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Le bulletin de liaison des professionnels en sécurité routière Vol.18 N° 4 - AVRIL 2010 Dans ce numéro > La conduite responsable de Cascades fait du chemin > L’efficacité énergétique par l’entretien mécanique préventive > Foire aux questions : La nouvelle définition de véhicule lourd La fiche technique est maintenant dans la 20 e édition SR du Code de la sécurité routière

La fiche technique est maintenant 20 édition

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L e b u l l e t i n d e l i a i s o n d e s p r o f e s s i o n n e l s e n s é c u r i t é r o u t i è r e

Vol.18 N° 4 - AVRIL 2010

Dans ce numéro

> La conduite responsable de Cascades fait du chemin

> L’efficacité énergétique par l’entretien mécanique préventive

> Foire aux questions : La nouvelle définition de véhicule lourd

La fiche technique est maintenant dans la 20e édition SR du Code de la sécurité routière

Page 2: La fiche technique est maintenant 20 édition

La formation : dépense ou investissement?Chers membres et lecteurs,

Je prends quelques minutes de votre précieux tempsafin de vous sensibiliser à l’importance de la formation.

Nous sommes dans une aire de changement avec lesnouvelles technologies : les systèmes de freinage anti-blocage ABS, l’antipatinage ATC automatique TractionControl, le système anti-renversement RSC Roll

Stability Control, pour n’en nommer qu’un, l’automatisation des transmissionstelle que l’Auto Shift, les systèmes de surveillance de pression d’air dans les pneusSmart Tire, le système de régénération avec capteur de particule DPF et la venuede l’addition d’urée, sans compter l’obligation des transporteurs pour l’accrédita-tion ontarienne de serrage de roue, du système de roulement, le programme demécanique éco-énergétique et de mécanicien averti, la possibilité de révision dela formation PEP, la venue des véhicules hybrides, et j’en passe. Ce sont tous desexemples de formations qui sont nécessaires à nos entreprises pour l’entretien etla vérification périodique des équipements routiers. Lors d’une inspection par unmandataire, les mécaniciens doivent aussi être à l’affût de ces nouvelles techno-logies afin de diagnostiquer les éléments pouvant être défectueux et les témoinslumineux indiquant le fonctionnement ou le non fonctionnement de ceux-ci.

Les changements technologiques sont et seront de plus en plus présents sur lesvéhicules routiers. Nous devons tous être proactifs dans la formation et dans laformation continue de notre personnel afin de bien diagnostiquer le fonctionne-ment de ces éléments et de pouvoir en effectuer l’entretien.

De plus en plus, la formation est etsera un investissement pour lesentreprises qui désirent effectuerl’entretien et la vérification de leursvéhicules routiers.

Serge Simard, président

Du nouveau en formation continueLE SERRAGE DE ROUES (ACCRÉDITATION ONTARIENNE) – 8 h

L’ASMAVERMEQ offre maintenant à ses membres laformation réglementaire ontarienne sur le serrage deroues de véhicules lourds. Officiellement accréditéepar le ministère de l’Éducation de l’Ontario, cette formation porte sur les pratiques recommandées deserrage de roues de véhicules lourds. Elle est intituléeCertification ontarienne – programme d’entretiendu système de roulement des véhicules commer-ciaux.

Chacun des participants recevra un certificat duministère de l’Éducation de l’Ontario confirmant qu’ilrépond aux préalables exigés par la réglementationet qu’il est accrédité pour le serrage de roues decamion pour les véhicules circulant en Ontario et auQuébec. Cette formation officielle reconnue par lesgouvernements de l’Ontario et du Québec est appuyéepar l’Ontario Trucking Association (OTA) etl’Association du camionnage du Québec (ACQ).

LES NOUVELLES NORMES 2010DE LA RONDE DE SÉCURITÉ – 4 h

Formation pratique sur véhicules pour des groupesd’une douzaine de chauffeurs ou gestionnaires. Examenpratique individuel à la fin du cours. Cette formationvise la mise à jour des connaissances sur les normes quiseront en vigueur en 2010 ainsi que l’amélioration dela performance de vérification des chauffeurs.

VÉRIFICATION MÉCANIQUE, NORMES 2010 (mandataires) – 7 h

Formation pratique en atelier pour des groupes d’unequinzaine de techniciens. Cette formation, qui vise lerafraîchissement et la mise à jour des connaissancesdes techniciens, aborde les nouvelles normes duGuide de vérification mécanique 2010 de la SAAQ,incluant les nouvelles défectuosités majeures.

ENTRETIEN PRÉVENTIF, NORMES 2010 (PEP) – 7 h

Formation pratique en atelier pour des groupes d’unequinzaine de mécaniciens affectés au PEP (programmed’entretien préventif) de la SAAQ. Cette formationvise le rafraîchissement et la mise à jour des connais-sances des mécaniciens et couvre les nouvellesnormes du Guide de vérification mécanique 2010 dela SAAQ, incluant les nouvelles défectuositésmajeures. De plus, la formation traite de l’ensembledes éléments à surveiller pour assurer l’efficacitéénergétique des véhicules commerciaux (aspectsgroupe motopropulseur et résistance au roulement).

FORMATIONS EXPRESS

Pour la formation PEP, il est possible d’ajouter un oudeux blocs de formation d’une heure chacun parmiles suivants :

» LES PROCÉDURES RECOMMANDÉES POUR LE SERRAGE DE ROUES

Formation pratique en atelier résumant les procé-dures sécuritaires de serrage de roues et visant à évi-ter les pertes de roue.

» LA POSE ET L’ENTRETIEN DES ROULEMENTS DE ROUE

Formation pratique en atelier portant sur les bonnespratiques de pose et d’entretien des roulements deroue de véhicules lourds.

» LA POSE ET LE DIAGNOSTIC DESRÉGLEURS AUTOMATIQUES DE FREIN

Formation en atelier portant sur les bonnes pratiquesde pose, d’entretien et de diagnostic de défaillancedes régleurs automatiques de jeu (automatic slackadjusters) des freins pneumatiques à tambour.

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Pour vous inscrire, communiquez avecJoseph Bavota au 1 888 566-2917 ou par courriel à [email protected]

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Rédacteur en chefJoseph Bavota

ÉditeurJoseph Bavota

CollaborateursOlivier Bellavigna-LadouxSerge SimardCassandra LussierChristian BolducASTEVincent CormierFrédéric Lafleur

Conception graphiqueGraphic-Art819 864-9110

Pour informations additionnelles ou pour soumettre un texte, communiquez avec Joseph Bavota :[email protected] 888 566-2917

Toute reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la source.

est le bulletin de l’Association des mandataires en vérification

mécanique du Québec inc.

» Mot du président

Éditorial

La version virtuelle de ce journal permet

qu’aucun arbre ne soit détruit Formation

SOMMAIRE4 La conduite responsable de Cascades fait du chemin

5 Programme d’aide gouvernementale à l’amélioration de l’efficacité énergétique dans le transport des marchandises

6 Changements suggérés par l’ASMAVERMEQ pour le cahier de charge SAAQ

7 Journée VIP ASMAVERMEQ

8 L’efficacité énergétique par l’entretien mécanique préventif, pour mettre un frein aux pertes inutiles!

11 Rapport final du projet L’ABC Gestion du Carburant ASMAVERMEQ,Ressoures Naturelles Canada

13 Foire aux questions

17 Le Québec inspiré par la Californie

18 Lettre ouverte à la ministre Mme Line Beauchamp

20 Augmenter l’efficacité énergétique en améliorant la technologie des automobiles

22 L’Entente internationale concernant la taxe sur les carburants (IFTA)et le Régime d’immatriculation international (IRP)

24 Quoi de neuf?

26 24e Congrès de l’AQME

28 Bracem

Président et collaborateur

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Le ministère des Transports du Québec a mis sur pied le

Programme d’aide gouvernementale à l’amélioration de l’efficacité énergétique dans le transport des marchandises

»Ce programme s’inscrit dans la mise en œuvre del’action 9 du plan d’action 2006-2012 sur les chan-gements climatiques du gouvernement du Québec,Le Québec et les changements climatiques, un défipour l’avenir.

