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La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW.lnr-dz.com NR Ont été également inscrits à l’ordre du jour de cette réunion, deux projets d'or- donnance concernant le secteur de la Justice et un autre dossier relatif aux échanges commerciaux avec les pays africains. C’est la première fois que le dossier de l’environnement est examiné par le Conseil des ministres. La protection de l’environnement est une des conditions préalables posées aux investisseurs à tra- vers le monde et notre pays ne fait pas exception. Lire en page 3 Quotidien d’information indépendant - n° 6847– Lundi 31 août 2020 - Prix : DA Conseil des ministres Pour la première fois, le dossier de l’environnement à l’ordre du jour Crise dans le secteur des Médias En attendant l’avènement de cette approche froide et lucide, la presse est devenue la créature de Frankenstein que l’on condamne et fustige au nom d’un référent éthique qui avait pourtant fait défaut chez ses propres concepteurs politiques. Les dates commémoratives, les journées de célébration et autres escales mémorielles par lesquelles on mettait en avant le rôle nationaliste de la presse algérienne, ainsi que les sacrifices de ses femmes et ses hommes qui ont donné jusqu’à leurs vies pour l’Algérie dans une histoire toute récente, ont toujours été une occasion pour présenter à l’international une presse alibi censée symboliser la parole libre dans notre pays.Et voilà que du jour au lendemain, sans discernement, avec une tendance à la généralisation qui frise le procès politique, on accuse et on appelle à la purification de la corporation afin d’en expurger une population d’indus occupants qui squattaient notre espace sans légitimité professionnelle. Une population d’intrus à qui les pouvoirs publics avaient, pourtant, ouvert la porte de la presse et qui a eu pignon-sur-rue avec la bénédiction de nombreux acteurs institutionnels. Peut-on parler d’intrusion quand on possède un agrément en bonne et due forme ? Il s’agissait en fait d’une intrusion désirée, d’une contamination voulue. Lire page 2 LA PRESSE, LA PUB ET SA PSYCHOSE © Photo : D.R

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE · 2020. 8. 30. · le couperet de la seule commercialité. Un pays nord-méditerranéen, pour ne pas le citer, consacre pas moins de 1,8 milliard d’euros

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Page 1: LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE · 2020. 8. 30. · le couperet de la seule commercialité. Un pays nord-méditerranéen, pour ne pas le citer, consacre pas moins de 1,8 milliard d’euros

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.com

NR Ont été également inscrits à l’ordre dujour de cette réunion, deux projets d'or-donnance concernant le secteur de laJustice et un autre dossier relatif auxéchanges commerciaux avec les paysafricains. C’est la première fois que le

dossier de l’environnement est examinépar le Conseil des ministres. La protectionde l’environnement est une des conditionspréalables posées aux investisseurs à tra-vers le monde et notre pays ne fait pasexception. Lire en page 3

Quotidien d’information indépendant - n° 6847– Lundi 31 août 2020 - Prix : DA

Conseil des ministres

Pour la première fois, le dossier de l’environnement à l’ordre du jour

Crise dans le secteur des Médias

En attendant l’avènement de cette approche froide et lucide, la presse est devenue la créature de Frankenstein que l’on condamne et fustige aunom d’un référent éthique qui avait pourtant fait défaut chez ses propres concepteurs politiques. Les dates commémoratives, les journées decélébration et autres escales mémorielles par lesquelles on mettait en avant le rôle nationaliste de la presse algérienne, ainsi que les sacrifices deses femmes et ses hommes qui ont donné jusqu’à leurs vies pour l’Algérie dans une histoire toute récente, ont toujours été une occasion pourprésenter à l’international une presse alibi censée symboliser la parole libre dans notre pays.Et voilà que du jour au lendemain, sans discernement,avec une tendance à la généralisation qui frise le procès politique, on accuse et on appelle à la purification de la corporation afin d’en expurger unepopulation d’indus occupants qui squattaient notre espace sans légitimité professionnelle. Une population d’intrus à qui les pouvoirs publics avaient,pourtant, ouvert la porte de la presse et qui a eu pignon-sur-rue avec la bénédiction de nombreux acteurs institutionnels. Peut-on parler d’intrusionquand on possède un agrément en bonne et due forme ? Il s’agissait en fait d’une intrusion désirée, d’une contamination voulue.

Lire page 2

LA PRESSE, LA PUB ET SA PSYCHOSE

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D.R

Page 2: LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE · 2020. 8. 30. · le couperet de la seule commercialité. Un pays nord-méditerranéen, pour ne pas le citer, consacre pas moins de 1,8 milliard d’euros

Face à l’absence d’une aide directe à lapresse, et la raréfaction de la ressourcepublicitaire, toute argumentation quitenterait de sortir de la logique qu’im-pose cette réalité, ne ferait que renfor-cer davantage ce sentiment d’impuis-sance et enfoncer son ou ses auteurs,tout en favorisant les conditions d’unedisparition inéluctable du plus grandnombre de titres.

Frankenstein ou sa créature ?En attendant l’avènement de cette ap-proche froide et lucide, la presse est de-venue la créature de Frankenstein quel’on condamne et fustige au nom d’unréférent éthique qui avait pourtant faitdéfaut chez ses propres concepteurspolitiques. Les dates commémoratives,les journées de célébration et autresescales mémorielles par lesquelles onmettait en avant le rôle nationaliste dela presse algérienne, ainsi que les sa-crifices de ses femmes et ses hommesqui ont donné jusqu’à leurs vies pourl’Algérie dans une histoire toute ré-cente, ont toujours été une occasionpour présenter à l’international unepresse alibi censée symboliser la pa-role libre dans notre pays.Et voilà que du jour au lendemain, sansdiscernement, avec une tendance à lagénéralisation qui frise le procès poli-tique, on accuse et on appelle à la pu-rification de la corporation afin d’enexpurger une population d’indus oc-cupants qui squattaient notre espacesans légitimité professionnelle. Une po-pulation d’intrus à qui les pouvoirs pu-blics avaient, pourtant, ouvert la portede la presse et qui a eu pignon-sur-rueavec la bénédiction de nombreux ac-teurs institutionnels. Peut-on parlerd’intrusion quand on possède un agré-ment en bonne et due forme ? Il s’agis-sait en fait d’une intrusion désirée,d’une contamination voulue.L’absence de l’acte de régulation, ausens noble du terme, auquel s’est sub-stituée une régulation par la publicitéet le pouvoir de l’argent de la rente, au

nom d’une volonté d’emprise sur lapresse qui a montré ses limites autantque ses dérives, n’a jamais dérangé lacorporation, elle-même, qui a préféré secomplaire de cette absence de régula-tion ou d’autorégulation, la disponibi-lité de l’argent de la publicité faisantque tout le monde y trouvait soncompte.

Quand le marché dicte sa loiLe marché de la publicité ayant subi,ces dix dernières années, des muta-tions majeures et des choix structurelsde la part des annonceurs, faisant lapart belle à l’affichage extérieur (plusrentable), à la publicité digitale (moinschère et de portée plus grande et plusprécise) et au prospectus qui connaîtune grande fortune grâce à la grandedistribution plus connue par les Algé-riens sous les vocables de grandes sur-faces, la presse papier n’a plus sa placenaturelle dans l’échiquier médiatique

où les grandes plate-formes numériquesconnues sous le vocable de GAFAM(Google, Apple, Facebook, Amazon etMicrosoft) n’en sont plus à la phase oùelles écrasent les médias classiques,puisqu’elles sont aujourd’hui des puis-sances trans-étatiques avec un ancragesocial jamais égalé dans l’histoire hu-maine.Une crise n’arrive jamais seule ; elleest toujours accompagnée de «réplica-teurs» qui aggravent le caractère cri-tique de la situation. C’est le cas de lararéfaction de la publicité institution-nelle qui, devant l’absence d’un mo-dèle économique alternatif pour lapresse, devant un nombre insurmon-table d’éditeurs et devant une situa-tion économique qui fait penser, dansles scénarios les plus optimistes, que leretour d’une véritable croissance, cen’est pas pour demain.Que risque-t-il d’arriver face à une si-tuation où le marché dicte sa loi ? La

plus grande partie de la presse risquede disparaître avec ses dizaines de mil-liers d’emplois directs et indirects. Nesurvivront alors à cette libération deslois du marché que quelques titres pri-vés qu’on aura choisi de soustraire à cecataclysme et la presse publique. Untel destin est-il digne d’une institutionrépublicaine (la presse) censée incar-ner, pour l’histoire à venir de l’Algérie,les grands idéaux de notre pays ? Peut-on soumettre à la loi du marché un panentier de la conscience nationale et sapluralité ?

Le principe de commercialité, uneaberrationLe coût d’une liquidation de la pressepar le canal économique serait exorbi-tant pour l’Algérie politiquement, cul-turellement et humainement. On ne re-vient jamais au point de départ quandon fait le choix de la régression ; oncontinue d’avancer tout en accusant lemanque des atouts dont on a choisi dese délester chemin faisant.Pour l’exemple, tous les pays que l’onvoudrait citer comme modèles démo-cratiques, voire même comme modèlesd’orthodoxie et de pragmatisme éco-nomiques, ne croient pas au principeselon lequel la presse doive passer sousle couperet de la seule commercialité.Un pays nord-méditerranéen, pour nepas le citer, consacre pas moins de 1,8milliard d’euros d’aide directe à pasmoins de 200 titres et publications, fa-vorisant un foisonnement médiatique,idéologique et culturel à toute épreuve,où les seules questions qui font consen-sus sont la politique étrangère et lesquestions de sécurité intérieure.Sans vouloir prétendre que la presse al-gérienne soit arrivée au stade de méri-ter une telle dépense, on peut oser lacomparaison pour dire qu’elle ne mé-rite pas de disparaître, voire mêmequ’elle ne mérite pas un tel dénigre-ment dans le discours et une certainearrogance dans les approches, alorsqu’on sait, en l’état actuel des choses,que la publicité institutionnelle ne suf-fit plus comme solution, le complémentétant du côté du fonds d’aide à lapresse et des instruments qu’il peutmobiliser pour installer transparence etrigueur dans sa gestion et les actes derégulation qu’il peut induire au nom del’Etat.Ce ne sont là que des constats et desperceptions à l’épreuve d’une certaineconnaissance de la réalité et des expé-riences antérieures qui furent menéessur la presse aux dépens de la presse. Si cela n’a pas le mérite de valoir véritéindiscutable, du moins aura-t-on celuid’un dialogue constructif qui maintientle débat ouvert sur le destin de lapresse dans notre pays.

Ahmed Rihani

Voir sur Internetwww.lnr.dz.com

actuel Chiffre du jourGuelma : Destruction de 1649,7 ha de couvert végétal par les feux

La presse, la pub et sa psychoseQuand on cherche àrépartir quelques pagesde publicitéinstitutionnelle sur plusd’une centaine dejournaux, sachant quecette manne est laseule ressource quipermet de viabiliseréconomiquement lesjournaux papier, on estdevant l’impossiblepéréquation.

La NR 6847 – Lundi 31août 2020

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Nouvelle loi sur leshydrocarbures : 43 textesd'application bientôt publiésQuarante trois (43) textes d'application relatifs à lanouvelle loi sur les hydrocarbures, adoptée en 2019,doivent voir le jour avant la fin de l'année, a annoncédimanche à Alger, le ministre de l'Energie, AbdelmadjidAttar.

ENERGIEL'Etat veille à une participationefficace du mouvement associatifTrois personnes ont trouvé la mort et 229 autres ont été blesséesdans des accidents de la circulation enregistrés durant lesdernières 24 heures à travers le pays, selon un bilan établidimanche par les services de la Protection civile. Le bilan le pluslourd a été enregistré au niveau de la wilaya de Tébessa où deuxpersonnes ont trouvé la mort et 11 autres ont été blessées .

SIDI BEL-ABBES12 milliards DA mobilisés pour ledéveloppement de 514 zones d’ombreLa ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, prendra part,samedi par visioconférence, à la session 2020 du Sommet internationalde la Culture d'Edimbourg (Ecosse), indique un communiqué du ministère.

ADRAR

L’intrusion fracassante des fake news dans le monde médiatique, facilitéeces dernières années par la multitude d’intervenants sur les réseaux sociaux,dont la plupart ne sont tenus par aucune contrainte éthique ou déontologique,a confirmé le rôle irremplaçable des médias professionnels, notamment lapresse sur support papier ou électronique, dans la diffusion d’une informationde qualité, conforme aux fondamentaux de ce métier. En même temps, on constate, à travers les déclarations de personnalités quiexpriment l’opinion, voire la position officielle, des pouvoirs publics, unetendance à ne voir dans la presse, et particulièrement le journal, qu’un pro-duit marchand générateur de profit, et l’entreprise de presse, une entité com-merciale comme les autres, soumise aux règles pures et dures du marché. Une telle appréciation nuit au bon développement de la presse dont la voca-tion, au contraire, la pousse à éviter de subir l’impact du désordre du marché.Et pour y arriver, la presse compte sur l’aide publique de l’Etat. En principe, dans les pays, comme l’Algérie, où existe la liberté de la presse,le but de cette aide publique est d’aider à maintenir un paysage médiatiquediversifié pour permettre la pluralité des opinions et commentaires. En fait,les «bienfaits» des médias ne se limitent pas seulement, à leur rôle dans l’an-crage social de la démocratie, même s’il est extrêmement important, ils contri-buent également à la moralisation de la société en participant à la lutte contrela corruption et en offrant aux citoyens la possibilité de remplir leur devoirdans le contrôle populaire des dépenses publiques et des services publics debase. Dernièrement, c’était le mardi 18 août 2020, à l'ouverture de la Conférence na-tionale sur le plan de relance pour une économie nouvelle, le Président Ab-delmadjid Tebboune, à propos de sa directive à la justice pour ne plus tenircompte des lettres de dénonciation anonymes, a demandé aux personnes dé-tenant des informations sur des infractions économiques, de s'adresser à lapresse, et il avait souligné qu’il existe 180 quotidiens nationaux. La place de la presse dans l’émergence de l’Algérie nouvelle est ainsi recon-nue au plus haut niveau du pays. C’est suffisant pour justifier l’aide publiqueà la presse en excluant toute référence à des questions de «rentabilité» de cetteaide ou à son aspect «commercial». Selon l’article d’un confrère, en France, pays à économie de marché, l’arsenaldes aides à la presse est très développé. Le montant annuel total de ces aidesest estimé par la Cour des comptes à 1,8 milliard d’euros. Si l’on inclut d’autresdépenses de soutien aux médias, c’est plus de 4 milliards supplémentaires qu’ilconvient de prendre en compte. Au total, près de 6 milliards d’euros d’argentpublic sont donc investis chaque année dans les médias en France, soit prèsde 90 euros par habitant et 0,8 % des dépenses publiques hors sécurité sociale.

