1
Introduction: Les mouvements de masses (Glissements, Solifluction du sol et Chutes des roches), sont des déplacements des matériaux détritiques ou rocheux de l’amont vers l’aval des montagnes, déséquilibrent les versants humides. Ils résultent l’interaction entre aspects naturels et anthropiques dans le milieu. Ces phénomènes apparaissent dans les montagnes caractérisées par des formations fragiles (Marne, Schiste et Pélite), un climat semi humide et humide dépassant les 1000 mm/an, des pentes abruptes largement supérieures à 40%, en plus de l’intervention de l’Homme, par la pression sur la nature, à savoir la déforestation et la construction des habitations sur les talus. L’effondrement de Hafet Benzakour à Fès, qui représente les mouvements les plus destructeurs au Maroc, avait fait 52 morts, a provoqué la destruction de dizaines d’habitations (MAT 2005). Pour lutter les conséquences négatives, La Direction des routes et de la circulation Routière consacre environ 50% du budget total alloué aux directions provinciales des travaux publics pour conforter et remettre en état des routes et des infrastructures hydrauliques affectés par les glissements de terrains (MAT 2005). La zone de Bab Taza au nord du Maroc (Carte 1), est considérée comme un domaine où les mouvements de terrain sont fréquents, actifs et provoquent des grands dégâts (routes, canalisations et maisons démolies). Le 21ème Rencontre des Géomorphologues Marocains Le Colloque National: LES MILIEUX NATURELS ATLANTIQUES, GEOMORPHOLOGIE ET DEVELOPPEMENT DURABLE, Le 16 -17 décembre 2015. LA GESTION DES MOUVEMENTS DE MASSE, LE CAS DE BAB TAZA (RIF OCCIDENTAL, MAROC). *Darif Jawad, **Chaouki Azzedine. *Prof-chercheur [email protected]. **Prof qualifiant à la faculté de lettre et des sciences humaines Mohammedia- [email protected] Carte 1: la position de la zone Bab Taza dans le Rif *Murs et gabions: Des murs et des gabions construits en béton armé ou en pierres entourées par un réseau de fils, utilisés souvent par l’administration de l’équipement et du transport pour conserver et renforcer les routes (photo 4) et les chemins de fer face à l’accumulation des blocs et des matériaux du sol, qui viennent de l’amont des versants vers l’aval. Mais dans certains cas ces obstacles sont inefficaces, voire des même des catalyseurs de mouvements lorsqu’ils sont créés sur des pentes fortes . Les références bibliographiques: *Aderghal M 2005. «La montagne marocaine: les représentations d’un espace marginal», actes du 7 éme colloque Marocco - allemand, Rabat, 17-24 p. *Chaouki A 1991. Les mouvements de terrain et les risques associés, thèse de doctorat de l’université louis pasteur de Strasbourg, 211 p. *Darif J 2009. Les mouvements de masses et gestion de leurs risques, thèse de master, Université Hassan II, Faculté de lettre et des sciences humains - Mohammedia- 120 p. *El Gharbaoui 1981. La terre et l’homme dans la péninsule Tingitane, thèse de doctorat d’Etat, université Mohammed X, faculté de lettre et des sciences humaines Rabat, 439 p *Gaddas R 1976. Les sols de la Mamora et du Rif Occidental, Rapport de Mission, Royaume du Maroc, 28 p. *Grovel R 1996. « La préservation des forêts du Rif Centro-occidental : un enjeu de développement de la montagne rifaine », Revue de Géographie Alpine N° 4, SECA, parc scientifique Agropolis 2,F-34397 Montpellier cedex 5, pp 75-94. *Mansour M., Ait Brahim L 2005. « Apport de la télédétection radar et du MNT à l’analyse de la fracturation et la dynamique des versants dans la région de Bab Taza, rif, Maroc, Télédétection Vol 5, N°1-2-3, 95-103 p. *Maurer G 1979. « Les milieux naturels et leur aménagement dans les montagnes humides du domaine rifain et tellien d’Afrique du Nord », In Méditerranée, Troisième série, Tome 35, L’homme et son milieu naturel au Maghreb, 47-56 p. *Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Eau et de l’Environnement, Direction de la Surveillance et de la Prévention des Risques 2005. Rapport National sur la prévention des désastres, synthèse, conférence de KOBE HYOGO, Maroc, 60 p. Résumé: La zone de Bab Taza est parmi les domaines montagneux qui connaissent une grande dynamique des versants. Cette dynamique se traduit par l’apparition de plusieurs types des mouvements de masse. Ces mouvements sont à l’origine de la dégradation et de la perte des sols sur les talus. Pour limiter ces pertes de sols dans l’espace, sont utilisées des techniques dont : le gabionnage, l’évacuation des eaux de ruissellement et le reboisement. Leur efficacité dépend de l’expression