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LA CARAVANE DU LIVRE 2014 – IMPRESSIONS.

Imilchil 21 au 24 avril

Chers amis et amies de la Caravane du livre!

Voici le rapport de la Caravane, écrit par Mme.Dr.Rabéa Filali.

Cette année, la Caravane du Livre a choisi de se rendre dans la région d’Imilchil pour faire

bénéficier les élèves du lycée choisi des livres qu’elle offre habituellement afin de les « ouvrir » aux

joies de la lecture et d’acquisition des connaissances.

Aperçu du contexte :

Imilchil, se trouve à 2200 m d’altitude, au cœur du Haut Atlas Oriental .La région est habitée par

les Amazighs de la tribu des Ait Hdiddou, qui se sont installés là-bas depuis le 17ème siècle, sous

le règne du sultan My Ismail. Le village a su préserver au fil du temps son cachet naturel ;

l’attachement de ses habitants aux coutumes ancestrales, ainsi qu’à sa belle architecture des

maisons en pisé. Le moussem des fiançailles, qui s’y tient annuellement, permet de perpétuer une

histoire légendaire de deux amoureux dont les familles ont empêché l’union. Gagnés par le

désespoir, ils se sont mis à pleurer jusqu'à ce qu’il y ait eu naissance de deux lacs, Isli et Tislit.

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Compte Rendu :

Le voyage vers Imilchil a pris la journée du 20 avril, avec quelques arrêts pour se reposer ou se

restaurer. Durée du voyage, 8 heures.La conseillère politique de l’ambassade du Canada, Carole

Saint Louis, était de la partie avec sa fille, son mari et le jeune marocain diplômé d’Al Akhawayn

qui travaille pour eux.

Arrivé(e)s à Agoudal, village à 35 km d’Imilchil vers 19h 40. Le village comprend 1400 habitants.

Les maisons se confondent avec un paysage de pierre. L’agriculture est rare ; pomme de terre,

carotte, fèves, oignons ; l’élevage : chèvres, ovins, vaches.

C’est la tribu des Aït Hdiddou qui y demeure. Elle est en rivalité avec les Aït Atta du village voisin.

Nous étions divisé(e)s en deux groupes, car pas assez de place soit à l’hôtel-auberge, soit à

l’auberge.

Après le dîner, nous avons eu droit à un groupe de musiciens traditionnels, « Amediaz », (flûte

double, bendir et chant) en voie de disparition, car les jeunes ne veulent pas s’y initier.

Les Canadiens ont aussi chanté et ont essayé une ‘fusion’.

Le 21/ 04 / 2014 : petit déjeuner à 8h 30

9h 30 – 13h : les femmes de l’association Akhiam nous ont rejoint à l’hôtel. C’est là que la veille

elles ont célébré le 14ème anniversaire.

L’association est soutenue par UNI Femme et le fonds des N.U. pour l’égalité. Une étude de la

filière agricole a été réalisée pour identifier les produits à développer : ce sera le pain local et la

pâtisserie. Il y aura aussi le commerce des œufs.

L’assistante Itto, qui a fait ses études à Meknès et a obtenu une licence en lettres françaises, a

d’abord parlé en Amazigh. Puis, elle a traduit en Arabe et en Français. Elle parle bien ; elle a

souhaité la bienvenue à tout le monde. C’est elle qui a préparé cette Caravane avec Jamila et qui

a convaincu le lycée 18 juin de participer à cette expérience.

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Les membres de la Caravane ainsi que les femmes de l’association devaient se présenter et parler

de leurs rêves. L’une d’elles voulait un bon avenir pour ses enfants. Pour elle le développement de

la coopérative est la solution ; gagner de meilleurs revenus. La coopérative lui a ouvert une

perspective.