L’objectif du programme est de favoriser l’utilisationd’équipements et de nouvelles technologies visant àaméliorer l’efficacité énergétique dans le transport desmarchandises et ainsi à réduire les émissions de gaz àeffet de serre (GES). Par ailleurs, la mise en œuvre dece programme permettra de soutenir les entreprises quidésirent réduire leur consommation en carburant et parle fait même leurs émissions de GES.

Concrètement, le volet camionnage du programmefinancera deux types d’activités, soit :

• l’acquisition, l’installation, la modification ou leremplacement de certains appareils ou équipe -ments permettant l’amélioration de l’efficacitéénergétique;

• les projets de recherche ou des projets pilotes quidémontrent un potentiel en regard de l’efficacitéénergétique et de la réduction des GES dans letransport des marchandises.

Vous trouverez dans la section Documentation lesformulaires de demande d’aide financièreainsi que les guides d’informationqui vous aideront àeffectuervos demandes.

Renseignements additionnels

Les demandes d’aide financière relatives au program-me doivent être transmises à l’adresse suivante :

Programme d’efficacité énergétique dans le trans-port des marchandisesDirection du transport routierdes marchandises Ministère des Transports duQuébec 700, boulevard René-Lévesque Est, 2e étageQuébec (Québec) G1R 5H1 Télécopieur : 418 644-5178

Vous pouvez également communiquer avec laDirec tion du transport routier des marchandises:

Par téléphone :1 877 635-8239 (sans frais) 418 528-2513 (pour la région de Québec)

Par courriel : [email protected]

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La conduite responsablede Cascades fait du chemin»

Leader de nature, Cascades travaille actuellement àl’élaboration d’un plan qui aura pour but de mieuxorienter ses efforts et de formuler ses objectifs enmatière de développement durable. Cet importantprojet en cours, Cascades n’a pas pour autant délais-sé son habituel rapport sur le développementdurable qui fait un bilan des initiatives environne-mentales, sociales et économiques de l’entreprise.Avant même la publication du rapport, découvrez lesfaits saillants 2009 de Cascades dans le domaine dutransport.

Les déplacements quotidiens

Pour réduire son utilisation des véhicules à essence,Cascades a considéré toutes les possibilités, même lesplus anodines. Par exemple, des tricycles de livraisondans les usines ont été utilisés comme moyen de trans-port propre et des véhicules écoénergétiques ont étéintégrés à la flotte de location. L’entreprise a aussiéquipé ses installations de stationnements privilégiéspour les vélos et instauré un programme encourageantles employés à covoiturer ou à enfourcher leur bicyclet-te pour se rendre au travail et en revenir.

Les habitudes qui consomment moins

En sachant que les habitudes de conduite ont un impactréel sur la consommation de carburant, donc sur l’émis-sion de gaz à effet de serre, Cascades s’est permis decontrôler davantage l’environnement de travail de sescamionneurs. Pour ce faire, la vitesse maximale descamions de Cascades Transport a été réduite à 105 km/het des ordinateurs de bord ont été installés sur ceux-ci.Ainsi, Cascades connaîtra les habitudes de conduite deses camionneurs qui sont néfastes pour l’environne-ment, comme la vitesse excessive, le freinage brusque etla marche au ralenti, et les corrigera de façon plus effi-cace.

Cascades Transport est heureuse d’avoir obtenu deuxpermis de grand train routier pour l’Ontario. Cette confi-guration lui permettra de réduire sa consommation decarburant et ses émissions de gaz à effet de serre. Sesgrands trains routiers sillonnent les routes depuisnovembre 2009.

Les normes écoénergétiques

Afin d’être plus respectueux de l’environnement et plusrentables, les achats de Cascades Transport doiventmaintenant respecter les normes écoénergétiques qu’el-le s’est imposée. Par exemple, les camions doivent êtreaérodynamiques et dotés de chauffage d’appoint, depneus simples et de freins à disques. Les remorques,quant à elles, doivent être équipées de pneus simples etde jupes latérales aérodynamiques, lesquelles permet-tent une économie de diesel de 5 %. Cascades tient àsouligner que tous les véhicules qu’elle s’est procurésen 2009 respectent ces exigences. De plus, pour seconformer aux normes environnementales, les moteursdes camions achetés en 2009 sont pourvus de la tech-nologie EGR (recirculation des gaz d’échappement ouExhaust Gaz Recirculation), qui réduit considérablementles émissions de gaz à effet de serre.

Cascades Transport, qui contribue au Projet InnovationTransport (PIT), a participé avec grand intérêt, pour unedeuxième année, aux essais d’évaluation des technolo-gies potentiellement écoénergétiques.

Les résultats d’un travail en constante évolution

Au cours des trois dernières années, Cascades a reçuplusieurs prix reconnaissant sa performance environne-mentale. Tout aussi significatifs les uns que les autres,ils sont le fruit des efforts quotidiens déployés par lesemployés qui croient en les valeurs de l’entreprise.

En 2007, l’ASMAVERMEQ a remis à Cascades Transport leprix Air Pur qui récompense la flotte de camions la pluspropre. En 2008, Cascades s’est distinguée lors de laremise des Prix Énergia de l’Association québécoise pourla maîtrise de l’énergie (AQME). Elle y a remporté lesgrands honneurs dans la catégorie « Innovation techno-logique », grâce au projet d’essais et d’implantation destechnologies écoénergétiques applicables aux véhiculespoids lourds de Cascades Transport. En 2009, CascadesTransport a été reconnue par le prix Transport au20e gala Énergia. Aussi, elle a figuré fièrement parmi lesfinalistes du prix Air Pur.

Bien que satisfaite de ses bons coups 2009, Cascades nes’en contentera pas pour 2010. L’entreprise fourniral’énergie nécessaire à l’atteinte de nouveaux objectifsenvironnementaux, encore plus ambitieux, encore plusorientés vers l’avenir.

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Depuis plusieurs années, l’Association des mandatairesen vérification mécanique du Québec (ASMAVERMEQ),en collaboration avec la Société de l’assurance automo-bile du Québec, avons travaillé pour l’amélioration duréseau des mandataires en vérification mécanique.Afin de participer à l’évaluation du cahier de chargesvoici après analyse nos recommandations afin de lebonifier le cahier pour les prochains appelés d’offres.

DURÉE DU MANDAT• La durée des contrats de gestion déléguée pourraits’étaler sur une période initiale de cinq ans avec possi-bilité d’une extension d’un an conditionnelle à une éva-luation satisfaisante du rendement de l’entreprise. Lecontrat de service prend effet à la date de signature.

• Chaque contrat serait basé principalement sur desrésultats ainsi que sur des procédés de contrôle durendement de façon à s’assurer du respect des exi-gences des niveaux de services. (Bulletin de Boni -fication dans le contrat)

RESPECT DE LA LISTE DES ENGAGEMENTS• Si des travaux majeurs ou d’amélioration sont propo-sés, 60 jours seulement devraient être alloués. L’impor -tance du bâtiment en étant moindre fait que le tempsdes travaux nécessite moins de temps En réduisant lepourcentage global attribué au lieu de service, ceci per-mettra de réduire l’impact de l’aspect promesse.

SÉLECTION DE L’ADJUDICATAIRE• Dans le cas d’un nouveau mandataire la Société doisretourner pour faire la visite des lieux afin de véri-fier que ce dernier respecte les critères d’adjudica-tion et les engagements.

ANNEXE B-10/UNITÉ MOBILE• Présentement les appels d’offres pour les unitésmobiles sont du 1er avril au 31 octobre de chaque année.Si la date était prolongée jusqu’au 15 novembre, celapourrait débourber les transporteurs qui possèdentune grande flotte de remorques à l’extérieur. Il est àconsidérer les changements climatiques (il fait deplus en plus chaud au mois de novembre pour lesrégions urbaines).

