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15/05/2017 18)25La 57e Biennale de Venise, mode d'emploi
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La 57e Biennale de Venise, mode d'emploi
Mis à jour le 15/05/2017 à 13:30
L'artiste inuit Kananginak Pootoogook (1935-2010) est l'une des révélations de «Viva Arte Viva», l'exposition internationale deChristine Macel, la commissaire française de cette 57e Biennale de Venise. Crédits photo : Photo VD
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«Imitazione di Cristo» de Roberto Cuoghi transforme le Pavillon italien en une sorte de basilique où le corps du Christ subit ladécomposition des cadavres. Corps moulés verts et mauves, odeur de moisi, mains tordues, faible lueur divine et drameterriblement humain. Un pavillon qui soulève le débat ! Crédits photo : Photo VD
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Pour sa première implantation au coeur de l'Arsenal, la Nouvelle-Zélande présente un incroyable panorama vidéo (23,5 × 3,3 m)qui raconte de façon sensuelle l'histoire de sa colonisation. Le papier imprimé en 1804 par Joseph Dufour et Cie, « Lessauvages de la mer du Pacifique », inspiré des Voyages du Capitaine Cook sert de toile de fond à 80 scènes vidéo qui y sontmagistralement incrustées. Crédits photo : Photo VD
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La danse des balais de Michel Blazy, tout au bout de l'Arsenal. L'artiste français a sa manière complètement originale dedétourner les objets les plus usuels. La guirlande de roses qu'il a inventée en papier toilette et déposée sur le sol glorieux de LaMonnaie à Paris en est l'exemple le plus invraisemblable. Crédits photo : Photo VD
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Loris Gréaud a investi une verrerie abandonnée à Murano et y a recréé son univers irréelle et hautement technologique, grâce àNoirmont art Production et au mécénat de Laurent Dumas. Ses 1200 lampes à filament au reflet légèrement cendré, soufflées etmoulées dans l'argile, s'éteignent et s'allument selon un programme spécualement conçu pour ses effet spéciaux. «TheUnplayed Notes Factory» est le succès surprise de la 57e Biennale qui ne l'a pas inclu dans son programme officiel. Créditsphoto : Photo VD
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Le pavillon chilien à l'Arsenal avec l'artiste Bernardo Oyarzún et le commissaireTicio Escobar. Crédits photo : Photo VD
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Christine Macel, commissaire de l'exposition internationale «Viva Arte Viva» de cette 57e Biennale de Venise, s'asseoit pourcoudre «A Stich in Time» comme le veut le titre de cette oeuvre participative de l'artiste philippin, David Medalla, né en 1938 àManille. Crédits photo : PhotoVD
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Née en 1963 à Calcutta, Rina Banerjee est une artiste de New York et de ses colmmerces du bout du monde où elle pioche lesmatériaux incongrus et merveilleux de ses sculptures. Crédits photo : Photo VD
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Paillettes collées une à une sur les calebasses, peintures, cheveux en fil de soie jaune, coquillages et piquants de porc-épic,c'est le monde onirique de Rina Banerjee. L'artiste érudite et gaie a déjà eu les honneurs de s Burlington Gardens à Londres, duMusée Guimet à Paris et cette fois de l'Arsenal à Paris. Crédits photo : Photo VD
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Christine Macel a consacré une salle entière à kiki Smith, artiste américaine née en1954 à Nuremberg et icône du féminisme.Crédits photo : Photo VD
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«The Mending Project» de Lee Mingwei, artiste de Paris né à Taïwan en 1964, propose aux visiteurs de laisser un vêtement portéà repriser symboliquement. Il devient une partie de l'installation toute en bobines de fils multicolores. Crédits photo : Photo VD
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«Presumption Prevails» de l'artiste britannique Karla Black qui vit et travaille à Glasgow. Crédits photo : Photo VD
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Le pavillon britannique est dédiée à l'oeuvre de Phyllida Barlow, 73 ans. Ce professeur du Chelsea College of Arts et de la SladeSchool of Fine Art fut la référence première de nombreux artistes de la scène britannique, deRachel Whiteread à Anish Kapoor.Crédits photo : Photo VD
