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P O L I C E N A T I O N A L E D I R E C T I O N C E N T R A L E D E L A P O L I C E J U D I C I A I R E Organisation territoriale de la DCPJ La DCPJ couvre l’ensemble du territoire avec : 9 directions interrégionales de la police judiciaire 2 directions régionales de la police judiciaire 13 BRI - brigades de recherche et d’intervention 22 GIR - groupes d’intervention régionaux Crédits : Division de la communication - 11, rue des Saussaies 75008 Paris [email protected] Réalisation et impression : DCPJ/SDPTS/SCDC Chiffes clés La DCPJ compte quelques 5 200 agents : 1 400 au niveau central et 3 800 dans les services territoriaux. La DCPJ établit près de 29 000 procédures et 10 000 gardes à vue par an. Son taux de résolution des affaires est de l’ordre de 80%. DRPJ d’Ajaccio 5, rue du Général Fiorella BP 56 - 20176 Ajaccio Cedex 04 95 11 17 17 [email protected] DIPJ de Bordeaux 23, rue François de Sourdis BP 933 - 33062 Bordeaux Cedex 05 57 85 77 77 [email protected] DIPJ de Lille 8-10, boulevard de la Liberté 59034 Lille Cedex 03 20 42 70 70 [email protected] DIPJ de Marseille 2, rue Antoine Becker BP 80178 13474 Marseille Cedex 04 91 39 80 00 [email protected] DIPJ de Pointe-à-Pitre Morne Vergain 97139 Les Abymes 05 90 89 27 27 [email protected] DRPJ de Versailles 19, avenue de Paris 78003 Versailles Cedex 01 39 24 71 51 [email protected] DIPJ de Dijon 2, place Suquet BP 1537 - 21000 Dijon 03 80 44 55 00 [email protected] DIPJ de Lyon 40, rue Marius Berliet 69371 Lyon Cedex 08 04 78 78 40 40 [email protected] DIPJ d’Orléans 63, rue du Faubourg Saint-Jean 45058 Orléans Cedex 1 02 38 24 33 30 [email protected] DIPJ de Rennes 22, boulevard de la Tour d’Auvergne CS 84313 - 35043 Rennes Cedex 02 99 65 00 22 [email protected] DCPJ 11, rue des Saussaies - 75008 Paris Tél. : 01 40 07 67 42 Fax : 01 49 27 40 08 DIPJ de Strasbourg 34, Route de l’Hôpital BP 24 - 67064 Strasbourg Cedex 03 90 23 13 00 [email protected]

La Direction centrale de la police judiciaire

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Direction centrale de la police judiciaire DCPJ - plaquette de présentation

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Page 1: La Direction centrale de la police judiciaire

POLICE NATIONALE

DIR

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EN

TRALE DE LA POLICE

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Organisation territoriale de la DCPJ La DCPJ couvre l’ensemble du territoire avec :

■ 9 directions interrégionales de la police judiciaire■ 2 directions régionales de la police judiciaire■ 13 BRI - brigades de recherche et d’intervention■ 22 GIR - groupes d’intervention régionaux

Crédits : Division de la communication - 11, rue des Saussaies 75008 [email protected]

Réalisation et impression : DCPJ/SDPTS/SCDC

Chiffes clés

La DCPJ compte quelques 5 200 agents : 1 400 au niveau central et 3 800 dans les services territoriaux.

La DCPJ établit près de 29 000 procédures et 10 000 gardes à vue par an. Son taux de résolution des affaires est de l’ordre de 80%.

● DRPJ d’Ajaccio 5, rue du Général Fiorella BP 56 - 20176 Ajaccio Cedex ✆ 04 95 11 17 17 [email protected]

● DIPJ de Bordeaux 23, rue François de Sourdis BP 933 - 33062 Bordeaux Cedex ✆ 05 57 85 77 77 [email protected]

● DIPJ de Lille 8-10, boulevard de la Liberté 59034 Lille Cedex ✆ 03 20 42 70 70 [email protected]

● DIPJ de Marseille 2, rue Antoine Becker BP 80178 13474 Marseille Cedex ✆ 04 91 39 80 00 [email protected]

● DIPJ de Pointe-à-Pitre Morne Vergain 97139 Les Abymes ✆ 05 90 89 27 27 [email protected]

