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C’est le slogan que le Conseil général de Maine- et-Loire cherche à imprimer suggérant ainsi fortement le lien qui existe entre un territoire et une marque de fabrique, d’appartenance, en tous les cas de notoriété. 60 ans après sa création, notre Confrérie se reconnaît dans ce slogan. Née d’une volonté, celle d’un vigneron et d’un élu, Conseiller général du Vihersois, elle a su se développer et transmettre le témoin pour être aujourd’hui une Confrérie rassembleuse. Les quelque huit cent personnes qui se sont retrouvées lors des dernières fêtes de la Saint Vincent pour découvrir une commune viticole manifestent cette reconnaissance pour un territoire vivant. Une commune viticole est naturellement une commune qui bouge. En témoignent les 18 vignerons de Saint-Lambert-du-Lattay qui se sont mobilisés pour donner le meilleur d’eux-mêmes, accueillir les Confrères et leurs amis, créer les conditions de la fête. Par delà les difficultés et les inquiétudes de leur profession, ils ont dépassé les individualismes et montré un dynamisme collectif. Pour que « l’avenir pousse en Anjou », il faut qu’ici et là on apprenne aussi à se rencontrer, à se découvrir, au delà des seules préoccupations économiques, à partager, comme des frères de sang, de lait ou de vin, qui savent se reconnaître avant de se critiquer et se parler avant de se condamner. C’est ce que fut notre dernière Saint Vincent. Les Confréries, comme celle des Fins Gousiers d’Anjou, quand elles deviennent des lieux de partage contribuent à rendre plus évidente une marque de territoire ! Pierre CESBRON, Grand Maître À noter dès présent : L’Assemblée générale et le Chapitre des Vendanges 2012 de notre Confrérie auront lieu à Saint-Aubin-de-Luigné, le samedi 8 septembre prochain. Une occasion de plus pour réaffirmer : « Sarmento conjucti » ! Le courrier d’invitation vous parviendra en juillet et des informations seront publiées sur notre site Internet : CONFRÉRIE DES A FINS GOUSIERS D' NJOU S MMAIRE O Siège social : Musée de la Vigne et du Vin d’Anjou 49750 Saint-Lambert-du-Lattay Avril 2011 d’information 39 39 Lettre É ITO D Notre marque C’est notre territoire Sarmento conjucti Liés par le sarment P2 In Memoriam Jean Biotteau Le Docte Collège P3 à P6 Les Chapitres et représentation de la Confrérie P7 Vignoble, cépages et appellations de l’Anjou P8 Vigne et Vin.TV, Le livre et les mots croisés www.finsgousiers.fr Confrérie ANNIVERSAIRE NUMÉRO ANNIVERSAIRE ans Les NUMÉRO 60 de la

La Lettre des Fins Gousiers

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La confrérie des Fins Gousiers d'Anjou a pour but de promouvoir les vins d'Anjou.

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Page 1: La Lettre des Fins Gousiers

C’est le slogan que le Conseil général de Maine-et-Loire cherche à imprimer suggérant ainsi fortement le lien qui existe entre un territoire et une marque de fabrique, d’appartenance, en tous les cas de notoriété.60 ans après sa création, notre Confrérie se reconnaît dans ce slogan. Née d’une volonté, celle d’un vigneron et d’un élu, Conseiller général du Vihersois, elle a su se développer et transmettre le témoin pour être aujourd’hui une Confrérie rassembleuse. Les quelque huit cent personnes qui se sont retrouvées lors des dernières fêtes de la Saint Vincent pour découvrir une commune viticole manifestent cette reconnaissance pour

un territoire vivant. Une commune viticole est naturellement une commune qui bouge. En témoignent les 18 vignerons de Saint-Lambert-du-Lattay qui se sont mobilisés pour donner le meilleur d’eux-mêmes, accueillir les Confrères et leurs amis, créer les conditions de la fête. Par delà les difficultés et les inquiétudes de leur profession, ils ont dépassé les individualismes et montré un dynamisme collectif.Pour que « l’avenir pousse en Anjou », il faut qu’ici et là on apprenne aussi à se rencontrer, à se découvrir, au delà des seules préoccupations économiques, à partager, comme des frères de sang, de lait ou de vin, qui savent se reconnaître avant de se critiquer et se parler avant de se condamner.C’est ce que fut notre dernière Saint Vincent.Les Confréries, comme celle des Fins Gousiers d’Anjou, quand elles deviennent des lieux de partage contribuent à rendre plus évidente une marque de territoire !

Pierre CESBRON, Grand Maître

À noter dès présent : L’Assemblée générale et le Chapitre des Vendanges 2012 de notre Confrérie auront lieu à Saint-Aubin-de-Luigné, le samedi 8 septembre prochain.Une occasion de plus pour réaffirmer : « Sarmento conjucti » !Le courrier d’invitation vous parviendra en juillet et des informations seront publiées sur notre site Internet :

CONFRÉRIEDES AFINS GOUSIERS D' NJOU

S MMAIREO

Siège social :Musée de la Vigne et du Vin d’Anjou49750 Saint-Lambert-du-Lattay

Avril 2011d’information n°3939Lettre

É ITODNotre marqueC’est notre territoire

Sarmento conjuctiLiés par le sarment

P2 ■ In Memoriam Jean Biotteau■ Le Docte Collège

P3à P6

■ Les Chapitres et représentation de la Confrérie

P7 ■ Vignoble, cépages et appellations de l’Anjou

P8 ■ Vigne et Vin.TV,■ Le livre et les mots croisés

www.finsgousiers.fr

Confrérie

ANNIVERSAIRENUMÉRO

ANNIVERSAIRE

ans

Les

NUMÉRO

60de la

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Christian ChauvinPrésentateur des

dégustations

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Liste des nouveaux Chevaliers intronisés Pierre Bertomé de Rennes (Ille-et-Vilaine)Cyril Cailleau de St-Lambert-du-LatayAntoine Froger de St-Lambert du LattayDenis Heyne de Jeneffe-Donce (Belgique)René Heyne de Momalle (Belgique)Jean-Bernard Liagre de Pont-Aven (Finistère)Patrick Le Calvez de Concarneau (Finistère)Bruno Levoye de St-Lambert-du-LattayJoseph Marchal de Fleron (Belgique)Yvan Marchal de Hoffraix (Belgique)Wendy Paillé de St-Lambert-du-LattayAmélie Perdreau de Notre-Dame-d’Oe (Indre-et-Loire)Florian Perdreau de Chesnay (Yvelines)Marc Petiteau de Nantes (Loire-Atlantique)Raymond Poncin de Rocourt (Belgique)Jean-René Réthoré de St-Lambert-du-LattayMickaël Rompillon de St-Lambert-du-LattayLaura Tanguy de Pornichet (Loire-Atlantique)André Vandebeek de Momalle (Belgique)Sébastien Verdier de St-Lambert-du-Lattay

Dégustation sous l’oeil de Claude Josse et de Christian Chauvin

Voici la liste des vins qui ont été présentés à la dégustation de plusieurs

centaines de participants :

AU DOMAINE DE LA DUCqUERIE

Sauvignon 2011 Domaine Robineau-Chrislou

Louis-Paul Robineau

Anjou rouge 2009 Domaine de Rouchefert

Laurent Boucré

Cabernet d’Anjou 2011 DomaineRompillon

Mickaël Rompillon

Coteaux du Layon - Cuvée Lola 2010 Domaine de la Ducquerie

Cyril et Noël Cailleau

AU VIGNOBLE ROUSSEAU

Anjou blanc Chenin 2010 Domaine OgereauVincent Ogereau

Anjou rouge 2010 Caveau du Vieux Pressoir

Philippe et Gilles Davy

Cabernet d’Anjou 2010 Domaine Verdier

Sébastien Verdier

Coteaux du Layon Cuvée prestige Naël 2009

Vignoble RousseauTony Rousseau

AU DOMAINE PIThON-PAILLÉ

Anjou Bonnes Blanches 2010 Domaine Pithon-Paillé

Jo Pithon et Joseph Paillé

Anjou rouge 2010 Domaine Misandeau

Lionel et Jean-Pierre Misandeau

Coteaux du Layon Saint-Lambert 2010 Domaine Robineau

Michel Robineau

Coteaux du Layon 2010 Les Bruandières

Yasmine et Laurent Blouin

LE SAMEDIVISITES DES CAVES

LE TRADITIONNEL CONCOURS DES VINS ouvert aux impétrants s’est déroulé au Domaine Pithon-Paillé sous le contrôle de Christian Chauvin. Claude Josse, Président de la Fédération Internationale des Confréries Bachiques a été un observateur attentif.Avec sérieux, les impétrants ont dégusté 12 vins et devaient en reconnaître 3 parmi eux.

