Cher (e) adhérent (e ),

Tout d’abord, je voulais vous remercier de la confiance que vous m’avez accordée ainsi

qu’aux personnes du bureau élues lors de notre assemblée générale du mois de janvier.

Depuis nous n’avons pas eu de chance avec le temps et les intempéries de l’hiver, ainsi

que les problèmes de santé d’Isabelle et de Charles qui ont entrainé des retards sur le planning

déjà très tendu.

Je voulais vous remercier de la compréhension dont vous faites preuve à leur égard mais

surtout de l’aide que vous avez apportée lors de ces premiers mois de l’année à la ferme pour

les différentes tâches (plantation, semi, finition des serres, chasse aux lapins -notre éternel en-

nemi aux grandes oreilles-).

Je souhaiterais vous annoncer que les malheurs ou plutôt les imprévus incontournables

sont derrière nous, mais je n’en ferai rien par honnêteté mais aussi par superstition.

Je vous rappellerai simplement le vieux proverbe paysan : « après la pluie vient

le beau temps » et je vois le soleil pointer à l’horizon. Dans quelques semaines cette

période de vaches maigres ne sera qu’un lointain souvenir mais pour ma part il restera gravé

non pas comme un mauvais moment mais comme un moment de solidarité, de soutien et de

non renoncement aux convictions qui sont les valeurs de notre engagement dans cette aventure

associative solidaire. Je ne vous remercierai jamais assez de votre sincère soutien vis-à-vis de

notre partenaire.

Bientôt nous aurons des paniers bien garnis en partie grâce à votre travail et aussi par

l’engagement d’Isabelle de réussir son challenge de produire des aliments bio dans un territoire

destiné aux grands céréaliers et de pouvoir en vivre sans faire de compromis.

J’ai commencé par Cher (e) adhérent (e ) mais je voudrais finir par Cher (e ) sociétai-

re, ce mot nous ramène peut être à un autre temps mais dénote un vrai sens de l’engagement

sociétal que nous avons fait:

- Etre membre de l’association « les pot iront »

- Faire connaitre Notre, Votre association « les pot ‘iront » car demain il nous fau-

dra être plus nombreux à consommer les légumes d’Isabelle mais aussi les œufs, les poules, les

pommes, les poires, le miel, la farine et tous les autres produits bio que le bureau vous présen-

tera dans les mois à venir.

Le mot du président

LA GAZETTE DES POT’IRONT

1er trimestre 2012/ Bulletin n°2

Tout au fond du jardin les premières jonquilles Poussent un bouton jaune au bord du vieux chemin. Il fait un peu plus chaud et l’hiver qui vacille Va bientôt s’estomper dans les derniers embruns. Vette de Fonclare

Sommaire

Page 1. Le mot du président

Le principe du moment

Page 2. La vie de l’association

La vie de la ferme

La chasse au furet

Page 3. La pollinisation, source de vie

Page 4. Nos produits et leurs bienfaits

Trucs et astuces

Remerciements

Le principe amapien du moment

solidarité

des consommateurs

avec le producteur

dans les aléas de la

production

Je souhaite également par ce petit mot

remercier tout le bureau ( Julianne, Evelyne, Sylvia-

ne, Patricia et Thérèse) qui forme une vraie équipe :

force de propositions tant sur les animations que dans

la communication de l’association (préparation de ce

journal, mais également texte pour le guide des asso-

ciations de Claye - Souilly, travail sur les statuts, sur

le règlement intérieur, recherche des intervenants

extérieurs, etc..) sans oublier les soirs de distribution.

Depuis février, notre association est prise en charge par Frédérick, Evelyne, Patricia, secondés par Julianne, Sylvianne et

Thérèse. Ils s’activent tous pour que son organisation soit la plus efficace possible. La nomination de référents par pa-

nier permet une meilleure répartition des tâches!

En mars, nous avons pu récupérer quelques ½ paniers de légumes libérés par l’Amap de Courtry que nous avons affec-

tés aux cinq premiers adhérents sur liste d’attente. Nous délivrerons désormais 26 petits paniers dès la reprise des distri-

butions de légumes..

Pour la nouvelle saison, Isabelle sera en mesure de fournir des paniers entiers. Quelle option allez-vous choisir ? Petit ou

grand panier, là est la question. Patricia recueille vos réponses; elles sont indispensables pour prévoir la nouvelle saison.

