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Archives Internationales de Physiologle, 1951, Vol. LIX, Fasc. 2. 183
Recu Ie 19 avril 1951 .
LA CONSTANCE DU TAUX DES CITRATES DE L’OS
P A R
M. M. BEAULIEU et M. J. D A L L E M A G N E
(Inslitut de Thirapeutipe Expirimentale (DPpt Pltarinacodyltamic) de I’UniversitC dz LiZge)
Depuis que DICKENS (6) a dkmontre la presence dans le squelette de fortes quantites de citrate, la litterature nous a apportk peu d’informations susceptibles de nous eclairer au sujet de son origine et de son r61e dans le rnetabolisme de 1’0s. D’aprks cet auteur, le squelette renferme 70 yo de la quantite totale de citrate de l’orga- nisme ; THUNBERG (12) a confirme ses rksultats.
I1 semble d’ailleurs qu’un citrate insoluble ou peu soluble puisse Ctre considere comme un composant normal de tous les tissus calci- fies : FREE (7) I’a trouve dans la dentine et l’ernail et THUNBERG observe sa presence dans la coquille de I ’ a x f de Poule ( l l ) , dans les concretions phospho-calciques des Invertebrks comrne les gastro- lites de I’Ecrevisse et l’os de Seiche (13).
L’influence de certains facteurs sur le taux d’acide citrique de l’os a ete etudiee egalement. DICKENS (6) rapporte les resultats d’une experience relative a I’adrninistration de parathormone a un Chien : le citrate devient plus abondant dans ses 0s. I1 y en a, au contraire, une quantite inferieure la norrnale dans ceux d’un Poulet rachitique. Ce sont les seules occasions qu,i nous permettent de noter des variations du taux d’acide citrique du squelette. Encore DICKENS considkre-t-il hi-rnCrne ces derniers resultats cornme discutables.
D’autres travaux insistent pIut6t sur la Constance du taux des citrates du squelette.
CLASS et SMITH ( 5 ) constatent qu’il n’existe pas de relation entre le taux d’acide citrique de 1’0s et I’excretion urinaire de cet acide si celle-ci s’accroit sous l’influence du bicarbonate ou du rnalate sodiques administres au Rat. 11s en concluent que le citrate excrete ne provient pas des reserves du squelette et ne correspond qu’au produit intermediaire du rnetabolisme des parties rnolles. D’aprbs
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LEONARDS et FREE (S), les sels alcalinisants ou acidifiants, citrate sodique ou chlorure ammonique, ne provoquent aucune modifi- cation du taux d’acide citrique du squelette des Rats.
CARTIER (2, 3, 4), Ctudiant les variations des anions organiques de l’os, citrates et lactates principalement, au cours de la croissance de jeunes Lapins et chez l’embryon de Mouton, est frappe par la constance de la concentration des citrates, alors que celle des lactates, ClevCe chez les jeunes sujets, ne cesse de s’abaisser avec la croissance des anirnaux. Pour cet auteur, la signification biochimique des citrates et des lactates osseux n’est pas la mCme : les variations de l’acide lactique refletent l’intensite du metabolisme des osteo- blastes et evoluent parallelement au degre de mineralisation de 1’0s. CARTIER compare egalement le taux des lactates et des citrates dans l’epiphyse, la mktaphyse et la diaphyse de jeunes Lapins : la teneur constante en citrates contraste avec les variations tres amples des lactates.
Des experiences realisees par BUFFA et PETERS (1) nous ont suggCt-6 une autre methode pour etudier les propriktes des citrates du squelette. Ces auteurs administrent du fluoracetate sodique a des Rats et constatent que la plupart des organes des sujets se chargent tres rapidement d’acide citrique. Le rein, par exemple, une heure apres l’administration de 5 mgr./kg. du toxique, renferme une quantite d’acide citrique 74 fois plus Clevee que la norrnale. Les variations sont moins importantes au niveau d’autres organes, mais elles sont cependant extremement nettes : le taux d’acide citrique est souvent decuple. Ces faits temoignent du blocage se produisant en un point du cycle de Krebs.
