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. www.ha17.org numéro 22 - juillet 2011 - année 12 La Lettre des @cheteurs de Charente-Maritime

La Le ttre · 2017. 7. 21. · 4l’analyse De la valeur . « Vous le fai tes sans doute déjà ! Il s’agit d’aller au besoin, au juste né - cessaire. Exemples : la Deudeuche

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www.ha17.org

numéro 22 - juillet 2011 - année 12

La Lettredes@cheteurs de Charente-Maritime

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SOIRéES théMAtIquES- Conférence :« Les achats durables :quelle méthode, quels outilspour l’acheteur ? »

- Visite entreprise :

Alstom Aytré

hA17 & CAP’hA- Bilan 2010/2011

LES ACtuS DE L’ISAAP- Bilan ISAAP 14- Des isaapiens témoignent

PRESSE & ACtu

vIE DE L’ASSOCIAtIOn

MEMO- Vos prochains rendez-vous

- Le Bureau d’HA17

IntERvIEWS- JC. Delaune, président CCIRS - P. Belin, directeur CCIRS

COuP DE POuCE

TPE Conseil,Machambredenfant.comPB Distribution

On LE nOtE !

0L’éditode

Jérôme Lombard, président HA17

Je profite de notre Lettre HA17, orien-

tée ce trimestre sur les ACHATS DU-

RABLES , pour vous signaler que de

nombreuses mesures et initiatives

sont désormais engagées en France pour favoriser la

prise en compte du développement durable dans les

ACHATS. La direction des achats d’une entreprise doit

aujourd’hui, tenir compte du développement durable

dans sa politique d’achat. Ainsi l’écologie et le sociétal

deviennent des critères de choix complémentaires aux

critères de prix et de qualité.

Cette évolution de la politique d’achat est d’autant plus

nécessaire que vos partenaires, et en particulier VOS

CLIENTS, feront de même et exigeront de plus en plus

de garanties d’éco responsabilité.

Mais faire de l’Achat « un acte responsable » est un

exercice complexe, nécessitant de gérer des situations

de paradoxes, voire des dilemmes !... C’est pour cela

que notre association, HA17, s’attache à vous accom-

pagner tout au long de votre parcours : acheteur ou futur

acheteur. Valoriser l’entreprise, ses métiers et ses ac-

tivités, fait partie de nos missions.

Nos multiples réflexions et actions,comme les soirées théma-

tiques, les visites d’entreprises ou les réunions virtuelles,

vous sont ouvertes.

N’attendez plus, rejoignez-nous !

La Lettre d’HA17

reste disponible

sur le site internet :

www.HA17.org

Les achats durables

Notre dossier :

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L’association HA17 met en place chaque annéedes rencontres à thème où se retrouvent les pro-fessionnels de l’Achat et les futurs acheteurs issusde l’ISAAP, mais aussi leurs interlocuteurs (ven-deurs, fournisseurs, etc.). Toujours plus appré-ciées de nos adhérents, ces soirées thématiquespermettent d’appréhender en direct le serviceACHAT d’une entreprise ou encore d’illustrer uneactualité, une technique ou un concept.

9 mars 2011 : « Les achats durables comment s’y prendre ?

Rôle et solutions pour l’acheteur. »CCI de Rochefort & Saintonge

Achats durablesSe mettre au vert devient indispensable quelque soit son secteur d’activité. Partout la dé-marche environnementale et la responsabi-lité sociétale pointent leur nez dans lesAchats. Négliger cet élan devient dangereux,mais comment s’y prendre, quelles solutionspour l’acheteur ?...

A l’invitation d’HA17, quatre intervenants d’hori-zons divers ont livré leur propre expérience le 9mars dernier devant un auditoire de 54 privilégiés.

Jean-Louis HAIE : « Le métier d’acheteur vit sa transition »

« Le développement durable,c’est pas pour nous, c’est obs-cur, c’est complexe, c’est pasconcret, c’est anti-business,c’est antinomique : on de-mande à l’acheteur d’être per-formant alors que l’AchatDurable ne l’est pas… » Autantd’objections pointées et re-cueillies par le spécialiste Jean-Louis Haie (manager conseil en

développement durable et achats responsables chezFactea Durable 1), auxquelles il répond : « Le métierd’acheteur est en pleine évolution et vit sa transition,comme la Qualité il y a quelques années… »

Jean-Louis Haie nous fait part de sa contribution à uneopération pilote menée en Aquitaine, à laquelle 9 en-treprises ont pris part lire page 9. « Cette expériencea véritablement permis de tester une méthodologie etdes outils auprès d'un panel varié d'entreprises. Cha-cune avait des motivations différentes pour aller versun Achat plus respectueux de l’environnement et plushumain, et a découvert que finalement c’est la qualitéqui est au bout de la démarche. »

« Il s’agit de trouver un équilibre entre : social, environnement et économie. »

Le développement durable, c’est quoi ?

Le concept de développement durable appliqué auxentreprises s’appelle la RSE : responsabilité sociétaledes entreprises. « Aujourd’hui, la définition de la RSEest en train de se structurer dans le cadre de la nou-velle norme ISO 26 000. La responsabilité sociétalec’est la contribution des organisations, entreprises, col-lectivités, associations, syndicats… - au développementdurable. C’est une démarche de progrès qui s’inscritdans une recherche de performance globale. »

Fonction Achat et développement durable

« Pour embarquer les fonctions achats dans le déve-loppement durable, il faut tout d’abord dédramatiserle concept, et montrer qu’il est bon pour le business.Gestion des risques, meilleure performance écono-mique globale, création de valeur… : autant d’argu-ments pour convaincre. Ensuite, il faut montrer lesoutils et méthodes qui fonctionnent dans de nom-breuses entreprises, et pas seulement des grandsgroupes. L’exemple est toujours la meilleure façon defaire bouger les consciences. »

Achat Durable : « les motivations sont nombreuses »

Selon Jean-Louis Haie, parmi les nombreuses rai-sons des entreprises à vouloir se lancer dans l’AchatDurable, 8 grandes motivations8 grandes motivations ressortent :

1 - Suivre les normes européennes(norme ISO 26 000). Anticiper pour mieux gérer les évolutions réglementaires.

2 - Réduire ses coûts. « Avec l’exemple de la Bétadine 125 ml (Meda Manufacturing, fabricant de médicaments) : notamment suppression de l’étui et de la notice par le sleevage. »

3 - Assumer la responsabilité de son activité et de ses impacts environnementaux et sociaux. « La Polyclinique de Navarre à Pau par exemple est sou-cieuse de conserver un environnement sain : nettoyagevapeur avec suppression des détergents chimiques. »

4 - Rassembler ses collaborateurs autour d’un projet porteur de sens, valorisant et motivant.

5 - Anticiper et/ou suivre la demande croissante pourdes produits & services dits “responsables“. « Labora-toires des Pyrénées doivent montrer pattes vertesquand ils répondent à un appel d’offre par exemple… ».

6 - Répondre à une exigence de ses clients. S’engager dans une démarche DD et pousser ses fournisseurs dans cette voie.

7 - Assurer la pérennité de son entreprise. Mieux maîtriser les risques (économiques et d’image), prévenir les crises.

8 - Se différencier. Positionnement marketing, offre produits, image institutionnelle, etc.

L’Achat, pièce maîtresse du développement durable

Dans le domaine des achats durables, Jean-Louis rap-pelle que l’acheteur a aujourd’hui deux options : « soitsuiveur, soit stratège ». « Sachant qu’il faut convaincrele dirigeant, mettre les fournisseurs au diapason, touten faisant des économies intelligentes. Chez SFR, cesont les acheteurs qui ont été formés les premiers audéveloppement durable. »

IMPOSSIBLe

d’y échapper !

3La Lettre d’HA17 - n°22 - JUILLET 2011

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d’y échapper !

Achats durables Quelle méthode ?

« Je commence par revoir les priorités, classer mes fa-milles d’achat, sélectionner mes fournisseurs pour leDD pour leur faire signer une charte, s’engager aveceux sur un partenariat, des clauses et KPI RSE… (...) pasde révolution mais une évolution. On ne bousculepas le processus achat classique, on le fait évoluerdans ses pratiques à chaque étape. »

4QuELQuES ouTILS

4l’analyse De la valeur. « Vous le faitessans doute déjà ! Il s’agit d’aller au besoin, au juste né-cessaire. Exemples : la Deudeuche qui répondait à uncahier des charges fonctionnel précis, et aujourd’huile quad électrique de la poste. »

4l’approche en cycle De vie. « Evitez les er-reurs ! Une réflexion globale en cycle de vie permet deconstruire une démarche cohérente en matière de dé-veloppement durable. »

4 les écolabels = garanties environnementales.

un exemple de projetachats durables :

Les Vignerons Landais.................................................................

attention : les écolabels officielstiennent compte de la totalité ducycle de vie, tandis que d’autres éco-labels, partiels, ne traitent que d’uneétape.

4le coût global De pos-session : faire des économiestout en réduisant son impact envi-ronnemental (prix d’achat / coûtde traitement des rejets générés).

4outils appels d’offres et évaluation des fournisseurs :Ex : www.acheteurdurable.com

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Conclusion« L’expérimentation menée avec les entreprises Aqui-taine a prouvé qu'une politique d'achats responsablesest accessible à de nombreuses organisations, y comprisà des PME. Que ce soit pour répondre à des besoins d'or-dres réglementaires, à des questions d'image ou de po-sitionnement. Ça montre aussi qu'il existe une fortesynergie entre développement durable, qualité de ser-vice ou encore réduction des coûts. »

Jean-Louis Haie est titulaire d’un DESS en Coopération au Développement, Université de Bruxelles. Après 2 ans d’expériencedans des ONG françaises, il décide de s’orienter vers le milieu du conseil en achats responsables, passant du lobbying à l’ac-compagnement. Depuis 4 ans, Jean-Louis Haie assiste et forme des acheteurs publics et privés dans l’évolution de leur métier.Il est également en charge de l’édition du site internet acheteurdurable.com.

1 Factea Durable, société de conseil spécialisée sur les achats responsables.

Egalement formateur et éditeur de contenu, Factea Durable accompagne depuis

2007 les grandes organisations publiques et privées dans leurs projets.

www.facteadurable.com

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Achats durables

Léa NatureIntervenants (9 mars 2011) :

Capucine Decosterresponsable de projets Développement Durable

Anthony Forestieracheteur produit finis alimentaire (ex isaapien, promotion 11)

Léa Nature est l’exemple même de l’entreprise quiapplique de manière concrète et au quotidien sesconvictions environnementales. A travers une dé-marche « éthique et développement durable », ellea mis en place de nombreuses initiatives. Rédigée en2010 par la Commission Achats, une « charte Achats »sur les achats durables vient de voir le jour. Capucineet Anthony, qui ont participé à son écriture, nous ontlivré son contenu en avant-première !

