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La Revue d’Homéopathie Volume 1 n° 3 Septembre 2010

revue de presse - livres

“Horizon de la BBC” en 2002) et si l’expertise de l’auteur conduit à un avis restrictif par rapport à celui communément admis dans la communauté homéopathique sur la très bonne reproductibilité de ces études. Nous partageons les réserves de M. Ennis sur un point essentiel : le test de cytométrie de flux est une technique intéressante en allergo-logie, technique qui se développe principalement pour l’étude de l’allergie médicamenteuse comme l’ancien TDBH (test de dégranulation des basophi-les humains) dans les années 80, mais les métho-

des utilisées sont encore variables et le test reste opérateur dépendant, ceci au sein des équipes les plus expérimentées. C’est dans ce contexte qu’il faut continuer à l’utiliser pour l’étude des hautes dilutions, avec rigueur et modestie pour les résul-tats obtenus. Il serait aussi souhaitable que les études ne se limitent pas à l’action de l’histamine, mais incluent aussi l’étude d’Apis mellifica, initiée dès 1980, et celle des hautes dilutions d’anti-IgE, jamais reprise depuis 1992, mais toujours très abondamment discutée. �

La méthode Mézières. Une approche globale du corpsJacques PattéÉditions Chiron, 2009, 250 p., 20 €.« Communiquer aux malades le désir de s’écouter, de se connaître, de s’améliorer. C’est sans doute le

secret de bien des médecines anciennes que l’on a peu à peu oubliées. » Ainsi parlait Françoise Mézières, fondatrice de la méthode de rééducation qui porte son nom, et dont Jacques Patté, un de ses anciens disciples, déve-loppe les principes, les indications et les avantages dans ce manuel à la fois complet, souvent technique, mais malgré tout accessible au grand public. La grande découverte qui caractérise cette méthode réside dans le simple fait que les muscles du dos se comportent comme un seul et même muscle (chaîne mus-culaire postérieure). Il s’agit d’une

rééducation posturale qui a pour objectif de libérer et d’équilibrer les tensions des muscles du corps qui se sont organisés en chaînes musculaires : une conception globaliste chère aux médecins homéopathes qui recommandent ce type de réé-ducation depuis Françoise Mézières. A. C.

Abrégé de rhumatologie en homéopathieMax TétauSimillia, 2010, 131 p., 19 €.Bien avant que j’étudie et que je prescrive de l’homéopathie, le docteur Max Tétau, grâce

à ses connaissances encyclopédiques et son sens littéraire, déclinait déjà l’homéopathie et sa pratique dans de nombreux ouvrages. Le dernier paru, Abrégé de rhumatologie en homéopathie, inaugure une nouvelle collection sur des thématiques de pratique quotidienne.La rhumatologie est un domaine dans lequel, si la clinique reste reine, les progrès technolo-giques et pharmacologiques permettent une réelle amélioration du pronostic fonctionnel de nombre de nos patients.La gageure de cet ouvrage consiste à révéler le bien-fait homéopathique dans ces manifestations dou-loureuses et invalidantes.Max Tétau nous livre les médicaments homéopathi-ques indiqués en regard de manifestations fréquentes : cervicalgies, lombalgies, lombo-sciatalgies, épicon-dylites, gonarthrose, etc.Ainsi, dans une formule apparentée à la légendaire collection “Que sais-je ?”, il nous propose non seulement la similitude homéopathique avec les médicaments et la clinique, mais également une stratégie de prescription accompagnée du drai-nage biothérapique (gemmothérapie, homéopa-thie végétale, organothérapie diluée et dynami-sée, lithothérapie déchélatrice, lichenthérapie).Ces prescriptions participent, selon l’auteur, à la « recherche d’un sens à une manifestation localisée du dysfonctionnement de la personne ». A. S.

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réalisée par B. Poitevin