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Le public a aimé participer aux «One Minute Sculptures» de l'artiste autrichien Erwin Wurm, l'un des deux élus du pavillonautrichien aux Giardini. Crédits photo : Photo VD
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Né le 21 octobre 1945, Grisha Bruskin est un vétéran de la scène russe et propose une vision froide et pétrifiée de la conditionhumaine dans le pavillon russe, fort intéressant cette année. Crédits photo : Photo VD
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Magnifique pavillon américain avec le talent virtuose et évident de Mark Bradford, le «nouveau Jackson Pollock» selon The NewYork Times. Crédits photo : Photo VD
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Coup de coeur du public pour «Flora», le fim recto-verso du duo américano-suisse Teresa Hubbard et Alexander Birchler surl'amour oublié de Giacometti. Ce dernier apparaît de façon subliminale dans le docu fiction : des mains de sculpteur qui jouentavec une boîte d'allumettes, un beau blazer mité, un atelier froid et un vieux poêle à charbon. De l'autre côté de l'écran, un vieuxfils de 81 ans qui pleure en racontant la vie brisée de sa mère, l'artiste Flora Mayo. Crédits photo : Photo VD
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Les livres cousus de l'artiste italienne Maria Lai (1919-2013). Une artiste à redécouvrir et qui aurait mérité le Lion d'or ! Créditsphoto : Photo VD
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Nouveau lieu à Venise, la V-A-C Foundation du milliardaire russe Leonid Mikhelson. Exposition inaugurale sur les avan-gardesrusses et jolies blondes en performance blanche qui distribuent charbon ou lait. Crédits photo : Photo VD
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Dîner de cinéma dans la bibliothèque du Monastère de la Fondation Cini sur l'île de San Giorgio Maggiore pour le vernissage del'exposition «Alighiero Boetti» par la galerie Tornabuoni. Crédits photo : Photo VD
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Tout l'humour de feu Alighiero Boetti (1940-1994), Turinois magnifique qui transforma sa lucidité et sa fantaisie en des oeuvrespleines d'humour, de couleurs et d'âme. Crédits photo : Photo VD
(http://i.f1g.fr/media/figaro/805x453/2017/05/14/XVMc6589b84-38b8-11e7-b5b5-21a5cdc791d1-340x453.jpg)
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Rétrospective très réussie de Michelangelo Pistoletto qui commence au coeur de la basilique abbatiale vénitienne de SanGiorgio Maggiore et qui se répand dans le labyrinthe de ses coulisses, grâce à la Galleria Continua. Crédits photo : Photo VD
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Petit mais poignant pavillon de l'Afrique du Sud avec deux artites, Candide Breitz, au plus politique, et, au plus métaphorique,Mohau Modisakeng, né à Soweto en 1986. Crédits photo : Photo VD
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L'artiste dano-islandais Olafur Eliasson qui a investi le Château de Versailles en 2016, a réinstallé son studio «Green Light» dansle pavilloninternational aux Giardini et y a invité à oeuvrer des réfugiés africains. L'oeuvre séduit ou irrite. Crédits photo : PhotoVD
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À quelques années-lumière de la Biennale de Venise et de ses codes, la sculpture monumentale de Lorenzo Quinn, fils del'acteur disparu Anthony Quinn, est installée en haut du Grand Canal sur la route de la gare et entend plaider pour la sauvegardede Venise face au réchauffement climatique et à l'éventuelle montée des eaux. Elle horrifie les puristes et ravit le publicd'Instagram (2503 «like» en un jour !). Crédits photo : Photo VD
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LA RUMEUR DE LA LAGUNE 6/6- Mieux vaut choisir avant et foncer au plus juste dans
le banquet de la biennale, des Giardini à l'Arsenal. Puis se perdre avec bonheur dans les
à-côtés de la sélection officielle, de Pistoletto à Alghiero Boetti. Petit guide de survie.● ALLER DROIT AU BUT. Il est fort utile de prendre le livret de la Biennale Arte 2017 qui, en 30
pages avec plans et listes, donne une géographie précise, claire et concise du programme
énorme de Venise. Il permet d'organiser ses parcours.