Charles Kloboukoff fonde le groupe Léa Nature, sociétéfamiliale et indépendante, en 1993. Il choisit d’établir sonactivité à La Rochelle, pour son profil « précurseur » enmatière d’environnement. Consacré aux produits naturelset de bien-être, le groupe Léa Nature conçoit, fabrique etdistribue aujourd’hui 1200 produits bio et naturels. Ex-perte des plantes depuis sa création, Léa Nature a déve-loppé sa gamme de produits autour de 4 métiers : labeauté, l’alimentation, la santé, et la maison. Ce groupecompte 570 collaborateurs pour un CA de 100 millionsd’euros.

Les valeurs fondamentales du groupe

L’ENGAGEMENT NATuRE. « Valeur fondatrice du Groupe. Respecter la nature etpromouvoir ses bienfaits. »

LA SoLIDARITÉ. « Confiance et humanisme dans les relations inter etextra entreprises. »

LA RESPoNSABILITÉ. « Notre Groupe encourage l’autonomie, le professionna-lisme, le développement des métiers spécialistes, la ri-gueur, l’amélioration continue. »

L’ESPRIT DE DÉCouVERTE. « C’est l’envie constante d’innover, d’aller à la source desmatières premières naturelles, de développer des parte-nariats, de se différencier et d’anticiper les besoins desconsommateurs. »

un comité de développement durable

L’année dernière, le groupe Léa Nature a créé un comitéde développement durable, pour fixer les orientationsprioritaires dans ce domaine et piloter les projets. 5 mem-bres le composent : PDG, directeur industriel, responsableéthique, responsable recrutement et responsable de pro-jets développement durable.

La « charte Achats » sur les achats durables

Rédigée en 2010 par la Commission Achats, dont fontpartie Capucine Decoster et Anthony Forestier, cettecharte s’appuie sur les 3 piliers : environnement-social-économie. Signée avec les fournisseurs, elle vise 3 objec-tifs : « Traduire nos valeurs en engagements, sensibilisernos fournisseurs et déployer des achats durables avec nosfournisseurs. »

En voici les principaux points :

ENGAGEMENTS environnementaux

• Acheter le plus localement possible. • Acheter davantage en bio. « Nos matières premières,

toutes activités confondues, sont issues à 90 % de l’agriculture biologique (certification Ecocert), dont 12 % à la fois bio et issues du commerce équitable (certificatio Max Havelaar). »

• Veiller à préserver la biodiversité des espèces et des écosystèmes.

• Choisir les emballages, supports à la vente (PLV, ILV), plaquettes, objets publicitaires les plus écologiques et les réduire quand on peut s’en passer.

• Veiller au caractère écologique de nos achats de matériels. « 70 % de nos fournitures de bureau sont recyclables ou en matériaux recyclées par exemple. »

• Encourager nos fournisseurs à développer des offres et des pratiques écologiques.

• Valoriser les co-produits (matière intentionnelle et inévitable, créée au cours du même processus de fabrication et en même temps que le produit principal.).

• Optimiser le transport.

ENGAGEMENTS sociaux

• S’assurer du respect tout au long de la chaîne d’approvisionnement : des droits de l’Homme et des règles de l’OIT (Organisation Internationale du Travail).

• Rémunérer au juste prix, en adéquation avec le niveau de vie locale et en cohérence avec le marché.

• Développer le commerce équitable dans les filières endémiques aux terroirs éloignés, et accompagner leur autonomisation. « Actuellement : le commerce équitablereprésente chez Léa Nature 70 références sur 400. »

• Respecter et valoriser les savoirs-faires traditionnels.

• Ne pas affaiblir les filières agro vivrières locales.

ENGAGEMENTS économiques

• Privilégier la recherche de performances mutuelles avec lespartenaires économiques sur le long terme et partager leséconomies réalisées grâce à des démarches communes.

• Maintenir une offre de prix justes, stables et durables, sansspéculation (transparencedans la décomposition descoûts, commerce équita-ble, les contrats tripartitesentre producteurs, trans-formateurs, distributeurs.

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Achats durables

La création du label « origine France »

Le groupe Léa Nature a lancé unlabel privé : “Origine France“. « Il garantit la provenance française desingrédients mis en œuvre dans un produitfini. Ce logo est présent en facing quand : entre70 % à 100 % du volume produit est composé d’ingré-dients issus de productions françaises. En 18 mois : on estpassé de 0 à 50 références. Notre objectif à fin 2011 : 80références sur 400 au total. »

Réseaux de distribution Léa Nature85 % des produits vendus en GMS

et 15 % vendus en réseaux spécialisés.65% du CA réalisés avec des produits biologiques

Trois exemples d’achats durables

• Les biscuits : Contrat tripartite et investissements communs (coopérative, Naturenvie) à diminuer l’impactcarbone, optimiser les ressources locales, lutter contre lafluctuation, pérenniser notre offre, avantage concurrentiel.

• Pur Jus de citron : analyse de la valeur (bord champs à NATURENVIE) + audit : transparence permettant le partage de marge, partage de risque = offre stable et qualité constante = relation durable sur un marché tendu.

• Riz de Camargue : contrat tripartie entre le producteur, coopérative et NATURENVIE = traçabilité optimum et prix stable.

« Les limites de cette organisation sont les risques liésaux avances de trésorerie, le risque de mauvaises ré-coltes, les ventes bords champs et les blocages desprix en cas de baisse des cours des MP. »

La « DD attitude »

- utiliser les énergies renouvelables : 4 typesd’énergies vertes sont utilisés dans les bâtiments Léa Na-ture : le solaire thermique, le solaire photovoltaïque.

« 618 m2 de panneaux fournissent 45 % des be-

soins en électricité de notre entrepôt logis-

tique de 6 000 m2 …», l’aérothermie(pompe à chaleur et VMC doubleflux pour le chauffage) et la géo-thermie (puits canadien pour tem-pérer l’entrepôt).

Le Groupe a égale-ment choisi d’acheter 21

% de son électricité pro-duite à partir d’énergies renouve-

lables. « Nos bâtiments utilisent

majoritairement le bois, le verre et la lumière

naturelle (…) Nous utilisons systématique-

ment des ampoules à basse tension et basse luminance. »

- Responsabiliser le social : « Le co-voiturage est

régulièrement utilisé en interne. Les salariés sont impliqués

dans des commissions éthique et développement durable. »

Politique salariale : De nombreux temps partiels choi-sis sont accordés aux femmes et hommes, y comprisles cadres. Le budget formation représente 1,93 % dela masse salariale (au lieu des 0,9 % exigés). Un prixd’engagement annuel est attribué aux collaborateursqui, par leurs actes et leur implication, ont agi concrè-tement pour faire progresser l’entreprise.

- Sensibiliser les salariés : avec des projectionsde films engagés (“Solutions locales pour un désordre global“…).Léa Nature organise par ailleurs en interne une Jour-née environnement (depuis 2000), et fait venirchaque année à la sainte léa - en mars - des scienti-fiques, philosophes, agriculteurs ou penseurs, commeG. E.Séralini, P. Desbrosses ou P. Rabhi. En 2010, l’en-treprise animait en interne un Forum Développe-ment Durable…

- Réduire les impacts environnementaux :

« Tous les équipements et matériels de production sont sé-lectionnés pour minimiser les impacts sur l’environnement,de consommation d’énergie et de nuisances sonores. »

« A la conception de nos emballages, nous limitons le surem-ballage et utilisons des emballages recyclés et recyclables. »

Concernant les déchets : Le tri du papier est réalisé à chaqueposte de travail. Des containers pour piles usagées, télé-phones portables sont en place au siège social, des bennesspécifiques pour le tri des déchets sont installées en produc-tion et en logistique.

un plan d’actions carbone : « Nos sources d’émissionsde CO2 les plus importantes sont la production des matières

premières et des emballages (bilan carbone réaliséen 2010). Nous avons élaboré un Plan d’ActionsCarbone pour réduire les émissions de gaz à effetde serre de 10 % en 3 ans. »

un plan de Déplacements Entreprise : En dé-cembre 2009, le Groupe Léa Nature s’en en-gagé dans un Plan de Déplacements Entreprise

avec la Communauté d’Agglomération de La Rochelle.

« Nous avons réalisé un diagnostic sur les déplacements dessalariés. Suite à cela, des actions sont mises en œuvre pourfavoriser le co-voiturage, le vélo, le bus et l’éco-conduite. »

« Par ailleurs, 10 % de notre flotte commerciale est équipéeen voitures hybrides. »

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Les quatre business de Léa Nature

- LA CoSMETIQuE BIo ET NATuRELLE : 30% du CALift’Argan - Natessance - Eau thermale de Jonzac

SO’BiO étic - Floressance

- LA SANTE ET LA DIETETIQuE : 18% du CABiosystem - Natessance - Floressance - Karélia

- L’ALIMENTATIoN BIoLoGIQuE : 50% du CAJardin BiO’

- LA MAISoN BIo : 2% du CABiovie - La Maison de Léa

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Achats durables

Léa Nature, dates clés1993 : création en région parisienne. Arrivée des compléments alimentaires Floressance.

1995 : lancement des premiers produits Jardin BiOet lancement de Natessance.

1996 : lancement des premiers cosmétiques natu-rels. Installation à La Rochelle.

1999 : construction du nouveau siège social à Périgny.

2000 : croissance externe (rachats Maison de Fleu-rance, conserverie Viveret marque Silhouette).

2006 : lancement descosmétiques bio et équi-tables et de la filièrecoton bio et équitable.

2007 : entrée desmarques bio dans le club 1 % pour la planète.

2008 : lancement des produits d’entretien écolo-giques.

2009 : extension du siège social et Prix National duBusiness Vert (Ernst and Young).

2010 : lancement de la gamme maquillage bioSO’BiO étic. Création de Bioléa Frais (groupements defabricants de produits bio).

Sites de production & répartition des effectifs

- PERIGNY : infusions, compléments alimentaires,cosmétiques, ensachage de céréales bio. 400 salariés au siège social.

- Bioviver/BAZENS (47, Lot-et-Garonne) :conserves, jus de fruits et de légumes bio. 30 salariés.

- Fleurance (32, Gers) : plantes en vrac et épices. 7 salariés.

- Bio Par Cœur/SEISSAN (32, Gers) : plats cuisinés traditionnels et asiatiques, pizzas, quiches,fruits secs et purées de fruits secs. 16 salariés.

- Kambio/St CHAMoND (42, Loire) : salades fraîches, quiches, plats cuisinés, pâtesfraîches. 20 salariés.

150 commerciaux France entière. 2 produits sur 3 fabriqués en interne.

Léa Nature, un engagement associatif fort

Depuis 2007, les marques bio du Groupe Léa Nature adhè-rent au Club 1% pour la Planète et consacrent chaque année1% de leur CA net à des associations environnementales. « Nous aidons 75 projets de protection de l’environnementen France et 7 projets à l’étranger. » En 3 ans (à fin 2010),plus d’un million d’euros ont été reversés à plus d’une cen-taine d’associations.

Distinctions éco-citoyennes

En 2009, Léa Nature a reçu deux prix. Le prix de la solidarité, décerné par l’ARIA, Association Ré-gionale des Industries Agroalimentaires Poitou-Charentes. Le prix de l’entrepreneur, catégorie « Business Vert », 1er

prix Région Ouest et 1er Prix national, décerné par Ernst andYoung et le magazine l’Entreprise.

