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La caserne Schramm, nouveau lieu de vie La Communauté Urbaine d’Arras un territoire de mémoire universelle Grand Angle p. 8 à 11 Créer dans les quartiers : « Détecter les potentiels, repèrer les talents. » Pourquoi pas vous ? p. 24 Arras Film Festival : émotions à l’écran La vie de la Communauté p. 22 www.cu-arras.fr Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras n°12 - novembre - décembre 2016

La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

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Page 1: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

La caserne Schramm,

nouveau lieu de vie

La Communauté Urbaine d’Arras un territoire de mémoire universelle

Grand Angle p. 8 à 11

Créer dans les quartiers :« Détecter les potentiels,repèrer les talents. »

Pourquoi pas vous ? p. 24

Arras Film Festival :émotions à l’écran

La vie de la Communauté p. 22

www.cu-arras.frLe magazine de la Communauté Urbaine d’Arrasn

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vu sur Twitter@GrandArras

« Que Neuville-Saint-Vaast figure dans le dossier de candidature à

l’Unesco nous fait beaucoup d’honneur [...] La reconnaissance de l’Unesco facilite-rait la diffusion de nos valeurs culturelles et citoyennes dans le monde entier. »

Jean-Pierre Puchois, Maire de Neuville-Saint-Vaast

« Notre objectif est de proposer une éolienne à prix

accessible en particulier à desti-nation des pays en voie de déve-loppement. Dans une version plus onéreuse elle pourra être associée à notre application mesWatts de gestion de l’énergie, pour laquelle est prévu de recruter un informa-ticien et un électronicien. »

Quentin Dubrulle, Créateur de la startup Unéole

«Mes expériences m’ont permis d’acquérir un savoir-faire dans la

conduite de projets. Avec le dispositif Citéslab, je le mets au service des

idées des habitants pour créer dans ou en dehors de leur quartier. Ceux

extérieurs qui veulent créer dans les quartiers peuvent également me

solliciter.»

Abdelhafid Moualek, Chef de projets Citéslab

Ils l’ont dit !

Page 3: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

Savoir être innovant et attractif en matière de logement

Notre positionnement au cœur de la Région Hauts-de- France et à 50 minutes de Paris fait de notre territoire une destination attractive pour se loger.

Alors, nous nous efforçons de répondre à chaque besoin avec des projets aussi différents les uns des autres, pour que chacun puisse trouver précisément ce qu’il souhaite.

Un concept « Cottage Park » aux Bonnettes, une caserne Schramm reconvertie en appartements et aussi en résidence seniors à deux pas du centre-ville ou encore des maisons en accession et en location à Mercatel, l’offre s’étoffe avec à chaque projet ses spé-cificités.

Et ce en ayant le souci permanent de penser écono-mies d’énergie et performance environnementale, lutte contre la précarité énergétique et maintien à do-micile.

Nous n’oublions pas non plus notre parc ancien qui a parfois une valeur patrimoniale importante et bé-néficie d’emplacements privilégiés. C’est pourquoi nous menons une politique de rénovation de loge-ments vacants en centre-ville et en centre bourg. Des aides financières mais aussi un accompagnement tout au long du projet rendront la tâche plus aisée aux propriétaires. Notre service logement est là pour vous aider et vous orienter, alors n’hésitez pas à le contacter !

Philippe RapeneauPrésident de la Communauté Urbaine d’Arras

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Retrouvez toutes les infos sur www.cu-arras.fr3

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Édito & sommaire

Grand AngleLa Communauté Urbaine d’Arras,un territoire de mémoire universelle

Ça se passe chez vous

Infos pratiques

L’interviewSylvie Laqueste

Directrice de Cité Nature

Pourquoi pas vous ?Créer dans les quartiers :

« Détecter les potentiels, repèrer les talents. »

La vie de la Communauté

À vos agendas

Page 4: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

4 / L’interview

l’interview

Sylvie Laqueste, directrice de Cité Nature, centre de culture scientifique dédié à la nature, à l’alimentation et à la santé.

Page 5: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

À peine fêtés ses 10 ans d’expositions, Cité Nature poursuit le développement de ses

activités et s’apprête à franchir le cap des 40 000 visiteurs pour l’année ! Tous les publics y sont

invités à apprendre en s’amusant, comme le revendique Sylvie Laqueste, directrice

de Cité Nature.

L’interview / 5

« Apprendre en s’amusant, tel est notre slogan ! »

Sylv

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Page 6: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

« Toutes nos installations sont faites maison »

Quelle est la vocation de Cité Nature ?Cité Nature a pour objectif de diffu-ser des connaissances scientifiques sur des thèmes variés liés à la na-ture, à l’alimentation et à la santé, avec une approche ludique et une attention portée au développement durable. « Apprendre en s’amusant », tel est notre slogan ! À Cité Nature, chacun peut à son niveau faire des découvertes et s’informer. Nos ex-positions générales proposent des manipulations et des jeux qu’ap-précient les enfants, ainsi que des explications détaillées pour nourrir un public lecteur plus averti. Nous avons une approche pédagogique

des thèmes que nous présentons dans la conception de nos expo-sitions et par les interventions de nos médiateurs. Ils sont quatre, issus de différentes formations scientifiques, à s’adapter à tous les niveaux de publics lors de visites accompagnées. Qui se cache dans les coulisses de Cité Nature ?Outre ses quatre médiateurs scienti-fiques, Cité Nature compte des chargés d’accueil, un service administratif, un ser-vice technique… Nous formons une équipe de 17 personnes, très polyvalentes. Toutes nos installations sont faites maison, comme nos jeux infor-matiques, et il n’est pas rare que les uns et les autres donnent un coup de main, quand il faut mon-ter la structure d’une exposition ou peindre des panneaux. Cette équipe est une force.

Que se passe-t-il dans vos murs ?Nos activités se diversifient d’an-née en année. Nous programmons des temps forts dans le cadre de nos expositions temporaires et nous proposons des événements réguliers, pour élargir notre public et permettre à nos visiteurs de pro-

fiter autrement de Cité Nature. Je pense aux concerts Af-

terwork, le 3ème vendredi de chaque mois à 19h, au tarif unique à 3 € avec de la restau-ration, ou encore à l’après-midi à thème

le 1er dimanche de chaque mois pour

les enfants et les fa-milles. Ancienne fabrique

de lampes de mineurs réhabilitée par l’architecte Jean Nouvel, notre bâtiment est un cadre atypique qui séduit les entreprises, les institu-tions et des associations. Issues de toute la région Hauts-de-France, elles nous sollicitent de plus en plus, pour recevoir leurs évène-ments. Avec Didier Simon, direc-teur technique, nous avons encore

6 / L’interview

SylvieLaqueste,

directricede Cité Nature

Sylvie Laqueste

Originaire de Dainville, diplômée en océanologie (Institut universitaire européen de la mer – Brest), Sylvie Laqueste est entrée au centre de préfiguration de Cité Nature (le Cestar) en 1999. Elle est depuis février la directrice de Cité Nature, association présidée par Évelyne Beaumont, adjointe en charge de l’Éducation et de la réussite éducative de la Ville d’Arras et conseillère de la Communauté Urbaine d’Arras.