• Également pour les unités mobiles, chaque mandatdevrait avoir la possibilité de pouvoir posséder deuxunités mobiles, dont une pour les inspections et uneseconde pour les réinspections de camions ou remorquesseulement L’uniformité provincial est nécessaire àl’application du mandat de l’unité mobile.

• La SAAQ devra également informer par écrit le man-dataire existant lorsqu’elle décide de donner une per-mission temporaire (spéciale) à un autre mandatairede faire des inspections avec l’unité mobile dans sonterritoire

ÉLABORATION ET PRÉSENTATION DE L’OFFRE• Présentement l’élaboration et présentation de l’offredois être présenté en papier avec un original de sonoffre de service et quatre (4) copies. Nous proposonspour le dépôt de retenir l’application du candidat enformat PDF et envoyer par internet avec signature virtuel. L’envoie original suivra par la poste.

ARTICLE 12 – OBLIGATIONS DE LA SOCIÉTÉ• Lorsqu’il n’y a qu’un seul soumissionnaire pour unappel d’offres et que le mandat lui est remis automa-tiquement, la SAAQ devrait quand même y avoirconsultation du cahier de charge en vue de luiremettre le résultat (pointage) à son appel d’offres.Tout cela dans le but de lui fournir les points qui doi-vent être améliorés dans son futur mandat.

CRITÈRES DE PONDÉRATION• 47.1 a) 10 ans et plus en opération 4pt, 5ans àmoins de 10 ans 3pt etc.

• 48.2 e) Ajouter implication de l’entreprise enSécurité Routière, avoir un plan d’action environne-mental et contrôle de la qualité interne et externe.

• 49/Équipements Complémentaire : Freinometre,Opacimetre, Sonometre, Sindut (Système d’interven-tion) et OBD Scanner (limiteur de vitesse)

• Effort supplémentaire d’éclairage selon le dégrée deluminosité et non pour le terme HD.

• Ajouter indicateur CO2

• Selon le nombre d’années mandat (terme) etqualité du mandat (un point par mandat complet)

Changements suggérés par l’ASMAVERMEQpour le cahier de charge SAAQ»

8h30Arrivée des participants

8h45 à 11h45Formation

Yvan HébertCummins Est du CanadaNouvelles technologies moteur 2010

Jean-Claude MontpellierEaton RoadRangerTransmissions

Jean-François AussillouAllisonTransmissions

12h00Dîner offert par ASMAVERMEQ

13h00Retour en classe

Présentationpar Michel Audet historique et explications de l’usine PACCAR Ste-Thérèse

13h15Visite de l’usine

15h15Retour en classePériode de Questions

15h30Départ

Jour

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ASM

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Vous êtes cordialement invités à la

Journée VIP ASMAVERMEQchez PACCAR Canada, le 22 AVRIL 201010, rue Sicard, Sainte-Thérèse (Québec) J7E 4K9

Pour participer à cette journée VIP, vous devez vous inscrire par courriel avant le 10 avril 2010.

Joseph Bavota, directeur géné[email protected] • 1-888-566-2917

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COMPLETSoyez attentif pour ne pas manquer notre prochaine Journée VIP!

À venir, au courant de l’automne.

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Gérer une flotte de véhicules lourds ne relève pas seu-lement du chauffeur, du mécanicien ou du gestionnaire,mais bien d’une synergie impliquant tous ces profes-sionnels orientés vers un objectif commun. Chacun a sesresponsabilités bien sûr, lesquelles s’imbriquent les unesdans les autres pour former un tout cohérent qui vise(ou atteint) l’objectif organisationnel d’une meilleureefficacité énergétique pour leur organisation!

Le rôle du gestionnaireUn gestionnaire joue le rôle prépondérant du catalyseurdans les décisions qui sont prises au sein de l’organisa-tion – et des conséquences qui en découlent forcément –pour réduire le vieillissement prématuré des pièces et deséquipements, bien faire arrimer les camions et les trac-teurs dans leurs applications journalières spécifiques,planifier et encadrer les comportements, attitudes ethabitudes autant des chauffeurs que des mécaniciens.

Prépondérant parce qu’ultime élément décisionnel dansl’organisation, le gestionnaire peut engendrer une économie d’échelle importante par le leadership et lavision qu’il apporte aux problématiques financières,organisationnelles et opérationnelles spécifiques de sonentreprise, avoir de la vision sur les nouveautés tech -nologiques éco-énergétiques à intégrer à sa flotte, nommément l’aérodynamisme du tracteur, la gestionélectronique du moteur, les modules de contrôle élec-tronique, les systèmes d’appoint pour le chauffage et laclimatisation ainsi que le chauffe-moteur.

Le rôle du chauffeurLes chauffeurs doivent, dans leur quotidien, suivent cer-taines règles de conduite pour réduire la consommation decarburant et la pression exercée sur les pièces de son mas-todonte, notamment les freins, le moteur, la transmission(surtout lorsqu’elle est manuelle) et la suspension.

«En limitant les manœuvresde transition brusques lorsd’accélérations, décélérationset dans les virages, nous ditM. Bellavigna-Ladoux, ingé-nieur chez Prolad expertset formateur à l’ASMAVER -MEQ, le chauffeur aide àaugmenter la vie active deplusieurs pièces maîtressesde son camion, tout enréduisant sa consommationde carburant de façon sub-stantielle.» Le changement progressif des vitesses,notamment, peut permettre de réduire le carburantbrûlé, tout en augmentant la durée de vie des pièces deson tracteur (ou camion).

Aussi, une conduite, stable, prévisible et préventive peutréduire considérablement et le carburant utilisé et l’usureprématurée des pièces et équipements. Ce faisant, lagestion du moteur peut se faire en mode efficace, c’est-à-dire en utilisant la force requise par le chargement, laroute et les obstacles naturels (vent, pente, etc.) plutôtque la force engendrée instinctivement par le chauffeur.

Cette façon de faire peut (et devrait) s’intégrer dans unprogramme de gestion plus vaste du conducteur averti, unguide qui oriente les forces organisationnelles concernéesvers de bonnes pratiques sécuritaires et responsables, etdont l’ultime objectif est de réduire les coûts d’exploita-tion en pièces de remplacement, le carburant investit parl’exploitant et la sécurité générale sur les routes.

Le rôle du mécanicien«Le mécanicien, lui, a des responsabilités qui son codi-fiées d’abord par les différents manufacturiers quant àl’entretien et la maintenance d’un véhicule lourd et deses composantes, précise M. Lagacé du Groupe Sine

L’efficacité énergétique par l’entretien mécanique préventif

Pour mettre un frein aux pertes inutiles!»Nomine, ajoutant que sa marge de manœuvre est limitéeégalement par les règles de sécurité très strictes imposéespar les autorités publiques aux camions qui prennent laroute. «Les petits gestes au quotidien améliorent la perfor-mance et la longévité des pièces et équipements », préciseM. Lagacé.

