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La Nouvelle Route du Littoral RN 1 sécurisée de Saint-Denis à la Possession Bilan de la Concertation publique 1. Préambule : Rappel historique du projet et de son contexte 1.1. Contexte La RN 1 actuelle, entre Saint-Denis et La Possession, est soumise à d’importants aléas naturels : chutes de blocs, éboulements, fortes houles induisant de fortes contraintes d’exploitation (basculements et coupures) liées à la sécurité des usagers et à la fluidité du trafic. Les contraintes de sécurité pour les usagers Malgré les programmes de sécurisation réalisés par l’État avant transfert, la Route du Littoral reste mortelle, les protections ne concernant pas tout le linéaire de la falaise et ne suffisant pas à arrêter les éboulements en masse et les plus gros blocs, comme l’ont rappelé les événements du 9 janvier 2008 (décès d’un usager) et de début 2011 (plusieurs milliers de m 3 confinés dans les fosses mais avec projections de gros blocs sur les chaussées côté mer comprise) y compris sur des sections équipées de filets. La Route du Littoral est également agressée par les houles et malgré un entretien régulier, la protection de la digue est aujourd’hui dans un état détérioré et son efficacité est réduite. Les contraintes de la fluidité du trafic Sur l’itinéraire de la RN1, l’attractivité du grand bassin d’emplois qu’est Saint-Denis implique un trafic chargé vers Saint-Denis aux heures de pointe du matin et vers La Possession aux heures de pointe du soir. L’entrée Ouest de Saint-Denis est alors régulièrement congestionnée en fonction de ces horaires. La croissance annuelle du trafic sur la RN 1 (2%) accroît la saturation de cet axe, en mode basculé en particulier, le danger s’en trouve fortement augmenté. Toute l’activité économique de l’île subit les désagréments liées aux contraintes d’exploitation de la RN 1, en premier lieu, les usagers qui n’ont que la RD 41 comme véritable itinéraire de substitution pour leurs déplacements quotidiens « domicile-travail » mais aussi les entreprises, et notamment les transporteurs, car la Route du Littoral permet notamment la liaison entre les zones d'activités portuaires et aéroportuaires. Enfin, ces bouchons observés en mode dégradés posent des problèmes de plus en plus aigus pour le passage des véhicules de secours d'urgence. L’unique réponse pour une sécurisation complète de cet axe est la réalisation d’une nouvelle infrastructure, les nombreuses études et expertises conduites depuis les années 90 ayant montré l’impossibilité de sécuriser totalement l’actuelle route. 14/06/2011 1

La Nouvelle Route du Littoral · d'activités portuaires et aéroportuaires. Enfin, ... Ce processus d’études sera interrompu en 2002 par la loi relative à la démocratie de proximité

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La Nouvelle Route du Littoral

RN 1 sécurisée de Saint-Denis à la Possession

Bilan de la Concertation publique

1. Préambule : Rappel historique du projet et de son contexte

1.1. Contexte

La RN 1 actuelle, entre Saint-Denis et La Possession, est soumise à d’importants aléas naturels :chutes de blocs, éboulements, fortes houles induisant de fortes contraintes d’exploitation(basculements et coupures) liées à la sécurité des usagers et à la fluidité du trafic.

� Les contraintes de sécurité pour les usagers

Malgré les programmes de sécurisation réalisés par l’État avant transfert, la Route du Littoral restemortelle, les protections ne concernant pas tout le linéaire de la falaise et ne suffisant pas à arrêterles éboulements en masse et les plus gros blocs, comme l’ont rappelé les événements du 9 janvier2008 (décès d’un usager) et de début 2011 (plusieurs milliers de m3 confinés dans les fosses maisavec projections de gros blocs sur les chaussées côté mer comprise) y compris sur des sectionséquipées de filets. La Route du Littoral est également agressée par les houles et malgré unentretien régulier, la protection de la digue est aujourd’hui dans un état détérioré et son efficacitéest réduite.

� Les contraintes de la fluidité du trafic

Sur l’itinéraire de la RN1, l’attractivité du grand bassin d’emplois qu’est Saint-Denis implique untrafic chargé vers Saint-Denis aux heures de pointe du matin et vers La Possession aux heures depointe du soir. L’entrée Ouest de Saint-Denis est alors régulièrement congestionnée en fonction deces horaires.

La croissance annuelle du trafic sur la RN 1 (2%) accroît la saturation de cet axe, en mode basculéen particulier, le danger s’en trouve fortement augmenté.

Toute l’activité économique de l’île subit les désagréments liées aux contraintes d’exploitation dela RN 1, en premier lieu, les usagers qui n’ont que la RD 41 comme véritable itinéraire desubstitution pour leurs déplacements quotidiens « domicile-travail » mais aussi les entreprises, etnotamment les transporteurs, car la Route du Littoral permet notamment la liaison entre les zonesd'activités portuaires et aéroportuaires. Enfin, ces bouchons observés en mode dégradés posent desproblèmes de plus en plus aigus pour le passage des véhicules de secours d'urgence.

L’unique réponse pour une sécurisation complète de cet axe est la réalisation d’une nouvelle

infrastructure, les nombreuses études et expertises conduites depuis les années 90 ayant

montré l’impossibilité de sécuriser totalement l’actuelle route.

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1.2. Historique des études menées

Les premières études globales ont été engagées par l'État en 1994.

Un premier débat public est organisé par l'État, la Région et le Département posant la question« Quel aménagement pour la liaison Saint-Denis Ouest? ». Les conclusions de cette concertationpublique ont été communiquées début 1996.

Un comité international d’experts (commission Süter), désigné par le Ministre de l’Équipement,accompagne les études. Il indique dans un rapport daté de 1999 que la route actuelle, dangereuse,non sécurisable, doit être abandonnée et préconise la réalisation d’une nouvelle route littoralecomposée d’ouvrages maritimes et souterrains.

Ce processus d’études sera interrompu en 2002 par la loi relative à la démocratie de proximité quiimpose formellement la mise en œuvre d’un nouveau débat public.

En 2004 un nouveau débat est donc organisé, il porte sur l’examen conjoint des projets de tram-train et de nouvelle liaison routière afin de trouver des solutions globales aux déplacements entrele Nord et l’Ouest de l’île.

Les études préliminaires spécifiques pour la nouvelle liaison Saint-Denis Ouest ont débuté en2006 et ont porté sur des solutions passant par les Hauts, sur des solutions en tunnel et littorales.L’Etat s’est prononcé sur ces dernières le 24 août 2006 et s’est positionné sur l’optiond’aménagement littorale (digue + tunnel à l’entrée de Saint-Denis).

Un groupe d’experts (dit comité Berthier) mandaté par le ministre de l'Équipement fin 2006recommande notamment dans ses conclusions, l’étude d’une variante maritime sur le tronçonSaint-Denis – Grande Ravine comme alternative à un tunnel, compte tenu des nombreuxinconvénients que présentent ces ouvrages en terme de restriction d'accès, de sécurité,....

A partir de juin 2007, les premières études d’Avant-Projet Sommaire (APS) et ÉtudesPréliminaires d’Ouvrages d’Arts (EPOA) sont engagées pour l’étude de variantes littorales. Deuxvariantes de tracé sont alors étudiées mixant différentes combinaisons d’ouvragesdigue/viaduc/tunnel : un tracé mixte terrestre-maritime et un tracé entièrement maritime.

En parallèle de la réalisation des études d’avant-projet-sommaire (APS), la Région Réunionorganise, du 4 au 29 août 2008, une concertation publique sur les communes de Saint-Denis etde la Possession. L’objet de cette concertation consistait notamment en la présentation au publicde 2 grands principes d’aménagement :

� Synthèse des études préliminaires ayant conduit au choix de la solution littorale,

� Solution de base : tracé digue + tunnel dite solution 1 ,

� Solution variante : tracé « tout en mer » dite solution 2.

La concertation soumet aussi plusieurs solutions d’échangeurs aux extrémités du projet et à laGrande Chaloupe et la possibilité de créer deux sites d’extraction de matériaux sur le secteur ditPlateau Couilloux à Saint-Denis sur le plateau de la Montagne (entre Ravine-à-Jacques et GrandeRavine).

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A l’issue de ces études et de la concertation, le Maître d’Ouvrage a retenu en octobre 2008 leprincipe d’un tracé maritime mixte viaduc / digue. Le bilan de cette première phase deconcertation a été approuvé par la Commission Permanente du 21 décembre 2010.

Localisation du programme 2010 de la NRL : Fuseau jaune

Des études complémentaires de variantes ont donc été engagées durant le second semestre 2008afin d’étudier différentes combinaisons de linéaire de digue et de viaduc. Deux solutions sontalors étudiées : la solution de type « deux viaduc » (VA) et la solution « mixte digue-viaduc »(VB).

En juin 2010, le Conseil Régional de la Réunion a modifié le programme de l’opération routièreen cours pour intégrer dans les emprises de l’ouvrage l’espace nécessaire à l’accueil d’un systèmede TCSP (Transport en Commun en Site Propre). En outre, le recours au péage initialement prévupar le protocole Etat/Région de janvier 2007 pour financer les travaux est abandonné.

