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La consommation d’alcool chez les femmes et les filles Des choix éclairés

La consommation d’alcool chez les femmes et les filles · consommation d’alcool. 3. Table des matières 1. Consommation à faible risque 2. Risques liés à la consommation abusive

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La consommation d’alcool chez les femmes et les filles

Des choix éclairés

Ce document a été rédigé par des femmes pour des femmes,

afin de leur fournir de l’information utile au sujet de l’alcool et

de leur permettre de prendre des décisions saines et éclairées

concernant leur consommation. L’objectif de ce document n’est

pas d’inciter les femmes à cesser toute consommation d’alcool.

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Points essentiels• La consommation d’alcool est fréquente

chez les femmes.

• Les effets de l’alcool sont différents chez les femmes et chez les hommes.

• Les femmes peuvent atténuer les risques auxquels elles s’exposent quand elles boivent de l’alcool en suivant les recommandations de consommation à faible risque.

• La consommation abusive d’alcool peut causer de graves problèmes de santé.

• Plusieurs facteurs peuvent accroître les risques encourus par les femmes qui boivent de l’alcool.

• Du soutien est offert aux femmes afin de les aider à modifier leurs habitudes de consommation d’alcool.

IntroductionBoire de l’alcool est une activité sociale courante pour beaucoup de femmes. Dans un sondage effectué par Santé Canada en 2010, 74 % des femmes interrogées avaient indiqué avoir consommé de l’alcool au cours de l’année précédente. Cependant, les femmes ne pensent pas toujours aux risques potentiels associés à cette consommation. Bon nombre d’entre elles ne savent pas que l’alcool ne touche pas les femmes de la même manière que les hommes.

Ce guide présente les effets de l’alcool chez les femmes ainsi que les risques liés à cette consommation. Tous les renseignements se basent sur des recherches visant à permettre aux femmes de prendre des décisions éclairées au sujet de leur consommation d’alcool. Les sources d’information sont énumérées dans la section intitulée « Références » qui se trouve à la fin de ce guide.

Les effets de l’alcool chez les femmes varient en fonction de plusieurs facteurs :

• la taille et la constitution de la personne;

• son âge;

• ses gènes (biologie);

• les circonstances passées et actuelles de sa vie;

• le stress subi.

Tous ces facteurs peuvent modifier la façon dont les femmes réagissent à l’alcool et accroître les risques s’ils sont combinés. De plus, la consommation abusive d’alcool comporte des risques sanitaires bien particuliers.

Ce guide :

• présente des recommandations de consommation d’alcool à faible risque à l’intention des femmes;

• décrit les facteurs qui ont une incidence sur les femmes et les filles lorsqu’elles consomment de l’alcool;

• met l’accent sur les risques sanitaires particuliers encourus par les femmes qui consomment de l’alcool;

• fournit des renseignements sur d’autres ressources concernant les femmes et la consommation d’alcool.

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Table des matières1. Consommation à faible risque

2. Risques liés à la consommation abusive d’alcool

3. Réactions individuelles à l’alcool

4. Autres facteurs

5. Soutien offert à vos proches

6. Ressources

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Des recommandations de consommation ont été établies au Canada afin d’aider la population à se fixer des limites sécuritaires de consommation et à surveiller sa consommation. Ces recommandations peuvent permettre de réduire les risques sanitaires liés à la consommation d’alcool, en nous sensibilisant davantage :

• à la quantité d’alcool que nous consommons;

• à la fréquence de notre consommation;

• aux situations durant lesquelles boire augmente le risque de préjudice.

Ces recommandations sont adaptées des Directives de consommation d’alcool à faible risque du Canada, publiées par le Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies.

Recommandations de consommation d’alcool à faible risque à l’intention des femmes

Quelle quantité d’alcool buvez-vous?

Évitez de vous enivrer.

• Les femmes ne devraient pas consommer plus de deux verres ordinaires par jour, cinq fois par semaine (trois verres par jour pour les hommes).

• Afin de réduire le risque de blessure ou de préjudice, les femmes ne devraient pas boire plus de trois verres ordinaires à chaque occasion (quatre verres pour les hommes).

À quelle fréquence buvez-vous?

Évitez de dépasser la limite hebdomadaire afin de réduire le risque de problèmes de santé à long terme.

• Chaque semaine, prévoyez au moins un ou deux jours sans alcool.

• Les femmes ne devraient pas consommer plus de 10 verres ordinaires par semaine (15 verres pour les hommes).

Quand faut-il s’abstenir de boire de l’alcool?