● DRPJ de Versailles 19, avenue de Paris 78003 Versailles Cedex ✆ 01 39 24 71 51 [email protected]

● DIPJ de Dijon 2, place Suquet BP 1537 - 21000 Dijon ✆ 03 80 44 55 00 [email protected]

● DIPJ de Lyon 40, rue Marius Berliet 69371 Lyon Cedex 08 ✆ 04 78 78 40 40 [email protected]

● DIPJ d’Orléans 63, rue du Faubourg Saint-Jean 45058 Orléans Cedex 1 ✆ 02 38 24 33 30 [email protected]

● DIPJ de Rennes 22, boulevard de la Tour d’Auvergne CS 84313 - 35043 Rennes Cedex ✆ 02 99 65 00 22 [email protected] DCPJ

11, rue des Saussaies - 75008 ParisTél. : 01 40 07 67 42 Fax : 01 49 27 40 08

● DIPJ de Strasbourg 34, Route de l’Hôpital BP 24 - 67064 Strasbourg Cedex ✆ 03 90 23 13 00 [email protected]

Page 2: La Direction centrale de la police judiciaire

Directeur central de la police judiciaire

Directeurs centraux adjoints

État-Major

SDPTS SDLCODF SDAT SDRES SCCJ DRI

DIPJ de Dijon

DIPJ de Lyon

DIPJ de Pointe-à-Pitre

DIPJ de Bordeaux

DIPJ de Marseille

DIPJ de Rennes

DIPJ de Lille

DIPJ d’Orléans

DIPJ de Strasbourg

9 directions interrégionales de la police judiciaire

2 directions régionales de la police judiciaire

DRPJ d’Ajaccio DRPJ de Versailles

Elle concourt à l’exercice des missions de police judiciaire sur l’ensemble du territoire et, notamment, à la prévention et à la répression des formes spécialisées, organisées ou transnationales de la délinquance et de la criminalité. Elle assure la surveillance des établissements de jeux et des champs de courses.

La police judiciaire est née au début du 20ème siècle, de la volonté commune du préfet Célestin Hennion et de Georges Clemenceau, dont l’effigie figure sur le célèbre logo de la DCPJ, dû à Raymond Moretti.

Dès leur création, les brigades régionales de police mobile, dites « brigades du Tigre », ont su utiliser les inventions et les progrès de la police technique et scientifique pour combattre, à armes égales, les bandes de malfaiteurs qui sévissaient alors dans le pays. La DCPJ est toujours à la pointe de la technologie en la matière.

Depuis 1928, la DCPJ est, pour la France, le bureau central national (BCN) de l’Organisation internationale de police criminelle Interpol.

La DCPJ participe activement à la lutte anti-terroriste et à la coopération policière internationale, tout en restant, au travers de ses structures centrales et territoriales, le fer de lance de la lutte contre la criminalité organisée et la grande délinquance.

● Etat-major 11, rue des Saussaies - 75008 Paris ✆ 01 49 27 42 32 [email protected]

● Sous-direction de la police technique et scientifique (SDPTS) 31, avenue Franklin Roosevelt - 69130 Ecully ✆ 04 72 86 84 00 [email protected]

● Sous-direction de la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière (SDLCODF) 101, rue des Trois Fontanot - 92000 Nanterre ✆ 01 40 97 83 94 [email protected]

● Sous-direction anti-terroriste (SDAT) 84, rue de Villiers - 92300 Levallois ✆ 01 77 92 32 00 [email protected]

● Service central des courses et jeux (SCCJ) 105, rue des Trois Fontanot - 92000 Nanterre ✆ 01 82 24 60 26 [email protected]

● Division des relations internationales (DRI) 101, rue des Trois Fontanot - 92000 Nanterre ✆ 01 49 27 49 27 [email protected]

● Sous-direction des ressources, de l’évaluation et de la stratégie (SDRES) 11, rue des Saussaies - 75008 Paris ✆ 01 49 27 41 14 [email protected]

Organisation centrale de la DCPJ

Les missions de la DCPJ

■ La criminalité organisée■ La corruption, la délinquance financière,

la fraude fiscale■ Le terrorisme■ Le trafic illicite de stupéfiants■ La traite des êtres humains■ Les violences aux personnes■ Le faux monnayage■ Le trafic des biens culturels■ La surveillance des courses et jeux■ La cybercriminalité

La direction centrale de la police judiciaire dispose d’un état-major et de six services centraux spécialisés.

de la DCPJA propos

La direction centrale de la police judiciaire(DCPJ) est une direction active de la direction générale de la police nationale (DGPN).