Pour répondre aux modifications de programme, une étude de faisabilité a été engagée en juin2010 et les études d’Avant Projet ont été reprises à partir d'octobre 2010 afin de mieuxappréhender sur le plan technique et financier les conséquences de ces évolutions et de présenterdes variantes nommées VAbis et VBbis répondant à ce nouvel objectif (insertion TCSP). Sur labase de ce programme modifié, un nouveau protocole d'accord financier a été conclu avec l'Etat enoctobre 2010.

2. Objet de la concertation et son contexte juridique

La concertation publique a été engagée par la Région Réunion, maître d’ouvrage du projet deNouvelle Route du Littoral – RN 1 sécurisée de Saint-Denis à La Possession selon les dispositionsde l’article L. 300-2 du Code de l’Urbanisme.

Le projet de Nouvelle Route du Littoral répond en effet aux critères de l’article R. 300-1 du Codede l’Urbanisme qui prévoit qu’un « investissement routier dans une partie urbanisée d’unecommune d’un montant supérieur à 1 900 000 € et conduisant la création de nouveaux ouvrages »de plus de 2 000 m² sur une partie du rivage au droit de parties urbanisées soit soumis auxobligations de l’article L. 300-2 du Code de l’Urbanisme, qui implique la conduite d’uneconcertation sur le projet.

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La présente concertation fait suite :

� à une première concertation organisée en 2008 par la Région Réunion au titre de l’articleL300-2 du Code l’Urbanisme ;

� à l’évolution du programme de l’opération décidée par l’Assemblée Plénière de lacollectivité en juin 2010, intégrant au projet une emprise supplémentaire destinée auxTransports Collectifs et renonçant au financement du projet par la mise en place d’unpéage.

Le projet soumis à la concertation est avant tout le projet de sécurisation d’un itinéraire structurantà l’échelle de l’île. La concertation s’intègre à la phase de définition des caractéristiquesprincipales des ouvrages à réaliser. Ces caractéristiques sont définies par les études d’Avant ProjetSommaire, ce dossier technique servant en particulier de support à la mise au point du dossierd’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique (DUP) et la définition du programme detravaux.

La concertation avait pour objectifs de :

� Rappeler le contexte dans lequel s’inscrit le projet, ses grands enjeux, ses caractéristiquestechniques ;

� Présenter les différentes variantes d’aménagement envisagées, sur la base du partid’aménagement entièrement maritime.

La présente concertation intervient en complément de la concertation qui s'est déroulée en

août 2008. Elle a pour but de rappeler le contexte dans lequel s’inscrit le projet, ses enjeux,

ses caractéristiques techniques et de présenter les différentes variantes envisagées sur la base

du parti d’aménagement entièrement maritime. Elle sert à la mise au point du projet

technique avant l'approbation de celui-ci par le maître d'ouvrage.

Pour mémoire, deux débats publics ont été organisés en 1995 et 2004 sur la Nouvelle Route duLittoral. La Commission Nationale du débat public saisie par la Région Réunion le 8 février 2011a considéré qu’il n’y avait pas lieu de réaliser un troisième débat.

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3. Bilan du dispositif mis en place pour la concertation publique

La Région Réunion, Maître d’Ouvrage du projet de Nouvelle Route du Littoral – RN 1 sécuriséede Saint-Denis à La Possession a mené la concertation publique sur une période de 2 mois : du1er avril au 31 mai 2011.

Cette concertation s’est déroulée simultanément sur le territoire des communes de Saint-Denis etde La Possession, ainsi qu’à l’Hôtel de Région. Les documents mis à disposition du public sur leslieux d'exposition étaient également consultables et téléchargeables sur le site internet de lacollectivité (www.regionreunion.com).

Les modalités de la concertation ont été proposées par la Région Réunion par délibération de lacommission permanente du 21 décembre 2010 aux communes de Saint-Denis et de La Possession.

Le conseil municipal de Saint-Denis a délibéré favorablement en faveur des modalités de laconcertation le 26 février 2011, la commune de La Possession n’a pas délibéré dans un délai jugéraisonnable à compter de sa saisine par la Région. La commission permanente du ConseilRégional a donc approuvé dans sa séance du 8 mars 2011 ces modalités.

La concertation publique donc s’est déroulée de la façon suivante :

� Expositions publiques dans les mairies de Saint-Denis et de La Possession pendant toute ladurée de la concertation ;

� Mise à disposition d’un rapport de présentation de l’opération en mairies et sur le siteinternet de la Région (téléchargeable) ;

� Organisation de réunions publiques :

� Le 27 mai 2011 à la mairie de Saint-Denis ;

� Le 28 mai 2011 à la mairie de La Possession.

� Mise à disposition de registres dans les deux mairies en vue de collecter les remarques dupublic. Les remarques pouvaient également être adressées par courrier ou par e-mail([email protected]) pendant la même période à M. le Président de la Région.

� En sus, dans un souci de diffusion plus large encore de l'information, les documents et unregistre ont été mis à la disposition du public se rendant à l'Hôtel de la Région.

Le dossier, accompagné d’illustrations, décrivait les caractéristiques principales du nouveau tracéde la Nouvelle Route du Littoral sécurisée entre Saint-Denis et La Possession ; il est joint enannexe Il présente les différentes variantes étudiées et rappelle le coût de l'opération qui serafinancé pour partie par l'État (Protocole de Matignon signé le 14 octobre 2010).

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Information par voie de presse :

Le dispositif de communication autour de cette enquête s'est déroulé de la façon suivante:

Encarts dans la presse quotidienne :

- 5 parutions dans le JIR : 31mars, 11 et 26 avril, 11 et 26 mai,

- 5 parutions dans le Quotidien : 31mars, 12 et 27 avril, 12 et 25 mai.

Communiqué radio (2 fois/jour) :

- 40 diffusions sur 12 jours sur Réunion 1ère : 31 mars 4 fois ce jour, les 1er, 5, 14,16, 26,28 et 30 avril, les 10, 12, 24, 26 et 28 mai,

- pendant 11 jours sur radio Festival : 31 mars, les 1er, 5, 7, 19 et 21 avril, les 3, 5, 17, 19et 31 mai.

Spot radio :

- 24 spots sur Réunion 1ère : du 11 avril au 27 mai

- 16 spots et 14 spots sur radio Festival : respectivement du 31/03 au 22/04 et du 02/02 au30/05,

- 4 spots par jour sur RZM : du 04/04 au 08/04, du 11 au 15/04, du 02 au 6/05 et du 9 au13/05,

- 4 spots par jour sur RER : du 04/04 au 08/04, du 11 au 15/04, du 02 au 6/05 et du 9 au13/05).

Panneau d'affichage 4x3 :

- 2 faces à La Possession : pendant 1 mois du 11 avril au 10 mai,

- 4 faces aux entrées de la ville Saint-Denis : pendant 2 semaines du 11 au 17 avril et du25 au 29 mai,

- 2 faces sur le réseau affichage mobile Publicity : pendant 1 semaine du 26 au 30 avril.

Bannière web :

- Zinfos 974 : pendant 3 semaines du 04 au 10 avril, du 9 au 15 mai et d u17 au 26 mai,

- Clicanoo : pendant 2 semaines du 11 au 17 avril et 16 au 22 mai,

- Antenne Reunion.re et info.re : pendant 2 semaines du 19 au 25 avril et du 23 au 29 mai.

Les médias (télévision et presse) ont aussi relayés l’information pas l’intermédiaire de leursreportages et articles.

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4. Bilan de la Concertation

La Concertation fait ici l’objet d’un bilan qui sera pris en compte dans l’élaboration du dossierd’avant-projet sommaire de la solution retenue et annexé au dossier d’enquête préalable à laDéclaration d’Utilité Publique.

1.3. Synthèse des observations exprimées par écrit

Le public a répondu à l’invitation qui lui a été faite de prendre connaissance du projet, le recueildes différentes contributions écrites (registres mis à disposition en mairies, à l’hôtel de Région, e-mail et courriers) s’est donc déroulé du 1er avril au 31 mai 2001. Au global 269 avis ont étéexprimés :

Par lieu et moyen de communication :

Lieu et moyen decommunication

Nombre decontributions

2008

Nombre decontributions

2011Répartition

Registre Saint-Denis 28 75 28%

Registre la Possession 27 48 18%Registre Hôtel de

Région126 47%

E-mail 6 10 3,50%Courrier 1 10 3,50%TOTAL 62 269 100%

Par thème :

ThèmeSaint-Denis(75)

LaPossession(48)

Hôtel deRégion(126)

E-mail(10)

Courrier

(10)

Total

(269)

Thèmes propres à laconcertation

Avis clairement exprimés sur leprojet

Favorables

Défavorables

Ne se prononcent pas

23

24

28

10

14

24

94

9

23

3

3

4

4

2

4

134

52

83

Variantes d’aménagementproposées à la concertation surla base du parti d’aménagement

entièrement maritime.

Variante A (« Deux viaducs »)

Variante B (mixte digue +viaduc)

1

1

2

2

3

3

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7

ThèmeSaint-Denis(75)

LaPossession(48)

Hôtel deRégion(126)

E-mail(10)

Courrier

(10)

Total

(269)

Familles de profils en traversproposés à la concertation

Famille 1 1 1 2

Famille 2 4 6 10

Famille 3 8 5 54 0 1 68

Demande d’insertion des cyclessans choix de famille

3 1 5 1 10

Traitement des extrémités ; principes d’échanges à Saint-

Denis, la Possession et la GrandeChaloupe.

