La civilisation va-t-elle disparaître dans un cataclysme universel ? •Dieu offre-t-Il une protection dans des calamités ? • Une preuve de l’existence de Jésus ?

juillet/août 2003

La fin dumondeQu’en dit la Bible ?

2 Bonnes Nouvelles

Pour ceux d'entre nous qui avons grandi dans les années 50 et 60, les kilo-tonnes, les mégatonnes et les exercices de défense civile faisaient partie de notrevocabulaire quotidien. A tout instant, nous nous attendions à entendre mugir lessirènes, et à devoir courir dans les abris. Berlin avait un mur. C'était l'époque desMBIC (missiles balistiques intercontinentaux). Cuba avait sa crise; ses fuséesétaient pointées dans notre direction. On construisait dans le jardin son propreabri anti-atomique. Nous prenions la fin du monde au sérieux.

Actuellement, il est question d'anthrax, de bombes « sales », de sarin, de guer-re sainte, de VX, de bombes atomiques en valises diplomatiques, de terroristessuicides, et d'Harmaguédon. La fin du monde est à nouveau prise au sérieux.

Il y a un peu plus de deux décennies, lors du démantèlement de l'Union sovié-tique, on avait espéré que la menace d'une guerre nucléaire avait disparu. Or, cetespoir s'est avéré vain. Il existe à présent plus d'armées équipées d'armesnucléaires que dans les années 50 et 60 - bon nombre d'entre elles sont dans desrégions dangereusement instables.

Lorsque seules quelques puissances majeures possédaient des armesnucléaires, nous pouvions, au moins, nous attendre à ce que prévalent des espritsplus rationnels. De part et d'autre, on se rendait compte que l'utilisation d'armesde destruction massive risquait d'amener l'annihilation totale, mais tel n'est plusle cas.

En cette nouvelle ère d'incertitude, ce n'est apparemment plus qu'une questionde temps. Des nations malhonnêtes ou des terroristes finiront par mettre la mainsur des matériaux nucléaires. Beaucoup d'entre elles possèdent déjà des bombeschimiques et bactériologiques, et sont, non seulement disposées à les utiliser,mais aussi désireuses de s'en servir. Notre monde semble instable comme jamaisauparavant.

Jésus, dans une prophétie qu'Il donna peu avant Sa mort (préservée dansMatthieu 24, Marc 13 et Luc 21), énuméra plusieurs signes devant précéder Sonretour et la fin de l'ère présente, ressemblant fort à nos manchettes actuelles :entre autres, confusion religieuse, apostasie, guerres et rumeurs de guerres, sou-lèvements ethniques, famines, épidémies, tremblements de terre, catastrophesnaturelles et humaines (Matth. 24 :1-8,29). Tout compte fait, comme Jésus l'aindiqué, ces afflictions augmenteront pour atteindre leur paroxysme lors d'uneépoque de « grande détresse » si dangereuse et si destructrice que, sans l'inter-vention divine, l'humanité serait totalement annihilée (versets 21-22).

Pourquoi Dieu nous avertit-Il de ce qui va se passer ? Afin de nous inciter àchanger. Dieu ne veut pas que - lorsque ces événements prophétisés s'accompli-ront -- nous soyons pris au dépourvu. Certains le seront ; ils tomberont dans untraquenard et se feront piéger (Luc 21 : 34-36). Quand cette époque décisiveaura-t-elle lieu? « Pour ce qui est du jour ou de l'heure, personne ne le sait…mais le Père seul », a dit Jésus (Marc 13 :32). Nul ne pouvant en connaître lemoment exact, Jésus nous avertit d'être diligents et conscients de notre conditionspirituelle, et de nous assurer que nos priorités sont les bonnes.

« Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra »,nous a-t-Il dit (verset 33). Ce qu'Il voulait dire, c'est que même si la situationgénérale indique que la fin approche, nous ne savons pas exactement quand cettedernière aura lieu, ni avec quelle rapidité les événements se dérouleront lorsqu'ilss'amorceront. Aussi, devons-nous être prêts en tout temps et ne pas attendre quele monde s'écroule autour de nous pour changer. Christ répète cet avertissementaux versets 35 et 37 pour S'assurer que nous comprenons bien ce qu'Il veut dire.

Dans le récit de Matthieu sur cette prophétie, Jésus illustre - par la leçon deceux qui vécurent du temps de Noé - la nécessité, pour nous, de mettre notredemeure spirituelle en ordre : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de mêmeà l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge,les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jus-qu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce quele déluge vienne et les emporte tous : il en sera de même à l'avènement du Filsde l'homme » (Matth. 24 :37-39).

Pendant plusieurs décennies, Noé travailla durement pour bâtir un vaisseaugéant. Ceci constituait un avertissement de ce qui allait se produire, mais per-sonne - à part sa famille immédiate - n'y prêta attention. Les gens de l'époquesuivaient leur petit train-train quotidien, inconscients du danger croissant.

Et la pluie se mit à tomber…-la rédaction

Une nouvelle ère d'incertitude

juillet/août 2003 volume 2 numéro 3

Bonnes Nouvelles paraît six fois par anet est une publication de l’Église de

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La civilisation va-t-elle disparaître dans un cataclysme universel ?

La prophétie biblique parle d’étoiles, de grêle, de feu et d’une immense montagne, tous ardents et qui tombent sur la terre.Ces récits pourraient-ils décrire des cataclysmes tels des astéroïdes qui frapperaient la terre ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Dieu offre-t-Il une protection dans des calamités?

Nous vivons dans un monde dangéreux. Il semble que partout nous voyons uneaugmentation dans la brutalité et dans la violence. Dieu promet-Il une protec-tion dans une telle époque? Pour qui ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Une découverte archéologique surprenante: une preuve de l’exis-tance de Jésus?

Un ossuaire ancien découvert à Jérusalem porte l’inscription « Jacques fils deJosephe, frère de Jésus » Se peut-il qu’il s’agisse du même Jacques mentionné dansle Nouveau Testament et qui était le demi frère de Jésus ? . . . . . . . . . . . . . . . 20

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Cet ossuaire prouve-t-il que Jésus exista ? 20

La Bible prédit-elle la fin du monde? 4

En couvertureLa fin du monde: qu’en dit la Bible?Depuis des générations des gens ont lu la Bible et ont conclu qu’un jour lemonde prenda fin. Maintenant des hommes d’état et des scientifiquesappuient ces prophéties bibliques anciennes. Y aura-t-il une fin du monde? Sila réponse est affrimative, comment aura-t-elle lieu ? Quelles en seront lessignes précurseurs ? Dieu S’attend-Il à ce que nous fassions quelque chosepour nous préparer pour cette époque ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Sommaire

BONNES NOUVELLES DOSSIER SPECIAL • La f in du monde ?

Il y a des siècles qu'on lit la Bible,et qu'on en conclut que la fin dumonde va avoir lieu. Est-ce bienle cas ? Que déclarent, au juste, lesÉcritures à ce sujet ?

par Noël Hornor

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Il y a près de deux mille ans, les dis-ciples posèrent à Jésus une ques-tion qui, depuis, n'a cessé d'intri-guer le monde : « Quel sera lesigne de ton avènement et de la fin

du monde ? » (Matth. 24 :3).Depuis, chaque génération se pose la

même question. Le monde va-t-il littérale-ment prendre fin ? Et, si c'est le cas, com-

ment ? Pourquoi ?Quand ? Que

déclare laBible

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de cettequestion inquiétan-

te et cruciale ? Les personnesreligieuses ne sont pas les seules à se poserces questions. Au cours des dernières décen-nies, des gens de niveaux sociaux divers ontexprimé leur inquiétude à propos de l'éven-tuelle disparition du monde tel que nous le

connaissons. Les politiciens, les éducateurset les savants parlent d'une possible destruc-tion de notre monde, qui pourrait avoir plu-sieurs causes, y compris une guerre nucléai-re, une catastrophe écologique, la pollutionplanétaire, l'explosion démographique, lesmaladies mortelles et la collision de notreterre avec une comète ou un astéroïde.

Une dévastation causée par un astéroï-de

Même si ces scénarios sont peu pro-bables, d'autres constituent une menaceréelle. En se basant sur le nombre croissantde cratères causés par des impacts gigan-tesques découverts ces dernières années, lessavants estiment qu'une collision entre laterre et un astéroïde est inévitable.

Quel serait le résultat d'une telleconflagration ? « Un astéroïde mesurantseulement 1 km de diamètre créerait unedévastation cosmique en percutant la terre», déclare Michio Kaku, professeur de phy-sique théorique au City College de NewYork. « … L'onde de choc raserait une gran-de partie des Etats-Unis. S'il percutait unocéan, le raz de marée qu'il provoqueraitpourrait atteindre une hauteur de 2 km,assez pour noyer la plupart des villescôtières du monde » ( Visions : How ScienceWill Revolutionize the 21st Century, 1997,p 317).

En 1908, une météore ou une comè-te explosa sur une région reculée en

Sibérie. Elle était relativement petite,d'un diamètre estimé à quelque 50 m;pourtant, elle rasa quelque 2700 km2de forêts, abattant 80 millionsd'arbres. L'énergie libérée par cemissile céleste a été estimée à celled'une grosse bombe à hydrogène. Lessecousses terrestres qui en résultèrent

furent enregistrées jusqu'à Londres.(Pour savoir comment de tels événe-

ments pourraient être liés à certainesprophéties bibliques, lisez notre article

intitulé « Notre civilisation disparaîtra-t-elle lors d'un cataclysme universel ? », à la8).

La menace nucléaire croissanteLes experts s'accordent généralement

pour dire que, de tous les moyens dispo-nibles pour détruire l'humanité, les armesnucléaires représentent la pire menace.

Le point de non retour a été atteint. Lethéologien autrichien Ulrich Kortner enparle en ces termes : « La menace nucléaire… représente non pas une menace temporai-re mais plutôt une menace globale irrévo-

La fin dumonde:qu’en dit la Bible?

cable. La possibilité d'une disparition de toutevie fait dorénavant partie intégrante de notreréalité » (The End of the World : A TheologicalInterpretation, 1995, p 229-230, c'est nous quisoulignons).

Certains savants pragmatiques vontmême plus loin, affirmant qu'une annihilationnucléaire est inévitable. Le défunt CarlSagan, sans doute le savant le plus connudans le monde avant sa mort en 1996, écrivitque « l'élaboration d'armes nucléaires, avecleurs systèmes de guidage, conduira tôt outard à un désastre global » (Cosmos, 1980, p328).

Pour le moment, depuis la fin de laGuerre Froide, la probabilité d'une guerre tota-le entre tous les pays a diminué. Toutefois,l'addition constante d'autres pays au clubnucléaire fait ressurgir cette menace.