Page 7: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

beaucoup d’idées et de pistes de développement. Par exemple concevoir de petites exposi-tions itinérantes de 50 à 200 m2 qui pourraient être proposées à la location.

Quels sont vos prochains grands rendez-vous ?L’exposition Art’nimal (science et art) présentera les œuvres de 11 artistes plasticiens du territoire, sur le thème de la biodiversité animale, avec pour nouveauté d’y associer 11 classes de la Communauté Urbaine d’Arras. Leurs travaux, à partir des œuvres des artistes, seront exposés au même niveau que celles-ci avec une scéno-graphie inspirée de la grande ga-lerie de l’évolu-tion. Elle aura lieu du 19 novembre au 31 décembre pro-chains. Autre date à retenir, « Croc’expo, les fruits, les légumes et moi » à partir de mars. Il n’y a pas assez de fruits et de légumes dans

les assiettes des enfants, en particu-lier ceux de la région, alors qu’elle compte beaucoup d’industries agroalimentaires. Cette exposition sera pour la première fois ciblée sur un public, celui des 3-12 ans. Elle s’adressera également à leurs parents. On repartira de la terre, on y parlera du transport des aliments, du goût et du plaisir dans l’assiette, de la santé. La scénographie sera très visuelle, inspirée de l’univers des dessins animés américains, les « toons », avec l’idée de sur-

prendre, pour donner l’envie de manger des fruits

et des légumes, et faire du bien à son

corps. La création de cette exposi-tion associe de nouveaux par-tenaires finan-ciers et scienti-

fiques.

Quels sont vos liens avec le terri-

toire ?Cité Nature entretient des liens

étroits avec de nombreux acteurs du territoire, multiplie les parte-

nariats et diversifie ses sources de financement. La Communauté Ur-baine d’Arras est notre soutien prin-cipal, depuis l’origine. Nous parta-geons les réflexions pour continuer à faire évoluer Cité Nature. Notre lieu participe aux actions de la Com-munauté Urbaine d’Arras, à travers son Agenda environnement ou par les initiatives originales de son ser-vice de Promotion de la santé. 70% de notre public est extérieur au ter-ritoire communautaire, Cité Nature contribue donc à son attractivité et à son rayonnement. Nous sommes ouverts à des collaborations bien au-delà de la Communauté Urbaine d’Arras. Cité Nature fait partie d’un réseau d’une quinzaine de struc-tures scientifiques du Nord et du Pas-de-Calais, porté par le Forum départemental des Sciences de Villeneuve d’Ascq. Nous coprodui-sons avec lui une exposition sur la pomme de terre qui sera présen-tée à la Cité des sciences à Paris avant d’être montrée à Cité Nature en 2018. Nous pouvons aussi nous enorgueillir de faire circuler le logo de la Communauté Urbaine d’Arras sur notre exposition « Bon appétit » qui tourne en Indonésie !

L’interview / 7

« 70% de notre public est extérieur au territoire

communautaire. »

Cité Nature> 2 500 m2 d’expositions permanentes

> Deux espaces de 800 m2 pour des expositions temporaires

> 15 000 m2 de jardins thématiques

> Ouvert toute l’année du mardi au dimanche (fermé les jours fériés)

> Entrée 3 € (enfant) et 7 € (adulte)Carte d’abonnement annuel

> Cité Nature, 25 boulevard Schuman à Arras : 03 21 21 59 59

www.citenature.com

Page 8: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

8 / Grand angle

GRANDANGLE

Face à la nécropole française de La Targette, le Monument des Fraternisations a été inauguré le 17 décembre l’année dernière.

Page 9: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

Grand angle / 9

De multiples monuments et mémoriaux émaillent notre territoire, durablement meurtri par les violentes ba-tailles de la Première Guerre mondiale. Certains d’entre eux sont proposés à un classement au Patrimoine de l’humanité.

La Communauté Urbaine d’Arras,un territoire de mémoire

universelle

Comment votre village a-t-il vécu la Première Guerre

mondiale ?Devant la crête de Vimy, Neuville-Saint-Vaast a été le théâtre de multiples af-frontements entre nations, de septembre 1914 à fin 1917. Soit près de trois ans sous le feu. Il n’est dès lors pas étonnant que nous comptions sur notre commune de nombreux lieux de mémoire, dont le cimetière militaire allemand le plus im-portant de France, la nécropole française et cimetière du Commonwealth de la Targette, un cimetière tchécoslovaque ou encore un monument aux morts po-lonais. À l’arrivée des troupes ennemies, les habitants n’ont eu qu’une demie heure pour quitter les maisons, aban-donner les fermes… Le village a été rasé, un seul pan de mur était resté debout ! Notre commune est parmi celles sur lesquelles le plus de sang a été versé. Il reste impossible de concevoir toute la violence des combats.

Que représente une candidature à l’Unesco* ?Chaque année, nous nous souvenons particulièrement de ce que les soldats ont enduré, toutes nations confondues, à l’occasion d’une cérémonie le 9 mai. Elle est organisée avec une ambassade ou un

consulat d’un des différents pays qui ont combattu ici. Nous avons un Comité du Centenaire actif, présidé par Arnaud Du-rier et rassemblant les générations, qui fait vivre l’histoire du village. Que Neuville-Saint-Vaast figure dans le dossier de candidature à l’Unesco nous fait beaucoup d’honneur. Un classement des sites de mémoire aux Monuments historiques est également lancé. Ces démarches complémentaires nous inci-teront à être encore plus vigilants dans la préservation de nos lieux de mémoire, sans pour autant imposer des contraintes insurmontables. Et pour la Communauté Urbaine d’Arras ?On pourrait dire que nos sites de mé-moire appartiennent déjà à l’humanité. La reconnaissance de l’Unesco faciliterait la diffusion de nos valeurs culturelles et citoyennes dans le monde entier. C’est seulement dans un second temps que nous pensons à l’attractivité du territoire de la Communauté Urbaine d’Arras, qui soutient le dossier, et à la continuation du développement du tourisme de mé-moire.

Questions à Jean-Pierre Puchois, Maire de Neuville-Saint-Vaast

* Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.Ph

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10 / Grand angle

Les soldats étaient aussi… des êtres humains

Des pertes humaines inouïes ! En réponse à l’inhumanité de la Première Guerre mondiale, de nouvelles pratiques du culte des morts au combat sont apparues. Les fosses communes anonymes sont remplacées par des cimetières spécifiques. Les soldats regroupés y ont reçu une tombe individuelle avec leur nom gravé, et celui des soldats disparus a été gravé sur des mémoriaux. Des monuments alors totalement nouveaux ! Ils le restent par leurs architectures diversifiées, aux formes symboliques appelant à la mémoire et au respect du soldat tué à la guerre. Ces sites sont intégrés aux paysages et souvent à proximité immédiate des lieux de combats

majeurs. Ils doivent convaincre l’Unesco de leur valeur universelle exceptionnelle, en tant que témoins de ce nouveau rapport à la mort du combattant. Les sites funéraires et mémoriels les plus représentatifs ont été sélectionnés pour constituer le dossier de candidature (lire ci-contre). Il doit être présenté début 2017 au ministère de la Culture, qui le déposera auprès de l’Unesco. Cet organisme international se donnera environ un an et demi pour examiner le dossier. Si la démarche aboutit, les sites seront inscrits fin 2018. Un bel épilogue au Centenaire, 100 ans après la fin de la « der des der ».

