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1 A la fin du XIX e siècle, l’aube du cy- clisme, un certain Alphonse Allais (humoriste français 1854-1905) re- latait le fait divers suivant : « Monsieur le préfet de police, au lieu de pourchasser les bookmakers et les inno- centes petites mar- chandes de fleurs, ferait beaucoup mieux de songer à réglementer les bicyclettes qui, par ces temps de chaleur, constituent un véritable danger public. Encore, hier matin, une bicyclette s’est échap- pée de son hangar et a parcouru à toute vi- tesse la rue Vivienne, bousculant tout et se- mant la terreur sur son passage. Elle était arrivée au coin du boulevard Montpar- nasse et de la rue Lepic, quand un brave agent l’abat- tit d’une balle dans la pédale gauche. L’autopsie a démontré qu’elle était atteinte de rage. Une voiture à bras qu’elle avait mordue a été immédiatement conduite à l’Institut Pasteur. On l’avait échappé belle ! » Qu’en est-il aujourd’hui, plus d’un siècle plus tard ? On peut penser que nos « bécani- ciens » modernes ont, par de sa- vants et judicieux croisements, créé une race de vélos plus paisibles. Mais est-ce bien sûr ? Vous avez sans doute constaté, comme nous, que les nombreux vélos qui attendent leur maître à proximité de nos gares sont solide- ment enchaînés à des supports métalliques. Sans doute une résur- gence de la crainte du vélo fou qui s’échappe. Prudentes, certaines communes, pour protéger leur population, pré- fèrent détourner la véloroute Paris- Londres plutôt que de la laisser traverser certains quartiers réputés pour leur tranquillité. D’autres, par contre, n’hésitent pas à lui aména- ger de larges pistes qui feront la joie des intrépides cyclistes anglais qui souhaitent visiter le « gai Paris ». La crainte de désordres créés par un vélo mordu par un renard enragé lors de la traversée de la forêt de Saint-Germain reste limitée. Le double-sens cyclable, qui a pu faire craindre à certains les consé- quences fâcheuses d’une attaque frontale d’une automobile par un vélo fou, est en passe de se répan- dre via les zones 30 qui se dévelop- pent dans les communes les plus progressistes. Il existe des bandes cyclables où le stationnement des voitures est au- torisé, probablement pour ralentir la fuite de dangereux vélos ayant échappé au contrôle de leur maître. D’autres exemples dans nos communes, mais nous ne pouvons les citer tous, attestent que cette crainte a existé, mais est sans doute en passe de dis- paraître. Alors ? Cette peur fut-elle jamais justifiée ? Je vous donne mon avis sans crainte de vexer ses descen- dants et dans l’espoir de rassurer nos édiles : ce Monsieur Allais était un vilain farceur qui a in- venté cet incident. Dans la confron- tation entre un vélo et une voiture, c’est cette dernière qui est dange- reuse... Donc, de grâce, Messieurs les élus et responsables de voirie, n’ayez pas peur de laisser davantage de place au vélo qui, contrairement à la voiture, est un moyen de trans- port ne présentant que des avan- tages, car il est à la fois écologique, économique et bon pour la santé. Mener une politique de développe- ment du vélo en ville est tout sim- plement appliquer une politique basée sur le bon sens. Et ce n’est pas ce cher Alphonse Allais qui nous contredirait. Le vélo serait-il dangereux ? Editorial La lettre de N° 17 Année 2012 Prix 0,50 € LETTRE RV 78 RECTO SEUL PDF 29/01/13 11:45 Page1

La lettre de N° 17 Année 2012°17.pdf1 A la fin du XIX esiècle, lʼaube du cy- clisme, un certain Alphonse Allais (humoriste français 1854-1905) re-latait le fait divers suivant

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A la fin du XIXe siècle, l’aube du cy-clisme, un certain Alphonse Allais(humoriste français 1854-1905) re-latait le fait divers suivant :« Monsieur le préfet de police, aulieu de pourchasser lesbookmakers et les inno-centes petites mar-chandes de fleurs, feraitbeaucoup mieux desonger à réglementerles bicyclettes qui, parces temps de chaleur,constituent un véritabledanger public.Encore, hier matin, unebicyclette s’est échap-pée de son hangar et aparcouru à toute vi-tesse la rue Vivienne,bousculant tout et se-mant la terreur sur sonpassage.Elle était arrivée au coindu boulevard Montpar-nasse et de la rueLepic, quand un brave agent l’abat-tit d’une balle dans la pédalegauche.L’autopsie a démontré qu’elle étaitatteinte de rage.Une voiture à bras qu’elle avaitmordue a été immédiatementconduite à l’Institut Pasteur.On l’avait échappé belle ! »Qu’en est-il aujourd’hui, plus d’unsiècle plus tard ?On peut penser que nos « bécani-ciens » modernes ont, par de sa-vants et judicieux croisements, crééune race de vélos plus paisibles.Mais est-ce bien sûr ?Vous avez sans doute constaté,comme nous, que les nombreuxvélos qui attendent leur maître à

proximité de nos gares sont solide-ment enchaînés à des supportsmétalliques. Sans doute une résur-gence de la crainte du vélo fou quis’échappe.

Prudentes, certaines communes,pour protéger leur population, pré-fèrent détourner la véloroute Paris-Londres plutôt que de la laissertraverser certains quartiers réputéspour leur tranquillité. D’autres, parcontre, n’hésitent pas à lui aména-ger de larges pistes qui feront la joiedes intrépides cyclistes anglais quisouhaitent visiter le « gai Paris ». Lacrainte de désordres créés par unvélo mordu par un renard enragélors de la traversée de la forêt deSaint-Germain reste limitée.Le double-sens cyclable, qui a pufaire craindre à certains les consé-quences fâcheuses d’une attaquefrontale d’une automobile par unvélo fou, est en passe de se répan-

dre via les zones 30 qui se dévelop-pent dans les communes les plusprogressistes.Il existe des bandes cyclables où lestationnement des voitures est au-

torisé, probablementpour ralentir la fuite dedangereux vélos ayantéchappé au contrôlede leur maître. D’autres exemplesdans nos communes,mais nous ne pouvonsles citer tous, attestentque cette crainte aexisté, mais est sansdoute en passe de dis-paraître. Alors ? Cettepeur fut-elle jamaisjustifiée ? Je vous donne monavis sans crainte devexer ses descen-dants et dans l’espoirde rassurer nosédiles : ce Monsieur

Allais était un vilain farceur qui a in-venté cet incident. Dans la confron-tation entre un vélo et une voiture,c’est cette dernière qui est dange-reuse...Donc, de grâce, Messieurs les éluset responsables de voirie, n’ayezpas peur de laisser davantage deplace au vélo qui, contrairement àla voiture, est un moyen de trans-port ne présentant que des avan-tages, car il est à la fois écologique,économique et bon pour la santé. Mener une politique de développe-ment du vélo en ville est tout sim-plement appliquer une politiquebasée sur le bon sens. Et ce n’estpas ce cher Alphonse Allais quinous contredirait.