Zohra, la présidente de la coopérative Tamount, située dans le village voisin, voudrait rencontrer

plus de gens afin d’aider les femmes de cette localité, car elles ont une vie difficile. Les revenus ne

sont pas stables. Et puis c’est une zone enclavée, non valorisée. Elles ont besoin d’un coup de

pouce.

Les travaux quotidiens de la femme sont durs et sans bénéfices. Le projet du pain local, qui est à

l’étude, leur apportera beaucoup, même s’il est insuffisant. Elles ont besoin d’opportunités pour

améliorer leur situation.

Comment ? développer l’élevage des ovins et le valoriser.

Les micro-crédits ne sont pas toujours la solution, car la gestion pose problème et les

remboursements sont lourds. Certains ont réussi ; d’autres non.

Que font les hommes ?

Normalement, ils vont au marché. Mais beaucoup ne font rien et ont tout de même le pouvoir.

Cependant, il y a eu un progrès. Avant ils interdisaient aux femmes de rencontrer les étrangers.

Aujourd’hui, elles peuvent aller travailler à la coopérative.

Beaucoup de jeunes femmes sont soit veuves, soit divorcées ; l’une d’elle a divorcé d’un mari

alcoolique. Mariage de mineures.Une autre a travaillé pendant 28 ans à la cantine de l’école (180

élèves) ; cela fait deux ans qu’elle n’a pas été payée. Elle n’a pas de statut particulier. Elle ne peut

laisser tomber les enfants. Elle a proposé de construire un bain pour les enfants de l’école.Elle se

lève à 4h du matin pour cuire le pain ; 46 pains ; prépare les haricots et les lentilles.

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Parmi les tâches qu’elles accomplissent, elles doivent aller chercher du bois à la montagne,

préparer le sol dans les champs. Elles font le tissage traditionnel ; haik, tapis de laine, sacs. Elles

assistent aussi à la lutte contre l’analphabétisme.

Certaines, particulièrement dynamiques, s’acquittent de toutes les tâches traditionnelles tout en

assumant des responsabilités communautaires, telles Meriem, responsable de cours

d’alphabétisation, ou Fatima, animatrice rurale.

Rabha rêve d’un micro-crédit pour pouvoir faire de l’élevage et ouvrir un petit commerce d’aliments

pour le bétail.

Mais ces femmes ne font pas que travailler ; elles savent aussi partager des moments agréables et

oublier le dur labeur en perpétuant les chants traditionnels aux accents inouïs, modulant leur voix

d’une façon particulière, mystérieuse. (Simone Kunegel).

Elles rêvent d’une vie stable, avec un travail décent, des revenus convenables, envoyer les filles à

l’école (la scolarisation des enfants n’est pas uniforme) ; sortir de l’isolement social ; avoir son

propre argent.

Puis, les Bahrainies ont présenté leur expérience :

Ranwa, mère Egyptienne, père Palestinien, née à Bahraïn, un million d’habitants. Elle travaille

pour le ministère de la culture et a par conséquent préparé un powerpoint sur la valorisation et le

développement de l’artisanat de son pays. Dans le passé dit-elle, les hommes allaient en bateau

chercher les perles et les femmes restaient à la maison et faisaient tout elles-mêmes. Lorsque les

hommes revenaient, ils étaient comme des invités.

Aujourd’hui, les choses ont changé. Comme il n’y a plus de perles, les hommes restent aussi à la

maison et cela crée des tensions. Alors, les femmes ont réfléchi ; elles ont décidé de s’instruire, de

développer leurs compétences pour imposer la division des tâches. S’ils ne veulent rien faire, les

femmes quittent la maison jusqu’à trouver une solution.

Les jeunes filles ont vu ce que le marché du travail demandait et elles s’instruisaient en

conséquence. Le savoir est une clé qui ouvre les portes.

La situation d’avant était comme celle des femmes du village ; depuis le réveil jusqu’au coucher,

elles vaquent aux différentes activités : le pain, la lessive, le nettoyage, le ménage, la cuisine, le

champ et le tissage et pour finir c’est l’homme qui prend l’argent.