3 7 5 1 1 17

Caractéristiques techniques duprojet

Doutes exprimés sur la résistancedu projet aux conditions

climatiques exceptionnelles(houle centennale, cyclones,

tsunamis…)

18 14 14 2 4 52

Stabilité des fonds marins 4 1 3 8

Hauteur des ouvrages 1 1 2

Devenir de l’ancienne route 3 3 6

Estimation quantité de matériauxnécessaire au projet et

provenance1 1 4 0 1 7

Exploitation et entretienCoûts

Fonctionnement en casd’intempéries

3

4 2

3

2

6

8Environnement (impacts sur lesmilieux naturels et le paysage)

10 7 2 3 22

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8

ThèmeSaint-Denis(75)

LaPossession(48)

Hôtel deRégion(126)

E-mail(10)

Courrier

(10)

Total

(269)

Délais de réalisation (trop longs) 5 5 5 0 3 18

Coûts du projet (démesurés etdépassement prévisible del’enveloppe budgétaire)

17 14 13 2 5 51

Incidences du projet sur l’emploilocal

4 5 3 0 2 14

Concernant l’organisation dela concertation

Opportunité d’étendre laconcertation aux communes deSaint-Paul, le Port et Sainte-

Marie voire à l’ensemble de l’Ile

2 2 1 0 0 5

Documents présentés troptechniques

1 3 4

Solutions alternativesproposées au projet de NRL

Réaménagement de la routeactuelle

10 3 3 2 1 19

Solution tout tunnel ou mixtetunnel/route

7 5 5 1 0 18

Passage par les Hauts ou à mi-falaise

7 7 2 0 1 17

Passage ravine Latanier-tunnel-rivière Saint-Denis

2 2

Liaison maritime 4 4

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9

ThèmeSaint-Denis(75)

LaPossession(48)

Hôtel deRégion(126)

E-mail(10)

Courrier

(10)

Total

(269)

Projets d’aménagementsconnexes (hors du champ de laconcertation relative au projetde Nouvelle Route du Littoral)

Relance du projet Tram-Train etdemande de développement desmodes de transports alternatifs

« propres »

20 14 9 1 3 47

Aménagement de capacité desentrées de villes afin de résorberles bouchons observés aux heures

de pointe

18 12 18 1 2 51

Elargissement de la liaison Saint-Benoît – le Tampon – Saint-

Pierre2 1 3

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Thèmes abordés

� Synthèse des avis sur le projet de Nouvelle Route du Littoral

La majorité des avis exprimés est en faveur de la recherche d’une solution pour la sécurisation del’axe. Sur l’ensemble des contributions enregistrées, le projet de Nouvelle Route du Littoral reçoitun avis très positif clairement exprimé pour 50% des personnes, 31% des contributionsn’expriment pas un avis tranché sur le projet mais posent des questions sur les caractéristiquestechniques du projet (résistance par rapport aux intempéries, conditions d’exploitation, devenir del’ancienne route…) et 19 % des avis sont formellement opposés au projet pour des questions liéesessentiellement aux difficultés techniques, à une vision d’aménagement trop routière, au coût duprojet et aux délais de réalisation trop importants.

� Thèmes propres à la concertation :

Les deux thèmes les plus commentés concernent les familles de profils en travers proposés(33% des contributions) les caractéristiques techniques du projet (28% des contributions) et lecoût de réalisation de l’opération (19% des contributions).

Un certain nombre de personnes s’étant exprimées dans le cadre de la concertation ont expriméleurs doutes quant à la faisabilité technique du projet (19%).

La question sur ce thème revenant le plus souvent dans les contributions (52 sur 75 contributionssur ce thème) est celle de la résistance des futurs ouvrages aux conditions climatiquesexceptionnelles : houle cyclonique, vents, tsunamis (phénomène sismique et non climatique),…

Les autres contributions abordent dans une moindre mesure la problématique de la stabilité et dela profondeur des fonds marins et s’interrogent sur le devenir de l’ancienne route, sur lesdimensions ouvrages ainsi que sur la provenance et la quantité de matériaux nécessaires à laréalisation du projet.

Globalement, les personnes s’étant exprimées sont conscientes des nombreuses études etexpertises menées pour dimensionner les ouvrages mais restent sceptiques quant à la résistancedes ouvrages et aux conditions d’exploitation dans des circonstances climatiques « hors-normes ».

Le deuxième item très commenté dans le cadre de la concertation est celui du coût de réalisationdu projet qui apparaît le plus souvent « démesuré » et de nombreuses contributions s’attendentégalement à un dépassement prévisible de l’enveloppe budgétaire annoncé par la Région.

Concernant, les caractéristiques géométriques propres au projet de Nouvelle Route duLittoral, on recense 113 avis sur ces questions dont 6 sur la variante d’aménagement (« Deuxviaducs » ou « mixte : viaduc+digue ») ; 90 sur le choix de la famille du profil en travers et 17 surle traitement des extrémités.

On note la demande de prise en compte des déplacements cyclables dans 77 contributions soit ensite propre, soit par la mise en place d’itinéraires alternatifs. La plupart des contributions sur ce

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thème proviennent d’un collectif « d’usagers cycliste des routes régionales », sur la base d'unimprimé type.

Parmi les autres thèmes abordés, on note très peu de contributions sur des enjeux majeurs duprojet tels que :

� Les impacts environnementaux (milieux naturels terrestres, marins, paysage) :22 contributions sur 269 ;

� La modification du programme et l’insertion d’un TCSP en parallèle de la nouvelle routedu littoral ;

� Les sources potentielles de matériaux et leur acheminement ;

� L’entretien des ouvrages en mers ;

� Le fonctionnement de la NRL pendant des épisodes d’intempéries majeurs ;

� L’influence du projet sur l’emploi local et notamment dans les entreprises du BTP : 14contributions.

� Avis hors du champ de la concertation :

Sont évoqués ci après les avis émis sur des thématiques ne concernant pas l’opération desécurisation de la route du littoral.

� Solutions alternatives proposées au projet de Nouvelle Route du Littoral

La remise en cause du choix du parti d’aménagement entièrement maritime, justifié par le manquede sécurité vis-à-vis des phénomènes naturels, intervient dans plus du quart des contributions.

Les propositions se répartissent de façon équilibrée entre le réaménagement et la sécurisation de laroute actuelle (casquette béton, abattage de la falaise) ; les solutions tout tunnel ou mixte tunnel +aménagement de la voie actuelle ; passage par les Hauts.

Quatre contributions proposent la mise en place de liaisons maritimes soit en lieu et place del’aménagement de la route du littoral soit en complément.

Enfin, une contribution propose la maîtrise des déplacements par augmentation du prix descarburants, la mise en place d’un péage et un immobilier adapté.

� Projets connexes au projet de Nouvelle Route du Littoral

Les personnes s’étant exprimées dans le cadre de la présente concertation ont également profité decette opportunité afin de pointer les problèmes de circulation en entrées de ville aux heures depointe et ont évoqué des recherches de solution en parallèle du projet de nouvelle route du littoral(51 contributions sur 101).

Les principales solutions évoquées sont les suivantes :

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� Prolongement de la route du littoral pour contourner le « Barachois » (raccordement auniveau de la gare routière et du boulevard Lancastel) et ainsi s’affranchir des problèmes decirculation aux heures de pointe ;

� Recherches de solutions globales afin d’améliorer les conditions de circulation à Saint-Denis ;

� Réappropriation du littoral par la commune de La Possession par un prolongement de laNRL en mer.

Une part non négligeable des contributions (17 %) a exprimé le souhait de voir augmenter l’offrede transports alternatifs n’utilisant pas des énergies fossiles : tram-train, véhicules électriques,offre d’itinéraires cyclables…et globalement une réflexion à l’échelle de l’île sur ledéveloppement d’alternatives au mode routier.

Enfin, certaines voix préconisent de privilégier la construction de logements sociaux en lieu etplace de cet investissement.

1.4. Synthèse des observations exprimées lors des réunions publiques

Deux réunions publiques ont été organisées par le maître d’ouvrage :

- Le 27 mai 2011 à la mairie de Saint-Denis ;

- Le 28 mai 2011 à la mairie de la Possession.

Ces réunions ont réuni au global une trentaine de participants.

Commune Date Fréquentation

(nombre de personnes estimé)

SAINT-DENIS 27/05/2011 9

LA POSSESSION 28/05/2011 23

14/06/2011

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Les principales observations et questions formulées lors des réunions publiques sont de la mêmenature que celles recensées par écrit et exposées ci-dessus.

Les principaux thèmes évoqués lors des réunions publiques sont recensés ci-après :

� Résistance du projet en cas de conditions climatiques exceptionnelles ;

� Sources de matériaux et acheminement ;

� Avenir de la route actuelle ;

� Exploitation de la nouvelle route du littoral et fonctionnement en cas d’incident majeur ;

� Intégration des modes de déplacements doux ;

� Accès à la Grande Chaloupe et à La Possession ;

� Impacts sur l’environnement ;

� Traitement des entrées de ville de Saint-Denis et de La Possession ;

� Attractivité touristique de la Nouvelle Route du Littoral (ouvrage exceptionnel à mettre envaleur);

� Délais et phasage de réalisation ;

� Coût du projet.