Le vélo serait-il dangereux ?Editorial

La lettre de N° 17Année 2012

Prix 0,50 €

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Un « bécanicien »

volant

Un réparateur vélo installe son ate-lier mobile à proximité des gares de7h à 20h pour y réparer vos vélos letemps d'une journéeLe principe est simple : Charles Thi-bault, mécanicien cycle, se déplacedans différentes gares d'Ile-de-France pour être au service de votremonture. Les réparations sont effec-tuées sur place et dans la journéedans une remorque-atelier lui per-mettant de réparer et d'entretenirtous les types de vélos.Un grand stock de pièces est dispo-nible pour pallier toutes les pannespossibles. De la vente d'acces-soires, d'équipements et de vélosd'occasion est également prévue.Question tarifs, ils sont très raison-nables (compter 12 euros pour unchangement de chambre à air,chambre à air incluse).Vous pouvez d'ores et déjà le trou-ver les premier et troisième mardisde chaque mois en gare de Houilles,les premier et troisième jeudis dechaque mois en gare de Rueil-Mal-maison, mais aussi un samedi surdeux sur le marché de Houilles.Plusieurs autres gares sont à venir.Plus d'infos sur www.letriporteur.org

Actualités cyclistesPorts de Paris

Ports de Paris se traduit en anglais parHARbour Of PAris dont la contractiondonne HAROPA. Mais le français re-prend le dessus en déclarant qu’il s’agitde la contraction de : Le HAvre-ROuen-PAris. C’est en tout cas l’acronyme figu-rant dans le nouveau GIE Haropa-Portsde Paris Seine-Normandie. Celui-ci estune coordination opérationnelle pour untrafic annuel de 130 millions de tonnesgénérant 40 000 emplois directs et 120 000 emplois indirects. Tout ceci concerne le citoyen et notreassociation s’intéresse à une partie dece projet qui est la création de PortSeine-Métropole sur 420 hectares surles territoires des communes d’Achè-res, Andrésy, Conflans Sainte-Honorineet Saint-Germain-en-Laye.C’est un projet portuaire s’étendant surdeux secteurs, l’un àl’Ouest sur 120 hec-tares avec une filièregranulats (en cours)et l’autre à l’Est sur300 hectares (occu-pés auparavant par leSIAAP, sur des ter-rains propriétés de laVille de Paris) avecune filière logistique(centres de distribu-tion). Ceci entraîne-rait la création d’unedarse dans chaque secteur et d’une pla-teforme multimodale (eau-fer-route).Un diagnostic préalable a été établi encohérence avec les autres projets d’amé-nagements et les lignes directrices duprojet ont été présentées en septembre-octobre 2012. Il y aura des autoroutes(A104 ?), des routes, des aménage-ments ferroviaires s’appuyant sur la gareexistante d’Achères Grand-Cormier.Ports de Paris a déclaré que le projetsera conçu pour s’intégrer à la trameverte qui assure la liaison entre la futureforêt de Pierrelaye, les berges de Seineet la forêt de Saint-Germain-en-Laye.Nous citons : « La continuité des itiné-raires de circulation piétons et cyclistessera une donnée forte de l’aménage-ment global ». Nous y voilà.

Le Cabinet Antoine Grumbach est encharge d’une mission d’étude préala-ble, l’ambition étant de réconcilier l’ac-tivité économique et la mise en valeurde la nature. Au moins 25 % de la sur-face du port seront réservés aux es-paces paysagers, le projet paysagerétant à haute valeur environnementaleavec 25 à 30 % d’emprise pour les es-paces verts et paysagers, la végétalisa-tion des berges préservant les vis-à-vis(hauteurs de Conflans-Sainte-Honorineet berges), avec un retour de la forêt enbord de Seine.Pour ce qui nous concerne directe-ment, nous avons demandé la conser-vation et la protection de la vélorouteParis-Londres (avec la mise en état dela passerelle Saint-Nicolas), la créationde deux axes protégés en site propretraversant du Nord au Sud et de l’Est àl’Ouest (avec le franchissement desdarses), la réalisation de pistes cycla-

bles comme il en existe dans le port deRotterdam, etc… Le SIAAP envisageune connexion avec une liaison depuisla porte de Fromainville (sortie du parcde Maisons-Laffitte) et, à terme, deuxbandes cyclables de part et d’autre dela route Centrale.L’agenda est le suivant : 2013 pour ledébat public, 2014-2016 pour l’étuded’impact de la solution retenue et l’en-quête publique, 2018 pour le début destravaux, les premières mises en serviceétant effectives en 2020.Nous vous remercions de nous fairepart de toutes les propositionsconstructives que nous pourrions ap-porter lors des débats.

PhL/GMSL

HAROPA

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Actualités cyclistes

Peut-être un peu difficile pour certainsde sortir de leur couette de bon matin,par ce temps plutôt frisquet pour un 15avril… Mais l’effort en valait la peine :une petite centaine de cyclistes (dontune vingtaine d’adhérents ou sympathi-sants de Réseau Vélo 78) avait rendez-vous devant le Lido à 7h 45 (pour laplupart après un préacheminement parle RER, étrangement surfréquenté pourun dimanche matin à cette heure !!!).Cette balade « confidentielle » (c’estune tolérance des organisateurs, riend’officiel…) était organisée pour la dou-zième année par Réseau Vélo 78. En1999, il ne s’agissait que d’une petitepoignée de cyclistes… qui au fil des ansont fait des petits grâce au bouche àoreilles et à Internet, avec notammentde nombreux jeunes cette année.Départ à huit heures - soit quarante-cinq minutes avant le départ officiel desmarathoniens - sur les chapeaux deroues, malgré le vent fort qui nous frei-nait plus souvent qu’il ne nous pous-sait… Ce n’était pas la balade«plan-plan » des familles, il ne s’agis-sait pas de se laisser rattraper par lesconcurrents handisport qui partaienteux aussi avant les coureurs à pied !Nous avons d’ailleurs dû nous rangerrapidement sur le trottoir à plusieurs re-prises lors du parcours, quand ces der-niers étaient annoncés par les voitures

de police, afin de ne pas les gêner.Quel pied que d’avoir la capitale pournous tout seuls (ou presque), sansarrêt aux feux rouges puisque la circu-lation automobile était déjà neutraliséedans l’attente du passage des cou-reurs. On se prenait à rêver à un Parissans véhicules motorisés… ce seraitvraiment la plus belle ville du monde !!!Et on réalise ainsi que la capitale n’estpas si grande car, après les Champs-Elysées, la rue de Rivoli, la place de laBastille, la traversée du 12ème, nousavons vite atteint le bois de Vincennesà travers lequel nous avons fait unegrande boucle.Petit arrêt (très bref, surtout pour lesderniers arrivés qui n’ont même pas eule temps de souffler !) ravitaillementdans le bois de Vincennes… et c’étaitreparti pour le deuxième tronçon, enpassant par les quais rive droitejusqu’au bois de Boulogne et à l’arrivéeavenue Foch, pour les premiers vers10h 15.Pour ma part, j’avoue humblement que,m’étant fait rattraper par les candidatshandisport et n’étant pas une supersportive, j’ai opéré un petit raccourcientre la Concorde et l’arrivée… où j’airetrouvé les courageux qui ont terminéleur marathon cycliste… à peu prèsdans le même temps que les premierscoureurs à pied !!! CC