Alors, la coopérative garde un peu d’argent pour elles ; elle ne donne pas tout.

Que font les Bahrainies ?

Travail de parsementerie avec fils d’or ; le tissage ; fabrication de paniers d’osier, la poterie. Les

filles qui vont à l’école apprennent à compter sur elles- mêmes.

Elles fabriquent des lampes, des objets décoratifs, des tissus colorés au goût du jour.

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Le tissage s’est développé ; il y a des centres d’apprentissage où on apprend des méthodes

nouvelles.

Les maisons anciennes ont été refaites et utilisées pour l’artisanat ; on sauvegarde le patrimoine et

on offre des lieux d’apprentissage et d’exposition, en association avec le ministère de la culture.

On les transforme aussi en boutiques qui font œuvre en même temps d’ateliers. On prévoit des

centres commerciaux pour y vendre les produits artisanaux. On fabrique aussi des bateaux, des

instruments de musique.

Suggestions pour les femmes du village :

On a tout ce qu’il faut ; un savoir faire qu’il faut développer ; il suffit d’introduire de nouvelles idées

pour exploiter son patrimoine, ses ressources. On peut aussi travailler ensemble ; échanger les

savoirs et les connaissances.

Puis ce fut le tour de Pr. Michael Peyron (L’après-midi, Michael Peyron, un Franco-Ecossais

passionné de culture berbère, fait une présentation très documentée sur la résistance amazigh aux

colons français et espagnols de 1900 à 1936. Simone)

Il a parlé de la résistance des Amazighs ; les Aït Yahya, Aït Hdiddou. La bataille de Tazizaout de

1932. Il a montré des armes anciennes avec lesquelles ils arrivaient à abattre des avions ; puis, il a

récité des poèmes datant de 1965. Les Amazighen ont résisté pendant 30 ans. Le dernier bastion

fut Kousser après Tazizaout et Baddou. Assif Melloul fut le lieu de résistance par excellence, avant

de descendre dans la montagne de Baddou. Chaque 24 août on honore les héros de la résistance

près d’un arbre sacré à Aït Baddou. Certains plantent des tentes et y restent deux jours. Sidi

Lmekki était le chef des résistants ; il savait les galvaniser.

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Il y eut l’incident où l’ennemi a obligé les femmes à danser Ahaydous ; elles l’ont fait mais avec

des mines patibulaires. Par la suite on leur a interdit de danser.

Puis, Monsieur Bassou, autodidacte qui a appris l’Arabe, l’Amazigh et le Français tout seul a récité

quelques poèmes en Arabe et Tamazight. Il a écrit et publié des recueils de poésie dans les deux

langues. Il essaie de sensibiliser les gens pour éviter les guerres, la destruction des animaux et de

l’environnement.

Henryane a saisi cette occasion pour parler d’une expérience née en France ; celle des réseaux

d’échange réciproques des savoirs. C’est une institutrice, maîtresse d’école qui a pris l’initiative de

sortir les enfants de la classe pour leur faire rencontrer des gens qui travaillent comme les artisans

et autres pour voir ce qu’est le travail, concrètement.

Depuis, on s’est dit que toute personne, instruite ou non, a un savoir qu’elle peut transmettre à

d’autres. C’est le principe de la réciprocité.

Ce sont des groupes dans différents coins de la France qui se sont organisés avec des gens de

tous les milieux sociaux. On peut échanger des cours de cuisine contre des cours de lecture.

Principe : Chacun doit être fier de ce qu’il/elle connaît et doit être prêt à construire quelque chose

avec, à l’exploiter.

La légende d’Imilchil racontée par une femme : Un jeune homme d’Aït Brahim et une jeune fille

d’Aït Ya’za n’ont pu se marier, car en conflit. Il/elle sont monté(e)s sur la colline et ont pleuré d’un

côté et de l’autre et c’est ainsi qu’on a eu deux lacs : Tislit (fille) et Isly (garçon).