L. A.

A propos de l’aide publique à la presse

Crise dans le secteur des Médias

Page 3: LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE · 2020. 8. 30. · le couperet de la seule commercialité. Un pays nord-méditerranéen, pour ne pas le citer, consacre pas moins de 1,8 milliard d’euros

Ont été également inscrits à l’ordredu jour de cette réunion, deux pro-jets d'ordonnance concernant lesecteur de la Justice et un autredossier relatif aux échanges com-merciaux avec les pays africains.C’est la première fois que le dossierde l’environnement est examinépar le Conseil des ministres. La pro-tection de l’environnement est unedes conditions préalables posées

aux investisseurs à travers lemonde et notre pays ne fait pas ex-ception. Un arsenal juridique consé-quent est disponible pour imposerla prise en compte des impacts desactivités économiques sur l’envi-ronnement et particulièrement desrisques liés à certaines activitésdangereuses. La législation algérienne impose lerespect des exigences écologiquesà tous les opérateurs et investis-seurs. Sous prétexte d’améliorer le «cli-mat des affaires», une très fortepression est parfois exercée pourfaire l’impasse sur la législation en-vironnementale en Algérie. Autre dossier : l’industrie pharma-ceutique algérienne dont les spécia-listes ont noté qu’elle a réalisé unsaut qualitatif ces dernières annéesgrâce au soutien de l’Etat qui a in-terdit l’importation des médica-

ments dont la production se fait lo-calement. Par ailleurs, le Conseil des ministresa examiné la situation sanitairecréée par la pandémie Covid-19 etles mesures de lutte visant à l’endi-guer. Concernant le secteur de lajustice, c’est la dépénalisation del’acte gestion qui est d’actualité.On sait que la protection des cadresalgériens contre les pratiques anté-rieures, injustes et arbitraires, quiles empêchaient de mettre en va-leur leurs compétences de gestion,doit être consacrée par un texte ju-ridique sur la dépénalisation del'acte de gestion, la faute de ges-tion commise par un gestionnaire«de bonne foi». Il s’agit avant tout pour le Prési-dent Tebboune de «libérer les initia-tives» et «d’encourager les perfor-mances». Le chef de l’Etat veut ôterl’épée de Damoclès au-dessus de la

tête des gestionnaires en leur per-mettant de travailler dans laconfiance et la sérénité. Enfin, concernant les échangesinter africains, on sait qu’ils serontinscrits dans un proche avenir dansle cadre de la Zone de libre-échangecontinentale africaine. Prévu pour avoir lieu mercredi 1er

juillet 2020, le lancement effectif dela Zone de libre-échange continen-tale africaine (Zlecaf) a été reportéà janvier 2021 à cause de la pandé-mie de Coronavirus et tout dépen-dra de l'évolution de celle-ci.Selon les experts, la Zlecaf devraitcréer les conditions de son indus-trialisation et de la libéralisationde son économie. Le problème dela fermeture des frontières à causede la Covid-19 a masqué, selon eux,des obstacles plus profonds à laréalisation d'un «marché commun»africain.La Zlecaf réunit 54 des 55 pays afri-cains (il manque l'Erythrée qui n'apas signé l'accord), soit 1,2 milliardd'habitants, et représente un PIBcumulé de 2.500 milliards de dol-lars. Elle a été lancée au sommet del'Union africaine de Niamey en 2019,en présence de 32 chefs d'Etat, unecentaines de ministres et 4.500 dé-légués. Les spécialistes affirmentque le commerce intra-africain nereprésente que 15% des échangestotaux du continent. Nous revien-drons dans notre prochaine édi-tion plus en détail sur le Conseildes ministres qui s’est tenu di-manche.

Lakhdar A.

a c t u e l La NR 6847–Lundi 31 août 2020

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Conseil des ministres

Modification de lacirculation sur l’autorouteEst-Ouest

L’Algérienne DesAutoroutess’explique !

La circulation automobilesera modifiée à partir dedimanche sur l’autorouteEst-Ouest pour cause destravaux de réalisation d’unouvrage d’art au niveau deTessala El Merdja (Birtouta),a indiqué samedi uncommuniqué del’Algérienne Des Autoroutes(ADA).Dans un communiquérendu public, samedi,l’Algérienne Des Autoroutesa informé ses usagers qu’»àla suite de l’autorisationaccordée par le Wali d’Alger,la Direction des Travauxpublics de la wilaya d’Algerentamera à partir dedimanche la poursuite destravaux de réalisation d’unouvrage d’art à Tessala ElMerdja(Birtouta),enjambantl’Autoroute Est/Ouest ets’inscrivant dans le projetde raccordement reliantTessala El Merdja (RN1) versZéralda (RN67)». Dans cecadre, l’entrepriseréalisatrice procédera à unrétrécissement de voies auniveau du chantier sis àTessala El Merdja (Birtouta)sur 600 ml, avec maintiendu trafic sur uniquementdeux voies et ce à compterde dimanche matin etjusqu’à jeudi 3 septembre.Par rapport au cheminmenant d’Alger vers Blida,l’entreprise a expliquéqu’un rétrécissement dedeux voies sera opérédimanche et lundi, tandisque pour le sens (Blida versAlger), le rétrécissementsera opéré mardi, mercrediet jeudi. Le trafic serarétabli chaque jour à la findes travaux partiels et lerétrécissement reprendra lelendemain jusqu'à la findes travaux, précise lecommuniqué. L’AlgérienneDes Autoroutes rassure sesusagers que pour garantir lasécurité de leurdéplacement, ses équipesde patrouilles serontmobilisés pour leurapporter assistance et aide,ajoutant qu’un plan spécialde gestion de trafic et desécurité routière sera mis enplace avec une signalisationtemporaire de travauxadéquate, a conclu lecommuniqué. Il est à noterque les équipées mises surplace, ont été mobiliséespour guider lesautomobilistes suite à lamodification de lacirculation sur l’autorouteEst-Ouest. Sur une longueurde 1,700 km, l’autorouteEst-Ouest estquotidiennementempruntée par leschauffeurs de camion, devéhicules touristiques, etest devenue indispensabledans la circulation à traversles wilayas qu’elle relie.

Djamila Sai

Travaux de réalisation

AUTOROUTE

Covid-19

Possibilité de sortir la Zakatavant l’échéance d’une annéecomplèteLa Commission de la Fatwa du ministèrea indiqué, samedi, que l’acquittementde la Zakat pouvait intervenir avantl’échéance d’une année complète,partant de son utilité pour les citoyensimpactés par le nouveau Coronavirus.La Commission de la Fatwa relevant duministère des Affaires religieuses et desWakfs a décrété, dans un communiqué,que «la Zakat peut être sortie avant sonéchéance d’une année complète,partant de son utilité pour les citoyensen besoin d’aide et d’accompagnementpour dépasser les difficultés induitespar l’épidémie du Coronavirus,notamment en ces jours du mois deMoharem, généralement préféré pourson acquittement». Les fidèles qui ontavancé l’acquittement de leur Zakat«sont tenus, à la date d’exigibilitéinitiale, revoir leur Nissab et en cas dedifférence entre le montant sorti etcelui obligatoire à l’échéance d’uneannée complète, ils devront sortir ladifférence», avise la Commissionexpliquant que l’avancement de laZakat n’exclut nullement son exigibilitépour les acquis réalisés durant cetintervalle. Soulignant l’obligation de laZakat sur les bétails et les produitsagricoles, suivant les conditions etmodalités établies, la Commission de laFatwa rappelle que la Zakat purifie lesbiens, accroît les richesses et contribueà la prospérité de la société. A cepropos, elle exhorte les riches et lesfortunés à redoubler leurs actes decharité et les bienfaiteurs à élargir leursaumônes aux aspects relevant del’intérêt général, notamment au profitdes catégories démunies, et contribuantau renforcement du système desolidarité nationale et d’entraidesociale, en cette veille de rentrée socialemarquée par une conjonctureexceptionnelle.

Agence

B R È V E

Le Président AbdelmadjidTebboune a présidé hier di-manche une réunion duConseil des ministres,consacrée à l'étude du dos-sier de l'environnement,des mesures réglemen-taires ayant trait au secteurdes produits pharmaceu-tiques et à la lutte contre lapandémie de la Covid-19.

Pour la première fois, le dossier de l’environnement à l’ordre du jour

nLe chef de l’Etat veut ôter l’épée de Damoclès au-dessus de la tête des gestionnairesen leur permettant de travailler dans la confiance et la sérénité. (Photo : D.R)

Le Conseil national économique etsocial (CNES) plaide la dépénalisa-tion de l’acte de gestion. Le prési-dent du Conseil national écono-mique et social (CNES), le profes-seur Redha Tir est revenu, hierdimanche à Alger, sur le programmede transformation et de redémar-rage de l’économie, plaidant, au pas-sage, la dépénalisation de l’acte degestion. «Désormais, maintenant qu’un étatdes lieux a été dressé sur les ca-rences et les blocages, nous avonsà disposition les recommandationspour entamer un nouveau départ,mais pour cela, il faudrait qu’on dé-pénalise l’acte de gestion», a-t-il indi-qué. Faisant part, à l’occasion, del’élaboration en cours d’un modèled’équilibre macro-économiqued’économie destiné à équilibrer etoptimiser les ressources, ainsi qu’unsystème novateur de simulation éco-nomique et écologique, organisantune consommation «modérée» desressources naturelles nationales. In-tervenant sur les ondes de la ChaîneIII de la radio algérienne, à l’émission«L’invité de la rédaction», le profes-

seur Redha Tir a relevé que les chefsd’entreprises, confrontés à une situa-tion critique, ne peuvent pas, (parcrainte), prendre de décision de pas-ser des contrats, d’investir ou derecruter. «Si l’Algérie est arrivée à une situa-tion aussi difficile, marquée par uneincertitude au plan macro-écono-mique, constituant un réel dangerpour elle, c’est parce que elle n’a ja-mais fonctionné sur la base de don-nées», a fait savoir l’invité de la ré-daction de la Chaîne III de la radio al-gérienne, soulignant la nécessité derevoir tous les textes toxiques,conçus sur mesures au bénéficed’une catégorie de personnes. Il faudrait, dit-il, s’agissant de la ques-tion du chômage, étudier les moyensde soutenir l’embauche et celui descompétences en analysant le mar-ché du travail, lequel, relève le pré-sident du Conseil national écono-mique et social (CNES), souffre dedéséquilibres et de dysfonctionne-ment «énormes». Ce programme ré-clamé par le gouvernement auxmembres du CNES et sur lequel plu-sieurs sommités de haut niveau ont

eu à travailler, a-t-il observé, aconsisté, notamment, à cerner lesconditions de mise en œuvre d’uneéconomie basée sur la concurrenceet la liberté de mouvement des chefsd’entreprises. Rappelant qu’à la suitede saisines du gouvernement, desrapports sur lesquels ont travailléplus de 250 cadres ministériels etdes «sommités de haut niveau»,vont, incessamment être soumis à cedernier. «L’aspect le plus importantautour duquel a débattu la rencontreconsacrée au Plan de relance écono-mique et sociale a porté sur l’étatéconomique, social et environne-mental de la nation», a-t-il précisé. Un de ces quatre rapports, en phaseavec la réforme économique proje-tée, relève-t-il, vise à encourager leDoing Business, en levant les nom-breux blocages dont souffre l’inves-tissement alors que les autres rap-ports sont successivement consa-crés au système national desstatistiques, au système coopératifet de promotion du secteur de l’agri-culture et à la transition énergétiquesur le plan comportemental.

Rabah Mokhtari

Le Conseil national économique et social (CNES)plaide la dépénalisation de l’acte de gestion

Economie basée sur la concurrence et la liberté de mouvement des chefs d’entreprises

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Ressources en eau

a c t u e l La NR 6847– Lundi 25 août 2020

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300 micro-entreprisesimpliquées dansl’amélioration de service

L’amélioration de la performanceet de la gestion des servicespublics de l’eau constitue un axe

prioritaire pour le ministre desRessources en Eau M. Berraki Arezki, etce, suite à la perturbation récurrentedans l’alimentation en eau potable,notamment dans certaines communesd’Alger. Pour ce faire, Berraki Arezki aopté pour l’élargissement del’implication des micro-entreprisespour l’amélioration de service,notamment s’agissant de l’entretiendes infrastructures et la prise encharge des fuites sur les réseaux.A cet effet, un accord a été signé entrele ministre des Ressources en Eau,Berraki Arezki et le ministre déléguéauprès du Premier ministre chargé dela Micro-entreprise, Dayafat Nassim,portant sur l’implication rapide de pasmoins de 300 micro-entreprises dansl'amélioration du service public del'eau, indique un communiqué duministère des Ressources en Eau.Selon la même source, plus de 300micro-entreprises vont signer, dans lecadre de cet accord conclu récemment,des contrats avec l'Algérienne DesEaux (ADE), dès la semaine prochaine.Parmi les tâches qui seront confiées,dans le cadre de cet accord, auxmicro-entreprises des quatre coins dupays, selon la même source ; sontl’entretien des infrastructures, la priseen charge des fuites sur les réseaux,l'installation des compteurs, laréparation des pompes et lesréparations électriques. Les deuxministres se sont engagés, durant unentretien tenu en fin de semaineécoulée, à revoir à la hausse lenombre de micro-entreprises quis'impliquent dans le secteur afind'améliorer le service public de l'eau,selon le même document. «L'ADE qui accuse des insuffisancesimportantes dans la gestion,déléguera de plus en plus desopérations techniques pour assurer lacontinuité du service public de l'eau»,a précisé la même source, relevantque plus de 400.000 installations decompteurs seront effectuées en 2020,pour passer à un autre objectif en2021, soit 1 million d'installations.Selon le ministère des Ressources eneau, d'autres établissements dusecteur, à savoir l'ANBT (Agencenationale des barrages et transferts),l'ONA (Office nationald'assainissement) et l'ONID (Officenational d'irrigation et du drainage) sesont engagés à s'inscrire dans ladémarche qui «aura une incidencepositive aussi bien sur le service publicde l'eau, que sur les micro-entreprises». La «nouvelle approche»du Secteur des Ressources en Eaupermettra de «dépasser les obstaclesadministratifs et surmontera lesdifficultés techniques et logistiquesactuelles», ce qui permettra «plus desouplesse et de célérité dans lesinterventions et apportera un soutienconsidérable aux gestionnaires duservice public de l'eau», poursuit lecommuniqué.