L’entretien préventifOlivier Bellavigna-Ladoux, lors d’une présentation sur laquestion au dernier congrès de l’ASMAVERMEQ, a pointédeux grandes catégories d’interventions en matière d’en-tretien préventif maximal sur un tracteur poids lourd : larésistance au roulement et le groupe motopropulseur.Voici donc un condensé détaillé de son intervention enmatière de maintenance et d’entretien préventif avec l’ob-jectif ultime de maximiser l’efficacité énergétique de cespoids lourds :

La résistance au roulement permet de réduire la puis-sance requise par le moteur pour « tirer » les chargestransportées et diminuer, conséquemment, l’usure pré-maturée de certaines composantes ainsi que le dieselbrûlé. Plusieurs éléments sont à considérer pour maxi-miser l’efficacité énergétique de la flotte :

1. L’Aérodynamisme, notamment par l’installation dedéflecteurs autour de la carrosserie, de la semi-remorque (jupes aérodynamiques) et du tracteur, maiségalement par l’ajustement de la hauteur des suspen-sions, l’espace de chargement (disposition) dans lasemi-remorque et l’efficacité dans la façon de fixer leséquipements au véhicule;

2. Les pneus doivent être bien balancés, la pressiondoit respecter les consignes du manufacturier – un gon-flage trop faible entraîne une consommation de carbu-rant additionnelle – les roulements de roue doivent êtrebien lubrifiés et ajustés (vérifiez l’usure des roule-ments). Voir également à ce que les roues double etessieux à roues double aient une usure et un diamètreuniformes ainsi qu’une hauteur égale aux autres, toutcomme les bandes de roulement dont la symétrie estimportante. Évidemment, vérifiez que les pneus ne sontni endommagés ni voilés;

3. Les essieux doivent subir un contrôle sur l’aligne-ment et l’usure, de même que pour les auto-vireurs, lesessieux relevables et les doubles directeurs;

4. Les freins sont évidemment des composantes essen-tielles à la sécurité des personnes et des chargements.Ici, on ne vous apprend rien. Par contre, qu’ils soientconçus pour le stationnement ou pour le service, lesfreins doivent impérativement subir un entretien et unemaintenance réguliers au niveau des récepteurs, del’ajustement des régleurs, des arbres à came, des sou-papes, des conduites pneumatiques, de la soupape depédale, du compresseur, des garnitures et ressorts, desétriers et les guides, du sécheur d’air ainsi que des

valves de purge, du maître-cylindre et des cylindres deroues;

5. Les suspensions doivent, pour réduire ou limiter larésistance générale au roulement, attirer l’attentionautant des mécaniciens et des gestionnaires sur l’entre-tien préventif à effectuer aux pièces suivantes, questiond’optimiser l’équilibre, la stabilité des chargements àtransporter, et, par voie de conséquence, améliorer lerendement en carburant par unité : les ancrages,jumelles, valves de nivellement, barres de torsion, ressorts à lames, amortisseurs, ressorts pneumatiques,barres stabilisatrices, brides centrales, jambes de forceet balanciers;

6. La direction joue un rôle aussi névralgique que lesfreins dans la sécurité et l’efficacité énergétique. Il fautdonc bien identifier les pièces à vérifier, entretenir etchanger au besoin. Parmi celles-ci, notons : les boîtiers,les barres et bielles d’accouplement, les bras de renvoi,les joints à rotules, les axes de roues, les leviers de com-mande et de direction et les axes de fusée de roue.

L’autre dimension à considérer lorsque l’on veut attein -dre l’efficacité énergétique par un entretien préventifcohérent et complet : le groupe motopropulseur.Plusieurs éléments mécaniques doivent être vérifiéspériodiquement, notamment :

1. La lubrification adéquate des équipements tels lemoteur, le différentiel, la transmission, les huiles (pourla fréquence et les types de remplacement, les codes deviscosité), la qualité et la fréquence de remplacementdes filtres ainsi que l’échantillonnage et les tests d’hui-le. M. Bellavigna-Ledoux notait que près de la moitiédes exploitants au Canada – 45% pour être précis – nefont pas les tests d’huile sur leurs véhicules lourds.

2. Le refroidissement : vérification requise pour leradiateur lui-même, mais également son bouchon et sondéflecteur, la sonde de température, le niveau du liqui-de réfrigérant, le thermostat, la pompe à eau, le refroi-disseur d’huile et le ventilateur;

3. Le turbocompresseur : s’assurer que les ajustementsdes soupapes du moteur et au régulateur sont faits,vérifier les fuites d’huile, l’état des turbines, la sonde depression et les raccords du boîtier;

4. Échangeur d’air : il faut là aussi vérifier les fuites,l’étanchéité des raccords et nettoyer lorsqu’il y a encras-sement ou obstruction de l’échangeur d’air;

5. Système d’injection : les points à bien circonscrireici touchent l’entretien et la maintenance de la pompehaute pression, les bougies de préchauffage, la pompeprimaire, les injecteurs, le filtre à carburant (s’il estobstrué), le filtre à air (lequel peut aussi être obstruéou percé), les conduites flexibles et rigides ainsi que lesolénoïde de fermeture;

Par Christian BolducRédacteur en chef de l’Écho du transport

Olivier Bellavignia-Ladoux,ingénieur chez Prolad Expertet formateur ASMAVERMEQ.

Un véhicule lourd doit, pour offrir un rendement maximal à son gestionnaire surla plus longue période de vie possible, être entretenu dans son intégralité avecrigueur et continuité. La finalité d’un programme d’entretien préventif et demaintenance de cette nature est de réduire au minimum l’usure des composanteset équipements au quotidien, décupler la sécurité sur la route tout en maximi-sant le retour sur investis sement en carburant. Pour y arriver, il existe quelquesstratégies éprouvées que Camille Lagacé et Olivier Bellavigna-Ladoux, deux spé-cialistes de ces questions, ont bien voulu exposer pour le bénéfice des lecteursde L’Écho du transport.

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Ce projet de deux ans à permis de favoriser davan-tage l’intégration de formation et des outils deRessources naturelles Canada (RNCan) en matièred’efficacité énergétique dans l’ensemble des activitésde l’Association des mandataires en vérificationmécanique du Québec (ASMAVERMEQ).

Ce projet était une plus value intéressante aux activitésde l’ASMAVERMEQ, tout en permettant de diffuser large-ment les contenus et outils de RNCan aux principalesclientèles concernées. Par ailleurs, la crédibilité, lescompétences et la longue expérience de l’ASMAVERMEQen matière d’inspection et de vérification mécaniques,d’entretien préventif et de formation professionnelledans le domaine du transport routier, ainsi que les différentes activités menées par l’association étaitgarantes d’un potentiel de pénétration enviable desconnaissances et enjeux d’efficacité énergétique dansles secteurs concernés.

Le succès du projet permet a croire qu’il y aura unecontinuité des cours qui sera offert pas l’ASMAVERMEQsur la gestion du Carburant.

Les initiatives suivantes étaient proposées pour laréalisation du projet

La Formation :Offrir six sessions de formation de L’ABC de la gestion ducarburant permettant à ces gestionnaires de développerdes plans d’action de gestion du carburant et derépondre adéquatement aux préoccupations de ceuxpour qui le rendement de carburant devient de plus enplus un facteur important en terme de marge bénéfi-ciaire et d’image corporative. Voici la Synthèse dechaque évaluation :

La Synthèse des fichesd’évaluation nous permetde constater que le degréglobal de satisfaction à l’égard des ateliers est trèsélevé avec 95,5 % de réponses positives.

Les résultats de la synthèse paraîtront sur notre siteweb www.asmavermeq.ca dans la section efficacitéénergétique.

La Sensibilisation :Différents outils de sensibilisation et d’information ont été développés et affichés sur le site webwww.asmavermeq.ca et dans le bulletin «Vérification»et Quoi de Neuf, pour assurer une plus grande visibilitéen matière d’efficacité énergétique. ASMAVERMEQ à parses activités ajouter une visibilité au programme enconcluant une entente avec le plus gros magazine entransport l’Écho du Transport. Ceci à permis durant ladurée du projet d’écrire plusieurs articles sur la gestiondu carburant .Le dernier cours a permis plus spécifique-ment à la clientèle de l’Écho de mieux comprendre lecours offert par RNC. L’Écho du Transport envoie lemagazine mensuellement à 25,000 clients.

La promotion du projet était supporter par :• Quoi de Neuf, à été envoyer par la poste et parcourriel aux membres de l’ASMAVERMEQ. Ceci est unfeuillet d’information sur des aspects techniques etcomportementaux ayant une incidence sur l’efficacitéénergétique.

• La parution d’une section sur l’efficacité énergé-tique dans chacune des six parutions du JournalVérification.