L’année dernière, Léa Nature a reçu :

- Le coup de cœur du jury catégorie “biodiversité“ du prix entreprise et environnementorganisé par le ministère de l’écologie.

- Le 1er prix « innovation sociale » du Trophée des Eco-Industries du Poitou Charentes.

Coop AtlantiqueIntervenant (9 mars 2011) :

Nicolas Chambon

chef de secteur Achat et produit régionaux (ex isaapien, major de la promotion 08)

Coop Atlantique est une coopérative de consomma-teurs, plaçant ainsi l’homme « au centre de sespréoccupations ». Ses 380 000 clients-sociétaires, lescoopérateurs, en détiennent collectivement la pro-priété. Le responsable achat Nicolas Chambon nousdévoile les orientations environnement et achat me-nées récemment par son groupe.

Coop Atlantique, dont le siège est à Saintes, emploie 4 300collaborateurs. Cette coopérative livre 300 magasins à partirde 3 entrepôts : Condat (87), Ingrandes sur Vienne (86) etSaintes.

Le groupe vient de passer un accord de partenariat commer-cial avec le Système U pour ses achats et l’utilisation des en-seignes de ses hypermarchés et supermarchés. A partir du 1er

janvier 2012, la coopérative Coop Atlantique rejoindra ainsila Coopérative Système U Ouest.

En proximité, elle gère l’enseignehistorique « Coop ».

ca ht consolidé : 835 Millions d’euros.

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Conclusion« Dans les audits qualité, la bascule est déjàfaite : le prix, la qualité et le délai ne suffi-sent plus... La dimension développementdurable est devenue incontournable. »

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www.leanature.com

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Achats durables

La politique environnement

de Coop Atlantique

Depuis 5 ans, les sacs de caisse ont été remplacéspar des solutions économiques et écologiques. Pouréviter le gaspillage, des logiciels permettent decontrôler l’énergie. Dans le domaine de la publicité,les magasins ont fait aussi de gros efforts pour éco-nomiser le papier...

« Parmi les actions développement durable menées parnotre partenaire, l’enseigne Carrefour, on peut relever l’éco-conception des emballages MDD (marques des distribu-teurs) depuis 1996. Concrètement : réduction des embal-lages avec plus de 12 000 tonnes de matières économisées,emballages mono-matériaux pour faciliter le recyclage etemballages en matière recyclée. »

Par ailleurs un effort est fourni pour réduire l’impactdes prospectus : notamment en réduisant le gram-mage (de 10 % depuis 2005) ou en utilisant du papierrecyclé ou issu de forêts gérées durablement (FSC, Fo-rest Stewardship Council).

Le site internet et les magasins de Carrefour restentdes lieux de sensibilisation au « Durable » : diffusiond’un guide sur les labels environnementaux ou encored’un bloc notes avec des conseils pour mieux gérer sesdéchets, avec pour partenaires Le WWF, L’Ademe etFrance Nature Environnement.

Economies d’énergie

Parmi les actions liées à l’exploitation de ses magasins,Coop Atlantique a mis en place : l’éclairage à gestionélectronique, une régulation de la production de froiddes vitrines, des rideaux de nuit sur les vitrines, del’eau chaude solaire ou encore un système de récupé-ration de chaleur sur les installations frigo…

« Soit une économie d’énergie de 20 % sur 5 ans. »

Haute qualité environnementale

« Moins de gaz fluorés dans la production de froid alimen-taire (fréon), isolation thermique & orientation des maga-sins, imperméabilisation des sols (parkings), récupérationdes hydrocarbures, traitement des eaux de pluie, réductiondu bruit, etc. »

A noter que Coop Atlantique s’est engagée dans unedémarche de certification du management environne-mental (ISO 14001) pour ses principaux centres degestion des déchets (entrepôts). « Le tonnage déchets a été divisé d’un tiers en 5 ans. »

Logistique

La France émet 400 millions de tonnes de CO2 chaqueannée : « Avec 4,5 millions de km par an, Coop Atlantique est direc-tement responsable de l’émission de 4 135 tonnes de CO²chaque année. »

objectif : Ramener les émissions de CO² des trans-ports à leur niveau de 1990 d’ici 2020. comment ? « En réduisant par exemple la vitesse des poids lourds à 80Km/h. Le test à Condat mené depuis juillet dernier, vitessecorrigée à 85 km/h, a déjà permis d’économiser 4 % sur laconsommation… »

Sur la piste du BIo

nicolas chambon nous commente les chiffres desventes Coop Atlantique en produits bio sur un an. Cesont des produits : Grande Consommation, produitsfrais LS (libre service) et « trad », MDD (Carrefour Agirbio), marques nationales spécialisées ou non etmarques régionales.

« On note une forte progression des ventes bio (+ 38,4 %),mais une part encore faible (de 1,20 %) des ventes (avectoutefois un quart des ventes pour les produits régionaux!). Les 2 principaux rayons concernés sont : l’épicerie et lePLS (libre-service), 42 % chacun des ventes de bio. »

les freins du bio ? « Pas d’offre ou refus d’offre (parmanque de volume de production) pour les produits nontransformés. Beaucoup ne veulent pas travailler avec la

Grande Distribution !Et côté consomma-teurs : le prix, l’ori-gine des produits etle “non-réflexe“. »

Fruits et légumes = 2 % vs 22 % pour les produits régionaux standards.

boucherie = 0,75 % vs 70 % pour les produits régionaux standards.

Les achats en région

« Chez Coop Atlantique, nous avons une responsabilité so-ciétale. 22 % de nos achats sont effectués en région, avecbien évidemment des disparités suivant les secteurs. Nousavons un partenariat avec l’ARIA (Association Régionale desIndustries Alimentaires) et bientôt l’ALIA (programme de re-cherche Alimentation et Industries Alimentaires). Nous or-ganisons un salon des produits régionaux tous les ans etdistribuons un catalogue été sur les produits régionaux. »

« Les marges dégagéesavec les produits régio-naux sont identiques àcelles des produits natio-naux. En achetant région,nous réalisons de fortes

économies sur la logistique et sur l’empreinte carbone. Letransport coûte de plus en plus cher et nous devons l’opti-miser. »

exemple : prix moyen du kg à l’achat des fruits

& légumes février 2011 = 1 €/kg et coût du transport

au départ des régions de production (Perpignan/Nantes)

= 0,10 €/kg, soit 10 % du prix d’achat.

La moitié du budget mécénat de CoopAtlantique est consacré à l’humanitaire

ici ou ailleurs (comme au profit du Comité de jumelage Saintes-Tombouctou).

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« Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants. »

Yann Arthus-Bertrand

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IMPOSSIBLe

d’y échapper !

POUR ALLER PLUS LOIN…

Les achats durables : qu'en pensent les acheteurs du département ?

Une Enquête spot HA17

Mené début 2011 via internet et à l’initiative deJérôme Greff (www.planet20sur20.com, commission

internet HA17), ce sondage a recueilli 37 témoi-gnages (nominatifs)*. Sans pouvoir dégagerune norme, ces retours viennent alimenter ledébat et fournissent quelques pistes...

Votre entreprise prend-elle en compte le développe-

ment durable lors de ses achats ? « Oui, depuis quelques

années » pour près de la moitié des répondants. « Non » pour

30 %. On l’envisage ou il est amorcé : pour 22 %. Les familles

d’achats concernées touchant principalement les matières

premières.

Parmi les obstacles à l’Achat durable, les acheteurs

évoquent : « Le problème de déploiement et de mobilisa-

tion des acheteurs. Le manque de temps. Une efficacité com-

plexe à mesurer, l'achat durable relevant en partie de la “mis-

sion“. Le poids des habitudes. La difficulté à changer les men-

talités… ».

Toutefois, près de 45 % des acheteurs interrogés

voient les achats durables comme un investissement

rentable « pour demain » : « Sur certains achats, oui clai-

rement. Si je prends l'exemple d'une machine qui peut per-

mettre une meilleure rentabilité tout en consommant peu

d'énergie et produisant peu de déchets. »

* Vous avez accès à la présentation PowerPoint de cette enquête sur la page d’accueil du site HA17 : ha17.org

onze entreprises d'Aquitaine s'engagent vers des achats plus responsables

Source : Décisions-achats.fr le 2/12/2010

onze donneurs d’ordres, implantés en région Aqui-taine*, ont suivi un programme destiné à améliorerleurs pratiques d’achats. Lancé par l’Ademe et laCdaf Aquitaine, l’objectif de ce projet était de four-nir à des entreprises volontaires un cadre méthodo-logique et des ressources pour mettre en place unepolitique d’achats plus responsable. L’Afnor et la CCIde Bordeaux se sont également associés à cetteopération...

L’accompagnement collectif et individuel de ces entreprises volon-taires a été réalisé par le cabinet de conseil FACTEA DuRA-BLE, qui a également élaboré la méthodologie utilisée (avecl’Association pour l’environnement et la sécurité en Aquitaine - Apesa).

Chaque entreprise a ainsi mis en place un certain nombre de mesurespour réaliser des achats de manière plus responsable, à l’image de ladirection centre-auvergne d’asF (prestation de collecte et de trai-tement des déchets). Autre exemple avec la direction régionale dugroupe la poste : "Nous avons eu recours à un Esat pour le nettoyage denos véhicules, témoigne Pascal Lardey, responsable du service achats terri-torial. Nous avons supprimé l’utilisation de certains détergents. Le tout pourune prestation 50 % moins chère." De leur côté, les laboratoires despyrénées ont mis en place une formation à l’éco-conduite. "15 à 20 %d’économies sur notre budget carburant", se félicite Véronique Buch-mann, responsable achats de l’entreprise.

*ASF, Domaine de Preuillh, Laboratoires des Pyrénées, La Poste, Les Vignerons Landais, Martine Spécialités, Meda, SNPE-SME, MSF Logistique, Polyclinique de Navarre et Polyclinique Francheville.

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Conclusion

« A Coop Atlantique, nos achats sont nosemplois ! Les achats durables ne sontplus une idéologie, c’est une nécessitéenvironnementale et économique. »

Nicolas Chambon www.coop-atlantique.fr

LE MoT DE LA FAIM !

L’association HA17 a tenu à rester dans le tonde la soirée, vouée à l’achat responsable, enclôturant ce cycle de conférences par un cock-tail LoCAVoRE. Si vous ne le saviez pas encore,il s’agit de la dernière tendance gastronomique :la cuisine locavore ou « terroiriste ». Aprèsavoir parcouru le monde, découvert de nou-veaux goûts et de nouvelles techniques, noschefs reviennent à leurs racines. C’est leconsommer local (dans un rayon de 100 km au-tour de chez soi) : vive les circuits courts !

Achats durables

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IMPOSSIBLe

d’y échapper !