Le 22 / 04 / 2014 : Nous sommes allées au village voisin, Outerbate, ou se trouve l’association

fille d’Akhiam, l’association Kheyr où l’on essaie de partager le savoir ; voir comment chercher les

dons, trouver les solutions.

Il y a un exode rural ; les jeunes quittent leur village.

UNIFemme offre 3 formations d’alphabétisation. Puis le FIDA aide les zones montagnardes pour la

création de coopératives, canaux d’irrigation.

Renforcement des capacités des acteurs locaux au Centre d’éducation et de formation –

Commune Outryab ; Province de Midelt sponsorisé par L’INDH.

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Il y avait au village une cérémonie pour l’inauguration de l’adduction d’eau dans les maisons,

sponsorisée par USAID. Nous avons eu droit à Ahaydous ; les Canadiens ont chanté aussi malgré

les problèmes techniques et nous avons mangé dans ce Centre. Monsieur Bassou faisait

l’animateur et se débrouillait merveilleusement bien.

Visite des Grottes d’Akhiam : qui servaient de refuge aux combattants. A présent, ce sont les

bergers qui les utilisent. Une association française les a rendues accessibles en construisant

quelques marches à l’extérieur comme à l’intérieur de la grande grotte.

23 / 04 / 2014 : Matinée passée au lycée 18 juin (signification de l’appellation : jour de la

résistance des Amazighs contre le colonisateur).

La présidente de la Caravane du Livre, Madame Jamila Hassoune a donné un bref aperçu de la

Caravane et de ses objectifs : amener le livre au lecteur et offrir un forum de discussion avec

l’organisation d’ateliers.

Le 23 avril est la journée mondiale du livre.

Après les présentations d’usage, les ateliers ont commencé.

Rabéa Filali a animé celui de « Civisme et Citoyenneté ». Elle les a sensibilisé(e)s aux rôles des

différentes institutions que sont « la famille » et « l’école », qui doivent être complémentaires et

suivre des étapes ; mettant l’accent sur « éduquer » et « enseigner ». La majorité était

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intéressée et donnait des exemples; une minorité réfractaire et a préféré quitter. L’un voulait un

ordinateur plutôt que le livre ; l’autre voulait imposer son sujet ; l’aider à améliorer son « oral » pour

avoir une bonne note.

Daniela a animé l’atelier : « A la découverte de l’autre » : comment se comprendre entre filles et

garçons ; l’âge du mariage ; les droits de la femme.

Simone a animé un atelier en Anglais : Voici son témoignage : me voici en pleine action avec un

groupe de lycéens de 17-18 ans, bientôt rejoints par quelques jeunes filles très intimidées. Je me

présente rapidement à mes élèves d’un jour, immédiatement enthousiastes. Qu’il fait bon interagir

avec cette belle jeunesse si prometteuse et pleine de rêves. Petit travail de groupe pour

l’échauffement : talk about your dreams. Il se trouve que c’est exactement la question qui a été

posée aux femmes le premier jour. Pur hasard, je commence souvent par ce thème pour briser la

glace – bien que cette fois-ci il n’y ait aucune glace à briser, la confiance s’étant établie d’emblée.

Puis nous abordons tour à tour divers sujets : leur connaissances du monde anglo-saxon, la

culture locale, etc. Nous faisons un beau travail, improvisé mais très riche, et les élèves me font

part très spontanément de leur joie de pratiquer l’anglais sous cette forme très interactive. Je me

promets que si je suis amenée à participer à nouveau à la Caravane, j’animerai un atelier de

langue/littérature/lecture/poésie. Le temps passe très vite et nous sommes les derniers à nous

joindre à la petite fête dans la cour du lycée.)

les élèves devaient parler de la cuisine marocaine et le but était de donner une recette en Anglais

avec l’aide du professeur qui écrivait les mots des ingrédients au tableau. Elle a aussi travaillé la

prononciation.

