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Photos : DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Contribution Par Mostefa Zeghlache (P. 8, 9 et 10) LUNDI 22 JANVIER 2018 - 5 DJOUMADA AL AWAL 1439 - N° 8313 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l LA NOUVELLE STRATÉGIE DE SÉCURITÉ NATIONALE AMÉRICAINE VERSION TRUMP Néo-impérialisme ou réalisme impérial ? l RARETÉ DU SACHET DE LAIT Le dysfonctionnement du réseau de distribution l La disponibilité du lait en sachet connaît, ces derniers temps, une perturbation. Si certains quartiers algérois continuent à être approvisionnés en ce produit, d’autres ne l’ont pas vu depuis plusieurs jours. Le ministère de l’Agriculture impute cette pénurie à un «dysfonctionnement» dans la distribution. l LOUISA HANOUNE : l TRAFIC DE DROGUE DU MAROC VERS L’ALGÉRIE «Il faut dissoudre le CPE» l La secrétaire générale du Parti des travailleurs a établi une batterie de mesures, dont la dissolution du CPE qu’elle qualifie de gouvernement «parallèle et clandestin». Ouyahia conforte les propos tenus par Messahel l Quatre mois après la déclaration faite par le ministre des Affaires étrangères, M. Abdelkader Messahel, selon laquelle le Maroc «fait dans le blanchiment d’argent du haschich et la Royal Air Maroc transporte autre chose que des passagers», c’est le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui enfonce davantage le royaume alaouite, en déclarant sans pour autant le citer «que notre pays est sous des flots de haschich et de cocaïne». PAGE 4 PAGE 3 PAGE 5 l RÉFORME DU BAC Les raisons du report l Pas de réforme du baccalauréat en 2018. La ministre de l’Education le rappelait il y a quelques jours encore. Le dossier est pourtant ficelé et n’attend plus que l’aval du gouvernement. Il faudra, cependant, attendre que les polémiques autour de la suppression de telle ou telle matière trouvent une issue et que les querelles entre adeptes du maintien de l’histoire et de l’éducation islamique ou de sa prise en compte dans la fiche de synthèse cessent enfin. l FOURNITURE D’ACCÈS À INTERNET De la concurrence pour Algérie Télécom l C’est dit clairement : Algérie Télécom et sa filiale Mobilis n’ouvriront pas leur capital au privé. C’est Houda Imane Feraoun qui l’a annoncé, hier, lors de son passage par la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio nationale. Un passage qu’elle a mis à profit pour officialiser, entre autres, ce qui se disait depuis un moment déjà quant à l’ouverture du marché aux fournisseurs d’accès à l’internet. PAGE 3 PAGE 3

l Télécom - Le soir d'Algérie , Quotidien national d

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- ISSN

IIII

- 0074 Contribution Par Mostefa Zeghlache (P. 8, 9 et 10)

LUNDI 22 JANVIER 2018 - 5 DJOUMADA AL AWAL 1439 - N° 8313 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l LA NOUVELLE STRATÉGIE DE SÉCURITÉ NATIONALE AMÉRICAINE VERSION TRUMP

Néo-impérialisme ouréalisme impérial ?

l RARETÉ DU SACHET DE LAITLe dysfonctionnement

du réseau dedistribution

l La disponibilité du lait en sachet connaît, ces derniers temps,une perturbation. Si certains quartiers algérois continuent à êtreapprovisionnés en ce produit, d’autres ne l’ont pas vu depuisplusieurs jours. Le ministère de l’Agriculture impute cettepénurie à un «dysfonctionnement» dans la distribution.

l LOUISA HANOUNE :

l TRAFIC DE DROGUE DUMAROC VERS L’ALGÉRIE

«Il fautdissoudre

le CPE»l La secrétaire générale du Parti des travailleurs a établi une

batterie de mesures, dont la dissolution du CPE qu’ellequalifie de gouvernement «parallèle et clandestin».

Ouyahiaconforte lespropos tenuspar Messahel

l Quatre mois après la déclaration faite par le ministre desAffaires étrangères, M. Abdelkader Messahel, selon laquelle le

Maroc «fait dans le blanchiment d’argent du haschich et la RoyalAir Maroc transporte autre chose que des passagers», c’est lePremier ministre, Ahmed Ouyahia, qui enfonce davantage leroyaume alaouite, en déclarant sans pour autant le citer «que

notre pays est sous des flots de haschich et de cocaïne».

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l RÉFORME DU BAC

Les raisonsdu report

l Pas de réforme du baccalauréat en 2018. La ministre de l’Educationle rappelait il y a quelques jours encore. Le dossier est pourtant ficeléet n’attend plus que l’aval du gouvernement. Il faudra, cependant,

attendre que les polémiques autour de la suppression de telle ou tellematière trouvent une issue et que les querelles entre adeptes dumaintien de l’histoire et de l’éducation islamique ou de sa prise en

compte dans la fiche de synthèse cessent enfin.

l FOURNITURE D’ACCÈS À INTERNET

De la concurrencepour Algérie

Télécom l C’est dit clairement : Algérie Télécomet sa filiale Mobilis n’ouvriront pas leurcapital au privé. C’est Houda Imane

Feraoun qui l’a annoncé, hier, lors de sonpassage par la rédaction de la Chaîne 3de la Radio nationale. Un passage qu’ellea mis à profit pour officialiser, entre

autres, ce qui se disait depuis un momentdéjà quant à l’ouverture du marché aux

fournisseurs d’accès à l’internet. PAGE 3

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Page 2: l Télécom - Le soir d'Algérie , Quotidien national d

PP

c Un jour, un sondage

Résultat sondage

NON Sans opinionOUI

Pensez-vous que le président du MSP, Makri, va, cette fois-ci, se montrer plus «réconciliant» avec le pouvoir ?

OUI :54,08%

NON :30,6%

S. OPINION :14,6%

Lundi 22 janvier 2018 - Page 2

Le dessin de Karim

L’ambassadeur et les hommes

d’affairesOn apprend de sources généraOn apprend de sources généra--

lement bien informées qu’un petit-lement bien informées qu’un petit-déjeuner est prévu aujourd’hui àdéjeuner est prévu aujourd’hui àl’hôtel El-Aurassi entre l’ambassal’hôtel El-Aurassi entre l’ambassa--deur de France à A lger , Xav ierdeur de France à A lger , Xav ier

Driencourt, et certains chefsDriencourt, et certains chefsd’entreprises opérantd’entreprises opérant

dans plusieurs secdans plusieurs sec--teurs d’activi tésteurs d’activi téséconomiques.économiques.

Pensez-vous que les banques et assurances étrangèresqui se sont installées en Algérie ont apporté un plus ?

ERISCOOPERISCOOPQacida

Il est difficilementIl est difficilementcompréhensible que des partis decompréhensible que des partis del’Alliance présidentielle, et lesl’Alliance présidentielle, et leshommes qui les dirigent, sehommes qui les dirigent, sedéchirent à belles dents comme ledéchirent à belles dents comme lefont Ouyahia et Ould-Abbès. Et aufont Ouyahia et Ould-Abbès. Et aumilieu de ce duo, un troisièmemilieu de ce duo, un troisièmehomme, ancien omnipotenthomme, ancien omnipotentministre et réputé pour être unministre et réputé pour être unproche de Bouteflika, redevenuproche de Bouteflika, redevenu«simple citoyen» : j’ai nommé«simple citoyen» : j’ai nomméChakib Khelil. D'habitude, ceChakib Khelil. D'habitude, cegenre de pugilat oppose desgenre de pugilat oppose desadversaires politiques et non pas,adversaires politiques et non pas,comme c'est le cas, des alliés.comme c'est le cas, des alliés.Mais ce sont des alliés àMais ce sont des alliés àl’algérienne, formule selonl’algérienne, formule selonlaquelle on aime taper plus sur leslaquelle on aime taper plus sur lesamis que sur les ennemis. Ahmedamis que sur les ennemis. AhmedOuyahia, dont la culture chaâbisteOuyahia, dont la culture chaâbisteest insondable, convoque Hadjest insondable, convoque HadjM’rizak pour fustiger l’ingratitudeM’rizak pour fustiger l’ingratitudede ce monsieur que le Premierde ce monsieur que le Premierministre a jadis défendu commeministre a jadis défendu commepersonne. Brut de décoffrage :personne. Brut de décoffrage :«Sir ya naker lehssen.»«Sir ya naker lehssen.»

Dans le répertoire fécond deDans le répertoire fécond deM'rizak, il doit sûrement traînerM'rizak, il doit sûrement traînerquelque qacida qui irait àquelque qacida qui irait àmerveille à Ahmed Ouyahia lui-merveille à Ahmed Ouyahia lui-même. Le chaâbi est universel, yamême. Le chaâbi est universel, yakho !kho !

A. T.A. T.digoutagesoir@yahoodigoutagesoir@yahoo

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

[email protected]

Gulf Bank Algeria (AGB) compte créer prochainement deuxGulf Bank Algeria (AGB) compte créer prochainement deuxcompagnies d’assurances et une autre spécialisée dans le leacompagnies d’assurances et une autre spécialisée dans le lea--sing immobilier. C’est ce qu’a annoncé son directeur général,sing immobilier. C’est ce qu’a annoncé son directeur général,Mohamed Louhab. A rappeler que AGB a racheté 49% des partsMohamed Louhab. A rappeler que AGB a racheté 49% des partsde 2A Assurances. I l reste la val idat ion f inale de lade 2A Assurances. I l reste la val idat ion f inale de laBanque d’Algérie.Banque d’Algérie.

AGB rachète des parts de la 2AA

50 000 postesde travail perdus

Selon des sources prochesSelon des sources prochesdes concessionnaires, la filièredes concessionnaires, la filièreautomobile a déjà perdu 50 000automobile a déjà perdu 50 000postes d’emploi. postes d’emploi.

Selon les mêmes sources, lesSelon les mêmes sources, lespostes d’emploi perdus sont lepostes d’emploi perdus sont lefa i t de l a fe rmeture des show-fa i t de l a fe rmeture des show-r o o m s e t l a s u p p r e s s i o n d e sr o o m s e t l a s u p p r e s s i o n d e spostes liés à la commercialipostes liés à la commerciali --sation du fait qu’il n’y asation du fait qu’il n’y aplus d’importation deplus d’importation devéhicules.véhicules.

SOIT D IT E N PA SSAN TSOIT DIT E N PASSANT

La santé et le reste vus d’ailleurs !(1)

I l est intéressant d’écouter les per-sonnes qui, même si elles viventhors d’Algérie, s’inquiètent parfois

plus que nous qui sommes sur place,lorsque les choses se passent difficile-ment au pays. Le fait que les tensionsprennent des tournures inquiétantesexacerbe peut-être davantage le senti-ment d’impuissance difficile à contenir.Cela explique pourquoi il m’arrive sou-vent de privilégier les courriers qui meviennent de loin.

Les croiser avec ceux que je reçoisde l’intérieur du pays prend plus desens et permet une lecture plus consé-quente de ce qui se passe. En réactionaux chroniques sur la grève des méde-cins résidents, j’ai reçu beaucoup de

courrier. Sans doute parce que, en enparlant, ce qui n’est pas faux, on a lesentiment de contribuer à la résolutionde quelques-uns des problèmes qui,faute de prise en charge, prennent del’ampleur au fil des ans. Voici une partiede message :

«Je ne réside pas en Algérie, mais jeviens régulièrement m’y ressourcer etmes proches me relatent les difficultésqu’ils rencontrent pour se soigner cor-rectement. J’ai été choqué par lesimages de médecins tabassés et, bienque non-résident, j’ai un avis sur le sec-teur de la santé (certainement moinséclairé que mes compatriotes qui viventdans le pays). La violence est partout enAlgérie.

Dans les villes, les campagnes, ausein de la famille, à l’école, à l’universi-té, à l’hôpital, dans les mairies, austade, sur nos routes et autoroutes, auxréunions syndicales, aux réunions poli-tiques, dans les prêches, parfois dansles discours de nos dirigeants. Elle estpartout ! Bien sûr, aucune société, aussiavancée soit-elle, n’est épargnée par laviolence, mais chez nous, elle gangrènetous les rapports des uns aux autres,elle est multiforme, elle s’accompagnede vulgarités, d’insultes, de menaces,d’abus de pouvoir et débouche souventsur des drames.

Alors, comment s’étonner que desgardiens de la paix en uniforme tabas-sent de futurs médecins ?… Tristes

images que ces jeunes gens auxblouses blanches tachées de sang...Nous manquons cruellement d’humanitéet ceux qui nous dirigent un peu plus.»A suivre !

M. B. 

Par Malika [email protected]

Page 3: l Télécom - Le soir d'Algérie , Quotidien national d

Le Soird’Algérie Lundi 22 janvier 2018 - PAge 3Actualité

Déjà, pour lever toute équi-voque ou autre interprétationentendue ici et là au sujet desdeux projets de loi relatifs, l’un, aucommerce électronique et, l’autre,à la poste et les communicationsélectroniques, la ministre de laPoste et des Technologies de l’in-formation et de la communicationa rassuré ceux qui n’ont pas finid’attendre ces deux lois en affir-mant que, concernant le projet deloi sur les règles générales de laposte et des communications élec-troniques, il a été présenté, discutéen commission, et débattu en plé-nière à l’APN avant qu’un certainnombre d’amendements aient étérequis par des députés.

Ainsi, cette loi ayant trait auxrègles générales de la poste et

des communications électro-niques est prête à passer au vote.Quant à la loi régissant le com-merce électronique, elle en est àla moitié du chemin, selon laministre, puisqu’il ne reste qu’à endébattre en plénière dans les toutprochains jours. Les deux loisseront passées au vote en mêmetemps, espère Houda ImaneFeraoun, dans les deux ou troissemaines à venir.

Des lois, en tous les cas,comme le souligne la ministre, quivont apporter des rectifications etdes mises au point à ce qui existedéjà comme législation dans ledomaine.

La grande nouveauté, qui n’enest pas vraiment une à dire vrai,dans ce qu’a annoncé Houda

Imane Feraoun au micro de laChaîne 3, c’est que la loi déposéesur le Bureau de l’APN préconisel’ouverture par Algérie Télécom deson dernier kilomètre de réseau àl’investisseur privé, voire public siune entreprise du secteur étatiqueest intéressée. Il faut tout demême préciser que cette loi insistesur le backbone, c'est-à-dire la

partie qui supporte le gros du tra-fic, et le dernier kilomètre.

En effet, il sera désormais pos-sible de se lancer dans la fournitu-re d’accès à internet en concurren-ce avec Algérie Télécom qui restetout de même le seul opérateurdans le «réseau de transport» d’in-ternet. C’est un marché «très lucra-tif et très dynamique», a assuré la

ministre qui, encore cette fois, estrevenue sur le sujet du commerceélectronique déjà discuté soustoutes ses coutures l’année derniè-re, mais qui tarde à voir le jour, dumoins son cadre légal appelé àprotéger aussi bien le commerçantque le consommateur.

Sur un autre plan, et en parallè-le au développement d’AlgérieTélécom à l’international, HoudaImane Feraoun a fait état de ladécision de l’Algérie de fournir, pardes moyens terrestres et satelli-taires, l’accès à internet à ses voi-sins du Sud. Pour ce faire, AlgérieTélécom a déjà déployé le câblagenécessaire jusqu’aux frontières,mais des problèmes techniquespropres à nos voisins du Sud fontque du retard a été accusé pour leraccordement.

Un retard imputé à ces paysmais également dû au délai queprend le raccordement de l’Algérieà deux câbles sous-marins desti-nés à accroître la bande passantealgérienne.

M. Azedine

FOURNITURE D’ACCÈS À INTERNET

De la concurrence pour Algérie Télécom C’est dit clairement : Algérie Télécom et sa filiale Mobilis

n’ouvriront pas leur capital au privé. C’est Houda ImaneFeraoun qui l’a annoncé, hier, lors de son passage par larédaction de la Chaîne 3 de la Radio nationale. Un passagequ’elle a mis à profit pour officialiser, entre autres, ce quise disait depuis un moment déjà quant à l’ouverture dumarché aux fournisseurs d’accès à l’internet.

Pas de réforme du baccalauréaten 2018. La ministre de l’Educationle rappelait il y a quelques joursencore. Le dossier est pourtantficelé et n’attend plus que l’aval dugouvernement. Il faudra, cepen-dant, attendre que les polémiquesautour de la suppression de telleou telle matière trouvent une issueet que les querelles entre adeptesdu maintien de l’histoire et del’éducation islamique ou de saprise en compte dans la fiche desynthèse cessent enfin.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) - En 2016déjà, le dossier de la réforme du baccalau-réat était déjà entre les mains du gouverne-ment. Ce dernier devait étudier les proposi-tions faites par un panel d’experts.Optimiste, la ministre de l’Education espéraitune mise en œuvre rapide des recomman-dations des experts. C’était compter sans lesrésistances que la réforme allait susciter.

Une situation qui poussera le départe-ment de Benghabrit à ajourner sine die laréforme. Il y a quelques semaines seule-ment, la ministre de l’Education reconnais-sait pourtant que le bac actuel ressemblaitplus à «une attestation de fin d’étudessecondaires» qu’à un «premier grade uni-versitaire». La raison ? Il est, dit-elle, géné-raliste, ne prenant pas en compte des dis-tinctions entre matières spécialisées enfonction de l’orientation de l’élève. Il est éga-lement l’un des plus longs en termes dejours d’examination.

Que faire ? La ministre affirme que le pro-jet sur lequel travaille son département porte«sur les modalités de déroulement et nonpas sur une refonte de cet examen ni entermes de contenu ni en termes d’épreuves».Et c’est exactement ce que proposaient lesexperts dans un premier temps.

Meziane Meriane, qui a fait partie de lacommission chargée d’émettre des proposi-tions, explique qu’il avait été proposé deréduire les jours d’examens pour passer decinq à trois. Pour ce faire, dit-il, il fallaitréduire le nombre de matières concernéespar les épreuves. C’est à ce niveau que desrésistances, dit-il, ont commencé à se fairesentir. Une fois le dossier remis au nouveaugouvernement, rappelle-t-il, il y a eu mésen-

tente, notamment au sujet de l’histoire et del’éducation islamique.

Certains experts proposaient qu’elles nefigurent plus parmi les épreuves maisqu’elles seraient prises en compte dans lafiche de synthèse. Une proposition qui pro-voquera une levée de boucliers, poussant legouvernement à geler le dossier. Ce dernierfinira par réduire le nombre des jours d’exa-mens de cinq à quatre sans pour autantréduire le nombre des épreuves.

Une situation qui poussera les candidatsà manifester leur colère et le ministère del’Education à revenir à la situation initiale, àsavoir un bac qui dure cinq jours. Depuis,c’est le statu quo. Les recommandationsdes experts dorment dans un tiroir.

En l’absence d’une volonté politique etde courage pouvant amener au change-ment, leurs propositions resteront lettremorte. Que préconisent-ils ? Il est questionde réduire la durée des épreuves de 5 à 3

jours seulement, de sortir progressivementdu bac généraliste au profit d’un bac spécia-lisé, la prise en compte de l’évaluation conti-nue, la mise en place des épreuves antici-pées et de changer la nature des sujets enabandonnant les questions directes ne fai-sant appel qu’à la seule capacité de mémo-risation pour les remplacer par des ques-tions faisant appel à l’esprit d’analyse et desynthèse.

N. I.

RÉFORME DU BAC

Les raisons du report

Houda Imane Feraoun.

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Avant la déclaration duministre des Affaires étran-gères, faite lors de son interven-tion devant les participants àl’université d’été du FCE, lespouvoirs publics n’ont pas offi-ciellement établi un acte «accu-sateur» à l’encontre du voisin del’Ouest, quant à sa «passivité»voire à la limite sa «complicité»,dans le trafic de drogue versl’Algérie. Or, la déclaration faitesamedi dernier par le secrétairegénéral du RND, et de surcroîtPremier ministre, était perçuepar les observateurs comme unimportant «pas décisif» franchipar les hautes autorités algé-riennes pour pointer un doigtaccusateur et responsabiliser levoisin marocain sur la question.

Ainsi, lors de sa conférencede presse animée à l’issue de laréunion du conseil national deson parti, Ahmed Ouyahia, dont

on évoque de plus en plusl’éventuelle candidature auxprésidentielles de 2019, «dansle cas où le président de laRépublique ne va pas briguerun cinquième mandat», n’a pasété par trente-six chemins pourlâcher une phrase d’une impor-tance capitale.

Il dira, sans toutefois citer lepays concerné, que «notre pays(l’Algérie) est sous le flot dehaschisch et de cocaïne»,confortant sous un autre angleles propos tenus par le ministredes Affaires religieuses enoctobre dernier. En sa qualité dePremier ministre et haut respon-sable de l’Etat, M. AhmedOuyahia n’aurait pas fait unetelle déclaration, s’il n’était pasinformé de la situation qui pré-vaut dans le domaine de la luttecontre la criminalité, d’unemanière générale et la luttecontre la drogue, d’une manièreparticulière.

A titre de rappel, un bilanrendu public par l’Office nationalde lutte contre la drogue et latoxicomanie (ONLDT), élaborésur la base des informationsfournies par les services de laGendarmerie nationale, de laSûreté nationale et desDouanes algériennes, fait étatde la saisie de plus de 38tonnes de résine de cannabisen Algérie, dont 80,62% dansl’ouest du pays, durant les huitpremiers mois de l’année 2017.«Au total, 38 485,9 kg de résinede cannabis ont été saisisdurant les huit premiers mois de

l’année écoulée dont 31 025,6kg dans la région ouest du pays(80,62%).» Selon ce rapport,16,6% des quantités saisies ontété enregistrées dans la régionsud, 1,6% dans l’est du pays et1,05% dans la région centre,alors que le reste provenait del’ouest du pays.

S’agissant des droguesdures, la quantité d`héroïne sai-sie a atteint 985,7 g durant leshuit premiers mois de 2017,contre 1 366,3 g durant la mêmepériode de 2016, en baisse de27,8%, relève le rapport.

A. B.

TRAFIC DE DROGUE DU MAROC VERS L’ALGÉRIE

Ouyahia conforte les propos de MessahelQuatre mois après la déclaration faite par le

ministre des Affaires étrangères, M. AbdelkaderMessahel, selon laquelle le Maroc «fait dans le blan-chiment d’argent du haschich et la Royal Air Maroctransporte autre chose que des passagers», c’est lePremier ministre, Ahmed Ouyahia, qui enfonce davan-tage le royaume alaouite, en déclarant sans pourautant le citer «que notre pays est sous des flots dehachisch et de cocaïne».

Saisie de 38 485,9 kg de résine de cannabis en 2017.