Achats durables

L’OBSARobservatoire de l’achat responsable

Notamment né de la rencontre entre quelques ac-teurs de l’achat public (le Service des achats del’État) et des achats privés (la Compagnie des Diri-geants et Acheteurs de France), l'obsAR est unejeune association loi 1901 qui a pour objectifd’échanger des bonnes pratiques concernant lesAchats Responsables. Cet observatoire met réguliè-rement à disposition de ses adhérents des indica-teurs de mesure et d'évolution des pratiques…

L’obsar note qu’actuellement : « Seulement 1,9 % des achats

publics ou privés peuvent être dits “responsables“. Et pour

l’État lui-même, c’est encore moins, c’est de l’ordre de 0,5 %,

malgré le PNAAPD (Plan national d’action pour les achats pu-

blics durables) qu’il a lui-même publié en février 2007. »

« Mais un coup d’accélérateur a été donné, à partir de fin 2008 »,souligne Gérard Brunaud, vice président de l’ObsAR, « avec les

deux objectifs concomitants des Grenelle de l’environnement

et de l’insertion : l’État a désormais des objectifs ambitieux.

Par exemple, en 2012, 10 % des achats de l’État, dans les seg-

ments qui comportent 50 % de main-d’œuvre, devront com-

porter des clauses sociales, c’est-à-dire concrètement proposer

des heures de travail pour des personnes en insertion. Les ad-

ministrations seront d’ailleurs sanctionnées en bonus ou en

malus budgétaire selon qu’elles atteignent ou non les résultats

demandés en matière d’achat durable. »

Pour le secteur privé, pas d’objectifs obligatoires, « sauf ceux

de la loi NRE (Nouvelle régulations économiques) de 2003 qui

demande aux grandes entreprises un rapport développement

durable. Mais évidemment, certaines font du “greenwashing“

ou reportent sur les fournisseurs les exigences écologiques. »

Le dernier baromètre de l’achat responsable publié par l’Obsar montre toutefois que :

73 % des directeurs achats lancent une politique d’achat responsable.

www.obsar.asso.fr

DERNIERE HEURE le 14/06/2011

Achats durables : l’obsar à la recherche de bonnes pratiques

L’Obsar vient de lancer des groupesde travail sur quatre thématiquesrelatives aux achats durables. Les résultats seront restitués lors du colloque annuel de l’association, qui se déroulera le 23 janvier 2012.

SONDAGELa pratique des achats durables peine à s'imposer

Selon une étude européenne réalisée par BearingPoint*, la dé-marche RSE (responsabilité sociétale de l'entreprise) est jugée incom-patible avec des objectifs à court terme par 1 acheteur sur 2.Toutefois, la majorité des acheteurs sondés reconnaît les avan-tages générés par une telle démarche…

Si 70 % des entreprises françaises définissent la démarche RSEcomme un axe stratégique de leur communication (62 % présen-tent leur démarche d’achats durables dans leur rapport annuel),seules 16 % d'entre elles effectuent des achats durables sur plus 2/3de leur portefeuille. Et 13 % uniquement évaluent leurs fournisseursselon des critères RSE.

Les réticences pointent les coûts des achats durables : pour 48 %du panel, l’incompatibilité avec les objectifs à court terme consti-tuant le principal frein à la mise en place des achats durables. Vien-nent ensuite l’insuffisance d’offres structurées en provenance desfournisseurs et le manque de suivi formel des actions par des indi-cateurs.

Dans le domaine, nos voisins européens nous devancentnettement : en Allemagne, les directeurs achats déclarent à 23 %que les achats durables portent sur 2/3 de leur portefeuille (onmonte à 43 % pour le Royaume Uni), tandis que l’évaluation desfournisseurs selon des critères RSE est particulièrement développéedans les pays scandinaves (30 % des répondants).

Si les démarches RSE peinent donc à se généraliser en France, plusde 62 % des directeurs achats y considèrent la démarche RSE commesusceptible d’accélérer l’innovation.

Par ailleurs, près de 80 % d’entre eux ont conscience que l'adoptionde pratiques "sociétales" impacte directement la relation avec lefournisseur, de par la collaboration plus étroite qu’elles induisent.

*Etude menée en partenariat avec l’Essec, Microsoft France et Novamé-trie, dans le cadre de la 6ème édition de l'observatoire des achats, réaliséeentre juillet 2010 et janvier 2011, à partir de 305 entretiens téléphoniques

(dont une centaine hors France), complétés de 50 entretiens individuels.

ATELIERS CCIPour intégrer le développement durable dans sa stratégie achat

organisé par le réseau des CCI du Poitou-Charentes, un « cycleAchat durables et responsables » est lancé sur le département,avec l’objectif de « mutualiser la réflexion de 10 à 15 entreprisessur les projets achat durables ».

Le projet est piloté par les CCI de Rochefort/Saintonge (Jean Philippe Riollet) et par la CCILR (Jérôme Besseau). Laurent Bernazeau,

pour CCIRS/HA17/ISAAP, est également associé à cette opération.

Mission : accompagner un groupe d’entreprise sur la

base de 3 séances de 2h30 à 3h d’échange avec un expert,

et faire émerger des projets achats durables/éco-responsables.

Déroulement : 3 ateliers et un suivi personnalisé gratuit « pour identifier

ses sources de risque et de profit », sont ainsi mis en place dès la rentrée 2011.

Programme :- S'approprier les référentiels, réglementations, normes et labels. - Se familiariser avec les outils Achats Responsables.- Clarifier ses priorités de mise en œuvre et initialiser son Plan d'Actions Achats.- Mettre en place des actions pour associer rentabilité et RSE.- Arbitrer en coût global.- Identifier et maitriser ses risques.- Répondre aux besoins de ses clients et de son environnement.- Lier développement durable et économie.

Points forts :

Ateliers interactifs et concrets. Apprentissage de méthodes et d'outils appliquables au quotidien. Analyse de cas concrets. Nombreuses sources documentaires exploitables. Un autodiagnostic achat durable permettant d'évaluer sa situation. Un suivi individualisé d'1/2 journée (10 entreprises maximum).

Animateur : Jérôme Greff, spécialiste des Achats (cabinet Planet 20sur20).

LES DATES :

Atelier 1 - Jeudi 6 octobre 2011 (14h30-17h30) à la CCI de La Rochelle : « Contexte et enjeux de l'achat durable ».

Atelier 2 - Mardi 11 octobre 2011 (14h30-17h30), CCI de Rochefort et de Saintonge, à l’antenne de Saintes : « Outils pour décrypter le marché et arbitrer en coût complet ».

Atelier 3 - Jeudi 17 novembre 2011 (14h30-17h30), lieu à préciser : « Intégrer vos objectifs au sein de votre panel fournisseur ».

Public concerné :

chef d’entreprise, directeur etresponsable achats, responsablelogistique, responsable bureaud’études/méthode, responsableRSE, développement durable et qualité.

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LA COURSe

à l’innovation

ENTREPRISE

Alstom

Intervenants (8 juin 2011) :

Pierre-Yves Lavaudresponsable supply chain

Carlos Ferreiraresponsable achats indirects

Laurent Bazinunit sourcing manager

Bernard Peilledirecteur du site

Clément Lequienachat hors production

A l’initiative de Pierre-Yves Lavaud et de CarlosFerreira - membres d’HA17 - une trentaine deprivilégiés ont pu déambuler à Aytré entre leschaudrons (= les wagons) du TGV Duplex ou dumagnifique NTV… un accueil et une présenta-tion particulièrement soignés (en salle VIP) ontnotamment permis aux acheteurs et futursacheteurs (isaapiens), entrepreneurs et collabo-rateurs CCI présents, de découvrir la sociétéAlstom et ses produits, ainsi que la méthode« Andon » récemment appliquée sur les lignesde production rochelaises.

Alstom Aytré, l’un des 9 sites industriels du groupe, repré-sente un chiffre d’affaires d’1,4 milliards (arrêté au31/03/11), soit 24 % du CA d’Alstom Transport, l’une desquatre divisions du groupe. Cette-ci, dont le siège est àSaint-Ouen, représente en tout 8 800 employés, dont 1 202pour le site d’Aytré (2ème employeur privé de La Rochelle).« Nos équipes comptent 27 % d’ouvriers, ils étaient 40 % ily a 10 ans. », souligne Pierre-Yves Lavaud responsable sup-ply chain, « Tout simplement parce que nous faisons appelà plus de sous-traitants qu’auparavant. »

un site réaménagé

Directeur du site d'Aytré depuis un an, Bernard Peillele connait toutefois assez pour y avoir travaillé de1989 à 1994. Située en plein centre-ville, « et sanspossibilité d’agrandir », l’unité de production de 24ha est certes vieillissante, « mais 33 millions d'eurosont été investis pour son réaménagement ».

Avec une pointe d’accent ariégeois, ce pur autodi-dacte (un simple BTS productique en poche1) a dé-buté sa carrière chez Airbus, à Toulouse avantd’entrer en 1989 chez Alstom, à La Rochelle, où il in-tègre le département développement TGV Duplex, lagrande innovation du début des années 90.

A noter que depuis un an, Alstom Aytré est certifiénorme iso 14 001.

Tramway, TGV Duplex et AGV

En 2008, le président de la République inauguraitl'AGV (Automotrice à grande vitesse). « L’AGV, c’estun TGV à simple niveau. Les Chinois, entre autres,n’aiment pas trop le deux niveaux… » Entièrementdéveloppée sur fonds propres, cette AGV à la lignefuturiste doit constituer l'al-ternative au TGV. Elle n'a,pour l'heure, été vendue qu'àun seul exemplaire, achetépar un consortium italienprivé (dont Ferrari). Le rougebordeaux qui l'habille est, pa-

raît-il, la couleur Ferrari d'origine. « Photos stricte-ment interdites » lors de la visite, nous ne pourronsmalheureusement pas vous montrer le petit bijou…

Les Achats...

Patron des achats du site d’Aytré, voué à la GV(grande vitesse) et au tramway (100 rames par an),Laurent Bazin montre l’évolution de son service :

« La nouveauté c’est que nous fonctionnons désor-mais en co-développement avec certains fournis-seurs. Depuis peu, on intègre la partie technique. Cesfournisseurs majeurs deviennent des “résidents“ par-tenaires, physiquement installés sur le site. Alstométant le résultat d’une agrégation de multiples socié-tés, on se retrouvait avec plus d’un millier de fournis-seurs Transport. Aujourd’hui, on se parle, on s’auditeaussi, entre les différents sites et on joue l’effet vo-lume. Exemple : pour 600 voitures de fonction, on bé-néficie des tarifs Bouygues… »

« Nous passons de 5 à 10 % de notre temps à faire de vrais achats,le reste

du temps étant consacré à la gestion de datas. »

« Désormais notre organisation Achat englobe : tech-nique, HA et expertise. Cela nous évite de débarquer sé-parément chez les fournisseurs, dont 13 % enPoitou-Charentes ! Nous réalisons 65 % de nos achatsen France, 30 % en CEE et 5 % hors CEE. La particularitéétant que 90 % de la valeur d’un train concernent 5 %des références concentrées. Les classes C (les petits com-posants) étant déléguées et externalisées. Les grossesvaleurs (les classes A, très peu de références donc) sontpilotées en centrales, en région parisienne. »

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ENTREPRISE

Le processus ANDoNpar Pierre-Yves LAVAUD – Procurement Team Manager.

Le système Andon est l'un des principaux élémentsde la méthode Jidoka contrôle de la qualité mis aupoint par Toyota. Il permet d'arrêter la productionquand un défaut est décelé, et de réclamer immé-diatement l'assistance jusqu'à ce qu'une solution aitété trouvée...