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6. Le système d’échappement : ici, il faut prendre gardeaux fuites, à la conduite d’alimentation en air d’apportainsi qu’au convertisseur catalytique en ce qui a traitune obstruction possible, à la sonde des oxydes d’azote(NOx) et à la conduite d’alimentation en air d’apport;

7. Les systèmes anti-pollution : avec l’arrivée des normesanti-pollution de l’EPA aux États-Unis, les mécaniciensdoivent prévoir, entretenir et faire, au besoin, la main-tenance de la soupape, des modules et capteurs decontrôle électronique du système RGE, du Système derecirculation des gaz d’échappement qui permet deréduire à néant l’émission des oxydes d’azote (NOx)dans l’atmosphère. Aussi, le filtre à particules doit êtrebien raccordé, et il faut vérifier si il n’y a pas de perfo-ration ou d’obstruction dans ledit filtre. Enfin, on doits’assurer que le témoin lumineux MIL (lumière indiquantle mauvais fonctionnement du RGE) pour les moteurs2010-2019 est fonctionnel;

8. Les accessoires énergivores : la présence, dans un trac -teur, de la climatisation intégrée (avec compresseur,embrayage et courroie) ou d’appoint, du chauffe-moteur, de la chaufferette auxiliaire, des génératricesauxiliaires, des pompes hydrauliques, du compresseur etautres génératrices auxiliaire nécessitent une attentionparticulière lors de l’entretien préventif, tout comme ducompresseur pneumatique, des installations de freinageet de la suspension pneumatique. «Une fuite à ceniveau, nous disait M. Bellavigna-Ladoux, peut entraî-ner une consommation supplémentaire en carburant del’ordre de 2%». Enfin, un ratio des différentiels (vitessevs RPM) doit être l’objet d’une attention particulière.

Et les manufacturiers?Comme nous venons de le voir, l’entretien préventif joueun rôle primordial dans la philosophie de l’efficacité éner-gétique par l’entretien mécanique préventif. Des pièces etéquipements bien entretenus «vivent» plus longtemps, àla condition d’avoir été conçus, fabriqués et assemblésavec des matériaux de qualité, dans un environnement oùla minutie, le professionnalisme et le soucie du travailbien fait sont toujours au rendez-vous.

Pour s’en assurer, il y a des organismes spécialisés mis surpied par l’industrie, notamment le MEMA (Motor &Equipment Manufactureres Association, l’Association desmanufacturiers en équipement et moteurs), qui jouent lerôle du chien de garde dans la promotion et le renforce-ment de leurs intérêts (économiques, contrôle serré de laqualité, combattre la contrefaçon de pièces, etc.).

Il existe également une réglementation légale, surtoutaux États-Unis, laquelle vise à réduire l’impact de la pol-lution atmosphérique de leurs produits et la propagationde la contrefaçon de pièces de moins bonne qualité. Onpense ici à la faiblesse de certains métaux utilisés dans lafabrication de pièces de frein ou de direction, mais égale-ment dans l’approximation des calculs menant au décou-page de ces mêmes pièces.

Plusieurs manufacturiers de réputation enviable, ayantune image corporative à préserver, travaillent sur deuxobjectifs parallèles à ce niveau : la durabilité de leurs pro-duits et une contribution à la réduction de la pollutionatmosphérique par la conception de solutions technolo-giques écoresponsables.

C’est le cas de Tenneco, un manufacturier étasunien quipossède des marques telles Monroe, Monroe Dynamics,Walker et Dynomax. Parmi les pièces manufacturées par cegéant mondial, il y a les freins, amortisseurs et silencieux.

À la base, ce manufacturier cherche à améliorer la durabili-té de ses produits pour réduire de manière significative lesdéchets liés à la mise aux rebuts des pièces usées. Par desprocédés de soudure à pression ou par une réduction de50% de la résine utilisée sur les freins, Tenneco, via sa divi-sion Monroe Brakes, décuple la longévité de ses produits.

Enfin, elle se donne un calendrier technologique (techno-logy roadmap) pour contribuer, d’ici 2014, à réduire auminimum le rejet de polluants à travers ses tuyauxd’échappement, par exemple en utilisant un vaporisateurà carburant et une nouvelle génération de manifold. D’ici2014, la compagnie introduira 14 innovations technolo-giques avec cet objectif en tête. Une bonne façon de fairesa part!

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Rapport final du projet L’ABC Gestion du Carburant ASMAVERMEQ - Ressoures Naturelles Canada»

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• Lors de séminaires de forma-tion tels que les deux congrès donc

un avec le thème Soyons Verts et Sécuritaires .C’étaitle plus gros congrès de l’ASMAVERMEQ avec plus de240 participants. Plusieurs transporteurs ont parti-cipé à la réalisation du congrès à titre de conféren-cier .Leur pratique à permis de partager les outilsnécessaire a une bonne pratique Éco énergie. La res-ponsable François Pelletier à pris la parole durant lecongrès en présence des participants du congrès etreprésentants gouvernementales.

• l’ASMAVERMEQ à diffuser les documents du pro-gramme éco ÉNERGIE aux responsables des parcs devéhicules.

• La visibilité du programme à été aussi assure par :

- l’utilisation des logos sur les documents et lesaffiches du congrès;- l’annonce sur le site web et des articles de pro motion

L’Évaluation de la formation et des activités de sensibilisation :

L’évaluation de la formation inclut : • Développement du questionnaire pour le sondage;

• Nombre de participants aux formations;

• Un sommaire des sessions de formation sur l’intérêtet commentaires reçus;

• Évaluation de la rétention et de l’application desconnaissances via un sondage auprès des entreprisesparticipantes;

• Nombre de plans d’action développés par les ges-tionnaires participant à la formation.

En conclusion, nous voulons remercier notre formateurCamil Lagacé pour l’excellente formation donné auprèsde nos membres et à Ressources naturelles Canada pourleur collaboration et leur contribution financière.

Les résultats du sondage paraîtront sur notre siteweb www.asmavermeq.ca dans la section efficacitéénergétique.

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Le Québec inspiré par la Californie»Le Québec à confirme l’entrée en vigueur le 14 janvier, de son règlement, fortement inspiré dela Californie qui vise à réduire de 25% à 35% desémissions de gaz à effet de serre provenant desvoitures et des camions légers, d’ici 2016.

Tel qu’annoncé en mai dernier, le Québec deviendra doncla première province canadienne à adopter les mesuresconsidérées de «plus sévères en Amérique du Nord».

En suivant l’exemple de la Californie et de 15 autres Étatsaméricains, les grands constructeurs automobiles devront,d’ici 2016, trouver une façon de réduire le nombre degrammes de dioxyde de carbone (CO²) émis par kilomètresà 127, pour la moyenne de tous les véhicules vendus. En2009, ce sont 201 grammes par kilomètres qui ont étérejetés dans l’atmosphère.

Seulement 10 jours après la fin du sommet deCopenhague sur le climat, que la ministre duDéveloppement durable, de l’Environnement et desParcs, Line Beauchamp qualifie de «décevant», cettedernière dit vouloir prendre le taureau par les cornes

pour réduire les gaz à effets de serre émis par leparc automobile de la province.

«En appliquant ce règlement, nous lançons un signal fortau gouvernement fédéral», indique Mme Beauchamp.

Crédits et pénalités Un système de récompenses et de pénalités accom-pagne aussi ce règlement. Les constructeurs automo-biles devront rédiger un rapport annuel faisant état desmesures adoptées pour répondre aux attentes.

Les plus performants recevront des crédits qu’ils pour-ront transiger avec d’autres constructeurs qui ont de ladifficulté à atteindre les cibles.

Pour ceux qui ne se conforment pas, des amendes de5000$ par véhicule vendu pour l’année en questionseront applicables. Ces redevances seront versées auFonds vert mis sur pied en 2006 par le gouvernement.

Le secteur des transports est le plus grand émetteur degaz à effet de serre au Québec avec 40% du total de laprovince.

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Cummins est du Canada SEC

Venez visiter nos installations sophistiquées et consulter notre équipe de 6 inspecteurs expérimentés.