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Page 4: l Télécom - Le soir d'Algérie , Quotidien national d

Le Soird’Algérie Lundi 22 janvier 2018 - PAGe 4Actualité

M. Kebci - Alger (Le Soir) -Louisa Hanoune qui s’exprimait,hier dimanche, à l’ouverture destravaux de la réunion mensuelledu bureau politique de son parti,dit interpeller le président de laRépublique pour matérialiser cesmesures au risque de voir le pays«poursuivre sa marche vers ladéchéance». De ces mesures, lapatronne du PT citera l’abrogationde l’ordonnance n° 01-04 du 20août 2001 portant organisation,gestion et privatisation des entre-prises publiques économiques. Une loi au sujet de laquelle

Hanoune estimera urgent l’éta-blissement d’un bilan des privati-sations passées d’autant plusque, selon elle, l’une des disposi-tions de cette loi le stipule claire-ment, regrettant «qu’aucun gou-vernement n’a élaboré de bilan decette entreprise aux allures d’unevéritable opération de prédation».Car, expliquera-t-elle, «rien nejustifiait l’ouverture de capitaux de

nombre d’entreprises écono-miques publiques si ce n’est lesouci de prédation de la minoritéoligarque», citant en exemple,l’Enad ou encore l’Engi, des«fleurons» de notre économienationale.Et de revendiquer dans la fou-

lée, l’annulation du Pacte portantPartenariat public-privé (PPP),qu’elle qualifiera de pacte portant«privatisation, pillage et préda-tion» et le retrait des dispositionsde la loi de finances 2018 qui,selon elle, «légalisent le retour à laprivatisation, à la prédation et aupillage local et étranger».Un pacte à propos duquel elle

salue le récent rappel à l’ordre duprésident de la République qui,dira-t-elle, a «stoppé net l’amorcede la marche vers la liquidation dusecteur public et bien d’appétitsvoraces». Un rappel «encoura-geant mais pas suffisant» car,pour elle, «il n’y a pas de privatisa-tion positive et de privatisation

négative» et l’ouverture du capitaldes EPE à 66% pour les privésavec possibilité d’en acquérir latotalité dans cinq ans n’est pas unpartenariat mais une prédation.Un partenariat à sens unique quidémontre on ne peut plus ample-ment sa nature prédatrice».La secrétaire générale du PT

ne manquera pas de répliquer auPremier ministre qui, avant-hier,en conférence de presse, soute-nait que le président de la Répu-blique n’était pas revenu sur lemot d’ordre de privatisation. «LePremier ministre et d’autres voix

parmi les participants à la tripartitedisent que le Président n’a pasarrêté la privatisation et qu’il aseulement subordonné à sonaccord toute opération. Si celaétait vrai, il se serait contenté dedonner des instructions verbalesou internes», dira-t-elle, affirmantqu’en réalité, Bouteflika «a stoppéla liquidation du secteur public etles appétits féroces des uns et desautres. Leur bave coulait à flots !».Et de se vouloir plus explicitecitant des décisions prises par leConseil de participations de l’Etat(CPE) qui, selon elle, «a sélection-

né des entreprises publiques dontdes chaînes hôtelières comme leshôtels El Djazaïr et Sable d’Orrénovés». Hanoune citera mêmela Sonelgaz qui, selon elle, «étaitconcernée par la privatisation».Elle réfutera dans la foulée l’eu-phémisme de «secteur straté-gique» dont usent certains carconstituant «un leurre visant àfaire passer la privatisation».Autres doléances de la secré-

taire générale du PT, la dissolu-tion du Conseil des participationsde l’Etat qu’elle qualifiera de véri-table «gouvernement parallèle etclandestin» puisque agissant«sans contrôle aucun», l’établis-sement d’une loi de finances com-plémentaire pour l’année 2018 quiconsacrera la fameuse taxe sur lafortune, la réévaluation de la TAPà 2% et la réaffectation de la fara-mineuse somme de 400 milliardsde dinars consacrés à la rééva-luation des projets que Hanounequalifie de «surévaluation desprojets au bénéfice des préda-teurs», le retrait du projet de loi dutravail «esclavagiste» et celui surla santé «moyenâgeux», demême la revalorisation dessalaires et des pensions deretraites, l’arrêt de la «judiciarisa-tion» du droit de grève qui est undroit constitutionnel,…

M. K.

LOUISA HANOUNE :

«Il faut dissoudre le CPE»La secrétaire générale du Parti des travailleurs a établi

une batterie de mesures, dont la dissolution du CPE qu’el-le qualifie de gouvernement «parallèle et clandestin».

Le Forum des chefs d’entre-prises (FCE) est devenu un syndi-cat des employeurs à l’issue d’uneassemblée générale extraordinai-re qui s’est tenue avant-hier auPalais des expositions de laSafex. La décision de transformerl’association qu’elle était –crééepour être un espace de réflexion etde proposition avant de se posi-tionner sur la scène politiquecomme un lobby puissant – en unsyndicat appelé à défendre lesintérêts des patrons a été entéri-née à l’unanimité.L’article 15 de ses statuts a

ainsi été modifié pour ramener lacomposante de son assembléegénérale, qui comptait jusque-làprès de 1 300 patrons, à 250membres ès qualités. Ce sont lesmembres du bureau exécutif, lesmembres du Conseil d’orientationstratégique (COS), les déléguésdes wilayas et ceux de la diasporaainsi que les membres du bureauexécutif de Jil FCE, satellite del’organisation regroupant lesjeunes employeurs. Le reste desmembres de la désormais ancien-ne assemblée générale et quipayaient les cotisations au mêmetitre que ceux admis dans la nou-velle instance délibérante rede-viendront, en vertu de ladite modi-

fication, de simples syndiqués ouadhérents.Or, il faut souligner dans ce

contexte que beaucoup de syndi-cats de patrons à l’image de laCGEA ou la CAP contestaient auFCE son leadership et la propen-sion du gouvernement à l’admettrecomme seul interlocuteur repré-sentant le patronat, notammentdans les réunions tripartites, àcause notamment de son statutd’association. Le FCE, qui reste laplus importante organisation patro-nale de par son nombre d’adhé-rents et le chiffre d’affaires queréalisent les entreprises de sesmembres, s’est donc conformé austatut qu’il occupe de fait depuis delongues années. «Cela vise à fairetaire les syndicats de patrons quicontestent le leadership du FCE etsa présence dans les réunions tri-partites avec l’UGTA et le gouver-nement comme seul interlocuteurreprésentant les patrons», a indi-qué un membre de l’organisationqui a requis l’anonymat.Il convient néanmoins de rap-

peler que ce changement des sta-tuts du FCE et de la composantede son assemblée générale appe-lée à voter les décisions majeuresau sein de l’organisation, inter-vient à dix mois du renouvellementdes instances exécutives. Le man-dat de Ali Haddad expire ennovembre prochain. Et, l’admis-sion dans la nouvelle assembléegénérale des seuls chefs d’entre-prises désignés par le patron dugroupe ETRHB Haddad dans desfonctions exécutives à différentsniveaux de la responsabilité oucomme membres du COS, ver-rouille le jeu à l’intérieur de l’orga-nisation en vue des échéancesfutures. A moins que Ali Haddadne renonce à la présidence duForum ou la configuration politiquedu pays ne change d’ici là, commec’était le cas en 2014 de son pré-décesseur Réda Hamiani, éjectéparce qu’il n’a pas montré de l’en-thousiasme pour le quatrièmemandat brigué par AbdelazizBouteflika.

L. H.

PATRONAT

Le FCE devient un syndicat

RÉUNION DES 5+5

Le Maroc présent au rendez-vous

La Conférence des 5+5 s'est ouverte hier à Alger,événement de taille à l'heure où la région tout entière,appuyée par des voisins occidentaux, s'organise pourfaire face aux défis, sécuritaires notamment, qui mena-cent la zone et retardent son développement.

Abla Cherif - Alger (Le Soir) - Assurément, la présence marocai-ne de haut niveau exigé pour la circonstance, découle de l'importancede l'enjeu. Après avoir tergiversé, demandé carrément un report de larencontre pour des raisons floues, Nacer Bourita a finalement effectuéle déplacement à Alger et pris part à la conférence. Bizarrement, sonavion a atterri au lendemain de l'arrivée de la délégation marocaine,laissant ainsi libre cours à toutes les interprétations possibles. L'absence du Maroc pour des raisons de susceptibilités ou que-

relles de voisinage aurait, cependant, été perçue, il faut le dire,comme une position contraire à sa volonté et son ambition de figurerau sein de toutes les initiatives internationales pour la lutte contre leterrorisme. Ce pays est d'ailleurs inscrit dans l'opération du G5 quis'apprête à déployer une force militaire au Sahel. La sécurité et le ter-rorisme figurent principalement dans l'ordre du jour des travaux qui sesont déroulés hier. Tous les pays présents (Espagne, France, Malte,Portugal, Italie, Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et Mauritanie) ont faitsavoir que leurs préoccupations fondamentales sont liées à la sécuri-té et au terrorisme. «Cette conférence est l'occasion de procéder à des échanges sur

les questions régionales notamment celles relatives à la sécurité, lalutte contre le terrorisme, la déradicalisation et la migration», ont rap-pelé des membres de la délégation algérienne hier. L'allocution du ministre algérien des Affaires étrangères, coprési-

dent de la conférence aux côtés de son homologue français, a mis,d'autre part, l'accent sur l'importance de la coopération internationalepour faire face au terrorisme mais aussi à l'immigration clandestine. Un discours similaire a été développé la veille, samedi lors de la 7e

réunion de haut niveau des Parlements du groupe de dialogue de laMéditerrané (5+5). L'accent a été mis sur la nécessité de mettre enplace une stratégie globale pour «couvrir tous les aspects liés à lalutte contre ces phénomènes». Ce discours s'est également vouluréaliste. Les pays de la Méditerranée, affirment-ils, «ne parviendront pas à

résoudre la question de l'immigration clandestine, de l'extrémismeviolent, de la radicalisation et du terrorisme sans que des solutionsgéopolitiques soient trouvées au Sahel, en Libye et au Moyen-Orient», ont-ils indiqué, ajoutant que, «sans la résolution du conflitisraélo-palestinien, aggravé par la récente décision de l'administrationaméricaine de transférer son ambassade à El-Qods occupée, l’extré-misme violent continuerait à prospérer». De la même manière, l'inter-vention militaire étrangère en Libye a été présentée comme un fac-teur de grande déstabilisation dans la région.

A. C.

Louisa Hanoune, SG du PT.

Le mandat de Ali Haddad expire le mois de novembre prochain.

La transformation duFCE en syndicat vise àfaire taire les syndicats depatrons qui contestent leleadership de cette asso-ciation siégeant en leurnom dans les réunions tri-partites avec l’UGTA et legouvernement.

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Page 5: l Télécom - Le soir d'Algérie , Quotidien national d

Nawal Imès - Alger (Le Soir)- Le Cnapeste transforme leconflit au niveau local en bras defer au plan national. Ses ins-tances ont décidé d'opter pourune grève illimitée à compter du30 janvier prochain.

Messaoud Boudiba, le porte-parole du Cnapeste, expliquaithier que la décision avait étéprise à l'unanimité. Les repré-sentants de 39 wilayas ont déci-dé de se solidariser avec leurscollègues de Béjaïa et de Blidaqui sont en grève depuis plu-sieurs semaines déjà.

Le porte-parole du Cnapestefait endosser ce pourrissement àla tutelle qui, dit-il, en interve-nant au niveau local n'a pasapporté d'apaisement. Aucontraire, dit-il, la décision deprocéder aux ponctions sur les

salaires des enseignants engrève a mis le feu aux poudreset radicalisé le mouvement. Ilreproche à la tutelle d’interférerdans la mise en œuvre des pro-cès-verbaux signés entre laDirection de l ’éducation deBéjaïa et le Cnapeste, empê-chant la mise en œuvre desdécisions prises en concertation.Le recours aux remplaçants n’afait qu’exacerber la situation.

Pour rappel, à Tizi-Ouzou, lagrève a été déclenchée suite àun incident survenu au niveaude la Direction de l’éducation.Une jeune enseignante stagiairey avait été giflée par un agentde police selon le Cnapeste quidésapprouve l’attitude des res-ponsables locaux qui ont toutfait, dit-il, pour étouffer l’affaire.L’élan de solidarité envers l’en-

seignante a fini par débouchersur une seule revendication : ledépart du chef de bureau et lechef de service du personnel au

niveau de la Direction de l’édu-cation.

La Direction de l’éducation deTizi-Ouzou a entamé mardi l’en-

voi de mises en demeure auxgrévistes les sommant derejoindre leurs postes de travailen application du décret exécutifportant modalités de révocationdu fonctionnaire pour abandonde poste et stipulant qu'estconsidéré en situation d'aban-don de poste, tout fonctionnaireen activité qui s'absente pendantplus de 15 jours.

A Blida, ajoute MessaoudBoudiba, c’est le courant qui nepasse plus du tout entre la famil-le de l’éducation et la Directricede l’éducation. Point de dia-logue, dit-il. Pire encore, ajoute-t-il, les responsables locauxpoussent au pourrissement.Depuis le début de la grève ennovembre dernier, aucune initia-tive en faveur de l’apaisementn’a été prise. La ministre del'Education nationale affirmaitmardi avoir autorisé les direc-teurs de l'éducation à recouriraux vacataires et retraités pourremplacer les enseignants.

N. I.

À COMPTER DU 30 JANVIER

Le Cnapeste opte pour la grève ouverte

Le Soird’Algérie Actualité Lundi 22 janvier 2018 - PAGE5

Durcissement de ton au Cnapeste. Ses instances ontopté pour une grève ouverte à compter du 30 janvier pro-chain. Une décision prise par «solidarité» avec les ensei-gnants en grève dans les wilayas de Blida et de Béjaïa.

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Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapeste.

Inquiets par les récurrentesgrèves dans le secteur impac-tant durement la scolarité deleurs enfants, les parentsd’élèves, à l ’appel de laFédération des associations deparents d’élèves de la wilayade Béjaïa, sont sortis à leur tourdans la rue pour interpeller lesparties en conflit et réclamerl’ intervention des autoritésconcernées pour mettre unterme à ces «arrêts de cours àrépétition».

Dans son appel, la FAPEWBdemande «l’application strictedes lois relatives aux droits desenfants à l’éducation, l’arrêtimmédiat de la grève, le retourinconditionnel de nos enfantsaux études et mettre tous lesmoyens nécessaires au profitdes élèves afin de récupérer leretard accumulé».

La FAPEWB qui craint que«ces grèves répétées et prolon-gées compromettent sérieuse-ment la scolarité de nosenfants», estime que «les droitsà l ’éducation des enfants,reconnus par toutes les ins-tances internationales, sontaujourd’hui bafoués.

Arrêtons la haine, le déchire-ment et la violence. Passons àl’union, la communication, laconstruction et la compréhen-sion (…) Cette jeunesse qui estl’avenir du pays et qui aura lacharge de le gérer, interpellenotre conscience et notre res-

ponsabilité à chaque fois. Nousrespectons nos enseignants etnous les appelons à la sages-se. Ils doivent comprendre queces élèves n’ont fait de mal à

personne et pourtant ils subis-sent une violence aveugle»,écrit la fédération en questiondans un premier communiquétout en avertissant qu’elle negardera pas le silence devantune situation qui peut compro-mettre la scolarité des enfants.

«Cette fois-ci, nous ne noustairons pas, nous exigeronsleur droit, coûte que coûte, etnous les défendrons», prévientla Fédération des associations

des parents d’élèves trèsinquiète par ce deuxième mou-vement de grève illimitée duCnapeste après celui de plusd’une quinzaine de jours obser-vé à partir du 27 novembrepassé.

«Avec ces grèves à répéti-tion, nos enfants se dirigentvers une année blanche. Cesrécurrents arrêts de cours ontmême fait détester l’école à nosenfants. La tutelle doit interve-

nir pour arrêter ce massacre.Les deux parties en conflit doi-vent se mettre autour de latable et dialoguer, ensuite com-muniquer les résultats du dia-logue et des engagements dechaque partie pour voir où sesitue vraiment le problème. Nosenfants sont innocents, ils nedoivent pas servir d’otages»,fulmine un parent d’élève lorsdu rassemblement.

A. K.

GRÈVE ILLIMITÉE DU CNAPESTE À BÉJAÏA

La colère des parents d’élèvesLa grève illimitée déclenchée par le Cnapeste depuis

mardi en signe de protestation contre «le non-respect desengagements de la Direction de l’éducation à satisfaireses revendications» suscite une vive colère des parentsd’élèves qui sont montés au créneau hier à travers unrassemblement observé devant le siège de l’Académie deBéjaïa.

RARETÉ DU LAIT EN SACHET

Le ministère de l’Agriculture l’incombe au «dysfonctionnement» du réseau de distribution

Rym Nasri - Alger (Le Soir)- Le lait en sachet ne cesse defaire parler de lui. Difficile demettre la main sur ce produitdans nombre de quartiers algé-rois ces derniers jours. Alorsque certains quartiers en sontquotidiennement approvision-nés, d’autres en sont privés.Toujours est-il, les bacs de laitlivrés dans les quartiers «chan-ceux» ne tardent pas pour sevider. La marchandise est viteécoulée. Ces perturbationspénalisent plus d’un, notammentles familles nombreuses et lesenfants.

Le ministère de l'Agricultureassure qu'il n'y a pas de manque

dans la production du lait ensachet et que la même quantitéest maintenue. D’un doigt accu-sateur, il pointe le «dysfonction-nement» dans la distribution.

Rappelant, par ailleurs, lamission du ministère del’Agriculture qui est de «produirele lait et développer cette filiè-re», on insiste ainsi sur l'implica-tion des laiteries dans la collectedu lait frais afin d'assurer uneplus grande production de lait ensachet. «Il faut que les laiteriess'impliquent dans le ramassagedu lait frais pour l'introduire dansla fabrication du lait en sachet etaugmenter ainsi leur productionde ce produit», explique-t-on

encore du côté du ministère del'Agriculture. Destiné essentielle-ment pour les ménages notam-ment ceux à revenus modestes,le lait en sachet dont le prix estsoutenu par l’Etat et fixé à 25dinars, est pourtant dévié dusystème du commerce de détailet orienté vers d’autres usages.Les cafés et les restaurants pro-fitent de cette opportunité et l'uti-lisent dans leurs activités com-merciales.

Ce sujet a été justement évo-qué, dernièrement, par le direc-teur de la régulation et des acti-vités agricoles au ministère del’Agriculture qui avait remis encause la distribution de ce pro-duit.

Selon lui, un texte de loi serabientôt promulgué pour encadreret améliorer la distribution du laiten sachet afin de le mettreexclusivement à destination desménages.

Pour mieux encadrer sa dis-tribution, il précise que des bri-gades mixtes seront mises enplace en collaboration avec leministère du Commerce maisaussi avec la contribution descollectivités locales, des DSA(Directions des services agri-coles), des DCP (Directions ducontrôle des prix) et de l’inter-professionnel de la filière lait.Ces brigades, explique-t-il, per-mettront de maîtriser la traçabili-té de la distribution du lait ensachet soutenu par l’Etat.

En attendant que ces bri-gades voient le jour, les «ayantsdroit» de ce produit continuerontà subir le dysfonctionnement dela distribution et son anarchiemais aussi le diktat des com-merces qui s’accaparent d’unegrande partie de la productionde lait en sachet et la dévient àdes fins commerciales.

Ry. N.

La disponibilité du lait en sachet connaît, ces dernierstemps, une perturbation. Si certains quartiers algéroiscontinuent à être approvisionnés par ce produit, d’autresne l’ont pas vu depuis plusieurs jours. Le ministère del’Agriculture impute cette pénurie à un «dysfonctionne-ment» dans la distribution.

Page 6: l Télécom - Le soir d'Algérie , Quotidien national d

L’examen de cette nouvelle tari-fication fait ressortir l’importancedes lignes nationales, communalesou d’agglomérations desserviesdont le chiffre avoisine plus de 200lignes de voyageurs au grand bon-heur des zones enclavées, isoléeset campagnardes, qui voient, pourla première fois, leur paysage tra-versé par des bus.

Selon M. Djamel B., un ancientransporteur spécialiste du trans-port de voyageurs, «l’augmentationn’est pas significative, par compa-raison à l’augmentation du gasoil,des pneumatiques et accessoires».Et d’ajouter : «Il fal lait trouverd’autres solutions en amont de cesaugmentations qui grèvent le pou-voir d’achat des citoyens.» M.Ameuri, le responsable des syndi-cats de transport, propose, quant àlui, «d’intervenir sur la TVA, qui estde 19% pour ce type de transport,contrairement aux transports parbateau et par avion, dont la TVAest de 7%». Notre interlocuteur cite«la nécessaire réduction descharges, à l’instar des impôts, destaxes d’accès aux gares routières,qui oscillent entre 9 000 et 6 000dinars par bus». M. Ameuri abondedans ses propos, en évoquant ladisparité des taxations des tickets,qui est de 20 dinars, pour les lignesde moins de 5 km pour la wilaya deTipasa auxquels il faut payer untimbre de 5 dinars en sus.

Ce dernier estime que «c’estinjuste, sachant que pour les busde l’urbain d’Alger, la taxation destickets est de 20 dinars quand ondépasse la distance de 10 km».M. Ameuri ajoute que «pour lawilaya de Tipasa, l’ETUT, une régiede transport public, outre qu’ellebénéficie d’une subvention de 4milliards par an et qui est chargéedes transports de la périphérie duchef-lieu de wilaya, se trouve auto-risée à nous supplanter dans lesautres lignes, à l’instar de Hadjout,et sur nos propres lignes avec desavantages et tarifs compétitifs ; celaamène les transporteurs à sedécourager et à abandonner ce

métier, devant cette concurrencedéloyale». Notre interlocuteur préci-se que «les augmentations succes-sives du gasoil de 15% en 2017 et15% en 2018 grèvent nos béné-fices et nous découragent». Il y a,selon ce dernier, «l’âge de nosvéhicules qui nous embarrasse, carau-delà de 15 ans d’ancienneté,notre bus n’est ni utilisable légale-ment, ni vendable, ni amorti et doncce sera de la pure perte».

M. Ameuri, qui énumère lesaléas du transport, évoque «l’accèsaux gares routières, dont les tarifsquotidiens s’envolent jusqu’àatteindre plus de 9 000 dinars parbus, au sein des gares routières»qui, selon lui, «sont appelées à êtregérées à l’avenir par la Transub,une société dédiée au transport desvoyageurs du Centre algérien, etnon à la gestion des gares rou-tières. Ce sera donc une sociétéqui va gérer les gares routières eten outre utiliser son propre trans-port, quelquefois à notre détri-

ment». Outre cette longue liste desdoléances des transporteurs, M.Ameuri nous révèle que 90% des 1400 opérateurs de transport de lawilaya de Tipasa sont des bénéfi-ciaires de l’Ansej, contrairement aureste des transporteurs qui ont pro-cédé à des investissements surfonds propres.

En d’autres termes, les trans-porteurs issus de l’Ansej sont lour-dement endettés et risquent dejeter l’éponge, cela au détrimentdes centaines de milliers de voya-geurs qui sillonnent les 200 lignesde voyage de la wilaya.M. DjamelB., un autre vétéran du transport

des voyageurs, estime qu’«avantde procéder à de telles tarifications,on doit aussi examiner l’intérêt destransporteurs, qui risquent d’êtrelésés autant que les citoyens ; à cetitre, il conviendrait de se réuniravec la société civile et les organi-sations patronales et prendre encharge leurs préoccupations, cars’agissant d’un service public, l’Etatdoit, pour sa part, contribuer à cesefforts, que les transporteurs ris-quent de fléchir et de ne plus pou-voir supporter le poids des chargestant sociales, techniques que patro-nales. Sachant aussi que l’opéra-teur qui n’assure pas ses employés

sera pénaliséavec 50 millions decentimes par employé». Notre inter-locuteur milite pour la baisse descharges, la contribution de l’Etatsous forme de subventions à l’ins-tar de l’ETUT, en ajoutant qu’il fautréglementer et discipliner la profes-sion, en s’interrogeant : est-ce queles arrêts de bus doivent êtrepayants ? Est-ce que les gares rou-tières doivent faire respecter lescartes horaires, ou racketter lestransporteurs pour privilégier desaccès prioritaires ? Est-ce que lesgares routières doivent être unesource de profit tant pour les com-munes que pour les gestionnairesqui les louent ? C’est aberrant !s’insurge notre interlocuteur. «Il fautque les conducteurs et les rece-veurs des bus respectent la cartehoraire et les tarifications et délivrerdes tickets, avec le respect dû auvoyageur ! » en ajoutant : «Descitoyens, résidant à Damous et àGouraya, estiment que le tarifDamous-Alger à 260 dinars n’estpas fait pour favoriser la circulationdes voyageurs des régions encla-vées vers Alger, au contraire, celales freine.

L’Etat devra réfléchir sur lesmoyens d’aider les voyageurs deAghbal, de Damous, et Gourayavers Alger en instaurant des prixsoutenus par l’Etat», estime notreinterlocuteur.

