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ORAN Arrestation de quatre personnes pour avoir dressé un chien contre un enfant L es services de la police judiciaire de la Sûreté de la wilaya d'Oran ont arrêté quatre personnes, hier, pour avoir dressé un chien contre un enfant. Les services de la police judiciaire ont diligenté une enquête sur cette affaire, sur ordre du procureur général près la Cour d'Oran, après consultation de photos vidéo mettant en exergue un groupe de jeunes qui incitaient un chien à brutaliser un enfant appelé Aymen. Ces images largement diffusées sur les réseaux sociaux, des chaînes de télévision et des médias ont suscité la colère des citoyens. Sur la base d'informations, les recherches ont conduit au lieu de résidence à hai Ibn Sina (ex-Victor Hugo) de la victime, Baakba Aymen Nour El Islam (7 ans), élève en première année primaire. Les agresseurs ont été ensuite identifiés et arrêtés. Il s'agit d'une bande criminelle composée de quatre personnes qui seront déférées devant la justice, selon la même source qui a signalé la récupération du chien utilisé dans cet acte inhumain, survenu il y a deux mois et que les parents de la victime ont voulu taire. Phs : Archives Belaïz libère les plages L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Mercredi 29 avril 2015 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3398 - 12 e année ALORS QUE LA MINISTRE DU TOURISME S’ÉTAIT PRONONCÉE POUR LEUR CONCESSION l PRODUITS ALIMENTAIRES IMPORTÉS La FOREM met en garde TAYEB HELLALI SORT DE SES GONDS AU 3 e JOUR DU PROCÈS DE L'AUTOROUTE EST-OUEST : «Le peuple cautionne la corruption» l POLÉMIQUE HANOUNE-LABIDI La ministre veut une enquête parlementaire P 2 P 4 P 5 LIRE EN PAGE 3 À L'APPROCHE DU DÉBUT DES ÉLIMINATOIRES DE LA CAN-2017 Gourcuff laisse ouvertes les portes de l'EN P 11

Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

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Page 1: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

ORAN

Arrestation de quatre personnes pour avoir dressé un chien contre un enfant

L es services de la police judiciaire de la Sûreté de la wilaya d'Oran ont arrêté quatre personnes, hier, pour avoir dressé un chien contre un enfant. Les services de la police judiciaire ont diligenté une enquête sur cette affaire, sur ordre du procureur général près la Cour d'Oran, après consultation de photos vidéo mettant en exergue un groupe de jeunes qui incitaient un chien à brutaliser un enfant appelé Aymen. Ces images largement diffusées sur les réseaux sociaux, des chaînes de

télévision et des médias ont suscité la colère des citoyens. Sur la base d'informations, les recherches ont conduit au lieu de résidence à hai Ibn Sina (ex-Victor Hugo) de la victime, Baakba Aymen Nour El Islam (7 ans), élève en première année primaire. Les agresseurs ont été ensuite identifiés et arrêtés. Il s'agit d'une bande criminelle composée de quatre personnes qui seront déférées devant la justice, selon la même source qui a signalé la récupération du chien utilisé dans cet acte inhumain, survenu il y a deux mois et que les parents de la victime ont voulu taire.

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Belaïz libère les plages

L’information au quotidienquotidien national d’information - Prix algérie 10 da - france 1 euro

mercredi 29 avril 2015 - www.lecourrier-dalgerie.com - n°3398 - 12e année

ALORS QUE LA MINISTRE DU TOURISME S’ÉTAIT PRONONCÉE POUR LEUR CONCESSION

l PRODUITS ALIMENTAIRES IMPORTÉSLa FOREM met en garde

TAyEb hELLALI SORT DE SES gONDS AU 3e jOUR DU PROCèS DE L'AUTOROUTE EST-OUEST :

«Le peuple cautionne la corruption»

l POLÉMIQUE hANOUNE-LAbIDILa ministre veut une enquête parlementaire

P 2

P 4 P 5

LIRE EN PAgE 3

À L'APPROChE DU DÉbUT DES ÉLIMINATOIRES DE LA CAN-2017

Gourcuff laisse ouvertes les

portes de l'EN P 11

Page 2: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

Mercredi 29 avril 2015 ACTUALITÉ2

PRODUITS ALIMENTAIRES IMPORTÉS

La FOREM met en gardeLa fondation nationale pour la

promotion de la santé et ledéveloppement de la recherche atiré hier la sonnette d'alarme. Sonprésident Mustapha khiari, qui a

regretté le changement du mode deconsommation algérien, a mis en

garde contre les produitsalimentaires importés qui

représentent selon lui, un risquecertain de danger sanitaire.

V enant à s'exprimer sur les ondesde la radio nationale chaînetrois, le président de la FOREM

a révélé que selon une enquête duministère du commerce en 2012, sur15 000 produits alimentaires importéspar l'Algérie, il s'est avéré que 31% deceux-ci étaient de mauvaise qualité etimpropre à la consommation. Depuis,les chiffres n'ont pas été actualisés, maistoutefois poursuit Mustapha Khiari, iln'y a pas de grande différence puisquedéjà les moyens de contrôle n'arriventpas à absorber toutes les importations etleurs diversités. Les révélations ne s'arrê-tent pas là, car l'invité de la chaîne troisfait état de 50 000 tonnes de produitsalimentaires, toujours importés, maispérimés. Un chiffre ahurissant quimontre que l'importation n'arrive tou-jours pas à être régularisée puisquen'importe qui y importe n'importe quoi,s'insurge t-il. Selon Mustapha Khiari,l'augmentation de la facture des impor-tations de produits alimentaires estautomatiquement liée à celle des médi-caments. Il expliquera qu'en effet, lamajorité des dépenses en terme de santésont directement dû à l'alimentation quenous consommons. La facture d'impor-tation des médicaments en 2014 aatteint 2 milliard de dollar, et cette fac-ture est appelée à la hausse, indique lemême intervenant qui a laissé entendreque ceci n'est que la conséquence duchangement du mode de consommation

algérien. Pour lui, il y a une véritabledéviation du mode alimentaire. Lesalgériens mangent désormais n'importequoi au lieu de revenir au régime médi-terranéen qui a permit aux aïeux et avecdes moyens tout à fait rudimentaire devivre une vie de qualité. Aujourd'hui,avec des moyens beaucoup plus consi-dérables «on s'empoisonne et on souffrelentement », ce qui est regrettable,déplore-t-il. Pour lui, à partir dumoment où il a changé son régime ali-mentaire et s'est mis à manger « n'impor-te quoi », l'Algérien est en train deconsommer du poison. Il citera à titred'exemple la consommation abusive deSoda et autres pizza et frites. L'invitéde la Chaîne III a d'autre part a signaléque le pays figure parmi les premierspays importateurs dans le monde decéréales, de lait. L'algérien est égalementle premier importateur de grosses quan-tités de sucre utilisées dans divers pro-duits notamment dans les sodas. Khiarifait état à ce titre de 53 litres de soda

par an par personne ce qui est à l'origi-ne d'une forte augmentation des diabé-tiques dont le nombre au niveau natio-nal se situe actuellement à trois millionsde cas. En même temps que le sucre,l'invité pointe aussi du doigt les adoucis-sants entrant dans la composition deplusieurs produits de consommationcourante, en partie responsables, sou-ligne-t-il, des quelques 45 000 cas decancer diagnostiqués chaque année, dela prolifération de l'obésité parmi lesjeunes et de la multiplication des cariesdentaires. Il a relevé que les consé-quences se traduisent, aussi, par 5 000cas d'intoxications alimentaires admisdans les hôpitaux, un chiffre, selon lui,bien en deçà de la réalité. En outre, il aindiqué qu'au moment ou les facturesd'importation ne cessent de s'accroitre,le consommateur quant à lui n'a plus delimite, il fait alors état de 40 millions dedollars par an jetée à la poubelle pour cequi est seulement du pain.

Ania Nait Chalal

SÉCURITÉ ET SANTÉ AU TRAVAIL

Une problématique sur le bureau de la tripartiteL a problématique de la

prévention à l’égard desrisques et accidents liés

au travail, fait actuellementl’objet d’un dossier en cours deconstitution qui sera inscritdans le cadre de la tripartite.

L’annonce a été faite hier àAlger, par le secrétaire généralde l’UGTA, Abdelmadjid SidiSaïd, qui participait aux festivi-tés de la commémoration de la11ème Journée mondiale de lasécurité et de la santé au travail,au côté du ministre du Travail,Mohamed El Ghazi, du direc-teur régional du BIT pour leMaghreb, Aeneas Chuma, etdes représentants du patronatalgérien. Le dossier sera élaboréconjointement avec les servicesdu ministère du Travail, del’Emploi et de la Sécurité socia-le, a également indiquéAbdelmadjid Sidi Saïd. Lesecrétaire général de l’UGTA a,dans un discours très concis,admis qu’en matière de méde-cine du travail, comparative-ment à ce qui était de rigueur àune époque antérieur, force estde constater une certainerégression. Beaucoup tropd’entreprises algériennes n’ontpas aménagé un départementhygiène et sécurité dans leurorganigramme. «Sans la santé

au travail, il n’y a pas de salutpour l’entreprise », a entreautres dit Sidi Saïd pour qui lacommémoration de cette date,qui coïncide avec la journéemondiale des travailleurs décé-dés ou victimes d’accidents detravail, interpelle collective-ment le syndicat, le patronat etles pouvoirs publics.

«Nous avons perdu énormé-ment de temps en ce domaine», a-t-il poursuivi tout en souli-gnant «l’absence quasi-totale auniveau de l’entreprise de la cul-ture de prévention». Sur sa lan-cée, le secrétaire général a plai-dé à réserver la branche demédecine du travail dans le cur-sus universitaire. En guise depolitique à adopter, le patronde la Centrale syndicale a appe-lé à «une prise en chargeconcrète et sérieuse du tra-vailleur et de sa santé». Il a demême insisté à pérenniser ledialogue social qui doit être demise, a-t-il souligné, non pasentre des adversaires, mais despartenaires qui peuvent aisé-ment user de la voie de la com-préhension. Quant à lui,Mohamed El Ghazi a prononcéun discours de circonstance,avançant en guise de statis-tiques ceux de l’Organisationinternationale des travailleurs

(OIT). À savoir que quelques2,3 millions de travailleurs dansle monde décèdent chaqueannée dans le cadre de leur tra-vail, à la suite d’un accident dutravail ou d’une maladie profes-sionnelle.

La commémoration de cettejournée est devenue une tradi-tion depuis son instauration parle l’OIT, en 2003, a dit leministre réitérant le thème élupar l’OIT et l’OMS en cette11ème édition, à savoir : «joi-gnez-vous à la constructiond’une culture de la préventionen matière de sécurité et santéau travail». Mohamed El Ghazia également avoué qu’un inves-tissement conséquent doit êtreconsenti en faveur de la santéau travail, insistant sur lesaspects prévention et améliora-tion des conditions de travail auniveau de l’entreprise. Selon leministre, cet investissement setraduira sur le terrain par unimpact positif, tant sur la pro-ductivité des travailleurs quesur la santé financière de l’en-treprise. Il s’est de même félici-té de l’arsenal juridique algé-rien et fait état des conventionsratifiées par l’Algérie en cedomaine. Les accidents de tra-vail et les maladies profession-nelles ont des conséquences

néfastes non seulement sur lestravailleurs et leurs familles,mais pour l’ensemble de lasociété, a-t-il fait observerappelant le patronat à s’impli-quer et à accorder plus d’intérêtà ce sujet. L’association despartenaires sociaux, les effortsde toutes les parties, notam-ment travailleurs, employeurset pouvoirs publics, sont derigueur.

Le ministre a déclaré quel’Algérie est au diapason avecles standards internationaux,mais il a admis que sur le plande l’application des normes detravail, le pays est encore loindes normes. Ce, à quoi il aappelé le patronat, public etprivé, à faire preuve de plusd’efforts en matière de sécuritéet santé au travail.«L’enracinement de la culturede prévention en matière desécurité et de santé au travailest une action pérenne qui esttributaire de la conjugaison desefforts de toutes les parties, tra-vailleurs, employeurs et gouver-nement, ainsi que tous les inter-venants dans le domaine, envue d’atteindre l’objectif deréduire d’une manière significa-tive les accidents de travail etles maladies professionnelles »,a conclu le ministre. La com-

mémoration de la 11èmeJournée mondiale de la sécuritéet de la santé au travail, s’estdéroulée cette année sous lethème de «joignez-vous à laconstruction d’une culture dela prévention en matière desécurité et santé au travail». Leministère du Travail a célébrél’évènement dans la sobriété, secontentant d’allocutions de cir-constance.

Le programme tracé aconsisté en des hommages ren-dus à des cadres du secteur,ponctués par des spectacles surdeux situations de travail exé-cutées avec brio par l’École dedanse d’Alger. En sus, desstands ont été investis par desorganismes sous tutelle duministère du Travail, respective-ment l’Inspection du travail,l’Organisme de prévention desrisques professionnels dans lesactivités du bâtiment, des tra-vaux publics et de l’hydraulique(OPREBATPH), l’InstitutNational de la Prévention desR i s q u e s P r o f e s s i o n n e l s(INPRP) et la CNAS qui, pourl’occasion, ont fait état d’uneprésentation de leurs activitéset proposé des brochures à l’in-tention des participants à lacommémoration.

Mohamed Djamel

BOUIRADeux ex-élus de

l'APC de Lakhdariacondamnés par le

tribunalL e tribunal de Lakhdaria, au nord de

Bouira, a rendu, dans l'après-midid'hier, le verdict dans une affaire oppo-sant l'ex-maire et deux ex-élus del'Assemblée populaire communale. Letribunal a condamné les deux accusés auversement d'une amende de 15 millionsde centimes chacun comme dommageset intérêts. Les genèses de cette affaireremontent au 31 Août de l'année écou-lée, lorsque la région de Lakhdaria a étéfrappée par l'épidémie de la fièvre aph-teuse. Les deux élus en question qui serendaient dans la décharge communaleont découvert des ossements de têtes debovins, suite a quoi ils ont adressé desrapports au ministre de la Santé et auwali de Bouira à travers lesquels ils accu-saient le premier responsable de la com-mune de défaillance dans la lutte contrecette épidémie et ce ''en dépit des aidesfinancières et des importantes quantitésde vaccins contre la fièvre aphteuse''.Suite a ces rapports une commissiond'enquête a été dépêchée sur les lieux.Seulement, les analyses faites sur lesossements des têtes de bovins n'ont déce-lé aucune maladie des bêtes auxquellesils appartenaient. Selon le rapport de lacommission d'enquête dépêchée par leministère de la Santé, les bêtes en ques-tion n'étaient pas atteintes par la fièvreaphteuse et elles étaient saines. Le pre-mier magistrat de la commune accusépar ces deux élus, avait donc déposéplainte pour fausses déclarations contreces derniers auprès du procureur instruc-teur près le tribunal de Lakhdaria qui aordonné de son côté une instructionjudiciaire avant que l'affaire ne soit sou-mise à la chambre d'accusation. Ainsidonc et après une audience qui a durélongtemps, les deux accusés dans cetteaffaire ont été condamnés au versementd’une amende de 15 millions de cen-times pour chacun deux comme dom-mages et intérêts à leur….victime.

Omar Soualah

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Page 3: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

3Mercredi 29 avril 2015ACTUALITÉ

ÉDITOLogements sociaux,

les aveux du ministre ?

Par Mâalem Abdelyakine

P lus de 125 000 logements sociaux sontoccupés par des tierces personnes autresque les bénéficiaires initiaux. C'est l'aveu

du ministre de l’Habitat, de l'Urbanisme et de laVille, suite à une enquête diligentée par ses ser-vices, reste que le nombre peut être revu à lahausse, selon le même responsable gouverne-mental. Et pourtant, la législation est très claire,elle stipule que les logements attribués dans lecadre du social ne peuvent faire l'objet d'aucunetransaction commerciale, ni encore moins d'êtrevendus à des tierces personnes ou sous-loués,car ils ne peuvent être cessibles qu'au-delà de 10ans et après que les acquéreurs en soient deve-nus propriétaires dans le cadre de la cession desbiens de l'État. Dans la pratique, des locatairessans scrupule ne l'entendent pas de cette oreilleen faisant fi des lois de la République. Dès qu'ilsprennent possession des clés, ils se mettent enquête d'un locataire désespéré à la recherched'un toit pour sa famille, ou d'un acheteur éven-tuel. L'astuce la plus usitée actuellement consisteà entériner la transaction au moyen de la formule«reconnaissance de dette» préalablement établiechez un notaire, et une fois que le document estsigné entre les deux parties, les clés sontremises au nouveau propriétaire pendant que l'at-tributaire empoche le pactole. Jusqu'ici tout paraîtnormal, et la famille s'installe dans ce logementen étant convaincue que ce dernier est désor-mais leur bien propre. Or, après plusieurs mois,

voire des années, etcomme le prix de l'im-mobilier est en haus-se perpétuelle, deslocataires initiaux etvéreux engagent alorsdes procédures judi-ciaires pour récupérerleurs logementsarguant le fait que cesderniers ont été « prê-tés » pour quelquestemps à des famillesdans le besoin,comme si ces bénéfi-ciaires initiaux deslogements sociaux nesont pas dans lanécessité. De là com-mence le cauchemarpour ces pères defamilles qui ont achetéà prix d'or et qui serendent compte à lafin qu'ils ont été arna-qués et floués par desescrocs. Selon destémoignages en notrepossession, plusieursvictimes ont fait lesfrais de ces agisse-ments indélicatsmafieux sur lesquelsla justice ne peut sta-tuer car même si lesdocuments notariésattestant la reconnais-sance des dettes sontauthentiques, ils n'ontpar contre aucunevaleur juridiqueconcernant le loge-

ment en question, car ce dernier appartient à l'Of-fice de promotion et de gestion immobilière(OPGI), et ne peut faire l'objet de vente à destierces personnes et est incessible. La justiceprononce des jugements exécutoires d'expulsionà l'encontre de ces «acheteurs» qui se retrouventdu jour au lendemain à la merci de la rue. Seule-ment, il faut reconnaître que le travail des com-missions de daïra pour l'attribution de logement,est à revoir vu qu'il y’a quelques part des faillesqui doivent êtres comblées , car comment expli-quer que des milliers de logements sociaux loca-tifs changent de main, au vu et au su de tout lemonde, et sont loués ou vendus à des tiercespersonnes à la barbe de l'OPGI qui semble inca-pable de juguler ce phénomène. Alors on est endroit de se poser cette question, les attributionsde logements sociaux sont-elles affranchies detous les soupçons? Difficile de répondre, car lacrise du logement et le soubassement de cespratiques frauduleuses nous renseignent à justetitre de l'opacité qui entoure le travail de ces ditescommissions, et l'élaboration des listes des béné-ficiaires a toujours été dénoncé à tort ou à raisonpar les exclus de ces listes, parce que, il se trou-ve toujours «des noms» qui se glissent parmi leslistes des incontestables bénéficiaires, cela estune réalité et on a laissé faire. Aujourd'hui, onparle de mesures à prendre vis-à-vis de ce dos-sier, sauf que la fraude sur le logement social estgigantesque, étalée sur plusieurs années, c'esten fait un autre casse-tête pas uniquement pourle département de Tebboune, l'actuel ministre,mais aussi tous ses prédécesseurs et autres res-ponsable qui ont chapeauté à une certaineépoque ce sensible dossier du logement sociallocatif.

M. A.

La fraude sur lelogement social est

gigantesque,étalée sur plusieurs

années, c'est enfait un autre

casse-tête pasuniquement pourle département deTebboune, l'actuelministre, mais aussi

tous sesprédécesseurs

À quelques encabluresdu lancement de lasaison estivale pour

l'année 2015, leflou, plutôt une

cacophonie entoure laconcession des

plages. Laproblématique est loin

d'être réglée.

D eux approches seheurtent sur ledossier qualifié de

monumental pour les Algé-riens. Les contradictionsdans les déclarations deshauts responsables de l'Étatdans les départements duTourisme et de l'Intérieuret des Collectivités localesnous poussent à se poserplusieurs questions.

En effet, la probléma-tique risque-t-elle de don-ner lieu à une guerre desprérogatives ? Il y aquelques jours, la ministredu Tourisme et de l'Artisa-nat, Nouria YaminaZerhouni, avait annoncéque les deux tiers desplages algériennes serontconcédés au privé, dans lebut d'encourager l'investis-sement dans son secteur.Peu de temps après, cettedéclaration a été contreditepar le directeur central auministère de l'Intérieur etdes Collectivités locales,Haider Khaldi, qui avaitindiqué que les plages cetteannée seront totalementgratuites et que les irrégula-rités constatées ne serontplus tolérées, y compris ence qui concerne les par-kings. Cette problématiquea été, encore une fois, aucentre d'une réunion, tenueau siège de la wilayad'Oran et consacrée à lapréparation de la prochainesaison estivale. Ainsi, ledirecteur général des col-lectivités locales du minis-tère, Azzedine BelkacemNacer, a fait savoir que ledépartement de l'Intérieuret des Collectivités locales

vient de prendre la décisionde mettre fin à la conces-sion des plages, à partir dela saison estivale 2015. Leresponsable a souligné quecette décision a été prisepour mettre fin à l'anarchieconstatée dans l'exploita-tion des plages. S'exprimantdepuis la wilaya d'Oran,Azzedine Belkacem Nacer,a motivé en substance cettedécision par la nécessitéimpérieuse et urgente demettre un terme à unesituation de «non-droit» surnos plages, laquelle prendtrès souvent des apparencesd'anarchie et de délinquan-ce, au mépris de la liberté,de la sérénité et de la convi-vialité des citoyens sur ceslieux. Cependant, le res-ponsable tout comme lesdirecteurs centraux qui l'ac-compagnaient, a beau ten-ter de laisser entendre qu'iln'y avait aucun «antagonis-me » entre l'Intérieur et leTourisme sur le dossier lié àla concession des plages etqu'il y avait -selon lui- une«parfaite entente» là-dessusentre les deux ministères,tout laisse à croire que lespositions de ces deuxdépartements sont, bien aucontraire, diamétralementopposées.

En effet, il convient de serappeler de Mme Zerhouniqui était claire au sujet desconcessions des plages. Laconcession des plages au

profit des privés sera main-tenue », avait-elle affirmé,tout en soulignant que «cette mesure est stipuléepar la loi». «Les dépasse-ments dans l'exploitation deces espaces sont dus à l'ab-sence de contrôle des col-lectivités locales», avait-ellejustifié.

LES PARKINGS NE DÉROGENT PAS

À LA RÈGLEÀ la même occasion,

Haider Khaldi, directeurcentral au ministère de l'In-térieur et des Collectivitéslocales, a précisé que lesparkings seront gratuitspour les estivants, mais queles communes peuvent fixerun tarif symbolique de 15ou 20 DA pour les station-nements et non pas dessommes faramineuses exi-gées par certains conces-sionnaires atteignant par-fois les 1 000 dinars auniveau de certaines plages.Ce point a été même affir-mé récemment par le walid'Alger, Abdelkader Zoukh.Mais décidément, MmeZerhouni tente à tout prixde préserver la concessiondes plages. Par ailleurs, laquestion qui se pose est quiva assurer la sécurité dansles plages ? La DGSN ou laGendarmerie nationale ?

