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LA PRÉVENTION DE L'ALLERGIECOMMENCE AU BERCEAU...

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Rédaction : Suzanne Van Rokeghem, avec la collaboration scientifique du Professeur G. CasimirDessins : Victoria DevillersConception graphique - mise en page : christian.printz@skynet.be 069/84 41 69Editeur responsable : Dominique Burge, rue J. Bens 27 • 1180 Bruxelles

© Prévention des Allergies asbl - 1 e édition 01/1993 - 2 e édition 02/1999 - 3 e édition 11/2003 - 4 e édition mise à jour 9/2008Relecture: Dr Sandra Mulier avril 2015

Toute reproduction partielle ou totale est soumise à notre autorisation. La mention de la source est obligatoire.

D/2008/7845/1

Vous allez avoir un enfant ?Vous souffrez vous-même d’allergie ?

Vous avez d’autres enfantsou des membres de votre famille

dans ce cas ?Vous pouvez agir dès aujourd’hui

pour éviter à votre bébéles mêmes problèmes.

Lisez bien cette brochure.Elle vous raconte comment

des parents sont arrivésà préserver leurs enfants.

Elle vous explique commentil est possible d’être allergique

sans nécessairement en souffrir.

Une fois rempli, montrez ce tableau à votre médecin, parlez-en avec lui et demandez les pré-cautions à prendre. Ainsi vous pourrez mettre toutes les chances de votre côté, comme d’autres parents l’ont fait avec succès.

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QU’EST-CE QUE L’ALLERGIE ?Notre corps est perpétuellement confronté à

des ennemis extérieurs : microbes, virus, bactéries. Pour les combattre, il dispose d’une arme puissante : le système immunitaire.

L’allergie est une déviation de ce système : au lieu de nous défendre contre une agression réelle, il en fait trop et se met à réagir contre des substances tout à fait inoffensives comme le lait ou le pollen. Cette réaction

se traduit notamment par une production d’anticorps

spécifiques de l’allergie - les IgE (Immunoglobulines E).

On peut tester l’allergie à partir d’une analyse de sang

(RAST) ou au moyen de tests cutanés.

Pour faire une réaction allergique, deux « acteurs » sont

donc nécessaires :

d’une part, une personne prédisposée à l’allergie,

d’autre part, une substance capable de provoquer une

réaction allergique. On l’appelle allergène ou antigène.

Sans virus, il n’y a pas de grippe. Sans allergène, il

n’y a pas d’allergie. On peut donc parfaitement être

allergique mais ne jamais en souffrir parce qu’on par-

vient à éviter les allergènes auxquels on est sensible.

On peut tester l'allergie au moyen d'une analyse de sang

ou de tests sur la peau (tests cutanés ou prick test) . Ces

tests peuvent être réalisés dès les premiers mois de la

vie si l'enfant présente des symptômes.

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COMPRENDRE ET PRÉVOIR L’ALLERGIE

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Y A-T-IL DES PERSONNES ALLERGIQUES DANS LA FAMILLE ?Remplissez l’arbre généalogique ci-joint en mettant, à côté des personnes, le numéro correspondant à l’un des troubles suivants :

1. Asthme2. eCZÉmA3. URtICAIRe4. RhINIte ChRONIQUe5. BRONChIte AsthmAtIFORme6. OtItes À RÉPÉtItION7. RhUme Des FOINs8. ALLeRGIe À Des ALImeNts

COMMENT SAVOIR SI MON BÉBÉ RISQUE D’ÊTRE ALLERGIQUE ?L’allergie fait partie des maladies que les

parents peuvent transmettre à leurs enfants. Dans de nombreux cas, on peut donc prévoir, bien avant la naissance, quels enfants risquent d’être atteints. En effet, les antécédents héréditaires jouent un rôle important dans l’allergie. Si le papa et la maman sont tous deux allergiques, le risque pour l’enfant est plus grand (50 à 60 %) que si une seule branche de la famille est atteinte. Il est encore plus élevé si les parents souffrent de la même maladie : asthme, eczé-ma, rhume des foins...N’attendez pas la dernière minute pour évaluer ce risque.

QU’EST-CE QU’UN ENFANT ATOPIQUE ?Dans les familles où il y a des allergiques,

les nouveaux nés peuvent hériter d’une prédispo-sition ou d’un terrain : on dit alors qu’ils sont ato-piques.

Ils ne souffriront pas forcément des mêmes troubles que leurs parents ou grands-parents : ainsi un papa

asthmatique peut avoir un enfant qui souffre du rhume des foins.Il se peut aussi que les symptômes de l’allergie n’appa-raissent pas : un bébé peut avoir un terrain allergique mais ne jamais faire d’asthme, d’eczéma ou d’autres symptômes d’allergie... simplement parce qu’on est parvenu à le tenir à l’écart des allergènes les plus fréquents dans notre mode de vie actuel : les acariens, les animaux, les moisissures. C’est l’objectif que l’on poursuit à travers la prévention chez le nourrisson.On estime généralement qu’une personne sur quatre est atopique. Des chercheurs de l’université d’Oxford ont confirmé le caractère héréditaire de l’atopie en mettant en évidence le rôle de certains gènes.

Y A-T-IL UN ÂGE POUR LES ALLERGIES ?Certaines personnes croient à tort qu’un

nouveau-né, ou un tout petit bébé est trop jeune pour être allergique. C’est faux. L’allergie peut apparaître déjà dès les premières semaines. elle se manifeste parfois dès la naissance : certains parents avaient par exemple remarqué chez leur bébé un léger ron-flement ou une respiration sifflante (wheezing) avant

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qu’une allergie ne soit effectivement diagnostiquée.Des tests peuvent être faits dès les premiers symp-tômes et dès 3 mois de vie.

LE FAIT DE FUMER PEUT-IL ACCROîTRE LE RISQUE ?Fumer pendant la grossesse est déconseillé

pour de nombreuses raisons. en ce qui concerne l’allergie, on a pu établir que le tabagisme de la future maman avait un effet sur le taux d’Ige de l’enfant (anticorps participant à des réactions allergiques). Lorsque la mère fume au cours de la grossesse, le risque pour l’enfant de développer de l'asthme est multiplié par quatre.Fumer pendant la grossesse augmente la réactivité des bronches du bébé après la naissance et cela, indépendamment de l’exposition à la fumée de cigarette après la naissance, qui s’accompagne également d’un risque d’asthme accru. Il existe des consultations de soutien pour arrêter de fumer. elles sont réalisées par des tabacologues et sont en partie remboursées par la mutuelle. Infos : www.aideauxfumeurs.be

PEUT-ON DÉPISTER L’ALLERGIE AVANT LA NAISSANCE ?Certaines maladies héréditaires peuvent

être dépistées avant la naissance. Ce n’est malheu-reusement pas encore le cas pour l’allergie. La meil-leure prédiction du risque d’allergie chez le bébé repose sur la présence d’une maladie allergi¬que chez la maman. Le dosage des Ige (Immunoglobulines de l’allergie) sur le sang du cordon ou sur une analyse de sang au 5e jour de vie a été utilisé dans le passé mais il est à la fois peu sensible et peu spécifique: une valeur supérieure à la normale n’implique pas nécessairement que l’enfant sera allergique et, inversement, une valeur basse n’est pas une garan-tie que l’enfant ne sera pas allergique. Ce test n’est donc plus utilisé.

