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La reprise de l’appui immédiat peut-elle être envisagée sans risque à la suite de l’ostéosynthèse des fractures bimalléolaires simples ?

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Page 1: La reprise de l’appui immédiat peut-elle être envisagée sans risque à la suite de l’ostéosynthèse des fractures bimalléolaires simples ?

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Résumés des communications

Introduction.— En cas de fractures du pilon tibial à comminutionpostérieure et soufFrance cutanée, l’abord postérolatéral permetune couverture du matériel d’ostéosynthèse. Nous rapportons uneétude rétrospective monocentrique sur quatre ans afin d’en évaluerles apports techniques.Patients et méthode.— L’évaluation pré opératoire était radiogra-phique et tomodensitométrique. Les patients étaient revus à j21,j45, trois mois et six mois avec évaluation clinique (score d’Olerudet Molander) et paraclinique (radiographie de la cheville face etprofil).Résultats.— Vingt-cinq patients (huit hommes — 17 femmes) d’âgemoyen 56,3 ans, ont présenté une fracture du pilon tibial ostéo-synthésée par voie d’abord postérolatérale en décubitus ventral.Selon la classification de l’AO, on retrouvait deux fractures 43A1,un 43A2, six 43A3 et huit 43C1, cinq 43C2 et trois 43C3. Neuf frac-tures étaient ouvertes (sept Gustillo I et deux Gustillo IIA). La duréed’intervention était de 145 mn (77—281).La réduction était anatomique dans 18 cas (72 %).Au recul moyen de 39,84 mois (7—68 mois), on retrouve 7/25 cas decal vicieux dans le plan frontal (28 %), 5/25 cas de marche articulairevisible (20 %).Le délai moyen de consolidation était de 4,6 mois (1,5 à 24 mois).Trois des 25 patients ont été réopérés (un désunion de cicatrice ettrois pseudarthroses). Au plus grand recul, sept patients présen-taient des dysesthésies et cinq une arthrose tibio talienne. Le scoremoyen d’Olerud et Molander au plus long recul est 60,78 sur 100,avec 73 % des patients présentant des douleurs quotidiennes et 52 %se plaignant d’avoir une cheville raide.Discussion.— Nous décrivons la première série clinique et radiogra-phique de cet abord chirurgical. Il permet une couverture fiable parrapport aux voies d’abord antérieures et une réduction articulaire.Cependant, l’extension proximale de l’abord reste limité. Si le tauxde pseudarthrose est légèrement inférieur à la série de la Sofcotde 1991 (12 % pour 16 %), le taux d’arthrose et de complicationsinfectieuses sont nettement inférieures (respectivement deux foismoins et deux fois moins). Ce taux n’est pas confirmé par la série deBhattacharyaa et al. (2006) qui retrouve un taux de complicationsinfectieuses et cutanées de 32 % (mais seulement une reprise par unlambeau de couverture) et un taux de pseudarthrose de 21 %. Nousrecommandons cet abord en alternative des possibles voies anté-rieures pour les fractures articulaires ou non du tibia distal avecétat cutané précaire.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.213

291La reprise de l’appui immédiat peut-elle êtreenvisagée sans risque à la suite de l’ostéosynthèsedes fractures bimalléolaires simples ?Emmanuel Felts ∗, Xavier Flecher , Damien Lami ,Sébastien Parratte , Jean-Noël ArgensonService de chirurgie orthopédique, hôpital Sainte-Marguerite,270, boulevard de Sainte-Marguerite, 13009 Marseille, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Le traitement des fractures de chevilles instablesassocie souvent à l’ostéosynthèse une immobilisation et/ou unerestriction d’appui. Ces restrictions peuvent se révéler probléma-tiques chez des patients en activité. Nous émettons l’hypothèseque l’appui précoce peut être envisagé sous certaines conditionsà la suite d’une ostéosynthèse de fracture bimalléolaire et per-mettre une récupération plus rapide sans augmentation du taux decomplications.Patients et méthodes.— Entre septembre et décembre 2011,