Tous les concurrents ont obtenu des résultats honorables. Toutefois, une mention particulière a été décernée aux vignerons de Saint-Lambert-du-Lattay. Faut-il s’en étonner ?

LE CONCOURS LE ChAPITRELaSaint Vincentc’est...à Saint-Lambert-du-Lattay,

2 Avril 2012 Lettre d’information n°39 3

Saint Vincent2012

CONFRÉRIEDES AFINS GOUSIERS D' NJOU

Il n’y a pas que les hommes qui dégustent...

ExTRAITS DE qUELqUES DÉCLARATIONSà la question : Pourquoi j’aime le vin d’Anjou ? Voici ce qu’ont répondu deux impétrants préalablement à leur intronisation :

Antoine Froger :Mes racines familiales sont à Saint-Lambert-du-Lattay et elles sont viticoles.Petites explications :Mon arrière grand-père maternel y était vigneron : il s’appelait Auguste Chauvin.Mon grand-père maternel y était également vigneron : c’était François Ogereau.Le fils de mon grand-père maternel y était vigneron aussi : c’est mon oncle Francis Ogereau.Mon cousin y est vigneron actuellement : c’est Vincent Ogereau.Mon grand-père paternel y était boulanger : c’était émile Froger.Le fils de mon grand-père paternel – donc mon père – y était boulanger : émile FrogerAlors, quand on a toutes ces racines en soi et que l’on concilie le vin et le pain, comment ne pas aimer ce bon vin avec tout ce qui peut l’accompagner sur une tranche de bon pain ?Voilà pourquoi j’aime le vin d’Anjou et naturellement celui de Saint-Lambert.

Patrick Le Calvez :Je fréquente votre région que depuis plus de trente ans par l’intermédiaire d’un de ses plus grands ambassadeurs qui a su nous faire apprécier, à nous bretons, ces vins qui accompagnent très bien nos produits de la mer. Qui a-t-il de meilleur qu’une douzaine d’huîtres belon accompagnée d’un ou deux verres de sauvignon ou un bar grillé sur une plage aux îles Glénan accompagné d’un verre ou deux verres de rosé de Loire ?

Par ailleurs, nous avons reçu les témoignages suivants :

Jean-Bernard Liagre :Le vin d’Anjou est comparable aux Angevins Leur savoir-vivre, témoin cette Saint VincentLeur sympathie et leur générosité, témoins les connaissances rapides et fortes que nous avons faites,Leur savoir-faire, témoins la qualité et la diversité de tous ces vinsLeur gaieté et leur convivialité, témoin la Confrérie des Fins GousiersEnfin, leur fantaisie, témoins les graduations sur le moulin Guérin.

Raymond Poncin (Belgique) :La cérémonie d’intronisation apporte beaucoup d’émotions à ceux qui sont adoubés. Ce fut mon cas !J’en garderai un excellent souvenir et je serai fier de montrer mon diplôme d’intronisation à la Confrérie des Fins Gousiers d’Anjou lors de la dégustation des vins de Catherine et Vincent Ogereau qui a lieu à notre domicile.

épreuve du vin

Trinquons avant de lamper...

Ouverture du Chapitre par le Grand Maître

Prestation de serment

PROPOS D’ACCUEILCes 21 et 22 janvier 2012, les Vignerons de Saint-Lambert-du-Lattay, en collaboration avec la Confrérie des Fins Gousiers d’Anjou, sont heureux de vous accueillir dans notre ville pour la célébration de la Saint Vincent.Ces deux jours de festivités revêtent un caractère exceptionnel car ils symbolisent, non seulement la célébration de Saint Vincent, saint patron des vignerons fêté le 22 janvier, mais également la 3e participation active de notre commune viticole dans l’organisation de cet évènement majeur dans le calendrier des viticulteurs et amateurs de vins d’Anjou.Basé au Musée de la Vigne et du Vin, Saint-Lambert-du-Lattay accueille le siège social de la Confrérie des Fins Gousiers d’Anjou qui fêtera, à l’occasion de cette manifestation, le 60e anniversaire de sa création.Dans les années 1990, forte de son succès, cette Confrérie a ouvert la Saint Vincent, célébrée uniquement le dimanche, aux futurs intronisés dès le samedi après-midi afin de leur permettre de découvrir le vignoble angevin.Nous vous souhaitons une agréable journée et une bonne dégustation de nos vins en compagnie de nos vignerons qui les ont produits.Merci de votre présence et de votre mobilisation afin que cette évènement communal soit, cette année encore, une réussite. Merci également à nos soutiens financiers qui permettent l’organisation de cette journée et un grand merci à tous les bénévoles qui se sont énormément investis.

Tony Rousseau,Président du syndicat des vignerons

de Saint-Lambert-du-Lattay

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Avril 2012 Lettre d’information n°39 5

CONFRÉRIEDES AFINS GOUSIERS D' NJOU

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ACCUEIL PAR GINO MOUSSEAUHier, tout l’après-midi et jusque tard dans la soirée, nous avons vécu un grand moment de convivialité qui va, je le sens bien, se poursuivre

encore tout ce dimanche. Cette convivialité qui caractérise si bien notre région est due pendant ces deux jours à la grande mobilisation depuis des semaines et à l’organisation sans faille des viticulteurs de la commune. Je voudrais avec vous tous qu’on les remercie en les applaudissant chaleureusement.Pierre m’a demandé de sacrifier à l’usage qui veut que le maire présente la commune en quelques mots. Je dirais : 10 – 20 - 2000 – 4 000 000.

2020 minutes d’Angers, sur l’axe Angers - Cholet, à moins de 10 minutes de 2 échangeurs de l’A 87, aux confins des Mauges, au cœur des coteaux du Layon, telle est la situation géographique de Saint-Lambert, situation qui explique pour partie le deuxième chiffre 2000.

2000En 1976, quand nous accueillons pour la première fois la Saint Vincent de la confrérie des Fins Gousiers d’Anjou, conduite alors par le Grand Maître Gérard Chauvin (je m’en souviens !), nous sommes 1 200 habitants.18 ans après, en 1994, nous sommes

alors 1 400 habitants pour vous accueillir, cette fois sous l’autorité du Grand Maître René Renou. (Et je m’en souviens aussi très bien !)Aujourd’hui, Saint-Lambert compte 2000 habitants pour vous accueillir sous la houlette du Grand Maître Pierre Cesbron. Et puisque je viens de citer 3 grands maîtres, permettez moi, dans la lignée des grands grands maîtres d’avoir une pensée pour un 4e, puisque celui là, comme toi Pierre, était un Lambertin. Je veux parler de Gérard Cailleau qui a tant donné à la viticulture angevine. 2000 habitants donc. Dans ces 2000 habitants, je compte bien sûr les 40 bébés nés en 2011 et pour lesquels nous planterons la semaine prochaine 40 arbres. Une naissance, un arbre c’est l’usage ici, depuis une quinzaine d’années. ça commence à faire une petite forêt.

J’en arrive au 3e chiffre : 4 000 000

4 000 000, résultat de 800 x 40 un immense parc de 800 hectares de vignes, travaillé amoureusement par 40 vignerons qui produisent bon an, mal an, selon la clémence du temps, 4 000 000 de litres de vin par an. Je vois des mines inquiètes. Je vous rassure, tout n’est pas consommé sur place !La viticulture reste la première force économique de la commune, la première pourvoyeuse d’emploi. Combinée au tourisme, l’œnotourisme, elle ouvre notre territoire aux autres. Elle dessine le paysage, véritable jardin de vignes, qui mérite sur l’ensemble des coteaux

du Layon qu’on travaille et se mobilise à la reconnaissance nationale d’un label paysage viticole remarquable. Ce paysage de vignes contraste avec un autre, celui des vallées moins humanisées, parfois presque sauvages du Layon et de L’Hyrôme.

