LA KARSTIFICATION EST A L’ORIGINE D ’UNE POROSITE ACQUISE PAR DISSOLUTION, INTERCONNECTEE...
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LA KARSTIFICATION EST A L’ORIGINE D ’UNE POROSITE ACQUISE PAR DISSOLUTION, INTERCONNECTEE (CONDITION NECESSAIRE A LA POURSUITE DU PROCESSUS) ET QUI CONTRIBUE DANS CERTAINS CAS DE MANIERE PREPONDERANTE AU DEVELOPPEMENT DES PROPRIETES AQUIFERES DES FORMATIONS CARBONATEES ET CONDUIT A UNE PARTITION DE L ’AQUIFERE EN SYSTEMES HYDROLOGIQUES KARSTIQUES DONT L ’EVOLUTION DEPEND ETROITEMENT DE L ’HISTOIRE GEODYNAMIQUE REGIONALE EXEMPLE : LA CRAIE DU CRETACE SUPERIEUR KARSTIFICATION ET HYDROGEOLOGIE
LA KARSTIFICATION EST A L’ORIGINE D ’UNE POROSITE ACQUISE PAR DISSOLUTION, INTERCONNECTEE (CONDITION NECESSAIRE A LA POURSUITE DU PROCESSUS) ET QUI CONTRIBUE
LA KARSTIFICATION EST A LORIGINE D UNE POROSITE ACQUISE PAR
DISSOLUTION, INTERCONNECTEE (CONDITION NECESSAIRE A LA POURSUITE DU
PROCESSUS) ET QUI CONTRIBUE DANS CERTAINS CAS DE MANIERE
PREPONDERANTE AU DEVELOPPEMENT DES PROPRIETES AQUIFERES DES
FORMATIONS CARBONATEES ET CONDUIT A UNE PARTITION DE L AQUIFERE EN
SYSTEMES HYDROLOGIQUES KARSTIQUES DONT L EVOLUTION DEPEND
ETROITEMENT DE L HISTOIRE GEODYNAMIQUE REGIONALE EXEMPLE : LA CRAIE
DU CRETACE SUPERIEUR KARSTIFICATION ET HYDROGEOLOGIE
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L EAU DANS LA CRAIE Puits ou forage Surface pizomtrique
(coulements gravitaires dans les mso- et macroporosits (fissures,
vides karstiques) Limite de saturation de la microporosit
matricielle Zone non sature Zone sature Volume d aquifre : 1 000
000 m 3 Volume d eau total : 460 000 m 3 Volume d eau gravitaire :
40 000 m 3 Porosit de drainage ~ 4 % Mso et macroporosits
(fissures, karst) : 4 6 % (permabilit moyenne forte) Microporosit
matricielle : 40 % (permabilit trs faible, eau lie
majoritaire)
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- du gaz carbonique, produit par la respiration des vgtaux
suprieurs et la dgradation de la matire organique Pour se
dvelopper, la karstification demande : - du carbonate : Calcaire de
Beauce Craie du Crtac suprieur et tuffeau Calcaires du Jurassique -
de l eau (acteur de la dissolution et vecteur des produits de la
dissolution)
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est un facteur trs favorable au dveloppement de la
karstification et dterminant pour la partition de laquifre
karstique en systmes hydrologiques en raison : altrites palocnes de
Brenne, L existence d une couverture peu permable en cours de
dilacration par l rosion : altrites palocnes du Gtinais oriental,
de Touraine, pandages argilo- sableux burdigalien de Sologne, ou d
intercalations argileuses du Lias
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- de la collecte et de la focalisation des apports deau quelles
assurent jusqu au contact avec la formation carbonate sous-jacente
ou limitrophe; - du contrle dcisif quelles exercent sur la mise en
place des axes de drainage entre les points de pertes situs leur
priphrie ou au niveau de leurs lacunes d rosion et les valles Le
Gtinais de l Est, vritable pouponnire de systmes karstiques - pour
paraphraser Hubert Reeves - offre des conditions exceptionnelles d
analyse de la naissance et du dveloppement des systmes karstiques
conscutifs l rosion de la couverture peu permable constitue par les
altrites palocnes
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Gtinais de l Est Minute provisoire de carte hydrogologique
entre le Betz et l Ouanne
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LE SYSTEME KARSTIQUE DU VAL D ORLEANS : EXEMPLE DE SYSTEME
ALIMENTE DE MANIERE PREPONDERANTE PAR DES PERTES FLUVIALES
PARAISSANT DONC POUVOIR FOURNIR UNE RESSOURCE ABONDANTE, SINON
ILLIMITEE... ET DONT UNE GESTION DOIT, DE TOUTE URGENCE, ETRE
INSTAUREE SOUS PEINE D AGGRAVATION DES DESORDRES CONSTATES
(ASSECHEMENT SAISONNIER DES EXUTOIRES AMONT) POUVANT AFFECTER SON
EXPLOITATION POUR A.E.P.
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Galerie amont nord NM Source du Bouillon Galerie aval infrieure
Galerie aval suprieure Drain suppos au sud du Loiret Q Q/3 Q 2/3
REPRESENTATION 3D DES GALERIES EXPLOREES A PARTIR DE LA SOURCE DU
BOUILLON. La longueur des galeries non topographies est quivalentes
celle des galeries reprsenrs TOPOGRAPHIE: P. BOISMOREAU ET J.
MUNEROT (Splologie Subaquatique Loiret. Mise jour : novembre 2000)
Ancienne entre du parc floral
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D aprs BILLY C. et JACOT V. (2002) - Rapport de projet de 2me
anne, majeure RTA (E.S.E.M.)
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Figure 2. Nombre de forages exploits de 1950 2000 les annes 90
(d aprs BILLY C. et JACQUOT V. (2002).
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Figure 4. Evolution de la production annuelle moyenne totale
des forages exploits (d aprs BILLY C. et JACQUOT V. (2002)