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AVANT LA NAISSANCE ? APRÈS LA NAISSANCE ? Des recherches récentes ont montré que le bébé

pouvait, dès la naissance, présenter une allergie à certains aliments comme le lait, l’œuf, l’arachide. Cela montre qu’il peut se sensibiliser à ces allergènes déjà dans le ventre de sa maman (« in utero »). Les recommandations récentes des différentes sociétés pédiatriques sont de ne pas réaliser de régime d’éviction ni pendant la grossesse ni pendant l’allaitement car ces régimes n’ont pas montré d’efficacité dans la prévention des allergies

LE LAIT DE VACHE EST-IL MAUVAIS POUR LES BÉBÉS ALLERGIQUES ?L’allergie au lait de vache est la plus courante

chez les tout petits. elle touche au minimum 4 % des nourrissons (soit en Belgique 4 800 enfants par an pour 120 000 nourrissons). Les eczémas importants, qui persistent malgré une éviction des facteurs irritants ( savons..) et une hydra-tation quotidienne avec une crème émolliente, sont parfois liés à une allergie alimentaire ( lait, œuf).

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PRÉVENIR LE RISQUE DANS L’ALIMENTATION

Choisir l’allaitement,

Eviter le lait de vache,

Sevrer tardivement et prudemment !

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■ Allaitement maternel prolongé (6 mois) (en cas d’impossibilité d’allaiter, prescription d’un lait hydrolysat partiel ou extensif jusqu’à l’âge de 6 mois)

■ Introduction tardive et progressive des aliments solides (retardée des aliments allergisants n’est plus recommandée car elle n’a pas montré d’efficacité dans la prévention des allergies)

■ Les régimes pendant la grossesse et durant l’allaitement ne sont pas recommandés (ils n’ont pas montré d’efficacité dans la prévention des allergies)

■ Veiller à ce que la maman aie une alimentation équilibrée (riche en fruits , légumes de saison + prise de vitamines (vitamine D)

■ Encourager l’accouchement par voie basse

■ Logement sans poussière et sans humidité

■ tabac: ne pas fumer pendant la grossesse (ni après la naissance, durant l’allaitement, ni dans la maison, ni dans la voiture)

En cas d’apparition de symptômes suspects et persistants d’allergie, consulter rapidement votre médecin qui réalisera un bilan quel que soit l’âge de l’enfant

R E C O M M A N DAT I O N S pour éviter l'allergie chez l'enfant à haut risquec'est à dire lorsqu'un parent ou un membre de la fratrie présente un eczéma atopique,

un asthme, une rhinite allergique ou une allergie alimentaire confirmée par des tests.

Quand on parle de lait de vache, cela concerne aussi bien le lait en bouteille ou en carton, que le lait en poudre pour premier ou deuxième âge.Le terme « lait maternisé » ne veut pas dire qu’il s’agit de lait maternel mais de lait de vache qu’on a rendu aussi proche que possible du lait maternel du point de vue de la teneur en minéraux, en vitamines et en sucres. Les protéines (qui sont en cause dans l’aller-gie) sont toujours celles du lait de vache.Jusqu’à présent, on a dénombré dans le lait plus de 25 protéines susceptibles de produire une réaction allergique. Parmi celles-ci les principales respon-sables sont dans l’ordre de fréquence : la betalacto-globuline, la caséine, l’alphalactalbumine et la seru-malbumine.

à QUOI RECONNAîT-ON UNE ALLERGIE AU LAIT ?L’allergie au lait commence souvent dès que

l’enfant est mis au biberon. elle peut se manifester de diverses manières et toucher différentes parties du corps :

■ la peau : eczéma, croûtes de lait, urticaire ou gon-flement anormal des lèvres (30 % des cas)

■ l’estomac : régurgitations, vomissements, refus de manger

■ l’intestin : coliques, diarrhées, constipation, sang visible ou microscopoque dans les selles, crampes (système digestif = 80 % des cas)

■ le système respiratoire : rhume, toux, bronchite asthmatiforme, otites (30 % des cas).

Le bébé en souffre beaucoup : il pleure, il dort mal, il est irritable, nerveux, hyperactif... Il refuse de manger, il rejette son biberon, régurgite souvent...

Si vous reconnaissez votre bébé dans ce tableau : n’attendez pas, il est urgent d’in-tervenir en consultant le médecin. Si le diagnostic est confirmé, il suffira de sup-primer le lait de vache pendant quelques jours pour voir une amélioration. Il ne faut pas continuer à donner du lait de vache à un enfant qui ne le supporte pas. D’autres aliments peuvent lui assurer une croissance normale.

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POURQUOI CHOISIR DE DONNER LE SEIN ?Nourrir son bébé au sein est une manière

de le protéger d’une allergie au lait. L'allaitement retarde l’apparition d’un eczema et peut être de sifflements respiratoires récidivants dans les 2 ères années de vieIl satisfait tous les besoins nutritifs du nouveau-né et favorise la tolérance aux aliments.

Parlez-en déjà à votre médecin pendant votre grossesse.

Le lait maternel est l’aliment idéal pour tous les nouveaux nés. Il l’est encore plus pour les bébés atopiques :

■■ il évite de devoir donner un aliment artificiel dans les premiers mois ;

■■ il ne contient pas les substances allergisantes que l’on trouve dans le lait de vache. Néanmoins, 2 % environ des mères allaitantes constatent des signes d’allergie au lait chez leurs enfants pour-tant nourris au sein. Ces problèmes sont causés

par le passage dans leur propre lait de protéines du lait de vache qu’elles ont elles-mêmes absor-bées ; c’est une source importante d’immuno-globulines A (IgA). Celles-ci sont des anticorps indispensables qui limitent la pénétration d’aller-gènes à travers la muqueuse intestinale de bébé et l’aident à résister aux infections. Le colostrum, ce liquide épais des premiers jours, est très riche en anticorps de ce type ;

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■■ le lait maternel apporte donc des anticorps qui renforcent la vigueur du bébé face aux infections. Or les maladies virales jouent parfois un rôle déclenchant dans l’apparition des symptômes allergiques et particulièrement de l’asthme ;

■■ il sélectionne la flore intestinale et empêche l’ins-tallation de bactéries provoquant des diarrhées.

PENDANT COMBIEN DE TEMPS EST-IL CONSEILLÉ D'ALLAITER ?Pendant les premières semaines, l’intestin

laisse passer des protéines étrangères, ce qui peut entraîner des réactions allergiques chez les bébés sensibles.A partir de 4 ou 5 mois, l’enfant est capable de fabriquer lui-même suffisamment d’IgA (Immuno-globulines A) qui vont le protéger partiellement. On recommande donc de nourrir exclusivement au sein, jusqu’à 5 ou 6 mois si possible, les bébés à risque d’allergie.