cartographique, qui délimite les zones stables, instables ou en équilibre précaire. Après qualification des zones entre stables et instables, peut commencer le travail de lutte contre ces instabilités avec l’installation de techniques de correction basées sur le travail de terrain, de laboratoire et sur l’expression cartographique. Les mots clés : Rif, Bab Taz, mouvements des masses, gestion, cartographie* Le Glissement de terrain de Bouztat: Les cas de la dynamique de versants sont nombreux, celui de douar Bouztat qui se situe au sud de centre Bab Taza est un mouvement complexe, glissements superficiels accompagnés d’une coulée boueuse (Photo 1). Il est apparu dans le 06 février 2009 après des précipitations intenses (300 mm pendant 6 jours), qui ont saturé ce versant occupé par le douar. Ce mouvement a débuté par l’apparition de fissures et par le déplacement lent des matériaux détritiques, il en résulte le blocage des fenêtres et des portes des maisons suivis de la démolition de 10 maisons (photo 2) et mis en congé les élèves de l’école pendant 30 jours.Photo 1: Le mouvement complexe à Douar Bouztat (Observation en 06-02 2009). Photo 2: démolition de quelques maisons à cause du mouvement complexe. 1: Observation des zones affectées afin d’assembler les informations géomorphologiques. 3: Exécution les analyses en laboratoire sur les formations géologique (gonflement du sol et altération). 4: Le travail cartographique pour aboutir à la carte de risque. 2: Exploitation des cartes (topographique et géologique à l’échelle 1/50000) et les photos satellitaires de Google Earth. Résultat de recherche: -La cartographie: La méthode utilisée pour aboutir à une carte de synthèse, appelée carte prévisionnelle des risques (Carte 2), est la superposition des trois cartes qui sont des cartes de facteurs responsables de la dynamique des versants (carte des mouvements de masses, carte des formations et carte des pentes). Le résultat de cette méthode cartographique divise la zone en cinq degré de risque : * Très élevé : des zones très difficiles à aménager, 3.5% de la superficie de la commune de Bab Taza. * Elevé : Zones difficiles à aménager, 40.5%. * Moyen : Zones qu’on peut aménager, mais en tenant compte des risques, 12.41%. * Faible : Zones qu’on aménager et ou le risque est faible, 32.5%. *Très faible : Zone qu’on peut aménager sans obstacles 11.09%. Figure 1: La méthode de recherche Le reboisement: Cette opération doit concentrer sur des zones limitées, un reboisement au moins aux sommets de toutes les collines marneuses et marno-schisteuses ainsi que certains de leurs versants en forte pente (El Gharbaoui 1981). Dans ce cadre l’Etat marocain a lancé plusieurs projets pour reboiser les espaces qui ont été soumis à la déforestation par l’homme. Parmi ces projets, celui de DERRO (Développement Economique et Rural du Rif Occidental), lancé dans les années 60 et prévu pour 25 années, il a constitué l’un des projets les plus importants pour le Nord marocain. Il avait pour objectif d’établir un plan de développement économique et social basé sur la vulgarisation de techniques agricoles limitant l’érosion (Grovel R. 1996). En plus, le plan administratif pour le reboisement en 1997, en effet l’arbre joue un rôle important pour conserver le sol des versants, par : * fixation par les racines ; * diminution de l’agressivité des pluies par les feuilles ; * dessiccation des sols par l’évaporation. Conclusion: Les montagnes humides du domaine rifain, sont densément peuplées ; leur peuplement s’est fait lentement au cours de l’histoire. Elles ont joué en effet, pendant des siècles, le rôle de zones refuges, protégées par un relief très entrecoupé et par leurs couvertures forestières (Maurer G 1979). Cette pression démographique, sur un milieu fragile géologiquement, a provoqué et accélère les mouvements de masses, qui resteront un défi pour toutes les villes du Rif Marocain, où les techniques préventives sont rares et insuffisantes. Cette situation reflète la réalité du développement des villes montagneuses. Pour palier ce problème et développer les communes rifaines, il faudrait des programmes de valorisation et de préservation du patrimoine naturel. Pour ce qui intéresse notre étude, il faudrait intégrer la carte de risque dans les plans d’aménagements ; celle-ci reste nécessaire pour identifier les zones à risques, les corriger ou les éviter et enfin éviter les effets négatifs de ces déplacements de matériaux. Carte 2: Carte prévisionnelle et degrés de risques à Bab Taza. Photo 3: le mur Gabion à Bab Taza