Hélas, le responsable n'adonné aucune précision surce sujet. Quoique la loi

(n°03-02 du 17 février2003, fixant les règles géné-rales d'utilisation et d'ex-ploitation touristique desplages) est assez claire :«L'accès aux plages est gra-tuit. La gratuité de l'accèsest clairement affichée surdes panneaux publicitairesinstallés par les servicescommunaux à cette fin. Leconcessionnaire est tenu degarantir la libre circulationdes estivants tout le long dela plage objet de la conces-sion, sur une bande littora-le dont la largeur est déter-minée dans le cahier descharges.» Seule la jouissan-ce des équipements et lesprestations fournies parl'exploitant aux estivantssont payantes. Une choseest sûre, des ministres etdes élus locaux, depuis deslustres, dans une offensivemédiatique pour mettrel'accent sur cette notion degratuité. Cependant, la réa-lité est tout autre, puisquedes jeunes, appelés com-munément « plagistes»,imposent leur diktat surces espaces de détente et deloisirs. La mauvaise gestiondes plages reste le maillonfaible du tourisme algérien.Et pourtant les pouvoirspublics affirment qu'ilsmettent les bouchéesdoubles pour promouvoir ladestination Algérie.

Lamia Boufassa

S oixante seize nouveaux hôtelsouvriront leurs portes cetteannée à l'échelle nationale

pour offrir 6 377 lits, a annoncé ledirecteur de l'évaluation et du soutiendes projets touristiques du ministèredu Tourisme et de l'Artisanat, ZoubirMohamed Sofiane. L'exploitation de18 hôtels a débuté récemment alorsque 28 autres sont en phase d'équipe-ment, a indiqué Mohamed Sofianedans un entretien à l'APS. Il a préciséqu'à ce jour, 861 projets hôteliers avecune capacité d'accueil de 100 000 litsont été inscrits au niveau du secteur etgénèreront 45 300 emplois. La valeurfinancière de ces projets touristiquess'élève à 340 milliards de DA, a-t-ilencore dit avant de souligner que surles 861 projets touristiques inscrits,385 étaient en cours de réalisationpour un coût de 190 milliards de DA.Ces projets en cours de concrétisation

offriront plus de 45 000 lits et génère-ront 25 526 emplois. D'autre part, leresponsable du ministère du Tourismea affirmé que les projets touristiquesinitiés par des investisseurs privésnationaux comptaient des complexestouristiques, deux motels et des struc-tures de plaisance pour combler ledéficit enregistré au niveau des struc-tures d'hébergement des touristes.

Il a rappelé à ce propos, les capaci-tés touristiques et le riche patrimoineculturel, historique, archéologique etnaturel que recèle l'Algérie qui est,selon lui, un atout en mesure d'attirerles investisseurs et visiteurs et de pro-mouvoir le tourisme intérieur dans lepays.

Par ailleurs, Mohamed Sofiane aévoqué les mesures incitatives prisespar l'Etat en direction des investis-seurs, rappelant les lois de Financesdes exercices 2009, 2011 et 2013 pré-

voyant la bonification des taux d'inté-rêt sur les crédits à l'investissementoutre les facilitations pour l'accès aufoncier. S'exprimant sur l'aménage-ment des zones d'extension touris-tique (ZET), il a fait état de la dispo-nibilité de 205 zones s'étendant surune superficie de 53 200 hectaresdont 160 zones situées dans le littoral,22 dans les Hauts-Plateaux et 23 dansle Sud.

Il a indiqué également que desplans ont d'ores et déjà été élaboréspour l'aménagement de 15 zones d'ex-tension touristique devant accueillirplusieurs projets touristiques.

Enfin, Mohamed Sofiane a insistésur l'élaboration de plans d'orienta-tion en matière d'aménagement tou-ristique et l'aménagement de ZETpour l'encouragement de l'investisse-ment notamment sur le littoral algé-rien et les régions du Sud.

TOURISME

Plus de 70 nouveaux hôtelsopérationnels en 2015

ALORS QUE LA MINISTRE DU TOURISME S’ÉTAIT PRONONCÉE POUR LEUR CONCESSION

Belaïz libère les plagesP

h :

DR

Page 4: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

4 Mercredi 29 avril 2015 ACTUALITÉPOLÉMIQUE LOUISA HANOUNE - NADIA LABIDI

La ministre veut une enquêteparlementaire

À la décision de laresponsable du parti des

travailleurs (PT) annoncée,dimanche dernier, à ne

pas faire marche arrièresur ses déclarations

accusant, la ministre de laCulture, Nadia Labidi de

malversations et de conflitsd'intérêts, c'était au tourde la ministre de défier,hier, Louisa Hanoune etson parti, en invitant le

président de l'Assembléepopulaire nationale, Ould

Khelifa et lesparlementaires à constituerune commission d'enquête

pour tirer au claire cetteaffaire.

«J e défie tous ceux quiont tenu des proposaccusateurs et je

demande aux parlementaireset au président de l'Assem-blée nationale populaire deconstituer une commissiond'enquête». Telle a été laréponse de la ministre de laCulture, Nadia Labidi, auxaccusations de LouisaHanoune et ses députés, lorsdu deuxième jour de l'exa-men au parlement du projetde lois sur les activités et lemarché du livre. C'est aprèsavoir exprimé son étonne-ment face à la nature des

attaques dont elle a et conti-nue de faire l'objet, de la partde la responsable du PT,Louisa Hanoune qui a réité-ré ses accusations, hier, auxjournalistes présents à l'acti-vité du parti. La secrétairegénérale du PT accuse, pourrappel, la ministre de la Cul-ture, Labidi, de «corruption,de favoritisme dans l'octroides marchés» dans la gestiondu secteur, indiquant qu'il y amême «un conflit d'intérêt»selon Louisa Hanoune, pouravoir «autoriser le finance-ment d'un projet culturelproduit par une agence decommunication appartenantà Labidi». À l'ensemble deses accusations et d'autresdont Louisa Hanoune et lePT affirme «détenir desdocuments» selon le députéDjoudi, s'exprimant à la pres-se, dimanche dernier, enmarge des travaux de l'APNconsacrés à l'examen du pro-jet de loi sur la chaîne du

Livre, la ministre de la Cultu-re, demande une commissiond'enquête parlementaire surses accusations, par «souci detransparence dans la gestion»du budget et l'importance «dela traçabilité» des dépenses.La ministre dans sa réponsedevant les députés, en géné-ral et particulièrement ceuxdu PT, n'as pas été avec ledos de la cuillère, après avoirexprimé son étonnement,face aux accusations de Loui-sa Hanoune. Après avoirdemandé dans la lettre qu'el-le lui a adressé de procéderau «retrait des accusations»sinon elle saisira la Justice,hier, outre sa demande deconstituer une commissiond'enquête parlementaire,Labidi a avertit «je pourraisaller loin» a-t-elle lancé.Celle qui a succédé à KhalidaToumi, à la tête du secteur dela Culture, a tenu à soulignerque «je suis arrivée propre àla tête du ministère de la Cul-

ture et je partirai propre» a-t-elle affirmé, hier, à ses détrac-teurs à leur tête LouisaHanoune. Aussi la respon-sable du secteur de la Cultu-re a fait savoir, plus loin dansréponse en question, qu'elle aprocédé à «la cessation de sesactivités» incompatibles avecla fonction de membre dansle gouvernement de Sellal.Aussi Labidi a plaidé enfaveur de la «moralisation dela vie politique» en particulieret la vie publique en général,déclarant son «refus catégo-rique» d'être la cible d'at-taques «diffamatoires» et«d'atteintes à ma personne,mon honneur et madignité»a-t-elle précisé. Ce qui est parailleurs, à relever c'est letiming choisi qui a mis au-devant de la scène média-tique l'affaire Louisa-Labidi,au regard du procès en coursde l'affaire autoroute Est-Ouest, celle du scandale deSonatrach et la programma-tion prochaine du jugementde l'affaire Khalifa. Assiste-rons nous dans les jours àvenir à la mise en place parles parlementaires de laCommission d'enquête sur cequi a été au centre des décla-rations et contre déclarations,respectivement de LouisaHanoune et Nadia Labidi, oubien verra-t-on l' auto-saisinepar la justice de cette affairequi dure depuis près d'unesemaine, faut-il le rappeler ?

Karima Bennour

PTHanoune tire à boulets rouges sur les ministresU ne conférence de presse a été

organisée, hier, par LouisaHanoune, secrétaire générale

du Parti des Travailleurs. Elle a dénoncévigoureusement la corruption et la gabe-gie qui sévissent au niveau des minis-tères. Elle a ouvert la séance en évo-quant avec amertume le naufrage desimmigrants au large des côtes libyennesqui a fait plus de 800 morts. Dans cecontexte, la secrétaire générale du partia accusé ouvertement l'Europe d'êtreresponsable de l'hécatombe. Aussi, elle acritiqué vigoureusement l'hypocrisie etle cynisme sans limite des pays impéria-listes qui sont eux aussi responsables etcoupables de cette tragédie. D'autrepart, Louisa Hanoune a fustigé l'admi-nistration américaine d'avoir laisséDaesh gérer avec une facilité déconcer-tante ses 50 comptes bancaires dont 12comptes internationaux. Jusqu'à présentaucune sanction n'a été infligée contrecette organisation terroriste pourcontrecarrer ses projets criminels. «C'estincompréhensible», ajoute, t-elle. Selonla secrétaire générale, Daech ne dépendplus aujourd'hui de financements exté-rieurs et est devenue totalement autono-me, il n'en reste pas moins que par l'in-termédiaire des établissements situés surson territoire, l'organisation accède éga-lement aux réseaux bancaires internatio-naux. Comment est-il donc possible queces mêmes banques, nouvelles puis-sances mondiales qui semblent désor-mais prendre le pas sur le pouvoir poli-tique, décidant même de nos réformes àmettre en place, n'aient pas encorefermé les robinets et vidé les comptes decette multinationale qu'est devenueDaech ? D'autre part, elle a mis l'accent

sur la grève des médecins généralistesdans les hôpitaux. Ces médecins nefont, visiblement, plus confiance à leurtutelle qui ne cesse de les rassurer quantà une prise en charge de leurs revendica-tions socioprofessionnelles. Aucunereconnaissance de la légitimité de leurplate-forme de revendications n'a étéprise en considération par la tutelle.Malgré les ponctions sur les salaires quiont touché l'ensemble des grévistes, lorsdes derniers débrayages, dans le cadrede la Coordination des syndicats de lasanté publique, les médecins généra-listes ne veulent plus se laisser faire, faceaux intimidations du ministère de laSanté, de la Population et de la Réformehospitalière. Ainsi, ils comptent pour-suivre leur mouvement de protestation.Par ailleurs, la secrétaire générale a lon-guement insisté sur le danger que pré-sente l'oligarchie mafieuse qui détruitdavantage l'économie algérienne. Selonelle, cette oligarchie bénéficie d'uneimmunité fiscale et veut accaparer dessecteurs juteux pour s'enrichir auxdépens de l'État. Cette oligarchie veutaussi que l'Etat soit exclusivement à sonservice. Aussi, elle a accusé les ministresd'être des délinquants pour leur mauvai-se gestion. À cet effet, la secrétaire géné-rale exige que des commissions d'en-quête soient installées en permanenceau niveau de tous les ministères pourassainir cette corruption qui , selon elle,prend des proportions alarmantes..Selon elle, les ministres corrompus doi-vent être traduits en justice pour corrup-tion et gabegie. Louisa Hanoune adéclaré qu'il faut donc casser les mono-poles privés qui constituent un dangerpour l'État. La secrétaire générale a

déclaré que l'oligarchie peut même s'al-lier avec le diable pour ses propres inté-rêts en citant comme exemple l'affairede Khalifa. D'autre part, elle a affirméque les missions de l'État sont parfoisdétournées par des oligarques occultes.Dans ce contexte, elle a déclaré que desambassadeurs des grands pays s'immis-cent même dans les affaires intérieuresde l'État à travers cette oligarchiemafieuse. Par conséquent, elle a fustigéfermement la ministre de la Culture,Nadia Labidi quant à sa mauvaise ges-tion dans les affaires de son ministère.Elle l'a accusée « de corruption et defavoritisme dans l'octroi des marchés»voire de se servir elle-même via uneagence de communication dont elleserait la propriétaire. Elle a même décla-ré que Labidi veut écarter ses cadresintègres. Louisa Hanoune a impliqué laministre dans un conflit d'intérêt pouravoir permis le financement publicd'un projet de film devant être produitpar une société appartenant à laministre. La secrétaire générale a accuséla ministre de l'avoir menacée à traversun groupe qui s'est présenté chez elle. Àcet effet, Louisa Hanoune a saisi la tri-bune de l'APN pour répondre à laministre, qui l'a menacée de recourir à lajustice si elle ne revenait pas sur ses pro-pos suivis d'excuses. Mais la secrétairegénérale n'a pas abdiqué. Par consé-quent, Louisa Hanoune a déclaré qu'il ya urgence, car les scandales de corrup-tion se multiplient en cascades. Selonelle, le président de la République doitréagir au plus vite afin d'intervenir pourarrêter la propagation de cette gangrènequi ronge l'État algérien.

Lazreg Aounallah

NECIB PROMET UN VASTEMOUVEMENT À LA TÊTE DES ADE

AU NIVEAU DES WILAYAS Gare

à l'incompétence ! L e ministre des Ressources en eau,

Hocine Necib estime qu'il estinconcevable que les directions des res-sources en eau (ADE) au niveau deswilayas continuent d'être gérées par desresponsables qui n'ont pas de diplômesrequis leur permettant d'assurer la ges-tion d'un tel service. Le ministre a jugé«anormal» qu'en 2015 des responsablesdes ADE au niveau des wilayas n'ontpas de diplômes d'ingénieur en hydrau-lique. Hocine Necib ne s'est pas conten-té de faire uniquement le constat. Lorsde son exposé sur les activités de sonsecteur présenté, hier, devant lesmembres de la commission de l'habitat,de l'équipement, de l'hydraulique et del'aménagement du territoire de l'As-semblée populaire nationale (APN),Hocine Necib a promis de sévir, en pro-cédant au remplacement de tous lesdirecteurs de l'ADE au niveau deswilayas qui n'ont pas le diplôme requispour un tel poste de responsabilité.Tou-tefois, le ministre a expliqué que ce n'estpas une règle systématique et qu'il estprêt à accompagner la formation destechniciens ayant fait preuve de leurscompétences à la tête de l'ADE afin des'y maintenir. Le ministre des Res-sources en eau a ciblé visiblement lescadres ayant été promus à la tête del'ADE par le critère ancienneté. Pour leministre, la compétence et le diplômesont les seuls critères requis pour leposte de directeur des Ressources eneau au niveau des wilayas. Ainsi, HocineNecib compte assainir prochainementla situation, en précédant au change-ment des directeurs des ADE deswilayas qui ne répondent pas aux cri-tères qu'exige un tel poste de responsa-bilité. «Je ne peux pas accepter d'avoirun ancien plombier à la tête d'une direc-tion de la wilaya des Ressources eneau», a-t-il dit à ce sujet. Hocine Necibne badine avec le service public. Il a rap-pelé aux membres de la commission del'habitat, de l'équipement, de l'hydrau-lique et de l'aménagement du territoireà l'APN, que sa principale mission à latête de son département est d'améliorerla qualité du service public de l'eau.

UN PLAN SPÉCIAL AEP POUR LA SAISON ESTIVALEPar ailleurs, le ministre a eu à abor-

der la situation de l'alimentation en eaupotable (AEP). À l'approche de la sai-son estivale qui coïncide avec le mois deRamadhan, Hocine Necib a tenu à ras-surer les populations quant à la mobili-sation de tous les moyens humains etmatériels afin d'assurer l'alimentation eneau potable des populations où elles setrouvent. À cet effet et comme à l'accou-tumée, le ministère des Ressources eneau a concocté un plan spécial pourfaire face à toute éventualité. Les effortsdu département de Hocine Necibseront, par ailleurs, concentrés sur lessrégions ayant connu des difficultés enmatière d'AEP l'année passée a-t-ilexpliqué. Avec un taux de remplissagedes barrages estimé à 89%, la crainted'une situation de stresse hydrique esttotalement dissipé a-t-il ajouté. En fai-sant la rétrospective de son départe-ment, Hocine Necib a qualifié la straté-gie du ministère des Ressources en eau«d'audacieuse». Pour étayer ses dires, leministre a rappelé que l'Algérie a héritéd'une situation économique des plusdéplorables durant les années 2000 avecun désinvestissement total dans le sec-teur des Ressources en eau. HocineNecib a estimé que «contrairement àl'Algérie, d'autres pays auraient peut-être hésité de recourir d'une manièreaussi intensive au dessalement»

Hacène Nait Amara

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Nadia Labidi, ministre de la Culture

Page 5: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

ACTUALITÉ 5Mercredi 29 avril 2015

TAYEB HELLALI SORT DE SES GONDS AU 3E JOUR DU PROCÈS DE L’AUTOROUTE EST-OUEST

«Le peuple cautionne la corruption»Aussitôt que la

séance del’après-midi estreprise, le jugeTayeb Hellali a

évoqué deuxsujets sensibles et

répréhensiblesvis-à-vis de la

Justice. Cesdéclarations ont

pour le moinssurpris

l’assistance à lasalle d’audience

du tribunal.

«N o r m a l e m e n tcelui qui pra-tique la bureau-

cratie, devra être fusillé sur laplace publique», a-t-il lâchésous le regard abasourdi del’assistance. Il ajoute encoreque cela est nécessaire, comptetenu des désagréments engen-drés à la population. «Si çacontinue comme ça, ça ne vaplus marcher. L’autre faitsaillant provoqué par le prési-dent de l’audience, commel’impose d’ailleurs le procès,est la corruption. Il a tenu àdéclarer là encore, que lepeuple «dort sur ses deuxoreilles et qu’il profite de lasituation actuelle pour cau-tionner la corruption», a-t-illâché. Plus encore, le juge aexpliqué que la Justice elleseule ne peut pas venir à boutde ce phénomène, et que « lepeuple doit réagir sinon lacorruption et la bureaucratievont sévir». Enfin, Hellali aaffirmé que les responsables dela corruption devront tôt outard tous répondre de leursactes devant la justice.

CHANI : «JE NE SUIS PASESCLAVE DE L'ARGENT»

Les auditions concernant leprocès de l’autoroute Est-Ouest se sont poursuivies,hier, au tribunal criminel prèsla Cour d’Alger, après avoir étésuspendues à une heure tardi-ve de la journée de dimanche.Ainsi, donc, Chani Medjdoub,homme d’affaires algéro-luxembourgeois et principalaccusé dans cette affaire liée àla corruption a tenu àrépondre des faits qui lui sontreprochés. Interrogé par le pré-sident de la séance sur sescontacts avec Mohamed Khel-ladi, ex-responsable de ladirection des nouveaux pro-jets, relevant de l’Agencenationale des autoroutes(ANA), Chani a indiqué qu’iln’avait pas cherché après lui,mais qu’il voulait voir leministre (Amar Ghoul, Ndlr)du secteur lui-même, afin derégler les problèmes bureau-cratiques soulevés, alors, par

les responsables du Groupechinois CITIC International.S’agissant de sa relation aveccette entreprise, l’orateur arappelé qu’en sa qualité deconseiller financier, disposantd’une société au Luxembourg,il est mandaté pour chercherdes financements auprès desbanques internationales, envue que celles-ci financent sesprojets, notamment dans lecadre de l’autoroute Est-Ouest. D’ailleurs, il a avancé lemême argument pour justifierles montants financiers trouvésdans ses comptes dans desbanques nationales et étran-gères. Tayeb Hellali, juge del’audience, a évoqué le nom duGénéral Hassane. «Le connais-tu ?», a-t-il interrogé le préve-nu. « Non, je ne le connaispas, j’ai juste entendu parler delui», a-rétorqué Chani. Et lejuge poursuit : «n’aies paspeur, parles en toute liberté detout ce qui concerne le dossier,celui qui te touchera auraaffaire à moi », a rassuré Hel-lali. «C’est Khelladi quim’avait parlé du général quiest, par ailleurs, connu detous…», a-t-il indiqué, et declamer encore qu’il n’est pasesclave de l’argent, qu’il n’estqu’un homme d’affaires quirentre souvent au pays pouressayer de ramener des inves-tisseurs dans le cadre des IDE(Investissements directs étran-gers), au vu et au su des ser-vices de sécurité, lesquels, a-t-il prétendu connaître, depuisles années 90. Plus loin encore,Chani a révélé que Khelladi luia demandé de l’aider à prendreen charge son fils ayantcontracté une maladie. D’au-cuns ont estimé que Chaniaurait pu être pris pour un avo-cat, si ce n’est la robe noire quilui manquait en la circonstan-ce. «Mr le juge, ramenez legénéral Hassane en témoin», a-t-il demandé. Le procureurgénéral s’est invité au débatpour demander au prévenu deparler du projet de l’autorouteEst-Ouest. Chani a indiquéque le projet en question estrendu public, et il l’a su toutcomme le savait l’opinionpublique. Ainsi a-t-il répondu

pour argumenter qu’il pas étéexclusivement tenu au courantde ce projet. Il a aussi déclaréque ce projet a été signé par unConseil interministériel. Enréponse au procureur, qui ademandé à l’accusé l’originedu montant financier de 1,5millions de dollars trouvé dansson compte, selon notammentl’arrêt de renvoi, Chani a enco-re expliqué qu’il s’agit dumontant de la garantie finan-cière qu’il avait facturée auprofit du Groupe chinoisCITIC International, «sachant que je suis mandatairede cette entreprise», a-t-il ren-chéri. Il explique encore qu’il areçu ces montants financiersau nom de sa société « ACDConsulting » basée notam-ment au Luxembourg, suite àses prestations et services quelui devait la société chinoise.En voulant resserrer l’étauautour de l’accusé, le représen-tant du ministère public lui aencore demandé des explica-tions au sujet de sa rémunéra-tion, suite à son contrat basésur la « confiance » comme l’aprécisé Chani, avec la sociétéchinoise. «Est ce que tu es payéen contrepartie de la garantiefinancière ?», a-t-il interrogé.«Bien sûr, croyez-vous que jetravaille gratuitement ? », a-t-il répondu pour éclairer davan-tage sur son rôle en tant quefinancier dans cette affaire.Chani est allé encore plus loin,en indiquant que les pour-suites dont il fait l’objet sontnulles, car, a-t-il argumenté,ses affaires sont menées àl’étranger. Le procureur lui arappelé que les faits se sontdéroulés en Algérie. En rappe-lant les conditions de soninterpellation et son passage àl’interrogatoire, Chani, a tenuà déclarer qu’il est détenu «arbitrairement en Algérie», etqu’il a cautionné la déconstitu-tion de ses avocats lors de ladeuxième séance de l’audien-ce, car, a-t-il indiqué ses droitsélémentaires ne sont pas res-pectés. «Je préfère mourircomme un homme que demourir comme un cafard dansla cellule», a-t-il lâché, l’airabattu.

LE GÉNÉRAL HASSANEN TÉMOIN ?

Interrogé à donner plus dedétails sur les activités profes-sionnelles à travers ses entre-prises et ses divers investisse-ments, Chani Medjdoub aréservé une bonne part de sesréponses à expliquer en quoiconsistent les activités de sasociété Oriflame. Il s’agit pourlui d’une entité internationaledont la société mère se trouveen Suède. En rappelantmaintes fois qu’il a toujourstravaillé de manière à ce qu’ilramène le maximum d’inves-tisseurs étrangers en Algérie,Chani a précisé qu’il a aidécette société à s’implanter par-tout dans le monde, donc,pourquoi pas dans son proprepays, a-t-il avancé. Pourconvaincre l’auditoire d’avoirfait le bon choix, il a expliquéque le système de fonctionne-ment d’Oriflame permet lacréation de milliers d’emplois.Ensuite, il a tenu à raconterdevant le juge comment il alancé et installé Oriflame-Algérie. «J’ai acheté le droitd’entrer à Oriflame sous formede franchise et j’ai lancé unprogramme de formation auprofit du personnel, dans lesdomaines de services et marke-ting», a-t-il fait savoir. En reve-nant au sujet de la transactionfinancière, Chani a indiquéqu’il s’est réservé le droit deparler du montant exact, dufait que celà relève d’un secretprofessionnel. Ainsi pour indi-quer, là encore, qu’il est préju-diciable dans cet investisse-ment, il a tenu à expliquer quela société mère lui a proposél’achat de 30% des parts demarché d’Oriflame-Algérie, ets’est engagée, selon lui, à s’oc-cuper uniquement du voletmanagement. Chani a préciséqu’il était question que lesSuédois lui versent 2 millionsd’euros. Ce qui n’a pas abouti,puisque a-t-il encore raconté, ila été arrêté, en 2009 notam-ment, et le contrat est tombé àl’eau. «Ils ont repris Oriflame-Algérie et la société s’est arrê-tée», a-t-il encore répondu auProcureur général qui lui ademandé d’expliquer les rai-

sons de la fermeture de sasociété, et d’ajouter encorequ’elle est domiciliée auLuxembourg et sa fiscalitédépend de ce pays. En outre, a-t-il précisé, sa domiciliationbancaire s’applique partoutdans le monde, et de ce fait, a-t-il argumenté, elle est consi-dérée légale. S’agissant desrentrées d’argent dans sescomptes, il a indiqué qu’ellesreprésentent les rémunérationsde services.