Houari Larbi

TRANSPORT DE VOYAGEURS À TIPASA

Entrée en vigueurd’une nouvelle tarification

Le Soird’Algérie Régions Lundi 22 janvier 2018 - PAGE6

M. Ameuri, le responsable du Syndicat national destransporteurs, branche affiliée à l’Union nationale destransporteurs (UNAT), ainsi que la section de wilaya del’UGCAA des commerçants, l’Organisation nationale destransporteurs, ONTA, et la Direction des transports de lawilaya de Tipasa nous ont rendu destinataire d’un com-muniqué où figure la nouvelle tarification des transportspour toutes les lignes de transport de la wilaya deTipasa.

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PrécisionsUne erreur s'est glissée

dans notre article intitulé«Khemis Miliana/La communerend hommage à ses 25maires de la période post-indé-pendance», paru dans notreédition du 20 janvier en page6. Il a été indiqué que YahiMohammed a été inhumé àHadjout alors qu'il a été enterréau cimetière de Sidi-Yahia,dans la wilaya d'Alger, et quesa fille Yahi Zahira a été chefde cabinet au ministère de laCulture et non pas conseillère. Nous nous excusons

auprès de la famille et de noslecteurs.

Organisé dans un climat festifpar l’association religieuse de lagrande mosquée Emir-Abdelkaderdu chef-lieu de la wilaya, en coordi-nation avec la direction du secteur,et entièrement financé par des bien-faiteurs, cet événement constitueune occasion pour «promouvoir lesvaleurs de solidarité et de cohésionsociale de notre société», a affirméle directeur des affaires religieuseset des wakfs de Khenchela.

«L'objectif est d'encourager etaider les jeunes en situation difficileà se marier et à s'intégrer dans lasociété avant de tomber dans ladépravation», a indiqué le docteuren économie et hôte de la wilaya de

Khenchela M. Farès Mezdour qui aaussi puisé dans le volet du wakf del’Algérie à travers le monde et à l'in-térieur du pays et son aspect positifsur le bien-être de la population.

Cette cérémonie de mariage col-lective, très attendue par les 21communes de la wilaya, a vu la pré-sence du P/APC de KhenchelaKamel Hachouf, du député M.Bourakba Mohamed, des famillesdes jeunes mariés, leurs amis, desbienfaiteurs, des donateurs, ainsique de nombreux invités et visiteursde passage.

Les jeunes mariés ont bénéfi-ciés, lors de cette cérémonie, d'unchèque de 20 millions, un trousseau

pour la mariée, un costume pour lemari, une couverture de luxe, unebague et un livret de Coran, devantl’assistance qui a fredonné deschants religieux animés par le grou-pe Achwak de Béchar venu parta-ger cette fête avec la population deKhenchela. Selon M. Chorfi, l'undes organisateurs de cette édition,ce mariage collectif est estimé à 2milliards de centimes.

Des prêches portant sur les ver-tus du mariage dans la consécra-tion des valeurs de stabilité et desolidarité sociale, ainsi que le rôledu couple dans la consolidation dela société musulmane ont été pro-noncés durant la cérémonie demariage par des imams.

Dans le même cadre, deuxhommes d'affaires connus dans ledomaine de bienfaisance, à savoirM. Chitour Mahmoud et Kellil Saleh,ont décidé de mettre leurs salles

des fêtes à la disposition de 25mariés pour leur permettre d'organi-ser leurs cérémonies de mariage.

Aussi, le P/APC de Khenchela adéclaré que son assemblée contri-buera, l'année prochaine et lors dela 8e édition, au financement decette action de solidarité et de bien-faisance.

Interrogé, un jeune marié, visi-blement content de sa nouvelle vie,a affirmé que ce mariage lui a per-mis «d'économiser les dépenses dela fête très coûteuses et les investirdans le futur foyer».

La cérémonie de mariage quis'est déroulée dans un climat derecueillement et de piété, a été mar-quée également par cette nouvelleculture sociale aux dimensions éco-nomique et culturelle, très répandueces dernières années dans lawilaya de Khenchela.

Benzaïm Abdelouahab

DANS SA 7e ÉDITION

Une fête collective pour 73 mariés à Khenchela73 couples issus de milieux défavorisés ont convolé

en justes noces dans la journée de samedi dernier àKhenchela au cours d’une cérémonie de mariage collecti-ve qui s’est déroulée dans la pure tradition ancestrale dela région à la maison de la culture chahid Ali-Souaiaâi.

RELIZANE

Les villageois de Guedaïchia réclamentleur part de développement

Ses villageois qui sont en faitrompus à la vie rêche des plainesde l’est et comme ils n’ont où allernulle part, et qu’au contraire ilsaiment viscéralement leur localité,ils souhaiteraient bien voir leursconditions de vie s’améliorer. Avec l’embellie financière dont

jouit le pays, ils pensent qu’il estgrand temps de demander une

amélioration de leurs conditions devie. Ils souhaitent bénéficier d’unplan de développement, s’agissantnotamment du raccordement augaz naturel, et en eau potable. L’évolution du transfert des

eaux est en cours pour doter lescommunes de l’est, à partir du bar-rage de Gargar, ou bien deMerdjate Sidi Abed, ce qui pourrait

régler le problème de manière défi-nitive. L’éclairage public est égale-ment demandé par les habitantsde Guedaïchia.Ainsi, ils pourront se déplacer à

travers les villages, et n’auront pasà avoir peur particulièrement pen-dant la nuit, quand la nécessitél’oblige, de se faire mordre, aupire, par un animal sauvage, ou, àun degré moindre, par des chienserrants. En fait, le risque est lemême. Ils espèrent aussi voir leur

village doté d’un centre de santéqui leur épargnerait les incessantsdéplacements trop souvent effec-tués à pied, vers le centre de santésis au chef-lieu communal. La nécessité en outre d’effec-

tuer des travaux de renforcementdu tronçon qui les relie à la com-mune d’Oued Djemaâ, et qui s’estaffaissé lors des dernières précipi-tations qu’à connues la wilaya deRelizane.

A. Rahmane

Le village de Guedaïchia est situé dans la communed’Oued Djemaâ, à une quarantaine de kilomètres à l’estdu chef-lieu de wilaya de Relizane.

Page 7: l Télécom - Le soir d'Algérie , Quotidien national d

Selon le premier respon-sable de ce dispositif, les place-ments ont connu une régressioncausée par le rétrécissementdes finances allouées à ce sec-teur, mais M. Abboud gardequand même un espoir pourl'année en cours qui sera mar-quée par le relancement dessecteurs concernés par le gel,notamment ceux du bâtiment etde l ' industr ie, à l ' image del'AADL.Cette entreprise implantée

dans les différentes aggloméra-

tions de la wilaya consommera,à elle seule, pas moins de 500emplois en plus du complexe deGica implanté à Sigus avec unecimenter ie qui offr i ra 1 600emplois. Dans son intervention,M. Abboud F. a cependantdéploré une réaction timide dessecteurs économiques aussibien privés que publics malgréles avantages accordés par lespouvoirs publics générés par leplacement des emplois par ledispositif de l'Anem, des avan-tages fiscaux.

Selon l'intervenant, les ser-vices de l'agence n'ont ménagéaucun effort pour se rapprocherdavantage des entreprises sus-ceptibles de prendre en chargedes pactes de jeunes deman-deurs d'emploi, à ce sujet, desactions de prospection par lamise en place des programmesdes visites aux entreprises pri-vées et publiques notammentcelles des secteurs agricole ettouristique.Le dispositif prévoit égale-

ment des encouragements encas de permanisation en formu-le d'insertion Daip qui fait profi-ter les placeurs jusqu'à concur-rence de 30% des effect i fsglobaux.

Moussa Chtatha

OUM-EL-BOUAGHI

L’emploi et ses perspectives

Le Soird’Algérie Régions Lundi 22 janvier 2018 - PAGE7

Dans une conférence de presse d'évaluation, M.Abboud F., directeur de l'Agence de l'emploi de la wilayad'Oum-el-Bouaghi, a annoncé que le dispositif qu'il gère aréussi à placer 8 283 jeunes dans des postes de travailpour une demande globale exprimée de plus de 20 000demandes.

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EL TARF

La relance du programme gelédu gaz naturel en point de mire

Le DG de la Sonelgaz inspectera,lors de cette visite, la méga-centraleélectrique de Koudiat Draouche(SKD), sise dans la commune deBerrihane. Par ailleurs, le premierhomme de la Sonelgaz procéderaau lancement des portes ouvertessur la sensibilisation aux risques dugaz au niveau de la bibliothèquecommunale. Dans l’après-midi de la même

journée, le DG de la première entre-prise d’électricité présidera une ren-contre avec les élus locaux.Cependant, ce qui taraude les

esprits des responsables locaux etpréoccupe également les citoyensest le fait que le DG de la Sonelgazdevrait annoncer à partir d’El Tarf, larelance imminente du programme degaz naturel gelé à cause de la chutelibre des prix des hydrocarbures, etce, depuis plus d’une année. Quoi qu’il en soit, les citoyens ont

l’intime conviction que les foyers quin’ont pas bénéficié du gaz naturelseront, au cours de cette année2018, raccordés au réseau de cetteénergie propre et indispensable.Enfin, il est important de signaler

l’amorce de l’opération philanthro-pique engagée par le wali,M. Belkateb Mohamad, consistanten l’installation, gratuitement, duréseau intérieur de gaz naturel aubénéfice d’une centaine de famillesnécessiteuses. Une opération, louable à plus

d’un titre, qui touchera dans un futurproche plus de 1 000 familles à tra-vers plusieurs communes fronta-lières, a-t-on appris. Une action quipermettra, aussi, un amortissementde l’investissement à long terme.

Daoud Allam

La population de la wilayad’El-Tarf attend avec beaucoupde circonspection mêlée à ungrand espoir la visite du direc-teur général de la Sonelgazqu’il devra effectuer, aujour-d’hui, dans plusieurs com-munes où il procédera à la miseen service de deux DP, à savoircelui de Berrihane au bénéficede 320 foyers qui seront pour-vus en gaz naturel et celui de lacommune de Aïn-el-Assel, dansla localité de Boutella-Abdallah,pour plus de 450 foyers.

DIRECTION DE DISTRIBUTION DE L’ÉLECTRICITÉ ET DU GAZ DE NAÂMA

Plus de 12 milliards de centimes de créances

Le communiquéindique que la société estconfrontée à des difficultésfinancières croissantes quientravent la conduite deses activités visant princi-palement à assurer lacontinuité du service et le

financement de ses inves-tissements.Cette situation est prin-

cipalement due à la forteconsommation d'électricitéet de gaz qui n'est paspayée par les clients. Dece fait, rappelle la

Direction de distribution,un plan de redressementdes créances a été initiépour couper l'approvision-nement en électricité etgaz des cl ients danstoutes les communes de lawilaya. Le même communiqué

rappelle que la valeur descréances dues à laconsommation des clientsà basse tension et bassepression est de 128 mil-lions de dinars, soit 31%des créances énergé-tiques totales. Afin, donc,d'assurer la pérennité du

service rendu aux clients,juridiquement contrai-gnant, la Direction de dis-tribution fait savoir que leprocessus de restitutionde l'électricité aux clientscoupés physiquement sefait après le paiement deleurs dettes, conformé-ment à l 'art icle 85 dudécret exécutif 10-95 du17 mars 2010, réseaux etautres mesures pourrépondre à la demandedes clients pour l'électricitéet le gaz, conclut le com-muniqué.

B. Henine

INVESTISSEMENTÀ JIJEL

Des pseudo-investisseursdans le collimateur

Le wali Far Bachir a annulé récemment 31 projetsd’investissement dans certains secteurs d'activitéslors de deux réunions consacrées au dossier de l'in-vestissement selon des sources sûres. En effet, ces projets d'investissement se trouvent

dans certaines zones d'activités de la wilaya dontChouf-el-Tenine dans la commune d’Ouled Yahia,Ouled Salah, Oudjana, Béni Ahmed et la communede Jijel. On apprend par ailleurs que ces projets concer-

nent la réalisation de certaines unités industriellesdans certains secteurs d'activités, parmi lesquels l'oncite des unités de médicaments, des panneaux sand-wich, un centre de tri, des couches-bébé. Nos sources affirment par ailleurs que ces annula-

tions s'expliquent par le non-démarrage des travauxde réalisation par les promoteurs de ces projetsconformément aux délais contractuels contenus dansle cahier des charges en dépit de la finalisation detoutes les procédures administratives, le non-paie-ment des droits des actes de concession et la non-finalisation des procédures pour avoir les actes deconcession.Certains observateurs locaux s'interrogent : le wali

aura-t-il la capacité d'assainir le dossier de l'investis-sement dont la rente foncière demeure l'unique enjeupour des pseudo-investisseurs ? Certains projets traî-nent depuis plus... d’une vingtaine d'années au su etau vu de tous.

Benahmed Ammar

CANTINES SCOLAIRES139 cantines dans des

classes et des logementsde fonction

En dépit des efforts consentis par les pouvoirspublics pour assurer une meilleure prise en chargedes élèves en matière de restauration, force est deconstater que de nombreuses cantines scolaires dupalier primaire dans la wilaya de Jijel se trouvent dansun état aléatoire.En effet, 139 cantines scolaires de ce palier pri-

maire se trouvent dans des classes, des logementsde fonction et des locaux commerciaux, selon les ser-vices de la Direction de l'éducation de la wilaya deJijel.Par ailleurs, ces services affirment que 32 cantines

scolaires offrent des repas froids faute de cuisine etde personnel en ces temps de froid glacial.Notons enfin que les 342 cantines scolaires de ce

palier offrent 70 254 repas quotidiennement.B. A.

Dans un communiqué rendu public, la Direc-tion de distribution de l’électricité et du gaz de lawilaya de Naâma invite «les clients qui n'ont paspayé leurs factures excédant le nombre légal, às'adresser aux agences commerciales pour lespayer au plus tard 15 jours après la coupure ; ortout excédent nous obligera à supprimer définiti-vement le branchement et c’est à la charge duclient de supporter les frais du nouveau branche-ment ainsi que les créances dues».

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Le Soird’Algérie Contribution

L e 18 décembre 2017, le président amé-ricain Donald Trump présentait, lorsd’un discours d’une demi-heure et dans

le style percutant qui est devenu le sien, lanouvelle stratégie de sécurité nationale améri-caine (National Security Strategy of the UnitedStates of America), conçue par son Administra-tion pour servir de cadre théorique à sa visionde politique étrangère conformément à sonslogan de campagne et toujours en vigueur :«L’Amérique d’abord ! (America First !)».Dans ce contexte, le président américain a

«proclamé» que l’Amérique est «dans la partieet va gagner !», considérant, sans doute, que

le monde aujourd’hui peut être réduit à «unegigantesque compétition internationale où lesEtats-Unis, pour l’emporter, n’ont d’autre choixque de durcir le ton, militairement, économi-quement ou technologiquement».(1)Le texte de la stratégie de 55 pages, mis

en ligne par la Maison-Blanche, détaille lavision américaine d’un monde en perpétuellecompétition, dans lequel les USA veulentcontinuer à jouer un rôle leader, et détaille lesprincipes et les grands axes d’action à mettreen œuvre avec le reste du monde où les défiset les «rivaux» de l’Amérique sont nombreux,selon les concepteurs de cette stratégie.D’abord, il y a lieu de signaler que, contrai-

rement à ses prédécesseurs, le présidentTrump a tenu à présenter en personne la stra-tégie. Cet exercice formel lui a permis de faireun bilan auto-élogieux de la première annéede son mandat et critique à l’égard de son pré-décesseur démocrate, le président BarackObama, dont il tente d’«effacer» les traces deson passage à la Maison-Blanche. La stratégie de sécurité nationale est un

document que chaque président américain esttenu, depuis la loi de 1986, de présenter auCongrès.La stratégie version Trump, placée sous le

slogan «L’Amérique d’abord !», est fondée,selon lui, sur le «réalisme basé sur des prin-cipes», notamment celui de souveraineté desnations.(2). Ce document est conçu par lesproches conseillers du président au départe-ment d’Etat, à la CIA, notamment le Conseilnational au renseignement, au Pentagone, audépartement du Trésor, au Commerce, etc.La stratégie repose sur 4 piliers intitulés

successivement : «Protéger le peuple améri-cain, la patrie et le mode de vie américain» ;«La promotion de la prospérité américaine» ;«Préserver la paix par la force» et «Faire pro-gresser l’influence américaine». S’y ajoutentune partie réservée à l’approche détaillée de lastratégie envers 6 régions et une conclusion.Dans ce cadre, les défis aux intérêts et aux

valeurs de l’Amérique s’appellent les pratiqueséconomiques et commerciales, les arsenauxmilitaires et les moyens technologiques de laChine et de la Russie, deux nations «détermi-nées à rendre les économies moins libres etmoins justes, à accroître leurs forces arméeset à contrôler l’information et les données pourréprimer leurs populations et étendre leurinfluence». Ces deux puissances sont taxéesde révisionnistes à l’égard de l’ordre mondialtel que le conçoit l’Amérique et de «façonnerun monde antithétique aux intérêts et auxvaleurs de l’Amérique».

Ensuite, viennent la Corée du Nord avecson arsenal nucléaire et de missiles, l’Iran qui«soutient les organisations terroristes» et sonprogramme nucléaire, le terrorisme djihadistequi représente «la menace la plus dangereuse

pour la nation», les armes de destruction mas-sive, et la criminalité internationale. La Chine qui, par son potentiel militaire et

commercial, menacerait les intérêts améri-cains un peu partout dans le monde, plus par-ticulièrement en Asie (mer de Chine), en Euro-pe, en Amérique latine comme en Afrique, avite fait de réagir aux «critiques» américainespar la voix du ministère des Affaires étran-gères dont le porte-parole a reproché àWashington de «s’accrocher aux conceptsdatant de l’époque de la guerre froide».(3) Il fautreconnaître que la stratégie chinoise, s’agis-sant de ses relations extérieures, ne laisse

pas indifférent le rival américain, notammentdepuis qu’Obama avait imprimé à la politiqueextérieure de son pays un net virage vers lazone Asie-Pacifique. Contrairement aux USA,la Chine n’entend pas, dans ses relations, pro-pager le «modèle chinois» de développement,«semer» les valeurs chinoises hors de Chineou interférer dans les affaires internes d’autresEtats, hors de sa proche zone d’influence. Etce succès inquiète l’Occident, les Etats-Unisles premiers.Pour sa part, la Russie, accusée de «saper

la légitimité des démocraties», d’étendre soninfluence dans sa région, notamment en Ukrai-ne, et d’user de son potentiel militaire, nucléai-re et technologique, notamment par ses«incursions subversives» pour tenter de porteratteinte à l’influence américaine dans le mondeet de perturber les relations américano-euro-péennes, a aussi réagi par la voix du porte-parole du Kremlin qui a déclaré que son paysne pouvait accepter que la Russie soit «consi-dérée comme un danger à la sécurité desEtats-Unis». Il a ajouté avoir constaté quelques«points positifs concernant la disposition desAméricains à coopérer dans des domaines quisont dans leurs intérêts».(4) Il faut rappeler quela veille, le 17 décembre, le président Poutineavait remercié son homologue américain pourles informations communiquées aux Russespar la CIA, au sujet d’une série d’attentats quiallaient se produire à Saint-Pétersbourg. Poursa part, le ministère russe des Affaires étran-gères(5) estime que «la stratégie de sécuriténationale des Etats-Unis… ne mise pas sur unecoopération constructive sur un pied d’égalitéavec d’autres pays, mais sur la confrontation».Le retour de Moscou sur la scène internationa-le, grâce à son potentiel militaire, comme enSyrie, est perçu à Washington comme un «défiexistentiel».Aujourd’hui, Moscou œuvre, en coordina-

tion avec l’Iran et la Turquie, au règlement del’épineux et complexe conflit syrien, avec l’ap-pui de l’ONU, mais sans la participation directedes USA. Cette situation, ajoutée aux interfé-rences supposées de Moscou dans le coursdes présidentielles américaines, en faveur ducandidat Trump, préoccupe au plus haut pointWashington. S’agissant de la Corée du Nord, le moins

qu’on puisse dire est que son régime politiqueavec son programme nucléaire militaire et sesmissiles balistiques, est un véritable cauche-mar pour Trump et une préoccupation majeurepour ses alliés à Séoul et Tokyo. La stratégieestime que le régime dynastique et autoritaireà Pyongyang est un régime dictatorial qui nerespecte pas les droits de l’homme et consti-tue une menace tant pour son entourage enAsie que pour l’Amérique. Les récentscontacts entre les dirigeants nord et sud-coréens augurent, peut-être, de meilleures

perspectives pour les peuples de la région, sitel est le souhait de Washington et de Pékin.Par ailleurs, la stratégie traite de la straté-

gie américaine au Moyen-Orient.Pour comprendre la vision actuelle de

Washington du Moyen-Orient telle que pré-sente dans la stratégie et dans les faits, il fautse remémorer les engagements électoraux deTrump à ce sujet qui s’identifient à un aligne-ment sans faille sur la politique israélienne,une opposition systématique au régime ira-nien et un rapprochement intéressé avec lesmonarchies arabes de la région. La lutte anti-terroriste et la promotion des intérêts straté-giques et commerciaux de l’Amérique étant latoile de fond sur laquelle repose concrètementcette vision.La stratégie indique que, pour Washington,

l’«ennemi à abattre» est le régime iranien.Donc c’est à juste titre que le ministère iraniendes Affaires étrangères a estimé dans un com-muniqué que «la stratégie américaine est unestratégie irresponsable qui mènera sans doutele monde vers plus d’insécurité, augmenteral’instabilité et développera le terrorisme».(6) Iln’est pas nécessaire de s’attarder dans cettecontribution sur la nature des relations améri-cano-iraniennes actuelles dans le contexted’un Moyen-Orient en proie aux pires menacesd’instabilité et de tension. Néanmoins, lesrécentes manifestations populaires, depuis le28 décembre 2017, dans certaines régionsd’Iran, se présentent comme une «aubaine»pour que l’Administration de Trump pousse lezèle jusqu’à provoquer une réunion urgente duConseil de sécurité au motif que ces manifes-tations, qui ont entraîné la mort de 21 per-sonnes, constituent «une grave menace à lapaix et la sécurité mondiales» ! Fort heureuse-ment pour les dirigeants iraniens, les 14 autresmembres du Conseil, en particulier la Russie,n’ont pas suivi Washington dans sa logiqueguerrière, estimant que la gestion de cestroubles relève de la souveraineté iranienne. La Russie comme beaucoup d’autres pays

est consciente de la volonté déstabilisatriceaméricaine à l’égard de l’Iran dont les difficul-tés économiques et sociales ne proviennentpas toutes de la politique économique libéralemise en œuvre par le gouvernement Rohani,mais essentiellement des sanctions écono-miques américaines qui privent le pays descapitaux et de la technologie dont il a besoindes banques et entreprises américaines etnon américaines et dont certaines ont été

sévèrement sanctionnées par l’Administrationaméricaine pour n’avoir pas respecté les sanc-tions encore en vigueur, malgré l’accord inter-national sur le programme nucléaire.Pour rappel, un des engagements de la

campagne électorale de Trump a été la révision,voire le rejet de l’accord nucléaire obtenu parObama et les autres membres du Conseil desécurité plus l’Allemagne avec l’Iran le 14 juillet2015. Cette éventualité étant encore aléatoire,la stratégie de sécurité nationale accuse l’Irande poursuivre son «ambition» de se doter del’arme nucléaire, malgré l’accord précité et lesdénégations de l’AIEA. Ce reproche quis’adresse à un pays qui «aurait la volonté» dese doter de l’arme nucléaire ne concerne évi-demment ni les Etats-Unis ni Israël qui en dis-posent déjà. Contrairement à ce qui semblait

peu probable, Donald Trump vient d’annoncerle 12 janvier 2018 la prolongation de la suspen-sion des sanctions économiques à l’égard del’Iran, «pour la dernière fois», a-t-il précisé. Parla même occasion, il a lancé aux autres partiesà l’accord avec l’Iran un «ultimatum» de 120jours pour corriger, a-t-il dit, les «terriblesdéfauts» dont souffre cet accord. L’Iran estaussi accusé de semer l’instabilité dans larégion et d’attiser les revendications sectaires,faisant allusion aux tensions entre chiites etsunnites et les conflits en cours au Moyen-Orient, plus précisément au Yémen, en Syrie eten Irak. Face au diktat de l’Amérique de Trumpet la complicité de la majorité de ses alliés occi-dentaux, est-il étonnant que l’Iran se tournevers la Chine et l’Inde et d’autres partenairesfiables à l’image de la Turquie et de la Russie?(7) Pour rappel, le succès d’Obama avec l’ac-cord nucléaire avait fait penser que les USAentamaient un rapprochement avec l’Iran. Cequi avait fait craindre le pire chez les rivaux sun-nites du Conseil de coopération du Golfe. Cerapprochement devait permettre aux USA d’at-teindre un certain équilibre entre les puissancesrégionales «ennemies», en l’occurrence la sun-nite Arabie Saoudite et l’Iran chiite, pour consa-crer davantage de moyens à la rivalité avec laChine, en zone Asie-Pacifique. Aujourd’hui, enlisant la stratégie américaine – version Trump— on est enclin de croire à un retour à la caseinitiale de la diplomatie américaine, dans larégion du Moyen-Orient. Dans ce contexte, le sommet ayant réuni à

Ryadh, les 20 et 21 mai 2017, Donald Trumpavec des leaders du monde musulman consti-tue un indicateur fiable de la stratégie améri-caine actuelle dans la région. Le communiquéfinal du sommet met l’accent sur «le péril ira-nien»(8) qui menacerait la région, consacre unegrande part à la «menace terroriste» et ometde mentionner le martyre des Palestiniens.Mais, au-delà des déclarations, c’est surtout la«bonne affaire commerciale» réalisée parTrump à l’issue de ce premier déplacementdans la région qui en donne l’exacte teneur.En effet, en cette période de baisse du prix dupétrole et donc des rentrées en devises despays exportateurs, dont en premier l’ArabieSaoudite, Trump est rentré chez lui avec descontrats pour 380 milliards dont pas moins de110 de ventes militaires à l’Arabie Saoudite !