Plus on est proche de la naissance, plus l’intestin est perméable : c’est pourquoi les biberons de lait de vache, qui sont donnés les premiers jours,

peuvent favoriser l’allergie. Il faut plusieurs semaines au bébé qui a reçu du lait artificiel pour que son tube digestif récupère sa flore initiale

COMMENT FAIRE QUAND ON DOIT REPRENDRE LE TRAVAIL ?en France, le congé de maternité est trop

court pour permettre un allaitement suffisant. en Belgique, le congé d' allaitement est indem-nisé pour certaines professions. Il existe aussi des pauses d'allaitement pour les employées de 30 minutes 1 à 2 x/jour selon qu'elles travaillent plus ou moins de 7h30/jour.Vous pouvez demander un congé d’allaitement mais il n’est pas payé. si le risque d’allergie est élevé, votre médecin acceptera sans doute de vous prescrire un congé pour raisons médicales.N’ayez pas peur de le lui demander : le jeu en vaut la chandelle.en Belgique comme en France, il existe des solu-tions telles que crédits-temps, congé parental d’éducation. Renseignez-vous sur:

www infor-allaitement.be

www emploi.belgique.be

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si vous devez recommencer à travailler au bout de trois mois, sachez qu’il est tout à fait possible de conserver au moins les tétées du matin et du soir et d’allaiter plus complètement pendant les jours de congé. Les crèches d’entreprise permettent aux mamans d’allaiter sur place, durant la « pause » de midi par exemple.Votre médecin pourra prescrire au bébé un aliment de complément permettant d’éviter les risques d’allergie au lait de vache.

PEUT-ON ÊTRE ALLERGIQUE AU LAIT MATERNEL ?Il est extrêmement rare qu’un bébé ne sup-

porte pas le lait de sa mère. Par contre, il arrive qu’il réagisse aux produits laitiers ou à d’autres aliments qu’elle a absorbés.En effet, ces protéines peuvent passer dans le lait maternel et provoquer, par exemple, des coliques ou de l’eczéma. Si c’est le cas, évitez de les consommer et observez les réactions du bébé. S’il va mieux, ce régime sans lait ni produits laitiers sera continué pendant la

durée de l’allaitement. Il se peut aussi que le bébé réagisse à un autre aliment que vous consommez souvent, tel que les oeufs. Là aussi, il faudra le supprimer et voir si les réactions aller-giques disparaissent.Demandez à votre médecin ou à la diététicienne de la maternité de vous conseiller un régime supplé-menté en calcium et en vitamines D sans produits lai-tiers (bannir le lait mais aussi les yaourts, fromages blancs, fromages à pâte dure ou molle...).

Nous publions régulière-ment dans « Oasis Allergies » des informations sur les régimes et sur les aliments riches en calcium. Ces informations ne peuvent remplacer le conseil diété-tique individuel, indispen-sable pour équilibrer votre alimentation malgré les res-trictions.

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BELGIQUE ■ INFOR-ALLAITEMENT

rue des Braives,11 - B-4210 Vissoul (Burdinne) Tél. : 02/242 99 33 e-mail : liliane.schaner@infor-allaitement.be

■ ALLAITEMENT-INFOS

Asbl Charleroi-Naissance avenue Général Michel 1b - 6000 Charleroi Tél : 071/31 61 16

■ LA LECHE LEAGUE c/o Liliane Marage

Chée de la Hulpe, 295 - 1170 Bruxelles Tél : 02/268 85 80 - Site : www.lllbelgique.org

■ BRUSSELS CHILDBRITH TRUST (anglophone)

Mechelsesteenweg, 77 - 1970 Wezembeek-Oppem Tél: 02/215 33 77 - e-mail : info@bctbelgium.com

■ BORSTVOEDING v.z.w - Tél. : 051/40 76 99 ■ VERENIGING BEGELEIDING EN BEVORDERING VAN

BORSTVOEDING vzw c/o Els Flies Cardijnstraat 36 - 2910 Esen - Tél: 03/281 73 13

■ REGIONALE STILLGRUPPE DES DEUTSCHPRACHIGEN

GEBIETES BELGIEN C/O Anneliese Neycken Haagenstrasse 11 - 4700 Eupen - Tél. : 087/55 80 66

FRANCE ■ LA LECHE LEAGUE FRANCE

Adresse postale : LLL France BP 18 - 78620 L'Étang-la-Ville Adresse Courriel : contact@lllfrance.org

Téléphone : 01 39 58 45 84 (répondeur donnant le numéro des animatrices de garde) Site Internet : www.lllfrance.org - Sur le site, vous pourrez également trouver comment contacter les animatrices de votre région.

■ SOLIDARILAIT

Adresse postale : Solidarilait 26 bd Brune - 75014 Paris Téléphone : 01 40 44 70 70 - www.solidarilait.org

■ GALACTÉE

Adresse postale : Galactée 4, rue Bodin - 69001 Lyon Permanence téléphonique : 04 72 07 01 00 e-mail : contact@galactee.org • www.galactee.org

■ LE TÉTOU

Adresse postale : Association le Tétou Maison de la Vie Associative - BP 135 - 15, rue du Général Margueritte - 34500 Béziers Adresse Courriel : le_tetou@hotmail.com Téléphone : 06 26 36 00 70 (permanence téléphonique des animatrices)

■ APASTRAS

Adresse postale : Le Courrier inter associations c/o Action pour l'allaitement, 19, rue de Dalhain - 67200 Strasbourg. Vous pourrez recevoir la liste des coordonnées des orga-nismes de soutien dans votre région. Téléphone : 03 88 27 31 72 Site Internet : http://action.allaitement.free.fr Annuaire général des associations de soutien http://www.chez.com/allaitinfos/annuaire.html

COMMENT SE FAIRE AIDER ?Les premiers jours de l’allaitement ne sont

pas toujours faciles. Aussi prenez le temps de vous y préparer, de vous organiser, de vous faire aider. Vous pouvez vous renseigner par exemple sur les possibilités d’aide auprès des infirmières de l’ONe en Belgique, et en France, auprès des services de la Protection maternelle et Infantile (PmI).L’aide peut être obtenue auprès d’une sage-femme (indépendante ou à l'hôpital)Voir le site www.sage-femmes.be.

Des consultations post-natales ou consultations d'allaitement existent et font d’ailleurs l’objet d’un remboursement par la mutuelle.Vous pouvez également demander conseil aux associations ci-après. Des mamans, qui ont elles-mêmes allaité, pourront vous aider.

LE LAIT MATERNEL EST-IL POLLUÉ?On constate en effet que le lait maternel

contient fréquemment des résidus de pesticides et autres produits nocifs. Cependant, on en trouve également dans le lait de vache qui a, lui, d’autres inconvénients. C’est pourquoi l’Oms continue à recommander l’allaitement pour tous les enfants, et particulièrement pour ceux qui présentent un risque d’allergie.