Les procès-verbaux des réunions publiques font l’objet de l’annexe 1.

En synthèse, il ressort de ces deux réunions que de nombreuses inquiétudes se sont exprimées surla résistance des ouvrages aux assauts de l’Océan et sur le coût de l’ouvrage qui sera difficile àmaîtriser et que le site touristique de la Grande Chaloupe mérite un accès adapté.

Les présents se sont montrés très majoritairement exprimés en faveur de la réalisation la plusrapide des travaux.

D’autres remarques en dehors de l’opération concernant des solutions alternatives ou le traitementdes extrémités, sont également exprimées.

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5. Analyse des observations et réponses apportées par le Maître d’Ouvrage

Les points principaux qui ressortent de l’analyse des observations sont :

� La faisabilité technique du projet

Dans le cadre du présent projet, des études et expertises ont été menées afin d’intégrer lescontraintes techniques majeures, à savoir :

- Risques d’effondrement de la falaise : définition de la polygonale du projet, limite au-delàde laquelle doit être construite la route ;

- Dimensionnement pour permette au projet de résister à la houle cyclonique centennale etpermettant le maintien de la circulation sur chaussée. Par ailleurs, une étude menée avec laparticipation de Météo-France a permis de modéliser un cyclone fictif avec les conditionsles plus contraignantes pour le site; les résultats de cette étude ont donné satisfaction ycompris pour des niveaux de la mer rehaussés de 50 cm ou 1 m.Sur le plan technique, les appuis des voussoirs du viaduc sont rehaussés de 1 mètre parrapport à la plus haute vague de la houle correspondant à ce cyclone (jusqu’à 29 m au plushaut contre une route actuelle, à environ 8 m). La digue ne recevra pas de franchissementsignificatif pour cette même vague (hauteur de 10 à 22 m pour la digue par rapport auniveau de la mer).

Les tsunamis connus historiquement à La Réunion ont des conséquences inférieures à cettehoule dimensionnante (voir rapport du comité Berthier et les informations du CEA).

- Prise en compte de l’évolution climatique et d’une surélévation du niveau des mers de0,50 mètre ; des essais en canal à houle menés pour une rehausse complémentaire de 50cm ont donnés des résultats satisfaisants;

- Expertises géologiques et géotechniques sur les fonds marins et mesures bathymétriquesréalisées en 2008 et 2009 ; à compléter en phase projet.

- Prises en compte des contraintes liées à la navigation et résistance aux chocs de bateaux.

� Avenir de la route du littoral actuelle

L’actuelle route du littoral sera déconstruite sur les sections en digue et ses matériaux serontréutilisés pour la nouvelle digue selon un phasage pertinent. Elle est conservée au droit du viaducpour une éventuelle utilisation en secours (risque de choc de navire notamment).

� La recherche de solutions alternatives au parti d’aménagement maritime et environnement

Comme rappelé dans l’historique des études menées dans le cadre du projet de sécurisation de laRN 1 entre Saint-Denis et la Possession, les différents partis d’aménagement envisageables : voieterrestre par les hauts – tunnels – voie maritime par les bas ont été étudiés et comparés du point devue des objectifs du projet et des enjeux de sécurisation des échanges, des enjeuxenvironnementaux, techniques et socio-économiques.

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Les enjeux environnementaux étant particulièrement importants sur le plateau de la Montagne, lasolution d’un nouveau tracé par les Bas a été privilégiée. Par ailleurs, les sections en tunnel nesont pas entièrement sécurisées (tête de tunnel) et peuvent être la source de graves problèmes desécurité en cas de dysfonctionnements (bouchons). Les solutions en tunnels présentent, en outre,des coûts d’investissement et d’exploitation très supérieurs aux solutions maritimes et présententdes impacts importants sur le tissu urbain de Saint-Denis et de La Possession.

Le Plateau de la Montagne recèle des espèces patrimoniales très importantes que les tracés par lesHauts pouvaient détruire ; l'atteinte à des habitats abritant des espèces protégées doitpréalablement faire l'objet d'une demande de dérogation auprès du Conseil National de Protectionde la Nature. Quelques espèces patrimoniales sont présentes sur la falaise (flore et faune-oiseaumarin). Outre les espèces marines (cétacés,…), des formations coralliennes sont présentes le longdu tracé ( Pointe du Gouffre, Petite Chaloupe, Baie de La Possession). L'abandon du recours à laconcession pour le financement de l'ouvrage prévu par le précédent projet permet d'éviter laconstruction d'une gare de péage à La Possession et d'écarter le tracé du banc des Lataniers.

Les tracés par les Bas doivent donc limiter les impacts du projet sur l'environnement, par exemple:

- en phase chantier sur la faune marine ;

- en déplaçant ou en créant de nouveaux massifs coralliens ;

- en limitant le développement des espèces exotiques envahissantes, danger pour la florepatrimoniale sur la falaise ;

- en participant à la recherche scientifique dans ces domaines et au soin des oiseaux marins.

L’insertion paysagère des ouvrages sera particulièrement étudiée dans les phases ultérieures de laconception du projet.

Aussi, à l’issue de ces nombreuses études, des deux expertises internationales menées sur leprojet, des deux débats publics organisés et d’une première phase de concertation, le partid’aménagement maritime est apparu comme celui répondant le mieux aux problématiquesidentifiées et sans impact direct sur des espaces d'intérêt écologique majeur (unique au monde).

� La prise en compte des Transports Collectifs

Le projet permettra de disposer d’une voie réservée aux Transports en Commun de part et d’autrede la 2x2 voies. Le projet, en particulier le viaduc, est également dimensionné de manière àpermettre une évolution possible des affectations de voies pour permettre la création d’un siteisolé pour les Transports en Commun routiers ou ferrés (côté mer).

� La prise en compte des modes de déplacements doux

Les cyclistes pourront circuler sur les bandes dérasées de droite (de largeur similaire à celle de laroute actuelle) ou sur la voie de service de la digue, ou éventuellement sur l’ancienne route dulittoral abandonnée sous la réserve juridique de ne pas engager la responsabilité pénale de laRégion en cas d'accident dû à des chutes de pierre, ou à terme, plutôt sur le site propre routier(avec les bus) ou dans les bus ou trains qui pourront être conçus pour cela.

Le surcoût du choix du profil en travers le plus large (Famille 3) permettant la création d’une pistecyclable est de l’ordre de 13%.

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La Région Réunion rappelle que le projet de Voie Vélo Régionale prévoit la réalisation d’unschéma d’aménagement tout autour de l’île.

� Le traitement des entrées de villes (aménagements de capacité)

Cette problématique ne rentre pas dans le champ de la présente concertation. Le maître d’ouvrageprécise que l’objet de l’aménagement de la Nouvelle Route du Littoral est une sécurisation de laRN 1 entre Saint-Denis et la Possession, sur le linéaire soumis aux risques d’effondrement enmasse de la falaise et chutes de blocs. La gestion des conditions de circulation en entrées de villeest une problématique qui fait l’objet de réflexions globales menées par les villes de Saint-Denis etde la Possession en partenariat avec la Région (financement des études, pilotage conjoint).

Il est à noter qu’une convention a été signée entre la Région et la commune de Saint-Denis pourles aménagements de l’entrée Ouest de Saint-Denis au Barachois. De même, une conventionsimilaire est en cours de mise au point avec la commune de La Possession pour le traitement dulittoral.

� Les matériaux

Les besoins en matériaux sont très importants (entre 7 et 10 millions de m3). Ils sont compatiblesavec le nouveau Schéma Directeur des Carrières de 2010 en terme de besoins en alluvions (pourles bétons). Les autres besoins sont liés à des catégories de matériaux actuellement non exploitéescommercialement (remblais, enrochement); les quantités nécessaires à la réalisation du projet sontimportantes et une révision anticipée du Schéma Directeur des Carrières pourrait cependants’avérer nécessaire avant son terme prévu en 2020.

L’utilisation de sources non prévues dans le SDC (autres sites d’emprunts sur l’île, sédimentsmarins, alimentation extérieure à l’île) permettrait d’éviter ce besoin d'anticipation.

Un appel d’offre pour la fourniture de matériaux sur le site du chantier (extraction et transport)sera lancé dès 2011. Il apportera des réponses concrètes sur ce point.

La commune de Trois-Bassins refuse l'ouverture d'un emprunt de matériaux sur son territoire.

� La favorisation de l’emploi local

Une démarche « Grands Chantiers » anticipant la formation professionnelle à La Réunion et descritères de sélections particuliers des entreprises de travaux seront mis en œuvre pour favoriserl’emploi local. Une convention Etat/Région (avec les organismes CARIF/OREF) est prévue àcette fin.

� Le coût du projet et délai de réalisation

Le nouveau protocole financier de Matignon prévoit un budget de 1 600 M€ (valeur 2010) pour leprojet de nouvelle route du littoral dont :

- 532 M€ Etat ;

- 151 M€ FEDER ;

- 248 M€ FCTVA ;

- 669 M€ Région.