Le marathon de Paris... à vélo

Le panneaude trop

Dans certainescommunes les mu-nicipalités, ne pou-vant ou ne voulantpas créer des pistesou bandes cycla-bles, ont mis en

place ce qu’elles appellent des « axespartagés ».Ces axes partagés sont matérialiséspar une signalisation verticale et au sol. L’avantage de ce système est d’appe-ler les automobilistes à la vigilance,grâce en particulier aux logos peintssur la chaussée.L’inconvénient est que l’axe partagéest une notion absente du Code de laRoute qui, par conséquent, n’est pascomprise de la plupart des citoyens,qu’ils soient cyclistes ou automobi-listes. D’ailleurs la plupart des voiessont, par nature, partagées sans qu’ilsoit nécessaire de le préciser. Voici la définition qu’en donne le site in-ternet de la ville de Houilles : « Leconcept d'axe partagé s'appuie sur lepostulat que la sécurité peut naîtred'une reconnaissance mutuelle entreles usagers de la route, dès que le tra-fic est faible et que la vitesse des véhi-cules est résonnable (sic) (vitesselimitée à 30 ou 50 km/h). Aucun amé-nagement n'est créé en faveur desvélos, mais l'attention des automobi-listes est mise en éveil par des pan-neaux d'information et un marquage ausol de pictogrammes « vélo ».Le but étant principalement d’attirer l’at-tention des automobilistes sur la pré-sence de cyclistes, il vaudrait mieuxtrouver une autre appellation du genre« attention, itinéraire cyclable ».Cependant, ceci va plutôt dans le bonsens... jusqu’à ce que l’on arrive à l’ex-trémité de certains axes partagés oùl’on trouve un panneau indiquant « find’axe partagé » avec le logo d’un vélobarré ! Ce panneau non réglementaire pou-vant être interprété comme une inter-diction aux cyclistes, ou une prioritéaux voitures, est dangereux et devraitêtre supprimé. PhL

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Les communes aiment le vélo : un peu, beaucoup

Pour compléter le dispositifdes Attestations Scolaires deSécurité Routière (ASSR), pas-sées en classe de cinquièmeet de troisième, il est créé uneattestation de première éduca-tion à la route (A.P.E.R.) déli-vrée à l'issue de la scolaritéprimaire.L'A.P.E.R. valide l'acquisitionde règles et comportementsliés à l'usage de la rue et de laroute et la connaissance deleur justification.Pour la quatrième année consécutive,l’association Réseau Vélo 78 a participéà la sensibilisation des élèves desécoles primaires de Houilles niveauCM2 à la pratique sûre du vélo en ville,en concertation avec enseignants, ser-vice des écoles et police. Cette interven-tion a eu lieu dans le courant du mois demars grâce à la participation des béné-voles volontaires de l’association. Elle aboutit au passage de l’APER avecdes agents de la circulation. Cette action se déroule en deux temps :le contrôle technique et la maniabilité duvélo que les enfants apportent le jourprévu (en général très peu d’oublis etles élèves se prêtent volontiers leur bi-cyclette). Un troisième temps a été nonpas supprimé cette année mais laisséaux soins de l’enseignant : la projectiond’un montage vidéo montrant les diversaménagements cyclables réalisé dansleur ville ou dans les villes voisines. A raison de deux classes dans l’après-midi, nous permettons à une cinquan-taine d’élèves du CM2 de profiter d’uncontrôle technique de leur bicyclette,suivi ou précédé d’un parcours mis enplace par les animateurs bénévoles.Le contrôle techniqueIl est réalisé à l’aide d’une fiche tech-nique élaborée par Réseau Vélo 78.Chaque point du vélo est contrôlé selontrois rubriques :- « Voir, être vu » qui permet de vérifierle fonctionnement du système d’éclai-rage du vélo ;- «S’arrêter » : vérification des freins ;

L’APERHouilles

Pour les habitants de Mareil, L’Etang-la-Ville, Saint-Germain Est et Le PecqSud, l’échangeur routier de l’Ermitageest un point noir empêchant piétons etcyclistes de rejoindre la Seine autre-ment qu’en voiture. De plus, les souter-rains permettant de traverser les voiesrapides ne sont plus conformes (nonadaptés aux Personnes à Mobilité Ré-duite) et assez sinistres.D’autre part, les cyclistes ne peuvent pasfacilement rejoindre Rueil depuis Le Pecqpar la rive gauche : la N13 est très dange-reuse (deux fois deux voies empruntéespar des camions ; chaussée en mauvaisétat, même si les secteurs les plus cri-tiques, à Bougival, ont été refaits) et lechemin de halage n’est pas praticable auniveau de Louveciennes et Bougival(inexistant, ou accaparé par les riverains). Il y a trois ans, un groupe de travail, le« comité d’axes », avait étudié le déve-loppement des axes Saint-Germain-LaDéfense-Versailles, mais les études fu-rent stoppées par le Préfet.A l’initiative de Réseau Vélo 78, uneréunion fut organisée à Saint-Germain-en-Laye en novembre 2011 pour réveil-ler différents projets avec lescommunes concernées (Saint-Ger-main, Le Pecq, Fourqueux, Port-Marly,Mareil-Marly et l’Etang-la-Ville).Il fut alors proposé de travailler, avec leConseil Général, sur deux sujets :l Le franchissement de la N13 au ni-veau de l’Ermitage, avec à court termerénovation et remise aux normes despassages souterrains (toujours en at-tente), et la réfection de la chaussée dela N13 (dont les parties les plus en-dommagées et dangereuses pour lescyclistes ont été refaites).Pour le long terme, une fois que la Fran-cilienne sera bouclée et que la plusgrosse partie du trafic sera déroutée,envisager dès aujourd’hui la refonte del’échangeur et, éventuellement, le rem-placement par un rond-point.l La continuité cyclable rive gauche dela Seine de Saint-Germain/Le Pecq àRueil en passant par l’île de la Loge etl’île de la Chaussée, pour contourner

