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RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019 METROPOLE DE LYON 1 La Métropole de Lyon Région Auvergne-Rhône-Alpes 1 381 349 habitants, 55 368 ha, catégorie « intercommunalités » Éléments de contexte sur la collectivité Créée le 1 er janvier 2015, la métropole de Lyon ou Grand Lyon remplace la communauté urbaine de Lyon et, dans le territoire de celle-ci, le département du Rhône. Située au nord de la vallée du Rhône, la métropole de Lyon compte 59 communes. Elle est traversée par le Rhône et la Saône. Sont présents sur le territoire 15 565 hectares d’espaces de nature, dont 12 881 ha de terres agricoles. 9 117 de ces espaces de nature sont protégés par des périmètres de protection des espaces naturels et agricoles péri-urbains. La métropole est en croissance démographique. Elle a gagné près de 200 000 habitants depuis 1990 (à un rythme de 10 000 habitants par an depuis 1999). La consommation de foncier non urbanisé a connu son pic entre les années 1975 et 1990 : en moyenne, plus de 330 ha par an, alors qu’entre 1950 et 1975, elle était d’environ 280 hectares par an. Elle est en régression depuis 1990 (où 22 569 ha étaient urbanisés, soit 42 % du territoire) : environ 215 hectares par an en moyenne entre 1990 et 2005 ; environ 105 hectares par an en moyenne entre 2005 et 2014. En 2014, 50 % des espaces sont urbanisés. Pour modérer la consommation de l'espace le PADD (2019) prévoit : d’augmenter de 650 ha les espaces naturels et agricoles hors parcs, par rétro-zonage en N ou A des secteurs précédemment zonées en AU et U. de limiter les zones à urbaniser (en extension) à 1400 ha, stock prévu jusqu’à l'horizon 2035 de favoriser le reclassement de zones urbanisées mutables (170 ha) un développement urbain majoritairement situé dans les secteurs déjà urbanisés, bien desservis. Figure 1. ZAC de la Castellane à Sathonay Camp : aménagement d’une ancienne caserne militaire © Laura Albaric

La Métropole de Lyon - Capitales Françaises de la ... · Créée le 1er janvier 2015, la métropole de Lyon ou Grand Lyon remplace la communauté urbaine de Lyon et, dans le territoire

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RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019

METROPOLE DE LYON

1

La Métropole de Lyon Région Auvergne-Rhône-Alpes

1 381 349 habitants, 55 368 ha, catégorie « intercommunalités »

Éléments de contexte sur la collectivité

Créée le 1er janvier 2015, la métropole de Lyon ou Grand Lyon remplace la communauté urbaine de Lyon et,

dans le territoire de celle-ci, le département du Rhône. Située au nord de la vallée du Rhône, la métropole

de Lyon compte 59 communes. Elle est traversée par le Rhône et la Saône. Sont présents sur le territoire 15

565 hectares d’espaces de nature, dont 12 881 ha de terres agricoles. 9 117 de ces espaces de nature sont

protégés par des périmètres de protection des espaces naturels et agricoles péri-urbains.

La métropole est en croissance démographique. Elle a gagné près de 200 000 habitants depuis 1990 (à un

rythme de 10 000 habitants par an depuis 1999).

La consommation de foncier non urbanisé a connu son pic entre les années 1975 et 1990 : en moyenne,

plus de 330 ha par an, alors qu’entre 1950 et 1975, elle était d’environ 280 hectares par an. Elle est en

régression depuis 1990 (où 22 569 ha étaient urbanisés, soit 42 % du territoire) :

environ 215 hectares par an en moyenne entre 1990 et 2005 ;

environ 105 hectares par an en moyenne entre 2005 et 2014.

En 2014, 50 % des espaces sont urbanisés. Pour modérer la consommation de l'espace le PADD (2019)

prévoit :

d’augmenter de 650 ha les espaces naturels et agricoles hors parcs, par rétro-zonage en N ou A des

secteurs précédemment zonées en AU et U.

de limiter les zones à urbaniser (en extension) à 1400 ha, stock prévu jusqu’à l'horizon 2035

de favoriser le reclassement de zones urbanisées mutables (170 ha)

un développement urbain majoritairement situé dans les secteurs déjà urbanisés, bien desservis.

Figure 1. ZAC de la Castellane à Sathonay Camp : aménagement d’une ancienne caserne militaire © Laura Albaric

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Éléments relatifs à la politique globale de la collectivité en faveur de la biodiversité

L’environnement et l’écologie scientifiques sont très présents dans les politiques publiques de la

collectivité. Ce travail a été initié dès 1992 avec la mise en place d’une stratégie écologique urbaine puis

d’une charte de l’écologie urbaine, de son premier plan climat en 2009, la charte de l’arbre, le plan

Canopée.