Ayez conscience des situations où la consommation d’alcool comporte plus de risques pour les femmes. Ne buvez pas si :

• vous êtes enceinte ou projetez de l’être;

• vous êtes sous l’influence d’une drogue ou vous avez pris des médicaments;

• vous conduisez ou faites fonctionner des machines;

• vous êtes responsable de la sécurité d’autrui.

1 Consommation à faible risque

Un verre de bière 341 ml/12 oz, 5 % d’alcool

Un verre de vin 142 ml/5 oz, 12 % d’alcool

Un verre de porto ou de xérès

85 ml/3 oz, 20 % d’alcool

Un verre de boisson très alcoolisée (gin, rhum, vodka,

rye, liqueurs, etc.)43 ml/1,5 oz, 40 % d’alcool

= = =

La quantité d’alcool que l’on trouve dans un verre ordinaire est la même, quelle que soit la boisson alcoolisée. Dans le schéma ci-dessous, chaque verre représente un verre ordinaire.

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Auto-évaluation

Bon nombre d’entre nous avons tendance à surévaluer la taille d’un verre ordinaire. Nous sous-estimons aussi la quantité d’alcool que nous consommons lorsque nous remplissons notre verre alors que celui-ci n’est pas encore vide, au lieu de le finir complètement avant de se resservir.

Pour éviter d’être ivre, vous devez connaître vos propres limites. Il se peut que deux verres suffisent pour vous enivrer, au lieu des trois verres indiqués dans les recommandations. Votre limite personnelle serait alors de deux verres.

Vous devriez surveiller le nombre de verres que vous consommez lors d’une seule occasion, ainsi

que le nombre de jours durant lesquels vous buvez chaque semaine. Il est facile de s’habituer à boire tous les jours, sans prévoir de jours sans alcool.

Si vous pensez boire plus que la quantité recommandée, vous devriez en parler avec des personnes qui pourront vous conseiller et vous soutenir. Vous pouvez consulter un médecin de famille, un fournisseur de soins de santé ou un conseiller qui vous aidera à évaluer et à réduire votre consommation d’alcool. (Voir la section des ressources à la fin de ce guide.)

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Qu’est-ce que la consommation abusive d’alcool?

Il est difficile de définir ce type de consommation. Les recommandations de consommation à faible risque fournissent une base de réflexion en donnant des précisions sur les comportements qui ne sont pas à faible risque. Le fait de dépasser les quantités indiquées dans les recommandations peut entraîner une dépendance à l’alcool ainsi que de nombreux problèmes de santé à long terme. Les femmes sont souvent plus vulnérables que les hommes aux problèmes de santé causés par la consommation abusive d’alcool.

Quels types de problèmes sont liés à la consommation abusive d’alcool?

La consommation abusive d’alcool chez les femmes peut entraîner de nombreux problèmes de santé à long terme.

• Elle peut considérablement accroître les risques d’ostéoporose, de cancer du sein, de maladies du cœur, d’accident vasculaire cérébral et de lésions cérébrales dues à l’alcool. Ces problèmes de santé se compliquent davantage si vous fumez, consommez d’autres substances ou vous exposez à des produits toxiques pour l’environnement. (P. ex. : moisissures, pesticides.)

• Les femmes deviennent dépendantes à l’alcool plus rapidement que les hommes.

• Les cirrhoses du foie apparaissent plus tôt chez les femmes que chez les hommes, avec une quantité d’alcool moins importante. Cela signifie que les femmes sont aussi plus susceptibles de mourir de cette maladie.

• Les femmes courent de plus grands risques d’être victimes de violence, notamment

d’agressions sexuelles, lorsqu’elles boivent de manière excessive.

• La consommation abusive d’alcool chez les femmes qui sont enceintes ou qui envisagent de l’être comporte des risques particuliers. Ces risques sont décrits dans la partie 4.

• Les recherches des dix dernières années montrent que la consommation d’alcool à long terme, même en faible quantité, est liée à bon nombre de troubles de santé chroniques et de maladies graves chez les hommes comme chez les femmes. La consommation d’alcool à long terme peut accroître le risque de contracter au moins huit types de cancer (bouche, pharynx, larynx, œsophage, foie, sein, colon, rectum) et de nombreuses autres maladies graves (p. ex. : épilepsie, pancréatite, dysrythmie, hypertension).

2 Risques liés à la consommation abusive d’alcool

Les recherches indiquent que la consommation abusive et prolongée d’alcool peut entraîner chez les femmes de graves problèmes de santé, notamment :

• l’ostéoporose;

• certains types de cancer, dont le cancer du sein;

• des maladies du cœur et des accidents vasculaires cérébraux;

• des lésions cérébrales;

• une maladie du foie;

• une dépendance à l’alcool.