Le franchissement de la N13 Louveciennes et Bougival. Elle concer-

nerait les 200 000 personnes des cô-teaux de Seine et constituerait un axemajeur de déplacement doux versParis Ouest avec :- le passage, au niveau de Port-Marly,sur l’île de la Loge grâce à la passerelleprévue pour 2013 ;- la connexion de l’île de la Loge à l’îlede la Chaussée par l’écluse de Bougi-val, et le retour sur la rive gauche àRueil (qui possède un bon réseau depistes cyclables) par une passerelle àprévoir au niveau de Rueil 2000.Néanmoins, la multitude des compé-tences et des interlocuteurs rend lacoordination difficile. Jugez plutôt :- le tronçon du rond-point de Cham-bourcy à l'entrée de Port-Marly dépendde la DiRIF (Direction Interdépartemen-tale des Routes d’Ile-de-France) ets'appelle N13 ;- les passages souterrains, situés surle tronçon DiRIF, sont de leur compé-tence seulement pour les nouvellesconstructions. Pour les souterrains (et accès) exis-tants, l'entretien et la mise aux normes(handicapés) sont du ressort des com-munes (Port-Marly et Le Pecq en l'oc-currence), ce que ces dernièrescontestent. D’où le blocage…- la partie de Port-Marly à Louve-ciennes dépend du CG (Conseil Géné-ral) Nord-Est et s'appelle RD113.- la section de Louveciennes à Bougi-val dépend aussi du CG mais... Est.- l’écluse de Bougival entre les îles dela Loge et de la Chaussée est géréepar VNF (Voies Navigables de France).Enfin, l’accidentologie, qui peut être in-téressante pour justifier les aménage-ments cyclables, dépend, elle, de laDDT (Direction Départementale desTerritoires) de Versailles.Vous l’avez compris, six interlocuteurs– sans compter les communes – pourcinq kilomètres de voie cyclable, c’estvite très, très compliqué, d’autant querien ne peut se faire sans un accorddes six. Continuité oblige…D’où le rôle d’une association commeRV78 pour promouvoir les visions d’en-semble, celles de ses nombreux adhé-rents, et faire avancer ces dossiers« inter-administratifs ». JCL

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- « Rouler et se diriger » : état despneus.L’enfant prend aussi conscience queses infractions peuvent lui coûter lasomme de 11 euros (chacune !). Nousinsistons sur les éléments en rapportavec la sécurité, en particulier l’éclai-rage, le port du casque (et son ré-glage !), et le bon serrage du guidon.Nous leur disons également l’impor-tance du gilet fluo jaune.

La maniabilité du véloElle se fait dans la cour de l’école. Unou deux tours d’échauffement nous per-mettent de repérer le niveau de maî-trise des enfants. Ensuite il leur est demandé de faire unparcours en suivant un certain nombrede règles : rouler à droite, signaler unchangement de direction, bien prendreun virage à gauche à un carrefour, s’ar-

rêter à un stop :un par un d’a-bord, puis en-semble les uns àla suite des au-tres. La séancepeut se terminerpar une activitéplus ludique :course de len-teur, slalom, rou-ler dans le bac àsable, etc. Celadépend des amé-nagements del’école. Après plusieurs années de participationbénévole à cette activité, nous pouvonsdire qu’elle est positive. Cela se passele plus souvent dans la bonne humeur,en bonne coopération avec les ensei-gnants et la police. Merci à Réseau

Vélo 78 d’assumer depuis de nom-breuses années l’organisation de cetteactivité éducative, certainement utile etassurément agréable. Les enfants sem-blent toujours contents.

PhC

C'est la troisième année que je parti-cipe à l'APER de Houilles, dans di-verses écoles et je crois que tous lesélèves de CM2 rencontrés sont inté-ressés par cette formation. Ils posenttout un tas de questions sur le maté-riel, l'entretien du vélo, le casque etprennent conscience que la rue est unendroit sérieux et dangereux, qu'il nefaut pas aborder sans être formé etavoir des connaissances.Quelques-uns - rares - ne savent pasfaire de vélo, généralement parcequ'ils n'en ont pas chez eux. Troistours de cour avec un vélo empruntéà un camarade et tenu par deux for-mateurs et le tour est joué : ils saventfaire du vélo. Quelle satisfaction pourle gamin et les formateurs !Je dois reconnaître que si l'ambianceest aussi bonne, c'est grâce à l’ac-cueil des enseignants qui ont préparénotre venue, assurent la discipline lecas échéant et complètent notre for-mation pendant les inter-classes.Tout cela est une bonne expériencequ'il me sera agréable de renouveler.

JPFSuite à deux participations consa-crées à la maniabilité, j’avoue êtreplutôt enthousiasmé par celles-ci.Outre l’accueil, généralement cordial

et spontané du corps enseignant, il y aune envie partagée par tous de passerun moment convivial et détendu surune activité de plein air et qui permetaux enfants de sortir de leur cadre.

Mais c’est aussi, pour moi, un momentd’étonnements renouvelés pour les rai-sons suivantes :- certains enfants n’ont jamais assisleur postérieur sur une selle de vélo,mais sont avides d’apprendre, d’autresn’ont pas encore réglé leur problèmed’orientation (gauche versus droite parexemple et vice-versa…), certains,enfin, sont très (voire trop) à l’aise ;- la perception d’un danger potentielsur les voies publiques reste plutôt éva-nescente.Il y a une vraie convivialité, puisque leprêt de vélo entre les enfants (pourceux qui n’en ont pas) se fait avecbeaucoup de spontanéité (ce qui né-cessite d’ailleurs de nombreux ré-glages à l’instant de l’échange, car lestailles de corps et de tête pour lescasques sont souvent bien différentesà cet âge),Il semble qu’il y ait des classes assezhétérogènes et c’est en accueillant les

enfants et en démarrant l’instruction que l’on en prend conscience. End’autres termes, l’équilibre à trouvern’est pas seulement pour les enfantsdébutants…On discerne assez vite les carac-tères : il faut être vigilant pour s’assu-rer que la participation est, autant quefaire se peut, égale pour tous. Ce quiveut dire aussi que notre rôle n’estpas seulement d’enseigner la mania-bilité ou la sécurité vélo, mais aussid’être un peu pédagogues…Une action et un suivi qui me parais-sent très utiles, car c’est partageravec ces jeunes une réflexion surquelques notions de leur propre sécu-rité et les aider à faire émerger unefaçon d’être dans la vie publique (bienmodestement cependant…)Et donc, à part une voix éraillée à lasortie des trois heures passées en-semble, c’est toujours avec joie, entous les cas de mon côté, que j’effec-tue cette formation APER. Et que jerecommande de poursuivre cette par-ticipation qui, malgré quelques difficul-tés d’organisation, permet aux jeunesqui la suivent et qui nous font aussitrès bon accueil, d’être en contactavec des enseignants improvisés.