Page 3: La Direction centrale de la police judiciaire

LA SOUS-DIRECTION ANTI-TERRORISTE (S.D.A.T.) est chargée de la prévention et de la répression du terrorisme national et inter-national, y compris dans ses aspects financiers.

LA SOUS-DIRECTION DE LA POLICE TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE (S.D.P.T.S.) met en oeuvre, pour l’ensemble des services de la police nationale, les moyens techniques et scientifiques nationaux d’aide à l’enquête. Elle participe : - à la conception des traitements de police judiciaire ; - à la gestion du fonds de documentation criminelle ; - à la réalisation des examens, recherches et analyses d'ordre scientifique et technique à la demande des autorités judiciaires et des services de la police et de la gendarmerie nationales dans le cadre de leurs missions ; - au secrétariat du Conseil supérieur de la police technique et scientifique.

LES GRANDES DATES DE LA POLICE JUDICIAIRE

La police judiciaire est née sous la IIIème République, de la vo-lonté de Georges Clémenceau, dit « le Tigre », président du Conseil et ministre de l’intérieur d’alors, de doter la France d’une « police chargée de seconder l’autorité judiciaire dans la répression des crimes et des délits ». Sur les conseils de Cé-lestin HENNION, son directeur de la Sûreté Générale, Il fonde en 1907 les structures qui donneront naissance à la po-lice judiciaire d’aujourd’hui : le contrôle général des services de recherches judiciaires et douze brigades régionales de po-lice mobile, les fameuses «brigades du Tigre » chargées de combattre le crime organisé sur tout le territoire.

En 1928, la police judiciaire devient le bureau central national pour la France de l’Organisation internationale de police cri-minelle - Interpol créée en 1924.

En 1947 les brigades mobiles deviennent des services régio-naux de police judiciaire (S.R.P.J.).

En 1985 est créée une sous-direction de la police technique et scientifique (S.D.P.T.S.).

Le 2 avril 1985, le S.R.P.J. des Antilles-Guyane est créé, por-tant leur nombre à 19.

En 2003, la DCPJ modifie son organisation territoriale : les SRPJ sont rattachés à l’une des 11 nouvelles directions interrégio-nales ou régionales de la police judiciaire (D.I.P.J. / D.R.P.J.). Cette réorganisation étend ainsi le champ d’action des offi-ciers de police judiciaire sur plusieurs régions ou départements et permet de mobiliser davantage de ressources humaines et techniques.

En 2006, ce sont les services centraux qui sont réformés : la sous-direction de la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière (S.D.L.C.O.D.F.) est créée par regrou-pement des sous-directions des affaires criminelles (S.D.A.C.) et des affaires économiques et financières (S.D.A.E.F.), afin de favoriser la synergie des approches criminelle et financières dans la lutte contre le crime organisé. De même, est mise en place une sous-direction antiterroriste (S.D.A.T.).

Le logo de la DCPJ

Création du peintre Raymond MORETTI (1931-2005) réalisée en 1991. Il représente, enveloppé dans les trois couleurs na-tionales, le profil d'un tigre sur lequel se superpose celui de Georges CLEMENCEAU surnommé « LE TIGRE ».

Sous-direction des ressources,

de l'évaluation et de lastratégieSDRES

Service centraldes

courses et jeux

SCCJ

Division des relationsinternationales

DRI

Services territoriaux

2 DRPJ9 DIPJ

DIRECTION GENERALE

DE LA GENDARMERIE NATIONALE

Directeur Central AdjointDirecteur Central Adjoint

Directiondes ressources et

des compétences de la police nationale

DRCPN

Inspection généralede la police nationale

IGPN

Direction centrale de la police

aux frontières

DCPAF

Direction centrale Direction centrale de la de la

police judiciairepolice judiciaireDCPJDCPJ

Direction centrale de la sécurité publique

DCSP

Direction centrale des compagnies

républicaines de sécuritéDCCRS

Direction centrale du renseignement

intérieur

DCRI

Direction de la coopération

internationale

DCI

Service deprotection

des hautes personnalités

SPHP

MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR L’OFFICE CENTRAL POUR LA RÉPRESSION DU FAUX MONNAYAGE (O.C.R.F.M.) - créé en 1929