Si la Corée du Nord a réussi à fabriquerdes armes nucléaires - comme elle l'a claire-ment laissé entendre - le club nucléaire inter-national compte maintenant 10 membres. Ilexiste plus de 50 000 armes nucléaires de parle monde, dont un grand nombre dans desrégions dangereusement instables. Personne

n'ose rejeter l'idée que si certains groupes ter-roristes mettent la main sur des dispositifsnucléaires, ils s'en serviront pour exécuterleurs desseins sanguinaires.

Certains savants optimistes estiment quegrâce aux découvertes continuelles au niveauscientifique et technologique, les pays se ren-dront compte qu'ils doivent coopérer et œuvrerde concert pour ériger une civilisation globaleunifiée. Cependant, reconnaît le Dr Kaku, « encoulisse, la possibilité d'une guerre nucléaire,du déclenchement d'une pandémie meutrière,ou de l'écroulement de l'environnement ,necessent de nous menacer » (p 19).

Est-il trop tard ? Certains dirigeants politiques ont exprimé

tout haut leur inquiétude à propos de la fin pos-sible de notre civilisation. L'ancien présidentaméricain Ronald Reagan a aussi exprimé soninquiétude en déclarant qu'Harmaguédon pour-rait avoir lieu du vivant de la présente généra-tion. Son ministre de la défense, CasperWeinberger, a fait remarquer : « Je crois que lemonde va cesser d'exister - par un acte deDieu, je l'espère - mais chaque jour, je penseque nous n'avons plus beaucoup de temps »

(cité par Reginald Stackhouse, The End of theWorld, 1997, p viii).

L'ancien président français ValéryGiscard d'Estaing a dit un jour, à propos del'état de l'humanité : « Le monde est malheu-reux parce qu'il ne sait guère où vont leschoses, et parce qu'il a le sentiment que s'il lesavait, il se rendrait compte qu'il va droit audésastre » (ibid.).

L'ancien vice-président américain AlGore spécula un jour sur la longévité du monde: « Deux guerres mondiales, l'holocauste, l'in-vention des armes nucléaires, et maintenant lacrise globale de l'environnement ont poussébon nombre d'entre nous à se demander sinotre survie… est possible » (Earth in theBalance, 1992, p 366).

En effet, dans bien des domaines, desexperts partagent l'inquiétude que nous pour-rions fort bien voir la fin de notre civilisation.Ces inquiétudes ont provoqué un âge d'angois-se, surtout dans un monde où si peu de chosessemblent encore certaines.

Beaucoup d'autres estiment qu'il n'y apas besoin de s'inquiéter de la fin du monde.Ils attirent l'attention sur les vents de paniquequi ont fait rage par le passé concernant letemps de la fin. Ils citent une foule d'anciennesprédictions qui ne se sont pas réalisées.

Ce genre de critique est, dans une certai-ne mesure, justifié. Au fil des siècles, on a sou-vent prédit la fin du monde. On a fixé desdates, et l'on s'est souvent trompé. Mais ces

Bien des experts sont d'avis que nous pourrions voir la finde la civilisation telle que nous la connaissons. Cetteinquiétude provoque une époque d'angoisse, surtout dansun monde où si peu de choses semblent encore certaines.

Jésus-Christ S'est servi de l'exemple de Noépour révéler des attitudes qui prévaudraient autemps de la fin : « Ce qui arriva du temps de Noéarrivera de même à l'avènement du Fils del'homme. Car, dans les jours qui précédèrent ledéluge, les hommes mangeaient et buvaient, semariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jouroù Noé entra dans l'arche; et ils ne se doutèrentde rien, jusqu'à ce que le déluge vint et lesemporta tous : il en sera de même à l'avènementdu Fils de l'homme » (Matth. 24 :37-39).

En cela, l'histoire et les prophéties se complè-tent. Il est évident que la situation du temps deNoé allait de nouveau exister, juste avant leSecond Avènement du Christ. À l'époque, Dieusemblait bien lointain. La vie continuait et toutsemblait demeurer inchangé. C'est aussi le genrede mentalité qui prévaudra au temps de la fin (IIPi. 3 :3-6), les gens ne se soucieront guère de leurcondition spirituelle, et seront loin de se douterde l'imminence du jugement divin.

L'exemple que Christ a donné nous permet decomprendre que les gens sont si préoccupés danscette vie qu'ils négligent de rechercher leur Créa-

teur (Matth.6 :33 ; Luc 21 :34-35). Cela s'est déjàproduit, et c'est de nouveau le cas présentement.

L'apôtre Paul parla à Timothée des attitudesprofanes qui caractériseraient les derniers jours :« Sache que, dans les derniers jours, il y aura destemps difficiles. Car les hommes seront égoïstes,amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphé-mateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréli-gieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs,intempérants, cruels, ennemis des gens de bien,traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plai-sir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété,mais reniant ce qui en fait la force » (II Tim. 3 :1-5).

Cette description s'applique parfaitement àl'attitude dominantes de notre temps. Ces traitsempêcheront l'immense majorité des êtreshumains de croire ce que Dieu dit, et d'être atten-tifs aux signes et aux avertissements bibliquesjusqu'à ce que toute la planète soit en feu. À l'ins-tar des gens qui, du temps de Noé, se moquaientde lui et le ridiculisait en le voyant construirel'arche, la fin de l'ère présente arrivera lorsquel'immense majorité ne s'y attendra pas.

L'époque de Noé et la nôtre - un parallèle évocateur

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pronostics et ces détails chronologiques éma-naient de personnes bien intentionnées ayantmal interprété les Ecritures.

Existe-t-il une source vers laquelle nouspouvons nous tourner pour obtenir des informa-tions dignes de confiance ? Assurément ! LaBible ! De nos jours, l'on se dit parfois quecette dernière se prononce probablement à cesujet. Or, est-ce le cas ? Et bien oui!

La fin d'une èreBien que nous n'en connaissions pas le

moment, une chose est certaine : la Bible préditla fin du monde tel que nous le connaissons.Mais qu'est-ce que cela veut dire ?

Lorsque les disciples interrogèrent Jésus àpropos de « la fin du monde », ils ne parlaientpas de notre planète. Le mot grec traduit par «monde » est aion. Ce mot signifie : âge, époque,ère (voir l'article « Le temps de la fin - la fin dequoi ? », en p 6).

Les adeptes du Christ connaissaient bienles prophéties de l'Ancien Testament annonçantl'ère future du Messie. L'époque actuelle, celledu règne de l'homme ici-bas, sous l'influencetrompeuse de Satan (I Jean 5 :19), est décritepar l'apôtre Paul comme le « présent sièclemauvais » (Gal. 1 :4).

Un autre mot grec est traduit par « monde» dans le Nouveau Testament ; il s'agit du motkosmos, qui décrit l'univers ordonné qui nous

entoure - non pas la planète physique surlaquelle nous vivons, mais la société de l'hom-me avec sa domination géopolitique. C'est celaqui va disparaître.

Paul et les autres apôtres comprenaient

qu'à la fin de l'ère présente, la civilisation cor-rompue de l'homme sera éliminée, et qu'une èrenouvelle débutera au retour du Christ. Pierredécrivit ce changement comme une transforma-tion au cours de laquelle « des temps de rafraî-chissement » viendront de la part du Père, parJésus-Christ, qui reviendra du ciel, « aux tempsdu rétablissement de toutes choses, dont Dieu aparlé anciennement par la bouche de ses saintsprophètes » (Actes 3 :19-21).

Cette transition, du règne incompétent del'homme - qui est, en réalité, le règne insoup-çonné de Satan - au règne divin du Christ dansle Royaume de Dieu, était au cœur des mes-sages des prophètes bibliques ainsi que de l'É-vangile enseigné par Jésus. (Pour en savoir plusà ce sujet, demandez notre brochure gratuiteintitulée « L'Évangile du Royaume »).

L'Écriture proclame que l'ère présente -notre civilisation, les sociétés que nousconnaissons - prendra fin dans un déferlementde destruction et de violence inimaginables quiatteindra son point culminant au retour du

Christ. Rien que dans le Nouveau Testament,plus de 300 versets font allusion à ces événe-ments.

Nos progrès scientifiques et technologiques ont légué à laprésente génération et aux générations futures un héri-tage n'offrant aucune garantie de survie humaine.

La Bible parle du « temps de la fin ». Or, qu'est-ce qui, au juste, doitprendre fin ? Jésus établit le contraste entre « ce siècle » et « le siècleà venir » (Matth. 12 :32). Dans ce passage, le mot traduit en français

par « siècle » est le mot grec aion, dans l'original, qui signifie « une périoded'une durée indéfinie… marquée par des caractéristiques morales ou spiri-tuelles particulières » (Vine's Complete Expository Dictionary of Old and NewTestament Words, 1985, rubrique « âge [siècle] »).

Paul a établi le contraste entre « le siècle à venir » (Éph. 1 :21) et le mondeque nous connaissons, et qu'il appelle le « présent siècle mauvais » (Gal. 1 :4).Spirituellement et moralement, ce siècle et le siècle à venir se situent aux anti-podes.

Pour bien les comprendre, nous devons commencer par nous dire que cemonde n'est pas le monde de Dieu. L'Éternel n'est pas l'Auteur des foyers bri-sés, des mariages en banqueroute, de la violence, de la haine ethnique etraciale, de la corruption gouvernementale, de la cupidité, de la pollution, de ladépression, des maladies, des persécutions, et des souffrances qui en résultentet qui sont partout autour de nous. Paul met le doigt sur la cause de ces afflic-tions : « le dieu de ce siècle » (II Cor.4 :4), qui n'est autre que Satan le diable.

Dans quelle mesure cet être influence-t-il le monde ? Selon l'apôtre Jean,« le monde entier est sous la puissance du malin ». L'humanité entière estinfluencée par la façon de penser, les attitudes et les actions de cet être iniqueet de sa cohorte de démons. Jean précise que le pouvoir séducteur du malinest si grand qu'il « séduit toute la terre » (Apoc. 12 :9).

L'influence de Satan est tout aussi fréquente qu'elle est répandue. Aussibizarre que cela puisse paraître, l'une de ses sphères principales d'influence

est la religion, où ses idées, et non celles de Dieu, dominent. Paul met les chré-tiens en garde contre la puissance séductrice du diable, même au sein du chris-tianisme. De même que « Satan lui-même se déguise en ange de lumière »,ses représentants se font passer pour des « ministres de justice » et se dégui-sent en « apôtres de Christ » (II Cor. 1 :13-15).

Paul avertit ceux qui cherchent à vivre pieusement qu'ils auront à luttercontinuellement contre des influences spirituelles invisibles dominant lemonde qui nous entoure. « Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et lesang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes dece monde de ténèbres, contre les esprits méchants… » (Éph. 6 :12).