La Charte de l’Arbre associe les acteurs publics et privés sur la place du végétal en ville : elle aborde les

questions de qualité de l’air, du climat, des services rendus par la nature au niveau économique, social et

sanitaire pour la résilience urbaine et l’amélioration de la qualité de vie dans les villes. Ce document est une

propose une stratégie de lutte contre les changements globaux à l’échelle de la Métropole. En se basant sur

la végétalisation de la ville et la présence des arbres sur le territoire, et suite à une étude de parangonnage

internationale sur les services écosystémiques rendues par les arbres en ville, la Métropole du Grand Lyon a

développé son plan « Canopée » qui prévoit notamment l’augmentation de la portion d’espaces public

ombragée par les arbres de 12,3 % à 22 % à horizon 2030 en même temps qu’une stratégie de

diversification des essences d’arbres plantées. La gestion alternative des eaux pluviales est le corollaire de

cette politique et est appliquée sur l’ensemble des nouveaux aménagements et rénovations (voir La

Duchère, rapport de visite 2017).

Figure 2. Exposition autour du Plan Canopée de la charte de l’arbre © Laura Albaric

Pour faire face à l'érosion de la biodiversité la Métropole de Lyon se mobilise à plusieurs niveaux :

l'amélioration des connaissances grâce aux partenariats avec les acteurs associatifs locaux,

régionaux ou nationaux sur la flore, les habitats et la faune et la centralisation d'information dans

un centre de ressources dédié ;

la mise en œuvre d'un plan de sauvegarde de l’Oedicnème criar ;

la planification, tant avec le SCOT qui a défini une armature verte du territoire et des corridors

écologiques en 2010, qu'avec le PLUH approuvé le 13 mai 2019 qui a précisé la Trame verte et

bleue du territoire ;

l'aménagement et la densification de la ville qui permet de limiter l'étalement urbain,

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la conception des nouveaux quartiers ou des nouvelles ZAC en préservant des milieux naturels

présents comme les zones humides au sein des aménagements ;

le développement des jardins partagés en centre-ville qui en appliquant les principes de

l'écojardinage favorisent la présence de la biodiversité en ville et développe le lien homme-nature,

la diversification des essences d'arbres plantées le long des voiries de l'agglomération dans le cadre

de la charte de l'arbre ;

la stratégie sol fertile : économie circulaire des terres fertiles et gestion économe de la ressource

pour accroître la performance environnementale et l’économie des projets,

Enfin par des actions de communication visant à faire connaître cette richesse par la diffusion de plaquettes

présentant cette biodiversité par l'organisation et l'accueil de colloques/séminaires portant sur cette

thématique (Assises nationales des Pollinisateurs en 2019, Séminaire Biodiversité et Bâti en 2014, Nature

en Ville en 2012, Abeilles et pollinisateurs en 2013...).

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ACTION PRESENTÉE DANS LE CHAPITRE « AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE : DÉMARCHES DE PLANIFICATION

EN FAVEUR DE LA BIODIVERSITÉ »

en lien avec le thème 2019 « climat : la nature source de solutions »

Traduction du volet « adaptation » du Plan Climat dans le PLUH de la Métropole

Figure 3. La Trame verte et bleue de la Métropole de Lyon © Mosaïque Environnement, DREAL, Georhon ealpes, SEPAL,

Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine lyonnaise

La Métropole de Lyon a adopté en décembre 2017 le volet "adaptation" de son Plan Climat qui comprend

notamment des actions de lutte contre l’effet d'îlot de chaleur urbain.

Les deux grands outils proposés sont :

Le Projet "Ville Perméable" : désimperméabiliser la ville sur le domaine public et privé pour

favoriser l'infiltration et l'évapotranspiration des sols ;

Le "Plan Canopée" : hybridation de la Charte de l'Arbre et du Plan Climat, le Plan Canopée s'articule

autour de 25 actions, concernant notamment la protection des arbres existants et le

développement des plantations (toutes strates) sur tout le territoire.

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Le PLUH approuvé en mai 2019 permet de traduire ces objectifs de manière réglementaire pour encadrer la

construction et l'aménagement sur le domaine privé de l'ensemble du territoire de la Métropole. Les

objectifs du projet "Ville Perméable" et du "Plan Canopée" sont inscrit dans différentes orientations du

PADD :

Grande orientation : "développer l'agglomération en faisant projet avec la trame verte et bleue (TVB) et

en renforçant la présence de la nature en ville" (préserver, mettre en valeur et connecter la TVB de

l'agglomération, support de corridors écologiques, de projet et d'usages ; introduire plus de "nature en

ville" pour le cadre de vie et l'adaptation au changement climatique, préserver et développer des îlots

de fraicheur en s'appuyant sur le végétal (arbres et eau), gérer de manière alternative les eaux pluviales

favorisant l'évapotranspiration...).