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Ce projet est compatible avec le budget de la Région. Un dispositif de suivi et de maîtrise descoûts sera mis en place afin de respecter cet objectif financier.

Le planning de l’opération est le plus resserré possible ; concernant le phasage des travaux, cedernier sera précisé dans la suite des études. Cependant, on peut d’ores et déjà prévoir que lessections Saint-Denis / La Grande Chaloupe et la Grande Chaloupe / La Possession pourront êtreréalisées indépendamment et simultanément ou non.

� Echangeur de la Grande Chaloupe

Les enjeux touristiques du site ont été rappelés. L’échangeur doit donc être adapté à cet enjeu.

Huit remarques abordent cet aspect du projet sur lesquels des variantes sont présentées dans ledossier :

- Echangeur complet ;

- Demi-échangeur vers La Possession ou La Montagne ;

- Pas d’échange et utilisation de la voie de service pour rejoindre La Possession.

Une contribution est favorable à cette dernière solution, six autres réclament un échangeurcomplet et une autre demande d’adapter l’échangeur aux enjeux de développements touristique etpatrimonial du site.

� Maîtrise des déplacements

La mise en place d’un péage, fragile d’un point de vue juridique de part les caractéristiqueslimitées de l’itinéraire alternatif (RD41), a été écarté par la Région Réunion. L’augmentation ducoût des carburants et une adaptation du parc immobilier pour limiter les déplacements qui ne sontpas de la compétence exclusive de la Région ne sont pas retenues par le maître d’ouvrage. Lacréation d'une ligne de transports maritimes n'est pas de la compétence de la Région; de plus lapermanence du service ne pourrait être garantie.

6. Conclusion

Rappel de la concertation 2008

Le bilan de la concertation 2008 est joint en annexe 2.

Il rappelle que la concertation de 2008 qui s’est déroulée pendant 4 semaines, a permis derecueillir 62 contributions, principalement portées sur le choix d’un tracé (le tout viaduc étant misen avant) et des échangeurs (arrivée par la mer vers le boulevard sud pour Saint-Denis, échangeurcomplet RN1/RD41 à La Possession).

On a noté cependant un relatif engouement pour cette concertation, même si très peu decontributions ne remettaient en cause le bien fondé de l’opération. Au contraire, on a pu constaterl’attente profonde pour la Nouvelle Liaison entre Saint-Denis et l’ouest à travers les contributionsregrettant le temps perdu, notamment en étude.

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Enfin, ces contributions comportaient très peu d’opposition au projet, hormis une contribution surle projet de carrière terrestre et notamment à un mode de financement par péage.

Synthèse des observations formulées par le public en 2011

La concertation, qui s’est déroulée pendant 8 semaines, a permis de recueillir 269 contributionssur l’opération Nouvelle Route du Littoral.

Les personnes s’étant exprimées sont unanimes sur le fait qu’il est nécessaire de sécuriser cet axemajeur sur le plan économique pour l’île de la Réunion. La majorité des avis exprimés faitconfiance aux études et aux propositions faites d’aménagement d’une route sur l’océan (50% descontributions émettent un avis très favorable sur le projet). Ils n’expriment pas véritablement depréférence entre les deux variantes à un ou deux viaducs.

Cependant, de nombreuses questions et inquiétudes ont été exprimées notamment sur la faisabilitétechnique d’un projet d’une telle envergure (résistance aux intempéries, exploitation…) et dessolutions d’aménagement alternatives ont été proposées. Or, au regard des études, expertises etanalyses multicritères menées depuis 1994 par l’Etat puis la Région Réunion sur l’ensemble dessolutions alternatives évoquées, il s’avère que seules les solutions littorales, proposées à laprésente concertation, permettent de satisfaire aux enjeux du projet, à savoir :

- Sécurisation de l’itinéraire ;

- Développement des Transports Collectifs en proposant une offre s’intégrant dans leprogramme global TRANS ECO EXPRESS ;

- Pérennisation et développement de l’économie réunionnaise ;

- Préservation de la biodiversité et des milieux naturels terrestres et aquatiques ;

- Préservation du patrimoine paysager et touristique.

La participation du public a été plus importante en 2011 qu’en 2008. Le projet est bien accueillipar la majorité de la population et les réserves formulées ne remettent pas en cause les solutionsproposées à un ou deux viaducs.

Le public pourra à nouveau s’exprimer lors de l’enquête publique prévue à la fin du troisièmetrimestre 2011.

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A N N E X E 1

Compte-rendus des réunions publiques

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A N N E X E 2

Bilan des remarques 2008

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A N N E X E 3

Délibération du Conseil Municipal de Saint-Denis

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Concertation publique pour la Nouvelle Route du Littoral sécuriséeConcertation publique pour la Nouvelle Route du Littoral sécuriséeConcertation publique pour la Nouvelle Route du Littoral sécuriséeConcertation publique pour la Nouvelle Route du Littoral sécurisée

Compte-rendu de la réunion publique du 27 mai 2011Compte-rendu de la réunion publique du 27 mai 2011Compte-rendu de la réunion publique du 27 mai 2011Compte-rendu de la réunion publique du 27 mai 2011

Mairie de Saint-Denis à 17h30Mairie de Saint-Denis à 17h30Mairie de Saint-Denis à 17h30Mairie de Saint-Denis à 17h30

Présents : M D Fournel, 11ème Vice-président du Conseil Régional,

Mme M-A Lacroix-Faveur, Membre de la CPERMA, déléguée au Sport,

M N Morbé, directeur d’opération de la Route du Littoral,

M J-Ph Bayart, direction régionale des routes/DORL,

Public, une dizaine de personnes entre 17h30 et 19h.

A l'heure prévue pour la réunion publique, seules quelques personnes étaient présentes. Cetteséance a donc pris une autre forme, celle d'un échange direct avec le public, en tête à tête pourrépondre aux questions posées et non formellement depuis la tribune ; de ce fait, le diaporamaprévu n'a pas été projeté.

D Fournel a rappelé que la concertation publique se déroule jusqu’au 31 mai ; environ 150remarques ont été recueillies sur les 3 sites d’exposition de Saint-Denis, de La Possession et del’Hôtel de Région.

L’opération de sécurité devrait permettre d’employer deux à trois mille personnes pendant lessept à huit années de travaux.

Mme Lacroix-Faveur rappelle aussi que pendant les basculements, la circulation dans la villede La Possession peut être bloquée et qu’il faut alors jusqu’à deux heures pour un habitant pourrentrer chez lui.

Saint-Denis, le 6 juin 2011

N Morbé rappelle, que la sécurité sur la Route du Littoral a été améliorée depuis sa mise enservice en 1976 par l’introduction du mode basculé et les travaux de filets et gabions, que deuxéboulements majeurs se sont produits en 1980 et 2006 (5 morts) aux heures creuses de lacirculation ; un tel événement de plusieurs dizaines de milliers de m3 à l’heure de pointe aurait desconséquences catastrophiques et que le dernier mort en 2008 a été tué sur une zone sécuriséecôté mer.

Seule une nouvelle route permettra de s’affranchir de ces dangers comme l’ont conclu les deuxexpertises internationales menées pour le projet.

Les études et concertations réalisées pour l’opération à savoir deux débats publics, deuxconcertations publiques - ont toujours conduit à privilégier la solution d'une nouvelle route en mer où les contraintes environnementales et urbaines sont moins importantes.

Une démarche « Grands Chantiers » anticipant la formation professionnelle à La Réunion et descritères de sélections particuliers des entreprises de travaux seront mis en œuvre pour favoriserl’emploi local.

Un projet en mer est complexe mais de nombreux exemples existent de part le monde dans deszones où les contraintes sont aussi importantes (séisme, ouragan,…) : voir panneaux d’expositionprésentant de grands ouvrages maritimes existants.

Les remarques déjà reçues sont variées :

Un certain scepticisme sur la résistance de l’ouvrage par rapport à l’océan, sur l’emploi local etsur la maîtrise de son coût et l’existence d’autres solutions alternatives sont souvent exprimés.

A l’issue de cette concertation, la Région en tirera un bilan qui sera rendu public.

Le public en petit nombre a pu poser directement les questions suivantes :

Question (Q): Avenir de la Route du Littoral actuelle :

Réponse (R) : Elle sera déconstruite sur les sections en digue et ses matériaux seront réutiliséspour la nouvelle digue. Elle est conservée au droit du viaduc pour une éventuelle utilisation ensecours (risque de choc avec un navire sur le viaduc - en 2005 par exemple le bateau Thor Scans’est échoué devant le Barachois).

Q: Digue ou viaduc en mer dans le monde ?

R: De nombreux exemples se situant : en Grèce, en Floride, en Chine, en Mer du Nord, auPortugal, en France (Ile de Ré), au Canada ,… font l’objet des panneaux d’exposition en présentantdes photos. Les cas de la Chine et de la Floride sont intéressants (résistance aux phénomènesmétéorologiques très violents, circulation maritime pour la Chine) et celui de la Grèce (fonds marinstrès importants, fort risque sismique).

Q: Traitement de l’entrée de Saint-Denis :

R: Elle ne fait pas partie de l’opération ; néanmoins, une convention entre la Région et lacommune a été signée pour l’étude de son aménagement (ouvrage sur la Rivière Saint Denis?,Route nationale en souterrain?, aménagements urbains,…)

Une mise en service de ces aménagements concomitamment à la celle de la Nouvelle Routedu Littoral serait idéale. Si ce n'était pas le cas, la congestion en entrée de la ville de Saint-Denissera au moins à l'abri de la falaise.