Manel Z.

R E S S O U R C E S E N E A U

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C’était lors de la conférence natio-nale pour la relance économique oùle chef de l’Etat a pointé du doigt lesgestionnaires dans un geste d’orien-tation au travail avec la mise en routede sanctions qu’il envisage appliquer.C’est dire que le premier magistratdu pays paraissait s’être donné letemps de compulser le dossier de«l’Algérienne Des Eaux (ADE)». Il en atiré des conclusions ; Celles-ci don-nent à penser que notre pays se dirigetout droit vers une grave crise d’ap-provisionnement en eau potable. Selon des informations actualiséesen notre possession, cette crise dueà des interventions inadéquates, tou-cherait de nombreux habitants. Fauted’eau potable des populations en-tières souffriront de l’incapacité descadres de l’ADE de répondre à leursaspirations. D’autres, faute de réseaud’assainissement, seront confrontéesaux maladies à transmission hy-drique. Tel est le constat auquel seraitarrivé le ministre des Ressources eneau pour l’élaboration de sa feuillede route. Un constat argumenté par la crise del’eau résultant de la dégradation desinfrastructures hydrauliques à l’ori-gine de la colère du chef d’Etat. Il a étéétabli que cette situation est due ausous-investissement dans le secteurde l’eau et à la dégradation des instal-lations conséquences de l’incompé-tence de ceux chargés de la mainte-nance et du suivi de la croissance dela population tant dans les zones ur-baines que rurales. L’autre constatprécise que l'ensemble du secteur del'approvisionnement en eau et de l'as-

sainissement dans notre pays se ca-ractérise par plusieurs juridictionsinstitutionnelles. Au ministère de tutelle, celles-ci sechevauchent. Pour se transformer enproblème de pénurie d'eau écono-mique entravant le développementdu pays. Ce qui explique le grandcoup de balai donné par AbdelmadjidTebboune. Pour ce dernier, la réhabi-litation et le développement du sec-teur de l’eau sont devenues deuxorientations prioritaires dans les-quelles il s’est engagé. Le renvoi àleur école respective des 28 gestion-naires se veut être un rappel à l’ordredes autres pour une meilleure ges-tion de l’eau. D’importantes enve-loppes financières avaient été mobi-lisées pour la réalisation de barragesde différentes capacités dans de nom-breuses régions. D’autres, ont été en-gagées pour la réhabilitation des infra-structures d'approvisionnement eneau, mais en vain. En raison de dysfonctionnements ins-titutionnels et administratifs, defaibles capacités et d'infrastructuresde soutien, de logistique et de ser-vices économiques et même de dé-tournements, l'utilisation des fondsa été considérablement ralentie. Dansles projets publics, l'utilisation desinvestissements est généralement in-férieure à 50 % des finances inves-ties. Impunité oblige, des moyens fi-nanciers colossaux destinés à l’en-tretien des barrages, des conduitesd’adduction, des retenues et autres in-frastructures hydrauliques ont prisd’autres destinations que celles qui

leur étaient destinées. Aujourd’hui,d’autres investissements financierssont dans l’attente de la mise en routed’une réforme globale du secteur del’eau. Ce qui, selon des sources fiables,pourrait donner naissance à un Co-mité National de l'Eau et de l'Assainis-sement (CNAEA). Cette institution,nous a-t-on précisé, aura la charge decoordonner toutes les actions avec lespartenaires dans la gestion du dossierde développement du secteur del'eau. Une mission qu’aurait dû ac-complir depuis 2017 les cadres desressources en eau et leurs homo-logues de la Société des Eaux et del’Assainissement d’Alger (Seaal), pourmettre un terme aux perturbations etcoupures de l’alimentation en eau po-table. Ils ont failli avec pour consé-quence la grande colère du chef del’Etat qui a mis en off tous ceux dontles noms ont été inscrits sur la listedes cadres défaillants. Dans le lot, il ya Brice Cabibel, installé à la tête del’entreprise en 2017 en qualité de re-présentant «de la Suez», ainsi que le di-recteur de l’exploitation, et ceux de lacommunication, de la production, etde la distribution ont connu le mêmesort. Egalement relevés de leurs fonc-tions, les directeurs des agences d’AinBenian, Zeralda, Chéraga, Ouled Fayet,Draria et Bordj El-Bahri. Avant de prendre cette décision, Teb-boune avait révélé la mise en routed’un «complot» ciblant son institutiondurant les deux journées de la fête dusacrifice. Société publique par ac-tions, détenue à 70% par l’Algérienne

Des Eaux (ADE) et à 30% par l’Officenational de l’assainissement (ONA), laSeaal est responsable de la gestion del’eau à Alger et à Tipaza. Elle a lacharge de 3,8 millions d’habitants,avec 761.824 clients entre ménages,administrations, commerces, indus-triels et sites touristiques. Créée en2006, l’entreprise a profité de l’expé-rience du français Suez en matièrede gestion et de management. En2018, l’ADE et l’ONA renouvelaientleur confiance à Suez pour le manage-ment de la Seaal pour une durée detrois ans. Des informations crédiblesfont état que : «L’objectif initial consis-tait à offrir aux 3 millions d’Algérois unaccès à l’eau potable 24 heures sur 24,7 jours sur 7, et à améliorer significa-tivement le service d’assainissementde la ville. Si depuis le premier contratde 2006, beaucoup de choses avaientpu être mises en place, de nombreuxdysfonctionnements ont subsisté. Lesderniers ont emporté dans leur sillagetout le staff de l’entreprise». Dans beaucoup de choses, il faut lireles nombreux scandales qui, d’Est enOuest, et du Nord au Sud, ont carac-térisé la gestion de cette entreprise ad-ministrativement algérienne et finan-cièrement française non seulementen ce qui concerne l'assainissement etle dessalement de l'eau de mer. «Suez» qui ne s’est pas suffi à ce niveaud’intervention malgré la médiocrité desa gestion, s’est lancé, les précédentesannées, précédentes le défi d’at-teindre l'autosuffisance quant à laconsommation personnelle, à releverle défi de renforcer son réseaud'agences divisées sur quarante-deuxwilayas en offrant de nouveaux ser-vices tel que celui du paiement defactures, la réclamation pour un pro-blème au niveau du compteur ou unepour fuite d'eau. Il est dit «qu’en 2020, ils sont 25.000employés à activer à l'ADE et partici-pent ainsi à la réalisation des ambi-tions affichées par leur employeur. Ce chiffre doit être revu à la haussequand on sait que sous l’impulsion dufrançais, ADE envisage investir dansla matérialisation de nouveaux projetsde dessalements et de contrôle d'eau».

A. Djabali

La récente décision duprésident de la Répu-blique Abdelmadjid Teb-boune de relever de leursfonctions 28 cadres enpostes à travers 48 wilayasdu pays, n’est pas fortuite.Elle avait été précédéequelques semaines aupa-ravant par un sérieux aver-tissement adressé à cesmêmes cadres quant à lanécessité de se remettresérieusement au travail.

n L'ensemble du secteur de l'approvisionnement en eau et de l'assainissement dansnotre pays se caractérise par plusieurs juridictions institutionnelles. (Photo : DR)

Réhabilitation et développement du secteur de l’eau

Covid-19

La pandémie de Coronavirus continue de fairerage dans le monde. Le nombre des cas decontamination à l’échelle de la planète a fran-chi les 25 millions, selon l'université améri-caine Johns Hopkins. Tandis que le bilan mon-dial des victimes s'établit désormais à plus de842 000 morts depuis fin décembre.Le nombre total de cas de coronavirus à tra-vers le monde a atteint 25.009.250 et le nombrede décès s'élevait à 842 702 à 7h GMT, a indi-qué le Centre pour la science et l'ingénierie dessystèmes (CSSE) de l'université Johns Hop-kins. Les Etats-Unis ont rapporté le plus grandnombre de cas de Covid-19 et de décès, respec-tivement à 5.961.582 et 182.779, représentantprès d'un quart des cas confirmés et plus de20% des décès dans le monde. Le bilan conti-nue de s’alourdir au Brésil avec un nouveaunombre élevé de nouvelles contaminations, 3.846.153 cas et 120.262 décès. Au Mexique, l'épidémie progresse toujoursavec 441 décès recensés en 24h. Le payscompte 660.090 cas et 67.777 morts au total.Elle a dépassé l'Espagne, la France, l'Italie dansle nombre de décès. Pour être le troisièmepays le plus endeuillé au monde derrière le Bré-

sil et les États-Unis. L'Asie est de nouveau la ré-gion du monde qui a recensé le plus de nou-veaux cas sur les sept derniers jours (570.819),dont plus de 8 sur 10 en Inde seule. Le deuxième pays le plus peuplé de la planètea annoncé dimanche passée avoir enregistré 78761 cas en 24 heures. Après avoir touché deplein fouet les grandes villes comme Bombayou New Delhi, la Covid-19 touche désormaisdes villes moins importantes et les campagnes.En Europe aussi, de nombreux pays sontconfrontés à une résurgence de la maladie età de nouveaux foyers de contamination, obli-geant certains gouvernements à renforcer lesmesures de protection, entraînant des protes-tations, particulièrement en Allemagne.En France, le dernier bilan fourni par les auto-rités sanitaires concernant la pandémie deCovid-19 fait état d'au moins 272.530 cas confir-més (+ 5.453 en 24h) et de 30.602 morts autotal. En Angleterre, 41.486 personnes ont perdu lavie en raison de la pandémie. 331.644 per-sonnes ont été infectées jusqu’à présent. L’Espagne déplore 29.011 décès dont 129 cettedernière semaine, et 439.286 cas dont 9.779 en24 heures.

Le Portugal fait état de 1.815 décès et 57.074cas dont 401 nouvelles infections. Le Marocconnaît également une hausse de contamina-tions record depuis le mois d’août. Le pays adénombré samedi passée, 1.567 nouveaux casde contaminations en 24h et 60.056 cas autotal. Le Maroc déplore actuellement 1.078décès (+26 en 24h). Depuis début août, leMaroc connaît une flambée des contamina-tions au Covid-19. Pour l’Algérie le dernierbilan a fait état de 379 nouveaux cas, 281 gué-risons et 8 décès, selon le porte-parole du Co-mité scientifique de suivi de l'évolution de lapandémie du Coronavirus, Dr Djamel Fourar.Le total des cas confirmés s'élève ainsi à 43.782dont 379 nouveaux cas. Celui des décès à 1.491cas, alors que le nombre des patients guéris estpassé à 30.717.Par ailleurs, l'Organisation mondiale de la santéOMS a annoncé la semaine passée une légèreinflexion à la baisse des nouveaux cas et décèsdû au coronavirus dans le monde. Cette ten-dance baissière n’a pas été consolidée danstous les régions du monde, notamment les ré-gions de l'Asie du Sud-Est et de la Méditerra-née orientale.

Manel Z.

Près de 25 millions de cas à l’échelle mondiale

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La NR 6847 - Lundi 31 août 2020

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Noyades et accidents de la circulation : 22 décès en 48 heures

Vingt-deux (22) personnes ont trouvé la mort dans des noyades(13) et des accidents de la circulation (09), survenus à travers leterritoire national durant les dernières 48 heures, indique samediun bilan de la Direction générale de la Protection civile (DGPC).

(Photo > D. R.)

I N F O SE X P R E S S

«Le montant de la collecte de la Zakat,très timide à son lancement en 2003, estaujourd’hui de 30 fois plus grâce auximams, à leurs efforts, leur patience etleur adhésion à ce projet de Fonds de laZakat, à travers lequel 4,2 millions dedécisions d’aides ont été attribuées», aprécisé le ministre au lancement de la 19ecampagne du Fonds de la Zakat depuisla Maison de la culture Houari Boumé-diène. M. Belmehdi a indiqué, à ce pro-pos, que le «défi a été relevé par lesimams et tous ceux qui ont endossé lamission de faire connaître le projet duFonds de la Zakat auprès des citoyens etqui ont patiemment travaillé pour faireadhérer les donateurs». «Le fonds de laZakat est devenu aujourd’hui commeune institution grâce aux efforts des unset des autres depuis le lancement de laréflexion autour de ce projet, il y a 18 ans(en 2001) à la première campagne natio-nale de collecte de la Zakat en 2003», a in-diqué le ministre, précisant que ce Fondsporte une «vision stratégique futuriste».Selon M. Belmehdi, le Fonds de la Zakata contribué dans le développement socio-économique et a accompagné des fa-milles ayant subi de plein fouet les réper-cussions durant la crise sanitaire qu’aconnu le pays suite à la propagation duCovid-19. Et d’ajouter : «à 18 ans de sacréation, le projet du Fonds national dela zakat fait face à de nombreux autresdéfis et affiche de grandes ambitionsgrâce au travail des imams et chouyoukhqui demeurent conscient de leur part de

responsabilité dans le soutien des caté-gories fragile de la société, notamment ences circonstances économiques mon-diales de plus en plus complexes qui ren-dent la sortie de la crise plus difficile».A cette occasion, le ministre qui a ap-pelé à contribuer à la 19e campagne na-tionale de la Zakat conformément auxpréceptes de l’Islam et de la Sunna duprophète (QSSSL), a mis en avant l’impor-tance d’aider et soutenir les familles dé-munies. Relevant le rôle des imams,Chouyoukh et savants dans la préserva-tion des valeurs sociales, Youcef Bel-mehdi a souligné que ceci se traduit dansleurs discours et prêches et se reflètedans «l’accompagnement de la sociétédans ses aspirations pour un lendemainmeilleur, sa lutte contre la propagation duCovid-19 et l’appui des staffs médicaux etparamédicaux en première ligne danscette crise sanitaire».Le ministre a présidé la cérémonie d’ou-verture des travaux d’une journéed’étude sur la Zakat, en présence decadres du secteur, des Cheikhs et imams,au cours desquels il a été souligné «l’im-portance de la Zakat dans la vie des mu-sulmans et dans le développement dela société et l’économie nationale».Le ministre a également distribué desdécisions d’attribution d’aides du Fondsde la Zakat au profit de citoyens avantd’inaugurer la mosquée Khadidja Oum ElMoumnine, implantée à la cité Kaoua aunord de Sétif.

Agence

Fonds de la Zakat

é c h o s

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a indiqué jeudi à Sétif que lacollecte du Fonds national de la Zakat a atteint l'année dernière (2019) 1,57 milliard de dinars contre50 millions DA à ses débuts.