Pendant que Trump «sablait le champagne(sans alcool) avec ses hôtes saoudiens», sonsecrétaire d’Etat, Rex Tillerson, expliquait queces accords «visent à contrer la mauvaiseinfluence iranienne». Ce qui n’avait nullementempêché Trump de «confondre» ses hôtesarabo-musulmans en leur faisant croire queterrorisme rime fatalement avec Islam. Voulantsans doute se démarquer de l’esprit des croi-sades de son prédécesseur républicain Geor-ge W. Bush, mais avec le même esprit mani-chéen, il a tenu à rassurer son auguste audi-toire qu’«il n’y a pas de guerres de religions,mais une guerre entre le bien et le mal»(9), etd’ajouter, tel un messie, que «la voie du salutdu terrorisme commence dans cette région.Chassez les terroristes de vos terres et de vossociétés, faites-les sortir de là !»

Le texte de la stratégie de 55 pages, mis en ligne par laMaison-Blanche, détaille la vision américaine d’un mondeen perpétuelle compétition, dans lequel les USA veulentcontinuer à jouer un rôle leader, et détaille les principeset les grands axes d’action à mettre en œuvre avec le

reste du monde où les défis et les «rivaux» de l’Amériquesont nombreux, selon les concepteurs de cette stratégie.

Pour comprendre la vision actuelle de Washington duMoyen-Orient telle que présente dans la stratégie et dansles faits, il faut se remémorer les engagements électorauxde Trump à ce sujet qui s’identifient à un alignement sans

faille sur la politique israélienne, une oppositionsystématique au régime iranien et un rapprochement

intéressé avec les monarchies arabes de la région. La lutteantiterroriste et la promotion des intérêts stratégiques et

commerciaux de l’Amérique étant la toile de fond surlaquelle repose concrètement cette vision.

Lundi 22 janvier 2018 - PAGE 8

Par Mostefa Zeghlache

LA NOUVELLE STRATÉGIE DE SÉCURITÉ

Néo-impérialisme ou

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Le Soird’Algérie Contribution

Comment évoquer le Moyen-Orient sansparler de la Palestine et d’Israël ? Concernantla Palestine, l’annonce faite le 6 décembre2017 par Donald Trump de déplacer l’ambas-sade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem,reconnue ainsi «capitale» de l’entité sioniste,a été unanimement critiquée, non seulementpar les Palestiniens, principale victime de cecrime contre la légalité internationale et leurs

droits fondamentaux, mais aussi et y comprispar ses fidèles alliés occidentaux comme laGrande-Bretagne et la France. L’alibi deTrump portant sur «une nouvelle approche duconflit israélo-palestinien et sur la nécessitéde reconnaître une réalité» ne tient pas.

Cette décision illustre, en fait, la mécon-naissance avérée de Trump des véritables «etcomplexes enjeux de la question ainsi que ladouble symbolique et politique de Jérusalem».De même, elle reflète la conviction de Trump,comme celle de son «ami» Netanyahou, queseule la politique du fait accompli et violentpaie. Et au diable la légalité internationale !

Sa déclaration qu’il ferait tout ce qui est enson pouvoir pour «sceller un accord de paix»israélo-palestinien(10) n’engage que lui. Pourpreuve, la stratégie nationale nie la réalité quifait que le conflit israélo-palestinien soit «leprincipal obstacle à la paix et à la prospéritédu Moyen-Orient» et considère que les«menaces des organisations terroristes djiha-distes radicales et de l’Iran» prouvent qu’Israëln’est pas à l’origine des problèmes de larégion. Le document ajoute que «de plus enplus, des Etats trouvent des intérêts communsavec Israël dans la confrontation de menacescommunes». La stratégie fait sans doute réfé-rence à la déclaration du Chef d’état-majorisraélien Gadi Eizenkot au site saoudien Elaphdans laquelle il disait : «Nous sommes prêts àéchanger des renseignements avec les paysmodérés pour stopper le danger iranien.»(11)

Le message a sans doute été bien reçu àRiyad. Outre le génocidaire Netanyahou qui asalué ce «jour historique», la décision deTrump a, sans doute, exaucé le vœu du lobbyjuif en Amérique et ailleurs, ses électeurs évan-gélistes et le courant radical républicain auCongres lié au lobby juif américain. L’aligne-ment unilatéral sur Israël discrédite les USA entant que médiateur, alimente le désespoirpalestinien, ouvre la voie grande à l’extrémis-me et au radicalisme et dessert les régimesautocratiques arabes liés aux USA, commel’Arabie Saoudite et l’Egypte. Ces dernières ontété «biens servies» par les révélations du déjàbest-seller Fire and Fury de Michael Wolff,notamment sur le «rôle de la Maison-Blanchedans le ‘‘coup d’Etat’’ de Mohamed Ben Selma-ne» et la «bienveillance complice du régime duCaire à l’idée que Ramallah soit la capitale dePalestine au lieu de Jérusalem Est» !

A la réprobation internationale et la colèreet l’inquiétude de la rue arabe, notamment enPalestine, Trump réagit en brandissant la

menace de couper l’aide américaine aux Pales-tiniens ! Pour rappel, les USA ont versé en2016, via l’agence Usaid, 319 millions de dol-lars et 304 millions d’assistance aux pro-grammes onusiens dans les territoires palesti-niens. Dans ce cadre, il a déclaré : «Nous ver-sons aux Palestiniens des centaines de mil-lions de dollars par an sans reconnaissance ourespect (de leur part). Puisqu’ils ne sont plus

disposés à parler de paix, pourquoi devrons-nous leur verser des montants massifs, à l’ave-nir ?»(12) Trump allume l’incendie et crie au feu !

La stratégie souligne que «les USA coopè-rent avec ceux qui partagent nos aspirations àla paix et à la prospérité» ! Avant de parler depaix, intéressons-nous brièvement auxmoyens militaires et sécuritaires que met enœuvre l’Amérique pour «faire progresser soninfluence, dissuader et, si nécessaire, défaireles agressions contre les intérêts des USA etassurer la paix», selon la stratégie.

Pour rappel, il convient de signaler que cedocument indique qu’aujourd’hui, les USAsont engagés, plus que jamais, dans une com-pétition permanente pour l’influence, où lacapacité militaire est un élément essentiel.D’où la nécessité de revoir la politique deréduction des effectifs et moyens militairesqui, au contraire, devraient être renforcés etmodernisés. L’industrie militaire est sollicitéepour palier à «près d’une décennie de pausedans la passation des marchés». Le lobby del’industrie militaire qui domine l’actuelle Admi-nistration avec ses généraux actifs et retraitésrappelés au service a de quoi se satisfaire decette stratégie à la conception de laquelle lePentagone et les services de la «communautédu renseignement» ont grandement contribué.Alors que la stratégie mise sur la réduction dubudget fédéral, notamment dans son voletsocial concernant les plus démunis, lesdépenses militaires, pour l’armée la mieuxéquipée du monde sont appelées à croître etles effectifs en hommes aussi, malgré l’usagede technologies sophistiquées qui permettentde mener des guerres à distance.

En 2015, les dépenses militaires ont atteint596 milliards de dollars, soit 35% desdépenses mondiales.(13) A la même date, surles 15 principales firmes d’armement dans lemonde, on comptait 8 américaines. Cela nesemble pas satisfaire pleinement les générauxet industriels militaires qui réclament davanta-ge de financement. Récemment, le chefd’état- major de l’armée américaine, Marc Mil-ley, et le secrétaire de l’armée, Robert Speer,avaient sollicité du Sénat une rallonge du bud-get du Pentagone de 6,9 milliards de dollarspour un total de 137,2 milliards ! La raison enserait la nécessité de contrer efficacement»les menaces provenant de la Chine, la Russieet des organisations terroristes dans le mondeet de «faire face aux menaces à la source».

Augmentation du budget militaire, doncdes moyens humains et technologiques, mais

aussi renforcement des capacités nucléairesdes Etats-Unis, à l’heure où il est questiond’empêcher la prolifération d’armes de des-truction massive, notamment nucléaires, etdissuader l’augmentation des capacités des 5pays nucléaires membres du Conseil de sécu-rité de l’ONU, y compris les USA, dans la pers-pective d’un désarmement nucléaire mondial.Loin de là, la stratégie version Trump rappelleplutôt que durant 70 ans, l’arme nucléaire ajoué «un rôle vital dans la stratégie de sécuriténationale» en permettant de «préserver lapaix et la stabilité en tant que force de dissua-sion». Aussi, est-il question que «les Etats-Unis maintiennent une force nucléaire quiréponde à nos besoins et aux imprévus».

Et pourtant, le Pakistan et l’Iran, les deuxpays musulmans ayant une réelle capaciténucléaire, militaire pour le premier, et la Coréedu Nord sont un sujet de «préoccupation»pour l’Administration Trump qui ne mentionnejamais le potentiel nucléaire militaire d’Israël,principal facteur de tension au Moyen-Orient.

Le syndrome du 11 septembre 2001 étantencore vivace dans l’esprit des dirigeants amé-ricains, il n’y a pas de quoi être surpris par leton guerrier de cette stratégie et son porte-étendard, Donald Trump. Les intérêts du mil-liardaire président et de ses alliés objectifscivils et militaires, l’action du lobby juif dans lemonde et de la droite conservatrice et surtoutl’islamophobie avérée du Président aidant, lalutte contre le «terrorisme islamo-djihadiste»est érigée en dogme absolu pour justifier lahaine dont est l’objet le monde musulman.

Est-il nécessaire de se demander encorequi a créé ou aider à créer Al Qaïda, les tali-bans, les Shebab, Daech, Al Nosra et autresorganisations terroristes dont les victimes dési-gnées sont le plus souvent musulmanes ? Laréponse est évidente.

La sécurité n’étant pas exclusivement denature militaire, la stratégie mentionne claire-ment que la compétitivité économique du pays«constitue un sujet de sécurité nationale». Lastratégie parle de «relations économiqueslibres et équitables». Mais alors, de quellecompétitivité s’agit-il lorsqu’à compter du 6 juin2013, Edward Snowden, ex-cadre de la NSA(National Security Agency), révélait «l’espion-nage pratiqué par l’agence de renseignementau détriment des firmes pétrolières, de socié-tés de haute technologie, d’organismes finan-ciers…» au profit des USA ?

Et de quelle compétitivité (saine) peut setarguer l’Administration américaine lorsqu’onsait que le 29 juin 2015, les documents divul-gués par Wikileaks indiquaient la nature répré-hensible de l’espionnage économique menépar les USA, par le biais du programme«Echelon», contre d’autres nations, y compris

alliées ? Aujourd’hui, la stratégie accuse lesconcurrents comme la Chine de «voler desbrevets américains pour des milliards de dol-lars» ? Qui veut-on duper ? L’espionnage éco-nomique est vieux comme le monde, notam-ment moderne, et les USA n’ont pas de leçonsde morale ou d’équité à donner à quiconque

dans ce contexte. Pour mieux sonner le glasde la coopération multilatérale, Trump menacede réexaminer ou de retirer son pays d’un cer-tain nombre d’accords de coopération commele Traité de libre-échange transpacifique(TTP), l’Accord de libre-échange nord-améri-cain (Alena) ou le Traité de libre-échangetransatlantique (Tafta), voire même le traitéavec certains pays sud- américains, ou Cafta.

En agissant de la sorte, le présidentTrump, comme tout républicain, révèle que savision et celle de ses proches conseillers est«purement économique dans un monde qu’ilvoit comme un immense champ d’opportuni-tés et de risques»,(14) une sorte d’entreprisedans un monde concurrentiel.

Par ailleurs, la nouvelle stratégie expose lavision de l’Amérique sur deux thèmes écono-miques et sociaux importants : l’énergie-climatet l’immigration. Pour ce qui est du premierpoint, c’est la vision Obama qui est entière-ment remise en cause. En effet, alors que ladernière stratégie nationale de l’AdministrationObama en 2015 qualifiait le réchauffement cli-matique de «menace planétaire et de défi pourWashington», la stratégie indique que les USAseront «pour la première fois une nation éner-gétique dominante» et précise que le mondeen développement aura besoin, à l’avenird’énergies fossiles et autres pour promouvoirses économies et lutter contre la pauvreté.Autre preuve, si besoin en est, a été l’autorisa-tion de construction des oléoducs de Keysto-ne et du Dakota du Nord. Le premier avait étébloqué par le président Obama et le secondavait vu son tracé dévié par les écologistes etles autochtones amérindiens.

Ainsi, la voie est grande ouverte aux éner-gies conventionnelles et non conventionnellesaméricaines pour inonder le marché mondiald’hydrocarbures, à la satisfaction du lobby desénergies fossiles, polluantes.

Le réchauffement climatique serait unesimple vue de l’esprit même si les tornades etles tempêtes de neige frappent sévèrementles Etats-Unis, de temps à autre. La décisiondu président Trump, le 1er juin 2017, de retirerson pays de l’accord de Paris sur le climat estla preuve de son absurdité, lorsqu’on sait queles USA sont le 2e plus gros émetteur de gaz àeffet de serre dans le monde, après la Chine,et qu’ils avaient fixé l’objectif de réduction de28 à 26% d’ici à 2025.

La question de l’immigration aux Etats-Unis a fait couler beaucoup d’encre d’autantque les décisions de Trump en la matièrerevêtent un caractère raciste et islamophobeincontestable au point d’être rejetées, nonseulement par les Etats des 7 pays musul-mans ou à majorité musulmane concernés,mais aussi par la justice et la société civile

américaines. Le motif invoqué par la Maison-Blanche, à savoir «protéger la nation contrel’entrée de terroristes étrangers aux Etats-Unis», ne convainc personne, y compris dansles rangs des parlementaires républicains.

Comment évoquer le Moyen-Orient sans parler de laPalestine et d’Israël ? Concernant la Palestine,

l’annonce faite le 6 décembre 2017 par Donald Trumpde déplacer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à

Jérusalem, reconnue ainsi «capitale» de l’entité sioniste,a été unanimement critiquée, non seulement par lesPalestiniens, principale victime de ce crime contre lalégalité internationale et leurs droits fondamentaux,

mais aussi et y compris par ses fidèles alliésoccidentaux comme la Grande-Bretagne et la France.L’alibi de Trump portant sur «une nouvelle approche du

conflit israélo-palestinien et sur la nécessité dereconnaître une réalité» ne tient pas. Cette décision

illustre, en fait, la méconnaissance avérée de Trump desvéritables «et complexes enjeux de la question ainsi que

la double symbolique et politique de Jérusalem».

Augmentation du budget militaire, donc des moyenshumains et technologiques, mais aussi renforcement descapacités nucléaires des Etats-Unis, à l’heure où il est

question d’empêcher la prolifération d’armes dedestruction massive, notamment nucléaires, et

dissuader l’augmentation des capacités des 5 paysnucléaires membres du Conseil de sécurité de l’ONU, ycompris les USA, dans la perspective d’un désarmement

nucléaire mondial. Loin de là, la stratégie versionTrump rappelle plutôt que,0 durant 70 ans, l’armenucléaire a joué «un rôle vital dans la stratégie de

sécurité nationale» en permettant de «préserver la paixet la stabilité en tant que force de dissuasion».

Lundi 22 janvier 2018 - PAGE 9 NATIONALE AMÉRICAINE VERSION TRUMP

réalisme impérial ?

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Le Soird’Algérie Contribution Lundi 22 janvier 2018 - Page 10

En tentant d’empêcher certains ressortis-sants musulmans d’entrer légalement auxEtats-Unis, en compliquant la procédure d’oc-troi des visas, en limitant le regroupementfamilial et en durcissant la procédure d’expul-sion à l’encontre des migrants, le présidentTrump fait mine d’ignorer qu’à l’exception des

Amérindiens autochtones, tout le reste de lapopulation américaine, y compris lui-même etsa famille, est d’origine immigrée. En clamantqu’«une nation sans frontière n’est pas unenation», i l a fait part de sa volonté deconstruire un mur le long de la frontière avecle Mexique pour, dit-il, endiguer l’immigrationirrégulière. Mais le projet semble voué àl’échec, dans la mesure où l’idée de fairepayer le Mexique les frais de construction del’ouvrage a été abandonnée par Trump lui-même à l’issue d’une rencontre avec le prési-dent mexicain qui l’avait auparavant rejetée,alors que le «Congrès rechigne à allouer desfonds pour ce projet».(15) Il ne faut pas oublierqu’il s’agit, une fois encore, d’effacer le legsd’Obama dont la politique migratoire est jugéelaxiste par Trump.

Enfin, s’agissant de l’Afrique, la stratégiereproche à la Chine d’étendre sa présence àtravers ses pratiques commerciales et d’inves-tissement «déloyales», la «corruption desélites» et de saper le développement des paysafricains à travers un endettement insoute-nable. Le document ajoute que les peuplesexigent des comptes de leurs gouvernementset «moins de corruption», et souligne que, lecas échéant, les USA préféreraient suspendreleur aide plutôt que de la voir entre les mainsd’élites corrompues et travailleront avec lespays qui cherchent, «au-delà de l’assistance,le partenariat».

Mais en réalité, les Etats-Unis s’accommo-dent parfaitement bien des régimes autocra-tiques et corrompus africains et arabes tantque la sécurité de leurs intérêts est assurée etque la «stabilité» perdure. Leurs préoccupa-tions sont ailleurs. Selon le Washington Post,les USA ont perdu leur place de premier par-tenaire commercial de l’Afrique au profit de laChine. A titre d’illustration, le journal indiquequ’en 2015 les exportations chinoises ontatteint 103 milliards USD, contre 27 pour lesUSA. Néanmoins, ces derniers demeurent lepremier pays investisseur en Afrique.

Voilà exposé l’essentiel de la trame surlaquelle est bâtie la nouvelle stratégie desécurité nationale version Trump. En l’absen-ce de l’adversaire identifié que fut le commu-nisme, dans un monde bipolaire, la stratégieaméricaine considère que la menace existen-tielle provient du terrorisme et plus précisé-ment du «terrorisme djihadiste-islamiste».Quand bien même la suprématie américaineest contestée par de nouvelles puissances

économiques et militaires comme les pays dugroupe dit des Brics, notamment la Chine etla Russie, sans oublier les «dragons» asia-tiques, la stratégie considère que lesAméricains doivent vivre dans le cadre d’«unéquilibre non pas de la terreur — comme cefut les cas durant la guerre froide — mais dela sécurité».(16) Le corollaire premier de lasécurité est l’armée dont les moyens humains

et matériels doivent être renforcés afin, nonseulement pour contrer la menace extérieureou intérieure, c’est la théorie de la «sanctuari-sation du territoire»(17) qui permet de mettre enœuvre une stratégie défensive «avancée»(Forward Defence) et basée non plus seule-ment sur la dissuasion nucléaire, mais sur la«triade défense-dissuasion-coercition».(18)

Et l’on se demande ce que ferait Trump deplus qu’Obama, s’agissant de la présencemilitaire américaine en Syrie, en Afghanistanou ailleurs. Dans ce dernier pays, Trumpenvisagerait même de renforcer ses troupesqui se chiffrent à 8 400 hommes par l’envoide 3 à 5 000 hommes de plus.

En mentionnant que la Corée du Nord,l’Iran et les organisations terroristes mettenten péril la sécurité nationale et que la menacedoit être endiguée à la source, la stratégieversion Trump épouse la vision théorisée etmise en pratique en Afghanistan et en Iraknotamment par le républicain va-t-en-guerreG.W. Bush sur la «guerre préventive».