Définition des règles des zones naturelles et agricoles en vue d'établir un niveau de protection adapté

aux différentes sensibilités écologiques et paysagères des types d'espaces naturels, agricoles et

forestier, tout en accompagnant l'évolution des pratiques et de l'économie agricole et forestière.

Définition de deux zones particulières pour gérer les espaces entre la trame verte et l’urbain, en

limitant l'urbanisation : (Zone urbaine de valorisation du paysage, du patrimoine et de prévention

contre les risques (Zone UPp), Zone urbaine de parcs urbains ou de loisirs (Zone UL).

Des prescriptions pour préserver les continuités écologiques et favoriser la présence de nature en milieu

urbain sont ensuite déclinées :

Règles dans chacune des zones du PLUH : coefficient de pleine terre imposé dans chaque zone en

fonction du caractère de celle-ci (règles quantitatives minimales de surfaces à respecter par les

projets), règles qualitatives relative à l'organisation des aménagements végétalisés qui doivent

notamment intégrer la gestion des eaux pluviales ; règles sur les clôtures pour favoriser la perméabilité

des milieux.

Ensemble de règles graphiques complémentaires inscrites sur les plans réglementaires :

o Espace Végétalisé à Valoriser : outil complémentaire aux EBC qui peut s'appliquer à tout espace

végétalisé pour préserver et mettre en valeur le patrimoine paysager ou écologique, favoriser

la végétation en ville, maintenir ou renforcer des continuités écologiques (dont certaines zones

humides insérées en zone urbaine, ou des haies) et lutter contre les îlots de chaleur urbains.

o Plantation sur le Domaine Public : protection adaptée aux arbres d'alignement sous gestion

publique.

o Délimitation de l'Emprise de Pleine Terre : localisation des obligations de végétalisation de

pleine terre pour affirmer une logique d'ensemble de végétalisation d'un îlot, d'une rue, d'un

axe paysager à renforcer

o Terrain Urbain Cultivé et Continuité Écologique : mettre en valeur les terrains cultivés existants

dans des secteurs urbanisés (jardins familiaux, vergers, terrains maraîchers) ainsi que les

terrains non bâtis situés dans une continuité écologique en zone urbaine) et particulièrement

les zones de fragilité des corridors reliant deux réservoirs de biodiversité

o Emplacements réservés pour espaces verts ou continuités écologiques

o Périmètre de ruissellement pluvial PEAP protégeant les zones humides.

Pour en savoir plus http://pluh.grandlyon.com

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L’Agence d’Urbanisme travaille aux côtés de la Métropole à l’élaboration du PLUH, mais aussi au

développement de plusieurs stratégies autours des enjeux de biodiversité et de climat (Cartographie des

corridors de biodiversité, Plan Canopée…). La cartographie des corridors écologiques se base aujourd’hui

sur la cartographie des espaces de nature mais ne comprend pas de potentialités de dispersion des espèces

(via une modélisation par exemple).

Le PLUH est un document de droit des sols qui permet d’agir sur le domaine privé, qui a su intégrer les

enjeux de végétalisation et d’adaptation aux changements climatiques lors de sa dernière révision. Ce

processus a pris 7 ans, entre le diagnostic et la définition du projet. Un des partis-pris du document est de

favoriser au maximum la nature en milieu dense, au travers d’un coefficient de pleine terre (et pas de

biotope) pour favoriser la préservation des sols en place. Cela permet de limiter les constructions avec

parking souterrain et jardin sur dalle par exemple.

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ACTION PRESENTÉE DANS LE CHAPITRE « BIODIVERSITÉ LOCALE : GESTION ET SUIVI »

en lien avec le thème 2019 « Climat : la nature source de solutions »

Expérimentation sur le pouvoir rafraichissant de la végétation

Figure 4. Installations de monitoring des arbres pour le rafraichissement de la ville, avenue Garibaldi, Lyon. © Laura

Albaric

Dans le cadre de son plan climat, la Métropole de Lyon expérimente et développe des solutions pour

atténuer les effets du réchauffement et lutter contre l’effet d’îlot de chaleur urbain grâce au végétal.

Le réaménagement de la rue Garibalidi propose la transformation progressive d'un grand axe routier urbain

en corridor naturel encadrant une voirie apaisée. Il permettra d’offrir à terme une promenade paysagée et

ombragée en plein cœur de la ville, sur plus de 3 km entre le Parc de la Tête d'Or et le nouveau Parc

Blandan. La première tranche réalisée entre 2014 et 2016 a permis la conservation de plus de 80 arbres

matures, l'implantation de plus de 150 nouveaux arbres de 12 espèces différentes, l'installation d'une

strate arbustive diversifiée avec plus de 14 espèces ainsi que d'une strate tapissante et vivace composée

avec plus de 40 espèces, mixant des critères liés à la biodiversité à des critères esthétiques.