Hausse de la collecte à 1,57milliard DA en 2019

I N F O SE X P R E S S

L a commune de Semmar a inscritdans son plan d’investissementpour l’année 2019, une multi-

tude d’opérations hydrauliques, enrapport avec l’évacuation des eauxusées. «Les projets inscrits obéissentà la nécessité de mettre à niveau leréseau d’assainissement et améliorerla couverture, en réduisant progressi-vement les rejets à ciel ouvert», a faitsavoir un élu à l’APC. D’après notreinterlocuteur, deux projets sont rete-nus, portant sur la réfection et l’ex-tension du réseau à travers plusieurslocalités. «Nous avons ciblé les locali-tés Bent Meliani entre autres, dont lescolleteurs d’assainissement sont vé-tustes et sous dimensionnés. Ils né-cessitent de ce fait des travaux de ré-habilitation. Il est aussi projeté la ré-

fection et l’extension du tout-à-l’égoutdu quartier Bent Meliani, relevant duvillage de Debba», a indiqué le respon-sable de l’APC. Et d’enchaîner : «L’As-semblée a convenu de résorber pro-gressivement le déficit en assainisse-ment, en inscrivant des opérations à lafaveur de chaque exercice budgétaire.Nous ambitionnons d’arriver, à terme,à l’éradication de tous les foyers depollution pour préserver la santé pu-blique». Les projets retenus pour le présentexercice budgétaire, informe-ton,sont couverts par des subsides issusdu fonds de garantie et de solidaritéentre les communes. Des consulta-tions sont en cours pour confier l’exé-cution des travaux.

N.Malik

Plusieurs projets d’assainissement lancés au profit des villages de Semmar

Aïn Kercha (Oum El Bouaghi)

Saisie de près de 300grammes de kif traité Dans le cadre de la lutte contre la criminalité soustoutes ses formes, et notamment lacommercialisation de la drogue qui prend del'ampleur affectant toutes les couches sociales,les éléments de la Sûreté de daïra d'Aïn Kercha,dans une opération ont arrêté 3 individus et ontprocédé à la saisie d'une quantité de kif traité. Agissant sur informations précises faisant étatque 3 individus à bord d'un véhicule touristiques'apprêtaient à écouler de la drogue dans lemilieu juvénile. Les éléments de la lutte antistupéfiants ont tenduune souricière aux suspects dans la journée du24/8/2020, à l'entrée de la ville d'Aïn Kercha quis’est avérée fructueuse puisqu’elle a permisl'arrestation des 3 dealers originaires de la villed'Aïn M'lila, âgés entre 21 et 35 ans. La fouille a permis la saisie de 6 plaquettes de kiftraité d'un poids de 285,2 grammes, 4 téléphonesportables ainsi qu'une somme de 36.000 dinars, fruit de la vente de la droguedissimulés minutieusement dans la malle duvéhicule. Présentés le 26/8/2020 devant lesinstances judiciaires, les 3 mis en causes doiventrépondre à leurs actes pour le chef d'inculpation,détention de la drogue destinée à lacommercialisation.

A. Remache

Relizane

Agence desfonctionnairesCommuniqué CNAS

Les directeurs de la Caissenationale des assurancessociales des travailleurssalarié, Agence desfonctionnaires, M.MehdiRahal, informe l’ensembledes assurés sociaux qu’unnouveau service en ligne aété mis en placepermettant la déclarationdes arrêts de travail via leportail électronique ElHamma, et ce dans lecadre de la modernisationdes instruments degestion de la Cnas et del’amélioration continuede la qualité desprestations socialesoffertes aux assuréssociaux affiliés.En effet, l’assuré socialaura à introduire toutesles informations leconcernant et à numériserle certificat d’arrêt detravail dans la rubriquedédiée à cet effet sur leportail électronique ElHamma via le lienhttp/L/elhamma.cnas.dz.Par ce nouveau service enligne, l’assuré socialbénéficiaire d’un arrêt detravail joui ra desavantages suivants :L ’ intéressé n’aura pas àse déplacer vers lastructure de sonaffiliation, soncorrespondant social oules bureaux de postespour le dépôt de l’arrêtde travail, la déclarationdans les délais, soit 48hqui permettra une priseen charge rapide de laprestation sociale offerte.L’assuré social peutégalement suivre toutesles étapes de ladéclaration de son arrêtde travail via internet àtravers le guide mis àleur d ispos i t ion par lebia is de notre page surréseaux soc iaux ou parl ’espace El Hamma.

C.P

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m o n d eLa NR 6847 – Lundi 31 août 2020

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Plus de 240 ONG réclament un rapporteur sur les droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés

Sahara occidental

Dans un communiqué publié à l’occasion dela Journée internationale des victimes dedisparitions forcées, célébrée le 30 août dechaque année, les 245 ONG ont demandé auConseil des droits de l'Homme de l'ONU decréer «un mandat de rapporteur spécial surla situation des droits de l'Homme dans leterritoire non autonome du Sahara occi-dental occupé». Il est relaté, dans le commu-niqué, la nécessité «de mettre en œuvre letout premier article de chacune des quatreConventions de Genève et de veiller à ce quele Maroc respecte les dispositions desditesConventions en toutes circonstances au Sa-hara occidental occupé».A cet égard, les signataires invitent le ComitéInternational de la Croix-Rouge (CICR) à co-opérer avec le Front Polisario, unique repré-sentant légitime du peuple sahraoui, dansses recherches des Sahraouis disparus.Dans ce contexte, ils appellent le Comité surles disparitions forcées (CED) de l'ONU àprogrammer «le plus tôt possible l'examendu respect de la Convention par le Royaumedu Maroc».A ce propos, ils ont rappelé que «le 14 mai2013, le Maroc avait ratifié la Convention in-ternationale pour la protection des per-sonnes contre les disparitions forcées, et jus-qu’à présent le Royaume n'a pas soumisson rapport initial à ce sujet au CED».Le communiqué fait état, par ailleurs, dequelque centaines de Sahraouis portés dis-parus, militants et civils, suite à l'invasion mi-litaire marocaine de 1975 et à l'occupation

prolongée du Sahara occidental par leMaroc. Depuis le 31 octobre 1975, d’aprèsle communiqué, les estimations les plusbasses se situent autour de 1.000 cas, dont80% se sont produits entre 1975 et 1977.De son côté, l'Association des familles desprisonniers et disparus sahraouis (AFAPRE-DESA) indique que plus de 4.500 cas, à pré-sent, plus de 400 cas ne sont pas résolus,dont les 351 identifiés en 2010 par l’organi-sation des droits de l'Homme marocaine.A ce titre, le Groupe de Genève, qualifie lefait de refuser de donner aux familles sah-raouies des informations sur le sort d’un desleurs disparus, d’«une violation de leur in-tégrité psychologique, voire une forme detorture psychologique, puisque, de ce fait,les proches sont privés de faire leur deuil».A la fin des années 1980, la découverte decentres de détention clandestins à Laayouneoccupée, Kalaat M’gouna et Tazmamert apermis de lancer une campagne pour révé-ler le sort des personnes disparues, rap-pelle-t-on. Le 22 juin 1991, 322 Sahraouisdisparus ont été libérés sous la pression in-ternationale, rappelle encore le groupe deGenève, estimant que «la disparition for-cée est une violation multiple de plusieursdroits de l'Homme et constitue une forme detorture».

Le Maroc a violé les articles 31 et 32 de laquatrième Convention de GenèveLe Groupe signe également qu’«en prati-quant largement la coercition, les châti-ments corporels, la torture, les traitementsdégradants et inhumains sur les membresdu Front Polisario avant l'accord de cessez-le-feu de 1990 et sur la population civile sah-raouie jusqu'à nos jours, le Maroc a gravementviolé et continue de violer les articles 31 et32 de la quatrième Convention de Genève».Aussi, «en déportant les populations au-tochtones du Sahara occidental pendant lacampagne militaire d'invasion du Saharaoccidental et en procédant continuellementet à grande échelle au transfert de citoyensmarocains dans le territoire occupé du Sa-hara occidental, le Royaume du Maroc violeaussi constamment, depuis 1975, l'article 49de la quatrième convention de Genève».Pendant de nombreuses années, note lecommuniqué, «le Royaume du Maroc a niél'existence de cas de disparitions au Sahara

occidental». Cependant, le rapport de l'Ins-tance marocaine Equité et Réconciliation(IER) publié le 30 novembre 2005 mentionneun certain nombre de cas. «Inexplicable-ment, il est rapporté que les victimes sus-mentionnées, découvertes dans les fossescommunes, sont mortes en d'autres lieux etdans d'autres circonstances», constate-t-on. En novembre 2016, dans ses observa-tions finales sur le sixième rapport pério-dique du Maroc, le Comité des droits del'Homme de l’ONU a recommandé à Rabatde faire la lumière sur les circonstances en-

tourant tous les cas non résolus de dispa-rition forcée, y compris ceux liés aux événe-ments du Sahara occidental, et de procédersans délai à des enquêtes en vue d'identifier,de juger les personnes responsables.Parmi les signataires figurent l'African LawFoundation (AFRILAW), l’Association desAmis de la RASD de Alava, Association AmalCentre Andalousie, Association américainedes juristes (AAJ), Association des amis dupeuple sahraoui du Campo de Gibraltar(FANDAS).

R.I

Plus de 240 ONG, composant le Groupede Genève pour la protection et la pro-motion des droits de l’Homme au Sa-hara occidental, ont plaidé, samedi,pour la création d’un mandat de rappor-teur spécial sur la situation des droitsde l'Homme dans les territoires sah-raouis occupés.

n Sahara occidental : Commémoration de la Journée internationale des victimes de disparitions forcées. (Photo : D.R)

Covid-19

le nombre de casd'infection dans le monde dépasse les 25 millions Le nombre total de cas d'infections aucoronavirus (Covid-19) à travers lemonde a dépassé les 25 millions, aannoncé dimanche l'universitéaméricaine Johns Hopkins.Le nombre total de cas de coronavirusà travers le monde a atteint25.009.250 et le nombre de décèss'élevait à 842.702 à 7h GMT, a indiquéle Centre pour la science et l'ingénieriedes systèmes (CSSE) de l'universitéJohns Hopkins. Les Etats-Unis ontrapporté le plus grand nombre de casde COVID-19 et de décès,respectivement à 5.961.582 et 182.779,représentant près d'un quart des casconfirmés et plus de 20% des décèsdans le monde.Le Brésil a enregistré 3.846.153 cas et120.262 décès. L'Inde, qui arrivederrière le Brésil, a confirmé plus de3,5 millions de cas. Les pays ayant plusde 500.000 cas comprennentégalement la Russie, le Pérou,l'Afrique du Sud, la Colombie et leMexique, tandis que les pays comptantplus de 40.000 décès incluentégalement le Mexique, l'Inde et leRoyaume-Uni, selon le CSSE.

R.I

La Mission d'appui des Nations unies en Libye(MANUL) a souligné samedi «le besoin urgentd'un retour au processus politique inclusif»en Libye, en déplorant l'usage «excessif» dela force dans la capitale Tripoli contre lesmanifestants et l'arrestation «arbitraire» decivils, selon un communiqué de la Manul. Dansson communiqué repris par les médias, lamission onusienne a également exprimé son«inquiétude concernant les rapports sur lesviolations des droits de l'homme et les abusen cours dans la ville de Syrte, à quelque 450km à l'est de Tripoli, qui comprennent lemeurtre d'un civil, l'arrestation arbitraire deplusieurs autres et l'entrée forcée illégale dansdes propriétés privées». «Dans toute la Libye,la MANUL enregistre une augmentation desrapports de violations des droits de l'homme,y compris des arrestations et des détentions

arbitraires, des restrictions à la liberté demouvement et d'expression, ainsi qu'au droitde réunion et de protestation pacifiques», a-t-elle indiqué. La MANUL a appelé «au calme, à l'applicationde l'Etat de droit et à la préservation des droitsde tous les citoyens à exprimer pacifiquementleurs opinions».Le 21 août , le président du Conseil présidentieldu Gouvernement d’union nationale libyen(GNA), Fayez Al-Serraj, et le président de laChambre des représentants, Aguila Saleh, ontannoncé un cessez-le-feu immédiat à traversl'ensemble du territoire libyen et l'adoptiond'un dialogue «inclusif» devant mettre unterme à la crise en Libye , ainsi que la tenueprochaine des élections, dans un accord saluépar l'ONU.

R.I

LIBYE

L'ONU souligne le besoin urgent d'unretour au processus politique inclusif

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contr ibut ionLa NR 6847 – Lundi 31 août 2020

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L a coopération économique devratenir compte de la composanteessentielle qu’est la préservationde l’environnement et des équi-

libres écologiques. En ce qui concerne lesincidences sur les services énergétiques,l’Algérie se doit d’être attentive à la nou-velle stratégie énergétique qui se dessineentre 2020/2030 tant au niveau européenqu’au niveau mondial. Les accords dont ilest question devraient faire passer les in-dustries algériennes du statut d’industriesprotégées à des industries totalement ou-vertes à la concurrence internationale. Cesaccords prévoient la suppression progres-sive des obstacles tarifaires et non tari-faires, avec d’énormes défis aux entreprisesindustrielles de notre pays. Si ces accordsne peuvent avoir que peu d’impacts surle marché des hydrocarbures en amont,déjà inséré dans une logique mondiale (pé-trole), il en va autrement de tous les pro-duits pétroliers à l’aval qui vont être soumisà la concurrence européenne et interna-tionale. Ainsi, la dualité des prix mesurepar laquelle un gouvernement maintientdes prix internes à des niveaux plus basque ceux qui auraient été déterminés parles forces du marché et les restrictions àl’exportation. Autre incidence, l’ouvertureà la concurrence du marché des servicesénergétiques qui concernent toutes les ac-tivités et l’urgence d’intégrer la sphère in-formelle dominante qui contrôle 33% dela masse monétaire en circulation et envi-ron 45% de l’emploi et de l’économie horshydrocarbures en Algérie. Enfin, l’environ-nement considéré comme un bien collectif,l’Algérie doit s’engager à mettre en œuvreles différentes recommandations conte-nues dans les chartes sur l’énergie.