L’adversaire qui est un ennemi potentieln’a pas besoin de proférer des menaces oud’exprimer ses intentions de nuire aux Etats-Unis, il suffit qu’il en est la simple capacité(arme de destruction massive) pour être l’ob-jet de «représail les anticipées» améri-caines.(19) Par conséquent, le souci des Etats-Unis n’est pas seulement de prévenir et defaire face à une menace, mais bien de dis-suader les adversaires d’agir et de faire ensorte qu’aucune autre puissance ne s’élèveau-dessus de l’Amérique. Or, nous consta-tons que depuis la chute de «l’empire sovié-tique», les USA ne sont pas parvenus à unimposer un monde unipolaire en leur faveur.Par contre, les échecs militaires successifs enAfghanistan, en Irak et en Syrie, notamment,sont suivis d’une perte de «terrain» sur leplan économique, face à la Chine. Dans cecontexte, le ton belliqueux de la stratégie desécurité nationale – version Trump — nepourra jamais couvrir la réalité qui veut qu’au-jourd’hui, «la politique étrangère américaineest impulsive, chaotique et privée de lignesstratégiques».(20) A cela s’ajoute la volonté deTrump de réduire de 30% le budget du secré-tariat d’Etat ! Au plan idéologique, le pragma-tique Trump, conservateur et républicain par«accident», veut se situer au-dessus du lotdes partis, sans y parvenir car il a besoin d’unCongrès majoritairement républicain. Mais,contrairement à G.W. Bush, il cherche à

défendre les «valeurs» américaines, pas à lesimposer, s’agissant notamment de la démo-cratie et des droits de l’homme. A Riyad, ilavait déclaré : «Nous ne sommes pas ici pourdonner des leçons, nous ne sommes pas icipour dire aux gens comment ils doivent vivre,ce qu’ils doivent faire, ce qu’ils doivent être oucomment prier.»(21) Une année de mandatvient de s’écouler pour Trump, le Président«mal élu», car le vote populaire avait préférésa rivale H. Clinton et le système «aristocra-tique» de vote «The Winner Takes All» desGrands électeurs l’a élu. Il ne se passe pasune semaine ou parfois un jour sans que le«tonitruant» président provoque indignation,colère ou stupéfaction, lui qui, au lieu de lacommunication directe «humaine», préfèrel’«inhumain» moyen technologique deTweeter pour s’adresser autant à ses compa-triotes qu’au reste du monde. S’il donne l’im-pression d’être fidèle à son programme élec-toral en publiant ses décrets controversés, laréalité nous apprend que cette tâche n’estpas aisée. Qu’on en juge par le décret surl’immigration qui en est à sa 3e version, la loisur la couverture maladie connue sous lenom d’Obama Care, une priorité électorale,qui patauge au Sénat où les républicains,pourtant majoritaires, n’arrivent pas à voterson abrogation partielle, faute de consensus,ou le «mur» avec le Mexique qui attend d’êtreentamé. Le président «atypique» défie lesinstitutions mais n’a jamais enfreint laConstitution américaine. Il a réussi à faireraviver la combativité de la société civile etles institutions du pays qui se sont oppo-sées à certaines de ses décisions. Il est«l’ennemi» juré de la majorité de la pressequi le ridiculise à l’image du WashingtonPost qui écrit : «Personne ne croit queTrump ait lu la stratégie de sécurité natio-nale (à commencer elle est longue de 55pages) ou, si on l’a lue pour lui, qu’il seraiten mesure de l’expliquer » (22). Enfin, J.Goldsmith du The Atlantic écrit que«jamais un président n’a été si mal rensei-gné sur la nature de sa fonction, n’a mentiavec autant d’aplomb…» «Trump est unmonstre», ajoute-t-il.(23)

Les critiques ne concernent pas seule-ment le Président, mais également «sa stra-tégie» comme l’écrit le quotidien britanniqueThe Guardian le 19 décembre 2017 :«Oubliez le titre. Ce n’est pas vraiment unestratégie et elle ne garantit pas la sécuriténationale de l’Amérique.»(24) D’autres consi-dèrent que la stratégie version Trump consti-tue «un sinistre avertissement pour l’humani-té par l’impérialisme américain».(25)

L’incohérence des décisions de Trump n’ad’égale que celle de ses propres remises encause. Après avoir déclaré le retrait de sonpays de l’accord de Paris sur le climat, levoilà qui, récemment, annonce que si cetaccord était amélioré (?), il reviendrait sur leretrait. Soufflant le chaud et le froid avec laCorée du Nord, le voilà qui engage des pour-

parlers indirects avec Pyongyang, via Séoul.Il a désarçonné ses partenaires européensau sein de l’OTAN. Les scandales se succè-dent impliquant des proches collaborateursdont de hauts fonctionnaires et conseillers àla sécurité nationale comme Michael Flynn enfévrier 2017 et Steve Bannon, un «extrémistesectaire» et ex-DG de la campagne électora-le de Trump, en août de la même année,pour ne citer qu’eux. Dans le livre Fire andFury paru, il se déclare un «génie», sansdoute mal compris par son siècle. Il reste toutde même empêtré dans le scandale sur l’in-terférence supposée de la Russie en safaveur lors de la campagne électorale. Aprèsune année d’exercice à la Maison- Blanche,on peut conclure que, malgré tout, DonaldTrump a tenu bon quoiqu’il faille préciser quela majorité républicaine au Congrès ne lui apas posé de problèmes majeurs à ce jour.

Qu’en sera-t-il après les «midterm elec-tions» ou élections de mi-mandat prévues le6 novembre 2018, lorsque les électeurs amé-ricains auront à élire l’ensemble des 435membres de la Chambre des représentantset le tiers des 100 membres du Sénat ? Lagestion chaotique de Donald Trump nedevrait pas jouer en faveur du courant répu-blicain qui risque de perdre sa majorité. Acette occasion, les «enquêtes d’opinion sem-blent annoncer ce qui pourrait se transformeren une véritable déferlante démocrate».(26)

Si tel est le cas, la tâche sera certaine-ment plus ardue pour Trump qui devra com-poser avec ses adversaires démocrates quirêvent, sans doute, de tout faire pour queTrump échoue et que le 46e président améri-cain, en 2020, soit démocrate.

Ainsi, la stratégie de sécurité nationaleversion… 2017 promet de «bouleverser l’uni-vers» autour de l’Amérique. Espérons que cene soit pas le cas car avec moins de punch,deux autres présidents américains républi-cains et «atypiques», qui ont précédé DonaldTrump, ont causé énormément de dégâts auxrelations internationales. Cette stratégie com-porte un relent d’impérialisme ou néo-impé-rialisme mais ne constitue en aucun cas unevision impériale et réaliste du monde. De par

de nombreux indices, cette stratégie est lereflet du caractère et de la personnalité du45e président américain dont la 1re année demandat n’a laissé personne indifférent, tantparmi ses fans que parmi ses détracteurs,que ce soit aux Etats-Unis même ou ailleurs.Un personnage controversé, Trump ? Un peuplus que cela, sûrement.

Il nous paraît néanmoins utile de rappelerque la Constitution américaine dispose que«le Président, le vice-président et tous lesfonctionnaires civils des Etats-Unis serontdestitués de leurs charges sur mise en accu-sation et condamnation pour trahison, corrup-tion ou autres crimes et délits majeurs». Il esttout de même permis d’… espérer.

M. Z.

Mais en réalité, les Etats-Unis s’accommodentparfaitement bien des régimes autocratiques et

corrompus africains et arabes tant que la sécurité deleurs intérêts est assurée et que la «stabilité» perdure.

Leurs préoccupations sont ailleurs. Selon le WashingtonPost, les USA ont perdu leur place de premier

partenaire commercial de l’Afrique au profit de la Chine.A titre d’illustration, le journal indique qu’en 2015 lesexportations chinoises ont atteint 103 milliards USD,

contre 27 pour les USA. Néanmoins, ces derniersdemeurent le premier pays investisseur en Afrique.

Ainsi, la stratégie de sécurité nationale version… 2017promet de «bouleverser l’univers» autour de l’Amérique.

Espérons que ce ne soit pas le cas car avec moins depunch, deux autres présidents américains républicains

et «atypiques», qui ont précédé Donald Trump, ont causéénormément de dégâts aux relations internationales.Cette stratégie comporte un relent d’impérialisme ounéo-impérialisme mais ne constitue en aucun cas une

vision impériale et réaliste du monde.

Suite de la page 9

1-http://www.liberation.fr/planete/2017/12/18/la-chine-et-la-russie-epinglees-le-climat-oublie-trump-devoile-sa-strategie-securitaire_1617591?xtor=rss-450

2-http://www.lemonde.fr/ameriques/2017/12/19/l-amerique-va-diriger-a-nouveau-promet-donald-trump 5231658 3222.htlm

3- https://fr.sputniknews.com/international/201712211-defense-chine-mentalite-guerre-froide-usa/

4- https://fr.sputniknews.com/international/2017/12/19-usa-supposee-menace-russe-moscou-repond/

5- https://fr.sputniknews.com/international/2017/12/19-russie-strategie-us-reaction/

6- https://fr.isna;ir/news/l-iran-condamne-la-nouvelle-stratégie-de-securité-nationale-des-etats-unis

7- «L’Occident a tenté de vendre des illusions à l’Iran», AnisMacache in El Wantan du 9.1.2018

8-https://www.tunisienumerique.com/sommet-arabo-islamo-americain-de-riadh-artifice-politique-guerre-religieuse-contrat-commercial

9- https://www.tsa-algerie.com/a-riad-trump-appelle-les-musulmans-a-sopposer-a-liran

10- https://www.nouvelobs.com/monde/20171206/donald-trump-recommait-jerusalem-comme-capitale-d-israel.html

11- https://www.tsa-algerie.com/arabie-saoudite-silence-et-craintes-des-pays-arabes

12-https://www.nouvelobs.com/monde/20180103/trump-menace-de-couper-l-aide-financiere-americaine-aux-palestiniens

13- http://www.milkipress.fr/2016604-26-commerce-mondial-des-armes-chiffres-acteurs-et-enjeux.

14- http://www.tsa-algerie.com/20170116/donald-trump-annonce-changement-de-doctrine-face-à-leurope/

15- Courrier International n°1409 du 2 au 8 novembre 2017,«Trump le démolisseur».

16- «Penser la stratégie américaine de la stratégie du territoirenational» par Davis Grondin, http : //www.afri-ct.org/wp-content/uploads/2006/03/grondin2003.pdf

17- D. Grondin et B. Gagnon La sanctuarisation du territoirenational américain, in Charles-Philippe David «Repenser lasécurité : nouvelles menaces, nouvelles politiques». Fidès – LaPresse Montréal 2002.

18- http://xxx.defenselink.mil/news in “nuclear posture Review”.

19- F. Gagnon et J.P. Racicot : Lavenir de la puissancemilitaire américaine , in Ch. P. David idem

20- http://fr.sputniknews.com/presse/20171220/usa-strategie-nationale-trump

21-http://www.tsa-algerie.com/20170129/decision-trump-suscite-colere-indignation-a-travers-monde-liran-applique-reciprocite

22- https://washingtonpost.com/blogs/right-turn/wp:forget-trumps-national-security-strategy-pay-attention-to-clapper-instead

23- «The Atlantic» - Washington - Jack Goldsmith, publié le01.10.2017, Courrier International, cite.

24-https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/dec/ 19/the-guardian-view-on-trumps-national-security-strategy-a-venner-of-credibility

25- http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2017/12/la-strategie-nationale-de-securite-de-trump-signifie-un-retour-aux-conflits-militaires-entre-grandes-puissances-wsws

26- http://www.rfi.fr/ameriques/20180101-elections-,i-mandat-defaite-republicain-ameericain-2018-trump.

Page 11: l Télécom - Le soir d'Algérie , Quotidien national d

Le Soird’Algérie Culture Lundi 22 janvier 2018 - PAGE 11LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Par Kader BakouDes caricaturistes et des dessinateurs de

presse algériens ont été accusés, disons par larumeur, de plagier des Français. Le contraireexiste et, cette fois, ça a été prouvé noir surblanc, même si la «rumeur» est restée muettecomme une bulle sans paroles. Un caricaturis-te français a plagié le caricaturiste algérien, lebrun, Amine Labter. L’intéressé ne se doutaitde rien. En effet, il s’est avéré que c’est Tex,un dessinateur français, qui lui a dit à peu prèsceci : «Vite Amine, viens voir, il y a quelqu’unen France qui te vole tes dessins !» La compa-raison des œuvres ne laisse aucun doute.Pour se donner bonne mine, Monsieur le«copieur» a dû plaider l’innocence tout en fai-sant profil bas.Bien fait pour la gueule de celui qui, mine de

rien, voulait gravir les échelons et sabler lechampagne en détournant, vite fait, les œuvresde Vit’Amine !

K. B. [email protected] Ph

oto

: DR

Vite, Monsieur a bonne mine !

RENCONTRE AVEC LE PHOTOGRAPHE MEXICAINANDRES ALEJOS

«Parallèle», une expositioningénieuse et captivante

L’exposition en question,intitulée «Parallèle», a étéprésentée pour la premièreet unique fois à Oran. Nonpas que l’artiste n’est passollicité dans les autreswilayas, à l’instar de la capi-tale par exemple, mais, dit-il, «à défaut de pouvoirséjourner davantage enAlgérie, cela m’est impos-sible, mon visa algérien detrois mois expire cedimanche 21 janvier».

Une durée de séjourcomplète, trois mois, qu’il aconsacrée à sillonnerquelques wilayas d’Algérie :Constantine, Ghardaïa,Oran (Kristel) et Alger, pourréaliser son projet photogra-phique «Parallèle». «Je mesuis inspiré des similitudesentre le Mexique et l'Algérie,et même entre les deuxpeuples aux niveaux phy-sique, culturel...»

Avant de venir en Algé-rie, le pays lui était totale-ment inconnu. Cette visitelui a fait voir autant de simi-

litudes entre les deux paysqu’il ne pouvait soupçonner,mais surtout, dit-il, «uneamabilité, une disponibilitéchaleureuse de la part de cepeuple».

L’ingéniosité dans cetteexposition est celle de mon-trer vingt photographies pla-cées par deux, l’une priseau Mexique et l’autre enAlgérie. Aucune indicationne mentionne cela, c’est aupublic de deviner. Et on peutdire, puisque nous l’avonstesté ce jeudi, que l’exerciceest loin d’être évident.

«Souvent les gens setrompent et pensent avoirreconnu une photographiecomme étant celle prise enAlgérie alors que c’est l’in-verse et vice- versa.» Maispourquoi ce choix de ne pasindiquer les lieux ? «Je l’aifait exprès afin que le publicprenne le temps de contem-pler la photographie, mieuxregarder l’image et ainsi àtravers ‘‘ce jeu’’ devinerlaquelle est prise en Algérie

et celle prise au Mexique,une communion se créepermettant de mieux appré-cier cette prise de situations,de paysages, d’individus…»

Pour l’anecdote, le pho-tographe nous dira que cer-tains qui se sont trompéssont allés jusqu’à lui dire :«Non, peut- être vous lesavez inversées vous-mêmeet vous ne vous souvenezpas, je suis sûr que c’estune photo prise en Algérie etl’autre au Mexique et pasl’inverse.» Et l’artiste toutamusé de leur assurer qu’ilétait bien certain du contrai-re et qu’il sait parfaitement

laquelle «est algérienne etlaquelle est mexicaine».«Pour moi, le but de l’expo-sition est atteint. Voir que lesgens se sont impliqués àmieux contempler l’exposi-tion et à tenter de devinerl’origine de chaque photome réjouit.»

Le projet en questionsera par la suite exposédans sa ville d’origine, àGuadalajara, au Mexique,où le public mexicain pourradécouvrir des paysages,des endroits de l’Algérie. Etse prêtera à son tour au jeude la devinette.

Amel Bentolba

GALERIE SIRIUS (139,BOULEVARD KRIM-BELKACEM,TÉLEMLY, ALGER) Jusqu’au 8 février : Exposition depeinture et de photographies parl’artiste peintre Valentina GhanemPavlovskaya et la photographeChafia Loudjici.PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 25 janvier : Dans le

cadre de la coopération culturellesino-algérienne, le ministère de laCulture présente une exposition dephotos autour des traditions etcoutumes et de la cultureislamiques dans plus de 65 pays.Cette exposition est à l’initiative del’association islamique Ningxiapour la promotion de l’économieculturelle et de l’amitié. COMPLEXE CULTURELABDELOUAHAB- SALIM(CHENOUA,TIPASA)

Jusqu’ au 31 janvier 2018 :Exposition d’arts plastiques avecles artistes Mourad Ramla etMohamed Semara.CERCLE FRANTZ-FANON DE RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jusqu’au 31 janvier : Exposition«Vision sur la peinture algérienne»par l’artiste peintre Omar Khiter.OPÉRA D’ALGER BOUALEM-BESSAÏH (OULED FAYET, ALGER) Mardi 23 janvier : Hommage à

Cherif Kheddam.Dimanche 28 janvier à 19h :Carmen de Bizet en version concert.Avec le Chœur et l’Orchestresymphonique de l'Opéra d'Alger,direction musicale : Maestro AmineKouider. Les tickets sont disponiblesaux guichets de l'Opéra du 6 au 28janvier, de 10h à 17h. Prix : 800 DA.GALERIE DE L’HOTEL SOFITEL(EL-HAMMA, ALGER)Jusqu’au 6 février 2018 :Exposition de photographies

«Alger, ville de tous les contrastes»de Yasmine Lallem.SALLE DES ACTES DEL’INSTITUT CERVANTÈSD’ALGER (RUE KHELIFA-BOUKHALFA, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 25 janvier 2018 :A l’occasion du 80e anniversaire duGuernica de Picasso, l’ambassaded’Espagne et l’Institut Cervantèsd’Alger organisent une expositionintitulée «Dialogue hispano-algérien sur le Guernica».

Agé de 26 ans, Andres Alejos est natif duMexique. Depuis son plus jeune âge, il est attirépar la photographie. Il y a de cela quelquesannées, il a décidé de se lancer dans ce rêve del’image. Il a déjà exposé au Mexique, aux Etats-Unis, en Espagne et la dernière exposition en dates’est tenue à Oran, au musée Ahmed-Zabana, où ila affiché au regard du public son dernier projet.

Dans le livre Aïn-Témouchent, au fil des temps, del’écrivain journaliste Safi Moussa Boujemaâ, «plusieurssiècles avant l’ère chrétienne, il fut mis en évidence unecité rudimentaire qui était en fait un ensemble decabanes construites en végétaux et en pierre formantainsi la première agglomération berbère sur les rives del’oued Sennan, actuellement la rue des Jardins.

Cette cité avait comme nom Sufat. Elle fut occupéeensuite par les Romains vers la fin du premier siècleavant J.-C. Les Romains faisaient peu d’incursions versl’intérieur des terres et contrôlaient bien les autochtonesà tel point qu’ils autorisaient les Berbères à servir deforce d’appoint leur armée. Vers 203 avant J.-C.,Syphax bâtit son royaume, Numidie occidentale, à Sigadans la région d’Oulhaça et devient le plus puissant roide la contrée… Au lendemain de l’arrivée des Arabesmusulmans vers l’an 704, les Berbères se reconverti-rent à l’islam et formèrent, au IXe siècle, une agglomé-ration arabo-berbère... Les deux principales tribus ber-bères furent Maghraoua et Beni Iffren (Zenata) quioccupent la région. Ces dernières quittèrent le territoirepour s’installer au Maroc quelques années avant 1070lors de l’apparition du roi Youcef ibn Tachfine à Tlemcen.

Ce dernier a bouté à l’extérieur les troupes zénatiesgrâce à l’aide des tribus berbères de Médiouna. Larégion n’a pas connu de quiétude. Ce conflit a été pro-fitable aux tribus des Béni-Ameur, descendantes destribus arabes des Banou Hilal, pour conquérir cetterégion et accaparer ses richesses». Aujourd’hui, l’onrelève la traçabilité berbère de la région.

D’autres communes portent des noms berbères telsque Tamazoura, Aghlal, Terga, Oulhaça... Certainesplantes telles que timarssat, magramen sont toujoursutilisées dans la médecine traditionnelle.

Durant ces jours de l’année 2968, les Témouchen-tois ont renoué avec leur berbérité qui a résisté durantdes ères séculaires contre vents et marées aux incur-sions culturelles arabes, turques ou françaises car Yen-nayer exprime l’attachement à la terre.

S. B.

LIVRESAïn-Témouchent

à travers le temps

U ne exposition photographiquechinoise sur les us et coutumes,et le patrimoine des peuples

musulmans ayant contribué autrefois à«la route de la soie» se tient depuisjeudi à Alger. Organisée au palais de laculture Moufdi-Zakaria par l'associationchinoise «Ningxia musulmane pour lapromotion de l'économie culturelle etl'amitié internationale», l'expositioncompte 150 photos représentant lescultures des pays asiatiques, euro-péens et africains qui ont marqué leursprésences dans l'ancienne route de lasoie à l'image de la Chine, la Turquie, leSultanat d'Oman et l'Egypte.

Les œuvres exposées mettent enexergue la vie sociale des peuplesmusulmans en Chine, à l'instar des Huidans la région autonome Ningxia, desOuïghours dans la région autonome deXinjiang, ainsi que des musulmans desrégions de Jiangsu et de Gansu, les-

quels avaient un rôle prépondérantdans «la route de la soie». La route dela soie, dont l'histoire remonte audeuxième siècle AD, est l'une desanciennes voies du commerce interna-tional terrestre et maritime, et était éga-lement un centre d'échange culturelentre les différents peuples de l'Eurasie.

A cette occasion, les organisateursont exposé certaines photos qui reflè-tent les relations d'amitié entre l'Algérieet la Chine pour lesquelles l'une d'ellessymbolise le soutien de l'Algérie à laRépublique populaire de Chine pour lareconnaissance de cette dernière parl'ONU durant la 26e session de sonAssemblée générale, tenue le 25octobre 1971. On y voit dans d'autresphotos de l'audience qu'a accordée leprésident chinois Mao Tsé-Toung auprésident du Gouvernement provisoirede la République algérienne, FerhatAbbas, et la délégation qui l'accompa-

gnait, le 30 septembre 1960. Interve-nant au nom du ministre de la Culture,Azzeddine Mihoubi, le chef de cabinetau ministère de la Culture, Ali Redjel, aaffirmé que cette exposition photogra-phique exprime «les relations d'amitiéet de solidarité» entre les deux peuples,notamment la solidarité de «la Chine àla révolution algérienne». Pour sa part,le président de l'association chinoise,Hei Liangjie, a salué les relations bilaté-rales, ajoutant que la Chine «n'oublierajamais le soutien politique de l'Algérieen sa faveur à l'ONU lors la 26e sessionde son Assemblée générale en 1971».

Cette exposition, qui se poursuit jus-qu'au 25 janvier, est organisée à l'occa-sion du 60e anniversaire de l’établisse-ment des relations diplomatiques entrel'Algérie et la Chine. Elle vise égalementà démontrer «la dimension culturelle»de l'initiative commerciale de la Chinesur «la nouvelle route de la soie».

PALAIS DE LA CULTURE D’ALGER

Exposition chinoise sur le patrimoine musulman

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 22 janvier 2018 - PAGE12

RÉUNION DU BUREAU FÉDÉRAL DE LA FAF

La LFP dissoutel C’est la conséquence

immédiate de la décision de laLigue de football professionneld’octroyer les licences auxclubs interdits de recrutementdurant le dernier mercatohivernal par la CRL.

La Fédération algérienne defootball a mis fin à la conventionla liant à la LFP autorisant cettedernière à gérer les compétitionsdes deux paliers professionnels.Hier, au cours de sa réunion sta-tutaire tenue à Sétif, l’instancedirigée par Kheireddine Zetchi aconfirmé les informations ren-dues publiques la semaine der-nière. Celles-ci intervenaient aulendemain de la décision prisepar la structure de gestion deschampionnats professionnelsd’octroyer de nouvelles licencesaux joueurs recrutés par desclubs qui avaient été signaléspar la CRL (commission de réso-lution des l i t iges) de la FAFcomme étant réfractaires et doncinterdits de recrutement pendantla seconde période d’enregistre-ment (15 décembre au 15 jan-vier). Parmi ces clubs, l’ES Sétifqui a réceptionné ces deuxlicences (Aouedj et Banouh)alors qu’elle n’en avait pas ledroit. Mahfoud Kerbadj avaitalors expliqué cette «dérogation»par le fait que lesdits joueursdevaient être qualifiés locale-ment pour l’être également sur laliste CAF du club des Hauts-Plateaux. Un acte qui n’a pasmanqué de soulever l’incompré-hension de l’opinion sportive etdes autres clubs de football quivoyaient à travers cette décisionune «provocation» de plus de lapart de la LFP en direction de laFAF. Les deux structuresn’avaient de cesse, pour rappel,de souffler le chaud et le froiddepuis presqu’une année multi-pliant les frictions par médiasinterposés. La relation entreZetchi et Kerbadj avait mal com-mencé lorsque le premier res-ponsable de la ligue avait publi-

quement affiché sa préférencepour l’ancien patron de la FAF,en annonçant qu’il mettait fin àses fonctions à la présidence dela LFP si Mohamed Raouraouane briguait pas un nouveau man-dat à la tête de la FAF. Un mes-sage qui scellait déjà l’avenir deMahfoud Kerbadj au sein de laLigue de football professionnel etqui lançait la «guerre des mots»entre les deux dirigeants.

Hier, la FAF, par le truche-ment de son bureau fédéral, adonné le coup de grâce à l’an-cien président du CRBelouizdad. Un laconique tweetsur la page officielle de la fédéra-tion, publié hier, mettra fin à lapolémique entamée l’année der-nière à la veille de l’AG électivede la FAF. «Mise en applicationavec effet immédiat des disposi-tions de la convention relativeaux relations FAF et LFP en pro-cédant au retrait de la délégationde gestion des championnats defootball professionnel au Conseild'administration de la LFP», lit-on dans le tweet qui nousapprend, ensuite, que le BF «vacharger un directoire de gérer lesaffaires courantes», en attendant

l’organisation d’une AG électivede la LFP. Une mise de fin defonction attendue qui ne semblaitpas surprendre M. Kerbadj. «Onm'a rendu service en me libérantde la gestion du football profes-sionnel», dira le désormais ex-président de la LFP qui assurequ’il «n’a de compte à rendrequ'à l'assemblée qui m’a élu».