Et j’en arrive à mon dernier chiffre : 10

Saint-Lambert est bordé par 10 Km de ces deux rivières, 10 Km de vallées encaissées à la végétation originelle, jalonnées de témoins de l’histoire d’un monde rural révolu, tels que moulins, lavoirs, chapelles, passerelles, chaussées, fours à chaux. Je vous invite à revenir pour emprunter ces sentiers de découverte et d’interprétation, de la commune, de la communauté de communes des coteaux du Layon, et plus largement de l’ensemble du Layon.

Hier dans les caves, certains d’entre vous ont appris à connaître ce territoire du Layon au contact du vigneron et du produit. Venez parfaire votre connaissance en pénétrant dans l’intimité de nos paysages. Car si « l’âme du vin chante dans les bouteilles » comme l’a si bien dit Baudelaire, je crois que l’âme d’un territoire s’exprime aussi dans ses paysages.Mais pour l’heure, en attendant de vous revoir un jour ici, je vous souhaite, je nous souhaite une bonne journée ensemble, une belle Saint Vincent 2012.

Gino Mousseau, maire de Saint-Lambert-du-Lattay

INTERVENTION DE TONY ROUSSEAUBonsoir à tous.Chaque année, dès la mi-janvier, notre saint patron, Saint Vincent, nous rappelle que le moment est venu de l’honorer, mais aussi de le fêter. Un village de l’Anjou reçoit alors la fête de la Saint Vincent et accueille le rassemblement de tous les amateurs de vins d’Anjou. Cette fête - sous le signe du partage - se veut gourmande et joyeuse. Tel un rituel, nous assistons aux dégustations, défilés et intronisations.Nous célébrons à l’occasion de cette Saint Vincent, non seulement le 60e anniversaire de la Confrérie des Fins Gousiers d’Anjou,

mais aussi la mémoire de Gérard Cailleau qui fut l’un de ses Grands Maîtres. Cette figure des Fins Gousiers a présidé, en 1994, la deuxième Saint Vincent organisée à Saint-Lambert, et rétabli le repas du dimanche aux Greniers Saint Jean.Nous, les vignerons de Saint Lambert, en collaboration avec la Confrérie des Fins Gousiers d’Anjou, sommes heureux de vous accueillir ce soir si nombreux pour clôturer cette journée de festivité. Cet après-midi, vous avez répondu présents pour la dégustation dans nos caves. Ce soir, nous vous invitons à continuer cette

plongée complète au travers de notre vignoble angevin en goûtant une nouvelle sélection de vins.Par ailleurs, il sera procédé, ce soir, à la 1ère élection de l’Ambassadrice des Coteaux du Layon. Vous pourrez y participer.Nous vous remercions pour votre présence et renouvelons également tous nos remerciements aux partenaires, bénévoles et viticulteurs, qui ont fait de cet événement communal une réussite.

Tony Rousseau

LE DIMANChELE DIMANChE, LA FêTE A CONTINUÉ !Petit déjeuner, défilés, messe de Saint Vincent, Grand Chapitre d’intronisation au cours duquel Claude Josse, Président de la Fédération Internationale des Confréries Bachiques a remis la Médaille d’Honneur à Pierre Cesbron, Vin d’Honneur et, enfin, déjeuner aux Greniers Saint Jean à Angers qui a réuni près de 500 participants.

« Chantons, rions, menons du bruit,Buvons ici toute la nuit,Tant que demain la belle AuroreNous trouve tous à table encore. »

Marc-Antoine Girard, Sieur de Saint-Amant (1638)

Saint Vincent2012

LA SOIRÉE VIGNERONNEPrès de 600 personnes se sont assemblées dans la salle de sport transformée, pour l’occasion, en vaste salle des fêtes. Un ordonnancement rigoureux, une décoration soignée, un repas excellent, des vins de qualité, tout était réuni pour une soirée joyeuse et conviviale qui a duré fort tard.Au cours du repas, ont été dégustés les vins les suivants :

• Coteaux du Layon de Jean-Bernard Chauvin (Domaine de Clayou),

• Rosé de Loire de Bruno Jolivet (Domaine Jolivet)

• Anjou blanc de Pascal Cailleau (Domaine de Sauveroy),

• Anjou rouge de Charles Béduneau (Domaine Béduneau),

• Crémant de Loire de Michel Tessier (Domaine de Paimparé)

Durant la soirée, il a été procédé à l’élection de l’Ambassadrice des Coteaux du Layon.Parmi les dix candidates ont été élues :

Stéphanie Berthelot Ambassadrice 2012

Maïwenn Lemasle Première Dauphine

Wendy Grenouilleau Seconde Dauphine

à participé discrètement à cette soirée, parmi les nombreux commensaux, Régine Moreau, Ambassadrice des Vins d‘Anjou, élue en février 1972 à l’occasion de la Foire aux Vins d’Angers.Autre temps, autre présentation…

LE ChAPITRE

DÉFILÉS ET MESSE

DISCOURS GRAND MAîTRE - 22 JANV. 2012C’est avec émotion que je vais ouvrir aujourd’hui ce Chapitre de la Saint Vincent ici à Saint-Lambert-du-

Lattay puisque nous fêtons les 60 ans de notre Confrérie.

J’ai une pensée pour les six Grands Maîtres qui m’ont précédé : Simon REGNARD qui fut véritablement l’initiateur de notre Confrérie avec Jean Falloux, alors Conseiller général du canton de Vihiers. Tous les deux, le vigneron et l’élu, se sont mobilisés pour créer avec leurs relations

parisiennes cette association qui, en 1952, prit le nom de Confrérie ès-Cabernet, devint en 1954 : ès cabernet d’Anjou et avait son siège social à Paris, au Café « Le Cabernet », Cité d’Antin.

Ils avaient compris, avant l’heure, qu’il fallait agir à une époque où le commerce du vin s’épuisait. La création d’une Confrérie accompagnerait une démarche commerciale en lui apportant une touche originale qui mêlerait la tradition et le folklore, le sérieux du commerce et l’esprit de fête que suscite toujours le vin.

à Simon REGNARD succède Marcel REGNARD, son frère, (je salue Madame Regnard, son épouse, présente aujourd’hui) qui installe définitivement la Confrérie en Anjou. Confrérie qui devient d’ailleurs en

1965 Confrérie des Fins Gousiers d’Anjou.

Gérard CHAUVIN prend le relais en 1968. La Confrérie se déploie plus largement. Alors qu’elle était née dans le Haut Layon, entre Nueil, Trémont et Passavant-sur-Layon, elle élargit son assise et s’en vient conquérir plus largement le Layon, les coteaux de la Loire et l’Aubance.

Avec Jacques BEZOMBES, négociant en vin, la Confrérie s’ouvre au Saumurois.

Gérard CHAUVIN reprend le flambeau en 1981. Avec lui, elle s’ouvre à l’international. Il participe chaque année aux congrès de la Fédération Internationale des Confréries Bachiques. Il fut un épicurien qui aimait les rassemblements festifs. C’est lui qui met en place « l’après-midi découverte des caves »

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Avril 2012 Lettre d’information n°39 7

CONFRÉRIEDES AFINS GOUSIERS D' NJOU

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Des nouveaux Chevaliers nous ont fait parvenir les impressions d’intronisation et témoignages ci-après :

Yves Bonhomme…Pour le nouvel intronisé que je suis, c’est un moment apprécié que je ne peux oublier. Un grand merci à mon parrain. Au milieu de ces personnes de qualité, capables de reconnaître un vin à sa couleur, à son nez, sa douceur, je ne pouvais que remercier ceux qui, avec peine et sueur, engendrent cette vie qui réjouit nos cœurs. Ces deux journées de découverte permettrent le partage de ce vin d’Anjou chaleureux qui nous rend bienheureux dans la Confrérie des Fins Gousiers d’Anjou.Intronisation chez les Fins Gousiers d’Anjou :Journées enthousiastes et conviviales,Rencontres enrichissantes dans un esprit de fraternité.Verre en haut, verre en bas, le verre fut vidé pour m’introniserChez les Fins Gousiers.