Une ancienne trémie située sur une voie rapide urbaine a été transformé en bassin enterré de récupération

des eaux de pluie a été installé. Cet ouvrage est à l'origine de l’expérimentation sur le pouvoir rafraîchissant

de la végétation, lancée dans le cadre du Plan Canopée et du Plan Climat : peut-on augmenter l'efficacité

rafraîchissante du végétal, en particulier des arbres, pendant les vagues de chaleur, en procédant à des

irrigations ponctuelles et massives des plantes afin de relancer ou d'augmenter leur évapotranspiration ? La

palette végétale et le sol ont été conçus pour permettre une autonomie de la végétation une fois la période

d'installation passée, l'irrigation n'est apportée que pendant les vagues de chaleur, dans le but de mesurer

le gain de rafraîchissement qui peut être obtenu.

C’est ainsi qu’une expérimentation d’irrigation a été lancée dans le cadre du projet européen bIoTope,

programme pour faciliter la création de nouveaux services autour des objets connectés. Cet arrosage

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permet de forcer ou stimuler le mécanisme de climatisation naturel des arbres l’évapotranspiration. Cette

expérimentation a bénéficié de la création, lors des travaux de requalification de la rue Garibaldi de la

transformation de la trémie en cuve de récupération des eaux de pluies et de précédentes

expérimentations de capteurs d’humidité du sol et d’activité des arbres. Les objectifs sont :

développer une solution de « climatisation naturelle » de l’espace espace urbain par le

végétal (évapotranspiration des arbres et évaporation par le sol) lors des canicules ;

vérifier l’impact sur les températures d’un apport d’eau supplémentaire aux arbres ;

maintenir la végétation en bonne santé.

Un protocole de caractérisation de la « bioclimatisation » induite par la présence des arbres sur le site de

Garibaldi est mis en place depuis 2016. Des capteurs connectés sont mis en œuvre pour :

suivre le niveau d’eau dans le bassin de stockage des eaux pluviales servant pour l’irrigation ;

surveiller la disponibilité en eau pour les racines par tensiométrie ;

évaluer la transpiration des arbres par des variations micrométriques ;

évaluer l’atténuation thermique par des mesures continues de température dans le sol, dans

l’arbre et dans la rue non végétalisée.

Sur les quatre tronçons du site, un arbre témoin est équipé par ces capteurs. Le premier tronçon est asservi

par un réseau d’arrosage automatique avec des électrovannes connectées qui permettent le

déclenchement de l’arrosage en cas de déficit hydrique et a fortiori en périodes caniculaires. Lors d’un

épisode de canicule, le système d’arrosage se déclenche dès que la pression des canaux de sève élaborée

devient faible. L’arrosage alimente les fosses de plantation pour simuler un gros orage : les sols sont saturés

en eau en une fois, afin que les plantes puissent évapotranspirer massivement.

Les mesures de température, réalisées toutes les 30 minutes, permettent de rendre compte de l’impact de

l’arrosage sur le pouvoir rafraîchissant des arbres.

Grâce à leur pouvoir transpirant les arbres de Garibaldi ont contribué à un rafraîchissement de leur

environnement. L’abaissement des températures par rapport à la station de Météo France Saint-Exupéry

est d’environ 2°C et le gain de confort thermique serait de 10°UTCI (Universal Thermal Climate Index). Ce

gain tend à augmenter lorsque les arbres sont maintenus par des arrosages, dans une situation hydrique

confortable.

Cette étude démontre le rôle positif des arbres pour lutter par évapotranspiration contre les îlots de

chaleur urbain, en plus de stocker du carbone, de purifier l’air et de contribuer au maintien de la

biodiversité.

Le dispositif de l’avenue Garibaldi est poursuivi pour affiner l’algorithme de prise de décision de l’arrosage.

Il peut d’ores et déjà être étendu et réplicable à d’autres sites du territoire métropolitain. Un rapport

complet de l'expérimentation sera rédigé et publié à l'issue de la campagne de mesures et d'évaluation

menée en 2019, afin de faire connaitre au plus grand nombre cette expérimentation et les perspectives de

rafraîchissement urbain par le végétal.