Q: L’entretien de la digue est faisable ; que se passerait il en cas d’incident sur le viaduc ?

R: La campagne de sondages géotechniques en mer menée pendant un an avec uneplateforme OFF SHORE a permis de caractériser les couches du sous-sol. Des fondationssuperficielles ou profondes sont donc prévues pour les piles du viaduc. La route du Littoral parallèleest conservée en cas de problème grave sur le viaduc.

Q: Cyclone et remontée du niveau de la Mer

R: La houle centennale a été retenue suite au rapport d’experts de 2007. Une étude menéeavec Météo- France a permis de modéliser un cyclone fictif très contraignant utilisé pour les tests encanal à houle sur modèles réduits ( voir panneaux d’exposition) qui ont donné satisfaction y comprispour des niveaux de la mer rehaussés de 50 cm ou 1 m.

Les appuis des voussoirs du viaduc sont rehaussés de 1 mètre par rapport à la plus hautevague de la houle correspondant à ce cyclone (jusqu’à 29 m au plus haut contre une route actuelle,à environ 8 m) . La digue ne recevra pas de franchissement significatif pour cette même vague( hauteur de 10 à 22 m pour la digue )

Les tsunamis connus historiquement ont des conséquences inférieures à cette houle quidimensionne le projet.

Q: Attractivité touristique du viaduc

R: Il ne pourra pas être éclairé pour ne pas perturber les oiseaux. Néanmoins cet ouvragepourra attirer les visiteurs.

Q: Réussissez à construire cette nouvelle route !

R: Le second protocole financier ne prévoit pas de péage. Il est peu probable qu’un nouveauprotocole avec l’Etat puisse être signé si l’opération n’aboutit pas cette fois. Il y a donc un enjeumajeur à conduire cette opération à son terme.

Q: Piste cyclable

R: La Région a un autre projet de Voie Vélo Régionale qui fait le tour de l’île. Le coût d’unepiste cyclable sur le viaduc serait de l’ordre de 100ME ce qui représente les aménagements àréaliser entre Saint-Denis et La Possession dans l'autre sens. Des solutions existent sur la NouvelleRoute du Littoral sans aménagements spécifiques (BDD de 2 m, voie de service sur les digues, sitepropre bus). C'est la phase ferroviaire (à plus long terme) qui serait problématique.

Q: Sismicité

R: La Réunion est dans une zone de faible sismicité (2) contrairement à la Grèce (le pont deRion-Anthirion peut subir des déformations jusqu'à 2 m).

Q: BTP : part des entreprises locales dans le chantier du viaduc ; Transporteurs

R: Un appel d’offre pour la fourniture de matériaux pour le chantier ( fourniture et transport)sera lancé en 2011 . Les carriers sont informés. Des carrières pourront être ouvertes si nécessaire.

Des Réunionnais ont été formés à l’occasion du chantier de la Route des Tamarins. Certainstravaillent désormais en Europe. De même , une convention avec l’Etat est prévue dans le cadre duProtocole de Matignon, pour former à nouveau la main d'oeuvre locale sur des aspects spécifiquesdu projet. Des clauses de mieux-disant social seront aussi introduite dans les marchés de travaux(public Rmiste).

Pour les viaducs, les éléments seront tous préfabriqués sur place. Pour les fondations et lespiles, elles seront mises en œuvre par des moyens Off Shore (plateformes, barges, bateaux). Parcontre le tablier est à transporter par voie terrestre. Les chantiers de pont génèrent aussi beaucoupd'emplois. Pour les digues, en effet, une part importante des travaux nécessaires à l'ouvrage pourrarevenir aux transporteurs locaux ( ainsi qu'aux carriers et aux terrassiers) mais on ne pourrait pasenvisager de réaliser l'intégralité du projet en digue.

Q: Coût du viaduc

R: L’élargissement de 4 à 6 voies est plus cher en viaduc qu’en digue dans les profondeursmoyennes.

Q: Accès à La Grande Chaloupe

R: Plusieurs type d’échangeurs ont été étudiés : complet ou sans échange avec utilisation de lavoie de service vers La Possession ou tourné vers La Possession ou la Montagne.

Le choix sera fait à l’issue de cette concertation.

Q: Distance par rapport à la falaise

R: Le rapport d'experts internationaux rendu public en 2007 a défini la distance minimale àlaquelle il fallait reculer la nouvelle infrastructure par rapport à la route actuelle. Les contraintes detracés conduisent à éloigner le nouvel ouvrage jusqu'à 200 m de la falaise.

Conclusion :

Les personnes qui se sont déplacées sont remerciées de leur participation, ainsi que lacommune de Saint-Denis pour avoir mis à disposition ses locaux et moyens techniques pour cetteconcertation publique.

Concertation publique pour la Nouvelle Route du Littoral sécuriséeConcertation publique pour la Nouvelle Route du Littoral sécuriséeConcertation publique pour la Nouvelle Route du Littoral sécuriséeConcertation publique pour la Nouvelle Route du Littoral sécurisée

Compte--rendu de la réunion publique du 28 mai 2011Compte--rendu de la réunion publique du 28 mai 2011Compte--rendu de la réunion publique du 28 mai 2011Compte--rendu de la réunion publique du 28 mai 2011

Mairie de La Possession à 9h00Mairie de La Possession à 9h00Mairie de La Possession à 9h00Mairie de La Possession à 9h00

Présents : M D Fournel, 11ème Vice-président du Conseil Régional,

Mme F Couapel-Sauret, 12ème Vice-président du Conseil Régional,

Mme M-A Lacroix-Faveur, Membre de la CPERMA , déléguée au Sport,

M N Morbé, directeur d’opération de la Route du Littoral,

M J-Ph Bayart, direction régionale des routes/DORL,

M J-B Grondin adjoint au maire de La Possession,

M Y Mohamed, directeur de l’Aménagement, La Possession,

Public, une vingtaine de personnes.

D Fournel introduit la réunion en rappelant :

- que la concertation publique se déroule depuis le 1er avril et jusqu’au 31 mai sur les 3 sitesd’exposition de Saint-Denis, de La Possession et de l’Hôtel de Région (exposition et Internet) ;environ 150 remarques ont été recueillies ce qui est satisfaisant pour ce genre de concertation.

- que le projet est celui de la sécurisation de la Route du Littoral qui subit les éboulements enmasse et les chutes de blocs, phénomènes qui ont fait 22 victimes depuis 1976. Par ailleurs, lesbasculements de circulation et les coupures provoquent d'importants embouteillages dans lescentre-villes de Saint-Denis et de La Possession.

Saint-Denis, le 6 juin 2011

- que le programme de l’opération a été modifié en 2010 par le nouveau Président de laRégion, D Robert, pour prévoir une emprise pour les Transports en commun routier et guidé à termeet supprimer le péage prévu par le premier protocole financier conclu avec l’Etat.

- que le nouveau protocole signé en 2010, prévoit 2,2 milliards d‘euros pour la Nouvelle Routedu Littoral (1600 ME), pour le Trans–Eco-Express (250 ME) et les aéroports (350 ME).

- l’urgence impérieuse de cette opération de sécurité.

- qu'une convention d’études entre la Région et la commune de Saint-Denis été signée pourétudier les aménagements de l’entrée Ouest de Saint-Denis au Barachois ; une convention similaireest en cours de mise au point avec la commune de La Possession pour le traitement du Littoral, enespérant que les travaux puissent être réalisés dans le même temps que ceux de la Nouvelle Routedu Littoral.

M Grondin rappelle que la commune réclame, un échangeur complet avec la RD 41 (prévu parle projet), que le Conseil Général étudie un aménagement provisoire d’un franchissement RD 41vers RN 1 au sud, un nouvel accès au Littoral pour les Possessionnais, que la commune a construitun abri côtier et une place pour les marchés, que la Grande Chaloupe a vocation à être mise envaleur pour le Tourisme (accès à prévoir de façon adaptée) et confirme l’urgence du projet pour tousles Réunionnais à commencer si possible par La Possession.

Mme Lacroix-Faveur rappelle aussi que pendant les basculements, la circulation dans la villede La Possession peut être bloquée et qu’il faut alors jusqu’à deux heures pour un habitant pourrentrer chez lui.

N Morbé présente le projet (exposé joint en annexe) en rappelant que par chance les deuxéboulements en masse de 1980 et 2006 (5 morts) se sont déroulés aux heures creuses de lacirculation. Il présente également les variantes d’échangeurs pour la desserte de la GrandeChaloupe ( échangeur complet, absence d'échangeur et accès par la voie de service de la digue,échangeurs incomplets).

Un échange dense et instructif se développe ensuite :

Question (Q): Cette réunion paraît tardive ; seulement deux communes concernées ; opération trop restrictive si elle est limitée à la sécurisation de la Route du Littoral ( ouvrage à poursuivre de l’échangeur du Port jusqu’à la Jamaïque) ; traitement de l’entrée Est de Saint-Denis et de la Grande Chaloupe ( plateforme d’activité à prévoir dont une aire de distribution de carburant ) ou RD de laGrande Chaloupe jusqu’à Ruisseau Blanc ; il plaide pour l'amélioration des relations entre les collectivités afin de faire avancer les projets de manière constructive

Réponse (R): Ces réunions sont organisées à la fin de la concertation pour répondre auxquestions que se pose le public à l’issue de ces deux mois de mise à disposition des documents etauxquelles il n'aurait pas trouvé de réponses satisfaisantes.