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Introduction:

Les mouvements de masses (Glissements, Solifluction du sol et Chutes des roches…), sont des déplacements des matériaux détritiques

ou rocheux de l’amont vers l’aval des montagnes, déséquilibrent les versants humides. Ils résultent l’interaction entre aspects naturels et

anthropiques dans le milieu. Ces phénomènes apparaissent dans les montagnes caractérisées par des formations fragiles (Marne, Schiste

et Pélite…), un climat semi humide et humide dépassant les 1000 mm/an, des pentes abruptes largement supérieures à 40%, en plus de

l’intervention de l’Homme, par la pression sur la nature, à savoir la déforestation et la construction des habitations sur les talus.

L’effondrement de Hafet Benzakour à Fès, qui représente les mouvements les plus destructeurs au Maroc, avait fait 52 morts, a

provoqué la destruction de dizaines d’habitations (MAT 2005). Pour lutter les conséquences négatives, La Direction des routes et de la

circulation Routière consacre environ 50% du budget total alloué aux directions provinciales des travaux publics pour conforter et

remettre en état des routes et des infrastructures hydrauliques affectés par les glissements de terrains (MAT 2005). La zone de Bab Taza

au nord du Maroc (Carte 1), est considérée comme un domaine où les mouvements de terrain sont fréquents, actifs et provoquent des

grands dégâts (routes, canalisations et maisons démolies…).

Le 21ème Rencontre des Géomorphologues Marocains

Le Colloque National: LES MILIEUX NATURELS ATLANTIQUES, GEOMORPHOLOGIE ET

DEVELOPPEMENT DURABLE, Le 16 -17 décembre 2015.

LA GESTION DES MOUVEMENTS DE MASSE, LE CAS DE BAB TAZA

(RIF OCCIDENTAL, MAROC).

*Darif Jawad, **Chaouki Azzedine.

*Prof-chercheur [email protected].

**Prof qualifiant à la faculté de lettre et des sciences humaines – Mohammedia- [email protected]

Carte 1: la position de la zone Bab Taza dans le Rif

*Murs et gabions: Des murs et des gabions construits en béton armé ou en pierres

entourées par un réseau de fils, utilisés souvent par l’administration de l’équipement

et du transport pour conserver et renforcer les routes (photo 4) et les chemins de fer

face à l’accumulation des blocs et des matériaux du sol, qui viennent de l’amont des

versants vers l’aval. Mais dans certains cas ces obstacles sont inefficaces, voire des

même des catalyseurs de mouvements lorsqu’ils sont créés sur des pentes fortes .

Les références bibliographiques: *Aderghal M 2005. «La montagne marocaine: les représentations d’un

espace marginal», actes du 7 éme colloque Marocco - allemand, Rabat, 17-24

p.

*Chaouki A 1991. Les mouvements de terrain et les risques associés, thèse

de doctorat de l’université louis pasteur de Strasbourg, 211 p.

*Darif J 2009. Les mouvements de masses et gestion de leurs risques, thèse

de master, Université Hassan II, Faculté de lettre et des sciences humains -

Mohammedia- 120 p.

*El Gharbaoui 1981. La terre et l’homme dans la péninsule Tingitane, thèse

de doctorat d’Etat, université Mohammed X, faculté de lettre et des sciences

humaines Rabat, 439 p

*Gaddas R 1976. Les sols de la Mamora et du Rif Occidental, Rapport de

Mission, Royaume du Maroc, 28 p.

*Grovel R 1996. « La préservation des forêts du Rif Centro-occidental : un

enjeu de développement de la montagne rifaine », Revue de Géographie

Alpine N° 4, SECA, parc scientifique Agropolis 2,F-34397 Montpellier cedex 5,

pp 75-94.

*Mansour M., Ait Brahim L 2005. « Apport de la télédétection radar et du MNT

à l’analyse de la fracturation et la dynamique des versants dans la région de

Bab Taza, rif, Maroc, Télédétection Vol 5, N°1-2-3, 95-103 p.

*Maurer G 1979. « Les milieux naturels et leur aménagement dans les

montagnes humides du domaine rifain et tellien d’Afrique du Nord », In

Méditerranée, Troisième série, Tome 35, L’homme et son milieu naturel au

Maghreb, 47-56 p.

*Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Eau et de l’Environnement,

Direction de la Surveillance et de la Prévention des Risques 2005. Rapport

National sur la prévention des désastres, synthèse, conférence de KOBE –

HYOGO, Maroc, 60 p.