Ce fut le premier office central de police judiciaire. Il est chargé de la lutte contre le faux monnayage et est le correspondant de la Banque de France et de la Monnaie de Paris pour la protection de l'euro. Il diligente des enquêtes permettant le démantèlement de réseaux de faux-monnayage sur l'ensemble du territoire

L'office a développé deux applications informatiques, particuliè-rement importantes, à vocation opérationnelle :

✓ le répertoire automatisé pour l’analyse des contrefaçons de l’euro (R.A.P.A.C.E.), destiné à permettre à tous les enquêteurs d'identifier les contrefaçons des billets en euro ;

✓ le fichier national du faux monnayage (F.N.F.M.), recensant l’ensemble des affaires de fausse monnaie commises sur le terri-toire national et servant de base de données de documentation et d’analyse opérationnelle.

DCPJ / SDLCODF : 101, rue des trois Fontanot – 92000 NANTERRE - FRANCETéléphone : 33-1 40 97 84 80 – Courriel : [email protected]

Elle est composée de fonctionnaires des impôts chargés d’assister les enquêteurs dans la répression des infractions économiques et fiscales et de signaler à leur administration les fraudes constatées.

Elle traite les enquêtes concernant les infractions spécifiques au droit des affaires, les atteintes à la probité et les délits de fraude fiscale d'une particulière complexité.

Elle se compose de trois services: - la brigade centrale de lutte contre la corruption - la brigade de répression de la délinquance financière- la brigade nationale de répression de la délinquance fiscale. Cette brigade regroupe des policieres et des agents fiscaux habili-tés judiciairement

LA DIVISION NATIONALE D'INVESTIGATIONS FINAN-CIÈRES ET FISCALES (D.N.I.F.F)

LA BRIGADE NATIONALE D'ENQUÊTES ÉCONOMIQUES (B.N.E.E.) - créée en 1948.

POLICE NATIONALEPOLICE NATIONALE

Direction généraleDirection généralede lade la

Directeur central de la police judiciaireDirecteur central de la police judiciaireEtat-major

Conception C.D. T. OURGAUD – Maquette Cdt S. KALIKA Edition 04-2013

PREFECTURE DE POLICEPREFECTURE DE POLICE

Sous-direction de la police technique

et scientifique

SDPTS

Sous-directionanti-terroriste

SDAT

Sous-direction de la lutte Sous-direction de la lutte contre la criminalité contre la criminalité

Organisée et la délinquanceOrganisée et la délinquanceFinancièreFinancièreSDLCODFSDLCODF

LA SOUS-DIRECTION DES RESSOURCES, DE L’ÉVALUATION ET DE LA STRATÉGIE (S.D.R.E.S.) est chargée de l'élaboration de la doctrine et de la stratégie de la direction centrale de la police judiciaire et coordonne les travaux menés au sein de la direc-tion centrale en matière juridique ou technique ainsi qu'en matière d'organisation et de prospective. Elle assure également la gestion des ressources humaines et des moyens, le contrôle de gestion, le contrôle technique et la communication interne et externe de la direction centrale

LE SERVICE CENTRAL DES COURSES ET JEUX (S.C.C.J.) est chargé de la surveillance des établissements de jeux, des champs de courses, des paris hippiques et sportifs et des jeux liés aux nouvelles technologies. Il exerce une mission de police administrative et de police judiciaire.

LA LA DIRECTIONDIRECTION CENTRALE DE LA CENTRALE DE LA P O L I C E J U D I C I A I R EP O L I C E J U D I C I A I R E

Direction active de la direction générale de la police nationale, elle regroupe près de 5 200 personnels spécialisés, Direction active de la direction générale de la police nationale, elle regroupe près de 5 200 personnels spécialisés, elle est chargée de la prévention et de la répression de la criminalité organisée et de la délinquance spécialisée.elle est chargée de la prévention et de la répression de la criminalité organisée et de la délinquance spécialisée.