3.- Qu’en est-il des impacts de la révisionde l’Accord qui ne remet nullement enquestion la modification de l’Accord cadre,mais des assouplissements qui permet-traient de relancer la coopération entrel’Algérie et l’UE dans le but de donner àcet accord toute son importance et d’uti-liser tout son énorme potentiel dans sestrois composantes : politique, économiqueet humaine ? Du côté européen, on évoquedes discussions «constructives, la relationbilatérale, prometteuse aussi bien dans ledomaine de l’énergie que dans l’activitédes entreprises et du commerce, avec unpotentiel inexploré, même si grevé par deslourdeurs administratives. L’Europe souhaite la création d’un cadrejuridique stable et transparent, propice àl’investissement, ainsi que la réductiondes subventions, la modernisation du sec-teur financier, et le développement du po-tentiel des partenariats public-privé quifont partie des réformes structurelles né-cessaires qui doivent encore être menées. Pour l’Algérie, qui a introduit une série demesures protectionnistes, invoquant unedétérioration de la balance de paiements,il n’est pas question de rompre l’Accordd’association qui la lie à l’Europe mais defavoriser un partenariat gagnant/gagnant.L’Europe ne devant pas considérer l’Algérieuniquement du point de vue d’un marché,étant consciente que la situation du paysreste toutefois tributaire de l’évolution desmarchés d’hydrocarbures, des ventes dontle pays tire l’essentiel de ses revenus, enrappelant que la coopération énergétique,basée sur un protocole spécifique, est aucentre de la coopération avec l’UE. C’est

que l’Europe reste un partenaire clef pourl’Algérie comme en témoigne la structuredu commerce extérieur de l’Algérie pour2019. Pour les principaux fournisseurs, lescinq premiers fournisseurs de l’Algérie re-présentent 50,33% des importations glo-bales, la Chine étant le principal fournisseurayant contribué à hauteur de 18,25% desimportations de l’Algérie, suivie par laFrance, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagneavec des parts respectives de 10,20%,8,13%, 6,99% et de 6,76%. Pour les principaux clients, durant l’année2019, les cinq premiers clients de l’Algériereprésentent près de 50,85% des exporta-tions algériennes, la France étant le prin-cipal client de l’Algérie avec une part de14,11%, suivie par l’Italie, l’Espagne, laGrande Bretagne et la Turquie avec desparts respectives de 12,90%, 11,15%, 6,42%et de 6,27%.En termes de répartition des échangescommerciaux (import et export) de l’Al-gérie par zone géographique au cours del’année 2019, l’exploitation montre claire-ment que l’essentiel de ces échanges restetoujours polarisé sur les partenaires tra-ditionnels. En effet, les pays de l’Europe enregistrentune part de 58,14% de la valeur globaledes échanges commerciaux au cours del’année 2019, soit un montant de 45,21 mil-liards USD contre 51,96 milliards USD en-registré durant l’année 2018. Les pays del’Asie viennent en seconde position desflux commerciaux avec une part de 23,92%,en passant de 19,07 milliards USD à plusde 18,60 milliards USD pour les périodesconsidérées. Sur le plan géostratégique,pour l’Europe, l’Algérie est un acteur dé-terminant de la stabilité régionale et del’approvisionnement en énergie de l’Eu-rope. Selon l'exécutif européen dans son rapportsur l'état d'avancement des relations UE-Algérie en date du 3 mai 2018 et dans plu-sieurs rapports entre 2019/2020, l’Unioneuropéenne salue les efforts de l’Algérieen matière de sécurité et de défense au ni-veau de la région. Selon ces rapports, «l'ef-fort continu, (...) de modernisation deséquipements, ainsi que les nombreux ef-fectifs de sécurité dont l'Algérie dispose,ont permis au pays de contrer de façonefficace les menaces terroristes. L’évolutionde la crise libyenne et la situation complexedans la région du Sahel ont amené l'Arméenationale populaire (ANP) à déployer desforces de sécurité supplémentaires auxfrontières… L’effort continu, de l’ANP etdes forces de sécurité ont permis au paysde contrer de façon efficace les menacesterroristes». Concernant l’énergie, où l’Algérie doits’orienter vers un Mix énergétique afind’honorer ses engagements internationauxdu fait de la forte consommation intérieureliée à l’urgence de la révision de la politique

des subventions qui doivent être cibléeset généralisées, faute de quoi, elle dépas-serait le volume des exportations actuelleshorion 2030 (voir étude réalisée sous madirection 8 volumes avec les cadres de So-natrach et le bureau d’études américainErnest Young sur la politique des carbu-rants ministère Energie 2008), l’Algérie parexemple à travers les canalisations Medgazet Transmed est un acteur stratégique pourl’approvisionnement en énergie de l’Eu-rope. (Voir nos interviews à l’American He-rald Tribune du 28 décembre 2016 - auquotidien financier français la Tribune.fren février 2017 et le 10/8/2020 à la télévisionaméricaine Al Hurra). Sur le volet écono-mique, les négociations entre l’Algérie etl’Europe ont connu des divergences quise sont accentuées suite aux décisions dugouvernement courant 2009 de postuler51% aux Algériens dans tout projet d'in-vestissement où pour l’Europe en dehorsdes hydrocarbures que peut exporter l’Al-gérie en direction de l’Europe et que si l'Al-gérie n'a pas tiré profit de l'Accord d'asso-ciation, c'est parce que les réformes struc-turelles n'ont pas été menées. Pour l’Algériec’est l’Europe qui n’a pas rempli ses enga-gements avec un déséquilibre croissantde sa balance commerciale hors hydro-carbures s’étant engagée à favoriser uneéconomie diversifiée et que l’Algérie a tou-jours plaidé pour le renforcement du «dia-logue et de la concertation» entre l’Algérieet l’Union européenne (UE) en vue de «den-sifier» les relations bilatérales dans «l’intérêtmutuel et l’équilibre des intérêts afin defaire face aux défis communs de sécuritéet de développement dans le cadre d’unpartenariat gagnant-gagnant, ne voulantpas être considérée comme un simple mar-ché. L’Algérie reste convaincue que lesdiscussions engagées par les deux partiessur ce dossier permettront d’arriver à dessolutions pragmatiques et acceptables quiprennent en ligne de compte les intérêtslégitimes de chaque partie.

4.-Alors quelles perspectives pour préparerl’Algérie aux nouveaux défis mondiaux ?Mener de profondes réformes structurellespolitiques et économiques, le social et leculturel qui à travers les nouvelles tech-nologies qui modèlera nos comportementset la gestion des institutions, déterminanten ce XXIe siècle, au profit exclusif de l’Al-gérie, réformes qui trouveront des résis-tances des tenants de la rente. Outre lesréformes institutionnelles, dont la révisionconstitutionnelle, renvoyant à la refontede l’Etat pour de nouvelles missions adap-tées des relations dialectiques Etat-Marché,et donc lutter contre la bureaucratie cen-trale et locale, qui enfante la sphère infor-melle et la corruption, le grand défi pourle Président de la République AbdelmadjidTebboune, enjeu énorme car déplaçantdes intérêts de rente, sont la transparence

de la gestion de Sonatrach, lieu de la pro-duction de la rente et le système financier,lieu de distribution de la rente, afin de l’au-tonomiser afin qu’il ne soit plus dans lesillage des sphères de clientèles. Les débats contradictoires en associationavec toutes les composantes de la société,tolérant les différentes sensibilités et lanécessaire cohésion sociale me semblentêtre la seule voie pour dépasser la crisemultidimensionnelle actuelle, car les ajus-tements sociaux seront douloureux. L’Algérie ne peut continuer à fonctionnerentre le budget d'équipement et de fonc-tionnement, selon le FMI, à un cours variantentre 95/100 dollars le baril, le cours de30 dollars dans la loi de Finances 2020,étant un artifice comptable, ayant besoind'une cohérence dans sa politique socio-économique (pour un bilan et les défis del’Algérie face aux enjeux géostratégiques-interview 11 août 2018 American HeraldTribune USA «Dr Abderrahmane Mebtoul :«Algeria Still Faces Significant Challenges»et sur l’impact de l’épidémie du coronavi-rus sur les tensions sociales au niveau del’économie mondiale American Herald Tri-bune février 2021 et AfricaPresse Paris mai2020). L’égalité n’est pas celle du modèlede l963-2019 mais recouvre la nécessitéd’une transformation de l’Etat gestionnaireà l’Etat régulateur, par la formulation d’unnouveau contrat social, renvoyant à la re-fondation de l’Etat. Pour se projeter surl'avenir, l’Algérie nouvelle impose une nou-velle gouvernance, un langage de vérité,la moralité des gouvernants, de rétablir laconfiance pour sécuriser son avenir, des'éloigner des aléas de la mentalité rentière,de réhabiliter le travail et l'intelligence, derassembler tous ses enfants et toutes lesforces politiques, économiques et sociales,en tolérant les différentes sensibilités maisévitant la division sur des sujets secon-daires. Le fondement des réformes passe par deuxaxes fondamentaux enjeux énormes dupouvoir fondamentaux outre la réformedes institutions autour de grands pôles ré-gionaux décentralisés.Premièrement, le lieu de distribution dela rente, la transparence de la gestion deSonatrach dans la mesure où l’économiereposera encore pour longtemps sur leshydrocarbures, impliquant un nouveaumanagement de Sonatrach, expliquant l’au-dit exigé par le Président de la République.Deuxièmement, la réforme profonde dusystème financier, dans toute sa compo-sante, lieu de distribution de la rente, desimples guiches administratifs selon lespropos du Président de la République. Oùune oligarchie rentière a utilisé le systèmedouanier pour des surfacturations fauted’absence d’un tableau de la valeur reliéau réseaux internationaux, coûts/qualité) ;le système domanial non numérisé favorisantla dilapidation du foncier ; le système fiscalnon numérisé favorisant la fraude fiscale, lesystème bancaire public avec des créditsfaramineux octroyés sans de véritables ga-ranties, en plus des bonification de tauxd’intérêt, avec la complicité de certainssegments de l’administration, et ce sanscréation de richesses. Pourtant, ne versonspas dans la sinistrose.

(A suivre)Professeur des universités, expert

international Dr Abderrahmane Mebtoul

Quels impacts, sa révision sur l’économie algérienne ?

L’Accord d’association Europe/Algérie applicable le 1er septembre 2020

Ayant des incidences politiques, sécuritaires, économiques, sociales etculturelles sur toute la société algérienne donc devant être impérative-ment pris en compte dans le plan de relance socio-économique, l’Ac-cord d’association avec l’Europe, signé le 1er septembre 2005 devraitprendre effet à compter du 1er septembre 2020 avec des démantèle-ments tarifaires progressifs, ce qui a un impact sur toute création d’en-treprises. Au Conseil des ministres présidé récemment, le Président dela République Abdelmadjid Tebboune a donné des orientations afin deréévaluer les volets économique et commercial de l'Accord qui n’a pasréalisé les objectifs attendus en matière d’investissements européensen Algérie.

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r é g i o n sLa NR 6847 - Lundi 31 août 2020

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Boumerdès

Il faut éliminer la bureaucratieà sa racine

L a bureaucratie est un maltrès profond qui ronge lequotidien des Algériens. Dequi se moque-t-on ? Du

peuple, assurément. Les citoyens pé-nalisés, n'arrivent pas à régler leursproblèmes et ne savent plus à quelsaint se vouer, ils crient haut et fortà qui veut bien les entendre leursdésarroi que personne ne prête uneoreille attentive à leurs doléances àtous les niveaux. La Loi 15-08 a étéfaite sur mesure par les responsablesde l 'Etat afin de régler leurs pro-blèmes et non pas celui du citoyen.A qui incombe la faute lorsque desdossiers de régularisation ont été dé-posés au niveau de l'institution éta-tique et qu'ils n'ont pas fait l'objetd'étude par les responsables concer-nés ? Qui faut-il blâmer ? L'administra-tion ou le citoyen dans pareille cir-constance ? De qui se moque t-on endernier ressort ? Pour ceux qui ne lesavent pas, chaque dossier de régula-risation est établi par un architectequi lui établit des plans architectu-raux sur site, en divers exemplaires,et qui en dernier lieu, sera déposé auservice technique de l'APC. Ensuite,une équipe vient constater l'exacti-tude des lieux pour, en fin de compte,transmettre le dossier au niveau de ladaïra.On n'arrive pas à expliquer cette loicar les contraintes sur le terrain sontbeaucoup plus importantes qu'onpeut l'imaginer, on a laissé faire etl'État a complètement abandonné du-rant plus de trente années le suivi etle contrôle de l'urbanisme, et aujour-d'hui, on demande aux citoyens derégulariser leurs situations et de semettre en conformité avant août 2016,selon la loi 08-15. Si l'opération de régularisation estlancée en 2008 et si le ministère de tu-telle met la pression sur les proprié-taires depuis quelques mois, malheu-reusement, le travail sur le terrainn'avance pas à cause de la lenteur etde la lourdeur bureaucratique. En-core une fois, l'administration est

pointée du doigt et parmi les faussesnotes de cette loi, on signale la mau-vaise communication des autorités.Comment expliquer que des dossiersde régularisation déposés en 2012 auniveau des daïras de la wilaya de Bou-merdès n'ont pas été pris en chargeaussi rapidement et comment cettedécision est-elle applicable en deuxmois seulement ? Des citoyens ontdéposé leur dossier et n'ont pas eu deréponse jusqu'à ce jour.Pourquoi ne s'attaque-t-on pas à l'ad-ministration qui bloque les dossierset pénalise les citoyens ? Aux APC deBordj Menaïel, de Zemmouri, qui ontreçu des milliers de dossiers de régu-larisation, et d'après des échos parve-nus, très peu de dossiers ont été trai-tés par l'ex-chef de daïra (promu SGdans une wilaya), laissant derrièrelui un legs immense à son succes-seur qui, lui, est en train de faire bou-ger les choses. L'État est loin des réa-lités, et encore une fois, c'est le ratagecomplet. Le nombre de constructionsinachevées est tellement énorme quel'État n'a plus les moyens de toutcontrôler. Faut-il démolir toutes lesbâtisses, toutes les habitations ? Cen'est pas possible. Cette situation estquasiment ingérable.Les contraintes sur le terrain sontbeaucoup plus importantes que l'onpeut imaginer, car l'État a complète-ment abandonné durant plus de qua-rante ans le suivi et le contrôle de cesecteur, le citoyen s'est retrouvé seulface à une administration qui parfoisne connaît rien et qui n'a jamais ap-pliqué la rigueur sur le terrain. On afait des lois, mais qui n'ont finale-ment pas été appliquées parce qu'iln'y a jamais eu de suivi. À qui la faute? L' administration algérienne, qui estpointée du doigt par les citoyens, ouencore, les walis, les chefs de daïraqui ont fait un ratage monumental dela loi 08-15 qui n'a pas été prise enconsidération et que le phénomènedes bâtisses non conformes a prisbeaucoup d'ampleur durant plusieursannées car, actuellement, il ne s'agitplus de constructions isolées à régu-lariser mais de cités entières.On a construit dans des terrainssquattés, des villas, des maisons surquatre étages, on a complètement né-gligé le point de vue de l'urbanisme.Côté crise et paix sociale en Algérie,en pleine crise économique et sociale,il n'est donc pas nécessaire pour l'É-tat de s'aventurer à appliquer cettedécision qui menace la paix sociale àtravers les démolitions de maisons, etsi le ministre de l'Urbanisme le fait, ceserait une erreur fatale, en particulieravec la crise du logement actuellepuisque jusqu'à régularisation, le ci-toyen ne peut faire aucune transac-tion de vente, location ou héritage.Alors pourquoi le ministre de l'Urba-nisme n'instruit-il pas les servicesétatiques à régulariser la situationdes citoyens qui ont déposé leursdossiers depuis plusieurs années ?Pourquoi ne pas confier ce problèmeaux architectes qui, eux seuls, sonthabilités à donner des certificats de