Cummins est du Canada SEC 2400, rue Watt (Québec) G1P 3T3 Contactez Eric Lemelin, 418 651.2911, poste 266

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Congrès 20109 et 10 septembre 2010

Mont Tremblant

Semons la prévention, récoltons la sécurité routière!

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Dernièrement, plusieurs de nos membres (10 sur 18centres accrédités) m’ont informé qu’ils font partiedes centres accrédités pour faire l’analyse de l’opacitédes émissions des véhicules lourds fonctionnant aucarburant diesel et biodiesel.

Nous sommes fiers que la majorité du réseau des entre-prises accréditées soient membres de l’ASMAVERMEQ etqu’elles fassent partie de celles qui ont investi en équipement et en formation. Leurs efforts permettent àl’industrie du transport de respecter les normes et decontribuer à améliorer notre environnement.

Malheureusement, depuis juin 2006, les résultats 1 720inter ventions en moyenne du programme sont décevant!Plusieurs indices nous démontrent que le programmePIEVAL, qui a nécessités plusieurs années d’efforts de lapart de l’industrie du transport, s’essouffle. Un indiceimportante est la diminution du nombre de centresaccrédités du à la baisse du volume d’inspection etréinspections. Dans certaines régions il n’y a pas encorede centre accrédité !

Les résultats d’une récente étude préparée par des étu-diants en environnement de l’Université de Sherbrookedémontrent que le secteur des transports est respon-sable de 33% des gaz à effet de serre (GES) en Estrie.En Estrie il y a pas de centre accrédité .De plus, pourles grands centres comme Montréal et Québec, il y aseulement cinq centres accrédités. Pourtant il y a dixhuit mandataires en vérification mécanique! Il n’y aaucun doute qu’il n’y a pas suffisamment de centres etque la disparité entre régions empêche le programmePIEVAL de se concrétiser.

Donc, très peu d’effectifs sont mandatés à mettre enapplication le règlement. Nous reconnaissons l’effortdu Contrôle routier, d’ailleurs plusieurs responsablessont d’avis que l’inspection PIEVAL devrait êtreinclus dans l’inspections annuel ! Afin d’améliorer etde remédier à la situation, je vous réfère aux commen-taires et recommandations qui suivent.

Le réseau des mandataires en vérification mécaniqueaccrédités par la Société de l’assurance automobile duQuébec (SAAQ) au mandat d’effectuer plus de 100 000

inspections mécaniques annuellement sur les véhiculeslourds et légers. Ce réseau de professionnels, dont leréseau ASMAVERMEQ fait partie, a acquis une expertisequi date maintenant de plus de 20 ans.

Brièvement, les centres mandatés par la SAAQ ont étésélectionnés selon des critères exigeants et ils sontdans l’obligation de suivre un cahier de charges avecrigueur. Les centres sont composés de centres de répa-ration et d’inspection. Les deux types d’entreprise ontl’autorité d’inspecter et ré-inspecter. La majorité descentres mandatés font de la réparation. Ces centres sontconformes aux normes exigées, leur lieu couvre l’en-semble du territoire du Québec et ils sont munis, enmajorité, d’équipements de haute technologie. De plus,l’intégration des données de chaque inspectionest informatisée et envoyée par Internet à la SAAQ. Lescontrôleurs routiers ont immédiatement l’informationsur le résultat du véhicule inspecté et ré-inspecté et lesgestionnaires des centres ont un ensemble d’informa-tions techniques et administratives qui leur permettentde bien gérer le programme.

Recommandations

Voici donc nos premiers commentaires et recommandations :Nos centres d’inspection ont l’habileté d’inspecter et deréparer les véhicules lourds. Leur expertise leur permetde vérifier l’installation et la modification d’appareilsde système antipollution.

Je cite M. Yvan Grenier, directeur général de l’Asso -ciation des propriétaires de machinerie lourde duQuébec, « Nous sommes favorables à ce que le réseau desmandataires en vérification mécanique du Québec offreles services d’experts pour la réparation et la conformitédes véhicules lourds qui auront échoué le test d’opacité. »

Il est clair que l’industrie du transport et la SAAQ recon-naissent l’expertise de nos centres d’inspection.

À titre de recommandation, nous invitions la ministredu Développement durable, de l’Environnement et des

Lettre ouverte à la ministre Mme Line Beauchamp

Le Réseau des mandataires en Vérification mécanique est prêt à recevoir le mandat élargit du programme PIEVAL

Parcs, Mme Line Beauchamp, à reconnaître le réseaudes mandataires en vérification mécanique commeexperts pour l’inspection, la réparation et la confor-mité des véhicules lourds pour le programme PIEVAL.Ceci implique d’ajouter au Chapitre IV du règlement : «Les centres accrédités par la SAAQ comme établisse-ments accrédités ».

Le deuxième commentaire et recommandation appuient et bonifient la première recommandation. Comme nous l’avons constaté, le réseau des manda-taires est maintenant informatisé. Il est important dese rappeler qu’historiquement, l’application du pro-gramme, avant l’intégration des données informatisées,était excessivement lourde sur le plan administratif etéconomique pour la SAAQ, les centres d’inspection etles propriétaires des compagnies de transport.

Les coûts de développement de la SAAQ et les coûtsd’application des centres ont permis d’améliorer le pro-gramme et le service à plusieurs milliers de propriétairesde compagnies de transport. À titre de recommanda-tion, nous invitons la ministre à collaborer avec laSAAQ à intégrer le programme PIEVAL au programmeSAAQclic.

Cette considération évitera beaucoup de frais inutiles àl’État et aux centres accrédités qui ont déjà les moyenset l’expertise de transmettre l’information aux clients etaux ministères concernés.

Voici les troisièmes et derniers commentaireet recommandation :Notre expérience en vérification mécanique et en entre-tien préventif nous fait constater que la meilleure façond’inciter et de sensibiliser l’ensemble des transporteursà assurer un entretien préventif adéquat de leurs véhi-cules, et ainsi réduire la qualité d’émissions nocives, estd’intégrer le programme PIEVAL au programme de véri -fication mécanique existant. Ceci évitera de limiter leprocessus répressif par des amendes et contribuera àinciter l’industrie à se prendre en main et à participer positivement au programme PIEVAL. Il est clair quel’aspect préventif de l’inspection permettra d’améliorerl’entretien des véhicules et contribuera au bien-être del’environnement et du transporteur. Cette façon de fairepermettra aux transporteurs d’éviter des amendes parune inspection périodique chez un mandataire accréditéde la SAAQ. Le programme révisé permet d’inspecter, dèsla première année, plus de 100 000 véhicules lourds.

À titre de recommandation, nous invitons la ministreBeauchamp à intégrer le programme PIEVAL au pro-gramme de vérification mécanique existant.

Nous espérons que nos recommandations,démontrent notre volonté d’améliorer le pro-gramme PIEVAL afin qu’il soit durable et ait unimpact réel et positif sur la qualité de l’air, lasanté publique et sur l’industrie du transport.

Par Joseph Bavota

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Augmenter l’efficacité énergétique enaméliorant la technologie des automobiles»Il existe de nombreux moyens actuellement

disponibles d’améliorer l’efficacité énergé-tique des nouveaux véhicules.

Par exemple : • la réduction du poids;

• l’utilisation de pneus à haut rendement (afin de réduire la résistance au roulement);

• le profilage (afin de réduire la résistance au vent);

• la sélection de carburants au rendement plus élevé (par ex., le carburant diesel);

• la réduction de la cylindrée des moteurs;

• la sélection de boîtes de vitesses manuelles ou de nouvelle génération (afin de réduire lespertes dues à la transmission);

• l’augmentation de l’électrification (alimentant le maximum d’éléments des accessoires à la transmission).

Les véhicules plus légers requièrent moins d’énergiepour accélérer. Cela signifie que des moteurs à la cylin-drée plus petite et moins puissants, consommant moinsde carburant, peuvent atteindre le même niveau d’accé-lération.