Le monde, influencé par Satan, a une « sagesse » qui lui est propre (I Cor.1 :20-29) - une façon de penser selon laquelle le Dieu de la Bible et Ses voiessont « une folie » (I Cor. 2 :14). De ce fait, l'humanité ne se rend pas compteque c'est son rejet collectif de Dieu et de Ses voies qui lui a attiré les souf-frances et les afflictions qui la submergent.

Lorsque les Écritures parlent du « temps de la fin » ou de « la fin de ce siècle», elles font allusion à la fin du présent siècle mauvais. Cette ère, ce siècle, quiest - en fait - l'ère de Satan, va prendre fin et va être remplacée par l'ère durègne de Dieu qui S'apprête à guider toute l'humanité.

Ce « siècle à venir » -- l'époque où, comme l'explique la Bible, le Royaumede Dieu gouvernera la terre - sera instauré par Jésus-Christ à Son retour. Pourvous aider à mieux comprendre ce thème prophétique majeur, nous vous pro-posons notre brochure gratuite intitulée « L'Évangile du Royaume ». N'hésitezpas à nous en faire la demande à l'un de nos bureaux dont les adresses setrouvent au dos de ce numéro de Bonnes Nouvelles.

Le temps de la fin ? Mais la fin de quoi ?

6 Bonnes Nouvelles

BONNES NOUVELLES DOSSIER SPECIAL • La f in du monde ?

Les signes du temps de la fin

Lorsque les disciples interrogèrent Jésussur la fin de cette ère (Matth. 24 :3), Il énumé-ra, dans Sa réponse, plusieurs signes annoncia-teurs. Le premier de ces signes serait la présen-ce quasi universelle de confusion religieuse .De même, des enseignants religieux - préten-dant Le représenter - ne suivraient pas Sesenseignements et égareraient une foule de genspar un christianisme de contrefaçon.

Il déclara en outre qu'il y aurait beaucoupde guerres et maints conflits entre nations et

groupes ethniques. Puis Il parla de famines,d'épidémies gigantesques, et de tremblementsde terre.

Le problème, lorsqu'il s'agit de prédire lafin avec exactitude, à partir de ces signes, rési-de dans le fait que ces tendances et ces condi-tions n'ont cessé d'exister, à des degrés divers,du Ier siècle de notre ère jusqu'à présent. Ceciexplique, en partie, la raison pour laquelle cetteferveur, à l'égard du temps de la fin, ne cesse derefaire surface périodiquement depuis 2000ans.

On croit souvent que l'élaboration, parl'homme, des armes modernes dotées du pou-voir d'annihiler toute vie humaine est un signequi indique que l'on vit dans les derniers jours.Quant au pouvoir de destruction en tant quesigne de la fin, Jésus a dit que « si ces joursn'étaient abrégés, personne ne serait sauvé »(Matth. 24 :22).

Nos progrès scientifiques et technolo-giques ont légué à la présente génération et auxgénérations futures un héritage sur lequel est

suspendue l'ultime épée de Damoclès.Assurément, sans l'intervention miraculeuse deDieu, l'espèce humaine n'a aucune garantie desurvie.

Quoiqu'il en soit, il nous incombe d'accep-ter le fait que - quel que soit le moment de la finde l'ère présente - il y aura toujours des per-sonnes niant la possibilité de la fin du monde.L'apôtre Pierre, sous l'inspiration divine, nousdit que, « dans les derniers jours, il viendra desmoqueurs avec leurs railleries, et marchantselon leurs propres convoitises. Ils disent : Oùest la promesse de son avènement? »(II Pi. 3 :3-4).

Peu importe le moment, il y aura toujoursdes gens qui exprimeront leur dédain, même àl'approche de ces événements. Même lorsque lasituation sera alarmante, il y en aura toujoursqui clameront bien haut que l'homme a la situa-tion bien en main. Malheureusement, de tellesdéclarations ne feront que donner aux gens unfaux sentiment de sécurité, et on continuera, dece fait, à faire aveuglément confiance auxhommes plutôt qu'à Dieu.

À mesure que la fin approche

Peu importe le temps que cela prendrapour que la fin de l'ère présente arrive. L'un des

thèmes soulignés par les rédacteurs de la Bibleest qu'elle approche chaque jour davantage.Paul nous avertit que « c'est l'heure de vousréveiller enfin du sommeil, car maintenant lesalut est plus près de nous que lorsque nousavons cru » (Rom. 13 :11).

Il importe que nous ayons notre salut pré-sent à l'esprit alors que tout s'écroule autour denous. Bien que beaucoup de catastrophes aientlieu à une échelle sans précédent, la fin dumonde tel que nous le connaissons n'est passeulement synonyme de mauvaises nouvellespour l'humanité. Elle apporte aussi une bonnenouvelle. Dieu va intervenir avant qu'il ne soittrop tard (Matth. 24 :21-22). Sans Son inter-vention, non seulement la civilisation humaineprendrait fin, mais l'espèce humaine serait tota-lement annihilée.

La seule décision sage à prendre, pour qui-conque comprend ce qui va se passer, est de setourner vers Dieu, de se repentir et de Lui obéir(Actes 3 :19). En effet, « Dieu, sans tenir comp-te des temps d'ignorance, annonce maintenant à

tous les hommes, en tous lieux, qu'ils ont à serepentir, parce qu'il a fixé un jour où il jugera lemonde selon la justice, par l'homme qu'il adésigné [Jésus-Christ] » (Actes 17 :30-31).

Lorsque Jésus reviendra, dans toute Sapuissance et toute Sa gloire, Il punira le mondepour ses péchés. Cela fait partie du messageproclamé dès le début de la véritable Églisechrétienne. Le jour de la fondation de cette der-nière, l'apôtre Pierre exhorta son auditoire ences termes : « Sauvez-vous de cette générationperverse » (Actes 2 :40).

C'est le message que l'Église a reçu pourmission de proclamer encore de nos jours.Comment les gens devaient-ils être sauvés ?Pierre leur dit de se repentir -- de se détournerde leurs voies pécheresses et égoïstes et derechercher les voies divines - puis de se fairebaptiser (Actes 2 :38). Lors de Son SecondAvènement, Christ récompensera ceux qui fontcela.

Se préparer avant tout

La question n'est pas de savoir si le monde- la civilisation corrompue de l'homme - pren-dra fin. La Parole divine déclare que c'est ce quiva se produire. Jésus a dit que nul ne serait enmesure de savoir d'avance le moment exact(Matth. 24 :36,42,44).

Nous devrions avant tout nous soucier derechercher Dieu, afin d'être prêts, spirituelle-ment, à affronter les temps qui s'en viennent. «Veillez donc et priez en tout temps, afin quevous ayez la force d'échapper à toutes ceschoses qui arriveront, et de paraître deboutdevant le Fils de l'homme » (Luc 21 :36).

La Bible décrit les croyants comme vivantdans un état d'anticipation, dans un état de ten-sion, pris entre deux mondes. Nous vivons dansle temps présent qui, nous le savons, va prendrefin, tout en attendant le monde à venir au retourde Christ. « C'est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra àl'heure où vous n'y penserez pas »(Matth. 24 :44).

Nous devons rechercher Dieu, dans unrepentir sincère et avec foi, pour être baptiséspar les vrais ministres de Dieu, de manière àrecevoir le Saint-Esprit (Actes 2 :37-39). Aprèsquoi, nous devons demeurer fidèlement obéis-sants dans l'attente du retour de Jésus, car «celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé »(Matth. 24 :13).

Jésus n'a jamais dit que la vie du chrétienserait facile, bien au contraire ! (Matth. 7 :13-14). Toutefois, la récompense est grande etdépasse tout ce que nous pouvons imaginer.BN

juillet/août 2003 7Photos: Corbis Digital Stock (2)

La fin du monde tel que nous le connaissons n'est passeulement synonyme de mauvaises nouvelles pourl'humanité. Dieu va intervenir avant qu'il ne soittrop tard.

BONNES NOUVELLES DOSSIER SPECIAL • La f in du monde ?

8 Bonnes Nouvelles

S'il vous arrive de douter que notreplanète puisse être dévastée par unastéroïde meurtrier, observez bien la

lune, un soir. Cela risque fort de vous fairechanger d'avis.

Même à l'œil nu, des cicatrices géantes,causées par ce genre de collisions, sont clai-rement visibles. À l'aide d'un télescope oude jumelles, les cratères d'impacts sont tropnombreux pour qu'on puisse les compter.Vous y verrez de nouveaux cratères dansles anciens, et des cratères plus grands qui, àn'en pas douter, en ont oblitéré des dizaines- voire des centaines - de plus petits. Ondirait que quelqu'un, ou quelque chose, s'estservi de notre planète voisine comme ciblecosmique pour des exercices de tir.

N'oublions pas que la lune est une ciblenettement plus petite que la planète terre.Notre monde a, indubitablement, eu son lotde collisions dévastatrices, mais l'érosion (laterre ayant une atmosphère, de l'eau, et unecertaine météorologie, que la lune n'a pas) aeffacé la plupart des dégâts. Par contre,quelques cicatrices notoires comme leMeteor Crater, dans l'Arizona, sont toujourstrès visibles.

Au cours des dernières années, dessavants ont découvert des impacts de cra-tères sur notre planète, qui n'avaient pasencore été découverts. La taille de certainsd'entre eux défie tout simplement l'imagina-tion. C'est ainsi que le cratère de Chicxulub,dont les vestiges sont profondément enfouissous la surface de la péninsule du Yucatan etsous des sédiments dans le Golfe duMexique, est estimé dépasser les 180 km dediamètre.

Les dégâts causés par ce genre d'impactsont pratiquement inimaginables (voir «Une ancienne explosion » à la p …). Oncroit généralement que l'événement qui pro-voqua le cratère de Chicxulub - un astéroïdeou une comète qui percuta la terre - est res-ponsable de l'extinction de la plupart desdinosaures.

En serait-il de même aujourd'hui ? M. BillMcGuire, expert dans le domaine des dan-gers géologiques et professeur enseignant àl'University Collège de Londres, déclare quedes chercheurs prévoient qu'au moins unquart de la population mondiale pourraitsuccomber à la détérioration climatique.Celle-ci serait conséquente à l'impact d'unastéroïde de 1 km à 1,5 km. « Pour les taillessupérieures à cela, la photosynthèse s'inter-rompt totalement. Et quand cela se produit,

la question n'est plus de savoir combien depersonnes vont périr, mais si l'espècehumaine va survivre » (A Guide to the Endof the World, 2002, p 164-165, c'est nous quisoulignons).