Francis Laffargue et Elisabeth BesnardLors de votre Chapitre de la Saint Vincent à Saint-Lambert-du-Lattay, nous avons ressenti un vrai esprit de Confrérie, une varie chaleur humaine au sein de votre Docte Collège. Ayant eu à gérer une Confrérie pendant plus de 30 ans, nous connaissons bien le travail, le dévouement et l’implication que tout cela représente et nous tenons vivement et sincèrement à vous féliciter toutes et tous.Concernant les intronisations mêmes, le fait d’offrir à chaque intronisé le grand verre et le discours personnalisé est une très bonne idée, le fait d’indiquer les noms des intronisés au dos du menu également.Bravo et félicitations à tous.

Monique JosseUne cérémonie d’intronisation sérieuse mais conviviale, bien menée avec panache. Vue d’en bas cela semble facile, mais quand il faut gérer tant d’intronisations en gardant l’écoute du public, en mettant en valeur l’impétrant, en défendant les vins, c’est du grand art. J’ai assisté à beaucoup de cérémonies la vôtre a été superbe.Merci de m’avoir acceptée au sein des Fins Gousiers, je porterai haut les vins d’Anjou.

le samedi de la Saint Vincent pour que les futurs intronisés découvrent le vignoble in situ.

René Renou lui succède en 1987… On se souvient de sa faconde lui qui, au printemps de cette même année, secoua la viticulture dans un long discours resté dans les annales. C’est René Renou qui crée la première « Lettre de la Confrérie », dont notre ami étienne Jonniaux fut longtemps le rédacteur. C’est lui qui installe le repas de la Saint Vincent pour la première fois aux Greniers Saint Jean… C’était en 1994 pour la deuxième Saint Vincent organisée ici à Saint-Lambert-du-Lattay (on notera qu’entre 1976 et 1994 puis entre 1994 et 2012, il y avait à chaque fois 18 ans, je vous invite à retenir d’ores et déjà les dates de 2030 et 2048 pour les prochaines Saint Vincent qui y seront célébrées. Avec les agendas électroniques, on peut tout à fait les inscrire dès à présent).

En 1996, Gérard CAILLEAU, vigneron de cette commune, succède à celui qui allait devenir Président national de l’INAO. Je me souviens bien de Gérard qui participa activement au développement du Musée de la Vigne et du Vin d’Anjou où il installa le siège social de la Confrérie. Gérard est parti trop tôt quelques semaines après l’organisation de la Saint Vincent de l’an 2000 à Angers dont il avait été l’un des promoteurs actifs.

Avec Gilbert DELAUNAY, vigneron à Montjean, la Confrérie se donne un Grand Maître des Bords de Loire. C’est avec lui que les Fins Gousiers fêtèrent leurs cinquante ans d’existence et allèrent, un an plus tard, introniser le Manneken-Pis, à Bruxelles après avoir intronisé le Bourgmestre de la Ville.

Merci à ces six Grands Maîtres qui ont pesé de tout leur poids pour que vive et se développe la Confrérie des Fins Gousiers d’Anjou. Dans ces remerciements, j’embrasse également tous les membres du Docte Collège, tous les Officiers et Chevaliers qui ont, à un moment donné, par delà les titres et les costumes, et encore aujourd’hui, donné de leur temps, parfois de leur argent, pour entretenir l’esprit « Confrérie ».

Ce bref rappel ne retrace pas la vie de notre Confrérie tant celle-ci ne fut pas un long fleuve tranquille.

Vous trouverez dans le livre qui vient tout juste d’être édité un récit plus détaillé de la vie des Fins Gousiers au cours des 60

années écoulées. Dans ses 140 pages sont racontée l’histoire, décrits les rites, présentés le docte collège et ses évolutions, évoqués les rassemblements, et détaillée la vie de la Confrérie. Nous sommes fiers de ce travail auquel contribua grandement Pierre Cassin, historien, dont je salue la présence aujourd’hui parmi nous. Vous pourrez vous le procurer tout à l’heure, pour la modique somme de 18 €. Cet ouvrage est à lui seul une fenêtre, parmi d’autres, sur l’Anjou que nous aimons.

Avant de conclure, je voudrais m’interroger ce matin sur les raisons d’être d’une Confrérie… C’est avant tout un réseau qui réunit des personnes attachées à un produit. Pour nous : les Vins d’Anjou ! Un réseau de vignerons et de non vignerons, d’oenophiles avertis ou de simples dégustateurs, d’élus ou de chefs d’entreprise ou de responsables associatifs. à une époque, où les liens entre le consommateur et le monde viticole se sont distendus du fait de l’habitat, du fait de la multiplicité des propositions, du fait aussi de discours alarmistes, il faut mobiliser toutes les énergies. Les vignerons le savent bien et se regroupent en structures professionnelles ou multiplient les animations dans leurs chais. Mais il faut élargir le réseau et agir pour que l’on considère le vin comme un élément du patrimoine national. Ont été inscrits certains paysages au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO. La gastronomie française a, elle aussi, été reconnue comme patrimoine mondial. Il faut maintenant franchir le pas et inscrire le vin, la culture du vin, comme patrimoine unique, patrimoine festif, qui mérite bien mieux qu’un triple A des agences de notation.

Des études récentes, ont montré que l’Anjou était d’abord connu par ses vins. Le vin n’est pas qu’un liquide alcoolisé : il est avant tout un produit d’échange ancré dans l’histoire et en renouvellement permanent.

C’est bien ce que nous voulons affirmer, dans l’esprit des fondateurs de notre Confrérie, en colorant de multiples rendez-vous et événements auxquels nous sommes conviés.

Et pour enraciner davantage la Confrérie des Fins Gousiers en Anjou, nous irons prochainement, probablement le 12 mars, planter 60 pieds de vigne dans un lieu emblématique de l’Anjou… encore tenu secret.

Pierre CESBRONGrand Maître

Saint Vincent2012

Autant que vous en voulez, pas plus que vous en voudrez

Claude Josse et Pascal Favre d’Anne

ÉLÉVATION AU GRADE D’OFFICIEREn ouverture du Chapitre d’intronisation, nos deux invités d’Honneur, Claude Josse, Président de la Fédération Internationale des Confréries bachiques, au sein de laquelle notre Confrérie est représentée par Antoine Renouard, a été élevé au grade d’Officier, et Pascal Favre d’Anne, restaurateur étoilé d’Angers, a été intronisé en tant que Chevalier.

Claude Josse, Président de la Fédération internationale des Confréries bachiques, élevé au grade d’Officier de notre Confrérie nous a fait parvenir le message suivant :

Tous mes remerciements pour l’invitation

à participer aux journées du 60e

anniversaire de votre Confrérie des Fins

Gousiers d’Anjou. J’ai passé un excellent

week-end de convivialité, d’amitié, de

gastronomie. Je suis très fier d’avoir

été élevé au titre d’Officier de votre

Confrérie, en ma personne c’est la

Fédération Internationale des Confréries

Bachiques (FICB) qui a été honorée.

Je voudrais vous féliciter pour la qualité

de votre Chapitre d’intronisation : la

bonne présentation des impétrants,

le respect des horaires… Une belle

cérémonie bien menée !

Ma fierté de Président est votre présence au

sein de notre FICB.

à vous tous bravo pour votre travail.