Et pour enfourcher son «cou-teau», Kerbadj fera savoir qu’ilest certain de revenir à la prési-dence de la LFP mais qu’il n’apas l’intention de se représenter.«Je peux me représenter et jeserai élu. Mais, cela ne m'inté-resse plus. C'est un milieu quiest devenu archaïque», conclut-il. Une forme de défi qui ne man-quera pas de faire réagir la FAFqui, par ailleurs, n’a pas pris dedécision concernant la situationdes joueurs qui ont rejoint desclubs faisant l’objet d’une inter-diction de recruter lors du derniermercato. «Le Bureau fédéral seréunira pour discuter des casdes joueurs ayant obtenu deslicences durant la période d'enre-gistrement hivernale alors queles clubs bénéficiaires sont inter-dits de recrutement», nous infor-

me un tweet de la FAF. Laconvention de la délégation aété, pour rappel, signée le 4juillet 2011 entre l'ancien prési-dent de la FAF MohamedRaouraoua, Mahfoud Kerbadj etAli Malek, président de la Liguenationale de football (LNFA) pourla gestion des deux champion-nats amateur et professionnel.

M. B.

Les autres décisions du BF/FAF-Un point sera défalqué de l'équi-pe première (seniors) de toutclub dont une équipe de jeunescumule deux forfaits dans sonchampionnat.- Le directeur technique nationala annoncé la tenue d'un matchamical le 27 février 2018 entre lasélection de Palestine A et lasélection algérienne U21.- Le directeur technique nationala annoncé l'élaboration de nou-veaux règlements et de nou-veaux contenus pour la forma-tion fédérale des entraîneurs.Les diplômes sont appelés diplô-me fédéral d'entraîneur et ilssont de 3 niveaux : DFE 1, DFE2 et DFE 3.

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FOOTBALLMATCH AMICAL

La Palestineau menudes U21 le27 février

La sélection algérienne de foot-ball des moins de 21 ans affronteral'équipe palestinienne A le mardi 27février prochain en match amical, aannoncé dimanche la Fédérationalgérienne de football (FAF) sur soncompte Twitter, sans préciser le lieude son déroulement. Il s'agit dudeuxième match amical entre lesdeux pays après celui ayant opposéle 17 février 2016 les deux sélec-tions olympiques au stade du 5-Juillet d'Alger (victoire de laPalestine 1-0). L'équipe nationaledes U21, dirigée par BoualemCharef, également directeur deséquipes nationales (DEN), vient delivrer deux tests amicaux face à laTunisie à Alger. Lors du premiermatch disputé au Centre techniquenational de Sidi Moussa, lesAlgériens se sont inclinés (1-0)avant de faire match nul lors dusecond rendez-vous disputé austade Omar-Hamadi (1-1). Ces deuxrencontres ont permis au coachnational de faire une large revued’effectif. C’est le troisième groupede joueurs qu’il regroupe dans lecadre d’un cycle de prospectiondont l’objectif est de dégager ungroupe d’une trentaine de joueursqui se prépareront pour le tournoide football des Jeux méditerra-néens de Tarragone (Espagne), quiauront lieu l’été prochain.

USMA ALGER

Hamdi explique la déroute des Rouge et Noirl Après avoir enchaîné avec une

série de six rencontres sans défaite,toutes compétitions confondues,l’USM Alger est tombée samedi à l’oc-casion de la 17e journée du champion-nat de la Ligue 1 Mobilis, devant le NAHussein-Dey, et par là même perd sonpremier derby de la saison.

Une défaite qui pourrait com-promettre les chances des Rougeet Noir qui cherchaient à se relan-cer dans la course au titre duchampionnat, d’autant plus quel’équipe est reléguée à la 5e placeau classement général avec 27points, soit à huit longueurs du lea-der constantinois. Pour l’entraîneurMiloud Hamdi, l’équipe a commisdes erreurs tout en offrant la victoi-re à son adversaire. «Nous avonscommis des erreurs derrière. C’estnous qui avons offert les troispoints à notre adversaire (…) Monéquipe aurait pu aspirer à unmeilleur résultat. C’est cela le foot-ball. Il faut savoir accepter la sen-tence du terrain», a déclaré le dri-

ver de l’équipe de Soustara qui amis en avant l’inefficacité offensive.«Je n’avais pas de solutions offen-sives concrètes en attaque. J’ai étécontraint de me passer à la derniè-re minute des services deHamzaoui et Yaïche. Si Hamzaouia contracté une blessure la veilledu match, le jeune Yaïche esttombé malade. J’étais donc privéde deux cartes sur lesquelles j’al-lais compter pour le derby», aencore expliqué Hamdi qui auraitaimé sûrement avoir ses deux nou-velles recrues, à savoir Hamia etEl-Hajhouj ; deux éléments quiauraient changé la donne pour lestaff technique des Rouge et Noirqui précise qu’il ne cherche pasd’excuses. «Je ne suis pas en trainde chercher des excuses. Je suisun compétiteur et je tiens à assu-mer pleinement mes responsabili-tés. Il ne faut pas oublier que mardidernier, nous avons réalisé ungrand match contre le CSConstantine dans le cadre de la

Coupe d’Algérie. Ce n’est pas faci-le d’enchaîner deux grosses per-formances en un laps de tempsassez court et, de surcroît, devantdes adversaires assez coriaces. Jecite aussi le cas de Benguit qui estun joueur important sur mon échi-quier. Sa sortie a complètementfaussé mes calculs. Ce sont là lesaléas du football qu’il faudra abso-lument faire savoir.»

«Il n’y a pas de cas Meftah»Raouf Benguit, pour rappel, a

été contraint de céder sa place à la38e minute suite à sa blessure augenou sur une mauvaise réception.A la question de savoir les raisonsde l’absence de Rabie Meftah,Hamdi a tenu à mettre un terme àla polémique en déclarant qu’il nevoulait pas chambouler le groupequi a battu le CSC mardi dernier.«Il n’y a pas de cas Meftah. Si jene l’ai pas aligné, c’est pour desconsidérations purement tactiques.Le joueur en question n’a pas joué

contre le CSC en Coupe d’Algériepour cause de suspension. Etcomme je voulais préserver lemême groupe contre le NAHD, j’aipris la décision de ne pas le reteniret je l’assume pleinement». PourHamdi, il faut vite oublier cettedéfaite et penser à préparer la pro-chaine sortie des camarades deZemma. «Mes joueurs ne doivent

pas se sentir affectés psychologi-quement après cette défaite. Ilssont tenus de la mettre rapidementaux oubliettes. Il est nécessairepour eux de se concentrer surl’avenir puisque d’importantsmatchs nous attendent. On vaessayer de faire en sorte de recti-fier le tir à l’occasion de notrematch difficile en déplacementcontre le DRB Tadjenanet», aexpliqué le driver usmiste. Pour laprochaine sortie des Rouge etNoir, le staff technique va devoir sepasser des services de MohamedBenkhemassa à l’occasion dumatch face au DRB Tadjenanet endéplacement en raison du cumulde cartons jaunes. Pour cetteconfrontation de la 18e journée,Hamdi espère la qualification deHamia. Par ailleurs, le Marocaindevra patienter encore ; le tempsde l’arrivée du TMS (certificat detransfert international) de sonancienne équipe, le WACasablanca. Ahmed A.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 22 janvier 2018 - PAGE13

BATTUE À DOMICILE PAR LE MC ALGER, L’ESS QUITTE LE PODIUM

L’Entente a-t-elle (déjà)abandonné son titre ?

l L’année 2018 a mal débutépour le champion sortant.Eliminée en Coupe d’Algérie dèsles seizièmes de finale, l’ES Sétifquitte le podium de la Ligue 1Mobilis au bout de la 17e journée.Pis, l’Aigle noir est désormais à dixlongueurs du leader, le CSConstantine.Contrairement à l’hiver dernier,

où il avait entamé sa remontadaface au MC Alger, sacré champion

d’automne quelques semaines plustôt, le club d’Aïn El-Fouara s’exercedepuis l’amorce de la nouvelleannée à la «demontada», chute ver-tigineuse qui mène vers tout saufles sommets. Une régression qui ases raisons, entre autres une fin dephase aller démentielle au cours delaquelle un «séisme» de fortemagnitude a cisaillé les fondementsde l’équipe sétifienne. Crise d’ar-gent et de confiance, la «communi-cation» semblait coupée au sein del’institution qu’est devenue l’ESS.Pendant que Hammar distillait labonne parole et les propos rassu-rants, des bruits de couloir sortaientdes murs du club pour annoncerdes dissensions. Des joueurs, etnon des moindres puisqu’il s’agis-sait des cadres de l’équipe àl’exemple de Djabou et de Djahnit,vociféraient alors que le coach pro-videntiel, Kheireddine Madoui, celuiqui a redonné le second souffle auxSétifiens douze mois auparavant, àson retour d’Arabie, brandissait lamenace d’un départ précipité deson banc «miné» à la barre tech-nique des Bianconeri. Une rupturebrutale que les fans d’El-Kahla welBeïda» n’ont pu expliquer sachantque la seule motivation pécuniairene pouvait «secouer» le sageMadoui. Ce sont les mille et unepromesses d’une direction pas sihomogène comme l’a décrit HassanHammar qui semblent avoir été der-rière l’affaiblissement des rapportsde force et des liens presque ombili-caux qu’entretiennent les membresde la fratrie de Sidi El-Khier. La cas-sure, dit-on, s’est produite au sortirde la finale perdue, en juillet dernier,contre le CR Belouizdad. Une défai-te que personne ne justifie, que per-sonne n’assume. Hammar, Madoui,les joueurs avaient tellement honted’émarger dans le livre noir des per-sonnalités sétifiennes ayant été lespremiers à perdre une finale deCoupe après sept consécrationsplus belles les unes que les autres.

À la recherche d’un second souffleComme à ses habitudes, pour

fuir la pression de la rue sétifienne,Hammar se lancera dans un merca-to estival avec armes et bagages.La moitié de l’effectif a été remode-lée avec l’arrivée des Zeghba(USMH), Benayad (RCR), AnesSaâd (CRB Benbadis), Nessakh(MCO), Sidhoum (USMBA),Obambou (AS Mandji, Gabon),Chibane (DRBT), Aïboud (JSK), etautre Bounadir (USMO) et le départd’une brochette de bons joueurs àl’exemple de Tambeng, Amada,Khedaïria, Lamri, Aroussi,Kenniche, Boutebba et Bouchar.Suffisant pour «dérégler» unemontre suisse. Les nouvellesrecrues avaient, à trois ou quatreexceptions (Zeghba, Nessakh etSidhoum), du mal à s’imposer pourpouvoir apporter l’équilibre recher-ché par Madoui. Pour autant, l’em-blématique coach des Noir et Blanca réussi à présenter un ensembleplus ou moins compétitif qui, au fildes journées, va s’ouvrir le chemindes sommets. N’étaient quelquespoints grappillés chez elle (deuxnuls face à l’OM et la JSK en sus de

la défaite devant l’USMA), l’ESSaurait pu aspirer à un meilleur rangque la quatrième place réalisée auterme de la phase aller de cet exer-cice. Ce sont les points (7) qui man-quaient justement aux gars d’Aïn El-Fouara pour partager le leadershipavec le voisin du CSC (31 pointscontre 24). Si la défense ententistea fait honneur à sa réputation (10buts en quinze journées), l’attaque,elle, s’est avérée le maillon faible del’équipe de Madoui (15 buts ins-crits). Avec un tel rendement desNadji, Amokrane, Benayad,Haddouche, Djabou etc., il était toutindiqué que Madoui demande durenfort, du vrai. Le divorce entre leclub et Madoui allait, cependant,tout remettre en question. Les plansde la direction sétifienne allaientconnaître un sérieux coup de frein.Non seulement il fallait recruter desjoueurs capables de hisser leniveau de l’équipe mais il fallaitd’abord choisir un successeur àMadoui. Un entraîneur de la mêmeétoffe et qui croit au projet de l’ESS.C’est ainsi que Hammar ira à la ren-contre d’Abdelhak Benchikha, limo-gé au Maroc par l’IR Tanger maistrès convoité ailleurs. Soucieux dene pas s’éloigner de sa famille éta-blie au royaume alaouite, l’ex-sélec-tionneur des Verts, qui ne pouvaitlégitimement exercer en Pro-Botolaen raison des règles imposées parla FRMF aux entraîneurs, refuseraplusieurs offres émanant deTunisie, des pays du Golfe et même

d’Inde. Il négociera, par contre, lescontours de sa venue à la barretechnique de l’ESS. A savoir uncontrat de six mois qui protège etses intérêts et ceux du club algé-rien. Ce n’était donc pas d’un projet«longue durée» que les deux par-ties ont convenu. La question del’entraîneur résolue, il fallait s’atta-quer au chapitre des recrues hiver-nales. Des attaquants en priorité.

L’attaque bat de l’aileVu la crise financière qui

secouait le club et la pauvreté dumarché local en termes d’atta-quants de qualité et «prêts à l’em-ploi», notamment en perspective dela Ligue des champions d’Afrique,Hammar se résigna à recruter du«bas de gamme», ces joueurs quiarrivent avec un faible temps de jeu(Banouh et Aouedj). Accrochés parl’USMH, en match de reprise de laL1 Mobilis joué à huis clos, puisexpédiés de l’épreuve populaireface à la JS Saoura, à Béchar, lesSétifiens se devaient de réagir àl’occasion de la réception du MCAlors de la 17e journée, le week-enddernier. Un adversaire qui, commel’ESS, entend remonter son retardface au CSC. Ce qui passait par unexploit à Sétif devant un Aigle noirbien fragilisé depuis sa premièredéfaite at home, le 11 décembredernier, contre l’USMA. La missiondes joueurs de Bernard Casoni étaitardue, surtout après le début toni-truant des camarades de Nadji.

Mais il fallait également compter surles carences manifestes desSétifiens pour voir le Mouloudiarefaire rapidement son retard autableau d’affichage avant d’enfoncerle clou à un moment où l’ESSn’avait plus de ressources. Déjàamoindri par les absences de songardien Zeghba, de son défenseurinternational Ziti et de son médianRebiaï, l’ensemble de Benchikha aperdu le contrôle de la partie àl’heure de jeu. Physiquement à plat,les camarades de Djabou ont abuséde longues balles en direction del’axe défensif des Vert et Rouge oùBanouh et Nadji avaient en chargede faire bouger Mebarakou, Azzi etautre Chaouchi. Si l’ex-Harrachi afait semblant pendant une heure detemps, Nadji, auteur de son premierbut de la saison, a abandonné lecombat plus tôt que prévu.D’ailleurs, Benchikha n’aura pas lechoix que de les remplacer coup surcoup offrant à Benayad, Aouedj etau jeune Boussif l’opportunité detenter de prendre de vitesse ladéfense mouloudéenne. Un strata-gème qui n’aboutira pas au granddam des supporters sétifiens dont laréaction violente (jet de projectiles)a failli provoquer l’arrêt de la partie.Un classique qui a apporté une nou-velle preuve que l’ESS de cette sai-son a perdu quelques-unes de sesvertus. Cédera-t-elle son titre à sonvoisin de l’Est ou à l’un de sesconcurrents ?

M. B.

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FOOTBALL

LE FOOTBALL NATIONALEN DEUIL

Adieu «Pons»Qui ne connaîtpas Pons àTlemcen, uneancienne gloi-re du presti-gieux Widaddes années 70.

De son vrai nom,Zerriouh Benameur Yazid, l’hom-me qui faisait vibrer le stade destrois frères Zerga est parti pourun monde meilleur. C’est lorsdes matchs difficiles que le WATdisputait que la légende de Ponsest née. Ce latéral droit duWidad était un véritable guerrier,rares sont les attaquants qui ontpu le prendre en défaut et, pour-tant, les ail iers gauches del’époque étaient de véritablesfeux follets. Sans être agressif,Yazid était un véritable accro-cheur, les Boudjellal (GCM),Bendida (ASM) et autres illustresattaquants de l’Oranie, avaientdu mal à trouver un passage ducôté de Pons. De ce Widad desannées 60 et 70, il ne reste pasgrand monde, Pons vient derejoindre les anciens joueurs duWidad, disparus, i l y a desannées, Sid-Ahmed (Lempé),Rebiai (Nava), Bentahar (ManuelPicard), ainsi que AbdelkaderBahmane, sans oublier le regret-té Ahmed Tambo. Certainsjoueurs sont malades depuis desannées à l’exemple de Belarbiqui n’est pas paru en publicdepuis longtemps. La mort denotre ami Pons nous interpelletous sur le sort réservé à cesanciennes gloires qui mouillaientle maillot pour honorer la capitaledes Zianides. A cette époque, leWidad était une véritable écolede football. En ce mois de jan-vier, il vient de perdre l’un de sesenfants, Yazid a résisté une pre-mière fois à une attaque car-diaque, il s’en est remis, mais ilavait rendez-vous avec son des-tin en ce début d’année 2018, ensuccombant à une insuffisancerénale. Pons avait quelquechose de très rare, il ne se plai-gnait jamais, bien que ne roulantpas sur l’or, il était généreux,mais ce qui frappait le plus chezl’homme ; il avait toujours le sou-rire aux lèvres, il s’est éteint avecce sourire en une triste journéed’hiver. Repose en paix l’ami !Tlemcen n’oublie jamais sesenfants.

M. Zenasni

AÏN-TÉMOUCHENT

Un milliard pour le CRT et ZidoriaLes deux clubs phares de la

ville de Aïn-Témouchent ont reçuchacun une subvention de 5 mil-lions de dinars en guise d'encoura-gement par les autorités locales dela wilaya à ces deux clubs qui évo-luent dans la division interrégionsde l'ouest. Cette manne financièreest venue au moment opportunpour booster les deux clubs àredoubler d'efforts pour réaliserleurs objectifs assignés. La céré-monie d'octroi de cette subventions'est déroulée à la salle d’accueildu complexe sportif Oucief-Omar àAïn-Témouchent, organisée par laDirection de la jeunesse et dessports de la wilaya, en présence

du wali, le directeur de la jeunesseet des sports (DJS), des autoritésciviles et militaires de la wilaya,des joueurs et des staffs tech-niques des deux clubs de la villede Aïn-Témouchent, à savoir leCRT et Zidoria, deux clubs évo-luant dans le même groupe defootball interrégions de la saisonsportive 2017/18. Le premier citéest déclaré champion d’hiver etjoue pour l’accession à la divisionsupérieure. Ses résultats sont trèsencourageants. Il n’a enregistréqu’une seule défaite. Cependant,le second est logé au milieu dutableau. Dans le souci de prouverla politique de l’Etat en matière de

prise en charge des jeunes et ledéveloppement du sport, le chefde l’exécutif a donné à chacun desreprésentants des deux clubs unchèque d’une valeur monétaire de5 000 000 DA. Ce montant estconsidéré comme une boufféed’oxygène tout en sachant l’absen-ce de sponsors bien que cettewilaya grouil le d’entreprisespubliques et privées. Selon ledirecteur de la jeunesse et dessports M. Moncef Merabet, unerécompense a été égalementallouée en signe d’encourage-ments aux jeunots (U17) du CRTqui sont qualifiés au prochain tournational. S. B.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 22 janvier 2018 - PAGE14

23e CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DES NATIONS

Belkhiri et Hamidi, leschevaliers du sifflet algériens

séduisent à Librevillel Absent de la Coupe d’Afrique

des nations 2016 (CAN-2016) dehandball disputée au Caire, l’arbitra-ge algérien est revenu par la grandeporte à Libreville qui accueille la 23e

édition du tournoi continental, grâceaux prestations de la paire composéede Youcef Belkhiri et Sid-Ali Hamidi. C’est l’histoire de deux gamins

qui se connaissent depuis qu’ilssont tout petits et ont gravi leséchelons ensemble pour arriver àarbitrer dans une compétitionaussi prestigieuse que la CAN dehandball. «Nous nous connais-sons depuis 13 ans maintenant eton arbitre ensemble depuis 2009.Nous jouions dans la même équi-pe, moi en benjamins et Sid-Ali enminimes. Nous sommes aussi voi-sins dans le même quartier à BordjEl-Kiffane (Alger)», raconte àl’APS Youcef Belkhiri, cheveuxcourts et barbe de trois jours. Leurcomplicité dans la vie est reprodui-te sur le terrain, où les deuxhommes sont comme un poissondans l’eau, restent en contact paroreillette, échangent des avis etesquissent un sourire, ce qui sereflète sur leur rendement à lahauteur durant la CAN gabonaise,recevant même les félicitations de

la Confédération africaine dehandball (CAHB) après leur belleprestation lors du match du paysorganisateur face à la Tunisie quis’est déroulé en présence du vice-président gabonais Pierre-ClaverMaganga Moussavou. L’ailier droittunisien Aymen Toumi a avouéavoir eu peur de l’arbitrage durantcette rencontre remportée large-ment par son équipe (27-15), maisfinalement «il a été à la hauteur etn’a pas commis d’erreurs commece fut le cas lors des deux pre-mières sorties du Gabon à domici-le». Il faut dire que l’impartialité dela paire algérienne, qui avait eul’insigne honneur d’officier le pre-mier match du tournoi entrel’Angola et le Nigeria, a plu àpresque tout le monde ici àLibreville, exception faite desGabonais qui espéraient un arbi-trage «orienté» comme face auCongo et à l’Algérie. «A chaque

fois deux minutes, à chaque foisdeux minutes, c’est quoi cet arbi-trage !», lançait ainsi tout furieuxun supporter gabonais à la sortiedu Palais des sports après la cui-sante défaite face aux Tunisiens.Après avoir obtenu le badge IHF,les deux hommes, affiliés à laLigue régionale Centre, ont com-mencé à arbitrer de grandes com-pétitions, à l’ image duChampionnat d’Afrique des clubschampions, de la CANcadets/juniors garçons et filles ettout récemment le Championnatdu monde des moins de 21 ansdisputé en juillet dernier à Alger. ALibreville, ils dirigent des matchsde CAN seniors pour la premièrefois de leur prometteuse carrière.«On arbitre ce qu’on nous donne,tous les matchs sont bons àprendre. On travaille pour être tou-jours à la hauteur et représenterdignement le sifflet algérien»,espère Hamidi, master 2 en édu-cation physique et professeur

dans un lycée. La paire Belkhiri(26 ans)-Hamidi (28 ans) rêve derester en course pour les matchs àélimination directe, à commencerpar les quarts de finale prévusmercredi, malgré la rude concur-rence «Un arbitre n’est jamaissatisfait. On vise toujours plus hautmais d’abord il faut continuer surcette lancée. Je vous mentirai si jevous disais qu’on n’aimerait pasofficier une finale mais c’est trèsdifficile notamment en présenced’une paire étrangère (les SuissesArtur Brunner et Mourad Salah,ndlr). Une demi-finale serait déjàbien», ambitionne Belkhiri, quipoursuit parallèlement à sa carriè-re arbitrale des études en 4eannée pour l’obtention d’un docto-rat en informatique à l’Universitédes sciences et de la technologieHouari-Boumediene (USTHB). Ledernier mot reviendra à la commis-sion arbitrale de la CAHB, seulehabilitée à choisir ses chevaliersdu sifflet.