L’opération à fait l’objet de deux débats publics en 1995 et 2004 très larges et d'uneconcertation publique en 2008. Les études ont permis de préciser l’ouvrage à construire ; dès lorscette concertation au titre du code d’urbanisme s’est limitée aux communes territorialementconcernées. Le dossier était aussi accessible par Internet pour l'ensemble du public de l'île.

Le document qui permet la coordination des projets des collectivités à La Réunion est leSchéma d’Aménagement Régional qui va bientôt être approuvé par décret ; ensuite les opérationsseront mises en oeuvre projet par projet au fur et à mesure de la mise en place de leur financement.

Pour le traitement des extrémités hors projet, la Région a en outre prévu des conventionsd’études avec les communes. Dans toutes les villes du monde, il y a des bouchons aux entrées

d’agglomération malgré la fluidité des infrastructures ; il faut essayer de les diminuer et de lessécuriser.

De nombreuses personnes se rendent à Saint-Denis pour y travailler.

La Grande Chaloupe se situe dans le périmètre du Parc National et dans celui du bien classéau Patrimoine de l’Humanité (contrainte très forte pour son aménagement). Le Conservatoire duLittoral y possède de nombreux terrains. Ce sont des contraintes très fortes qui empêchent d'yréaliser des aménagements routiers.

Les relations avec La Possession sont bonnes et ses revendications (échangeur complet RD 41et étude de la couverture ) ont été prises en compte par la Région.

Q: Largeur de la BAU et dispositifs d’exploitation

R : L’aménagement atypique s’inspire de l’exemple métropolitain de Grenoble (utilisation desBAU par les TC sur l’A43). Les voies seront surveillées par des système de détection automatiqued’incident (caméras de surveillance en particulier en l'absence de de BAU) reliés au CentreRéunionnais de gestion du Trafic (CRGT/Inforoute). Les chauffeurs de bus peuvent être informés desincidents.

L’usage de la voie pour les cas d’urgence reste possible ; les bus réintègre alors la circulationnormale. La conception de ce dispositif sur un ouvrage neuf sera plus aisée que sur la Route duLittoral actuelle. Ce type d’aménagement est néanmoins étudié sur l’ensemble du réseau utilisé parles TC à La Réunion dans le cadre du programme TEE de la Région pour faciliter leur circulation auxpoints de congestion du réseau (y compris sur la Route du Littoral).

Q: Circulation des piétons et cyclistes ; bus pollueurs

R : Les cyclistes pourront circuler sur les bandes dérasées de droite (de largeur similaire à cellede la route actuelle) ou sur la voie de service de la digue. Eventuellement sur l’ancienne route dulittoral abandonnée pour des raisons de sécurité (dangereuse pour les Véhicules routiers ) sous laréserve juridique de la responsabilité qui pourrait en découler pour la Région. A terme sur le sitepropre routier (avec les bus) ou dans les bus ou les trains qui pourront être conçus pour cela. Sur ladigue, les cyclistes et les piétons peuvent circuler sur la voie de service.

La Région Réunion rappelle que le projet de Voie Vélo Régionale (100 ME de travaux prévus)prévoit la réalisation d’un schéma d’aménagement tout autour de l’île et qu’une étude de la CINOR amise en évidence que les bus à haut niveau de service sont plus efficaces que les trains et tramwayen terme de pollution.

Q: Ecouter les usagers pendant les concertations

R : La concertation est organisée pour recueillir les avis en rapport avec le projet et son bilansera approuvé par la Région. Le public pourra aussi s’exprimer lors des prochaines enquêtespubliques (Déclaration d‘utilité publique, Loi sur l’eau, parcellaire,...).

Q: Aménagements à La Possession

R : Des concertations seront organisées quand les études seront suffisamment précises(couverture de la RN, franchissement amont de la ravine des Lataniers, TEE). En tant qu’AutoritéOrganisatrice de Transport , le TCO étudie aussi une gare intermodale et un réseau pour les TCentre la rivière des galets , la ravine à Marquet et la Route du Littoral.

Q: Nature des questions déjà posées

R : Environ 150 remarques ont été faites en 2011 (durée de deux mois) contre 62 en 2008(durée d'un mois).

Les sujets sont variés :- pour (urgence) ou contre le projet,- autres solutions proposées ( train, par les Hauts, tunnels,…)- de l'emploi pour les Réunionnais,- caractéristiques des ouvrages en mer et inquiétude par rapport aux houles cycloniques et

tsunamis :les campagne de mesures bathymétriques ( topographie des fonds marins) et de sondages

géotechniques (plateforme) ont permis de confirmer la faisabilité des travaux : fonds peu importants(-10/11 m maximum) en pente douce, caractéristiques des couches de matériaux satisfaisantes ;prise en compte des houles cycloniques centennales - appui du viaduc hors d’eau et franchissementminimisé de la digue conformément au rapport d’experts internationaux rendu public en 2007.

Une fois ces précisions apportées, les avis sont globalement plutôt favorables au projet.

Q: Urgence des travaux : en 1970, le carrefour RN1 RD 41 était complet ; vélo : dans les bus ? on ne peut pas utiliser l’ex-RN1 comme dans l’Ouest

R : Le planning de l’opération est le plus resserré possible.

Pour les événements cyclistes ponctuels (courses,..) ; le domaine public peut être réservé (undimanche par exemple comme sur la Route des Tamarins) ; il ne faut pas se focaliser sur les 12 kmde la Route du Littoral par rapport au reste de l’île.

Q: Part Région dans le financement

R : Le protocole de Matignon prévoit pour les 1600 ME :

Etat 532 ME, FEDER 151ME, FCTVA 248 ME REGION 669ME (dont 500ME de prêt possible auprès de la Caisse des dépôts)

Ce projet est compatible avec le budget de la Région qui a d'autres projets à financer (lycées,projets routiers,...).

Q: Utilisation de la carrière des Lataniers

R : Pas envisagée ; la carrière pourrait au contraire être réhabilitée.Les matériaux proviendront des sites inscrits au Schéma des Carrières ; un appel d ‘offres pour

leur fourniture sera lancé prochainement.

Q: Phasage

R : Il sera précisé dans la suite des études (maîtrise d’œuvre) ; les deux sections Saint Denis –Grande Chaloupe et Grande Chaloupe - La Possession, peuvent être réalisées indépendamment etsimultanément ou non.

Q: Coût du viaduc en mer (nouveau à La Réunion)

R : 130 ME au km.

Des Réunionnais ont été formé à l’occasion du chantier de la Route des Tamarins ; uneconvention avec l’Etat est également prévue dans le cadre du Protocole de Matignon. Cette maind'oeuvre pourra être requalifiée.

La démarche « Grands Chantiers » anticipant la formation professionnelle nécessaire à LaRéunion et des critères de sélections particuliers des entreprises de travaux (clause de Mieux disant-social) seront mis en œuvre pour favoriser l’emploi local.

Q: Déplacer les coraux du banc des Lataniers pour poursuivre l’ouvrage jusqu’à l’échangeur duPort

R : Les contraintes d’environnement sont considérables pour le projet (Banc des Lataniers,falaise unique au monde,…). L’abandon du recours au péage (la gare était prévue à La Possession)permet de réduire l’emprise de l’ouvrage à proximité du Banc des Lataniers (évitement). Desprécautions seront prises en phase Travaux concernant la diffusion de matières en suspension.

Q: Matériaux : récupérations d'andains, mise en valeur de la terre agricole (en friche) à voir avec le Conseil Général

R : Dans le cadre du Schéma Directeur des Carrières, la recherche des 10 millions de m3 dematériaux est en cours (blocs, matériaux nobles pour les béton, tout venant pour les remblaisroutier). Les andains pourraient poser des difficulté en terme de regroupement pour le transport sursite donc de coût.

La Fédération Réunionnaise du Bâtiment et des Travaux Publics et les carriers sont informés duprojet ; ils sont optimistes sur cet aspect du projet et ils pourront anticiper les besoins.

Des études sont menées sur certaines zones à épierrer et à irriguer - compétence du ConseilGénéral (Trois Bassins,..) . Le retour in fine à une exploitation agricole facilitée après exploitation desmatériaux est prévu sur certains sites. Le Conseil Général a également prévu la mise à dispositiond’une aire de stockage de matériau et de préfabriquation au PORT.

Q: Insécurité lié au vent (route plus éloignée en mer)

R : Ces problèmes difficiles à modéliser sont habituellement traités par une baisse de la vitessedes véhicules et pourront être affinés dans la suite des études . Les dispositifs de retenue sontnormalisés.

Q:Pourquoi la première route n’a pas été assez éloigné de la falaise.

R : Dans les années 70, compte tenu du niveau de trafic , l’objectif était de diviser le risque aumoins par deux ; cet objectif a été atteint mais aujourd'hui c'est le risque Zéro qui est attendu parles usagers. Pour l'obtenir, il est indispensable de construire un nouvel ouvrage.