Par son ampleur et sa durée, la Première Guerre mondiale a bien sûr bouleversé le monde contemporain. Elle a aussi été un tournant dans la prise en compte des hommes qui y ont laissé leur vie.

Inscription à l’Unesco

des sites funéraires et mémoriels de la Grande

Guerre

Un projet imaginé

en 2002

en Belgique

2011, création de l’association Paysages et sites de mémoire de la Grande

Guerre

14 départements adhèrent (front à l’Est de la France)

dont le Pas-de-Calais, et les territoires belges de Flandre et de

Wallonie

Plus de

3 000 « biens » (cimetières, monuments, stèles…)

inventoriés sur ce front

136 « biens » les plus représentatifs sélectionnés

sur 94 sites dont sept biens sur trois sites de la Communauté Urbaine

d’Arras (et huit attributs secondaires)

Septembre 2016, la Communauté Urbaine d’Arras

adhère à la démarche et au projet de classement

Janvier 2017,

dossier de candidature proposé à l’État pour transmission à l’Unesco

À Thélus, le Lichfield crater est l’un des deux seuls anciens cratères de mine (avec le Zivy crater, également à Thélus) à être devenu sépulture.

Commémorations et témoignages des descendants des soldats : le patrimoine de la Première Guerre mondiale est toujours vivant.

Page 11: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

Grand angle / 11

Cinq biens candidats à Neuville-Saint-Vaast

Un patrimoine qu’il faut continuer à préserver

Cinq biens mémoriaux, à Neuville-Saint-Vaast, figurent dans le dossier de candidature à l’Unesco. À La Targette, les nécropole française et cimetière du Commonwealth regroupent les soldats tombés sur la commune et alentour. Le cimetière allemand de la Maison Blanche est plus grand cimetière allemand de la Première Guerre en France, regroupant 44 833 soldats inhumés auparavant dans près de 110 communes, là où ils étaient tombés. Emblématique pour les ressortissants de l’ancienne Tchécoslovaquie, le cimetière militaire tchécoslovaque regroupe les corps de 70 soldats provenant de divers cimetières civils et militaires environnants et tombés lors des combats de l’année 1915 (ainsi que 136 soldats de la Seconde Guerre mondiale). Figurent également dans la candidature au classement le Canadian cemetery n°2 et le CWGC Givenchy Road Canadian cemetery, liés à la bataille de Vimy. Toujours sur la commune, le mémorial aux volontaires polonais, le flambeau de la paix (photo) ou encore le tout récent Monument des Fraternisations aident les visiteurs à comprendre les événements.

L’Unesco est particulièrement attentive aux mesures prises pour protéger les biens inscrits au Patrimoine de l’humanité. Les cimetières et les mémoriaux ont toujours fait l’objet des plus grands soins, en premier lieu par les organismes chargés de leur gestion : la CWGC*, le ministère de la Défense, le ministère canadien des Anciens combattants, le VDK**, ainsi que des associations. Une rénovation d’envergure se poursuit par exemple, suite à la détérioration naturelle de la pierre, au CWGC Faubourg d’Amiens cemetery, Arras. Son Flying Services Memorial, proposé dans la candidature Unesco pour son caractère unique, rend hommage aux 991 hommes des forces aériennes britanniques disparus sur tout le front durant la Première Guerre mondiale. Chaque site dans son authenticité est relié aux autres lieux de mémoire dans sa proximité, par des vues et des perspectives. Cette valeur visuelle d’ensemble mérite également toutes les attentions.

La main d’un soldat tué transmet aux générations futures le flambeau d’une civilisation si douloureusement sauvegardée.

Le Flying Services Memorial dans l’enceinte du CWGC Faubourg d’Amiens cemetery, Arras.

Il y a un an, le président de la République inaugurait le Monument des FraternisationsC’était le 17 décembre 2015. François Hollande, président de la République inaugurait le Monument des Fraternisations à Neuville-Saint-Vaast. Un monument imaginé par le cinéaste Christian Carion (Joyeux Noël), et réalisé par la Communauté Urbaine d’Arras. Ce monument unique célèbre les fraternisations qui ont eu lieu au cours de la Première Guerre mondiale en Artois.

Samedi 10 décembre, la Communauté Urbaine d’Arras va célébrer le premier anniversaire du Monument par un moment de recueillement. Une exposition photo, pour retracer son histoire, sera inaugurée.

* Commonwealth War Graves Commission** Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge

Page 12: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

12 / La vie de la Communauté

Rien ne peut freiner la maladie des frênes. Ces arbres, présents aux abords de la Citadelle et dans son bois, sont victimes de la Chalarose. Un champignon qui se répand dans toute l’Europe et touche déjà une grande partie de la France. Pour la sécurité des riverains et des promeneurs en cas de chute de branches, la Communauté Urbaine d’Arras (propriétaire de la Citadelle) n’a pas le choix. À compter de fin octobre, elle va devoir procéder à des interventions d’entretien, ainsi qu’à l’abattage sélectif des frênes atteints. Cette campagne progressive d’entretien est enclenchée à partir du diagnostic réalisé. Elle tiendra compte de l’évolution de l’état de santé précis de chaque frêne, et sera intégrée au plan de ges-tion des espaces naturels de la Communauté Urbaine d’Arras. Un arbre d’une autre espèce sera replanté pour chaque frêne enlevé.

Des arbres et arbustes par milliers !

Un champignon attaque les frênes de la Citadelle

La partie la moins boisée de notre territoire (lui-même le moins boisé de France !) est coupée par de multiples voies de circulation dont deux autoroutes et une ligne grande vi-tesse. Les espaces naturels s’en trouvent isolés les uns des autres. Pour remédier à cet état, la Communauté Urbaine d’Arras lance une vaste opération de plantation d’arbustes et d’arbres sous la forme d’une liaison verte, pour connecter la forêt de Vimy à la vallée de la Scarpe. Des haies nouvelles d’épaisseur variable vont être progressivement implantées, reliant au passage quelques haies déjà existantes. L’objec-tif essentiel est de renforcer la circulation des espèces na-turelles, de leur offrir un habitat et des sources de nourri-ture (fleurs pour les pollinisateurs, petites baies pour les oiseaux…).

31 nouveaux hectares boisésAu cœur de ce projet : Actiparc. 31 nouveaux hectares boisés vont apparaître dans le paysage, dont 25 en pourtour de ce parc d’activités communautaire. Il ne

manquera pas de charmes, ni de hêtres ou encore de chênes. Les plants choisis sont tous d’essences régio-nales diversifiées, adaptées à son climat et à son sol. Leur installation devrait démarrer fin novembre. Sept « passages à faune » seront confortés, afin de faciliter aux animaux le franchissement des routes et voies de chemin de fer. Les plantations ne « mangeront » pas de terres agri-coles. Elles seront réalisées sur des parties publiques des onze communes traversées, du Conseil départemental et de la Communauté Urbaine d’Arras.

L’installation de haies et de bouquets d’arbres améliorera le cadre de vie des habitants et l’image paysagère du territoire.

Le maillage boisé participe à la mise en œuvre, par la Communauté Urbaine d’Ar-ras, de la trame verte et bleue du territoire. Cette action est menée en concertation avec les municipalités, le Département, les agriculteurs et la Fédération de chas-seurs. Elle est soutenue par le Conseil régional et le fonds européen Feder.