Les resultats obtenus par les auteurs precedents ont ete con- firm& par POTTER, BLJSCH et BOTHWELL (9) qui ont apporte des prk- cisions complernentaires : le foie et les tumeurs n’accusent jamais d’accumulation de citrate. L’interpretation en a Cte discutee par POTTER (9a) : le fluoracitate se transforme dans I’organisme en fluorocitrate qui constituerait I’inhibiteur reel.
Comme les auteurs cites precedemment ne sont pas interesses a I’influence eventuelle du fluoracetate sur le taux d’acide citrique du squelette, nous avons cherche a etablir si ce dernier est, comme la plupart des organes de l’economie, sensible a l’action du toxique.
Nos experiences appartiennent a plusieurs groupes :
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1) 5 Rats reGoivent 5 mgr./kg. de fluoracetate par voie intra- peritonkale et sont sacrifies une heure apres.
2) 3 Rats intoxiques de la m&me fagon sont tuis 8 heures apres 1 ’injection.
3 ) 3 Rats reGoivent tous les jours O,Smgr./kg. de fluoracktate sodique pendant 8 jours, puis sont tuCs.
4) Nous injectons a 5 Rats 1 mgr./kg. de fluoracetate par jour : l’un est tue a p r b un jour, le deuxieme apres 2 jours et ainsi de suite. Le dernier Rat a donc subi 5 administrations quotidiennes de 1 mgr./kg. de toxique.
5) 2 Lapins ayant r e p 5 mgr./kg. de fluoracetate sont tues apres une heure.
Nous avons pris comme temoins 5 Rats et 2 Lapins qui ont C t C sacrifiCs sans avoir subi l’action du fluoracetate.
Dans toutes ces experiences, nous avons opere sur des Rats de 120 a 300 gr. et de jeunes Lapins de 1000 a 1200 gr.
Les animaux sont tues par decapitation. Les reins decapsules sont rapidement pesCs et broyCs dans l’acide trichloracitique a 8 yo. Apres centrifugation, le liquide est rkduit au bain-marie et l’acide citrique dose par la mkthode de PUCHER, SHERMAN et VICKERY modifiCe par BUFFA et PETERS.
Pour les pieces osseuses a l’etude, apres quelques titonnernents, nous avons opkre de la faSon suivante. Les diaphyses des femurs et des tibias ainsi que leurs Cpiphyses sont soigneusernent debar- rassees des parties molles, sechees a I’etuve B 10.50 pendant 24 heures, peskes, puis broyies et immergkes dans l’acide trichloracetique a 8 yo. Elles sont abandonnkes au bain-marie jusqu’a decalcification complete (le volume doit Ctre reduit environ de moitie). La solution additionnee de bromure est oxydke par le permanganate et I’exces de ce dernier est dCtruit par l’eau oxyginee. On extrait par I’ether de petrole la pentabromoacktone forrnke et on le reprend par le sul- fure sodique a 4 yo.
L’intensite de la coloration jaune ainsi obtenue est rapidement mesurke au spectrophotometre de Beckman en utilisant la longueur d‘onde de 445 MF.
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R6sultats
Les resultats des dosages d’acide citrique sont rassemblks au tableau I .
Nous trouvons dans les reins des tipoins plus d’acide citrique que BUFFA et PETERS : 54 pgr. en moyenne contre 14 pgr.
Les Rats des groupes 1 et 2 accusent une forte augmentation du taux d’acide citrique des reins, soit environ 33 fois la valeur obtenue chez les temoins. Par contre, nous n’observons pas de diffirence statistiquement defendable entre la contenance en acide citrique des 0s des temoins et des sujets intoxiques, qu’il s’agisse des epiphyses ou des diaphyses. Peut-itre, chez les sujets sacrifies 8 heures apres I’injection, pourrait-on soupc;onner un leger accroissement du taux des citrates.