PhL

passionnément, à la folie... pas du tout !

dans les CM2

Des bénévoles témoignent

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Une véloroute est un itinéraire cycla-ble de moyenne ou de longue dis-tance, continu (sans interruption, ycompris dans les villes), jalonné etsécurisé (Source : Wikipédia)Un schéma nationalElle s’intègre dans le "schéma directeurdes itinéraires cyclables prioritaires"(dénomination d’origine), adopté le 15décembre 1998 en Comité Interministé-riel d’Aménagement et de Développe-ment du Territoire (CIADT). Il estrapidement devenu le schéma nationaldes véloroutes et voies vertes (SN3V).Ce schéma a fait l’objet d’une actualisa-tion en 2009/2010, avec une validationà nouveau en CIADT le 11 mai 2010.Le nouveau schéma a été établi dans

le cadre d’une consultation tripartitelancée en 2009 auprès des collectivitéset acteurs concernés, associant le Mi-nistère de l’Écologie et du Développe-ment Durable, l’Association desDépartements et Régions Cyclables(DRC) et l’Association Française desVéloroutes et voies vertes (AF3V -http://www.af3v.org/).A terme, il représentera 20 000 km d’iti-néraires cyclables .Celle qui nous concerne directementest la véloroute Paris Londres ou Ave-nueVerte (www.avenuevertelondonpa-ris.com/). Inaugurée depuis le 24 Juin2012, elle constitue un linéaire d’envi-ron 400 km (hormis le passage sous laManche) entre les deux capitales.Elle intéresse sept communes des Yve-

lines (soit 25 km) entre le pont de Cha-tou et Conflans-Sainte-Honorine : Cha-tou, Croissy, Le Pecq, Montesson,Sartrouville, Saint-Germain-en-Laye,Achères et Conflans-Sainte-Honorine.Si vous ne le connaissez pas, n’hésitezpas à le découvrir en vous rendant surson tracé le long des berges et/ou enforêt. Une signalétique spécifique luiest consacrée.Cet itinéraire continu, confortable et sé-curisé est une réalisation remarquableavec quelques originalités dont le pas-sage au travers du mur d’enceinte dela forêt de Saint-Germain peu avantl’étang du Corra, suivi d’un passageprotégé jusqu’à Conflans-Sainte-Hono-rine qui traverse la petite cité de la Ga-renne. LC

Les communes aiment le vélo : un peu, beaucoup

La véloroute Paris-Londrestraverse les Yvelines

Le passage de la véloroute par le parcde Maisons-Laffitte a été refusé toutnet par Monsieur Myard, député-maire.A notre connaissance, c’est la seulecommune de France qui ait rejeté enbloc ce projet qui met en valeur un par-cours respectueux de l’environnement,

dédié auvélo et auxcirculationsdouces.On pourraitcomprendrece refus, sice projetbouleversaitle visage dela commu-ne. Eh bien,non, c’estune de cellesoù pratique-ment aucuntravail de

voirie n’est nécessaire !Des indications au sol, assorties dequelques panneaux de signalisation,auraient suffi.Mais le tort du tracé est de vouloir pren-dre le chemin le plus court entre le pontde la Deuxième DB et la forêt, à savoir

l’avenue Albine, traversant le parc.Où est le problème, me direz-vous, depasser par un axe vert large, rectiligne,avec une bonne visibilité pour tous lesutilisateurs, et donc sans risque deconflit ? C’est compter sans les habi-tants du Parc, qui ne veulent pas de« circulation de transit », redoutantsans doute, dans leur imaginaire, deshordes de cyclistes, bruyants, sales etirrespectueux déferlant sur cet espaceprivilégié. C’est mal connaître la réalité deschoses car, de fait, les utilisateurs devéloroute sont des randonneurs paisi-bles et sans histoire, amateurs de na-ture et d’environnement préservé. Néanmoins, tout le monde peut setromper… Souhaitons que Maisons-Laffitte se rende compte de son erreuret que les habitants du Parc changentd’avis dans un futur proche.

LC

LA ville qui ne veut pas de la véloroute…Maisons-Laffitte

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Si le réveil de la ville a été assez longen matière de circulation cycliste, il ap-paraît clairement que la municipalité adécidé de mettre le turbo depuis l’andernier. Les réalisations qui ont vu lejour au cours de 2011 et de la présenteannée en sont l’illustration. La créationde la véloroute Paris-Londres y a jouésa part, certes, mais ce n’est pas leseul déclencheur. Les autres raisons(tourisme, loisirs, énergie) sont tropconnues pour qu’il soit nécessaire derevenir dessus. Il en est de même enmatière de subventions pour le finan-cement.On trouvera ci-dessous les réalisationspassées, les travaux imminents ainsique les perspectives pour les années àvenir. Certes, tout n’est pas parfait enla matière et il faut faire la distinctionentre un simple marquage à contre-sens dans une zone 30 et une pistebien séparée comme par exemple cellede l’avenue du Général-de-Gaulle.Mais il faut aussi prendre en compte lesproblèmes techniques, les points devue divergents des populations et le faitque le vélo n’a pas encore une placeprépondérante dans notre Société.

Année 2011Avenues de Saint-Germain et Charles-de-Gaulle (secteur centre-ville/limite decommune avec le Vésinet) : double

piste séparée.Rue Maurice-Berteaux (secteur ruedes Ponts/RD 321/rue Paul-Deman-ge) : marquage au sol.Rue Vaillant (secteur rue Maurice-Ber-teaux au boulevard Hostachy/centre-ville/zone commerciale) : marquage ausol.Rue Paul Demange (secteur rue Mau-rice-Berteaux/rue Péron) : marquageau sol.Rue de Seine (impasse des Dro-courtes/avenue Émile-Augier) : mar-quage au sol ; voie séparée pour lapartie impasse des Drocourtes/rueMaurice-Berteaux.

Année 2012Le programme de la ZAC d’activitésClaude-Monet est réalisé dans le cadredu développement économique sousdélégation de la communauté de com-munes de la boucle de Seine (CCBS)Un marquage au sol existe dans cetteZAC, allée de Giverny jusqu’à la jonc-tion avec la rue Ernest-Labiche. Il enest de même pour les rues Hans-List etMaurice Leblanc (quartier de l’écoleanglaise).Chemin de halage, de l’école anglaisejusqu’au Pecq  : élargissement de lavoie et pose d’un liant hydraulique avecstabilité renforcée (comme au Pecq).Les travaux ont été achevés fin juillet.