Acacio, notre référent ferme recrute les travailleurs volontaires, ce n’est pas une mince affaire mais il ne désarme pas,

Isabelle a besoin de bras!

Enfin Patricia gère avec brio le planning de la distribution; n’oubliez pas de vous inscrire pour les mois à venir.

La vie de l’association

La chasse au furet: un outil indispensable

La vie de la ferme

Les terres ont eu bien froid cet hiver ! Isabelle et Charles ont été malades chacun leur tour, mais ont vaillamment conti-

nué les travaux aux champs.

Il a fallu chauffer le poulailler pour que nous ayons des œufs régulièrement. Le rendement de nos formidables cocottes

ne faiblit pas: nous nous partageons chaque quinzaine 360 œufs! Pas mal!

La serre est maintenant terminée et a pu accueillir les premiers semis de mâche, laitues de printemps, épinards et radis.

Mais il nous faut être encore patient!

Fin février, des semis de tomates et aubergines ont été effectués avec l’aide de quelques adhérents à Montmirail.

Les fraisiers ont été désherbés grâce à plusieurs adhérentes et un petit groupe d’enfants très sympathiques qui ont consa-

cré un moment de leurs vacances de février à ce travail ingrat !...très ingrat, même ! Plusieurs pieds ont gelé, mais il en

reste !

Yves a conduit brillamment le tracteur pour planter des oignons.

Des ruches sont en cours d’installation pour aider à la pollinisation des cultures et peut-être un jour nous fournir du

miel. A suivre...

Le furet est utilisé pour piéger les lapins de garenne, les lièvres … en raison de sa capacité à s’insinuer dans les terriers.

Isabelle se sert de cette méthode de chasse pour tenter d’éradiquer l’invasion des lapins, devenus nos ennemis!

Comment ça marche? On repère d’abord tous les trous des terriers, on pose des tunnels ou filets à la sortie, on introduit le furet qui

fait fuir les occupants et ceux-ci se trouvent piégés à la sortie du terrier (quand tout va bien!).

Il faut savoir qu’en Seine et Marne les lapins sont considérés comme nuisibles vu leur quantité. Cette chasse (pour laquelle il faut une

autorisation) est très pratiquée dans notre département.

Isabelle explique aux enfants ce qu’elle attend d’eux Comment reconnaître les fraisiers Les filles au boulot!

La pollinisation des plantes: source de vie

Que se passe-t-il exactement, lorsque

l’abeille va visiter une fleur ?

L’objectif premier et vital de tout être

vivant, animal ou végétal, est d’assurer

sa descendance et de se reproduire.

Cela passe par la fécondation, c'est-à-

dire la rencontre avec un spermatozoï-

de, présent dans le grain de pollen, et

d’un ovule, abrité dans l’ovaire, au

fond de la fleur.

L’abeille est une opportuniste. En

quête de nourriture pour sa colonie,

elle vient butiner son content de nec-

tar, dont elle fait provision. Circulant

de fleur en fleur, elle prélève égale-

ment du pollen . Elle constitue ainsi

des pelotes accrochées à ses pattes. Ce

faisant, elle se frotte aux étamines, et

son corps se retrouve également re-

couvert de pollen : elle en déposera au

passage, quelques grains qu’elle dépo-

sera sur les stigmates des fleurs, géné-

reusement, mais bien involontaire-

ment !

En l’espace de quelques heures ou

quelques jours, selon la fleur et la

quantité d’abeilles en activité, les

stigmates sont couverts de grains de

pollen. De cet échange fructueux

naît le processus de fécondation, qui

peut alors s’enclencher.

D’après : Rémy Bacher, l’abc du

rucher bio.

Produire du miel, c’est bien. Mais les abeilles rendent un service encore

plus appréciable, tant pour les plantes que pour l’homme qui les cultive :

en assurant la pollinisation des fleurs, les abeilles permettent en effet leur

reproduction et assurent leur pérennité.