Liste des nouveaux Chevaliers intronisés

Alain Bégin de Nivelle (Nord)Elisabeth Besnard d’Anglars-Juillac (Lot)Yves Bonhomme de Ste-Gemmes-sur-LoireMarc Fleury de Bernières (Seine-Maritime)Arnaud Gilard de Nantes (Loire-Atlantique)Timothée Ginocchiode Bagneux (Hauts-de-Seine)Frédéric Guéneau de ConcoursonChristian Heuzé de Frangeville (Calvados)Monique Josse de Melun (Seine-et-Marne)Francis Laffargue d’Anglars-Juillac (Lot)Michel Leport des Lacs de Sologne (Vendée)Hélène Martin de La PossonnièreHenri Noyer de La Pommeraye Thomas Rambure de Cizay-la-MadeleineAlain Redois du Pellerin (Loire-Atlantique)Jean-Noël Rocher de Saint-Georges (Mayenne)

Cérémonie du dimanche

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Avril 2012 Lettre d’information n°39 9

CONFRÉRIEDES AFINS GOUSIERS D' NJOU

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TÉMOIGNAGE D’UN CONFRèRE IRLANDAISNotre Confrère irlandais, Gerry O’ Neill, a fait parvenir à Jacques Monnier le message électronique ci-après qu’il a bien voulu nous communiquer :

Bonjour Jacques,It was good to see you and your wife again at the St Vincent festivities. My mother really enjoyed the whole weekend – from our informal meal and music evening on Friday (which we now traditionally do with the local group of friends from Coutures/Juigne-sur-Loire), to the 3-cave wine tasting on the Saturday and the intronisations and meal on the Saturday evening, to the grande finale of the Sunday mass and procession through the host town and culminating in the banquet and dance in the Grenier St Jean. She said, rather enviously – “ these folks who live here are extremely lucky ; it’s clear that they have a richness of culture which they have not lost, and which they know they need to preserve. They also really know how to have a party and enjoy themselves. ”

En voici la traduction :

Il nous a été agréable de vous revoir, à nouveau vous et votre épouse, lors des festivités de la Saint Vincent. Ma mère a vraiment apprécié le week-end : notre repas privé du vendredi, les chants

traditionnels avec le groupe des amis de Coutures et Juigné-sur-Loire), la dégustation du vin dans les caves le samedi, les intronisations et le dîner du samedi soir, la messe du dimanche et les défilés à travers la ville et, point culminant, le banquet et l’animation musicale aux Greniers Saint Jean.Ma mère m’a dit : « Ces gens qui vivent ici sont extrêmement chanceux, il est clair qu’ils ont une culture riche, qu’ils ne l’ont pas perdue, et qu’ils ont besoin de la préserver. Ils savent également très bien comment faire la fête et s’amuser ».

Saint Vincent2012

à signaler que le Syndicat des vignerons de Saint-Lambert-du-Lattay a remis une fillette de Coteaux du Layon à chaque participante et qu’un plant de cabernet franc a été offert par les Pépinières Gibault de Juigné-sur-Loire à chaque participant. Qu’ils en soient tout particulièrement remerciés.

LA SAINT VINCENT 2012 : UN REGARD SUR L’ORGANISATIONPour le grand public, la Saint Vincent des Fins Gousiers d’Anjou, c’est :

• visites de caves et dégustations,• banquets gastronomiques avec moulte

« Verre en haut, verre en bas »,• défilés en robe,• Chapitres d’intronisations…

La réalité, c’est que cette grande fête de la vigne et du vin a un « avant », un « pendant » et un « après ».

Ainsi par exemple, le Comité d’organisation de Saint-Lambert-du-Lattay qui a accueilli cette année la Saint Vincent s’est mobilisé pendant presque un an pour que la fête soit réussie.Certains de ses membres étaient présents l’an dernier à Vauchrétien afin de mesurer l’implication des vignerons, élus, bénévoles…Sous l’impulsion de notre Confrère Tony Rousseau, vigneron, Président du Syndicat des Vignerons de Saint-Lambert-du-Lattay, le comité d’organisation a concocté un programme pour l’après-midi et la soirée du samedi 21 janvier et mis tout en œuvre pour sa réalisation (lieux, matériels, spectacle, dîner…).Les vignerons ont même gonflé, le vendredi,

les ballons rouge et jaune destinés à la décoration de la salle de sport. Par ailleurs, ils se sont couchés à 5 h, le dimanche matin, après avoir aménagé les lieux pour le Chapitre du dimanche. Malgré cette heure tardive, ils étaient présents au petit déjeuner vigneron servi au Musée de la Vigne et du Vin.

Par ailleurs, l’une des missions essentielles pour la bonne réussite du dîner du samedi et du déjeuner gastronomique servi au Greniers Saint-Jean à Angers a reposé sur

le choix des vins qui ont été dégustés par plus d’un millier de commensaux.Pour ce faire, le 6 décembre dernier, la Commission de sélection des vins menée par Michel Rabineau, Grand Maître adjoint de notre Confrérie, a rejoint des

vignerons de Saint-Lambert, lesquels leur ont présenté leur sélection de 24 vins opérée à partir des 85 échantillons déposés par 17 vignerons. Il appartenait à cette Commission d’en retenir 9. Accueillis par Tony Rousseau et Mickaël Rompillon, propriétaire des lieux, les Fins Gousiers ont dégustés « à l’aveugle » tous les échantillons et opéré un choix. Les dégustateurs unanimes en ont retenu 9 : 2 Anjou blanc sec, 1 Rosé de Loire, 3 Anjou Villages, 1 Coteaux de Layon, 1 crémant rosé et 1 Crémant de Loire.

La soirée s’est poursuivie joyeusement autour d’une choucroute et d’une dégustation supplémentaire laquelle a suscité de nombreux commentaires éclairés.Dès le lendemain, les vins retenus ont accompagné la dégustation des plats préparés par l’équipe de Alain Després, le traiteur retenu pour le repas du dimanche. La Commission « repas », pilotée par notre Confrère Daniel Moron, a été appelée à un travail, ô combien

agréable, déguster et choisir mise en bouche, entrées, plat, fromages et dessert.Près d’une quinzaine de plats différents ont été soumis aux papilles des membres de cette Commission. Et là encore, unanimement les choix ont été effectués.

Gonflage des ballons...

Liste des vins accompagnant le déjeuner aux Greniers Saint Jean

• Crémant Rosé, Domaine de la Bodière Tony Rousseau

• Coteaux du Layon - harmonie des Bonnes Blanches 2009 - Vincent Ogereau

• Rosé de Loire 2011 Louis-Paul Robineau

• Anjou Blanc 2010 Mickaël Rompillon

• Anjou Blanc Domaine de Paimparé 2010 Michel Tessier

• Anjou Villages Domaine Gaillard 2009 EARL Cailleau et Fils

• Anjou Villages Domaine de Sauveroy 2010 EARL Pascal Cailleau

• Crémant de Loire brut Blanc Sébastien Verdier

Eileen O’Neill, Daniel Belin, Florence O’Neill, Gerry O’Neill

« Un grand merci à votre Confrérie pour ce chaleureux week-end de la Saint Vincent. Nous avons vraiment apprécié cette parenthèse festive où l’échange, la convivialité et le partage nous ont réchauffé le coeur et donné de l’énergie. Organisation parfaite. Merci pour ces beaux moments. Bien cordialement. »

Annie et Marc Petiteau

4000Plus de

verres utilisés le dimanche aux Greniers Saint-Jean.

600Près de

participants à la soirée vigneronne

le samedi.

p a r t i c i p a n t s (voir les origines géographiques sur la carte) pour le déjeuner au Greniers Saint Jean le

dimanche.

500

216 171

38380 Près de

livres du 60e anniversaire

vendus.

verres vendus pendant la dégustation dans les Caves le samedi après-midi (à noter que des visiteurs sont venus avec leur verre, ce qui explique les 500 participants annoncés…).

intronisations lors de deux Chapitres (23 Chevaliers sont domiciliés hors Maine-et-Loire).

épinglettes du 60e anniversaire

vendues

LA SAINT VINCENT 2012 EN qUELqUES ChIFFRES…

Page 6: La Lettre des Fins Gousiers

Avril 2012 Lettre d’information n°39 11

CONFRÉRIEDES AFINS GOUSIERS D' NJOU

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LE 38E SALON DES VINS DE DURTALLes samedis 10 mars et dimanche 11 mars derniers, la Confrérie des Fins Gousiers d’Anjou a été présente au 38e Salon des Vins de Durtal.Invitée par le Comité organisateur, le Docte Collège a tenu un Chapitre exceptionnel dans l’enceinte du Salon sous l’œil avisé d’une cinquantaine de vignerons venus de toute la France présenter leurs meilleurs crus.Trois impétrants ont été accueillis dans la Confrérie (voir cliché ci-dessous) :• Albert Lenogue• Frédéric Georget • émilie LecomteAprès le mot d’accueil prononcé par notre Grand épistolier et selon le rite habituel, notre Grand Maître les a adoubés. Ils ont juré ensemble d’être de grands ambassadeurs des vins d’Anjou.