La piste Paris-Londres aura été entiè-rement réalisée sur Croissy.Rue de l’Ecluse (secteur carrefourGuy-de-Maupassant/avenue de Saint-Germain) : continuité de la piste ave-nue du Général-de-Gaulle/avenue deSaint-Germain. En partie descendante,site partagé jusqu’à la rue de la Prin-cesse. Ensuite, le long du mur, pisteséparée. En partie montante, piste sé-parée sur toute la longueur. Les pistess’arrêteront au rond-point, début duChemin de Ronde pour rejoindre lapiste de la rue Ernest-Labiche qui a étéélargie et séparée de la rue.Rue Joséphine (secteur avenue Emile-Augier/berges de Seine) : marquage ausol.Année 2013Promenade Guy de Maupassant (sec-teur rue de l’Ecluse/carrefour Alten-glan/RD321))Rue des Moulins (secteur rue de laPlaine-rue de Seine).

Années 2014/2015/2016Avenue de Verdun (secteur carrefourde la Croix/rue Paul-Demange).Rue de l’Ecluse (secteur promenadeGuy de Maupassant/berges de Seine)Rue Paul Déroulède (secteur rue del’Ecluse/carrefour Altenglan/RD321).Rue de la Plaine (secteur centre-ville/parc de la Blonde-Paresseuse/pro-menade Guy-de-Maupassant).Rue des Gabillons (secteur centre-ville/rue de l’Ecluse/berge de Seine).Rue de la Prairie/rue de la Garenne(secteur rue des Gabillons/école Jules-Verne).Rue du Vésinet (secteur carrefour de laCroix/limite communale avec le Vési-net) : jonction au réseau de cette com-mune.Grande Rue : (secteur rue Péron/cen-tre culturel et associatif de Croissy/sallepolyvalente/bibliothèque/école de mu-sique)Rue Paul-Demange (secteur centre-ville en direction de la gare RER Cha-tou/Croissy).Avenue Foch (secteur centre-ville endirection des bâtiments administratifsmairie/cimetière)Nous suivrons toutes ces réalisationsau fur et à mesure du calendrier.

J-CM

7

Les différentes phases des réalisations.

passionnément, à la folie... pas du tout !

Croissy-sur-Seine Un plan vélo pluriannuel

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A l’état de projet depuis 2005, votédans son principe par le Conseil Géné-ral des Yvelines (CG78) en juin 2010,les études d’avant-projet détaillé se ter-minent après quelques dernières réu-nions sur les mesures de sécuritépossibles pour ralentir les automobi-listes farouches qui sévissent toujourset les débouchés à privilégier. Le débutdes travaux est prévu au milieu de l’an-née 2013 et la mise en service en2014. La durée des travaux se justifiepar un phasage délicat, car les circula-tions véhicules à moteur, piétons, cy-clistes… et bateaux seront maintenuesavec peu de restrictions. Le coût destravaux est estimé dans la fourchettede 2 à 2,2 millions d’euros.

La coupe-type actuelle est une chaus-sée bi-directionnelle d’environ 7,5 mè-tres avec un trottoir de chaque côtéd’environ 1,3 m en section courante.Après les travaux, le trottoir Nord seraélargi au minimum à 2,5 m (piste cycla-ble bi-directionnelle) plus 1,50 m (es-pace piétons). Pour créer la sur-largeurnécessaire par rapport à l’existant, lastructure actuelle du pont sera élargiepar un encorbellement côté amont del’Oise dimensionné pour les faiblescharges des circulations actives (pié-tons + vélos). Ce principe constructif adéjà été appliqué avec succès et réus-site architecturale sur le pont de Neu-ville, quelques kilomètres en amont.Les liaisons en extrémité de passerelle

côté ConflansSainte-Hono-rine concer-nent :- les garesRER et SNCFConflans find’Oise. Pourdes raisonsen partie bud-g é t a i r e s ,l ’ aménage-ment conduitpiétons et cy-clistes jusqu’au rond-point.Une amélioration de l’entrée directevers les gares qui consiste à passer par

le parking concédé est pré-vue. Actuellement l’endroitest difficile : pas de trottoiret les cyclistes sont obligésde pratiquer le double-sens sans signalisationparticulière.- la rive droite de la Seine.Le chemin de touage estaménagé pour les circula-tions actives depuisquelques années. La tra-versée actuelle du CD48doit être révisée, aveccréation d’un plateau ra-lentisseur, un ilot médian

augmenté constituant un refuge, et trèsprobablement une couleur uniforme,pour marquer lacontinuité ducheminemen tdes usagers vul-nérables (piétonset cyclistes).Compte tenu del’absence de dé-bouché à la sor-tie du rond-point,nous pensonsque pour la sé-curité générale,la voie destockage véhi-cules en des-cendant du pont

(espace d’expression de l’incivilité ordi-naire) pourrait être supprimée. Un trai-tement par plateau semblable devraitêtre appliqué à la traversée du coursde Chimay. Une rampe devrait complé-ter à terme le changement de niveauentre cours de Chimay et chemin detouage.Nota : Le tracé de la véloroute Paris-Londres devrait à terme emprunter lecours de Chimay en double sens avecroulage à gauche, permettant ainsi dejoindre le chemin de touage à l’entréedu Port de Paris et sa traversée amé-nagée pour piétons et cyclistes surtoute la longueur concernée par les ac-tivités commerciales et/ou portuaires.Les liaisons en extrémité de passerellecôté Andrésy concernent :- le raccordement aux pistes cyclables

Passerelle sur la fin d’Oise

Les communes aiment le vélo : un peu, beaucoupAndrésy

Coupe de principe du pont sur la fin d’Oise

Extension en encorbellementExistant

élargissement pour piétons et vélos du pont de Neuville (depuis 2006)

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passionnément, à la folie... pas du tout !

existantes de part et d’autre du CD48(rue du général-Schweisguth) et vers larue Victor-Hugo ;- le raccordement vers les bords deSeine (chemin de Smeth). Ce dernierraccordement permettra de relier Car-rières-sous-Poissy (et Poissy) en res-tant de bout en bout en bord de Seine.Une difficulté qui a entraîné quelquesréunions et réflexions supplémentairesest la prise en compte du nécessaireralentissement des voitures qui des-cendent du pont vers Andrésy. En l’étatactuel, l’indiscipline usuelle rend la tra-versée difficile et dangereuse (accidentmortel déjà survenu en cet endroit).Compte tenu de divers paramètrestechniques (entre autres fils d’eau etdévers de chaussée) le choix et lacombinaison définitive entre plateaux,mini-giratoire, ilôts, sinuosité du tracé,etc. ne sont pas figés.Souhaitons en conclusion que la pas-serelle sur la fin d’Oise relance une dy-namique de franchissement desfleuves de la région pour les circula-tions dites « douces ». Les traverséesles plus fortement stucturantes et sou-haitées en priorité concernent Car-rières-sur-Seine-Poissy-Port.