G. CLEMENCEAU C. HENNION

Deux plates-formes lui sont rattachées :

- la plate-forme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements créée en 2009, elle a pour mission de recueillir, traiter et rediriger vers les services compétents en France ou à l’étranger les signalements des particuliers et des fournisseurs d’accès quant aux contenus illicites sur Internet ;

- la plate-forme téléphonique « info escroquerie » : créée en 2009 elle est chargée de renseigner le public sur les escroqueries, les moyens de prévention ainsi que sur les démarches pour un dépôt de plainte.

Page 4: La Direction centrale de la police judiciaire

Au 1/1/2013, elle regroupe 650 fonctionnaires au sein des ser-vices opérationnels qui lui sont rattachés, parmi lesquels huit offices centraux spécialisés à compétence nationale.

Les offices centraux ont une dimension interministérielle et exercent dans leur champ thématique des missions com-munes définies par décrets: centralisation des informations, points de contact national en matière de coopération poli-cière opérationnelle internationale (les premiers offices centraux ont été mis en place à la suite de conventions inter-nationales prescrivant la création de points de contacts nationaux), co-ordination des stratégies de lutte, participation à l’élabora-tion de politiques spécialisées de prévention, services d’en-quêtes avec une compétence opérationnelle étendue à l’ensemble du territoire.La DCPJ coordonne l'action des 12 offices centraux français (8 à la DCPJ, 3 à la DGGN et 1 à la DCPAF).

LE SERVICE D'INFORMATION, DE RENSEIGNE-MENT ET D'ANALYSE STRATÉGIQUE SUR LA CRIMINALITÉ ORGANISÉE (S.I.R.A.S.C.O.) créé en 2009

LA DIVISION DES RELATIONS INTERNATIONALES (D.R.I.), chargée des relations avec les partenaires étrangers de la DCPJ, suit les procédures de coopération opérationnelle et technique dans les relations bilatérales et multilatérales. Sa section centrale de coopération opérationnelle de police (S.C.C.O.Po.L.) composée de policiers, gendarmes, magistrats et douaniers, constitue le point de contact unique entre les services répressifs français et leurs partenaires étrangers, regroupant les outils de coopération internationale que sont Interpol, Europol et Schengen.

AU NIVEAU RÉGIONAL, LA POLICE JUDICIAIRE COMPREND :9 directions interrégionales de la police judiciaire (D.I.P.J. de Bor-deaux, Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Orléans, Rennes, Strasbourg et Pointe-à-Pitre) composées d’un ou de plusieurs services ré-gionaux de police judiciaire (S.R.P.J.) et d’une ou de plusieurs antennes de police judiciaire ;2 directions régionales de la police judiciaire (D.R.P.J. de Versailles et Ajaccio). La D.R.P.J. de Paris est rattachée au Préfet de Police de Paris.

Il est chargé des opérations d’infiltration de réseaux criminels en appui des enquêtes de police, gendarmerie et douane. Il apporte un appui technologique aux enquêteurs, en particulier pour la so-norisation et la captation d’images et est chargé du bureau central des sources de la D.G.P.N.

Elle est chargée du suivi de l’activité et de l’accompagnement des 37 groupes d'intervention régionaux (GIR) (au 01/0/13) de la police et de la gendarmerie nationales, créés pour constituer une force réunissant tous les services (police, gendarmerie, douane et impôts) concernés par la lutte contre l'économie souterraine et la délin-quance organisée qui l'accompagne .

une division du renseignement et de la stratégie, chargée du re-cueil et de l’analyse des renseignements en matière de ten-dances et de structuration du trafic de stupéfiants et de l’élabo-ration des statistiques nationales des saisies et des interpella-tions ;

une antenne sur le site aéroportuaire de Roissy, chargée no-tamment de la poursuite des investigations après les interpella-tions de passeurs par la douane ;

trois antennes opérationnelles placées au sein des directions territoriales de Pointe à Pitre (Guadeloupe), Marseille et Lille ;

D'un représentant au sein de la mission nationale de contrôle des précurseurs chimiques ;

Il est en liaison avec le réseau des officiers de liaison «drogue » implantés dans des zones présentant un intérêt stratégique : Colombie, Pays-Bas, Vénézuéla, Brésil, Espagne, Sénégal, etc. ;

Il est le correspondant des différentes plates formes mises en place au plan européen pour lutter contre les filières d’importa-tion de stupéfiants:

Le M.A.O.C-N. (Maritime Analysis and Operation Center-Narco-tic) implanté à Lisbonne en septembre 2007 dont l’action vise à prolonger la lutte contre le trafic de stupéfiants engagée dans les Caraïbes, sur la façade Atlantique ;

Le C.E.C.L.A.D-M. (Centre de coordination pour la lutte anti-drogue en Méditerranée) implanté à Toulon en décembre 2008 et dédié à la lutte anti-drogue en Méditerranée ;

Deux plates-formes régionales d’échanges de renseignements, installée à Dakar (Sénégal) et à Accra (Ghana).