De même, il existe plusieurs moyens de réduire le poids des véhicules sans en réduire la taille, notamment :

Les matériauxL’acier conventionnel des pièces automobiles peut êtreremplacé par des matériaux en alliage léger haute résis-tance sans compromettre la sécurité ni la performancedes véhicules. Afin de réduire l’effet de la résistance auroulement, les pneus peuvent être fabriqués avec unebande de roulement et une géométrie spéciales.Certains fabricants proposent des pneus à haut rende-ment aussi efficaces que les pneus haute performance,tout en réduisant la résistance au roulement de 20 %.

La forme du véhiculeModifier la forme peut réduire considérablement larésistance au vent et, par conséquent, la consommationde carburant. Au cours des années 1990, les construc-

teurs automobiles ont fabriqué des prototypes avec unetraînée aérodynamique inférieure de 40 % aux véhiculestraditionnels dans le cadre d’un programme coopératifdu gouvernement des É.-U. et de l’industrie : Partenariatpour une nouvelle génération de véhicules.

Le carburantChoisir un moteur diesel peut augmenter l’efficacitéénergétique de votre véhicule car les propriétés du car-burant diesel lui permettent d’obtenir une combustionplus efficace dans le moteur.

Améliorations apportées au moteurLes moteurs à la cylindrée plus petite tendent à fonc-tionner plus près des niveaux de rendement optimaldans des conditions de conduite ordinaires. Au coursdes 20 dernières années, les progrès au niveau de latechnologie des moteurs ont permis de concevoir desmoteurs beaucoup plus puissants; l’utilisation des nou-velles technologies peut permettre la diminution de lacylindrée d’un moteur sans sacrifier sa puissance.

La transmissionLorsqu’ils sont conduits correctement, les véhicules àboîte de vitesses manuelle sont plus économes en carburant que ceux à boîte de vitesses automatique. Enchangeant les rapports en fonction des conditions deconduite, les conducteurs peuvent maintenir leurmoteur dans la plage de fonctionnement la plus efficiente. Les véhicules ayant un plus grand nombre derapports (cinq rapports comparativement à quatre) présenteront presque toujours un meilleur niveau d’éco-nomie en carburant. Il existe de nouvelles innovationssur les boîtes de vitesses qui permettent de réduire laperte d’énergie provenant des transmissions manuellesou automatiques et par conséquent, de réduire laconsommation de carburant.

La tension de la batterieSur la plupart des automobiles traditionnelles, on trou-ve une batterie de 12 V servant uniquement à alimen-ter certains accessoires et le démarreur. Cela signifieque bon nombre des systèmes accessoires de votre véhi-cule, notamment la climatisation, sont alimentés par levilebrequin. Dans les faits, ce moyen d’alimentationpuise de l’énergie dans le moteur, au lieu d’être

directement affecté à la transmission et aux roues, cequi se traduit par la combustion d’une plus grandequantité de carburant par le moteur. Les véhiculesayant des systèmes à tension plus élevée sont équipésde batteries plus puissantes et peuvent alimenter lesaccessoires indépendamment de manière à ce que levilebrequin n’ait pas à le faire, diminuant par consé-quent la consommation d’énergie par le moteur.

Les véhicules hybridesLes véhicules hybrides sont composés d’un moteur àcombustion interne, d’un grand bloc-batterie et d’un(ou plusieurs) moteurs électriques pour actionnerl’arbre de transmission. Bien que les véhicules hybridesintègrent les deux formes d’énergie, il est possible danscertains cas que le moteur électrique supplante lemoteur à combustion interne en tant que principalesource d’alimentation.

Les véhicules hybrides rechargeables utilisent une bat-terie à plus grande capacité qui leur permet de rouleren conduite entièrement électrique à des vitesses plus

élevées et pendant une période plus longue. Vous pouvez également « faire le plein » d’énergie avec unesource d’alimentation externe (par exemple, à partird’une prise électrique à domicile).

www.caa.ca/primer/index-fr.htm

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Conservation des registres et pièces originales justificatives

Revenu Québec a la responsabilité d’effectuer la vérifica-tion des registres des transporteurs québécois visés parl’Entente internationale concernant la taxe sur les carbu-rants (IFTA) et le Régime d’immatriculation international(IRP).

Afin de faciliter la vérification des registres, nous dési-rons vous rappeler les obligations prévues par la Loi surle ministère du revenu concernant la conservation desregistres et des pièces originales justificatives.

En vertu de cette loi, vous devez :

• tenir des livres et des registres. Par exemple, unregistre des distances et un registre des carburants ;

• respecter les délais de conservation des registres etdes pièces justificatives. Les registres et les piècesjustificatives, sur support papier ou électronique,doivent être conservés pendant six ans après la fin dela dernière année à laquelle ils se rapportent ;

• conserver les livres et les registres au siège social,à la résidence du particulier ou à tout autre lieu dési-gné par Revenu Québec.

De plus, sur demande, vous devez mettre les registres etles pièces à la disposition de toute province ou de toutÉtat ayant adhéré à l’Entente.

Informations complémentaires

IFTA et procédures relatives à l’EntenteEntente internationale concernant la taxe sur les carburants et Manuel des procédures (IN-322) http://www.revenu.gouv.qc.ca/documents/fr/publications/in/in-322(2008-02).pdf

Obligations relatives à IFTALes transporteurs et l’Entente internationale concernant la taxe sur les carburants (IFTA) (IN-231)http://www.revenu.gouv.qc.ca/documents/fr/publications/in/in-231(2005-05).pdf

Immatriculation IRP, registres et pièces à conserverGuide sur l’immatriculation IRPhttp://www.saaq.gouv.qc.ca/publications/immatriculation/guide_irp_fr.pdf

Avis aux transporteurs visés par

l’Entente internationale concernant

la taxe sur les carburants (IFTA) et

le Régime d’immatriculation international (IRP)» Association des Mandataires en Vérification Mécanique du Québec inc.

ASMAVERMEQFICHE TECHNIQUE AUX CORPS POLICIERS

Identification de problèmes majeurs justifiant un AVM (Avis de vérification mécanique)

VÉHICULES MODIFIÉSexemples de ce qui est INTERDIT

ÉLÉMENT MÉCANIQUE DESCRIPTION DE LA DÉFECTUOSITÉ

Pneu

RoueSuspension

Direction

Échappement

Alimentation en carburant

Feux arrière

Plancher

Carrosserie

Pare-brise

• Usure excessive (toile ou structure en acier exposé, ou rainures presque complètement effacées)

• Boulon ou écrou de retenue manquant ou cassé

• Pièce brisée et une partie du véhicule est affaissée• Élément endommagé ou comportant un jeu excessif

(mauvais parallélisme ou risque de séparation)• Fuite dans le compartiment moteur• Fuite lorsque le plancher est perforé sous l’habitacle des passagers• Bouchon de réservoir absent • Fuite de carburant• Aucun feu de position ne fonctionne (dès la pénombre du soir)• Aucun feu de freinage ne fonctionne• Perforé au point de constituer un danger pour les passagers

à cause d’une solidité insuffisante• Une partie du véhicule présente un risque de se détacher• Une portière ou le capot ne s’enclenche pas complètement à la fermeture

• Endommagé à un point tel qu’il réduit la visibilité du conducteur de façon importante

RÉFÉRENCE LÉGALE

Règlement articles 170.1 et 170.2

Règlement article 170.6Règlement articles 168.1 et 168.4

Règlement articles 167.1 à 167.8

Règlement articles 171.4

Règlement articles 171.2 et 171.3

Règlement article 163.1

Règlement article 163.5

Règlement articles 163.6 et 163.2

Règlement articles 163.7

VÉHICULES MODIFIÉS exemples de ce qui est INTERDIT• D’enlever ou de rendre inopérant un coussin gonflable, par exemple en changeant

de volant lorsque celui d’origine comporte un coussin gonflable.

• De teinter les vitres latérales avant de façon que moins de 70 % de la lumière les traverse.