J-MJ

A l'occasion des Jeux Olympiques enAngleterre, le chemin de halage a étéaménagé : il est large de trois mètres,réservé aux piétons et aux cyclistes.Les Alpicois ont été un peu perturbésmais ils devront se convaincre quec'est fait dans l'esprit, louable, del'abandon de la voiture . Cette Voie Verte a été inaugurée offi-

ciellement le 9juin et bapti-sée « cheminde Barnes »,en l'honneurde cette villeanglaise jume-lée avec LePecq.Il est, au de-meurant, pa-radoxal deconstater qu'ilest plus faciled'aller à véloen Angleterrequ'à Port-Mar-ly puis Bougi-val !

Elle s’inscrit sur l’itinéraire de la Vélo-route Paris Londres.Le résultat est convaincant avec unaménagement de qualité entre Croissyet Montesson de deux kilomètres quirespecte l’esprit et l’environnement dusite.

FP

Le Pecq

Sur la bonne voie (verte)

Voilà une municipalité qui a prouvé de-puis longtemps son adhésion aux cir-culations douces, et leur intégrationdans ses projets d’urbanisme. Au pointque les premières pistes cyclables dela Boucle (à proximité des champs desalades et pour assurer la jonction duquartier des Rabaux au centre-ville etau collège Pablo-Picasso), mériteraientdéjà un bon rafraîchissement quant àleur délinéation et leur marquage, tantelles ont été soumises aux intempérieshivernales de l’Ile-de-France.Mais la caractéristique principale decette commune, c’est la mise en placed’un canevas de pistes en maillage,permettant d’une part la continuité de

son propre réseau au sein de la com-mune, et d’autre part celle du réseauexistant et futur avec celui des munici-palités voisines. C’est un « plus » par-ticulièrement appréciable.On peut donc citer les travaux en coursou futurs :Avenue Gabriel-Péri, le long de l’InstitutThéophile-Roussel (tronçon terminé enmars 2012), dont la prolongationjusqu’à Sartrouville sera exécutée lorsde l’aménagement de la ZAC de LaBorde.Lors de cet aménagement (à venir en2013), le quadrillage sera finalisé, de-puis le chemin de l’Espérance vers lequartier de La Borde et la véloroute

Paris-Londres sur le quai Georges-Sand.Bien entendu, accueil favorable de lavéloroute Paris-Londres, mais avecpréservation des aménagements ac-tuels sur les Rabaux et aménagementdu chemin de La Borde pour accéderau parc départemental de l’Epinoche.Enfin, continuité du réseau le long etautour des aménagements de la nou-velle RD 121.Voilà de belles perspectives d’ouver-ture pour un mode de déplacement quiva prendre de plus en plus sa placedans un monde condamné au renché-rissement et à la raréfaction inélucta-bles des énergies fossiles. PL

La ville « fervente du réseau et des circulations douces »

Montesson

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L’équipe municipale confirme sa vo-lonté de développer un maillage de laville et l’interconnexion sans disconti-nuité avec les communes voisines.

Nous vous proposons ci-dessous derevenir sur les projets annoncés en2011 et qui se sont concrétisés en2012.Rappelons que depuis fin 2011, ruePierre-Curie, le passage en zone 30 esteffectif et sécurise ainsi la circulationtant à vélo qu’à pied des collégiens. L’accès au nouveau centre (halle Car-not) :- Rue du Maréchal-Foch : nouvellepiste cyclable bi-directionnelle, agré-mentée d’îlots et d’arbres, offrant unedistribution alternée du stationnement,ceci afin de limiter la vitesse.- Liaison en amont de cette nouvellepiste cyclable à celle du Maréchal-Juin,par l’aménagement du rond-point. Dix-huit mois après notre première propo-sition, nous ne pouvons que nousréjouir de cette réalisation.Nous développons ci-après les réalisa-tions à venir 2012-2013, en aval decette nouvelle piste cyclable rue du Ma-réchal-Foch :- Comme nous l’annoncions l’an der-nier, la liaison du lycée centre-ville(nouveau centre) sera bientôt effective.Tout d’abord, la piste cyclable actuellerue des Vignes-Blanches a été entière-ment refaite, avec une attention touteparticulière portée à la sécurité.Elle va être prolongée vers le nouveaucentre par la création d’un aménage-

ment sécurisé au petit square dit « du18 mars 1962 » qui reliera la rue desVignes-Blanches à la rue du Moulin entraversant la RD121 rue du Général-

Leclerc. Elle sera pro-longée rue desCatelaines -place des Car-riers - rueChantal-Mau-duit, puis rejoin-dra ensuitel’avenue du Ma-réchal-Juin.Toute la partiedécrite précé-demment seraen zone 30,

permettant l’accès en contre-sens de larue Chantal-Mauduit.L’ensemble des travaux a été voté et ilsont démarré cet été.

Projets 2013-2014.A court terme, fin 2012-début 2013 :- le prolongement de la rue du Maré-chal Foch pour rejoindre le collège sefera par la création d’une piste cyclablerue Hoche et rue Arago afin de rejoin-dre celle de la rue Paul-Doumer ;- cette piste rue Arago se prolongeraaussi à la rue de la Longeraie, menantégalement au collège, mais surtout auxcomplexes sportifs, actuels et futurspôles sportifs de la ville ;- création d’un accès à la gare RER,permettant leprolongement dela piste du Maré-chal-Foch à larue des Fer-mettes - rueJules Ferry pourrejoindre la fin dela piste cyclablerue Pierre-Curiequi amène auparking de lagare (stationne-ment vélos).La première pha-se de la future

piste cyclable de la RD 321 se fera dèsl’obtention (prochaine) des subven-tions. Elle contribuera avec les deuxphases à joindre la gare au lycée et deboucler la boucle à Carrières et son rat-tachement à la boucle de Seine. A moyen terme (2013-2014)- phase II et III de la RD 321 ;- création d’un nouvel axe de déviationde l’entrée de Carrières, route de Cha-tou, pour rejoindre avec une piste cy-clable le rond-point de Carrières-Montesson ;- prolongation de la piste cyclable dumaréchal Juin pour rejoindre celle desVignes-Blanches ;- aménagement du chemin de Halageen sortie de Carrières vers Bezons.La très bonne nouvelle est l’implicationde Bezons dans l’aménagement duchemin de Halage.Nous reviendrons et développeronsdans un prochain article sur notre site,le bénéfice pour les Carillons et pournos autres voisins du 78 et 95 de cescréations.Le projet prend un peu plus de retarddu fait d’autorisations et d’obtentionsadministratives et même de négocia-tions qui sont toujours en cours. - La création d’une passerelle, avecaccès partagé piétons-vélos en prolon-gement de l’A14 permettra de rejoindrel’île de Carrières (l’île est partagée avecChatou, la partie Carrières commen-çant à l’entré du golf). Cette propositionn’est actuellement qu’en phase d’étude.