«GHOUL AVAITACCORDÉ LA

DÉLÉGATION DESIGNATURE À

KHELLADI»Appelé à se présenter

devant la barre l’ex-secrétairegénéral du ministère des Tra-vaux publics, Mohamed Bou-chama, accusé et détenudepuis 2009 à la prison de Ser-kadji, a révélé devant le jugequ’au moment des faits, l’an-cien ministre du secteur (AmarGhoul, Ndlr) a accordé unedélégation de signature àMohamed Khelladi, ex-direc-teur des nouveaux projets del’ANA (Agence nationale desautoroutes), également accusédans cette affaire. C’est ainsiqu’il a répondu aux questionsliées à son accusation. «Fin2006, j’ai effectué une Omra età mon retour j’ai appris que leministre a délégué mohamedKhelladi pour signer desdocuments concernant le pro-jet de l’autoroute Est-Ouest»,a-t-il indiqué, pour se discul-per des accusations portéescontre lui. Il a ajouté qu’il aattiré l’attention du ministresur le fait que du point de vuede la loi, il n’avait pas le droitde le faire. Plus encore, il aprécisé que Khelladi a commisdes erreurs pour se venger delui, et qu’il ne s’agit là pour luique d’un rendement de comp-te. «Je suis emprisonné parceque j’ai fais mon travail correc-tement», a-t-il regretté avant decraquer en déclarant notam-ment : «On m’a emprisonné,ce n’est pas grave, mais pour-quoi ma femme, qu’a-t-elle fait?», a-t-il regretté. Concernantses contacts avec Chani, le pré-venu a indiqué qu’il avait ren-contré quelques 3 à 4 fois. Laplus importante semble cellequi les a réunie dans une rési-dence à Club des Pins, Alger.Le juge lui a demandé d’expli-quer pourquoi avait-il acceptéde recevoir des cadeaux deChani. L’ex-cadre du ministèredes Travaux publics, a réponduqu’il était gêné d’avoir pris lecadeau dont il ne savait mêmepas ce que c’était, du fait qu’ilse trouvait dans un sac que luia donné Chani. «C’est unehumiliation pour moi, j’ai faisma carrière comme cadre del’État». En revenant longue-ment sur le projet de l’auto-route Est-Ouest, Bouchama aindiqué qu’habituellementc’est le président de la Com-mission nationale des marchésqui signe les marchés des tra-vaux publics, mais c’était leministre des Finances qu’ill’avait signé, a-t-il ajouté en cesens.

A l'heure ou nous mettonssous presse, l'audition des pré-venus se poursuit.

Farid Guellil

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Page 6: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

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RÉGIONALMercredi 29 avril 2015

OUARGLAORAN

Un jeune homme se suicide à La MarsaCHLEF

CULTURE DU CHAMPIGNON

Une expérience prometteusePerturbations sur le réseau detélécommunicationsà cause du chantierdu tramway Le réseau de téléphonie et de

l'Internet connait des per-turbations à cause des travauxde réalisation du tramway encours à Ouargla. Ces perturba-tions ont causé des pertes maté-rielles pour A.T estimées à 710millions DA durant les quatrepremiers mois de cette année.Les travaux sur le long du tracédu tramway, sur son premiertronçon de 8,2 km au départ duquartier Ennasr à l'entrée de laville, en passant par le pôle uni-versitaire et l'ancienne gare rou-tière, a causé la détérioration duréseau de fibre optique et lasection de câbles téléphoniquessouterrains. Ces travaux ont causé plus de20 coupures et des dérange-ments sur le réseau, entraînantla mise hors service du réseaude téléphone et de l'internetpour près de 1.000 abonnés, àtravers plusieurs quartiers de laville. Ces coupures ont touchéles quartiers des 34 et 100 loge-ments relevant de l'agenceAADL, le pôle universitaire etles résidences universitaires, enplus de la coupure dans lescommunications vers les wilayasd'El-Oued, Ghardaïa, Illizi etTamanrasset, car étant toutesreliées au centre d'amplificationd'Ouargla. Algérie-Télécom adépêché ses équipes pour réta-blir les lignes, suite aux diffé-rentes réclamations des abon-nés, parallèlement à la signatured'une convention avec l'entre-prise de réalisation des infra-structures du tramway pour ledédommagement des dégâtscausés par les travaux.

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Un jeune homme, âgé d'une tren-taine d'années, s'est donné lamort, lundi passé, par pendaison

dans le domicile familial situé dans laville côtière de La Marsa. Selon nosinformations, ce sont les parents de lavictime qui ont fait la macabre décou-verte après avoir constaté que la portede la chambre de leur fils est demeuréefermée assez longtemps et que ce der-nier ne répondait pas à leurs appels.Lorsqu'ils défoncèrent la porte, ils

découvrirent leur fils, mort, pendu à l'ai-de d'une corde. Ses parents, abasourdispar cette tragédie, n'arrivent pas à com-prendre le geste suicidaire de leur filsqui le décrivent d'ailleurs comme unepersonne saine d'esprit, discrète et sansproblèmes apparents. Par ailleurs il estimportant de noter que ce suicide inter-vient après trois autres survenus aucours de ce mois d'avril. Le premier estcelui d'un jeune homme âgé de 27 ansrésidant dans la bourgade d'Ouled

Henaya dans la commune d'El-Karima.Selon les témoignages recueillis, il auraitutilisé du fil de fer fixé à une poutre desa chambre pour se pendre. Le deuxiè-me cas enregistré c'est celui d'unefemme mariée et que le mari a entaméune procédure de divorce à sonencontre. Selon nos informations lajeune épouse n'ayant pas admis que sonépoux refasse sa vie avec une autrefemme s'est donnée la mort en ingurgi-tant une grande quantité de médica-

ments. Admise en urgence à l'hôpitalelle rendit l'âme deux jours après sonadmission. Quant au troisième suicide,c'est celui d'un quinquagénaire retrouvémort dans son domicile à Oued-Fodda.Il faut noter que si les services de laGendarmerie ou de la Sûreté nationalesdéclenchent immédiatement desenquêtes à la suite de ces décès, lesrésultats de ces dernières ne sontconnues que par la Justice.

B. Otsmane

IL VOULAIT RÉPARER SA PARABOLE À SIDI AMAR (ANNABA)

Chute mortelle d'un trentenaireUn jeune homme a trouvé la mort en chutant du 3ème étage de l'immeuble où il résidait. La victime, âgée de 32 ans, habitant à Sidi Amar, située à quelques enca-

blures du chef-lieu de la wilaya d'Annaba, a perdu la vie après avoir chuté du haut du troisième étage alors qu'il tentait d'arranger sa parabole. A l'arrivée des élé-ments de la Protection civile, la victime, atteinte grièvement, n'a pas tardé à rendre l'âme sur place. Le malheureux a été acheminé à la morgue du CHU Ibn

Rochd d'Annaba. Une autopsie a été effectuée pour confirmer les causes du décès et une enquête a été ouverte.K.B.

Des agriculteurs à Oran affichent un vif intérêt pour le développement et la diversificationdes produits agricoles, dont le champignon, présent dans l'art culinaire de la région, mais

souvent importé en conserve. Le centre de formation professionnelle et d'apprentissage(CFPA) spécialisé en agronomie de Misserghine oeuvre à préparer le terrain à cette activité

agricole, longtemps mise en veilleuse et qui n'exige pas un grand investissement.Tous lesfacteurs pour sa réussite y sont disponibles, à l'exception des semences qui sont importées au

prix fort, selon le directeur de cet établissement de formation.Suite en page 8

Page 7: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

RÉGIONS8 Mercredi 29 avril 2015

ORAN BLIDASuite de la page 7

...Pour acquérir ces semences, quiont été à l'origine de l'arrêt de la produc-tion du champignon au CFPA de Mis-serghine, des chercheurs de l'universitéd'Oran ont lancé une étude pour sa régé-nération, a indiqué Zerrouki Kaddour,rappelant que la culture du champignondonnait une production abondante dansles années 80. Sur la base des résultatsde cette recherche scientifique, l'expé-rience reprendra au CFPA, au niveau dequatre tunnels de 200 mètres de long etsa réussite encouragera l'ouverture d'unebranche de formation dans cette cultureet la formation d'enseignants dans cettespécialité, voire par la suite la création dechampignonnières, a assuré le mêmeresponsable.

UN CRÉNEAU PROMETTEURUn responsable du secteur de l'em-

ploi à Oran trouve l'investissement danscette activité agricole "porteur" sur leplan économique, partant de la fortedemande sur le champignon par lesconsommateurs, les établissementshôteliers, les restaurants et les pizzeria.La réussite de l'expérience de régénéra-tion du champignon, très utilisé dans lacuisine oranaise, motivera la femmerurale des communes de Misserghine etde Boutlélis à suivre une formation et àlancer de petites champignonières luiprocurant des rentrées supplémentaires,a affirmé la présidente de l'associationde promotion de la femme rurale "Maindans la main", Allou Baba Ahmed.Mieux encore, la Chambre de l'agricul-ture d'Oran se déclare prête à accompa-gner l'agriculteur intéressé par l'investis-sement dans la culture du champignon,en lui fournissant l'assistance techniqueet en lui assurant la formation voulue, asouligné son secrétaire général, ZeddamHouari.La relance de la culture duchampignon, qui évolue dans desespaces obscurs, est possible à Oran quidispose de sites adéquats dont des abrisaménagés lors de la 2ème Guerre mon-diale, des galeries souterraines et destunnels au vieux quartier de "Sidi ElHouari", qui peuvent être exploités à ceteffet, selon Massinissa Ourabah, respon-sable de l'antenne d'Oran de l'Officenational d'exploitation et de gestion desbiens culturels protégés.

LE CHAMPIGNON :UNE HISTOIRE, UNE PASSION

La culture du champignon a étéintroduite à Oran à l'époque coloniale

par les Espagnols et les Français. Elle sepratiquait dans des grottes, des tunnelset autres galeries aux quartiers de "RasEl Ain", "Sanawbar" et Sidi El Houari.Toutefois, la production ne subvenaitpas aux besoins, notamment celle duchampignon blanc de renommée mon-diale, a rappelé un commerçant au mar-ché des Aurès au centre-ville d'Oran.Après l'indépendance, cette culture s'estrépandue à l'intérieur des grottes, trèsnombreuses dans ces quartiers, qui sesont transformées en champignonnièresdont la majorité a disparu suite à un glis-sement de terrain dans les années 90 à"Ras El Ain", dû à un tassement deconstructions au-dessus des grottes. Ladécennie noire a été également à l'origi-ne du désintéressement des adeptes dela collecte du champignon sauvage, pra-tiquée par des jeunes des vieux quartiersoranais qui se rendaient dans les grottesen groupes pour le cueillir. Ce produitconstituait jadis une source de subsis-tance pour plusieurs adeptes quisavaient distinguer entre le champignoncomestible et celui toxique, et l'écou-laient aux marchés Aurès et Micheletdes légumes. Constatant une demandesur le champignon sauvage, des agricul-teurs ont tenté, dans un passé récent, derelancer cette culture mais pour decourtes durées, faute de semences, aregretté un ancien cultivateur. L'extinc-tion de la culture du champignon dans

des grottes et la demande croissante surce produit avec la prolifération, ces der-nières années, des pizzeria et des hôtels,ont favorisé le recours au champignonimporté en boîtes de conserve. A titreillustratif, 285 kg de champignon enconserve ont été importés pour unevaleur de plus de 28 millions DA deChine en 2014, alors que des boites pro-venant d'Espagne ont atteint 186 kg, soitplus de 15 millions DA durant le pre-mier trimestre de l'année en cours, selonla direction du commerce d'Oran. Lesprix jugés élevés du champignon fraisimporté qui peut atteindre 600 DA le kgaux marchés Michelet et Aurès, ontpoussé les demandeurs à se tourner verscelui en conserve qui, toutefois, n'a pasla même valeur nutritive, a indiqué unrestaurateur au centre-ville d'Oran. Eneffet, l'utilisation du champignon dansl'art culinaire oranais s'est accentuéeavec l'apparition de grandes surfacescommerciales proposant ce produit dansdes boites de conserve à 150 DA l'unitéde 500 grammes. Fait remarquable : laquasi-totalité des familles oranaises utili-se le champignon soit pour décorer desplats ou en friture, notamment durant lemois de Ramadhan et lors des fêtes.

En attendant la réussite de l'expérien-ce de relance de la culture du champi-gnon naturel, plus prisé par le consom-mateur, celui en boîte continue de susci-ter les convoitises.

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CADRE DE VIENouvellenumérotation et baptisation des lieuxUne rencontre a été organisée,

cette semaine, au siège de lawilaya de Blida par la direction dela gouvernance locale du ministèrede l'Intérieur et des Collectivitéslocales avec les présidents d'APC,les chefs de daïra et les directeursde l'exécutif dans le but d'expliquerla règlementation en vigueur régis-sant l'opération lancée l'année der-nière afin de baptiser les lieux etédifices publics qui ne l'ont pas étéou qui portent toujours les noms decolons ou autres. Les habitations,les locaux, les édifices publicsseront aussi numérotés selon unetechnique qui a été expliquée etdémontrée par la directrice de lagouvernance locale, Mme FatihaHamrit. Il faut dire qu'à ce jour, lesadresses des Algériens, surtout dansles nouvelles cités, sont portéesn'importe comment et portent desnoms fantaisistes, L'opération, ini-tiée l'année dernière par le ministè-re de l'Intérieur, porte sur unedénomination des lieux et unenumérotation raisonnable pour «localiser le citoyen et non porteratteinte à sa propriété » a préciséMme Hamrit. Au 1er mars 2015,huit wilayas ont déjà terminé l'opé-ration de baptisation à 100 %, 22(dont Blida) ont dépassé le seuildes 80 %, le reste étant entre 30 et79 %, en attendant donc de termi-ner le reste et commencer la numé-rotation des habitations et deslocaux, publics ou privés. Ainsi,29332 lieux ont déjà été baptisés auniveau national et 23636 autressont en attente d'être baptisés.L'opération de numérotation obéità une technique unique à traverstout le territoire national et facilite-ra donc la localisation des citoyens,surtout pour la Protection civile quiéprouve parfois des difficultés pourarriver rapidement à une adressedonnée, car ne répondant à aucunenorme. En effet, souvent pour lesnouvelles cités, c'est la cité des 100,200, ou 1000 logements qui estdonnée, ce qui n'indique rien et,parfois, il y a la même dénomina-tion pour deux cités différentesdans la même commune, ce quiretarde l'intervention des sapeurs-pompiers ou des services de santéet de sécurité. « L'adresse est undroit pour tous les citoyens et noussommes en train de donner àchaque famille, à chaque institu-tion, à chaque local, une adressefacile à localiser » a affirmé un col-laborateur de la directrice de lagouvernance locale. Au cours de laréunion, les P/APC, les chefs dedaïra et les directeurs de l'exécutifont eu des réponses à leurs interro-gations et des précisions pour labonne marche de l'opération.D'ailleurs, et sur proposition deMme Hamrit, une journée d'étudeet des portes ouvertes seront orga-nisées entre le 20 et le 30 mai pro-chain par la wilaya de Blida afin deformer les responsables et de sensi-biliser les citoyens à cette opérationet, surtout, éviter la compréhensionerronée. Enfin, la wilaya de Blida adéjà dépassé le taux de 85 %d'avancement dans l'opération,selon le wali, M. MohamedOuchen, au cours de laquelle 646rues et 383 quartiers ont déjà étébaptisés ainsi que 393 édifices et383 espaces publics.

Hadj Mansour

P as moins de 109 por-teurs de projets de lawilaya d'Oran ont

bénéficié d'un financement àcrédit bonifié à 100% par lesbanques, de janvier dernier àce jour, a indiqué, hier, ledirecteur local de l'Agencenationale de gestion dumicrocrédit (ANGEM).

"Ces porteurs de projetsont bénéficié d'un prêt rému-néré, avec apport personnel,et d'un crédit à moyen terme,dans le cadre du microcrédit,depuis le début de l'année2015" a indiqué à l'APSRedouane Bentayeb, préci-sant que 309 dossiers definancement ont été déposésau niveau de l'ANGEM Oranet que le montant du finance-ment par projet ne dépassepas 1 million DA. Le mêmeresponsable a indiqué que,

durant l'année 2014, quelque1.009 dossiers ont été finan-cés, dans le cadre du micro-

crédit sur 1214 dossiers éli-gibles à ce dispositif. Il a ajou-té que 562 parmi les 1.009

porteurs de projet ont démar-ré réellement leurs activitésaussi bien dans l'artisanat etl'agriculture que dans les ser-vices et le BTPH. Par ailleurs,un financement dont le mon-tant ne dépasse pas les100.000 DA a été octroyéégalement à 2.070 commer-çants et artisans en activitédurant l'année écoulée dans lecadre de ce dispositif, selon lemême responsable. L'AN-GEM d'Oran organise, depuisdébut avril, des journées d'in-formation et de sensibilisationsur les missions qui lui sontdévolues, dans le cadre de lalutte contre le chômage et laprécarité, la stabilisation de lapopulation rurale ainsi que lesavantages accordés à la forma-tion et au soutien des jeunesporteurs de projets, a-t-onindiqué de même source.

ANGEM

Plus de 100 dossiers financés depuisjanvier 2015

Page 8: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

RÉGIONS 9Mercredi 29 avril 2015

CHLEF ANNABA

BOUIRA

L'ample et seyanteGandoura en

velours,passementée de filsd'or, que les belles

Constantinoisesportent avec fierté

lors des fêtes demariage et de

circoncision, estsans conteste le

parangon du savoir-faire des maîtresses-couturières du Vieux

Rocher.

L e savoir-faire ancestraltransmis de mère enfille depuis des temps

immémoriaux a permis deconférer toute son authentici-té à cette toilette apprêtéed'arabesques flamboyantes,communément appelée Gan-doura el Ksentiniya, voireGandouret El Fergani enhommage à la famille Fergani,précurseur de la haute coutu-re à Constantine, et qui estdevenue indispensable dansles trousseaux des jeunesmariées dans la ville desponts. La Gandoura constan-tinoise, très populaire mêmeau-delà des frontières, est unelongue robe sans col et àmanches amovibles. Elle tireses racines du "métissage" cul-turel qu'a connu la ville du

Vieux Rocher depuis dessiècles. Elle est richementbrodée avec des fils d'or selonla technique de la ''Fetla'' oudu ''Medjboud'' (broderiedorée très fine). Cette véri-table ''œuvre d'art'', dont les''petits secrets" ne sont connusque des orfèvres de l'artisanatconstantinois, exprime le raf-finement des femmes cita-dines vivant dans cette ville, etrévèle toute la beauté de lafemme algérienne en généralet constantinoise en particu-lier. Ce vêtement mythique,traditionnellement de couleurbordeaux fait partie intégran-te, en fait, de la culture algé-

rienne, quand bien-même a-t-elle subi quelques transforma-tions en ce qui concerne ladiversité des couleurs et lesformes de la broderie. Aujour-d'hui, en effet, la nouvellemariée peut choisir entre lescouleurs vert fondé, bleu nuitou mauve. La réalisation decette Gandoura obéit à desrègles bien précises, affirmeMalika, une couturière très''courue'' à Constantine, en segardant, toutefois, de divul-guer ses petits secrets. Unpatron (dessin), explique-t-elle, doit être choisi puis placésur un cuir tanné, avant d'êtregravé sur le cuir et collé pour

être laissé ainsi pendantquelques jours au titre d'uneopération que l'on nommelocalement ''lafridha''. Vientensuite la phase finale, cellede la broderie aux fils d'or(''Madjboud'' ou ''Fetla'') etl'ornementation au moyen depaillettes et de cannetillesdorées (fils de métal très fin ettortillé, utilisé en broderie),selon les goûts. La broderiecouvre l'ensemble de la robe.Elles sont axées sur des déco-rations aux motifs de fleurs,de papillons, d'oiseaux oud'arabesques dessinées au''feeling'' de la couturière. LaGandoura traditionnelle deConstantine, dont la confec-tion peut prendre une annéeentière, est caractérisée par saréalisation en trois parties dis-tinctes que l'on appelle ''kh'ra-tate''. C'est uniquement par cemoyen que l'on peut garder laforme évasée de cet habit defête, soutient Malika. Le prixdiffère d'une robe à l'autreselon la décoration. Le coûtd'une robe réalisée selon latechnique du ''Madjboud''varie entre 50.000 et 100.000

dinars, quelquefois davan-tage. Certainement plus lors-qu'on sait que les Constanti-noises se doivent de porteravec cette robe une ''M'haz-ma'' (ceinture) constituée delouis d'or de différentesvaleurs.Les habits typiquesétant une ''adresse'' distinctivedes peuples et des nations,l'antique Cirta ne pouvaittrouver mieux que la manifes-tation 'Constantine capitalede la culture arabe'' pour seraconter et dévoiler sesrichesses, toutes ses richesses.

D ans le cadre de l'opération « Portbleu » version 2015, la directionde la pêche et des ressources

halieutiques (DPRH) de Chlef a tenu, auniveau de son siège, une réuniondimanche dernier consacrée à la prépara-tion de cet évènement à laquelle ont étéconviés la Protection civile les travauxpublics , l'environnement, la jeunesse etsports, la marine nationale , l'entreprisede gestions des ports de pêche (EGPP) etles chefs de daïra de Ténès, Béni-Haouaet La Marsa. Au cours de cette rencontre, le DPRH, M. Abed Abderrahmane, adonné un point de situation concernantla 3ème édition de l'opération «Port bleuAlgérie 2015» qui sera organisée auniveau des ports de Ténès, de Béni-Haoua, La Marsa et de l'embarcadère deSidi-Abderrahmane le début du mois dejuin , en demandant aux directeursconcernés de collaborer par la mise enplace des moyens adéquats permettant laréussite de l'opération. Quant à l'opéra-tion proprement dite, il s'agit, selon ledirecteur, de procéder au nettoyage à lafois des plans d'eau et des terre-pleins detous les déchets et débris qui peuvent s'y

trouver. Naturellement, les vedettes decette opération seront les plongeurs de laProtection civile qui iront récupérer dufond de la mer les macro-déchets quisont arrivés là, jetés directement ou char-riés par les oueds. Il faut dire que la merest devenue un véritable dépotoir d'or-dures où l'on trouve toutes sortes dedéchets. La dernière opération de l'annéepassée a révélé au grand jour les agres-sions causées à la mer par des gensinconscients qui y jettent n'importe quoi.Au niveau du port de Ténès, les plon-geurs de la Protection civile avaientremonté du fond du bassin différentsobjets hétéroclites tels que des pneus, descasiers en bois ou en plastique, des câblesd'acier. Selon un vieux retraité de la mer,qui réside à quelques pas du port deTénès, « la situation s'empire d'année enannée devant l'irresponsabilité des gens, ycompris celle des pêcheurs eux-mêmecensés protéger leur environnement detravail et qui participent à sadégradation». Pour le représentant de lamarine nationale « le problème du carrai-nage des bateaux de pêche et celui desvidanges se pose avec acuité au niveau

des ports de la wilaya, malgré une régle-mentation sévère en la matière » . Uneassociation écologique très active auniveau de la wilaya de Chlef a fait remar-quer que « l'état des lieux est en premierdu ressort de l'entreprise qui gère cesports, en l'occurrence l'EGPP qui doitveiller à la propreté, mais également elledoit mettre à la disposition des pêcheursou les différents intervenants divers équi-pements tels que les réceptacles d'huileusée, les bennes à ordures, un réseaud'assainissement ,ou un réseau AEP etc.… ».Cependant, la représentante de l'en-vironnement plaidera pour une sensibili-sation des gestionnaires, des usagers, etdes professionnels de la pêche. À ce sujet,il faut remarquer que le principal port dela wilaya, celui de Ténès, est dépourvu dece minimum d'accessoires, malgré unbudget de près de 60 milliards de cen-times qui devrait être consacré justementà la modernisation de cette infrastructurede pêche et qui malheureusementdemeure inutilisée jusqu'à ce jour par ladirection de l'EGPP de Ténès pour desraisons que nous ignorons.