Confrérie « Les Compagnons Vignerons de Joachim du Bellay » à La Chapelle-Saint-Florent, le 5 février 2012 : Auguste Noyer, Colette et Marcel Hébé.

Les et représentation de la Confrériesorties

LA 53E FêTE DES VINS D’ANJOU DE ChALONNES-SUR-LOIREDurant deux jours, les 25 et 26 février 2012, la 53e Fête des Vins de Chalonnes-sur-Loire a réuni des viticulteurs de l’Anjou et du Val de Loire dans un décor traditionnel propice aux échanges.Comme chaque année, notre Confrérie des Fins Gousiers d’Anjou a été présente.

Déborah Rudetzki, lauréate de prix internationaux pour ses livres sur le vin, journaliste pour « Vigneron » « Trends », « Terre de Vins »… a été l’invitée d’honneur.Le samedi après-midi, une sélection de vins produits en Suisse a été présentée. Dimanche, plus de 1000 personnes ont participé à la randonnée au cours de

laquelle ils avaient rendez-vous avec la nature et la beauté des coteaux environnants.En fin de matinée, les Confréries, venues de toute la région et de contrées plus lointaines, parées de leurs plus beaux habits ont défilés dans la ville avant de rejoindre le Salon des Vins.

LES REPRÉSENTATIONS Lors des Chapitres ci-après, notre Confrérie a été représentée par :

Confrérie de la Sardine à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, le 22 octobre 2011 : René Jolivet, Roger Maingot et Auguste Noyer.

Commanderie du Taste-Saumur à Distré, le 19 novembre 2011 : Nicole Chauvin, Michel Caudron, Roger Maingot et René Verstraete, lequel, à cette occasion, a été intronisé dans cette Confrérie.

En outre, elle a été présente lors de la Fête des Vins de Chalonnes-sur-Loire, les 25 et 26 février 2012 ainsi qu’à Durtal, à la Foire des Vins, le 11 mars 2012

Voici l’épinglette éditée à l’occasion du 60e anniversaire

de la Confrérie. Il en reste quelques-unes. Dépêchez-vous de la commander (5 € port compris), elle deviendra rapidement un

objet de collection ! (Site : www.fingousiers.fr - rubrique

« contact » -).

« La Confrérie des Fins Gousiers d’Anjou -1952-2012 », tel est le titre d’un ouvrage de 150 pages édité à l’occasion de son 60e anniversaire. Cet ouvrage est disponible au prix de 18 € plus frais de port.Vous pouvez le commander par l’intermédiaire de la rubrique « contact » du site Internet : www.finsgousiers.fr

JEAN-MARY COChARD, LE DOYEN DU DOCTE COLLèGE DE NOTRE CONFRÉRIEJean-Mary Cochard qui a fêté son 90e anniversaire le 23 février dernier, est le doyen du Docte Collège. En dépit de son grand âge et de sa santé fragile, il a tenu être des nôtres le dimanche de la Saint Vincent 2012.Qu’il en soit remercié chaleureusement.

Les nombreux participants à la Saint Vincent de notre Confrérie (près de 600 le samedi et 500 le dimanche) sont venus de :

• 32 communes de Maine-et-Loire,• 26 autres départements, (voir la carte ci-

contre),• de l’étranger : Angleterre, Belgique,

Canada, Espagne, Irlande, Hollande et Suisse.

Preuve de l’intérêt porté à la Saint Vincent des Fins Gousiers d’Anjou et de sa notoriété en France et à l’étranger !

05 Hautes-Alpes14 Calvados22 Côtes-d’Armor27 Eure29 Finistère35 Ille-et-Vilaine40 Landes41 Loir-et-Cher44 Loire-Atlantique

46 Lot51 Marne53 Mayenne56 Morbihan59 Nord64 Pyrénées-

Atlantiques72 Sarthe75 Paris

76 Seine-Maritime77 Seine-et-Marne78 Yvelines79 Deux-Sèvres83 Var85 Vendée91 Essonne92 Hauts-de-Seine94 Val-de-Marne

29 22

5635

44

85 79

4605

83

40

64

53

14 27

76

59

78

9275 9394

91 77

51

72

49 41

Page 7: La Lettre des Fins Gousiers

Avril 2012 Lettre d’information n°39 13

CONFRÉRIEDES AFINS GOUSIERS D' NJOU

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INTERVENTION DE PIERRE CESBRON GRAND MAîTREPlanter une parcelle de vigne à l’heure de l’Angélus, qui plus est dans les jardins du Conseil général, peut surprendre. Et observer cette plantation assurée par des élus, responsables de la politique départementale, assistés de membres du Docte Collège de la Confrérie des Fins Gousiers d’Anjou paraîtra tout aussi étonnant voire anachronique.Mais notre confrérie, qui fête cette années ses 60 ans d’existence, se souvient qu’elle est née de la mobilisation conjointe d’un vigneron du haut Layon, Simon Regnard, et du Conseiller général du même territoire, le Vihersois, Jean Falloux. Ces deux acteurs locaux, le vigneron et l’élu, liés d’amitié comme on l’est souvent en terre viticole quand on se mobilise pour une cause collective, se sont entendus pour créer, non pas en Anjou mais d’abord à Paris, cette association originale, qu’ils organisèrent en confrérie. Être frères de vin rapproche autant que d’être frère de lait. Ce sont eux qui mirent sur les fonts baptismaux notre confrérie d’abord ès caberne t

et transformée une décennie plus tard en confrérie des Fins Gousiers d’Anjou, ce réseau amical et festif capable de rassembler autour des vins d’Anjou des vignerons, des chefs d’entreprise, des élus, des responsables associatifs, des amateurs de vin.Aux éventuels contempteurs de cette plantation, il convient également de rappeler que nous sommes ici dans une ancienne abbaye dont les moines cultivaient forcément une parcelle de vigne comme dans toutes les abbayes. Et l’on sait le rôle de l’église dans le développement de la culture de la vigne, certes pour des besoins liturgiques mais, les moines étant d’abord des hommes, on ne me fera pas croire que seules les motivations liturgiques les poussèrent à développer la culture de la vigne.Alors, nous serons d’accord, planter symboliquement 60 pieds de vigne dans un tel lieu chargé d’histoire et aujourd’hui emblématique au plan

départemental, c’est réaffirmer la très forte dimension patrimoniale de ce végétal à nul autre pareil dont on connaît la présence en Anjou depuis plus de 15 siècles mais sur terre depuis plus de 8 millions d’année… (Noé dont nous aimons rappeler la bénédiction originelle, lors de nos chapitres d’intronisation, avait évidemment deux plants de vigne dans son arche, un mâle et

LES FINS GOUSIERS D’ANJOU : UNE CONFRÉRIE qUI S’ENRACINE !Le 12 mars 2012, la plupart des membres du Docte Collège se sont retrouvés à midi dans les jardins de l’Hôtel du Département pour planter, avec le Président Béchu et les membres de la Commission permanente du Conseil général, 60 pieds de vigne du cépage chenin.

Préparé depuis un an, à l’initiative de la Confrérie, cet événement est une manière de marquer l’enracinement de celle-ci en Anjou, là où se prennent les décisions qui orientent la vie du département.

60 ans, 60 pieds... espérons-le, 60 bouteilles environ chaque année à partir de 2016, dont la plus grande partie sera remise gracieusement au Conseil général.Outre le fait que la petite parcelle de vigne sera l’un des éléments forts des jardins promis à une ouverture au public dans les prochaines années, elle sera aussi une occasion d’animations que les membres de la Confrérie assureront avec plaisir, lors de la taille ou au moment de la vendange notamment.

Après la plantation, notre Grand Maître, Pierre Cesbron, a rappelé aux personnalités présentes le sens de ce « Rendez-Vous », le Président Béchu lui a répondu, rappelant tout l’intérêt que les élus départementaux portent à la filière viticole à laquelle l’Anjou s’identifie très fortement.

Lors du Vin d’Honneur, un « Verre en haut, verre en bas », accompagné des trompettes de la Confrérie, a retenti dans les Salons de l’Hôtel du Département, sans doute comme jamais. Gageons que ce ne sera pas le dernier...