Car, le menu est déjà conséquent dans les deux grands lieux de la biennale officielle et de son
exposition internationale Viva Arte Viva: du pavillon central aux Giardini (40 artistes, d'Irma
Blank à Rachel Rose, de Mladen Stilinovic qui dort comme un artiste à Tibor Hajas qui se
déchaîne devant l'objectif) à la Corderie de l'Arsenal (77 artistes, du Pakistanais Rasheed
Araeen qui ouvre l'expo avec ses polyèdres multicolores au Chinois Liu Jianhua qui fait
miroiter les flaques d'or en porcelaine).
Si l'on y ajoute les pavillons nationaux, cela devient unSi l'on y ajoute les pavillons nationaux, cela devient unmarathon de l'art.marathon de l'art.
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Il y en a 30 aux Giardini, du plus coté comme le pavillon américain et son superbe artiste Mark
Bradford au plus drôle, comme le pavillon finlandais qui a séduit Bloum Cardenas, petite-fille
de Niki de Saint Phalle, protégée de Jean Tinguely et belle-fille d'Agustin Cardenas. Le lauréat
de ce cru 2017 est le pavillon allemand: il faut se renseigner sur les horaires pour voir le
(http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2017/05/13/03015-20170513ARTFIG00103-le-
palmares-de-la-57e-biennale-de-venise-plongee-dans-l-air-du-temps.php)Faust(http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2017/05/13/03015-20170513ARTFIG00103-le-palmares-de-la-57e-biennale-de-venise-plongee-dans-l-air-du-temps.php) d'Anne Imhof avec
ses performeurs qui rampent sous le plancher de verre (http://www.lefigaro.fr/arts-
expositions/2017/05/13/03015-20170513ARTFIG00103-le-palmares-de-la-57e-biennale-de-
venise-plongee-dans-l-air-du-temps.php), sinon on voit le dispositif vide, moins spectaculaire,
mais déjà éloquent.
Il y a 25 autres pavillons nationaux à l'Arsenal, nichés dans le creux du «L» de cet immense et
magnifique arsenal naval (de l'Afrique du Sud, petit mais poignant, à la Nouvelle-Zélande,
panoramique et époustouflant), jusque sur l'autre rive de cet espace jadis militaire (le Liban,
coup de cœur des vaillants qui ont réussi à attraper le petit bateau qui fait le va-et-vient, de
façon assez aléatoire).
Il y a encore 16 artistes à découvrir tout au bout de l'arsenal, dans le Giardino delle Vergini,
dont l'artiste britannique du Caire qui sculpte le son, Hassan Khan, le tout nouveau Lion
d'argent de ce palmarès 2017.
Dans la ville, une foule de pavillons se nichent dans les palais et les ruelles. Les rejoindre, à
pied ou par vaparetto bondé demande temps et détermination. Mais, il ne faut pas rater les
plus beaux et les plus ancrés dans notre heure contemporaine. De l'Ukraine avec le grand
Boris Mikhaïlov (Studio Cannaregio, Cannaregio 1345) défendu par la galeriste parisienne
Suzanne Tarasiève, près de la Gare ferroviaire, à l'Angola sur le Zattere (Venice Art space,
Dorsoduro 557), le coup de coeur avec le pavillon de la Diaspora d'Hans Ulrich Obrist, le roi
suisse des curators.
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● DÉCOUVRIR LES NOUVEAUX-VENUS. La palme d'or de l'apparition revient à la V-A-C
Foundation du milliardaire russe Leonid Mikhelson qui a investi un ancien palais de toute sa
puissance financière, sur le Zattere. Il s'appelle d'ailleurs tout simplement le Palazzo delle
Zattere. Au vernissage de ce lieu désormais ultracontemporain dont le nouvel escalier en
métal horrifie les Vénitiens de cœur, une foule de créatures ravissantes se mêlaient vendredi
aux figures de la scène moscovite, d'Olga Sviblova, blondissime directrice du MultiMedia Art
Museum (MAMM) à l'artiste Grisha Bruskin, lunettes rondes d'architecte et crinière léonine, en
gloire au pavillon russe aux Giardini, fort intéressant cette année.
Collections impressionnantes dédiées aux avant-gardes russes, lieux impeccablement
préparés à un accrochage muséal, vue qui s'ouvre sur le canal de la Giudecca et ses
crépuscules d'une beauté incomparable, cette nouvelle destination vénitienne a quelques
atouts de roi dans son jeu. Suzanne Pagé, la directrice artistique de la Fondation Vuitton,
comme Caroline Bourgeois, curator de nombre des belles expositions de la Collection Pinault,
n'ont pas raté ce rendez-vous.