L’office est responsable du bon fonctionnement du dispositif national « Alerte-Enlèvement ».

Il dispose d’une unité chargée de la mise en oeuvre et du suivi du logiciel S.A.L.V.A.C. (système d’analyse des liens de la vio-lence associée aux crimes) dont la mission prioritaire consiste à détecter et analyser les phénomènes sériels en vue de réali-ser des rapprochements opérationnels.

Il est compétent en matière de trafic de biens culturels présentant une valeur artistique ou historique qui les rattache au patrimoine culturel national. Depuis 2009, il est également compétent en ma-tière de faux et de contrefaçons artistiques.

Il gère la base de données "TREIMA" recensant les biens culturels volés sur le territoire national ainsi que des trésors nationaux circu-lant illicitement.

LE SERVICE INTERMINISTÉRIEL D'ASSISTANCE TECHNIQUE ( S.I.A.T.) créé en 2004.

Réalisé sur la base de l'ex Unité de Coordination des Recherches Anti-Mafia (UCRAM), composé de policiers (dont des représen-tants de la DCRI et de la Préfecture de police de Paris) et de gen-darmes, il est chargé de l'identification et du suivi des organisa-tions criminelles qui impactent la France, en partenariat avec les administrations françaises et étrangères agissant dans le domaine de l'analyse stratégique et du renseignement criminel.Il alimente et exploite la base de données spécialisée VASCO et diffuse des analyses stratégiques et opérationnelles.Il anime les réunions interministérielles sur la criminalité organi-sée et développe des actions de recherche du renseignement.

LA COORDINATION NATIONALE DES GROUPES D’INTERVENTION RÉGIONAUX – créée en 2008.

Il est chargé de la répression de la traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle.

Deux autres offices interviennent également sur le champ de la traite des êtres humains: l'office central de lutte contre le travail illégal (gendarmerie nationale) et l'office central pour la répres-sion de l'immigration irrégulière et de l'emploi d'étrangers sans titre (direction centrale de la police aux frontières).

L’OFFICE CENTRAL POUR LA RÉPRESSION DE LA TRAITE DES ÊTRES HUMAINS (O.C.R.T.E.H.) - créé en 1958.

L’OFFICE CENTRAL POUR LA RÉPRESSION DU TRAFIC ILLICITE DES STUPÉFIANTS (O.C.R.T.I.S.) créé en 1953

Il est compétent en matière de lutte contre les groupes criminels quelles que soient leurs activités illicites et notamment le grand banditisme, les trafics et la recherche des fugitifs. Il se compose de trois brigades spécialisées :

La brigade nationale de répression du banditisme et des trafics, chargée des homicides commis entre malfaiteurs, des extorsions y compris avec enlèvement de personnes, des vols à main armée contre établissements financiers et transports de fonds, des éva-sions violentes, des trafics d’armes et de véhicules volés. Elle mène une action contre la criminalité russophone.

La brigade nationale de recherche des fugitifs, chargée de la re-cherche et de l’arrestation des personnes recherchées par l’autori-té judiciaire après leur évasion ou suite à une condamnation.

La brigade de recherche et d’intervention nationale chargée des recherches visant à détecter, surveiller et interpeller en flagrant délit les auteurs et complices d’actes relevant de la grande crimi-nalité. L’O.C.L.C.O. est également chargé de l’animation et de la coordination des 13 autres brigades de recherche et d’interven-tion (B.R.I.), mises en place au sein des D.I.P.J. et D.R.P.J.

L’OFFICE CENTRAL POUR LA RÉPRESSION DES VIO-LENCES AUX PERSONNES (O.C.R.V.P.) - créé en 2006

L’OFFICE CENTRAL DE LUTTE CONTRE LE CRIME ORGANISÉ (O.C.L.C.O.) - créé en 2006

L’OFFICE CENTRAL DE LUTTE CONTRE LE TRAFIC DES BIENS CULTURELS (O.C.B.C.)- créé en 1975.