Morceaux Choisis.

Supply chain : coordonner, organiser

« Au niveau de la supply chain (100 personnes + 70prestataires), nous avons deux missions : coordonnerles actions pour livrer dans les délais, organiser etgérer la chaîne logistique globale. »

Et la lumière fut !

« ANDON (“lumière“ en japonais), ça vient de Toyota.C’est l’arrêt au défaut. Concrètement, quand il y a unproblème, le manager arrête la ligne de productionpour ne pas laisser ce défaut se propager aux postessuivants. »

Quatre étapes (dé)composent ce processus :

1°) On cerne le problème. 2°) On stoppe la ligne. 3°) On corrige. 4°) On analyse les causes.

« L’idée est simple, l’application plus complexe !»

Le témoin visuel

de l’apparition du défaut :

un exemple dans l’industrie.

La mise en place...

« Convoqués le 30 septembre dernier, tous les cadreset agents de maîtrise du site devaient mettre en ap-plication ANDON dès le lendemain sur les produits en“go série“ ! Le choc… Constat le premier mois : 800RNC (rapports de non-conformité) avec 80 % de notreresponsabilité avérée ! »

Les objectifs...

« Parmi les nouveaux objectifs : aucune rame livréeen retard ! Un nombre de produits manquants infé-rieur à 0,5 %, plus de 85 % des pièces livrées àl’heure… »

Les résultats...

« Les résultats sont probants. Même s’il a fallu au dé-part travailler le samedi, et même si sur une mêmechaîne, plusieurs projets différents passent… »

+ 20 % de productivité, soit 40 h de gain par train

L’évolution...

« ANDON est un axe de progrès mais pas le seul, noustravaillons sur 8 autres pistes (visibilité client, optimi-sation des plannings, etc.). »

« ANDON a responsabilisé chacun dans le processus. »

...............................................................LES PRoJETS…

- NTV Italie : mise en service à la rentrée,

le 15 septembre 2011.

- SNCF France, d’ici 2012.

- oNCF Maroc, d’ici 2015. 12 TGV vendus

www.alstom.com

1 Bernard Peille, directeur autodidacte

En 1994, Bernard Peille décide de « rattraper le

train des études » et intègre - pendant deux ans une

école d'ingénieurs (CESI Arras). Une longue car-

rière d'expat' Alstom s'ouvre alors à lui. Entre 1996

et 1998, il part à Chicago gérer les contrats de trains

suburbains. Puis, de 1998 à 2001, il est responsable en Corée du Sud

des transferts de technologie pour les contrats maison. En 2001 et

jusqu'en 2006, Bernard Peille est promu directeur adjoint Alstom Trans-

port à Shanghaï : où il ouvre une usine locale de droit chinois, « qui

compte jusqu'à 450 employés dont, en tout et pour tout, trois européens

». Retour en métropole en 2006 pour assurer, depuis le siège de Saint-

Ouen, le « service après vente » mondial des matériels roulants vendus

par Alstom, avant de prendre, en 2008, la direction du site de Reichs-

hoffen puis en mai 2010, celle d’Aytré…

Alstom livre à SNCF le Duplex TGV 3ème génération

Le 30 mai dernier, Patrick Kron, PDG d’Alstom, a symboliquement livréà Guillaume Pepy, président de SNCF, la troisième génération de TGVDuplex. Ce train est le premier TGV à deux niveaux interopérable, ca-pable de rouler sur les réseaux européens (jusqu’à 320 km/h). Au total,55 rames avaient été commandées en juin 2007 par SNCF à Alstom.Deux d’entre-elles suivent actuellement un programme de mise aupoint et d’homologation. La mise en service commercial est prévue fin2011. Ces rames, conçues et assemblées à La Rochelle pour les voituresvoyageurs*, circuleront notamment sur la nouvelle ligne à grande vi-tesse Rhin-Rhône qui sera inaugurée en décembre 2011. L’ensemblede la flotte sera livré d’ici à 2014.

*A Belfort pour les motrices, et à Reichshoffen pour les voitures d’extrémité.

ALSToM AYTRÉCréé en 1918, le site industriel d'Alstom occupe 300 000 mè-tres carrés de superficie à Aytré, à côté de La Rochelle.Quelque 1 200 salariés y travaillent, dont 27 % d'ouvriers et37 % d'ingénieurs et de cadres. Spécialisé dans le domainedes trains à grande et très grande vitesse, doté de moyensde tests acoustiques et climatiques, le site a conçu et fabri-qué la quasi-totalité des TGV (soit 675 trains dans le monde,dont le Thalys ou l'Eurostar), et développé le concept modu-lable du tramway Citadis (comme celui de Bordeaux, Lyon ouMontpellier), dont les premières rames sont sorties en 1997.

12La Lettre d’HA17 - n°22 - JUILLET 2011

LIGNe

d’action

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MISSION

Bilan Cap’HA« La promotion ISAAP 14 vient d’achever son projetCap’HA et a fait du bon travail », souligne ChristelleChapelle, « Cap’HA reste une étude réelle et un caspratique incontournable. Les étudiants sont amenésà cerner et à définir le besoin de l’entreprise pournégocier avec les fournisseurs. ».

20 % d’économie sur les achats

« Cette année, cette mission permet à 5 entreprisesrégionales d’obtenir un gain potentiel de 20 % surleurs achats non stratégiques », rajoute Jérôme Sens,« Tous les catalogues ont été transmis aux entreprisescotisantes. Avec une particularité sur les fournitures debureau : chaque entreprise a la possibilité d’aller jusqu’audéveloppement en ligne pour ses achats, en accédant àune plate-forme de commande via internet ».

Engagées dans une démarche de consultations mu-tualisées de leurs besoins, les entreprises qui ontjoué le jeu avec les étudiants de l’ISAAP ont en outrepu bénéficier de meilleurs tarifs, de meilleures condi-tions de livraison et d’une maîtrise plus performantede leurs achats. « La demande de ces 5 PME-PMI étaitparticulièrement axée sur la prise en compte des aspectstechniques et qualitatifs des portefeuilles confiés. »

LES ENTREPRISES ENgAgéES :

- PRoPRESo : fabrication et distribution d’éléments en béton pour la construction, Médis (17) -www.propreso.fr.

- IDEM 17 & 85 : mécaniques industrielle et aide par le travail, Mazerolles (17) - www.idem85.com

- CuISINES VILLÉGER :fabrication de cuisines sur mesure, Villeneuve la Com-tesse (17) - www.cuisines-villeger.com

- M. : chaudronnerie et constructions métalliques à Rochefort sur Mer

- SDV (sélection, diffusion, vente) :importation de produits alimentaires, Cognac (16).

Les familles d’achat concernées :

- Equipements de protection individuelle- Fournitures de bureau- Consommables emballages- Location de linge- Produits d’entretien

Les résultats :

Portefeuille départ = 83 978 €Portefeuille arrivée = 67 176 €Economies potentielles = 16 802 €

Sur le portefeuille confié par les entreprises adhérentes et négocié par les isaapiens, voici les 3 familles de produits qui obtiennentles meilleures performances :

- les produits d’entretien, - 49 %- les fournitures de bureau, - 30% - les consommables emballages, - 20%

Cap’HA 2011/2012 : « garde le Cap’mais change de voilure »

La commission Cap’HA fait évoluer cet outil à partirde la rentrée prochaine. « Nous allons proposer auxétudiants de se concentrer sur une ou deux entreprisesde taille moyenne pour travailler en son nom sur lemême principe. Même esprit, même démarche, maisune étude portée non plus sur un nombre de famillesdéfinies mais sur un service achat dans sa globalitéou sur une problématique précise. »

Casting !Vous êtes une PME de Poitou-Charentes, vous avezune PRoBLEMATIQuE ACHAT mais ni le TEMPS, nil’oRGANISATIoN interne pour relever efficacement ledéfi… Cap’HA, animé par de futurs acheteurs et enca-dré par des professionnels reconnus, vient en mission(3 mois) dans votre entreprise étudier et négocierpour vous les meilleures conditions du marché.

Faites évoluer votre fonction ACHAT(150 euros l’adhésion de base) :

La Corderie Royale à Rochefort sur Mer

Contact Cap’HA : 05 46 84 11 [email protected]

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AU COeUR

des achats

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& C

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CAP’HA, les repèresaCréation : 2003

avec la promotion 7 de l’ISAAP

aDirection : président et bureau HA 17 + président CCI-RS + ISAAP

aComité de pilotage :3 acheteurs responsables projet + Danièle Proust ISAAP

aPôle opérationnel :étudiants ISAAP + CCI Rochefort + équipe encadrement ISAAP avec le soutien des services de la CCI-RS

aPôle contrôle : HA 17 + ISAAP

aobjectifs : Offrir aux futurs acheteurs un outil pédagogique pragmatique et concret, soutenir les PME, les inciter à se regrouper autour d’un service achat, valoriser et promouvoir la fonction Achat, promouvoir L’ISAAP.

aBilan à fin 2010 : 120 étudiants formés. 56 entreprises locales accompagnées, dans divers secteurs : nautisme, maisons de retraite, hôtellerie-restauration, agroalimentaire, aéronautique, menuiserie - BTP… Portefeuille cumulé : 2 082 K€, économie 725 K€, soit 9 %.

a Perspective à terme :CAP’HA Vert. « Orienter CAP'HA sur des projets d’achats éco-responsables. »

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FORMATION

Bilan ISAAPInstitut Supérieur des Achats

et des Approvisionnements de Rochefort

PROMOTION 14 - 2011/2011

Par Danièle Proust, coordinatrice pédagogique

Première cohabitationcontinue & alternance

Pour la première fois cette année, nous avions dansla même promotion des étudiants en temps plein(comme les années précédentes) et des alternants(présents en moyenne 1 semaine sur 3 de septembreà mai).

Cette cohabitation s’est globalement bien passéemême si les préoccupations des uns et des autresétaient parfois de nature différente : priorité aux mis-sions en entreprise pour les alternants et aux travauxde groupe pour les temps plein.

Quelques aménagements sont à mettre en placel’année prochaine mais l’expérience est concluante.Il sera intéressant de comparer les travaux effectuésen entreprise par les uns et les autres à la fin de laformation.

Nos 5 alternants entament la dernière ligne droitepuisque leur soutenance est prévue le 2 septembreprochain.

Quatre mois de stage en entreprise

En ce qui concerne les 10 étudiants « temps plein »,ils sont partis en stage d’application fin mai pour unepériode de 4 mois.

Comme chaque année, les entreprises et les missions sont variées :

• Géographiquement, de la Charente-Maritime à la Chine en passant par les Alpes ou Marseille ;

• Activités : du nautisme à l’extraction de minerais, en passant par l’agro-alimentaire ou le logement social ;

• Missions d’amélioration des pratiques achats, de déploiement d’une politique achats sur plusieurs sites, de suivi des prix de matières premières et bien sûr de recherche de nouveaux fournisseurs et de renégociation de contrats ou de conditions d’achats et d’approvisionnements.