conformité. De toutes les manières, ily a un problème d'anarchie, d'injus-tice au sein de notre administrationqui est très lourde et lente à régler leproblème de la régularisation des bâ-tisses, selon la loi 15-08.Personne n'est à sa place au niveaude la wilaya de Boumerdès, l'incompé-tence règne en maître absolue danstous les secteurs de l'administration.Le «chaâb el azim» n'arrive pas à ré-gler ses problèmes, il bute sur la lour-deur bureaucratique et la corruptiondéguisée. C'est très grave ce qui sepasse dans cette wilaya ! Malgré lescirculaires et les directives trans-mises par le premier magistrat de lawilaya de Boumerdès, il est à consta-ter que rien ne bouge et des direc-teurs des secteurs étatiques conti-nuent de faire ce que bon leursemble. Au nom de leurs lois, toutest permis ! La preuve : comment sefait-il qu'une autorité de l'Etat, en l'oc-currence le directeur des Domaines,saisi officiellement par le premier ma-gistrat de la wilaya, ne puisse ré-pondre aux sollicitations officiellesémanant du wali de Boumerdès ? Nedit-on pas, «quand le chat n'est pas là,les souris dansent».Ce dicton s'applique également ànotre gouvernement et à ses struc-tures étatiques qui ne répondent nul-lement aux doléances des citoyens,des structures qui sont la source deplusieurs maux et auxquelles l'inter-prétation bien de chez nous lui vatrès bien.«Quand l'État est absent,l'anarchie règne en maître absolu etprend le dessus, laissons la place à lapolitique du «Tague ala mène tague»,et cette situation dramatique quiprend de l'ampleur n'arrange nulle-ment les pouvoirs publics qui se sen-tent dépassés face à ce phénomèned'injustice. L'Algérie est un pays dé-mocratique et populaire, un État dedroit qui a connu plusieurs consti-tutions depuis son indépendance, laConstitution de 1963 suspendue en1965, puis la Constitution de 1976 ré-visée en 1979, la Constitution est au-dessus de tous, elle est la Loi fonda-mentale qui garantit les droits àchaque algérien, alors pourquoi celaisser-aller dans les services publicset ce manque de respect envers les ci-toyens ?Ce n'est un secret pour personne quel'administration algérienne est carac-térisée par la mauvaise qualité duservice public, et les citoyens poin-tent du doigt les comportements inad-missibles, tels que la lenteur admi-nistrative, la corruption, l 'absen-téisme et tant d'autres maux commela qualité de l'accueil, le respect, lapolitesse, l'écoute, la disponibilité,l'assiduité, la probité morale qui sontdes sujets de discorde entre les ci-toyens fatigués de faire des allers-re-tours. Les structures étatiques n'arri-vent plus à se débarrasser de la bu-reaucratie qui les habite à cause deresponsables qui avec leur état d'es-prit portent un grand préjudice ausecteur administratif de la wilaya deBoumerdès. Yahia Yahiaten est le 13e

wali de la wilaya de Boumerdès, unhomme franc, égal à lui-même,veillant jalousement sur les intérêtsde l'État et des citoyens et dont lecôté intègre et propre du personnageest également souligné, un hommeferme ne faisant pas de discrimina-tion et qui réfute tout abus de pou-voir, c'est un personnage qui a ungrand sens de l'équité, très appréciéqui veut imposer l'égalité entre lesgens. Yahia Yahiaten est un hommeque peu de gens connaissent. Remar-quez, il ne pouvait en être autrementde la part de l'homme qu'il est, c'estquelqu'un de particulier, doté d'uneforte personnalité et d'une grande in-telligence, sachant ce qu'il veut et oùil va.C'est un wali qui n'aime pas le gâ-chis, il n'admet pas le gaspillage, lelaisser-aller, la paresse, la tendanceau parasitisme. Le wali de Boumerdèsest un enfant du peuple qui com-prend les souffrances de la popula-tion et des problèmes qu'elle endure.Le wali du «chiffre 35» se veut êtreun partisan du slogan apposé sur ladevanture de chaque institution del'État, «Par le peuple et pour lepeuple», car pour lui, c'est le peuplequi a été à l 'origine de l ' indépen-dance, c'est grâce à lui qu'actuelle-ment le pays est souverain, donc il estimpératif d'être à son écoute.Alors la question qui se pose est :«qui sont-ils ces responsables, ces di-recteurs, ces chefs de service, cesdirecteurs des domaines, ces respon-sables de la Conservation foncière,du Cadastre, de la DAL, de la DRAG,de la DUC, de l'agriculture, des im-pôts, de l'éducation, de la poste et té-lécommunications, de la DJS, etautres secteurs qui n'arrivent plus àrelever la tête ? Des secteurs éta-tiques qui n'arrivent plus égalementà se débarrasser de la bureaucratiequi les gangrène.Cet état d'esprit a porté un grand pré-judice au système administratif quiest incapable aujourd'hui de satis-faire les besoins locaux. Et c'est danscette optique que le premier respon-sable de la wilaya veut ramener lechangement, la confiance du citoyenenvers son administration. Si dans lepassé, le citoyen qui est considérécomme un assisté par la force deschoses pourra redevenir un hommequi connaît la valeur réelle de l'ex-pression «compter sur soi».Aussi, il est à noter l'anarchie qui estde retour dans bien des communes desa wilaya, en raison d'un relâchementmanifeste de la part des pouvoirs pu-blics.C'est grave ce qui se passe actuelle-ment au niveau de la ville de BordjMenaïel, l'anarchie et le désordre fontpartie désormais de l ' env i ronne -ment dans lequel évolue les ha-bitants. Cependant, Yahia Yahia-ten veut le changement, il veut re-donner l'espoir de vivre à tous lescitoyens, tout d'abord par le reloge-ment des familles et l'éradication deschalets.

Kouider Djouab

La réunion qui a regroupé le gou-vernement, le Président Abdel-madjid Tebboune, les ministres,les walis et responsables de di-rection, a donné lieu à la colèreet au mécontentement du pre-mier magistrat du pays qui n’apas été tendre à l’égard de sonadministration où il a dévoilécertaines lacunes de certainshauts responsables qu’il a quali-fié de contre-révolution, au sujetde la prime allouée au personnelhospitalier qui n’est pas arrivéeà destination, du manque de li-quidité dans les postes, des feuxde forêts et de l’incompétencede certains cadres de l’adminis-tration algérienne.

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d é t e n t eLa NR 6847 — Lundi 31 août 2020

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N° 501

Mots fléchés Mots croisés

Mot mystère

Dans la citation suivante, un mot a été supprimé :

«Etre libre, ce n'est pas pouvoir faire ce que l'on veut, mais c'est vouloir ce que l'on....................................».

Est-ce le mot : A : Capable ? B : Appliqué ? C: Déçu ?

Solutions du numéro 501Mot

mystère

COURONNEMENT

Le mot manquant

« L'expérience prouve que celuiqui n'a jamais confiance en per-sonne ne sera jamais déçu.»

(Proverbe Léonard De Vinci)

Le mot manquant

(Proverbe Léonard De Vinci )

Mots fléchésHorizontalement : L - H - H - M - CA - ECURIE - SALEMENT - ESCALADER - OC - LIERA - ISOLE - M- V - RESCAPE - ARDU - ENE - A - RENDRE - HIER - TETU - DRESSEES.

Verticalement : C - E - I - A - H - LASSOS - RAID - ACCORD - ER - HELA - LEURRE - CELLES - E -S - HUMAI - CENTS - REDEMANDEE - MINER - PERTE - ETRAVE - EUS.

$Mots croisésHorizontalement : MONARQUE - EBOUEURS - SOU - SENT - ALESE - EU - NE - ODE - A - G - TRANSI- ETAT - TER - SYMETRIE - RISEES - SAS - SEMA - PNEU - SEL - AS - NU - SU.

Verticalement : MESANGES - SPA - OBOLE - TYRANS - NOUE - TAMISE - AU - SORTES - UN -RESEDA - TES - U - QUE - ENTREES - URNE - SEISMES - ESTUAIRE - ALU.

MorcelaiDéclin

Lira parlettres

Bac de cui-sine

OrientDéchetorganique

NettoyaNommait

FiniraitFatigueront

AviserasPreste

AgencerusseSec

CombineraGéniteur

Sud-EstDésertsans fin

EpaulerVilla romaine

Fauxdimant

DemeureraPouffé

PronomNote

ParesseuxNote Extirpent

Inhabité

1

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

2 3 4 5 6 7 8 9 10

HORIZONTALEMENT

I. Iena en est une veste. II. Chose latine - Fer au labo - Ville deFouilles. III. En vogue - Sans italien. IV. Partent - Donne. V. Possè-dent - Fané. VI. Confer - Adipeux - Queue de souris. VII. Roi desWisigoths - En causant. VIII. Plaques de glace - Témérité. IX. Che-villes de golf - Brament.X. Poudre d’évasion.

VERTICALEMENT

1. Aguichante. 2. Remplies à nouveau d’air. 3. ElimentPréposition. 4. Polit. 5. En safran - Lettres d’El Idrissi. 6. En vie - Agitateur - Lettres pieuses. 7. Tissu - Avant l’UE.8. De la pensée - Sommet. 9. Entrant dans l’ordi. 10. Aguichante.

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11.00 Les feux de l'amour12.55 Petits plats en équilibre été13.00 Journal15.35 Je détruirai ta famille16.10 Quatre mariages pour une

lune de miel 17.05 Quatre mariages pour

une lune de miel18.10 Bienvenue en vacances19.10 Demain nous appartient20.00 Journal20.50 Petits plats en équilibre été21.05 Trop jeune pour moi22.55 Trop jeune pour moi

15.20 Affaire conclue, tout le monde a quelque chose à vendre

16.10 Affaire conclue, tout le monde a quelque chose à vendre

17.00 Tout le monde a son mot à dire

17.45 N'oubliez pas les paroles18.20 N'oubliez pas les paroles19.00 Journal21.05 La garçonne22.00 La garçonne22.55 La garçonne

09.00 M6 boutique

11.00 Desperate Housewives

12.00 Le journal

12.45 Un refuge pour l'amour

15.45 Incroyables transformations

16.25 Les reines du shopping

18.40 Tous en cuisine, en

direct avec Cyril Lignac

18.45 Le journal

20.15 Météo

20.25 En famille

21.05 Cauchemar en cuisine

23.05 Cauchemar en cuisine

06.30 Boule et Bill06.42 Boule et Bill07.09 Oggy et les cafards07.40 Dans votre région07.47 Grizzy et les lem-mings08.06 Grizzy et les

lemmings08.20 Pyjamasques 09.40 Les lapins crétins :

invasion 11.20 La nouvelle édition11.25 Tour de France 2017 11.55 Journal12.45 Météo

12.50 Rex

13.55 Rex

14.25 Rex

16.05 Un livre, un jour

16.10 Des chiffres et des lettres

16.40 Personne n'y avait pensé !

20.00 Vu

20.45 Jouons à la maison

21.00 Météo des plages

21.05 Very Bad Trip

22.45 Saint-Jacques... La Mecque

14.40 Météo 17.00 L'invité18.08 Pardonnez-moi19.00 Tout le monde veut

prendre sa place 21.11 Bon pour la santé ?

Les artiste avec vous !

13.45 Meurtres à l'anglaise 14.40 Meurtres à l'anglaise 15.35 Meurtres à l'anglaise 16.45 C'est que de la télé :

première partie18.10 La télé même l’été !19.05 La télé même l'été ! 20.00 Sicario22.20 Colombiana

16.40 Un dîner presque parfait17.55 Un dîner presque parfait18.50 Les princes et les

princesses de l'amour 19.50 Les princes et les

princesses de l'amour 21.00 Percy Jackson :

le voleur de foudre23.00 Véto de choc

18.15 Les as de la jungle à la rescousse

18.25 Une saison au zoo19.00 Une saison au zoo19.30 Une saison au zoo20.00 Famille je vous chante 21.50 Les tubes de l'été

13.35 Baron Noir 14.30 Baron Noir 16.00 Suicide Squad18.50 Jamel Comedy Kids19.50 L'année de Catherine

et Liliane21.00 Vikings 21.45 Vikings 22.30 American Horror Story

18.39 K 20.50 Rocky III : L'oeil du tigre22.25 Arctic00.02 Infidélités parisiennes01.23 The Renegade

19.04 Les + de la rédac'19.11 MILF20.50 Opérations spéciales20.51 Les invisibles22.30 24 heures avant la nuit

13.40 Le magazine de la santé14.35 Allô, docteurs !15.10 Anchorage, ville sauvage15.35 Les Windsor, une

dynastie royale

19.45 Arte journal20.55 Les guichets du Louvre22.30 Le secret de la chambre

noire

13.10 Ghost Whisperer15.50 Mentalist16.45 Mentalist17.30 Mentalist18.25 Le retour de Quotidien19.25 Quotidien, première

partie

12.00 Nice - Sisteron (198 km)17.30 Les rois de la pédale17.30 Masters 1000 de New

York 202019.00 Masters 1000 de New

York 202021.00 Eurosport Tennis Club23.00 US Open 2020

Programme

t é l é v i s i o n

Sélection

SHERIF, FAIS-MOI PEUR !