SE PRÉPARER à L’ALLAITEMENT ?Certaines précautions peuvent être prises

dès la grossesse, voire même avant, pour assurer la qualité de votre lait :■■ mangez des produits sains et variés ;

■■ évitez autant que possible l’alcool et les aliments contenant des additifs chimiques ;

■■ informez-vous sur la qualité de l’eau distribuée et, si nécessaire, buvez de l’eau en bouteille ;

■■ arrêtez de fumer et encouragez le futur papa à faire de même ;

■■ ne prenez pas de médicament sans demander l’avis au médecin ;

■■ évitez de faire des travaux de peinture et de bri-colage avec les produits utilisés habituellement et souvent toxiques (peintures, diluants, colles...) ;

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Une bonne manière de commencer l’allaite-ment: mettre le bébé au sein dans la demi-heure qui suit l’accouchement. C’est à ce moment que le réflexe de succion est le plus fort.

méfiez-vous aussi des insecticides pour jardins ou plantes d’intérieur.

■■ informez - vous déjà pendant votre grossesse en participant à des séances d'information préna-tales (individuelles ou collectives)

■■ rencontrez d'autres mamans qui ont déjà de l'expérience via les associations de soutien

■■ pendant la grossesse, organisez un réseau de sou-tien pour les premiers temps après la naissance. Vous aurez peut-etre besoin d'aide dans votre organisation (avec vos autres enfants, pour vos tâches ménagères, ....), d'encouragements et de moments de repos,..

FAUT-IL BOIRE BEAUCOUP DE LAIT QUAND ON ALLAITE ?Ne vous croyez pas obligée de boire du lait

et de manger des produits laitiers (yaourts, fromages blancs, etc.). Votre corps est programmé pour pro-duire suffisamment de lait maternel (800 à 1 600 ml par jour), indépendamment de ces produits. L’essentiel est de bien manger (des fruits et des légumes frais) et de boire suffisamment.

ASSEZ DE LAIT ?Beaucoup de mamans ont l’impression

d’avoir moins de lait à certains moments. souvent, la baisse de lait est passagère.en se reposant davantage, en mettant le bébé au sein un peu plus fréquemment, la quantité de lait augmente suffisamment en deux ou trois jours. Après trois ou quatre semaines, l’allaitement est généralement bien installé et devient un véritable plaisir.en cas de doute, consultez ou appelez un des numé-ros de téléphone cités précédemment. N'attendez pas qu'un problème survienne ou s' installe...

LES BIBERONS DE COMPLÉMENT SONT-ILS CONSEILLÉS ?si vous voulez éviter une allergie au lait de

vache à un enfant à risque, il ne faut pas lui en don-ner avant 5 ou 6 mois (voir point n° 13). I1 est particulièrement déconseillé de lui donner un biberon de complément ou des bouillies préparées avec du lait.

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18 en cas de nécessité , un complément de lait adaptéhypoallergénique peut être donnéParlez-en à votre gynécologue et même avec le futur pédiatre avant l’accouchement. Renseignez-vous sur les habitudes de la clinique : dans certaines maternités, les bébés sont regrou-pés pour la nuit et reçoivent un biberon quand ils pleurent, sans que la maman ne soit avertie. Ces pratiques sont extrêmement nocives pour les bébés à risque d’allergie. Aussi, prévenez les infirmières dès votre arrivée en insistant bien : en dehors de votre lait, le bébé ne peut rien recevoir d’autre sans en avoir discuté préalablement avec vous et le médecin.

Une fois rentrée chez vous, vous pouvez tirer votre lait, le congeler, et le conserver pour le jour où vous devrez vous absenter et confier votre bébé à quelqu’un. Durée de conservation : 24 h au frigo, 3 semaines dans le compartiment surgelés du frigo, 3 à 4 mois dans un congélateur combiné avec un frigo et 6 mois dans un congélateur indépendant. Pour savoir comment procéder, renseignez-vous auprès des associations citées plus haut.

Sachez qu’une fois mis en route (après 6 semaines), un allaitement peut être interrompu pendant quelques

jours et repris ensuite. Pendant votre absence, vous devrez tirer votre lait régulièrement et dès votre retour faire téter le bébé plus souvent.

QUE FAIRE SI ON NE PEUT PAS OU NE VEUT PAS ALLAITER ?Lorsque l'allaitement n'est pas possible ou

que vous souhaitez sevrer votre bébé, différentes solutions existent. A vous de voir avec votre méde-cin ce qui convient le mieux.

■■ Les hydrolysats partiels ou laits hypo-aller-géniques. Ces laits industriels ont subi des trai-tements qui diminuent le risque de réaction aller-gique. Leur nom est parfois suivi des lettres HA qui signifient hypo-allergéniques (par exemple Nan Ha, Aptamil HA, Nutrilon Pepti, etc.) ou laits hypo-allergéniques (HA). Ils sont donnés en prévention chez les bébés à risque d’allergie. Ils ne conviennent pas lorsqu’une allergie au lait de vache est prouvée.

■■ Les hydrolysats poussés ou laits à hydro-lyse extensive (par exemple Nutrilon pepti,

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Nutrilon pepti sans lactose, Nutramigen, Alfaré...) sont prescrits à des bébés qui sont allergiques aux protéines du lait de vache. Un tout petit nombre d’enfants allergiques au lait de vache le sont également aux hydrolysats exten-sifs, des formules à base d’acides aminés peuvent alors être prescrites par un spécialiste (Néocate, Nutramigen AA). Elles sont remboursées sous cer-taines conditions par la mutuelle

■■ Le lait d’autres mamans. En cas de gros pro-blème, vous pourrez vous adresser à un lacta-rium pour obtenir du lait maternel lorsque c’est indispensable. Pensez-y aussi si vous avez trop de lait : ce liquide précieux peut sauver la vie d’autres enfants. Ces laits maternels sont pasteuri-sés pour éviter une éventuelle contamination par des virus dont celui du SIDA.

■■ Les "laits" de soja ont été utilisés longtemps pour nourrir les bébés allergiques au lait de vache mais ils ne sont pas recommandé pour la préven-tion des allergies. Un certain nombre d’enfants allergiques au lait de vache peuvent également réagir (30 à 50 %). En outre, le soja pourrait interférer avec le système hormonal du tout-petit.

■■ Le lait de chèvre. Outre des problèmes nutrition-nels connus (anémie, mauvais rapport Calcium/Phosphore, etc.), il contient une beta-lactoglobu-line identique à celle du lait de vache et est donc aussi allergisant, tout comme le lait de jument.

■■ Le lait de jument est moins allergisant mais est, comme le lait de chèvre, inadapté sur le plan nutritionnel

■■ Les boissons à base d’amandes, noisettes, châtaignes,avoine, ... parfois vendus en magasin diététique, ne sont pas conseillés car ces fruits peuvent aussi causer des allergies graves. et risquent de provoquer des carences nutrition-nelles importantes.