Rentrée 2011 : 16 septembre

LE RECRuTEMENT de la prochaine promotion est enpasse d’être finalisé (1er août 2011). La rentrée se fera levendredi 16 septembre pour l’ensemble des apprenants.

LES ENTREPRISES souhaitant accueillir un acheteur / ap-provisionneur en alternance (sous contrat de profession-nalisation), sont invitées à contacter Cécile Couhet pour lesmodalités administratives, mais également pour la mise enrelation avec des candidats.

Mission Nautisme

Cette année à l’ISAAP deux stagiaires ont participé à uneopération pilotée par les deux CCI 17 sur le thème « Amélio-ration de la performance achats dans le nautisme ». Ils étaientchargés chacun de structurer et d’optimiser les pratiquespour le compte de six entreprises sous la coordination d’unconsultant achats.

Mission d’amélioration de la performance desachats et des approvisionnements dans le nautisme

6 constructeurs debateaux de

Charente-Maritime

2 stagiaires en fin de cycle de formation ISAAP pour une duréed’environ 5 mois : Romain Blanchard et Jérémy Gourmaud.

1 Consultant achats spécialisé Nautisme : Jérôme Lombard.

Exemple pour Poncin yachts

• Mise à jour des indicateurs approvisionnements et achats

• Réalisation d’un contrat de partenariat à faire valider par Mr Girard

• Identifier les fournisseurs et les références

qui ne sont pas livrés dans les délais impartis

- rencontre avec les fournisseurs concernés- mise en place de solution corrective- mise en place d’un contrat cadre

•Identifier les références en mono source (boîte à réas, barre franche…)

- Création CDC- Sourcing fournisseur- Demande d’échantillon- Validation du BE- Négociation- Mise en place d’un contrat- Référencement fournisseur

•Trouver des fournisseurs de substitution pour le fournisseur Navimo

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PISAAP

aLes dates :- 1997 : création de l’ISAAP- 2007 : habilitation du diplôme en Bachelor- 2010 : 1ère promotion par alternance

aLa formation :- Métier : responsable des Achats

et des approvisionnements- 1 Bachelor (Niveau II) en 1 ans- Etudiants titulaires d’un bac + 2, expérimentés (salariés, demandeurs d’emploi)- Partenariat HA17- Environ 20 étudiants par an- Taux d’insertion à 6 mois = 85 %,

et près de 73 % dans un poste achats/appro- 201 diplômés (à fin 2010).- Pour 112 anciens isaapiens en poste :

salaire annuel brut moyen = 34 538 €salaire annuel brut moyen = 33 859 €

www.isaap-rochefort.com

14La Lettre d’HA17 - n°22 - JUILLET 2011éRetour SOMMAIRE

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FORMATION

Bilan ISAAPInstitut Supérieur des Achats

et des Approvisionnements de Rochefort

PROMOTION 14

TémoignagesNous avons posé 3 questions aux isaapiens : Que retenez-vous globalement de votre année de formation à l’ISAAP ? Les Moins ? Les Plus de cette formation ?

ierry Grandjean46 ans - Pons. Actuellement en stage chez Delpeyrat (Landes)

- Des outils pratiques ! Il faut désormais les utiliser etles mettre à profit. Notre stage de fin d’année est juste-ment l’occasion de le faire.

- Pour les points à améliorer : peut-être dans l’organisation du plan-ning, mais je sais que ce n’est pasfacile de composer avec l’emploi dutemps de nos profs, intervenantsprofessionnels ! Par ailleurs, leséchanges ont été limités avec l’équipe des alternants.Ils avaient des rythmes différents, et étant déjà un si-tuation professionnelle, peut être, des préoccupationsquelque peu différentes. Dommage !

- une formation très pratique donc, délivrée par desprofessionnels avertis et motivés à transmettre leur pro-pre expérience… Pour ceux qui ont précédemment vécule monde entreprise, le stage de quatre mois sera moinscrucial pour l’aspect découverte du monde profession-nel, néanmoins, il va nous permettre une approche etune relecture concrètes des cours.

Etienne Faucher24 ans - St Varent (79). Actuellement en stage chez VEKA (Thonon les Bains)

- Pour ma part, j’ai choisi l’ISAAPpour acquérir une double compé-tence après une formation tech-nique (plasturgie et matériaux engénéral). J’étais attiré par les achats après en avoir euun aperçu pendant un précédent stage. Ce que je re-tiens : des cours très concrets, donnés par des profes-sionnels qui aiment leur métier et qui donnent envie del'aimer également.

- Des cours d'anglais inadaptés à l'examen final (BU-LATS*). Pour ce métier nous devons avoir un bon niveaud'anglais, je compte l'améliorer après la formation, maisdans mon cas pour l'instant mon diplôme ne sera pasvalidé à cause d'un échec au bulats. Peut-être revoir lerecrutement avec un niveau d'anglais plus élevé à cemoment là. * Business Language Testing Service

- Pour les points forts de la formation : je n'ai pas pu levérifier encore, mais je pense que c'est une formationqui nous prépare réellement à pratiquer le métierd'acheteur.

……………………………………………….......…

Ludivine Imerzag34 ans - Pont L’Abbé d’ArnoultISAAP en alternance avec Saintronic Saintes

- L’ISAAP est un tournant importantdans ma carrière et répond parfaite-ment à mes attentes. Les interve-nants sont de grande qualité et l'équipe d'encadrementest très appréciable. C'est une année difficile mais trèsriche. Une formidable expérience.

- Les alternants ne peuvent pas bénéficier de tous lescours, mais je pense que certains cours comme la fi-nance restent importants et méritent d'être intégrés auxplanning des alternants. Ce manque nous a fortementpénalisés.

- La diversité des âges dans la promotion aide à intégrerune formation de ce type lorsque l'on a quitté les étudesdepuis longtemps, et la possibilité de faire l'année enalternance nous permet de rester en activité. L'accès à

un bac +4 en un an après un BTS + expérience profes-sionnelle est une grande opportunité et le contrôlecontinu est appréciable même si globalement l'annéeest très intense. Je pense qu'il est bénéfique de conser-ver l’alternance : cette méthode est efficace et complètepour être immédiatement opérationnel (j'ai effectuémon BTS en alternance également, en 1997 et je croistoujours beaucoup en cette solution).

……………………………….......……………………

Laurence Bouville38 ans - Aytré. ISAAP en alternance avec Valmema grossiste en produits d’emballage(films de palettisation, PEBD, PEHD…)

- L’ISAAP m’a permis de suivre uneformation de niveau supérieur touten m’assurant des revenus fixes. On y apprend la maî-trise du coût global d'achat, à optimiser ses approvision-nements dans un contexte économique où la gestion enflux tendus est devenue non seulement une prioritémais une nécessité (sur des marchés de matières pre-mières dont les cours flambent !), à développer un sour-cing efficace en remontant le plus en amont pourobtenir les meilleurs coûts, etc. Avec le concours d’uneéquipe de consultants hautement qualifiés et les mé-thodologies acquises à l’ISAAP, j’ai pu peu à peu mettreen place des stratégies pour mener à bien ma mission.Plus j’avançais dans la formation et plus je semais en en-treprise. Résultat : une marge de progression constantesur le plan professionnel et personnel.

- Bien entendu, comme toute nouvelle prise de fonc-tions il y a eu des moments de doute, mais peu à peuavec la formation, j’ai pu prendre mes marques et êtreplus performante. Quelques ajustements sur des coeffi-cients, et l’intégration de nouveaux modules sont à monavis nécessaires pour permettre aux futurs alternantsISAAPIENS de conforter la formation...

- Je tiens à souligner le soutien de Cécile COUHET qui estl’interface avec les alternants et qui reste toujours dispo-nible pour répondre aux interrogations de chacun. Unmot également pour Danièle PROUST qui a tenu son rôlede Responsable Pédagogique avec beaucoup de compré-hension et de diligence. Pour cette 1ère année d’alter-nance, on peut dire que l’ISAAP a transformé l’essai...

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CCIRS

Jean-Claude Delaune Former de bons acheteurs et

bientôt.. de bons vendeursPrésident CCRS

- 4 avril 2011 -

Bonjour monsieur le président, merci de recevoir l’association des Acheteurs du 17…

- Oui avec plaisir, je connais bien cette association, j’ai d’ail-leurs participé à la création d’HA17 en menant une réflexionavec un certain nombre d’acheteurs du département. J’aimoi-même été acheteur au cours de ma carrière…

De quelle manière a évolué ce métier selon vous ?

- J’ai appris le métier d’acheteur chez Thomson. Un métierqui a considérablement changé par rapport à ce que l’on aconnu au début. On a pris des techniciens pour en faire desacheteurs de carrière et aujourd’hui un métier reconnu. Al’époque, Ericsson (pour lequel j’ai été par la suite respon-sable méthodes, directeur qualité et directeur d’usine)avait en Suède ses propres mines de cuivre, toute la chaîneétait intégrée… Maintenant on achète tout !

Vous avez pris la direction de l’usine Alcatel en 1989 pourvous retirer en 1998, au moment de la « retraite »… Touten restant très actif à la CCI : où vous avez entamévotre 3ème mandat de président. La formation repré-sente toujours un pan important de vos missions ?

- Oui bien sûr. Je suis arrivé à la CCI 1995, où je me suis toutde suite beaucoup occupé de formation. L’ISAAP (institutsupérieur des achats et approvisionnements) devient unjeune adulte : il est né en 1997, sur la même base de fonc-tionnement que l’IEQT (institut européen de la qualité to-tale, créé en 1992). Les années 90 ont vu s’appliquer enFrance le système de qualité, avec les normes iso, inspirédes japonais. C’est dans ce contexte que nous avons créénotamment la formation acheteur-approvisionneurs. C’està partir de cette époque que les achats ont réellement étéintégrés à l’entreprise. Sur le même modèle que l’ISAAP,nous avons d’ailleurs le projet de créer une formation devendeurs à partir de techniciens (pour septembre 2012).Nous nous sommes aperçu qu’il manquait en Poitou-Cha-rentes des formations et des écoles dans ce domaine.

Vous prévoyez des passerelles avec l’ISAAP ?

- Oui peut-être, et ça pourrait permettre de faire évoluerla formation des isaapiens, qui se sont mis d’ailleurs cetteannée à l’alternance.

Pourquoi collaborer avec la CCI de Cognac ?

- Parce que déjà nous sommes complémentaires. Cognac,Saintes, Saint Jean d’Angély, Jonzac : c’est le même bassinéconomique et historique qui vit autour du cognac. Lesdeux Chambres ont également une offre de formation trèscomplémentaire (NDLR : Cognac ajoutant sa spécialisationen langues, management et communication, aux cursus depréparateur en pharmacie, fleuriste, commerce, qualité sé-curité environnement et achats approvisionnements dis-pensés à Rochefort et à Saintes). Et puis les coopérationséconomiques sont nombreuses : fusion de Syntéane et dela Coopérative Agricole de Charente pour former CharentesAlliance (janvier 2009), fusion des offices de tourisme de

Cognac et Saintes, ou encore fusion des bases aériennesde Cognac, Saintes et Rochefort que le ministre de la dé-fense a placées sous le même commandement.

Quelle est la spécificité de notre CCI ?