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Les effets de l’alcool varient beaucoup d’une personne à l’autre. Plusieurs facteurs influencent votre réaction à l’alcool.

Être une femme

Les femmes sont plus sensibles que les hommes aux effets de l’alcool. Cela signifie que même après avoir bu de petites quantités, les femmes ressentent généralement les effets de l’alcool plus longtemps et de manière plus importante. Trois facteurs clés permettent d’expliquer les raisons pour lesquelles le corps des hommes et celui des femmes éliminent l’alcool différemment.

• L’eau contribue à la dilution de l’alcool dans le sang et le corps féminin en contient moins.

• Le corps des femmes absorbe l’alcool plus lentement.

• Le corps féminin contient une quantité inférieure d’une enzyme particulière qui élimine l’alcool dans le corps.

Réactions physiques à l’alcool

Les effets de l’alcool varient en fonction de la taille de la personne. Les femmes de petite taille ou qui ont un faible poids réagissent souvent à l’alcool de manière plus intense. Chez certaines femmes, il suffit de deux verres pour que les effets de l’alcool se fassent ressentir rapidement. Ces femmes devraient boire une quantité d’alcool inférieure à celle indiquée dans les recommandations de consommation à faible risque.

Chaque femme qui boit de l’alcool

devrait écouter son corps et modifier

ses habitudes de consommation en

conséquence.

Circonstances de vie et facteurs de stress

Une femme peut consommer de l’alcool excessivement en réaction à des événements stressants de sa vie. Souvent, les femmes disent consommer des substances afin de faire face à des sentiments négatifs et à des problèmes et pour accroître leur confiance. La consommation d’alcool et d’autres substances chez lez femmes est généralement liée à :

• de la violence familiale;

• des actes de violence et des mauvais traitements subis durant l’enfance;

• des agressions sexuelles.

Les habitudes de consommation des femmes sont souvent influencées par celles de leur partenaire et liées à des tensions dans leur relation. Les femmes touchées par des problèmes liés à l’alcool peuvent ressentir de la honte ou de la crainte face aux attentes et aux jugements de la société concernant leurs compétences parentales. Il arrive donc que celles-ci :

• attendent pour obtenir de l’aide;

• obtiennent de l’aide pour des problèmes non liés à leur consommation d’alcool;

• ne soient pas dirigées vers des traitements contre l’alcoolisme.

Les femmes essaient de maintenir un juste équilibre entre leurs différents rôles et responsabilités, ce qui peut être une grande source de stress. À court terme, boire une petite quantité d’alcool peut atténuer le stress, mais cette consommation pourrait accroître votre niveau d’anxiété et entraîner une dépendance à l’alcool.

3 Réactions individuelles à l’alcool

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Âge

Selon les recherches, le cerveau et le corps des jeunes femmes qui boivent pourraient être particulièrement vulnérables aux effets de l’alcool. Le fait de boire peut nuire au développement physique essentiel des adolescents et des jeunes adultes. Le risque de grossesses non désirées et d’infections transmissibles sexuellement est plus élevé chez les jeunes femmes qui consomment de l’alcool. Par exemple, jusqu’à 10 % des adolescents canadiens disent avoir eu leur premier rapport sexuel parce qu’ils avaient consommé des drogues ou de l’alcool. Une étude américaine révèle qu’une jeune femme enceinte sur trois (âgées de 14 à 21 ans) avait consommé de l’alcool au moment de la conception. Les jeunes femmes doivent avoir conscience des effets de l’alcool à long et à court terme sur le plan social et de la santé, quand elles décident de la quantité d’alcool à consommer et du moment de la consommation.

Avec l’âge, nos reins, notre foie, notre système cardio-vasculaire et notre cerveau subissent des changements. En raison de ces changements, nous éliminons l’alcool de manière moins efficace et nous pouvons être plus sensibles aux effets de l’alcool. Ces effets se font ressentir chez les femmes plus âgées après une consommation d’alcool moindre. Il est donc important qu’elles s’en souviennent au moment de décider de la quantité à consommer.

Génétique

Les recherches montrent que certaines personnes sont biologiquement plus susceptibles d’avoir un problème d’alcoolisme. Il est important de réfléchir au rôle que l’alcool a joué dans votre propre famille. Cependant, il n’y a pas de règles absolues. Même si vous avez des antécédents familiaux de dépendance à l’alcool, cela ne signifie pas nécessairement que vous serez atteint du même problème. De la même façon, les personnes qui n’ont pas de tels antécédents familiaux peuvent devenir dépendantes à l’alcool.