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Les deux Canadiens faisaient chanter la majeur partie des élèves qui ont préféré se divertir.

Puis, ce fut le tour de tout le monde dans la cour du collège.

Ensuite, nous sommes allés manger au Centre pour l’orientation et le développement, auberge de

M. Hammou, l’autodidacte, un bon couscous. Puis, il y eut la lecture de poèmes et de textes pour

marquer la journée mondiale de la lecture.

Après le repas nous avons visité le lac Tislit.

La dernière étape fut la coopérative Tamount (solidarité) où on a rencontré certaines des dames

qui étaient venues le premier jour. Elles nous ont raconté comment elles ont dû marcher plusieurs

fois 15 km, avec des slogans pour que les autorités les aident à ouvrir cette coopérative. Un projet

est à l’étude pour fabriquer du pain local et faire le commerce des œufs..Elles ont préparé un festin

pour nous : des galettes et un met à base de grosse semoule, lait et beurre.

Puis, nous avons visité leur atelier et avons fait des achats de « handiras », semoule et autres

articles.

La journée du 24 : retour à Marrakech vers 18h – 18h 30.

Un travail de suivi s’est mis en route tout de suite après et c’est notre ami brésilien, Vladimir qui a pris cette belle initiative. Voici ce qu’il dit :

A propos des femmes de l’Association AKHIAM. Très touché par les récits qu’on a entendus de ces femmes, je me suis dit que cela pourrait être intéressant de les mettre en contact avec d’autres organisations de femmes qui sont passées par les mêmes difficultés dans leur processus d’organisation et d’autonomie de leur mouvement. J’ai pensé alors tout de suite aux femmes du mouvement des paysans sans terre du Brésil auprès de qui j’ai eu l’occasion de collaborer comme journaliste bénévole pendant quelques années. En parlant alors avec Henryanne, qui connaît aussi bien cette réalité et ce mouvement, nous avons conclu de la pertinence de cette idée. Alors en arrivant au Brésil je me suis mis à travailler pour mettre en contact les dirigeants de ce mouvement avec ceux de l’Association AKHIAM, ce qui heureusement a été fait, grâce, il faut le dire, à la collaboration de Cleo d'AKHIAM qui m’a envoyé des documents précieux sur l’association. Le résultat de cette initiative sera l’invitation d’AKHIAM pour participer à un rassemblement international de mouvements et associations liés au monde rural en fin d’année dans le sud de l’Espagne. En même temps, il y a eu l’intérêt à publier dans un journal brésilien très ouvert aux mouvements et organisations associatives un article sur l’association AKHIAM et dont on parlera aussi du projet Caravane du Livre. Voilà donc des initiatives qui sont le résultat de cette expérience rendu possible par la Caravane du Livre. En ce qui concerne l’évaluation de la Caravane, elle est très importante pour que ce projet puisse se développer davantage. Dans ce sens, je pense qu'il sera intéressant d’adopter une systématique évaluation qui pourra contribuer dans le travail d'évaluation des membres de la délégation. Je pense, particulièrement, à une sorte de « grille d’observation » qui sera distribuée à chaque membre de la Caravane contenant quelques points importants pour l’observation de terrain pendant le déplacement et les visites effectuées. Ceci montre comment la Caravane est une merveilleuse source d’inspiration.

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Chers amis et amies de la Caravane, nous vous remercions de votre intérêt et nous

nous réjouissons de vous retrouver lors de la 10ième

Caravane du Livre en 2015.

Récit : Mme.Dr.Rabéa Filali (Marrakech)

Photos : participants de la Caravane

Traductions : Françoise Grabowski (Tropea)

Marina Angellotti (Tropea)

Susan Christoff (Pinneberg)

Mise en pages : Wolfram Para(Essen)