Page 13: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

La vie de la Communauté / 13

Europrécis, sculpteur haute

précision de pièces mécaniques

Diplôme d’ingénieur en poche, Vincent Tabary a d’abord passé cinq ans dans une entreprise d’aé-ronautique. En 2014, à l’âge de 31 ans, il a repris Europrécis à ses parents. L’activité avait été créée par son grand-père il y a 62 ans à Arras. « L’entreprise au départ artisanale a toujours été tournée vers la méca-nique. Elle a déménagé à Beaurains en 1973 et a conti-nué à grandir sur ce site. Nous disposons de 5 000 m2 de bâtiments », précise Vincent Tabary. « Nous nous sen-tons bien sur le territoire, au carrefour de notre clientèle régionale et en entrée proche de l’autoroute A1. »

Centre numérique d’usinageEuroprécis réalise toutes les opérations, du débit de la matière première à l’usinage des pièces, avec une pré-cision pouvant aller jusqu’au millième de millimètre ! « Nous disposons d’un bureau des Méthodes et d’une salle de contrôle climatisée. Depuis avril, nous avons la certi-fication qualité ISO 9001-2015. Elle nous permet d’être consultés par de grands groupes. » Les métiers de la mécanique industrielle sont très modernisés. « Nous sommes équipés d’une quaran-taine de machines, dont un centre numérique d’usi-nage horizontal 4 axes ultra perfectionné, capable de sculpter une pièce de plus d’une tonne ! Une fois pro-grammé, il peut usiner en autonomie totale », appré-cie Vincent Tabary. Europrécis cherche à recruter des fraiseurs à commande numérique et des tourneurs : « Nous travaillons sur de nouveaux projets tous les jours. Qu’il s’agisse d’un jeune en alternance ou d’une personne cherchant à se reconvertir, nous favorisons la transmis-sion des compétences en interne. »

Dirigée par Vincent Tabary (en haut à droite), Europrécis est sous-traitant de fabricants de machines.

Ses réalisations sont ensuite exportées dans le monde entier.

Chez Europrécis, des blocs massifs d’acier, d’inox, d’aluminium ou encore de fonte, se transforment en différentes pièces mécaniques. Vincent Tabary représente la 3ème génération familiale à la tête de cette PME de 25 personnes.

Page 14: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

14 / La vie de la Communauté

Unéole prépare son envol à la Citadelle

Unéole a imaginé une forme d’hélice en matériau composite innovant, fait de fibre de lin et de résine polyester.

Dans l’un des hangars de la Citadelle, la jeune équipe d’Unéole fait grandir avec enthousiasme une éolienne innovante. Créateur de cette start-up, Quentin Du-brulle a imaginé une forme aérodynamique seule à pouvoir tourner dans les vents perturbés du milieu urbain : « Notre éolienne participera à la diversifica-tion et au mélange des différentes sources d’énergie. » Diplômé en marketing et vente, il a eu le déclic lors d’un séjour en Polynésie française : « C’était avant le Grenelle de l’environnement. J’y ai côtoyé un précurseur qui travaillait sur la question de l’indépendance énergétique des îles, par des modes légers de production d’énergie et une modération de la consommation. L’idée de me lancer dans cette voie ne m’a pas quitté. » Afin de s’assurer qu’il était possible de la concrétiser, il l’a plongée dans le bain de l’incubateur de projets de l’École des Mines de Douai, et s’est aussi

appuyé sur les écoles d’ingénieurs lilloises HEI, Icam et Polytech’. Quentin Dubrulle a créé Unéole il y a deux ans. Les six membres de l’équipe mélangent les compétences : ingénierie en matériaux, en électronique et en informa-tique, approvisionnement ou encore marketing et com-munication. « Notre objectif est de proposer une éolienne à prix accessible, en particulier à destination des pays en voie de développement. Dans une version plus onéreuse, elle pourra être associée à notre application mesWatts de ges-tion de l’énergie, pour laquelle est prévu de recruter un in-formaticien et un électronicien. » Aidée par la Communau-té Urbaine d’Arras qui l’héberge, Unéole a reçu le soutien de Bpifrance (prêt à taux 0 et subvention French tech). « Nous sommes également heureux d’être la première entre-prise de la région à avoir décroché le prêt Troisième révolu-tion industrielle du Crédit coopératif. »

Page 15: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

La vie de la Communauté / 15

Vaisseau amiral en région de l’enseigne E. Leclerc, Scapartois est l’une des plus importantes entre-prises du territoire ! Cet outil logistique de pointe abrite près de 400 emplois directs, fait travailler de nombreux transporteurs locaux et alimente une quarantaine d’hypermarchés ainsi que des drives. Artisan de cette aventure collective, Jean Maurice s’est éteint le 29 août à l’âge de 75 ans. Natif de Pont l’Évêque, il est entré très tôt dans le monde du travail, par la voie de l’apprentissage. Entrepreneur dans l’âme, il a créé en 1981, à Arras, le premier magasin E. Leclerc du Pas-de-Calais. L’enseigne se développant dans d’autres villes, il lance avec ses collègues adhérents la réalisation de Scapartois en 1992, dont il a été le président pendant 17 ans ! Par étapes successives, il a entrepris de faire gran-dir cette centrale d’approvisionnement de 25 000 à 86 000 m2 aujourd’hui. Jean Maurice savait accorder sa confiance aux femmes et aux hommes qui tra-vaillaient avec lui. Fort de ses capacités d’écoute, de sa simplicité et de sa bonhommie, tout en étant exigeant, Jean a su avec succès mettre son dyna-misme au service de tous, et du développement économique de la Communauté Urbaine d’Arras.

Le cabinet d’ingénierie et géomètresexperts Ingéo choisit la Citadelle

Jean Maurice : un bâtisseur s’en est allé

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Créée il y 60 ans à Saint-Omer où son siège est ins-tallé, Ingéo dispose de six implantations en région et d’une à Paris. Après son site historique, son bu-reau arrageois créé en 1993 est le plus important. Ingéo en était locataire : « Nous souhaitions devenir propriétaires de nos locaux et nous avons cherché pendant quelques années. La Communauté Urbaine d’Arras nous a proposé une solution adaptée à la Citadelle. Nous avons eu un véritable coup de cœur pour ce cadre majestueux », apprécient Clément et Julien Fauquembergue, représentants la nouvelle génération à la tête de cette entreprise familiale. Le déménagement aura lieu d’ici la fin de cette an-née au bâtiment « les Archers », qui mixe apparte-ments et activités économiques. Ingéo compte 90 personnes et pourrait encore se développer. Aux métiers traditionnels liés au foncier (bornage) et à la topographie, Ingéo propose un vaste panel de prestations liées à l’immobilier et à l’aménagement du territoire, dont le diagnostic immobilier, la co-propriété, la maîtrise d’œuvre VRD et l’urbanisme.

Jean Maurice (à gauche), encore sur le terrain pour la 1ère pierre de la dernière extension de Scapartois à

Tilloy-les-Mofflaines.

Jean-Paul Lecubin (à droite), chef de l’agence arrageoise d’Ingéo, aux côtés des dirigeants.