● NE PAS OUBLIER LES CLASSIQUES. Le programme est royal, cette année.
L'artiste russe Grisha Bruskin est en gloire dans le pavillon russe aux Giardini. Photo VD
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De la Gallerie dell' Accademia qui propose de regarder l'oeuvre du peintre américain Philip
Guston (1913-1980) à travers les poètes (http://www.gallerieaccademia.org/expo-et-
manifestations/philip-guston-and-the-poets/?lang=fr), de D. H. Lawrence à T.S. Eliot. D'une
discrétion exemplaire, Frances Morris, la directrice de la Tate Modern, y a fait une lente visite,
concentrée sur ces dessins inspirés du peintre de la Première Renaissance, Masaccio,
comme sur ces grandes toiles plus tardives où s'affichent en rose chair les tourments d'un fils
de réfugiés juifs russes, né à Montréal en 1913.
À la Fondation Peggy Guggengeim, le grand peintre abstrait Mark Tobey (1890-1976)
(http://www.guggenheim-venice.it/inglese/exhibitions/mostre.php?tipo=2) rappelle à tous ce
qu'est la beauté pure de l'art. De ses premiers paysages modernes aux aplats de couleurs
froides à l'enchevêtrement de ses lignes dessinées au pinceau pour raconter la vie, ses flux,
ses lumières, c'est un parcours magistral dont la virtuosité garde toujours une modestie
surprenante, assez loin de nos mœurs contemporaines. Attention, la Peggy Guggenheim
Foundation n'est pas partenaire de la Biennale de Venise. Il faut donc acheter son billet.
À la Fondation Prada, vendredi, des bouchons de 1h 30 signalaient le «must». Tout ce que le
monde de l'art compte de penseurs était à Ca'Corner della Regina pour découvrir
(http://www.fondazioneprada.org/project/the-boat-is-leaking-the-captain-lied/?lang=en)TheBoat Is Leaking, The Captain Lied (http://www.fondazioneprada.org/project/the-boat-is-leaking-the-captain-lied/?lang=en), l'exposition du trio Thomas Demand, Alexander Kluge et
Anna Viebrock (http://www.fondazioneprada.org/project/the-boat-is-leaking-the-captain-
lied/?lang=en). Alfred Pacquement qui dirigea le Musée national d'art moderne pendant 13
ans était plongé dans ses pensées, sérieux comme un agrégatif. Ex de Beaubourg, Catherine
Grenier qui dirige et dynamise la Fondation Giacometti depuis trois ans restait perplexe.
Qu'est-ce qui est vrai? Qu'est-ce qui est faux? Comment représenter un simulacre, une
référence, un ricochet? Que comprendre? «Il faut se laisser porter par ses émotions, se perdre
dans cette exposition-installation comme dans un labyrinthe, retrouver le plaisir du mystère et
du non-dit comme dans Le palais des rêves de Ismaïl Kadaré où le sens apparaît peu à peu,
par superposition», nous prévient Mouna Mekouar, curator indépendant et inspirée (Tino
Sehgal sur la place public de Marrakech, Philippe Parreno au Palais de Tokyo
(http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2013/11/05/03015-20131105ARTFIG00228-le-flash-
parreno-au-palais-de-tokyo.php)).
● PARTIR POUR LES ÎLES. L'île de San Giorgio Maggiore est depuis longtemps sur la carte des
festivaliers. Le dîner de François Pinault s'y tient rituellement, le mercredi de la semaine de
vernissage de la Biennale de Venise (1500 personnes, cette fois!).
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Cette année, quatre expositions majeures risquent de vous y retenir plus longtemps.
Dans la basilique abbatiale, c'est le vétéran de l'arte povera, Michelangelo Pistoletto
(http://www.galleriacontinua.com/artist/19/video)qui y règne de toute son utopie, de toute
son insolence, de tout son humanisme aussi de pacifiste avec One and One makes Three. La
rétrospective orchestrée par la Galleria Continua et son directeur Lorenzo Fiasci est
dynamique et large, des premiers autoportraits peints aux derniers miroirs faits à Cuba qui
reflètent la foule attentive, la pauvreté et la jeunesse radieuse de l'ïle de Castro. Elle s'insinue
partout dans toutes les coulisses rafraîchies pour l'occasion de la basilique et rappelle
combien la parole de l'artiste reste libre et annonciatrice.