Bencherki Otsmane

« PORT BLEU »

L'opération mise en branle

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DR

Débrayage deplus de 3 000

chauffeurs detaxis de service

I ls étaient plus de 3 000 chauf-feurs de taxis urbains à avoir

observé, durant toute la journéed'hier, un mouvement de protesta-tion à Annaba pour dénoncer lesconditions déplorables caractérisantle secteur. Aussi, ont-ils demandé ledépart de la directrice des transportsainsi que la suppression de la déci-sion relative à l'interdiction dedéplacements vers les villes limi-trophes du chef- lieu de wilaya. Lestaxieurs ont carrément investi la ruedu côté de Sidi-Brahim, à coté dusiège de leur direction, pour dénon-cer ce qu'ils ont appelé de mesuresinsupportables, d'autant qu'ils souf-frent déjà grandement pour assurerleur travail. Certains ont même esti-mé que le tarif de 100 DA pour lacourse est insuffisant. Par moment,de longs parcours sont assurés pourse voir donner cette modiquesomme. Les clients, dans la plupartdes cas, rechignent quand ils nerefusent pas de payer la somme ''exi-gée''. Plusieurs autres revendica-tions ont été énumérées par les taxi-men qui ont bien tenté d'investir lecentre-ville mais furent dissuadéspar un déploiement du service desécurité. Ils ont promis de revenir àla charge si ces revendications nesont pas satisfaites. Pour sa part, lapremière responsable a tenu à préci-ser qu'en l'absence d'un syndicatreprésentant les chauffeurs de taxis,elle considère ce mouvement deprotestation illégale.

K.B.

CHLEF

GRÈVE DE LA SANTÉFaible taux

de participation C onduites par Mme Kermia,

médecin généraliste et prési-dente de la secton du SNPSP, dontle bureau est situé à Aïn Bessem, 41pratciennes de santé publique sesont déplacéés, hier, vers Bouira,pour un sit-in devant le siège de leurdirection, suite à l'appel lancé par cesyndcat autonome. D'après cettesyndicaliste, le taux de participationà cette action de protestation, qui acommencé à 11heures et s'est ache-vé vers midi, est de 25%. Elle en aprofité pour annoncer une autreaction sous forme de débrayage dedeux jours, cette fois les 5 et 6 maiprochain. Elle prévoit au deuxièmejour de grève un-sit n devant le siègedu ministère de la Santé.

Afin d'assurer le servce minimumau nveau des établssements unepartie de la section de ce syndcat estrestée, hier, à son poste. À noter queladite section compte 82 adhérenteset un seul homme.

Ce fait ne les a pas empêchées devenir de loin pour marquer leur sol-darité et soutenir l'action syndicale àlaquelle a appelé leur syndcat auto-nome, fait observer la syndcaliste.Toujours selon la présdente de lasection, les prochains jours servirontà la rédaction d'un rapport pourdénoncer les abus et les injusticesque connaissent dans l'exercice deleurs fonctions les praticiens desanté publique dans la daïra d’AïnBessem. Ali D.

GANDOURA CONSTANTINOISE

Un parangon du savoir-fairedes maîtresses-couturières

du Vieux Rocher

Page 9: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

Mercredi 28 avril 2015 11

SP RTIFGRAND PRIX CYCLISTE DE LA VILLE D'ORAN

120 coureurs à la 21e édition le 1 et 2 mai La 21e édition du Grand prix cycliste de la ville d'Oran (juniors et seniors) se déroulera le 1 et 2 mai prochain, avec la participation de 120 coureurs représentant

17 clubs de 13 ligues du pays. Organisée par la ligue oranaise de cyclisme en collaboration avec la direction de la Jeunesse et des sports de la wilaya, coïncidantavec les festivités marquant la Fête des travailleurs, cette compétition verra la participation de plus de 55 coureurs juniors et 65 seniors. Le grand prix se dérou-

lera en deux étapes, la première aura lieu vendredi, sur le circuit fermé du boulevard de l'ALN (ex-Front de mer) de 4,8 kilomètres à boucler en 18 tours pour les seniorset 15 tours pour les juniors. La seconde étape est prévue samedi à Haï Es-Sedikkia sur un circuit fermé de 4,1 km à parcourir 20 fois pour les seniors et 17 tours pourles juniors.

Le début des éliminatoiresde la CAN-2017

approche à grands pas,et décidément l'entraîneur

national, ChristianGourcuff, déçu par la nontenue du prochain rendez-

vous continental enAlgérie, est décidé à

laisser les portes de lasélection ouvertes.

La preuve, ses collaborateurs sui-vent avec un intérêt particulier lesperformances des joueurs retenus

dans le calepin du technicien français envue d'une éventuelle convocation. Il estvrai que l'entraîneur va puiser sur uneliste composée de joueurs qui ont déjàété sélectionnés, mais il est contraint detrier encore pour prendre les plus per-formants et les plus aptes pour aborderle premier match des éliminatoires de laCAN 2017. Les choses ne sont pas aussisimples qu'elles ne le paraissent, car lecoach doit éliminer des éléments pourarrêter un groupe de 23 joueurs. À l'ap-proche de la fin de saison pour tous leschampionnats européens, les joueurssavent bien qu'ils n'ont pas le droit à l'er-reur, car le coach suit avec attentionleurs prestations. Lui aussi ne devra passe tromper dans ses choix. Il est tenutout simplement de composer son grou-

pe en fonction des besoins de l'équipe etde la forme de chaque joueur. La tour-née amicale du Qatar a permis au sélec-tionneur national de situer le niveau deson équipe et la valeur des joueurs. Cer-tains ont confirmé et d'autres, parcontre, n'ont pas été à la hauteur. Il vadonc falloir bien choisir, et c'est ce quecompte faire le coach des Verts quidevrait tenir une réunion avec le prési-dent de la FAF avant de dévoiler sa liste.Récemment, l'entraîneur nationaladjoint, Nabil Neghiz, était présent àChlef pour assister au match livré par

l'ASO local face au Club africain deTunisie dans le cadre des huitièmes definale aller de la Coupe de la CAF. Il ad'ailleurs lui-même affirmé qu'il étaitvenu spécialement pour superviser troiséléments, à savoir : le gardien de but del'ASO, Salhi et son coéquipier défenseurcentral, Naâmani, ainsi que le défenseurcentral aussi de la formation tunisoiseBelkaroui. De là, à deviner que c'est auniveau de l'arrière garde que le coachbreton veut renforcer les rangs de soneffectif.

Hakim S.

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À L'APPROCHE DU DÉBUT DES ÉLIMINATOIRES DE LA CAN-2017

Gourcuff laisse ouvertesles portes de l'EN

ARBITRAGE Bechirene bannipar la LFPL'arbitre assistant Mohamed

Chokri Bechirene est interditd'exercer toute fonction ou activité enrelation avec le football, et ce, sanspréjudice des poursuites judiciaireséventuelles, indique mardi la Liguedu football professionnel (LFP) enAlgérie sur son site officiel. La LFPn'a pas précisé les raisons de cettesanction, mais Bechirene a été audi-tionné la semaine dernière par lacommission de discipline de la l'ins-tance footballistique nationale dansl'affaire du match CS Constantine-NA Hussein Dey (2-2) pour lequel ilétait désigné le 10 avril en cours.Bechirene ainsi que l'autre arbitreconcerné par cette rencontre, Rezga-ne Mohamed Amine, ont été changésla veille de la rencontre. Rezganeavait écopé de la même sanctionjeudi dernier pour "forte présomptiond'arrangement du résultat du match",avait précisé la LFP dans un commu-niqué. Elle a ajouté que des "contactstéléphoniques ont eu lieu entre Rez-gane et le président de la sectionfootball du NAHD (ndlr, KamelSaoudi) avec forte présomption d'ar-rangement du résultat de match". Lamême source a fait savoir au passageque "ces contacts qui n'ont pas étéportés à la connaissance des instancesdu football par Rezgane comme sti-pulé par les dispositions du règle-ment des championnats de football etdu règlement de l'arbitre, constituentune infraction avec faits aggravants ettombent sous le coup des sanctionsprévues par l'article 77 du code disci-plinaire de la FAF". Par ailleursSaoudi, n'a pas comparu de nouveaudevant la commission de disciplinede la LFP qui l'avait convoqué pourlundi. De ce fait, il a été suspendujusqu'à audition, a encore souligné lamême source.

Les joueurs du championnat algé-rien sont de plus en plus sollicitésdu côté de la Tunisie.

En dépit de tout ce qui se dit sur leurniveau, ils ont désormais la cote chez lesclubs tunisiens où exercent déjàquelques talents du cru, à l'image d'Ab-delmoumen Djabou et Hichem Belka-roui, qui portent les couleurs de lacélèbre formation de la capitale, en l'oc-currence, le Club africain, ainsi queBaghdad Bounedjah, le sociétaire de l'É-toile du Sahel, une équipe qui avait aussiaccueilli Kadour Beldjilali au cours de lapremière partie de cette saison, avantque le joueur ne décide de rentrer au

bercail pour opter au profit de l'USMAlger. Cette fois, c'est au tour de l'atta-quant vedette de l'USM Blida, FathiNoubli, de tenter sa chance du côté desfrontières est algérienne en signant unprécontrat au profit du Club Bizertin,pensionnaire de la Ligue 1 tunisienne defootball. Un accord a été trouvé entre lesdirigeants bizertins et l'agent du joueurde l'USMB pour la conclusion de latransaction pendant le prochain mercatod'été, précise une source proche dujoueur. Noubli a contribué grandementdans l'accession de son équipe en Ligue1 algérienne, un challenge réussi depuisvendredi dernier avant trois journées de

la clôture du championnat. L'ex-joueurdu RC Arbaâ (Ligue 1, Algérie) âgé de27 ans, est le meilleur buteur actuel de laLigue deux. Il est libre de tout engage-ment envers son club à partir de la fin desaison. Il devrait être accompagné par unautre buteur. Il s'agit de Walid Derardja,le meilleur goleador actuel dy champion-nat de Ligue 1. Ce dernier est ciblé parle Club Africain. L'international A' duMC El Eulma intéresse, en effet, lebureau directeur du club de Bab Jedid,selon la Radio nationale tunisienne. L'at-taquant de 25 ans, qui comptabilise 14buts jusque là, s'est dit très intéressé parune aventure tunisoise, lui qui est en fin

de contrat avec son club actuel. Maisavant de quitter Babia, il espère l'aider àréaliser son objectif, à savoir le maintiendans la cour des grands, et aussi le qua-lifier à la phase des poules de la Liguedes champions. En tout cas, le Club afri-cain aura l'occasion de voir de nouveau àl'œuvre l'ancien joueur du NAHD à l'oc-casion du match face au CS Sfax sur leterrain de ce dernier, dimanche prochaindans le cadre des huitièmes de finaleretour de la compétition continentale.Les Algériens avaient remporté la pre-mière manche avec la plus petite desmarges (1-0).

H. S.

LES JOUEURS ALGÉRIENS ONT TOUJOURS LA COTE DU CÔTÉ DES FRONTIÈRES EST

Noubli et Derardja en route pour le championnat de Tunisie

Page 10: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

12 13SPORTS Mercredi 29 avril 2015

Selon la DJS deBéjaïa « la réparti-tion des billets n'a

pas été faite par laDJS, elle l'a été sur

proposition desUltras et des repré-sentants du comité

de supporters duMOB, en présence

des dirigeants duclub, lors de la

réunion de la com-mission restreinte le

lundi 26/04/2015au siège de la

direction de lajeu-nesse et des sports.

D onc nous tenons apréciser que nous nesommes pas respon-

sables de la répartition desbillets. Néanmoins notre sou-tien est indéfectible à la famil-le du MOB en général. LaDJS sera disponible àrépondre à toute sollicitationde ses dirigeants.

La DJS prendra en chargeles 300 bus réquisitionnéspour le transport des suppor-ters. ». Ladite déclaration a étéfaite après que les fans aientinvesti le siège de la wilaya deBéjaïa pour proclamer l'appli-cation du deuxième P.V qui

consiste à ce que 9 000 billetssur les 11 000 que le clubdevraient vendre au guichetdu stade de l'Unité Maghrébi-ne de Béjaïa, alors qu'aupara-vant, et dans le premier P.V, ila été question que 6 000billets seraient destinés pourles supporters du chef-lieu dela wilaya de Béjaïa, 1 500 pourle littoral et 1500 autres pourla région d'Akbou.

Les supporteurs ont doncdécidé que la vente des billetsse fera dans un seul endroit«Le stade Opow».

Suite justement à ces évè-nements imprévus et « parsoucis d'éviter les dérapagesdans lesquels certaines per-sonnes connues pour leurssabotage et machination onttrouvé la billetterie commesubterfuge, la direction duMOB s'est réunie en urgencedans la soirée de mardi passé,sous la présidence d'IkhlefBoubekeur.

Il a été décidé que la billet-terie sera récupérée demain(hier mardi) de Blida et seravendue aujourd'hui à partir de

10 h du matin au stade del'Opow. La vente se fera parprésentation d'une pièced'identité et un seul billet parpersonne (300 DA l'unité)afin de toucher le maximumde gens. Un appel est lancéaux supporters afin d'être vigi-lants et de rester derrière leuréquipe afin de déjouer toutesles tentatives de déstabilisa-tion qui ne profitent à person-ne. », déclare la direction à sontour dans une déclaration quinous a été transmise.

M.R.

PREMIER LEAGUEChelsea, le titreà portée de main

C helsea se déplace mercredi à Lei-cester, pour tenter de mettre une

main sur le titre de champion d'Angle-terre, dans un match en retard de la27e journée du Championnat d'Angle-terre. Après le match nul et vierge faceà Arsenal, dimanche, Chelsea doitdécrocher six points lors de ses cinqprochaines rencontres pour s'adjugerle titre. Avec Eden Hazard, tout justeauréolé du titre de meilleur joueur dela saison, la moisson pourrait com-mencer mardi soir contre Leicester,premier non relégable. Les "Blues", quicomptent dix points d'avance sur leurdauphin Manchester City, veulentfaire un pas de plus vers un titre quileur échappe depuis 2010 en battantdes "Foxes" qui viennent d'enchaînerquatre victoires. Un challenge à la por-tée des hommes de José Mourinho.Peu prolifiques mais terriblement effi-caces, ils n'ont plus perdu à l'extérieur,où ils restaient sur cinq victoire avantle nul concédé à Arsenal, depuis le 1erjanvier et une lourde défaite à Totten-ham (5-3).

LIVERPOOLSaison terminée

pour SturridgeL' attaquant international de Liver-

pool Daniel Sturridge, quisouffre de la hanche, pourrait êtreabsent jusqu'à la fin de la saison, aannoncé lundi l'entraîneur du clubBrendan Rodgers. Auteur de cinq butscette saison contre 24 la précédente,Sturridge, âgé de 25 ans, a manqué lestrois dernières rencontres de Liverpoolet ne devrait pas jouer le match enretard de la 33e journée des Reds àHull City mardi. Lundi en conférencede presse, son entraîneur s'est deman-dé "s'il serait de retour cette saison oulors de la pré-saison prochaine". Stur-ridge avait déjà été absent durant cinqmois plus tôt dans la saison, touché àune cuisse et à un mollet. L'ancienjoueur de Chelsea n'a ainsi été titulairequ'à sept reprises avec Liverpool cetteannée. "Ca a été difficile pour Daniel,c'est juste une saison pleine de mal-chance pour lui. Quand il a été enforme, il a été brillant. C'est un jeunebuteur de classe exceptionnelle quandil est en forme", a ajouté Rodgers.Liverpool, qui compte donc un matchen retard, est 5e du championnat à 7points du 4e, Manchester United,après son match nul (0-0) à WestBromwich samedi.

LE MOB SE PRÉPARE À LA FINALE DE LA COUPE D'ALGERIE

La vente des billets aujourd'hui à partir de 10 h

JAY-JAY OKOCHA :

«Si le foot va, tout va»Légende du football nigérian, l'an-cien meneur de jeu du Paris Saint-Germain, Augustin Jay-Jay Okochaétait de retour en France, à l'occa-

sion du 12ème Match contre laPauvreté. Star parmi les stars, il a

répondu à l'appel de ZinedineZidane et de Ronaldo, initiateurs

de cette rencontre pas comme lesautres, au cours de laquelle il aprouvé, à 41 ans, qu'il n'avaitabsolument rien perdu de son

génial toucher de balle...

N i de son sens de l'humourd'ailleurs. Quel est le meilleurjoueur africain actuellement ? "Il y

a Yaya Touré... et puis iI y a évidemmentJay-Jay !", a-t-il instantanément répondu àFIFA.com. Car Jay Jay Okocha c'est ça :une joie de vivre, du talent, un palmarès(trois participations à la Coupe du Mondede la FIFA, une victoire en Couped'Afrique des Nations de la CAF en 1994,et une médaille olympique en 1996,notamment) et un grand cœur. Entretien.

Jay Jay, participer à ce genre dematch de charité, qu’est-ce que celasignifie pour vous ?Ce rendez-vous compte beaucoup pour

moi. C’est une opportunité pour nous, lesfootballeurs qui sommes gâtés par la vie, dedonner aux moins privilégiés. C’est unegrande et belle initiative.

Ces rencontres sont aussi l’occasionde rejouer au football devant denombreux spectateurs. Y prenez-vousbeaucoup de plaisir ?Oui, énormément. Ces sensations

uniques vous manquent. C’est fantastiqued’avoir l’opportunité de revivre ce genre dechose, de courir, de jouer, de s’exprimersur le terrain, et le tout sans pression ! J’aides fourmis dans les jambes…

Quand vous regardez en arrière votrecarrière de joueur, quel est votremeilleur souvenir ?J’en ai tellement, il m’est impossible

d’en isoler un. Chaque instant passé surune pelouse, chaque moment où j’ai pum’exprimer avec un ballon est un bon sou-venir en soi. J’ai apprécié chaque momentde ma carrière de footballeur, chaque clubpour lequel j’ai joué. Je n’ai que des bonssouvenirs.

Vous avez notamment porté lescouleurs de l’Eintracht Francfort, deFenerbahçe, du Paris Saint-Germain,de Bolton, et de Hull City. Y’a t-il uneéquipe particulièrement chère à votrecœur ?Oui, j’en ai une qui compte particulière-

ment pour moi (silence)… mais ne comp-tez pas sur moi pour la révéler (rires) ! Jen’ai aucune envie de décevoir les autresclubs, qui ont aussi beaucoup compté pourmoi. Je garde mon secret.

Et parmi les nombreux buts que vousavez inscrit, y’en a t-il un que vouspréférez ?Oui, celui que j’ai inscrit pour Francfort

face à Karslruhe en 1993 compte peut-êtreun peu plus pour moi. J’étais très jeune etn’étais pas encore sous les feux de larampe. Mon entraîneur de l’époque, KlausToppmöller, m’avait mis sur le banc, et çam’avait particulièrement agacé de ne pasavoir démarré le match comme titulaire.On gagnait 2:1 quand le coach a finalementchoisi de me faire entrer. On était souspression, et j’avais pour consigne de garderla balle. Mais à la fin d’une contre-attaque,j’ai reçu le ballon dans la surface adverse etme suis retrouvé face à quatre ou cinqdéfenseurs. Alors, j’ai enchaîné les crochetset j’ai finalement réussi à prendre en défautle gardien qui n’était autre qu’OliverKahn !

Certes, ce but en dit long sur lesqualités de joueur que vous aviez.Mais n’avez-vous pas le sentimentd'être passé à côté de quelque chosede grand au cours de votre carrière ?Si, avec le Nigeria, à la Coupe du

Monde de 1994 notamment. Je pense vrai-ment que nous pouvions créer la surprise,mais nous ne savions pas à l’époque à quelpoint nous étions bons. C’était notre pre-mière Coupe du Monde, et nous nouscontentions de peu… Mais avec le recul, jesuis convaincu que nous avions le potentielpour surprendre le monde entier

Que représente le footballau Nigeria ?C’est une religion dans mon pays. C’est

la chose qui unit le pays. Si le foot va, toutva. C’est plus qu’un jeu, plus qu’un sport,c’est une part de notre culture.

Et quel regard portez-vous sur l'étatdu football au Nigeria ?On ne peut pas être pleinement satisfait

de la situation actuelle. On manque un peude cohérence, de consistance mais on tra-vaille dessus. On est passé par des momentsdifficiles, mais le bon côté des choses estqu’on est un grand pays avec de grandstalents. Il faut juste mettre en place debonnes structures pour que la lumièrerevienne pour de bon.

Et qu’en est-il du football africain ?Selon vous, les équipes africainesont-elles définitivement comblé lefossé qui les séparait des ténors descontinents européens et sud-américains ?Je le pense, mais le problème est que

nous nous contentons encore de peu. Onfête un quart de finale de Coupe duMonde, alors que ce n’est pas assez ! Il fautvoir plus loin. Mais le fossé s’est considéra-blement rétréci. Les équipes africaines sontde plus en plus difficiles à battre, c’est unecertitude.

D’après vous, actuellement que est le

meilleur joueur africain ?Je pense que c’est Yaya Touré. Il est le

plus régulier dans la performance…. Etpuis, il y a évidemment Jay-Jay (rires) !

Le Nigeria a remporté la dernièreCoupe du Monde U-17 de la FIFA,son équipe U-20 a remporté ladernière Coupe d’Afrique de la CAFde la catégorie. Une nouvellegénération dorée n’est-elle pas entrain de naître au Nigeria ? Je le crois, mais à nous de faire en sorte

que cela devienne une réalité ! Pour celanous devons impérativement les accompa-gner et les encourager. Si on ne les entourepas, l’histoire va encore se répéter. Par lepassé, nos équipes de jeunes brillaient, maison ne parvenait pas à les maintenir au plushaut au niveau senior. Aujourd’hui, préser-vons cette génération naissante de joueurset aidons-les à gagner en maturité ! Il meparaît important de mettre en place desstructures pour qu’il existe enfin cettecontinuité.

Pensez-vous que le prochain Jay-JayOkocha se trouve parmi cettegénération ?Une chose est sûre, il y a énormément

de talent dans la génération à venir. Mais ilne peut pas y a avoir de joueur identique àun autre. Chacun a ses propres qualités,caractéristiques et défauts. Et chacun sonhistoire...

Avez-vous l’intention de devenirentraîneur un jour ?Non pas pour le moment, je suis davan-

tage intéressé par les postes au-dessus. Jepréfère être chargé de les nommer et de lesdiriger (rires)...