Première étape d’un enracinement plus affirmé en Anjou, cette plantation pourra être suivie par d’autres en d’autres lieux tout aussi emblématiques....

JARDINS

PLANTATION DE 60 PIEDS DE VIGNESDANS LES

DU CONSEIL GÉNÉRAL

un femelle puisque cette liane était dioïque à l’origine).L’étude récente menée par le CDT Anjou sur la perception de l’Anjou révèle la primauté du vignoble, bien avant celle plus traditionnelle du patrimoine. Cela ne fait que confirmer, s’il en était besoin, l’importance du vignoble, sa pérennité dans le temps, et son dynamisme.Nous sommes nombreux à souscrire à celle volonté affirmée par le CG de Maine-et-Loire de promouvoir la marque « Anjou » dans la mesure où celle-ci n’est pas qu’une marque marchande car elle intègre la formidable dimension humaine sans laquelle une

marque n’est rien de pire… qu’une marque.Les moines avaient compris la force spirituelle des régions viticoles qui, avant de dire la messe, plantaient de la vigne… Aujourd’hui, nous le savons, un territoire qui arrache ses vignes perd son identité, un territoire qui plante parie sur l’avenir, celui in fine d’un art de vivre. Alors, notre confrérie, fidèle à l’ambition de ses pères fondateurs, le vigneron et le Conseiller général, vous remercie, Monsieur le Président, d’avoir répondu favorablement à notre proposition de planter ces 60 pieds de vigne. Nous ne doutons pas que ce petit jardin viticole puisse être, également, à l’heure de la taille de la vigne ou des arbitrages budgétaires, un lieu de méditation et de ressourcement.Mieux qu’une installation d’artiste, cette

parcelle sera la signature vivante de cette marque Anjou, véritablement enracinée dans son histoire, résolument orientée vers la promesse d’une vraie récolte.Si notre mission consiste à être présents sur le territoire, lors de la Saint Vincent à Saint-Lambert-du-Lattay, hier à Durtal, le 22 avril prochain sur l’hippodrome de Jallais, nous aimons aussi rappeler tous les échanges que suscite le vin.Nous comptons bien revenir vous voir dans 3 ou 4 ans, avec le produit de la vendange mis en bouteilles dont les étiquettes pourraient porter le slogan : « l’Avenir pousse en Anjou ».Alors, avec vous, les Fins Gousiers joyeux chanteront : « Verre en haut, Verre en bas, plaignons qui n’en a guère… ».

Dédicace de Pierre Cesbron, Grand Maître

Dédicace de ChristopheBéchu

Page 8: La Lettre des Fins Gousiers

Avril 2012 Lettre d’information n°39 15

CONFRÉRIEDES AFINS GOUSIERS D' NJOU

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A B C D E F G H I J123456789

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Présidente du Syndicat des Vignerons Indépendants de l’Anjou et de Saumur

qu’est ce qu’un Vigneron Indépendant ?

Les Vignerons Indépendants assument des valeurs : responsabilité, engagement, professionnalisme.

Pour marquer leur engagement et la qualité de leur travail, ils ont signé la Charte du Vigneron Indépendant.

En France, le secteur du vin est encadré depuis 1936 par un outil de gestion de la production reconnu par le droit communautaire en 1970. Depuis, l’Union européenne détient le rôle de régulateur du potentiel de production viticole. Le système de droits de plantation mis en place est reconduit automatiquement à chaque fois que l’OCM (Organisation Commune des Marchés) vin est modifiée et cela se produira jusqu’au 1er janvier 2016, date à laquelle cette régulation prendra fin. Le système pourra être maintenu selon la volonté des états jusqu’au 31 décembre 2018 mais disparaîtra ensuite. En d’autres termes, chaque État disposera d’une liberté entière pour planter et pour produire des vins d’AOC (Appellation d’Origine Contrôlée), d’IGP (Indication Géographique Protégée) ou encore des vins sans Indication Géographique.Aujourd’hui, au sein de l’Union européenne, il n’est donc possible de planter une vigne à raison de cuve (c’est-à-dire apte à produire du vin) qu’à condition de disposer d’un droit de plantation de vigne. Le transfert de droits de replantation est concomitant à la cession d’exploitations viticoles. Une fois cédée, et afin de restructurer le vignoble, ce droit peut s’obtenir de deux manières, il existe :• les droits qui ont été octroyés aux

viticulteurs à la suite d’un arrachage de vigne ou droits de replantation

• les droits ne provenant pas de l’arrachage d’une superficie équivalente de vigne, droits de plantation nouvelle et droits prélevés sur une réserve.

Le renouvellement du vignoble se fait par arrachage de parcelles de vignes générant un droit de replantation qui est ensuite utilisé pour permettre la plantation de nouvelles parcelles de vignes pour une superficie équivalente. Ce droit peut également être octroyé, par anticipation, moyennant la constitution d’une garantie au viticulteur qui s’engage à réaliser l’arrachage d’une superficie équivalente dans les deux campagnes qui suivent la replantation anticipée. Si la Commission européenne, en 2006, a décidé de refondre le système, c’est qu’elle cherchait un moyen de rendre le marché du vin plus concurrentiel. Le 19 décembre 2007, les Ministres de l’agriculture des états membres de l’Union européenne sont parvenus à un accord sur la réforme de l’OCM vin : la suppression des droits de plantation.Selon la Commission, les droits décrits ci-avant constituent un frein à la compétitivité des entreprises et de surcroît au développement de la viticulture en Europe. En supprimant les éléments modérateurs, il n’y aura plus,

de fait, de rendement maximal imposé, comme c’est le cas à l’heure actuelle, et de nouveaux vignobles verront le jour. Au vu de la complexité du système d’acquisition des droits, on pourrait penser qu’il n’y a que des avantages à cette refonte, mais le risque est de voir se déséquilibrer le marché. L’augmentation de la production sera évidente et, de surcroît, on assistera à un déséquilibre entre l’offre et la demande. Par ailleurs, il sera impossible de maintenir le niveau qualitatif actuel, étant donné que les AOC pourraient voir leur production tripler avec plus d’un million d’hectares disponibles en aire d’appellation. La France qui a fait sa notoriété avec ses vins de terroir reste « la référence » en terme de qualité mais elle doit compléter son offre avec des vins technologiques (grands volumes constants) pour progresser sur les marchés de masse.C’est cette année que cela se décide. D’ici à la fin 2012, élus et professionnels européens devront avoir réussi à convaincre la Commission européenne de revenir sur un texte voté fin 2007 et mis en application depuis 2008 .Celui-ci autorise, dès 2016, la libéralisation des droits de plantation. En d’autres termes : tout le monde aura le droit de planter de la vigne où bon lui semble. Et tant pis pour les zones AOC.Tant pis aussi pour la régulation des marchés. Les prix seront nivelés par le bas et le marché fera l’offre et demande.

Suite de l’article paru dans le n° 38 sous la rubrique « Regard sur le vignoble angevin »

LES APPELLATIONS DE L’ANJOU-SAUMUR : « Bonum vinum laetificat cor hominis » ou « le bon vin réjouit le cœur de l’homme ».Le vignoble d’Anjou-Saumur (le 3e de France) est situé au cœur du Val de Loire, classé au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco.Y sont produits et élevés les vins suivants :

• Anjou AOC (vins blanc et rouge). Les vins blancs sont issus du chenin, du chardonnay et du sauvignon. Les vins rouges ont notamment pour cépages le cabernet franc et le cabernet sauvignon.• Anjou Gamay (vin rouge).• Anjou Villages AOC (vin rouge). Le cabernet franc et le cabernet sauvignon sont les deux cépages qui entrent dans la composition cette appellation.• Anjou Villages Brissac AOC (vin rouge).Ce vignoble est exploité exclusivement en vin rouge (cabernet franc et cabernet sauvignon).• Anjou fines bulles AOC (vin blanc). Il s’agit d’un vin effervescent issu des cépage chenin, sauvignon et chardonnay.• Anjou coteaux de la Loire AOC (vin blanc). Le chenin est utilisé.• Bonnezeaux AOC (vin blanc moelleux). Il est issu à 100 % du chenin blanc.

• Cabernet d’Anjou AOC (vin rosé). Les deux cépages présents sont le cabernet franc et le cabernet sauvignon.