Les films indépendantsont globalement la coteactuellement. «BoneTomahawk» nous leprouve une nouvellefois avec des idéessympathiques mêlantwestern et horreur touten ayant un budgetrelativement réduit. Audelà de la créativité, leréalisateur doit égale-ment être un gestion-naire hors paire. Cela sevoit particulièrementavec cette œuvre quiparvient à nous horri-fier avec une bande decannibales sanguinaireset sans jugement. Laparticularité de cepeuple, c'est qu'il necommunique jamais àl'exception de hurle-ments terrifiants quirésonnent dans lescontreforts du canyondu grand ouest améri-cain. Conclusion :«Bone tomahawk» estune œuvre étrange quimixe le scénario d'unwestern avec quelquesscènes très sanglantes,à la limite du gore. Ilen résulte un film àl'ambiance lourde etstressante qui n'est pasà mettre entre toutesles mains et qui désta-bilisera probablementles puristes du genre.Ceci dit, passée la pre-mière surprise, on selaisse embobiner parl'originalité du projetet la réalisation soignéede S. Craig Zahler. Lecinéaste nousembarque adroitementdans une singulièrehistoire de kidnappingorchestrée par unecruelle bande d'indienscannibales. Le shériflocal se lance à lapoursuite de cette tribuinquiétante à la têted'un petit groupe decowboys bien décidés àse venger les armes à lamain jusqu'au final,forcément sanglant.Côté interprétation,rien à signaler, le bou-lot est bien fait et onest ravi de retrouver letrop rare Kurt Russell,dans un rôle taillé surmesure pour ses largesépaules. Seul bémol, lefilm manque singuliè-rement de rythme,notamment dans sapremière partie quipatine un peu et peineà lancer l'intrigue. Hor-mis cet inconvénient, «Bone tomahawk» serévèle une très bonnesurpr i se pour un filmà la sortie bien tropconfidentielle.

C H R O N I Kp a r H e r b é

La NR 6847 - Lundi 31 août 2020

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Ciné Premier - 20.51Les invisiblesComédie dramatique de Louis-Julien Petit

,Elles sont des dizaines, d'âge mûr, passéespar la rue, la violence, la prison, accueillies àl'Envol, un centre de jour pour femmes SDF,qu'une mairie du Nord veut fermer.

,Le retour sur le ring de Rocky Balboa qui, endépit d'une petite forme, va s'allier son ancienrival pour tenter de conquérir un nouveau titrecontre un adversaire qui a tout du taureaufurieux.

,Alors qu'il va passer des années derrière lesbarreaux, un jeune dealer new-yorkais profite deson dernier jour de liberté pour remettre del'ordre dans sa vie. Mais au fil des souvenirs etdes retrouvailles, l'angoisse s'installe.

Ciné Premier - 22.30La 25e heureDrame de Spike Lee

Ciné Frisson - 20.50Rocky III, l'œil du tigreFilm d'action de Sylvester Stallone

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Paru récemment aux éditions«Ac com», ce livre de 120 pagesrevient sur le parcours de AliRédha El Jazairi (1820-1876),écrivain, stratège, chef mili-taire, médiateur et gouverneurde Tripoli sous l'empire Otto-man et sur la vie de son pèreHamdane Ben Othman Khodja(1773-1842), écrivain etconseiller à la santé auprès dela porte sublime.L'ouvrage s'intéresse d'abordau parcours de Hamdane BenOthman Khodja, enseignant dethéologie puis membre duconseil municipal d'Alger,après la prise de la ville parla France coloniale, un postequ'il a utilisé pour «entraverla main mise colonialiste surles édifices religieux et mos-quées d'Alger» avant d'être mé-diateur entre le duc de Rovigoet Ahmed Bey en 1832 pour«amener les deux parties à unarrangement pacifique».Menacé et dépossédé de sesbiens, Hamdane Ben OthmanKhodja va s'exiler volontaire-ment en France et créer le «co-mité des Maures bannis d'Al-ger» avec Ibrahim Ben Musta-pha Pacha. Un an plus tard, ila publié à Paris le livre «Le mi-roir», un aperçu historique etstatistique sur la régence d'Al-ger décrivant la situation poli-tique, économique, sociale etculturelle de l'Algérie à cetteépoque et dressant un réquisi-toire contre le colonialisme,ce qui va le mener à fuir la

France pour s'installer à Istan-bul où il dirigera le service desanté du sultan. Il a égalementpublié le livre «Le don fait auxjustes et aux lettrés pour seprémunir des maladies épidé-miques» récemment rééditépar l'Université d'Alger.Hamdane Ben Othman Khodjas'éteint en 1842 à Istanbul sansavoir revu son épouse et safille, restées à Alger.Son fils Ali Rédha Ben Ham-dane Khodja, né à Alger en1820 a suivi des études dansles écoles militaires françaises

jusqu'en 1840 avant d'intégrerl 'armée ottomane où i l vamener une brillante carrièreen jouant un rôle militaire etdiplomatique important lorsde la guerre de Crimée (1853-1856) qui a opposé les empiresottoman et russe.En tant que civil, Ali Rédha ElJazairi a été intendant de laprovince de Sivas au centre dela Turquie et reçoit en 1867 legrade de Maréchal et devientgouverneur de Tripoli jusqu'en1870. Après deux années pas-sées à la tête de la deuxième

armée ottomane stationnée enAnatolie, il revient à Tripoli«suite à une pétition adresséepar les habitants au sultan».A Tripoli, Ali Rédha El Jazairia été chargé de mener des ré-formes administratives et ur-baines de grande envergure, ila réorganisé la gestion de laville en créant la «Baladya»(mairie), établi un recense-ment de la population et ré-solu les problèmes d'eau po-table, de propreté et d'éclai-rage de la vil le. Sous sagouvernance, l'enseignementprimaire était devenu obliga-toire dans les villes et villagesde Tripoli en plus de l'ouver-ture de collèges et d'une écoledes arts et des métiers.Après son décès en 1876 l'ou-vrage considéré comme livrerare et intitulé «Miroir d'Algé-rie» a été publié en langue ot-tomane, Ali Rhéda El Jazairi yrelate l 'histoire de l 'Algérieavant la régence ottomane jus-qu'à la colonisation françaiseet revient sur la résistance po-pulaire entre 1830 et 1847. Au-paravant, il avait égalementpublié un ouvrage en arabedialectal traduit vers le fran-çais sous le titre «Souvenirsd'un voyage à Constantine» re-latant son périple avec sonpère et sa rencontre avecAhmed Bey en 1832. Médecinchercheur et enseignant àl'université d'Alger, MostéfaKhiaiti est l 'auteur de nom-breux ouvrages sur l'histoirede l'Algérie et la médecine al-gérienne dont «Histoire de lamédecine en Algérie de l'anti-quité à nos jours» (2003), «Lesblouses blanches de la révo-lution» (2011), «Histoire desépidémies, des famines et descatastrophes naturelles en Al-gérie» (2011), «Les irradiés al-gériens, un crime d'Etat»(2018), «Les 83 guerres menéespar l'Algérie durant la périodeottomane» ou encore «Femmesayant marqué l'histoire de l'Al-gérie» publié en juillet dernier.

R. C.

«Ali Rédha El Jazairi, gouverneur de Tripoli»Nouvel ouvrage de Mostéfa Khiati

culture La NR 6847 - Lundi 31 août 2020

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Savourer en toute tranquillité de célèbresMonet, Van Gogh ou Warhol : après presque sixmois de fermeture à cause de la pandémie decoronavirus, le célèbre musée MoMA de NewYork a été, ce jeudi, le premier grand musée dela ville à rouvrir ses portes, pour le plus grandbonheur de ses rares visiteurs.Si de grands musées européens comme leLouvre ont rouvert depuis plusieurs semaines,les musées new-yorkais ne sont autorisés à lefaire que depuis cette semaine. Une capacitéd’accueil limitée à 25%, des contrôles de tem-pérature à l’entrée et de strictes mesures dedistanciation ont été mis en place.

Cent visiteurs par heureDans ces conditions et avec un secteur touris-tique à l’arrêt seuls quelques amateurs d’artavaient réservé un créneau horaire pour cepremier jour. Mais ils ont pu profiter comme

jamais des nombreux chefs-d’œuvre du musée.«J’aime quand il n’y a pas trop de monde,que les gens ne parlent pas et ne prennentpas de photo», témoigne un retraité de 66ans. «Tout ça est formidable. [...] Ces der-nières années, le musée attirait des gens quivoulaient juste cocher une case sur leur listede choses à faire à New York, ce n’était plus pa-reil.» Pour l’instant, le MoMA se limite à ac-cueillir 100 personnes par heure, même s’il es-père pouvoir progressivement augmenter cechiffre, explique Sonya Shrier, chargée des re-lations avec les visiteurs au musée. «C’est unexcellent moment pour visiter le musée, il y amoins de monde, et c’est aussi une belle oc-casion pour les visiteurs de se rassem-bler sans risque [...] en cette période dif-ficile», ajoute-t-elle. La réouverture a faitl’objet d’une minutieuse préparation, et«c’est vraiment gratifiant de la voir mise en

œuvre, de voir les portes ouvertes et les visi-teurs revenir».

Réouverture progressive des autres muséesLe plus grand musée new-yorkais, le Metropo-litan Museum, a rouvert samedi et la plupartdes autres musées doivent rouvrir d’ici débutoctobre. Frappée de plein fouet au printempspar le coronavirus avec plus de 23 600 morts,la capitale économique et culturelle améri-caine est désormais un modèle de contrôle del’épidémie, avec un taux de contamination au-tour de 1%. Mais la métropole synonyme d’hy-peractivité et de tourisme de masse tourne tou-jours au ralenti, tant la peur d’une deuxième vagueest forte. Beaucoup de salariés sont encore en té-létravail, les quartiers d’affaires sont désertés, et denombreux magasins n’ont toujours pas rou-vert.

Minutes avec agences

Après six mois de fermeture

Réouverture du MoMA à New York

Littérature et langueamazighes

LANCEMENT DU PRIXDU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Le secrétaire général duHaut-Commissariat àl’Amazighité (HCA), Si ElHachemi Assad, a an-noncé samedi à Oranl’ouverture du concoursdu prix du Président dela République de littéra-ture et langue amazi-ghes dès la semaineprochaine après l’instal-lation des membres dujury.Un jury indépendantsera installé la semaineprochaine donnant ainsile coup d’envoi à la par-ticipation à ce prix, aindiqué Si El HachemiAssad en marge d'unejournée d'étude surl'édition en langueamazighe, organisée parle HCA en partenariatavec l'Association «Nu-midia» et le Centre derecherche en anthropo-logie sociale et culturelled'Oran.Dans son allocution pro-noncée à cette occasion,le secrétaire général duHCA a rappelé que le Prixdu Président de la Répu-blique pour la langue etla littérature amazighes«est un jalon dans l’édi-fication culturelle natio-nale valorisant les réali-sations intellectuelles etlittéraires dans toutesses diversités et va-riantes.»Il a ajouté que le prixconcernera quatre axesque sont la linguistique,la littérature expriméeen tamazight et traduite,les recherches dans ledomaine du patrimoineculturel amazigh imma-tériel ainsi que les re-cherches scientifiques,technologiques et nu-mériques.Par ailleurs, Si El Ha-chemi Assad a indiquéque la coopération entrele HCA et les associations«ont donné des résultatstrès positifs», expliquantque son institution misesur ses partenaires de lasociété civile, tout ensaluant les efforts del’association «Numidia»d’Oran qui active pour lapromotion de la cultureamazighe.Avec cette association, leHCA a lancé un projetd’édition de contes entamazight depuis un anavec la préparation de 14contes en 13 variantes de Ta-mazight. Ces contes serontédités dans les prochainsmois en coordination avecl’Entreprise nationale desarts graphiques (ENAG).

R. C.

Dans son dernier ouvrageintitulé «Ali Rédha El Ja-zairi, gouverneur de Tri-poli», le professeur Mos-téfa Khiati met au jour leparcours de deux person-nalités algériennes du XIXe

siècle qui s'étaient illus-trées à l'étranger en tantque gouverneurs, diplo-mates et chefs militaires.

Page 12: LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE · 2020. 8. 30. · le couperet de la seule commercialité. Un pays nord-méditerranéen, pour ne pas le citer, consacre pas moins de 1,8 milliard d’euros

,Le Conseil d'administration de l'ESSétif a demandé l'application desdécisions du Tribunal arbitral duSport (TAS) de Lausanne pour dé-falquer trois points au MC Alger etpermettre au club sétifien de parti-ciper à la Ligue des championsd'Afrique, selon un communiqué pu-blié vendredi soir par la SSPA/BlackEagles. Faisant référence à la déci-sion du TAS de Lausanne relative

au match USMA-MCA où elle adonné gain de cause aux Rouge etNoir, la direction de l'ES Sétif de-mande à la Commission de disci-pline de la Ligue de football ainsiqu'à la Fédération de défalquer 3points au MCA et annoncer que l'ESSétif disputera la Ligue des cham-pions.L'administration de l'ESS tient à pré-ciser dans son communiqué qu'elle

a suivi toutes les procédures légalespour récupérer la deuxième place auclub sétifien, demandant ainsi à laLigue de football et la FAF d'évitertoute nouvelle transgression en uti-lisant l'indice comme précisé dans lecommuniqué de la FAF du 27 juilletdernier pour départager le MC Algeret l'ES Sétif qui ont comptabilisé lemême nombre de points.Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS),sis à Lausanne (Suisse), avait renduvendredi son verdict, en donnant

gain de cause à l'USM Alger dansl'affaire du derby face au MC Alger.Le bureau fédéral de la FAF, réuni ensession extraordinaire à la fin dumois de juillet dernier, avait validél'arrêt du championnat de Ligue 1 enraison de la pandémie du Covid-19,déclarant ainsi le CR Belouizdadchampion de la saison 2019-2020.En récupérant ses trois points,l'USMA termine la compétition à la7e place, avec 32 points, en compa-gnie de l'AS Aïn M'lila.n

Baris Rachid était très estimé. Il étaitla fierté du club kabyle. Jamais unfootballeur évoluant au poste de mi-lieu de terrain n’a été aussi hargneuxet très classique dans le jeu. C’est lejoueur qui refusait de perdre, un bonorganisateur dans la relance. Il avaitla particularité d’être un joueur quine savait pas perdre et qui se défon-çait durant les quatre vingt dix mi-nutes. Il était très dangereux sur lesballes arrêtées, et surtout sur lescorners au premier poteau où il sur-git à point nommé pour reprendred’une détente souple et d’une tête su-perbe le cuir.Baris a été le joueur le plus constantdans la formation des Genêts. Lejoueur qui a marqué le plus de butspar corners et qui, au fil du temps, estdevenu le capitaine d’équipe, le pou-mon d’une formation de football quipratiquait un jeu offensif académique.

Que dire de Baris Rachid si ce n’estqu’il était indispensable. Un titulaireindiscutable. Il est né le 22 mars 1952à El Kseur en Kabylie. C’est un ancienfootballeur international algérien quia fait l’essentiel de sa carrière danssa ville natale El Kseur dans les ca-tégories de jeunes pour ensuite allertenter sa chance avec le club de laJSM Béjaïa tout en étant junior.L’essentiel de sa carrière footballis-tique a duré plus d’une décennie, de1970 à 1987 d’El Kseur, à la JSMB puisà la JSK pour se terminer à la JSBordj-Ménaïel avec qui il a raté unefinale de Coupe d’Algérie en 1987contre la formation de l’USM El Har-rach. Baris est devenu au fil du tempsle poumon de la formation Jetiste.