Vous voyez-vous donc davantage dansla peau d’un président ?Pourquoi pas, oui ! Je viens d'ailleurs

d’être nommé à la présidence de la DeltaState football association et je suis ravi,mais qui sait ce que me réserve le futur ?

ESS Khedairia prépare

son départ L e gardien de but Sofiane Khedaïria, qui

n'a toujours pas prolongé son contratavec l'ES Sétif, serait en partance vers un clubfrançais ou portugais en vue de la saison pro-chaine, selon le site spécialisé Kooora. Khe-dairia étudie actuellement des propositionsqui lui sont parvenues de formations fran-çaises et portugaises, précise la même source,sans citer les noms des clubs en question. Unultimatum, qui a expiré dernièrement, a étédonné par le président de l'ESS, HassanHammar, au portier de 25 ans pour tranchersur la proposition de renouvellement de soncontrat qu'il lui a été faite. Selon l'entouragede l'Entente, le premier responsable du leaderactuel du championnat de Ligue 1 algériennede football serait déjà lancé à la recherched'un remplaçant à Khedairia qui avait rejointl'ESS en 2012 en provenance du FC Mans(National, France). Le portier sétifien avaitété convoqué le mois dernier dans la listeélargie de la sélection algérienne en vue dutournoi de Doha, mais il n'a pas été retenudans la liste finale.

USMA Hocine El Orfi

de retour à l'entraînement L e milieu de terrain de l'USM Alger,

Hocine El Orfi, blessé à une cheville etdispensé du derby contre le MC Alger (0-0) àBologhine pour le compte de la 27e journéede Ligue 1 Mobilis, a repris le service lundiselon un programme de préparation spéci-fique, a indiqué la direction des Rouge etNoir. "Pour un début, El Orfi s'est contentéd'un footing" au stade Omar-Hamadi, sous leregard attentif du staff médical du club, aumoment où le reste de l'équipe était à piedd'œuvre au Centre technique national deSidi-Moussa, pour préparer le match retourde Ligue des champions contre l'AS Kaloum(2-1 à l'aller). L'ancien N.6 de la JS Kabylieet du Paradou AC est toujours incertain departicipation à ce rendez-vous continental,prévu le 3 mai (16h30) au stade ModiboKeïta de Bamako.

USMBKamel Mouassa indécis sur son avenir L' e n t r a î n e u r

Kamel Mouas-sa qui a mené l'USMBlida vers la Ligue 1professionnelle defootball, après quatresaisons en Ligue 2, aaffirmé qu'il étaitencore "indécis" surson avenir avec l'équi-pe de la Ville desroses à trois journéesde l'épilogue. "Je n'aiencore pris aucune décision, tout est une his-toire de destin. Il me reste à diriger l'équipelors des trois derniers matchs, ensuite tout estenvisageable", a indiqué Mouassa dimanche àEl Heddaf tv. Ayant rejoint l'USMB durantl'intersaison, pour son quatrième passage àBlida, Mouassa a réussi à faire accéder le cluben Ligue, suite à la victoire décrochée vendre-di à domicile face à l'AB Merouana (1-0).Avec onze longueurs d'avance sur ses pour-suivants, l'équipe dirigée par l'entraîneurKamel Mouassa, ne peut être rejointe à lapremière place, à trois journées de l'épi-logue."Avec ou sans Mouassa, cette équipe aune grande marge de progression, elle pourrajouer le haut du tableau la saison prochaine",a ajouté le natif de Guelma. Le président duMC Saïda Abdelkader Bouarara a affirméavoir trouvé "un accord final" avec Mouassapour diriger la barre technique la saison pro-chaine, information aussitôt démentie parMouassa.

Ph

s :

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LA VIE DES CLUBS … LA VIE DES…

COULISSES… COULISSES…

PARIS SGBlanc et Ibra devraient rester

L' entraîneur Laurent Blanc et les atta-quants Zlatan Ibrahimovic, Edison

Cavani et Javier Pastore resteront au ParisSG en 2015-2016, a assuré son présidentNasser Al-Khelaïfi dans un entretien auParisien mardi. A la question "LaurentBlanc sera-t-il l'entraîneur du PSG la sai-son prochaine?", Nasser Al-Khelaïfi s'estmontré catégorique. "Oui, bien sûr", a-t-ildéclaré en estimant "injustes" les critiquesqui l'ont visé et n'imaginant pas qu'il puis-se quitter le club de lui-même. Autreconfirmation, la présence d'Ibrahimovicdans l'effectif pour sa dernière année decontrat. Pour le patron du PSG, "la ques-tion ne se pose pas. Il reste avec nous lasaison prochaine, c'est sûr. Tout commeJavier Pastore qui a été le premier à croireau projet". Idem s'agissant d'EdinsonCavani: le dirigeant qatari assure qu'il "neregardera même pas" une éventuelle offrevenue de l'extérieur pour l'Uruguayen. S'ilestime qu'il faut "régénérer l'équipe", Nas-

ser Al-Khelaïfi n'a évoqué aucun nom pré-cis en termes de recrutement hormis celuide Paul Pogba, qu'il a rencontré mais "quetous les grands clubs veulent". Enfin, lepatron du PSG a écarté l'éventualité d'unretour de Leonardo - même s'il "a bien tra-vaillé avec nous" -, et d'un nouveau direc-teur sportif, estimant qu'"Olivier Létang(directeur sportif adjoint, ndlr) fait du bontravail. Aujourd'hui, beaucoup de joueursveulent nous rejoindre. C'est plus facilequ'il y a trois ans". Interrogé sur le fair-play financier, il a reconnu que ce systèmeavait "handicapé" et "ralenti" le club. "Sansces santions, on peut imaginer que (Angel)Di Maria serait au PSG cette saison", a-t-il affirmé. "On peut gagner les quatre titresnationaux cette saison (en y ajoutant leTrophée des champions), ce serait histo-rique", a conclu le président parisien, pourqui il est "inconcevable de ne pas gagner laLigue 1", cette année, tellement il est"optimiste et confiant".

Un match à huisclos pour le CRB, leMCEE, le CAB et le

CABBA Le CR Belouizdad, le MC El Eulma

(Ligue 1), le CA Batna et le CA BordjBou Arréridj (Ligue 2), ont écopé chacund'un match à huis clos, indique mardi laLigue du football professionnel (LFP) enAlgérie.

La commission de discipline de laLFP, réunie la veille, a sanctionné le CRBpour "exposition d'une banderole avecdes slogans diffamatoires" au cours duprécédent match à domicile de l'équipeface à l'ASM Oran (victoire 2-1), dans lecadre de la 26e journée du championnatde Ligue 1, indique la même source. Unemise en garde a été adressé également àla formation de la capitale. Le MCEE,quant à lui, a payé les frais de la "mauvai-se organisation", lorsqu'il a accueillil'USM Bel Abbès (victoire 1-0), lors de laprécédente, "avec faits aggravants". EnLigue deux, le CAB ainsi que le CABBA,qui avaient reçu respectivement l'OMédéa (1-1) et le DRB Tadjenanet (0-0)pour le compte de la 27e journée, ont étésanctionnés pour "Jet defumigènes".Outre leur sanction d'unmatch à huis clos, les quatre clubsconcernés devront aussi s'acquitter d'uneamende de l'ordre de 100 000 DA cha-cun, précise la même source.

Harrouche (RCArbaâ) suspendu

pour 4 matchs Le joueur du RC Arbaâ Hocine Har-

rouche, a été suspendu pour quatrematchs ferme, tandis que l'entraîneuradjoint de l'ASO Chlef Lamine Kebir, aécopé de six mois de suspension, donttrois avec sursis, indique mardi la Liguedu football professionnel en Algérie.

Harrouche, exclu lors du matchperdu à domicile par son équipe face auNA Hussein-Dey (1-0) dans le cadre dela 26e journée du championnat de Ligue1, s'acquittera également d'une amendede 40 000 DA.

Il ratera du coup la finale de la Couped'Algérie qui mettra aux prises le RCA auMO Béjaia, samedi prochain au stadeMustapha-Tchaker de Blida (16h00).

Pour sa part, Lamine Kebir a été sanc-tionné après son exclusion du terrain lorsde la rencontre perdue sur le terrain duCS Constantine (1-0) samedi dernier.Outre cette sanction, qui entre en vigueurà partir de ce jour, une amende de 40 000 DA lui a infligée.

L'entraîneur adjoint de la JS Kabylie,Aomar Hamenad, quant à lui, a écopéd'un match de suspension ferme et uneamende de 30 000 DA pour avoir étérefoulé lors de la rencontre gagnée parson équipe contre le MO Béjaïa (2-1),samedi passé. En Ligue deux, le prési-dent du CRB Aïn Fekroun, Bekkouche

Abdelaziz, refoulé lors du précédentmatch perdu à domicile face à la JSMBéjaïa (2-1), a été suspendu pour unmatch ferme et une amende de 60 000DA.

Les réserves du CABatna contre le

DRB Tadjenanet«non fondées»

Les réserves formulées par le CABatna à l'encontre du DRB Tadjenanet àl'issue du match entre les deux équipes(1-1) déroulé le 17 avril 2015 ont étérejetées, indique mardi la Ligue du foot-ball professionnel (LFP) en Algérie.

La Commission de discipline de laLFP a jugé "non fondées" ces réservesayant trait à la participation du joueurNaamoun Djaber à la rencontre comp-tant pour la 26e journée du championnatde Ligue 2 déroulée à Tadjenanet. Ladirection du CAB avait soupçonné lejoueur en question de n'avoir pas purgéune sanction qu'il avait écopée la saisondernière lorsqu'il portait les couleurs duMSP Batna.

La décision de la LFP rassure ainsi leDRBT, en course pour l'accession enLigue 1. Le club promu cette saison audeuxième palier, occupe la 3e place auclassement avec 42 points devant l'OMédéa et le CAB, qui partagent la 4e

place avec 40 points chacun.

Page 11: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

MONDE 15Mercredi 29 avril 2015

De violents incidents ontéclaté dans la nuit de

lundi à mardi, peu aprèsles funérailles d'un jeuneNoir décédé après son

arrestation par la police.

Le calme revenait progressivementà Baltimore dans la nuit de lundià mardi, quelques incidents spo-

radiques clôturant une journée de vio-lences qui ont éclaté peu après les funé-railles d’un jeune Noir, décédé après sonarrestation par la police. «La grandemajorité de la ville est en train de se cal-mer lentement mais sûrement, à partquelques incendies de voitures et defeux de rue», a déclaré le chef de la poli-ce de Baltimore, Anthony Batts, lorsd’une conférence de presse peu avantminuit (heure locale). Dès la fin desfunérailles de Freddy Gray, des bandesde jeunes, essentiellement des lycéensqui venaient de sortir de l’école, ont prisà partie la police en lançant toute sortede projectiles : briques, cailloux, bâtons,bouteilles...

Plusieurs supermarchés ont été pilléset incendiés, tout comme des voitures, ycompris de la police. Devant des forcesde l’ordre débordées, les autorités ontdécidé d’appeler en renfort des milliersde policiers de la région ainsi que les sol-dats de la Garde nationale du Maryland.La maire de la ville, Stephanie Raw-lings-Blake, a aussi annoncé l’instaura-tion d’un couvre-feu mardi à partir de22 heures (heure locale) jusqu’à 5heures tous les jours pour une semaine.«Trop de gens ont passé des générationsà bâtir cette ville pour qu’on la laissedétruire par des voyous», a-t-elle affir-mé. Les violences, circonscrites dans un

quartier du nord-ouest de la ville, ontfait 15 blessés parmi les policiers, dont 6ont été grièvement touchés, a préciséAnthony Batts.

ATTAQUES ET VOLS«Ils vont tous se remettre, mais ils ont

été gravement blessés par les projec-tiles», a souligné le chef de la police. Plu-sieurs reporters ont également été atta-qués et se sont fait voler du matériel.Vingt-sept personnes ont été arrêtées,mais la police a promis de passer aupeigne fin les vidéos des caméras desécurité et autres pour mettre la mainsur les auteurs des violences. La gardenationale, qui est une force paramilitai-re, va faire l’objet d’un déploiement«massif», a confirmé lors d’une autreconférence de presse le général de cetteforce, Linda Singh. Une partie des sol-

dats était déjà en ville dans la nuit delundi, a précisé le chef de la police,expliquant que ces renforts devaient ser-vir essentiellement à monter la gardedans les zones sécurisées par la police dela ville. Un responsable de la police duMaryland a indiqué en outre que l’Étatavait requis jusqu’à 5 500 hommes sup-plémentaires en renfort. Le gouverneurdu Maryland, Larry Hogan, avait décla-ré un peu plus tôt l’état d’urgence «pourrestaurer l’ordre» dans cette ville de 620000 habitants située à une soixantainede kilomètres de la capitale fédérale. Lesviolences ont éclaté juste après les funé-railles de Freddie Gray, décédé aprèsson interpellation musclée par la police,dont les pratiques sont régulièrementdénoncées, y compris par la maire. Laville a décidé de fermer toutes ses écolesmardi, selon une porte-parole, au risque

de se retrouver avec de nombreux jeunesdésoeuvrés et à nouveau prêts à endécoudre. La police de Baltimore avaitannoncé avoir reçu une «menace cré-dible» de gangs locaux qui auraient«noué un partenariat pour éliminer despoliciers». Des émeutes similairesavaient éclaté l’été dernier à Ferguson(Missouri, centre), après la mort d’unjeune Noir non armé, tué par un policierblanc. D’autres incidents de mêmenature ont relancé le débat du racismeau sein de la police. Freddie Gray estdécédé le 19 avril des suites d’une frac-ture des vertèbres cervicales une semai-ne après son interpellation à Baltimore,qui compte plusieurs quartiers sensibles.Ce décès est le dernier d’une série debavures policières qui ont ravivé les ten-sions entre la communauté noire et lesforces de l’ordre. La violence à Baltimo-re lundi soir contrastait avec le calme etla dignité de la cérémonie en hommageà Freddie Gray.

Quelque 3 000 personnes, famille,amis et anonymes, tous noirs, avaientrendu dans le calme un hommage mêléde prières et de militantisme au jeunehomme, qui reposait dans un cercueilblanc ouvert, entouré de gerbes de fleursblanches dans l’église baptiste New Shi-loh. La cérémonie a pris une tournurepolitique avec l’intervention de l’avocatde la famille, Billy Murphy, très applau-di : «Nous sommes ici pour FreddieGray, mais aussi parce qu’il y a beau-coup de Freddie Gray.»

ÉTATS-UNIS

Une nuit de violence à Baltimore

BANDE DE GAZAL’ONU rend Israëlresponsable d’attaques contredes écolesSelon un rapport d’enquête, l’ar-

mée sioniste a attaqué, durantl’offensive de l’été 2014, des écolesde l’ONU qui servaient d’abris auxcivils. Elle est responsable de septattaques contre des écoles del’ONU lors de son offensive sur labande de Gaza à l’été 2014, affir-me lundi un rapport d’enquête del’ONU. Ces attaques ont fait aumoins 44 morts et 227 blessésentre le 16 juillet et le 26 août dansces écoles qui étaient utiliséescomme abris par les civils palesti-niens. Pour chacun des sept inci-dents répertoriés où des victimes etdes dégâts ont été causés par destirs d’artillerie ou de missiles sur lesécoles ou à proximité d’entre elles,les enquêteurs de l’ONU concluentà la responsabilité de l’armée israé-lienne. Ils notent dans certains casque les témoins interrogés n’ontfait état d’aucune activité degroupes palestiniens dans l’école ouà proximité qui auraient pu justifierles tirs israéliens. Le secrétairegénéral Ban Ki-moon avait nomméen novembre 2014 un groupe d’ex-perts indépendants présidé par leNéerlandais Patrick Cammaert etchargé d’enquêter sur les attaquescontre des installations des Nationsunies pendant l’offensive de l’ar-mée israélienne à Gaza contre lemouvement palestinien Hamas.Dans une lettre au Conseil desécurité présentant les conclusionsde cette commission d’enquête,Ban Ki-moon «déplore qu’aumoins 44 Palestiniens aient été tuésà la suite des actions israéliennes etau moins 227 blessés dans deslocaux de l’ONU utilisés commeabris d’urgence». Il considère cesincidents comme «extrêmementgraves» et réaffirme l’inviolabilitédes installations de l’ONU.

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NIGERIA

Nouvelles attaques de Boko Haram, «des centaines» de corps trouvés à Damasak

Les corps de centainesde personnes ont étéretrouvés dans la ville

de Damasak (nord-est duNigeria), apparemment vic-times des exactions du grou-pe islamiste Boko Haram,qui a perpétré de nouvellesattaques pendant le week-end, nouveau signe de sonpouvoir de nuisance. Le pré-sident élu du Nigeria,Muhammadu Buhari, quidoit être investi le 29 mai, apromis, lundi, de traiterBoko Haram comme «desterroristes» parce qu’ils nesont «qu’un faux groupe reli-gieux». À Damasak, «descorps ont été trouvés dans lesmaisons, les rues, et encoredavantage dans la rivièreDamasak, dont le lit est àsec», a indiqué Kaumi Kusur,un habitant. Les victimes,découvertes jeudi, ont étéenterrées dans une vingtainede fosses communes pendantle week-end, a-t-il précisé.Selon Mohammed Sadiq, unautre habitant qui a aidé àenterrer ces corps samedi, lebilan pourrait s’élever à plusde 400 morts, tandis que legouvernement de l’Etat deBorno a parlé de «centaines»de cadavres. Des soldatsvenus du Tchad et du Nigeravaient reconquis le 9 mars

dernier la ville de Damasakdes mains de Boko Haram,dans le cadre d’une offensiverégionale contre les militantsislamistes qui avaient pris lalocalité en novembre dernier.Quelque 200 rebelles avaientété tués, de même que 10 sol-dats lors de cette reprise de laville, selon une source sécuri-taire tchadienne. L’arméetchadienne avait parlé enmars de la découverte d’unecentaine de corps dans unefosse commune sous un pontà l’extérieur de Damasak,dont certains avaient étédécapités, précisant que cemassacre pourrait avoir eulieu en janvier dernier. Maisselon M. Kusur, le nombrede corps découverts jeudi«dépassait nettement» celuide mars.

UNE CINQUANTAINEDE SOLDATS TUÉSMalgré plusieurs victoires

militaires contre BokoHaram, le groupe islamiste amontré qu’il gardait un fortpouvoir de nuisance, tuantsamedi plus d’une cinquan-taine de soldats au Niger,après avoir vraisemblable-ment abattu la veille 21 villa-geois au Nigeria.

Samedi à l’aube, BokoHaram a mené sur un camp

militaire nigérien du lacTchad une attaque parmi lesplus meurtrières infligées à lacoalition active depuis quatremois et composée du Tchad,du Niger, du Nigeria, duCameroun et du Bénin.Deux jours après le raid, lesbilans différaient selon lessources mais toutes évo-quaient avec certitude plu-sieurs dizaines de morts.L’armée nigérienne «a perdu48 soldats et 36 sont portésdisparus», a ainsi déclaré unesource sécuritaire tchadien-ne. Un élu du sud-est duNiger, région frontalière duNigeria où l’assaut s’est pro-duit, a quant à lui, fait état de«80 soldats tués» et d’unetrentaine de disparus, tandisqu’une source proche de l’ar-mée nigérienne mentionnait100 morts et 17 disparus. «Ily a eu énormément de pertes»au sein de cette position mili-taire située à Karamga, uneîle «particulièrement isolée»du lac Tchad, où 120 à 150hommes étaient postés, aconfirmé une source humani-taire à l’AFP, selon laquelle45 soldats basés sur l’îleauraient pu être joints.Karamga, attaquée samedi àl’aube par des islamistes deBoko Haram, a depuis lorsété reprise par l’armée nigé-

rienne, de même source.

«BRÛLÉS VIVANTS»Umar Yerima, un pêcheur

nigérian qui vivait sur cetteîle, a fait également état d’unbilan humain «énorme» parmiles civils à Karamga. «Aprèsen avoir terminé avec les sol-dats, ils ont retourné leursarmes contre les habitants»,«visant les têtes» de ceux quis’étaient jetés à l’eau pourleur échapper et «brûlantvivant beaucoup de résidentsdans leurs maisons», a-t-ilraconté.

Les assaillants sontdemeurés sur l’île jusqu’àsamedi à la mi-journée,quand un avion de combat acommencé à bombarder lazone, a affirmé M. Yerima,qui s’est décrit comme «l’undes rares chanceux» ayantsurvécu.

«L’aviation tchadienne(...) est intervenue pourdétruire les éléments de BokoHaram», tuant certainsd’entre eux et détruisant leuréquipement, a Vendredi, enparallèle, des combattantsprésumés de Boko Haram,déguisés en soldats, ont abat-tu 21 déplacés qui tentaientde regagner leur village dansle nord-est du Nigeria pour ychercher à se nourrir.

Page 12: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

MONDE16 Mercredi 29 avril 2015

SÉISME AU NÉPAL

Au Katmandou dévasté, le désarroides survivants

Les secours, insuffisants,sont désarmés. Les

survivants, angoissés,dorment sous la pluie etcôtoient les morts restés

coincés sous les gravats.

L e retour du soleil dans la valléede Katmandou lundi a apportéun répit aux 2,5 millions d'habi-

tants de la capitale népalaise. Depuissamedi, à 11 h 58, et le séisme demagnitude 7,8 sur l’échelle de Richterqui a fauché la vie d’au moins 4 800Népalais, une grande partie de la popu-lation campe à l’extérieur des habita-tions, à même le sol. La terre continue àtrembler occasionnellement et la frayeurest omniprésente. Les quartiers sinistréssont désertés alors que des secours plusou moins informels tentent de retirer lescadavres et de déblayer les décombres.Çà et là dans la capitale, où un semblantd’activité normale reprend, des maisonseffondrées, les immeubles aplatis enmille-feuilles qui ont comprimé les bienset les occupants. La destruction nesemble avoir obéi à aucune logique : ellea anéanti des bâtisses d’apparence solideet a épargné quantité de maisons dontl’équilibre paraît incertain. Face à cetteloterie, les secours, eux, restent dramati-quement insuffisants et inéquitables. Denombreuses victimes sont encore ense-velies et l’odeur, dans les zones affec-tées, commence à être pestilentielle.

«ON FAIT CE QU’ON PEUT»Si l’aide internationale s’organise

avec les équipes de secouristes qui arri-vent en masse, elle n’est pas encore réel-lement visible dans la capitale. Alors, lesvoisins se mobilisent. «Nous ne sommesque les gens du coin», commenteGaneshma. Il est juché sur une maisoneffondrée du quartier de Gangabu, entred’anciens carreaux de salle de bain etdes blocs de ciment. Ils sont ici unequinzaine d’hommes à travailler à mainsnues pour dégager ce matin le corpsd’une femme, dont seule la main, levéevers le ciel et blanchie par la poussière,émerge des gravats. Un volontaire retireles gravats et extrait du sari de la femmeses dernières possessions : une clé etquelques billets de banque. Dans lamême rue s’active une équipe spécialedes forces de police. Deux cadavres cou-verts de mouches viennent d’être extra-its des ruines. «Nous n’avons pas de grue

et on travaille dans des conditions trèsstressantes, explique l’officier M. Adhi-kari. On fait ce qu’on peut...» Certainesforces de l’ordre arborent un casquejaune et l’insigne DMT des policiers for-més à la gestion des désastres. Mais ilsne sont que 550 pour tout le pays. Cematin, ils sont en échec face à un corps,coincé sous du béton armé. S’il s’écrou-le, tout peut s’effondrer. Un peu plusloin, dans le quartier de Samakoshi, prèsde Gangabu Chowk, les habitants s’in-quiètent autour des ruines d’une habita-tion où quatre corps seraient prison-niers. «La police ne vient pas depuis troisjours, ni les équipes de secours», s’in-digne Jaman Singh, 35 ans. «Et s’il yavait eu des survivants ?»