Les moyens techniques étaient aussi moins performants qu’aujourd’hui (butée de piedimpossible à réaliser).

Q: Distance par rapport à la falaise

R : Le rapport d'experts internationaux rendu public en 2007 a défini la distance minimale àlaquelle il fallait reculer la nouvelle infrastructure par rapport à la route actuelle. Les contraintes detracés conduisent à éloigner le nouvel ouvrage jusqu'à 200 m de la falaise.

Q: Echec du projet

R : Ce scénario ne fait pas partie des scénarios envisagés par la Région ; la sécurisation (filetset gabions) devrait alors continuer et d’autres solutions recherchées.

Conclusion :

Les personnes qui se sont déplacées sont remerciées de leur présence, ainsi que la communede La Possession pour avoir mis à disposition ses locaux et moyens techniques et pour saparticipation à la réunion publique.

D Fournel les invite à participer aux futures enquêtes ( DUP en septembre) et signale qu’uneMaison de la Route du Littoral ouvrira en septembre au Barachois. L'information au fur et à mesurede l'avancement du projet y sera mise à disposition du public.

Rédacteur : Y. Blondelot 21/06/2011

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LIAISON St DENIS OUEST

Concertation publique – Août 2008

SYNTHESE DES CONTRIBUTIONS

Préambule :

Dans la continuité des phases de concertation et de débat public antérieures que l'État avait mené, lorsqu'il était Maître d'Ouvrage de l’opération Liaison St Denis Ouest (LSDO), la Région Réunion, maître d’ouvrage de la LSDO depuis le 1er Janvier 2008, a organisé, du 04 au 29 Août 2008, une concertation publique sur les communes de St Denis et de La Possession concernées par cette opération.

Cette concertation a été menée dans les formes prévues par l'article L 300-2 du code de l'urbanisme, après la définition des modalités de concertation par la commission permanente du conseil régional le 22 avril 2008 puis les avis favorables des conseils municipaux des communes concernées sur ces modalités.

Pour rappel, les modalités de concertation prévues par le Maître d'Ouvrage étaient les suivantes :

Publicités sur le lancement de la consultation

- Affichage en mairie, précisant les dates et modalités de la concertation ;

- Articles dans les journaux locaux (JIR, Quotidien, Témoignages,…).

Information sur le projet

- Mise à disposition auprès du public d'un dossier abordant les objectifs et les enjeux du projet et présentant ses caractéristiques principales, les variantes envisagées et les solutions proposées;

- Dans chaque mairie, mise à disposition d’un registre pour recueillir l'avis du public ; ces avis ont également pu être adressés à la DDE de la Réunion/direction d'opération par voie de courrier jusqu'au 31 Août 2008 ;

- Permanence d'un agent de la Direction Départementale de l'Equipement, représentant le Maître d'Ouvrage, dans chaque mairie, à raison d'une demi-journée par semaine pendant la période considérée ci-dessus ;

- Présentation de l’opération par le biais de panneaux d'exposition. Cette concertation a porté sur le projet d'aménagement d’une nouvelle liaison routière sécurisée entre Saint-Denis et La Possession (dite Liaison Saint-Denis Ouest) qui doit remplacer de l’ouvrage actuel (RN1) soumis à d’importants risques géologiques (chutes de blocs, effondrements en masse,...) ainsi qu'aux risques liés à la houle.

Elle s’intègre à la phase de définition des caractéristiques principales des ouvrages à réaliser. Ces caractéristiques sont définies par les études d'APS, ce dossier technique servant en particulier de support à la mise au point du dossier d'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique (DUP).

La concertation a notamment présenté les différentes variantes d’aménagement envisagées, aussi bien en section courante qu’aux extrémités, à l’intérieur du fuseau d’étude.

Rédacteur : Y. Blondelot 21/06/2011

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1. Répartition des contributions Lors de cette concertation, le public a donc pu rédiger ses contributions écrites sur les registres mises à disposition dans la mairie de chaque commune, mais aussi sur l’adresse Internet suivante : www.regionreunion.com et [email protected] Par lieu et moyen de communication : Nombre contributions Répartition Registre St Denis 28 45 % Registre La Possession 27 43.5 % Adresse Internet 6 10 % Courrier 1 1.5 % Total 62 100 % Par thème : Thème St Denis (/28) La Possession (/27) Internet + courrier (/7) Thèmes propres à la concertation Opportunité de la concertation (pas

justifiée, choix déjà fait) 4 1

Variante de tracé dont variante tout Viaduc dont variante tout Digue

dont variante Digue + Viaduc dont B1

dont variante tout Tunnel

15 5 2 2 3 3

16 11 2 1 2

2 1 1

Echanges extrémités dont traversée du Barachois

dont couverture RN1

12 8

6 2

2 1

Environnement- Développement durable

1 1 1

Matériaux - Carrière 3 4

Entretien 3 2

Modes doux 1 1

Remise en cause du choix B1 de 2006

14 8 3

Demande mixité TTR LSDO 7 10 2

Rédacteur : Y. Blondelot 21/06/2011

3

Financement 4 0 0

Que de temps perdu ! 1 7

2. Thèmes abordés

Parmi les thèmes abordés, on distingue :

o Thèmes propres à la concertation : Les deux thèmes les plus commentés concernent les variantes de tracé et le traitement des extrémités de l’opération (Echangeurs de St Denis et la Possession). La solution « tout viaduc » obtient le plus de contributions (16 sur 31 contributions sur ce thème). Les autres contributions abordent, en quantités équivalentes, l’ensemble des solutions proposées dans le dossier de concertation. On note cependant un nombre notable de contributions (une dizaine) excluant la solution « tout tunnel » pour des raisons de sécurité (liés aux embouteillages, à un possible incendie…). A l’inverse, les contributions, pour une solution « tout tunnel », sont justifiées par le manque de sécurité des solutions en mer (cyclone) et les problèmes d’entretien (surtout pour le viaduc). Sur la problématique des échangeurs, à St Denis, une arrivée en mer (par un viaduc ou une digue) est préconisée, avec soit une continuité privilégiée vers le Boulevard Sud (pour délester la traversée du Barachois), soit une mise en souterrain de la traversée du Barachois (8 contributions sur les 12 sur ce thème !). A la Possession, la solution d’un échangeur complet RN1 / RD41 telle que décrite dans le dossier de concertation est préconisée. On ne note que deux contributions pour la couverture de la RN1, telle que demandée par la commune de la Possession lors des Copils de 2006. Une seule contribution sur l’échangeur de la Grande Chaloupe est relevée, pour le maintien de l’échangeur actuel. Parmi les autres thèmes abordés, on note très peu de contributions sur le projet de carrière terrestre sur le massif de la Montagne, à plateau Couilloux, malgré des enjeux forts environnementaux et sociétales (proximité habitat). Ainsi on note surtout une contribution, à St Denis, rappelant un courrier d’associations envoyé à M. Le Préfet de la Réunion lors de l’élaboration du schéma départemental des carrières, s’élevant contre ce projet de carrière. Très peu de contributions sur le thème du développement durable, notamment sur les modes doux (aucune demande pour une piste cyclable). On note cependant l’importance accordée au projet de TTR.

o Remise en cause du choix B1 de 2006 : Beaucoup de contributions sur ce thème (25/62), qui préconisent pour la plupart un tracé dans les hauts, afin de s’affranchir des risques liés à la falaise et à la mer.

Rédacteur : Y. Blondelot 21/06/2011

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On remarque une dizaine de contributions pour le maintien de la route actuelle, sécurisée par l’abattage partielle de la falaise et le programme actuel de sécurisation, soit pour le passage des transports de marchandises (en association avec une nouvelle route dans les hauts), soit pour le développement d’alternative de transport.

o Demande mixité TTR LSDO : Dans la continuité du thème précédent, un tiers des contributions pour la réalisation des deux projets majeurs de la Région (LSDO et TTR) sur un même axe afin de réaliser des économies d’échelle, et dans les hauts pour les raisons évoqués ci dessus. Quelques contributions également pour mettre ces deux infrastructures en mer.

o Financement Uniquement 4 contributions sur 62 sur ce thème, qui n’était cependant pas au coeur de la concertation. La plupart sont contre un péage sur cette infrastructure. 3. Conclusion

La concertation, qui s’est déroulée pendant 4 semaines, a permis de recueillir 62 contributions sur l’opération LSDO, principalement sur le choix d’un tracé (le « tout viaduc » est mis en avant) et des échangeurs (arrivée par la mer vers le boulevard sud pour St Denis, échangeur complet RN1/RD41 à la Possession). On note cependant un relatif engouement pour cette concertation, même si très peu de contributions ne remettent en cause le bien fondé de l’opération. Au contraire, on peut constater l’attente profonde pour la LSDO à travers les contributions regrettant le temps perdu, notamment en étude. Enfin, à ce jour, ces contributions comportent très peu d’opposition au projet (hormis une contribution sur le projet de carrière terrestre) et notamment à un mode de financement par péage. Poursuite de la concertation publique Une deuxième concertation publique est prévue en Février / Mars 2009, afin de recueillir l’avis du public sur le tracé qui sera présenté en enquête publique.