Juste à côté, ce sont les retrouvailles avec feu Alighiero Boetti (1940-1994), une confrontation
de ses petits et grands formats appelée (http://www.lefigaro.fr/arts-
expositions/2017/02/22/03015-20170222ARTFIG00204-magnifique-exposition-dediee-a-
alighiero-boetti-a-paris.php)Minimum / Maximum (http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2017/02/22/03015-20170222ARTFIG00204-magnifique-exposition-dediee-a-alighiero-boetti-a-paris.php). Un hommage de la galerie Tornabuoni et son directeur Michele
Casamonti qui continue ainsi la trilogie entamée à Paris dans sa galerie du Marais. Feu, le
mot va bien à Alighiero Boetti tant cet artiste au visage d'acteur, né sagement à Turin, dégage
Dîner de vernissage de l'exposition «Alighiero Boetti» par la galerie Tornabuoni dans la bibiothèque du monastère de laFondation Cini. Photo VD
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de passion et d'énergie, de ses dessins géants au bic à la photocopieuse prête à reproduire le
visage des visiteurs. Le commissariat conjugué est le fruit d'Hans Ulrich Obrist et d'Agata
Boetti, fille de l'artiste et Parisienne depuis plus de vingt ans «par amour». Au dîner incroyable
dans la bibliothèque du monastère de la Fondation Cini qui jouxte l'Abbaye, cette femme vive
et chaleureuse parlait avec un amour fou de son père et de l'artiste. Charles Carmignac, le fils
d'Édouard Carmignac, qui s'occupe désormais de la Fondation homonyme à Porquerolles,
gardait son naturel de musicien (dix ans avec le groupe Moriarty) pour plonger franchement
et sans snobisme dans toutes les conversations.
Forza Italia!Forza Italia!Forza Italia! Ettore Sottsass (1917-2007) (http://icondesign.it/news/ettore-sottsass-mostra-
stanze-del-vetro-venezia/) est dans le prolongement de Pistoletto et d'Alighiero Boetti. Là
encore, le feu est bien vivant, comme l'a rappelé samedi dans sa conférence Marie-Laure
Jousset qui présida au design au Centre Pompidou avec un entrain indéfectible et un savoir
joyeusement infini. Pour en finir de cette île décidément muséale, Robert Rauschenberg et ses
dernières oeuvres (http://www.faurschou.com/artist-list/robert-rauschenberg/), immenses et
télescopiques. Elles sont superbement accrochées à la fondation Fauschou venue de
Copenhague. Et font une suite éclairante après.
Enfin, l'heure est de partir à Murano pour découvrir The Unpayed Notes Factory(http://www.noirmontartproduction.com/projets/loris-greaud-2/)de l'artiste français Loris
Gréaud (http://www.noirmontartproduction.com/projets/loris-greaud-2/), sous le
commissariat de Nicolas Bourriaud, un projet spécial de Glasstress.
Dans l'ancienne verrerie de l'Ile de Murano abandonnée depuis plus de 60 ans, rachetée par
une Américaine amoureuse de Venise, celui qui fut l'artiste prodige et l'enfant difficile d'Yvon
Lambert et du Palais de Tokyo première époque (celle de Nicolas Bourriaud et de Jérôme
Sans, présents tous deux au dîner de vernissage) a réinventé le monde entier dans une
caverne de lumières.
Encore plus beau dans cette obscurité des temps anciens, la lueur sourde et intermittente des
1200 lampes à filament, soufflées par un maître verrier transformé ici en performeur, est
littéralement irréelle comme un voyage dans le cosmos. Le dîner de vernissage, lundi 8 mai,
sous cette voie lactée fut magique. Sous l'effet du buzz de la lagune, la visite de presse,
vendredi 12 mai, a été prise d'assaut. Jérôme et Emmanuelle de Noirmont, les maîtres de
Noirmont Art Production, qui ont réalisé la maîtrise d'oeuvre de ce projet soutenu par le
mécène et collectionneur Laurent Dumas, ont dû affrêter in extremis un deuxième bâteau!
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Valérie Duponchelle