«LES GENS SONT EN COLÈRE»Des survivants qui peinent à organi-

ser le quotidien. «Au moins 940 000enfants ont un besoin urgent d’aidehumanitaire», alerte un communiqué del’Unicef. «Nous n’avons pas d’eaupotable», se lamente Sneha Gahun, unejeune femme du quartier touristique deThamel, réfugiée sur un terrain vague deLainchaur. «Nous restons là nuit et jour,et nous collectons de l’argent entre nouspour manger.» Les sinistrés manquentde tentes et de biens de première néces-sité. Amir Man Malaka, un enseignantde 52 ans, veut témoigner : «Les autori-tés ne sont pas venues, les gens sont encolère.» Comment aurait-il pu en êtreautrement dans une ville où, même entemps normal, le ramassage des orduresest un problème logistique ?

Dans un jardin transformé en quar-tier général pour les opérations desecours, les militaires grouillent et pro-mettent de faire le maximum. Mais,pour ne rien arranger, la pluie se remet àtomber ce mardi matin. Dans les rues,on croise aussi des touristes occiden-taux, vêtus de leurs vêtements de ran-donnée. Simon, un Français de 26 ans,regarde les décombres de l’hôtel Budget,à Thamel. Haut de six étages, l’im-meuble a glissé dans un large bassin encontrebas, tuant au moins cinq per-sonnes. «Deux heures plus tôt, je dor-mais sur la terrasse de cet hôtel, dit leFrançais, qui cherche à retrouver sonsac dans les gravats. À côté de lui, sapetite amie sursaute soudain violem-ment au passage d’oiseaux dans le ciel.«Je n’arrive pas à m’y habituer, s’excuse-t-elle, car les oiseaux étaient affolés pen-dant le tremblement de terre.» Pour leshabitants de Katmandou s’ajoute à lapeur des nouvelles secousses et audénuement l’angoisse de ne pas savoirce que sont devenus leurs cousins, leursparents ou leurs amis, restés dans les vil-lages des montagnes proches de l’épi-centre, 80 km plus loin. «Dans le districtde Gorkha, tant de maisons sontdétruites, dit Madhab Pokrel, 24 ans.Dans mon village de Barprak et deLaprak, il ne reste que 4 maisonsindemnes sur les 1 200. Nous redoutonsle pire.»

MALI

Un groupe pro-Bamako prend des positionsrebelles

L a rébellion a dénoncé«une rupture manifes-te du cessez-le-feu par

le gouvernement» aprèsqu’un groupe armé a pris lecontrôle de Ménaka. LeGroupe autodéfense touaregImghad et alliés (Gatia) s’estemparé des positionsrebelles. Lundi, un groupearmé pro-Bamako a pris lecontrôle de Ménaka, situéeau nord du Mali et jusqu’àprésent partiellement contrô-lée par la rébellion. Cettedernière a d’ailleurs dénoncé«une rupture manifeste ducessez-le-feu par le gouverne-ment», ont indiqué dessources concordantes. Cetteopération intervient peuaprès l’accord donné par laCoordination des mouve-ments de l’Azawad (CMA,rébellion à dominante toua-reg) à un paraphe de l’accordpour la paix au Mali déjàentériné par le gouvernementet les groupes qui le soutien-nent le 1er mars à Alger, rap-porte la rébellion et une sour-ce de la Mission de l’ONU auMali (Minusma). «Ce lundi,le Groupe autodéfense toua-reg Imghad et alliés (Gatia)est entré à Ménaka pourprendre le contrôle des posi-tions des rebelles touareg duMNLA (Mouvement natio-nal de libération de l’Aza-wad) qui ont fui», a affirmé àl’AFP une source de sécuritéau sein de la Minusma jointe

à Ménaka. «Il n’y a pas eu decombat. Actuellement lesCasques bleus de l’ONUoccupent toujours leur campà Ménaka. L’armée malienneest également cantonnéedans son camp, mais le Gatiaa pris toutes les positions duMNLA en fuite», a ajouté lamême source.

«SOUFFRANCESSUPPLÉMENTAIRESPOUR LES POPULA-TIONS DE MÉNAKA»Le secrétaire général

adjoint du Gatia, Haballa AgAmzatal, a confirmé l’infor-mation, assurant que le grou-pe et ses alliés d’une branchedu Mouvement arabe del’Azawad (MAA) avaient été«provoqués» par les forces duMNLA «à 40 kilomètres ausud-ouest de Ménaka, dansla localité d’Inazolt». «Nousles avons repoussés et pour-suivis jusqu’à Ménaka oùnous occupons actuellementtoutes leurs positions,notamment la mairie de laville», a-t-il déclaré à l’AFP.La CMA a en revanche faitétat dans un communiqué de«combats et de souffrancessupplémentaires pour lespopulations de Ménaka» à lasuite de l’attaque lancée dansla matinée «par des élémentsde l’armée malienne et de sesmilices». «Depuis le début duprocessus de négociations,les violations du cessez-le-feu

par le gouvernement maliensont flagrantes et récurrentessans que cela ne soit dénoncéou suffisamment souligné parla communauté internationa-le et la Minusma, pourtant siprompts à faire pression tousazimuts sur la CMA pourparapher l’accord d’Alger»,accuse la rébellion. «La gravi-té de l’agression est d’autantplus inacceptable qu’elleintervient au lendemain d’unengagement définitif de laCMA à parapher l’accorddans les plus brefs délais,transmis au chef de la Minus-ma et représentant spécial duSecrétaire général del’ONU», selon le texte.

LA COMMUNAUTÉINTERNATIONALE

CONDAMNE «DE TELSAGISSEMENTS»

«La CMA ne peut serésoudre à subir indéfinimentles attaques et les agressionsdictées par Bamako sansréagir», ajoute celle-ci, exhor-tant la médiation algérienneet la communauté internatio-nale à «condamner de telsagissements et à prendreleurs responsabilités». Unesource de la Minusma aconfirmé à l’AFP que celle-ciavait reçu «un ferme engage-ment des mouvements armésde la CMA de parapher l’ac-cord d’Alger très rapide-ment», après une réunionmercredi «en principe à Oua-

gadougou pour parler de lasuite du processus de paix».Le chef de la Minusma,Mongi Hamdi, a assuré lasemaine dernière garder «l’es-poir et la conviction que leprocessus d’Alger sera cou-ronné de succès par la signa-ture de l’Accord le 15 maiprochain par toutes les par-ties prenantes maliennes». Larébellion a de nouveau refuséle 18 avril de parapher enl’état l’accord d’Alger, mal-gré les pressions de la com-munauté internationale qui aenjoint aux protagonistes devenir tous le signer le 15 maià Bamako. Lors d’une ren-contre le 17 mars avec unedélégation de diplomatesinternationaux et africainsdans son bastion de Kidal(Nord-Est) elle leur avaitprésenté une série de «pointsessentiels à introduire» dansl’accord, une exigence rejetéepar la médiation comme parBamako. Parmi ses revendi-cations figuraient la «recon-naissance officielle de l’Aza-wad comme une entité géo-graphique, politique et juri-dique», en référence à l’ap-pellation du nord du Mali parles rebelles, la création d’uneassemblée interrégionalecouvrant cette zone, et unquota de «80% de ressortis-sants de l’Azawad» dans lesforces de sécurité.

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NAUFRAGÉ DU FERRY «SEWOL»EN CORÉE DU SUDPrisonà perpétuitépour le capitaineL a justice sud-coréenne a alour-

di en appel mardi la condam-nation du capitaine du ferry«Sewol», dont le naufrage voici unan avait fait 304 morts. Elle a portéla sentence à la prison à perpétuité,selon une source judiciaire. La courd’appel de Gwangju, dans le sud dupays, a reconnu Lee Jun-Seok cou-pable de meurtres. En premièreinstance en novembre, le capitainedu ferry avait été acquitté de cechef, suscitant la colère desfamilles, et condamné à 36 ans deréclusion pour plusieurs manque-ments graves à ses devoirs d’offi-cier. Le ferry surchargé avait couléau large de l’île méridionale deJingo le 16 avril 2014 avec à sonbord 476 personnes, dont 325lycéens. Des 304 victimes, 250étaient des lycéens d’un même éta-blissement scolaire. Les avocatsgénéraux avaient requis la peine demort à l’encontre de l’accusé. Ilsestimaient que celui-ci avait aban-donné à leur sort funeste ses passa-gers en sachant pertinemmentqu’ils allaient mourir.

Page 13: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

MONDE 17Mercredi 29 avril 2015

SYRIE

Pourquoi Bachar el-Assad est menacéFerme devant les médias

étrangers, le président syrienenchaîne pourtant les revers

militaires face à une rébellionislamiste dominée par Al-Qaîda.

Inébranlable la semaine dernière surFrance 2, Bachar el-Assad masque àmerveille ses défaites sur le front

face à la rébellion syrienne. Pourtant, lemaître de Damas a une nouvelle foissubi samedi un revers majeur en enre-gistrant la perte de la ville stratégique deJisr al-Choughour, un mois après celled'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie."Il s'agit d'une avancée considérablepour les rebelles car la prise de Jisr al-Choughour leur ouvre la voie de Hama(centre) et surtout de Lattaquié», sou-ligne Rami Abdel Rahmane, directeurde l'Observatoire syrien des droits del'homme (OSDH), ONG basée àLondres disposant d'un vaste réseau demilitants et de médecins en Syrie. Situéesur la côte méditerranéenne, la ville deLattaquié est vitale pour le régimesyrien. Fief de la communauté alaouite(secte issue du chiisme minoritaire enSyrie), à laquelle appartient Bachar el-Assad, elle fournit au pouvoir et à l'ar-mée syrienne un grand nombre de sescadres, et assure le ravitaillement enarmes et en vivres de la capitale. «L'axeLattaquié-Homs-Damas est la colonnevertébrale du régime qui reste aujour-d'hui solide», rappelle Fabrice Balanche,maître de conférences à l'universitéLyon-2 et directeur du Groupe derecherches et d'études sur la Méditerra-née et le Moyen-Orient. «Mais si leur fiefétait attaqué, les Alaouites pourraientdélaisser la bataille de Damas, où le régi-me syrien possède toutes ses infrastruc-tures.» Comme à son habitude, l'aviationsyrienne a pilonné en représailles la villeperdue durant tout le week-end, tuant73 civils dont 19 enfants et 11 femmes.Mais rien n'y a fait. Les rebelles ontpoursuivi lundi matin leur offensiveéclair en s'emparant d'une importantebase de l'armée syrienne à al-Qarmid,faisant main basse sur un importantarsenal d'armes lourdes et de tanks. Surles réseaux sociaux, les combattants ontpublié des photos d'explosions provo-quées par leurs kamikazes. Samedi, cesmêmes combattants s'étaient photogra-phiés en hissant sur les toits d'im-meubles et de voitures les drapeauxnoirs de Jabhat al-Nosra (Front dedéfense du peuple syrien).

AL-NOSRA, LA BRANCHESYRIENNE D'AL-QAÎDA

Ce groupe djihadiste n'est autre quela branche syrienne d'Al-Qaîda, créée enavril 2011, après que Bachar el-Assad adécidé de libérer de la prison de Sed-naya, au nord de Damas, des centainesde djihadistes syriens qui avaient com-battu en Irak. À la différence de l'organi-sation État islamique (EI), qui a établiun «califat» à cheval sur l'est de la Syrieet l'ouest de l'Irak, le Front al-Nosra n'apas, pour l'heure, l'ambition de créer unÉtat. Composé en majorité de djiha-distes syriens, auxquels se sont greffésdes combattants étrangers, ce groupeexpert en guérilla et en attaques suicidesreste jusqu'ici focalisé sur la chute deBachar el-Assad, ce qui explique sapopularité au coeur des zones rebelles.Classé «organisation terroriste» par lesÉtats-Unis et l'ONU, après son allégean-ce à la nébuleuse islamiste en 2013, Al-Nosra vient inexorablement conforter larhétorique du président syrien qui s'em-ploie depuis quatre ans à discréditer sesopposants, pourtant tout d'abord paci-fiques et démocratiques. Éclipsé en2014 par l'essor de l'EI dans l'est de laSyrie, Jabhat al-Nosra est revenu sur ledevant de la scène le 24 mars dernier ens'alliant à d'autres brigades islamistes,dont les salafistes d'Ahrar al-Cham,pour créer l'»Armée de la Conquête»anti-Assad.

Une coalition d'inspiration islamisteradicale dont la principale composante -le Front al-Nosra - avait déjà pris soind'expulser en novembre 2014 de la pro-vince d'Idleb (Nord-Ouest) les deuxprincipales formations modérées del'opposition - le Front révolutionnairesyrien et le mouvement Hazem. Bom-bardés par la coalition internationaledepuis septembre 2014 au même titreque l'EI, les djihadistes d'al-Nosra ne

leur ont jamais pardonné leurs liensétroits avec les États-Unis. «Une partiedes groupes modérés ont été décimés,mais il reste quelques factions minori-taires se revendiquant de l'ASL dans larégion», affirme toutefois Ignace Lever-rier, ancien diplomate en poste àDamas. «Mais ils ne disposent claire-ment pas des mêmes moyens que les dji-hadistes et c'est la raison qui expliqueque de nombreux jeunes les délaissent».D'après Rami Abdul Rahmane, le direc-teur de l'OSDH, la coalition islamistepossèderait notamment des missilesanti-chars américains TOW qui luiauraient été livrés depuis la frontièreturque, proche de la ville de Jisr al-Choughour.

SOUTIEN DE L'ARABIE SAOUDITE

Ce soudain «réveil islamiste» trouve-rait donc ses origines à l'étranger. Del'avis des experts, il serait la conséquen-ce directe du rapprochement entre l'Ara-bie saoudite, le Qatar et la Turquie,longtemps désunis dans leur soutien à larébellion armée, et désormais décidés àcoordonner leur action face à l'influencegrandissante de l'Iran, grand parrain deDamas, dans la région.

«L'accord sur le nucléaire iranien (quirapproche Téhéran de Washington,Ndlr) couplé aux frappes de la coalitioninternationale contre l'EI (qui ont réha-bilité Bachar el-Assad) ont poussé cestrois pays à unifier l'opposition syrienneautour d'une force capable de créer uneréelle alternative à Bachar el-Assad»,soutient le spécialiste de la Syrie, Fabri-ce Balanche.

À la baguette, le nouveau roi saou-dien Salman, vent debout contre ladomination de la République islamiquechiite en Syrie, en Irak et au Yémen. «Unrapprochement entre l'Arabie Saoudite,

le Qatar et la Turquie semble en train deprendre forme, mais il ne s'est pas enco-re matérialisé sur le terrain», nuancePeter Harling, directeur du projet Égyp-te-Syrie-Liban du programme Moyen-Orient de l'International Crisis Group.«L'opposition syrienne peut donc encoremonter en puissance, alors que le régimeet ses alliés n'avancent plus et ne sem-blent plus en mesure de le faire.» Privéede ses alliés du Hezbollah libanais,davantage occupés à sécuriser Damas etla frontière libanaise, l'armée syrienne adonc le plus grand mal à contenir lesassauts de la rébellion nouvellement for-mée.

Acculé dans le Nord-Ouest, toujoursamputé d'une grande partie de son terri-toire à l'est par le «califat» de l'EI, Bacharel-Assad enchaîne également les reversdans le sud du pays, où le Front al-Nosra et l'Armée syrienne libre demeu-rent cette fois alliés contre lui. Mercredi,les rebelles se sont d'ailleurs emparés dudernier poste-frontière avec la Jordanie,facilitant le transfert d'armes et de com-battants en direction de la capitale.

ÉROSION DU RÉGIME«Les victoires engrangées par les dif-

férentes factions de l'opposition créentindéniablement un climat d'inquiétudedans le camp de Bachar el-Assad et ildevient difficile pour les loyalistes de nepas se rendre compte que le régimes'érode depuis quatre ans», soulignePeter Harling.

«En revanche, les victoires les plussignificatives de la rébellion ont toutesété enregistrées dans des zones où laprésence du régime s'appuyait sur desbases - notamment sociales - trèsténues», tempère le chercheur, qui rap-pelle que «l'opposition n'a pas remportéde victoire en terrain adverse». Commequoi, s'il n'a jamais été autant en difficul-té depuis près de deux ans, le maître deDamas est encore loin d'être vaincu.

Au moins 20 per-sonnes, dont descivils, ont été tuées

mardi dans de nouveauxcombats entre rebelles chiiteset leurs adversaires dans lesud du Yémen, alors qu'unraid aérien a visé une basemilitaire à Sanaa, selon dessources militaires et médi-cales. A Aden, deuxième villedu Yémen, de violents affron-tements de rue se sont soldéspar la mort de neuf rebelles,selon des sources proches deces miliciens. En outre, onzecivils et combattants favo-rables au président en exilAbd Rabbo Mansour Hadiont péri dans ces combats, aindiqué à l'AFP le respon-sable du secteur de la santé àAden, Al-Khader Lassouar.Les rebelles chiites Houthis,soutenus par l'Iran, ont pris lacapitale Sanaa en septembre

2014 avant de lancer uneoffensive vers le sud, pous-sant le président Hadi à fuirAden, où il s'était réfugié,pour s'exiler en mars en Ara-bie saoudite. Les rebelles etleurs alliés, des unités de l'ar-mée restées fidèles à l'ex-pré-sident Ali Abdallah Saleh, sesont emparés depuis lundi dela maison familiale de M.Hadi, ainsi que des consulatsde Russie et d'Allemagne àAden, a indiqué à l'AFP unresponsable provincial. ASanaa, l'aviation de la coali-tion arabe dirigée par Ryad,qui a lancé le 26 mars desraids contre les rebelles, abombardé une base militaireoù étaient garés des véhiculesde transport légers, tenue parla rébellion, a rapporté uncorrespondant de l'AFP. Labase est liée à la Garde répu-blicaine, un corps de l'élite de

l'armée fidèle à M. Saleh. Desavions de combat de la coali-tion ont aussi visé des posi-tions rebelles dans les pro-vinces de Mareb (est deSanaa), de Hodeida (ouestdu Yémen) et de Taëz (sud-ouest), selon des témoins. Ausol, les rebelles chiites ont étéengagés dans de violentscombats avec des tribus sun-nites et des combattants pro-Hadi à Sarwah, dans la pro-vince de Mareb, et à Taëz,selon des sources militaires.L'aviation de la coalitionpoursuit ses bombardementsmalgré l'annonce le 21 avrilpar Ryad de la fin de sa cam-pagne aérienne intensive et ledébut d'une nouvelle phase,baptisée Redonner l'espoir.Le porte-parole des forcesarmées alliées aux rebelles areproché à l'Arabie Saoudited'avoir engagé sa campagne

dans une nouvelle phase, aulieu de l'arrêter. Le général debrigade Sharaf Luqman aégalement accusé Ryad decommettre des crimes deguerre et des massacresparmi les Yéménites, dans uncommuniqué publié parl'agence officielle Saba,contrôlée par les Houthis. Il aaffirmé que l'opération mili-taire de la coalition avait tué200 personnes du côté desrebelles et de leurs alliés,dont 112 soldats, 43 policierset 45 miliciens chiites.

Il a également fait état de536 blessés, dont 368 soldats,89 policiers et 79 miliciens.Les violences au Yémen ontcausé la mort de 1.080 per-sonnes et 4.352 autres ont étéblessées, selon un bilanpublié le 23 avril par l'Orga-nisation mondiale de la santé(OMS).

YÉMEN

Vingt morts dans des combats à Aden

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IRANRohani estime

que les profiteursdes sanctions

vont déchanterContrebandiers et autres profiteurs

vont pâtir de l'éventuel accordfinal entre l'Iran et les grandes puis-sances. Le président iranien, HassanRohani, conseille à tous ceux qui pro-fitent des sanctions économiques inter-nationales de songer "à changer de tra-vail". Il s'est exprimé mardi à Téhérandevant des travailleurs. M. Rohani n'atoutefois pas précisé à qui il faisait allu-sion. L'Iran et le groupe des pays du5+1 (Chine, Etat-Unis, France,Royaume-Uni, Russie et Allemagne)ont entamé la rédaction d'un accordfinal qui doit être signé d'ici le 30 juin.Il garantirait la nature exclusivementpacifique du programme nucléaire deTéhéran. En échange, les sanctionsinternationales imposées depuis 2006seront levées. Elles ont plongé l'écono-mie iranienne dans une grave crise. Siles sanctions ont affecté la majorité dela population, certains ont amassé desfortunes grâce à la contrebande deproduits étrangers en provenance deTurquie, d'Irak et des pays du Golfe.D'autres ont choisi la vente détournéedu pétrole iranien. "Avec l'accord finalqui, si l'autre partie en a la volontésérieuse, sera possible dans les mois àvenir, la production industrielle serabien meilleure", a affirmé M. Rohani."Ceux qui profitent des sanctionsdevraient penser dès maintenant àchanger de travail", a-t-il lancé.

Page 14: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

CULTURE18 Mercredi 29 avril 2015

La maison de la culture Ahmed-Aroua de Koléa accueille, du

29 avril au 2 mai, le festival demusique andalouse

«Andaloussiate de Koléa »,apprend-on auprès des

organisateurs, organisé sous lehaut patronage du ministère dela Culture et sous les auspices

de la wilaya de Tipasa et l'APCde Koléa.

L e public est cordialement invité àassister aux soirées de musiqueandalouse animées par des groupes

représentant des associations algériennesainsi que des troupes du Maroc et deTunisie. Ainsi, se produiront devant unpublic mélomane, l'association Dar El-Gharnatia de Koléa, l'association Nedjmade Blida, l'association El Andaloussia deSidi Bel-Abbès, Ahbab Sadek Bédjaoui deBéjaïa, Chabab Monastir de Tunis, et DarEl-Alia du Maroc. En guise de clou à dessoirées de musique qui promettent de fairedate et donner des couleurs à l'ambiancede la ville de Koléa, il est prévu unorchestre mixte «Chabab Monastir-DarEl-Gharnatia » ainsi qu'un orchestre magh-rébin constitué de Dar El-Gharnatia(Algérie), de Chabab Monastir (Tunisie)

et Dar El-Alia (Maroc). Au programmeconcocté par les organisateurs, le célèbrechanteur de chaâbi Abdelkader Chaousera présent, annonce-t-on. Le chanteurpromet de réconcilier les mélomanes et defaire redécouvrir tout le talent dont on lecrédite. À noter que les soirées de musiqueandalouse «Andaloussiate de Koléa », rendhommage à travers la présente édition à«Mahieddine Bellouti », homme de cultureet l'un des animateurs les plus influents, deson vivant, de l'association de musiqueandalouse Dar El-Gharnatia, décédé voilàune dizaine d'années. Reste que l'emprein-te qu'il a imprimé aux activités culturelleset artistiques, plus particulièrement dans laville de Koléa, reste encore de rigueur.