Une telle catastrophe pourrait-elle se pro-duire à nouveau ? Les rédacteurs bibliquesn'avaient certes pas la formation ou la termi-nologie scientifique actuelle pour parler descomètes, des météores ou des astéroïdes,mais maintes prophéties bibliques du tempsde la fin semblent décrire un scénario jadisimpensable - une pluie de météores frappantla terre.

Des étoiles tombent sur la terre

Le livre de l'Apocalypse, décrivant uneépoque qu'il qualifie de « grand jour de sacolère » du fait de la rébellion continuelle del'humanité contre Dieu (Apoc. 6 :17), faitallusion à une série d'événements destruc-teurs inimaginables qui dévasteront la terrejuste avant le retour du Christ. L'un d'eux,déclare que « les étoiles du ciel tombèrentsur la terre, comme les figues vertes d'un

figuier secoué par un vent violent » (verset13).

Il semble bien qu'il s'agisse ici d'une pluiede météores. Plusieurs fois par an, dans sonorbite autour du soleil, la terre traverse deschamps de débris cosmiques, de particulesde poussière et de glace laissées par descomètes, des astéroïdes et des météores il ya des milliers d'années. Ces débris produi-sent les pluies annuelles de météores qu'onobserve en août, en novembre et endécembre. Parfois ces pluies produisent destraînées et des boules de feu spectaculaires,et l'on compte parfois plusieurs dizaines,voire des centaines de météores visibles parheure.

Toutefois, la tempête prophétisée dansl'Apocalypse est différente. Au lieu depetites particules qui se désintègrent sanscauser de dégâts lorsqu'elles pénètrent dansnotre atmosphère, ce sont des fragmentsassez gros pour frapper le sol avec une fré-quence comparée à des fruits arrachés à unarbre par un vent violent. L'événement enquestion est si effrayant que les habitants de Iil

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La civilisation va-t-elle disparaîtredans un cataclysme universel ?La Bible prophétise-t-elle de grandes catastrophes naturelles ? Dans l'affirmative, de quoi s'agit-il ? Il importe que vous le sachiez ! par Scott Ashley

" Le second ange sonna de la trompette. Et quelquechose comme une grande montagne embrasée parle feu fut jetée dans la mer…le tiers descréatures…dans la mer…périt… "

la terre s'enfuient dans les cavernes et dansles rochers des montagnes, cherchant à êtreprotégés de la terreur et des dégâts provo-qués par cette pluie de projectiles célestes(versets 15-17).

Des pluies de météores et d'astéroïdesCe n'est pas tout. Une autre série d'événe-

ments horribles, les fléaux de la 7e trompet-te, suivent immédiatement. Notez la des-cription du premier de ces fléaux :

« Le premier sonna de la trompette. Et dela grêle et du feu mêlés de sang furent jetéssur la terre; le tiers de la terre fut brûlé, letiers des arbres fut brûlé, et toute herbe vertefut brûlée » (Apoc. 8 :7).

Aucun être humain, dans l'histoire, n'ajamais vu ni noté un tel événement. Nousdevons donc nous fier à notre imaginationou à celle des producteurs de filmsd'Hollywood pour nous faire une idée de cequi va se passer. Indubitablement, pour unécrivain du premier siècle, une pluie demétéores pourrait passer pour « de la grêleet du feu ». L'allusion faite ici au sang pour-rait être une tentative de décrire la traînée defumée colorée que les météores laissent der-rière elles lorsqu'elles entrent dans l'atmo-sphère.

Les températures qu'elles engendrent -suffisantes pour incinérer la pierre et lemétal dont la plupart des météorites sontcomposées - pourraient certainement provo-quer d'énormes incendies. Avec assez demétéores, tombant comme des grêlonsenflammés, de fortes conflagrations pour-raient certainement se produire et détruireun tiers de la végétation de la planète.

Notez la description du fléau suivant : «Le second ange sonna de la trompette. Etquelque chose comme une grande mon-tagne embrasée par le feu fut jeté dans lamer; le tiers de la mer devint du sang, le tiersdes créatures qui étaient dans la mer et quiavaient souffle de vie périt, et le tiers desnavires fut détruit » (versets 8-9).

On dirait un prolongement du désastreprécédent. « Une grande montagne embra-sée par le feu » est une description parfaite

d'un astéroïde énorme pénétrant dans l'at-mosphère terrestre lors du premier siècle.

Les effets décrits dans ce passage s'accor-dent aussi avec l'impact d'un astéroïde. Sachaleur provoquerait l'évaporation de mil-lions de tonnes d'eau de mer (avec toutes lescréatures vivantes) tandis que la force duchoc agiterait les sédiments marins sur unegrande partie du monde, étouffant la vieaquatique et contrariant l'écologie de la pla-nète. Des raz de marée gigantesques - deplusieurs kilomètres de haut - feraient som-brer les paquebots, les bateaux, et submer-geraient les régions côtières dans le mondeentier.

« Une grande étoile ardente comme unflambeau »

Ce n'est pas tout. Le fléau suivant sembledécrire une autre collision désastreuse avecun autre corps céleste : « Le troisième angesonna de la trompette. Et il tomba du cielune grande étoile ardente comme un flam-beau; elle tomba sur le tiers des fleuves etsur les sources des eaux. Le nom de cetteétoile est Absinthe; le tiers des eaux futchangé en absinthe, et beaucoup d'hommesmoururent par les eaux, parce qu'ellesétaient devenues amères » (versets 10-12).

La chute d'une « grande étoile ardentecomme un flambeau » semble décrire l'im-pact d'un autre astéroïde ou d'une comète, etle résultat - l'empoisonnement du tiers del'eau potable de la planète - s'accorde avecles dégâts écologiques importants résultantd'une telle collision. D'énormes quantités decendres, de sol pulvérisé, de rocs et dedébris voleraient dans l'air, puis retombe-raient dans les lacs, les rivières et les ruis-seaux, rendant leur eau en grande partieimpropre à la consommation.

L'allusion à l'absinthe peut prêter à confu-sion quand on ne sait pas que le mot origi-nal grec employé ici, apsinthos, se rapporteà la plante d'absinthe qui est « à la foisamère et nuisible » et « suggère, symboli-quement, la calamité » (Vine's CompleteExpository Dictionary of Old and NewTestament Words, 1985, rubrique «

Wormwood [absinthe] »).La dernière partie du verset 11, « beau-

coup d'hommes moururent par les eaux,parce qu'elles étaient devenues amères »souligne le fait que cette catastrophe rendune grande partie de l'eau potable de notreplanète, amère et empoisonnée, tuant ceuxqui la boivent.

Les conséquences désastreuses Les descriptions du verset 12 s'accordent

avec les conséquences d'impacts demétéores aussi désastreux. « Le quatrièmeange sonna de la trompette. Et le tiers dusoleil fut frappé, ainsi que le tiers de la lune,et le tiers des étoiles, afin que le tiers en soitobscurci ; le jour perdit un tiers de sa clarté,et la nuit de même ».

Si les versets que nous venons d'examinersont, en fait, des descriptions de collisionsavec des astéroïdes, ces rencontres violentesprovoqueront des dégâts inimaginables. Desmillions de tonnes de terre voleront dansl'air. De la fumée, de la cendre et de la suiecouvriront des continents entiers et encer-cleront notre globe. D'énormes portions deciel seront obscurcies, comme l'indique leverset 12.

Sans doute ne faut-il pas s'étonner s'ils'agit là du genre de scénario qui - de l'avisde beaucoup de savants - provoqua la dispa-rition des dinosaures. Les impacts avec desastéroïdes, pensent-ils, firent voler en l'airtant de fumée et de débris qu'un « hivernucléaire » s'installa, obstruant les rayons dusoleil et transformant le plus gros de la pla-nète en un désert gelé sur lequel seulesquelques créatures purent survivre. C'estainsi, que selon eux, des centaines d'es-pèces, incapables de survivre dans un milieusi hostile, disparurent définitivement.

Jésus-Christ, dans une prophétie relative àces événements, résume cette époque terri-fiante en ces termes : « Il y aura des signesdans le soleil, dans la lune et dans les étoiles.Et sur la terre, il y aura de l'angoisse chez lesnations qui ne sauront que faire, au bruit dela mer et des flots, les hommes rendantl'âme de terreur dans l'attente de ce qui sur-

Quelle peut être la gravité de l'impact d'un astéroïde ?À quoi cela peut-il ressembler ? Bill McGuire, expert encatastrophes naturelles,qui enseigne à l'University Collegede Londres, décrit les événements qui sont à l'origine ducratère de Chicxulub, enfoui profondément sous la pénin-sule du Yucatan et sous le golfe du Mexique, et découvertrécemment :

Nous sommes en présence d'un astéroïde ou d'unecomète de 10 km - dont nous ne connaissons pas vraimentla nature exacte - qui a frappé la mer et qui a changé notremonde à jamais.En l'espace de microsecondes,une explo-sion inimaginable a libéré autant d'énergie que des mil-liards de bombes comme celle d'Hiroshima explosantsimultanément,et créant une boule de feu plus chaude quele soleil qui bouleversa l'océan et creusa un cratère de 180km sur l'écorce terrestre.

Les ondes de choc en se libérant ont déchiré l'atmo-sphère et ont projeté 100 billions de tonnes de roche fon-due dans l'espace, lesquelles sont retombées sur tout leglobe. Presque immédiatement, une région plus grandeque l'Europe semble avoir été rasée et privée de pratique-ment toute vie, pendant que de gigantesques tremble-ments de terre secouaient la planète.L'atmosphère boule-versée a dû provoquer des ouragans monstrueux déchirantle paysage et venant s'ajouter à des raz de marées énormesqui ont ravagé des côtes sur des milliers de kilomètres.

Le pire s'annonçait. La roche catapultée dans l'espaceest retombée en pluie sur toute la planète… la chaleurengendrée par son retour dans l'atmosphère a irradié lasurface, brûlant les animaux vivants comme dans un four,et provoqua des conflagrations titanesques qui ont détruitles forêts et les prairies du globe et ont transformé encendres le quart de toute matière vivante.

Même lorsque l'atmosphère et les océans furent cal-

més, que l'écorce terrestre eut cessé de frémir, et que lebombardement de débris venus de l'espace eut cessé,d'autres événements s'annoncèrent.Dans les semaines quisuivirent, la fumée et la poussière de l'atmosphère mas-quèrent le soleil et firent descendre la température de 15*C. Dans l'obscurité croissante et le froid vif, la vie qui avaitsurvécu sur la planète disparut peu à peu…

« Ce ne fut guère mieux dans les océans » Des poisonsdégagés par le feu sur terre,et des pluies acides provenantdes quantités énormes de soufre libérées dans l'atmo-sphère par les roches au lieu d'impact et,en se mélangeantdans les océans,ont détruit les trois quart de la vie marine.«(A Guide to the End of the World,2002,p 159-161).