■■ Il existe un lait de riz enrichi et mieux adapté aux nourrissons commercialisé en pharmacie ( Novarice)

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ADRESSES UTILESBELGIQUE

BANQUE DE LAIT DE LA CLINIQUE UNIVERSITAIRE ERASMETél. : 02/555 36 26

BANQUE DE LAIT DE L’HOPITAL UNIVERSITAIRE DES ENFANTSTél. : 02/477 3193

LES LACTARIUM DE LIÈGELE CHR DE LA CITADELLE

Bd. du 12° de Ligne - 4000 Liège

LA CLINIQUE SAINT-VINCENT Rue Lefèbre 207 - 4000 Rocourt

FRANCELACTARIUM

Paris - Tél. : 01 40 44 39 14Nantes - Tél. : 02 40 08 34 82

FAUT-IL ATTENDRE QUE L’ENFANT SOIT PLUS GRAND POUR PRATIQUER DES TESTS D’ALLERGIE ?

NON !

C’est ce que l’on pensait autrefois. Les techniques d’analyse permettent désormais de pratiquer ces tests chez les nourrissons. De plus, l’existence d’allergies dans la famille peut aussi aiguiller le médecin.

si votre enfant ne va pas mieux, mal-gré un régime éventuel, n’attendez pas pour faire une mise au point médicale complète. Un diagnostic précoce permet d’aider bien des

enfants qui, sans cela, reste-raient malades de

longs mois, voire des années.

COMMENT SEVRER SANS RISQUES ?On peut commencer à introduire les aliments

solides entre 4 et 6 mois:

■■ légumes et Fruits : commencer par des légumes et fruits cuits puis crus en commençant par exemple par carotte, haricot vert, courgette, arti-chaut, aubergine, poireau.

■■ Viandes : viandes bien cuites à partir de 6 mois■■ les céréales: le gluten peut être introduit entre 4

et 6 mois. Le gluten ne doit pas être rejeté ; au contraire, il est même conseillé pour prévenir l' intolerance au gluten et le diabète

■■ les poissons et les œufs peuvent être introduits progressivement et prudemment dès 6 mois d’âge si les autres aliments sont bien tolérés.

■■ si votre bébé présente une réaction suspecte d’allergie lors de l’ingestion d’un aliment ou un eczema important difficile à contrôler, un bilan allergologique précoce est conseillé avant de poursuivre l’introduction des aliments plus aller-gisants (œufs, poissons …)

■■ Les Laitages dès 6 mois de même que l'huile de colza, de soja, le beurre

■■ Pâtes, semoule, riz peuvent être introduire avant 12 mois, produitslaitiers et fromages dès 12 mois

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■■ L’eau est la seule boisson indispensable en dehors du lait.

■■ En cas de gastro-entérite d’origine virale, attendre trois semaines avant de proposer un nouvel ali-ment.

■■ Eviter de toute manière d’introduire plusieurs ali-ments nouveaux au même repas.

■■ Il est toujours conseillé de varier la nourriture : ce n’est pas parce qu’un bébé peut manger des œufs qu’on doit lui en donner tous les jours. Pensez à vérifier la composition des aliments, gâteaux et desserts achetés tout faits.

■■ Si vous utilisez des «petits pots» ou d’autres repas tout préparés, donnez la préférence aux «mono-goûts», c’est¬à-dire, à ceux qui n’associent pas plusieurs aliments.

■■ Si le bébé réagit à un aliment, supprimez-le de ses menus et veillez à ne plus lui en donner, même sous une autre forme ; par exemple, s’il est aller-gique au lait, vérifiez sur l’étiquette des biscuits ou repas tout préparés si ceux-ci n’en contiennent pas.

Si votre enfant présente de graves problèmes digestifs ou d’eczéma, il est indispensable de demander conseil à un médecin spécialiste et à un service diététique associé pour ne pas passer à côté d’un diagnostic autre que l’aller-gie alimentaire ou pour la préciser si elle est en cause.

Des informations sur les repas sans lait de vache, sans œuf, sans soja etc. peuvent être obtenues auprès de nos associations (voir adresses utiles). Ces informations ne peuvent remplacer le conseil diététique individuel, indis-pensable pour équilibrer l’alimentation de votre enfant malgré les restrictions.

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Attention !Ne changez pas la nourriture de votre bébé sans en parler au médecin. Evitez de passer d’un lait à l’autre. Il faut un certain temps (parfois plusieurs semaines) pour voir s’améliorer les symptômes d’une allergie au lait. Si vous constatez une amélioration, ne changez pas à nouveau son alimentation. Attendez.

Ce qui convient à un bébé ne convient pas nécessairement à un autre. Un lait de soja prescrit au bébé d’une voisine ou d’une amie peut se révéler néfaste pour le vôtre. De plus, d’autres allergènes peuvent être en cause (par exemple les acariens). Si l’enfant ne va pas mieux, malgré un régime sans lait, il faut revoir le médecin qui vérifiera s’il ne souffre pas d’une autre maladie (reflux, intolérance au lactose, sténose du pylore, malformation intestinale, muco-viscidose...).

14 aliments sont considérés comme responsables de nom-breuses allergies dans l'U.E. Leur présence doit toujours être indiquée dans la liste des ingrédients qui figure sur l'étiquette des produits.

1. Céréales contenant du gluten (à savoir blé, seigle, orge, avoine, épeautre, kamut et leurs souches hybri-dées) et produits à base de ces céréales.

2. Crustacés et produits à base de crustacés.3. Œufs et produits à base d’œufs.4. Poissons et produits à base de poissons.5. Arachides et produits à base d’arachides.6. soja et produits à base de soja.7. Lait et produits à base de lait (y compris le Lactose).8. Fruits à coque, à savoir amandes, noisettes, noix,

noix de cajou, noix de pécan, noix du Brésil, pis-taches, noix de macadamia et noix de Queensland et produits à base de ces fruits.

9. Céleri et produits à base de céleri.10. moutarde et produits à base de moutarde.11. Graines de sésame et produits à base de sésame.12. Anhydride sulfureux, sulfites en concentrations de

plus de 10 mg/kg ou 10 mg/litre exprimées en so2.13. Lupin et produits à base de lupin.14. mollusques et produits à base de mollusque.

fAUt-Il fORCER l’ENfANt À MANGER DE tOUt ? Il ne faut jamais s’obstiner lorsqu’on voit

qu’un enfant refuse un aliment ou ne le supporte pas. Il faut essayer autre chose..

tous les bébés doivent être suivis régulièrement par un médecin, que ce soit votre propre pédiatre ou celui de la consultation de nourrissons. si un régime par-ticulier est prescrit, la surveillance doit être encore plus régulière. Il est de toute façon nécessaire de prendre l’avis d’un médecin qui connaisse bien la prévention de l’allergie mais n’oubliez pas que c’est la maman qui connaît le mieux son bébé : c’est elle qui le voit vivre au jour le jour, qui remarque s’il va bien ou non... ses observations quotidiennes sont donc très utiles pour préciser le diagnostic.