• Chaume AOC (vin blanc moelleux). Il est produit avec du chenin blanc.• Coteaux de l’Aubance AOC (vin blanc liquoreux). Le cépage utilisé est également le chenin blanc.• Coteaux du Layon AOC (vin blanc liquoreux). Ce vin est issu à 100 % du chenin blanc. Certains terroirs peuvent bénéficier de l’appellation suivie du nom de la commune. Ce sont Beaulieu-sur-Layon, Faye-d’Anjou,Rablay-sur-Layon, Rochefort-sur-Loire, Saint-Aubin-de-Luigné et Saint-Lambert-du-Lattay.• Quarts-de-chaume AOC (vin blanc moelleux). Le cépage utilisé est le chenin blanc.

• Rosé d’Anjou AOC. Les cépages utilisés sont le cabernet franc, le cabernet sauvignon, le pineau d’Aunis, le gamay et le côt.• Savennières AOC (vin blanc sec ou moelleux). Le cépage chenin blanc est le seul utilisé.• Thouarsais (vin rouge et blanc).• Coteaux-de-Saumur AOC (vin blanc moelleux). Il est réalisé avec du chenin blanc.• Saumur AOC (vin blanc sec ou demi-sec). Ils sont issus des cépages chenin blanc, chardonnay et sauvignon) (vin rouge) cépages cabernet franc, cabernet sauvignon et pineau d’Aunis).• Saumur brut AOC (vin effervescent) Les cépages utilisés sont le chenin blanc, le chardonnay, le sauvignon, le cabernet franc, le cabernet sauvignon, le pineau d’Aunis et le grolleau.

• Saumur-Champigny AOC (vin rouge) Les cépages utilisés sont le cabernet franc, le cabernet sauvignon et le pineau d’Aunis.• L’Anjou blanc issu de trois cépages : chenin, chardonnay, sauvignon.• Le Crémant de Loire est issu de l’assemblage du chenin et du chardonnay mais aussi de cabernet franc et cabernet sauvignon.• Le Chardonnay est un vin de pays très précoce.• Le Sauvignon est aussi un vin de pays. Il est conseillé de les consommer dans l’année.• Le Coteaux de l’Aubance et le Coteaux du Layon sont issus d’un cépage chenin blanc.• L’Anjou rouge est produit avec du cabernet franc et/ou du cabernet sauvignon.• Le Cabernet d’Anjou est composé avec du cabernet franc et/ou du cabernet sauvignon.• Les Anjou-Village Brissac sont exclusivement produits à partir du cabernet franc et du cabernet sauvignon.• L’Anjou Gamay • Les Rosé de Loire et Rosé d’Anjou peuvent être composés de cabernet franc et de cabernet sauvignon, de grolleau et de gamay.

Voila donc un large choix qui séduira (avec modération) les consommateurs les plus exigeants.

sur le vignoble angevinRegardsur le vignoble angevinActualités

LES APPELATIONS

Cabernet sauvignon

Chenin

Grolleau gris

TESSA LAROChE* »« LE PETIT MOT DE

LA LIBÉRALISATION DES DROITS DE PLANTATION VITICOLE : qU’EN EST-IL ?

Retrouvez le résultat de cette grille de mots-croisés dans la lettre n°40

DÉFINITIONS1. •Cueilleur2. •Des gouffres dans les Causses

•Prend des bûches3. •Elles portent les grains •à la mode4. •Négation •Certains vignerons en visent

la médaille •Allonge5. •Tout le monde

•Le facteur la fait, nous on la paye6. •Un nom qui convient aux oiseaux, aux

flûtes et même aux lièvres •Signe de qualité7 . •Puissant hallucinogène (ou drogue)

•Courte durée8. •Canton suisse •Le mouton par exemple9. •Appris •Branche de vigne10. •Ils en tiennent une couche

A. •Ils couvrent beaucoup de nos coteaux angevins

B. •Dont les grains sont détachésC. •Nuança •Parti politique allemandD . •Souvent bons signes au fond de la

bouteille •Revenu solidaireE . •Parfois nécessaire après la fête

•Hum ! Que c’est bon !F. •Des voyelles •ReligieuxG . •Il aime la bonne chèreH . •Conjonction •Mettre en cuveI . •Liquide organique •Supportent les tonneauxJ . •Variable selon les années

Cette grille de mots croisés vous est proposée par Bernard Coiffard.Les mots croisés

La lettre reste ouverte aux auteurs de mots-croisés sur le thème de la vigne et du vin. Merci d’adresser vos grilles à René Verstraete par messagerie électronique : [email protected]

En signe de reconnaissance, il appose le logo « Vigneron Indépendant » sur ses bouteilles. C’est l’emblème de son savoir-faire et de son appartenance à une famille de professionnels responsables et respectueux de la tradition.

Indépendant Vigneron Le

*Tessa Laroche est notre Consoeur, membre du Docte Collège de la Confrérie des Fins Gousiers d’Anjou

Travaille sa vigne

Récolte son raisin

Vinifie et élève son vin

Respecte son terroir

Accueille, conseille la dégustation et prend plaisir à présenter le fruit de son

travail et de sa culture

Met en bouteille sa production dans sa cave

Commercialise ses produits

Se perfectionne dans le respect de la tradition

Page 9: La Lettre des Fins Gousiers

La lettre d’information des Fins Gousiers, bi-annuelle, est éditée par l’Association des Fins Gousiers d’Anjou.Siège Social : Musée de la Vigne et du Vin d’Anjou, Place des Vignerons, 49750 Saint-Lambert-du-LattayDirecteur de la publication : Pierre Cesbron - Coordinateur : René VerstraeteRédacteurs : Pierre Cesbron, Roger Maingot, Jean-François Vaillant, Dominique Pairochon, René Verstraete.Photos : Fins Gousiers d’Anjou - Lignes3d - Alizée Dupont - Département de Maine-et-Loire - J-B LiagreMise en page : Lignes3d 02.41.78.60.24

CONFRÉRIEDES AFINS GOUSIERS D' NJOU

Les livres

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qUAND LE RAISIN SE FAIT VIN de PASCALE SChEROMM

Comment être le Chef d’orchestre de sa table ? Un vin ne se sert pas sans accompagnement, il est fait pour vivre en couple. Un homme seul est toujours de mauvaise compagnie, disait Paul Valéry. L’opération la plus délicate dans un mariage vins et mets, est d’équilibrer l’ensemble des sensations. Mariage de raison, d’amour, d’affinité élective. Complémentarité ou fusion des extrêmes. Les alliances idéales entre le jus de Bacchus et le produit sont nombreuses, complexes mais possibles. Ce livre propose des unions accordées, harmonieuses et bienfaitrices. Mais les raisons de divorce entre saveurs sont aussi clairement définies. Les idées reçues, revues

et corrigées. Vous pouvez préparer un magnifique repas pour vos proches et leur offrir l’un de vos meilleurs vins, trésor caché de votre cave, et gâcher l’un et l’autre parce qu’ils se court-circuiteront sans faire des étincelles. Le meilleur de chacun ne donne pas forcément le meilleur à deux.

éditions Quae 2011224 pages - 20 €

SAVOIR MARIER LE VIN d’ENRICO BERNARDO

Il existe de nombreuses façons d’aborder le vin par le biais de l’écrit : l’essai, le guide pratique, le roman, le dictionnaire… Le Dictionnaire philosophique et subtil du vin est un peu tout cela à la fois, avec comme dénominateurs communs la philosophie… et le plaisir. Cet ouvrage propose une véritable réflexion philosophique, facile d’accès, sur des concepts incontournables (D comme « dégustation », F comme « fermentation », T comme « terroir »…) ou plus inattendus, s’agissant du vin (A comme « attente », R comme « raison », S comme « silence »…). Volontairement subjectif et passionné, à

l’image des « dictionnaires amoureux » et « dictionnaires égoïstes » qui rencontrent actuellement un succès certain, ce livre invite au questionnement et fournit au lecteur les éléments nécessaires pour qu’il forge sa propre philosophie du vin ou, du moins, déguste le vin avec philosophie.

éditions Milan230 pages - 15 €

DICTIONNAIRE PhILOSOPhIqUE ET SUBTIL DU VIN de ThIERRY TAhON