Ce qui fait notamment réfléchir, c'est à quel point cesdescriptions - des feux ardents,des conflagrations énormes,des ténèbres suffocantes, une atmosphère et des eauxempoisonnées - ressemblent étrangement aux événementsprophétisés dans l'Apocalypse.

Une ancienne explosion

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viendra pour la terre ; car les puissances descieux seront ébranlées » (Luc 21 : 25-26).Le récit, parallèle, de Matthieu ajoute que «les étoiles tomberont du ciel »(Matth. 24 : 29).

La terre est secouée de tremblementsJésus a dit qu'un autre signe de l'imminen-

ce de la fin de notre ère serait «qu'en diverslieux, il y aura..… des tremblements de terre» (Matth. 24 :7). D'autres prophéties indi-quent que ces tremblements de terre dépas-seront, en magnitude, tous ceux ayant eu lieudans l'histoire de l'homme.

Dans Apocalypse 6 :12-14, l'apôtre Jeanvoit dans une vision un futur tremblement deterre si dévastateur que « toutes les mon-tagnes et les îles furent remuées de leursplaces ».

Quelques chapitres plus loin, nous lisons :« Et il y eut des éclairs, des voix, des coupsde tonnerre, et un grand tremblement deterre, tel qu'il n'y en avait jamais eu depuisque l'homme est sur la terre… Toutes les îless'enfuirent, et les montagnes ne furent pasretrouvées » (Apoc. 16 :18-20).

Apparemment, ce tremblement de terresera si fort que l'emplacement des îles et desmontagnes dans le champ de vision de Jeansera considérablement modifié - peut-être àl'échelle planétaire. Il est clair qu'il s'agira desoulèvements géologiques gigantesques.Certaines îles risquent de disparaître, englou-ties par l'océan. Certaines montagnes pour-raient fort bien être abaissées.

La possibilité réelle de secousses meur-trières

Les tremblements de terre peuvent êtreterriblement destructeurs. Le tremblementde terre le plus meurtrier de l'histoire eut lieuen Chine en 1556, et tua 830 000 personnes! Le XXème siècle a connu 10 secousses tel-luriques dévastatrices qui ont tué chacuneplus de 50 000 personnes La pire secousseeut lieu en 1976, tuant quelque 655 000 per-sonnes, en Chine. Les autres secousses lesplus meurtrières eurent lieu au Japon, enUnion Soviétique, en Italie, au Pérou, auPakistan et en Iran. Puis il y eut les séismesde l'Inde, du Chili, du Nicaragua, duGuatemala, du Mexique, de l'Arménie, desPhilippines, de la Turquie, de Taiwan, duMexique et des Etats-Unis.

À Los Angeles et à San Francisco, la terretremble si souvent que ce n'est surprenant.Ce que l'on sait moins, c'est que d'autresgrandes villes américaines risquent deconnaître d'importants dégâts sismiques.Une étude fédérale sur l'organisation dessecours d'urgence (FEMA), publiée en 2000,a identifié les villes d'Anchorage, Seattle,Tacoma, Portland, Las Vegas, Reno, SaltLake City,Albuquerque, St Louis, Memphis,Atlanta, Charleston, New York, Newark etBoston susceptibles de subir des dommagesmatériels et financiers très graves.

Les séismes ayant généralement lieu le

long des fractures, ou failles de l'écorce ter-restre, l'emplacement des anciennessecousses tend à indiquer le lieu des séismesà venir. Toutes ces régions risquent, à l'ave-nir, d'être détruites. Et il ne fait aucun douteque beaucoup d'autres fractures et tensionstectoniques seront provoquées par lesimpacts mentionnés plus haut, et qu'elles ris-quent même de modifier l'axe de rotation dela terre.

Considérons la description qu'Ésaïe fait denotre planète, lorsqu'elle sera secouée etdévastée lors de cette époque de gigan-tesques tremblements de terre : « … les fon-dements de la terre sont ébranlés. La terre estdéchirée, la terre se brise, la terre chancelle.La terre chancelle comme un homme ivre,elle vacille comme une cabane; son péchépèse sur elle, elle tombe, et ne se relève plus» (Ésaïe. 24 : 18-20).

Des éruptions volcaniquesSur les fractures qui causent bon nombre

de séismes, se trouvent aussi plusieurs desvolcans les plus meurtriers du globe.

Le 18 mai 1980, tôt le matin, une secous-se tellurique moyenne sous le mont St Helendans l'État de Washington, déclencha unesérie d'événements stupéfiants. Le versantnord de la montagne, qui craquait déjà sousla pression croissante du magma s'amonce-lant en profondeur, commença à s'étaler enun énorme glissement de terrain qui couvritrapidement 60 km2.

Puis la montagne explosa, crachant de lacendre et des débris atteignant la températu-re de 315* (degrés C) à quelque 480 km/h.Environ 8 milliards de tonnes de matièregiclèrent dans l'atmosphère environnante. Àplusieurs kilomètres à la ronde, la cendretransforma la lumière du jour en obscurité.Des particules catapultées par l'éruption à26 000 m d'altitude s'élancèrent jusque dansla stratosphère, et firent deux fois le tour dela planète.

Bien que l'éruption ait été spectaculaire, cen'était qu'une ombre des volcans gigan-tesques du passé. C'est ainsi que l'explosionvolcanique qui forma le paysage étrange duparc national de Yellowstone, laissa derrièreelle un cratère de 82 km de diamètre, et dis-sipa de la cendre qui couvrit plusieursrégions dans 16 États.

« Si le cataclysme ci-dessus se produisaitaujourd'hui, les États-Unis et leur économieseraient ruinés, et le climat en déroute », écritle professeur McGuire. « L'éruption érode-rait le paysage environnant avec des explo-sions de magma en fusion et de gaz incan-descents - connus sous le nom de couléespyroclastiques - en quantité suffisante pourcouvrir tous les Etats-Unis d'une couche de 8cm » (p 101-102).

La terre connaîtra-t-elle des éruptions vol-caniques gigantesques au temps de la fin ?Les pressions internes qui provoquent lestremblements de terre provoquent aussi deséruptions volcaniques. Si la terre doit être

ravagée par les pires secousses telluriques deson histoire,, comme cela est indiqué dansles prophéties que nous avons lues plus haut,il est difficile d'imaginer qu'elles ne déclen-cheront pas des éruptions volcaniquesmajeures sur tout le globe.

Les rédacteurs bibliques ne possédaientcertes pas les informations scientifiques per-mettant de comprendre les volcans, mais cesderniers semblent être mentionnés dansdivers passages de la Bible - y compris plu-sieurs prophéties -quoi que décrits en termesdifférents. L'un de ces passages, qui sembledécrire des activités volcaniques est celui deJoël 2 :30-31 : « Je ferai paraître des prodigesdans les cieux et sur la terre, du sang, du feu,et des colonnes de fumée ; le soleil se chan-gera en ténèbres, et la lune en sang, avantl'arrivée du jour de l'Éternel, de ce jour grandet terrible ».

Beaucoup d'autres prophéties relatives autemps de la fin parlent de feu, de fumé etd'épaisses ténèbres sur la terre, qui sonttypiques de l'activité volcanique ainsi qued'autres cataclysmes mentionnés plus haut.

Que faire?Depuis des siècles que nous lisons ces pas-

sages de la Bible, et que nous en concluonsqu'effectivement le monde, tel que nous leconnaissons, va disparaître. Bien qu'il ne soitpas question de la fin proprement dite denotre planète, l'ère de l'homme - ce « présentsiècle mauvais » dont parle Paul dansGalates 1 : 4 - va effectivement prendre finlors d'une série de catastrophes sans précé-dents dans toute l'histoire de l'humanité.

Comme l'a dit Jésus, le point culminant del'ère de l'homme ne ressemblera en rien à ceque le monde a déjà vu ou connu ; ce seraune époque où « la détresse sera si grandequ'il n'y en a point eu de pareille depuis lecommencement du monde jusqu'à présent,et qu'il n'y en aura jamais ». Et, comme il l'aprécisé, si Dieu n'intervenait pas pour abré-ger ces événements, « personne ne seraitsauvé » (Matth. 24 : 21-22).

Tout compte fait, Dieu interviendra, et Ilétablira un Royaume éternel de paix et desérénité, mais pas avant que l'humanité n'aitappris, par la douloureuse expérience, qu'iln'est guère sage de vivre en faisant, si l'onpeut dire, « un pied de nez » à notreCréateur.

Êtes-vous disposés à apprendre cette leçonmaintenant, et à recevoir la protection offer-te durant ces désastres futurs ? À la fin de laprophétie de Joël sur le temps de la fin, noustrouvons ces paroles encourageantes : «Alors quiconque invoquera le nom de l'Éter-nel sera sauvé ; le salut sera sur la montagnede Sion et à Jérusalem, comme a dit l'Éter-nel, et parmi les réchappés que l'Éternelappellera » (Joël 2 : 32).

Il n'est cependant pas nécessaire que vousattendiez aussi longtemps. Pourquoi ne pasprendre au sérieux, dès à présent, votre rela-tion avec votre Créateur ? BN

10 Bonnes Nouvelles

BONNES NOUVELLES DOSSIER SPECIAL • La f in du monde ?

ien ne saurait mieux décrirenotre situation qu'un articleparu récemment dansl'Independent on Sundayanglais : « Si vous allez àl'opéra, vous risquez d'être

pris en otage. Si vous allez en vacances,vous risquez de mourir dans une explosion.Si vous allez faire le plein, vous risquezd'être la cible d'un tireur isolé. Si vousouvrez une lettre, contient-elle de l'anthrax? Que se passe-t-il donc? D'où va venir leprochain attentat ? »

Une chose est certaine : Nous vivonsdans un monde dangereux.

Pourtant, ces scénarios ne sont pas lespires. À mesure que les nations moderni-sent leurs armes nucléaires, chimiques etbactériologiques, le risque de voir d'inima-ginables horreurs s'abattre sur les paysoccidentaux ne cesse de croître.

Le fanatisme religieux et les gouverne-

ments extrémistes se font de plus en plusmenaçants. En retour, des nations mal àl'aise éprouvent le besoin de créer des coa-litions politiques, économiques et mili-taires pour essayer de procurer une certai-ne stabilité à un monde de plus en plusinstable. Dans le monde, depuis le 11 sep-tembre, il n'est pas étonnant que les gens sesentent mal à l'aise, les temps plus simpleset plus sûrs semblent bien révolus.