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ACTION PRESENTÉE DANS LE CHAPITRE « BIODIVERSITÉ ET CITOYENNETÉ »

en lien avec le thème 2019 « Climat : la nature source de solutions »

Elaboration participative de guides de découverte des arbres des quartiers

Figure 5. Guide du parcours des arbres de Bron © Métropole de Lyon

Cette action développée dans le cadre des partenariats de la Charte de l'Arbre, propose de sensibiliser les

habitants à la diversité végétale de leur quartier en découvrant et faisant découvrir les arbres et leur

histoire. Il s'agit donc d'élaborer un parcours de déambulation dans un quartier permettant de croiser une

diversité méconnue d'arbres, devant lesquels on passe tous les jours sans en connaitre la richesse et

l’intérêt. Les habitants et associations sont invités à participer au repérage et au choix des arbres et des

points d’arrêt du circuit. Un dialogue s'organise pour la sélection des arbres du parcours. Une fois le

parcours défini, les arbres et autres évènement notables (historiques ou patrimoniaux...) répertoriés

permettent l'élaboration d'un guide. La publication et la mise en ligne du guide permet d'organiser des

visites commentées et de sensibiliser plus largement les habitants du quartier. Les principaux objectifs

sont :

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sensibiliser à la biodiversité et au rôle de l'arbre dans le paysage et l'adaptation aux changements

climatiques ;

créer du lien social et améliorer le dialogue entre les habitants et les services (commune et

Métropole) ;

aider à la protection de la nature par l'éducation à l'environnement.

Action phare de l’Agenda 21, l’Education à la connaissance du patrimoine arboré fait l’objet d’une

démarche participative sous la forme de différents ateliers, dont cette création de guides pour la

découverte des arbres par quartiers.

Ces guides permettent aux usagers de suivre un itinéraire de balade entre les parcs et square d’un même

quartier, tout en croisant les aspects historiques des places, parcs et arbres qui s’y développent. Avec

l’accompagnement de la FRAPNA et de la LPO, le service espace vert et les usagers, un circuit d’animations

et de balade est construit puis testé par les habitants (test and learn). Aujourd’hui 8 guides ont été réalisés

et les communes de la métropole souhaitent en développer d’autres sur ce même modèle. Ces guides se

fondent sur la base de données métropolitaine pour repérer les secteurs présentant les espèces

remarquables ou communes, et le programme de sciences participatives Sauvages de ma rue est

également déployé le long des chemins et d’un sentier botanique numériques autour de la reconnaissance

des herbes folles avec l’association Tela Botanica.

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Autres actions en lien avec le thème « Climat : la nature source de solutions »

Stratégie « Ville Perméable » : l’exemple de la ZAC Castelllane

A titre d’exemple de la stratégie « Ville Perméable » de la Métropole de Lyon, on peut citer l’aménagement

de la ZAC Castellane à Sathonay Camp, sur un ancien camp militaire. La commune est signataire de la

charte de l’arbre, comme les acteurs de la nouvelle ZAC. Le Grand Lyon a travaillé avec la commune pour

établir le programme « ville perméable » et le zonage pluvial et de ruissellement de la ville. Ces deux

programmes ont permis de créer une boite à outil comprenant : un guide de gestion des eaux pluviales, un

guide de conception pour les aménageurs, un guide sur l’utilisation des eaux pluviales. Ces outils sont

appliqués sur tous les projets de voiries de la métropole (nouveaux et rénovation de l’existant).

Figure 6. Création de jardins de pluies et de noues végétalisées pour la récupération des eaux pluviales et leurs gestions

à la parcelle. © Laura Albaric

Toutes les eaux pluviales sont gérées à la parcelle, et un jardin de pluie inondable aménagé en arboretum

de 1,5 ha a été créé afin de présenter aux habitants du quartier les essences « d’avenir » : collection

d’arbres et arbuste produits localement et adaptés aux changements climatiques afin de faire une

démonstration in situ de ce que les particuliers peuvent réaliser. Un arbre est offert à chaque permis de

construire déposé (grâce à un partenariat avec les pépinières locales, elles aussi signataire de la charte de

l’arbre). Le bassin Lyonnais a un passé de création variétale important pour les espèces arboricoles, le but

de ce projet n’est pas de proposer des essences exotiques qui pourrait avoir un effet envahissant mais bien

de faire la présentation d’essences d’une même région biogéographique avec le label « végétal local », et

des espèces dont le comportement en ville est bien connu et permet de résister à certaines situations,

comme le Févier d’Amérique et sa capacité de résister aux températures extrêmes. Les abords de la ZAC

sont aménagés sur ces mêmes principes, avec une diversité d’essences et de ports pour créer différentes

strates végétales.