Pour rappel, Koléa abrite également leFestival maghrébin de la musique anda-louse, dont la 6ème édition s'est dérouléedu 15 au 20 janvier dernier. Une éditionqui a rendu hommage au cheikh SadekBéjaoui, maître incontesté de la chansonandalouse et à Nardjess, interprète de lachanson hawzie. L'évènement «Andalous-siate de Koléa » est une initiative lancée àbout de bras et avec une ténacité sanspareille par l'association de musique anda-louse Dar El-Gharnatia de Koléa. Lamême ville vit au rythme des activités pro-diguées par d'autres associations activantdans le genre andalou, notamment l'asso-ciation El Fen El-Acil et l'association El-Bachtarzia. Mohamed Djamel

6ES ANDALOUSSIATES DE KOLÉA (29 AVRIL AU 2 MAI, TIPASA)

Des soirées dédiées à la mémoirede Mahieddine Bellouti

GROUPE RAÏNA RAÏAbderrahmane

Dendane inhuméà Sidi Bel-Abbès L e saxophoniste Abderah-

mane Dendane, dit Dah-mane, qui avait fait les beauxjours des groupes mythiquesdes années 1980 Raïna Raï etAmarna, décédé dans la nuit dedimanche à lundi, a été enterrélundi à Sidi Bel- Abbès, ontindiqué ses proches. Le défuntest décédé à l'hôpital de SidiBel-Abbès l'âge de 53 ans suiteà un arrêt cardiaque. Saxopho-niste de talent qui a su adapterson jeu aux impératifs du raï,comme en témoigne le guitaris-te emblématique du groupeLotfi Attar, Dahmane avaitrejoint la formation en 1985 enmême temps que le défuntchanteur Djilali Amarna dispa-ru en 2010. Parolière et mana-ger du groupe Hamida Attar asalué la mémoire d'un artisteunique qui pouvait "faireoublier au groupe les difficultésde la vie d'artiste par sa bonho-mie, son humour et son esprittoujours positif".Le musicienavait donné, avec le groupe,plusieurs concerts sur desscènes européennes et maghré-bines et avait participé à sesdébuts au festival des musiquesen 1986 au Canada. Abderrah-mane Dendane venait d'ache-ver un album qui attend d'êtreéditée. Ce dernier projet menéen collaboration avec LotfiAttar, est le fruit d'unerecherche musicale visant àmoderniser les musiques tradi-tionnelles algériennes.

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L e riche et authentiquepatrimoine palesti-nien, et le verbe haut

du poète disparu MahmoudDarwich, déclamant ''Surcette terre'', ont annoncé,lundi soir, l'ouverture de lasemaine culturelle palesti-nienne, dans le cadre du pro-gramme ''Constantine, capi-tale 2015 de la culturearabe''.

Organisée en présence duconseiller de l'ambassadeurde Palestine à Alger, Hay-them Amayeri, cette semainea donné lieu à une imposan-te exposition de photogra-phies dédiées à ''la ville d'ElQods à travers l'histoire'',tenue au palais de la cultureMohamed-Laïd Al-Khalifa.Le public, très nombreuxdès l'ouverture de cettesemaine culturelle, a pudécouvrir la littérature pales-tinienne et ses illustres repré-sentants, Mahmoud Darwi-ch, Brahim Salah, DimaSamane et Toufik Fayadh,notamment.

Les relations historiquesalgéro-palestiniennes ont étéégalement retracées à traversune exposition de photos quia remonté le temps et racon-té plus de soixante ansd'amitié, de fraternité et desoutien à une ''cause juste,condamnée à triompher'',pour reprendre l'expressionde Khalida Benmahboub,une jeune visiteuse visible-ment émue. Dans sa brèveallocution, M. HaythemAmayeri a salué la position

immuable de l'Algérie vis-à-vis de la cause palestinienne,affirmant que les relations dela Palestine avec l'Algériereposent sur un socle "fermeet solide", comme entémoigne, a-t-il appuyé, lechoix de la Palestine commepremier pays à inaugurer lessemaines culturelles de lamanifestation.

Le conseiller de l'ambas-sadeur de Palestine à Alger aégalement souhaité que l'an-

née de la culture arabe puis-se créer ''le déclic'' d'une''renaissance arabe''.

La semaine culturellepalestinienne à Constantinese poursuivra jusqu'au 30avril en cours avec des confé-rences et des soirées animéespar des troupes folkloriques.Citons parmi ces activités laconférence sur ''La femmedans le cinéma palestinien etarabe'' animée par l'écrivainepalestinienne Assia Rayane,

en plus d'une journée ''spé-ciale El Qods'' avec des inter-ventions consacrées à cetteville, ''capitale éternelle de laculture arabe''.

Des rencontres poétiqueset un gala de variétésmodernes et de danses folk-loriques, avec les artistesAbdallah Ghanem et AhmedDari, figurent au menu de lasoirée de clôture de cettesemaine culturelle palesti-nienne.

L a Casbah de Mostaganem, qui com-prend le vieux quartier Tijditt, sera clas-

sée secteur préservé en vertu d'un décret exé-cutif qui sera promulgué prochainement, aindiqué, dimanche, la directrice de la culturede la wilaya.

Une rencontre s'est tenue la semaine der-nière au niveau du secrétariat général dugouvernement pour l'examen du projet declassement, après la levée de réserves ayantun rapport avec différents ministères, a pré-cisé à l'APS Mme Fatima Bekkara. Une foisle décret promulgué, la direction de wilayades équipements publics procédera à uneétude pour l'aménagement et la restaurationde la Casbah de Mostaganem témoignant dela civilisation musulmane et de l'époque otto-mane, a-t-on annoncé à la wilaya. L'étude,qui nécessite une enveloppe de 500 millionsDA au titre du programme complémentaire,porte sur des aspects relatifs à la restaurationet à l'aménagement de vieilles bâtisses rele-vant des domaines et du privé, à l'instar demaisons, de bains maures, de ruelles, desouks et de mausolées. Le plan de protectionet de restauration de ce site historique s'éten-

dant sur une superficie de 103 hectares, per-mettra de transformer la Casbah de Mosta-ganem en pôle touristique d'excellence, unespace regroupant des monuments et évo-quant des traditions et coutumes de larégion, a-t-on souligné. Cet espace sera sub-divisé, selon l'étude, en quatre zones. La pre-mière comprendra les quartiers El Arsa, ladeuxième Tebbana, Derb et le village, latroisième hai (quartier) Tijditt, Souika fou-kania, El Maqser, Titeldjine et Qadous ElMeddah. La quatrième zone sera composéede Oued Aïn Sefra et Behair. Hai Tijdittconstitue le premier noyau de la ville deMostaganem, appelé anciennement par lesBerbères Tikedjit, avant de connaître uneextension avec l'arrivée des musulmans oùMostaganem devint une ville au tissu urbaincomportant un cachet musulman. Parmi lesvestiges historiques introduits dans l'opéra-tion de restauration, figurent l'ancienne mos-quée mérinide, la mosquée Sidi Yahia, DarEl-Kaïd, Dar El-Mufti, Ksar El-Bey Moha-med El-Kebir, la maison des poètes, Dar El-Kadi, cinq bains maures, un rempart, BabEl-Bhar, Bab El-Djrad et sa forteresse.

MOSTAGANEMLa Casbah classée prochainement secteur

préservé

CONSTANTINE, CAPITALE 2015 DE LA CULTURE ARABE

Ouverture de la semaine culturelle palestinienne

LEGS DE BÉNI SNOUSS À TLEMCENLes membresde l'orchestre français"Arcangelo" subjugués L es membres de l'orchestre "Arcan-

gelo" de Lille (France), qui séjour-nent à Tlemcen dans le cadre d'unesemaine d'échange culturel et musicalentre les deux villes (26 avril au 3 mai)ont été subjugués par le legs culturel duvillage de Beni Snouss. Lors d'unereprésentation folklorique organisée,lundi à la maison de la culture Abdel-kader-Alloula au chef-lieu de wilaya,par l'association culturelle Amel deBéni Snouss, ils ont exprimé leur admi-ration pour le répertoire de chant Essafet El Aita, à tel point que la chef d'or-chestre français, Anne-Christine Leuri-dan s'est laissée emporter par les airsentonnés. Cette cérémonie a été marquée égale-ment par l'exposition de produits d'ar-tisanat traditionnel et de plats popu-laires de cette région située au sud de lawilaya. Le directeur de la maison de laculture, Ameur Berraho Abdelhak, aindiqué que cette initiative d'échange,organisée pour la deuxième annéeconsécutive sous l'égide du ministèrede la Culture et de la wilaya de Tlem-cen, s'inscrit dans le cadre d'un projetculturel regroupant l'association fran-çaise "Music and peace" et l'universitéde Tlemcen. L'orchestre lillois procè-dera, cette semaine, avec la coopéra-tion du musicien Baba Ahmed Khalil,à la constitution d'une troupe musicalemixte regroupant de grands chanteursdu genre andalou dont BenghebritToufik, Karim Boughazi, Hadj Kacem,Leila Borsali de Tlemcen, Saoud Nou-reddine d'Alger, Mebarek Dakhla deConstantine pour animer, le 1er maiprochain à la maison de la culture de Tlemcen, une soirée alliant la sympho-nie française à la chanson andalousealgérienne. Des ateliers de formationde jeunes amateurs de musique sym-phonique et andalouse seront ouvertsau courant de cette semaine et enca-drés par des musiciens français etlocaux.

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CULTURE 19Mercredi 29 avril 2015

MUSIQUE

La lumière noire de Francis CabrelLe musicien a pris son temps

pour mener à terme cemagnifique treizième album,au propos souvent sombre.

L’occasion d’un rare entretien,sous forme de confession.

Il avait dit vouloir aller «plus vite»,sortir des albums plus rapidement,retrouver le public plus fréquem-

ment. Mais Francis Cabrel n’est plushomme à laisser des chefs-d’œuvre dansses tiroirs. Non, il est besogneux,inquiet, prudent. Et surtout très lucide.«In extremis» est loin d’être un albumjoyeux – ça n’a d’ailleurs jamais été songenre. Mais Cabrel creuse la veine cré-pusculaire, les orchestrations minima-listes pour, au final, sortir l’un de sesplus beaux disques. Alors oui, musicale-ment on est plus proche de ses idoles,J.J. Cale ou James Taylor, que de lagrande variété française. Mais Cabrel,aussi respecté soit-il, sait qu’il peut toutse permettre. Même de bousculer sonpublic. Et même de se confier commerarement.

Vous aviez annoncé vouloir allervite pour composer un nouvel albumaprès «Des roses et des orties» et,finalement, il vous a fallu sept ans.Que s’est-il passé ?

Je voulais prendre mes cinq annéeshabituelles pour enregistrer. Mais,voyant que je n’y arrivais pas, je me suisun peu perdu en route. Ce qui m’a plud’ailleurs… J’ai fait des traductions deDylan, il y a eu aussi «L’enfant porte»avec les petits chanteurs d’Astaffort et le«Le soldat rose». Tout cela m’a égayé.Mais la réalité, c’est que j’écris très peu.Le plus long, c’est de trouver l’idée surlaquelle je vais pouvoir écrire et celapeut me prendre des mois. Une foisqu’elle est là, je n’ai besoin que dequelques jours. Mais pour avoir douzeidées, il m’a fallu sept ans. C’est long.

La plupart des chansons sontsérieuses...

Sérieuses, ça me va. L’époque n’estpas à la gaudriole, mais je n’essaie pasd’enfoncer le clou de la «sombritude». Ily a toujours une petite pointe d’optimis-me ici ou là. C’est la définition du blues.Musicalement, j’ai fait une tournée toutseul aux États-Unis l’an passé qui m’adonné envie de ces ambiances à la J.J.Cale. J’avais même pensé enregistreravec le moins de musiciens possible.Mais j’ai renoncé à ce projet, je n’ai pasosé. J’aurais pu faire mon “Nebraska”[un album de Bruce Springsteen trèsdépouillé paru en 1982], mais j’ai eupeur de m’ennuyer?!

... Et beaucoup sont politiques.J’en ai toujours fait sur mes disques

précédents. Mais, depuis quelquesannées, on a vu pas mal de choses…Quand un homme politique devient unpeople, qu’il fréquente la jet-set, il setrompe, ce n’est pas là qu’il doit œuvrer.Mes chansons sont avant tout une sati-re, je les ai écrites pour me marrer.Comme pouvait le faire Nicolas Boileauau XVIIe siècle…

Vous vous exprimez en tantqu’ancien élu ?

Oui, élu local de base, laborieux, leS.E. (sans étiquette) qui a refusé toutesles compromissions… C’est ainsi quedevrait être la politique. Moi, j’ai faitdeux mandats qui me semblaient être lemaximum et, surtout, j’ai eu le senti-ment d’être arrivé au bout. Je n’avaisplus rien de nouveau à proposer.

Vous écrivez dans «In extremis» :«On a voté le génocide par précau-tion.» A quoi pensiez-vous ?

C’est une chanson sur la langue occi-tane que je défends. Le français l’a piéti-née et, pour être sûr de son hégémonie,on en a fait table rase. On peut aussi voircette chanson comme un hymne à tousceux qui résistent et qui arrivent à avoirgain de cause. L’occitan n’existait plus,mais la force de caractère de certains apermis de faire revivre ce langage.

Faut-il se rebeller contre l’ordreétabli ?

Il y a besoin d’être patriote car lalangue française est tout aussi menacéeque l’occitan en son temps. Les angli-cismes nous vampirisent. En prenant unexemple d’il y a cinq ou six siècles, je medemande si, aujourd’hui, on n’est pas entrain de vivre le même truc. Moi je meconsidère comme un résistant, je chanteen français?! J’entends de plus en plus demorceaux qui mélangent anglais et fran-çais, ça me surprend toujours. Cela al’air insignifiant mais, en réalité, c’estgrave. Dans beaucoup de domaines, onmarche vers le crépuscule, sans tropréagir. Hélas…

Vous vous fendez aussi de deuxchansons d’amour. Genre que vousaviez délaissé depuis vingt ans...

J’ai fait le tour de tellement de sujetsque je cherche toujours un angle origi-

nal. Je suis revenu à la chanson d’amouravec plaisir, c’est un genre profond, c’estdu vécu, c’est beaucoup plus dur à écri-re que le reste, d’ailleurs. «A chaqueamour que nous ferons» m’a pris sixmois, jour et nuit. Là, je tombe dansl’obsession paranoïaque.

C’est au mot près, à la virgule. Je displus de choses dans mes chansons quedans la vie de tous les jours. Par timidi-té, je ne parle d’ailleurs jamais d’amourà personne, je n’ai pas envie d’être niais.Heureusement, la musique vous donnetoutes les possibilités de dire ces mots-là, le tout enrobé dans un peu de poésie!

Votre fille aînée Aurélie s’est lan-cée avec difficulté dans la chanson.L’ombre du père est-elle trop lourdeà porter ?

Son défi, comme elle est une “fillede”, est d’écrire des choses un étage au-dessus de moi. Elle est partie dans lemétier avec un a priori défavorable, carla vie a été simple pour elle, elle a enre-gistré dans de bonnes conditions, etc.Elle a fait un truc bien, mais sans douteun étage en dessous de ce dont elle estcapable. Les désillusions l’ont endurcie,elle s’accroche, elle veut insister, elle estcomme sa mère, elle a le même caractère !

Qu’est-ce qui vous inspire auquotidien ? La télé ? Les livres ?

Je regarde très peu la télévision,enfin, le moins possible. Parfois dans lajournée… Je passe mes journées à tra-vailler ma guitare, au minimum deuxheures chaque matin. Quant aux livres,en ce moment je lis les “Mémoiresd’outre-tombe” de Chateaubriand, c’estlumineux. Je n’ai pas eu le goût de lireavant 27 ans, ce n’était pas dans ma cul-ture, j’avais l’impression de perdre montemps. Mais quand j’ai écrit “Je l’aime àmourir” et que j’ai eu du succès, lesjournalistes m’interrogeaient sur mesgoûts littéraires. Je n’avais rien àrépondre… J’ai donc ouvert des livres.

Ça vous a manqué, ado, de ne pasavoir accès à la culture ?

Oui beaucoup, surtout que je me suisfait virer du lycée avant la terminale. Jen’ai donc pas fait de philo et ça m’acomplexé. J’aurais pu y puiser des pointsde réflexion, des guides pour réfléchir. Jen’ai jamais su m’y intéresser tout seul.

Vos premières chansons ont doncété écrites “à l’oreille” ?

Quasiment, oui. J’aimais bienDutronc, Antoine, Brassens, Caradecque j’entendais à la radio. Il y a aussiYves Simon, qui racontait des histoiresbien ficelées.

On vous a tout de suite étiqueté“nouvelle chanson française”. Celavous a-t-il conféré certaines respon-sabilités ?

C’était le temps de l’insouciance ?!C’est vrai que je fais partie d’une géné-ration qui a percé au même moment.Maintenant on pourrait parler de nouscomme de la “vieille chanson françai-se”?!

Sauf que vous êtes toujours là,comme Souchon et Voulzy…

C’est la prime à ceux qui ont pris lemême chemin obstinément ?! J’ai biensenti pendant ces sept dernières annéesque l’on m’attendait. C’est pour ça aussique je m’applique, je pense au public,aux gens qui m’abordent dans la rue.Mais bon, j’ai un rapport très sain avecle public.

In Paris Match

Ph

s :

DR

Presque 200 villes ontrefusé de projeter leblockbuster sorti jeudi

de l'autre côté du Rhin, enréponse à l'augmentation desfrais de locations du film.

Alors qu'Avengers: l'Èred'Ultron est d'ores et déjà qua-lifié de succès planétaire, lenouveau film de Disney-Mar-vel enchante beaucoup moinsles petits exploitants alle-mands. Selon le site deDeutsche Welle, 193 villes demoins de 50.000 habitans ontdécidé de boycotter le block-buster produit et distribué parDisney, sorti jeudi de l'autrecôté du Rhin. Au total, le filmse voit privé de 686 écrans.Les propriétaires de cinémaprotestent notamment contrel'augmentation des frais delocations du film. Disneyréclame en effet 53% du prixdes billets vendus pour Aven-gers: l'Ère d'Ultron, contre47% habituellement. Enoutre, le distributeur a dimi-nué sa participation marketing

et ne propose pas d'avancepour l'achat de lunettes 3D.«Nous sommes inquiets,notamment pour l'est de l'Al-lemagne», a déclaré Karl-Heinz Meier, porte-paroled'un groupe de défense desexploitants locaux. «Quand lesprix augmentent, cela devientun sérieux problème qui pour-rait forcer certaines salles àfermer», a-t-il ajouté. Dans lereste du pays, de grandeschaînes de cinéma installées

dans les zones urbaines ethabituées aux taux élevés delocation auraient apporté leursoutien moral aux petitsexploitants, mais sansrejoindre la protestation, «àcause de leurs contrats»comme l'explique le porte-parole.

UN POSSIBLEBOYCOTT DE STARS

WARS ?Contacté par le Hollywood

Reporter, Disney a refusé des'exprimer sur ce boycott ets'est contenté de diffuser uncommuniqué, où il est écrit:«Il n'est pas dans notre poli-tique de commenter les détailsconfidentiels des négociationsque nous menons auprès denos partenaires.» De leur côté,les propriétaires de cinémasont confiants et pensent queleur rebellion portera sesfruits.

Ils espèrent que Disneyreverra ses tarifs à la baisse,alors que le prochain StarsWars: Episode VII - Le Réveilde la Force (lui aussi produitet distribué par Disney) doitfaire son apparition sur lesécrans en décembre 2015.

Si en Allemagne les Aven-gers sont interdits de projec-tion, dans le reste du globe, ilsconnaissent un grand succès.Selon le magazine Variety, lefilm aurait déjà engrangé plusde 200 millions de dollarsavant même sa sortie auxEtats-Unis prévue en mai.

SORTIE

Avengers 2 boycotté par 700 cinémasallemands

Page 16: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

JEUX20 Mercredi 29 avril 2015

Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gaucheà droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront lasolution qui correspond à la définition suivante :

Trompeuse (11 lettres)

HORIZONTALEMENT1 - Inutiles - 2 - Crochet - N'a ni dents ni allant - Unpeu de pudeur - 3 - Flotte - La première à passer àtable - 4 - Cultivé - Grecque - 5 - Corps constitués -Bœuf sauvage de l'Inde - 6 - Fait le hère - Grecque -Deux ôtés de trois - 7 - Réfléchi - Mal accueilli aupalais - 8 - Bon pour la ligne - Drame à Hiroshima -Cœurs tendres - 9 - Débarque le jour le plus long -Envoyer ad patres - 10 - Osiers - Vivement frappé -11 - Stère - Déchet organique - Astate - 12 - Traversede beaux quartiers - Crible.

VERTICALEMENT1 - Perfidie - 2 - Aigle d'Australie - Pays - 3 - Madri-ers - Bien roulé - 4 - En échec - Pronom - Marque lelieu - Parcourue - 5 - Anneau en cordage - Fairesauter - 6 - Flétri - Tantale - À réformer - 7 - Drapéde la tête au pied - Degré - Dans l'océan - 8 - Médiaalgérien - Irlande - 9 - Variété de blé - Ferme - 10 -Coulent sous l'effort. Éclaté.

N.B : Une même lettrepeut servir plusieursfois

AMANDE - ARRETE -ASSISE - BAIN - BIEN -BOULET - CHAIR -CIVIERE - COUR - DAIS -DEMENT - DIRECT -ÉPEIRE - ERRER -EVENT - FORCE -FORME - FRAIS - GANT- GRAINE - GRIVE -HARGNE - HORDE -HAUTE - IMBERBE -INTRUSE - ISSUE - JAR-RET - JARS - LAIDE -LISTE - LOUTRE -MERITE - MOROSE -MOUT - NAIN - NAVET -NORMAL - OINT -ORMAIE - OURLET -OVAIRE - PAIRE - PERTE- PRISE - RAID - REGAL -REJET - REPERE - SAIN -SORBET - STABLE -TRONC - TROUPE -ULTIME - USAGER -USINE - VALSE - VER-BAL - VIRAL.

Mots croisés n°662Mots fléchés n°662

Mots masqués n°662

PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH

MOTS CROISÉS N° 661HORIZONTALEMENT :

1. Tartuferie - 2. Outré - Réer - 3.Ailes -Nô - 4. Im - EES - Tas - 5.Tuer - Sre - 6. Reg - Réa - FF - 7.Étanche - 8. Aurès - Éole - 9.Nuitée - Têt - 10. EE - Rat - 11. El- En - Sent - 12. Sasses - Sis.

VERTICALEMENT : 1. Tonitruantes - 2. Au - Mue - UU- La - 3. R.T.A - Égérie - 4. Trier -Tétées - 5. Uélé - Rase - Né - 6.Essen - Er - 7. Ers - Race - As - 8.Ré - Té - Hottes - 9. Iéna - Fêlé -Ni - 10. Érosif - États.

MOTS FLÉCHES N°661HORIZONTALEMENT :

Criant - Net - Intérieur - Amer -Ode - Égérie - Gê - Osa - Étêter -Allée - Ers - Dû - Ar -Aï - Tas -Urnes - Lie - Prêt - Erra - Séné -Presse - Sue.

VERTICALEMENT :Primesautier - Inégal - Aéré -Pâtre - Las - Rs - Né - Réer - Pas -Étroite - Ur - Idée - Ares - Énée -Teintes - Eu - Gérée - Nu - Étriers- Sise.

MOTS MASQUÉS N° 661POURFENDRE

Solutions du précédentnuméro

Page 17: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

O n aura fort à faire avecce quinté de ce mercredi

à l’hippodrome Bazer-Sakhra d’El Eulma. En effetce prix qui porte le nom duchef-lieu de la wilaya a quiest reservé pour les poulainset pouliches de trois ansarabe pur nés et élevés enAlgérie, n’ayant pas totaliséla somme de 81 000 DA engains et places depuis janvierpassé, ne sera pas facile àdechiffrer. Car mise à partDikra, Mousska, Saraya, quiont montre des qualitésévidentes évidentes, la suitedu reste très ouverte et lescandidats pour les placessont nombreux.

L ’ANALYSE DES PARTANTS

1- NOUR EL AYNE:Sur ce parcours elle a toutes leschances de figurer.

2-AISSANA :Rien à voir.

3- DROGBA:Tâche difficile.

4-SARAYA :On ne peut lui faire un interditpour les places.

5-MOUSSKA:Le lot n’est pas consistant ellepeut largement figurer.

6-EL RAKI:Il n’a rien fait en dernier lieu,mais il reste toujours difficile àécarter.

7- TAREK IBN ZIYAD :Course d’entrée.

8-TAYWING :À revoir.

9- HIDAYGO DE CARRÈRE:À revoir.