Un danger venu de ceux qui ont peu àperdre

Le conflit, vieux de 1400 ans, entre lechristianisme et l'islam se ravive en maintsendroits de par le monde, porteur deconflits armés et de guerres civiles.Nombre de citoyens, dans plusieurs payseuropéens, sont de plus en plus partisansde candidats politiques d'extrême droiteconvaincus qu'il faut agir pour éliminerleurs craintes des étrangers. Certaines solu-tions aux rivalités ethniques réapparaissentdans la politique, à un niveau qui n'avait étéatteint que lors de la Deuxième GuerreMondiale.

Entre temps, plusieurs petits pays ontessayé d'anéantir certains groupes eth-niques sur leur territoire - y compris l'Irak,le Soudan et Ceylan, l'Afghanistan et l'an-

cienne Yougoslavie. Dans d'autres pays, lesrivalités entre divers segments de la popu-lation semblent s'apprêter à mettre le feuaux poudres.

Dans l'histoire, on a vu que de petitsgroupes méprisés sont souvent prêts àrecourir à des mesures désespérées. La ter-reur émane davantage de petits groupesque de grands pays car, à leurs yeux, ils ontsi peu à perdre et tant à gagner s'ils détrui-sent la civilisation de manière imprévisibleet inhumaine.

Songez à la possibilité qu'ils puissentexploiter les caches de milliers de dépôtsde munitions, chimiques et bactériolo-giques, de l'ancienne Union Soviétique,situées à proximité de ses frontières. Avecle démantèlement de l'U.R.S.S., plusieurspetits États indépendants ont hérité d'unegrande partie de ses armes destructrices.Combien en existe-t-il, au juste, et où setrouvent-elles ? Nul ne le sait. Ces petitspays qui, dans bien des cas, sont arriérés etpauvres, ont maints clients attendant leurtour pour acheter leurs armes de destruc-tion massive.

Cette préoccupation ne tient même pascompte des armes nucléaires de l'ancienneUnion Soviétique. Des escarmouchesrégionales et des éruptions isolées de vio-lence peuvent sembler ne pas faire courirbeaucoup de risques à la population mon-diale dans son ensemble ; par contre, onconstate déjà que de tels incidents sem-blent pousser les plus grandes puissances àtrouver des solutions radicales auxmenaces et autres problèmes qu'ellesconnaissent. Les prophéties du Christ rela-tives au temps de la fin nous avertissentqu'une période de « grande détresse » vasoudain s'abattre sur le monde entier, etque c'est au Moyen-Orient que la situations'enflammera (Matth. 24 :15-21).

La Bible déclare que les événementsconvergeront vers une mêlée générale danslaquelle plusieurs puissances s'efforcerontde prendre le contrôle. L'hécatombeannoncée du fait des guerres, des famineset des pestes qui s'ensuivront, est prévue,d'après l'Apocalypse, toucher une grandepartie de la population mondiale. (Pour deplus amples détails, nous vous proposonsnotre brochure gratuite intitulée « Vivons-nous les temps de la fin ? »)

Que se passe-t-il ? L'écroulement progressif des valeurs

morales dans beaucoup de pays constitueun symptôme d'un pire malaise et de pro-blèmes internes incontrôlables. Beaucoup,dans notre monde égoïste, semblent déci-dés à vivre coûte que coûte comme bonleur semble. Notre culture étouffe qui-conque s'oppose à notre appétit pour leplaisir individuel. On veut avoir une plusgrosse part du gâteau des voluptés. Ilsemble qu'on soit disposé à faire n'importequoi pour assouvir sa soif de pouvoir, debiens matériels et de prestige. Dans lamêlée, les traditions, les coutumes, la cul-ture et les lois basées sur la Bible sont lais-sées de côté avec désinvolture.

De tous côtés, ce n'est qu'escalade debrutalité, de violence, de calomnies, devols et de perversions sexuelles. EnOccident, les mêmes efforts sont fournispour éliminer de la vie publique toute men-tion de Dieu et de Ses valeurs.

L'apôtre Paul nous a averti que « dans lesderniers jours, il y aura des temps difficiles.Car les hommes seront égoïstes, amis del'argent, fanfarons, hautains, blasphéma-

juillet/août 2003 11Corbis Digital Stock

Dieu offre-t-Il une protec-tion dans les calamités ?par John Elliott

Des nations mal à l'aise éprouvent le besoin de créer descoalitions politiques, économiques et militaires pouressayer d'apporter une certaine stabilité à unmonde de plus en plus instable.

R

teurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irré-ligieux, insensibles, déloyaux, calomnia-teurs, intempérants, cruels, ennemis desgens de bien, traîtres, emportés, enflés d'or-gueil, aimant le plaisir plus que Dieu… »(II Tim. 3 :1-4).

La Parole divine a prédit cette dégringo-lade dans l'anarchie et la dépravationdepuis les temps anciens. Des descriptionsimagées de l'état où cela mène sont faitesfréquemment dans les Écritures. Nousvivons dans un monde où les gens, de plusen plus, comme l'a annoncé la Bible, «comme Sodome… publient leur crime,sans dissimuler. Malheur à leur âme ! Carils se préparent des maux » (Ésaïe. 3 :9).

Emboîtant le pas à la dégénérescenceprophétisée de cette ère, règnent une vio-lence et une terreur universelles telles quenous n'en avons jamais connues. Jésusnous a averti que « la détresse sera si gran-de qu'il n'y en a point eu de pareille depuisle commencement du monde jusqu'à pré-sent, et qu'il n'y en aura jamais. Et, si cesjours n'étaient abrégés, personne ne seraitsauvé » (Matth. 24 :21-22). Lorsque cetteépoque dévastatrice atteindra son point cul-minant, aura lieu le Second Avènement du

Christ. Il reviendra, et l'humanité ne serapas détruite.

Qu'adviendra-t-il de vous ?Si les maux du monde atteignent une

telle intensité de votre vivant, que devien-drez-vous ? N'allez pas croire que cela nepeut se produire. Le siècle dernier a connudeux guerres mondiales qui ont ôté la vie àplusieurs dizaines de millions de per-sonnes, sans compter les innombrablesconflits « mineurs » qui ont tué ou blesséplusieurs autres millions d'individus. Dès àprésent, on sème les fruits du prochain bra-

sier mondial. Serez-vous emporté par lecourant ? Subirez-vous le même sort que leprofane et l'anarchiste ? Ou aurez-vous lecourage spirituel d'aller à contre-courant etde maintenir le cap sur la voie divine ?

À travers la Bible, le thème suivant estcontinuellement présent : Dieu bénit lesjustes, et laisse les pécheurs subir lesconséquences de l'avoir rejeté. Cela est dû,en partie, au dessein pour lequel Dieu acréé l'homme. Nous devons tous, à unmoment donné, choisir entre deux façonsde vivre. Ou bien nous optons pour la voie

de l'égoïsme, pour la mentalité de Satan lediable (Jean 8 :44 ; Gal. 5 :19-21), ou biennous choisissons la voie de l'altruisme et dela bienveillance qui traduisent la façon depenser et le caractère de Dieu (Gal. 5 :22-23).

La majorité des êtres humains a choisi lavoie qui nous attire naturellement, celle quiest « inimitié contre Dieu » et qui « ne sesoumet pas à la loi de Dieu » (Rom. 8 :7).Et bien que beaucoup se soient vu offrir lapossibilité d'apprendre la voie divine et dela pratiquer, seulement quelques-uns ontadopté la manière divine de penser et de

vivre démontrées par le Christ et imitéespar les Apôtres et les saints (Matth. 7 :13-14 ; 22 :14).

Entre temps, une religion concoctée parl'homme et s'affichant comme chrétiennes'est répandue dans tout l'Occident depuisdes siècles, et elle a réussi à masquer ungrand nombre de vérités bibliques fonda-mentales. En plus de répandre des fables,des règles et des traditions non bibliques,elle a engendré la violence, maintes effu-sions de sang et des guerres dès sa fonda-tion. La Bible prophétise qu'au temps de lafin un faux système religieux fort répandu,symbolisé par une prostituée, siégera parmiune alliance de nations qui conduira lemonde au seuil de l'annihilation (voirApoc. 17).

Toutefois, du milieu de la confusion reli-gieuse, morale et politique qui nous entou-re, se trouvent des individus que Dieu achoisis, et qui sont différents. Ils formentune équipe initiale de « compagnonsd'œuvre » et d'enfants spirituels que SaParole qualifie de « saints » et de « pré-mices » (Phil. 4 :3 ; Rom. 16 :15 ; Jac. 1:18). Ceux qui ont reçu l'Esprit de Dieu etsont guidés par lui ont un Père spirituel ; cesont des enfants spirituels de Sa familledivine. Ils sont cohéritiers, avec Christ, duRoyaume de Dieu et ils régneront avec Luisur les peuples de la terre après Son retour(Apoc. 5 :10 ; 20 :4).

Malheureusement, il y aura des jours ter-ribles avant que ce jour n'arrive. Pendantcette période menaçante, tous ceux quidécident de vivre de façon égoïste et profa-ne se heurteront de plein fouet auxdésastres décrits dans le livre del'Apocalypse et dans d'autres prophétiesbibliques.

Mais, que dire de ceux qui se conforme-ront à la volonté de leur Père céleste ? S'enporteront-ils mieux pendant les tempspérilleux qui s'annoncent ?

La réponse à cette question comportedeux aspects. D'une part, Jésus a averti Sesdisciples qu'ils seraient persécutés (Matth.

BONNES NOUVELLES DOSSIER SPECIAL • La f in du monde ?

Qui échappera à la grande détresse pendant les temps dangereuxannoncés dans l'avenir par les prophéties ? Une dénomination précise ?Un groupe particulier d'individus ? Ceux qui étudient les prophétiesbibliques auront-ils un avantage ? Quiconque connaît les plans de Dieubénéficie-t-il d'une faveur spéciale ?

La Bible indique clairement que ce qui importe, c'est que nousaccomplissions la volonté divine dans nos vies et que nous acceptionssincèrement le sacrifice du Christ pour le pardon de nos péchés passés,et cette acceptation nous lie intimement à Lui (Matth. 7 :21-23 ; Gal. 1:4).

Sur quoi une personne qui cherche à être protégée contre la grandedétresse à venir devrait-elle se concentrer à présent ? À n'en pas douter,ceux qui imitent le Christ et dont les pensées et les gestes sont guidés parle Saint-Esprit continuent à se concentrer sur l'apprentissage de l'amouret du service pour Dieu et les hommes en tant que leur raison d'être.

Voici quelques passages, un de l'Ancien Testament et un du Nouveau,

qui nous indiquent sur quoi nous concentrer, chaque jour, au niveau spi-rituel.

« Cherchez l'Éternel, vous tous, humbles du pays, qui pratiquez sesordonnances ! Recherchez la justice, recherchez l'humilité ! Peut-êtreserez-vous épargnés au jour de la colère » (Soph. 2 :3).

« Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s'appe-santissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de lavie, et que ce jour ne vienne sur vous à l'improviste ; car il viendracomme un filet sur tous ceux qui habitent sur la surface de toute laterre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la forced'échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître deboutdevant le fils de l'homme » (Luc 21 :34-36).

Ceux que Dieu choisit - ceux qui sont intimement proches de Lui etde Sa voie -- seront protégés contre les calamités horribles auparoxysme de cette ère de Satan. « Il relève les humbles, et Il délivre lesaffligés » (Job 5 :11).

12 Bonnes Nouvelles

Jésus nous a averti que « la détresse sera si grande qu'iln'y en a point eu de pareille depuis le commencementdu monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais ».

Qui est protégé ?

juillet/août 2003 13

10 :17-18). Mais la persécution dont Il aparlé ne consiste pas à être aspiré avec lerestant de l'humanité dans un vortex deguerres pour se confondre parmi lesmasses. Il s'agit plutôt de servir Dieu cou-rageusement face à l'animosité du monde(Jean 15 :20).

Des martyrs, au fil des siècles, ont étédésignés pour la persécution - principale-ment par des dirigeants humains (religieuxet séculiers),pour leur rejet d'une société enbanqueroute morale et religieuse (Matth. 24: 9 ; Héb. 11 : 35-40). D'autre part, Dieu pro-met aussi de protéger Ses enfants spirituels.

Dieu aime les SiensA travers la Bible, ceux que Dieu a dési-

gnés en tant que Son « peuple acquis » (IPi. 2 : 9), Il a toujours jeté Ses regards sureux et Il les a toujours entendus. L'Éternelles appelle avant le restant de l'humanitépour qu'ils soient Ses « prémices » parmiles milliards d'individus qu'Il inclura plustard dans Son plan et accueillera dans Safamille (Jac. 1 :18).

Un exemple de la bienveillance divine,même au plus fort du martyr, se trouvedans le livre des Actes, où Étienne procla-me la vérité divine à une foule en colère(Actes chapitres 6 et 7). Son message inci-te une réaction meurtrière de la part de sonauditoire, qui le lapide sans autre forme deprocès.

Un examen attentif du récit indique queDieu aide Étienne durant l'épreuve, nonseulement en inspirant ses paroles et sesactes mais aussi en faisant briller son visa-ge comme celui d'un ange. Lorsque Étien-ne rend son dernier souffle, Dieu le rassurepar une vision céleste, lui montrant le Pèreet le Fils, dans leur gloire. Étienne varevivre lors de la résurrection des saints, auretour du Christ. En dépit de sa terriblesituation, que cet événement a dû êtreencourageant pour ce serviteur du Christ !

Jésus et le Père sont partenaires avecceux qu'Ils ont appelés comme prémices dela famille divine. Dieu est fidèle à Sonpeuple, et Il a promis de l'assister, « carDieu lui-même a dit : Je ne te délaisseraipoint, et je ne t'abandonnerai point. C'estdonc avec assurance que nous pouvons dire: Le Seigneur est mon aide, je ne craindrairien ; que peut me faire un homme ? »(Héb. 13 :5-6).

En vertu de l'ultime sagesse de Dieu, cer-tains deviennent martyrs pour le Royaumede Dieu, pour être ressuscités plus tard. Parcontre, d'autres croyants sont miraculeuse-ment épargnés. Dans un cas comme dansl'autre, la vie des saints est précieuse auxyeux de Dieu, qui a un dessein pour chaquechrétien.

Qui sera épargné ?Si Dieu nous met en garde contre les

conséquences d'un comportement méchant,Il promet, en revanche, des bénédictions àceux qui sont fidèles à Ses commandementset à Ses enseignements. Prenons le cas deplusieurs événements prophétiques devantse produire lors de la grande détresse à venir:

« Ce sera une époque de détresse, tellequ'il n'y en a point eu de semblable depuisque les nations existent jusqu'à cetteépoque. En ce temps-là, ceux de ton peuplequi seront trouvés inscrits dans le livre [devie] seront sauvés » (Dan. 12 :1). « Dites

que le juste prospérera, car il jouira du fruitde ses œuvres. Malheur au méchant ! Il seradans l'infortune, car il recueillera le produitde ses mains » (Ésaïe 3 :10-11).

Un passage de l'Apocalypse indique queDieu a pour dessein de protéger Son peuple,lui accordant Sa protection pendant les troisans et demi de détresse et de colère qui vonts'abattre sur l'humanité (Apoc. 12 :14).C'est aussi indiqué dans d'autres prophéties(Soph. 2 :3 ; Apoc. 3 :10).

La sinistre prophétie de Jésus, au sujetdes événements catastrophiques devantdéchirer le monde juste avant Son SecondAvènement, est précédée d'une déclara-tion positive pour ses disciples : « Priezpour que votre fuite n'arrive pas en hiver,ni un jour de sabbat. Car alors, la détressesera si grande qu'il n'y en a point eu depareille depuis le commencement dumonde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aurajamais. Et, si ces jours n'étaient abrégés,personne ne serait sauvé ; mais, à causedes élus, ces jours seront abrégés »(Matth. 24 :21-22).

Serez-vous épargnés ?A un moment connu de Dieu seul, la

société actuelle poussera jusqu'au bout savoie autodestructive irréversible, qui lamènera au seuil de l'annihilation. Les vraisdisciples de Dieu ne feront pas partie de ceprocessus, ne partageront pas cette mentali-

té, et ne seront pas solidaires de cette socié-té. Ils s'identifieront, en revanche, à un autreroyaume, entièrement différent (Héb. 11:13-16), et attendront impatiemment l'ins-tauration du gouvernement juste du Christici-bas. Ce sera ceux avec qui Dieu seraétroitement impliqué, quelles que soientleurs circonstances.

Un passage dans le récit de Luc sur laprophétie de Christ relative au temps de lafin souligne l'espérance primordiale dupeuple de Dieu : « Quand ces choses com-menceront à arriver, redressez-vous etlevez vos têtes, parce que votre délivranceapproche » (Luc 21 :28). Dans ce contexte,la délivrance est synonyme de vie spirituel-le éternelle dans le Royaume de Dieu, l'ob-jectif primordial de tout chrétien. (Pour deplus amples détails à ce sujet, nous vousproposons notre brochure gratuite, intitulée« L'Évangile du Royaume »).

Ferez-vous partie de ceux dont Dieu Seservira pour Son dessein ? Êtes-vous prêt àvous repentir de vos convictions et de vostraditions religieuses humaines qui, bienqu'étant supposées plaire à Dieu s'opposentà Sa volonté, Ses commandements et Seslois ? Les temps qui s'annoncent promettent

de nous confronter à la vérité. Il importeque, dès maintenant et jusqu'à la fin, noussoyons sérieux à propos de notre engage-ment à accomplir la volonté divine dans nosvies.

Évoquant Dieu et Son admirable puissan-ce (Héb. 12 :29), le prophète Ésaïe deman-da, sous l'inspiration divine : « Qui de nouspourra rester auprès d'un feu dévorant ? Quide nous pourra rester auprès de flammeséternelles ? » (Ésaïe. 33 :14).

Ces questions concernent quiconque seraen vie au début de la grande détresse pro-phétisée. La réponse à ces questions se trou-ve dans les versets suivants : « Celui quimarche dans la justice, et qui parle selon ladroiture, qui méprise un gain acquis parextorsion, qui secoue les mains pour ne pasaccepter un présent, qui ferme l'oreille pourne pas entendre de propos sanguinaires, etqui se bande les yeux pour ne pas voir lemal, celui-là habitera dans les lieux élevés ;des rochers fortifiés seront sa retraite ; dupain lui sera donné, de l'eau lui sera assurée» (versets 15-16).

Ne devriez-vous pas suivre l'instructiondu Christ contenue dans Luc 21 :34-36, etdemander à Dieu de vous conduire vers lavraie condition spirituelle, afin que vousvous efforciez de vous plier à Ses directives,afin que vous soyez jugés dignes d'échapperaux calamités qui s'annoncent et de voustenir debout à Son retour ? BN

« Dites que le juste prospérera, car il jouira du fruit deses œuvres. Malheur au méchant ! Il sera dans l'infor-tune… »

Photos: Corbis Digital Stock (left), Scott Ashley

l y eut d'abord le nom du gouver-neur romain Ponce Pilate découvertsur un monument à Césarée, enIsraël, en 1961. Ensuite eut lieu, en

1990, la découverte, à Jérusalem, d'unossuaire, d'un coffre funéraire portant lenom de Caïphe, le souverain sacrificateurqui condamna Jésus. Récemment, ilsemble que la plus étonnante de toutes lesdécouvertes archéologiques liées à Jésusait fait surface.

Un autre ossuaire a été mis à jour, por-tant, lui, les noms de Jésus, de Jacques et

de Joseph, trois des personnes les plusinfluentes du Nouveau Testament. Lesmots anciens, en araméen, inscrits sur lecoffre de calcaire indiquent que cetossuaire appartenait à « Jacques, fils deJoseph, frère de Jésus ».

À la fin du mois d'octobre dernier,André Lemaire, un érudit en inscriptionsanciennes, professeur à la Sorbonne, àParis, annonça la découverte du coffre depierre et de l'inscription extraordinaire.Un collectionneur israélien, Oded Golan,

avait acheté le coffre à un antiquairearabe il y a plus de dix ans. MonsieurGolan n'avait aucune idée de l'importan-ce dudit artefact, jusqu'à ce que le profes-seur Lemaire l'ait examiné. En fait, M.Golan avait lu l'inscription, mais il n'avaitjamais fait le rapport avec le Jésus de laBible. L'antiquaire avait dit à M. Golanque le coffre provenait d'un cimetièred'un quartier sud de Jérusalem, où unbulldozer avait accidentellement mis àjour un site contenant des tombes et descoffres d'ossements datant du temps de

Jésus et de Jacques.À la grande déception des archéo-

logues et des érudits, le coffre n'avait pasété découvert là où il reposait depuis2000 ans, lors des fouilles effectuées parun archéologue chevronné. Il avaitsubrepticement été extrait, puis vendu aumarché des antiquités (comme c'est le caspour un pourcentage élevé des décou-vertes archéologiques en Terre Sainte).Ce qui empêche l'examen dudit coffredans son propre contexte archéologique

et toute possibilité de fraude.De solides preuves en faveur de l'au-

thenticitéPourtant, il y a peu de chance qu'il

s'agisse d'une découverte frauduleuse.Avant l'annonce de la découverte, lecoffre de calcaire fut soumis à des exa-mens scientifiques rigoureux en vued'écarter toute possibilité de fraude. Uneéquipe d'experts israéliens en étudestopographiques examina le coffre et l'ins-cription au microscope et ne trouva aucu-ne trace laissée par quelque outil moder-ne. Comme le restant du coffre, l'inscrip-tion, bien qu'essuyée et lavée à plusieursendroits, comporte un lustre mince d'unematière particulière qu'on appelle patine.Cette patine particulière indique qu'elles'est développée dans une caverne,milieu qui s'accorde avec une datation de2000 ans.