• De modifier le système d’essuie-glaces de manière que la surface couverte soit plus petite qu’à l’origine.• D’enlever ou de modifier les ceintures de sécurité.• De modifier la couleur des phares, feux ou réflecteurs d’origine par une couleur autre

que ce qui est prescrit dans le Code de la sécurité routière.

• De diminuer l’intensité des phares, feux ou réflecteurs par l’apposition d’une matière qui l’assombrit.

• D’installer des pneus non conçus pour la route (pneus de course) ou qui dépassent les ailes du véhicule.

• De diminuer la capacité du système de freinage, par exemple en installant des disques percés de façon artisanale ou des pièces non conformes.

• De diminuer la stabilité du véhicule, notamment en ayant des ressorts coupés ou attachés, une suspension troprigide, un débattement insuffisant, des pneus qui touchent une composante du véhicule ou un véhicule qui touche au sol en conduite normale, ou encore, des pneus qui ne sont pas complètement en appui au sol.

• D’utiliser des pièces conçues pour un usage hors route seulement.

RÉFÉRENCE LÉGALE

C.S.R. - 250.3Règlement article 80

C.S.R. - 266Règlement articles 63 et 64Règlement article 70Règlement article 80

Règlement articles 15-18-24

C.S.R. - 237 et 238Règlement article 24Règlement article 120.15

Règlement articles26 à 31 et 164-165

Règlement articles115 à 119 et 168

Source : Société de l’assurance automobile et Comité véhicules légers ASMAVERMEQMise à jour : Mars 2010

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VÉRIFICATIONS MÉCANIQUESPAR UN MANDATAIRE PRISES EN CONSIDÉRATION DANS L’ÉVALUATIONCONTINUE DU COMPORTEMENT DES PROPRIÉTAIRES DE VÉHICULES LOURDS

Depuis le 1er janvier 2010, la nouvelle politiqued’évaluation des propriétaires et des exploitantsde véhicules lourds Édition 2009 est en force.

Une de ces modification porte sur les : Résultatsdes vérifications mécaniques lors d’un contrô-le su route. Cette modification est inscrite à lapage 18, article 6.1.4.

Les résultats des vérifications effectuées lors d’uncontrôle sur route par un agent de la paix ou réalisées, à sa demande, par un mandataire envérification mécanique sont pris en considéra-tion dans le dossier et l’évaluation du comporte-ment d’un propriétaire.

L’importance de l’inspection au dossier du trans-porteur et la possibilité que celui-ci conteste la

ou les défectuosités, nous amène à vous suggé-rez quelques procédures. Il est important dedocumenté vos dossiers, d’inscrire les mesures,les informations pertinentes de plus que vosobservations technique dans la section remarquedu certificat de vérification mécanique (CVM).Nous vous suggérons aussi de prendre des photosdes anomalies majeures détectées lorsque vouseffectuez l’inspection et en cas de doute commu-niquer avec le contrôle routier.

Comme à l’habitude informer votre client de cesresponsabilités de faire les correctifs nécessaires.

* La sécurité routière est une préoccupation denous tous.

ENERGOTESTCONFIRME DES ÉCONOMIES DE PRÈS DE 15% POUR ELCARGOLe fabricant québécois de systèmes de toilemécanisés ELCARGO a obtenu des résultatsimpressionnants dans le cadre des derniers essaisEnergotest. En effet, les résultats des essais deconsommation Énergotest effectués avec un sys-tème de toile mécanisé ELCARGO, en septembredernier, montrent une économie de carburant de14,93% avec la benne couverte, comparativementà la consommation obtenue lorsque la bennen’était pas couverte. Ces essais ont été effectuésen septembre dernier lors de la quatrième éditiond’Energotest au Centre d’essais pour véhiculesautomobiles de Transports Canada à Blainville.

L’objectif premier d’un système ELCARGO est deprotéger par sa toile étanche la marchandise à l’in-térieur de la benne basculante et d’en faciliter l’ou-verture et la fermeture de façon sécuritaire grâce àson opération mécanisé simple et efficace. Mais latoile permet aussi de réduire la trainée aérodyna-mique du véhicule lorsque la benne est vide.

«Nous savions déjà que l’utilisation de nos sys-tèmes de toile mécanisés permettaient de réaliserdes économies de carburant importantes, sou-ligne Réal Royer, président de ELCARGOFabrication Inc. Nos clients nous en faisaient partrégulièrement, et nous parlaient d’économies sur-prenantes. Mais nous n’avions rien de scientifiquepour appuyer les affirmations de nos clients. C’estce qui nous a incités à participer au projetEnergotest.»

Outre la divulgation de résultats des essaisEnergotest, ELCARGO annonce que sa technologieest accréditée par le Programme d’aide à l’améliora-tion de l’efficacité énergétique dans le transportdes marchandises du Ministère des Transports duQuébec. Cette accréditation permet aux transpor-teurs de demander une subvention couvrant jusqu’à30% du coût d’achat et d’installation d’un systèmede toile ELCARGO.

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NOUVEAU PRÉSIDENTÀ LA COMMISSION DES TRANSPORTS DU QUÉBECMonsieur Daniel Bureau a été nommé président de la Commission des trans-ports du Québec, il est entré en fonction le 5 janvier dernier. Il succède àmadame Lise Lambert qui occupait ce poste depuis 2004. Avocat de forma-tion, monsieur Bureau possède une vaste expérience dans les domaines dutransport et de la régulation économique. Avant sa nomination, il a agicomme commissaire à la Commission des transports du Québec de 2006 à2009, après avoir oeuvré pendant plus de 30 ans comme avocat associé aucabinet Pouliot L’Écuyer.

NOUVELLE DÉFINITION LÉGALE DE VÉHICULE LOURDL’entrée en vigueur des dispositions découlant de la nouvelle définition est prévue pour le printemps2010 sous réserve de l’approbation par le gouvernement des modifications réglementaires requises.D’ici à ce que la nouvelle définition entre en vigueur, les règles actuelles concernant la définition devéhicules lourds continuent de s’appliquer.

Cette nouvelle définition prévue à la Loi concernant les propriétaires, les exploitants et les conduc-teurs de véhicules lourds (LPECVL) stipule que tout véhicule routier ou ensemble de véhicules routiers,dont le poids nominal brut (PNBV) est de 4500 kg ou plus, seront considérés comme véhicules lourds.Ce changement a pour objet d’harmoniser la définition québécoise de véhicule lourd avec celle préva-lant dans les autres juridictions canadiennes. Actuellement, le Québec est la seule juridiction dont ladéfinition de véhicule lourd repose sur la masse nette.

Pour de plus amples renseignements, vous pouvez joindre le MTQ au numéro 1 888 355-0511. Vouspouvez également consulter et imprimer le bulletin Info camionnage à partir du site Internet duMinistère dont l’adresse est : www.mtq.gouv.qc.ca. L’information se retrouve dans la section entreprisedans l’onglet camionnage, sous l’item Loi concernant les propriétaires, les exploitants et les conducteursde véhicules lourds.

PROJET PILOTE DU CAMION HYBRIDEDE LOCATION PACLEASEDifférents partenaires de Paccar : Kenworth, PacLease, FourgonTransit, Nordic Carrier, FPInnovations-Feric et le ministère desTransports du Québec ont remis les clés du camion hybride deLocation PacLease au client Agropur.

Tous ces gens travailleront ensemble pour contribuer au déve-loppement, à l’essai, à l’implantation de technologies et stra-tégies dans le but d’atteindre les objectifs de réduction de consommation de carburant et de lutte auxchangements climatiques. Grâce à ce projet, le camion hybride d’Agropur sera conduit par plusieurscamionneurs dans différentes région du Québec durant les 12 prochains mois. Les données recueilliesferont en sorte de mieux connaître et maîtriser davantage les impacts financiers et environnementauxde ce type de véhicule afin d’ améliorer le modèle de transport écologique pour un avenir plus vert.

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