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HANDBALLLIGUE ORANAISEDE RUGBY

Plus de 800licenciésen moins

de 2 annéesd’existence

La Ligue oranaise de rugby, crééeen 2016, compte déjà un peu plus de800 licenciés, dans les deux sexes, aindiqué le conseiller technique régio-nal (Ouest) de la Fédération algérien-ne de la discipl ine, HouariBenmoufak. «Il s’agit d’un nombreimpressionnant et d’une réussiteinédite, car personne, y comprisnous, n’avait présagé au départ qu’onallait atteindre un tel chiffre en moinsde deux années», a déclaré M.Benmoufak à l’APS. Cette réussite encourage

d’ailleurs les responsables de cesport naissant en Algérie à voirgrand, en ce sens qu’ils sont trèsmotivés par le parcours réaliséjusque-là, lequel parcours les stimuleà viser de meilleurs résultats aucours de l’année 2018. «Pour l’année2018, on vise tout simplement àatteindre 2 000 inscrits. C’est large-ment à notre portée au vu de cet inté-rêt particulier dont est en train debénéficier le rugby parmi les jeunes,notamment dans la région Ouest,réputée pour être un pôle de dévelop-pement de cette discipl ine enAlgérie», a-t-i l souligné. Et pourétayer ses dires, ce responsable afait savoir que pas moins de 10 clubsactivent à Oran seulement, en atten-dant que le nombre soit porté à 12,puisque deux autres formations sonten phase de création. «Le rugbyoccupe une place prépondérantedans le mouvement sportif à Oran.En l’espace d’une année et demie, ona pu compter pas moins de dix clubsaffiliés à notre ligue. C’est de bonaugure pour l’avenir, d’autant plusque deux autres clubs sont en traind’accomplir les procédures adminis-tratives d’usage avant leur création»,s’est encore réjoui Benmoufak. Dans le même ordre d’idées, ce

dirigeant, dont le rôle principal que luia confié la Fédération algérienne derugby est de contribuer au dévelop-pement de cette discipline dansl’ouest du pays, a affirmé qu’un nou-veau club à Mostaganem sera missur pied dans les tout prochainsjours, alors que des actions dans cesens seront menées ultérieurementdans d’autres villes de l’Ouest, àl’image de Mascara et Sidi-Bel-Abbèsoù sont d’ailleurs prévus des tournoisrégionaux dans quelques semaines.Cette cadence avec laquelle le rugbyest en train de se développer dans larégion ouest du pays se traduit déjàpar la sélection récente de pas moinsde 8 joueurs des équipes oranaisesen équipe nationale des moins de 18ans en vue de sa participation auxJeux africains de la jeunesse prévuscette année à Alger, s’est félicité leconseiller technique régional quidéplore, en revanche, le peu demoyens mis à la disposition des prati-quants de cette discipline, en particu-lier en matière d’infrastructures. «Onaurait aimé que l’on nous réserve unstade ici à Oran spécialement pourles clubs de rugby afin de s’y entraî-ner et y jouer les compétitions offi-cielles, car les créneaux mis à notredisposition sont très insuffisants pourle développement de ce sport,sachant qu’on est tout le tempscontraint de partager le terrain d’en-traînement avec des clubs de foot-ball», a-t-il regretté.

FÉDÉRATION ARABE DE HANDBALLQuatre Algériens retenus

Comme annoncé précédemment, la Fédération arabe de handball(AHF) a retenu quatre Algériens dans ses différentes commissions. Ils’agit de Réda Zéguili, actuel entraîneur du GS Pétroliers et ex-sélec-tionneur national, pour intégrer la commission technique des entraî-neurs, Said Lacete, journaliste spécialiste de la discipline, dans lacommission de communication en plus de Kehouadji Abdelatif dansla commission des arbitres et Karima Taleb dans la commission fémi-nine. En sus de ces quatre personnes, il faut souligner la présencedu président de la FAHB, Habib Labane, au sein du comité exécutifde la l’AHF. Ah. A.

POUR «MANQUEMENT AU PROTOCOLE»2 000 euros d’amende pour

la sélection nationaleLa sélection nationale de handball, qui n’a pas pris part à la céré-

monie d’ouverture de la 23e coupe d’Afrique des nations de handballle 17 janvier courant à Libreville, devra payer une amende de 2 000euros, selon l’article 8 du règlement disciplinaire de la Confédérationafricaine de handball de la compétition. Après la réunion de la com-mission de discipline du comité d’organisation de la CAN, il a étédécidé d’infliger une amende de 2 000 euros pour l’Algérie, selonl’alinéa 4 de l’article 8 qui stipule : «absence, attitude incorrecteavant, pendant, après les cérémonies d'ouverture et de clôture» estpassible d’une amende de 2 000 euros. Ah. A.

ALGÉRIE-TUNISIE 25-25

Les Verts ratentla victoire

La sélection algérienne dehandball a fait match nul face à laTunisie 25-25 dans une rencontrequi était à la portée des cama-rades de Berkous. Ah. A.

VOLLEY-BALL : CHAMPIONNAT ARABE DES CLUBS

Le GSP et le NRBBA fixés surleurs adversaires

l Les deux représentants algé-riens, le GS Pétroliers et le NRBordj Bou -Arréridj ont été fixéssur leurs adversaires au 36e cham-pionnat arabe des clubs de volley-ball (messieurs), prévu du 14 au26 février 2018 à Tunis, lors dutirage au sort effectué samedi ausiège de l'Union arabe de la disci-pline à Manama (Bahreïn). Le GSPétroliers évoluera dans le groupeB en compagnie d'Al-Ittihad

(Arabie Saoudite), d'Al-Rayane(Qatar), du Souihli (Libye), et deSenjel (Palestine) alors que le NRBordj Bou-Arréridj a hérité dugroupe D avec l'ES Tunis(Tunisie), Al-Amène (Soudan),Seep (Oman), et Peshmerga(Irak). 20 clubs prennent part àcette compétition. La formationsoudanaise d'Al-Amène qui devaitprendre part à ce tournoi a renon-cé à la dernière minute.

Compositions des groupesGroupe A : Al-Ahly Bahreïni (tenant), Police (Irak), FAR (Maroc),Ahly Benghazi (Libye), Tannourine (Liban).Groupe B : GS Pétroliers (Algérie), Al-Ittihad (Arabie Saoudite), Al-Rayane (Qatar), Souihli (Libye), Senjel (Palestine).Groupe C : ES Sahel (Tunisie), Al-Arabi (Qatar), Speedball (Liban),Essalem (Oman), Al-Hilal (Arabie Saoudite).Groupe D : NR Bordj Bou-Arréridj (Algérie), ES Tunis (Tunisie), Al-Amène (Soudan), Seep (Oman), Peshmerga (Irak).

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Selon nos sources, l’arresta-tion s’est faite suite à un appeltéléphonique parvenu à la bri-gade locale faisant état d’un volqui se déroulait dans une habi-tation en pleine nuit à la fin dela semaine écoulée.

Exploitant l’information, lesgendarmes ont cerné l’habita-t ion désignée et pr is 4 desmembres de la bande âgés de

moins de 25 ans, dont unmineur de 16 ans, tous origi-naires de la local i té d’El-Hoceïnia.

La suite des investigations arévélé que la bande ne secontentait pas de commettredes pillages des maisons maisaussi agressait les automobi-listes de nuit sur la RN°4 et lesdélestait de leurs biens sous la

menace d’armes blanches.L’enquête de la gendarmerie apermis d’établir le lien entre les

pi l leurs de maisons et lesagresseurs sur la route grâce àl’exploitation des appareils de

téléphone pris à des automobi-l istes, appareils qui ont étérevendus à plusieurs per-sonnes mais qui portent ins-crites l’identification des pro-priétaires ce qui a permis deconfondre les auteurs desagressions. Les quatre mis encause ont été déférés au par-quet de Khemis-Miliana territo-rialement compétent.

Trois des membres de l’as-sociation de malfaiteurs ont étéplacés par le juge d’instructionen détention provisoire, le prin-cipal mis en cause est en fuiteet activement recherché tandisque le 5e membre, mineur, aété placé sous contrôle judiciai-re.

Karim O.

EL-HOCEÏNIA (AÏN-DEFLA)

Une bande de pilleurs arrêtée

Le Soird’Algérie Faits Divers Lundi 22 janvier 2018 - PAGE15

Selon des sources locales bien informées de la com-mune d’El-Hoceïnia, les services de la gendarmerie vien-nent d’arrêter une bande composée de 5 élémentsauteurs d’une dizaine de méfaits en s’adonnant à desvols de nuit dans des habitations de la localité d’El-Hoceïnia profitant de l’absence des habitants durant lesfins de semaine particulièrement et aussi à des agres-sions des usagers de la route, sur la RN4 à la sortie dutunnel au pied du col Candek.

Phot

os :

DR

KHEMIS-MILIANA

La gendarmerie récupère2 véhicules volés

Les 2 véhicules ont été ache-tés par un particulier alléché parleurs prix sous-évalués croyantavoir fait une bonne affaire, chezune même personne.

Ce fut le début d’une enquêtequi allait remonter à un réseauqui active dans la région ouest dupays notamment dans les wilayasd’Oran, Saïda et Mostaganemdans le domaine des véhicules

volés et mis en circulation avecdes documents de base falsifiéset ce, principalement au marchérenommé de Masra, dans lawilaya de Mostaganem. Toujoursselon nos sources, le vendeur

des 2 véhicules volés et retrou-vés à Khemis-Miliana a été arrê-té, déféré au parquet de la ville etplacé en détention provisoire parle juge d’instruction.

K. O.

Sur 7 véhicules légersdéclarés comme volésdans différentes wilayasdepuis des mois, 2 vien-nent d’être retrouvés etrécupérés durant la semai-ne dernière par les ser-vices de la gendarmerie,avons-nous appris desources dignes de foi.

ORAN

Les pirates de la routearrêtés quelques heures

après leur forfaitLes gendarmes de la commune de Bousfer, dans la wilaya

d’Oran, ont arrêté 3 individus qui se sont livrés à une agressioncontre un automobiliste.

Quelques heures ont suffi aux gendarmes qui, à partir dessignalements donnés par la victime, ont procédé à l’arrestationdes délinquants. Vendredi matin, un automobiliste de 35 ans acru bien faire de s’arrêter vers 7 h du matin à un autostoppeurqui se rendait de Aïn-Turck vers Bousfer.

Arrivé à la périphérie de cette agglomération, l’automobilistes’est fait agresser par son passager et deux autres individus,lesquels attendaient visiblement leur complice. Les agresseursont délesté l’automobiliste de son véhicule avant de prendre lafuite.

Une fois la plainte déposée dans la matinée du vendredi et lesignalement fait, les gendarmes ont fini par arrêter cette bandede pirates vers 14h et ont récupéré le véhicule dans lequel ilsont trouvé 4 sabres avec lesquels ils ont menacé la victime.

Abachi L.

MOSTAGANEM

Saisie de chocolats,yaourts et fromages

de contrebandeUne Peugeot Partner immatriculée dans la wilaya

d’Oran chargée de denrées alimentaires en prove-nance de la ville de Valence a été interceptée par laBrigade de recherche et d’investigation relevant desservices de la police judiciaire au quartier lesPlateaux, proche du port commercial et de voya-geurs.

Selon le communiqué de la cellule de communication de laSûreté de wilaya parvenu hier, cette marchandise ramenéed’Espagne composée de 300 unités de chocolat de diversesmarques, 319 pots de yaourt et 650 unités de fromage de dif-férentes variétés a été saisie le 15 janvier à bord dudit véhicu-le au moment où le conducteur et ses deux complices âgés de35 et 50 ans s’apprêtaient à décharger la marchandise dansun autre camion.

Ces barons de la contrebande qui, jusque-là, activaientdans les autres secteurs de commercialisation, se sont tour-nés, il y a peu, vers la contrebande de chocolat et de laiteriesoutre les fruits exotiques.

Un dossier contentieux relatif à cette infraction a été trans-mis à la juridiction compétente, a ajouté la même source tandisque la taxe fiscale imposée à la totalité de la saisie n’a pas étécommuniquée. La marchandise saisie a été remise à l’inspec-tion des douanes.

A. B.

SIDI-BEL-ABBÈS

Les sangliers présententun danger pour les agriculteurs

Face à des plaintes récur-rentes auprès de laFédération des chasseursbélabésiens par des agricul-teurs au sujet des sangliersdont la prolifération et l’ap-parition soudaine sont unemenace permanente pourles récoltes et les tra-vailleurs de la terre quivaquent à leurs occupa-tions, celle-ci a réagi derniè-rement en organisant uneopération de battues danshuit daïras de la wilaya deSidi-Bel-Abbès, où l’animalsauvage sévit beaucoupplus qu’ailleurs.

Ces battues auxquelles parti-cipent 13 associations agrééesse feront en 5 sorties. La premiè-re sortie s’est faite dans la jour-née du samedi. Ces battues sontrégies par des règles qui définis-

sent les conditions de leur exé-cution sur le terrain. Parmi cesconditions, on peut évoquer cellede la femelle (la laie) qui ne doitpas être abattue durant cettepériode de l’année où elle peutêtre en période de gestation pourse reproduire. Sa reproductionreste protégée en cette période,autrement l’écosystème est tou-

ché avec la diminution et la dis-parition progressive du sanglierqui, malgré sa dangerosité,reste un élément de la faunequ’on doit impérativement sauve-garder pour le respect de la natu-re. En 2017, quelque 424 san-gliers ont été tués lors desbattues organisées.

A. M.

Page 16: l Télécom - Le soir d'Algérie , Quotidien national d

Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 22 janvier 2018 - Page 17

En déclarant 2018 «Année de lalutte contre la corruption enAfrique», les organes décisionnelsde l'Union africaine (UA) ont donnéune forte impulsion aux efforts col-lectifs du bloc panafricain pourassurer une Afrique pacifique etsûre. Le 30e sommet de l'UA doitavoir lieu du 22 au 29 janvier àAddis-Abeba, avec pour thèmecentral la lutte contre la corruption.

L'UA appelle à des efforts éner-giques pour gagner la guerre contre lacorruption en Afrique. Le président dela Commission de l'Union africaine(UA), Moussa Faki Mahamat, a réitéréson appel à des efforts coordonnéspour lutter contre le fléau de la corrup-tion sur le continent africain. Dans un communiqué publié jeudi

11 janvier 2018, M. Mahamat a appelétous les pays membres de l'UA, lescommunautés économiques régio-nales, les agences de l'UA, ainsi queles organisations de la société civile,les simples citoyens et toutes lesautres parties prenantes à travaillerensemble en 2018 et au-delà pour sor-

tir le fardeau de la corruption de la viedes Africains, en particulier les groupespauvres et marginalisés de la sociétéqui sont les plus affectés. M. Mahamat a souligné la nécessité

de déployer davantage d'efforts malgréles activités déjà en cours pour faireface à ce problème. En déclarant 2018 «Année de la

lutte contre la corruption», les organesdécisionnels de l'UA ont donné uneforte impulsion aux efforts collectifs dubloc panafricain pour assurer uneAfrique pacifique et sûre.«La corruption tue», a déclaré le

président de la Commission de l'UA.«La corruption est une maladie endé-mique qui affecte la vie quotidiennedes gens, que ce soit sous la forme deroutes mal construites, d'inégalité d'ac-cès à la santé et aux soins, de crimina-lité et de violence au sein de nos com-munautés ou au-delà des frontières, ouencore de distorsion des choix poli-tiques par l'argent et l'avidité, entreautres problèmes de société», a-t-il dit.Beaucoup de choses ont été faites aucours des 15 dernières années depuisl'adoption de la Convention de l'UA sur

la prévention et la lutte contre la cor-ruption, et les acteurs étatiques et nonétatiques ont attiré l'attention sur leseffets dévastateurs de la corruption surles droits de l'Homme, et les droitsciviques, politiques, sociaux et écono-miques, a rappelé M. Mahamat.

L’Union africaine invite les femmes dansla course contre la corruption

Bon nombre de pays africains sesont engagés dans la lutte contre lacorruption.Des campagnes ont été organisées

pour influencer les programmes natio-naux, régionaux, continentaux et mon-diaux afin de réclamer un changementsystémique, a-t-il observé dans lemême communiqué. En collaborationavec un large éventail de partenaires,les acteurs ont adhéré à des normesde lutte contre la corruption reconnusau niveau international, développé desapproches et outils innovants, et menédes recherches afin d'approfondir laconnaissance collective sur la corrup-tion et ses nombreux aspects nuisibles,a déclaré le président, soulignantnéanmoins qu'il restait encore beau-

coup de travail à faire. Les questionsd’émancipation et d’égalité du genreont longtemps été au cœur des débatsau cours de cette dernière décennie.Au 10e pré-sommet sur le genre les 17et 18 janvier, l’Union africaine a invitéles femmes à intégrer la lutte contre lacorruption entamée sur le continent.Cette réunion s’articulait autour duthème «Remporter la lutte contre lacorruption : une voie durable versl’égalité des genres et l’émancipationdes femmes en Afrique». La commissaire de l’UA aux affaires

politiques, Mme Minata Samate Ces-souma, a déclaré que les pré-sommetssur les genres jouaient un rôle impor-tant pour influencer et façonner la poli-tique de l’UA sur l’égalité des genres etl’émancipation des femmes.

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]

OUVERTURE AUJOURD’HUI DU 30e SOMMET DE L'UNION AFRICAINE

Mot d’ordre : «Remporter la lutte contrela corruption, une voie durable vers

la transformation de l'Afrique»

La plus grande évolution sur le conti-nent africain a été l’adoption au moisde juillet 2003 — lors du Sommet deschefs d’Etat de l’Union africaine àMaputo, au Mozambique — de laConvention de l’Union africaine (CUA)sur la prévention et la lutte contre lacorruption et infractions assimilées.L’entrée en vigueur de cette dernièrerequiert 15 ratifications. Pour rappel, àla date du 25 mars 2007, seules 16avaient été déposées au siège de l’UA.La Convention entend renforcer l’ar-

senal juridique sur la lutte contre la cor-ruption en établissant la liste de tousles délits qui devraient être sanctionnéspar la législation nationale, en matièrede corruption, et en présentant desmesures permettant de les détecter etde les instruire. La Convention délimite également la

juridiction des États parties, définit l’as-sistance juridique mutuelle en matièrede lutte contre la corruption et infrac-tions assimilées, encourage l’éducation

et la sensibilisation du public sur leseffets néfastes de la corruption et offreun cadre pour le contrôle et la supervi-sion de son application. La faiblesse de cet instrument est

qu’elle laisse à chaque signataire l’op-tion de renoncer à certaines des dispo-sitions, voire à l’ensemble de celles-ci.

Un comité seulement consultatif… Concernant le mécanisme de suivi

— défini par l’article 22 —, la CUA aprévu la création d’un «comitéconsultatif sur la corruption et lesinfractions assimilées» au sein del’Union africaine. Composé de 11experts, ce comité a, pour fonctionprincipale, de «promouvoir et encou-rager l’adoption et l’application demesures de lutte contre la corrup-tion» en établissant, notamment,«des partenariats avec la Commis-sion africaine des droits de l’Hommeet des peuples, la société civile afri-caine, les organisations gouverne-

mentales et non gouvernementales,afin de faciliter le dialogue sur la luttecontre la corruption et les infractionsassimilées». La CUA n’a été ratifiée par l’Algérie

qu’au tout début de l’année 2006.Comme pour celle des Nations unies,le chef de l’Etat a fait le choix decontourner le Parlement, en ratifiantla CUA par décret présidentiel, et ce,le 14 janvier 2006. Le dépôt par l’Algérie des instru-

ments de ratification au siège del’Union africaine à Addis-Abeba a eulieu en juillet 2006. L’Algérie est le 16e pays africain à

ratifier cette convention qui n’estentrée en vigueur qu’en 2006, unmois après la 15e ratification. 11 ansaprès, quel bilan faire de l’applicationde cette Convention ? La réponse à cette question sera

peut-être donnée par ce Sommet deschefs d’Etat africains…

Djilali Hadjadj

Il était une fois la Convention de 2003…Dans la Convention des Nations

unies contre la corruption (2003) – rati-fiée par presque la totalité des paysmembres de l’UA —, particulièrementintéressant et novateur est le chapitresur la restitution des fonds provenantd’actes de corruption. Les dispositions nombreuses de la

Convention à ce sujet résultent d’uneforte demande des pays du Sud, Afri-cains pour la plupart. Il est significatifque ces pays attachent à cette questionune importance primordiale. Nul ne saurait contester le caractère

juste et utile du retour des fonds détour-nés aux Etats qui en ont été dépouillés.Pourtant, la mise au point d’un tel pro-cessus est complexe. Il appartient auxpays du Nord, qui sont souvent les réci-piendaires de ces fonds par l’intermé-diaire de leur système bancaire, de toutmettre en œuvre pour qu’ils soient resti-tués dans les meilleures conditions.D’aucuns pourraient considérer que leretour des fonds en cause vers un gou-vernement corrompu risque de ne pasbénéficier aux populations des paysconcernés. Des précautions doivent être prises,

mais aucun obstacle ne devrait y êtreopposé a priori. L’expérience montrerasi ces dispositions sont suffisantes pouratteindre l’objectif qui leur a été assigné.

Il faut cependant relever qu’un cer-tain nombre de dirigeants de pays afri-cains se distinguent par l’acquisition, àl’étranger, de «biens» dits «mal acquis»car résultant de détournements et defuite de capitaux…

D. H.

L’article intitulé «Gestion des marchés parl’ENGTP/Autopsie d’un rejet de soumission», paru dans«Le Soir Corruption» du lundi 15 janvier 2018, a eu un largeécho auprès de nos lecteurs. Nombre de ces derniers

confirment très largement les résultats de notre enquête etnous ont même envoyé des commentaires que nouspublierons dans un de nos prochains «Soir Corruption».

D. H.

Restitution desfonds et biensmal acquis

L’ENGTP et les marchés/Affaire(s) à suivre !