- Notre CCI est spécifique de part son territoire extrême-ment étendu : 407 communes, pas loin de 400 000 habi-tants, 5 antennes (Jonzac, Rochefort, Royan, Saintes etSaint-Jean-d’Angély). Par ailleurs, les CFE, les ateliers créa-tion-transmission d’entreprises, la formation continue… onest les seuls dans la Région à faire ça. Nos équipes se dé-placent régulièrement dans les antennes et dans les entre-prises pour mener à bien cette mission.

Propos recueillis par Valérie Daviet et René Lamy

16La Lettre d’HA17 - n°22 - JUILLET 2011

VOCAtION

entreprises

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Poids relatif de la CCIRS

Par rapport à la Charente-Maritime- 63,7 % des habitants- Près de 53 % des établissements- 56 % bases de taxe pro

Par rapport au Poitou-Charentes- 22,1 % des habitants- Un peu plus d’un quart des établissements- 14,1 % bases de taxe pro

Ressource FormationLa FORMATION représente 24 % des apports de la TATP

(taxe additionnelle à la taxe pro), qui alimente elle-même 58 % des ressources de la CCIRS.

Les entreprises sur le territoire de la CCIRS :Commerces = 40,4 % Industries = 19,4 % Services = 40,2 %

Plus de la moitié de ces établissements ne comptent qu’1 dirigeant.Près de 40 % : entre 1 et 10 salariésPrès de 5 % : entre 11 et 50 salariésMoins d’1 % : plus de 50 salariés

Les entreprises de 11 à 50 salariés représentent toutefois près de 53 % des emplois de notre territoire CCIRS.

Les 10 plus gros employeurs à la CCIRS1 – Coop Atlantique Saintes -

total groupe = 4 400 salariés (siège = 314 salariés)2 – EADS Sogerma Rochefort – 774 salariés3 – Centre E.Leclerc Royan – 337 salariés4 – Transports Renaud Pons – 296 salariés5 – Saintronic Saintes – 276 salariés6 – Centre E.Leclerc Saintes – 246 salariés7 – Fountaine-Pajot Aigrefeuille d’Aunis – 234 salariés8 – Centre E.Leclerc Rochefort – 230 salariés9 – AGS Clérac – 228 salariés10 – Clinique Pasteur Royan – 228 salariés

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17La Lettre d’HA17 - n°22 - JUILLET 2011

DOUBLe

PROFIL

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CCIRS

Patrick Belin Vocation formation

Directeur CCRS

- 4 avril 2011 -

Patrick Belin, 48 ans, directeur de la CCI de Cognac, adepuis le 1er janvier dernier également accepté la di-rection de la CCI Rochefort-Saintonge. Il prend la suc-cession d'André Denis qui a fait valoir ses droits à laretraite. Directeur de la CCI de Cognac depuis 2004, Pa-trick Belin chapeaute par ailleurs les départementsFoRMATIoNS de ces deux chambres depuis février2008. Membre du bureau d’HA17, il est en charge del’ISAAP depuis le 15 juillet 2009

un mot sur votre parcours professionnel…

- Diplômé de Paris Dauphine et de l’Ecole Nationale de laStatistique et de l’Administration Economique, j’ai créé monentreprise en Normandie, dans le secteur du marketing etdes études. Un de mes gros clients était Les Casinos LucienBarrière, ce qui m’a amené à réaliser un tour de France enfonction de leur implantation. C’est comme ça que j’ai dé-couvert la Charente-Maritime, et notamment Pontaillac…

Et comment avez-vous bifurqué vers la Formation ?

- Le hasard a voulu que je devienne, tout en étant chef d’en-treprise, tuteur d’étudiants dans les HEC entrepreneurs. Çam’a plu. Et puis on m’a proposé un poste de directeur duMaster spécialisé entrepreneurs à l’Ecole supérieure decommerce du Havre (groupe ESC Normandie). Je suis en-suite devenu directeur adjoint d’HEC entrepreneurs.

Et par quel autre « hasard » êtes-vous devenu charentais ?

- Mon boss, à HEC, qui avait fait une mission à l’Institut eu-ropéen des entrepreneurs à Angoulême, m’a signalé qu’oncherchait quelqu’un pour diriger les CCI Angoulême et Co-gnac, avec un profil “entreprise et CCI“…

En vous rapprochant d’emblée de la CCI Rochefort-Saintonge ?

- On a pris les premiers contacts avec André Denis en 2005.En 2006/07 le projet de dissoudre les deux chambres pourcréer une nouvelle CCI s’est précisé… puis le temps s’est sus-pendu mais quatre ans plus tard, le canard était toujours vi-vant. Entre temps, j’étais devenu, début 2008, directeurformation pour les deux structures. Aujourd’hui, la fusioninstitutionnelle est compromise, mais toutes les mutualisa-tions entre les deux CCI seront maintenues !

Sur quel fil conducteur développez-vous le catalogue des formations ?

- Nos formations sont prévues pour répondre aux besoinsde l’entreprise. A Rochefort elles sont orientées QSE etachat pro, et à Cognac, en formation continue, on trouvedes formations transversales comme le management, lesRH ou les langues. La particularité de Cognac c’est que 96% de la production de cognac est exportée, d’où le besoinde maîtriser les langues, et l’anglais surtout.

Et c’est aussi vrai pour nos futurs acheteurs… M. Delaune nous parlait également d’un projet de formation axée sur la Vente…

- Oui en formation initiale, un bac + 3 avec une colorationtechnique et axé sur la vente et le SAV. Il s’agirait de lancer

une école de vendeurs à côté de celle des acheteurs. Lesentreprises ont encore du mal à trouver de « vrais » ven-deurs. Un projet (pour la rentrée 2012) qui pourrait profiterde mises en situation communes avec l’ISAAP…

Quels sont les autres projets pour l’ISAAP ?

- Je sais qu’à l’ISAAP d’Evreux (NDLR : dont l’ISAAP de Ro-chefort a bénéficié du réseau et de l’expérience pour sacréation à la fin des années 90), on mène une réflexion pourouvrir un Bac+5 sur les Achats. Je m’interroge sur la possi-bilité de faire la même chose ici : nous n’avons peut-être pasle tissu économique adéquat et puis il y a un Master achatsinternationaux à La Rochelle. Par ailleurs, j’ai lancé unegrande enquête pour savoir quel pourcentage de nos isaa-piens était actuellement en poste, et aussi pour pouvoir re-trouver et s’appuyer sur le réseau des « Anciens ».

Serait-il envisageable d’ouvrir l’outil Cap Ha au régional ?- Tout est envisageable ! Nous sommes là avant tout pourfavoriser l’entreprise. Et Cap’Ha a été repris en main cetteannée par une bonne équipe…

Propos recueillis par Valérie Daviet et René Lamy

Formation continue

- Pour dirigeants ou salariés d’entreprise.

- Dates significatives : 2001, 1er catalogue QSE, qualité sécurité environnement.

2004, 1er catalogue achats-vente.

2009, 1er catalogue commun

des formations continues avec la CCI de Cognac.

2011, 3ème catalogue commun (QSE, Achats, Management-RH-Communication, Langues, Bureautique-informatique, Compta-gestion)

4

Patrick Belin et René Lamy, secrétaire général HA17

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RESEAU HA 17

TPE CONSEILDirigeant : Gérard Bequet

Expert-gestion, Gérard Bequetconseille, accompagne, et aideles petites entreprises de Cha-rente-Maritime.

« D’abord commercial dans unePME puis responsable desachats et enfin gestionnairedans un grand groupe national,je suis avant tout fils d’artisancommerçant. Mes parents étaient boulangers... »

Après une école de gestion (Master), Gérard Bequet fait sesarmes dans l’alimentaire puis acquiert une expérience engestion et direction des achats auprès d’une PME et dansle secteur du BTP.

« Après ce parcours riche d’expérience et de compétences,j’ai créé TPE Conseils pour travailler avec les artisans et lescommerçants dont je partage les valeurs et l’état d’esprit. »

« J’applique une méthode de gestion spécialement adaptée àla petite entreprise. Je suis un co-pilote en quelque sorte ! ».

Contact : 06 19 86 49 97

MACHAMBREDENFANT.COMDirigeants : Muriel et Frédéric Harel

Après plusieurs années passées à la tête du service Achatd’une entreprise industrielle de Médis, et après avoir col-laboré activement à ce titre au bureau de l’associationHA17, Frédéric Harel a sauté le pas de la création d’entre-prise et s’est lancé sur la vague du E-commerce.

Fin 2009, installésur Saintes, il crée« machambreden-fant. com », le pre-mier site françaisdédié au mobilierécologique pourbébé et enfant. «Nous commerciali-sons du mobilierchambre bébé etchambre d’enfant conçues et fabriquées de manière résolu-ment éco responsables et durables. »

Frédéric Harel collabore ainsi avec des fournisseurs de Cha-rente-Maritime pour produire sa propre gamme 100 % fa-brication française.

Dernière innovation de machambredenfant.com : la lignede mobilier « Bébé éco-bio », alliant prix et écologie.

Le succès de son site grandissant, Frédéric commercialiseaujourd’hui du linge bio et des matelas bio « une fois encorefrappé du sceau écologique et fabrication exclusivementfrançaise ». En juin dernier, il a ouvert un nouveau site "ma-chambredenfant.com" positionné en Espagne « et dédiéuniquement au marché espagnol et portugais ».

Prochaine étape ? « Italie et Grande Bretagne ». A noterque Frédéric Harel est à la recherche de personnes pour lesuivre dans cette aventure pour ces deux derniers pays.

Contact : 05 46 92 30 73

PB DISTRIBUTIONDirigeant : Patricia Barreau

PB Distribution est une entreprisede ventes de vêtements, chaus-sures et accessoires pour profes-sionnels et particuliers. Elle a étécréée à Corme Royal en 2008.

Pour agrandir sa notoriété PatriciaBarreau créatrice de l'entreprise a

fait le choix de se délocaliser et des'implanter dans la zone de Royan 2 (au

71 rue F.Arago).

PB Distribution travailleavec les plus grandesmarques du monde profes-sionnel comme Molinel,Parade ou Guy Cotten. Desmarques qui équipent lessecteurs du : bâtiment, mé-tiers de bouche, pêche,agriculture ou médical.

Un site internet de venteen ligne est à la dispositiondu public : www.pbdistribution.net.

Proposant des tarifs très compéti-tifs, PB Distribution a su s'imposerdans la grande distribution de vête-ments de travail pour les profes-sionnels.

« Grâce à un large éventail de pro-duits proposés en catalogues, nousavons pu intégrer des produits com-plémentaires, comme : une gammede vêtements 100 % coton biolo-gique . »

Contact : 06 86 28 37 76

18La Lettre d’HA17 - n°22 - JUILLET 2011

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AffAIReS

à suivre...

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DETECTER LES ENTRE-PRISES EN DIFFICULTEQuelles sont actuellement les priorités de la CCIRS envers ses ressortissants ?