40 patients entre 18 et 65 ans présentant une fracture malléolairetype AO A1 à B2 ont été inclus dans une étude prospective mono-centrique non randomisée. Ont été exclus les patients de plus de

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5 ans, les polytraumatisés et ceux présentant une obésité mor-ide. Tous ont bénéficié d’une ostéosynthèse interne par plaquet vis non verrouillées. Vingt ont été immobilisés en postopéra-oire par une botte de marche avec un appui complet autorisé enonction de la douleur et une rééducation passive immédiate. Les0 autres ont bénéficié d’une immobilisation plâtrée avec mise enécharge pour six semaines (groupe témoin). À j21, la date effec-ive de reprise d’appui était renseignée par kinésithérapeute. Àix semaines, l’œdème, la douleur, la mobilité et les déplacementsecondaires étaient comparés. À 12 semaines le score de l’AOFAS, laisparition de l’œdème et la reprise des activités étaient comparés.ésultats.— Les patients ayant repris l’appui précocement avaitoins d’œdème. Aucun déplacement secondaire n’était à déplo-

er à six ou 12 semaines. Le score AOFAS moyen à 12 semaines étaitespectivement de 82 et 71 respectivement dans le groupe attellet dans le groupe témoin. Après ostéosynthèse, les patients immo-ilisés par une botte de marche ont repris l’appui en moyenne aueizième jour.trois mois, sept sur 15 patients en activité et cinq sur 13 ont repris

eurs activités professionnelles respectivement dans le groupettelle et le groupe témoin.onclusion.— La reprise d’un appui précoce à l’aide d’une bottee marche après ostéosynthèse de fracture bilalleolaire chezes patients sélectionnés semble avoir un effet bénéfique sur laiminution de l’œdème et de l’arrêt des activités sans risquee déplacement ou de retard de consolidation. L’absence deomplications nous incite à poursuivre cette technique afin d’envaluer l’impact sur la fonction définitive et d’étendre les indica-ions.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.214

92e traitement en deux temps des fractures duilon tibial, une série de 32 fracturesohamed Mimeche ∗, Chawki Derdous , Azzedine Gaziz ,achemi Makhloufi

Service de chirurgie orthopédique, CHU Batna, 05000 Batna,lgérieAuteur correspondant.

ntroduction.— Montrer l’intérêt du traitement chirurgical en deuxemps par plaque anatomique.atients et méthodes.— De janvier 2007 à décembre 2010,2 fractures (31 patients) ont été traités (série prospective).rente hommes, 20 côté gauche.écanisme.— Chutes de lieu élevé : 22, accident de la circulationt de la voie publique : huit, et deux suite a l’explosion d’une mine.’état cutané (la classification de Tscherne et Gotzen) : stade 1 : 19,tade 2 : 12 et stade 3 : un.inq fractures ouvertes : trois stade I, un stade II et un stade III(classification de Gustillo). Classification de la SOFCOT : deux

ncomplètes B et 30 complètes (17 complètes A, dix complètes B,rois complètes C).es cinq fractures ouvertes ont bénéficié d’un parage en urgence.a fibula a été stabilisé dans 17 fois (parmi 22) : 14 plaques, deuxissage, un broche.’ostéosynthèse du pilon tibial : réalisé en deux temps : 1er temps :ne traction trabscalacaneenne ou un fixateur tibio pédieux et misn place, le 2ème temps une ostéosynthèse par plaque est réalisée.oie médiale : 14 plaques, voie antérolatérale : 18 plaques.a qualité de la réduction : sept excellentes, 20 bonnes, et quatreoyennes (les critères de Teeny).omplications.—

cutanée : trois nécroses, cinq mauvaises cicatrices ;une infection profonde et cinq tardives imposant l’ablation des

laques ;un retard de consolidation, aucune pseudarthrose.