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Plusieurs autres facteurs importants peuvent également avoir une incidence sur les effets de l’alcool et les situations où les femmes devraient éviter d’en consommer.

Usage de médicaments

Les femmes qui prennent des médicaments devraient consulter leur médecin ou leur pharmacien afin de savoir si elles devraient éviter de boire de l’alcool. Le mélange de médicaments et d’alcool peut modifier la manière dont les médicaments réagissent dans votre corps et peut menacer votre santé et causer des blessures. Les femmes devraient connaître les risques liés à la prise de tranquillisants et à la consommation d’alcool. Les tranquillisants sont plus souvent prescrits aux femmes qu’aux hommes et peuvent accroître les effets dépressifs de l’alcool.

Faim et la fatigue

La faim et la fatigue accentuent les effets de l’alcool. L’alcool est absorbé plus rapidement dans la circulation sanguine lorsque l’on a faim. Quand on est fatigué ou que l’on manque d’énergie, notre foie ne peut pas éliminer l’alcool aussi efficacement. L’effet dépressif de l’alcool accentuera les sensations de fatigue ou de stress.

Grossesse

La question de la consommation d’alcool est cruciale chez les femmes enceintes. D’importantes recherches montrent qu’une femme consommant de l’alcool durant sa grossesse pourrait :

• donner naissance à un bébé touché par l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale;

• faire une fausse couche ou accoucher d’un enfant mort-né;

• donner naissance à un bébé de faible poids;

• donner naissance à un bébé prématuré.

L’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale comprend toute une gamme de troubles qui résultent de la consommation d’alcool lors de la grossesse. Il peut s’agir, entre autres, de lésions cérébrales, de problèmes de vision et d’audition, de ralentissement de la croissance et d’anomalies congénitales (p. ex. : problèmes cardiaques). Les lésions cérébrales peuvent entraîner des troubles d’apprentissage permanents chez l’enfant, ainsi que des problèmes de mémoire, de raisonnement et de jugement.

4 Autres facteurs

Les femmes consommant de l’alcool doivent prêter une attention particulière à ce qui suit :

• l’usage de médicaments;

• la faim et la fatigue;

• les grossesses;

• l’allaitement.

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La solution la plus sûre est de ne pas boire d’alcool pendant la grossesse ou si vous projetez de tomber enceinte. Il arrive souvent que des femmes consomment de l’alcool avant de savoir qu’elles sont enceintes, mais il n’est jamais trop tard pour arrêter de boire durant la grossesse. La meilleure façon de réduire le risque de dommages pour vous et votre fœtus est d’arrêter de boire dès que possible et de prendre soin de votre santé.

Allaitement

Lorsque vous consommez de l’alcool, celui-ci passe dans le lait maternel. La quantité d’alcool contenue dans le lait maternel est directement liée à la quantité consommée par la mère. De grandes quantités d’alcool pourraient nuire au sommeil de votre bébé ou réduire la quantité de lait consommé par votre bébé durant l’allaitement.

Les mères qui allaitent devraient limiter leur consommation d’alcool à un maximum d’un verre par jour.

Si vous comptez consommer de l’alcool, il est préférable d’allaiter votre bébé en premier lieu, de boire votre verre, puis d’attendre deux ou trois heures avant de le nourrir à nouveau. Votre corps aura ainsi le temps d’éliminer l’alcool consommé. Les mères qui boivent de l’alcool de manière occasionnelle devraient continuer à allaiter, car les avantages de l’allaitement l’emportent sur les risques liés à cette consommation d’alcool. L’allaitement est déconseillé si vous buvez de grandes quantités d’alcool.

On ignore la quantité d’alcool qu’il est possible de consommer, à n’importe quel stade de la

grossesse, sans risquer de donner naissance à un enfant touché par l’ensemble des troubles

causés par l’alcoolisation fœtale.

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Si vous pensez qu’une femme de votre entourage pourrait être dépendante à l’alcool, vous pouvez lui offrir votre soutien de différentes façons.

• Demandez-lui tout d’abord si elle souhaite discuter de ce problème et quelle serait la meilleure manière de l’aider.

• Ne la jugez pas et n’essayez pas de trouver des solutions trop rapidement.

• Offrez-lui votre aide de façon pratique. Vous pouvez, par exemple, participer ensemble à des activités sans alcool, vous occuper de ses enfants pour qu’elle se repose ou l’accompagner à un rendez-vous.

• N’oubliez pas qu’en fin de compte, c’est à elle de prendre la décision de changer et vous devez respecter son choix.