UN BÉBÉ ÉLEVÉ SANS LAIT DE VACHE GRANDIRA-T-IL NORMALEMENT ?Parce que nous sommes habitués à nourrir les

bébés au lait, certaines personnes, médecins, grands-parents... acceptent difficilement l’idée d’un régime sans lait de vache et s’inquiètent pour la croissance de l’enfant. elles persistent à croire qu’il vaut mieux continuer à donner du lait même en cas d’allergie. Cette conception est contredite par les connaissances nouvelles en matière d’allergie.Un bébé élevé sans lait peut grandir tout à fait norma-lement pourvu que son régime soit bien adapté, avec un apport de calcium suffisant. Dans la majorité des cas, l’enfant tolère à nouveau les produits laitiers en grandissant.

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DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE DU NOURRISSON À RISQUE ATOPIQUE*De 0 à 6 mois Lait maternel ++ ou en complément ou en cas d’impossibilité : hydrolysat extensif de caséine ou hydrolysat partiel du

lactosérum (lait hA)**

De 4 à 6 mois Lait maternel ou hydrolysat extensif de caséine ou hydrolysat partiel du lactosérum (lait hA) 2 e âge

A partir de 6 mois*** en l’absence d’allergie alimentaire Lait standard 2 e âge et laitages « nature » Légumes cuits les premières fois**** Fruits cuits les premières fois***** Céréales infantiles sans arachide et sans fruits à coque****** Pommes de terre Viandes bien cuites (agneau, lapin, canard, porc)

De 9 à 12 mois Pain blanc non fariné bien cuit Autres viandes (veau, bœuf, dinde, poulet) Poisson Œuf (blanc et jaune mélangé) huiles d’olive, de tournesol ou de colza, beurre Fromages

A partir de 12 mois Biscuits Petites pâtes, semoule, riz Lait de croissance (ou lait entier)

De 15 à 18 mois Pâtes Autres féculents et légumes, crudités et fruits crus

Boisson eau, la seule boisson indispensable

* : le risque atopique est défini par l’existence d’une manifestation allergique (asthme, rhinite allergique, dermatite atopique ou allergie alimentaire) chez les parents ou dans la fratrie du premier degré.

** : la supériorité de l’hydrolysat ou de la formule hA n’est pas formellement définie, des études complémentaires sont à attendre. *** : évaluer la tolérance aux aliments par prick tests avant la diversification. eviction en fonction du bilan réalisé.**** : introduire les légumes progressivement en commençant par carotte, haricot vert, courgette, artichaut, aubergine, poireau.***** : introduire les fruits progressivement en commençant par pomme, poire, pêche, abricot, coing, pruneau. Les fruits rouges et les fruits exotiques ne sont pas interdits

en l’absence d’allergie.****** : il n’est pas judicieux de donner des fruits secs à coque jusqu’à 6 ans. Risque d’inhalation de cacahuète ou de fruits à coque.

F. Rancé, P. Sergeant - Déc. 2007 - Tableau publié par le CICBAA (Cercle d'Investigations Cliniques et Biologiques en Allergologie Alimentaire)

Les acariens sont très proches des araignées qui vivent dans nos maisons, et surtout dans les matelas, tapis, moquettes, fauteuils... Ils prolifèrent dans l’humidité et la chaleur et se nourrissent de débris de peaux, de cheveux, de poils d’animaux, de moisissures, etc. Il est facile de les combattre, surtout si vous aménagez d’emblée votre logement dans ce but et si vous gardez un taux d’humidité réduit (surveillez-le avec un hygro-mètre : taux idéal 40 à 60 % maximum).

Pensez-y quand il s’agira de meubler et de décorer la chambre de votre enfant.

■■ Installez l’enfant dans une pièce sèche, sans trace de moisissures sur les murs. Le revêtement de sol doit être lavable à l’eau : pas de tapis, moquette, peau de mouton. L’emploi d’humidifi-cateurs électriques est déconseillé. Les simples humidificateurs de chauffage sont préférables mais, attention, ils peuvent devenir nocifs s’ils ne sont pas entretenus régulièrement (développe-ment de moisissures).

■■ Pour son lit, choisissez :

■✔ un sommier à latte ou treillis métallique

■✔ un matelas en mousse, non alvéolé, et sans rembourrage (face hiver) ; pas de crin, de laine, de ressorts... ;

■✔ une couette synthétique ou couverture lavable en machine (un oreiller n’est pas nécessaire pour les bébés), pas de couverture en laine. Si le matelas n’est pas entièrement recouvert d’une housse en plastique, procurez-vous une housse spéciale « anti-acariens » en polyuré-thane.

Par contre, il n’est pas nécessaire d’acheter des équipements de nettoyage coûteux. Avant tout achat, renseignez-vous auprès de nos associations. La mention « antiallergique » n’offre aucune garan-tie.

L’ASTHME PEUT-IL ÊTRE Dû AU LAIT ? L’ECZÉMA, à AUTRE CHOSE ?L’asthme et l’eczéma vont souvent de pair.

Ce sont les facettes d’un même problème. en effet, l’allergie se manifeste sous diverses formes et peut avoir des causes multiples : aussi bien alimentaires que respiratoires.Chez le nourrisson, l’eczéma est causé, la plupart du temps, par une allergie alimentaire. L’eczéma est parfois causé par une allergie alimentaire, mais celle-ci peut aussi se traduire par de l’asthme ou des otites dans les premiers mois (30 % des cas). Certains bébés réagissent très tôt, notamment par de l’asthme ou de l’eczéma, aux acariens, dans la poussière de maison ou encore sur les animaux.

COMMENT AMÉNAGER LA CHAMBRE ?Il faut prévoir une chambre « sans poussière »

: on désigne ainsi un ensemble de précautions qui permettent d’éviter la multiplication des acariens, principaux responsables des allergies respiratoires.

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PRÉVENIR LE RISQUE DANS L’ENVIRONNEMENT

Pas d’animaux

Logement sans poussière

Tabac non admis !

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Si vous voulez des conseils plus précis, notre brochure « Maison sans poussière, maison sans souci » vous aidera à vérifier si vous avez bien supprimé tous les nids à acariens.

■■ pas de peluches dans son lit, ne conservez dans sa chambre que des peluches pouvant être lavées en machines à 60°.

si votre bébé partage la chambre d’un frère ou d’une sœur plus âgé, il faudra prévoir la même literie pour l’aîné(e).■■ Entretien :

■✔ aérer régulièrement ;

■✔ laver le sol à l’eau une fois par semaine ;

■✔ changer de draps au moins une fois par semaine ;

■✔ laver les draps, couette, couverture, oreillers à 60 ° ;

■✔ aspirer régulièrement les matelas en insistant sur les bords ;

■✔ veiller à ce que le bébé ne soit pas en contact avec des agents irritants : poussière de plâtre, ciment, émanations de peinture, etc. Si vous devez faire des travaux chez vous, il vaut mieux éloigner le bébé pendant quelques temps.

Les mêmes précautions doivent être prises en crèche, garderie et dans tous les endroits où bébé séjourne (grands-parents, baby-sitting, logement de vacances...)

