olivier.
● L’inventaire verger ne représente donc quepartiellement l’arboriculture en Corse puis-qu’il n’inclut pas les fruits à coques (amande,noisette, châtaigne) ni les olives, alors queces plantations représentaient 54 % dessurfaces fruitières (hors raisin) au RA 2010.
Pour plus d’information
● Corse : Enquête verger de 2007 (publication mars 2008) téléchargeable sur : http://agreste.agriculture.gouv.fr/en-region/corse/
● Rapport de mission « Le devenir de la production fruitière en France », Régis Hochart, décembre 2014 téléchargeable sur :http://agriculture.gouv.fr/Rapport-Hochart-production-fruitiere
● Accédez à nos publications sur : www.agreste.agriculture.gouv.fr