Infatigable, il était, avant l’arrivée deFergani Ali à la JSK, l’homme à toutfaire. Depuis les tâches sont parta-gées, Rachid économise mieux ses ef-forts et assure une liaison efficacedans l’entre-jeu.Ses qualités de relayeur ont été ex-ploitées ver le tard, à l’âge de 26 anspar Rachid Mekhloufi et sur une sai-son puisque il joua son premiermatch international à Baghdad endate du 21 février 1978 contrel’équipe nationale d’Irak. Sa dernièrerencontre internationale s’est dé-roulée le 24 octobre 1978 contre leMalawi à Lilongwe. Il a porté lemaillot national plus de huit fois et ajoué divers matches amicaux avecune participation aux Jeux africains.Durant l’année 1985, il hérite du bras-sard de capitaine d’équipe et donneà la JSK son septième titre puis, pourdes raisons que nous ignorons, il dé-cida de quitter le club de ses pre-miers amours pour aller signer unelicence à la JSBM durant la saison1985-1986 puis celle 1987 où il atteintla finale de la Coupe d’Algérie. Son ab-sence au sein de la JSK se fera beau-coup ressentir par son entraîneur Zi-wotko dans une équipe qui préparedoucement mais sûrement sa mue.Baris était le maître de l’anticipationet de la relance constructive car deson poste, il voit et dirige le jeu de laformation kabyle. Tout le mondepense de lui qu’il était agressif, maisbien au contraire, c’est le joueur leplus fair-play, le plus respectueux, le

plus respecté à la différence qu’il nevoulait pas perdre, car il aimait lagagne. C’est un battant, un accro-cheur au sens propre du mot, d’unecorrection exemplaire et malgré sescoups de gueules contre ses proprescoéquipiers, il méritait le brassardqu’il portait et aussi une carrière in-ternationale plus fournie.Rachid avait à son poste une classeinsolente qui lui valait l’estime detous, car bien souvent, il prenait ledessus sur son adversaire direct etparvenait à stopper les attaques dan-gereuses dans le périmètre des dixhuit mètres. Il reste qu’il a été à son poste l’un desmeilleurs milieux de terrain de l’Al-gérie post-indépendante. Calme etsobre, la présence de Baris Rachiddans l’effectif de la JSK était rassu-rante pour ses coéquipiers. C’étaitl’âme de la formation des Genêts. Ilpassa de nombreuses années à dé-fendre les couleurs du club le plustitré d’Algérie. Il a passé toute sa vie à défendre ceprestigieux club de football au pointd’en devenir le président, mais paspour longtemps. Actuellement, il esttotalement oublié par la générationactuelle. Et dire que Baris est uneencyclopédie du football algérien.Les fans de la JSK lui sont redevablescar il n’avait jamais triché. On dit delui qu’il se trouve actuellement enFrance, souhaitons lui bonne chance.

Kouider Djouab

sportLa NR 6847 – Lundi 31 août 2020

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OGC Nice : le clubconfirme avoirreçu des offrespour Atal Le président de l'OGC Nice(Ligue 1 française defootball) Jean-Pierre Rivère,a confirmé samedi avoirreçu des offres de clubseuropéens, pour s'attacherles services du défenseurinternational algérienYoucef Atal, dont le contratcours jusqu'en 2023.«Oui, nous avons reçu desoffres de grands clubs cetété. Y a-t-il eu une offred’une équipe française ?Oui, effectivement etd'Espagne aussi. Noussouhaitons bienévidemment d’abord legarder au moins une annéeen plus, mais vous savezque c’est compliqué degarder ce genre de joueur(rires)», a indiqué le patronde club azuréen au site OGCNice.net. Atal (24 ans) s'étaitengagé avec Nice en 2018pour un contrat de cinq ans,après avoir évolué à titre deprêt pendant une saison àCourtrai (Div. 1 belge). Cettesortie médiatique duprésident niçois devraitouvrir une porte à unéventuel départ du latéraldroit des «Verts», en casd’offre alléchante.Actuellement blessé auxischios-jambiers, Atal adéclaré forfait pour les deuxpremiers matches du nouvelexercice.

E ND E U X M O T S

Quotidien national d’information. Edité par laSarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune. Rédacteur en chef :Radia ZerroukiDirecteur commercial :Ouahid Kouba. Composition PAO La NouvelleRépublique Impression Alger :SIMPRAL.Tirage : 2500 exemplaires 16 - PagesOran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : LaNouvelle République, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mailpub : [email protected] -ANEP Spa : 1, avenue Pasteur, Alger.Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax: 021 73.95.59 - 021 73.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

Evocation 

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NR

,Qui dit Baris Rachid, dit laJeunesse Sportive de Kabylie.C’est l’un des meilleursmilieux de terrain que laformation des Genêts aitpossédé dans le temps de laJumbo-Jet. Un gentleman surune pelouse verte. Ungagneur qui avait de laprésence et de lapersonnalité. Jamais un motdéplacé, que ce soit, dans ouen dehors des stades.

n Rachid Baris a marqué son passage à la JSK. (Photo > D. R.)

,Manchester City (Premier leagueanglaise de football) n'aurait pas l'in-tention d'inclure l'ailier internationalalgérien Riyad Mahrez, dans une éven-tuelle transaction pour engager lastar argentine du FC Barcelone LionelMessi, a rapporté samedi la BBC.Considéré comme potentielle futuredestination de Messi (33 ans) en casd'un départ du Barça, ManchesterCity ne compte pas lâcher Mahrez,au même titre d'ailleurs que le Por-tugais Bernardo Silva et le Brésilien,Gabriel Jesus, ces joueurs sont dé-clarés intransférables.En revanche, le vice-champion d'An-gleterre serait prêt à offrir deux jeunesprometteurs au Barça lors d’un éven-tuel échange. Courtisé par le club ca-talan et libre en 2021, Eric Garcia pour-

rait ainsi effectuer son retour au seinde son club formateur. Auteur d’unetrès belle saison à Leipzig, Angelinoserait également disponible pour uneéventuelle transaction impliquant ledétenteur du Ballon d'Or.Pour rappel, Messi, encore souscontrat avec le FC Barcelone jusqu'au30 juin 2021, a communiqué au clubmardi soir par courrier recommandéqu'il souhaite «unilatéralement» rési-lier son contrat.Dépité par la terrible déroute 8-2 es-suyée en quart de finale de Ligue deschampions le 14 août contre le BayernMunich, futur vainqueur de l'épreuve,fatigué par une saison cauchemar-desque et lassé par un projet sportifpeu convaincant, Messi a mis ses me-naces à exécution.n

Premier league anglaise

Manchester City ne compte pas lâcher Mahrez ,Le premier stage préparatoire d'in-

tersaison de la JS Kabylie, prévu ini-tialement à partir de ce samedi 29août à Akbou (Béjaia), a été repousséde 48 heures et se déroulera finale-ment lundi, soit "juste après la finali-sation des examens et le feu vert dumédecin en chef du club", a annoncévendredi soir le club pensionnaire dela Ligue 1 de football dans un com-muniqué."Tous les joueurs sont soumis à desexamens approfondis, conformémentaux mesures suscitées. Le staff mé-dical s'est fixé une autre mission, à sa-voir celle de faire un état des lieux dela forme physique des joueurs aprèsune longue période d’arrêt", écrit laformation kabyle.Avant de poursuivre : "les examensmédicaux se poursuivent au niveaude la résidence du club sous la di-

rection du staff médical à sa tête, lemédecin en chef du club, le docteurAhmed Djadjoua, dans le cadre del'exécution du protocole sanitaire, envue d'une reprise sure".Par ailleurs, la JSK a annoncé sa dé-cision de résilier le contrat de sa nou-velle recrue estivale le défenseurMehdi Ferrahi (RC Kouba), "une ré-siliation motivée par le comporte-ment du joueur qui ne cadre pas avecla grandeur du club et ses valeurs", ex-plique la même source.La formation kabyle, toujours dirigéepar l'entraîneur tunisien Yamen Zel-fani, a terminé la saison 2019-2020,suspendue en raison de la pandémiede nouveau coronavirus (Covid-19), àla 4e place au classement avec 36points, à quatre longueurs du CR Be-louizdad, désigné à titre exception-nel champion d'Algérie. n

JS Kabylie

Le premier stage d'intersaisonfinalement repoussé à lundi

Ligue 1

L’ES Sétif demande l’application des décisions du TAS

Rachid Baris, un excellent organisateur de jeu

Page 13: LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE · 2020. 8. 30. · le couperet de la seule commercialité. Un pays nord-méditerranéen, pour ne pas le citer, consacre pas moins de 1,8 milliard d’euros

Une situation qui devrait s'effacer pourlaisser place à une meilleure saison. Surcette question, personne n'en doute. Lescahiers du sport sont pleins et regorgentde cas qui continuent à donner du souffleà la violence. Les faits que commettentquelques gestionnaires dans l'exercicede leur mission poussent ce sport jus-qu'à la limite de l'intolérable. Qu'ilsjouent pour les titres ou pas, ces prési-dents sont les seuls maîtres à bord, dontcertains bafouent toutes les règles decontrôle et de bonne gouvernance. Les témoignages alertent ceux quiveillent sur la qualité de ce football.L'alerte est aussi en «coulisses, ils pla-cent ceux qu'ils veulent, ils décident, ilschangent de décision à mi-parcours sansrendre des comptes même à l'assembléegénérale». Certains d'entre eux, veulentgagner des matches facilement et me-nacent, chemin faisant, de dérailler lechampionnat national du football pro-fessionnel.

Le monde des sanctionsPour «violation de l'obligation de ré-serves», selon la LFP, le président duConseil d'administration du grand clubalgérois, MCA, Abdennasser Almas, aviolé l’article 121 du règlement du cham-pionnat professionnel en diffusant uncommuniqué qui comprenait des décla-rations qualifiées comme violation del'obligation de réserve. Il a été ainsi sanctionné jeudi, par la LFP.Outre la sanction de six mois de suspen-sion dont trois avec succès, il devra s'ac-quitter d'une amende de 200 000 DA. Ce24 août Almas a reconnu les faits qui luisont reprochés, a précisé la LFP. Sur cette autoroute de l'information spor-tive, des escales se font signaler tout aulong de la dernière saison, à l'image decelle de Saâdoui Nasim, intermédiairede la FAF, auditionné le jeudi 28 mai 2020par la CD qui décidera de laisser le dos-sier disciplinaire ouvert pour complé-ment d'information (la suite sera traitéepar la justice dont le verdict était connude tous).L'autre président concerné par le mêmefait est Benaissa Abdellah de l’US Biskra.Présenté devant la commission de dis-cipline le dimanche 31 mai 2020, il re-connaîtra «pour un arrangement dumatch US Biskra - ES Sétif ? Quelqu'unm'a contacté. C'est une affaire qui estau niveau de la justice, je ne peux pasdonner l'identité de cette personne.Il est illogique qu'on arrange un match».

Pour rappel, les joueurs de l’USBs’étaient inclinés (0-2) face à l’ESS le 5mars dernier au stade du 18-Février. C'est autour du président du CABB Ar-reridj, Benhamadi Anis à se présenterdevant la CD ce dimanche 31 mai 2020.Enfin, la commission de discipline de laLFP a auditionné, pour l'affaire de l'en-registrement téléphonique MM. HalfaïaFahd, directeur général de l’ESS et Saa-daoui Nassim, intermédiaire FAF, le lundi1er juin 2020 au siège de la ligue de foot-ball professionnel.

Affaire JSK Conformément à l'article 9 alinéa 4 ducode disciplinaire de la FAF, la LFP aconvoqué pour la 3e fois Cherif Mellal,le président de la JS Kabylie le 7 sep-tembre prochain au motif : «Manquementà l'obligation de réserve en s'attaquantfrontalement aux dirigeants de la FAF ausujet de la gestion de la crise sanitaire,l'arrêt du championnat et l'attributiondu titre au CRB, alors que la JSK est en-core en course». Un certificat médical de 15 jours justi-fiera son absence aux premières convo-cations «sur saisine de la FAF, la com-mission de discipline statue en premièreinstance sur toute affaire en relationavec les dispositions du présent code». Pour sa part, dans des déclarations ànotre confrère Liberté «il n’y a jamaiseu de propos désobligeants ni de gravesdérapages de ma part, puisque je n'aifait que donner mon avis de présidentde club pour rejeter toutes les décisionsanti réglementaires qui ont été récem-ment prises par le bureau fédéral et cu-rieusement avalisées par la Ligue de foot-ball professionnel». L'autre affaire à laquelle Mellal doit ré-pondre est relatif à un enregistrementaudio. «On y entend la voix présuméede Chérif Mellal en langue kabyle évo-quant une tentative de marchandage dematches lors de la saison 2018-2019, àl'occasion des deux rencontres face auDRBT (défaite 1-0) et au NAHD (1-1)».«Nous avons essayé d'arranger ces deux

matches, mais les joueurs adverses n'ontpas voulu lever le pied», dit-il d'une voixgrave, avant d'ajouter «nous allons es-

sayer d'assurer le reste des matches duchampionnat afin de sauver le club dela relégation». Enregistrement identifié ? «Pour nous,ce sont là des tentatives de déstabilisa-tion qui reviennent à chaque pré saison.Il s'agit là de falsification de preuves afinde nous discréditer et de nuire à l’imagede Chérif Mellal.Le dépôt d'une plainte aura été fait auparquet de Tizi-Ouzou pour que toutela lumière sur cette manipulation soitfaite», martèle Ghilas Mellal, qui affirmedu reste avoir «déjà identifié la partiequi a monté de toutes pièces et fait fuitercet enregistrement. Mais laissons la jus-tice faire son travail».Il reste à noter que le niveau du footballpeut être une référence à l'échelle afri-caine, seulement si...

H. Hichem

A voirn BeIN Sports 2 : Fenerbahçe - Antalyaspor à 19hn Canal + Sport  : Bastia-Borgo - Bastia à 19h35

n Abdennasser Almas est dans de sales draps. (Photo > D. R.)

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LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NRLe football national à l’épreuve de son professionnalisme,Tout semble indiquer queles commissions dedisciplines de la Fédérationalgérienne de football et dela Ligue de footballprofessionnel ne chômentpas. Alors qu'elles nedevraient pas l'être.

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