Florence Chartier, responsable communication CCIRS, nous répond :

- Depuis 2008, la CCIRS a decontacts très serrés avec lePréfet et la Banque de Francedans le but d’identifier les en-treprises en difficulté. La tem-pête Xynthia est venuerajouter son lot de difficultés,même si nous avons été moinstouchés que le littoral. Cela ne concernait pas des sommesénormes : pour racheter une voiture, refaire un toit, bénéficierd’un coup de pouce. Nous avons traité à la CCI entre 150 et 160dossiers d’indemnisation des assurances. 96 d'entre elles ont étéaccompagnées dans leur demande d'aides à hauteur de près de700 000 euros. Nos efforts portent à l’avenir sur la détection desentrepreneurs en difficulté. Etre chef d’entreprise, ce n’est psycho-logiquement pas une tâche facile. Notre approche à son égard semontre positive : « Comment voyez-vous votre avenir ? De quoiavez-vous besoin ? Et comment la CCI peut vous aider ? » L’idéec’est de créer et d’entretenir le lien. Encore trop de commerçantsou de chefs d’entreprise s’isolent et se renferment sur eux-mêmesquand ils ont des difficultés financières. »

Nouer et garder le contact « numérique »

- Nous voulons également améliorer nos relations et nos échangesavec nos 15 400 entreprises, notamment par le biais d’Internet.Ce qui permet de limiter le papier ! Le but c’est d’apporter aux gensla formation qui les intéresse, sans les encombrer avec le reste.Pour l’instant, nous n’avons récolté que 4 000 adresses mail. Mêmesi l’idée est simple, la mise en œuvres reste longue complexe (re-cueil et mise à jour des contacts, etc.).

UN EX-ISAAPIEN DANS «LE PARISIEN»

éCliquez ici ! PAGE 18

CCI : PAS DE FUSIONROCHEFORT-COGNACLa nouvelle est tombée le mois dernier : la Chambre régio-nale de commerce et d'industrie* vote en majorité pourune union entre les CCI d'Angoulême et Cognac.

* dans laquelle siègent des délégués des 6 CCI de Poitou-Charentes : Vienne, Deux-Sèvres, La Rochelle, Angoulême, Rochefort-Saintonge et Cognac.

Entamé depuis 5 ans, le rapprochement entre les CCI de Cognac etde Rochefort-Saintonge n’aura pas lieu. Claude Maumont et Jean-Claude Delaune, les présidents de ces deux CCI, qui militaient pourune fusion entre leurs deux compagnies, ont perdu. Les mutuali-sations envisagés avec la CCI de Rochefort, notamment pour le tou-risme et la formation.

La création d'une chambre consulaire départementale s'inscrit eneffet dans une réforme globale qui centralise les pouvoirs vers lacapitale de région.Elle implique qu'au 1er janvier 2013, les CCI territoriales seront rat-tachées à la CCI régionale. C'est donc Poitiers qui assumera parexemple des fonctions d'« appui et de soutien » pour les servicesde paie, de comptabilité, informatique, juridique, etc.

NORME ISO 26000 ACHATSDes recommandations opérationnelles

prévues pour fin 2011

Depuis juin 2010, l'obsAR participe aux côtés de l'AFNoRau développement de la norme ISo 26000 appliquée auxpratiques Achats.

L'objectif est de favoriser la déclinaison opérationnelle des grandeslignes directrices de la RSO (Responsabilité Sociétale des Organisa-tions) dans les processus Achats, ce qui offre aux acheteurs l'op-portunité de renforcer leur rôle stratégique au sein del'organisation.

Les acheteurs pourront ainsi être accompagnés dans leurs dé-marches responsables et solidaires, au cœur des relations avec lesparties prenantes (clients, partenaires et surtout fournisseurs),

La norme "Achats Responsables", qui sera publiée entre fin 2011 etdébut 2012, proposera aux directions Achats des recommandationsopérationnelles visant à améliorer les processus et favoriser le dia-logue avec les parties prenantes, dans une logique de "résultats".

3 000 NOUVEAUX EMPLOIS HANDICAPESLe gouvernement annonce la création de 3 000 emplois desalariés handicapés.

Les entreprises adaptées (qui embauchent 80 % de salariés handi-capés) peuvent être satisfaites… Le gouvernement a annoncé, lorsde la Conférence Nationale du Handicap (CNH) le 8 juin dernier,qu’il va soutenir la création de 3 000 emplois de salariés handica-pés.

Cette nouvelle est un message fort pour toutes les entreprises pri-vées et publiques, services achats en tête, qui privilégient la sous-traitance auprès des secteurs adapté et protégé dans leur politiqued’achats responsables.

Source : Décision-achats.fr, le site des acheteurs privé/public

ACHATS & INNOVATIONPour sa 6ème édition, la conférence achats organisée par lecabinet Crop&Co (voir La Lettre HA17 n°21), avait pour thèmel'innovation.

« L’innovation est le premier moteur de la croissance », a rappeléPhilippe Portier, directeur du master AMI (Acheteur Manager Inter-national) de l’EM Lyon, « mais la réussite d’un tel processus ne peutreposer sur une entreprise seule, souvent dépourvue des ressourcesR&D suffisantes en interne. »

C’est pourquoi une telle mission suppose un véritable partaged’idées entre acteurs économiques, et plus volontiers dans le cadrede relations de sous-traitance. « Pour bien identifier, capter et fairevivre l’innovation de manière efficace et rapide, clients et fournis-seurs doivent travailler main dans la main », a souligné FrançoisScheid, Dr en sciences de gestion de l’École polytechnique et pro-fesseur en management de l’innovation à EM Lyon. Une démarchede cotraitance plus connue sous le terme d’“open innovation”.

PLATE-FORME ACHATS Crop&Co lance une plateforme d'études sur les achats :www.benchmarkachats.com

Entièrement gratuit, ce site d'informations comparées sur lesachats a déjà programmé pour 2011 la publication de 15 études,tant sur des familles d'achats que sur les pratiques organisation-nelles. Chaque étude est basée sur la collecte des résultats laisséspar les internautes, leur analyse étant ensuite effectuée par leséquipes du cabinet.

Les études sont publiées pendant 2 mois pour laisser le temps auxinternautes de prendre part à l’enquête. A noter qu’une étude surles Achats durables est en cours...

19La Lettre d’HA17 - n°22 - JUILLET 2011

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20La Lettre d’HA17 - n°22 - JUILLET 2011

Rendez-vous fin décembre 2011pour La Lettre HA 17 n°23 !

24 NoVEMBRE 2011Match retour DCF 24 nov

Jeudi 24 novembre : Match retour Dirigeants Commerciauxde France DCF/HA17 à Saintes, sur le thème « Show Devent’ » Acheteur-Vendeur la double comédie.

Conférence-spectacle « Show devent’ ». Un spectacle péda-gogique et humoristique. Un spectacle d’entreprise. La venteest la fonction à actualiser sans cesse et à mettre en pratiqueconstamment. Le but de ce spectacle est de présenter avechumour à vos partenaires les « toutes dernières techniquesde vente ».

Pour et avec qui ? Les clubs d’entreprises, les groupementsprofessionnels, les organisations patronales, les dirigeants,les managers…

Thèmes abordés ? L’image et la vocation du vendeur. Laconfiance en soi. « Y-a-t-il un décideur dans la salle ? ». Savoir« se vendre ». L’art de faire dire « oui » à ses clients. Savoirposer des questions et reformuler…

Distribution :

Laëtitia MAITREHUT (formations et conférences en développement commercial).

Jean-Marc BONNET (conseil d’entreprise, auteur-comédien de spectacles d’entreprise).

Stéphane MAITREHUT (formations et conférences en management et développement commercial).

Durée du spectacle : 1h.

Adhérer à HA17

Nous nous appuyons essentiellement sur les cotisations

versées par nos adhérents. Celles-ci constituent notre

principale source de financement. C’est pourquoi je m’adresse

à vous en vous transmettant l’appel à adhésion pour l’année 2011.

Le montant de cette cotisation est fixé : 30 € à titre individuel,

à 100 € au titre de l’entreprise, permettant à celle-ci la participation

de plusieurs membres du personnel aux activités de l'Association.

Je suis persuadé que vous en mesurez toute l’importance pour la vie

de notre association. Je reste confiant dans la continuité de votre

engagement et vous en remercie par avance de votre participation.

Le Président d’HA17 Jérôme LoMBARD.

JANVIER

FEVRIER

MARS

AVRIL

MAI

JUIN

JUILLET

AOUT

SEPTEMBRE

OCTOBRE

NOVEMBRE

DECEMBRE

Dernière heure...Carlos FERREIRA, actuellement responsable des Achats indirects Alstom Trans-port Aytré, va prendre à partir de fin Juillet 2011 de nouvelles responsabilités entant que responsable de la sous-traitance du site. Il aura en charge : « avec l'aidede son équipe, le pilotage opérationnel des sous-traitants agissant sur le site de LaRochelle, dans le but de tenir les objectifs de qualité, coûts & délais ».

Président du Conseil Pédagogique ISAAP depuis septembre 2009 (mission pour laquelle il souhaite aujourd’huise faire seconder), Carlos restera par ailleurs un membre actif du comité pédagogique et de l’association HA17.

Souhaitons-lui une pleine réussite dans sa nouvelle mission !

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Les prochains rendez-vous

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21La Lettre d’HA17 - n°22 - JUILLET 2011

Rendez-vous fin décembre 2011pour La Lettre HA 17 n°23 !

De gauche à droite, une partie du bureau : Cécile Couhet, Magalie Brault, René Lamy, Carlos Ferreira, Danièle Proust, Jé-rôme Lombard, Christelle Chapelle, Laurent Bernazeau, Jérôme Greff, Michèle Barge, Christophe Richard et Jérôme Sens.

- Vendredi 2 septembre : CCI-RS à Rochefortsoutenance des alternants ISAAP.

- Vendredi 16 septembre : Rentrée ISAAP 15. CCI-RS La Corderie Royale, Rochefort sur Mer.

- Vendredi 14 octobre : Remise des diplômes de l’ISAAP 14.Soirée thématique « La maîtrise des risques liés aux achats internationaux ».

- Jeudi 24 novembre : Match retour Dirigeants Commerciauxde France DCF/HA17 à Saintes, sur le thème « Show Devant’ » Acheteur-Vendeur la double comédie.

HA17Un réseau d’intervenants sur les métiers de l’Achat, regroupant, depuis 1995, grandes entreprises et PME/PMI de la Charente-Maritime et des départements limitrophes.

objectifs : performance des achats, professionnalisation et promotion du métier d’acheteur-approvi-sionneur.

Le bureau d’HA17JANVIER

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Le bureau d’HA17

Venez nous rejoindre ! Contactez Cécile Couhetau 05 46 84 11 83 - [email protected]

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22La Lettre d’HA17 - n°22 - JUILLET 2011

COMPTOIRS DU BISCUIT

PLANET 20 SUR 20

et vous ?

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La Lettredes@cheteurs de Charente-Maritime

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Directeur de la publication : Jérôme LOMBARD Rédacteur en chef : René LAMYRédaction : Valérie DAVIETCrédit photo : RL CC VDContact HA17 : 05 46 84 11 83Chambre de commerce et d'industrie de Rochefort et de Saintonge - CCIRSBP 20129 - 17306 Rochefort cedex

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