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Figure 7. Arboretum de démonstration de la ZAC de la Castellane et végétalisation aux abords des aménagements © Laura Albaric

Les aménagements des Rives de Saône

Afin de concilier déplacements et préservation de la ripisylve, un travail de reprise et de restauration

écologique des berges le long de la Saône a été réalisé, créant et restaurant des plages vertes propices à la

baignade ou à la pêche, la création de lagunes, de platelages surélevés pour limiter l’impact sur les

écosystèmes, la restauration de bras morts… Le but est de recréer un lien entre l’eau et la population afin

de la sensibiliser à sa préservation, en ville et comme ressource en milieu naturel. L’ensemble des berges à

fait l’objet d’une étude écologique et d’un diagnostic faune et flore. Les prestataires en charge des travaux

de restauration ont suivi des formations dédiées et des opérations de lutte contre les espèces exotiques

envahissantes ont été menées durant la phase chantier. Un plan de gestion a été mis en place. Son

périmètre est large, il va au-delà des emprises liées aux travaux et englobe la gestion des iles et des deux

berges. Des procédures de suivi de la faune et de la flore sont mises en œuvre (IKA, déplacement des

cortèges, contrôle de nichoirs, suivi de castor et des amphibiens, plaques reptiles…). Enfin, un plan de

conservation spécifique a été élaboré pour l’Inule britannique (Inula britannica) et le Séneçon des marais

(Jacobaea paludosa) avec la création de zones d’évitement et des suivis de stations. Le réseau

métropolitain d’observateurs de la flore remarquable contribue à ce travail et fait le suivi de l’évolution des

stations remarquables, liste les menaces potentielles, et se réunit chaque année lors de rencontres

naturalistes dédiées organisées par la Métropole.

Un travail particulier a été mené avec le CBN et le BE Biotope avec la pépinière de la ville de Lyon pour la

re-végétalisation des berges avec des espèces locales, pour répondre à des enjeux de préservation et

d’adaptation : lutte et compétition face à l’Ambroisie (Ambrosia artemisiifolia) avec des légumineuses, la

Renouée du japon (Reynoutria sp.) avec des ronces (Rubus sp.), l’ancrage des berges avec des espèces

adaptées pour lutter contre l’érosion…

Enfin, des panneaux pédagogiques sont disséminés le long du parcours pour sensibiliser le public aux

actions menées. L’ensemble de ce travail fait également l’objet d’une valorisation artistique au travers d’un

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parcours d’art public. Les œuvres sélectionnées font échos à la sensibilité des milieux, et le temps à prendre

pour observer notre environnement.

Figure 8. Reconquête des berges et implantations de créations artistiques pour sensibiliser à la fragilité des espaces de

nature © Laura Albaric

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Figure 9. Œuvres d’arts ponctuant le chemin le long des berges de Saône © Laura Albaric

Lyon Confluence : la station Mue et le Champ

Dans le cadre de l’appel à projet Ecocité lancé par le Ministère en charge du Développement Durable, la

Métropole de Lyon a obtenu le financement d’une action visant à la conception et à la création d’une oasis

urbaine sur 5 ha au cœur de la ZAC Lyon Confluence 2ème phase.

Une phase d’étude a été lancée en 2017 autour de trois piliers :

volet biodiversité : comment orienter la conception du champ pour favoriser l’habitat, la

reproduction et l’alimentation des espèces en milieu urbain ;

volet dépollution, fertilisation et pré-verdissement : comment préparer le sol à la transformation

d’un site industriel en parc urbain ;

volet gestion de l’eau et lutte contre l’îlot de chaleur urbain : comment mettre à profit cet espace

végétalisé pour optimiser la gestion de l’eau et favoriser l’évapotranspiration.

La Métropole de Lyon bénéficie d’un accompagnement de la Caisse des Dépôts et des

Consignations, de la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes et de la DDT du Rhône.

Le Champ et les expérimentations « Terres Fertiles » cherchent notamment à trouver des conditions de

fertilité des sols pour renaturer la ville sans consommer les terres agricoles et naturelles. La métropole

expérimente ici l’aménagement temporaire d’une friche industrielle avec sa SPL pour la préparation des

sols aux futurs aménagements verts en créant des technosols issus des sous-produits de la ville.

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Figure 10. Structure adaptable de la station Mue © Laura Albaric

Ce site fait l’objet d’une déconstruction des anciennes structures des marchés de gros de la ville pour la

rénovation urbaine de tout ce secteur à la confluence du Rhône et de la Saône. Une structure bois évolutive

a été construite pour accompagner l’aménagement de cet espace de 6 ha. Véritable laboratoire à ciel

ouvert, la station Mue expérimente des projets de végétalisation et création de technosol (pour ensuite

créer une véritable filière de production locale) mais accueille également le public et organise des

animations sur les sujets environnementaux : béton recyclé, comment rendre un sol fertile, pourquoi les

insectes sont indispensables…

L’objectif du Champ est de concevoir et planter les espaces de nature du projet sur un sol vivant, sans

puiser dans les ressources naturelles, avant d’aménager le bâti. L’ensemble de ces travaux sont suivis par la

SPL Confluence (société publique locale), l’Ademe, le collectif du bruit dans le frigo, le BE Sol Paysage, le

laboratoire de microbiologie des sols de l’INRA, Lyon Bio Ressources, We compost, Valorhiz, Valtera, les

pépinières Soupe, et un consortium des entreprises du paysage pour la récupération de biodechets.