Page 16: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

Libérons les énergies !Produire sur notre territoire autant d’énergie que nous en consomme-

rons : c’est l’objectif que s’est fixé la Communauté Urbaine d’Arras pour 2050. Pour cela, il faut trouver les

moyens de produire davantage d’énergies renouvelables et de ré-

duire nos consommations d’énergie. C’est possible ! Dans nos communes,

nos entreprises, nos écoles et uni-versités, des projets et des actions

pour consommer moins et produire plus « vert » existent déjà (voir

page ci-contre). Aujourd’hui, il s’agit d’amplifier le mouvement, grâce au

projet de transition énergétique.

L’idée est d’engager un cercle ver-tueux... Plus qu’un défi environne-mental, la transition énergétique du territoire répond aussi à un en-jeu économique. Innover dans des équipements économes en éner-gie permet d’alléger les charges des ménages, des communes, des entreprises... Développer les éner-gies renouvelables crée de nou-veaux débouchés, de nouvelles sources de croissance et d’emploi. Habitants, collectivités, entre-prises, commerçants, exploitants agricoles, bailleurs, fournisseurs d’énergie... nous sommes tous concernés ! La Communauté Ur-baine d’Arras est en train de bâtir le projet de transition énergétique du territoire. Elle compte sur les forces

vives pour contribuer, proposer, ex-périmenter, mettre en œuvre des idées et des projets. Elle animera cette dynamique, en facilitant les échanges et en accompagnant les projets les plus remarquables. Lancement le 29 novembre

Le 29 novembre, les élus de la Communauté Urbaine d’Arras ré-unissent les communes, les entre-prises, les associations pour lancer officiellement cette dynamique et la communauté des « faiseurs » locaux de la transition énergétique. En décembre, en fonction des idées, des besoins des uns et des autres, des ateliers seront organi-sés pour passer à l’action.

Plus forts ensemble ! La Communauté Urbaine d’Arras lance son projet de transition énergétique.

16 / La vie de la Communauté

Page 17: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

• Trois chaudières biomasse génèrent de la chaleur et alimentent des bâtiments publics et des logements sociaux. Communauté Urbaine d’Arras / Dalkia

• 50 % des besoins en énergie du centre aquatique Aquarena sont couverts via la récupération des calories du réseau d’assainissement. Communauté Urbaine d’Arras / Dalkia / Eau de l’Artois / SADE

• L’Espace Info Énergie donne des informations et des conseils neutres et gratuits pour les habitants sur tout ce qui a trait aux économies d’énergie. Communauté Urbaine d’Arras / CPIE / ADEME / région Hauts de France

• Panneaux solaires, éoliennes, turbine hydraulique assurent l’autonomie énergétique des parties communes de la résidence Goudemand de Pas-de-Calais Habitat.

• La climatisation du datacenter de la société Décima est assurée via un système de géothermie.

• L’usine de pré-traitement mécano-biologique du centre de valorisation des déchets transforme les déchets en composts, énergie, matières premières secondaires. Communauté Urbaine d’Arras / SITA / SMAV

• L’église est équipée de lustres chauffants par infra-rouges. Ville de Saint-Laurent-Blangy

• La société CRC & Système Sarah produit des maisons 100 % autosuffisantes en eau et en énergie.

• L’imprimerie Sensey s’éclaire grâce à un système 100 % Leds.

• Un réseau de chaleur basé sur la biomasse alimente la mairie, la cantine, la salle polyvalente. Guémappe / Communauté Urbaine d’Arras

• Des réseaux de chaleur alimentent les logements de Pas-de-Calais Habitat et des bâtiments publics. Pas-de-Calais Habitat / Dalkia

• Des éoliennes transforment le vent en énergie !

• L’usine Häagen-Dazs est très performante sur le plan de l’écologie industrielle (certificaton ISO 14001, méthanisation et cogénération, éclairage Led, station d’épuration avec production d’électricité).

• Acteur historique de l’économie circulaire, Roll Gom fabrique des roues à bandage plat (roues de brouette ou de containers à déchets) en recyclant des pneus usagés.

Des familles peuvent être à « énergie positive »Pour l’édition 2015-2016, 10 familles se sont mobilisées pour relever le défi de réduire leurs consommations d’eau et énergie. La baisse moyenne des consommations d’énergie a été de 14 %.CPIE Villes de l’Artois

On peut se déplacer autrementLes habitants peuvent louer pour 3, 9 ou 12 mois un vélo à assistance électrique à coût très réduit.Communauté urbaine d’Arras / Artis

Autres initiatives en faveur d’une mobilité plus douce ou plus verte :• Ma Citadine 100 % électrique, navette gratuite

dans le centre-ville• 20 bornes de recharge pour véhicules électriques sur

le territoire• Subvention de la Communauté Urbaine d’Arras à l’achat de

vélos à assistance électrique chez les commerçants du territoire

On peut rénover son logementLes habitants peuvent, bénéficier de subventions pour rénover leur logement et le rendre plus économe en énergie. En 2015, cela a concerné 60 ménages. Communauté Urbaine d’Arras / ANAH

Guémappe

Achicourt / Saint-Laurent-Blangy / Saint-Nicolas

Wancourt / Héninel / Saint-Martin-sur-Cojeul

Tilloy-les-Mofflaines

Sur tout le territoire de la Communauté Urbaine d’Arras

Arras

Saint-Laurent-Blangy

La vie de la Communauté / 17

Déjà des initiatives et des réalisations concrètes !

Page 18: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

18 / La vie de la Communauté

Trois nouveaux bus sur le réseau ArtisUn confort encore amélioré, pour les usagers des transports en commun de la Communauté Urbaine d’Arras ! Celle-ci a acquis trois nouveaux bus standards neufs. Ils sont en circulation depuis début octobre sur son réseau Artis. Ils sont de même modèle que les quatre autres bus achetés l’an dernier et garantis « origine France ». Plus silencieux et mieux équipés que les véhicules qu’ils remplacent, ils disposent no-

tamment d’une porte centrale plus large et coulissante, facilitant l’accès du réseau aux personnes à mobilité réduite. Toujours pour maintenir un service de quali-té, la Communauté Urbaine d’Arras a prévu d’acheter un bus double en début d’année prochaine. Il offrira plus de places aux passagers sur la ligne 1, l’une des plus fréquentées. Montant de ces investissements : 1,4 million d’euros.

De plus en plus de municipalités choi-sissent de limiter la

vitesse de tout déplacement à 30 km/h sur une partie de leur com-mune. À la rentrée, la Ville d’Ar-ras a ainsi passé l’intérieur de ses boulevards en « zone 30 ». Les objectifs sont de faciliter une co-habitation apaisée entre les diffé-rents usagers de la voie publique, d’améliorer la sécurité de tous, de favoriser les modes de dépla-cements doux, moins bruyants et moins polluants (et aussi moins chers que la voiture individuelle !). Quelques règles dans ces zones :

• les piétons doivent circuler sur les trottoirs et traverser sur les passages piétons lors-qu’ils sont situés à moins de 50 mètres,

• les automobilistes et mo-tards ont obligation de céder la priorité au piéton si ce der-nier a manifestement l’inten-tion de traverser,

• les cyclistes doivent circuler sur la chaussée, pas sur les trottoirs, et peuvent rouler à contre-sens si la signalisation l’autorise.