10-LAURASSIA:Elle est très bien chuchotée,d’autant que la monte va luiplaire.

11-JOURAT DILMI:À revoir.

12- TAWBA :À revoir.

13- VEMAX:À revoir.

14- LAMTARA:À revoir.

15- MISK DILMI:À revoir.

16- HOUAM:Pas évident.

17- DIKRA:Sa première course a étéexcellente, si elle repète elle vagagner.

21TURF Mercredi 29 avril 2015

Vers une arrivée à grosse cote

MON PRONOSTIC :17- DIKRA 5- MOUSSKA

10- LAURASSIA 4- SORAYA

LES CHANCES :16- HOUAM 1- NOUR EL AYNE

DANS LE CREUX DE L’OREILLE

LL es courses cours es es dirdir ectectenen

PROPRIÉTAIRES

AL.KOUAOUCI

Y.GROUROU

S.BERRAH

ABS.GUIRI

ML.ZAABOUB

S.BERRAH

A.BENKOBBI

M.BOUKHALAT

A.HAMZA

KH.ZIDI

T.DILMI

L.ZAABOUB

T.DILMI

AL.KOUAOUCI

F.ZIDANE

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CHEVAUX

NOUR EL AYNE

AISSANA

DROGBA

SARAYA

MOUSSKA

EL RAKI (O)

TAREK IBN-ZIYAD

TAYWING

HIDAYGO DE CARRERE(O)

LAURASSIA

JOURAT DE DILMI

TAWBA

VEMAX

LAMTARA

MISK DE DILMI(O)

HOUAM(O)

DIKRA

JOCKEYS

A.KOUAOUCI

AB.ATTALLAH

AP.H.BOUAZZA

T.LAZREG

B.BERRAH

A.LACHI

S.BENYETTOU

M.GUEHIOUCHE

A.SALHI

O.CHEBBAH

M.SENOUCI

JJ.CH.ATTALLAH

A.HEBRI

M.HARECHE

JJ.AB.CHENAFI

JJ.S.DAOUDARI

AP.A.DJEBBAR

ENTRAÎNEURS

A.KOUAOUCI

S.SAADOUNE

F.DOUKHI

PROPRIÉTAIRE

PROPRIÉTAIRE

F.DOUKHI

PROPRIÉTAIRE

PROPRIÉTAIRE

T.HAMZA

B.ZIDI

F.DOUKHI

F.DOUKHI

PROPRIÉTAIRE

PROPRIÉTAIRE

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Page 18: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

22 Mercredi 29 avril 2015 TÉLÉVISION

Sélection du jour

Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse

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Le Courrier d'Algérie informeses lecteurs du changement deses adresses électroniques et

leur communique les nouvelles :

[email protected]@gmail.com

Présenté par : Jérôme Anthony KarineLe Marchand Alex GoudeAprès une première soirée, la fête du Top50 se poursuit sur la scène du Palais desSports de Paris. Tout au long de l'émission,les animateurs accueillent sur scène desartistes d'hier et d'aujourd'hui quiinterprètent les tubes qui ont fait danserplusieurs générations au cours des trentedernières années. Parmi les artistesprésents lors de ces deux soiréesévénements figurent : Evelyn Thomas, àqui l'on doit « High Energy », Black M,Camille Lou, Corona, Vincent Niclo, Jean-Pierre Morgand du groupe « Les Avions »,Kazero, La Compagnie Créole,Imagination, Hermes House Band, GilbertMontagné, Phil Barney, Anggun, Réné LaTaupe, Jean-Pierre Mader, Eric Morena ouencore Richard Sanderson, dont le slow «Reality » extrait de la bande originale dufilm « La Boum ».

19H50 M6 fête les30 ans du Top 50

Réalisé par : Bobby RothActeurs : Ellen Pompeo (MeredithGrey) Patrick Dempsey (DerekShepherd) Sarah Drew (April Kepner)Justin Bruening (Matthew Taylor)Jesse Williams (Jackson Avery)April voit d'un mauvais œil l'arrivée deses trois sœurs, venues l'aider pour sonmariage. Matthew et Jackson sonttémoins d'un accident et contraints defaire équipe pour prendre en charge leblessé. Jimmy, le père d'Alex, arrive àl'hôpital dans un inquiétant état demanque et Jo Wilson le prend encharge contre l'avis de son fils. Cristinaaccepte à contrecœur d'être filmée lorsd'une intervention délicate.

Réalisé par :Julie LipinskiActeurs :Hélène deFougerolles(Lola)JonathanZaccaï (ArthurDesprés)FrançoisBerléand(Valentin)MarisaBerenson(Barbara) Annelise Hesme (Andréa)Arthur Després, écrivain, file le parfait amour avec sacompagne Lola tout en étant persuadé qu'il ne tomberajamais dans les clichés du couple. Mais Lola, qui vientd'avoir 30 ans, veut une preuve d'amour de la part de sonhomme, à savoir une belle cérémonie de mariage.Anticonformiste, Arthur se laisse convaincre mais exige qu'iln'y ait pas de messe et que la réception en bord de mer neréunisse que des amis.

19H50 Grey's Anatomy - Révolutionner la médecine

19H50 Le plus beau jourde ma vie

Présenté par : GuyLagacheLe 8 mai 1945, lerégime nazi capitule.Le monde ne tardealors pas àdécouvrir l'horreurdes camps deconcentration et labarbarie du IIIeReich. Le documentrevient sur leparcours derésistants, d'espions et de citoyens anonymes qui ont faitpreuve d'un grand courage pour informer les Alliés dès le débutdu génocide. Parmi eux, l'histoire de Witold Pilecki, résistantpolonais qui a volontairement orchestré sa déportation au campd'Auschwitz, ou celle d'Eduard Schulte, industriel allemand, l'undes premiers à avoir alerté les Alliés sur la solution finale.

Réalisé par : John TerleskyActeurs : Clark Gregg (Phil Coulson) Ming-NaWen (Melinda May) Chloe Bennet (Skye) BrettDalton (Grant Ward) Elizabeth Henstridge(Jemma Simmons)Le S.H.I.E.L.D. apprend la venue d'un Asgardiendans le désert californien. Lady Sif arrive et leurexplique que la Terre court un grave danger.

Réalisé par : Ali Bad-douAprès la crise écono-mique en 2008, de nou-veaux financiers équi-pés d'ordinateurs ultra-puissants ont peu àpeu pris le contrôle desmarchés : les tradershaute fréquence. Ilsdevancent leursconcurrents en interve-nant sur les marchés pour acheter et vendre des titres enquelques microsecondes. Ces traders agissent pour un bénéficeimmédiat, profitant d'un secteur qui s'est progressivement déshu-manisé en une décennie. 70% des opérations boursières auxEtats-Unis et 40% en Europe sont en effet gérées par des ser-veurs situés dans des sites secrets et hautement sécurisés. AliBaddou enquête sur ces nouveaux traders, en Europe et del'autre côté de l'Atlantique.

Présenté par : Carole GaesslerDu Pays d'Auge aux forêts du Perche jusqu'aux îles anglo-nor-mandes, la Normandie est une mosaïque de paysages que décryp-tent historiens, naturalistes ou agriculteurs. Arnaud Guérin, photo-

graphe et géologue, survo-le la Basse-Normandie.Valentin Giard, agriculteurdu Cotentin, a redonné vieau Manoir du Parc. Dansl'Orne connue pour seschevaux percherons,Patrick et Francine Mercierproduisent du camembertde façon traditionnelle.Après un zoom sur la garemaritime de Cherbourg…

20h00 Les nouveaux loupsde Wall Street

19H50 Des racines et des ailes

Réalisé par : Charlotte BrändströmActeurs : François-Xavier Demaison(Bertrand Molina) Pierre-François Mar-tin-Laval (Julien Morel) Alix Poisson(Florence Morel) Alice Pol (CamilleGuérin) Laurent Bateau (Jean Morel)Léa laisse un message sur le répondeurde son père, mais ce dernier ne parvientpas à la rappeler : la jeune femme est surmessagerie. Il se rend aussitôt à la police,où le commissaire Molina lui assure qu'ilva tenter de localiser l'appel. S'il n'est pasencore convaincu qu'il s'agit d'un enlève-ment, il décide de surveiller toutes lescommunications de Julien et Florence aucas où.

19H50 Disparue - 3

19H50 Marvel : Lesagents du S.H.I.E.L.D.

- Lorelei

19H50 Histoire interdite : SecondeGuerre mondiale

Page 19: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

COURRIER EXPRESS

«Les contrats de concession des plages ne seront plus autori-sés et ceux déjà accordés seront annulés. Des mesures

concrètes seront prises pour mettre en application cette déci-sion, dont la gratuité des parkings», Azzedine Belkacem Nacer,

DG des collectivités locales du ministère

Gratuité des parkings ? mais vous allez faire rentrer par lafenêtre les voleurs chassés par la porte car il y a gros à parierdans ce cas qu'il y aura de la casse et de la belle casse dans les

parkings !

23Mercredi 29 avril 2015

FAUT Y CROIRE !Le 1er congrès international paramédical

de l'EHU d'Oran aujourd'hui et demainL'Établissement hospitalo-universitaire "1er

Novembre 1954" d'Oran abritera, mercredi et jeudiprochains, le premier congrès international paramé-dical sous le thème "Qualité et sécurité des soins",avec la participation d'un grand nombre de spécia-listes nationaux et étrangers. Plusieurs questionsliées à l'impact de la qualité des soins et de la sécuri-té en milieu hospitalier seront abordées à travers desthématiques "la qualité et sécurité des soins", "ledossier de soin infirmier", "le diagnostic infirmier etle management du cadre de la santé en milieu hos-pitalier", entre autres. D'autre part, plusieurs ateliersseront organisés dans le même contexte, en vue de traiter des différents thèmes cités. Pource qui est des objectifs de ce congrès, l'EHU vise à mettre en exergue la qualité, ainsi que lasécurité des soins par le biais de l'initiation de nouvelles perspectives de prise en charge desmalades, notamment ceux des urgences médico-chirurgicales (UMC). Ce congrès interna-tional constitue également un espace d'échanges d'expériences professionnelles, notammenten matière d'innovation, a-t-on ajouté.

Nouvelle promo exclusive de Ooredoo pour les entreprises

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.Accédez à votre bureau en tout lieu et synchro-nisez vos données à distance

« Ooredoo Business » revient avec une promotionexclusive sur sa tablette Ooredoo sous Windows 8.1au profit de ses clients entreprises, qui leur permetde bénéficier de jusqu’à 9 mois d'Internet gratuits.

Grâce à son système d'exploitation Windows 8.1,la Tablette Ooredoo offre la possibilité au client d'ac-céder à distance à son bureau, de synchroniser sesdonnées et d'accéder aux fonctionnalités de l'office.

Ainsi, du 26 avril au 25 mai 2015, pour toutachat d'une tablette Ooredoo sous Windows 8.1, avec souscription à l'une des offres Internet(Pack N'ternet Entreprise ou service Internet mobile à partir du palier de 500 DA), lesclients bénéficient de 03 mois d'Internet gratuits pour un engagement de 12 mois, de 06mois d'Internet gratuits pour un engagement de 24 mois et de 09 mois d'Internet gratuitspour un engagement de 36 mois. Aussi, une large gamme de forfaits Internet est proposéeaux clients selon leurs besoins et en fonction de leurs budgets, allant de 500 DA à 5000DA, et selon le volume de leurs consommations, allant de 500 Mo jusqu'à 10 Go. Grâce àcette nouvelle promo Pack Tablette Entreprise 3G, Ooredoo confirme son statut de parte-naire à l'écoute des entreprises et marque ainsi son positionnement dans le marché des pro-fessionnels.

DU TIC AU TAC

Sans commentaire

LLaa pphhoottoo dduu sseennssaass

«À mon sens ce ne sont pas les députés qui sont derrièrecette démarche. Pour moi, ce sont des anciens membres duparti qui veulent semer la zizanie…», Tahar Khawa est président

du groupe parlementaire du FLN à l'APN, à TSA

- Ouf, on a eu chaud !… pour une fois ce n'est pas la célébris-sime main de l'étranger….

«La JSK aucune place particulière dans mon cœur», KamelMouassa, au Buteur

- Mais pourquoi tu clignes de l'œil, Kamel…un tic ?

Arabie : onze ouvriers asiatiques tués dans l'effondrement d'un bâtiment

Dix ouvriers pakistanais et un indien ont péridans l'effondrement lundi d'un bâtiment à l'intérieurde l'université de Qassim, au nord-est de Ryadh,capitale de l'Arabie saoudite, a-t-on indiqué mardide source diplomatique à Ryadh. Six corps ont étéretirés des décombres du bâtiment, un amphithéâtrede l'université de Qassim, a indiqué un diplomateasiatique cité par l'AFP, précisant qu'il s'agit d'ou-vriers pakistanais. Les secouristes tentaient de déga-ger les corps de deux autres Pakistanais, a-t-il ajou-té, précisant que "trois autres ouvriers, deuxPakistanais et un Indien- avaient succombé à leursblessures". Un porte-parole du Croissant-Rouge saoudien a donné un bilan différent, parlantde six morts sans précisions de nationalités. Un porte-parole du Croissant-Rouge avait indi-qué que "deux personnes mortes" ont été sorties des décombres, et six autres, sérieusementblessées, emmenées à l'hôpital. L'accident est survenu lundi à la mi-journée sur le site del'université de Qassim. De nombreuses tiges d'acier se sont effondrées en même temps quedes parties de la structure, selon des images de la scène. Des millions d'ouvriers, originairesnotamment de pays d'Asie, travaillent sur les chantiers de construction en Arabie saoudite.

Népal : 8 millions de personnes affectéespar le séisme

Huit millions de personnes sont touchées par leséisme dévastateur qui a tué au moins 4 310 per-sonnes au Népal, a annoncé mardi l'ONU dans unnouveau rapport. Selon le rapport de l'ONU, leséisme de magnitude de 7,8 qui a frappé le payssamedi, 25 avril affecte la vie de 8 millions de per-sonnes sur 28 millions d'habitants. Plus de 1,4 mil-lion de personnes ont besoin de nourriture, lapopulation manquant également d'eau et d'abri,précise l'organisation dans le rapport. Trois joursaprès le drame, il y aurait 4 310 morts et 7 953blessés d'après les derniers chiffres officiels. Enoutre, 73 personnes ont péri au Tibet, dans l'ouest

de la Chine, selon les médias locaux. Le séisme a dévasté la capitale Katmandou et provoquél'exode de ses habitants sinistrés. Il a également déclenché une série d'avalanches sur le MontEverest où se trouvaient des centaines de personnes en ce début de saison d'alpinisme. Dix-huit personnes ont trouvé la mort sur le toit du monde.

Page 20: Le Courrier d'Algérie du mercredi 29 avril 2015

En intervenant militai-rement au Yémen et

en entraînant ses alliés inconditionnels et ses

obligés, l'Arabie saou-dite a voulu sciemment

torpiller un accord de paix qui était en négo-

ciations.

En effet quelques jours avant l'intervention militaire saoudienne,

les factions armées au Yé-men étaient sur le point de signer un accord de paix , selon les révélations faites à un journal américain Le Wall Street Journal par Jamal Benomar, l'ancien médiateur des Nations unies qui a dé-missionné avec fracas après l'agression militaire saou-dienne du Yémen . L'ancien médiateur onusien a même révélé que le Maroc et le Qa-tar étaient prêts à accueillir des réunions d'un éventuel dialogue inter-yéménite. Ja-mal Benomar, l'ancien en-voyé de l'ONU au Yémen, brise ainsi un silence de deux semaines. Dans un entretien publié par Wall Street Jour-nal, largement repris par des médias, le Marocain accuse ouvertement l'Arabie saoudi-te d'avoir torpillé la signature d'un accord de paix. Un do-cument qui, selon ses dires, était sur le point d'être rati-fié par toutes les parties en conflit y compris les Houthis. L'adjoint du secrétaire géné-ral des Nations unies a révélé que le texte prévoyait notam-ment «un retrait des forces des rebelles Houthis des vil-les tombées entre leurs mains durant les huit derniers mois au profit d'une force gouver-nementale », a-t-il indiqué. Et d'ajouter qu'une autorité exécutive provisoire devait voir le jour en vue d'assumer, avec le soutien de l'ONU, la phase transitoire en atten-dant le retour définitif au calme.Selon Benomar, les factions armées yéménites

avaient convenu de tenir des sessions de dialogue à l'exté-rieur de leur pays. Le Maroc et le Qatar étaient candidats pour abriter des pourparlers, calqués sur le modèle libyen. Sauf que l'opération «Tem-pête de la fermeté», lancée le 27 mars dernier par une coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite, n'a fait que radicaliser davantage les po-sitions des Houthis chiites, refusant de se déplacer à Ra-bat ou à Doha pour négocier avec le président Hadi Man-sour. Par ailleurs, le Wall Street Journal, citant un haut diplomate aux Nations unies, avance que le projet de l'ac-cord avorté au Yémen comp-tait accorder aux femmes 30% des sièges dans le futur parlement. Un pourcentage que les wahhabites de Riyad ne pourraient en aucun cas tolérer. Les déclarations de Jamal Benomar, un ancien

détenu politique au Maroc, attestent des mauvaises re-lations entre l'ancien envoyé de l'ONU et les responsables en Arabie saoudite. Une ani-mosité réciproque. Au len-demain de l'annonce de sa démission de son poste, des médias du Golfe l'avaient ac-cusé d'être «proche des Hou-this». Maintenant, c'est à son tour de répliquer. Benomar devra présenter devant les membres du Conseil de sé-curité, un rapport sur l'échec des négociations qu'il a me-nées pour rétablir la paix au Yémen. Les révélations de l'ancien médiateur onusien sont d'autant plus génantes pour l'Arabie saoudite qu'elle confortent les pays qui ont refusé de s'engager à ses cô-tés dans son aventure mili-taire. De fait et en décidant de frapper militairement le Yémen voisin, l'Arabie saou-dite a surestimé son influen-

ce auprès des puissances ré-gionales que sont le Pakistan, la Turquie et les Émirats. Un mois après le lancement de l'opération « Tempête de fer-meté » contre les Houthis et leur allié, l'ancien pré-sident Ali Abdallah Saleh, trois poids lourds, et non des moindres, traînent les pieds et montrent peu d'entrain à rejoindre cette nouvelle guerre. C'est le parlement Pakistanais, le premier, qui refuse l'envoi de troupes ter-restres ou même des avions pour participer à l'effort de guerre. Un désaveu de la part du principal «ami intéressé » des dirigeants saoudiens. La Turquie a aussi signifié au roi Salman, qu'elle est prête à défendre l'Arabie saoudite en toutes circonstances, si cette dernière fait l'objet d'une at-taque. Ce qui n'est pas le cas dans le conflit avec le Yémen. Enfin, La Jordanie et l'Égyp-te, pourtant très proches de Riyad, se sont contentés du service minimum, avec l'en-voi de quelques chasseurs-bombardiers F 16. Geste plus symbolique qu'efficace. Mais le plus grand lâchage dont a été victime la nouvelle di-rection saoudienne, est venu de Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, prince héritier d'Abou Dhabi, qui soutient l'ancien président Ali Abdallah Saleh.

M. Bendib

L’information au quotidien

Horaires des prièresMercredi 10 rajab 1436

Dohr : 12h46 Assar : 16h31Maghreb : 19h38 Îcha : 21h05

Jeudi 11 rajabSobh : 04h20 Chourouk : 05h56

Météo à algerMercredi 29 avril 2015

23°C / 10°CDans la journée : ensoleilléVent : 19 km/h Humidité : 61 %

Dans la nuit : dégagéVent : 10 km/h Humidité : 89 %

Ph

s :

DR

Selon l'ancien médiateur onuSien

En intervenant militairement l'Arabie saoudite a torpillé un accord inter-yémenite

aÏn témoucHent Arrestation

de revendeurs de contraceptifs dans

une boîte de nuitLes services de sécurité de la ville

d'El Malah ont arrêté deux per-sonnes suspectées appartenir à un ré-seau spécialisé dans l'écoulement de contraceptifs. Le premier suspecté, âgé de 29 ans est natif de la même ville et le second du même âge est un veilleur dans une boîte de nuit. Appréhendé par les éléments des for-ces de sécurité, le premier cité avait en sa possession trois comprimés de préservatifs. Après exploitation des informations que le mis en cause a fournies, la gendarmerie a procédé à l'arrestation de son acolyte. Celui-ci vendait les comprimés aux habituées de la boîte de nuit à raison de 2000 DA l'unité. Les deux suspectés devai-ent comparaitre devant le procureur de la République d'Aïn Témouchent a-t-on appris, ce mardi 28 avril 2015.

Boualem Belhadri

naHd Interdiction de

toute fonction ou activité en relation

avec le football pour Kamel Saoudi Le président de la section football

du NA Hussein Dey (Ligue 1 de football) Kamel Saoudi, a écopé d'une interdiction de toute fonction ou activité en relation avec le foot-ball avec proposition de radiation et ce sans préjudice des poursuites judi-ciaires éventuelles, a rapporté hier la Ligue de football professionnel (LFP) sur son site officiel. Cette sanction fait suite «au refus du concerné de collaborer et de témoigner à l'effet d'apporter les éclaircissements né-cessaires au traitement de l'affaire d'arrangement du résultat de match», CS Constantine-NA Hussein Dey (2-2) disputé vendredi 10 avril, dans le cadre de la 24e journée du cham-pionnat. Kamel Saoudi, convoqué par la commission de discipline de la LFP aux séances du 20 et 27, s'est absenté «sans justifier». La commis-sion de discipline décide de laisser le dossier ouvert. Les deux arbitres assistants, Mohamed Chokri Bechi-rene et Rezgane Mohamed Amine, ont écopé d'une interdiction d'exercer toute fonction ou activité en relation avec le football, et ce, sans préjudice des poursuites judiciaires éventuelles, dans l'affaire du match CSC-NAHD. La LFP a évoqué des «contacts télé-phoniques ont eu lieu entre Rezgane et le président de la section football du NAHD (ndlr, Kamel Saoudi) avec forte présomption d'arrangement du résultat de match». Ces deux arbitres, qui devaient officier ce match, ont été changés après une tentative d'arran-gement du résultat de match.

Mobilis lance son nouveau pack Duo Samsung

M obilis annonce la commercialisation de son « Pack Duo Mobile », deux terminaux de marque SAM-SUNG, destinés aux clients prépayés, disponible à

travers ses 166 agences commerciales dans les 48 wilayas du pays. Depuis le mardi 28 avril 2015, Mobilis propose aux clients désirant acquérir un Smartphone compatible 3G, le «Pack Prépayé samsung» comprenant deux terminaux pour le prix d'un! Ainsi, pour seulement 9 999 DA, il est possible d'acquérir un Smartphone Samsung Young 2 + un second téléphone Sam-sung keystone 2, et deux (02) SIM Mobtasim 2G/3G dotées d'un crédit initial d'une valeur de 100 DA, en plus d'un bonus Voix, SMS et Internet valable 30 jours répartis sur trois mois, vers tous les réseaux en national :Modèle 1 Modèle 2 Prix du Pack avec (SIM +Télé) Niveau de VenteYoung 2 Keystone 2 9 999 DA TTC Agences Mobilis

Avantages Ventilations des bonus Validité1000 DA+1Go 500 DA 1er Mois 30 jours1000 DA+1Go 500 DA 2ème Mois 30 jours1000 DA+1Go 500 DA 3ème Mois 30 jours

Pour rappel, les abonnés de cette offre, auront accès au menu *600# qui permet de bénéficier de ses multiples avantages (Plan Mobtasim 90 et Plan Mobtasim 150).

FélicitationsLe directeur ainsi que

l'ensemble du personnel du Courrier d'Algérie félicitent Mr et Mme Hassaïne pour la naissance du joli poupon

Ali Nassim Longue vie au bébé