Les communes aiment le vélo : un peu, beaucoup

… bientôt « Carrières à vélo »Carrières-sur-Seine...

L’aménagement du rond-point

La piste bidirectionnelle de la rue du Maréchal-Foch

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Nous saluons la concertation entre lesdeux municipalités pour que puisseêtre créée une prolongation de la pistecyclable en sortie de Carrières, plusprécisément quai du Nymphée et quaiGeorge-Sand. La très bonne nouvelle,c’est que les travaux quai George-Sand sont commencés. Cette piste permet de joindre notre che-min de Halage au chemin des Impres-sionnistes Chatou-Croissy et au pro-longement des berges de Montesson, etce sans discontinuité ou presque.La boucle sera bouclée par lesconnexions précédemment décrites ci-dessus.Enfin un grand merci au Maire-Adjointà la sécurité et à l’urbanisme, pour sonimplication, avec les collaborateurs desservices techniques, à l’étude des dif-férentes propositions et à leur attache-ment à les concrétiser, avec uneattention créative et adaptée.

Thierry Clauzel

Les associations avec lesquelles Réseau Vélo 78 collaboreSEINE VIVANTE 14, rue Charles-Bémont 78290 CROISSY-SUR-SEINE Tél : 01 30 15 06 70

CADEB (Collectif d’Associations pour la Défense de l’Environnement dans la Boucle de Montesson)130, av. du Général-de-Gaulle 78500 SARTROUVILLE Tél : 01 39 57 65 28

MDB (antenne Argenteuil/Bezons) http://www.mdb-idf.orgRUEIL A VELO 11, rue Camille-Corot 92500 RUEIL-MALMAISON http://ebrav.wordpress.com/

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Association Réseau Vélo 7847, chemin du Tour des Bois

78110 LE VESINET

Toutes les réalisations pour l'usage dela bicyclette bénéficient d'une trèsbonne coordination entre les membresdu Comité Vélo, composé d'usagers dela bicyclette - à la fois dans leurs dé-placements quotidiens et dans leurstrajets domicile-travail et vice-versa, ycompris les élus et personnels munici-paux qui y participent.La dernière réunion de ce Comité, endécembre 2012, a été entièrementconsacrée à l'instauration des "tourne-à-droite" au feu rouge pour les cy-clistes. Les propositions des uns etdes autres ont été examinées tour àtour, puis "notées", soit pour une miseen chantier rapide ou future éventuelle,soit pour leur abandon pur et simple.Cette coopération permet des avan-cées substantielles sur des problèmesprécis, car "ce sont les petits ruisseaux

qui font les grandes rivières !"En ce qui concerne l'Avenue VerteLondon-Paris, la réalisation du tronçonqui traverse la forêt de Saint-Germainau Nord, près de l'étang du Corra, estmaintenant achevée, ainsi que son ba-lisage. Nous avons suggéré une "inau-guration en fanfare" avec notreAssociation au printemps prochain,puisque nos musiciens sont ambu-lants... en circulations douces.Enfin, la capacité d'accueil du parkingvélos actuel gratuit de 300 places -souterrain dans la gare RER de Saint-Germain - va être augmentée de 80places supplémentaires.Saint-Germain est donc sur la bonnevoie pour améliorer son réseau vert, etdiminuer par là-même sa production deCO2 ...

IS

Saint-Germain-en-Laye

Le vélo gagne du terrain...et en sécurité !

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Pour que les Yvelines deviennent un département où se déplacer à vélo soit à la fois agréable et sûr,

il faut pouvoir peser sur les décisions. Et pour cela, il faut être LE PLUS NOMBREUX POSSIBLE !

Soutenez l'action de l'association Réseau Vélo 7847, chemin du Tour des Bois 78110 LE VESINET

(e-mail : [email protected] V site : www.reseauvelo78.org)Je soussigné(e) (Nom, prénom) :.....................................................................................................................Domicile :.......................................................................................................................................................Tél :....................................................Adresse Internet :.........................................................demande o à adhérer à l'association en qualité de

o Membre sympathisant (6 euros)o Membre bienfaiteur (à partir de 15 euros)o Association (20 euros + 0,20 euro par adhérent)Règlement ci-joint o en espèces o par chèque bancaire ou o par CCP, à l’ordre de Réseau Vélo 78

o à recevoir « La Lettre de Réseau Vélo 78 »o à être informé des actions (promenades, manifestations) de l’association.

Activités de Réseau Vélo 78

17 septembre 2011 : Inauguration àSaint-Germain-en-Laye, en présencede la correspondante locale de RéseauVélo 78, d'un parking à vélos couvertde 300 places.24 septembre 2011 : 119 vélos mar-qués antivol, à l'occasion de la Journéede la mobilité et de la sécurité routièreau Vésinet.9 octobre 2011 : Réseau Vélo fait sasortie d'automne à l'étang du Corra.8 janvier 2012 : Exploration de la voieverte Paris-Londres depuis la gare deLyon jusqu'à Maisons-Laffitte.Mars 2012 : Préparation à l'APERdans les écoles primaires de Houilles.

7 avril 2012 : Premièreexpérience de  vélo-école à Maisons-Laffitte.

3 juin 2012 : Par-ticipation à la Conver-gence francilienne versParis.23 juin 2012 : Inaugu-ration du Paris-Londresdevant Notre-Dame àParis. ·9 juin 2012 : Inaugura-tion au Pecq de la"Barnes way", tronçon

local de la véloroute Paris-Londres.Réseau Vélo 78 représente égalementles Yvelines et l’Ile-de-France au seinde l’AF3V (Association Française desVéloroutes et Voies Vertes).Les rencontres avec les mairies, com-munautés de communes, département,région sur des points d’aménagementparticuliers sont également très fré-quentes.Proche d’autres associations, RV 78est présente autant que faire se peutaux Assemblées Générales de celles-ci (CADEB, FUB, AF3V, IDF Environ-nement, Rueil-à-Vélo... ). 

« La Lettre de Réseau Vélo 78 »Bulletin d’information de Réseau Vélo 78

Association loi de 1901 dont le butest la promotion de la bicyclette

en tant que véhicule urbainet interurbain

47, chemin du Tour des Bois78110 LE VESINETTél : 01 30 53 34 50

www.reseauvelo78.orgDirecteur de la Publication :

Lionel CarraraTirage 500 exemplaires

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