En matière d’émissions polluantes, les nouveaux bus répondent à la norme Euro6.

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Mode d’emploiLe Plan de déplacements urbains, en cours d’élaboration par la Communauté Urbaine d’Arras (intégré dans le PLUi, Plan local d’urbanisme intercommunal), tiendra compte de ces actions et poursuivra les évolutions en faveur de la mobilité durable et de l’apaisement de l’agglomération.

Page 19: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

Lancée à la rentrée, la proposition de louer des vélos à assistance électrique enregistrait 282 demandes à la mi-octobre. Ce service innovant, décidé par la Communauté Urbaine d’Arras, est géré par Ar-tis. 65% des demandes de V’électric sont faites par des salariés et 24% par des retraités. Sur les trois durées de loca-tion proposées (3, 9 ou 12 mois), celle sur 12 mois a été choisie en grande majorité (70%). Plus de 80% des usa-gers V’électric sont des femmes.

V’électric, démarrage en trombe !

La meilleure solution à DainvilleAutour du site de Pri-magaz à Dainville, un plan de prévention des risques technologiques (PPRT) va permettre à la zone d’activités de renouer avec son dé-veloppement. Après de longues réflexions et né-gociations, la meilleure solution possible a été trouvée entre les par-tenaires : État, Conseil régional, Conseil dépar-temental, Communauté Urbaine d’Arras, munici-palité de Dainville et Pri-magaz. Cette entreprise va réaliser un important investissement pour ré-duire les risques de son site, y créant même sept nouveaux emplois.

Construction d’un bassin de dépollutionSur un point stratégique du réseau d’assainisse-ment, situé en amont de la Scarpe à Sainte-Ca-therine, la Communau-té Urbaine d’Arras a lancé la construction d’un bassin enterré de dépollution d’une ca-pacité de 2 900 m3. En cas de précipitations, cet équipement a pour fonction de stocker pro-visoirement le mélange d’eaux usées et d’eau de pluie, pour éviter son déversement dans le milieu naturel. Par temps sec, ce surplus d’eau sera renvoyé à la station d’épuration afin d’être traité. Montant de cet investissement au profit de l’environ-nement : 2,4 millions d’euros.

Six logements inaugurés à MercatelLa nouvelle résidence des Champs fleuris à Mercatel compte 27 maisons en accession à la propriété et six nou-veaux logements so-ciaux (cinq de 80 m2, un de 88 m2). Ces der-niers ont été inaugurés mi-octobre par la SA du Hainaut. Répondant à de hautes exigences en matière notamment d’isolation et d’écono-mies d’énergie, ils ont obtenu le label Quali-tel. Ce projet contribue à diversifier l’offre en logement du territoire. Il a reçu le soutien de la Communauté Urbaine d’Arras à hauteur de 65 000 €.

La vie de la Communauté / 19

les brèves

Page 20: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

20 / La vie de la Communauté

L’ancienne caserne Schramm accueille cet automne ses premiers habitants, un peu plus de vingt ans après avoir été désaffectée par l’armée. Le Pavillon des officiers et la moitié d’une ancienne aile de casernement viennent d’être livrés, offrant dans un premier temps une soixan-taine d’appartements du T1 au T3, ainsi que quelques T4. La réhabilitation de ces bâtiments, respectueuse de la protection « Monuments historiques » du site, est me-née par le groupe Histoire & Patrimoine. La Communauté Urbaine d’Arras s’est chargée de la viabilisation du terrain et des travaux d’aménagement des espaces publics. Elle réalisera des plantations d’es-paces verts cet hiver. Ce nouveau quartier, encore en chantier, est ouvert sur la ville grâce à la restauration de quatre portails. Un autre va être recréé du côté du Cours de Verdun, en alignement avec l’obélisque de la place Victor-Hugo. À terme, une voirie intérieure traver-sera la caserne Schramm et reliera la place du 33e à la rue Sainte-Claire. Toujours avec Histoire & Patrimoine, un deuxième bâtiment de casernement de Schramm sera reconverti en résidence service pour séniors (101 appartements du studio au T3), un troisième et dernier étant destiné à l’accueil d’activités libérales et de petits logements.

De nouveaux habitants arrivent à Schramm

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Un portail monumental sera recréé, derrière lequel sera installé un jardin public.

Le quartier Schramm comptera 108 appartements.

Un parking intérieur a été aménagé pour les locataires.

Page 21: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

Quartier des Bonnettes à Arras, à proximité immédiate de la clinique du même nom, un nouveau hameau « Cottage Park » verra prochainement le jour. Un lieu de vie qui se veut innovant et qui porte un soin particulier aux abords.

Ça se passe chez vous / 21

Cottage Park aux Bonnettes : concept novateur et cadre de vie privilégié

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Espaces paysagers soignés, bassins d’agrément, espaces de verdure commun aux différents résidents, parkings en périphérie, le tout est pensé pour une qualité de vie optimum. Les constructions sont aux normes RT2012 visant une réduc-tion des dépenses énergétiques. Si une maison-témoin accueille déjà depuis quelques semaines les ac-quéreurs intéressés, le chantier des autres bâtiments vient de commen-cer sur ce terrain vendu par la Com-munauté Urbaine d’Arras à Synergie Park. Au programme, 10 maisons de 72 à 98 m2 et 5 bâ-timents regroupant 26 appartements de 48 à 69 m2. Si les maisons n’ont pas de clôture, le hameau est

lui sécurisé. Un projet de qualité qu’a salué Philippe Rapeneau, Président de la Communauté Urbaine

d’Arras, tant parce qu’il répond aux exi-gences de la 3e Révolution Industrielle,

avec notamment des bornes de rechar-gement pour véhicules électriques, que par son souci de créer les condi-tions du bien-vivre ensemble, avec de petits collectifs, de la verdure et une

sécurisation de la résidence. Ce type de projet ayant fait ses preuves notam-

ment à Wambrechies, la société Synergie Park entame la construction avant même la

commercialisation, tant elle est certaine de son suc-cès. Une prise de risque là aussi saluée par les élus locaux.

Visite de la maison-témoin

sur rendez-vous au 03 59 57 77 77

Page 22: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

22 / La vie de la Communauté

Émotions à l’écranL’humain, avec toute la force (et la faiblesse !) de ses émotions est au cœur de ce 17ème Arras Film Festival. Dix jours de plai-sirs cinéphiles qui posent un regard sensible sur la société et le monde d’aujourd’hui. Tel en ouverture Demain tout commence dans lequel le père, incarné par Omar Sy, voit sa vie deux fois bouleversée avec sa petite fille. D’autres comédies familiales mêleront le rire et les larmes, dont le tendre et drôle Il a déjà tes yeux. L’école, l’adolescence, le couple… sont autant de su-jets abordés à travers des héros du quotidien, dans lesquels les spectatrices et spectateurs pourront se retrouver.Deux thématiques fortes traversent cette édition du festival. Celle de l’évasion (12 films cultes) et celle de la guerre civile espa-gnole (14 films) vue essentiellement par des Espagnols d’origine ou de descendance. Des historiens partageront leur regard sur cet épisode méconnu de l’histoire contemporaine en montrant des extraits de films. Autre rencontre : l’écrivaine prix Goncourt Lydie Salvayre, fille de parents républicains espagnols exilés. Sera aussi à voir absolument Monte Cristo de 1929, splendide-ment restauré et accompagné par un pianiste (une performance pendant 3h30 !). Jacques Cambra et les élèves du conservatoire d’Arras proposent un autre ciné-concert, sans oublier le festival des enfants, une leçon de cinéma par le réalisateur Stéphane Brizé (La loi du marché avec Vincent Lindon…), la présence d’ac-teurs et d’équipes de film, avec la mise en lumière de talents cinéastes et techniciens régionaux.