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Figure 11. Plantations et semis sur les sols reconstitués © Laura Albaric

Figure 12. Hibernaculum recouvert par la friche © Laura Albaric

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Toiture végétalisée de la Pouponnière

La pouponnière est un bâtiment créé par le Département du Rhône et transféré à la Métropole en 2017, il

est géré par les services du Parc de Parilly. Une toiture végétalisée d'environ 1000 m2 y a été réalisée avec

35 à 40 cm de substrat. Le substrat utilisé est issu du décapage du site dans le respect des horizons de sol,

afin de limiter la consommation de sols extérieurs. La terre a été stockée à proximité du chantier. Un feutre

géotextile recouvre le substrat. Ce feutre a été ajouté de manière à prévenir l’arrivée de l’ambroisie et le

risque allergène qui en découle, inquiétude toute particulière du fait de la proximité avec la pouponnière.

La toiture végétalisée a belle apparence mais n'est pas accessible au public. Les logements ont toutefois

une terrasse qui donne sur la toiture. La gestion sur cette toiture : aucun arrosage, désherbage quatre fois

par an avec taille éventuelle de la végétation. Les plantations sont diversifiées, les semences proviennent

d’une pépinière régionale.

Figure 13. Vue extérieure sur le bâtiment de la pouponnière (2017). ©Marc Barra

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Réouverture de la rivière Yzeron

Situé au cœur de la ville d’Oulins, la réouvertuire et restauration de la rivière Yzeron répond à des enjeux

hydrauliques et écologiques, mais offre aussi une réponse à l’enjeu de lutte contre les ilots de chaleurs

urbain en replaçant l’eau au cœur de la ville.

Le syndicat d’aménagement et de gestion de l’Yzeron, du Ratier et du Charbonnières (SAGYRC) en charge

de la compétence GEMAPI a réalisé un travail de débusage et de suppression de la cunette béton du cours

de l’Yzeron et sa renaturation sur un secteur-clé de la métropole, sensible aux inondations suite à la forte

urbanisation du fond de vallée. Les objectifs de ces travaux étaient d’élargir le lit de la rivière et endiguer

son lit afin d’augmenter la capacité de stockage de l’ouvrage. Ainsi un important travail de stabilisation des

berges en bord de route a été réalisé (gabions, ancrage béton…) afin de résister aux forts débits en période

de crue et de sécuriser les habitations proches.

Un cheminement latéral en contrebas de l’ouvrage permet aux usagers d’utiliser le site comme lieu de

promenade et de déplacement doux.

Saulaie et embâcles ont été réalisés afin de récréer des perturbations naturelles du lit, de créer divers

habitats favorables à la faune et la flore…

Une large station de Renouée du japon (Reynoutria sp.) devait être traitée afin de limiter sa propagation le

long du cours d’eau ce qui concoure à l’instabilité des berges. Après suppression du géotextile en place, le

substrat a été criblé afin d’enlever les segments de renouées et de réutiliser la terre végétale pour la

renaturation du site. La plantation des saules (Salix sp.) a permis ensuite de concurrencer les éventuelles

réponses de renouées. Ces berges font l’objet d’un plan de gestion associé à un suivi écologique.

Figure 14. Panneaux d’information sur un des points d’entrée de promenade au bord de l’Yzeron © Laura Albaric

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Figure 15. Restauration écologique de l’Yzeron, ancien cours d’eau canalisée – détail d’une souche encrée pour recréer des habitats piscicoles et diversité des matériaux constituants le lit de la rivière© Laura Albaric

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Autres actions SANS lien direct avec le thème 2019

Les principaux partenaires que la collectivité associe pour mettre en œuvre sa

stratégie de préservation de la biodiversité

Les 59 communes de la Métropole, les collectivités limitrophes, syndicats mixtes de gestion, Sépal,

Département, Région, mais aussi ONF, Ségapal (syndicat de gestion du grand parc Miribel Jonage), chambre

d’agriculture, services de l’Etat, associations naturalistes, Conservatoire d’espaces naturels…

Inventaires, états des lieux de la biodiversité et diagnostics écologiques

La Métropole travaille à l'amélioration des connaissances grâce aux partenariats avec les acteurs associatifs

locaux, régionaux ou nationaux sur la flore, les habitats et la faune et la centralisation d'information dans

un centre de ressources dédié. Le diagnostic écologique du territoire a été actualisé et approfondi dans le

cadre de l’élaboration du PLUH.

Diagnostic, préservation et restauration des corridors écologiques

La trame verte et bleue de la Métropole a été définie à l’échelle cadastrale et complétée à l’aide de

l’orthophotographie et des données naturalistes sur la base d’une liste d’espèces indicatrices. Elle prend en

compte le SRCE et l’étude sur les continuités écologiques du Sépal (syndicat mixte du SCoT). Un contrôle de

terrain a été effectué sur 55 secteurs afin de valider la fonctionnalité des continuités thjéoriques. Elle

comprend la hiérarchisation et priorisation des corridors et définition de principe des continuités à créer ou

restaurer.