CHAMBRE « SANS POUSSIÈRE », EST-CE SUFFISANT ?Les médecins insistent généralement sur la

nécessité de prévoir une chambre sans poussière. Nous allons plus loin et nous recommandons d’être attentif à l’ensemble du logement. en effet, à quoi bon supprimer la moquette de la chambre de bébé s’il joue par terre, le nez sur le tapis du living ? A quoi bon prévoir un matelas ad hoc pour son lit... et l’installer au salon sur des coussins en duvet ?si l’aménagement de la chambre ne suffit pas à stabiliser l’état de l’enfant, il faudra inspecter votre logement et en faire disparaître les meubles et élé-ments de décoration qui retiennent les acariens.

FAUT-IL RENONCER AUX ANIMAUX ?tous les animaux à poils (chat, chien, lapin,

hamster, cobaye,...), et plus rarement à plumes (canaris, perruches,...) peuvent provoquer des allergies. Leurs phanères (poils, débris de peaux ou d’ongles, plumes,...) et leur salive, parfois leur urine, peuvent être allergisants. Les contacts étaient donc déconseillés dans le passé pour les enfants à risque. Les résultats des études récentes suggèrent

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toutefois que cette attitude serait excessive : la pré-sence d’un animal avant la naissance de l’enfant ne semble pas constituer un risque de sensibilisation.toutefois, les contacts restent déconseillés chez un enfant sensibilisé (tests allergiques cutanés ou san-guins positifs) qui présente des symptômes d’allergie au contact de l’animal (rhume, toux, asthme, bron-chites mais aussi eczéma, urticaire,...), et ce, dans tous les lieux de vie de l’enfant (maison, garderie, crèche, grands-parents, etc.).

ET S’IL N’EST PAS ALLERGIQUE AUX ANIMAUX ?Comment répondre à cette question fré-

quente : « Notre bébé n’est pas allergique aux ani-maux : pouvons-nous en prendre un chez nous ? » Voici quelques éléments de réponse : ■■ tout comme pour tous les autres allergènes, les

contacts proches et fréquents avec les animaux augmentent le risque de devenir allergique ; il vaut donc mieux éviter les contacts trop « intimes » entre l’enfant et l’animal (pas d’animaux dans les chambres notamment) ;

■■ plus il y a d’animaux, plus le taux d’allergènes augmente ; pas trop animaux trop nombreux ;

■■ lors de l’introduction d’un animal, les symptômes

peuvent mettre des mois ou des années à appa-raître ; il convient donc de rester attentif pendant toute cette période ;

■■ si un frère, une sœur, ou papa ou maman sont déjà allergiques à l’animal, son introduction reste bien entendu déconseillée !

LES CIGARETTES DES PARENTS ONT-ELLES UN EFFET SUR L’ENFANT ?

Les enfants dont les parents fument sont plus souvent victimes de maladies respiratoires (otites, bronchites, asthme...), en particulier durant l’hiver, (portes et fenêtres fermées). Il faut donc bannir la cigarette de l’habitation et ne jamais fumer dans un lieu clos (voiture, café...) en présence d’un enfant. L’état des enfants qui ont de l’asthme ou des bronchites est aggravé par la fumée de cigarette.

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28Des questions à propos

du tabagisme passif?Parlez-en à un professionnel de la santé

Ligne tabac stop 0800.111.00www.grossessesanstabac.be

www-tabac-net.ap-hop-paris.fr 0825 309 310

QUE PEUT-ON UTILISER POUR LA TOILETTE DU BÉBÉ ?

LINGEChoisir du pur coton pour le linge (draps...) et les vête-ments qui sont en contact avec la peau (sous-vêtement, tee-shirt, chemisier...) et éviter la laine pour la layette (attention aussi aux lainages à longs poils, de style angora, que l’enfant risque d’avaler ou d’inhaler).Laver le linge neuf avant de l’utiliser car de nombreux tissus contiennent un apprêt à base de formol allergi-sant.Acheter des couches ou langes non parfumés et non blanchis.

SAVONS ET PRODUITS D’ENTRETIENeviter les produits adoucissants pour la lessive et les parfums d'intérieur.Préférer les poudres à lessiver à base de produits natu-rels qui respectent la peau : la plupart des poudres à lessiver modernes contiennent des enzymes très agressifs, même si ce n’est pas spécifié sur l’emballage.Les produits de toilette tels que bain moussant, huile de bain, shampooing, talc, parfum, sont déconseillés tout comme les lingettes prêtes à l’emploi, souvent parfumées et irritantes pour les peaux sensibles.

Attention aux produits de soins dermatolo-giques et cosmétiques qui peuvent conte-nir des protéines de lait ou d’autres aller-gènes alimentaires (amandes, arachide...) ! Ils sont à déconseiller. On soupçonne que leur utili-sation pourrait jouer un rôle dans l’apparition d’al-lergies alimentaires.Pour déboucher le nez du bébé, utiliser de préfé-rence du sérum physiologique. eviter les produits plus sophistiqués qui contiennent généralement aussi des conservateurs auxquels l’enfant peut se sensibiliser.Pour prévenir une allergie au latex, choisir de préfé-rence une tétine en silicone.

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Témoignage

JE N’AVAIS PAS PENSÉ À TOUT !

J’ai deux enfants. La première a fait une aller-gie au lait, qu’il a fallu des mois pour identifier. Pour le second, j’étais prévenue du risque : j’ai banni le lait de son alimentation et je l’ai allaité jusqu’à l’âge de 5 mois. Je pensais être tran-quille, lorsqu’il a commencé à faire bronchite sur bronchite. Le pédiatre, en nous questionnant, s’est aperçu que nous avions un chat. Il nous a dit que cela pouvait être la cause des bronchites et qu’il fal lait peut-être nous en séparer. Nous avons fait un test d’allergie au chat, qui s’est avéré positif, et nous avons suivi son conseil. Depuis lors, cela va beaucoup mieux.

Evelyne

FAUT-IL VACCINER UN ENFANT ALLERGIQUE ?Les vaccinations habituelles : diphtérie, téta-

nos, coqueluche, polio, haemophilus, hépatite B, pneumocoque, peuvent être faites sans problème. N’oubliez pas cependant de signaler au médecin les allergies de votre enfant.Le vaccin anti-polio est généralement bien toléré. en revanche, le vaccin anti-coqueluche peut provoquer de la température. Le vaccin RRO (rougeole rubéole et oreillons) peut être réalisé sans précaution particulière chez l’enfant allergique à l’œuf. en cas de réaction anaphylaxie à l’œuf , il sera réalisé à l’hôpital.

COMMENT CHOISIR LE MÉDECIN DE SON ENFANT ?

si vous attendez votre premier bébé, vous devrez choisir un médecin qui le suivra tout au long de son enfance.

N’attendez pas d’être à la maternité pour vous décider. Renseignez-vous auprès de vos amies, de vos proches. Demandez à la maternité si un des pédiatres est par-

ticulièrement spécialisé en allergie. Rendez-lui visite avant l’accouchement pour lui parler des risques que vous craignez et de la façon d’y faire face.