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17e édition4 -13 novembre 2016

120 films sélectionnés dont près de 80 inédits et avant-premières, plus de 270 projections, une compétition européenne, de multiples rencontres, des ateliers, des créations musicales… Projections à Arras au Cinémovida et au Casino. Le Arras Film Festival est proposé par l’association Plan-Séquence, avec le soutien de nombreux partenaires dont la Communauté Urbaine d’Arras.Renseignements : 03 59 25 00 69Programme complet sur www.arrasfilmfestival.com

Page 23: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

Le centre-bourg s’apprête à une métamorphose

Wailly

Ça se passe chez vous / 23

Un nouveau cœur de village battra après un vaste chantier. Il concernera les rues autour du pôle de la mairie et l’intérieur de ce périmètre. Ces tra-vaux d’ampleur pour Wailly seront enclenchés d’ici quelques mois : « L’ensemble de nos services et bâti-ments municipaux sont dans cette zone. On y retrouve des activités professionnelles (commerces et services) et notre marché de plein air du dimanche matin », pré-cise Michaël Audegond, maire de cette commune de plus de 1 000 habitants. Cette opération améliore-ra le cadre de vie et la sécurité des déplacements : « Les enfants de l’école se rendent souvent à la maison des associations, occupée par ailleurs pour une multi-tude d’activités. Les arrêts de bus sont également situés sur ces axes de passage. » Les trottoirs vont être en-tièrement refaits, la place remaniée, les réseaux vont être enfouis et l’éclairage va être remplacé : « Il n’y aura plus de poteaux gênants pour les groupes d’en-

fants. De nouveaux luminaires à Led, plus économes en énergie, seront installés. Nous envisageons à terme de moderniser l’éclairage de tout le village », annonce Michaël Audegond. La municipalité waillysienne a par ailleurs prévu d’adapter les espaces publics. Une petite aire de jeu va être déménagée, modernisée et agrandie (avec un nouveau plateau multisports) sur un terrain vierge à côté de la mairie. Avant le premier coup de pioche, la municipalité a sollicité le CAUE* pour étudier la meilleure valorisation paysagère pos-sible des espaces. Ce projet a un financement maî-trisé avec l’accompagnement de l’État et des parte-naires du territoire, tous sollicités. Michaël Audegond apprécie également l’accompagnement technique de la Communauté Urbaine d’Arras : « C’est une chance pour une petite commune de bénéficier d’expertises. Nous sommes tout à fait sereins dans la mise en œuvre de notre projet. »

ça se passe chez vous

Michaël Audegond, Maire de Wailly.Le Crinchon traverse le village et contribue à son charme. Cet atout sera mieux valorisé.

* Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement.

Page 24: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

« Au service des idées des

habitants dans ou en dehors des quartiers. »

24 / Pourquoi pas vous ?

Avec de nombreuses cordes à son arc, Abdelhafid Moualek est devenu « chef de projets Citéslab », pour les quartiers prioritaires* de la politique de la Ville dans la Communauté Urbaine d’Arras. Res-ponsable de deux associations, che-ville ouvrière de la compétition de break-dance Batt-le of the year France (16 000 specta-teurs !), il a par ail-leurs dirigé une équipe de 30 personnes chez un équipementier automobile ja-ponais : « Mes expériences m’ont permis d’acquérir un savoir-faire dans la conduite de projets. Avec le dispositif Citéslab, je le mets au

service des idées des habitants pour créer dans ou en dehors de leur quartier. Ceux extérieurs qui veulent créer dans les quartiers peuvent

également me solliciter. » Qu’il soit économique,

associatif, cultu-rel, humanitaire… tout type de pro-jet est concerné : « L’important, c’est d’entrer dans une démarche de créa-

tion. Mon rôle est d’être à l’écoute des

idées, de détecter les potentiels, de repérer les ta-

lents. Pas à pas et en lien avec les dif-férentes structures d’accompagne-ment existantes, il s’agira de donner au porteur de projet les bonnes clés, pour faciliter son parcours. »

pourquoi pasvous ?

Créer dans les quartiers : « Détecter les potentiels, repérer les talents. »

À la disposition des porteurs de projet lors de rencontres individuelles, Abdelhafid Moualek proposera et animera des ateliers collectifs sur des thématiques liées à la création, dans toutes ses dimensions. Il a été recruté par Initiative Grand Arras dans le cadre du dispositif Citéslab de la Caisse des dépôts et consignations, avec le soutien de la Communauté Urbaine d’Arras, du Conseil régional et de l’État.

Habitants des quartiers « politique de la Ville », vous avez un projet ? Abdelhafid Moualek vous aide à concrétiser votre idée !

Contact : Abdelhafid Moualek,06 07 33 89 01

Rencontres individuelles et ateliers collectifs

* 4 As (Achicourt), Jean-Jaurès – Cheminots – Moulin Hacart (Achicourt, Arras), Saint-Michel – Goudemand (centre-ville d’Arras), Saint-Pol – Baudimont (Arras ouest), Nouvelles Résidences (Saint-Nicolas, Saint-Laurent-Blangy).

Page 25: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

Infos pratiques / 25

Les prochains Conseils Communautaires auront lieule vendredi 25 novembre à 18h

etle jeudi 15 décembre à 19h

salle de l’Ordinaire à la Citadelle d’ArrasAccès public

Pour connaître la prochaine permanence de Philippe Rapeneau, merci d’appeler le 03 21 21 87 36

Communauté Urbaine d’Arrasla Citadelle, 146 allée du Bastion de la ReineCS 10345 - 62026 Arras Cedex03 21 21 87 00Du lundi au vendredi de 8h à 12h30 et de 13h30 à 17h30

Grand Arras est édité par la Communauté Urbaine d’ArrasLa Citadelle, 146 allée du Bastion de la Reine - 62000 Arras - Tél : 03 21 21 87 00Direction de la Communication de la CUA : [email protected] de la Publication : Philippe Rapeneau - Rédactrice en Chef : Anne-Charlotte Serieys Rédacteurs : Jean-Charles Honoré - Anne-Charlotte Serieys - Didier DeriencourtMaquettistes : Guillaume Lewandowski - Marion PerreyCrédits photos : Valérie Laforge - Anne-Sophie Pujol sauf Mention Particulière(P10/11 : avec l’aimable autorisation de la CWGC)Impression : Imprimerie Chartrez - 62055 Saint-Nicolas-lez-ArrasLe papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship Council (FSC), issues de forêts bien gérées. Tirage : 49000 exemplaires Dépôt Légal : 4ème trimestre 2016 - ISSN : 2427-5441 - www.cu-arras.fr Toute reproduction des articles et images doit être autorisée par la direction de la Communication

infospratiques

Communauté Urbaine d’[email protected]