De par sa nature même, l'artefact peutêtre daté à quelques décennies près. Cescoffres à ossements étaient utilisés entre20 av. J.-C et 70 de notre ère, lorsque -conformément à la coutume juive - lesdéfunts étaient d'abord ensevelis dans descavernes ou dans des tombes creuséesdans le roc, puis transférés par la suitedans un coffre à ossements, en pierre, unefois que le corps s'était décomposé.

Le professeur Lemaire détermina ladate de l'ossuaire avec une plus grandeexactitude encore, lorsqu'il vérifia quel'inscription était en un style cursifemployé uniquement durant les quelquesdécennies précédant l'an 70 de notre ère,lorsque Jérusalem fut détruite par lesRomains. Par conséquent, l'inscriptioncorrespond au style utilisé vers l'an 62 denotre ère, lorsque mourut Jacques, ledemi-frère de Jésus.

Hershel Shanks, éditeur de BiblicalArcheology Review, qui annonça ladécouverte, a expliqué que l'inscription aété examinée par Joseph Fitzmeyer, l'undes plus grands experts mondiaux enmatière d'Araméen du premier siècle, etun éditeur clef des manuscrits de la merMorte. Au départ, le professeurFitzmeyer fut étonné de l'orthographe du

14 Bonnes Nouvelles

Une découverte archéologique surprenante :une preuve de l'existence de Jésus ?Des érudits ont-ils découvert une preuve irréfutable de l'existence de Jésus-Christ, de Son pèreterrestre et de l'un de Ses demi-frères ? Une découverte étonnante porte leurs noms.par Mario Seiglie

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Cet ossuaire de calcaire de 50 cm, plutôt ordi-naire, porte sur l'un de ses côtés une inscrip- tion remar-quable l'identifiant comme ayant appartenu à " Jacques, fils deJoseph, frère de Jésus ". Le style des lettres le date aux environs de l'an 62, année oùJacques, le frère de Jésus, fut martyrisé. Ce coffre, apparemment, a été découvert à Jérusalem.

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mot « frère », qui avait une forme plu-rielle, employée plusieurs siècles plustard. Toutefois, des recherches plusapprofondies permirent de découvrirl'usage de la même forme dans l'un desmanuscrits de la mer Morte, et sur unautre ossuaire du premier siècle. « J'avaistort », a admis le professeur Feitzmeyer.

Un faussaire putatif aurait à connaîtrel'araméen mieux que le professeurFeitzmeyer, ce qui est peu probable. « Àmon avis », a écrit M. Shanks, « c'est làl'un des meilleurs arguments en faveur del'authenticité de l'inscription de Jacques »(Biblical Archeology Review, novembre-décembre 2002, p 33).

De nombreux indices pointant dans lamême direction

« Il semble fort probable », conclut leprofesseur Lemaire, « qu'il s'agisse del'ossuaire de Jacques du NouveauTestament » (ibid.).

Ce qui est convaincant et ce qui tendréellement à prouver qu'il s'agit effective-ment de l'ossuaire du demi-frère de Jésus,c'est la conjonction de deux indices quipointent dans la même direction. Le DrLemaire fait remarquer que Joseph (enhébreu : Yosef) et Jésus (Yeshua ouJoshua) étaient des noms courants versl'an 60 de notre ère, et Jacques (Ya'akovou Jacob) l'était moins, et un frère n'étaitgénéralement pas mentionné dans uneinscription à moins d'être connu.

Selon le Dr Lemaire, le degré de pro-babilité qu'il y ait plus d'une personneappelée Jacques avec un père nomméJoseph, et un frère nommé Jésus à cetteépoque précise est infime.

« C'est une chose que d'avoir des pro-babilités ça et là », explique John Meier,professeur enseignant le NouveauTestament à la Catholic University ofAmerica de Washington, D.C., et uneautorité sur le judaïsme palestinien du Iersiècle ; « et c'en est une autre que d'avoirdes lignes de probabilités pointant toutesdans la même direction » (reportage de laUPI du 25 oct).

La vie de Jacques

Qui était Jacques ? Examinons le récitsurprenant de ce demi-frère de Jésus. Lapremière mention de Jacques se trouvedans le Nouveau Testament, et l'on yapprend qu'il est l'un des demi-frères deJésus (Jésus naquit de Marie, engendréemiraculeusement de Dieu le Père par leSaint-Esprit, alors que celle-ci n'étaitencore que fiancée, comme c'est expliqué

dans Matth. 1 :18-25). Or, Marie et sonmari, Joseph, eurent par la suite d'autresenfants. Dans Matthieu 13 :55-56, il estquestion de quelques habitants deNazareth qui demandent : « N'est-ce pasle fils du charpentier ? N'est-ce pas Mariequi est sa mère ? Jacques, Simon et Jude,ne sont-ils pas ses frères ? et ses sœurs nesont-elles pas toutes parmi nous ? » (c'estnous qui soulignons).

La Bible nous dit de manière candideque, du vivant de Jésus, Ses demi-frèresne crurent pas en Lui, en tant que leurSauveur et le Messie (Jean 7 :5).

Néanmoins, après Sa résurrection,Jésus apparut à Son demi-frère Jacques (ICor. 15 :7), qui devint alors un croyantconvaincu. Dans Actes 1 :14, Jacques estmentionné, aux côtés de ses autres frèreset de sa mère, Marie, et ils sont membresde l'Église primitive. C'est ce mêmegroupe qui reçut l'Esprit de Dieu le jourde la Pentecôte (Actes 2 :1-4).

Jacques devint par la suite un apôtre etun dirigeant de la congrégation deJérusalem. Il joua un rôle majeur lors dela conférence mentionnée dans Actes 15(voir les versets 13-21). Par la suite, Paulrendit visite à Jacques à Jérusalem, où ilsupervisait les anciens (Actes 21 :18).Dans Galates 2 :9, Paul qualifie Jacquesde « colonne » de l'Église, et, dans ICorinthiens 9 :5, il déclare que « lesfrères du Seigneur » sont mariés, y com-pris, apparemment, Jacques.

Jacques a en outre écrit l'Épître quiporte son nom (Jacques 1 :1). Un autrefrère, Jude (Matth. 13 :55) a écrit la cour-te Épître de Jude (Jude ).

La mort de Jacques

La mort de Jacques, le frère duSeigneur - qu'il ne faut pas confondreavec les deux apôtres originaux portant lemême nom (voir Matth. 10 :2-3) - n'estpas mentionnée dans le NouveauTestament. Par contre, Josèphe, l'histo-rien juif du Ier siècle, la mentionne.

Il écrit : « Festus [le procurateurromain] était mort, et Albinus [son suc-cesseur] était en route ; aussi [Anne II, lesouverain sacrificateur] réunit-il le san-hédrin des juges, et fit comparaîtredevant eux le frère de Jésus, (appeléChrist) dont le nom était Jacques, ainsique plusieurs autres, et lorsqu'il eutformé une accusation contre eux commetransgresseurs de la loi, il les livra pourêtre lapidés. » (Antiquities of the Jews,livre 20, chapitre 9, sec. 1).

Eusèbe, un historien ecclésiastique du

IVe siècle, donne encore plus de détailssur la mort de Jacques : « L'ayant conduit[Jacques] dans un endroit public, il luidemandèrent de renier la foi de Christdevant tous ; or, contrairement aux senti-ments de chacun, avec une voix ferme, etbien au-delà de ce à quoi ils s'attendaient,il se déclara ouvertement devant la multi-tude et confessa que Jésus-Christ était leFils de Dieu, notre Sauveur et Maître.

« Incapables de supporter davantage letémoignage de l'homme qui, du fait de sagrande vertu et de sa haute piété passaitpour le plus juste des hommes, ils … lefirent périr… Mais, pour ce qui est de lamanière dont Jacques périt, il a déjà étédit, selon les propos de Clément, qu'il futprécipité de l'une des ailes du temple,[pour être lapidé] et frappé à mort àcoups de massue » (EcclesiasticalHistory, 1995, p 75-76).

Les noms d'autres personnages bibliquesdécouverts

Bien que les faits, jusqu'à présent, ten-dent à indiquer que les noms de Jésus,Jacques et Joseph mentionnés sur l'os-suaire récemment découvert soient lesmêmes personnes que celles du NouveauTestament, cela ne peut pas être prouvéde manière absolue. Peut-être que desméthodes d'examen n'ayant pas encoreété développées seront-elles un jour utili-sées et confirmeront la découverte.

Entre temps, cette dernière semblemalgré tout constituer une preuve puis-sante de l'exactitude des récits des Évan-giles ainsi que de l'existence littérale deJésus de Nazareth, le Fils de Dieu, et deSa famille humaine.

Cette découverte n'est pas unique ;l'existence d'un grand nombre de per-sonnages bibliques a été prouvée par desdécouvertes archéologiques. Jusqu'àprésent, on compte - parmi les nomsbibliques ayant été confirmés - Hérodele Grand, Hérode Agrippa, Ponce Pilate,Caïphe, David, une bonne partie des roisde Juda et d'Israël, et même Baruch, lescribe de Jérémie. Ces découvertes,nous en parlons souvent dans notrerubrique intitulée « L'archéologie et laBible ».

Jésus déclara un jour : « s'ils se taisent,les pierres crieront! » (Luc 19 :40). Il par-lait du témoignage de Ses disciples, maisil est intéressant de noter que, par lesdécouvertes de l'archéologie, il y a main-tenant des pierres qui, figurativementcrient, telles des témoins de l'authenticitédu récit biblique. BN

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moyen de cette revue. Si vous aime-riez en savoir plus, nous nous tenonsvolontier à votre disposition pourvous servir. En outre nos ministres seferaient un plaisir de répondre à vosquestions lors d’entretiens person-nels.

Bonnes Nouvelles est une publica-tion de l’Église de Dieu Unie, asso-ciation internationale. L’Église a desassemblées et des ministres dansplusieurs pays, en Europe, enAfrique, en Amérique du Nord et du Sud, aux Antilles, en Asie et enAustralie. La mission de l’Église est de proclamer au monde entier la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ et du Royaume de Dieu à venir,enseignant à observer tout ce que leChrist a prescrit (Matthieu 24 : 14 ;Matthieu 28 : 18-20). Nousaccueillons avec joie ceux qui dési-rent se joindre à nous dans cetteœuvre. Nous nous efforçons de com-prendre et de pratiquer fidèlement lechristianisme tel qu’il est révélé dansla parole de Dieu.

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