Les Lapins ayant subi l’administration de la mCme dose de fluora- cetate donnent des risultats moins spectaculaires en ce qui concerne les reins. On ne peut pas affirmer non plus avec une certitude absolue que le taux d’acide citrique ‘des 0s augmente.
Les Rats du troisiitme groupe n’accusent pas I’accroissement habitue1 du taux de l’acide citrique renal : les chiffres obtenus sont tres bas et sujets a caution en ce qui concerne leur precision. Les dosages faits dans les 0s donnent des risultats proches de ceux des temoins.
Les reins des sujets du quatrieme groupe renferment 4 fois plus d’acide citrique que les temoins. I1 ne semble pas y avoir de relation bien definie entre la duree de I’intoxication et les variations de la concentration de I’acide dans les reins. On n’observe pas de diffe- rence bien nette entre le taux d’acide citrique de leurs 0s et ceux des temoins.
Discussion
Nos resultats confirment entikrement ceux que BUFFA et PETERS ont obtenus dans de semblables conditions. Nous ne discuterons pas le mecanisme de I’accumulation d’acide citrique dans les reins, car nos risultats ne donnent pas d’indication susceptible d’aiguiller dans une direction differente de celle suivie par les auteurs cites plus haut.
En ce qui concerne les rksultats des dosages realises dans les os, ils donnent l’impression generale d’un taux d’acide citrique legere- ment augment6 sous I’influence du fluorac6tate. Ce n’est pas Ctonnant,
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car la diaphyse et surtout les Cpiphyses renferment des cellules qui respirent au m6me titre que tous les autres tissus : leur metabolisme est sous la dkpendance des processus enzymatiques de la lignee glycolytique aerobic et i l est possible que Ie blocage du cycle de Krebs provoque une accumulation d’acide citrique au niveau des structures cellulaires. Mais, nous savons que 1’0s renferme environ 80 fois plus d’acide citrique par rapport a son poids sec que le rein par rapport a son poids frais : si nous supposons que le rein ren- ferme 75 % d’eau, la difference correspond encore au facteur 20. S’il se marque, a la suite de I’intoxication par le fluoracetate, une variation du taux d’acide citrique de I’os, elle peut tres bien n’appa- raitre que tres faible, etant noyie dans la masse d’acide citrique de reserve.
L’absence de variations importantes que nous constatons a la suite d’autres auteurs ayant cherch6 a modifier dans le squelette le taux d’acide citrique indique que ce dernier n’est pas sous le contrdle immidiat des processus glycolytiques. I1 tire peut-Ctre son origine de ces derniers et il s’accumule dans 1’0s en se com- binant au calcium, mais nous ne trouvons aucun lien pertinent qui soit susceptible de rattacher I’acide citrique de 1’0s au metabo- lisme des glucides. On pourrait egalement emettre I’hypothese qu’en ce qui concerne l’intervention du fluoracetate, le squelette se comporte comme le foie au niveau duquel le toxique ne se trans- forme pas en fluorocitrate, derive intervenant pour provoquer I’accnmulation de I’acide citrique (9).
Quoi qu’il en soit, il parait que la signification bi.ochimique de I’acide citrique de 1’0s ne soit pas la mCme que celui des autres organes. S’opposant au caractere dynamique de I’acide citrique des reins, par exemple, qui est issu du metabolisme actif des glucides, celui des 0s accuse un aspect statique qui le fait rentrer dam le cadre general de la biochimie du squelette dont la lenteur reac- tionnelle temoigne du rSle de reserve.
Conclusions
Chez les Rats et les Lapins intoxiques par le fluoracktate sodique, I’acide citrique s’accumule rapidement dans les reins, mais ne subit guere de variation de son taux dans Ies epiphyses et Ies diaphyses du femur et du tibia. L‘acide citrique du squelette n’est donc pas, de fagon actuelle, soils la dipendance des processus de glycolyse.
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