Samu – 15

Pompiers – 18

Police – 17

Commissariat de police d’Arras03 21 24 50 17

Médiateurs de la Communauté Urbaine d’Arras 03 21 21 98 38

Point d’Accès au DroitAgence Départementale d’Informationsur le Logement (ADIL)03 21 73 85 [email protected]

Centre hospitalier d’Arras 03 21 21 10 10

Hôpital privé des Bonnettes à Arras03 21 60 20 20

Pharmacie de gardewww.servigardes.fr0 825 74 20 30 (0,15€ / min)

Médecin de garde03 21 71 33 33

Suivez la qualité de l’air sur :www.atmo-npdc.frrubrique mesures et prévisions/indice du jour

Point Infos Déchets0 800 62 10 [email protected]

Espace Info Énergie 0 800 62 62 [email protected]

Agence de bus ARTIS0 811 000 089 www.bus-artis.fr

Eaux de l’Artois 03 21 14 02 02www.eauxdelartois.fr

Aquarena 09 71 00 62 00 www.aquarena.fr

Fourrièrecommunautaire 03 21 55 46 10

Crématorium et Parc mémorial du Pays d’Artois 03 62 09 10 [email protected] www.crematoriums.fr

équipementsAU QUOTIDIEN

URGENCE

UTILE

Page 26: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

ARRASSalon Terroirs et SaveursDu vendredi 18 au dimanche 20 novembreArtois Expo, de 10h à 19hEntrée : 5 euros

Ville de Noël et marché de NoëlDu vendredi 25 novembre au samedi 31 décembreGrand’Roue, piste de luge, patinoire, rendez-vous musicaux et ateliers, artistes, jongleurs, échassiers, magiciens, musiciens, commerçants du cœur de ville, manèges, activités pour les petits et pour les grands…Grand’Place et dans toute la villeAccès libre

ANZIN-SAINT-AUBINLumières pour le TéléthonSamedi 3 décembreEn 2015, quelque 220 participants s’étaient inscrits à cette nouvelle formule de randonnée pédestre nocturne sur un parcours autour du golf, éclairé par des luminions et juste-ment appelé Lumières pour le Téléthon. Parking de la salle les Viviers. Rendez-vous à 18h pour un départ à 18h30. Participation : 3 euros au profit du Téléthon. Tous publicsOrganisée par la Conviviale avec le soutien du Comité des fêtes. Renseignements : Jean Bonnier, président de la Conviviale, 06 81 61 22 60

L’Orchestre National de Lille Samedi 10 décembre. À 20h

Au programme : une Nuit sur le mont chauve, poème symphonique de Moussorgski, variations sur un

thème rococo (pour violoncelle solo) et extraits du ballet Casse-Noisette de Tchaïkovsky.

Direction : Nicolas Carter. Avec le violoncelliste Grégorio Robino, soliste de l’Orchestre National de Lille

Salle polyvalente de Dainville. Entrée : 10 eurosConcert proposé par la Ville de Dainville, avec le sou-

tien du Conseil départemental du Pas-de-CalaisInformations et réservation : 03 21 15 64 40

Billetterie : médiathèque

DAINVILLE

26 / À vos agendas

Repas dansantSamedi 19 novembre

Sur le thème des années 80 et à l’occasion du Beaujolais nouveau*

Salle Pierre Hay. À 19hOrganisé par le comité de ducasse

de Boiry-BecquerelleCouscous, fromage, dessert et café

Adulte 13 euros / enfant (-12ans) 5 euros Hors boissons

Renseignements : Pascale Dollet, 03 21 59 71 4706 25 77 71 62 - [email protected]

Réservations des repas : 03 21 48 40 09*l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

BEAURAINS

ACHICOURTExposition « En piste »Jusqu’au 25 novembreLa Médiathèque-Ludothèque fait son cirque et reçoit l’exposition ludique et colorée En piste !Un chapiteau, des roulottes ou encore des silhouettes pour passer sa tête permettent aux petits et grandes de découvrir l’univers du cirque. Une malle avec deux jeux d’épreuves, de questions et d’énigmes guidés par M. Loyal font voyager les enfants et les adultes dans ce monde un peu à part, toujours fascinant et parfois délicieusement effrayant...Exposition visible aux horaires d’ouverture de la médiathèque

Concert Sainte-Cécile Dimanche 27 novembreEspace François Mitterrand, à partir de 15 h. Entrée gratuite

ACQMarché de Noël, 3ème éditionSamedi 10 décembreOrganisé par la commune d’AcqSalle des fêtes, 14 rue la République De 10h à 18h. Entrée libreContact : Mairie de Acq, 03 21 16 11 32 [email protected] - facebook.com/acqnotrevillage

Page 27: La caserne Schramm, nouveau lieu de vie

BAILLEUL-SIRE-BERTHOULTBourse aux jouets

Dimanche 27 novembreOrganisée par les Amis de Berthoult

Renseignements : Mairie, 03 21 16 16 45

À vos agendas / 27

Concert de la Sainte CécileSamedi 19 novembre

L’harmonie municipale et la classe d’orchestre de l’école de musique seront en concert à 18h30 en l’église du Saint

curé d’Ars (quartier Pierre Bolle)Entrée gratuite

Renseignements : 03 21 50 90 60

BOIRY-BECQUERELLE

BEAUMETZ-LES-LOGES Brocante aux jouets, vêtements et puériculture

Samedi 5 novembre Organisée par l’Association des parents d’élèves

Salle Berquin. De 10h à 18hRenseignements : Mairie, 03 21 55 56 83

FAMPOUX Marché de Noël

Dimanche 4 décembrePar l’association Loisirs et Fêtes

Salle des fêtes, rue des Moulins. De 10h à 18hEntrée gratuite

Contact : Mme Plomion, 06 86 38 85 09

FARBUSExposition photo sur le thème « le Ciel »

Samedi 19 et dimanche 20 novembreSalle Polyvalente

Samedi de 15h à 18h, dimanche de 10h à 12h et de 15h à 18hOrganisée par Chasseurs d’Images de Farbus

GAVRELLERepas de la Saint Sylvestre

Samedi 31 décembreOrganisé par le comité des fêtes

Tarifs: 65 €Renseignements et réservations : Éric Potel, 06 62 15 40 46

MARŒUIL1ère bourse aux jouetsSamedi 19 novembre

Organisée par les Petites bouilles marœuilloisesVente de jouets, vêtements et matériel de puériculture

Salle des fêtes. De 14h à 19hRenseignements : 03 21 07 85 23

[email protected]

ROCLINCOURTExposition de maquettes ferroviaires

Samedi 5 et dimanche 6 novembrePar le comité des fêtes. Entrée gratuite

Renseignements : Gilles Simmonds, 03 21 58 40 [email protected]

SAINT-LAURENT-BLANGYRécréa’scènes

Jusqu’au lundi 5 décembre 8ème Festival jeune public des arts vivants

Spectacles gratuits et animations culturellesDétail des manifestations :

www.saint-laurent-blangy.com/recrea-scenes-2016/

WAILLYExpo-vente

Dimanche 6 novembreSalle Lapointe. De 8h à 18h

Organisée par l’association des métiers d’art

Retrouvez l’agenda complet sur www.cu-arras.fr

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