Actions pour limiter l’imperméabilisation des sols et/ou lutter contre l’étalement

urbain

Voir l’action 2 et l’introduction.

Programmes de protection d’habitats naturels ou d’espèces protégées ou menacées

La Métropole met en œuvre un plan de sauvegarde de l’Oedicnème criard 2014-2024. Deux mesures

phares de ce plan : protection de l’espèce sur les zones agricoles en activité via l’évitement des nids lors des

travaux agricoles et maintien de l’espèce dans les zones aménagées via l’organisation de sites favorables à

sa reproduction, avec un ratio de 1 hectare pour 30 hectares aménagés;

Gestion écologique des espaces de nature

La Métropole gère huit grands parcs (Parc de Parilly, Domaine de Lacroix-Laval, Grand parc de Miribel-

Jonage, Parc de Gerland, Parc Blandan, Parc du Vallon, Parc de Saint-Priest, Parc de la Tête d'or) dont

certains sont labellisés EcoJardin, de même que le Parc technologique Porte des Alpes (lire le rapport de

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visite 2017). Les berges de Saône et du Rhône sont gérées de manière à concilier la préservation de la

biodiversité et la fréquentation. La métropole a par ailleurs édité un guide de gestion des rives de Saône,

avec un focus sur les espèces protégées, à destination des gestionnaires.

Pratiques en matière d’usage ou de non usage de pesticides

La métropole du Grand Lyon n’utilise plus aucun biocide ou produit phytosanitaire issu de la chimie de

synthèse ou dangereux pour l’environnement, ce qui correspond au niveau d’exigence du Label EcoJardin.

La métropole favorise l’utilisation de techniques alternatives, telles que la concurrence par recouvrement

d’autres espèces et mélange d'essences ou encore des essais de lutte biologique. Ont été mis en place : un

plan de désherbage, un plan de gestion différenciée, ainsi qu’un programme d'actions en faveur de la

gestion du végétal spontané pour le passage au zéro phyto concerté avec les 59 communes. (Février 2017 :

charte de l'achat local de végétaux et de son programme d'action, mise en réseau, formation des services

achat public adaptation au changement climatique).

Mise en place d’un programme de formation ou de suivi de la biodiversité impliquant

les agents

Initiation des agents aux protocoles de sciences participatives, suivi Florilèges et Propage, formation des

élus aux enjeux biodiversité, formation des équipes de nettoiement si intervention en site fragile,

formation du service de gestion des arbres à la prise en compte des oiseaux et chauve-souris, formation

des chefs de projets au cadre et procédures réglementaires.

Mise en place de processus participatifs de collecte de données naturalistes associant

les habitants et acteurs locaux

La métropole de Lyon a lancé en mai 2017 un observatoire participatif de la flore remarquable ayant pour

objectif de surveiller les différentes plantes présentes sur le territoire et celles à protéger en priorité. Cet

inventaire participatif est à destination des citoyens du Grand Lyon, des naturalistes et des botanistes. Les

données saisies sont ensuite compilées et analysées par le conservatoire botanique.

RAPPORT DE VISITE DE TERRAIN 2019

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Evaluateurs :

Laurent DRAMAIS (Cerema)

Martin BEE (ARRAA)

Laura ALBARIC (association Gaié)

Julie COLLOMBAT DUBOIS (Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France)

Joel MAYET (AFB - SD69)

Personnes rencontrées :

OIivier NYS (Directeur Général)

Catherine DAVID (Directrice Voirie-Végétal-Nettoiement) Grand Lyon

Nathanaël COTTEBRUNE (TVB) Grand Lyon

Frédéric SEGUR (Patrimoine Végétal) Grand Lyon

Anaïs PREVEL (Agence d’Urbanisme de Lyon)

Sylvie PISSIER (Agence d’Urbanisme de Lyon)

Violette RAVEL (Direction de l’Eau) Grand Lyon

Hind NAIT-BARKA (Patrimoine Végétal) Grand Lyon

Isabelle SOARES (Cheffe de projet Rives de Saône)

Nélia DUPIRE (Chargée de mission biodiversité)

Jeremy HARNIE-COUSSEAU (Chef de projet SPL Lyon Confluence)

Abdérazag AZZOUZ (Animateur du Plan d’Education au Développement durable du Grand Lyon) Grand Lyon

Stéphane GUERIN (Directeur du SAGYRC : Syndicat d'Aménagement et de Gestion de l'Yzeron, du Ratier et

du Charbonnières)

Date de la visite de terrain : 24 juillet 2019