Préparez par écrit les questions que vous voulez lui poser ainsi que le tableau généalogique des allergies familiales et n’hésitez pas à sortir vos notes devant lui pour ne rien oublier.

s’il prend le problème à la légère, s’il vous dit que les allergies passent avec l’âge ou qu’on ne peut rien faire chez les tout petits (ni tests, ni traitements, ni régime...), il sera préférable de contacter un autre médecin, plus au courant et prêt à vous aider pour mettre en place une prévention efficace.

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31PAS DE PANIqUE...

Tout ce qui gratte n’est pas eczéma, toutes les toux ne sont

pas de l’asthme...

Certains parents sont tellement inquiets qu’au moindre pro-

blème ils pensent à une allergie possible. Les symptômes

habituels de l’allergie : asthme, eczéma, rhinites, vomisse-

ments... peuvent avoir d’autres causes. En cas de doute ou

d’hésitation, des tests valables peuvent être pratiqués dès

la naissance. Si l’enfant ne souffre pas, s’il grandit normale-

ment, pourquoi changer son alimentation ou commencer un

traitement ?

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Quels sont les principaux allergènes chez l'enfant ?

Dans l’environnement :acariens • moisissures • poils et plumes d’animaux • fumée de tabac et autres irritants

Dans l’alimentation :lait et produits laitiers • œufs • arachide • poisson • fruits à coque (noix, noi-settes, amandes...)

Ces allergènes doivent obligatoirement être mentionnés sur l’étiquette des produits pré-emballés que vous achetez. Si votre enfant y est allergique : lisez l’étiquette à chaque achat car la composition peut changer !

L’allergie au lait de vache est la cause de 20 % environ des hospitalisations des nourrissons, soit une hospitalisation sur cinq. elle peut provoquer des retards de croissance et des carences alimentaires. elle prédispose l’enfant à des complications et l’amène à réagir plus vite aux infections... elle le rend plus fragile.D’autres allergies, alimentaires ou non, peuvent apparaître aussi dès les premiers mois. Intervenir tout de suite pour les prévenir et les combattre, c’est donner à l’enfant le maximum de chances de grandir sans asthme et sans allergie.Bien sûr, les recommandations que nous fai-sons ne sont pas toujours faciles à suivre. elles demandent du courage, une vigilance certaine et un surcroît de travail. Dites-vous cependant qu’elles sont limitées dans le temps et que, grâce à votre prudence, votre bébé pourra un jour vivre norma-lement. toutes ces contraintes nécessaires à la prévention des allergies représentent finalement une bagatelle comparée aux sacrifices que doivent faire les parents et aux souffrances qu’endurent les enfants, une fois que les allergies se sont installées ou lorsqu’elles sont mal prises en charge.si vous hésitez, si vous êtes découragés, nous sommes là pour en parler avec vous.

Prévenir vaut mieux que guérir !

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SOMMAIRE LA PRÉVENTION DES ALLERGIES asbl

a été créée en Belgique en 1989 par des parents d’enfants allergiques. Elle est conseillée par un comité scientifique composé à la fois de pédiatres et de spécialistes de l’allergie.

Son but : améliorer la prévention des allergies, apporter aide, information et réconfort aux personnes concernées ; sensibiliser les autorités responsables à ce problème de santé publique.

l'AFPRAL, en France, poursuit les mêmes objectifs.

Les deux associations publient un périodique "OASIS Allergies" rempli d'informations utiles et de conseils pratiques.

PRéVENTION DES ALLERGIES

a.s.b.l.

Rue de la Concorde 56 1050 BRUXeLLes

tél./Fax : 0476 09 06 45e-mail : fpa@oasis-allergies.orghttp://www.oasis-allergies.org

Association sans but lucratifStatuts parus au Moniteur du 30 mars 1989

Compte : 068-2091216-20

permanences : mardi et jeudi de 10 à 14 heures

ANTENNE du Grand-duché de Luxembourg :permanence téléphonique le mardi matin

de 9 h 30 à 12 heures :Tél. : 352.42.06.47

AFPRAL

ASSOCIATION FRANçAISE POUR LA PRéVENTION DES ALLERGIES

(association régie par la loi de 1901)

Statuts parus au Journal Officiel du 7 août 1991CCP n° 34.309 45 D La Source

siège social : 91240 st-michel-sur-OrgeBureau : 22-23, quai du Président Carnot

Bureau 10092212 st-CLOUD CeDeX

téléphone : 01 49 11 38 88 télécopie : 01 57 67 27 02

Courriel : afpral@afpral.asso.frwww.afpral.asso.fr

COORDONNéES SUR DEMANDE

antennes régionales

permanences téléphoniques : mardis, mercredis jeudis de 10 à 14 h.

INTRODUCTIONCHAPITRE 1: COMPRENDRE ET PRéVOIR L’ALLERGIE1. Qu’est-ce que l’allergie ?2. Comment savoir si mon bébé risque d’être allergique ?3. Qu’est-ce qu’un enfant atopique ?4. Y a-t-il un âge pour les allergies ?5. Le fait de fumer peut-il accroître le risque ?6. Peut-on dépister l’allergie ?Quatre recommandations pour éviter l’allergie chez l’enfant à haut risque

CHAPITRE 2 : PRéVENIR LE RISQUE DANS L’ALIMENTATION7. Avant la naissance ? Après la naissance ?8. Le lait de vache est-il mauvais pour les bébés aller-

giques ?9. A quoi reconnaît-on une allergie au lait ?10. Pourquoi choisir de donner le sein ?11. Pendant combien de temps faut-il allaiter ?12. Comment faire quand on doit reprendre le travail ?13. Peut-on être allergique au lait maternel ?14. Comment se faire aider ?15. Le lait maternel est-il pollué ?16. Peut-on se préparer à l’allaitement ?17. Faut-il boire beaucoup de lait quand on allaite ?18. Que faire quand on n’a pas assez de lait ?

19. Les biberons de complément sont-ils conseillés ?20. Quels aliments peut-on donner pour remplacer le lait de

vache ?21. Faut-il attendre que l’enfant soit plus grand pour prati-

quer des tests d’allergie ?22. Comment sevrer sans risques ?23. Faut-il forcer l’enfant à manger de tout ?24. Un bébé élevé sans lait de vache grandira-t-il normale-

ment ?

CHAPITRE 3 : PRéVENIR LE RISQUE DANS L’ENVIRONNEMENT25. L’asthme peut-il être dû au lait ?

L’eczéma, à autre chose ?26. Comment aménager la chambre ?27. Une chambre « sans poussière «, est-ce suffisant ?28. Faut-il renoncer aux animaux ?29. ... et s'il n’est pas allergique aux animaux ?30. Que peut-on utiliser pour la toilette du bébé ?31. Faut-il vacciner un enfant allergique ?32. Comment choisir le médecin de son enfant ?Pas de panique...

CONCLUSION : PRéVENIR VAUT MIEUX QUE GUéRIR

36PRéVENTION DES ALLERGIES asbl AFPRAL

ASSOCIATION FRANçAISE POUR LA PRéVENTION DES ALLERGIES