Tout changement exige du temps. Il arrive souvent que l’on échoue plusieurs fois avant de réussir à changer durablement. Vous devriez souligner les petites victoires remportées et rassurer la personne en lui faisant comprendre que vous continuerez à la soutenir. En mettant l’accent sur ses forces et ses réussites, la famille et les amis peuvent l’aider à prendre confiance en elle et à réaliser qu’il est possible de changer.

5 Soutien offert à vos proches

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Si vous désirez obtenir plus de renseignements sur la consommation d’alcool, pour vous ou une personne de votre entourage, de nombreuses sources d’information et de soutien vous sont offertes.

Soutien et service d’aiguillage par téléphone

Health Links – Info Santé Health Links - Info Santé est un service téléphonique d’information offert 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Le personnel est composé d’infirmières autorisées qui peuvent répondre à des questions portant sur les soins de santé et suggérer d’autres ressources. Téléphone (24 heures sur 24, sept jours sur sept) : 204 788-8200 (à Winnipeg) ou 1 888 315-9257 (sans frais)

MotheriskCette ligne d’information est destinée aux femmes qui ont des questions sur la consommation d’alcool, de drogues et de médicaments durant la grossesse et l’allaitement.Téléphone : 1 877 327-4636 Site Web : www.motherisk.org (en anglais seulement)

Ligne de détresse de KlinicCette ligne téléphonique de détresse est offerte 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Sont offerts des services confidentiels de counseling, de soutien et d’aiguillage. Téléphone : 204 786-8686 (à Winnipeg) ou 1 888 332-3019 (sans frais)

Ligne de détresse d’Osborne HouseCette ligne téléphonique est offerte 24 heures sur 24, sept jours sur sept, aux femmes victimes de violence et de mauvais traitements.Téléphone : 204 942-3052 (à Winnipeg) ou 1 877 977-0007 (sans frais)

Ligne de renseignements de la Fondation manitobaine de lutte contre les dépendancesCette ligne téléphonique sans frais fournit des réponses à des questions sur l’alcool et les drogues et propose des possibilités de soutien aux personnes atteintes de dépendance à l’alcool et aux drogues. Ce service est offert du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30. Téléphone : 1 855 662-6605 (sans frais)

Soutien communautaire

Projet CHOICESCe programme de Winnipeg est destiné aux femmes qui consomment de l’alcool et sont actives sexuellement. Il est composé d’un maximum de quatre séances brèves de counseling et d’une séance avec une infirmière afin de discuter des différentes méthodes de contraception. Ce programme vous fournit l’information dont vous avez besoin pour prendre les meilleures décisions concernant votre santé. Consultez le site www.projectchoices.ca (en anglais seulement) ou appelez :le centre Klinic au 204 784-4072 ou ACCESS Nor’West au 204 940-8611.

Fondation manitobaine de lutte contre les dépendances La Fondation offre plusieurs possibilités en fonction de vos intérêts et de vos besoins. Si vous avez besoin d’aide concernant un problème lié à l’alcool ou à une autre drogue, pour vous-même ou un membre de votre famille, vous pouvez consulter un conseiller qui vous aidera à déterminer quel service répond le mieux à vos besoins. Composez sans frais les numéros suivants :Région du Nord : 1 866 291-7774Région de l’Ouest : 1 866 767-3838Région de Winnipeg : 1 866 638-2561

6 Ressources

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Références

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Liste des collaborateurs

Ce guide a été adapté à partir de la brochure intitulée Women and Alcohol: A Women’s Health Resource du Centre d’excellence de la Colombie-Britannique pour la santé des femmes, avec la permission de ce dernier. La brochure d’origine est le résultat d’une collaboration entre des chercheurs, des fournisseurs de services de santé, des défenseurs des personnes touchées par l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale, des mères dont les enfants sont atteints de ces troubles, avec le soutien du ministère de la Santé de la Colombie-Britannique dans le cadre du volet Healthy Choices in Pregnancy de l’initiative ActNow BC. Auteurs : Bernadette Fuhrmann, Vicki Hasenwinkle, Anna Kucharski, Jan Lutke, Gilda Mahabit, Louise Pitman, Nancy Poole, Carrie Prentice, Michelle Sherbuck, Cristine Urquhart, Susan Worral.

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Vous pouvez vous procurer une copie de ce document sur le site Web d’Enfants en santé Manitoba : www.gov.mb.ca/healthychild/index.fr.html.

Pour obtenir gratuitement une version papier de ce document, téléphonez au 204 945-2266 (à Winnipeg) ou au 1 888 848-0140 (sans frais).

Autres formats offerts sur demande.