Elles jouent un rôle essentiel dans l’évolution et la diversification des

plantes

Dans mon rucher J’aimerais que le monde agité et malheureux Puisse venir s’asseoir ici avec moi Et regarde au loin s’écouler le jour Et voit les choses que je vois. Oh, ce n’est pas un horizon grandio-se. Non, seulement des ruches alignées Et le bleu du ciel au dessus de l’ar-bre, Mais tandis que vous êtes assis et que vous jetez Le regard vers les ruches et le ciel, Un sentiment furtif, venu d’ailleurs Vous apporte la sensation Que de vieux rêves sont réalisés. J’aimerais que le monde fatigué et malade Puisse venir de partout Pour écouter sous les arbres Les abeilles à leur retour Ça les guérirait jusques au fond de l’âme Alors, plus de lassitude, fini l’épuise-ment. De quoi leur donner le repos parfait.

Grace Allen, apicultrice, 1919

En agriculture, la contribution des

abeilles et bourdons est considérable

sur le rendement quantitatif et qualita-

tif de très nombreuses cultures, que ce

soit les arbres fruitiers, les cucurbita-

cées, les solanacées, les oléagineuses,

les protéagineuses et les plantes four-

ragères.

Des expérimentations démontrent que

le nombre de pépins par fruit est net-

tement plus élevé dans un verger en

présence d’abeilles.

De même le rendement des baies

(groseilliers et cassis) est plus élevé

quand les abeilles accèdent plus libre-

ment aux fleurs.

Nos produits et leurs bienfaits

Pommes et poires : La pomme est un excellent fruit qui peut pratiquement être conseillée à tous. Elle apporte de 50 à 60 kcal par 100 grammes. Elle apporte également de la cellulose et des pectines , du potassium, du calcium, du fer et de petites quantités de vitamine B. Elle contribue à stabiliser le cholestérol. La poire a des propriétés anti-oxydantes; elle est diurétique, laxative et dépu-rative. Les anciens disaient d’elle : « la poire pipi, la pomme caca » !

Les pommes de terre : La pomme de terre est le légume le plus consommé en France. Sa valeur ca-lorique est de 85 kcal pour 100g. Le rôle de la pomme de terre est particulièrement important comme fournis-seur de glucides. Consommée au moment de la récolte elle offre un apport en vitamine C qui est important, ainsi qu’en vitamines B1, B3, B6 . Elle est riche en sels minéraux (potassium, fer, magnésium, phosphore). Le mode de préparation est important dans la conservation de la vitamine C. Ce sont des vitamines solubles dans l'eau et elles se trouvent concentrées sous la peau. Il faut donc les cuire de préférence à l’eau froide salée, avec leur peau, ou bien à la vapeur, et ne pas les laisser séjourner dans l'eau lorsqu'elles sont épluchées.

Les œufs : Leur image est parfois ébréchée par certaines idées reçues. Ils sont cependant une véritable source de vitamines (A, D, E, K ) et de sels minéraux intéres-sants pour le bon fonctionnement de la thyroïde. Source de vitamines A, les œufs favorisent la fabrication des pigments au fond de la rétine. Alors, « épinards aux œufs durs », incontournables pour les yeux!

Nous avons dégusté les variétés :

Pinkgold, Fuji, Jonagored, Belchard

(Chanteclerc), Flamboyante (Maïrac),

Maririred, Gala, Elstar et Primgold

du Verger du Gand Morin

Variétés: ditta, agata, charlotte, corne

de gatte et kuroda

Trucs et astuces:

Pour rendre mangeable un plat trop salé, mettre 2 pommes de terre épluchées, elles absorberont l’excès de sel.

Utiliser l’eau de cuisson des pommes de terre pour nettoyer votre argenterie. On peut aussi utiliser l’eau de cuis-

son (chaude) pour désherber.

Le bicarbonate de soude est un adoucisseur pour la cuisson des légumes: une pincée de bicarbonate les rend plus

digestes avec un temps de cuisson moins long!

Remerciements à

Isabelle et Charles pour leur persévérance

Tous les adhérents (et les enfants) qui se sont impliqués dans les travaux de la ferme

Agnès Sourisseau, pour le don des sacs de jute

Roseline, pour ses photos.

Anglaise d’origine, issue de plusieurs

croisements, la poule fermière rousse

est une des plus communes. Excellente

pondeuse, bonne couveuse, elle a, en

plus, un super caractère. Elle est curieu-

se, pas du tout farouche; c’est une poule

vraiment attachante. Rustique, elle est

très robuste!