Page 17: l Télécom - Le soir d'Algérie , Quotidien national d

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de neuf communes de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Région»

1- RAS EL MA2- BIR EL HMAM3- REDJEM DEMOUCHE4- OUED SEBAÂ5- EL HOCEÏBA

6- AÏN TINDAMINE7- MOULAY SLISSEN8- BEN BADIS9- SFISEF

MOT RESTANT = LA MEKERRA

D E R L A M E K E R R AJ R A N T I N D A M I FE M S I A A B I E C N EM A E O E SD M L H M IE H M L O FM L A E U XO E B E D S E B A A L SU R I U S S I L S Y A IC H E O E N B E N B A D

Le Soird’Algérie Détente Lundi 22 janvier 2018 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Son pays Y évolue

Lutécium----------------

Chiffre

Equipé----------------Riches----------------Crier

Note----------------

DécoraiA payer----------------Dévêtue----------------Missions

Erbium----------------Radon----------------Voyelledouble

Cité antique----------------

Possessif

Chrome----------------Mépris----------------PareilTerre----------------Zinc----------------Raidir

Métal----------------

Louper

Dansl’arène

----------------Mer

Aliénation----------------

CibléeParoi

----------------Méchante

Griffe----------------

Article

Basses----------------

Fou à lier

Tellure----------------Démonstratif----------------MonnaieFixer

----------------Rames

AssombriClair

----------------Sans avis

Tentes----------------

DansePuissance

----------------Trempa

Cadeau----------------

CabasMétro----------------Réconfort----------------Jeune (inv)

Demi----------------

Appris

Cérium----------------

TailleBaroud

----------------Capitale

Attachée

Chiffre----------------

Fête

Pronom----------------Peuple----------------Moteur

Groupe----------------Dans le lit----------------TrainSodium----------------Possessif----------------Cube

Rongé----------------Titane----------------Enlevé (ph)

Fin de série----------------

Voyelledouble

Niaise----------------Shoot----------------VoyelledoubleCanard

----------------Théâtre

Rabais----------------

Vieille

Son club

Etablissez les bonnes relationsExemple : A7

SOLUTION : A7 - B5 - C4 - D3 - E2 - F1 - G10 - H9 - I8 - J6

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

R E T O M B E E S - V E S U V EU R S S - A L - A R A - C R A NB E E - N - Y E N S - S - I - EE S - C U R S U S - H E N N I RO - T R I E E S - M U N I E - VL I G O T T E - C O R S E R - EE N V I E S - P A R L E R - F M- S - S E - M O R T E S - L I EA E D E - B A R R E R - B I E NM R S - S E C T E S - G O - R TB E - A L L E E S - H E R S E -I - T P - I R E - B A R D E - BT R A P E Z E - C I L M A T E E

I E - E T E - V O U T E S - T SO V A L E - F A R D E R - S O TN O U S - T O N N E S - T - N IS I X - C E R N E R - B E R N A- R - B E R C E S - V E R - E LC - B O N N E S - R E I N S - IA B O U T I R - M E R G E - P TL A - C R S - S E C T E - P O EV I O L E - P O - E U - M O U -A L L E - D A I M S - B E N - SI L E - F E I N T - T A N T O TR E - F E V E S - D I V A S - AE - S A L O N - S A G E S - C T- O U T I L - M U T E R - C O UA T T E N U A N T E S - A I R E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- S T E I N H A U S - G O U T AB O U T - A A - S O L E N N E LI L E - O T I T E - A R C - L LB E - P R U N E - G O B E R - EI - F E - R E - S I S E S - A MA V E R E E - - - - - S - T U AN A T T E - - - - - N - V A - GA G E E - S - - - - A V I R O N- U R - T E R N E - V A L I S EG E - P A N S E - M I S E R E -A - S E R A I - M A G E S - S CL I - T M C - P A R U S - R - OO S E R A - N O I R E - S A I NP O L I C E - T - A R B I T R E

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

N Communes N Wilayas TRIA EL MALEH 1 BOUIRAB HAMMAM N’BAÏLS 2 RELIZANEC IN GUEZZAM 3 SÉTIFD AÏN KEBIRA 4 TAMANRASSETE BENDAOUED 5 GUELMAF DJEBBAHIA 6 TIZI OUZOUG GDYEL 7 AÏN TÉMOUCHENTH AÏN SMARA 8 BOUMERDÈSI DJINET 9 CONSTANTINEJ BOUZEGUÈNE 10 ORAN

FAITES LE Tri

A7

Page 18: l Télécom - Le soir d'Algérie , Quotidien national d

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Lundi 22 janvier 2018 - PAGE 19

Clubargentin

----------------Trousseaux

Verbale----------------

DétenduTrompe

----------------Colère

Personnel----------------Solidaires----------------Offerte

Note (inv)----------------Ceinture----------------Tellure

Scandium----------------

Possessif

Lithium----------------Note----------------OubliéArmée

----------------Fan de

Liverpool

Rejeta----------------Cube----------------Dans lajetée

Ainsi----------------Saison----------------Conjonction

Lentille----------------

Grandtimonier

Titre----------------Ile----------------Amende

Malin----------------Distance----------------RégalDécorée

----------------Sanctionnées

Dinar----------------Gonflement

Célèbreopéra

----------------Cérémonie

Naturelles----------------Plante----------------Divague

Liaison----------------

PotsBéryllium(inv)----------------Issue----------------Rongé

Administration----------------Détourner

Artère----------------

CubeCité antique----------------Induration

Catastrophes----------------Club belge

Entière----------------Amuse----------------Arbres

Amuser----------------Singulier----------------OiseauxRonflement----------------

RongéPropulseur

----------------Rideaux

Destin----------------

SemouleRepoussante----------------Indien----------------Ex-Sonade

Torture----------------Clôtura----------------EquitéLithium

----------------Souples

Draine----------------Via----------------Douleur

Pronom----------------

Sélénium

Parvenu----------------

AduléeEpoux

----------------Hameau

Goutte----------------

Gagné

Impliquer----------------

RedoutéMois----------------Préposition----------------Pronom

Caresses----------------

PoissonTrempera

----------------Erbium

Prèsd’Avignon

----------------Pagayais

Messieurs----------------Tellure----------------Négation

Direction----------------

Loupée

Possessif----------------

DésolésFonça

----------------Négation

A payerDans le sud----------------Saint espa-

gnol (inv)Certains

----------------Pouffé

Orifice----------------

Exprimes

Pronom----------------Nécessaires

Apporte----------------

Huttes

Délai----------------Spécialités

Néon----------------

CiblerPrécision

----------------Villes

Trous dunez

----------------Mesures

Rigole----------------

AmasVient après----------------

LargeCérium

----------------Ingurgité

Singes----------------

DanseMoquerie

----------------Blague

Fleurs----------------

Rejeta

Camps----------------Poisson----------------CrierTerres

----------------Ville belge

Fleurs----------------

InvitéHabit

----------------Epluche

Finde soirées

----------------Détalé

Bloquer----------------Clôture----------------Ile

Fort----------------

RongeurDétériorer

----------------Dans la

rose

Mission----------------

PratiqueRadium

----------------Démonstratif

Palladium----------------Sanctionner

Détruire----------------

ChefEtoffe

----------------Direction

Près deBoumerdès----------------

Solidaire

Page 19: l Télécom - Le soir d'Algérie , Quotidien national d

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République Algérienne Démocratique et PopulaireWILAYA DE TIZI-OUZOU - DAÏRA D’AZAZGA -

COMMUNE DE FRÉHADEMANDE DE CERTIFICAT

DE POSSESSIONEn application du décret exécutif n° 91.254 du27/07/1991, fixant les modalités d’établissement et dedélivrance du certificat de possession institué par l’article39 de la loi n° 90.25 du 18/11/1990, portant orientationfoncière. M. Ikene Amrane Ben Boussad a formulé unedemande dans laquelle il confirme la prise de possessiond’un terrain dénommé : «Ouzou» situé au villageGuendoul, commune de Fréha, wilaya de Tizi-Ouzou,d’une superficie de 1996,00 m2.LIMITÉ DANS SON ENSEMBLE PAR :- Au nord : par la prorpiété Ikeni Nacer et un chemin leséparant de la propriété Ikene Arezki.- Au sud : par la propriété Ikene Cherif- A l’est : par la propriété des consorts Ikeni- A l’ouest : par la propriété Ikeni Nacer, la propriétéIkeni Mokrane et la propriété Ikene Cherif.A cet effet, toute personne désirant s’opposer à l’établis-sement dudit certificat de possession, est priée de saisir leprésident de l’Assemblée populaire communale de Fréha,par écrit dans un délai de deux (02) mois, à compter de ladate de la parution de cet avis dans un quotidien national.

Fréha le 15/01/2018Le président de l’APC

REMERCIEMENTSTrès touchés parles nombreusesmarques desympathie etd’affection quileur ont ététémoignées lorsdu décès de leur cher et regretté

Benmoussa Lahlouson frère, ses enfants et toute lafamille remercient sincèrementtoutes les personnes qui se sontassociées à leur peine.«A Dieu nous appartenons et à

Lui nous retournons.»R 106928 R 145170/B4

Page 20: l Télécom - Le soir d'Algérie , Quotidien national d

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 22 janvier 2018 - PAGE 23

[email protected]

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Des situations quotidiennescomme les entretiensd'embauche, parler en publicet des urgences familiales,peuvent être tout aussistressantes si nous nesommes pas habitués à lesgérer.

Apprendre à rester calme dans lesmoments de stress fera nonseulement aller les choses plus endouceur immédiatement, mais aussi,au fil du temps, vous aider à menerune vie en meilleure santé et êtreplus heureux. Voici comment fairepour garder son calme et son sangfroid lorsque la pression monte.Déterminez la cause de votrestress : est-ce que votre cœur bat àcent à l'heure à cause de cet idiotqui vient juste de vous couper laroute sur l'autoroute, ou est-ce àcause de cette dispute avec votreconjoint ? Songez un instant etessayez de comprendre ce qui voustracasse vraiment.Choisissez votre réponse : mêmesi vous êtes impuissant pourchanger la source de votre stress,vous avez le pouvoir de choisircomment vous allez réagir. Afin d’yarriver, posez-vous quelquesquestions. 1 - Est-ce si important que cela ?Bien sûr, c'est toujours des petiteschoses, mais certaines choses ontmoins d'importance que d'autres. 2 - Quel contrôle avez-vous sur lasituation ? Vous n'avez aucun

contrôle sur lapluie qui aruiné votremariage, maisvous pouvezcontrôler lafaçon dont vase passervotre entretiend’embauchedemain.3 - La sourcedu stress est-elle situéedans le passé,le présent oule futur ? Vousne pouvez paschanger lepassé, maisréagir face auprésent etpréparerl'avenir.Laissezcouler : si unesituation estau-delà devotre contrôle,ou si elle n'esttout simplement pas si importanteque cela, arrêtez de vous en soucier.Plus facile à dire qu'à faire ? Faites-le. Inspirez profondément par le nez.Dans votre esprit, comptez jusqu'àcinq, puis expirez lentement par labouche, pendant cinq autressecondes. Répétez ce mode de respirationjusqu'à ce que vous vous sentiez àl'aise avec celle-ci.

Comment garder son calme

Pour vous préparermentalement et physiquementà accueillir la journée quis’annonce, apprenez à vousétirer, à respirer à pleinspoumons et à dérouiller vosmuscles et vos articulations.Pour arriver en pleine formeau bureau !1 - On reste au lit La nuit, le corps recharge sesbatteries, la températurecorporelle s’abaisse, lesmuscles se détendent. Quandle réveil sonne après 8heures d’inactivité, le corpstout engourdi a besoin dedouceur. Pour émergersereinement, on évite lesgestes brusques. Une foiséveillée, on reste quelquesminutes au chaud. On respireamplement et tel un chat ons’étire dans tous les sens, ondéplie les bras, on allonge lesjambes. On est alors prêt àfaire un premier exercice.L'exo Allongée sur le côté droitavec des coussins sous letorse, tête en appui sur lebras droit, jambe droitelégèrement repliée, étirez lajambe gauche en gardant lepied flexe. Allongez votre brasgauche au-dessus de la têtepuis étirez au maximum et enmême temps le bras et lajambe. Gardez la position 15

secondes puis changez decôté. 2 - On se lève Sans geste brusque, on semet debout, on aère lachambre. On inspireprofondément par le nez enpoussant le ventre versl’avant et on expire par labouche. Une bonnerespiration, c’est-à-dire ampleet profonde permetd’augmenter la capacitépulmonaire. Elle améliorel’apport en oxygène dusystème circulatoire etfavorise l’assouplissementmusculaire. Les exos Debout, jambes écartées,épaules relâchées, genouxlégèrement fléchis, bras lelong du corps, inspirezprofondément et levez lesbras au-dessus de la tête,expirez en relâchant les bras.A répéter 10 fois. Debout,

pieds écartés à la largeur dubassin, fléchissez les genouxet posez vos mains sur lataille. Sur une inspiration,décollez les talons et tenezen équilibre sur la pointe despieds. Expirez et reposez lestalons. Recommencez 6 fois.

Tajine de pouletaux gingembre et citron confit Morceaux de poulet, 1 citron confit, 1 petitmorceau de gingembre frais, 1/2 bouquet decoriandre fraîche, 1 oignon, 5 cl d'huile d'olive,

1/2 c. à café rase de cumin, sel, poivre

Coupez le citron confit en quartiers. Epluchez etrâpez le gingembre. Pelez et émincez l’oignon.Lavez, séchez et effeuillez la coriandre. Gardezquelques brins entiers pour décorer, ciselez le reste.Faites chauffer l�huile dans une cocotte. Faites-ydorer les morceaux de poulet. Quand ils sont biencolorés, retirez-les de la cocotte et remplacez-les parles oignons. Faites-les revenir jusqu'à ce qu'ils soientdorés. Remettez alors les morceaux de poulet,ajoutez les citrons confits, la coriandre ciselée, legingembre râpé et le cumin. Mélangez, salez etpoivrez. Versez un fond d'eau et couvrez. Faitescuire 1 heure 30 à feu doux en remuant de temps àautre. SI le tajine attache, remettez un peu d'eau aucours de la cuisson. Versez le tajine dans un plat,ajoutez les feuilles de coriandre entières et serveztrès chaud.

Faux.La vitesse de digestion de votrepetit-déjeuner va dépendre de sacomposition, en particulier de laqualité des glucides ingérés : pain,biscottes, céréales, biscuits... Bienchoisir votre aliment céréalier estdéterminant.Ceux d'index glycémique bas(certains biscuits, pains riches engraines de céréales) entraînent uneélévation modérée (faible etrégulière) de la glycémie. La vitessede diffusion du glucose dans

l'organisme sera donc progressive etrépartie dans le temps, vous

procurant une énergie qui dure.Inversement, un aliment d'indexélevé (pain blanc, certaines céréalesdu petit-déjeuner) conduit à unehausse importante et rapide de laglycémie. Ce carburant vous serviradonc peu de temps et pourra êtresuivi d'un coup de pompe et d'unenouvelle sensation de faim. Il estvivement recommandé deconsommer des aliments d'indexbas ou modéré pour éviter le petitcreux de 11 heures et se sentir enforme toute la matinée.

2 exos pour se lever du bon pied

Gâteaumoelleux

aux pommes180 g de farine, 140 g de

sucre, 200 g de fromage blanc,6 œufs, 10 g de levure, 1

pincée de sel, 2 pommes, 1/2citron pour le zeste

Préchauffez le four th.6 (180°).Epluchez les pommes et lecitron. Coupez les épluchures decitron en petits dés. Poêlez-lesavec un peu de beurre dans unepoêle antiadhésive. Mélangez lesœufs, le fromage, la levurechimique, le sel puis le sucre etenfin la farine avec un fouet.Déposez les fruits dans un plat àgâteau préalablement beurré etversez dessus la préparation.Enfournez 15 minutes, serveztiède.

QUESTION

Tout ce qui est mangé le matin est-il vite digéré ?

Activité physique :en faire une

habitudequotidienne

Pour la santé, il est recommandé depratiquer l’équivalent d’au moins 30minutes de marche rapide par jour(au moins 1 heure pour les enfants etadolescents). En effet, les personnespratiquant une activité physiquerégulière sont généralement moinsexposées à l’obésité, aux accidentscardiaques et aux cancers.

Page 21: l Télécom - Le soir d'Algérie , Quotidien national d

Grâces en soient rendues auSeigneur des mondes et aux man-nequins dans une moindre mesure

et plus précisément à Amina Kahn,l'une d'entre elles, choisie par les labo-ratoires de L'Oréal. Amina Kahn, quis'est fait un nom sur les réseauxsociaux, et notamment sur«Instagram», a été choisie par lacélèbre marque de cosmétiques pour lapromotion de ses shampoings. Jusque-là, en regardant les publicités sur leschaînes satellitaires arabes, j'avaisremarqué que les femmes voiléesétaient plutôt utilisées dans les les-sives et/ou les couches-bébés. Quandil s'agissait de faire la promotion desshampoings, les voilées (attention àl'inversion des premières voyelles)cédaient la place à d'amples cheve-lures souples et soyeuses. Ce qui étaitsomme toute logique puisque pour selaver les cheveux, et devant les camé-ras, il est nécessaire de ne pas les cou-vrir, mais Amina Kahn nous prometque si : elle utilisera du shampoingsans se dévoiler ! C'est du moins cequ'elle a affirmé après l'annonce deL'Oréal la concernant, ce qui laissesupposer qu'après le «burkini» cache-tout, on va avoir droit au shampoingpar osmose. Les «voileurs» (pas néces-sairement concernés par les inver-sions), se verront ainsi offrir parl'Occident décrié un atout supplémen-taire à faire valoir pour l'incitation au«hidjab».

De fait, ces messieurs ont déjàgagné la bataille des sens, dans l'ap-préhension la plus large du mot, enpersuadant les masses que la devineprovidence pensait cache-cheveux endisant paravent. Se basant sur une lec-ture aussi malintentionnée qu'équi-voque, et sur un hadith d'origine plusque douteuse, des misogynes nésvieux ou misogynes, parce que vieuxont validé le mensonge. Nos dirigeantspolitiques et directeurs de conscienceautoproclamés ont pris le relais pour

faire du voile un symbole de pudeurface à ces Occidentaux immoraux,mais si inventifs. La preuve: qu'ils nousvendent des Airbus ou des pilulesbleues sans préservatifs, les mécréantsnantis sont pour nous un miroir fidèleet ils s'adaptent à tous nos fantasmeset lubies. Ils poussent même la retenueet la discrétion jusqu'à regarder ailleurslorsque nous faisons subir à nosfemmes des traitements qu'ils ont relé-gués pour leur part dans les livresd'histoire. On sait comment deschaînes de télévision satellitaires ontorganisé des sondages de rues pouraccréditer l'idée que la violence marita-le était légitime et qu'il fallait s'y sou-mettre. Ces sondages très orientésvisaient, en fait, à inciter les femmesbattues à se résigner à leur sort et quetoute insoumission ou révolte était unedésobéissance à Dieu, puisqu'il en adécidé.

Au nom de «Dieu l'a dit», nos dépu-tés ont longuement disserté sur lanature et la longueur du bâton quidevait servir à amadouer la femme,après l'échec du sermon et de la grèvedu lit. Il y a quelques années, le subor-neur Karadhaoui avait autorisé le marià frapper sa femme en évitant de lais-ser des traces visibles. «Frappez-lapartout où ça fait mal, mais sans lablesser et surtout évitez le visage», aucas où une caméra indiscrète, venued'ailleurs, passerait dans les parages.L'universitaire tunisienne Ahlem Akramrappelle cette fatwa dans la chroniquequ'elle vient de consacrer au comporte-ment odieux du directeur de l'universitésoudanaise Al-Ahfad, d'Oum-Durman.Cette université privée, qui n'accueilleque des étudiantes selon ses statuts, aété fondée en 1903 par l'arrière-grand-père du directeur actuel, le violentKassem Badri. Confronté à une mani-festation des étudiantes qui protes-taient contre l'augmentation injustifiéedes prix de la restauration et desdroits, le responsable a roué de coupsun groupe d'étudiantes. Il a ensuiteexpliqué aux médias qu'il avait agicomme un grand frère (ou un mari ?)pour empêcher les étudiantes de pour-suivre leur protestation dans la rue et

de faire des bêtises. Le pire, c'est qu'ila été soutenu dans cette affaire parl'une des enseignantes, membre de safamille, note Ahlem Akram.

Elle rappelle ainsi, si besoin est, lerôle néfaste que peut jouer la femmecontre elle-même, en s'opposant aucourant de la promotion féminine et dela modernité. Un sondage réalisé enJordanie, il y a quelques années, amontré que 85% des femmes étaientd'accord avec l'exercice violent de l'au-torité maritale. Ce qui est révoltant,dans cette université, ajoute AhlemAkram, c'est qu'elle reçoit des sub-sides multiformes des universités occi-dentales, et ce, au nom de la science etde la promotion des femmes. Il seraittemps d'ailleurs que les partenaires decet établissement, qui n'a pas été fondépour servir de gagne-pain à une famille,soient plus rigoureux sur sa gestion. Ilserait temps notamment d'exiger quedes syndicats y soient autorisés, puis-qu'ils ne le sont pas, et que l'universitéprenne des initiatives pour la mixité,note l'intellectuelle tunisienne dans sachronique sur Elaph. N'ajoutons pas dunoir au noir et réjouissons-nous qu'unauteur algérien aussi féministe qu'AminZaoui figure dans les 16 nominés pourle «Booker»(1). Avant même d'avoir lu ceroman, je me suis arrêté à son titre élo-quent La jambe sur l'autre — Sur l'ap-parition confirmée du croissant de lunedes amoureux. Tout un programme etun hommage au plus méconnu desécrivains et journalistes de languearabe, le Libanais Ahmed FarèsChidiaq, né maronite et mort en musul-man(2).

Amin Zaoui peut aller sans crainteau «Booker» du roman arabe, c'est unprix d'origine britannique, et la Grande-Bretagne reste un colonisateur accep-table, pour ceux qui ne l'ont pas connu.Contrairement aux écrivains franco-phones algériens qui subissent le feugrégeois des contempteurs quand ilsse risquent à être présélectionnés pourle Goncourt. Toutefois, il y a l'engeancede ceux qui ne peuvent briguer un prixlittéraire pour prose incapacitante, parnationalisme attardé ou simplement parmisogynie. C'est le cas des plus ou

moins écrivains irakiens qui font réson-ner les réseaux sociaux de leurs cris dechats à queue écrasée, simplementparce que le jury du «Booker» a sélec-tionné une jeune romancière, Chahd Al-Raoui(3). Commentaire désabusé del'écrivain irakien Mazen Latif : «Si leCoran, et La Voie de l'éloquence(Nahdj-Al-Balagha de l'Imam Ali) étaientsélectionnés pour le ‘’Booker’’, lesIrakiens crieraient au favoritisme.» Etcomme d'habitude, les détracteursn'ont même pas pris la peine de lire leroman incriminé !

A. H.

1) Prix littéraire annuel du romanarabe, aussi prestigieux et couru que leGoncourt pour les écrivains franco-phones.

2) Farès Chidiaq (1804-1887) s'estconverti à l'Islam, sous l'influence del'émir Abdelkader dont il était un grandadmirateur, dit-on. Il est plus connu enparticulier des lecteurs francophones,pour son roman La jambe sur l'autre.

3) Il s'agit de L'heure de Baghdad,premier roman de la jeune écrivainedont la jolie frimousse trône en couver-ture, de quoi réveiller les misogynies etautres pathologies somnolentes.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

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PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim LaâlamPOUSSE AVEC EUX !

A un mariage en Arabie Saoudite, tous les invités ont reçuen cadeau un… IPhone ! Ah, c’est donc ça …

… L’obsolescence programmée !

Ça y est ! Elle a fini par être installée. Ce n’était pasune mince affaire que de l’installer, celle-là. Elle adonné du fil à retordre à tout le monde, à commencerpar ses propres installateurs. Tous peuvent en témoi-gner aujourd’hui : ça a été pénible de mettre en place«la Commission de Réflexion sur le Travail de HautePénibilité» ! Déjà, le fait de réfléchir est devenu pénibleen Principauté de Dézédie ! Le contexte ne se prêteplus vraiment à la réflexion. Une nana ou un mec quiréfléchit, tout de suite, toi, tu penses à mal ! Tu t’ex-clames, ameutant le voisinage : «Yaw ! Qu’est-ce qu’ilfait le bougre ? Il réfléchit ? C’est louche ! Appelle leNuméro Vert de la gendarmerie, Mimouna !» Alors ima-gine un seul instant si tu couples la réflexion à la péni-bilité ! C’est ultra-louche, c’t’histoire ! Et encore, là, jepasse sur tous les aspects périphériques de l’installa-tion officielle de ladite Commission. Il fallait entendrel’équipe de manutentionnaires chargés de… manuten-tionner les nouveaux bureaux. Des récriminations à

n’en plus finir : «C’est toujours sur nous que ce genrede boulot pénible tombe. Eux, les ronds de cuir, vontvenir une fois le décor planté et… planter leurs der-rières sur les fauteuils moelleux, en se donnant desairs doctes à réfléchir sur la pénibilité du travail.Qu’est-ce qu’ils en savent ces cols blancs, du travailpénible ?» Pas faux ! Mais pas tout à fait vrai non plus.Faut pas croire que réfléchir sur le travail pénible nesoit pas éreintant. Et puis, y a l’après ! Eh oui, l’après !Une fois que t’as officialisé ta liste des métiers à hautepénibilité. J’entends d’ici les cohortes de Dézédienneset de Dézédiens montant à l’assaut du bâtiment de laCommission pour y éructer leur colère de ne pas voirleur job inscrit dans cette fameuse liste. T’auras peut-être même droit, dans le lot, à la protesta des chô-meurs qui se plaindront qu’on n’accorde pas le label«pénible» à leur inactivité ! Chacun réclamera uneéchelle spécifique à sa peine. Les moins chanceux severront juste attribuer des échelons. A ce niveau de lachronique, vous me trouvez pénible ? Pourtant, je neréclame rien à la Commission. Je me contente juste defumer du thé pour rester éveillé sur mon p’tit escabeauà mon cauchemar qui continue.

H. L.

L’échelle de la pénibilité !

Aller au «Booker»sans risques

KIOSQUE ARABE

Par Ahmed [email protected]