Résumé:

La zone de Bab Taza est parmi les domaines montagneux qui connaissent une grande dynamique des versants. Cette dynamique se

traduit par l’apparition de plusieurs types des mouvements de masse. Ces mouvements sont à l’origine de la dégradation et de la perte

des sols sur les talus. Pour limiter ces pertes de sols dans l’espace, sont utilisées des techniques dont : le gabionnage, l’évacuation des

eaux de ruissellement et le reboisement. Leur efficacité dépend de l’expression cartographique, qui délimite les zones stables, instables

ou en équilibre précaire. Après qualification des zones entre stables et instables, peut commencer le travail de lutte contre ces

instabilités avec l’installation de techniques de correction basées sur le travail de terrain, de laboratoire et sur l’expression

cartographique.

Les mots clés : Rif, Bab Taz, mouvements des masses, gestion, cartographie…

* Le Glissement de terrain de Bouztat:

Les cas de la dynamique de versants sont nombreux, celui de douar Bouztat qui se situe au sud de centre Bab Taza est un mouvement

complexe, glissements superficiels accompagnés d’une coulée boueuse (Photo 1). Il est apparu dans le 06 février 2009 après des

précipitations intenses (300 mm pendant 6 jours), qui ont saturé ce versant occupé par le douar. Ce mouvement a débuté par l’apparition

de fissures et par le déplacement lent des matériaux détritiques, il en résulte le blocage des fenêtres et des portes des maisons suivis de

la démolition de 10 maisons (photo 2) et mis en congé les élèves de l’école pendant 30 jours.…

Photo 1: Le mouvement complexe à Douar Bouztat (Observation en 06-02 2009).

Photo 2: démolition de quelques maisons à cause du mouvement complexe.

1: Observation des zones affectées

afin d’assembler les informations

géomorphologiques.

3: Exécution les analyses en

laboratoire sur les formations

géologique (gonflement du sol et

altération).

4: Le travail cartographique pour

aboutir à la carte de risque.

2: Exploitation des cartes

(topographique et géologique à

l’échelle 1/50000) et les photos

satellitaires de Google Earth.

Résultat de recherche: -La cartographie: La méthode utilisée pour aboutir à une carte de synthèse, appelée carte prévisionnelle des risques (Carte 2), est la

superposition des trois cartes qui sont des cartes de facteurs responsables de la dynamique des versants (carte des mouvements de

masses, carte des formations et carte des pentes). Le résultat de cette méthode cartographique divise la zone en cinq degré de risque :

* Très élevé: des zones très difficiles à aménager, 3.5% de la superficie de la commune de Bab Taza.

* Elevé: Zones difficiles à aménager, 40.5%.

* Moyen: Zones qu’on peut aménager, mais en tenant compte des risques, 12.41%.

* Faible: Zones qu’on aménager et ou le risque est faible, 32.5%.

*Très faible : Zone qu’on peut aménager sans obstacles 11.09%.

Figure 1: La méthode de recherche

Le reboisement: Cette opération doit concentrer sur des zones limitées, un reboisement au moins aux sommets de toutes les

collines marneuses et marno-schisteuses ainsi que certains de leurs versants en forte pente (El Gharbaoui 1981). Dans ce cadre l’Etat

marocain a lancé plusieurs projets pour reboiser les espaces qui ont été soumis à la déforestation par l’homme. Parmi ces projets,

celui de DERRO (Développement Economique et Rural du Rif Occidental), lancé dans les années 60 et prévu pour 25 années, il a

constitué l’un des projets les plus importants pour le Nord marocain. Il avait pour objectif d’établir un plan de développement

économique et social basé sur la vulgarisation de techniques agricoles limitant l’érosion (Grovel R. 1996). En plus, le plan

administratif pour le reboisement en 1997, en effet l’arbre joue un rôle important pour conserver le sol des versants, par : * fixation

par les racines ; * diminution de l’agressivité des pluies par les feuilles ; * dessiccation des sols par l’évaporation.

Conclusion: Les montagnes humides du domaine rifain, sont densément

peuplées ; leur peuplement s’est fait lentement au cours de l’histoire. Elles ont

joué en effet, pendant des siècles, le rôle de zones refuges, protégées par un

relief très entrecoupé et par leurs couvertures forestières (Maurer G 1979).

Cette pression démographique, sur un milieu fragile géologiquement, a

provoqué et accélère les mouvements de masses, qui resteront un défi pour

toutes les villes du Rif Marocain, où les techniques préventives sont rares et

insuffisantes. Cette situation reflète la réalité du développement des villes

montagneuses. Pour palier ce problème et développer les communes rifaines, il

faudrait des programmes de valorisation et de préservation du patrimoine

naturel. Pour ce qui intéresse notre étude, il faudrait intégrer la carte de risque

dans les plans d’aménagements ; celle-ci reste nécessaire pour identifier les

zones à risques, les corriger ou les éviter et enfin éviter les effets négatifs de

ces déplacements de matériaux.

Carte 2: Carte prévisionnelle et degrés de risques à Bab Taza. Photo 3: le mur Gabion à Bab Taza