LA SECTION CENTRALE ARMES, EXPLOSIFS ET MATIÈRES SENSIBLES (S.C.A.E.M.S.)Elle est chargée de l'assistance aux services opérationnels de police dans le domaine des armes, des explosifs et des matières sensibles ainsi que du suivi des travaux nationaux et multilatéraux relatifs à leur réglementation.

LA SOUS DIRECTION CHARGÉELA SOUS DIRECTION CHARGÉEDE LA LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ DE LA LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ

ORGANISÉE ET LA DÉLINQUANCE FINANCIÈREORGANISÉE ET LA DÉLINQUANCE FINANCIÈRE

Outre un état major chargé de missions de gestion, de forma-tion et de support, elle se compose de différents services.

Il est chargé de centraliser les renseignements pouvant faciliter la recherche et la prévention des infractions en matière de lutte contre le trafic illicite des produits stupéfiants et la coordination des opérations tendant à sa répression. Il dispose des structures suivantes :

Une division opérationnelle, composée de groupes d’enquêteurs chargés du démantèlement des réseaux criminels les plus impor-tants et actifs en matière de trafic de stupéfiants ;

Il est chargé de la lutte contre les infractions les plus graves à l’encontre des personnes et notamment :

●les homicides, tentatives d’homicides et autres violences graves contre l’intégrité physique ou psychique de la personne ;●les viols et agressions sexuelles et leurs tentatives ;●la pédopornographie ;●les séquestrations et les enlèvements ;●les dérives sectaires constitutives d'infractions pénales.

Il a pour domaine de compétence les infractions à caractère écono-mique, commercial et financier liées à la criminalité professionnelle ou organisée, notamment celles en relation avec le grand bandi-tisme, le terrorisme ou le trafic de stupéfiants.Il est particulièrement impliqué dans la lutte contre les escroqueries nationales et internationales, le blanchiment d’argent et le finance-ment du terrorisme.Il dispose de : - la brigade centrale de répression des fraudes communautaires, chargée des atteintes aux intérêts financiers de l’Union européenne ;

- la plate-forme d'identification des avoirs criminels (PIAC), chargée de l'identification des avoirs financiers et des biens patrimoniaux des délinquants, en vue de leur saisie et de leur confiscation ;

- la brigade de recherches et d’investigations financières nationale (B.R.I.F.N.), chargée d'apporter un soutien opérationnel aux services d'enquêtes spécialisés dans la lutte contre le blanchiment d'argent et les autres manifestations de la criminalité organisée dans le do-maine économique et financier.

- La section anti-blanchiment dont un groupe est chargé de la lutte contre le financement du terrorisme

Ses compétences, opérationnelles et techniques, s’exercent dans le domaine de la cybercriminalité (infractions spécifiques liées aux « nouvelles technologies »), les infractions dont la commission est fa-cilitée ou liée à l’usage de ces mêmes technologies et les fraudes aux cartes de paiement.

L’O.C.L.C.T.I.C. est très investi dans la lutte contre les actes de pira-tage informatique, les atteintes aux cartes de paiement, les fraudes aux opérateurs de communications électroniques, les atteintes aux systèmes virtuels de paiement et les escroqueries sur Internet.

L’OFFICE CENTRAL DE LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ LIÉE AUX TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (O.C.L.C.T.I.C.) - créé en 2000.

L’OFFICE CENTRAL POUR LA RÉPRESSION DE LA GRANDE DÉLINQUANCE FINANCIÈRE (O.C.R.G.D.F.) - créé en 1990.

DES SERVICES D'ENQUÊTE CONTRE LES ACTIVITÉS FINANCIÈRES CRIMINELLES

DES SERVICES D'ENQUÊTE CONTRE LA CRIMINALITÉ ORGANISÉE

DES SERVICES TRANSVERSAUX(Analyse stratégique, coordination, soutien aux services)

Elle intervient, d’initiative ou en cosaisine, sur tout dossier lié à la criminalité organisée corse, qu’elle s’exprime sur l’île ou sur le continent, en déployant une approche intégrée criminelle, financière et patrimoniale.

LA BRIGADE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LA CRIMINA-LITE ORGANISEE CORSE (B.N.L.C.O.C.) - créée en 2013.